Macky Sall promet des récompenses exceptionnelles aux lions indomptables de la teranga

Lors de la remise du drapeau national aux lions de la Teranga en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 (CAN 2024), le Président Macky Sall a annoncé des récompenses sans précédent en cas de victoire. Après avoir déjà offert 76 000 euros (50 millions FCFA) et deux terrains à Dakar et Diamniadio aux champions d’Afrique 2022, le Président a promis des récompenses qui dépasseront l’entendement en cas de succès.

Le Président Macky Sall a exprimé sa confiance en l’équipe nationale sénégalaise de football et leur a assuré que s’ils ramenaient la coupe d’Afrique cette fois-ci, les récompenses seraient à la hauteur de leur sacre et de leurs sacrifices. Il a également laissé entendre que ces récompenses seraient exceptionnelles et marqueraient un moment historique dans le football sénégalais.

Cette promesse du Président Macky Sall montre l’importance accordée au succès sportif et la volonté de célébrer les victoires des Lions Indomptables de la Teranga au plus haut niveau continental. Les joueurs sont désormais galvanisés par cet engagement présidentiel et auront à cœur de représenter dignement le Sénégal lors de la CAN 2024.

Les aéroports de Ziguinchor et Cap – Skirring bientôt opérationnels, annonce le ministre des Transports aériens

Le ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, Antoine Mbengue, a révélé lors d’une visite de travail ce lundi 8 janvier 2024, que les aéroports de Ziguinchor et Cap-Skirring seront bientôt exposés et pourraient être exploités prochainement.

Les aéroports de Ziguinchor et Cap - Skirring bientôt opérationnels, annonce le ministre des ...

Au cours de sa visite, M. Mbengue a inspecté les chantiers de l’aéroport international du Cap-Skirring et de l’aéroport international de Ziguinchor. Il a exprimé sa satisfaction quant à l’état d’avancement des travaux à Ziguinchor, soulignant que bien que le gouvernement souhaite voir les projets se concrétiser immédiatement après leur commande, des difficultés exogènes peuvent parfois entraîner des retards.

« Le chantier est en marche », a déclaré M. Mbengue, faisant référence à l’aéroport de Ziguinchor. « La construction des bâtiments est très avancée, la réalisation de la piste sera poursuivie avec l’entreprise qui est en charge des travaux. Nous pourrons exploiter ces aéroports dans le plus grand bénéfice du Sénégal, même si, pour le moment, nous ne pouvons pas nous exprimer sur le degré de réalisation des travaux. »

Le ministre a souligné que les difficultés rencontrées sur les chantiers, comme celles dues aux inondations à Cap-Skirring, sont normales. Il a expliqué que ces obstacles exogènes sont inévitables mais que les autorités travaillent activement pour minimiser les retards.

M. Mbengue a indiqué qu’une note détaillée, faisant office de rapport d’inspection, lui serait transmise dans les meilleurs délais pour fournir davantage d’informations complémentaires sur l’avancement des travaux. La concrétisation prochaine de ces projets promet d’apporter des avantages significatifs au Sénégal, renforçant ainsi le secteur des transports aériens dans la région.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Aminata Touré réagit avec colère à l’invalidation de sa candidature et s’attaque à Macky Sall

Le Conseil constitutionnel a annoncé l’invalidation définitive de la candidature d’Aminata Touré à la présidentielle, une décision qui a déclenché une réaction passionnée de l’ancienne Première ministre. Accusant directement le président Macky Sall d’être derrière ce rejet, Aminata Touré a exprimé sa colère et son engagement continu dans la sphère politique sénégalaise.

Cette réaction enflammée souligne les tensions croissantes dans le pays à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux politiques sont élevés, et les débats sur la démocratie et la gouvernance continuent de façonner le paysage politique sénégalais. Les semaines à venir promettent d’être animées, avec les candidats et les électeurs sénégalais naviguant à travers un terrain politique complexe et dynamique.

Macky Sall Raille Sadio Mané Après son Mariage : « Tu as du Travail… » (vidéo)

Le Chef de l’État a saisi l’occasion pour taquiner le footballeur en disant : « Tu as maintenant du travail en dehors du terrain. » Cette remarque légère a suscité des sourires parmi l’assistance, soulignant l’humour et la camaraderie entre le président et l’icône du football sénégalais.

