Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°432 – 28/03/2025

🔴 RECOMMANDATIONS PHARES EN CONSEIL DES MINISTRES : DIOMAYE « S’APPROPRIE » L’HIVERNAGE 2025
🔴 LOI PORTANT AMNISTIE / « LES PROPOSITIONS DE LOI ‘INTERPRÉTATIVE’ SONT JURIDIQUEMENT LAMENTABLES ET MORALEMENT INJUSTES » : BIRAHIM SECK EXIGE L’ABROGATION

🔴 ORGANISATION DE LA CAN U20 2025 : L’ÉGYPTE SE PRÉPARE À L’ACCUEIL
🔴 LUTTE / REUG REUG VS BOY NIANG 2 : NOUVELLE DATE POUR UN FACE-À-FACE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°424 – 19/03/2025

🔴 RÉSOLUTION DU CONFLIT RDC – RWANDA / KARIM WADE DANS LA COUR DES GRANDS : LE DUO AU SOMMET « CONFINÉ » DANS L’ORDINAIRE
🔴 « LA LOI INTERPRÉTATIVE EST PLUS DANGEREUSE QUE LE QUART BLOQUANT DE WADE » : « Y EN A MARRE » DIT NIET À LA PROPOSITION DE « PASTEF »

🔴 LUTTE / NOUVELLES MESURES : Le diktat du ministère des Sports
🔴 FSKDA / DÉTOURNEMENT ET CORRUPTION PRÉSUMÉS : Plusieurs dirigeants placés en garde à vue

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°421 – 15 ET 16/03/2025

🔴 CAMPAGNE DE RECENSEMENT IMMOBILIER PAR LES IMPÔTS ET DOMAINES : UNE TAXE DE TROP ?
🔴 JUGEMENT PAR DÉFAUT « INJUSTE » SUR LE BUDGET DE GESTION DES INONDATIONS : DR CHEIKH DIENG EXIGE UN AUDIT

🔴 LUTTE / DISPARITION DU CHAMPION MAME NDIAMBANE : LES ARÈNES DANS LE CHAGRIN
🔴 « JE NE SUIS PAS L’AUTEUR DE CE POST » : SOUMANO CHARGE SON COMMUNITY MANAGER

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°414 – 07/03/2025

🔴 RÉCESSION DE 14,7% DE L’ACTIVITÉ MARITIME EN UNE ANNÉE : LE PORT DE DAKAR SE MEURT
🔴 CAMBRIOLAGE AU TRÉSOR PUBLIC : LE SYNDICAT MINIMISE L’AFFAIRE

🔴 LUTTE / TOURNOI DE LA CDEAO : LE SÉNÉGAL EN FINALE FACE AU PAYS HÔTE
🔴 MMA – EFC 121 : GASMIRE DIATTA IMPÉRIAL, TAFSIR BA ÉLIMINÉ D’ENTRÉE !

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°409 – 01 ET 02/03/2025

🔴 APRÈS LAT DIOP ET FARBA NGOM : AKS LA PROCHAINE « COMMANDE POLITIQUE » ?
🔴 MACKY SALL SERA CONVOQUÉ DEVANT LA JUSTICE SELON LE GOUVERNEMENT : JUSTICE OU MENACE POUR ÉVITER UN RETOUR EN 2029 

🔴 « [IL] EST LE MEILLEUR CHOIX » : CISSÉ PLÉBISCITÉ PAR LA FÉDÉ LIBYENNE
🔴 LUTTE / ZARKO VS SA THIÈS FICELÉ : LE RÊVE DES AMATEURS DEVIENT RÉALITÉ !

Report des événements de lutte : 140 lutteurs et 7 promoteurs impactés par la décision du CNG

Le monde de la lutte sénégalaise traverse une période difficile après la décision prise par le ministère de l’Intérieur de suspendre la couverture sécuritaire des arènes de lutte jusqu’au 1er mars 2025. Cette décision, qui fait suite aux violences survenues lors du combat entre Franc-Ama Baldé et Babacar Diagne le dimanche 16 février 2025, a un impact majeur sur plusieurs acteurs du secteur.

Au total, ce sont 140 lutteurs qui sont affectés par cette suspension. Ces lutteurs étaient engagés dans des compétitions prévues sur les sept journées concernées par la mesure. Chaque journée devait réunir environ 10 lutteurs, soit un total de 70 lutteurs par semaine. Les compétitions avaient déjà été programmées, et plusieurs lutteurs avaient reçu des avances sur leurs cachets, anticipant ainsi la concrétisation de leurs contrats.

« Les lutteurs étaient déjà prêts, les organisateurs avaient tout préparé et, malheureusement, cette décision nous affecte gravement. Ce sont 140 lutteurs, chacun ayant son engagement, qui sont désormais dans l’incertitude », a déclaré Ousseynou Laye Dieng, membre du groupe des « Petits promoteurs ». Ces lutteurs se trouvent dans une situation précaire, les privant non seulement de leurs compétitions, mais aussi de leurs revenus pour les mois à venir.

Les promoteurs ne sont pas épargnés par cette décision. Au nombre de sept, ces acteurs clés de l’organisation des événements de lutte voient leurs projets suspendus. Ils avaient prévu d’organiser plusieurs combats et avaient investi temps et argent dans la préparation des événements. La suspension de la couverture sécuritaire a rendu impossible l’organisation des compétitions, et cela a un lourd impact sur leur activité économique.

Ces promoteurs, souvent appelés « petits promoteurs », ont exprimé leur mécontentement face à cette situation, soulignant que leurs investissements sont désormais en péril. Beaucoup d’entre eux comptaient sur ces événements pour maintenir leur activité dans un secteur déjà fragile économiquement.

Cette suspension de la couverture sécuritaire est une réponse directe aux violences survenues après le combat entre Franc-Ama Baldé et Babacar Diagne, qui ont entraîné la mort de ce dernier. Un événement tragique qui a choqué toute la communauté de la lutte, incitant les autorités à revoir les dispositifs de sécurité autour des combats.

Le ministre de l’Intérieur a justifié cette décision en soulignant la nécessité d’assurer la sécurité des lutteurs, du public et des organisateurs, afin d’éviter d’autres incidents tragiques. Selon le ministre, cette suspension vise à renforcer les mesures de sécurité et à instaurer des protocoles plus stricts pour encadrer les événements de lutte.

Alors que la lutte occupe une place essentielle dans la culture sénégalaise, il devient urgent de trouver un équilibre entre la sécurité et la reprise des compétitions. Les autorités sénégalaises ont promis de travailler en étroite collaboration avec les acteurs du milieu pour définir des normes de sécurité plus strictes tout en permettant aux lutteurs et aux promoteurs de reprendre leurs activités dans des conditions sûres.

Les lutteurs et les promoteurs espèrent que des solutions concrètes seront rapidement mises en place afin de relancer les compétitions sans compromis sur la sécurité. Le ministère de l’Intérieur a précisé qu’il allait intensifier ses efforts pour améliorer les conditions de sécurité et éviter de nouveaux drames dans l’avenir.

La lutte sénégalaise, une fierté nationale et un secteur qui emploie des milliers de personnes, reste un pilier du paysage sportif et culturel du pays. En attendant une solution durable, les acteurs du secteur devront faire face à une pause imprévu, qui pourrait affecter leur carrière et leurs finances.

Le secteur de la lutte sénégalaise se trouve donc à un tournant. Les lutteurs et les promoteurs sont dans l’attente de mesures compensatoires et de solutions à long terme. Le gouvernement, de son côté, assure qu’il met tout en œuvre pour garantir un environnement sûr pour les compétitions futures. En attendant, la communauté de la lutte reste mobilisée, avec l’espoir que ce secteur pourra rapidement retrouver son dynamisme et sa popularité.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°405 – 25/02/2025

🔴 DÉGRADATION DE LA NOTE SOUVERAINE DU SÉNÉGAL PAR MOODY’S : UN DANGER POUR LE PRIVÉ NATIONAL
🔴 ACCÈS UNIVERSEL À L’INTERNET : CAP VERS LE « NEW DEAL TECHNOLOGIQUE »

🔴 LUTTE / BAGARRE D’AVANT-COMBAT : LE CNG CONFISQUE LE RELIQUAT D’AMA BALDÉ
🔴 KARATÉ / COUPE DU SÉNÉGAL SENIORS : SABÉ KARATÉ CLUB S’OFFRE UN BEAU BUTIN !

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°401 – 20/02/2025

🔴 UTILISATION PRÉSUMÉE DE SOCIÉTÉS ÉCRANS : FARBA À DEUX DOIGTS DE L’INCULPATION
🔴 ZIGUINCHOR / NÉPOTISME ET DETTE DE 500 MILLIONS F CFA DE L’HÔPITAL RÉGIONAL À L’IPRES : LE SYNDICAT DANS LE DÉBALLAGE

🔴 LUTTE / APRÈS LA SUSPENSION DE LA COUVERTURE POLICIÈRE : LE CNDH-S DEMANDE LA FERMETURE PROVISOIRE DES ARÈNES
🔴 MATCH AMICAL SÉNÉGAL VS ANGLETERRE : LES « LIONS » À NOTTINGHAM EN JUIN

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°400 – 19/02/2025

🔴 SONKO À L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR LES DIFFICULTÉS ÉCONOMIQUES : POUR DES SOLUTIONS OU UNE ENTOURLOUPE POLITIQUE ?
🔴 « ILS N’ONT QU’À DÉMISSIONNER S’ILS NE PARVIENNENT PAS À RÉGLER LES PROBLÈMES DES SÉNÉGALAIS » : KARIM XRUM XAX MET LA PRESSION AU GOUVERNEMENT

🔴 LUTTE / VIOLENCES : LA POLICE SUSPEND LA COUVERTURE SÉCURITAIRE
🔴 PARTENARIAT FSF/FIFA : UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LES ACADÉMIES DE FOOTBALL

Suspension de la couverture sécuritaire des combats de lutte au Sénégal : une décision consécutive aux violences

Le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a annoncé, par le biais d’un communiqué de presse daté du 18 février 2025, l’arrêt jusqu’à nouvel ordre de la couverture sécuritaire des combats de lutte sur l’ensemble du territoire national. Cette décision fait suite aux violents incidents survenus le dimanche 16 février à l’arène nationale, lors du combat opposant Franc à Ama Baldé.

L’affluence massive des amateurs de lutte a conduit à une saturation de l’arène, obligeant les autorités à fermer les portes pour éviter tout risque d’incident. Toutefois, cette mesure n’a pas empêché une escalade de violence. Après le verdict du combat, des affrontements ont éclaté entre supporters, se traduisant par des actes de vandalisme, des dégradations de biens publics et privés ainsi que des agressions. L’incident le plus tragique a été l’agression mortelle d’un jeune dans la banlieue dakaroise.

Face à cette situation, le Ministère de l’Intérieur a pointé du doigt le Comité national de Gestion de la Lutte (CNG) et les autres acteurs impliqués. Selon le communiqué, ces derniers n’ont pas respecté les injonctions et recommandations qui leur avaient été faites, notamment en ce qui concerne la gestion de la jauge, le respect des horaires et la mise en place de mesures réduisant les risques de confrontation entre groupes de supporters.

Cette décision d’arrêter la couverture sécuritaire risque d’impacter lourdement l’organisation des combats de lutte, sport emblématique au Sénégal. Sans la présence des forces de l’ordre, les organisateurs devront prendre leurs propres dispositions pour assurer la sécurité des spectateurs et des lutteurs.

Alors que cette mesure suscite déjà des réactions dans le milieu de la lutte, il reste à voir si des discussions seront engagées entre le CNG et les autorités pour trouver une solution permettant la reprise des combats dans un cadre sécurisé.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°399 – 18/02/2025

🔴 PRÉSIDENCE DE LA BAD : LE GABON MISE SUR AMADOU HOTT
🔴 MESURES D’AUSTÉRITÉ ANNONCÉES DU FAIT DE LA PRÉSUMÉE « DETTE CACHÉE » : PMN ÉVOQUE PLUTÔT DES ENGAGEMENTS PRIS AVEC LE FMI

🔴 15e JOURNÉE LIGUE 1 / SÉRIE D’INVINCIBILITÉ DU JARAAF : HLM MET UN COUP D’ARRÊT
🔴 LUTTE / EUMEU SÈNE VS FRANC : « C’EST INÉVITABLE », SELON BÉCAYE MBAYE

Lutte contre la désinformation et les discours haineux : la société civile et le CNRA s’engagent

Dans le cadre de la préservation de la stabilité du pays et du renforcement de la démocratie, des organisations telles que le Gradec, l’ONG 3D et le Cosce, en collaboration avec l’État et les acteurs de la presse sénégalaise, ont tenu un atelier de deux jours à la résidence Mamoune à partir de ce jeudi 13 février. L’objectif de cette rencontre était de lutter contre la désinformation et les discours haineux, sous le thème : “Création d’un cadre d’échanges sur la prévention de la désinformation et des propos haineux”.

M. Babacar Fall a souligné que la désinformation, à l’ère moderne, est devenue une véritable industrie, voire une entreprise criminelle qui menace le fondement du vote et, par extension, la stabilité des sociétés. Pour remédier à cette problématique, Moundiaye Cissé a annoncé que 46 représentants seront déployés dans tous les départements afin de relayer les informations liées à ce projet et d’accompagner les initiatives de lutte contre la désinformation.

Le président du CNRA, Mamadou Oumar Ndiaye, a, quant à lui, reconnu la difficulté de réguler la presse en ligne. Il a affirmé que le CNRA ne dispose pas encore des prérogatives nécessaires pour encadrer les contenus numériques, mais qu’une loi sera bientôt mise à jour pour remédier à cette situation.

“Aujourd’hui, la désinformation s’accompagne de propos extrêmement dangereux pour la stabilité de nos sociétés et de nos communautés. C’est pourquoi nous proposons la création d’un cadre pour la prévention de la désinformation et des discours haineux. Ce cadre regroupera les acteurs des médias, les autorités politiques, la presse écrite et en ligne, ainsi que les utilisateurs des réseaux sociaux”, a déclaré M. Babacar Fall, président du Gradec.

Il a également rappelé que la question de la désinformation est désormais au cœur des problématiques de gouvernance dans un monde marqué par les luttes d’accès au pouvoir, aux ressources et au contrôle des données. Chaque jour, des manipulations d’informations sont orchestrées dans le but d’influencer l’opinion publique et de servir des intérêts privés.

Renforcement du rôle des journalistes et coopération avec les plateformes numériques

M. Fall a insisté sur la nécessité de responsabiliser davantage les journalistes, qui jouent un rôle crucial en tant que relais et régulateurs de l’opinion publique. Il estime que cet atelier, au-delà de la création d’un cadre d’échanges, devra structurer des réunions régulières et être un véritable outil de lutte contre la désinformation, facilitant la collaboration entre les journalistes, la société civile et l’État.

