Souleymane Jules Diop défend le nouveau président Bassirou Diomaye Diakhar Faye contre les critiques

Après la première apparition publique du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, bon nombre de Sénégalais ont exprimé des critiques concernant divers aspects de sa performance. Certains ont remis en question son style vestimentaire, tandis que d’autres ont souligné des répétitions et des hésitations dans son discours. Cependant, une voix s’est élevée pour défendre le président fraîchement élu, et cette voix appartient à Souleymane Jules Diop, ambassadeur et délégué permanent du Sénégal à l’UNESCO.

Sur sa page Facebook, Souleymane Jules Diop a exprimé son indignation face aux premières critiques dirigées contre le nouveau chef de l’État avant même son investiture officielle. Il a souligné que le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye avait été élu démocratiquement et largement par le peuple sénégalais, et qu’il mérite donc respect et soutien, quels que soient les choix individuels des électeurs.

Souleymane Jules Diop reconnaît que le président nouvellement élu peut avoir des lacunes, mais il insiste sur le fait que ces lacunes sont surmontables et que le président aura l’opportunité d’apprendre et de s’améliorer avec le temps. Il souligne également l’importance cruciale des conseillers, des ministres et de l’administration dans la prise de décision du président, tout en rappelant que personne n’est parfait et que des défauts subsisteront toujours.

En conclusion, Souleymane Jules Diop appelle à un soutien inconditionnel envers le nouveau président et à une attitude constructive vis-à-vis de ses actions et de ses décisions à venir. Il encourage la nation sénégalaise à se rassembler pour aider le président à exprimer au mieux ses qualités d’humilité et d’empathie, tout en travaillant ensemble pour surmonter les défis à venir.

La Cour d’appel de Dakar dévoilera les résultats provisoires de l’élection présidentielle 2024 à 17h

La nation sénégalaise retient son souffle alors que la Cour d’appel de Dakar s’apprête à révéler les résultats provisoires de l’élection présidentielle de 2024 aujourd’hui à 17h. Sous la présidence du Premier Président de la Cour, Amady Diouf, la Commission nationale de recensement des votes tiendra une session cruciale au tribunal de Dakar pour annoncer ces résultats tant attendus.

Le peuple sénégalais a participé massivement au scrutin présidentiel qui s’est tenu le dimanche 24 mars dernier, exprimant ainsi son engagement démocratique. Cette annonce des résultats provisoires marque une étape essentielle dans le processus électoral, précédant la proclamation officielle des résultats définitifs.

L’attention du pays est désormais tournée vers le tribunal de Dakar, où les regards sont rivés sur la Cour d’appel pour obtenir des indications cruciales sur l’avenir politique du Sénégal. Les résultats provisoires dévoilés aujourd’hui donneront le ton aux débats et aux spéculations qui animeront la scène politique dans les jours à venir.

Restez connectés pour les dernières mises à jour alors que le Sénégal attend avec impatience cette annonce historique qui façonnera le paysage politique pour les années à venir.

Le Dakarois Quotidien N°142 – du 27/03/24 : Scène d’horreur politique : Macky Sall critiqué par ses propres alliés

Le Dakarois Quotidien N°142 – du 27/03/24
🔴 Scène d’Horreur Politique : Macky Sall Critiqué Par Ses Propres Alliés

Adji Sarr : Révélations sur un Exil Annoncé

Les images de Adji Sarr poussant un charriot rempli de valises dans un aéroport étranger a fait le tour des réseaux sociaux. Certaines voix affirment que l’ancienne masseuse débarquait ainsi en Suisse. Mais L’Observateur rapporte dans son édition de ce mercredi qu’«il sembleraient que la réalité sur sa destination soit tout autre».

«Le point de chute de l’accusatrice de Ousmane Sonko serait le Canada, avance le journal. D’après une source proche de Adji Sarr, cette dernière aurait quitté le Sénégal il y a plusieurs jours, pour se rendre en Mauritanie. C’est via ce pays frontalier qu’elle aurait pris les airs en direction du Canada où elle est arrivée avant-hier [lundi 25 mars] dans la matinée.»    

Le quotidien du Groupe futurs médias déclare que «les raisons de ce voyage, en toute discrétion, restent encore inconnues». Il se demande si celui-ci ne serait pas lié à l’accession au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye de Pastef, parti de Sonko.

 

Le Ministre de l’Intérieur s’exprime sur la transition présidentielle : Un hommage à Macky Sall et des vœux pour Bassirou Diomaye Faye

Dans une interview accordée à TV5 Monde, le Ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, a livré un message empreint de respect et de perspective sur la transition présidentielle au Sénégal. Ses paroles ont été marquées par un adieu à l’ancien Président Macky Sall, ainsi que des vœux de réussite et de prospérité pour le nouveau Président, Bassirou Diomaye Faye.

Tout d’abord, Mouhamadou Makhtar Cissé a tenu à rendre hommage à l’ancien chef de l’État, Macky Sall, en reconnaissant son rôle dans l’histoire du pays. « Le président de la République sortant Macky Sall, je lui souhaite un repos bien mérité », a-t-il déclaré. Il a souligné que bien que certaines actions puissent ne pas être comprises à l’époque, c’est souvent l’histoire qui a restauré la vérité et le mérite des grands hommes politiques.

En ce qui concerne le nouveau Président, Bassirou Diomaye Faye, le Ministre de l’Intérieur a exprimé des vœux sincères de paix, de santé et de succès. Reconnaissant la charge difficile qui représente la présidence, il a souhaité à Bassirou Diomaye Faye la sérénité et la lucidité nécessaire pour prendre les meilleures décisions au profit du peuple sénégalais.

« S’il réussit, c’est à notre profit », a affirmé Mouhamadou Makhtar Cissé, soulignant l’importance de la réussite du Président pour le bien-être de tous les Sénégalais. Il a également souligné le parcours et la préparation de Bassirou Diomaye Faye, le qualificatif de « produit de la haute administration de l’État ». Selon le ministre, cette expérience prépare le nouveau Président à la tâche qui l’attend.

En conclusion, les paroles du Ministre de l’Intérieur témoignent d’un respect profond pour le passé politique du pays tout en exprimant un optimisme mesuré quant à l’avenir avec le nouveau

Décret présidentiel : Nominations exceptionnelles dans l’Ordre national du Lion

Le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a récemment signé un décret le 19 mars, portant nomination exceptionnelle dans l’Ordre national du Lion. Cette décision vise à honorer des personnalités éminentes de divers domaines pour leur engagement et leur contribution remarquable au développement et au rayonnement du pays. Sur proposition du Grand Chancelier, plusieurs personnalités, notamment des artistes, des journalistes, des sportifs, ont été nommées au grade de commandeur, officier et chevalier.

Parmi les heureux récipiendaires figurent des noms illustres tels que Youssou Ndour, Robert Sagna, Abdoulaye Diop, Ibrahima Diop, Omar Pène, Fatou Kiné Lam, Hamidou Samba Kassé, Arame Ndao, Racine Tall, Coumba Gawlo Seck, Ahmadu Makhtar Kanté, Mademba Sock, et bien d’autres.

Selon un communiqué du ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, cette nomination exceptionnelle s’inscrit dans le cadre de l’article 18 du décret 2018-1407 du 27 juillet 2018, modifiant le décret n° 72-24 du 1 janvier 1972, portant Code de l’Ordre national du Lion. En vertu de cet article, le Président de la République dispose de pouvoirs réglementaires pour honorer les citoyens sénégalais qui se sont distingués par leur dévouement dans les secteurs publics ou privés, contribuant ainsi au service de la Nation et de la République.

Cette liste témoigne de la diversité des contributions des récipiendaires à la société sénégalaise, qu’il s’agisse de leur engagement dans le domaine culturel, social, économique ou encore sportif. Leurs actions exemplaires ont permis de renforcer le tissu social et de promouvoir les valeurs de solidarité, d’excellence et de dépassement de soi.

Cette reconnaissance officielle souligne l’importance accordée par l’État aux efforts et aux réalisations de ces personnalités, qui continuent d’inspirer la jeunesse et de contribuer au rayonnement du Sénégal à l’échelle nationale et internationale.

Les premiers effets positifs de l’élection de Bassirou Diomaye Faye sur l’économie

La confirmation de l’élection de Bassirou Diomaye Faye en tant que 5ème Président de la République du Sénégal dès le 3 avril a déjà des répercussions positives sur l’économie du pays, notamment sur les marchés internationaux. En effet, les obligations en dollars du Sénégal ont enregistré une hausse significative, témoignant de la confiance des investisseurs dans la stabilité future de l’économie sénégalaise.

Selon les données rapportées par Bloomberg, le prix coté des obligations du Sénégal à échéance 2048 a augmenté de 1,4 cent à 75,88 cents pour un dollar à 12h11 à Londres, ce mardi 26 mars. Cette augmentation marque le plus haut chiffre enregistré depuis plus de deux semaines, reflétant ainsi un regain d’intérêt pour les investissements dans les obligations sénégalaises.

Avant l’élection présidentielle, les chiffres du Sénégal avaient stagné voire chuté, les investisseurs exprimant leur inquiétude quant à une éventuelle victoire de Bassirou Diomaye Faye. Cependant, cette tendance s’est inversée après l’annonce de sa victoire, dissipant ainsi les craintes initiales. Les investisseurs sont désormais optimistes quant à la continuité des politiques économiques mises en place par le gouvernement précédent, qui ont contribué à maintenir une croissance économique moyenne de plus de 5 % au cours de la dernière décennie.

Selon Samantha Singh-Jami, stratège Afrique à la Rand Merchant Bank, le Sénégal, devenant un producteur de pétrole et de gaz, devrait être l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique. Cette perspective encourageante a renforcé la confiance des investisseurs, qui anticipent une accélération de la croissance économique, notamment grâce au secteur énergétique.

Il est important de souligner que les obligations sont des instruments financiers utilisés par les États pour financer de nouveaux projets ou infrastructures. La hausse des prix des obligations du Sénégal témoigne de la confiance accrue des investisseurs dans la capacité du pays à rembourser ses dettes et à maintenir la stabilité économique dans un contexte politique favorable.

Le Dakarois Quotidien N°141 – du 26/03/24 : Bassirou Diomaye Faye: Une Présidence d’espoir pour le Sénégal

Le Dakarois Quotidien N°141 – du 26/03/24
🔴 Bassirou Diomaye Faye: Une Présidence d’espoir pour le Sénégal

Amadou Ba remporte le département de Kédougou

Lors des élections présidentielles de dimanche dernier, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, a remporté le département de Kédougou, situé dans l’est du Sénégal. Selon les résultats provisoires publiés par la commission départementale de recensement des votes, Amadou Ba a obtenu 10 833 voix, devançant ainsi Bassirou Diomaye Faye, arrivé deuxième avec 10 064 voix.

Khalifa Babacar Sall s’est classé troisième avec 257 voix, tandis que les autres candidats ont obtenu les résultats suivants : Boubacar Camara (334 voix), Cheikh Tidiane Diéye (242), Daouda Ndiaye (158), Déthié Fall (147), Mamadou Lamine Diallo (137), Serigne Mboup (129), Idrissa Seck (128), Aliou Mamadou Dia (99), Mohammed Boun Abdallah Dionne (72), Aly Ngouille Ndiaye (65), Anta Babacar Ngom (59), Habib Sy (52), Papa Djibril Fall (47 voix), El Hadj Mamadou Diallo Diao (aucune voix).

Le département de Kédougou compte un total de 41 434 électeurs inscrits, répartis entre 116 bureaux de vote. Sur ce nombre, 22 813 électeurs se sont rendus aux urnes, avec 305 bulletins nuls et 796 votants hors bureaux originels, soit un total de 23 304 suffrages valablement exprimés (SVE).

Cette victoire d’Amadou Ba dans le département de Kédougou reflète le paysage électoral diversifié du Sénégal, avec une compétition animée entre les différents candidats dans différentes régions du pays.

Amadou Bâ va appeler Bassirou Diomaye Faye et le féliciter pour sa victoire au 1er tour

Selon les dernières déclarations de Madiambal Diagne, patron du Groupe Avenir Communication, un dénouement semble se dessiner dans le cadre de l’élection présidentielle sénégalaise. Amadou Bâ, candidat à la présidence et acteur majeur de la politique sénégalaise, serait sur le point d’accepter sa défaite et de féliciter son adversaire, Bassirou Diomaye Faye, pour sa victoire présumée dès le premier tour du scrutin.

Cette révélation, faite à travers un tweet de Madiambal Diagne, a créé une onde de choc dans le paysage politique sénégalais. En effet, si elle se concrétise, elle marquerait un tournant significatif dans le déroulement de l’élection et dans la culture démocratique du Sénégal.

Dans son tweet, Madiambal Diagne affirme que « la messe est dite », sous-entendant ainsi que la victoire de Bassirou Diomaye Faye est incontestable. Il ajoute que Amadou Bâ va personnellement appeler son adversaire pour reconnaître sa défaite et le féliciter pour sa victoire au premier tour du scrutin présidentiel.

Cette démarche, si elle se confirme, serait un geste de fair-play et de respect des valeurs démocratiques de la part d’Amadou Bâ. Reconnaître sa défaite et féliciter son adversaire dès le premier tour témoignerait de sa volonté de préserver l’unité nationale et de respecter la volonté populaire exprimée à travers les urnes.

Cette annonce intervient après une période de suspense et d’attente, pendant laquelle les résultats préliminaires ont commencé à émerger, laissant entrevoir une avance significative de Bassirou Diomaye Faye dans les premières tendances.

Amadou Bâ avait initialement prévu de faire une déclaration ce midi pour exprimer sa position après l’annonce des premiers résultats du scrutin présidentiel du 24 mars 2024. Si cette déclaration devait confirmer les informations avancées par Madiambal Diagne, elle pourrait marquer un moment historique dans la politique sénégalaise contemporaine.

Cette situation soulève également des questions sur les futurs rapports entre les deux camps politiques et sur la manière dont la transition du pouvoir pourrait se dérouler. Les prochaines heures seront donc cruciales pour l’avenir politique du Sénégal et pour la consolidation de ses institutions démocratiques.

Présidentielle: “Le scrutin s’est globalement bien déroulé” (CENA)

La Commission électorale nationale autonome (CENA) estime que le scrutin présidentiel ”s’est globalement bien déroulé dans une atmosphère calme, pacifique et sereine” non sans rappeler à ”toutes les parties prenantes que la proclamation des résultats est du ressort exclusif des organes habilités”.

”L’élection présidentielle du 24 mars 2024 s’est globalement bien déroulée sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, dans une atmosphère calme, pacifique et sereine”, indique la CENA dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance.
Elle note que ”de l’ouverture des bureaux, à 8 h, à leur fermeture, aux alentours de 18 h, les citoyens se sont acquittés de leur droit de vote, confirmant une nouvelle fois l’attachement du Sénégal et des Sénégalais aux principes de la démocratie”.
L’organe de supervision ”salue le comportement exemplaire des citoyens qui ont mis en avant leur esprit civique et rend un hommage appuyé aux forces de défense et de sécurité, dont la présence était visible dans tous les lieux de vote”.
Il dit confondre dans ces hommages ”les différents candidats au scrutin, leurs partisans et leurs mandataires pour le civisme et l’esprit démocratique dont ils ont fait montre, permettant un dépouillement calme et transparent du vote”.
La CENA salue enfin les missions d’observation électorale qui ”ont déployé sur le terrain des agents engagés et vigilants qui ont, chaque fois que de besoin, attiré l’attention des organes de gestion des élections sur des dysfonctionnements constatés”.

Bassirou Diomaye Faye en tête : Une élection présidentielle sénégalaise historique

Les premières tendances des résultats de l’élection présidentielle au Sénégal ont pris le pays par surprise, avec une avance significative pour Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition Diomaye Président. Alors que le pays se remet encore des bouleversements politiques récents, cette élection marque un tournant majeur dans l’histoire politique du Sénégal.

Faye, qui n’était libre que depuis quelques jours avant le scrutin après une période d’emprisonnement controversée, a réussi à capturer l’imagination et le soutien d’une grande partie de l’électorat. Avec 57% des suffrages valablement exprimés, il semble avoir pris une avance confortable sur son principal rival, Amadou Ba de la coalition Benno Bokk Yakaar, qui suit de loin avec 31%.

Cette avance inattendue de Faye, qui pourrait le voir devenir le plus jeune président du Sénégal à seulement 44 ans, reflète un désir croissant de changement parmi les électeurs sénégalais. Son message de « candidat du changement de système » et de « panafricanisme » a résonné auprès de nombreux citoyens fatigués de la politique traditionnelle.

L’ascension politique de Faye, qui a été associée à une libération controversée de l’emprisonnement, a également suscité des interrogations quant à la légitimité de son mandat potentiel. Cependant, pour ses partisans, sa promesse de lutter contre la corruption, de redistribuer les richesses de manière plus équitable et de renégocier les contrats jugés désavantageux pour le pays représente un espoir de changement bien nécessaire.

Malgré les célébrations parmi les partisans de Faye, le camp d’Amadou Ba n’a pas encore abdiqué. Ils ont affirmé qu’il y aurait un second tour, se disant certains que Ba serait présent au second tour « dans le pire des cas ». Cette déclaration souligne les tensions persistantes dans un pays déjà divisé politiquement et socialement.

Alors que le Sénégal attend avec impatience les résultats officiels et se prépare à une période d’incertitude politique, une chose est claire : cette élection présidentielle a marqué un moment historique dans l’histoire du pays, et les conséquences de son issue ne seront pas négligeables.

Le Dakarois Quotidien N°140 – du 25/03/24 – Présidentielle Sénégal : Premières Tendances et Possibilité d’un Second Tour

Le Dakarois Quotidien N°140 – du 25/03/24
🔴 « Présidentielle Sénégal : Premières Tendances et Possibilité d’un Second Tour »

Le Dakarois Quotidien N°139 – du 23 et 24/03/24

Le Dakarois Quotidien N°139 – du 23 et 24/03/24
🔴 Campagne Présidentielle : Dernier Sprint pour les Candidats

Le Dakarois Quotidien N°138 – du 22/03/24

Le Dakarois Quotidien N°138 – du 22/03/24
🔴 RALLIEMENT DE CERTAINS LEADERS DU PDS À DES CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE : Kéba Kanté choisit de rester loyal à Karim Wade

En meeting à Ziguinchor, Amadou Ba projet mille milliards à la région de Ziguinchor

Lors d’un meeting historique à Ziguinchor, Amadou Ba, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a dévoilé un plan audacieux visant à faire de la Casamance le grenier du Sénégal. Devant une foule enthousiaste, il a annoncé l’allocation d’une enveloppe colossale de mille milliards de francs CFA sur trois ans exclusivement pour la région de Ziguinchor, avec des initiatives similaires prévues pour les autres régions de la Casamance.

« La Casamance a un potentiel énorme dans l’agriculture, la pêche, le tourisme et l’artisanat », a déclaré Amadou Ba. « Nous devons exploiter pleinement ces ressources pour propulser la région vers le développement économique et social. C’est pourquoi nous investirons massivement dans des projets d’infrastructures et de développement humain. »

Ce programme ambitieux vise à résoudre les problèmes urgents auxquels est confrontée la région, notamment l’approvisionnement en eau, l’électricité, la mobilité, la voirie et l’assainissement. En investissant dans ces domaines clés, Amadou Ba espère créer un environnement propice à la croissance économique et à l’amélioration des conditions de vie des habitants de la Casamance.