Sadio Mané, qui n’a pas participé au match amical contre le Niger lundi, a été le sujet de l’attention nationale après son mariage récent. Bien que son absence sur le terrain ait été notée, les Lions ont réussi à s’imposer par un score de un but à zéro.

Cette interaction décontractée entre le président Macky Sall et Sadio Mané illustre la relation chaleureuse entre le monde du sport et la sphère politique au Sénégal. Les succès sportifs, tels que la performance attendue des Lions à la CAN 2023, sont souvent célébrés avec enthousiasme par les dirigeants politiques, renforçant ainsi le lien entre le sport et la fierté nationale.

Alors que le Sénégal se prépare pour la compétition continentale, cette légère plaisanterie du président Macky Sall ajoute une touche d’allégresse à l’atmosphère et renforce le soutien du pays à ses Lions, qui cherchent à remporter le prestigieux trophée de la CAN.

Élections Présidentielles: Un Processus Sous Haute Tension

À moins de deux mois des élections présidentielles au Sénégal, la clôture de l’examen des dossiers de régularisation des parrainages par le Conseil constitutionnel marque une étape cruciale dans la course présidentielle. Cette période est marquée par des tensions croissantes alors que les candidats cherchent à régulariser leurs parrainages jugés invalides, soulignant les enjeux et les défis auxquels est confronté le processus électoral sénégalais.

La Course aux Parrainages:
Parmi les 93 candidats initiaux, seuls neuf ont réussi à passer le premier tour. La candidate Mimi Touré, porte-étendard de la coalition Mimi2024, dirige les efforts pour la régularisation de parrainages invalides. Cette lutte acharnée pour assurer la présence sur la liste finale des candidats révèle l’importance critique des parrainages dans le processus électoral.
Les neuf candidats retenus, dont Boubacar Camara, Déthie Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Amadou Ba, Anta Babacar Ngom, Habib Sy, Karim Wade, Khalifa Sall et Pr Daouda Ndiaye, représentent une diversité d’aspirations politiques. Les 62 candidats recalés alimentent la contestation, suscitant des interrogations sur les critères de sélection et l’équité du processus.

Fiabilité du Fichier Électoral:
Les déclarations divergentes sur la fiabilité du fichier électoral alimentent les inquiétudes. Théodore Chérif Monteuil affirme que le fichier est fiable, citant un audit en 2021. Cependant, les préoccupations d’Aly Ngouille Ndiaye quant aux anomalies détectées soulignent la nécessité d’une correction rapide pour préserver l’intégrité du processus électoral.
L’audit effectué en 2021 doit être évalué à la lumière des développements actuels, et la question de la mise à jour régulière du fichier électoral est cruciale pour garantir des élections transparentes et démocratiques. Les appels à la transparence dans la gestion du fichier électoral se multiplient à mesure que les candidats expriment leurs inquiétudes.

Contestations et Recours:
Les contestations, telles que celle d’Aminata Touré dénonçant le manque de mise à jour du fichier, et le recours d’Alioune Sarr après l’invalidation de sa candidature, ajoutent une complexité supplémentaire. Les candidats recalés cherchent à faire valoir leurs droits, mettant en lumière l’importance cruciale des institutions dans la résolution de ces contentieux.
Les recours au Conseil constitutionnel, tels que celui d’Alioune Sarr, soulèvent des questions sur la cohérence des critères d’acceptation des parrainages. L’expertise en systèmes informatiques de M. Sarr souligne la nécessité d’une évaluation minutieuse des processus de validation des parrainages pour éviter des contestations futures.

Enjeux de Candidatures Rejetées:
La candidature de Ousmane Sonko, rejetée par le Conseil constitutionnel, suscite des tensions majeures. Moustapha Sarré de l’ex-Pastef insiste sur l’éligibilité de Sonko, illustrant les controverses entourant les critères de sélection des candidats et la nécessité de clarifications.
La controverse autour de la candidature de Sonko met en lumière les défis liés à la participation équitable des candidats, en particulier ceux qui sont en détention. Les implications politiques et sociales de telles décisions suscitent des débats animés au sein de la société sénégalaise.