Le président du CNRA a également évoqué un dialogue engagé à l’échelle africaine pour mieux gérer les réseaux sociaux. Il a précisé qu’un travail de coordination entre les régulateurs africains et les grandes plateformes numériques a été entamé.

“Nous avons déjà tenu une réunion à Abidjan dans le cadre de la déclaration d’Abidjan. Cette initiative vise à établir un dialogue entre les plateformes numériques et les régulateurs africains pour mieux encadrer les contenus diffusés sur les réseaux sociaux. Cependant, cela reste un processus de long terme”, a-t-il expliqué.

Un programme national pour la prévention des conflits et la promotion de la paix

Moundiaye Cissé, coordinateur du Cosce et vice-président du comité de pilotage, a annoncé le lancement d’un programme national de prévention. Ce dispositif, qui sera mis en place sous l’égide de l’ONG 3D, mobilisera plusieurs acteurs issus du monde sportif, culturel et politique.

“Au niveau national, nous allons travailler sur des études et des actions concrètes pour prévenir la désinformation et promouvoir la paix. Ce programme mobilisera 46 représentants, un par département, et inclura des initiatives locales pour sensibiliser les autorités et les citoyens”, a-t-il précisé.

Le programme prévoit également une collaboration avec les universités, qui sont souvent des lieux de fortes tensions et de violences. Il s’agira ainsi d’impliquer les jeunes et les institutions académiques dans cette dynamique de prévention et de sensibilisation.

À travers cet atelier et les initiatives qui en découleront, la société civile et le CNRA souhaitent instaurer un cadre durable de lutte contre la désinformation et les discours haineux, en impliquant tous les acteurs concernés : journalistes, autorités politiques, plateformes numériques et citoyens. La réussite de ce projet dépendra de l’engagement collectif et de la mise en place de mécanismes concrets pour contrer la manipulation de l’information et préserver la stabilité du pays.

Ama Baldé : La Ferveur d’un Guerrier Indomptable

Dans l’arène sénégalaise, peu de lutteurs incarnent autant d’intensité et de passion qu’Ama Baldé. Véritable phénomène, il n’est pas simplement un combattant, mais une force brute, une énergie inarrêtable qui soulève l’enthousiasme des foules et fait trembler ses adversaires. Son nom résonne comme un cri de guerre, un avertissement à quiconque ose se dresser sur son chemin.

Dès qu’il pénètre dans l’arène, Ama Baldé impose sa présence. Son regard, perçant et déterminé, témoigne d’une volonté de fer. Chaque mouvement est calculé, chaque geste dégage une puissance explosive. Ce n’est pas qu’un combat qu’il livre, mais une véritable démonstration de force et de détermination. Sa posture, son attitude et son engagement total traduisent une soif de victoire qui ne connaît aucune limite.

Si la lutte sénégalaise est un sport où la force physique joue un rôle clé, Ama Baldé sait mieux que quiconque que la victoire se forge avant tout dans l’esprit. Son mental d’acier le distingue. Il ne doute jamais, ne recule devant rien. Pour lui, chaque combat est une bataille à remporter, un défi à relever avec fierté et honneur. Cette résilience, il l’a cultivée dès son plus jeune âge, dans l’ombre d’un héritage familial où la lutte est bien plus qu’un simple sport, mais une tradition, un mode de vie.

Les supporters d’Ama Baldé ne se contentent pas de l’admirer, ils vivent ses combats avec lui, ressentent son énergie, vibrent à chacun de ses pas. Dans les gradins, la tension est électrique lorsqu’il s’apprête à entrer dans l’arène. Son charisme naturel, sa rage de vaincre et son style de combat spectaculaire font de lui un favori du public, un lutteur dont la simple présence suffit à enflammer une arène entière.

Ama Baldé n’est pas qu’un lutteur, il est une force de la nature. Lorsqu’il se prépare pour un combat, il ne laisse aucune place au doute. Il sait que son corps et son esprit doivent être en parfaite harmonie pour triompher. Ses adversaires le savent : affronter Ama, c’est se mesurer à une fureur prête à tout dévaster, une puissance brute qui ne faiblit jamais.

À travers sa carrière, Ama Baldé continue de prouver qu’il est bien plus qu’un simple combattant : il est une légende en devenir, un guerrier dont la ferveur ne cesse de grandir. Son nom restera gravé dans l’histoire de la lutte sénégalaise comme celui d’un homme qui a toujours refusé de reculer, préférant avancer, encore et toujours, vers la victoire.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°381 – 27/01/2025

🔴 HOMMAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE À LA FAMILLE DU PREMIER MINISTRE : LE « BÉBÉ PATRIOTE » MET FIN AUX RUMEURS DE TENSIONS
🔴 SCANDALE PRÉSUMÉ DE LA SECAM : LA PART DE VÉRITÉ DE MAME BOYE DIAO

🔴 LIGUE 1 / DERBY DE LA BANLIEUE : GUÉDIAWAYE FC SURCLASSE L’AS PIKINE
🔴 LUTTE : LES DUELS SA THIÈS VS ZARKO ET DIÈNE KAÏRÉ VS POKOLA BALDÉ EN CUISINE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°377 – du 22/01/2025

🔴 RECRUTEMENT DE COMBATTANTS DANS LE CONFLIT UKRAINIEN : DES AFRICAINS DANS L’ENGRENAGE RUSSE
🔴 PRÉSUMÉE SPOLIATION FONCIÈRE À PALMARIN : LES FAMILLES NDIAYE BRISENT LE SILENCE

🔴 (J12) LIGUE 1 / VICTOIRE DE L’US OUAKAM : L’AS PIKINE DANS LA TOURMENTE
🔴 LUTTE / ATTAQUES CONTRE LE CNG : AMANEKH SUSPENDU !

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°369 – du 13/01/2025

🔴 RÉSEAU DE BLANCHIMENT DE CAPITAUX, FINANCEMENT DU TERRORISME, PROLIFÉRATION DES ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE : LE PARQUET FINANCIER À LA CHASSE
🔴 ENTREPRISES ÉTRANGÈRES DE TRANSFERT D’ARGENT : MAMADOU DJIGO PRÔNE LA NATIONALISATION

🔴 LUTTE / VICTOIRE DE ZARCO : GRIS ENVOYÉ À LA RETRAITE
🔴 ÉLIMINATOIRES COUPE DU MONDE U17 / MATCH CONTRE LA CÔTE D’IVOIRE : LES « LIONCELLES » TENUES EN ÉCHEC

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°363 – du 06/01/2025

🔴 LYNCHAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX : SONKO MET LES POINTS SUR LES « i »
🔴 VENTE DE LA MAISON DE FONCTION DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : MBAYE DIONE « LAVE » MOUSTAPHA NIASS

🔴 LUTTE / FACE À FACE GRIS BORDEAUX – ZARCO : LA GUERRE DES MOTS
🔴 FINALES ZONE 3 DE L’OGDAM : LES ASC KANSALA ET KASSUMAY CHAMPIONNES !

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°361 – du 03/01/2025

🔴 OUSMANE SONKO : LE PHÉNOMÈNE POLITIQUE DES 100 DERNIÈRES ANNÉES

🔴 LUTTE / COMBAT CONTRE BALLA GAYE 2 : SITEU JURE DE VENGER YÉKINI

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°350 – du 18/12/2024

🔴 DIFFÉRENTS SYNOPSIS DANS L’AFFAIRE BARTHÉLÉMY DIAS : LA POLICE ET LA VILLE DE DAKAR À COUTEAUX TIRÉS
🔴 DIFFICULTÉS LIÉES À L’INSERTION PROFESSIONNELLE : LES APPRENTIS-TECHNICIENS PRÊTS À BATTRE LE MACADAM

🔴 FIFA-THE BEST 2024 : VINICIUS MEILLEUR JOUEUR DE L’ANNÉE !
🔴 CLAF ET DEUX GRANDES AFFICHES AU MENU : LES FANAS DE LA LUTTE BIEN SERVIS POUR LE 1er JANVIER

Kaolack : Journée internationale de lutte contre la corruption – L’OFNAC et l’AFAO sensibilisent la communauté sur les impacts de la corruption

La lutte contre la corruption est essentielle pour l’avenir de près d’un quart de la population mondiale. C’est dans ce cadre que l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO), en collaboration avec l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), a organisé un forum de sensibilisation à Kaolack à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption (édition 2024-2025).

Mobilisation de l’AFAO pour l’autonomisation économique et la lutte contre les inégalités
Créée en 2005, l’AFAO est une organisation féminine de la société civile qui regroupe des femmes de 16 pays d’Afrique de l’Ouest. Selon Madame Sanokho Khady Mbaye Guèye, présidente régionale de l’AFAO à Kaolack, l’organisation vise à :

  • Mobiliser les femmes pour leur participation aux processus régionaux de prise de décision en matière d’intégration économique.
  • Contribuer à l’autonomisation économique des femmes, notamment à travers la transformation de produits locaux. À Kaolack, l’AFAO a mis en place une unité de transformation bien équipée.
  • Réduire les inégalités entre les sexes dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques aux niveaux sous-régional et régional.

Sensibiliser femmes et jeunes contre les impacts de la corruption
« Nous sommes réunis ce samedi pour sensibiliser la communauté, en particulier les jeunes et les femmes, sur les impacts négatifs de la corruption, » a déclaré Madame Sanokho. « La corruption freine considérablement le développement économique, décourage les investissements étrangers et met les petites entreprises en difficulté face aux coûts initiaux liés à ce fléau. »

Cette 15e édition de la Journée mondiale de lutte contre la corruption a réuni près de 200 participants à Kaolack. Les organisateurs espèrent que les jeunes et les femmes présents relayeront les messages dans leurs communautés respectives afin de contribuer à l’éradication de ce phénomène. « Cela nécessite un changement de comportement et une meilleure compréhension des textes sur la corruption, » a ajouté Madame Sanokho.

Le rôle clé des femmes et des jeunes dans la lutte contre la corruption
Madame Adji B. Fall, chargée des plaidoyers au niveau de l’AFAO nationale, a insisté sur l’importance du rôle des femmes et des jeunes :
« Les jeunes peuvent rester dans leurs localités et s’investir dans des activités économiques transparentes. Quant aux femmes, qui sont des piliers des foyers, elles peuvent intégrer des messages de sensibilisation lors de leurs rencontres périodiques. »

Elle a salué l’initiative conjointe de l’OFNAC et de l’AFAO, soulignant que « cette collaboration est d’un intérêt capital pour engager les communautés dans une lutte durable contre la corruption. »

La journée a été marquée par des échanges constructifs et des recommandations pour une sensibilisation élargie et un plaidoyer efficace, dans le but de renforcer la résilience des communautés face à ce fléau mondial.

Modou Lo confirmé vainqueur : la fin d’un bras de fer judiciaire retentissant

Lundi 9 décembre 2024 restera gravé dans les annales de la lutte sénégalaise. Le Comité d’appel, sous la présidence de Malick Ngom, a tranché définitivement en faveur de Modou Lo dans l’affaire qui l’opposait à Siteu. Cette décision met un point final à une bataille juridique acharnée qui a suivi leur confrontation sur l’arène.

Le combat, initialement remporté par Modou Lo, avait fait l’objet d’une contestation de l’école de lutte Lamsar, dirigée par Pere Max, le manager de Siteu. Ce dernier avait dénoncé une prétendue injustice lors du duel, soutenant que des erreurs d’arbitrage avaient faussé le résultat. Cependant, les analyses des vidéos ont clairement confirmé que Siteu avait quitté l’aire de combat, une infraction majeure selon les règles de la lutte sénégalaise.

Le Comité d’appel a rappelé que toute sortie de l’aire de combat est synonyme de sanction immédiate, et que la décision de l’arbitre reste souveraine. Ainsi, bien que l’appel ait été jugé recevable sur la forme, il a été rejeté sur le fond pour absence de preuves solides.

Malgré ses multiples recours et déclarations médiatiques, Pere Max n’a pu faire fléchir le verdict initial. Cette nouvelle confirmation représente un coup dur pour l’école Lamsar et ses supporters. Le manager de Siteu, qui avait promis d’aller jusqu’au bout pour défendre son lutteur, doit désormais accepter cette issue.

Avec cette décision, Modou Lo s’impose non seulement comme un champion dans l’arène, mais aussi comme un athlète capable de faire face à la pression médiatique et judiciaire. Sa victoire est désormais incontestable, et ses fans célèbrent cette reconnaissance officielle de sa supériorité face à Siteu.

Ce combat, marqué par des rebondissements sur le ring et en dehors, restera un moment fort de l’histoire de la lutte sénégalaise. Il témoigne de l’importance des règles et de la souveraineté des arbitres dans ce sport, mais aussi de l’impact de la justice sur les décisions contestées.

Le dernier mot revient donc à l’arène, où Modou Lo a prouvé qu’il était le roi. Une leçon pour tous les acteurs de la lutte, rappelant que seul le respect des règles peut mener à la victoire.

Combat royal : Modou Lô et Siteu frappés par des sanctions pécuniaires après leur duel du 24 novembre

Après leur affrontement survenu le 24 novembre 2024, Modou Lô et Siteu ont été sanctionnés financièrement par le Comité National de Gestion de la Lutte (CNG) pour avoir enfreint certaines règles du règlement. Ce mardi, les managers des deux lutteurs se sont rendus au CNG pour récupérer le solde du cachet de leurs protégés, mais ont été surpris de voir des sanctions financières infligées à Modou Lô et Siteu.

Selon les informations fournies par les Arènes, Siteu, le protégé de Max Mbargane, a écopé d’une amende de 2.730.000 FCFA. Cette sanction fait suite à plusieurs manquements, notamment un excès d’accompagnants dans l’arène et l’introduction de bouteilles de 10 litres, ce qui va à l’encontre des règles établies pour garantir la sécurité et l’ordre pendant les combats.

Pour sa part, Modou Lô, le vainqueur de ce combat royal, a été contraint de laisser une somme de 2.030.000 FCFA en raison de fautes similaires. Bien que son montant soit inférieur à celui de son adversaire, Modou Lô a également été pénalisé pour avoir dépassé le nombre d’accompagnants autorisés et pour d’autres manquements au règlement.

Ces sanctions rappellent l’importance du respect des règles en vigueur lors des combats de lutte sénégalaise, un sport très populaire qui attire une grande attention à chaque événement majeur. Les décisions prises par le CNG visent à assurer la discipline, la sécurité et l’équité dans l’organisation des combats.