Pour concrétiser cette vision, Amadou Ba propose également la formation d’un gouvernement d’union nationale, composé d’experts expérimentés en matière de gouvernance. En réunissant des compétences diverses et en s’appuyant sur l’expérience acquise au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar, il vise à mettre en œuvre des réformes essentielles pour faire avancer le Sénégal vers l’émergence d’ici 2030.

« Nous avons besoin d’un Sénégal de paix et de prospérité », a souligné Amadou Ba. « En travaillant ensemble, nous pouvons réaliser notre vision commune d’un pays émergent, où chaque citoyen a la possibilité de prospérer et de contribuer au développement national. »

À Ziguinchor, Amadou Ba a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation, invitant tous les Sénégalais à se joindre à lui dans cette marche vers un avenir meilleur pour la Casamance et pour tout le pays.


AS – Le Dakarois Ziguinchor



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Le tribunal reporte la possible requalification en crimes contre l’humanité dans le procès du massacre de 2009 en Guinée

Le procès historique du massacre survenu en 2009 en Guinée a récemment connu un développement majeur, avec le report par le tribunal d’une éventuelle requalification des faits en crimes contre l’humanité. Cette décision a été prise après des délibérations et des échanges entre les parties impliquées, marquant ainsi une nouvelle étape dans cette affaire qui a profondément marqué l’histoire du pays.

Le tribunal, présidé par le juge Ibrahima Sory II Tounkara, a annoncé que la question de la requalification sera examinée lors de la décision finale sur le fond du dossier. En conséquence, les débats se poursuivront jusqu’à cette phase cruciale du procès. La date du 25 mars a été fixée pour le début des confrontations dans cette affaire qui reste d’une importance capitale pour la justice guinéenne.

Rappelons que ce procès concerne l’ancien dictateur Moussa Dadis Camara et dix autres anciens responsables militaires et gouvernementaux, accusés d’implication dans le massacre du 28 septembre 2009. Ce jour-là, des membres des forces de sécurité réprimant un rassemblement de l’opposition avaient perpétré des atrocités dans un stade de Conakry et ses environs. Le bilan a été effroyable, avec des centaines de personnes tuées, blessées et violées, selon les rapports des enquêteurs.

Le fait que la requalification en crimes contre l’humanité soit encore en suspens soulève des questions cruciales quant à la gravité des actes commis lors de ce massacre. Les organisations de défense des droits de l’homme, telles que Human Rights Watch, ont depuis longtemps appelé à ce que les responsables soient tenus pour répondre de leurs crimes devant la justice internationale.

Cet événement tragique demeure l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire politique de la Guinée, un pays marqué par des périodes de turbulence et de violence. En attendant la décision finale du tribunal, la communauté internationale continue de surveiller de près l’évolution de cette affaire, dans l’espoir que justice soit rendue aux victimes et à leurs familles.

Cheikh Tidiane Dièye retire sa candidature et soutient Bassirou Diomaye Faye à la Présidentielle

Cheikh Tidiane Dièye a surpris aujourd’hui en annonçant le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle lors d’une conférence de presse. Dans un geste inattendu, M. Dièye a appelé ses partisans à soutenir le candidat Bassirou Diomaye Faye pour l’élection à venir.

Cette décision radicale intervient après une discussion avec Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef. Selon M. Dièye, cette décision a été prise dans l’intérêt supérieur du pays et dans le but de renforcer l’unité de l’opposition.

Ce retrait stratégique de la course présidentielle marque un tournant dans le paysage politique sénégalais, alors que les élections approchent à grands pas. La décision de M. Dièye de soutenir M. Faye pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final, étant donné l’importance de son électorat et son influence dans certaines régions clés.

La question qui se pose maintenant est de savoir comment cette alliance inattendue pourrait influencer le paysage politique sénégalais dans les jours précédant le scrutin, et si elle pourrait changer la dynamique de la campagne électorale à venir.

Saint-Louis : Violente bagarre entre « pastefiens » et « apéristes »

Dans la nuit dernière, une violente bagarre a éclaté entre les militants d’Amadou François Gaye de la Direction générale d’Appui aux Sénégalais de l’extérieur et ceux de Mary Teuw Niane, à Saint-Louis, plus précisément dans le quartier de Bango, leur fief politique.

Selon les informations rapportées par IGFM, Amadou François Gaye organisait des rencontres quotidiennes après la rupture du jeûne. Vers 1 heure du matin, alors qu’il tentait de regagner son quartier général, son cortège a croisé celui de la coalition DiomayePrésident, dirigée par le Pr. Mary Teuw Niane, qui venait d’arriver sur les lieux. Aucun des deux groupes n’a voulu céder le passage à l’autre, et la confrontation s’est rapidement envenimée.

Les tensions ont monté et des affrontements physiques ont éclaté lorsque certains individus ont sorti des matraques. La confrontation a rapidement dégénéré en une bataille rangée, provoquant des blessures et des dégâts matériels.

Selon les témoignages recueillis, la voiture de François Gaye a été caillassée et son chauffeur a été blessé à la tête, nécessitant son transfert d’urgence à l’hôpital de Saint-Louis. Des blessés ont également été signalés du côté de la coalition DiomayePrésident, témoignant de la violence de l’affrontement.

Cet incident témoigne de la montée des tensions politiques dans la région de Saint-Louis à l’approche des élections, mettant en lumière les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les différents camps politiques.

Loi d’amnistie : Ngagne Demba Touré est libéré, une victoire pour la justice

Une lueur d’espoir brille pour Me Ngagne Demba Touré, coordinateur de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), qui a été libéré ce mardi suite à l’application de la loi d’amnistie. Cette nouvelle marque un tournant dans la lutte pour la justice et les droits des citoyens au Sénégal.

Ngagne demba est libre

Arrêté le 21 février dernier après plus de six mois d’exil au Mali, le retour de Me Ngagne Demba Touré dans son pays a été célébré avec enthousiasme dans son bastion à Grand-Yoff. Son arrestation avait suscité une vague d’indignation parmi ses pairs et ses partisans, mobilisés pour exiger sa libération.

Le soutien indéfectible de ses collègues greffiers, qui ont fermement dénoncé son arrestation, ainsi que celui de nombreux citoyens, a joué un rôle crucial dans sa libération. Celle-ci représente une victoire pour les valeurs de solidarité et de justice qui animent la société sénégalaise.

La loi d’amnistie, récemment votée à l’Assemblée Nationale, a également bénéficié à d’autres figures emblématiques telles qu’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Cette mesure souligne l’engagement du gouvernement à favoriser la réconciliation nationale et à apaiser les tensions politiques.

Alors que le Sénégal poursuit sa marche vers l’avenir, cette libération symbolise un pas important vers la restauration de la confiance dans le système judiciaire et le respect des droits fondamentaux. Elle réaffirme également l’importance de la mobilisation citoyenne et de la solidarité dans la promotion de la justice et de la démocratie.

En cette période de transition, il est crucial que toutes les parties prenantes s’engagent à œuvrer pour un Sénégal plus juste, inclusif et respectueux des libertés individuelles. La libération de Me Ngagne Demba Touré est un rappel puissant de la capacité du peuple sénégalais à surmonter les épreuves et à construire un avenir meilleur pour tous.

Une bouffée d’air pour la presse sénégalaise : Macky Sall efface la dette fiscale des entreprises de presse

Le président Macky Sall a annoncé une décision cruciale pour le secteur médiatique sénégalais lors d’une réunion avec les membres du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) ce lundi 18 mars. Cette annonce historique a marqué la volonté du gouvernement de soutenir et de renforcer la presse locale en effaçant la dette fiscale des entreprises de presse, qui s’élevait à plus de 40 milliards de francs.

Cette mesure audacieuse offre un nouvel élan aux médias sénégalais, qui ont longtemps lutté sous le poids de la dette fiscale. En effaçant cette dette, le gouvernement reconnaît l’importance cruciale de la presse dans la démocratie et la société sénégalaises, et prend des mesures concrètes pour garantir la viabilité et la liberté des médias.

Outre l’effacement de la dette fiscale, le président Sall a également annoncé une révision des frais de la Télédiffusion du Sénégal (TDS) pour les médias audiovisuels. Désormais, les télévisions et radios ne paieront mensuellement que 500 mille francs à la TDS, soit la moitié de la somme initialement prévue. Cette réduction des frais contribuera à alléger le fardeau financier des médias audiovisuels et à favoriser leur développement.

La réunion revêtait une signification particulière avec le retour remarqué de Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de 7TV, après l’agression dont elle a été victime le 29 février dernier. Malgré cet incident récent, MNF semblait en bonne santé et a été accueillie chaleureusement aux côtés du président Macky Sall et d’autres personnalités éminentes de la presse sénégalaise. Sa présence témoigne de la résilience et de la détermination des professionnels des médias à continuer leur travail malgré les défis rencontrés.

Bien que le bandage discret sur son auriculaire droit rappelait encore les traces de son récent incident, le sourire rayonnant de Maïmouna Ndour Faye symbolise l’espoir et la détermination d’une presse sénégalaise renouvelée, soutenue par des mesures gouvernementales encourageantes.

Pikine : La police met fin aux agressions contre les taximans en arrêtant le caïd Jazy

La gare des Baux maraîchers à Pikine retrouve un semblant de tranquillité après l’arrestation du cerveau d’une bande qui semait la terreur parmi les chauffeurs de taxi. M. Diallo, surnommé « Jazy », a été appréhendé par les forces de l’ordre du commissariat de Pikine, dirigées par le commissaire Senghane Ndiaye. Seneweb détaille les circonstances de cette arrestation.

Les taximans qui opéraient aux alentours de la gare des Baux maraîchers peuvent désormais souffler : le caïd responsable des agressions récurrentes a été mis hors d’état de nuire grâce à l’intervention des autorités policières.

L’arrestation de M. Diallo, alias « Jazy », fait suite à une série de plaintes déposées par les chauffeurs de taxi auprès du commissariat de Pikine. Ces derniers dénonçaient des agressions violentes survenues dans le secteur, alimentant un climat d’insécurité croissante.

Les forces de l’ordre ont rapidement réagi en lançant une enquête approfondie, basée sur les témoignages des victimes et des investigations sur le terrain. Ces efforts ont permis d’identifier et de localiser le cerveau de la bande responsable de ces attaques.

M. Diallo a été appréhendé dans un bus, jeudi dernier aux alentours de 6 heures, alors qu’il tentait de dissimuler une machette sous ses vêtements. Malgré ses dénégations lors de son interrogatoire, les taximans ont formellement reconnu le modus operandi de Jazy et de son complice, décrivant en détail leurs méthodes d’agression.

Selon les témoignages recueillis, M. Diallo et son comparse engageaient un taxi, puis procédaient à une agression violente une fois arrivés près de la gare des Baux maraîchers. L’un d’eux distrayait le chauffeur pendant que l’autre menaçait le conducteur avec une arme blanche ou un pistolet, l’obligeant ainsi à remettre tous ses biens, y compris les codes de son compte Wave.

Suite à cette enquête fructueuse, M. Diallo, alias « Jazy », a été déféré ce lundi, tandis que son complice reste activement recherché par les autorités policières. Cette arrestation constitue une victoire dans la lutte contre la criminalité à Pikine et envoie un message fort aux délinquants qui cherchent à semer la terreur dans la région.

Campagne électorale : Anta Babacar Ngom appelle à la relève à Fatick

Dans le cadre de la campagne présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC), a lancé un appel vibrant aux habitants de Fatick, les encourageant à rejeter la continuité politique et à opter pour le changement lors des prochaines élections.

Anta Babacar Ngom a pris la parole devant ses partisans dans un discours empreint de conviction, affirmant que le président sortant, Macky Sall, n’a pas réussi à réaliser des progrès significatifs dans la région de Fatick, malgré ses promesses de continuité. Elle a souligné que les Fatickois eux-mêmes aspirent à un renouveau politique et qu’il est temps de tourner la page sur les politiques du passé.

« S’il devait y avoir de la continuité, c’est vous, les Fatickois, qui auriez dû le défendre, mais vous êtes les premiers à réclamer la rupture. Aujourd’hui, vous dites non à la continuité et oui à la relève. Personnellement, je n’ai rien vu d’extraordinaire dans la ville qui mérite de soutenir la continuité. C’est la faute de Macky Sall qui vous demande aujourd’hui de voter pour la candidature d’Amadou Ba. Refusez ! » a-t-elle déclaré avec conviction.

Son discours a été accueilli avec enthousiasme par ses partisans, qui l’ont saluée avec des chants traditionnels sérères, exprimant ainsi leur soutien à sa candidature. Anta Babacar Ngom a exprimé sa gratitude pour cette mobilisation impressionnante, affirmant se sentir chez elle à Fatick.

Cependant, elle ne s’est pas limitée à ses partisans actuels. Elle a exhorté ses partisans à élargir leur base en persuadant les membres d’autres partis politiques de rejoindre leur mouvement. Elle a souligné l’importance de la persuasion et de l’ouverture, même envers le président Macky Sall lui-même, soulignant qu’il n’y avait pas de place pour les complexes dans la politique.

Cette déclaration reflète la volonté d’Anta Babacar Ngom de se présenter comme une alternative crédible et une force de changement pour les habitants de Fatick. Elle incarne l’espoir d’une nouvelle ère politique, axée sur le progrès, le développement et le renouveau. Alors que la campagne électorale se poursuit, son message résonne comme un appel à l’action et à l’engagement citoyen en faveur d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Libération de Ndongo Diop après 18 mois de détention : Impact de la loi d’amnistie

Ndongo Diop, membre de l’ex-Pastef de Diourbel, a retrouvé la liberté après avoir passé 18 mois derrière les barreaux. Cette libération intervient suite à l’application de la loi d’amnistie, comme l’a confirmé son avocat, Me Moussa Sarr.

L’activiste avait été incarcéré en octobre 2022, après avoir été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction Maham Diallo. Les charges retenues contre lui incluaient des accusations graves telles que l’appel à l’insurrection, à la violence et à la haine, ainsi que des menaces de mort envers des autorités judiciaires, et la diffusion de fausses nouvelles par le biais d’un système informatique.

Le mandat de dépôt faisait suite à la publication par Ndongo Diop d’une vidéo sur YouTube, d’une durée de 42 minutes et 57 secondes, dans laquelle il aurait incité les jeunes à s’en prendre physiquement au procureur de la République et au doyen des juges, en cas de décisions défavorables à leur leader, Ousmane Sonko.

En outre, Ndongo Diop était soupçonné d’avoir accusé les forces de l’ordre d’avoir fabriqué les cocktails Molotov retrouvés sur certains militants de l’ex-Pastef, arrêtés dans le cadre de l’affaire de la « Force spéciale ».

La libération de Ndongo Diop marque un tournant dans son parcours judiciaire et souligne l’impact de la loi d’amnistie dans le paysage politique sénégalais. Cependant, elle suscite également des questions sur les limites de la liberté d’expression et les responsabilités liées à la diffusion de contenus susceptibles d’inciter à la violence ou de propager des fausses informations.

Présidentielle : Macky Sall et les Fake News, un défi de Communication

Alors que la campagne présidentielle bat son plein au Sénégal, des rumeurs et des « fake news » ont commencé à circuler, créant une atmosphère de confusion et de spéculation. Parmi les sujets abordés, la non-participation annoncée du Président Macky Sall à la caravane d’Amadou Ba à Kaffrine et la prétendue abrogation de la dissolution du parti PASTEF ont suscité de vives réactions et des interrogations.

Dans un communiqué officiel, la présidence sénégalaise a démenti catégoriquement la participation de Macky Sall à la caravane de son allié politique, Amadou Ba, à Kaffrine. Des sources proches du Président ont souligné que son absence était une décision intentionnelle, visant à permettre à Amadou Ba de communiquer directement avec les électeurs sans l’influence d’une présence présidentielle. Cette clarification met en lumière la stratégie politique de Macky Sall, qui semble privilégier une approche de soutien discret à son candidat, laissant ainsi à Amadou Ba l’opportunité de s’adresser au peuple en toute liberté.

Par ailleurs, une autre rumeur a émergé concernant la dissolution du parti PASTEF, dirigé par l’opposant Ousmane Sonko. Des informations non fondées ont prétendu que Macky Sall aurait signé un décret abrogeant cette dissolution. Cependant, des proches du président ont rapidement démenti ces allégations, soulignant qu’aucun tel décret n’avait été signé. Cette clarification vise à dissiper les spéculations et à réaffirmer le respect de la loi et des procédures légales dans le pays.

En dénonçant l’épidémie de « fake news » qui sévit actuellement, le gouvernement sénégalais met en garde contre la propagation de fausses informations qui pourraient compromettre l’intégrité du processus électoral et semer la confusion parmi les citoyens. Dans cette optique, le président Macky Sall a rencontré les patrons de presse ce lundi pour discuter de cette question brûlante, témoignant de son engagement à lutter contre la désinformation et à promouvoir un débat politique sain et transparent.

Alors que le Sénégal se prépare à choisir son prochain leader, il est crucial que le processus électoral se déroule dans un climat de confiance et de transparence. Les clarifications apportées par le gouvernement visent à restaurer la confiance du public et à garantir que les électeurs puissent prendre des décisions éclairées lors des élections. Dans cette période cruciale, il est essentiel que la vérité prévale et que les électeurs aient accès à des informations précises et fiables pour exercer leur droit démocratique de manière informée et éclairée.

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24
🔴 MACKY SALL N’EST PLUS LA « PROIE » : Ousmane Sonko jette l’opprobre sur Amadou Ba

Ousmane Sonko: Engagement pour la justice sans vengeance

Lors d’une conférence de presse ce vendredi, Ousmane Sonko, leader de Pastef, a tenu à clarifier sa position concernant la justice et la gouvernance future du Sénégal. En réponse aux préoccupations sur d’éventuelles représailles en cas de victoire de son candidat Bassirou Diomaye Faye à la présidence, Sonko a affirmé qu’il n’y aura pas de chasse aux sorcières, mais plutôt une quête de justice.

« Je veux être clair, il n’y aura pas de vengeance mais il y aura de la justice dans toute sa rigueur. Nous allons veiller à ce que justice soit rendue au peuple sénégalais », a déclaré Ousmane Sonko, soulignant qu’il n’y aura pas de place pour l’impunité sous leur gouvernance.

Sonko a souligné l’importance de se concentrer sur les défis à venir et a souligné qu’il n’y avait pas de temps à perdre dans des actes de représailles. Il a toutefois mis en garde contre toute forme d’impunité, affirmant que la justice sera appliquée avec rigueur.

Lors de cette conférence de presse conjointe avec son candidat Bassirou Diomaye Faye, Sonko a également tenu à dissiper les préjugés sur le caractère de Faye, affirmant qu’il n’est pas une personne malveillante, contrairement à ce qui peut être dit.

Cette déclaration de Sonko reflète une vision de gouvernance axée sur la justice et l’équité, tout en rejetant toute forme de revanche ou de partialité. Cela s’inscrit dans une volonté de bâtir un avenir où la justice est au service du peuple, sans distinction ni discrimination.

Rejet du recours de Karim Wade et Cie : Le juge déclare les requêtes irrecevables

Le juge des référés a rendu son verdict sur le recours déposé par Karim Wade et ses associés, déclarant irrecevables les requêtes en suspension soumises par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et les candidats contestataires.

Cette décision intervient après que le procureur ait plaidé en faveur du rejet des requêtes, arguant qu’elles visaient toutes à annuler le processus électoral. En conséquence, le juge a estimé que les deux requêtes poursuivaient le même objectif et les a donc jugées irrecevables.