Éclairage sur les Dernières Déclarations:

Moustapha Sarré de l’Ex-Pastef :
La contestation de la candidature de Ousmane Sonko met en lumière les tensions et les contestations entourant le processus électoral, soulignant l’importance de garantir une participation équitable.

Aly Ngouille Ndiaye :
Les inquiétudes d’Aly Ngouille Ndiaye concernant le fichier électoral soulignent les défis actuels et l’importance de résoudre rapidement les anomalies pour maintenir la crédibilité du processus.

Alioune Sarr :
Sa contestation de l’invalidation met en avant les défis liés à la validation des parrainages et souligne la nécessité d’une évaluation minutieuse des critères de sélection.

Aminata Touré :
La dénonciation du manque de mise à jour du fichier électoral met en évidence les inquiétudes persistantes quant à la transparence et la sincérité du scrutin.


Le Sénégal se trouve à un moment critique de son processus électoral, avec des enjeux élevés en termes de légitimité et de confiance démocratique. Les prochaines semaines seront cruciales pour résoudre les défis liés aux parrainages, à la fiabilité du fichier électoral et aux contestations, afin d’assurer des élections justes, transparentes et acceptées par tous. Le monde observe avec attention, conscient de l’impact que ces élections auront sur la stabilité démocratique du pays. La consolidation de la confiance dans le processus électoral demeure un défi central à surmonter pour garantir la légitimité des résultats et la stabilité post-électorale.


Cheikh Kane

Contestation des Candidats recalés : L’Alliance des Candidats aux Fichiers Inexploitables (ACFI) dénonce des irrégularités dans le processus électoral sénégalais

Dans un contexte électoral animé, l’Alliance des Candidats aux Fichiers jugés Inexploitables (ACFI) fait entendre sa voix pour dénoncer ce qu’elle considère comme des lacunes et un manque de transparence dans le processus de contrôle des parrainages pour les élections à venir au Sénégal. Composée de sept candidats recalés lors de la première étape du contrôle, l’ACFI vise à rétablir ses membres dans leurs droits à être contrôlés, contestant vigoureusement les raisons avancées pour le rejet de leurs fichiers.

Les membres de l’ACFI, dont Malick Gueye, Mouhamadou Lamine Gueye, Adama Faye, Mouhamadou Madana Kane, Thione Niang, Mouhamadou Fadel Kone, et Oumar Sylla, rejettent fermement la qualification de leurs fichiers de parrainage comme « inexploitables ». Ils estiment que cette évaluation unilatérale par la commission de contrôle des parrainages est entachée de biais et contestent la légitimité de cette décision.

Face à cette situation, l’ACFI a élaboré un plan d’action visant à rétablir la légitimité de ses membres. Ce plan inclut le dépôt d’un recours collectif auprès du conseil constitutionnel, mettant ainsi en lumière la détermination de l’alliance à défendre ses droits. D’autres actions de protestation sont également envisagées et seront dévoilées en fonction de la réaction de la commission de contrôle.

Au cours d’une conférence de presse tenue récemment, certains membres de l’ACFI, dont Mouhamadou Lamine Gueye et Oumar Sylla, ont exprimé leur frustration face à la méthode de contrôle utilisée par l’informaticien de la DGE. Ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme une menace à la démocratie sénégalaise et appellent le président du conseil constitutionnel à intervenir.

La contestation de l’ACFI met en lumière les préoccupations croissantes concernant la transparence et l’équité dans le processus électoral sénégalais. Les candidats recalés sont déterminés à faire valoir leurs droits et à poursuivre leur combat jusqu’à ce que leur demande de réexamen des fichiers soit prise en considération. La suite des événements reste incertaine, mais l’ACFI demeure résolue à défendre les principes démocratiques au cœur de ce processus électoral. Suivez notre site ledakarois.sn pour rester informé des développements de cette affaire et d’autres actualités politiques importantes au Sénégal.


Remise du drapeau au palais : Les lions en tenue traditionnelle ce mardi

Ce mardi 9 janvier 2024, une cérémonie solennelle se tiendra au Palais présidentiel avec la remise traditionnelle du drapeau national aux Lions du Sénégal, récemment sacrés champions d’Afrique. Cette remise, présidée par le Chef de l’État Macky Sall, est prévue à 12h30. À l’issue de cet événement, l’équipe nationale s’envolera ensuite pour Bouaké en Côte d’Ivoire, où se déroulera la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) du 13 janvier au 11 février.

