Clarifications du Ministère des Mines et de la Géologie sur les Allégations entourant un possible accord sur une Mine de Diamant

La controverse persiste au sujet de l’allégation selon laquelle une autorisation d’exploitation d’une mine de diamant aurait été accordée dans le nord du pays. Lors d’une conférence de presse le week-end dernier, l’ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a accusé le président de la République Macky Sall et son ancien ministre des mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’avoir octroyé au groupe Mimran une autorisation d’exploiter une mine de diamant, suscitant ainsi des réactions passionnées au sein de la population sénégalaise.

Face à ces accusations, le ministère des Mines et de la Géologie, dirigé par Oumar Sarr, a réagi en publiant un communiqué visant à apporter des éclaircissements sur cette affaire qui défraye la chronique. Le ministère a tenu à souligner que le président de la République ne pouvait être impliqué dans cette affaire, précisant qu’aucune autorisation d’exploitation de diamant n’a été délivrée au Sénégal, et que l’intervention du Chef de l’État se fait uniquement après la phase de recherche lorsque des réserves de ressources minérales sont prouvées.

Le ministère a également rectifié le contexte géologique, contredisant les affirmations de l’avocat accusateur selon lesquelles des indices de diamant auraient été découverts dans le nord du pays. Il a clarifié que ces indices ont été identifiés au Sud-Est du territoire, non au nord comme mentionné précédemment.

Dans un souci de transparence et de bonne gouvernance des ressources minérales, le ministère a souligné qu’à ce jour, il existe deux permis de recherche de diamant en cours de validité, ainsi qu’une autorisation d’exploitation semi-mécanisée pour laquelle des résultats concluants n’ont pas encore été obtenus. Aucun autre titre minier lié au diamant n’a été délivré à une entité quelconque, comme l’a assuré le ministère.

Le communiqué a également souligné que toutes les informations concernant les titres miniers et les conventions minières peuvent être consultées sur le portail du cadastre minier et les sites officiels du ministère des Mines et de l’ITIE (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives).

Le président Macky Sall honoré aux CAF Awards

le président Macky Sall a été honoré aux CAF Awards pour sa contribution au rayonnement du Sénégalais et africain. Cette distinction reconnaît probablement son engagement et son soutien continu au développement du sport, en particulier du football, dans la région et sur le continent africain.

Le fait que le trophée ait été reçu par le ministre des Sports, Lat Diop, suggère que la reconnaissance est liée aux efforts et aux réalisations dans le domaine du sport, et cela peut inclure la promotion du football, la construction d’infrastructures sportives, ou d’autres initiatives visant à renforcer le secteur sportif au Sénégal.

C’est une marque de reconnaissance importante qui souligne l’impact positif du président Macky Sall dans le domaine du sport, et cela contribue à célébrer son rôle dans le développement de l’athlétisme et du football au Sénégal et en Afrique.

Anniversaire Surprise à Doha : Les Militants Accueillent Chaleureusement le Président Sall sur le Hall de l’Hôtel

Le Président Macky Sall a eu la surprise d’un accueil chaleureux à Doha, où des militants l’attendaient avec impatience pour célébrer son anniversaire. Sur le hall de l’hôtel, une manifestation spontanée de soutien a marqué cet événement, témoignant de la ferveur de ses partisans.

Anniversaire Surprise à Doha : Les Militants Accueillent Chaleureusement le Président Sall sur…

Présidentielle 2024 : Engagement Ferme de la Coalition Alioune Président (CAP2024) pour la Victoire d’Alioune Sarr

Suite à son congrès d’investiture tenu samedi dernier, la Conférence des Leaders de la Coalition Alioune Président 2024 (CAP2024) a tenu une conférence de presse ce samedi 9 décembre 2023 au siège de la coalition, situé à Liberté 6 Extension près du Camp Militaire Idrissa CHUTE. Les dirigeants de la Coalition Alioune Président ont utilisé cette occasion pour rassurer les militants et sympathisants de CAP 2024 sur le choix d’Alioune Sarr comme président de la coalition, sur les parrainages, et ont évoqué les orientations programmatiques, politiques et organisationnelles de la CAP2024. .

Babacar Gueye, coordinateur de la Conférence des Leaders, a souligné l’aspect historique de cet événement qui a réuni l’ensemble des partis manifestant de la Coalition Alioune Président 2024, comprenant actuellement plus de 15 partis politiques et 70 mouvements citoyens, avec une représentation de toutes les régions, départements du pays, et de la diaspora.

« La Coalition Alioune Président 2024 a pris toutes les dispositions conformément à la loi pour assurer une victoire éclatante au président Alioune Sarr le soir du 25 février 2024 », a déclaré Babacar Gueye. Il a expliqué que le mandataire national de la coalition a déposé à la Caisse de Dépôt et Consignations (CDC) un montant de trente millions (30 000 000) FCFA conformément au dispositif du code électoral, et que la coalition a également atteint l’objectif. fixé de 0,8% par le fichier électoral, représentant le nombre d’électeurs domiciliés dans sept régions différentes.

Il a souligné que cette nouvelle politique dynamique découle de l’analyse de la situation politique, économique, sociale nationale et internationale, ainsi que du tournant décisif que représente l’élection présidentielle de février 2024. Il a mis en lumière les défis actuels, notamment les tensions politiques, la crise multiforme, les insuffisances dans la souveraineté et la séparation des pouvoirs, ainsi que la nécessité urgente d’engager le pays dans une nouvelle perspective.

Babacar Gueye a conclu en félicitant tous les membres de la Coalition Alioune Président 2024 pour leur mobilisation exceptionnelle et a invité les compatriotes parrains à exercer pleinement leurs droits constitutionnels à chaque étape du processus électoral, pour renforcer la démocratie et concrétiser les réformes attendues par la jeunesse .

Rassemblement Historique à Asnières pour une Victoire Éclatante de BBY ! : Amadou Bat le Record

Le Dakarois Quotidien N°053 – du 11/12/23
🔴Rassemblement Historique à Asnières pour une Victoire Éclatante de BBY ! : Amadou Bat le Record

Tête à tête avec l’Émir, rencontre avec des investisseurs : Au Qatar, Macky Sall mesure l’attractivité du Sénégal

L’article rapporte que le Président Macky Sall s’est rendu au Qatar où il a participé au Forum de Doha. Immédiatement après l’ouverture du forum, le Président Sall a eu un tête-à-tête avec l’Émir du Qatar. La fiche d’audience du Président montre que la majeure partie de son temps a été consacrée à des rencontres avec des investisseurs qataris, mettant en lumière l’attractivité du Sénégal pour l’investissement direct étranger.

Le Forum de Doha, qui se tient chaque année depuis 2003, rassemble des dirigeants étatiques, des organisations internationales, des représentants du secteur privé, de la philanthropie et de la société civile pour discuter des défis mondiaux. Le thème de la 21e édition est « Construire des futurs communs ».

Le Président Sall a développé le thème « Systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable » lors de son intervention. Il a souligné les politiques publiques au Sénégal qui favorisent la croissance et l’inclusion sociale, notamment le Plan Sénégal Émergent (PSE) avec ses investissements massifs dans la transformation structurelle de l’économie. Le Président a également mis en avant des initiatives telles que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), les Bourses de Sécurité Familiale, la Couverture Maladie Universelle (CMU), et le Programme de Développement des Entreprises et de la Formation des Jeunes (DER/FJ), en mettant particulièrement l’accent sur l’inclusion des femmes et des jeunes.

En conclusion, le Président Sall a plaidé en faveur d’une gouvernance internationale plus juste et équitable, appelant à des réformes dans les critères d’accès au crédit, les notations des agences d’évaluation, et les instances décisionnelles telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Il a également souligné la nécessité de lutter contre les pratiques fiscales abusives et d’instaurer la justice climatique.

Entretien entre le Ministre français de l’économie Bruno Le Maire et les représentants sénégalais

Au cours d’un entretien avec Monsieur Bruno Le Maire, Ministre français de l’Économie des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, les représentants sénégalais, Mamadou Moustapha BA, Ministre des Finances et du Budget, Doudou KA, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, et Mansour FAYE, Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, ont discuté des différents aspects de la coopération financière entre les deux pays.

Cet entretien vise à renforcer les relations économiques et financières entre la France et le Sénégal. Les discussions ont probablement porté sur des sujets tels que l’aide au développement, les investissements, et d’autres questions liées à la coopération bilatérale dans le domaine économique et financier.

Macky Sall au Qatar pour participer au Forum de Doha

Le Président sénégalais, Macky Sall, est arrivé à Doha, au Qatar, pour participer au 21ème Forum de Doha. Ce forum, axé sur le thème « Construire des futurs communs », rassemble des leaders mondiaux, des décideurs politiques, et des experts pour discuter de questions urgentes dans des domaines tels que les relations internationales, la sécurité, la politique économique, le développement, la cybersécurité, la confidentialité des données, l’intelligence artificielle et la durabilité.

Les autorités qataries ont réservé un accueil chaleureux au Président sénégalais, soulignant l’amitié et la coopération entre les deux pays. Macky Sall profitera de l’occasion pour participer aux discussions et renforcer les relations bilatérales entre le Sénégal et le Qatar.

Amadou Ba en France : Appel à l’Unité des Militants de BBY

Amadou Bâ a insisté sur le fait que le contexte préélectoral ne devrait pas être un obstacle à la continuité de l’État. Il a souligné que le gouvernement devrait assurer la continuité de ses projets pour le bénéfice du peuple sénégalais, indépendamment du contexte politique.