Il convient de rappeler que la Cour suprême avait examiné en audience publique, ce vendredi, les requêtes en référé pour excès de pouvoir. Ces requêtes contestaient les décrets fixant la date de l’élection présidentielle du 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin.

Cette décision du juge des référés met fin à un chapitre de contestation dans le processus électoral, affirmant la primauté des décisions du Conseil constitutionnel et apportant ainsi une clarification juridique à la situation.

Libération de Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye : La loi d’amnistie en action

Après une période d’attente et de spéculation, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye retrouvent enfin leur liberté. Cette libération tant attendue résulte de l’application de la loi d’amnistie, comme l’a confirmé Yoro Dia, conseiller en Communication du président de la République, lors d’une déclaration à l’AFP.

Selon les dires de Dia, cette décision fait suite à la promulgation de la loi d’amnistie. C’est donc grâce à cette promulgation que les deux hommes ont été autorisés à quitter leur détention.

La loi d’amnistie en question a été adoptée la semaine précédente, sur l’initiative du président Macky Sall lui-même. Ce dernier a justifié cette démarche en évoquant la nécessité d’apaiser les tensions persistantes dans le pays, exacerbées notamment par le report de dernière minute de l’élection présidentielle.

La libération de Sonko et Faye revêt donc une signification importante dans le paysage politique sénégalais. Elle témoigne de la volonté politique de tourner la page sur une période de troubles et de conflits, et de travailler vers une réconciliation nationale. Cette étape marque un pas significatif vers la résolution des tensions qui ont ébranlé le pays ces dernières années, ouvrant la voie à un avenir politique plus pacifié et plus harmonieux.

Le Procureur demande au juge de déclarer irrecevable le recours de Karim Wade et Cie

Dans le cadre du recours introduit par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et des candidats spoliés visant à annuler l’élection présidentielle du 24 mars, le Procureur a récemment pris la parole pour représenter le parquet. Lors de son réquisitoire, il a formellement demandé au juge de déclarer irrecevables les demandes émanant de Karim Wade et de ses associés.

Le Procureur a souligné que les décisions du Conseil constitutionnel prévalent sur celles de la Cour suprême, mettant ainsi en avant un argument de poids pour soutenir sa requête. Il a donc plaidé en faveur du rejet des requêtes présentées par Karim Wade et ses partisans.

Rappelons que la Cour suprême se penchera sur ces requêtes en référé pour excès de pouvoir ce vendredi. Ces requêtes ont été déposées par des membres du PDS, dont Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy et Mayoro Faye, qui contestent la légitimité de l’élection présidentielle du 24 mars. Ils soutiennent que leur candidat a été injustement exclu de la course.

Cette affaire suscite un vif intérêt dans le pays, alors que le processus électoral est scruté de près. Les décisions à venir de la Cour suprême auront des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et pourraient potentiellement redéfinir le résultat de l’élection présidentielle.

Me Ngagne Demba Touré recouvre également la liberté !

Après des jours d’attente anxieuse, la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) respire enfin : son coordonnateur, Me Ngagne Demba Touré, a été libéré ce jeudi soir. Cette nouvelle intervient comme un soulagement pour ses partisans, qui ont suivi de près son arrestation survenue le 21 février dernier à son domicile, après plus de six mois passés en exil au Mali.

Le retour de Me Ngagne Demba Touré au Sénégal avait été célébré avec enthousiasme dans son fief de Grand-Yoff. Cependant, cette liesse avait été tempérée par son arrestation, qui avait suscité un élan de solidarité et de mobilisation de la part de ses partisans, dénonçant vigoureusement cette mesure.

La libération de Me Ngagne Demba Touré fait suite à l’adoption d’une loi d’amnistie par l’Assemblée Nationale, une décision saluée comme un pas vers la réconciliation nationale et le retour à la paix sociale. Cette loi a permis la libération de plusieurs détenus politiques, dont Me Ngagne Demba Touré, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Dans son fief de Grand-Yoff et au sein de la JPS, la nouvelle de la libération de Me Ngagne Demba Touré a été accueillie avec des manifestations de joie et de soulagement. Ses partisans, qui avaient vigoureusement soutenu leur leader pendant son incarcération, expriment désormais leur gratitude envers ceux qui ont œuvré pour sa libération.

La libération de Me Ngagne Demba Touré est perçue comme une victoire pour la démocratie et les droits de l’homme au Sénégal. Elle témoigne également de l’importance de la mobilisation citoyenne et de la solidarité dans la lutte pour la justice et la liberté.

Première apparition de Diomaye Faye : Un tournant dans la Campagne Présidentielle

La scène politique sénégalaise a récemment été marquée par la première apparition publique de Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle de 2024. Ce moment, empreint d’émotion et de ferveur, a représenté un tournant significatif dans la campagne électorale en cours.

Après avoir été libéré de prison grâce à une loi d’amnistie générale, Diomaye Faye a choisi de s’adresser à ses partisans lors d’un rassemblement politique à Dakar. Entouré d’une foule enthousiaste, il a livré un discours éloquent, exposant sa vision pour l’avenir du pays.

Au cœur de son intervention, Diomaye Faye a mis l’accent sur plusieurs priorités nationales, notamment l’unité nationale, la lutte contre la corruption et la promotion du développement économique. Il a également souligné son engagement envers des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’emploi et la réduction de la pauvreté.

Cette première apparition publique de Diomaye Faye a été perçue comme un moment décisif dans la campagne électorale. Certains l’ont saluée comme une manifestation de leadership et de détermination, tandis que d’autres ont exprimé des doutes quant à son expérience et à sa capacité à diriger efficacement le pays.

Quoi qu’il en soit, cette intervention marque le début officiel de la campagne électorale de Diomaye Faye et ouvre une nouvelle phase dans la course à la présidence. Alors que les élections approchent à grands pas, l’attention se porte désormais sur sa capacité à mobiliser les électeurs et à convaincre le public de soutenir sa candidature.

En somme, la première apparition publique de Diomaye Faye constitue un moment charnière dans le paysage politique sénégalais, et son impact sur l’issue des élections à venir ne pourra être sous-estimé.

Cité Keur Gorgui : Une foule enthousiaste attend Sonko chez lui

Après l’annonce de la libération d’Ousmane Sonko, le leader de l’ex-Pastef, des jeunes, militants et sympathisants se sont précipités vers la cité Keur Gorgui, où réside la famille de l’opposant. Dans une ambiance électrique, des cris de joie, des klaxons de voiture et des chants résonnent dans tout le quartier, reflétant l’excitation palpable qui règne dans la région et à Dakar.

La nouvelle de la libération de Sonko a provoqué une vague d’enthousiasme parmi ses partisans, qui attendent avec impatience son retour à domicile. Ils espèrent également accueillir Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars prochain.

Dans cette atmosphère de liesse et de solidarité, la cité Keur Gorgui se transforme en un lieu de rassemblement vibrant, où les partisans de Sonko expriment leur soutien indéfectible et leur détermination à poursuivre leur lutte politique.

La présence massive de la foule témoigne de l’attachement profond des citoyens à la cause de Sonko et de leur désir de le voir revenir parmi eux. Cette mobilisation témoigne également de l’importance du leader politique dans le paysage politique sénégalais et de son impact sur la population, qui voit en lui un symbole de résistance et d’espoir pour l’avenir.

Dans l’attente de l’arrivée tant attendue de Sonko et de Faye, la cité Keur Gorgui vibre au rythme de l’anticipation, signe d’une mobilisation populaire sans précédent dans la région.

Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye retrouvent la liberté

Dans un tournant judiciaire majeur, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont été libérés de prison ce jeudi 14 mars. Leurs libérations font suite à la promulgation par le président Macky Sall d’une loi portant amnistie générale, adoptée récemment par la majorité des députés de l’Assemblée nationale. Cette législation efface tous les faits susceptibles d’être qualifiés d’infractions criminelles ou correctionnelles commises entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, en relation avec des manifestations ou motivées politiquement, aussi bien au Sénégal qu’à l’étranger.

Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, avait été arrêté le vendredi 28 juillet 2023 et inculpé trois jours plus tard pour « appels à l’insurrection et complot » contre l’État, avant d’être placé en détention préventive. De son côté, Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle, avait été arrêté en mi-avril 2023 après avoir publié un post sur les magistrats. Il était en détention préventive depuis près d’un an.

Malgré leur incarcération, Bassirou Diomaye Faye a continué à faire campagne, même perdant son temps d’antenne sur la télévision nationale conformément aux dispositions du Code électoral. Les portraits des deux hommes politiques étaient d’ailleurs parmi les plus visibles sur le terrain, témoignant de leur détermination à poursuivre leur engagement politique malgré les obstacles.

La libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye marque une nouvelle étape dans le paysage politique sénégalais. Leur retour à la liberté ouvre la voie à une reprise de leur activité politique et à leur participation pleine et entière à la vie démocratique du pays.

Le Dakarois Quotidien N°132 – du 14/03/24

Le Dakarois Quotidien N°132 – du 14/03/24
🔴 Mobilisation électorale de l’APR: Macky Dynamise la Campagne d’Amadou Ba

Recours du PDS : La Cour suprême se prononcera lors d’une audience publique ce vendredi 15 mars

La Cour suprême du Sénégal examinera le recours déposé par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et ses alliés contre le décret convoquant le corps électoral lors d’une audience publique spéciale des référés ce vendredi 15 mars. Cette décision fait suite à une requête déposée le lundi 11 mars, demandant la suspension des décrets fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, la convocation du corps électoral et la période de la campagne électorale.

Si la Cour suprême accède à la demande du PDS, cela pourrait potentiellement bloquer le processus électoral en cours. La décision de la Cour aura des implications majeures sur le déroulement de l’élection présidentielle prévue dans les jours à venir. Il s’agit donc d’un moment crucial pour la démocratie sénégalaise, et l’issue de cette audience publique sera attendue avec une grande attention tant par les acteurs politiques que par la population.

Le recours déposé par le PDS et ses alliés fait suite à une série de contestations et de tensions croissantes autour du processus électoral. Depuis l’annonce des décrets fixant la date de l’élection présidentielle et convoquant le corps électoral, le PDS a exprimé son désaccord et sa préoccupation quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral en cours.

L’une des principales préoccupations du PDS concerne des allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel, l’organe chargé de valider les candidatures et de superviser le processus électoral. Le parti affirme avoir des preuves, notamment des enregistrements sonores, suggérant des actes répréhensibles commis par des membres du Conseil constitutionnel ou des personnalités proches du gouvernement. Ces allégations ont conduit le PDS à réclamer la dissolution du Conseil constitutionnel, affirmant que ses membres ne peuvent pas garantir une élection présidentielle équitable.

La situation politique au Sénégal est donc devenue de plus en plus tendue à l’approche de l’élection présidentielle. Le PDS, dirigé par l’ancien président Abdoulaye Wade, reste déterminé à contester le processus électoral et à faire valoir ses préoccupations devant les tribunaux. La décision de la Cour suprême ce vendredi 15 mars sera cruciale pour déterminer la suite des événements et la légitimité du processus électoral en cours.

En attendant, le gouvernement sénégalais n’a pas encore réagi officiellement aux allégations de corruption ou à la demande de dissolution du Conseil constitutionnel formulée par le PDS. Il est donc crucial que la Cour suprême examine attentivement les preuves présentées par le PDS et ses alliés, et prenne une décision juste et équitable pour garantir l’intégrité et la transparence du processus électoral. La crédibilité de l’élection présidentielle à venir dépend en grande partie de la manière dont cette affaire sera traitée par les autorités judiciaires sénégalaises.

Soupçon de corruption: Le PDS réclame la dissolution du Conseil constitutionnel

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) intensifie son combat contre ce qu’il perçoit comme une corruption au sein du Conseil constitutionnel, appelant à sa dissolution immédiate. Dans une déclaration récente, le président du groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement, Mamadou Lamine Thiam, a annoncé que le PDS saisira la justice à la lumière de nouvelles preuves, notamment des enregistrements sonores, suggérant des actes répréhensibles au sein de l’institution.

Ces allégations surviennent dans un contexte tendu alors que le PDS conteste le décret convoquant le corps électoral pour le 24 mars prochain. Le parti, dirigé par l’ancien président Abdoulaye Wade, affirme que les enregistrements audio, apparemment impliquant des personnalités proches du gouvernement, mettent en lumière des pratiques de corruption et remettent en question l’intégrité du Conseil constitutionnel en tant qu’arbitre impartial.

Mamadou Lamine Thiam a souligné que le PDS est résolu à faire toute la lumière sur cette affaire et à prendre les mesures nécessaires pour garantir la transparence du processus électoral. En réclamant la dissolution du Conseil constitutionnel, le PDS affirme que les sages de cette institution ne peuvent pas garantir une élection présidentielle équitable, soulignant leur insistance sur la participation de Karim Wade, fils de l’ancien président Wade, à cette élection.

Il est à noter que le gouvernement sénégalais n’a pas encore réagi officiellement à ces accusations de corruption ou à la demande de dissolution du Conseil constitutionnel formulée par le PDS. Toutefois, cette affaire soulève des questions cruciales sur l’intégrité des institutions démocratiques au Sénégal et met en évidence la nécessité d’une enquête approfondie pour garantir la confiance du public dans le processus électoral à venir.

Palais: Macky Sall fait faux bond à Amadou Ba

Des tensions émergent au sein de la coalition présidentielle au Sénégal, Benno Bokk Yaakaar, avec des allégations de malaise croissant entre le Président de la République, Macky Sall, et son candidat désigné, Amadou Ba. L’incident récent au Palais, où Amadou Ba aurait été laissé en attente sans rencontrer le chef de l’État, souligne les frictions internes qui perturbent la campagne électorale.

Selon des sources bien informées, Amadou Ba aurait sollicité une rencontre avec Macky Sall, mais aurait été « poireauté » sans aucune audience accordée. Cette mise à l’écart apparente soulève des questions sur le niveau de soutien que le candidat reçoit de la part de ses collègues de l’Alliance Pour la République (APR) et même du président lui-même, qui l’a pourtant nommé comme candidat.

L’absence de contribution financière de la part du président à la campagne de Ba, rapportée par Source A, ainsi que les rumeurs selon lesquelles Macky Sall préférerait un autre candidat, Mahammed Boun Abdallah Dionne, selon le quotidien Les Échos, alimentent les spéculations sur l’avenir politique d’Amadou Ba.

Cette atmosphère de malaise et de spéculation entoure le début de la campagne électorale d’Amadou Ba, mettant en lumière les tensions internes au sein de la coalition présidentielle. Alors que la course électorale bat son plein, ces développements pourraient avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique au Sénégal.

Avis de recherche : Mame Tisbé Fall, disparue à Cité Fadia (Photos)

La famille de Mame Tisbé Fall, une jeune femme de 29 ans résidant à Cité Fadia, lance un appel à la solidarité et à l’aide de la communauté pour retrouver sa trace. Mame Tisbé Fall, employée à l’agence de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) des Parcelles Assainies (PA), est portée disparue depuis ce lundi matin.

Elle a été vue pour la dernière fois ce jour-là, avant de disparaître inexplicablement. Depuis lors, aucun contact n’a été établi avec elle, et ses proches sont plongés dans l’angoisse et l’incertitude quant à son sort.

Mame Tisbé Fall est décrite comme une personne responsable et appréciée de son entourage. Sa disparition soudaine a donc suscité une grande préoccupation au sein de sa famille, de ses amis et de ses collègues.

Toute personne ayant des informations sur la localisation de Mame Tisbé Fall est priée de contacter immédiatement les autorités locales ou la famille au numéro suivant : 77 125 72 45. Toute information, aussi minime soit-elle, pourrait s’avérer cruciale pour retrouver Mame Tisbé Fall saine et sauve.

La famille remercie d’avance tous ceux qui contribueront à la recherche de Mame Tisbé Fall et espère son retour rapide et en bonne santé parmi les siens.

Société 2 AS à l’Aéroport International Blaise Diagne : Plainte et appel à l’intervention du Président Macky Sall

Ce matin, au bar restaurant « Cabana Club », ex-le Tropic, le collège des délégués de la société 2 AS à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) a tenu une conférence de presse pour exprimer leur colère face aux conditions de travail déplorables et au manque de matériel, menaçant ainsi de paralyser le système. Les délégués ont annoncé avoir déposé une plainte contre la société turque auprès de l’inspection du travail de Thiès.

Ousmane Sall, coordonnateur du collège des délégués de 2AS, a rappelé que leur société est investie de la responsabilité des services d’assistance en escale à l’AIBD, conformément à un décret signé par le Président de la République en septembre 2017. Malheureusement, selon lui, la plupart de ces services ne sont que théoriques, laissant entrevoir une situation en deçà des normes attendues.

El Hadji Moussa Samb, autre coordonnateur du collège des délégués, a souligné les défis persistants, mettant en danger la satisfaction des passagers et la sécurité des opérations. Il a déploré le déclin opérationnel, le quasi-nul investissement et l’état non opérationnel du matériel nécessaire. Il a également critiqué le choix de partenaires inadéquats.

Les délégués ont fait appel à l’intervention du pouvoir politique, qui avait promis des actions depuis plus d’un an. Ils ont regretté le manque de concrétisation de ces promesses et l’inefficacité du comité consultatif mis en place.

Ils ont souligné les conditions de travail extrêmement difficiles, engendrant divers problèmes de santé parmi le personnel. Ils ont déploré l’absence d’une évaluation de l’impact sur la santé physique et mentale des travailleurs, malgré les longues distances parcourues individuellement.

Les délégués ont également exprimé leur frustration face au matériel tant réclamé, dont la disponibilité avait été soulignée à coup de milliards. Ils ont insisté sur l’urgence d’agir pour remédier à la situation et ont interpellé respectueusement le Président de la République, SEM Macky Sall, pour une intervention énergique visant à améliorer la situation à l’AIBD.

El Hadji Moussa Samb a conclu en soulignant que malgré la modernité de l’Aéroport International Blaise Diagne, les équipements d’accompagnement restent insuffisants pour assurer une bonne marche de la société 2 AS. Il a mis en garde contre le risque de désespoir parmi le personnel et a appelé à une action rapide et efficace pour garantir la sécurité et la satisfaction de tous les usagers de l’aéroport.

Démantèlement d’un réseau de Trafic de Drogue à Golf-Sud : Un Pas de géant dans la lutte contre le Crime Organisé

Les autorités de Golf-Sud ont franchi une étape décisive dans la lutte contre le trafic de drogue en mettant fin aux activités d’un réseau notoire. Le commissariat local a orchestré un coup de filet réussi, mettant ainsi un terme à un trafic de stupéfiants en provenance de la Casamance.

L’arrestation spectaculaire de M. B., un individu bien connu des milieux criminels, s’est déroulée dans la cité Las Palmas. Grâce à une opération de surveillance minutieusement planifiée, les forces de l’ordre ont pu intercepter une importante cargaison de chanvre indien, totalisant 23,5 kilogrammes, destinée à la distribution dans la région.

L’enquête, qui a permis de démanteler ce réseau, a débuté suite à des renseignements confidentiels signalant les activités suspectes du trafiquant présumé. Sous la supervision de la commissaire Adja Astou Marone, les policiers ont déployé un dispositif de surveillance discret pour surveiller les agissements de M. B. Ce dernier, croyant agir dans l’ombre, a été pris au piège lors de la réception de la marchandise illicite.