Dopage dans la lutte sénégalaise : Modou Lo se conforme, Siteu sous le feu des critiques

L’après-combat entre Modou Lo et Siteu, deux figures emblématiques de la lutte sénégalaise, a pris une tournure controversée. Alors que l’Organisation nationale antidopage sportif (Onads) procédait aux tests antidopage à l’Arène nationale, Modou Lo, également connu sous le surnom de Xaragne Lo, s’est conformé à la procédure malgré une longue attente. En revanche, Siteu a refusé de se soumettre au contrôle, suscitant une vague d’indignation.

Le refus de Siteu a été qualifié d’irrespectueux par plusieurs acteurs du milieu de la lutte, dont Khadim Gadiaga, président de l’écurie Rock Energie. Selon lui, ce manquement ne respecte pas les règles fondamentales qui régissent les compétitions sportives. « Ce comportement entache l’image de la lutte sénégalaise et pourrait entraîner des sanctions disciplinaires », a-t-il affirmé.

Dans le camp de Modou Lo, ce refus a également été vivement critiqué. Les proches du lutteur insistent sur le fait que le respect des règles est essentiel pour garantir l’équité et la transparence dans ce sport. « Dans d’autres disciplines, un tel comportement conduit automatiquement à une disqualification », a rappelé un membre de l’équipe de Modou Lo.

Serigne Khadim, un proche conseiller de Modou Lo, a salué le professionnalisme et la rigueur de son protégé. « Modou Lo et son équipe ont toujours montré un respect exemplaire des règlements. Cela reflète une organisation et un encadrement sérieux, qui devraient servir de modèle pour tous les lutteurs », a-t-il déclaré.

Le test antidopage est une pratique essentielle pour préserver l’intégrité du sport. Son refus, bien que rare dans la lutte sénégalaise, soulève des questions sur la sensibilisation des lutteurs aux enjeux du dopage et sur les sanctions à appliquer en cas de non-conformité.

Les règlements de l’Onads sont clairs : le refus de se soumettre à un contrôle est assimilé à un test positif. Siteu pourrait donc faire face à des sanctions sévères, allant d’une suspension à une interdiction de combattre pendant une durée déterminée. Ces mesures visent à dissuader les athlètes de contourner les règles et à garantir une compétition équitable pour tous.

Dans l’attente des décisions de l’Onads, cette affaire relance le débat sur la professionnalisation et la transparence dans la lutte sénégalaise. Les autorités sportives sont désormais appelées à agir pour préserver l’intégrité de cette discipline profondément ancrée dans la culture sénégalaise.

Modou Lo vs Siteu : Le combat des titans de la lutte sénégalaise

Ce dimanche 24 novembre, l’Arène nationale sera le théâtre d’un affrontement historique. Modou Lo, surnommé le « Rock des Parcelles-Assainies » et actuel Roi des arènes, défendra son trône face à Siteu, l’ambitieux chef de file de l’écurie Lansar. Ce combat, tant attendu par les amateurs de lutte, cristallise les espoirs, les interrogations et les pronostics d’un public passionné.

À 38 ans, Modou Lo incarne l’expérience et la maîtrise. Depuis qu’il a conquis le titre de Roi des arènes, il enchaîne les performances de haut vol, affirmant son statut de référence absolue. Avec un palmarès impressionnant incluant des victoires contre des adversaires de renom comme Eumeu Sène, Gris Bordeaux, Lac de Guiers, Ama Baldé et Boy Niang 2, Modou Lo s’est imposé comme un modèle de rigueur et d’efficacité.

Son récent succès face à Boy Niang 2, dans un combat où il a affiché une maîtrise tactique sans faille, a renforcé sa suprématie. À cela s’ajoute sa capacité à évoluer sous pression et à capitaliser sur les erreurs de ses adversaires. En cas de victoire dimanche, Modou Lo entrera encore davantage dans l’histoire en devenant le premier Roi des arènes à défendre son titre contre trois jeunes lutteurs en deux ans.

De son côté, Siteu, 32 ans, se présente comme un prétendant résolument ambitieux. Son style explosif, sa fougue et sa détermination font de lui un adversaire redoutable. Conscient du défi colossal qui l’attend, Siteu n’a cessé d’afficher une confiance sans faille depuis l’annonce du combat.

Cependant, la tâche qui l’attend est immense. Face à un lutteur aussi expérimenté que Modou Lo, Siteu devra non seulement exploiter sa technique et sa force, mais aussi faire preuve d’un sens tactique irréprochable. Pour l’écurie Lansar, ce duel représente une opportunité en or de prouver que leur champion est prêt à s’imposer comme une figure incontournable de la lutte sénégalaise.

Ce duel dépasse le simple cadre sportif. Il symbolise le choc entre deux générations et deux approches de la lutte. Modou Lo, fort de son expérience et de son calme olympien, incarne la sagesse et la constance. À l’opposé, Siteu apporte la fougue, l’énergie et le désir de bousculer les codes.

Pour de nombreux observateurs, l’issue de ce combat pourrait se jouer sur la gestion de la pression. Modou Lo, habitué des grandes rencontres, sait garder son sang-froid et imposer son rythme. À l’inverse, Siteu, pour sa première opportunité de décrocher le titre suprême, devra prouver qu’il peut dominer la scène face à un public et une adversité écrasants.

Un suspense à son comble

Qui de Modou Lo ou de Siteu inscrira son nom dans l’histoire ce dimanche ? Si l’expérience plaide en faveur du « Rock des Parcelles-Assainies », le sport réserve toujours son lot de surprises. Ce combat, déjà décrit comme l’un des plus grands de ces dernières années, tiendra en haleine tout un peuple.

L’Arène nationale, pleine à craquer, vibrera sous les chants, les tam-tams et les cris des supporters, témoins d’un duel qui promet d’être légendaire. Rendez-vous ce dimanche pour une journée où l’histoire s’écrira à coups de stratégie, de force et de détermination.

Accord de pêche : L’UE suspend le renouvellement avec le Sénégal, exige des avancées dans la lutte contre la pêche illicite

L’accord de pêche de cinq ans entre le Sénégal et l’Union européenne (UE), qui autorisait des navires européens à opérer dans les eaux sénégalaises, s’achève le 17 novembre 2024 sans perspective de renouvellement immédiat. L’UE conditionne désormais tout futur partenariat à des mesures concrètes contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), domaine où elle estime que le Sénégal doit redoubler d’efforts.

Cette décision de l’UE repose sur son engagement de tolérance zéro vis-à-vis de la pêche INN. En mai 2024, elle a émis un avertissement en désignant le Sénégal comme un pays non coopérant dans ce domaine, signalant que plusieurs années de discussions avec les autorités sénégalaises n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés. Dans son communiqué, l’UE rappelle que cet avertissement n’est pas symbolique : il en va de la préservation des ressources marines et du respect des normes internationales.

Le récent dialogue des 5 et 6 novembre à Bruxelles entre les deux parties marque un effort pour réviser les pratiques de gestion des ressources halieutiques du Sénégal. L’UE a réaffirmé sa volonté de collaborer avec le Sénégal pour l’aider à atteindre les standards internationaux en matière de lutte contre la pêche illicite.

Depuis 2019, l’accord de pêche a rapporté annuellement 8,5 millions d’euros (plus de 5,5 milliards de FCFA) au Sénégal, dont 900 000 euros (environ 590 millions de FCFA) dédiés à des projets de développement du secteur de la pêche. Bien que cet apport ait soutenu divers projets, il semble insuffisant face aux défis de durabilité et de contrôle des pratiques de pêche. Les captures européennes, quant à elles, se limitaient essentiellement au thon et au merlu noir, représentant moins de 1 % des prises totales dans les eaux sénégalaises, selon le rapport de l’UE.

Le précédent accord de pêche entre le Sénégal et l’UE, suspendu de 2006 à 2014, témoigne de la volonté des deux parties d’ajuster leur coopération aux réalités de la gestion des ressources. L’UE reste prête à apporter un soutien technique et financier au Sénégal pour renforcer les dispositifs de contrôle, à condition que des efforts tangibles soient entrepris.

Dans l’attente de réformes, l’avenir de la pêche sénégalaise reste incertain. Le non-renouvellement de cet accord met en lumière les défis persistants du Sénégal dans la préservation de ses ressources marines et la lutte contre la pêche INN, enjeux cruciaux pour l’économie locale et pour la pérennité de ses écosystèmes.

Présidence du CNG : Doudou Ndiaye Diecko démissionne et accuse la ministre des Sports

Un vent de contestation souffle autour de la présidence du Comité national de gestion (CNG) de la lutte au Sénégal. Doudou Ndiaye Diecko, récemment nommé conseiller du nouveau président du CNG, a décliné l’offre et annoncé sa démission. Il a expliqué les raisons de cette décision au journal L’Observateur, formulant de vives critiques à l’encontre de la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, qu’il accuse de manquer de considération pour le monde de la lutte.

Selon Diecko, la ministre a tardé à informer les acteurs de la lutte de leur convocation, envoyant l’invitation la veille d’une rencontre prévue pour le lendemain. « C’est le lundi qu’elle nous a envoyé l’invitation pour une rencontre qui devait se tenir le mardi à 10h. Elle pouvait au moins nous envoyer cette invitation 48 heures avant. Ce n’était pas possible de convoquer tous les acteurs de la lutte en moins de 24 heures », déplore-t-il, affirmant que cette gestion de l’événement a motivé sa décision de quitter le poste.

Doudou Ndiaye Diecko critique aussi la manière dont la ministre a impliqué les lutteurs dans le choix du président du CNG, estimant qu’ils ne devraient pas avoir de voix dans cette sélection, au même titre que les footballeurs ne participent pas au choix du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Mais ses accusations les plus graves portent sur la nomination de Malick Ngom comme arbitre, qu’il associe à des considérations politiques. Selon lui, Bira Sène, l’ancien président du CNG, avait devancé Malick Ngom lors des votes, mais la ministre aurait préféré ce dernier en raison de ses affiliations politiques avec le parti Pastef.

Ces révélations soulèvent des interrogations sur les critères de nomination au sein du CNG et la relation entre le monde de la lutte et le ministère des Sports. Le climat tendu laisse présager des défis pour la gouvernance de la lutte sénégalaise, un sport central dans la culture et la société du pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°314 – du 05/11/2024

🔴 ALORS QUE L’OPPOSITION S’AFFAIBLIT : BOUGANE EN « DERNIER DES MOHICANS » FACE À SONKO
🔴 DÉCÈS DE L’EX-MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET, MAMADOU MOUSTAPHA BA : HOMMAGES DE LA NATION À L’HONNEUR D’UN HOMME DU SÉRAIL

🔴 FINALE UFOA-A U17 / TRIPLE CHAMPIONS : LES « LIONCEAUX » CONFIRMENT LEUR SUPRÉMATIE
🔴 LUTTE / NON-RESPECT DES TEXTES ET PROPOSITIONS DE MAINTIEN DE BIRA SÈNE : DOUDOU DIAGNE DIÉCKO DÉMISSIONNE DU CNG

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°312 – du 02 et 03/11/2024

🔴 BIRAHIM SECK ET Dr CHEIKH DIENG RESSUSCITENT LES DOSSIERS GTE ET ONAS : CHEIKH TIDIANE DIÈYE CERNÉ DE TOUTES PARTS
🔴 KOUNGUEUL / UN MEMBRE DU CONVOI ARMÉ : « PASTEF » DÉFIE L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT

🔴 TOURNOI UFOA – A U17 / EN FINALE : LE SÉNÉGAL JOUERA LA REVANCHE CONTRE LE MALI
🔴 LUTTE – NOUVEAU BUREAU DU CNG : MALICK NGOM PREND LES RÊNES

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°300 – du 18/10/2024

🔴 ENTRETIEN – LÉGISLATIVES 2024 : KÉBA KANTÉ TIRE À BOUT PORTANT
🔴 EXPLOITATION MINIÈRE ARTISANALE : UNE ENTREPRISE CANADIENNE OFFRE UNE USINE DE TRAITEMENT D’OR AU SÉNÉGAL

🔴 SUPPOSÉE NOMINATION DE MALICK NGOM À LA TÊTE DU CNG : LE MINISTÈRE DES SPORTS DÉMENT L’INFORMATION
🔴 2e MEILLEUR DRIBBLEUR DES CHAMPIONNATS EUROPÉENS : ILIMAN NDIAYE SÉDUIT LA « PREMIER LEAGUE »

Lutte contre l’insécurité au Sahel : quelle stratégie pour l’Afrique ?

Dans un contexte marqué par une crise multidimensionnelle — démographique, climatique, et sécuritaire —, les pays du Sahel sont confrontés à des défis sans précédent. La montée en puissance des groupes armés terroristes, les rivalités géopolitiques et l’instabilité grandissante rendent cette région particulièrement vulnérable. Si des initiatives internationales, comme celles de l’ONU ou de la CEDEAO, ont tenté d’y remédier, certains pays de la région semblent désormais décidés à prendre leur destin en main. La création récente de l’Alliance des États du Sahel (AES) témoigne de cette volonté d’autonomie, marquant un tournant dans la gestion des crises sécuritaires en Afrique de l’Ouest.

L’AES, fondée en juillet 2024 par des pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger, a pour objectif de renforcer la coopération régionale en matière de sécurité. Ces États, ayant rompu leurs liens avec la France et quitté la CEDEAO, expriment leur mécontentement face à ce qu’ils perçoivent comme un manque de soutien suffisant dans la lutte contre le terrorisme. Leurs actions sont motivées par la nécessité de protéger leurs populations et de restaurer leur souveraineté.

Ce choix stratégique de l’AES met en lumière une tendance plus large au Sahel : la volonté croissante des États de la région de s’affranchir des influences extérieures pour mieux gérer leurs propres crises. Le retrait de la MINUSMA au Mali, longtemps considéré comme un pilier de la stabilisation régionale, symbolise ce tournant. L’opération, bien que massive avec ses 15 000 soldats et personnels civils, n’a pas réussi à apporter une paix durable.

Face à ce basculement, le Sénégal, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, a su se positionner comme un allié clé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le président Faye a réitéré son engagement à la tribune de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies, dénonçant les rivalités géopolitiques exacerbant l’instabilité dans la région. Son discours a souligné la nécessité d’une réponse collective face à une menace commune, appelant à une plus grande coopération africaine.

Le Sénégal, bien qu’extérieur à l’AES, partage avec ces pays une vision commune : celle d’une sécurité assurée par des forces africaines pour des intérêts africains. Le 30 mai 2024, Bassirou Diomaye Faye s’était déjà rendu à Ouagadougou et Bamako pour renforcer les liens régionaux avec ces pays de l’AES, marquant ainsi son soutien à cette alliance.