Macky à Genève : Pastef Suisse saisit l’ONU et l’OMC

Pastef Suisse a réagi à la venue du président Macky Sall à Genève en adressant des courriers au Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et à la Directrice Générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Le mouvement dénonce la répression sanglante au Sénégal, citant plus d’une cinquantaine de morts, des centaines de blessés et plus de 2000 détenus politiques. Les lettres soulignent également des atteintes aux droits politiques, à la liberté de la presse, et dénoncent la situation d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, actuellement détenu. Pastef Suisse interpelle les destinataires sur l’état des droits humains au Sénégal et appelle à une réaction face à la répression et aux violations des libertés

Rencontre à Abuja : Le Ministre Ismaila Madior Fall Échange avec la Communauté Sénégalaise de la Sous-région

En marge des réunions de la CEDEAO à Abuja, le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Ismaila Madior Fall, a rencontré les représentants de la communauté sénégalaise établie au Nigéria et dans les pays voisins tels que le Ghana, le Bénin et le Togo, le vendredi 8 décembre 2023.

Au cours de cette rencontre, des discussions fructueuses ont eu lieu, notamment sur des questions telles que l’obtention des passeports et cartes d’identité, l’acquisition de logements sociaux au Sénégal, le financement des femmes émigrées et les projets en cours, y compris la construction de mosquées.

Les représentants de la communauté sénégalaise ont exprimé leur gratitude envers l’État sénégalais et ont salué les efforts constants du Président Macky Sall pour prendre en charge leurs préoccupations à travers divers projets et programmes. Ils ont particulièrement remercié le Président Macky Sall pour le soutien continu accordé à la diaspora sénégalaise, notamment pendant la pandémie de COVID-19.

Les membres de la communauté se sont engagés à soutenir le candidat choisi par le Président Macky Sall, à savoir le Premier ministre Amadou Ba, lors de l’élection présidentielle de 2024. Ils ont exprimé leur confiance dans l’avenir du pays et leur volonté de contribuer activement au succès du candidat soutenu par Benno lors de l’élection présidentielle à venir. Le Ministre des Affaires étrangères a salué leur gratitude envers le Président, a informé sur les mesures prises par le Gouvernement pour répondre à leurs préoccupations et a salué leur engagement en faveur du candidat de Benno.

Enseignement Supérieur : Le Ministre Moussa Baldé Approuve la Poursuite des Cours en Ligne à l’UCAD et à Ziguinchor

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Moussa Baldé, a confirmé aujourd’hui la décision prise par l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et le Conseil Académique de continuer les enseignements en ligne. La décision intervient en réponse aux préoccupations soulevées par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), exprimant des inquiétudes quant à la dégradation du climat scolaire.

Lors d’une conférence de presse convoquée dans un hôtel de la place en présence du recteur de l’université de Bambey, des cadres, et des militants de la mouvance présidentielle, le Ministre a souligné que l’UCAD et le Conseil Académique sont souverains dans leurs décisions. Il a déclaré : « Le Conseil Académique et l’UCAD ont décidé de poursuivre les enseignements en ligne en attendant de réunir les conditions nécessaires pour une réouverture sereine et paisible des enseignements en présentiel. »

Moussa Baldé a également souligné que les cours en ligne ont prouvé leur efficacité et peuvent être pérennisés, constituant une alternative structurelle pour faire face à la croissance de la population estudiantine. Il a évoqué la possibilité de mettre en place un dispositif d’enseignement bimodal, combinant l’enseignement numérique avec l’enseignement présentiel, pour répondre aux besoins variés des étudiants.

Cette annonce intervient après les appels de divers acteurs de l’enseignement pour une reprise des cours en présentiel, mais le ministre souligne que le gouvernement soutient les décisions prises par l’UCAD et le Conseil Académique.

Amadou Bâ réaffirme la continuité de l’État malgré le contexte préélectoral

En mission à Paris pour le 5e séminaire intergouvernemental Franco-sénégalais, le Premier ministre Amadou Bâ a répondu à ses détracteurs, notamment ceux de l’opposition, qui remettent en question sa présence en France à quelques semaines des élections présidentielles.

Amadou Bâ a souligné que le contexte préélectoral ne devrait pas entraver la continuité de l’État. Dans une déclaration faite depuis la France, il a affirmé : « Le contexte préélectoral, électoral ou le contexte d’une élection ne doivent pas être des obstacles quant à la continuité de l’État. Nous travaillons pour les Sénégalais et donc, un projet qu’on a démarré, il faudra en assurer le suivi pour l’intérêt du Sénégal. »

Le Premier ministre a également exprimé sa satisfaction quant à la réunion interministérielle avec son homologue française, Elisabeth Borne. Il a souligné l’importance de la coopération franco-sénégalaise, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture, et la préparation des jeux olympiques de la jeunesse.

Cette déclaration intervient alors que le Premier ministre et d’autres membres du gouvernement séjournent en France depuis le 7 décembre 2023 dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Prochaines étapes du procès Oumar Sall : Renforts juridiques des plaignants et suspension temporaire du dossier

L’affaire impliquant Oustaz Oumar Sall a été évoquée ce vendredi 8 décembre devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Accusé de diffamation et d’injures par le biais d’un système informatique suite à une plainte déposée par une association de disciples tidjanes, le prévenu s’est présenté vêtu d’un kaftan jaune.

À ce stade, le juge a pris la décision de mettre le dossier de côté, en raison de la constitution de nouveaux avocats du côté des plaignants. Cela témoigne d’un renforcement du pool d’avocats de la partie plaignante, suggérant une stratégie juridique plus robuste pour cette affaire.

En attendant que les nouveaux représentants légaux se familiarisent avec l’affaire, les audiences se poursuivent dans une salle comble, soulignant l’importance de l’affaire aux yeux du public.

Notons que le prêcheur Oustaz Oumar Sall a été arrêté le 15 novembre, marquant le début d’une série d’événements qui mènent à ce procès en cours. Nous resterons attentifs aux développements ultérieurs de cette affaire et vous tiendrons informés des mises à jour.

Incendie du marché Boucotte de Ziguinchor : Macky Sall remet une enveloppe de 50 millions et 10 t de riz aux victimes

L’État du Sénégal, par le biais de la ministre du Développement communautaire, Thérèse Faye Diouf, a répondu rapidement à l’incendie survenu au marché Saint-Maur-des-Fossés de Ziguinchor, également connu sous le nom de « marché Boucotte ». La ministre a remis une enveloppe de 50 millions de francs CFA et 10 tonnes de riz aux victimes de cet incident. Ces fonds sont destinés à aider les sinistrés à faire face aux premières charges urgentes, tandis que le riz vise à soulager leurs besoins alimentaires immédiats.

Thérèse Faye Diouf a souligné que cette assistance immédiate provient de la solidarité du président de la République envers les commerçants touchés. Elle a également rappelé l’importance du chantier en cours à Ziguinchor, la construction du marché de Tilène, qui devrait offrir de meilleures conditions aux commerçants une fois achevé. La construction de ce marché est en cours dans le cadre du Programme de modernisation des marchés sous la tutelle du ministère du Commerce. Selon la ministre, une fois finalisé, ce nouveau marché contribuera à améliorer les conditions économiques et commerciales de Ziguinchor, notamment pour le secteur informel.

Faible mobilisation en France: le « Paris » manqué de Amadou Ba

Amadou Ba a été glacialement accueilli hier matin à Paris, à sa descente d’avion. A rebours, lorsqu’il foula le sol français au mois de novembre dernier, Macky Sall a eu droit à un accueil chaleureux. Ce qui prédispose à la suspicion légitime, quant à des manœuvres de sabotage pour amener à réserver peu d’intérêt au séjour tricolore du candidat de Benno bokk yakaar…

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Rencontre fructueuse entre Amadou Ba et Bruno le Maire : un renforcement majeur de la coopération Sénégalo-Française

Le Premier Ministre sénégalais, Amadou Ba, a tenu une séance de travail d’envergure avec Bruno Le Maire, le Ministre français de l’Économie des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique. La réunion, marquée par la participation de membres clés du gouvernement sénégalais, a été l’occasion de discuter des termes de la coopération financière entre la France et le Sénégal, mettant en lumière plusieurs projets cruciaux pour le développement des deux nations.

Coopération Financière Réussie :

Les deux parties ont salué la mise en œuvre réussie de plusieurs projets intégrés au Plan Sénégal Émergent (PSE), tels que le projet KMS3, le PACASEN, le PROMOGED, le PAVIE/FJ, le DELTA, et d’importants projets d’infrastructures.

Projets clés à venir :

Les perspectives à court terme ont été explorées, mettant l’accent sur des projets majeurs comme le PREFERLO (Projet de résilience des écosystèmes du Ferlo) et la construction de l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint-Louis.

Suivi du programme d’appui budgétaire :

Le suivi du Programme d’appui Budgétaire de l’AFD, avec un financement de 150 millions d’euros approuvé en juillet 2023, a été au centre des discussions.

TER et défis rencontrés :

La deuxième phase du Train Express Régional (TER) a vu son bouclage financier effectif, malgré les défis rencontrés lors de la première phase. Le gouvernement sénégalais s’est engagé à apporter des réponses concrètes pour renforcer ce projet emblématique.

Engagements Financiers Récents :

Les récents financements accordés par la BID, la BADEA et la BOAD pour la deuxième phase du TER ont été soulignés, marquant un pas significatif dans le renforcement des partenariats économiques.

Cette rencontre a mis en évidence l’engagement continu des deux nations à consolider leur partenariat économique et financier. Les projets réussis et à venir illustrent la vitalité de la coopération sénégalo-française et ouvrent la voie à de nouvelles opportunités de développement. Un dialogue constructif qui renforce les liens bilatéraux et offre des perspectives prometteuses pour l’avenir.