L’arrestation de M. B. a été rendue possible grâce à l’intervention efficace d’un agent infiltré, qui a réussi à établir un contact avec le suspect sans éveiller ses soupçons. Suite à son appréhension, une perquisition minutieuse de son domicile a permis la découverte d’un arsenal d’équipements utilisés dans le conditionnement et la préparation de la drogue à des fins de revente.

Lors des interrogatoires, M. B. a rapidement reconnu son implication dans le trafic de drogue et a fourni des informations cruciales sur les ramifications de son réseau, y compris l’identité de son fournisseur basé en Casamance. Actuellement en détention, il fait face à une série d’accusations graves, notamment d’association de malfaiteurs, de détention et de trafic de stupéfiants.

Cette opération couronnée de succès représente une victoire majeure dans la lutte contre le crime organisé à Golf-Sud. Elle témoigne de l’engagement indéfectible des autorités locales à garantir la sécurité et le bien-être des citoyens, tout en démontrant leur capacité à démanteler les réseaux criminels et à traduire les coupables en justice.

Recours contre la Censure du Temps d’Antenne : La Coalition DiomayePrésident Poursuit le CNRA

La tension persiste entre la coalition DiomayePrésident et le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), alors que la bataille pour l’accès équitable aux médias continue de faire rage. Le mandataire de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Bâ, a annoncé que la coalition déposerait une mise en demeure contre le CNRA pour avoir censuré le temps d’antenne accordé aux représentants du candidat du Pastef, toujours en détention.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Amadou Bâ a fermement critiqué la décision du CNRA, qualifiant son action de censure et soulignant que cela va à l’encontre de l’obligation du CNRA de favoriser l’égalité entre tous les candidats. Il a également dénoncé le fait que le CNRA semble privilégier une coutume au détriment de la loi électorale en matière d’accès aux médias.

La coalition DiomayePrésident n’entend pas rester les bras croisés face à cette situation. En plus de la mise en demeure contre le CNRA, elle prévoit de saisir la Commission Électorale Nationale Autonome (Cena) afin d’annuler la décision du CNRA et, si nécessaire, de prendre en charge elle-même la diffusion des discours des responsables et personnalités désignés par le candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les candidats et leurs partisans dans leur quête d’une couverture médiatique juste et équitable. Alors que les élections approchent, la question de l’accès aux médias devient de plus en plus cruciale, et les tensions entre les différents acteurs ne montrent aucun signe de diminution.

Il reste à voir comment le CNRA et la Cena répondront aux actions entreprises par la coalition DiomayePrésident, et dans quelle mesure cela affectera le paysage médiatique pendant la période électorale à venir.

Amadou Bâ à Mbacké : Mobilisation Exceptionnelle et Projets Ambitieux

Lors d’un méga-meeting à Mbacké, Amadou Bâ, candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), a exprimé sa satisfaction devant la mobilisation exceptionnelle des partisans et a annoncé une série de projets ambitieux pour le développement de la région.

Amadou Bâ a salué l’accueil chaleureux qui lui a été réservé sur le terrain de la gare ferroviaire de Mbacké, soulignant que la mobilisation exceptionnelle témoignait du soutien et de l’engagement de la population. Dans son discours, l’ancien Premier ministre a souligné son engagement en tant que « président de l’emploi des jeunes ».

Parmi les annonces majeures, Amadou Bâ a promis de résoudre la problématique de l’eau potable dès son accession à la présidence de la République. Il a spécifiquement mentionné les communes de Touba et de Mbacké, déclarant qu’elles seraient approvisionnées en eau à partir du lac de Guiers. « L’eau est une super priorité pour moi », a-t-il assuré.

Par ailleurs, le candidat de BBY a réitéré son engagement à créer un million d’emplois, réservant une part importante de cette initiative au département de Mbacké. Il a également évoqué un programme de modernisation des villes, avec un accent particulier sur le développement des infrastructures. Amadou Bâ a annoncé une augmentation des fonds destinés aux Daaras, passant de six milliards à dix milliards de francs CFA par an. En matière d’infrastructures routières, il a promis la bitumisation et la livraison en 2024 de la route reliant Taïf et Sadio.

Le discours d’Amadou Bâ à Mbacké illustre ses ambitions pour le développement socio-économique de la région et son engagement en faveur de l’emploi des jeunes, de l’accès à l’eau potable et de l’amélioration des infrastructures. Ces annonces visent à mobiliser davantage les électeurs autour de sa candidature à l’approche de l’élection présidentielle.

La célébration de la Journée Internationale des Droits de la Femme à l’Administration Pénitentiaire du Sénégal : Un plaidoyer pour l’égalité des Sexes

Le samedi 9 mars 2024, l’Administration Pénitentiaire du Sénégal a célébré avec solennité la Journée Internationale des Droits de la Femme au Camp Pénal de Liberté 6. Cette journée a été marquée par des discours poignants, des hommages appuyés et des plaidoyers en faveur de l’égalité des sexes au sein de cette institution essentielle du pays. Placée sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », cette célébration a été l’occasion de réaffirmer l’engagement envers la promotion des droits des femmes et leur pleine participation dans le secteur pénitentiaire.

La cérémonie a été présidée par le Colonel Abdoulaye Diagne, Directeur Général de l’Administration Pénitentiaire, qui a ouvert la séance en exprimant son appréciation pour le rôle crucial joué par les femmes au sein de l’institution. Son leadership a été salué par le personnel féminin, représenté par l’inspecteur Rose, qui a souligné l’importance de son engagement envers l’égalité des sexes et de son soutien continu au personnel féminin.

Le Colonel Diagne a rappelé que les femmes, qu’elles soient agentes pénitentiaires ou détenues, contribuent de manière significative au bon fonctionnement de l’Administration Pénitentiaire. Il a reconnu la bravoure des femmes et a insisté sur leur rôle prépondérant dans la société sénégalaise. La célébration de cette journée revêtait une symbolique particulière, mettant en lumière non seulement les femmes agentes de l’Administration Pénitentiaire mais également les femmes détenues.

L’inspecteur Rose a pris la parole au nom du personnel féminin pour exprimer sa fierté et sa satisfaction quant à la contribution des femmes à l’Administration Pénitentiaire. Elle a souligné que les femmes occupent divers postes opérationnels, techniques et de direction au sein de l’institution, montrant ainsi leur capacité à exceller dans toutes les fonctions. Elle a également souligné les performances notables du personnel féminin dans des postes internationaux, contribuant au rayonnement de l’Administration Pénitentiaire à l’échelle mondiale.

Cette année, la Journée Internationale des Droits des Femmes était célébrée sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », invitant à agir collectivement pour surmonter les obstacles sociaux et garantir les droits des femmes. L’inspecteur Rose a souligné que ces célébrations devraient être l’occasion de montrer la présence active des femmes dans la gestion des établissements pénitentiaires et de réfléchir aux défis auxquels le personnel pénitentiaire féminin est confronté dans l’accomplissement de sa double mission de sécurité et de préparation à la réinsertion sociale.

L’inspecteur Rose a lancé un appel en faveur d’un engagement transformateur, encourageant les femmes à lutter contre les schémas mentaux hérités du passé et à surmonter les obstacles qui les empêchent d’atteindre l’égalité. Elle a souligné la nécessité d’un engagement actif, soulignant parfois la réticence de certaines femmes à occuper certains postes ou à accomplir certaines tâches.

Le Colonel Diagne a assuré son soutien continu au personnel féminin, soulignant l’importance de la journée pour promouvoir la participation des femmes aux processus décisionnels. Il a réaffirmé son engagement envers l’égalité des sexes et son intention de continuer à recruter davantage de femmes, de les accompagner dans leur carrière et de favoriser leur accès à des postes de leadership.

La célébration de la Journée Internationale des Droits de la Femme à l’Administration Pénitentiaire du Sénégal a été un moment significatif, témoignant de l’engagement résolu envers l’égalité des sexes. Les discours inspirants et les plaidoyers pour un engagement transformateur mettent en lumière la nécessité d’actions continues pour surmonter les obstacles et créer un environnement où les femmes peuvent exceller à tous les niveaux de l’Administration Pénitentiaire. La journée a été clôturée par un appel vibrant à maintenir la cohérence dans la démarche vers l’égalité des sexes et à surmonter les défis pour permettre aux femmes de réaliser pleinement leur potentiel au sein de l’Administration Pénitentiaire sénégalaise.

Violences à Pikine : La campagne électorale prend une tournure tumultueuse entre Diomaye Président et Benno Bokk Yaakaar

La campagne électorale au Sénégal a pris une tournure tumultueuse à Pikine, marquée par des affrontements entre les partisans de la coalition Diomaye Président et ceux d’Amadou Ba. Après les incidents aux Parcelles-Assainies la veille, la tension persiste dans la région, mettant en lumière les défis de la compétition politique.

Lundi, la caravane du candidat Diomaye Faye a été attaquée à proximité de la permanence de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar à Pikine. Les militants de l’ex-Pastef, ne se laissant pas intimider, ont riposté vigoureusement, permettant à la caravane de poursuivre sa route à travers les artères de Pikine.

Ces heurts soulignent les frictions croissantes entre les différentes factions politiques en lice pour les élections. La compétition électorale, censée être un exercice démocratique pacifique, est entachée par des actes de violence, mettant en péril la stabilité de la campagne.

La rivalité exacerbée entre DiomayePrésident et Benno Bokk Yaakaar reflète les enjeux élevés de cette élection présidentielle. Les deux camps rivalisent d’ardeur pour attirer les électeurs et affirmer leur position, mais cette compétition ne devrait pas se traduire par des actes de violence mettant en danger la sécurité publique.

Ces incidents soulignent également la nécessité d’un appel à la modération et à la retenue de la part des leaders politiques. La violence ne peut être le moyen de faire valoir des revendications politiques. Au contraire, elle compromet l’intégrité du processus démocratique et peut entraîner des conséquences néfastes pour la stabilité du pays.

Les autorités électorales et les forces de sécurité sont désormais appelées à redoubler d’efforts pour assurer la sécurité et la sérénité de la campagne électorale. Les citoyens, quant à eux, doivent être encouragés à exprimer leurs opinions de manière pacifique, en évitant tout recours à la violence.

Dans un contexte où le Sénégal vise à renforcer sa démocratie et à consolider les institutions, la préservation de la paix et de l’ordre public pendant la campagne électorale est cruciale. Les acteurs politiques ont la responsabilité de jouer un rôle constructif dans la préservation de l’intégrité du processus électoral et dans la promotion d’une compétition politique saine et démocratique.

Opération de la police de Bargny : Démantèlement d’un réseau de trafic de migrants, le convoyeur arrêté avec 106 candidats à l’émigration clandestine

Des efforts proactifs des forces de l’ordre révèlent un réseau organisé

La localité de Bargny, au Sénégal, a récemment été le théâtre d’une opération réussie des forces de police, qui ont démantelé un réseau de trafic de migrants. L’opération a mis fin aux tentatives d’émigration clandestine orchestrées par un convoyeur, arrêté avec pas moins de 106 candidats à l’émigration clandestine.

L’intervention des forces de l’ordre a été déclenchée par un renseignement faisant état d’un regroupement suspect à la plage de Bargny Guedj. Selon les informations reçues, les candidats avaient été transportés depuis Yeumbeul Ben Barack à bord d’un véhicule. Les autorités sont immédiatement intervenues pour éviter toute tentative d’embarcation.

La police de Bargny, dirigée par le lieutenant Ba, a rapidement procédé à l’arrestation du convoyeur présumé, identifié comme M. Diop. Lors de l’interpellation, 48 candidats ont été retrouvés dans la concession de M. Diop, attestant de l’ampleur de l’opération clandestine.

Les détails de l’enquête révèlent que chaque candidat à l’émigration clandestine aurait versé une somme variant entre 250 000 et 600 000 F CFA à l’organisateur du périple. M. Diop, lors de son interrogatoire, a confessé avoir recruté au total 106 candidats, jetant ainsi la lumière sur l’étendue du réseau.

Actuellement en garde à vue au poste de police de Bargny, M. Diop fait face à des accusations sérieuses, notamment de trafic de migrants et d’association de malfaiteurs. Cette arrestation souligne la détermination des autorités à mettre fin aux activités illicites liées à l’émigration clandestine.

Cette opération démontre également la nécessité de la coopération entre les forces de l’ordre et la communauté pour lutter efficacement contre les réseaux de trafic de migrants. Elle souligne les risques et les conséquences auxquels sont confrontés ceux qui sont vulnérables à l’exploitation de ces réseaux, tout en soulignant l’importance de la prévention et de la sensibilisation dans la société.

Préparation cruciale pour l’Élection Présidentielle: Sidiki Kaba rassure sur la logistique et la sécurité

La scène politique sénégalaise est à nouveau sous les projecteurs alors que le nouveau Premier ministre, Sidiki Kaba, annonce que toutes les mesures logistiques nécessaires pour la présidentielle du 24 mars sont en place. Cette déclaration intervient après une période d’incertitude et de tensions liées au report de l’élection initialement prévue pour le 25 février, créant des préoccupations au sein de la population et de la communauté internationale.

La crise électorale qui a secoué le Sénégal a été marquée par un flottement autour de la date du scrutin, engendrant des inquiétudes et des interrogations quant à la préparation adéquate du processus électoral. L’annonce du report de l’élection a suscité des tensions et des préoccupations quant à la gestion de cette transition politique cruciale.

Dans une tentative de restaurer la confiance des citoyens sénégalais, Sidiki Kaba a tenu à rassurer la population en affirmant que « le matériel électoral est bien en place ». Il a souligné que l’administration électorale avait réussi à acheminer tout le nécessaire à travers le pays et à l’étranger, ajoutant que les bulletins de vote étaient prêts. Cette assurance vise à dissiper les craintes entourant la préparation logistique du scrutin.

La décision de réduire la période de campagne de trois à deux semaines, due aux délais serrés entre l’annonce de la date du scrutin et le jour de l’élection, constitue un défi majeur. Les candidats devront optimiser leur temps pour atteindre efficacement les électeurs, soulignant ainsi l’importance de chaque étape de la campagne.

La sécurité des candidats est au cœur des préoccupations, et Sidiki Kaba a déclaré que chaque candidat bénéficierait de la protection rapprochée de deux policiers. Cette mesure vise à assurer un environnement sûr pour la campagne électorale et le jour du scrutin, soulignant l’engagement du gouvernement envers des élections pacifiques.

La reconnaissance par Sidiki Kaba des inquiétudes du peuple sénégalais et sa communication transparente sur la préparation électorale visent à restaurer la confiance du public dans le processus démocratique. Une communication ouverte et proactive est cruciale pour apaiser les craintes et instaurer un climat de confiance avant le scrutin.

La stabilité politique du Sénégal dépend grandement de la réussite de cette transition électorale. La préparation logistique, la sécurité des candidats et la communication transparente sont des éléments clés pour assurer un processus électoral équitable et pacifique. Les semaines à venir seront déterminantes pour évaluer la stabilité politique et la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale.

CRISE ÉLECTORALE : RECOURS EN RÉFÉRÉ DEVANT LA COUR SUPRÊME

La scène politique sénégalaise est actuellement plongée dans une crise électorale sans précédent, caractérisée par des contestations et des violations présumées du code électoral. Les acteurs principaux de cette crise, dont Monsieur Lamine THIAM, Monsieur Karim Meïssa WADE, Monsieur Magatte SY et Monsieur Mayoro FAYE, ont choisi de faire front commun en saisissant la Cour Suprême du Sénégal pour un recours en référé.

Le déclencheur de cette démarche juridique est la série de décrets présidentiels émis les 6 et 7 mars 2024. Ces décrets ont fixé la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, abrogeant un décret antérieur et convoquant le corps électoral. Ces décisions ont été contestées par les requérants, affirmant qu’elles violent les dispositions du code électoral sénégalais.

Dans un contexte où la campagne électorale est déjà en cours depuis le 9 mars 2024, les requérants ont opté pour une procédure en référé devant la Cour Suprême. Leur recours vise à obtenir la suspension immédiate de l’exécution des décrets contestés, arguant de l’urgence à protéger leurs droits électoraux et à remédier aux violations alléguées du code électoral.

Les requérants fondent leur recours sur plusieurs arguments juridiques. Tout d’abord, ils affirment que la date fixée pour l’élection présidentielle ne respecte pas le délai minimal de quatre-vingts (80) jours avant le scrutin, tel que prévu par l’article L.O. 137 du code électoral. De plus, ils soulignent une réduction injustifiée de la durée de la campagne électorale, en violation de l’article L.O. 129 qui exige une période de 21 jours.

La requête en référé s’appuie sur l’article 83 alinéa 6 de la loi organique de 2022 sur la Cour Suprême, qui autorise une procédure d’urgence lorsque cela est nécessaire. Les requérants soulignent l’urgence de la situation, compte tenu du début de la campagne électorale et de la proximité du scrutin, prévu dans treize (13) jours.

Dans leur requête, les requérants sollicitent l’autorisation de signifier à bref délai la requête en référé-suspension. Ils demandent également au Premier Président de la Cour Suprême de fixer une date d’audience urgente, soulignant la nécessité de statuer rapidement pour préserver l’intégrité du processus électoral.

La saisine de la Cour Suprême par ces acteurs politiques majeurs jette une lumière crue sur les enjeux entourant l’élection présidentielle sénégalaise. La décision de la Cour aura des répercussions significatives sur le déroulement du scrutin et sur la crédibilité du processus électoral. Les regards sont désormais tournés vers la plus haute instance judiciaire du pays, dans l’attente fébrile d’une décision qui façonnera l’avenir politique du Sénégal.

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Contestation des violations du Code Electoral – Lettre à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA)

La scène politique sénégalaise se trouve actuellement plongée dans une crise électorale d’envergure, soulevant des préoccupations majeures quant au respect du code électoral et à l’équité du processus démocratique. Les principaux protagonistes de cette crise sont les candidats, la Coalition Karim 2024, et les électeurs, qui ont conjointement exprimé leurs inquiétudes et revendications auprès de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA).

Le point de départ de cette controverse est le décret présidentiel n°2024-690 et n°2024-691 du 6 mars 2024, fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024 et convoquant le corps électoral. Cependant, une violation flagrante de l’article L.O. 137 du code électoral sénégalais est observée, lequel stipule que les électeurs doivent être convoqués au moins quatre-vingts (80) jours avant la date du scrutin. Le délai entre le décret et la date du scrutin de seulement 15 jours est nettement inférieur à la période légale.

Un autre point de discorde concerne la durée de la campagne électorale. L’article L.O. 129 du code électoral impose une période minimale de 21 jours pour la campagne électorale. Cependant, le décret présidentiel n°2024-704 du 7 mars 2024, fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle, limite cette période à 15 jours. Cette réduction suscite des interrogations quant à l’équité des conditions de campagne pour l’ensemble des candidats.

Face à ces allégations de violations du code électoral, les candidats de la Coalition Karim 2024 et les électeurs ont pris l’initiative de rédiger une lettre formelle à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA). Conformément à l’article L16 de la loi 2021-35 du 23 juillet 2021, cette lettre expose en détail les préoccupations des signataires et appelle à des mesures correctives immédiates pour assurer la régularité et l’équité du processus électoral.

La CENA, en tant qu’entité chargée du contrôle et de la supervision des opérations électorales, se trouve désormais au centre de cette crise électorale. Les attentes sont élevées, avec la nécessité pour cette institution de faire respecter la loi électorale afin d’assurer la transparence et l’équité du processus électoral.