L’engagement sénégalais en faveur de la sécurité au Sahel s’est récemment illustré par une démarche de solidarité envers le Burkina Faso. En octobre 2024, Abdoulaye Bathily, l’envoyé spécial du président sénégalais, a rencontré le capitaine Ibrahim Traoré, Président du Burkina Faso, pour exprimer son soutien dans la lutte contre les attaques terroristes qui frappent le pays. Cette rencontre souligne l’importance de la solidarité régionale dans cette période de crise. En partageant des préoccupations communes, le Sénégal et les membres de l’AES entendent intensifier leur coopération dans la lutte contre le terrorisme.

Comme l’a affirmé Bathily lors de cette rencontre, « l’unité et la solidarité sont cruciales pour surmonter les défis communs ». Cette déclaration traduit une volonté de construire un front uni, non seulement au sein de l’AES, mais aussi avec d’autres partenaires régionaux comme le Sénégal. Ces États reconnaissent que la stabilité au Sahel dépendra de leur capacité à conjuguer leurs efforts pour éradiquer les groupes armés et protéger leurs populations.

L’une des grandes questions qui se pose est de savoir quelle stratégie l’Afrique doit adopter pour garantir la stabilité de ses États. La coopération régionale, incarnée par l’AES et soutenue par des acteurs comme le Sénégal, semble être une réponse immédiate aux défis sécuritaires. Cependant, une telle stratégie est-elle suffisante face à l’ampleur des menaces ? L’insécurité au Sahel ne se limite pas à un enjeu régional, mais affecte l’ensemble du continent africain et, au-delà, la communauté internationale.

Certains analystes estiment qu’une approche plus élargie est nécessaire. Une coopération internationale, intégrant des partenaires comme l’Union africaine, les Nations Unies, ou même des puissances extérieures, pourrait permettre de renforcer les capacités locales tout en apportant un soutien logistique et financier crucial. Néanmoins, cette solution soulève la question de la souveraineté et du contrôle des opérations par les États africains eux-mêmes.

La lutte contre le terrorisme au Sahel est un enjeu central pour la sécurité et la stabilité de l’Afrique de l’Ouest. Alors que des pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger optent pour une solution régionale à travers l’AES, le Sénégal se positionne comme un acteur incontournable de cette dynamique. Le chemin vers la paix et la stabilité passera inévitablement par une intensification de la coopération régionale, renforcée par des partenariats stratégiques à l’échelle du continent.

Face aux défis multiples auxquels est confronté le Sahel, l’option africaine semble émerger comme la solution la plus pragmatique. En affirmant leur souveraineté et en unissant leurs forces, les nations africaines peuvent espérer un avenir plus sûr et plus stable. La question reste toutefois ouverte : cette stratégie sera-t-elle suffisante ou devra-t-elle s’ouvrir à une coopération internationale plus large pour protéger efficacement leurs intérêts communs ?

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°294 – du 11/10/2024

🔴 ADAMA GAYE RÉPOND À ABASS FALL : « UNE PLAINTE ET 37 MILLIARDS DE QUESTIONS »
🔴 CANDIDATURES AUX LÉGISLATIVES 2024 : LES DEUX EX « JUMEAUX » VALIDÉS PAR LES SAGES

🔴 ÉLIMINATOIRES CAN 2025 / SÉNÉGAL VS MALAWI : PAPE THIAW CONFIANT EN CONFÉRENCE DE PRESSE
🔴 LUTTE : ABDOU LAKHAT NDIAYE RÉCLAME BIRA SÈNE À LA TÊTE DU CNG

Eumeu Sène : Vers une prolongation de carrière à 45 ans ?

Le monde de la lutte sénégalaise suit de près le cas d’Eumeu Sène, vétéran et figure emblématique de l’arène. Né le 4 février 1979, le lutteur de l’écurie Tay Shinger a atteint l’âge de 45 ans, marquant ainsi le seuil de la retraite fixé par le Comité national de gestion (CNG) de la lutte. Toutefois, une nouvelle règlementation pourrait permettre à Eumeu Sène de prolonger sa carrière au-delà de cet âge.

D’après Le Soleil, cette disposition exceptionnelle n’est pas inédite. Bombardier, un autre lutteur emblématique, avait bénéficié de cette mesure en présentant un certificat médical attestant de son aptitude à continuer à pratiquer la lutte. Âgé de 48 ans, Bombardier avait ainsi pu disputer quatre combats supplémentaires après avoir prouvé qu’il était toujours apte physiquement. Désormais, cette même mesure pourrait s’appliquer à Eumeu Sène, à condition qu’il remplisse les exigences médicales imposées par le CNG.

Interrogé par Le Soleil, Landiang, agent d’Eumeu Sène, se montre confiant quant aux démarches à venir. « Eumeu Sène ne se fait pas de souci par rapport à un certificat médical d’aptitude à la pratique du sport. Le moment venu, il se rendra au CNG pour suivre la formalité administrative et obtenir sa licence », a-t-il déclaré. L’optimisme de l’équipe autour du lutteur est évident, d’autant que, selon son agent, les promoteurs s’activent déjà pour organiser le prochain combat de la star de la lutte.

Bien que le nom de son futur adversaire ne soit pas encore dévoilé, l’annonce de ce combat suscite déjà une vive attente chez les fans. Eumeu Sène, qui a marqué l’histoire de la lutte sénégalaise par son talent et sa ténacité, pourrait bien remonter dans l’arène et prouver une fois de plus qu’il a encore de l’énergie à revendre, même à l’aube de ses 46 ans.

Dans un sport où la force et la résistance sont primordiales, cette dérogation ouvre la voie à une prolongation de carrière pour les lutteurs les plus expérimentés, et pourrait bien redéfinir la longévité des carrières dans la lutte sénégalaise. Reste à voir si Eumeu Sène pourra, comme Bombardier avant lui, défier le poids des années et offrir aux amateurs de lutte de nouveaux combats mémorables.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°285 – du 01/10/2024

🔴 MACKY SALL TÊTE DE LISTE NATIONALE DE LA COALITION « TAKKU WALLU SENEGAL » : LA SURPRISE DU CHEF !
🔴 CRISE DES PÊCHES : 1200 EMPLOIS MENACÉS

🔴 FIN DE MANDAT DU PRÉSIDENT DU CNG DE LUTTE : BIRA SÈNE BOUCLE LA BOUCLE
🔴 MERCATO / LOTO-POPO FC : LE CLUB BÉNINOIS SE RAVITAILLE DANS LE MARCHÉ SÉNÉGALAIS

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°284 – du 30/09/2024

🔴 GRANDE INTER-COALITION EN PERSPECTIVE DES LÉGISLATIVES : « TAKKU WALLU SENEGAL », « SAMM SA KADDU » ET « JAM AK NJARIÑ » FONT CORPS
🔴 MUTISME DE L’ÉTAT FACE À LA GRÈVE DE LA FAIM ILLIMITÉE DES MILITAIRES INVALIDES : UN RESCAPÉ DE GUERRE TENTE DE S’IMMOLER PAR LE FEU

🔴 TOURNOI UFOA/A – U20 : LE SÉNÉGAL CONSERVE SON TITRE FACE À LA SIERRA LEONE
🔴 LUTTE / FACE-À-FACE MODOU LO VS C: LE ROI DES ARÈNES ET LE « TARKINDA » PROMETTENT LE FEU !

Lutte contre l’immigration clandestine : la thérapie de choc de  » Ensemble C’est Possible « .

En déplacement à Mbour ce mardi 17 septembre, le Président du Mouvement  » Ensemble C’est Possible  » en compagnie des responsables du département à leur tête Mme Betyna Diop se sont rendus à la plage de ladite ville pour constater de visu le lieu du drame qui a coûté la vie à de nombreux jeunes.

La tragédie migratoire notée ces derniers temps au large des côtes mbouroises ne laisse pas indifférent le Mouvement  » Ensemble C’est Possible » . Le collectif par la voix de son président , M. Moustapha Junior Thiam a présenté ses condoléances aux familles éplorées et invité la jeunesse sénégalaise à rester au pays afin de contribuer au développement de la patrie.

 » Ensemble C’est Possible  » a cautionné les récentes décisions prises par le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, afin de juguler les nombreux départs, toutefois il a suggéré au président de la République d’initier les Assisses de l’immigration irrégulière comme l’a si bien proposé le Khalif général des Tidjanes en marge de la cérémonie officielle du Gamou de Tivaoune.

M. Moustapha Junior Thiam a magnifié les efforts consentis par la marine sénégalaise et invité l’Etat du Sénégal a mené des opérations conjointes avec les pays limitrophes tels que la Gambie et la Mauritanie qui sont des zones de départ afin de réduire les flux migratoires clandestins.

Au delà de la surveillance côtière et de la prévention,  » Ensemble C’est Possible  » a préconisé aux nouvelles autorités de chercher des accords de partenariat avec les gouvernements des autres pays à travers le ministère de la Jeunesse, le ministère de l’Enseignement supérieur afin de permettre une immigration régulière de la jeunesse. Pour M. Thiam, des pays comme le Maroc ou la Tunisie l’ont réussi avec l’Espagne.

Pour M. Moustapha Junior Thiam, la majorité des jeunes qui sont adeptes de l’immigration clandestine sont des diplômés ou ont une qualification professionnelle qui peuvent leur permettre d’accéder à des emplois une fois en Europe.

Le natif de Keur Tapha a fait écho de la proposition du Chef de l’État de signaler toutes activités suspectes. L’implication des populations dans la lutte contre les départs des migrants est primordiale car elle peut permettre de sauver des vies et annihiler la volonté suicidaire d’une jeunesse en quête de mieux être.

Lutte contre l’émigration clandestine : Le gouvernement annonce la mise en place d’un numéro vert pour dénoncer les filières dangereuses

Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment annoncé des mesures importantes pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine, en particulier celle qui pousse de nombreux jeunes à braver les dangers de la mer dans l’espoir de trouver une vie meilleure à l’étranger. Selon lui, un numéro vert sera mis en place dans les prochains jours, destiné à encourager les citoyens à signaler les filières de migration illégales et les passeurs qui envoient les jeunes vers « les vagues de la mort ».

Un appel à la responsabilité citoyenne

Le président Faye a insisté sur l’importance du rôle que doit jouer la population dans cette lutte. « Les gens ne doivent pas se taire », a-t-il affirmé, soulignant que chaque silence contribue à la perte tragique de centaines de jeunes. Pour lui, ces jeunes représentent l’avenir du pays, ceux qui devraient être mobilisés pour la reconstruction nationale. « Ce sont ces jeunes-là qui constituent l’espoir », a-t-il rappelé avec force.

Renforcement des actions des forces de l’ordre

Si les forces de l’ordre continuent de mener un « travail remarquable » dans la lutte contre ce phénomène, leur efficacité, selon le président, dépendra également de la collaboration de la population. Le numéro vert, qui sera activé prochainement, permettra aux citoyens de dénoncer en toute discrétion les activités des passeurs et des réseaux de migration clandestine.

Un phénomène complexe nécessitant du temps

Le président Faye a cependant tenu à rappeler que le phénomène de l’émigration clandestine ne saurait être résolu en un claquement de doigts. Les causes profondes qui poussent les jeunes à prendre la mer, des causes souvent liées à la précarité économique, nécessitent des solutions durables. « Il faut du temps pour que des solutions qui sont mises en place opèrent et que les conséquences positives se fassent ressentir », a-t-il souligné.

Ainsi, au-delà des mesures immédiates, l’accent est mis sur la patience et la coopération collective pour combattre efficacement ce phénomène, tout en offrant aux jeunes des alternatives viables pour construire leur avenir dans leur propre pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°264 – du 05/09/2024

🔴 VISÉ PAR UNE MOTION DE CENSURE : SONKO REBAT LES CARTES
🔴 « FAUTE DE VISION, LE POUVOIR OPTE POUR LA DIVISION » : LE TOHU-BOHU INSTITUTIONNEL EST INTENTIONNEL, SELON TAS

🔴 PREMIÈRE SÉNÉGALAISE À JOUER EN LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE : HAPSATOU MALADO DIALLO LAISSE SON EMPREINTE DANS L’HISTOIRE
🔴 SA RETRAITE ANNONCÉE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX : BOMBARDIER DÉMENT LA RUMEUR

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°236 – du 30/07/2024

🔴 DÉCLARATION DE PATRIMOINE AU 1er MANDAT : BDF MOINS FRIQUÉ QUE MACKY
🔴 ACCIDENT MORTEL À NGAYE MÉCKHÉ : 11 MORTS ET 9 BLESSÉS DANS UNE COLLISION ENTRE UN MINICAR ET UN CAMION

🔴 MERCATO : LAMINE CAMARA PROCHE DE REJOINDRE L’AS MONACO
🔴 DUEL DE TITANS : FRANC ET AMA BALDÉ EN NÉGOCIATION POUR UN COMBAT ÉPIQUE

SERIGNE NDIAYE, PROCHE DE XARAÑ LÔ, FAIT DÉCHANTER LES SUPPORTERS : « Modou Lô n’affrontera plus jamais Balla Gaye 2 »

L’espoir d’une troisième confrontation entre Modou Lô et Balla Gaye s’effondre après les récentes déclarations de Serigne Ndiaye, acolyte de Papiss Xaragne Lô. Dans une interview accordée à Albourakh TV, Serigne Ndiaye a mis fin aux spéculations en confirmant que le roi des Arènes, Modou Lô, n’affrontera plus jamais Balla Gaye.

Serigne Ndiaye a clairement affirmé : « Les affiches Modou Lô contre Balla Gaye, Modou Lô contre Eumeu Sène, ou Balla Gaye contre Eumeu Sène n’ont plus grand intérêt. Il faut maintenant ouvrir la voie à la jeune génération, comme Yékini et Bombardier l’avaient fait à leur époque. Que les gens ne se fatiguent pas, Modou Lô et Balla Gaye, c’est terminé ! » Cette déclaration marque un tournant décisif dans la carrière de Modou Lô, qui semble déterminé à ne pas revenir sur ses décisions.
Serigne Ndiaye a également révélé que Modou Lô est un homme de parole, affirmant que rien ne pourrait le pousser à changer sa décision, pas même une offre financière importante. « Récemment, on lui a proposé un contrat publicitaire de plus de 400 millions FCFA. Mais il a refusé, estimant que cette marque n’est pas en adéquation avec ses valeurs et ses convictions », a-t-il précisé.
Cette décision de Modou Lô de ne pas retourner sur le ring contre des adversaires qu’il a déjà affrontés, et de privilégier les jeunes talents de la lutte sénégalaise, marque une nouvelle ère dans la lutte sénégalaise, favorisant ainsi l’émergence de nouvelles stars.
Après sa victoire sur Eumeu Sène en 2019, qui lui a valu le titre de roi des Arènes, Modou Lô avait déjà signalé son désir de se concentrer sur des combats contre des lutteurs de la nouvelle génération. Cette position renforce l’idée que les combats de revanche contre ses anciens adversaires sont désormais derrière lui.
Le monde de la lutte sénégalaise se prépare donc à une nouvelle ère, où la jeunesse pourrait bien prendre le devant de la scène, sous l’œil bienveillant des champions établis comme Modou Lô.