Les Lions, en tenue traditionnelle de couleur blanche, recevront le drapeau national dans un moment empreint de solennité. Le Président Macky Sall, en remettant le drapeau aux coéquipiers de Sadio Mané et à leur entraîneur Aliou Cissé, cherchera à insuffler l’esprit du « Jom » et du « Mougn », symbolisant les valeurs profondes du peuple sénégalais.

Cette cérémonie sera l’occasion pour le Chef de l’État de souligner l’importance de la compétition à venir, tout en encourageant les Lions à renouveler l’exploit de la CAN 2022 au Cameroun. Le message présidentiel visera à galvaniser l’équipe et à renforcer leur détermination à représenter dignement le Sénégal dans cette compétition continentale.

Les joueurs, vêtus de leur tenue traditionnelle blanche, exprimeront, à leur tour, leur engagement indéfectible à défendre les couleurs nationales avec ferveur et détermination. La présence des supporters, dont les célèbres « 12e Gaindé » et « Allez Casa », ajoutera une ambiance fervente à l’événement, donnant un avant-goût de l’enthousiasme qui règnera à Bouaké pendant la CAN 2024.

Macky Sall veut préserver « l’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba « 

L’héritage du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba attire les convoitises dans le monde. Un intérêt indéfectible que Macky Sall, présidant la cérémonie de clôture de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (du 2 au 6 janvier), a dévoilé par son attachement au patrimoine du serviteur privilégié  du prophète Muhammad Psl,  » en tant que Sénégalais, en tant que musulman, en tant que Noir  ».

Serigne Touba et les valeurs

Mieux, Macky Sall est déterminé à “protéger l’héritage de Serigne Touba contre les maux de notre époque” car  » Aujourd’hui, notre humanité est blessée par les contre-valeurs de notre temps : l’ignorance, l’obscurantisme, les extrémismes de tout bord et l’égo surdimensionné. (…) Le vénéré Cheikh Ahmadou Bamba combattait [les contre-valeurs] par son mode de vie et sa plume célébrant Dieu et son prophète Mohamed (PSL)  », a rappelé Macky Sall devant la famille du fondateur du mouridisme sous la houlette du porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké.

Pour réussir une telle entreprise, le président Sall a appelé à l’unité et à combattre farouchement,  » des courants de pensée et des forces déterminés à remettre en cause notre pratique de l’islam en s’attaquant à nos confréries. C’est une tendance qu’il faut prendre très au sérieux, et qu’il faut combattre fermement, en lui opposant une détermination supérieure pour protéger notre héritage spirituel. (…) Tous ensemble, nous devons défendre haut et fort notre patrimoine spirituel historique et le transmettre à nos enfants ”.. a-t-il ajouté, ce samedi 6 janvier à la cérémonie de clôture du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké

Macky Sall réaffirme son engagement à protéger l’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké

Le Président de la République, Macky Sall, a pris part ce samedi à la cérémonie de clôture du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme. Lors de cet événement, le chef de l’État a exprimé fermement sa volonté de protéger l’héritage spirituel contre les maux contemporains tels que l’ignorance, l’obscurantisme, la violence physique et verbale, l’extrémisme, la manipulation et le dénigrement inacceptable des confréries.

« Face à des courants de pensée et des forces déterminés à remettre en cause notre pratique de l’islam en s’attaquant à nos confréries, c’est une tendance qu’il faut prendre très au sérieux et qu’il faut combattre fermement », a déclaré le Président Sall. Il a appelé à une détermination supérieure pour protéger cet héritage spirituel.

Face à ce qu’il considère comme des contre-valeurs, Macky Sall a lancé un appel à l’unité, appelant à un front commun pour défendre haut et fort le patrimoine spirituel historique et le transmettre aux générations futures. « C’est un appel que je lance d’ailleurs à toutes nos confréries, dans l’esprit de mon message à la nation à l’occasion du nouvel An », a-t-il ajouté. La déclaration du Président met en lumière l’importance de préserver les valeurs religieuses et spirituelles dans un contexte où celles-ci sont parfois remises en question.