La résolution de cette crise électorale revêt une importance capitale pour la démocratie sénégalaise. Les décisions de la CENA auront un impact considérable sur la crédibilité du processus électoral et sur la confiance des citoyens dans l’intégrité du système politique. L’évolution de cette situation est observée attentivement, soulignant l’importance des principes démocratiques et de l’état de droit dans la vie politique du Sénégal, tant au niveau national qu’international.

Discours du Ministre de l’Intérieur M. Makhtar Cissé

Louanges à Dieu, par la grâce de qui je vis ce moment avec humilité, santé et absolue sérénité. C’est par la confiance du chef de l’État que j’ai occupé la fonction de Directeur de cabinet que je quitte, assuré de la même confiance qui me confie une nouvelle d’une cruciale importance pour notre nation. Je considère que ma véritable mission, c’est la somme de mes missions au service de l’État du Sénégal.

C’est donc une grande marque de confiance pour ma modeste personne ainsi qu’une grande responsabilité sur mes épaules et celles de mes collaborateurs au sein de ce ministère ô combien important et stratégique pour la bonne marche de notre cher Sénégal. Je saurais, j’espère, avec l’aide de Dieu et de mes collaborateurs au sein du ministère, l’honorer et la mériter. Je compte sur le peuple sénégalais et les prières de chaque Sénégalais pour réussir cette exaltante mission.

Monsieur le Premier ministre, vous remplacer à la tête de ce département est à la fois un honneur et un défi. Un honneur, parce que vous êtes un illustre aîné, par l’âge d’abord, dans la profession d’avocat ensuite, par votre antériorité ici enfin. Je sais que je pourrai compter sur votre expérience et notre commune loyauté au Chef de l’État.

Un défi parce que je vous sais compétent et loyal. Le département qui, désormais, édifie un autre trait d’union entre nos destins, exige un niveau élevé de rigueur. Que signifie la rigueur, sinon la loyauté à l’État, précisément à celui qui l’incarne et dont l’avis ou la décision agit sur le destin de la Nation. Le département que vous quittez pendant que j’y arrive est le cœur même de la Nation. Il est un garant de sa sécurité intérieure, l’agent principal de l’identification de ses enfants en même temps que le régulateur de sa vie démocratique. Le temps que vous avez passé ici, Monsieur le Premier ministre, a révélé en vous des qualités exceptionnelles, celles dont je viens de faire état, et d’autres encore.

En ce moment de passage de témoin, ma prière la plus intime est d’être digne de la confiance que le Chef de l’État a placée en moi. Je prie le Tout-Puissant de me hisser à la hauteur des enjeux, pour offrir à notre peuple le meilleur de ma volonté et de ma modeste expérience dans le service au public et à la Nation.

Mes chers collaborateurs, le destin nous a réunis pour une mission exaltante, celle qui permet de laisser des traces honorables dans la galerie du service public, c’est-à-dire du service au public. Pour la réussir, je vous invite, toutes catégories de personnels confondues, à l’engagement collectif dans le respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie inscrites dans le marbre du service public.

Je suis à l’écoute, vous avez toute mon attention – Soyez à l’écoute des autres et à leur service dans une posture républicaine irréprochable.

Nourri au lait de la République depuis le Prytanée militaire de Saint-Louis, dont la devise est « savoir pour mieux servir », je n’ai appris qu’une seule chose. Servir. Servir la République. Des douanes sénégalaises en passant par l’Inspection générale d’État (IGE), la Senelec, le ministère des Finances et de l’Énergie, le Cabinet du président de la République, je me suis évertué, avec l’imperfection qui caractérise toute œuvre humaine, à être à la hauteur de la charge confiée, pour le bien commun. Le plus important reste le Sénégal, notre chère terre natale, car son existence préexiste à la nôtre.

Je suis un soldat éternel prêt à servir là où c’est nécessaire avec toujours le même engagement. Notre cher pays a besoin d’être rassuré, nos concitoyens veulent continuer de vivre dans la cohésion nationale héritée de nos anciens. C’est la mission que le Chef de l’État nous a assignée. C’est donc avec cet esprit républicain, chevillé dans cette conviction de modestie et d’humilité, que je prends avec vous, le flambeau pour relever les immenses défis qui sont devant nous.

Je suis assuré de pouvoir compter sur vous, dans le même élan républicain, pour remplir pleinement la mission qui est la nôtre. Des Directions générales, jusqu’à l’échelon le plus modeste de la hiérarchie administrative. Nous expérimentons, avec le monde, plusieurs crises dont la plus importante est sans nul doute celle relative à la Sécurité, sous ses différentes coutures. Un peu partout à travers le monde, nous assistons à une montée des périls de toutes sortes. Y compris dans les démocraties les plus avancées. Ils ont pour noms Terrorisme, Cybercriminalité, Trafics de stupéfiants, Porosité des frontières, Sophistication de la criminalité, Complexification des méthodes des délinquants, montée des extrémismes, etc.

Ces nouveaux défis appellent de notre part de nouvelles formes d’adaptation ainsi que de nouveaux outils de lutte pour faire face et protéger ainsi la société. Je sais que vous le savez mieux que moi, cette tâche est immense. Je sais que vous êtes aussi pleinement conscient que nous nous trouvons à une période charnière de la vie politique de notre pays, avec la tenue de l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain. La République saura compter, j’en suis sûr, sur le patriotisme, le professionnalisme et le sens des responsabilités des hommes et femmes qui composent notre vaillante administration.

La Direction générale des Élections (DGE) et de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF), l’administration territoriale ainsi que tous les services concernés par les élections, sont déjà bien rodés dans l’organisation matérielle des élections au point d’ailleurs que beaucoup de pays, y compris les mieux avancés en démocratie, nous l’envient. Notre pays a en effet

Annulation de la Présidentielle : Recours déposé à la Cour Suprême

Dans un développement politique majeur, Mamadou Diop Decroix, Cheikh Tidiane Gadio, Mouhamed Ben Diop, et d’autres candidats considérés comme spoliés ont déposé un recours à la Cour suprême le 11 mars, au moment même où les 19 candidats retenus entament leur campagne électorale. L’objectif principal de ce recours est d’obtenir l’annulation du décret convoquant le corps électoral pour la présidentielle prévue le 24 mars.

Selon Mamadou Diop Decroix, porte-parole du collectif, le décret en question trahit la loi électorale, et le président de la République aurait dû se conformer à l’esprit de cette loi. Le collectif dénonce ce qu’il considère comme un simulacre d’élection vers laquelle les 19 candidats se dirigent.

Mamadou Diop Decroix a souligné que l’objectif n’est pas d’aller coûte que coûte vers une élection qui est, à la base, biaisée. Le recours déposé devant la Cour suprême vise à mettre en lumière les irrégularités présumées et à faire respecter les principes fondamentaux de la loi électorale.

Cette action souligne les tensions croissantes et les controverses entourant le processus électoral, mettant en lumière les divergences profondes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral en cours. La Cour suprême jouera un rôle crucial dans la détermination de la suite des événements, et l’issue de ce recours pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais.

PARCELLES ASSAINIES: Bagarre entre les gardes du corps d’Amadou Ba et les militants de Diomaye Faye

L’atmosphère de la campagne électorale est déjà tendue, comme en témoigne la bagarre survenue entre les partisans de Diomaye Président et les gardes rapprochés d’Amadou, hier, aux Parcelles assainies.

Affrontement entre les partisans d’Amadou Ba et ceux de Diomaye Faye aux Parcelles Assainies

 
Le début de la campagne électorale de la coalition Diomaye Président a été marqué par une caravane dans les rues de Dakar ; mais des tensions sont apparues lorsqu’ils sont arrivés aux Parcelles assainies, le fief d’Amadou Ba. Selon certaines indiscrétions, des militants du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) auraient croisé le convoi, ce qui aurait déclenché des affrontements entre les partisans de ces différentes factions politiques.
Cet incident inattendu a, par ailleurs, dégénéré en affrontements entre les partisans de Bassirou Diomaye Faye et les gardes rapprochés d’Amadou Ba, mettant en lumière les tensions politiques et les rivalités entre les différentes factions à l’approche de l’élection présidentielle.
Les échanges de jets de pierre entre les deux camps ont causé de nombreux blessés et des dommages matériels considérables. Des voitures ont même été brûlées. L’intervention des forces de l’ordre a été nécessaire pour disperser la foule et rétablir l’ordre. Ces violences soulignent l’importance des mesures de sécurité pendant la période électorale.
Cette compétition acharnée entre les candidats met en évidence l’importance stratégique de chaque mouvement dans cette élection cruciale.
L’incertitude dans les sondages, qui prévoient un possible ballotage, voire un second tour inévitable, intensifie la rivalité entre les deux principales factions politiques en lice.

De tels affrontements entre la Coalition Diomaye 2024 et les gardes du corps et militants d’Amadou Ba reflètent les tensions politiques exacerbées à l’approche de l’élection présidentielle. Ces incidents soulignent la nécessité d’un climat de calme et de respect pendant la campagne électorale.

RTS : Le CNRA bloque le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a récemment pris la décision controversée de bloquer le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye, en lice pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Cette mesure soulève des préoccupations quant à l’équité et à la démocratie électorale dans le pays.

Bassirou Diomaye Faye, candidat du parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, se retrouve dans une situation délicate, car le CNRA a fondé sa décision sur le fait que le candidat est actuellement en détention. Selon les dispositions du Code électoral, le temps d’antenne est réservé exclusivement aux candidats en lice à la Présidence de la République, figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel.

La décision du CNRA, annoncée à l’issue de leur séance du 10 mars 2024, soulève des questions fondamentales sur la démocratie et la participation équitable des candidats aux élections. Certains observateurs s’inquiètent de la possibilité que des considérations politiques puissent influencer de telles décisions, remettant en question l’intégrité du processus électoral.

La mesure semble être liée à la dissolution du parti Pastef, une décision qui a eu des implications sur la légitimité du candidat. Le CNRA, dirigé par Babacar Diagne, affirme agir en conformité avec les dispositions légales, mais certains critiques estiment que cette démarche pourrait compromettre le principe fondamental de la participation démocratique.

La question cruciale qui se pose est de savoir dans quelle mesure les actions légales ou judiciaires contre un parti politique doivent affecter la participation électorale de ses membres. Certains soutiennent que la dissolution d’un parti ne devrait pas automatiquement discréditer les candidats qui en sont issus, tandis que d’autres estiment que de telles mesures sont nécessaires pour maintenir l’intégrité du processus démocratique.

Cette situation souligne également le besoin de clarifier et de renforcer les normes électorales pour garantir une participation équitable et transparente de tous les candidats, indépendamment de leur affiliation politique. Les autorités doivent veiller à ce que les décisions telles que celle du CNRA soient prises de manière impartiale et conformément aux principes démocratiques.

Alors que la campagne électorale se poursuit au Sénégal, il est crucial de surveiller de près l’évolution de cette affaire et son impact sur la perception de la démocratie dans le pays. Les citoyens, les observateurs nationaux et internationaux continueront probablement à scruter le processus électoral pour s’assurer qu’il reflète véritablement la volonté du peuple sénégalais.

Affaire du Faux Dentiste à Guédiawaye : Les mises en garde cruciales de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes

Le commissariat central de Guédiawaye a récemment démêlé un réseau clandestin suite à l’arrestation d’un individu se faisant passer pour un dentiste. Une révélation qui a suscité l’inquiétude de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes du Sénégal, mettant en lumière des pratiques illégales dans le domaine de la santé dentaire.

Selon les informations relayées par Seneweb, le « faux dentiste » utilisait le cachet de son défunt père pour exercer ses consultations, et les autorités ont promptement démantelé son cabinet paramédical clandestin. Cependant, une révélation supplémentaire de l’Ordre des chirurgiens-dentistes souligne que même le père, dont le cachet était utilisé frauduleusement, n’était pas un chirurgien-dentiste légalement qualifié.

La présidente de l’Ordre, Dr Myriam Thérèse Arlette Dia Ntab, a clarifié que le père ne répondait pas aux critères pour exercer en tant que chirurgien-dentiste, évoquant plutôt l’existence d’un cabinet paramédical. Elle a souligné que de tels établissements sont généralement privés et dirigés par des infirmiers, avec des limites clairement définies par un arrêté ministériel.

La santé dentaire, selon l’Ordre des chirurgiens-dentistes, est une composante distincte de notre système de santé, nécessitant des praticiens qualifiés et agréés. Les cabinets dentaires privés doivent être dirigés par des chirurgiens-dentistes, et bien que des techniciens supérieurs en odontologie puissent assister ces professionnels dans les structures de santé publique, ils ne sont pas autorisés à ouvrir des cabinets privés.

Le secrétaire général de l’Ordre, le Dr Ibrahima Guèye, a souligné le défi que représente le déficit de spécialistes, incitant parfois des individus à ouvrir des cabinets dentaires sans les qualifications nécessaires. Il a appelé à une coordination accrue entre le ministère et l’Ordre pour réguler ce problème, soulignant que la loi est claire : seul un diplômé peut exercer la profession.

Enfin, la trésorière adjointe de l’Ordre, le Dr Awa Diouf, a souligné la demande croissante de soins dentaires et la nécessité d’une compréhension claire des rôles des techniciens supérieurs. Ces derniers, bien que nécessaires dans le système de santé publique, ne peuvent ouvrir de cabinets privés et sont limités dans les soins qu’ils peuvent fournir.

Cette affaire met en lumière les lacunes dans le secteur dentaire et souligne l’importance de réglementations strictes pour garantir la sécurité des patients et la légalité des praticiens. L’Ordre des chirurgiens-dentistes appelle à une vigilance accrue et à une collaboration étroite entre les autorités et la profession pour garantir la qualité des soins dentaires au Sénégal.

Un hommage émouvant et respectueux : Me Sidiki Kaba à Amadou Bâ

Dans un moment empreint d’émotion et de respect, le nouveau Premier ministre du Sénégal, Me Sidiki Kaba, a prononcé des paroles chaleureuses à l’égard de son prédécesseur, Amadou Bâ, lors d’une cérémonie marquant le départ officiel de ce dernier de la Primature. Dans une ambiance vibrante de chants de griots en langue mandingue, Me Sidiki Kaba a exprimé sa profonde gratitude et son admiration pour le travail accompli par Amadou Bâ au service du pays.

« Je vous ai vu à l’œuvre, je m’en inspirerai… votre mission à la tête de ces hautes stations a été possible parce qu’il y a eu de la compétence et une volonté de traduire en actes la vision du président Macky Sall, » a déclaré Me Sidiki Kaba, témoignant ainsi du respect et de l’admiration qu’il porte à son prédécesseur. Ces mots résonnent comme une reconnaissance sincère du dévouement et de la compétence d’Amadou Bâ dans l’exercice de ses fonctions.

Me Sidiki Kaba n’a pas manqué de saluer la contribution d’Amadou Bâ à la diplomatie sénégalaise, soulignant qu’il avait mené cette mission avec discrétion mais avec efficacité, en s’appuyant sur les fondamentaux établis depuis l’époque de Senghor. Il a loué une diplomatie fondée sur la paix, le bon voisinage et le développement, mettant ainsi en lumière l’importance de ces principes dans les relations internationales du Sénégal.

Poursuivant son discours, Me Sidiki Kaba a également souligné le professionnalisme et l’humilité avec lesquels Amadou Bâ avait coordonné les activités du gouvernement, montrant ainsi son respect envers ses collègues et collaborateurs. « Mr le premier ministre, vous avez coordonné avec brio les activités du gouvernement, mais avec respect et beaucoup d’humilité devant tous vos collaborateurs, » a-t-il ajouté, témoignant ainsi de la qualité du leadership et de la gestion de son prédécesseur.

Cette transition en douceur à la Primature reflète la volonté commune de servir le peuple sénégalais avec dévouement et compétence. Me Sidiki Kaba, « le voisin de Amadou Bâ » comme ils se nomment mutuellement et affectueusement, a ainsi rendu un hommage sincère et émouvant à Amadou Bâ, marquant le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du Sénégal.

NOUVEAU GOUVERNEMENT: MACKY SALL CHASSE LES « AFFIDÉS » À AMADOU BA

Lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République, Macky Sall, a pris la décision de dissoudre le gouvernement en place. Cette annonce intervient dans un contexte préélectoral alors que la campagne pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain bat son plein. Me Sidiki Kaba a été désigné pour remplacer Amadou Ba à la Primature, libérant ainsi ce dernier pour qu’il puisse se consacrer entièrement à sa campagne électorale, selon les dires de Yoro Dia, le ministre et porte-parole de la Présidence.

Cependant, le remaniement ministériel intervenu ce vendredi a conduit au limogeage de plusieurs personnalités considérées comme des proches d’Amadou Ba. Parmi les ministres limogés figurent Fatou Diané, ex-ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants ; Lat Diop, ex-ministre des Sports ; Doudou Ka, ex-ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération ; Cheikh Oumar Hann, ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ; El Hadji Momar Samb, ancien ministre délégué auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance de la Promotion des droits humains ; et Samba Sy, ex-ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions.

Parmi les personnalités limogées, Samba Sy avait exprimé son opposition à la loi d’amnistie générale. De plus, lors du lancement du dialogue national initié par le chef de l’État, il avait également exigé la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat présidentiel, le 2 avril.

En ce qui concerne les nouveaux ministres, Mouhamadou Moustapha Ba a été nommé ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, tandis que Mouhamadou Makhtar Cissé prend la tête du ministère de l’Intérieur. Mame Mbaye Niang hérite des portefeuilles du Tourisme et des Sports, tandis qu’Oumar Youm a été désigné ministre des Forces armées. Mankeur Ndiaye occupe le poste de ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, tandis qu’Angélique Manga est nommée ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur. Ismaïla Madior Fall quitte les Affaires étrangères pour occuper le poste de ministre, directeur de cabinet auprès du président de la République.

Ce remaniement ministériel s’inscrit dans un contexte politique tendu à l’approche de l’élection présidentielle et marque un changement significatif dans la composition du gouvernement sénégalais.

Composition du nouveau gouvernement : 34 ministres nommés par Macky Sall

Le président sénégalais Macky Sall a récemment annoncé la composition de son nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre Sidiki Kaba. Voici la liste complète des 34 ministres nommés, couvrant un large éventail de portefeuilles ministériels :

  1. Sidiki Kaba – Premier ministre
  2. Aissata Tall Sall – Ministre de la Justice, de la Bonne gouvernance et de la Promotion des Droits humains
  3. Mouhamadou Makhtar Cissé – Ministre de l’Intérieur
  4. Oumar Youm – Ministre des Forces Armées
  5. Mankeur Ndiaye – Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur
  6. Mouhamadou Moustapha Ba – Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan
  7. Antoine Félix Diome – Ministre du Pétrole et des Énergies
  8. Mansour Faye – Ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement
  9. Mame Mbaye Niang – Ministre des Sports et du Tourisme
  10. Moussa Baldé – Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
  11. Serigne Mbaye Thiam – Ministre de l’Eau et de l’Assainissement
  12. Mariama Sarr – Ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion
  13. Oumar Sarr – Ministre des Mines et de la Géologie
  14. Samba Ndiobene Ka – Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire
  15. Thérèse Faye Diouf – Ministre de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire
  16. Annette Seck – Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions
  17. Marie Khemess Ngom Ndiaye – Ministre de la Santé et de l’Action sociale
  18. Abdoulaye Saidou Sow – Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique
  19. Alioune Ndoye – Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique
  20. Abdou Karim Fofana – Ministre du Commerce, de la Consommation, des Petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement
  21. Modou Diagne Fada – Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires
  22. Aliou Sow – Ministre de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs
  23. Moustapha Diop – Ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries
  24. Birame Faye – Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel
  25. Pape Malick Ndour – Ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’emploi
  26. Pape Sagna Mbaye – Ministre des Pêches et de l’Economie maritime
  27. Antoine Mbengue – Ministre du Transport aérien et du Développement des infrastructures aéroportuaires
  28. Victorine Ndéye – Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire
  29. Daouda Dia – Ministre de l’Elevage et des Productions animales
  30. Moussa Bocar Thiam – Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
  31. Gallo Ba – Ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public
  32. Pape Amadou Ndiaye – Ministre auprès du ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, chargé du développement des chemins de fer
  33. Mamadou Saliou Sow – Ministre auprès du ministre de l’intérieur, chargé de la sécurité de proximité et de la protection civile
  34. Issakha Diop – Ministre auprès du ministre de l’assainissement, chargé de la prévention et de la gestion des inondations
  35. Angélique Manga – Ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur
  36. Ismaila Madior Fall – Ministre, directeur de cabinet auprès du président de la République

Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24

Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24
🔴 NOUVEAU GOUVERNEMENT: MACKY SALL CHASSE LES « AFFIDÉS » À AMADOU BA

● Retour des hommes de confiance comme Mame Mbaye Niang
● Mouhamadou Makhtar Cissé promu ministre de l’Intérieur
● Doudou Ka et ses comparses virés

Passation de service entre Sidiki Kaba et Amadou Ba prévue ce samedi

Une cérémonie officielle de passation de service entre le nouveau Premier ministre Sidiki Kaba et son prédécesseur Amadou Ba est programmée pour ce samedi à 11h à la Primature.