Rencontre entre Amadou Ba et Élisabeth Borne à Paris : retour sur les points clés

Le Premier Ministre sénégalais, Amadou Ba, et la Première Ministre française, Élisabeth Borne, ont tenu des entretiens fructueux à Paris le 7 décembre 2023 dans le cadre du suivi de la 5e édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais. Cette rencontre a été l’occasion de discuter de la feuille de route issue du dernier séminaire, avec l’objectif de renforcer la coopération entre les deux nations.

Dynamisme de la Coopération :

Les deux parties ont souligné le niveau stratégique de leur coopération et ont envisagé des perspectives prometteuses dans les domaines économique, sécuritaire, et sportif, notamment en vue des Jeux Olympiques de 2024 à Paris et des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 à Dakar.

Bilan Positif Bilatéral :

Les chefs de gouvernement ont salué la qualité et le dynamisme de la coopération entre les deux pays, soulignant la volonté constante des Chefs d’État de consolider les relations multiséculaires d’amitié et de fraternité entre les peuples sénégalais et français.

Coopération Financière :

Plusieurs mécanismes, tels que l’Agence Française de Développement (AFD), soutiennent la coopération. Des financements importants ont été accordés à divers projets dans des secteurs prioritaires, dont l’agriculture, l’hydraulique, la santé, l’énergie, l’éducation, le sport, l’habitat, et les infrastructures.

Investissements dans les Infrastructures : Amadou Ba a mis en avant la mise en œuvre de la deuxième phase du Train Express Régional (TER), un projet d’infrastructures structurantes crucial pour le Sénégal.

Coopération dans l’Éducation :

La rétrocession du terrain de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) au Campus franco-sénégalais (CFS) a été un sujet de satisfaction. Les objectifs de développement et de diversification des formations dans le but de répondre aux besoins économiques et d’accroître l’employabilité des jeunes ont été soulignés.

Souveraineté Alimentaire :

La stratégie de souveraineté alimentaire du Sénégal a été abordée, avec un financement de l’AFD visant à accompagner sa mise en œuvre.

Préparation des JOJ 2026 :

Les préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 à Dakar ont été salués, avec un financement de l’AFD à hauteur de 15 millions d’euros pour soutenir la coopération sportive.

Stratégies Prospectives :

Les deux Chefs de Gouvernement ont souligné l’importance de s’accorder sur des stratégies prospectives, en particulier pour la migration légale, la migration de la main-d’œuvre, et les programmes d’échanges.

Cette rencontre au sommet a permis de consolider les liens entre le Sénégal et la France, jetant les bases d’une coopération renforcée dans divers domaines cruciaux pour le développement des deux nations. Les résultats concrets des discussions devraient se traduire par des avancées significatives dans les mois à venir.

Les Forces Vives du Sénégal (F24) dénoncent les manœuvres répressives du régime de Macky Sall

Dans un communiqué, la plateforme des Forces Vives du Sénégal (F24) a vivement critiqué les tactiques dilatoires et répressives du gouvernement de Macky Sall dans les affaires impliquant notamment Ousmane Sonko et Aliou Sané. La F24 insiste sur la nécessité de garantir la pleine participation électorale des détenus, soulignant la situation difficile d’Aliou Sané, incarcéré depuis plus de deux mois.

Le communiqué précise que Aliou Sané est maintenu en détention, séparé de sa famille, et soumis à des restrictions injustes, malgré l’absence de preuves concrètes corroborant les charges qui pèsent contre lui. La F24 dénonce également l’arbitraire du régime de Macky Sall et demande la libération immédiate de tous les détenus politiques.

La plateforme souligne le droit constitutionnel de vote pour tous les détenus qui n’ont pas encore été jugés ni condamnés définitivement. Elle appelle l’État à garantir la pleine participation électorale des milliers de prévenus dans les prisons sénégalaises lors des prochaines élections.

La F24 condamne fermement la répression continue du gouvernement, incluant des emprisonnements, des intimidations et des filatures à l’encontre des voix dissidentes. Elle alerte sur les menaces récentes à l’égard de Yolande Camara, membre du comité exécutif de la F24 et coordinatrice de « Sénégal notre priorité », dénonçant une tentative délibérée de museler les voix féminines engagées dans la politique.

La plateforme tient le régime de Macky Sall responsable de toute atteinte à l’intégrité physique ou morale des militants engagés. Elle exprime sa désapprobation face aux manœuvres visant à entraver le processus électoral, en prolongeant délibérément les délais judiciaires pour empêcher la candidature d’Ousmane Sonko.

La F24 appelle les autorités à considérer l’intérêt supérieur de la nation, mettant en garde contre les conséquences d’une obstruction du processus démocratique. Elle invite solennellement les citoyens sénégalais à retirer massivement leurs cartes d’électeur et à se mobiliser pacifiquement pour défendre les droits fondamentaux et garantir une élection présidentielle inclusive et libre.

Le communiqué se conclut par un appel à l’unité pour le triomphe de la vérité et la préservation de la paix, affirmant que la paix doit prévaloir au-dessus de tout.

Décès du photographe officiel du Président Macky Sall au Congo Brazzaville lors d’une visite officielle

Une triste nouvelle a frappé la présidence de la République du Sénégal avec le décès de Lionel Mandeix, le photographe attitré du Président Macky Sall. Selon des sources proches de la présidence, M. Mandeix est décédé au Congo Brazzaville, où il avait précédé le Président sénégalais pour couvrir sa visite officielle.

Lionel Mandeix, reconnu pour son talent exceptionnel, était porteur d’un pacemaker, un dispositif médical essentiel pour sa santé cardiaque, selon les informations fournies. Le président a exprimé sa consternation et son hommage à travers un message, soulignant le professionnalisme, la passion et la serviabilité du photographe.

Le Président Macky Sall a déclaré : « J’ai appris avec consternation, le décès de M. Lionel Mandeix, photographe officiel à la Présidence de la République. Je rends un hommage particulier à un grand professionnel de l’image, passionné et serviable. Mes condoléances émues à sa famille et au personnel de la Présidence de la République. Paix à son âme ! »

La disparition de M. Mandeix survient alors que le Président Sall, accompagné de son épouse Marième Faye Sall, effectue actuellement une visite officielle au Congo Brazzaville pour renforcer les liens entre les deux nations. La tristesse de cette perte inattendue ajoute une dimension émotionnelle à cette mission diplomatique.

Le Dakarois et toute son équipe présentent leurs condoléances à la présidence ainsi qu’à la famille du défunt, partageant la peine de cette perte au sein de la communauté présidentielle.

Lionel Mandeix photographe de Macky Sall est décédé : Le président exprime sa consternation

La triste nouvelle du décès de Lionel Mandeix, photographe officiel du Président de la République Macky Sall, a suscité une profonde consternation au sein de la présidence. Le Président Sall a exprimé sa peine face à cette perte inattendue.

Dans un communiqué émis suite à l’annonce du décès, le président a partagé son chagrin : « J’ai appris avec consternation, le décès de M. Lionel Mandeix, photographe officiel à la Présidence de la République. Je rends un hommage particulier à un grand professionnel de l’image, passionné et serviable. Mes condoléances émues à sa famille et au personnel de la Présidence de la République. Paix à son âme ! »

Lionel Mandeix, en tant que photographe officiel, a capturé de nombreux moments significatifs de la présidence de Macky Sall, immortalisant des événements historiques et des moments clés du mandat présidentiel. Sa passion pour son métier et son dévouement ont été salués par le Président lui-même.

La disparition de ce talentueux professionnel de l’image est ressentie non seulement comme une perte au sein de la présidence, mais aussi dans le domaine de la photographie où il a laissé une empreinte indélébile.

En exprimant ses condoléances à la famille de Lionel Mandeix et au personnel de la Présidence, Macky Sall reconnaît la contribution exceptionnelle du photographe à la documentation visuelle de son mandat. La mention d’une « paix à son âme » souligne le respect et l’appréciation profonde du président pour le défunt.

La communauté politique et artistique pleure la perte de Lionel Mandeix, rappelant ainsi l’impact significatif qu’il a eu en tant que témoin visuel de l’histoire présidentielle.

Affaire du Supposé Financement Occulte de Sonko : Le Sénégal en ébullition, des preuves attendues

Le Sénégal se trouve au cœur d’une tourmente politique alors que des allégations de financement occulte visant Ousmane Sonko secouent la scène politique. L’affaire, initiée par les déclarations du député Matar Diop, prend une dimension complexe, soulignant les enjeux politiques cruciaux à l’approche des élections. Cette analyse approfondie tentera de démêler les fils de cette intrigue politique.

Cliquez pour Lire Gratuitement !!! Le Dakarois Quotidien N°050 – du 07/12/23

Élections présidentielles février 2024, candidat à la candidature, maître Elhadj Diouf défend sa candidature et programme.

Candidat à la candidature des présidentielles de 2024, Elhadj Moustapha Diouf plus connu sur le nom d’Elhadj Diouf député du peuple, était l’invité l’émission Faram Facce de la TFM, animé par Pape Ngagne Ndiaye mercredi 06 décembre 2024

Dans le déroulé de l’émission le candidat aux élections présidentielles de 2024 a montré une quittance, pièce justificative d’un dépôt de caution de trente millions à la CDC (caisse de dépôt et de consignation).

« Je vous apporte cette quittance reçu de la CDC comme pièce justificative de ma caution, une caution que j’ai déboursé personnellement de ma poche. Et ceci sans l’apport de personne. A-t-il démontré. Pour lui « . C’est important pour ne pas être au gré de lobbys malsains et ce qui va lui permettre de diriger tranquillement et sans aucune pression le Sénégal au soir du 25 février 2024.’