Lutte : Ada Fass écrase Gouy Gui

Le leader de l’écurie Mor Fadam, Gouy Gui, semble loin de ses jours de gloire. Deux ans après avoir mordu la poussière face à Reug Reug, Gouy Gui avait attribué sa défaite à une blessure qui l’aurait empêché de donner le meilleur de lui-même. Mais ce dimanche, lors de son retour très attendu à l’arène nationale, il a déçu une fois de plus, laissant Ada Fass dominer le combat de manière spectaculaire.

Le combat a commencé de manière insipide avec un premier round de cinq minutes où les deux lutteurs sont restés debout, pratiquement inactifs. Malgré les injonctions et les avertissements répétés de l’arbitre, aucun des deux ne prenait l’initiative, ce qui a frustré les spectateurs venus assister à un duel de titans.

Toutefois, le second round a offert un tout autre spectacle. Ada Fass, déterminé à ne pas laisser le combat se prolonger, a attaqué avec vigueur. Il a ceinturé Gouy Gui et l’a rapidement propulsé au sol, affichant une domination totale. Gouy Gui, visiblement en manque de résistance et de dynamisme, n’a opposé que peu de résistance, permettant à Ada Fass de remporter une victoire éclatante.

Cette victoire est cruciale pour Ada Fass, qui cherchait à se relancer après sa défaite contre Zarco. En s’imposant de manière aussi nette, il a montré qu’il reste un adversaire redoutable dans l’arène nationale. Pour Gouy Gui, cette défaite soulève des questions sur sa capacité à retrouver le niveau qui était le sien autrefois.

La performance d’Ada Fass face à un Gouy Gui méconnaissable marque un tournant dans la saison de lutte. Tandis que Ada Fass célèbre son retour en force, Gouy Gui devra revoir sa préparation et sa stratégie s’il veut redevenir un concurrent sérieux dans l’arène sénégalaise. Les amateurs de lutte attendent désormais de voir comment chacun se préparera pour leurs prochains défis.

Procès de Lac de Guiers 2 : Date encore incertaine selon son avocat

Selon Me Famara Faty, l’avocat de Lac de Guiers 2, le dossier de son client est encore en cours d’instruction. Les 17 plaignants ainsi que le lutteur sénégalais Papiss Cissé, alias Lac de Guiers 2, doivent encore être entendus sur le fond du dossier.

Après la phase d’instruction, le juge rendra une ordonnance pour décider de la suite de l’affaire. Il pourra soit prononcer un renvoi devant une juridiction compétente pour que l’affaire soit jugée, soit prononcer un non-lieu si les conclusions de l’enquête le justifient.

Par conséquent, la date du mercredi 22 mai initialement annoncée pour la tenue du procès n’est pas encore confirmée. Rappelons qu’il s’agit d’une affaire portant sur une présumée escroquerie au visa, impliquant plusieurs millions de francs CFA. Le lutteur Lac de Guiers 2 a été arrêté puis finalement placé sous mandat de dépôt le 17 mai dernier.

Affaire d’escroquerie : Trois nouvelles plaintes déposées contre le lutteur Lac de Guiers 2

Dans le monde feutré de la lutte sénégalaise, une affaire retentissante secoue les cercles sportifs et médiatiques. Lac de Guiers 2, célèbre lutteur et leader de l’écurie Walo, se retrouve au cœur d’un scandale d’escroquerie. Après son arrestation récente, de nouvelles révélations viennent élargir le spectre des préjudices présumés causés par ses agissements.

L’affaire débute par l’arrestation de Lac de Guiers 2 pour son implication présumée dans une affaire d’escroquerie. Cette arrestation, initialement liée à une plainte déposée par une victime, a ouvert la voie à une série de révélations accablantes. Trois nouvelles personnes, portant le nombre total de plaignants à neuf, se sont présentées aux autorités pour dénoncer des pratiques frauduleuses attribuées au lutteur.

Le préjudice financier provisoire, évalué à 21 millions de francs CFA, témoigne de l’étendue des dommages allégués. Ces accusations ne sont pas à prendre à la légère, d’autant plus qu’elles touchent un personnage aussi influent que Lac de Guiers 2. Parmi les plaignants figurent une femme ainsi que des jeunes, mettant en lumière l’impact potentiellement dévastateur de ces actions sur des individus variés et vulnérables.

Un autre élément clé de l’affaire est la fuite présumée de l’acolyte de Lac de Guiers 2, identifié comme A. S. Diagne. Les autorités soupçonnent que cet individu aurait également joué un rôle central dans les manœuvres frauduleuses. Sa cavale, notamment en Europe, complique l’enquête et soulève des questions sur d’éventuelles complicités et ramifications internationales dans cette affaire.

L’arrestation de Lac de Guiers 2 a suscité un profond émoi dans le monde de la lutte sénégalaise, traditionnellement considéré comme un bastion de valeurs telles que l’intégrité et l’honneur. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la confiance et la responsabilité des figures publiques, en particulier dans le domaine du sport, où l’influence des icônes peut être immense. Les développements ultérieurs de cette affaire seront suivis de près par l’opinion publique, ainsi que par les acteurs du monde de la lutte et des autorités judiciaires.

Eumeu Séne remporte une victoire décisive sur Sa Thiès

Dans le monde de la lutte sénégalaise, chaque combat est un événement majeur, attirant des foules de supporters enthousiastes et passionnés. Le récent affrontement entre Eumeu Séne et Sa Thiès ne fait pas exception, et il a captivé l’attention de nombreux fans à travers le pays.

Eumeu Séne, un lutteur expérimenté et respecté, a affronté Sa Thiès, un adversaire redoutable et très compétent dans l’arène de lutte. Les deux lutteurs se sont livrés à un combat intense, démontrant leur habileté, leur force et leur stratégie dans l’arène.

Finalement, c’est Eumeu Séne qui est sorti vainqueur de ce combat épique, remportant une victoire significative sur Sa Thiès. Son triomphe a été salué par ses supporters et admirateurs, tandis que Sa Thiès a montré un fair-play exemplaire en reconnaissant la performance de son adversaire.

Cette victoire de Eumeu Séne marque un moment mémorable dans sa carrière de lutteur, renforçant sa réputation et son statut dans le monde de la lutte sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Poursuit la Lutte Contre les Irregularités Foncières et le Blanchiment d’Argent

Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye entreprend une action décisive contre la gestion foncière douteuse héritée du régime précédent, selon des informations rapportées par WalfQuotidien. Les irrégularités découvertes jusqu’à présent ne seraient que la partie visible de l’iceberg, révélant ainsi des ramifications profondes dans le blanchiment d’argent, notamment provenant du trafic de drogue.

Les fonds en question, évalués à environ 200 milliards de francs CFA selon l’économiste Abou Kane, sont soupçonnés d’avoir été investis dans l’immobilier. Ces estimations se basent sur les résultats de l’Institut d’études de sécurité, qui soulignent une alarmante convergence entre le trafic de drogue et le secteur immobilier au Sénégal.

Selon le professeur Kane, depuis 2021, le Sénégal est sous la surveillance étroite du Groupe d’action financière (GAFI), étant placé sur la liste grise. Cette classification met en lumière les lacunes dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et soulève des préoccupations quant à l’origine licite des fonds investis dans l’immobilier.

Le constat est alarmant : plus de 120 agences immobilières auraient été créées au Sénégal au cours de la dernière décennie par des trafiquants de drogue, révèle l’Institut d’études de sécurité. Cette tendance inquiétante, combinée au fait que 96% des investissements immobiliers étaient douteux depuis 2013 et que 30% des biens criminels saisis étaient des propriétés immobilières, souligne l’urgence d’agir.

Pour Kane, il est impératif de prendre des mesures immédiates pour empêcher le Sénégal de figurer sur la liste noire des pays à haut risque en matière de blanchiment d’argent. Cette lutte contre le blanchiment d’argent et les irrégularités foncières s’annonce comme une priorité cruciale pour l’administration du Président Faye dans sa quête pour restaurer la transparence et l’intégrité dans la gestion des ressources du pays.

La gestion foncière et l’immobilier au Sénégal : entre équité, transparence et lutte contre le blanchiment d’argent

Les nouvelles autorités sénégalaises ont entrepris des mesures pour assurer une gestion foncière plus équitable et transparente. Cependant, la question de l’origine douteuse de l’argent finançant les immeubles à Dakar reste préoccupante, avec plus de 200 milliards provenant du recyclage de la drogue dans le secteur immobilier chaque année.

Depuis 2021, le Sénégal est sous haute surveillance en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, étant placé sur la liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI). Selon l’Institut d’Études de Sécurité, plus de 120 agences immobilières ont été créées au Sénégal par des trafiquants de drogue au cours de la dernière décennie, illustrant la prédominance de l’argent de la drogue dans ce secteur.

Cette situation est d’autant plus alarmante que depuis 2013, près de 96% des investissements immobiliers étaient d’origine douteuse, avec 30% des biens criminels saisis étant des maisons et des immeubles. Cette croissance du secteur immobilier a un impact économique significatif, avec une hausse des activités de construction de 7% en 2023, contribuant à stimuler l’économie dans son ensemble.

Cependant, le financement de ces grands projets ne provient pas du secteur bancaire, ce qui soulève des préoccupations quant à la stabilité financière du pays. La dépendance à l’argent douteux dans le secteur immobilier représente un risque majeur pour l’économie sénégalaise, d’autant plus que cela compromet les efforts du pays pour lutter contre le blanchiment d’argent.

Pour éviter une détérioration de la situation et pour assurer une croissance économique durable, il est impératif de réduire la contribution de ces fonds illicites aux activités économiques. Sinon, le Sénégal risque de rester sur la liste grise du GAFI voire d’être inscrit sur la liste noire, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour son économie et sa réputation sur la scène internationale.

Pr Abou KANE, FASEG/UCAD

Nécrologie : le promoteur de lutte, Gaston Mbengue est décédé

Gaston Mbengue n’est  plus! De son vrai nom Salif Mbengue, le promoteur de lutte vient  de rendre l’ame, ce mercredi 1er Mai dès  suite d’une longue maladie. 

Groupe Ledakarois présente  ses condoléances au monde de la lutte et au promoteur Makane Mbengue, fils du défunt.

Lutte contre l’émigration irrégulière : Interpellation de 47 candidats à la traversée clandestine

Malgré les efforts déployés par les autorités pour dissuader l’émigration irrégulière, le phénomène persiste avec vigueur. Dans la nuit du 29 au 30 avril 2024, la base navale Nord a procédé à l’interpellation de 47 individus suspectés de vouloir rejoindre clandestinement les côtes européennes.

Parmi les personnes arrêtées, on dénombre 37 Sénégalais, huit Gambiens et deux Guinéens. Ces candidats à l’émigration clandestine ont été appréhendés alors qu’ils se préparaient à prendre la mer à bord d’une pirogue. Lors de leur arrestation, les autorités ont saisi 40 bidons de 30 litres d’essence, qui ont été remis à la gendarmerie pour les suites légales.

Cette opération, menée par la base navale Nord en collaboration avec d’autres forces de sécurité, témoigne de la détermination des autorités à lutter contre ce fléau qui met en péril la vie de nombreux jeunes désespérés en quête d’une vie meilleure. Malgré les risques encourus et les multiples obstacles dressés sur leur chemin, ces candidats à l’émigration clandestine persistent dans leur volonté de rejoindre les côtes européennes, souvent au péril de leur vie.

Face à cette situation préoccupante, les autorités appellent à la sensibilisation et à la mobilisation de tous les acteurs concernés pour mettre un terme à ce phénomène. La coopération internationale et la mise en œuvre de politiques de développement durable et inclusif sont également essentielles pour offrir des perspectives d’avenir aux jeunes et les dissuader de risquer leur vie dans des traversées clandestines dangereuses.

Lutte contre le paludisme en Afrique : Distribution massive de deux vaccins approuvés par l’OMS

Le paludisme demeure une menace mortelle en Afrique, responsable de plus de 600 000 décès en 2022, principalement parmi les enfants. Pour répondre à cette crise de santé publique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé l’utilisation de deux nouveaux vaccins dès 2023.

Le vaccin RTS,S, approuvé en 2021 après des années de tests, a été déployé avec succès au Ghana, au Kenya et au Malawi, où près de 2 millions d’enfants à haut risque ont été vaccinés. Cette initiative a entraîné une baisse significative de 13% du taux de mortalité infantile, selon l’UNICEF.

En novembre 2023, le Cameroun a reçu ses premières doses de vaccin et a rapidement lancé une campagne de vaccination gratuite et systématique en janvier, visant les nourrissons dès l’âge de 5 mois dans les zones à risque. Gavi, l’alliance du vaccin, prévoit que le Burkina Faso et une vingtaine d’autres pays africains intégreront ces programmes de vaccination dans leur stratégie de lutte contre le paludisme cette année.

Ces initiatives marquent une avancée majeure dans la lutte contre le paludisme en Afrique, offrant un nouvel espoir pour la réduction de la mortalité infantile et la protection des populations les plus vulnérables contre cette maladie dévastatrice.

Renforcement de la lutte contre la corruption dans le secteur extractif au Sénégal

Le secteur extractif représente un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, fournissant des revenus vitaux et des ressources naturelles cruciales pour le développement du pays. Cependant, la corruption demeure un défi majeur, entrainant d’importantes pertes financières et sapant le potentiel de croissance économique.

Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, l’organisation NRGI, à travers son Programme Traces en collaboration avec l’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) et les ministères de tutelle, organise un atelier visant à renforcer les capacités des agents de l’État en matière de lutte contre la corruption et de contrôle budgétaire dans le secteur extractif. L’objectif est d’améliorer la transparence et la reddition de comptes dans ce domaine crucial de l’économie sénégalaise.

Selon Mamadou Seck, Manager régional de NRGI Afrique francophone, la corruption reste un problème urgent dans de nombreux pays riches en ressources. Un cas sur cinq de corruption transnationale se produit dans le secteur extractif, selon une note d’orientation de l’ITIE. Les pratiques corruptives peuvent prendre différentes formes, telles que les pots-de-vin, les détournements de fonds, le népotisme et le trafic d’influence.