Cette passation de service intervient après la dissolution du gouvernement par le président Macky Sall, mercredi dernier, et la nomination de Sidiki Kaba au poste de Premier ministre en remplacement d’Amadou Ba, désigné comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars.

Me Sidiki Kaba, qui occupait précédemment le poste de ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est un juriste de formation ayant déjà exercé plusieurs fois en tant que ministre. Sa nomination en tant que Premier ministre le place comme le cinquième à occuper ce poste sous la présidence de Macky Sall depuis 2012.

Cette passation de service symbolise le début d’une nouvelle étape dans la gouvernance du pays et marque la transition vers une nouvelle direction sous la conduite de Sidiki Kaba.

Foncier à Ndiakhirate : La réponse de Mara Thioub à la famille Diop

Dans le conflit foncier qui secoue la communauté de Ndiakhirate, Mara Thioub, partie mise en cause par la famille Diop, a répondu aux allégations qui pèsent sur elle. Accusée d’avoir occupé illégalement une parcelle de terre appartenant à la famille Diop et d’avoir causé des dommages à l’environnement, Mara Thioub a tenu à clarifier sa position.

Foncier à Ndiakhirate : la réponse de Mara THIOUB à la famille DIOP.
Foncier à Ndiakhirate : la réponse de Mara THIOUB à la famille DIOP.

Foncier à Ndiakhirate : La famille Diop réclame justice contre Mara Thioub pour les dommages causés

La communauté de Ndiakhirate est le théâtre d’un conflit foncier qui oppose la famille Diop à Mara Thioub, suscitant des tensions croissantes dans le village. Au cœur de ce différend se trouve une parcelle de terre contestée, où des dommages ont été infligés, exacerbant les frictions entre les parties concernées.

Foncier à Ndiakhirate: la famille DIOP réclame justice contre Mara THIOUB  pour les dommage causés..
Foncier à Ndiakhirate: la famille DIOP réclame justice contre Mara THIOUB pour les dommage causés...

Le Dakarois Quotidien N°127 – du 08/03/24

Le Dakarois Quotidien N°127 – du 08/03/24
🔴 Élection présidentielle 2024 : Les enjeux de la dévalorisation du code électoral

Présidentielle du 24 mars au Sénégal : Macky Sall fixe la période de la campagne électorale

Le Sénégal se prépare activement pour l’élection présidentielle qui aura lieu le 24 mars prochain. Le président en exercice, Macky Sall, a récemment pris une décision cruciale en fixant la période officielle de la campagne électorale à travers un décret présidentiel.

Ce décret, émis suite aux décisions du Conseil constitutionnel, stipule que la campagne électorale débutera le samedi 9 mars 2024 à zéro heure et prendra fin le vendredi 22 mars 2024 à minuit. Ces dates, conformes aux dispositions légales et constitutionnelles en vigueur, permettront aux candidats en lice de présenter leurs programmes et de convaincre les électeurs.

Il est important de souligner que cette période de campagne électorale se déroulera en conformité avec les dispositions du Code électoral sénégalais en matière de propagande électorale. Cela garantira un déroulement juste et transparent de la compétition politique, tout en offrant une plateforme équitable à tous les candidats pour exprimer leurs idées et leurs projets pour l’avenir du pays.

Le décret confie la responsabilité de superviser l’exécution de ces dispositions à plusieurs ministres et hauts fonctionnaires, notamment le ministre de l’Intérieur, le ministre des Forces armées, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, et d’autres personnalités clés telles que le Président de la Commission électorale nationale autonome et le Président du Conseil national de régulation de l’Audiovisuel. Ces acteurs auront pour mission d’assurer le bon déroulement de la campagne électorale et de veiller au respect des règles électorales établies.

Cette annonce marque ainsi le coup d’envoi officiel de la période de campagne électorale au Sénégal. Les prochaines semaines seront donc cruciales, car elles permettront aux électeurs de se familiariser avec les différents programmes politiques proposés par les candidats et de faire un choix éclairé lors du jour du scrutin.

Dans un climat politique chargé et animé par des enjeux majeurs pour l’avenir du pays, la période de campagne électorale représente une occasion importante pour le peuple sénégalais de participer activement au processus démocratique et de décider de la direction que prendra leur nation dans les années à venir.

Incendie au tribunal de Dakar : Piste accidentelle et auteure du feu arrêtée

L’incendie survenu ce jeudi matin au tribunal hors classe de Dakar a suscité diverses réactions, certaines spéculations circulant sur les réseaux sociaux, évoquant des théories du complot en lien avec la loi d’amnistie générale récemment adoptée par l’Assemblée nationale. Cependant, selon les premiers éléments de l’enquête confiée à la brigade de gendarmerie de Dakar-ville (Thiong), la piste criminelle semble être écartée.

Selon une source de Seneweb, l’incendie a débuté vers 9 heures dans un local adjacent au magasin de stockage du matériel utilisé par le personnel chargé du nettoyage du tribunal. L’auteure présumée de l’incendie, A. Dacosta, membre du personnel de nettoyage, a été arrêtée par la gendarmerie de Thiong.

D’après les informations recueillies, la suspecte avait aménagé un espace dans le local pour préparer des beignets qu’elle vendait au tribunal. Aux environs de 9 heures ce 7 mars 2024, alors qu’elle préparait ses beignets, l’huile a pris feu, provoquant une propagation rapide des flammes. Prises de panique, les femmes présentes dans le local ont rapidement évacué les lieux, alertant ensuite les services de sécurité, qui ont à leur tour contacté les sapeurs-pompiers. L’incendie a été maîtrisé vers 11 heures.

Bien que des dégâts matériels importants aient été signalés, aucun décès ni blessé n’ont été enregistrés. Les premiers éléments de l’enquête indiquent clairement que l’incident est d’origine accidentelle, écartant ainsi les spéculations liées à des motivations criminelles. Les autorités poursuivent leur travail pour élucider tous les détails de cette affaire.

Macky Sall inaugure les nouveaux locaux de la Maison militaire, soulignant son importance stratégique

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a procédé jeudi à l’inauguration des nouveaux locaux de l’état-major de la Maison militaire. Cette structure, essentielle à la sécurité du Président de la République et de sa famille, a été relocalisée dans des installations modernes et fonctionnelles.

Lors de la cérémonie d’inauguration, le Chef de l’État a exprimé sa satisfaction quant à la réorganisation et à la montée en puissance de la Maison militaire, soulignant son rôle crucial dans la protection du plus haut dirigeant du pays et de sa famille. Cette structure, en charge de la sécurité présidentielle, joue un rôle stratégique dans le maintien de l’ordre et la préservation de la stabilité.

La présidence a partagé cette étape importante sur les réseaux sociaux, mettant en avant l’engagement du président Sall en faveur de la modernisation et du renforcement des infrastructures liées à la sécurité nationale. La cérémonie a réuni des responsables de haut niveau, dont le Colonel Adama Guèye, gouverneur du Palais, soulignant l’importance accordée à cette inauguration.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer les capacités de sécurité et assurer la protection du chef de l’État ainsi que de ses proches. Les nouveaux locaux offrent des installations modernes et adaptées aux besoins opérationnels de la Maison militaire, contribuant ainsi à l’efficacité de ses missions sécuritaires.

Victimes de l’attaque au cocktail Molotov à Yarakh : Refus catégorique de l’amnistie

Les cicatrices laissées par l’attaque au cocktail Molotov du bus Tata de la ligne 65 à Yarakh en août dernier persistent, symbolisées par le refus catégorique de deux victimes, Modou Guèye et Khady Sarr, d’accepter l’amnistie proposée par le gouvernement sénégalais. Ces deux survivants, toujours en lutte pour guérir de leurs blessures physiques et émotionnelles, rejettent fermement l’idée d’effacer les faits qui ont bouleversé leur vie.

Modou Guèye, filmé rampant pour échapper aux flammes après l’attaque perpétrée par quatre individus encagoulés, refuse de pardonner. Les brûlures qu’il a subies ne sont pas encore cicatrisées, et il continue à recevoir des soins pour retrouver l’usage de ses bras. Ses enfants, dévoués à son chevet, ont vu leurs vies bouleversées par les séquelles de l’attaque. « Leur but était de nous tuer tous. Ils ont réussi en partie. Je fais partie des derniers qui ont réussi à s’extirper du bus », confie-t-il.

Khady Sarr, une autre survivante âgée de 42 ans, a également été touchée par les séquelles de l’attaque. Après son évacuation à l’hôpital de Pikine, elle a choisi de retourner dans son village pour des soins traditionnels, évitant ainsi les souvenirs douloureux à Dakar. Cependant, son retour a été marqué par des difficultés, notamment la perte de son emploi et la nécessité de survivre avec le soutien d’amis.

Les deux survivants expriment leur opposition ferme à la loi d’amnistie adoptée récemment par l’Assemblée nationale. Ils rejettent cette initiative gouvernementale qui vise à apaiser le champ politique en effaçant les crimes passés. Khady Sarr déclare : « Je suis contre l’effacement des faits qui m’ont mise dans cette situation. » Elle souligne également les défis qu’elle rencontre pour obtenir un certificat médical, dénonçant des frais de 15 000 F CFA exigés par l’hôpital.

Les témoignages de Modou Guèye et Khady Sarr mettent en lumière les conséquences à long terme des actes violents sur les individus et soulignent la complexité de la justice et de la réconciliation dans de tels contextes. Alors que le Sénégal continue à débattre des implications de l’amnistie, la voix des victimes refusant d’oublier demeure un élément crucial du dialogue national.

Aliou Sall exprime sa fierté et son soutien indéfectible au Président Macky Sall

Aliou Sall, compagnon politique du Président Macky Sall, a récemment exprimé toute sa fierté et son soutien inconditionnel envers le chef de l’État sénégalais. Dans une déclaration poignante, Aliou Sall a loué les qualités exceptionnelles de leadership et le dévouement sans faille de Macky Sall envers la nation sénégalaise.

Dans ses propos, Aliou Sall a salué le leadership remarquable du Président Macky Sall, le qualifiant de « très Grand Président, à tout point de vue ». Il a souligné l’engagement sans réserve de Macky Sall à assumer honorablement ses responsabilités présidentielles, ainsi que sa sincérité dans l’acceptation des décisions du Conseil constitutionnel.

Aliou Sall a également exprimé sa loyauté renouvelée envers le Président Macky Sall, affirmant son engagement indéfectible envers sa vision et ses actions pour le Sénégal. Il a chaleureusement félicité le Président pour le travail monumental accompli à la tête du pays, reconnaissant le dévouement et l’engagement du chef de l’État envers le progrès et le bien-être de la nation.

Cette déclaration reflète non seulement le soutien politique solide d’Aliou Sall envers le Président Macky Sall, mais aussi l’admiration sincère pour son leadership et son engagement envers le développement et la prospérité du Sénégal. En exprimant sa fierté d’être associé au leadership du Président Macky Sall, Aliou Sall renforce l’unité et la cohésion au sein de leur parti politique, tout en soulignant l’importance de la continuité du leadership pour le progrès national.

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24
🔴 Le Duel des Dates de l’élection présidentielle : Le bras de fer entre Macky et les 7 sages

Développement économique et préservation de l’environnement : Le projet AMP Mangroves à Ziguinchor

Le projet des Aires Marines Protégées (AMP) Mangroves à Ziguinchor, dirigé par le coordonnateur national des AMP, le lieutenant-colonel Momar Sow, a récemment organisé une visite de travail dans la région pour faire le point sur les réalisations de l’année 2023 et présenter le plan de travail budgétisé pour 2024 lors du Comité Régional de Développement (CRD) convoqué par le gouverneur. Cette visite a également été l’occasion de remettre des équipements et des tricycles à des organisations communautaires de base engagées dans le développement local.

Le projet AMP Mangroves a été conçu avec trois objectifs spécifiques : renforcer les capacités du gouvernement en matière de gestion des AMP, assurer une gestion efficace des aires marines protégées dans la région de Casamance et dans la région du Saloum, et favoriser le développement économique, en particulier celui des jeunes et des femmes.

Lors de la visite, plusieurs sites ont été inspectés pour évaluer les réalisations et identifier les besoins supplémentaires. À Diaghour, une plateforme de production d’huile de palmiste et de savon a été examinée, montrant ainsi l’engagement du projet dans le soutien aux initiatives économiques locales. De même, un poulailler en construction à Finthiock a été visité, mettant en lumière l’importance de l’agriculture pour le développement économique de la région.

La journée s’est conclue par la remise de tricycles à plusieurs initiatives locales, notamment un marché de poisson à Koubalang, afin de soutenir leurs activités génératrices de revenus. Cette initiative souligne l’engagement du projet à soutenir le développement économique des communautés locales et à renforcer leur résilience économique.

La visite s’est poursuivie à l’AMP de Kassa Balanta-counda, où des projets maraîchers et des initiatives commerciales locales ont été examinés. Ces projets sont essentiels pour stimuler l’économie locale et offrir des opportunités d’emploi aux habitants de la région.

En conclusion, le projet AMP Mangroves à Ziguinchor joue un rôle essentiel dans la promotion du développement économique et de la préservation de l’environnement dans la région. La remise d’équipements et de tricycles ainsi que la visite des réalisations montrent l’engagement du projet à soutenir les communautés locales et à favoriser leur autonomisation économique tout en veillant à la conservation des ressources naturelles.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Première réaction du nouveau Premier ministre Sidiki Kaba : Engagement envers le service du peuple sénégalais

Suite à sa nomination en tant que Premier ministre du Sénégal, Me Sidiki Kaba a adressé ses premières paroles publiques, marquant ainsi le début de son mandat à la tête du gouvernement. Dans un discours empreint de détermination et de vision, le nouveau Premier ministre a exprimé son engagement envers le service du peuple sénégalais et sa volonté de relever les défis du pays.

Me Kaba a tout d’abord exprimé sa profonde gratitude envers le président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée en le nommant à ce poste prestigieux. Il a souligné son engagement à travailler en étroite collaboration avec le président et l’ensemble du gouvernement pour mettre en œuvre des politiques qui répondent aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Dans son discours, le Premier ministre a mis en avant les priorités de son mandat, notamment la promotion du développement économique, le renforcement de la cohésion sociale et la promotion de la démocratie et des droits de l’homme. Il a affirmé sa détermination à lutter contre les inégalités sociales et à garantir l’accès équitable aux services essentiels pour tous les citoyens du pays.

Me Sidiki Kaba a également rendu hommage à son prédécesseur, Amadou Ba, pour son dévouement et son engagement envers le service public. Il a promis de poursuivre sur la voie tracée par le gouvernement sortant tout en apportant sa propre vision et son expérience à la tête du gouvernement.

Enfin, le Premier ministre a appelé à l’unité nationale et à la solidarité entre tous les Sénégalais, soulignant que c’est seulement en travaillant ensemble que le pays pourra surmonter les défis qui se dressent sur son chemin et réaliser son plein potentiel de développement.

La première réaction de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre témoigne de sa détermination à servir le peuple sénégalais et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens du pays. Son discours visionnaire inspire l’espoir et la confiance en un avenir meilleur pour le Sénégal.

Adoption du projet de loi d’amnistie générale au Sénégal : Une décision controversée pour apaiser les tensions politiques

Mercredi soir, l’Assemblée nationale du Sénégal a voté en faveur du projet de loi portant amnistie générale des actes de violence liés à la politique, survenus entre février 2021 et février 2024. Cette décision, approuvée par 95 députés, a été contestée par 49 autres, tandis que deux députés se sont abstenus.

Le projet de loi, qui avait été présenté en Conseil des ministres le 28 février, fait suite aux manifestations violentes qui ont secoué le pays depuis le déclenchement de procédures judiciaires à l’encontre de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols répétitifs et de menaces de mort par une employée d’un salon de massage à Dakar.

Le texte vise à apaiser le climat politique et social, renforcer la cohésion nationale et consolider le dialogue national. Il permettra également à certaines personnes, ayant eu des démêlés avec la justice, de participer pleinement à la vie démocratique du pays.

L’amnistie concerne tous les faits pouvant être qualifiés d’infractions criminelles ou correctionnelles, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, et liés à des manifestations ou ayant des motivations politiques. Cette mesure couvre également les infractions commises à travers tous les supports de communication.

Selon le document soumis aux députés, l’amnistie entraîne la remise totale de toutes les peines principales, accessoires et complémentaires, ainsi que la disparition de toutes les déchéances, exclusions, incapacités et privations de droits attachées à la peine.

Cette décision suscite un débat houleux au sein de la société sénégalaise, certains la considérant comme une étape nécessaire pour restaurer la paix et la stabilité, tandis que d’autres la critiquent, craignant qu’elle n’ouvre la voie à l’impunité pour des actes de violence politique.

Alors que le Sénégal se prépare pour une élection présidentielle cruciale, cette amnistie générale soulève des questions sur l’équité du processus électoral et la garantie de la responsabilité des acteurs politiques. Son impact sur la démocratie et sur la justice sociale dans le pays sera observé de près dans les mois à venir.

Élection présidentielle : Le scrutin fixé au 24 mars 2024 et la formation d’un nouveau gouvernement

Dans un tournant majeur pour la politique sénégalaise, le Président de la République a officiellement dévoilé la date de l’élection présidentielle : ce sera le dimanche 24 mars 2024. Cette annonce tant attendue ouvre une nouvelle ère de mobilisation politique dans le pays, alors que les citoyens se préparent à choisir leur prochain leader.

La fixation de cette date cruciale intervient après des mois de spéculations et de préparations, marquant le début officiel de la course présidentielle. Les partis politiques et les candidats auront désormais un calendrier clair pour organiser leurs campagnes et présenter leurs programmes aux électeurs sénégalais.

En parallèle à cette annonce, le Président a également révélé la composition d’un nouveau gouvernement. Cette décision reflète la volonté de l’exécutif de reconfigurer son équipe pour répondre aux défis actuels et aux aspirations du peuple sénégalais. Le Président a exprimé sa gratitude envers le Premier Ministre sortant, Monsieur Amadou BA, ainsi qu’envers tous les ministres sortants pour leur engagement et leurs réalisations au service du pays.