Sur le parrainage le candidat Elhadj Diouf se dit serein car d’or et déjà, il a plus que ce qu’il faut. « Pour chaque localité j’ai donné aux comités deux paquets de cinq cent fiches de parrainage ce qui fait dix mille parrains. Dans certaines localités nous avons plus du double. J’ai trouvé de l’engagement et des comités que nous avons mis sur pied et des populations, ceci de manière volontaire. » A-t-il affirmé

Concernant le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar et du choix d’Amadou Ba et de sa propre candidature, il précise « Je ne suis d’accord du choix d’Amadou Ba. Pour ma candidature je l’ai affirmé devant les Maky Sall quand il m’a reçu comme son homologue et en qualité de chef de partie. Ma candidature est portée d’abord par mon parti ma coalition et le peuple sénégalais qui a confiance en moi, qui croie en moi, donc ma candidature est sans embange qui porte le aspirations du peuple sénégalais.« 

Dans le cadre de son programme, il explique, « Dans chaque département je vais y instaurer une grande usine qui va polariser les populations et va employer au moins trois mille à quatre mille jeunes et femmes, ce qui va développer la zone et créer un boum économique, un développement endogène ».

Dans le domaine de l’éducation et de la santé, au plan sanitaire le sieur Diouf de dire « Il n’y aura plus de femmes qui meurt en donnant la vie et pour se faire il y aura des médecins dans tous les contraints du Sénégal. Parlant de l’éducation, il dixit  » Les abris provisoires seront absorbés, mettre les enseignants dans de bonnes conditions. »

« J’ai proposé la plus grande réforme judiciaire, je vais changer l’appellation par le conseil supérieur de la justice, d’ou vont y siéger désormais, en plus des magistrats, les avocats, les notaires, les greffiers, les huissiers, les commissaires priseurs et les experts. Et soit le magistrat le plus gradé, ou le premier président de la cour suprême va le diriger. Et pour diriger les tribunaux des grandes instances ça sera un acte de candidature. Le président de la république ne va plus diriger ce conseil supérieur de la justice. Dans la même lignée je vais supprimer le poste de ministre de la justice remplacé par le ministre chargé des relations avec les institutions, ceci dans la logique de séparation de pouvoir. »

Maître Elhadj Diouf est candidat au présidentielle de 2024 sous la bannière de la coalition maître Elhadj Diouf président 2024.

Les nominations du Conseil des ministres du 6 décembre 2023

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.


AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES


Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique à l’Inspection de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur.
Monsieur Malick SARR, Spécialiste en Finances publiques et en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Ousmane NGOM appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Aziz FALL, Expert en Management, est nommé Coordonnateur de la Direction générale de la Coopération, des Financements extérieurs, du Développement du Secteur privé et des Partenariats au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, poste vacant.
Monsieur Ousmane NGOM, Spécialiste en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Modou Bara NDIAYE appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Pape Cheikh GUEYE, Titulaire d’un Master 2 en Finances et Gestion Publiques, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Monsieur Mamadou GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
Madame Aissatou Liwane DOGUE, Administrateur civil, est nommée Secrétaire général de l’Agence nationale de l’Etat civil.
Fait à Dakar, le 06 décembre 2023 Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement Abdou Karim FOFANA
Monsieur Magaye DIOP, Professeur assimilé à l’Ecole supérieure polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, précédemment Coordonnateur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, est nommé Directeur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles.
Monsieur Ibrahima GUEYE, Titulaire d’une maitrise en lettres, est nommé Directeur de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants, au Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, poste vacant.

Le Sénégal sans ses deux têtes: Le Président et le Premier ministre quitteront le pays [Presque] simultanément

Le Sénégal s’apprête à vivre une situation peu commune. Le président de la République, Macky Sall, et le Premier ministre, Amadou Ba, s’absenteront simultanément du territoire national, une coordination de déplacements qui attire l’attention dans un moment clé du pays.

Le Départ du Président Sall: Une Mission Internationale

Selon le journal les Echos, Macky Sall est prévu de quitter le Sénégal ce mercredi, juste après la tenue du conseil des ministres. Sa destination est le Congo, avec une escale prévue à Brazzaville. Par la suite, il se rendra au Qatar pour participer à la journée du Sénégal de l’exposition de Doha, un événement majeur prévu pour le dimanche 10 décembre. Cette visite est coordonnée par l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX), sous la direction de Zahra Iyane Thiam.

Le Premier Ministre Amadou Ba en Tournée Européenne

Quant au Premier ministre Amadou Ba, son départ est fixé au jeudi 7 décembre, rapporte toujours le même journal. Il entamera une tournée politique à travers plusieurs pays européens. Sa visite en France est particulièrement remarquée, où il rencontrera non seulement des militants de son parti et de sa coalition, mais aussi des officiels français. Rappelons que Amadou Ba est le candidat choisi par le président Sall pour représenter le camp présidentiel lors de l’élection de 2024, ce qui rend cette tournée d’autant plus significative dans le cadre de sa campagne électorale.

Répercussions et Contexte Politique

L’absence simultanée de ces deux figures majeures de l’État sénégalais n’est pas un fait inédit, mais demeure notable dans le contexte actuel.

Senego

«J’ai servi ce pays avec amour» : «Oui PR … Mais…» Alioune Tine à Macky

 En ce moment historique de ma vie politique, à la tête de ce pays que j’ai servi avec amour.. ». C’est l’un des temps émotionnels du discours du chef de l’Etat mardi à la cérémonie d’inauguration de l’avenue Léopold Sédar Senghor et du boulevard Macky Sall, à Diamniadio. Mais Alioune Tine prend acte et lui demande de parfaire la finition.

La finition est une étape clé dans toute œuvre. Pour que la maison, une fois construite, corresponde au plan préétabli, il ne faut pas uniquement se concentrer sur les gros œuvres, il faut penser aux plus petits détails. La finition est aussi l’étape la plus longue.

Ce que semble rétorquer le président de Afrikajom Center au président de la République qui a noté, en toute conscience, avoir « servi son pays avec amour… »

« Oui Monsieur le Président Macky Sall, assurément vous avez servi ce pays avec amour et abnégation, on vous le reconnait. Améliorer par une finition qui éblouisse, restaurer la confiance, par le dialogue, renforcer le lien social et la concorde, accorder le pardon, libérer les détenus politiques », a suggéré Alioune Tine.

Le Président Sall qui a renoncé à un 3e mandat, respectant sa parole, quitte le pouvoir en mars 2024.

Senego

Sonko et ses présumés « créanciers » : mythe ou réalité ?

–     Le gouvernement tenu de donner suite aux révélations de Matar Diop, Yérim Seck et Madiambal Diagne

Madiambal Diagne presse Birahim Seck et Cie de réagir aux révélations du député Matar Diop, concernant Ousmane Sonko. Toutefois, compte tenu de la gravité des allégations, c’est le gouvernement qui est tenu d’éclaircir la lanterne des Sénégalais, sous peine d’être à son tour accusé d’instrumentaliser le terrorisme dans une démarche de diversion.

En mars 2021, l’alors ministre de l’Intérieur, Félix Antoine Diome, indexait, sans les nommer, des « forces occultes », consécutivement aux manifestations violentes et sans précédent liées à l’affaire Adji Sarr-Sonko.  

En 2022, la terminologie évolue et l’on parle de « forces spéciales ».

A lire Gratuitement !!!
sur Telegram Le Dakarois Quotidien N°049 – du 06/12/23
🔴Sonko et ses présumés « créanciers » : Mythe ou réalité ? / Le gouvernement tenu de donner suite aux révélations de Matar Diop, Yérim Seck et Madiambal Diagne

Nécrologie : La presse sénégalaise endeuillée avec le décès d’un Doyen

Le monde de la presse nationale est en deuil suite au décès hier à Rufisque du Doyen Mame Ongué Ndiaye. Cet homme a indéniablement été l’une des plus belles plumes du Sénégal. Il a exercé son métier à travers les différentes époques du Sénégal, depuis l’indépendance jusqu’à nos jours.

Il a exercé son métier sous les régimes de Senghor, Diouf, Wade et Macky Sall. Mame Ongué Ndiaye s’est particulièrement illustré en tant que journaliste militant, occupant les fonctions de Directeur de Publication et de Rédacteur en chef de « L’Unité », l’organe central du Parti socialiste sous la présidence de Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf. Il avait maintenu une collaboration avec certains journaux privés locaux avant de se retirer complètement dans sa vieille ville, où il aimait raconter l’histoire politique qui y était riche.

Selon le journal « Le Témoin », il aimait rappeler qu’il siégeait aux instances supérieures du Parti, étant souvent convié aux réunions du bureau politique par le président Senghor lui-même. Mame Ongué Ndiaye collaborait avec des cadres du Parti socialiste, tels que le regretté Premier ministre Habib Thiam, ainsi que des ministres tels que Jacques Baudin, Thierno Bâ et Doudou Sine.

Ces dernières années, malgré sa maladie, il continuait à fréquenter les lieux publics de Rufisque et profitait de chaque occasion pour porter un regard critique sur le travail de ses jeunes confrères.

Senenews

Réception des logements de la cité Baraka : “L’objectif d’un Sénégal zéro bidonville est atteignable” (Macky Sall)

Le Président de la République, Macky Sall, a déclaré, ce mardi 5 novembre, que “l’objectif d’un Sénégal zéro bidonville avec l’accès au logement au plus grand nombre est une perspective atteignable”. Le chef de l’État s’exprimait lors de la cérémonie de réception de la Cité Baraka à Liberté 6. 
“La réception aujourd’hui de ces logements est un pas important dans la concrétisation de notre conviction qu’il est possible de transformer un bidonville en un quartier moderne où les populations concernées y sont relogées », a ajouté Macky Sall. 