Le secteur extractif est particulièrement vulnérable à la corruption en raison de l’ampleur de ses revenus, de la diversité des acteurs impliqués et de sa complexité. Les pratiques corruptives peuvent se manifester à tous les niveaux de la chaîne de valeur, de l’octroi des licences aux dépenses socio-environnementales en passant par le commerce des matières premières et le recouvrement des recettes.

Moustapha Fall, responsable des affaires juridiques à l’ITIE Sénégal, souligne que les pays africains perdent des sommes considérables en raison de la corruption, du blanchiment d’argent et de l’évasion fiscale. Il est crucial d’analyser la vulnérabilité à la corruption sur toute la chaîne de valeur de l’industrie extractive, notamment en ce qui concerne l’octroi des contrats et la collecte des revenus.

Dans cette optique, NRGI a développé un outil de diagnostic de la corruption, testé avec succès dans d’autres pays, qui sera présenté lors de l’atelier aux agents de l’État sénégalais. Cet outil permet d’identifier et d’analyser les risques de corruption et d’orienter les réformes nécessaires pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif du Sénégal.

Pape Alé Niang appelle à une véritable rupture dans la lutte contre la corruption au Sénégal

Le journaliste Pape Alé Niang a lancé un appel vibrant pour une réforme radicale dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics au Sénégal. Dans des déclarations sans équivoque, il a souligné l’importance cruciale pour tous les acteurs politiques responsables de la gestion des deniers publics de rendre des comptes et de faire face aux accusations de corruption et d’enrichissement illicite.

Pour Pape Alé Niang, il est temps de mettre fin à l’impunité qui permet à certains individus de circuler librement malgré des soupçons pesants sur leur gestion des finances publiques. Il dénonce le fait que des petits délinquants soient sévèrement punis tandis que ceux qui occupent des postes de pouvoir échappent souvent à toute sanction.

Le journaliste rappelle également les lacunes dans le système judiciaire, soulignant que, malgré quelques tentatives de lutte contre la corruption par le passé, les véritables responsables ne sont souvent pas tenus pour compte et évitent les peines de prison. Il exhorte les autorités à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette impunité et restaurer la confiance du peuple envers ses dirigeants.

L’appel de Pape Alé Niang résonne comme un rappel urgent de l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance. Il met en garde contre les conséquences désastreuses de la corruption sur le développement économique et social du pays, et appelle à une action décisive pour mettre fin à cette pratique néfaste.

En fin de compte, l’appel de Pape Alé Niang rappelle que la lutte contre la corruption est une responsabilité collective et que chacun, des dirigeants politiques aux citoyens ordinaires, doit jouer son rôle pour garantir un avenir plus juste et plus transparent pour le Sénégal.

Saisie importante de drogues et arrestations dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal

La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une série d’opérations visant à lutter contre le trafic de stupéfiants dans le pays. Sur instructions du Haut Commandant, les patrouilles ont intensifié leurs efforts et ont réussi à saisir une quantité significative de drogues tout en procédant à l’interpellation de 28 individus, selon les informations obtenues par Seneweb auprès du chef de la Division de la Communication (Divcom).

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a présenté un bilan détaillé de ces opérations, soulignant l’importance de cette mission dans un contexte marqué par la recrudescence du trafic de stupéfiants. Les patrouilles, déployées sur les grandes voies de communication, ont agi avec détermination pendant la période du 16 au 17 avril 2024.

Les résultats de ces opérations sont significatifs, avec un total de 28 personnes interpellées, dont 10 pour détention de chanvre indien et 1 pour vente de drogue (ecstasy). Les saisies comprennent 99 cornets de chanvre indien, 14 comprimés d’ecstasy, 2 motos, 3 ciseaux et une somme de 12 000 francs CFA.

Il est important de souligner les dangers associés à la consommation d’ecstasy, une drogue qui influe sur la chimie du cerveau en libérant une quantité élevée de sérotonine, une substance chimique jouant un rôle crucial dans la régulation de l’humeur, de l’énergie et de l’appétit.

Cette opération de la gendarmerie nationale démontre l’engagement continu des autorités sénégalaises à lutter contre le trafic de drogue et à protéger la santé et la sécurité de la population. En saisissant ces drogues et en arrêtant les personnes impliquées, les forces de l’ordre envoient un message clair selon lequel le trafic de stupéfiants ne sera pas toléré dans le pays.

Mbour accueille les phases finales du Championnat de Lutte Traditionnelle sans Frappe

La ville côtière de Mbour s’apprête à devenir le centre d’attention du monde de la lutte traditionnelle sénégalaise avec les phases finales du Championnat de Lutte Traditionnelle sans Frappe du Drapeau du Chef de l’État, prévues du 9 au 12 mai. Cette annonce a été faite dans un communiqué officiel, révélant que les équipes régionales, après des sélections rigoureuses, se préparent à présenter leurs meilleurs combattants pour cet événement d’envergure.

Ce rendez-vous sportif majeur mettra en vedette des lutteurs répartis dans plusieurs catégories. Chaque région est tenue de soumettre une liste de dix lutteurs, avec une répartition équilibrée entre titulaires et remplaçants, comme l’indique le communiqué. Les passionnés de lutte auront ainsi l’opportunité de suivre des combats impliquant onze lutteurs seniors et six jeunes prometteurs, filles et garçons, dans des catégories de poids et d’âge spécifiques.

Cet événement promet d’attirer l’attention et l’enthousiasme des amateurs de lutte traditionnelle à travers le pays. En plus de mettre en lumière les talents émergents, il offre également une plateforme pour célébrer l’héritage et la tradition de ce sport ancré dans la culture sénégalaise.

La tenue de ces phases finales à Mbour témoigne de l’engagement continu des autorités à promouvoir et à soutenir le développement de la lutte traditionnelle dans toutes les régions du Sénégal. Les festivités s’annoncent palpitantes, alors que les lutteurs se préparent à défendre l’honneur de leur région et à captiver les spectateurs avec leur agilité, leur force et leur habileté sur le tapis de lutte.

La Fondation Konrad Adenauer Prône la Lutte Contre les Crimes Internationaux et les Violences Sexuelles au Sénégal

Un séminaire dédié à la lutte contre les crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit a été organisé ce lundi au Sénégal par la fondation Konrad Adenauer/État de droit. Cet événement a rassemblé de nombreux acteurs judiciaires, dont des magistrats et des Procureurs de la République, venus de différents pays de la sous-région pour participer à cette formation essentielle.

Serge Brammertz, secrétaire général adjoint des Nations Unies et Procureur du Mécanisme international, a pris la parole pour évoquer le rôle crucial d’une justice indépendante dans le fonctionnement de l’État. Il a mis en avant l’importance de la formation des magistrats nationaux dans la poursuite des crimes internationaux, un effort soutenu par des partenaires tels que l’International Nuremberg Principles Academy et la fondation Konrad Adenauer.

Le séminaire a également abordé la question des violences sexuelles en période de conflit, souvent négligée. Brammertz a révélé que plus de la moitié des affaires traitées par le Tribunal pour le Rwanda concernaient ces types de crimes. Il a souligné l’urgence de former les magistrats sur ces questions, notamment en raison de la présence de nombreux fugitifs en Afrique, liés aux atrocités commises au Rwanda.

Cette formation marque une étape importante dans la lutte contre l’impunité des crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit. Elle souligne l’engagement du Sénégal et de ses partenaires internationaux à renforcer les capacités des magistrats et des acteurs judiciaires de la sous-région pour assurer une justice équitable et efficace.

Le séminaire organisé par la fondation Konrad Adenauer/État de droit témoigne de l’importance accordée à la justice mondiale et à la protection des droits de l’homme au Sénégal et dans la sous-région ouest-africaine.

Ahmed Khalifa Niasse prêt à Contribuer à la Lutte Contre la Corruption dans le Nouveau Gouvernement

Ahmed Khalifa Niasse, un vétéran de la lutte contre la corruption au Sénégal, a exprimé son désir d’apporter son expérience et son expertise au nouveau gouvernement dans sa lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.

En 2009, Niasse avait préconisé la création d’un Front patriotique contre la corruption et l’enrichissement illicite (FPCCEI) pour faire face à la menace croissante de la corruption et du trafic de drogue à travers les frontières du pays. Cependant, son limogeage du cabinet du président Wade peu de temps après sa déclaration avait mis en veilleuse ce projet prometteur.

Maintenant, Niasse envisage de réactiver la Fondation nationale contre la corruption, qu’il avait créée en avril 2009 et qu’il avait l’intention de subventionner à hauteur d’un milliard de francs CFA. Cette fondation serait un outil essentiel dans la lutte contre la corruption, en fournissant des ressources et un soutien pour des initiatives anti-corruption à travers le pays.

Avec son expérience et son engagement dans la lutte contre la corruption, Niasse est prêt à offrir son soutien au nouveau président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Sa participation pourrait être cruciale dans les efforts du gouvernement pour promouvoir la transparence, la responsabilité et l’intégrité dans la gouvernance publique.

La volonté de Niasse de contribuer à la lutte contre la corruption souligne l’importance accordée à cette question par la société sénégalaise dans son ensemble. En travaillant main dans la main avec le gouvernement, il est possible de renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et de promouvoir une culture de redevabilité et de respect de la loi à tous les niveaux de la société.

En fin de compte, la collaboration entre le gouvernement et des figures de la société civile comme Ahmed Khalifa Niasse est essentielle pour faire avancer la lutte contre la corruption et promouvoir un développement durable et équitable pour tous les citoyens du Sénégal.

Éleveurs de Kaffrine : Des Voix S’élèvent pour la Protection du Bétail et la Lutte contre la Pauvreté

Dans les vastes étendues de Kaffrine, au cœur du Sénégal, réside une communauté d’éleveurs dont les préoccupations et les aspirations se reflètent dans le tintement doux de leurs troupeaux et les sillons de leurs visages burinés par le soleil. Mais derrière cette harmonie rustique se cachent des défis criants, parmi lesquels le vol de bétail et la lutte contre la pauvreté occupent une place centrale.

Au quotidien, le vol de bétail hante les éleveurs de Kaffrine, causant des pertes économiques et émotionnelles dévastatrices. Pour Demba Ba, président de la Maison des éleveurs de Birkelane, un département de la région, cette réalité est trop amère à avaler. « Nous souffrons énormément », déplore-t-il, « l’agriculture a dominé le secteur de l’élevage, et nous attendons du prochain président de la République une organisation du secteur, plus d’accès au foncier, plus de forage et plus d’espace pour notre cheptel ».

Les éleveurs ne se contentent pas de subir passivement leur sort. Ils réclament une action gouvernementale ferme pour endiguer le fléau du vol de bétail. Ils demandent des mesures concrètes pour dissuader les voleurs et garantir une réparation équitable en cas de préjudice. De même, ils appellent à une meilleure organisation du secteur de l’élevage, plaidant pour la création de coopératives et d’associations pour renforcer leur voix collective.

Mais les préoccupations des éleveurs vont au-delà de la simple protection de leur bétail. Ils appellent également à des réformes foncières pour assurer un accès sécurisé aux terres de pâturage, ainsi qu’à des investissements dans les infrastructures telles que les forages pour garantir un approvisionnement adéquat en eau pour leurs troupeaux, surtout pendant les périodes de sécheresse.

Face à cette situation préoccupante, les éleveurs proposent une solution tangible : l’intégration des mesures de protection du bétail dans le Code pénal, en s’appuyant sur les initiatives prises lors de la Journée nationale de l’élevage de 2017. Cette démarche renforcerait la protection légale de leur bétail et enverrait un signal fort aux voleurs potentiels.

Dans l’ombre des vastes plaines de Kaffrine, les voix des éleveurs résonnent avec force, appelant à une action urgente pour protéger leur moyen de subsistance et lutter contre la pauvreté qui menace leur communauté. Leur détermination est palpable, leur appel est clair : il est temps d’agir pour sauvegarder l’avenir de l’élevage à Kaffrine.

L’Héritage de la Lutte contre l’Injustice : Les Mots Poignants de Samba Faye, Père de Diomaye Faye

Dans une interview émouvante avec nos confrères de Rewmi Net, Samba Faye, le père de Bassirou Diomaye Faye, actuel président du Sénégal, a partagé des réflexions profondes sur l’histoire de sa famille marquée par la lutte contre l’injustice. Âgé de 84 ans, Samba Faye a rappelé une anecdote poignante sur le combat de sa famille pour la justice, remontant jusqu’à son propre grand-père.

Il a révélé que le grand-père de Diomaye avait été emprisonné pendant sept mois à Podor pour avoir défendu les principes de justice, notamment lors de la construction d’une école à Ndiagagnao après son retour de la Première Guerre mondiale. Cette histoire familiale révèle un héritage de lutte contre l’injustice et un engagement profond envers les valeurs d’égalité et de dignité humaine.

Samba Faye a souligné que cette lutte pour la justice a également marqué son propre engagement politique, qui l’a conduit à être emprisonné à Thiès dans le cadre de son activisme au sein du parti socialiste. Ces sacrifices personnels témoignent de l’engagement indéfectible de la famille Faye envers les idéaux de justice et de liberté.

Malgré les épreuves rencontrées, Samba Faye a appelé à la patience envers le nouveau gouvernement, soulignant que résoudre tous les problèmes prend du temps et demande un effort collectif. Il a également encouragé la population à soutenir les décisions prises par les autorités pour contribuer au bien-être et au développement du pays.

Enfin, Samba Faye a partagé les sages conseils qu’il a transmis à son fils, le président Diomaye Faye, soulignant la responsabilité immense qui repose désormais sur ses épaules. Il l’a exhorté à travailler avec détermination pour répondre aux attentes des Sénégalais et à faire progresser le pays dans une direction de justice et de prospérité pour tous.

Les paroles sincères de Samba Faye révèlent l’héritage précieux d’une famille dévouée à la cause de la justice et de l’égalité, et rappellent l’importance de rester fidèle à ces valeurs dans la conduite des affaires publiques.

La Guerre des Promoteurs : Reug Reug averti de respecter ses engagements contractuels

Dans le tumulte du monde de la lutte sénégalaise, une nouvelle bataille se profile, mettant en lumière les enjeux des contrats et des engagements dans le domaine de la promotion de ce sport emblématique du pays. Reug Reug, l’un des lutteurs les plus en vue du moment, se retrouve au cœur de cette guerre des promoteurs, avec des avertissements clairs lui enjoignant de respecter ses accords contractuels.

Makane Mbengue, fils du célèbre promoteur Gaston Mbengue, a émis une mise en garde ferme à l’adresse de Reug Reug, soulignant l’importance du respect total du contrat qui les lie. Cette mise en garde intervient alors que Reug Reug est également sous contrat avec un autre promoteur, Baye Ndiaye, pour affronter Ama Baldé, un autre lutteur renommé de la scène sénégalaise.