Cette nouvelle étape politique suscite des attentes considérables quant à la direction que prendra le Sénégal dans les années à venir. Le Plan Sénégal Émergent, salué par le Président pour ses résultats exceptionnels, continuera probablement de servir de cadre stratégique pour le développement du pays, sous la conduite du prochain gouvernement.

La formation du nouveau gouvernement et la fixation de la date de l’élection présidentielle soulignent l’importance de la participation citoyenne et de la stabilité politique dans la construction d’un avenir prospère pour le Sénégal. Les prochains mois seront marqués par un dialogue politique intensifié, une compétition électorale animée et, ultimement, par le choix démocratique des dirigeants du pays.

À mesure que la date de l’élection approche, la nation sénégalaise se trouve à un moment charnière de son histoire politique, prête à façonner son avenir à travers un processus démocratique robuste et inclusif.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 06 MARS 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 Mars 2024, à partir de 17 heures, au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la réception, le lundi 04 mars 2024, du rapport du dialogue national et de la saisine pour avis du Conseil constitutionnel.

A cet effet, le Chef de l’Etat a félicité, à nouveau, les participants et les Présidents des deux (2) Commissions, le Ministre de l’Intérieur et le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (assurant l’intérim du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice), et leurs équipes pour le bon déroulement des travaux.

Après la transmission le même jour au Conseil constitutionnel d’une saisine, pour avis, sur les conclusions, recommandations et propositions du Dialogue national portant sur : (i) la fixation de la date de l’élection présidentielle ; (ii) l’examen éventuel des candidatures à l’élection présidentielle ; (iii) les dispositions à prendre à l’expiration du mandat du Président de la République, le 02 avril 2024, le Chef de l’Etat a pris acte de la décision n° 60/E/2024 du Conseil constitutionnel du 5 mars 2024 .

Le Président de la République a informé le Conseil des Ministres de la fixation de la date de l’élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024.

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, félicité l’ensemble des gouvernements qui se sont succédés sous son autorité depuis 12 ans pour les résultats exceptionnels obtenus dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent.

Le Président de la République a aussi informé le Premier Ministre et les ministres de la formation d’un nouveau Gouvernement.

Le Chef de l’Etat a remercié et félicité le Premier Ministre, Monsieur Amadou BA et l’ensemble des ministres pour le travail remarquable accompli, dans les tous secteurs de la vie économique, sociale et environnementale.

Abordant la journée internationale des femmes, le Président de saisi l’occasion pour adresser mes chaleureuses félicitations aux femmes du Sénégal pour leur engagement permanent au service des familles, mais également leur mobilisation exceptionnelle dans la vie nationale et la pacification de l’espace public.

Le Chef de l’Etat a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour le succès des célébrations de la Journée internationale des femmes sur l’étendue du territoire national.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des personnes victimes du chavirement d’une pirogue aux larges de Saint-Louis, en présentant les condoléances de la Nation aux familles éplorées et en souhaitant prompt rétablissement aux rescapés déjà pris en charge par l’Etat.

Le Chef de l’Etat a appelé à un changement notable de paradigme dans la gestion préventive de la problématique nationale et internationale de l’émigration clandestine face à la recrudescence du phénomène de la migration irrégulière et son développement fulgurant.

Dans sa communication, le Premier Ministre a d’abord réaffirmé son soutien aux décisions du Président de la République suite à l’avis du Conseil Constitutionnel du 05 Mars 2024.

Le Premier Ministre a également réitéré ses remerciements et sa gratitude au Chef de l’Etat pour la confiance placée en sa personne à différentes positions gouvernementales durant les 10 dernières années, avant d’exprimer sa fierté pour sa participation aux différentes réalisations et progrès au bénéfice de notre pays et de nos populations dans le cadre du Plan Sénégal émergent.

Le Premier Ministre est enfin revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • la visite à Saint Louis après les évènements tragiques en mer ;
  • le Conseil interministériel sur l’évaluation et la  définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes ;
  • le Conseil interministériel sur les projets de mobilisation et de valorisation de nos eaux de surface ;
  • la réunion ministérielle sur l’évaluation des engagements du Gouvernement vis-à-vis des revendications syndicales.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers;

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

  • le projet de décret fixant la date de l’élection de l’élection présidentielle ;
  • le projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 ;
  • le projet de décret abrogeant et remplaçant le décret 2020-2393 du 30 décembre 2020 portant création du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) en remplacement du Comité interministériel de lutte contre l’Emigration clandestine (CILEC) ;
  • le projet de décret portant transfert du patrimoine du train express régional (TER) à la Société nationale de gestion du patrimoine du TER « SEN-TER S.A » ;
  • le projet de décret portant dénomination du « Campus franco-sénégalais » en « Université Rose Dieng France-Sénégal » ;
  • le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Conseil National des Femmes du Sénégal (CNF-SENEGAL).

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Abdoulaye FAYE, Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, poste vacant ;
  • Monsieur Aliou DIAO, Vice-Consul au Consulat général du Sénégal à Bordeaux, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, nouvelle création.
  • Monsieur Alioune Badara LY, aménagiste, précédemment Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics à la Direction générale du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Abou BA, Administrateur civil, précédemment Directeur général du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion intégrée des Déchets (SONAGED-SA) au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Mass THIAM, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Aboune DIATTA, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur de la Gestion prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des Compétences à la Direction générale de la Fonction publique au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant.
  • Monsieur Amadou NDIAYE, Ingénieur Agronome Zootechnicien, précédemment Coordonnateur de la Cellule des Etudes et de la Planification, est nommé Directeur de la Planification, de l’Evaluation et des Statistiques au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, poste vacant.

Fait à Dakar, le 06 mars 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation

et des Petites et moyennes Entreprises,

Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim FOFANA

Nomination de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre : Nouveau chapitre dans la gouvernance

Dans une annonce inattendue, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a pris la décision de dissoudre le gouvernement à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi. Cette décision marque un tournant significatif dans la politique nationale et ouvre la voie à de nouveaux développements.

Selon les informations confirmées par la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (Rts), c’est Me Sidiki Kaba, actuellement ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, qui a été choisi pour occuper le poste de Premier ministre. Il remplace ainsi Amadou Ba, ancien titulaire de cette fonction.

La nomination de Me Sidiki Kaba au poste de Premier ministre soulève des questions sur les orientations futures du gouvernement et sur les priorités du président Macky Sall dans la gestion des affaires publiques. En tant que figure bien établie au sein de l’administration sénégalaise, Me Sidiki Kaba apporte une expertise et une expérience significatives qui pourraient façonner la politique gouvernementale à venir.

Cette décision intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays se prépare à des élections présidentielles et que divers défis, tant sur le plan national qu’international, nécessitent une attention particulière.

Il sera intéressant de voir comment le nouveau Premier ministre abordera les défis actuels et quelles seront ses priorités en matière de gouvernance. De même, il est essentiel de surveiller les réactions de l’opinion publique et des acteurs politiques face à ce changement de leadership au sein du gouvernement.

Nous continuerons à suivre de près cette évolution politique et à fournir des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Dissolution du gouvernement : Macky Sall prend une décision radicale

Lors du Conseil des ministres tenu aujourd’hui à 18 heures, le Président Macky Sall a annoncé la dissolution de son gouvernement, marquant ainsi un tournant majeur dans la scène politique sénégalaise.

Cette décision, survenue de manière soudaine, intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue. Elle témoigne également des défis politiques et des enjeux cruciaux auxquels le pays est confronté.

Les raisons exactes de cette dissolution n’ont pas encore été précisées, mais il est probable que le président cherche à réorganiser son équipe gouvernementale pour mieux répondre aux défis actuels et apaiser les tensions politiques.

Cette annonce suscite des interrogations quant aux implications immédiates sur la gouvernance du pays, ainsi que sur le processus électoral en cours. La dissolution du gouvernement pourrait avoir des répercussions sur la préparation et la supervision de l’élection présidentielle à venir, ainsi que sur la gestion des affaires courantes du pays.

Il est désormais crucial de surveiller de près les prochaines étapes que le président Sall prendra pour former un nouveau gouvernement et pour assurer la continuité de la gouvernance dans un climat politique tendu.

Dans ce contexte d’incertitude politique, il est essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les dirigeants politiques et la société civile, restent engagées dans la promotion de la paix, de la stabilité et de la démocratie au Sénégal.

La dissolution du gouvernement représente un développement significatif qui souligne l’importance des prochaines semaines dans le pays, alors que les Sénégalais se préparent à choisir leur prochain leader lors de l’élection présidentielle à venir. Selon Madiambal Diagne sur X

Rejet des conclusions du dialogue national par le Conseil constitutionnel : Nouveaux rebondissements dans la course Présidentielle

Dans une décision qui pourrait avoir des implications majeures pour la stabilité politique du Sénégal, le Conseil constitutionnel a officiellement rejeté les conclusions du dialogue national, mettant ainsi en lumière des tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue.

Le motif principal de ce rejet semble résider dans le non-respect de la Constitution en ce qui concerne la fixation de la date du scrutin. Le Conseil constitutionnel a souligné que choisir une date au-delà de la durée du mandat du Président de la République en exercice est contraire aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

De plus, cette décision a également des répercussions directes sur le nombre de candidats participant à l’élection présidentielle. Seuls les 19 candidats retenus par une décision antérieure du Conseil seront autorisés à participer à la compétition, excluant ainsi certains prétendants à la magistrature suprême.

Une autre question sensible soulevée par cette décision est celle du maintien du président sortant, Macky Sall, au pouvoir au-delà de la date prévue pour la fin de son mandat. Les sages du Conseil constitutionnel ont clairement indiqué que les dispositions constitutionnelles sur le maintien en fonction après la fin du mandat ne s’appliqueraient pas si l’élection n’a pas lieu avant la fin du mandat en cours. Cela pourrait potentiellement prolonger le mandat de Macky Sall si l’élection n’a pas lieu dans les délais impartis.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre la voie à des scénarios politiques complexes et incertains, alors que le pays se dirige vers une période électorale critique. Elle suscite également des inquiétudes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral, ce qui pourrait alimenter les tensions politiques et sociales déjà palpables dans le pays.

Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises s’efforcent de garantir un processus électoral transparent, inclusif et conforme aux principes démocratiques, afin d’éviter toute escalade des tensions et de préserver la stabilité politique du pays.

Levée du Bracelet Électronique d’El Malick Ndiaye : Une décision judiciaire au Cœur de l’actualité Politique

Dans le paysage politique sénégalais déjà mouvementé, une décision judiciaire récente a attiré l’attention de tous les observateurs : la levée du bracelet électronique d’El Malick Ndiaye, ancien membre du mouvement ex-Pastef. Cette mesure, prise à la veille d’un événement politique majeur, soulève des questions sur les implications juridiques et politiques qui en découlent.

El Malick Ndiaye a été au centre d’une affaire judiciaire complexe, accusé de diffuser des fausses nouvelles et de perturber l’ordre public. Cette affaire, survenue dans un contexte politique tendu, a attiré l’attention des médias et du public, devenant un sujet de débat et de controverse.

Le 20 février 2024, l’avocat d’El Malick Ndiaye, Me Moussa Sarr, a déposé une requête auprès du juge d’instruction du 1er cabinet d’instruction, Oumar Maham Diallo, demandant la mainlevée du bracelet électronique qui surveillait les mouvements de son client. Cette requête a été acceptée par le juge, qui a ordonné la levée de la mesure de placement sous surveillance électronique.

La décision du juge Maham Diallo a des implications importantes à la fois sur le plan juridique et politique. Sur le plan juridique, elle signifie que Ndiaye n’est plus soumis à la surveillance par bracelet électronique, ce qui lui offre une certaine liberté de mouvement. Cependant, il lui est toujours assigné de rester dans la région de Dakar, ce qui limite ses déplacements.

Sur le plan politique, cette décision intervient à un moment critique, alors que le pays se prépare à un événement politique majeur : le vote du projet de loi sur l’amnistie générale des faits liés aux manifestations politiques. La levée du bracelet électronique pourrait potentiellement avoir des répercussions sur l’issue de ce vote et sur l’avenir politique d’El Malick Ndiaye.

La levée du bracelet électronique a suscité des réactions diverses au sein de la classe politique et de la société civile. Certains voient cette décision comme une étape vers la réhabilitation de Ndiaye, tandis que d’autres la critiquent comme un signe de clémence excessive envers un accusé de crimes graves.

Dans ce contexte, il est crucial de surveiller de près les développements ultérieurs de cette affaire et de comprendre les implications plus larges pour la justice et la politique au Sénégal. La décision du juge Maham Diallo pourrait avoir un impact durable sur le paysage politique et juridique du pays, faisant de cette affaire un sujet de discussion et de débat continu.

Dialogue pour l’Avenir du Sénégal : Abdou Karim Guèye appelle à la discussion entre Sonko et Macky Sall

Dans un récent entretien accordé à Dakarmatin, Abdou Karim Guèye, mieux connu sous le nom de Karim Xrum Xaxx, a plaidé en faveur d’un dialogue constructif entre Ousmane Sonko et le président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu marqué par des divisions et des tensions.

Face à Pape Alé Niang, Abdou Karim Guèye a souligné l’importance pour Sonko de tendre la main à Macky Sall en vue d’un dialogue ouvert sur l’avenir du pays. Malgré les différences politiques et les défis auxquels le pays est confronté, Guèye estime qu’un tel dialogue est essentiel pour surmonter les obstacles et promouvoir le bien-être du Sénégal.

L’activiste a mis en lumière le fait que, malgré sa détention, Sonko reste un acteur clé dans le paysage politique sénégalais. Selon Guèye, le véritable obstacle pour Macky Sall n’est autre que le maire de Ziguinchor, une allusion à Sonko. Il a également souligné que le président Sall aspirait à dialoguer pour l’intérêt supérieur de la nation, et que le moment était venu pour Sonko de saisir cette opportunité.

Abdou Karim Guèye a plaidé en faveur d’un dialogue empreint de respect et de compréhension mutuelle, insistant sur le fait que l’intérêt national devrait primer sur toute autre considération. Il a exprimé sa confiance dans l’intelligence du peuple sénégalais, affirmant qu’ils sont capables de comprendre les véritables motivations des actions des dirigeants politiques.

En conclusion, Karim Xrum Xaxx a rappelé que Sonko n’a jamais refusé de dialoguer pour l’avenir du pays, laissant entendre qu’il est temps pour les deux parties de s’asseoir autour de la table et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.

Cette prise de position d’Abdou Karim Guèye illustre la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif pour promouvoir la stabilité et le développement au Sénégal. Alors que le pays cherche à surmonter ses divisions politiques, les appels à la réconciliation et à la collaboration sont essentiels pour créer un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Loi d’Amnistie : La Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg s’Oppose Farouchement

La proposition de loi d’amnistie au Sénégal a suscité des réactions vives et contrastées au sein de la classe politique et de la société civile. Parmi les voix s’élevant contre cette initiative se trouve la plateforme politique Avenir Senegaal Bi Ñu Begg, qui a exprimé son opposition catégorique à cette mesure.

L’initiative de loi d’amnistie, présentée comme un moyen de favoriser la réconciliation nationale et de tourner la page sur les tensions politiques et sociales des dernières années, a été accueillie avec scepticisme par de nombreux acteurs politiques et citoyens. Pour la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg, cette loi représente une menace pour la justice et les droits humains fondamentaux.

Selon les responsables de la plateforme, cette loi accorderait une « impunité totale et définitive » aux présumés responsables de graves violations des droits humains commises pendant la période couverte par la loi. Cette position est en contradiction avec les principes éthiques inscrits dans la Constitution sénégalaise et constitue une injustice envers les victimes des abus.

Dans un communiqué public, la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg a vigoureusement condamné la proposition de loi d’amnistie, la qualifiant de politiquement inopportune et moralement inacceptable. Ils ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une tentative du président Macky Sall de manipuler l’opposition en utilisant les prisonniers politiques comme des pions dans un jeu politique.

La plateforme a appelé à la libération immédiate des détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, et a insisté sur le fait que cette libération ne nécessite pas une loi d’amnistie. Ils ont également demandé la tenue d’enquêtes indépendantes pour établir les responsabilités dans les violences et les violations des droits humains.

La Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg a exhorté les députés à voter contre la loi d’amnistie lors du vote à l’Assemblée nationale. Ils ont appelé à la mobilisation de tous ceux qui défendent les intérêts du Sénégal pour rejeter fermement cette mesure et ont encouragé tout candidat de l’opposition qui arriverait au pouvoir en 2024 à travailler pour abroger cette loi.

Enfin, la plateforme a rejeté la tentative de diversion du président Macky Sall et a exigé que la date de l’élection présidentielle soit fixée conformément à la décision du Conseil constitutionnel.

La position ferme de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg met en lumière les divisions profondes et les tensions croissantes au sein de la politique sénégalaise. Alors que le pays se prépare à des élections cruciales et à des décisions importantes concernant son avenir politique, le débat sur la loi d’amnistie continue de faire rage, reflétant les enjeux complexes et les divergences d’opinions au sein de la société sénégalaise.

Loi d’Amnistie : La Polémique fait rage à la veille du vote à l’Assemblée Nationale

À la veille du vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale du Sénégal, le pays est plongé dans une vive polémique, révélant les profondes divisions au sein de la classe politique et de la société civile. Cette proposition de loi, initiée par le président Macky Sall, vise à amnistier les personnes accusées de crimes commis lors des manifestations survenues entre février 2021 et février 2024, ainsi que celles arrêtées pour des motifs politiques. Mais son examen en commission et les déclarations des différents acteurs politiques ont ravivé les tensions et suscité un débat passionné sur l’avenir du pays.

D’un côté, les partisans de la loi d’amnistie affirment qu’elle est nécessaire pour favoriser la réconciliation nationale et pacifier le climat politique, notamment après les troubles sociaux survenus dans le pays. Ils mettent en avant l’importance de tourner la page sur les événements douloureux du passé et de permettre aux personnes impliquées dans ces incidents de retrouver leur liberté et de participer pleinement à la vie démocratique du pays. Pour eux, cette amnistie est un geste de clémence et de réconciliation, contribuant ainsi à renforcer l’unité nationale et à restaurer la confiance dans les institutions.

De l’autre côté, les détracteurs de la loi d’amnistie la considèrent comme une atteinte à la justice et un encouragement à l’impunité. Ils soulignent que cette proposition pourrait empêcher la poursuite des responsables de violences et de violations des droits de l’homme, sapant ainsi les efforts visant à garantir l’état de droit et à lutter contre l’impunité. De plus, certains estiment que l’amnistie ne devrait pas être accordée sans que les victimes des crimes commis pendant les manifestations ne reçoivent justice et réparation. Pour eux, l’amnistie ne peut être envisagée que dans le cadre d’un processus de vérité, de justice et de réparation pour toutes les parties concernées.

Au sein de la classe politique, les avis sont partagés. Si certains partis soutiennent fermement la loi d’amnistie, d’autres s’y opposent vigoureusement. Les députés de la Coalition DéthiéFALL 2024 ont exprimé leur opposition au projet de loi, le qualifiant d’injuste pour le peuple sénégalais et les familles des victimes. De même, les députés de Pastef ont critiqué le Parti démocratique sénégalais (PDS), affirmant que ce dernier manquait de sérieux et tentait de manipuler l’opinion publique en ce qui concerne le vote de la loi d’amnistie.