La nouvelle cité Baraka est constituée d’un complexe de onze immeubles dont deux cent dix appartements pour les populations impactées et régis selon les règles organisant la copropriété au Sénégal, ainsi que soixante appartements à usage commercial. 
Il intègre aussi une mosquée, un centre de formation, une case de santé, une école élémentaire et un cyber pop.

“Pour réaliser le projet, l’Etat du Sénégal a cédé, à titre gratuit, l’assiette du terrain, exproprié les propriétaires de baux privés pour les intégrer à l’assiette du projet”, a rappelé Macky Sall.
Le chef de l’État a invité les populations de Baraka à bien prendre soin de leurs logements : “Ces logements sont à vous. Veillez à en faire bon usage pour relever le défi de l’entretien. J’engage toutes les parties prenantes au respect des obligations stipulées dans les contrats signés, y compris le paiement régulier des frais de participation symbolique aux charges d’entretien et de gestion des immeubles”.

Seneweb

Macky Sall – « Nous avons des ennemis communs “Le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent”

Le Sénégal accueille, du 3 au 5 décembre, le Sommet Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean (RENEWPAC) 2023. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Macky Sall, a prononcé un discours dans lequel il a livré un message fort.
En abordant la préservation du régime démocratique, il estime que celle-ci repose sur le partage du pouvoir, favorisant ainsi la stabilisation des institutions et la pacification de l’espace politique. « Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et à la stabilité des États », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a lancé un appel à tous les États africains pour qu’ils fassent preuve de solidarité, afin de lutter contre cette doctrine. « C’est le prix à payer pour que vivent les idéaux qui nous rassemblent. J’y reste, pour ma part, engagé », a conclu Macky Sall.

Le Dakarois Quotidien N°048 – du 05/12/23

🔴Macky Sall – « Nous avons des ennemis communs : Le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent”

Affaire Sonko-Affaire Karim : violent clash entre le patron de Jeune Afrique et Mimi Touré

Le Directeur de Publication du magazine Jeune Afrique, Marwane Ben Yahmed, s’est attaqué à l’ancien Premier ministre et candidate de la coalition « Mimi 2024 », Aminata Touré. D’après Les Échos, le journaliste a réagi à une publication de l’ancien ministre de la Justice sur X (ex-Twitter) dénonçant « l’excès de zèle » de l’administration pénitentiaire qui lui a refusé de rendre visite à l’opposant Ousmane Sonko.

Marwane Ben Yahmed de demander à Aminata Touré : « Et envoyer Karim Wade en prison sans éléments valables si ce n’est les enquêtes minables de la Crei, pas de problème ? »

La réaction de Mimi Touré n’a pas tardé : « Enquêtes minables de la Crei dites vous Marwane Ben Yahmed ? Même en politique, la politesse reste une vertu. Si cela vous intéresse tant, vous êtes journaliste, accordez une interview aux magistrats qui avaient en charge la Crei, bon nombre sont encore en vie et répartis de l’obligation de réserve. Ils vont diront généreusement ce qu’il en est des éléments valables et enquêtes dont faites état. »

Elle embraie : « Et, ils vous diront certainement que la ministre de la Justice que j’étais n’avait pas pour rôle de donner des ordres aux magistrats – peut être que les rôles ont évolué – mais de s’assurer qu’ils puissent faire leur travail convenablement ».

Macky Sall : « Nous avons des ennemis communs : le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent»

Le Sénégal accueille, du 3 au 5 décembre, le Sommet Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean (RENEWPAC) 2023. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Macky Sall, a prononcé un discours dans lequel il a livré un message fort. 
En abordant la préservation du régime démocratique, il estime que celle-ci repose sur le partage du pouvoir, favorisant ainsi la stabilisation des institutions et la pacification de l’espace politique. « Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et  à la stabilité des États », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a lancé un appel à tous les États africains pour qu’ils fassent preuve de solidarité, afin de lutter contre cette doctrine. « C’est le prix à payer pour que vivent les idéaux qui nous rassemblent. J’y reste, pour ma part, engagé », a conclu Macky Sall.

Semaine nationale de la petite enfance : Macky Sall appelle à la culture de la paix dès le berceau

A l’occasion de la Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, le Président de la République a adressé un message fort aux parents ainsi qu’au corps professoral.  « Cultivons la paix dès le berceau ! La Semaine Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits célèbre les valeurs d’éducation à la paix dès le plus jeune âge », lance le Chef de l’Etat.  

 Ouverte ce lundi 4 décembre jusqu’au 11 sur toute l’étendue du territoire national, la 17eme édition    est centrée sur « L’éducation dès le la petite enfance ». 
Ainsi, Macky Sall appelle à la culture de la paix, la tolérance, le dialogue et l’amour pour un monde meilleur pour nos tout-petits. Car ajoute-t-il, « l’avenir de nos enfants interpelle notre Nation »

MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

Que d’élucubrations sur le retour d’exil programmé de Karim ! Mais, le plus difficile pour Wade-fils, s’il opère son come-back, sera de chercher à éclipser Idrissa Seck, mais surtout Ousmane Sonko.

On semble l’oublier, mais le Parti démocratique sénégalais, qui a de beaux de restes, a obtenu aussi bien aux locales qu’aux législatives de 2022, un score qui dépasse les 400 000 voix, là où Yewwi Askan Wi (ex-Pastef, le PUR, le Grand Parti, Taxawu Sénégal et le reste de la coalition) n’ont obtenu que 700 000 voix aux locales et il fallut l’’inter-coalition pour porter ce score à un peu plus d’un million de voix.

C’est dire que le parti fondé par Me Abdoulaye Wade demeure une identité remarquable en direction des prochaines échéances électorales.

Toutefois, à quelques encablures de la présidentielle de 2024, Karim Wade est l’absent le plus présent. Plusieurs fois entre juin 2016 (quand il s’envolait pour le Qatar) et l’élection de 2019, les cancans ont annoncé le come-back de Wade-fils, mais ce dernier brillera par son absence.

Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : le Pds a participé au dialogue et semble avoir adouci sa ligne dure contre Benno bokk yakaar.

A rebours, Ousmane Sonko, qui s’est radicalisé, fait la place étroite au parti libéral dans l’opposition et lui ravit la vedette. Mais jusqu’à  quand ?

L’emprisonnement du maire de Ziguinchor est de l’huile au coude du fondateur de la Génération du Concret qui peut opérer sa remontée et permettre à sa formation politique de reprendre sa place de chef de file l’opposition comme ce fut le cas entre 2012 et 2017.

Non seulement l’absence programmée de Ousmane Sonko pourrait brusquer l’éclatement de Pastef qui se perd de « Plan B » en « Plan C » vers l’infini, mais si jamais Sonko négocie avec le régime de Macky Sall, pour se tirer d’embarras, l’impopularité que va susciter sa démarche fera l’affaire du candidat du Parti démocratique sénégalais qui n’hésitera pas à combler le vide.

Le cas échéant, Karim Wade lui-même devra  alors composer avec la donne Idrissa Seck qui manœuvre, en tapinois, pour se poser en porte-étendard de la famille libérale.  D’où les attaques de Idy géométriquement centrées sur le fils de son ancien mentor, qu’il cherche à fragiliser.

En définitive, Karim Wade, en plus de devoir rassurer ses troupes en opérant son retour, devra chercher à éclipser Idrissa Seck et Ousmane Sonko pour reconstituer le leadership du Pds.

Dakarois Quotidien N°047 – du 04/12/23

A la Une : MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

Décret fixant la date de l’élection présidentielle : Le 25 février 2024, les Sénégalais choisiront leur 5e président

Par décret n°2023-339 du 16 février 2023, le président de la République a fixé à la date du 25 février 2024 pour la tenue de l’élection présidentielle.

« La fixation de cette date a permis la tenue d’une révision exceptionnelle des listes électorales instituée par le décret n°2023-464 du 7 mars 2023, tant sur l’étendue du territoire national qu’à l’étranger pour le vote des Sénégalais de l’extérieur. A présent que toutes les opérations de la révision des listes électorales ainsi que les actes réglementaires nécessaires à l’organisation du scrutin sont en train d’être exécutés, il convient de convoquer le corps électoral à la date ci-dessus indiquée comme le prévoit l’article L0.137 du Code électoral », lit-on dans le communiqué du projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, signé par le ministre Sidiki Kaba.

Cette convocation concerne les électeurs sénégalais vivant sur le territoire national et ceux établis à l’étranger.

Chemins de fer, agriculture, emplois, accès à l’eau potable… : Alioune Sarr décline son ambitieux programme pour le Sénégal

La transparence à tous les niveaux du processus électoral. Ce point tient à cœur, le candidat de la Coalition Alioune Président en 2024 (CAP-2024). Cette formation politique a tenu ce week-end, son congrès d’investiture à l’élection présidentielle du 25 février à Thiès.  « Si je suis élu Président de la République, je veillerai scrupuleusement à la crédibilité et à la fiabilité de notre processus électoral », a promis le candidat. Mieux, il entend donner aux chemins de fer, ses lettres de noblesse. Le fixe comme priorités dans un horizon court, la construction des chemins de fer Dakar-Saint-Louis et Dakar-Tambacounda et Kidira.