La situation se complique davantage avec le combat déjà programmé entre Reug Reug et Boy Niang 2, prévu pour le 1er janvier 2025. Selon Makane Mbengue, Reug Reug ne pourra s’engager dans un face à face avec Ama Baldé qu’après avoir honoré son combat contre Boy Niang 2. Cette condition semble être non négociable, soulignant ainsi l’importance du respect des contrats et des engagements pris dans le monde de la lutte sénégalaise.

La complexité de la situation réside dans le fait que Reug Reug est également autorisé à participer à des événements MMA, sous réserve de l’accord de Gaston Productions. Cette distinction entre les disciplines de lutte et de MMA montre la diversité des engagements contractuels dans le monde du sport et la nécessité pour les athlètes de respecter les termes de leurs contrats, quel que soit le domaine dans lequel ils évoluent.

Cette mise en garde de Makane Mbengue met en lumière les défis et les tensions inhérents à la gestion des lutteurs professionnels au Sénégal, où les promoteurs rivalisent pour attirer les meilleurs talents et organiser les combats les plus populaires. La bataille pour la suprématie dans le monde de la lutte continue, mais elle est réglementée par des règles strictes en matière de contrats et d’engagements, comme le rappelle cet avertissement lancé à Reug Reug.

En définitive, cette affaire illustre les enjeux complexes de l’industrie de la lutte au Sénégal et souligne l’importance cruciale du respect des accords contractuels pour assurer le bon fonctionnement et la crédibilité de ce sport emblématique du pays.

Saisies impressionnantes et arrestations massives dans la lutte contre le banditisme : La Gendarmerie nationale intensifie ses efforts

Dans le cadre de sa mission de protection des personnes et des biens, la Gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené des opérations d’envergure contre le banditisme et le trafic de drogue à travers plusieurs régions du pays. Ces actions, menées avec détermination, ont abouti à des résultats significatifs, témoignant de l’engagement ferme des forces de sécurité à lutter contre la criminalité sous toutes ses formes.

Au cours de la semaine écoulée, du 10 au 17 mars 2024, les unités de la gendarmerie ont intensifié leurs opérations dans diverses localités, notamment à Dakar, Kaolack, Fatick, Kaffrine et Ziguinchor. Ces efforts ont permis l’interpellation de 106 individus soupçonnés d’être impliqués dans des activités criminelles, marquant ainsi un coup dur pour les réseaux de criminalité opérant dans ces régions.

En plus des arrestations, les forces de sécurité ont réussi à saisir une quantité impressionnante de produits illicites et d’objets potentiellement utilisés à des fins criminelles. Parmi les saisies les plus significatives figurent 121 kilogrammes de drogue, comprenant 107 cornets et 7 joints de chanvre indien, ainsi que 37 machettes, 17 bidons d’huile, 95 sacs de sucre, deux amas de charbon et quatre troncs de bois de caïlcédrat. Ces résultats démontrent la détermination des autorités à éradiquer le trafic de drogue et à perturber les activités criminelles dans le pays.

En outre, dans le cadre de ces opérations, 14 véhicules, 46 motos et 67 charrettes potentiellement utilisés pour des activités illégales ont été immobilisés, renforçant ainsi les efforts visant à entraver la mobilité des criminels et à perturber leurs opérations.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, porte-parole de la Gendarmerie nationale, a souligné l’importance de ces résultats dans la lutte contre le banditisme et a salué le dévouement des forces de sécurité. Il a également appelé la population à continuer de coopérer avec les autorités en fournissant des informations cruciales pour garantir la sécurité de tous.

Ces opérations témoignent de l’engagement résolu du gouvernement et des forces de sécurité à lutter contre le banditisme et à garantir la sécurité des citoyens. La Gendarmerie nationale reste déterminée à poursuivre ses efforts pour maintenir l’ordre public et assurer la protection de la population.

Nécrologie – Lutte : Mame Gorgui Ndiaye de Fass n’est plus

L’ancienne gloire de la lutte sénégalaise, Mame Gorgui Ndiaye de Fass surnommé l’enfant chéri de Dakar est rappelé à Dieu ce vendredi 9 février 2024, chez lui, à Dakar.

Ledakarois présente ses condoléances à la famille éplorée et au milieu de la lutte sénégalaise

Lamb – Abdou Bakhoum : « Je commence à croire que Modou Lô va arrêter la lutte »

Amateur de lutte et manager de Ama Baldé, Abdou Bakhoum a déclaré qu’il pense que le roi des arènes ne va plus nouer son nguimb de sa carrière.

Même s’il dit ne pas être dans le secret des dieux ni même devin, il semble néanmoins sûr de lui. Pour Abdou Bakhoum Modou Lô va tout simplement arrêter sa carrière très bientôt. Le roi des arènes qui a pris une pause après son succès contre Boy Niang (en janvier) ne reviendra pas dans l’arène. C’est en tout cas les propos du manager de Ama Baldé qui s’est confié à lutte TV.

« Les défaites subies par les lutteurs Pikinois face à Modou Lô m’ont toutes fait très mal. J’espère que la couronne va revenir à Pikine mais pour cela il faut que Modou Lô continue à lutter. Il n’a pas battu tous les lutteurs donc il ne doit pas arrêter la lutte pour conserver la couronne. Mais je commence à croire qu’il va arrêter la lutte et donner passer le flambeau à Franc » a t’il déclaré.

Lamb : Le « come-back » est-il réellement possible pour l’ex Roi des Arènes Balla Gaye 2 ?

Véritable légende vivante de l’arène sénégalaise, Balla Gaye 2 qui est sur la pente descendante depuis quelques années peut il réussir à revenir au sommet en remportant de nouveau la couronne de roi des arènes ?

Il y’a quelques années de cela, son nom sonnait comme la terreur des arènes. Balla Gaye 2 le fils de Double Less a eu une carrière fulgurante, exceptionnelle au point qu’il est considéré par certains comme l’un des plus grands lutteurs de l’histoire du Sénégal. Mais aujourd’hui le Lion de Guédiawaye semble être bien loin de ses années de gloire lors desquelles il a tant fait rêver ses supporters et les amateurs de lutte.

2009 – 2013, l’apogée d’une carrière exceptionnelle

Véritable bête de scène, technicien hors pair doté d’aptitudes physiques au dessus de la moyenne (1m 90, 140 kg), Balla Gaye 2 a eu tout les superlatifs qu’un lutteur pouvait espérer avoir dans sa carrière. Surnommé « Roi de la Banlieue » après sa victoire sur son alter égo Modou Lô le 21 mars 2010, Omar Sakho de son vrai nom a ensuite gravi un par un les échelons qui le mèneront deux ans plus tard au sommet de la hiérarchie. Le 1er août 2010, il confirme son statut de prétendant au titre de roi des arènes en battant le « mbarodi » (Lion, Ndlr) Baboye.

Devenu alors le « Vrai Lion », Balla Gaye va s’attaquer à Mohamed Ndao Tyson en juillet 2011 signant ainsi une grosse performance face à la plus grande figure de la lutte moderne. Passée cette étape, rien ne pouvait empêcher BG2 de lorgner le trône de Yahya Diop Yekini. Neuf mois après son succès clinquant contre Tyson, le chef de file de l’écurie Balla Gaye va soumettre le roi des arènes mettant ainsi à quinze années d’invincibilité du champion de Bassoul. Balla Gaye 2 devient alors à 25 ans le plus jeune roi des arènes de l’histoire de la lutte sénégalaise. Une prouesse !

Le déclin après l’heure de gloire !

Toutefois, l’euphorie de la victoire contre Yekini ne durera que le temps d’un combat. Après avoir « facilement » battu Tapha Tine lors de sa première sortie en tant que roi des arènes, Balla Gaye va s’incliner contre Bombardier en juin 2014 perdant ainsi la couronne après seulement deux ans de règne. À partir de là, le lutteur de Guédiawaye ne sera plus le même. La saison suivante, il enchaîne un second revers d’affilée contre sa bête noire Eumeu Sène. Même s’il se refait une santé avec ses victoires sur Gris Bordeaux et Modou Lô, Balla Gaye retombe dans ses travers en perdant une nouvelle fois contre Bombardier (2022).

Plus lent, moins athlétique malgré son passage à l’INSEP Paris pour se remettre d’aplomb, le frère de Sa Thiès devint alors un lutteur lambda et enregistre désormais des performances en dents de scie. Il enregistrera une sixième défaite en carrière le 1er janvier 2023 face au jeune lutteur de Pikine, Boy Niang 2. Balla Gaye a touché le fond et il le sait. Son combat contre Eumeu Sène initialement prévu en juillet 2023 est reporté pour cause de blessure du lion de Guédiawaye. Mentor de Balla Gaye, Aziz Ndiaye veut que son lutteur retrouve son niveau réel avant de disputer un autre combat. « Nous avons un plan pour remettre Balla Gaye au meilleur de sa forme. On est en négociations très avancées avec l’INSEP et il est très probable qu’il y aille pour faire une préparation correcte. S’il plaît à Dieu, on retrouvera le véritable Balla Gaye 2 » avait t’il déclaré en novembre 2023.

Reconquérir la couronne pour marcher sur les traces de Bombardier

Ainsi après son retour de France, Balla Gaye devrait renouer son nguimb avant la fin de cette saison. On parle d’ailleurs de son combat face à Siteu. Dès lors l’objectif du fils de Double Less est de marquer son retour avec une victoire avant de penser à reconquérir le titre de Roi des arènes qui est détenu par Modou Lô. Si le lutteur de 37 ans parvient à s’accaparer à nouveau du trône, il deviendrait ainsi le deuxième lutteur après Bombardier à avoir remporté la couronne deux fois. Il pourra dès lors penser à sortir par la grande porte après avoir inscrit en lettres d’or son nom dans les annales de l’histoire de l’arène sénégalaise.

Wiwsport.com

Modou Lô en pause Post-Victoire : Repos bien mérité avant d’envisager un futur duel

Le célèbre lutteur sénégalais Modou Lô, après sa victoire retentissante face à Boy Niang 2 le 1er janvier 2024, a pris la décision de faire une pause bien méritée. Lors de sa première apparition publique depuis cet exploit, il a partagé ses projets immédiats, mettant en avant le besoin de repos et de récupération après une série de combats intensifs.

Modou Lô, qui a enchaîné deux victoires consécutives, a exprimé son intention de s’éloigner temporairement des arènes pour se consacrer à d’autres activités et profiter de cette période de repos. Cette décision, souligne-t-il, est nécessaire pour recharger les batteries après les sacrifices exigés par les préparations rigoureuses liées à la lutte.

Interrogé sur la possibilité d’un affrontement futur avec Reug Reug, Modou Lô a répondu de manière énigmatique, laissant la porte ouverte à cette éventualité. Cependant, il a suggéré que Reug Reug devrait d’abord se mesurer à Franc, un adversaire actuellement invaincu. Cette perspective ajoute une intrigue à l’avenir de la lutte sénégalaise, mais Modou Lô a souligné la nécessité pour Reug Reug de consolider sa position avant de l’affronter.

Modou Lô a rappelé la récente victoire de Reug Reug sur Bombardier, tout en évoquant la défaite antérieure de ce dernier contre Sa Thiès. Pour lui, ces antécédents influencent grandement la dynamique psychologique et physique des lutteurs sur le long terme. La victoire récente de Modou Lô a renforcé sa confiance et son avantage psychologique, des éléments qu’il considère comme cruciaux pour maintenir une performance optimale.

Cette pause réfléchie de Modou Lô marque une étape importante dans sa carrière, laissant les amateurs de lutte sénégalaise en attente de ses prochains mouvements. Le champion reste une figure emblématique de la lutte, et sa stratégie post-victoire souligne l’importance de l’équilibre entre l’engagement sportif et le bien-être physique et mental des athlètes.

Boy Niang : « Ama Baldé est mon frère et il m’a soutenu dans ce combat (…) je suis prêt à rebondir »

Battu par Modou Lô le 1er janvier, Boy Niang 2 est sorti de son mutisme pour évoquer sa cinquième défaite en carrière avant d’adresser ses remerciements aux lutteurs Pikinois particulièrement Ama Baldé qui malgré les tensions qui se murmurent l’a soutenu lors de ce choc face au roi des arènes.

« Je rends grâce à Dieu, je félicite Modou Lô et j’encourage mes supporters. On s’était bien préparé pour le combat avec tout le staff. On s’est sacrifié en étant loin de notre famille pour pouvoir mieux se concentrer sur ce combat. On a investi en temps et en argent dans ce combat mais malheureusement on a perdu. Le soutien de Eumeu Sène lors du combat royal ? Je le remercie parcequ’il agit en tant que grand frère. Il essai d’unir tous les lutteurs de Pikine. J’ai également eu le soutien de Nguer bou Zap, An 2000, Bathie Sèras, Boy Sèye et même ceux qui ne sont pas venus comme mon frère Ama Baldé. J’ai toujours eu un discours unificateur pour que tous les lutteurs Pikinois soient un et indivisible. Le futur de Boy Niang dans l’arène ? Il ne faut pas perdre du temps. Je vais retourner à l’entraînement et essayer de corriger mes lacunes avec l’aide de mon entourage. Je suis prêt à affronter tous les lutteurs de ma catégorie et de ma génération pour rebondir. Je n’ai pas le choix. Je reste à l’écoute de mon staff et des mes proches. S’ils sont d’accord sur l’adversaire à affronter, j’accepterai le combat »

Lutte – Modou Lô conserve sa couronne avec brio en terrassant Boy Niang 2

Le monde de la lutte sénégalaise a été secoué par un affrontement épique entre Modou Lô et Boy Niang 2, qui s’est conclu par la victoire éclatante de Modou Lô à l’Arène Nationale ce 1er janvier. Modou Lô, déjà acclamé pour sa victoire sur Ama Baldé il y a quelques mois, a une fois de plus prouvé sa supériorité en terrassant son adversaire de Pikine dans un combat d’une intensité remarquable.

L’Arène Nationale a été le théâtre d’un spectacle mémorable alors que Modou Lô, le Roc des Parcelles Assainies, a affiché sa maîtrise de la lutte sénégalaise. Son triomphe sur Boy Niang 2 consolide sa position en tant que Roi incontesté de l’Arène, laissant une empreinte indélébile dans l’histoire de la lutte au Sénégal.

Le combat a été marqué par des mouvements stratégiques, des prises impressionnantes, et une détermination féroce des deux lutteurs. Modou Lô, par sa technique et sa puissance, a réussi à prendre le dessus sur son adversaire, confirmant ainsi sa réputation de champion inébranlable.

Cette victoire remarquable de Modou Lô ajoute une nouvelle page à son parcours exceptionnel dans le monde de la lutte sénégalaise. Les fans et les passionnés reconnaissent son talent exceptionnel et son statut de figure emblématique de ce sport ancestral.