Dans ce climat de controverse et de tension, le vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale s’annonce comme un moment décisif pour l’avenir du pays. Les débats promettent d’être animés et les enjeux sont considérables. Il reviendra aux députés de prendre une décision éclairée, en tenant compte des intérêts et des préoccupations de tous les citoyens sénégalais, dans le respect des principes démocratiques et de l’état de droit.

Toussaint Manga Critique la Loi d’Amnistie : Une « Foire de Prétextes » selon l’Ancien Parlementaire

Ce mercredi 6 mars, les députés de l’Assemblée nationale du Sénégal sont convoqués pour le vote du projet de loi d’amnistie. Cependant, Toussaint Manga, ancien parlementaire récemment libéré de prison, exprime son opposition à cette initiative. Sur sa page Facebook, il dénonce ce qu’il considère comme une tentative de légitimation des actions répressives de la « mafia politico-judiciaire » contre les militants du Pastef, parti politique d’opposition.

Selon Toussaint Manga, la période couverte par la loi d’amnistie correspond aux moments où les militants du Pastef ont été victimes de violence, d’emprisonnement et de persécution. Il remet en question les motivations derrière cette loi, affirmant qu’elle ne profitera pas aux véritables victimes, mais plutôt à ceux qui ont perpétré les actes répressifs.

L’ancien parlementaire dénonce également toute tentative de lier la loi d’amnistie à la libération de Ousmane Sonko, leader emblématique du Pastef. Selon lui, cette tentative vise à discréditer le parti d’opposition et à légitimer les actions répressives du gouvernement.

Toussaint Manga critique également le processus de dialogue national à Diamniadio, auquel le Pastef n’a pas participé, soulignant que les décisions prises lors de ces discussions ne reflètent pas les intérêts des véritables victimes.

En conclusion, il appelle les députés à rejeter la loi d’amnistie et à respecter la mémoire des victimes en votant « Non ». Pour lui, cette loi représente une « foire de prétextes » utilisée par certains pour se protéger et pour discréditer l’opposition politique.

Opposition Ferme de la Coalition DéthiéFALL2024 au Projet de Loi d’Amnistie

La Coalition DéthiéFALL2024 s’oppose résolument au vote imminent de la loi d’amnistie, considérant que cela représente une injustice flagrante pour le peuple sénégalais, en particulier pour les familles des victimes. Alors que la séance plénière pour le vote de ce projet de loi est prévue demain, le 06 mars 2024, à l’Assemblée nationale, la Coalition exprime son opposition catégorique à cette initiative.

Dans un communiqué, le président de la Coalition souligne que bien que le pardon et la réconciliation soient des vertus louables, la vérité et l’identification des responsables des événements survenus entre février 2021 et février 2024 sont tout aussi cruciales. Pour la Coalition, la recherche de la vérité est indispensable avant tout pardon, et la quête de justice est essentielle pour une véritable réconciliation.

Ainsi, fidèle à ses principes de transparence et d’intégrité, la Coalition DéthiéFALL2024 rejette fermement ce projet de loi, qu’elle considère comme visant principalement à garantir l’impunité. Elle appelle donc la classe politique à rester vigilante et à se mobiliser contre le président Macky Sall, qu’elle accuse de tenter de diviser l’opposition sur des questions qui ne servent que ses intérêts personnels, et ce, à quelques semaines seulement de la fin de son mandat.

Dans un contexte politique tendu et incertain, cette opposition de la Coalition DéthiéFALL2024 souligne les profondes divisions et les enjeux cruciaux qui entourent le projet de loi d’amnistie, jetant ainsi une lumière vive sur les défis démocratiques auxquels le Sénégal est confronté.

Vote de la loi d’amnistie : Les députés du PDS suivront la position de Yewwi Askan Wi

Dans un communiqué de presse diffusé aujourd’hui, les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement ont annoncé leur position sur le projet de loi d’amnistie qui sera soumis au vote demain mercredi à l’Assemblée nationale.

Dans ce communiqué, les députés du PDS ont affirmé leur intention de voter conformément à la position exprimée par les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. Cette décision est motivée par le respect de la tradition de dialogue et des valeurs de paix, de pardon, de réconciliation et de démocratie, auxquelles le PDS se dit attaché.

Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, affilié à la formation politique dirigée par Ousmane Sonko, est considéré comme étant principalement concerné par ce projet de loi d’amnistie. Ainsi, les députés du PDS ont décidé de suivre la position exprimée par ce groupe parlementaire.

Cependant, les députés du PDS ont précisé que si le groupe Yewwi Askan Wi refuse de voter en faveur de la loi d’amnistie, ils préféreraient que le texte soit retiré. Cette position témoigne de leur volonté de respecter les décisions prises par les principaux acteurs impliqués dans ce projet de loi.

Par ailleurs, les parlementaires libéraux ont salué l’initiative du président de la République, Macky Sall, visant à apaiser le climat politique et social et à renforcer la cohésion nationale à la suite des événements douloureux de mars 2021. Ils considèrent que ce projet de loi d’amnistie permettra non seulement la libération d’Ousmane Sonko, mais aussi celle de nombreux autres jeunes Sénégalais, leur offrant ainsi la possibilité de rejoindre leur famille avant le mois béni de Ramadan.

En conclusion, les députés du PDS ont affirmé leur engagement en faveur de la démocratie et de la stabilité nationale, tout en exprimant leur volonté de suivre les orientations du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi dans le cadre du vote sur la loi d’amnistie.

Gambie : Le corps sans vie d’un membre de l’ex-Pastef exilé, retrouvé à la plage de Daku

Le corps sans vie de Lakhsane Diaw, un membre actif de la jeunesse patriotique du Sénégal (JPS), section Grand-Dakar, a été découvert ce mardi 5 mars 2024 sur la plage de Daku, en Gambie. Son décès a été confirmé par Guy Marius Sagna via sa page Facebook.

Lakhsane Diaw, qui s’était exilé en août 2023, a été retrouvé sans vie, suscitant une onde de choc au sein de la communauté politique sénégalaise. Son implication au sein de la JPS, une organisation proche de l’ancien parti politique Pastef, en fait une figure connue dans le paysage de l’activisme politique sénégalais.

Les circonstances exactes de sa mort restent floues pour le moment, et aucune information officielle n’a été publiée concernant les causes du décès. Cependant, cette nouvelle tragique a ravivé les préoccupations quant à la sécurité des activistes et des membres de l’opposition exilés dans les pays voisins.

La JPS et d’autres organisations politiques ont exprimé leur choc et leur tristesse face à la perte de Lakhsane Diaw. De nombreuses voix se sont élevées pour réclamer une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort et de garantir que justice soit rendue.

En attendant de plus amples informations sur cette affaire, la communauté politique sénégalaise reste en deuil et continue de suivre de près l’évolution de cette situation tragique.

Loi d’Amnistie : Mamadou Lamine Diallo interpelle sur l’urgence et la transparence

La controverse autour de la proposition de loi d’amnistie portée par le président Macky Sall continue de faire rage au sein de la classe politique sénégalaise. Dans ce débat houleux, le député Mamadou Lamine Diallo se distingue en soulevant des questions cruciales concernant l’urgence de cette initiative présidentielle et l’importance de la transparence dans le processus législatif.

Dans un récent tweet, Mamadou Lamine Diallo a exprimé son étonnement face à la hâte déployée par le gouvernement pour faire adopter cette loi d’amnistie. Il se demande pourquoi une telle urgence est accordée à cette proposition, alors que d’autres questions cruciales, telles que la finalisation du processus électoral en cours, demeurent en suspens. Cette réflexion soulève des doutes quant aux motivations réelles derrière l’initiative présidentielle.

De plus, le député met en lumière l’importance de donner voix aux familles des victimes concernées par les événements à l’origine de cette proposition de loi d’amnistie. Il estime que ces familles devraient être consultées et soutenues dans la défense de leurs intérêts, ce qui soulève des questions sur l’inclusion et la participation citoyenne dans le processus législatif.

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo affirme son refus de voter une loi en procédure d’urgence, soulignant ainsi son engagement envers les principes démocratiques et son désir de garantir un examen approfondi et transparent des propositions législatives.

Les remarques du député Mamadou Lamine Diallo mettent en évidence la nécessité d’une réflexion approfondie et d’un débat ouvert sur les enjeux entourant la proposition de loi d’amnistie. Elles soulignent également l’importance de la transparence et de la responsabilité dans le processus législatif, afin de garantir la légitimité et l’efficacité des décisions prises au niveau national.

Opération réussie de la gendarmerie : 19 interpellations et saisie de carburant à Joal

La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une opération fructueuse à Joal dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière. Cette initiative, orchestrée sous les ordres du Haut Commandement de la gendarmerie nationale dirigé par le Général Moussa Fall, avait pour objectif de prévenir toute tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne depuis les côtes sénégalaises.

Sous la supervision du lieutenant-colonel Alioune Diop, commandant de la Légion de gendarmerie de Thiès, un important dispositif de surveillance a été déployé le long du littoral national pour dissuader et intercepter les contrevenants.

L’opération a porté ses fruits avec la saisie significative de carburant et l’interpellation de 19 individus, dont 8 migrants, par les forces de sécurité. Cette intervention témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à contrer le phénomène de l’émigration irrégulière, qui expose souvent les candidats à de graves dangers en mer.

La patrouille, déployée dans la nuit du 4 au 5 mars entre 22 heures et 6 heures du matin, a couvert divers sites stratégiques tels que le quai de pêche de Joal, les quartiers Caritas, Khelcom, Ndoubab, Santhie 1, 2 et 3, ainsi que le littoral entre Nanor et Ngazobil.

Le bilan de l’opération est significatif : 47 bidons de 20 litres de carburant hors bord ont été saisis, ce qui constitue un coup dur pour les réseaux d’émigration clandestine qui dépendent largement de ce carburant pour leurs embarcations. De plus, l’arrestation de 19 individus, dont 8 candidats à l’émigration clandestine, démontre l’efficacité des efforts déployés par la gendarmerie pour faire respecter la loi et assurer la sécurité des citoyens.

Cette opération couronnée de succès témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à protéger la vie de leurs concitoyens. Les opérations de sécurité se poursuivent afin de dissuader toute tentative future d’émigration clandestine et de maintenir la paix et la stabilité le long des côtes sénégalaises.

La vérité sur les échanges entre Ousmane Sonko et les émissaires de l’État : Révélations du chef de protocole

Depuis plusieurs jours, les médias et l’opinion publique sénégalaise étaient en émoi suite aux supposés échanges entre Ousmane Sonko, leader du parti politique Pastef Les Patriotes, et des représentants de l’État, notamment Pierre Goudiaby Atepa. Ces allégations ont alimenté les spéculations et suscité de vives réactions au sein de la société sénégalaise, souvent divisée sur cette question brûlante. Cependant, de nouvelles révélations apportent un éclairage inédit sur cette affaire, émanant directement du chef de protocole d’Ousmane Sonko, Djiby Gueye Ndiaye.

Dans une interview accordée à 2A TV, Djiby Gueye Ndiaye a clarifié les circonstances des rencontres entre Sonko et les émissaires de l’État. Selon ses dires, Pierre Goudiaby Atepa aurait rencontré Sonko à deux reprises, mais les échanges lors de la première rencontre ont été très brefs. Atepa aurait manifesté le souhait de ne pas discuter en présence du garde pénitencier, ce à quoi Sonko aurait répondu fermement en indiquant que le garde ne faisait que son travail et qu’il devait assumer ses responsabilités. Atepa aurait alors quitté les lieux sans transmettre son message, avant de revenir ultérieurement pour une seconde rencontre.

Interrogé sur les échanges supposés entre Sonko et le gouvernement, Djiby Gueye Ndiaye a affirmé avoir obtenu des déclarations claires de la part de son chef. Sonko aurait nié avoir envoyé des représentants en son nom et aurait exprimé une position ferme et déterminée face à la situation qui lui est imposée. Il aurait déclaré ne rien demander ni négocier, tout en qualifiant son arrestation et son emprisonnement de « mascarade ». Sonko aurait également souligné que la durée de sa détention n’avait que peu d’importance pour lui, réaffirmant ainsi sa volonté de défendre ses droits et son innocence avec fermeté.

Ces révélations apportent un nouvel éclairage sur une affaire qui a secoué le pays, mettant en lumière la position inébranlable de Sonko dans sa défense et sa volonté de transparence. Elles soulignent également les tensions persistantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que l’importance de la vigilance citoyenne dans le respect des droits et des principes démocratiques. Alors que le pays traverse une période de turbulence politique, ces révélations sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur le débat public et la perception de l’affaire Sonko dans l’opinion sénégalaise.

Taxawu Sénégal rejette la proposition de loi d’amnistie : Un débat houleux au Parlement sénégalais

Depuis l’annonce du projet de loi d’amnistie concernant les événements survenus entre mars 2021 et février 2024 au Sénégal, le débat fait rage au sein du Parlement. L’une des entités politiques les plus vocales dans cette discussion est Taxawu Sénégal, étroitement liée au candidat à la présidence Khalifa Ababacar Sall. Lors d’une récente réunion de la Commission des lois, un député de Taxawu Sénégal a pris une position ferme en votant contre la proposition de loi d’amnistie présentée par le gouvernement.

Cette décision n’est pas passée inaperçue. Elle survient à la veille d’une plénière cruciale au cours de laquelle les députés seront appelés à débattre et à voter sur cette question sensible. En effet, le projet de loi vise à amnistier les personnes impliquées dans les manifestations et les troubles survenus au cours de cette période, au cours desquels plus de 60 personnes ont perdu la vie.

L’opposition de Taxawu Sénégal à cette proposition reflète un profond désaccord avec le gouvernement sur la question de la justice et de la réconciliation nationale. Pour Taxawu Sénégal, cette loi d’amnistie est perçue comme une tentative de favoriser davantage le pouvoir en place plutôt que de rendre justice aux victimes et à leurs familles. Cette position a été renforcée par les critiques sévères émanant d’organisations telles qu’Amnesty International, qui ont qualifié le projet de loi d’amnistie de « prime troublante à l’impunité ».

Le vote de Taxawu Sénégal contre la proposition de loi d’amnistie souligne les divisions profondes au sein du Parlement sénégalais sur cette question. Alors que certains députés soutiennent fermement la nécessité de tourner la page sur les événements passés pour avancer vers la réconciliation nationale, d’autres insistent sur l’importance de lutter contre l’impunité et de garantir que justice soit rendue aux victimes.

La plénière de demain sera un moment crucial, où les députés auront l’occasion de débattre de ces questions et de voter sur l’adoption ou le rejet de la loi d’amnistie proposée. Quelle que soit l’issue, il est clair que cette question continuera de susciter des débats animés et de diviser l’opinion publique sénégalaise dans les jours et les semaines à venir.

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24
🔴 Macky Sall et le Dialogue National : Vers une Décision Cruciale sur la Date de l’Élection

Projet de Loi d’Amnistie : La Commission des Lois de l’Assemblée Nationale convoquée ce mardi

Après la réception par le président Macky Sall du rapport des conclusions du dialogue national, la machine parlementaire s’est mise en marche pour traiter des questions cruciales pour la nation sénégalaise. Parmi celles-ci, le projet de loi n°05/2024 portant amnistie, qui suscite un vif intérêt et soulève des débats passionnés au sein de la classe politique et de la société civile.

Dans ce contexte, les membres de la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits Humains de l’Assemblée Nationale ont été convoqués en réunion le mardi 5 mars 2024 à 9h00. Cette rencontre vise à examiner en profondeur le contenu du projet de loi d’amnistie et à formuler des recommandations éclairées sur son adoption éventuelle.

L’importance de cette réunion ne saurait être sous-estimée, car elle constitue une étape décisive dans le processus législatif entourant le projet de loi d’amnistie. Les membres de la commission auront pour tâche de passer en revue chaque disposition du texte, d’analyser ses implications juridiques et sociales, et de débattre de ses mérites et de ses éventuels inconvénients.

Le projet de loi d’amnistie soulève des questions sensibles liées à la justice, à la réconciliation nationale et aux droits humains. En examinant attentivement ces questions, la Commission des Lois s’efforcera de garantir que le texte proposé soit conforme aux principes fondamentaux de l’État de droit et de la démocratie, tout en tenant compte des intérêts et des préoccupations de toutes les parties prenantes.

Il est à noter que la réunion de la Commission des Lois intervient après la réunion de la conférence des présidents, qui a établi le calendrier de travail de l’Assemblée Nationale sur cette question brûlante. Cette coordination entre les différentes instances parlementaires témoigne de l’engagement du gouvernement et des députés à traiter efficacement les défis auxquels le pays est confronté.

La convocation de la Commission des Lois pour examiner le projet de loi d’amnistie marque une étape importante dans le processus législatif. Les décisions prises lors de cette réunion auront des répercussions significatives sur l’avenir de la justice et de la réconciliation nationale au Sénégal, et il est essentiel que chaque membre de la commission apporte une contribution constructive à ce débat crucial pour l’avenir du pays.

Saint-Louis : La police déjoue un voyage d’émigration clandestine et arrête 48 Candidats, un organisateur déféré devant la justice

Dans une opération nocturne menée avec succès, le commissariat central de Saint-Louis a contrecarré les plans de 48 individus qui envisageaient une traversée illégale vers des horizons incertains. Sous la conduite déterminée du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, les forces de l’ordre ont opéré une interception de grande envergure dans la nuit du jeudi au vendredi précédent, marquant ainsi une victoire significative dans la lutte contre les réseaux de trafic humain et les traversées clandestines.

Les policiers, dans le cadre de leur mission de surveillance et de protection des frontières, ont non seulement arrêté les 48 candidats à l’exil, mais ont également réussi à appréhender l’organisateur présumé de cette tentative de voyage clandestin, selon des sources autorisées au sein de l’enquête. Cette série d’arrestations témoigne de la vigilance accrue des autorités locales face aux activités criminelles liées à l’émigration clandestine et de leur détermination à prévenir les risques inhérents à de telles traversées.

Après des investigations méticuleuses et des interrogatoires approfondis, le présumé convoyeur a été déféré devant le parquet compétent ce lundi. Cette étape cruciale marque le début du processus judiciaire visant à traduire en justice les responsables présumés de cette entreprise illégale, démontrant ainsi la ferme volonté des autorités de lutter contre le trafic d’êtres humains et de protéger les droits des migrants.

Cette action répressive s’inscrit dans le cadre des efforts continus déployés par les autorités pour contrecarrer les tentatives d’émigration clandestine et pour assurer la sécurité des citoyens. Elle souligne également l’engagement des forces de l’ordre à appliquer rigoureusement la loi et à faire face aux défis posés par les réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité des migrants à des fins lucratives.

La présentation du convoyeur présumé devant le parquet constitue un signal fort envoyé aux trafiquants d’êtres humains et à tous ceux qui envisagent de se livrer à de telles pratiques illégales. Cette mesure vise à dissuader les individus de se risquer dans des voyages périlleux et non réglementés, tout en rappelant la nécessité de respecter les lois et les normes internationales en matière de migration.

Cette opération de la police de Saint-Louis souligne l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre, les autorités locales et les partenaires internationaux dans la lutte contre le trafic d’êtres humains et la protection des droits des migrants. Elle met en lumière la détermination des autorités à garantir la sécurité et la dignité de tous les citoyens, tout en adressant un avertissement sévère aux individus impliqués dans des activités criminelles qui exploitent la détresse des autres à des fins personnelles.

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