Aussi il déploiera toute son énergie pour les consolidations des acquis démocratiques obtenus de hautes luttes et ouvrira pour la stabilité du Sénégal. « Notre famille politique se mobilisera avec tous les Sénégalais pour préserver et consolider notre démocratie acquise de haute lutte par nos pères et que nous devons léguer à la prochaine génération pour l’intérêt général et pour la stabilité de notre cher pays, le Sénégal », s’est engagé Alioune Sarr.

Une autre politique de l’assainissement et de l’eau potable

La Coalition Alioune Président CAP-2024 offrira une politique d’accès aux services d’eau potable et d’assainissement. IL s’engage, s’il est élu en février 2024, à « résilie les concessions avec Aquatec, rediscute les conventions avec la SEHO et Sen’Eau, pour mettre au cœur de ces contrats, la satisfaction de nos concitoyens ». « Il n’est pas acceptable qu’il y ait une discrimination entre les citoyens, pour l’accès à une denrée aussi essentielle comme l’eau. Je mettrai en œuvre une véritable stratégie nationale d’assainissement et d’accès à l’eau potable, qui assurera de manière équitable et juste, la fourniture cohérente de l’eau aux usagers, du monde rural comme ceux du milieu urbain », dit-il.

Son ambitieux programme d’assainissement comportera la construction des stations d’épuration, les eaux traitées seront réutilisées pour l’agriculture et l’arrosage des espaces verts dans toutes les grandes villes et des cités religieuses. Parmi ces villes, il cite Rufisque, Dakar et sa banlieue, Touba, St Louis, Kaolack, Thiès, Tivaouane, Ziguinchor, Kolda.

Ngaye Mékhé approvisionnera le marché sénégalais et celui de l’Afrique de l’Ouest

Il projette de moderniser la fabrication des chaussures par les artisans de Ngaye Mékhé situé dans le département de Tivaouane. Ngaye Mékhé regorge de cordonniers talentueux qui éprouvent toutes les peines du monde pour écouler leurs chaussures.

« J’ai rencontré des cordonniers talentueux dans la confection de chaussures. Ils rencontrent des difficultés d’écoulement de leurs produits et de formation. Nous allons construire dans le département une Zone Économique Spéciale dédiée à la fabrication et la commercialisation. Ngaye Mékhé va approvisionner le marché sénégalais et celui de la sous-région », ambitionne Alioune Sarr.  

Des usines de raffinage à Kaolack, Diourbel, Ziguinchor

Le candidat entend apporter des réponses aux problèmes des agriculteurs et des producteurs du Saloum. Il ne comprend pas pourquoi le Sénégal importe 200.000 tonnes d’huile de consommation sur le marché international alors que nous produisons de l’arachide. En outre, cette formation modernisera le système de production agricole des femmes de le département de Vélingara, du Dandé Mayo, dans la région de Matam, Kounkané, ainsi que les femmes de Diembéring dans le département Oussouye où l’on fait encore recours au Kadiandou pour le labour des rizières.« Nous allons régler la problématique des tracteurs, de panneaux solaires et du matériel agricole spécialisé en riziculture de tous ces jeunes et femmes de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Bakel, Tambacounda, Kaolack, Matam, Dagana et Saint Louis », a relevé le candidat qui a promis d’aménager 300.000 hectares pour la production du riz, du maïs, du blé, l’arachide et l’élevage. « C’est près de mille milliards de FCFA qui seront injectées dans l’économie nationale, créant ainsi des millions d’emplois pour nos jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire, avec le matériel agricole qui ne sera pas importé, mais fabriqué par nos artisans locaux à travers des partenariats et des transferts de technologies avec de grands fabricants de matériels agricoles », a préconisé le candidat Alioune Sarr. La nouvelle politique agricole sera accompagnée par la création des usines de raffinage de l’huile d’arachide dans les villes de Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor. « Le raffinage industriel de l’huile d’arachide sera réinstallé dans les bassins arachidiers, à Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor, générant ainsi pas de 400 milliards de FCFA par an, pour nos producteurs d’arachide et nos industriels et commerçants d’huile de consommation », a déduit Alioune Sarr.

Situation de Ousmane Sonko : Pape Mahawa Diouf écarte l’accusation de règlement de compte politique

Ousmane Sonko, leader de l’ex-pastef, est en prison. Sa candidature est jusque-là compromise. D’ailleurs ses partisans parlent de « volonté manifeste de l’Etat d’empêcher sa candidature ». Invité du Jury du dimanche sur I Radio, Pape Mahawa Diouf écarte la thèse du règlement de compte politique. « Il s’agit plutôt d’un bras de fer entre M. Sonko et l’institution judiciaire », affirme-t-il. Le Directeur de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) et membre de la cellule de communication de Benno Bokk Yaakar souligne qu’en “démocratie, il y a des limites infranchissables”. « On ne peut pas menacer les institutions publiques, puis menacer les institutions en général, semer le désordre dans le pays. La violence verbale n’a pas suffi, on est passé à la violence physique, à la destruction des biens privés et des biens publics pour finalement attenter à la vie humaine dans ce pays pour finir par faire recours à cette même justice », a-t-il fustigé. Interpellé sur ses allusions concernant l’attentat sur les vies humaines, il a rétorqué : « Il ne nous appartient pas de mettre ceci ou cela sur le dos de qui que ce soit. Nous avons constaté des faits. Il appartient à la justice de dire le droit au nom du peuple Sénégalais et de clarifier toutes ces questions-là »En conclusion, Pape Mahawa Diouf a rappelé que des soupçons graves pèsent sur Ousmane Sonko : « Les faits sont très simples. Il faut revoir la conférence de presse du procureur sur les faits qui sont reprochés à Sonko. Il doit y répondre au nom du droit sénégalais, au nom de la justice sénégalaise. Il attend d’être jugé pour ces faits, mais pour le moment, je pense qu’il n’y a pas encore de décision définitive qui ait été rendue dans ce sens.

Ziguinchor, le conseil régional de la jeunesse veut lutter contre les violences électorale.

Le conseil national de la jeunesse de Ziguinchor a tenu hier samedi 02 décembre, un grand forum de sensibilisation sur les violences électorale, ceci en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer

« Nous sommes ici en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer pour organiser ce premier forum de sensibilisation des jeunes sur les violences électorale. » à fait savoir khadim Diop président du conseil national de la jeunesse. »

Pour lui les jeunes sont les acteurs et victimes de toutes les formes de violences liées à l’élection présidentielle « raison pour laquelle le conseil national de la jeunesse a décidé d’organiser ce forum pour les sensibiliser par rapport à ces violences là. Les jeunes représentent plus de 75% des populations et nous avons des responsabilités avant pendant et après les élections raison pour laquelle nous sommes là pour sensibiliser l’ensemble des démembrements du conseil régional de la jeunesse au niveau de la région de Ziguinchor mais aussi inviter les jeunes des partis politiques et coalitions de partis pour faire des recommandations locales mais aussi des autorités nationales pour maintenir la paix autour de la région de Casamance. » A-t-il précisé

Le travail de sensibilisation a démarré depuis les inscriptions sur les listes électorales en passant par le parrainage, toutefois il précise, « Nous devons tout faire pour analyser les programmes des différents candidats pour que ces candidats là puissent prendre en compte les préoccupations de la jeunesse sénégalaise et parmi mes préoccupations de la jeunesse sénégalaise nous avons l’emploi et l’insertion des jeunes. Chaque année plus de trois cent mille jeunes sortent des écoles de formation et des universités publiques. »

« Nous avons aussi le défi de la migration irrégulière aujourd’hui nous demandons aux futurs candidats à l’élection présidentielle de 2024 d’apport des solutions pour éradiquer ces fléaux. Il y a aussi la participation des jeunes aux instances de prise de décisions, nous sommes 75% de la population mais si vous allez dans les instances de prise de décisions nous représentons moins de 1%. C’est la raison pour laquelle nous voulons pousser à l’élection présidentielle d’adopter le projet de loi instituant un quotas d’au moins 30% dans les assemblées électives et semi électives. D’abord la jeunesse doit se mobiliser pour analyser les projets et programmes et non pas pour aller vers des violences, je pense qu’aujourd’hui les jeunes sénégalais sont conscients de leur rôle et leur représentativité. » 

Le conseil national de la jeunesse demande à tous les jeunes de se mobiliser pour que les préoccupations des jeunes soient prises en compte au niveau des projets de programmes et non pas pour aller faire la violence lors de la campagne électorale, mais aussi sensibiliser au respect des engagements aux différents candidats à l’élection présidentielle.

« Une de nos axes stratégiques c’est la participation et la représentation entre autres nous avons encore deux autres, c’est la décentralisation et la sécurité mais dans cet aspect de participation et de représentation. Il est important d’entendre la jeunesse qui représente un grand lot de la population sénégalaise donc, se sont eux qui vont participer aux élections aussi en se formant. Le conseil national de la jeunesse c’est un partenaire de la fondation depuis 2018, il s’inscrit justement dans toutes les politiques de la jeunesse donc c’est pour ça cela va de soi participation et représentation le conseil national de la jeunesse qui justement s’approche beaucoup avec son projet de loi mais aussi avec tous les programmes étatique pour améliorer les conditions de la jeunesse au Sénégal » affirme Caroline Hauptmann représentante résidente de la Fondation Konrad Adenauer.

COP28 : les Etats-Unis annoncent 3 milliards de dollars de contribution au plus grand fonds climatique (Kamala Harris)

La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a annoncé samedi à la COP28 à Dubaï une contribution de trois milliards de dollars au Fonds vert pour le climat, rattrapant des années de non-contribution de la part du pays le plus riche du monde.

« Je suis fière d’annoncer un nouvel engagement de 3 milliards de dollars au Fonds vert pour le climat, qui aide les pays en développement à investir dans la résilience, les énergies propres et les solutions fondées sur la nature », a déclaré Kamala Harris, dépêchée à la 28e conférence de l’ONU sur le changement climatique à la place du président Joe Biden.