Mémorial de Gorée : « Un lieu de rappel de notre histoire pour que l’horreur du passé ne se répète plus jamais » (Macky Sall)

Lors de la cérémonie de pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a souligné la vocation de ce lieu en tant que rappel de l’histoire, visant à prévenir la répétition des horreurs du passé. Le Mémorial, dont le projet a plus de 30 ans, sera érigé sur la Corniche ouest de Dakar, occupant 35 000 mètres carrés, avec une tour en acier de 108 mètres de haut.

Macky Sall a décrit le Mémorial comme un « miroir incassable » et un « témoin vivant de la mémoire collective de la nation, de l’Afrique et de ses diasporas ». Il a souligné que cet édifice serait plus qu’une structure physique, devenant un « livre d’histoire ouvert au monde » pour témoigner du passé.

Le Mémorial comprendra diverses installations, telles qu’une zone commerciale dédiée à l’artisanat local, un espace d’exposition, une salle de réception polyvalente pour des événements tels que des conférences et des spectacles, des ateliers mémoriels, un centre d’études sur la traite des êtres humains et une librairie.

L’objectif principal de cet ouvrage est de préserver la mémoire d’un des chapitres les plus douloureux de l’histoire africaine. Macky Sall a souligné qu’il servirait à rappeler l’inhumanité de la traite des esclaves, mettant en lumière les atrocités vécues par des millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Le Mémorial sera également un hommage aux héros qui ont résisté au prix de leur vie et un engagement envers la phrase « Plus jamais ça ! » pour éviter la répétition de tels actes ignobles.

Le Dakarois Quotidien N°074 – du 06 et 07/01/24

Le Dakarois Quotidien N°074 – du 06 et 07/01/24
🔴 Mamadou Djigo, Directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) reçoit le grand prix  »Ragnée » de l’excellence au Sénégal

Rejet de la candidature de Sonko : Le message d’El Malick Ndiaye aux sénégalais

Le secrétaire national à la communication de l’ex-pastef, El Malick Ndiaye est monté au créneau dans la soirée de ce vendredi 05 janvier suite à la décision du conseil constitutionnel sur la candidature de Ousmane Sonko.

Face à ce rejet du dossier de candidature au motif que son dossier était incomplet, El Malick en compagnie des leaders alliés pour soutenir Sonko dénonce et appelle à la mobilisation pour  »une victoire éclatante de leur leader ».

 » Une décision non fondée qui participe au complot national pour écarter le chef de l’opposition sénégalaise, le candidat favori.  » a-t-il lancé d’emblée

Le camp de Sonko garde espoir et avertit les  »ennemis » parce que selon El Malick  »il n’y a plus d’adversité mais de l’animosité. Donc nous appelons les militants à rester mobiliser. Le président Ousmane Sonko, seul a le dernier mot. Donc restez à son écoute et allez retirer vos cartes, c’est le plus important. (…) Restez debout pour barrer la route à ce régime mafieux  » a t-il conclu

Pour rappel, Le président du Conseil constitutionnel leur a notifié que « les dossiers, les courriers qui les accompagnaient et les pièces annexées ont été reçus, vérifiés par la commission qui a conclu qu’il manquait une pièce et que le dossier de candidature était incomplet »

Le Premier Ministre Amadou Ba lance les travaux de la piste Wack Ngouna – Velingara à Nioro

Le Premier ministre du Sénégal, Amadou Ba, a inauguré le début des travaux de la piste de production Wack Ngouna-Ndiayène Mamath-Mbayène-Keur Samba Kâ-Keur Seydou-Vélingara, d’une longueur de 19 km, dans le département de Nioro. Le projet, d’un coût global de 968 364 938 francs CFA, vise à améliorer l’infrastructure routière dans la région.

La cérémonie de lancement a eu lieu en présence d’une délégation importante, comprenant notamment les ministres Amadou Moustapha Ba, Mansour Faye, et Thérèse Faye. Le projet, financé dans le cadre du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), devrait être achevé en 8 mois.

Le Premier ministre a souligné l’importance de cette nouvelle infrastructure pour la mobilité des personnes et des biens, ainsi que son impact positif sur les activités agricoles des femmes de la région. La visite des réalisations du PUMA à Nioro montre l’engagement continu du gouvernement en matière de développement des infrastructures et de désenclavement des régions frontalières.