L’événement de ce 1er janvier restera gravé dans les mémoires comme un moment majeur de la lutte sénégalaise, et Modou Lô continuera à être célébré pour sa bravoure, sa technique impeccable, et son règne indétrônable dans l’Arène Nationale.

Modou Lô prêt à conserver sa couronne : « C’est un combat de la confirmation après ma dernière victoire [sur Ama Baldé] »

Très heureux de la surprise que lui ont réservé ses fans à l’occasion de son open press qui coïncidait avec son anniversaire, le roi des arènes Modou Lô a promis de battre Boy Niang le 1er janvier pour rendre fier ses supporters.

« C’est un jour spécial pour moi. Je suis vraiment très heureux et ému car je ne savais pas que mes supporters allaient me réserver cette suprise. Je prie Dieu que la semaine prochaine qu’on revienne ici aux Parcelles assainies fêter la victoire. Le combat est presque arrivé donc il n’y a plus lieu de continuer à alimenter le débat. Nous sommes [avec Boy Niang] de la même génération et avant qu’il ne décide de m’attaquer je le ferai en premier. Comme je l’ai dit c’est le combat de la confirmation après ma précédente sortie. Dès lors avec mon staff nous avons notre stratégie et nous allons dérouler le jour J et ramener la victoire au parcelles assainies. La mobilisation? Lors du combat précédent beaucoup ne se sont pas déplacés au stade parcequ’il y’avait de la tension. Mais cette fois ci il y’aura un grand monde au stade et la mobilisation sera grande. »

Les arbitres en formation de grade national à Dakar, pendant 2 jours

Pendant deux jours, ce mercredi 27 et demain jeudi 28 Décembre 2023, à l’Arène nationale de Dakar, se tient une formation d’arbitrage pour le grade national.

Les formateurs sont Babacar Diop, Sitor Ndour, Khalifa Sow, Wenceslas Demba Ndione, Malick Ngom et Ndiamé Diop. « Toutes les régions sont représentées et chaque participant a donné une contrepartie financière de 50.000 FCFA. L’innovation, c’est la prise en compte de la lutte africaine », informe Babacar Diop à votre serviteur, lui-même apprenti arbitre mais pas au courant de ladite formation.

Aussi, des dispositions seraient prises pour offrir à manger aux arbitres.

En attendant l’autre formation de grades départemental et régional prévue à Diossong, à Foundiougne, du 29 au 31 Décembre 2023.

Lutte sénégalaise : Eumeu Sène apporte son soutien à Boy Niang et lui confie le…

Lors de l' »Open press » organisé ce mardi au stade Allasane Djigo, Eumeu Sène, ancien roi des arènes, a apporté son soutien indéfectible à Boy Niang, le fils de la localité, qui s’apprête à affronter Modou Lô le 1er janvier prochain. Battu à deux reprises par Modou Lô lui-même, Eumeu Sène a exprimé sa confiance en la capacité de Boy Niang à surmonter ce défi de taille.

Eumeu Sène a symboliquement remis le drapeau de Pikine à Boy Niang, exprimant ainsi la confiance de la communauté envers le lutteur local. Malgré la renommée indiscutable de Modou Lô en tant que champion confirmé, Eumeu Sène a souligné que Boy Niang possède les qualités nécessaires pour battre n’importe quel adversaire.

Cette déclaration d’encouragement de la part d’Eumeu Sène a ajouté une dimension supplémentaire à l’événement à venir, renforçant le soutien de la communauté de Pikine à leur représentant. Le combat entre Boy Niang et Modou Lô promet d’être un spectacle palpitant, avec le poids symbolique du drapeau de Pikine confié à Boy Niang, qui tentera de décrocher le titre de roi des arènes. Les amateurs de lutte sénégalaise attendent avec impatience cet affrontement qui s’annonce épique

Boy Niang : « Je veux démontrer que je suis un très grand champion en battant Balla Gaye et Modou Lô »

Après avoir battu Balla Gaye 2 il y’a presque un an, Boy Niang 2 veut poursuivre sur cette lancée en s’attaquant cette fois ci à l’autre grand champion Modou Lô. Sur Lutte TV, le « Thiapathioly » a d’abord loué les qualités de l’actuel roi des arènes avant de rappeler qu’il n’est pas « invincible » et qu’il a les qualités pour lui arracher la couronne le 1er janvier prochain.

« C’est un combat qui s’imposait. Quand on a affronté Balla Gaye, on doit logiquement pouvoir croiser Modou Lô qui est aussi un grand champion. Je me prépare avec sérénité pour le combat avec mes entraîneurs et sparring-partners comme Zambala, Ordinateur. J’ai vraiment des coéquipiers d’entraînement formidables. Ils sont de véritables techniciens et j’estime que m’entraîner avec eux me bonifie. L’adversaire Modou Lô ? C’est un fin technicien et un travailleur acharné. Tout le monde le sait. Donc c’est un adversaire de taille et je connais la valeur du combat. Père Bourkhane me dit souvent qu’il faut que je connaisse la valeur de mes combats pour pouvoir les remporter. J’ai des qualités à faire valoir et j’espère que je vais battre Modou Lô le 1er janvier. Il n’est pas invincible au même titre que Balla Gaye 2 que j’ai battu. C’est l’occasion de dire se préparer à affronter Balla Gaye est plus difficile qu’affronter Modou Lô parce que Balla a plus de soutien et il est le plus adulé (…) Les gens qui croient que Modou Lô est meilleur bagarreur que moi se trompent largement et le jour J ils en auront le cœur net. Je dois démontrer aux sceptiques que je suis un champion en battant les deux meilleurs lutteurs de l’arène [Balla Gaye et Modou Lô] ».

La lutte continue d’Ousmane Sonko : batailles juridiques, silence des chefs religieux et communauté internationale

Ousmane Sonko, leader du parti politique dissous Pastef, continue de se heurter à des obstacles dans son parcours politique car il n’a pas encore reçu les formulaires de parrainage requis pour sa candidature. Malgré une récente décision de justice favorable du Tribunal d’instance de Dakar, la Direction générale des élections (DGE) n’a pas rétabli les droits électoraux de Sonko, laissant son représentant, Ayib Daffé, et son avocat, Ciré Clédor Ly, frustrés et ignorés.

Lors d’une récente visite à la DGE, l’avocat d’Ousmane Sonko, Me Ciré C. Ly, a fait état d’un incident de brutalités policières à son encontre. Cet incident a suscité des inquiétudes quant au traitement réservé à l’équipe juridique de Sonko et met l’accent sur la question plus large des violations des droits politiques.

« La communauté internationale n’a pas le droit de garder le silence. Il est grand temps que des observateurs soient dépêchés et que des émissaires de la communauté internationale interviennent », a exprimé Me Ciré C. Ly. Il a en outre remis en question le silence notable des chefs religieux et de la communauté internationale face à ces défis.

« Au-delà de la communauté internationale, ce que l’on peut appeler les « grands électeurs », en particulier les chefs religieux, doivent s’exprimer. Ils ne peuvent pas continuer à garder le silence face à ces violations. Ils ne peuvent pas abandonner les talibés [disciples] à leur sort. « , a souligné Ly.

La bataille juridique et le retard dans le rétablissement des droits électoraux d’Ousmane Sonko ont suscité des inquiétudes croissantes quant à l’état de la démocratie et des droits politiques dans le pays. L’appel à l’implication des chefs religieux et de la communauté internationale souligne l’urgence de la situation et la nécessité d’un soutien plus large pour garantir un processus électoral juste et transparent.

Alors que le paysage politique en [Pays] reste tendu, le rôle des différentes parties prenantes, notamment de la communauté internationale et des chefs religieux, sera probablement soumis à une surveillance accrue. Les observateurs attendent de nouveaux développements dans le cas d’Ousmane Sonko et les réponses des acteurs locaux et internationaux aux défis politiques actuels dans le pays.

Laurent Ndiago exprime sa déception après sa défaite contre Tapha Gueye 2 : « La plus grosse déception de ma vie »

Laurent Ndiago, qui a subi sa première défaite en carrière contre Tapha Gueye 2 ce dimanche, a partagé son profond chagrin à la suite de ce revers. Le jeune lutteur a exprimé des regrets quant à son approche pendant le combat.

« C’est la plus grosse déception de ma vie. Cette défaite est très douloureuse, mais je rends grâce à Dieu. J’ai fait tout ce que je devais faire, et tout le monde sait que je me suis entraîné très dur. Malheureusement, j’ai perdu. La seule chose que je regrette, c’est qu’on ne m’a pas laissé lutter à ma manière, car je savais que si j’avais battu Tapha Gueye, ma carrière aurait pris son envol. Mais c’est ainsi, le coup est déjà parti. Je félicite mon adversaire et lui souhaite le meilleur (…) Aujourd’hui, si on ne me propose pas un bon adversaire, je ne vais pas lutter. J’ai dépassé tous les lutteurs de ma catégorie, je veux titiller le sommet. »

Laurent Ndiago, malgré la défaite, montre déjà une détermination à revenir plus fort. Sa volonté de ne pas accepter des combats sans enjeu souligne son désir de se mesurer aux meilleurs et de continuer à progresser dans sa carrière de lutteur. Les amateurs de lutte attendent avec impatience de voir comment il rebondira après cette défaite décevante.

Diène Kaïré, il est désormais relégué au top 5 à la suite de sa défaite contre le redoutable Zarco.

Ce combat, très attendu par les amateurs de lutte, s’est déroulé à l’arène nationale de Pikine. Diène Kaïré, soutenu par toute la Médina et le village de Soumbedioune, était le challenger face à Zarco, dont la réputation de « destructeur des jeunes talents » est bien établie.

Le duel a débuté après une période d’observation et de balancement de bras, avec les deux lutteurs cherchant à prendre le dessus. Malgré quelques tentatives de Diène Kaïré pour déstabiliser son adversaire, Zarco a démontré sa puissance en saisissant brusquement Diène Kaïré et en le renversant spectaculairement sur le dos. La lutte a pris fin en moins de six minutes, avec Zarco remportant la victoire de manière impressionnante.

Cette victoire marque la troisième pour Zarco depuis son retour après cinq ans d’exil à l’étranger. Son palmarès déjà impressionnant comprend des victoires sur des lutteurs renommés tels que Boy Sèye, Boy Niang, Mansour Diop, Thiaat, Mame Balla, Bathie Sèras, Mbaye Gouye Gui, Baye Mandione et Ada Fass.

En conséquence de cette défaite, Diène Kaïré voit sa position dans le classement chuter, le reléguant au top 5 des lutteurs sénégalais. Zarco, quant à lui, continue de renforcer sa réputation en tant que lutteur redoutable dans les arènes sénégalaises.

Face-à-Face : Grosse bagarre entre Modou Lo et Boy Niang 2. Regardez la vidéo !

La confrontation très attendue entre Modou Lo et Boy Niang 2, prévue pour le 1er janvier 2024, a pris une tournure inattendue lors de leur face-à-face préliminaire, se transformant en une violente bagarre. Tout a commencé par une altercation verbale tendue qui a rapidement dégénéré en un échange de coups entre les deux lutteurs.

La situation a atteint un point critique lorsque Boy Niang 2, ne supportant plus la tension, s’est levé de sa chaise pour se placer devant le Roi des Arènes, déclenchant ainsi une série de mots acerbes. De son côté, Modou Lo a violemment poussé Boy Niang 2, provoquant une réaction immédiate des accompagnateurs présents dans la salle.

Regardez

Boye Niang avertit Modou Lô : « Bougnou diakhasso thi beuré… »

Le combat entre Modou Lo et Boye Niang2, organisé par Gaston Production, est prévu le 1er janvier prochain à l’arène nationale.

Dans un entretien avec Gaston Production, Boye Niang2 n’a pas manqué d’avertir son adversaire et tombeur d’Ama Baldé : « Je lutte mieux que Modou Lo, c’est quelque chose que j’ai étudié. Il doit savoir qu’il a affaire à un adversaire coriace…

Lutte : Albourakh Events dévoile la date du choc Sa Thiès vs Eumeu Sène …

Le promoteur de lutte et directeur de Al Bourakh Events, Baye Ndiaye, a fixé la date du combat de lutte avec frappe entre Sa Thiès et Eumeu Sène. Et, c’est le 5 mai 2024 qui a été finalement retenu, à l’arène nationale de Pikine.  

Après l’annonce officielle du choc tant attendu entre l’ancien roi des arènes, Eumeu Sène (écurie Tay Shinger) et le frère de Balla Gaye 2, Sa Thiès (écurie Double Less), le promoteur Baye Ndiaye a confirmé la date de l’affiche.

Ce sera l’occasion pour Sa Thiès de défier et tenter de battre le bourreau de son grand frère BG2. Battu par Tapha Tine le 12 novembre dernier, Eumeu Sène aura également fort à faire face à l’un des meilleurs lutteurs de l’arène sénégalaise.

avec Dakaractu

Lutte avec frappe : Grosse de Jules Baldé sur l’état de santé d’Ama Baldé…

Quelques semaines après leur combat de lutte avec frappe, le 5 novembre dernier, Ama Baldé qui avait perdu le choc, royal, face à Modou Lô, était blessé. C’est du moins ce qu’a révélé son frère Jules Baldé. Pour sauver cette affiche, Ama Baldé qui doit se rendre à l’étranger pour se soigner, s’est « sacrifié » selon son grand frère.

« Ama Baldé a lutté contre Modou Lô blessé. Seulement, il fallait sauver ce combat qui n’avait que trop duré. Cinq ans pour un combat, c’est trop dur. Et c’est financièrement pénible. Alors, il doit voyager pour se soigner. Mais il n’est pas encore parti. Je répète qu’il part se soigner. Si c’est pour s’entraîner, il reste ici », a révélé Jules Baldé dans un entretien accordé à « 4 appuis TV. »

À la question de savoir si l’état de santé d’Ama Baldé ne peut pas avoir des conséquences sur la tenue du combat contre Ama Baldé vs Gris Bordeaux, le 7 Janvier 2024, Jules répondra ceci… « Nous sommes à l’écoute du médecin. Si celui-ci dit qu’Ama ne peut pas lutter, nous allons nous plier à sa décision. Quand on traîne une blessure pendant longtemps, les conséquences peuvent être néfastes pour un athlète », répond le grand frère d’Ama Baldé. Qui estime que son petit frère « n’a pas eu le soutien qu’il aurait dû avoir lors de son combat contre Modou Lô. Nous n’avons pas vu le 200% Pikine. S’il a existé un moment, il n’existe plus aujourd’hui » regrette-t-il.

Le Dakarois Quotidien

Quitter la version mobile