La dernière annonce de contribution de Washington, pour un montant de 3 milliards de dollars également, date de 2014 et émanait du président démocrate de l’époque, Barack Obama, alors que de nombreux autres pays ont renouvelé leur contribution entre temps.

« Nous sommes à un moment charnière. Notre action collective ou, pire, notre inaction, aura des conséquences pour des milliards de gens pendant des décennies », a déclaré la vice-présidente, arrivée le jour-même aux Émirats arabes unis pour la conférence.

Cette annonce, même si elle est conditionnée à l’approbation périlleuse du Congrès américain, était un signal très attendu pour espérer apaiser les tensions entre le Nord et le Sud sur la finance internationale, qui constituent un nœud majeur des négociations onusiennes sur la lutte contre le changement climatique.

Si la promesse est tenue, les États-Unis deviendraient le premier contributeur au fonds en valeur absolue avec 6 milliards de dollars. Mais le Royaume-Uni (5,1 milliards, selon l’ONG NRDC), l’Allemagne (4,9 milliards) et la France (4,6 milliards) contribuent bien davantage, proportionnellement à leur population.

Né en 2010, le Fonds vert pour le climat est le plus grand en fonctionnement aujourd’hui.

Il finance aussi bien des panneaux solaires au Pakistan que des projets agricoles aux Philippines ou toutes autres initiatives liées visant à aider les pays en développement à se passer des énergies fossiles, ou à s’adapter à un climat plus dangereux.

Selon le fonds, plus de quatre milliards de dollars ont été déboursés à ce jour et 13,5 milliards engagés. Mais ses ambitions sont plus grandes: il veut doper son capital, actuellement de 17 milliards de dollars, pour le porter à 50 milliards d’ici 2030.

Depuis l’accord de Paris en 2015, il joue un rôle clé pour réaliser une partie de l’engagement des pays développés de fournir 100 milliards de dollars par an d’aide climatique, une promesse qui n’a probablement été atteinte que l’an dernier, et devenue un chiffon rouge des négociations internationales.

Grande Muraille Verte : Macky Sall souligne la contribution du Sénégal et liste les défis à l’échelle continentale

Le Président de la République Macky Sall a pris part, ce samedi 2 décembre à Dubaï, à un Panel présidentiel sur la Grande Muraille verte (GMV). Durant son discours,  le chef de l’État a listé les objectifs du Sénégal en termes de contribution à ce programme : “Nous voulons protéger 500 000 hectares de forêts, réaliser 500 000 hectares de plantations diverses et réduire à hauteur de 90% les superficies vulnérables aux feux de brousse”.
Macky Sall a rappelé qu’en 2021 le Sénégal a participé à hauteur  400 millions FCFA en appui à l’Agence panafricaine, en plus de ses cotisations statutaires.
Lors de son intervention, il a par ailleurs évoqué les initiatives à concrétiser à l’échelle continentale pour “combattre la désertification en restaurant la biodiversité dans la zone sahélo saharienne de Dakar à Djibouti sur près de 8000 km”. 
Il a, tout d’abord,  souligné la nécessité d’accélérer le “développement résilient de l’Union africaine en faisant appel aux sources de financement publics et privés”. 
Macky Sall a ensuite relevé l’importance de soutenir les  “activités agrosylvopastorales”  face à la désertification.  
Le chef de l’État a également rappelé que “l’action de mise en œuvre de la GMV nécessite d’abord une mobilisation soutenue des pouvoirs publics, des gouvernements locaux, des communautés de bases surtout en milieu rural et des organisations de la société civile engagées dans la lutte pour la préservation de l’environnement “.
Enfin, il a invité le “secteur privé à soutenir davantage la réalisation de la GMV dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entrepris

Plainte de Mimi Touré : la réplique de Yaxam Mbaye

Ce sera plainte contre plainte. Le Directeur de publication du quotidien national Le Soleil porte la réplique à l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Celle-ci a saisi la justice pour diffusion de fausses nouvelles. La candidate de la coalition « Mimi 2024 » reproche à Yaxam Mbaye sa Une titrant « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Cette information ne reflète pas la réalité, accuse l’ancienne présidente du Conseil économique, sociale et environnemental (Cese) et ex Envoyée spéciale du chef de l’État, Macky Sall, invoquant l’article 255 du Code pénal. Qui stipule : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 F CFA. »
Le journaliste n’a pas tardé à répondre. Il n’exclut pas d’actionner à son tour le parquet contre Mimi Touré pour diffusion de fausses nouvelles jetant le discrédit sur « les justes nouvelles » qu’il affirme avoir diffusées, souligne L’Observateur de ce samedi 2 décembre. 
« Depuis cette annonce, j’ai posé à nombre d’interlocuteurs la question que voici : quand est-ce que l’ancien Premier ministre, ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ancien membre du Secrétariat exécutif national (Sen) est revenue au sein de la formation politique qui l’a fait connaître des Sénégalais pour entrer en possession des vrais chiffres de collecte de parrainages de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar (BBY) et ainsi pouvoir prétendre me démentir ? », ironise Yaxam Mbaye, pointant du doigt « l’incohérence » de son accusatrice. 

Un prêt de plus 48 milliards FCFA de la BAD au Sénégal pour soutenir son tissu industriel

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, vendredi, avoir accordé un prêt de plus de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA) au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I).

« Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a accordé, le 1er décembre 2023 à Abidjan, un prêt de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA)  au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I) », indique un communiqué reçu à l’APS.

L’institution bancaire panafricaine précise que « le programme cible plusieurs objectifs : élargir l’assiette fiscale, améliorer l’efficience dans le contrôle et le recouvrement des impôts et taxes, rendre le pays plus attractif aux investissements privés, promouvoir le secteur privé et sa formalisation, et renforcer la compétitivité industrielle ».

Le PAMRDI-I ‘’permettra également de mettre en œuvre la stratégie de développement du secteur privé, la Politique et la stratégie industrielle du pays, ainsi que la Stratégie nationale intégrée de formalisation de l’économie informelle’’, peut-on lire dans le texte.

« Le nombre d’opérateurs économiques du secteur informel ayant le statut d’entreprenant devrait s’accroître pour passer de 0 en 2022 à 30 000 en 2024, dont 30 % de femmes.  De même, la part du secteur manufacturier dans le produit intérieur brut du pays devrait passer de 15,6 % en 2021 à 17,6 % en 2024 », indique-t-on dans le communiqué.

« Ce nouveau programme (…) vise à améliorer le cadre macroéconomique et financier du Sénégal à travers l’amélioration de la mobilisation des ressources domestiques », souligne Mohamed Chérif, responsable du bureau-pays de la BAD au Sénégal, cité dans le texte.

Son objectif, a-t-il fait savoir, est de « permettre au gouvernement de disposer davantage de ressources pour financer les projets et programmes structurants du Plan Sénégal émergent et améliorer ainsi les conditions de vie des populations ».

Le Sénégal dispose de potentialités qui offrent d’importantes perspectives de développement industriel à travers notamment les Zones économiques spéciales et les agropoles.

« Le 31 octobre 2023, le Groupe de la Banque africaine de développement disposait d’un portefeuille actif de 35 projets dans le pays, pour des engagements de 2,1 milliards d’euros », rappelle l’institution financière.

aps

Le Sénégal « préoccupé » par l’interdiction du financement des énergies fossiles, selon Macky Sall

 Le Sénégal demeure « préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire le financement à l’étranger des sources d’énergies fossiles (…) », a affirmé, vendredi, à Dubaï, le président Macky Sall lors du panel des chefs d’Etat et de gouvernements à la 28ème Conférence des Nations unies sur le climat.

‘’Le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire le financement à l’étranger de sources d’énergies fossiles y compris le gaz pendant que les principaux pollueurs continuent de faire usage de sources d’énergies plus polluantes comme le charbon’’, a-t-il dit.

Il a rappelé que conformément à la déclaration de Nairobi (Kenya) issue du Sommet africain sur le climat,  »nous appelons à une transition énergétique juste et équitable ». ‘’Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement’’, a-t-il dit.

Il a expliqué que c’est dans cet esprit que le Sénégal a signé un partenariat pour une transition juste, dont l’ambition est de porter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique de 31 % à 41% d’ici à 2030.

Macky Sall a remercié le groupe des pays partenaires internationaux qui accompagnent la mise en œuvre de cette directive pour mobiliser 2,5 milliards d’euros, soit près 1639 milliards FCFA.

Le président Macky Sall a rappelé que les Etats africains s’endettaient à prix fort pour lutter contre le réchauffement du climat. C’est la raison pour laquelle  »nous nous sommes beaucoup mobilisés pour le reboisement dans le cadre de la mise en œuvre de la Grande Muraille verte, un programme qui regroupe 11 pays africains », a-t-il expliqué.

Pour le cas du Sénégal, il a cité, dans le cadre de la réalisation de projets sobres en carbone et résilients au changement climatique, le Train express régional (TER) et le Bus transit rapide (BRT).

aps

COP 28 : Macky Sall appelle à prendre les bonnes décisions

Le président sénégalais Macky Sall a appelé, vendredi, à Dubaï, la communauté internationale à prendre les bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

« Si nous voulons que cette 28ème COP ne soit pas juste une COP de plus (….), il nous faut en fin prendre les bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre », a-t-il dit lors d’un panel de haut niveau à la 28ème conférence des Nations unies sur le climat.

Il a invité à « prendre les bonnes décisions en matière de gestion des pertes et dommages, de mobilisation des ressources, de transition énergétique juste et équitable et de mobilisation des ressources financières ».

Pour Macky Sall, la communauté internationale doit faire en sorte que les financements annoncés soient disponibles et accessibles selon des procédures diligentes et transparentes.

Il a rappelé qu’au titre des engagements convenus, il y a le doublement du financement de l’adaptation tel que décidé à la COP 26 à Glasgow pour mobiliser 40 milliards de dollars d’ici 2025.

« Il y a également l’opérationnalisation effective du fonds créé à la COP 27 et dédié aux pertes et dommages associés au changement climatique », a-t-il ajouté.

Macky Sall a en outre relevé qu’avec un bilan mondial aussi faible et déficitaire, l’heure est au constat du réchauffement climatique, à l’action urgente et solidaire pour « sauver la planète, notre habitat commun ». « Ce qui fera de cette COP 28, le succès attendu par nos peuples », a-t-encore soutenu.

APS

Diffusion de fausses nouvelles : Aminata Touré porte plainte contre Le Soleil

Aminata Touré vient de traîner le quotidien national Le Soleil devant la justice. L’ancien Premier ministre a saisi, ce vendredi 1er décembre 2023, le procureur de la République d’une plainte contre l’astre de Hann. Elle pointe un délit de diffusion de fausses nouvelles. En effet, la candidate à l’élection présidentielle du 25 février 2024, reproche à Yakham Codou Mbaye et sa rédaction sa Une du 27 novembre dernier qui ne reflète pas la réalité, selon elle.

Le journal avait titré « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Dans sa plainte, Mimi Touré estime qu’à ce jour, « aucun candidat à la candidature ne peut réunir un tel nombre qui correspondrait dans les faits à plus de la moitié des électeurs inscrits sur le fichier électoral ».

Ainsi, Aminata Touré invoque l’article 255 du code pénal sénégalais qui dispose : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs Cfa ».

Dette et Justice climatique : Macky Sall porte-voix de l’Afrique à la Cop28

 Le Président de la République, Macky Sall, a proposé la “réorientation des ressources prévues pour le remboursement de la dette vers le financement de l’action climatique”, ce vendredi 1 décembre à Dubaï dans le cadre de la Cop28. M. Sall s’exprimait lors d’une réunion sur le financement de l’adaptation pour l’Afrique. 

“Les pays africains s’endettent pour financer leurs projets verts, ce qui constitue une double peine pour le continent qui pollue le moins, a déclaré Macky Sall. L’Afrique ne demande pas une faveur particulière mais une approche juste et équitable de la lutte contre le réchauffement climatique”. 

“Quand nos pays sont appelés à renoncer aux schémas pollueurs que d’autres ont empruntés pendant plusieurs siècles pour mettre la planète dans son état d’urgence actuel, il est juste qu’en contrepartie, le coût de l’adaptation soit équitablement partagé”, a-t-il souligné.

Poursuivant son plaidoyer, Macky Sall a relevé que les pays africains “ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”.

Il appelle ainsi à une mobilisation effective du financement international de l’adaptation aux risques climatiques dans les pays en développement, soit 40 milliards de dollars d’ici 2025, comme convenu à la COP26 de Glasgow

“Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”, a-t-il lancé.

Suppression de la 3e tranche de woyofal : Le régulateur donne le feu vert à Senelec

Le ministre du Pétrole et des énergies avait annoncé une suppression de la troisième tranche de Woyofal. Pour matérialiser la mesure, la Senelec a soumis une nouvelle grille tarifaire à la Commission de Régulation du secteur de l’Energie (Crse) qui validé ladite grille. À présent la mesure entre en vigueur ce vendredi.

Après avoir saisi la Commission de régulation du secteur de l’Énergie, la Senelec a reçu le feu vert pour pouvoir supprimer la troisième tranche du Woyofal. Dans a décision N° 2023-28 en date du 30 novembre 2023, le régulateur a validé la nouvelle grille tarifaire que Senelec lui a soumise. «Cette nouvelle grille annule et remplace celle appliquée depuis le 1er janvier 2023 pour le post paiement et le 09 janvier pour le prépaiement. Elle entre en vigueur à partir du 1er décembre 2023», indique Mademba Bitteye, Directeur général de Senelec, dans un communiqué de presse.

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•46 du Vendredi 01/12/23

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🔴A la 1/Caution pour la présidentielle: La Cdc rejette le chèque de Ousmane Sonko !

Rejet de la caution de Sonko : les précisions de Cheikh Issa Sall, Dg de la CDC

La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), après l’avoir accepté dans un premier temps, a finalement retourné au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, Ayib Daffé le chèque de 30 millions de F CFA qu’il a déposé ce 30 novembre à titre de caution.

Contacté par Source A, le directeur général de la CDC, Cheikh Issa Sall confirme que le  « mandataire avait déposé un chèque auprès du guichet. » Il s’empresse, toutefois, d’ajouter : « Il y a un dispositif derrière le guichet qui regarde le dépôt, qui l’analyse. »
C’est après cette vérification, affirme le magistrat de formation, « que ce dispositif a vu que le dépôt concernait Ousmane Sonko en personne. »

« On a une liste venant du ministère de l’Intérieur qui nous indique tous les candidats à la candidature qui ont retiré des fiches de parrainage. Comme il (Sonko) ne figure pas sur cette liste là, nous avons jugé nécessaire de lui retourner le chèque », indique-t-il.

« Pour l’attestation, qui fait partie du dossier de candidature, on a 48 heures pour la signer », souligne-t-il. Mais, il insiste sur le fait que la première étape consiste à « vérifier si le candidat figure sur la liste des candidats à la candidature qui ont retiré leurs fiches de parrainage ».

Caution : Les candidats qui seront remboursés et ceux qui perdront leurs 30 millions

À moins de 3 mois de la présidentielle, des candidats commencent déjà à déposer leur caution . Quels candidats se verront rembourser leurs 30 millions de francs Cfa au terme du processus ? Quels sont ceux qui risquent de perdre leur caution ?

Après les parrainages, les candidats déclarés à la présidentiel de 2024 commencent petit à petit à aller déposer leur caution. Karim Wade, Thierno Alassane Sall, Cheikh Bamba Dièye ou encore Anta Babacar Ngom, ont annoncé le dépôt des 30 millions de francs Cfa à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Quels candidats risquent de perdre leur caution ?

En effet, c’est le code électoral qui organise le cautionnement des candidats. En son article L122, le texte dispose que Les candidats sont astreints au dépôt d’un cautionnement, qui doit être versé à la Caisse des Dépôts et Consignations, et dont le montant est fixé par arrêté du Ministre chargé des élections après avis des partis politiques légalement constitués.     Ainsi, l’article L.122 du code électoral dispose qu’ «en cas d’irrecevabilité d’une candidature, le cautionnement est remboursé quinze jours après la publication définitive de la liste des candidats.» Donc les candidatures qui n’auront pas passé l’étape du Conseil constitutionnel vont pouvoir récupérer leurs 30 millions de francs Cfa.

Si jamais la candidature est retenue, cette caution lui est remboursée dans les quinze jours qui suivent la proclamation définitive des résultats s’il obtient au moins 5% de suffrages exprimés. En donc, en deçà de cette barre le cautionnement est perdu.

Report ou non de la Présidentielle 2024 : Macky Sall prend une décision

Il y a quelques jours, des personnalités politiques, à l’image de l’opposant Boubacar Kamara, et de l’ambassadeur à l’UNESCO Souleymane Jules Diop ont émis l’idée d’un report du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024 pour, avancent-ils, des raisons de sécurité. 

Ces derniers peuvent déchanter, car le chef de l’État Macky Sall semble aller dans le sens du maintien de la date retenue. 

En effet, le projet de décret portant convocation du corps électoral pour cette élection présidentielle a été adopté, hier mercredi, en Conseil des ministres. Ce qui veut dire qu’il va incessamment signer ledit décret.  «Je pense qu’au regard de la situation politico-sociale, il y a plus urgent pour le Sénégal qu’une élection. Ce qu’il faut, c’est de travailler à faire revenir le calme dans le pays. C’est pourquoi j’ai pensé que dans ces conditions, il n’est pas raisonnable d’exclure le report consensuel de l’élection présidentielle. Si nous sommes justes et nous regardons la réalité en face, on comprend que dans ces conditions, il n’est pas possible d’aller vers une élection présidentielle sans qu’il y ait des problèmes dans le pays. Et il faut éviter au pays d’entrer dans une spirale négative de laquelle il sera très difficile de sortir. Ma conviction est que le Sénégal n’est pas prêt (…) », avait déclaré le leader du Parti pour la construction et la solidarité (Pcs)/Jengu Tabax,  dans une courte vidéo largement partagée sur la toile.

 Pour sa part, le délégué permanent du Sénégal auprès de l’UNESCO estime que ce « report » est inévitable  « Je pense que pour le bien de ce pays, pour connaître de nouvelles avancées, le faire ne serait pas une mauvaise chose, mais ce serait une première (…) Il (le président) ne veut pas être le premier sénégalais à reporter une élection présidentielle. Il ne veut pas qu’on lui dise encore que vous aviez donné votre parole et vous êtes en train de vous renier. Mais le Sénégal le vaut, le bien du Sénégal le vaut. Je salue le courage de Boubacar Kamara qui a eu le courage de poser le débat sur la table. Je pense qu’à quelques mois de la Présidentielle, nous ne sommes pas prêts. Nous risquons de connaître des convulsions, des contestations, des difficultés, des mouvements de rue qui risquent de compromettre pour longtemps la sécurité de ce pays et peut-être sa défense », avait-il fait savoir dans l’émission « Grand Jury » sur la RFM. 

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