Après cette étape à Nioro, Amadou Ba prévoit également une visite en Gambie, soulignant ainsi la volonté du gouvernement de renforcer les liens et la coopération régionale.

Le Dakarois Quotidien N°073 – du 05/01/24:

Verdict de la Cour Suprême : Mame Mbaye Niang Élimine Sonko de la Présidentielle

Le Dakarois Quotidien N°073 – du 05/01/24
🔴 Verdict de la Cour Suprême : Mame Mbaye Niang Élimine Sonko de la Présidentielle

Un candidat à la présidentielle arrêté par la Dic pour fraude au parrainage au Conseil Constitutionnel

Dans un rebondissement choquant, Thierno Cissé, candidat de la coalition Major 2024, a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (Dic) alors qu’il s’apprêtait à passer à la 76e position pour les vérifications des parrainages au Conseil Constitutionnel. La fraude alléguée concerne une fausse liste de 13 députés qui auraient prétendument parrainé sa candidature. Restez informés pour plus de détails sur cette affaire en développement.

Vérification de parrainages : Les candidats retenus, ceux qui sont en attente, les recalés

le point complet sur le processus de vérification des parrainages au Conseil constitutionnel.

Les candidats retenus

Boubacar Camara

Déthié Fall

Cheikh Tidiane Dièye

Daouda Ndiaye

Karim Wade

Habib Sy

Anta Babacar Ngom

Khalifa Sall
Amadou Ba
Les candidats qui doivent régulariser

Rose Wardini (31.000)

Idrissa Seck (5.800)

El Hadj Moustapha Diouf (3791)

Serigne Mboup (13.000)

Pape Djibril Fall (13.000 et 03 régions)

Aliou Mamadou Dia (202 à Diourbel)

Malick Gakou (3.449)

Mamadou Lamine Diallo (5.199) Mahammed Boun Dionne (7.817)

Serigne Gueye Diop (13.228 et 02 régions)

Aly Ngouille Ndiaye (1009)

Souleymane Ndéné Ndiaye (18.669)

Rose Wardini (31.000) 

Idrissa Seck (5.800) 

El Hadj Moustapha Diouf (3791) 

Serigne Mboup (13.000) 

Pape Djibril Fall (13.000 et 03 régions) 

Aliou Mamadou Dia (202 à Diourbel) 

Malick Gakou (3.449) 

Mamadou Lamine Diallo (5.199) Mahammed Boun Dionne (7.817) 

Serigne Gueye Diop (13.228 et 02 régions)

Abdoul Mbaye (13 771)

Aly Ngouille Ndiaye (1009) 

Souleymane Ndéné Ndiaye (18.669)

Aminata Touré (19 000)

Mame Boye Diao (11 953)

Bassirou Diomaye Faye (4000)

Abdourakhmane Diouf (14 000)

Les candidats éliminés

Abdoulaye Sylla

Cheikh Hadjibou Soumaré

Ousmane Kane

Dr Cheikh Tidiane Gadio

Papa Eugène Barbier

Mouhamed Ben Diop

Malick Gueye

Mouhamed El Habib Tounkara

Mary Teuw Niane

Aminata Assome Diatta

Papa Macodou Diop

Samba Ndiaye

Mbacké Sarr

Alioune Sarr

Ibrahima

Hamidou Deme

Cheikh Bamba Dièye

Oumar Sylla

Cheikh Abdou Mbacké Bara Doly

Jean Baptiste Diouf

Charles Émile Abdou Ciss

Khadim Diop Birima Mangara

Amdy Diallo

El Hadji Ibrahima Mbow

Ndiack Lakh

Ibrahima Datte

Mouhamadou Lamine Gueye

Aly Lame

Adama Faye

Mouhamadou Madana Kane

Al Housseynou Ba

Aliou Camara

Babacar Diop

El Hadji Ibrahima Sall

Papa Momar Ngom

Assane Kâ

Mamadou Diop Decroix

Thione Niang

Sheikh Alassane Sène

Ibrahima Abou Nguette

Al Hassane Niang

Amadou Seck

Abdou Khadre Sall

Ndongo Ndiaye
Alpha Thiam

Le Dakarois Quotidien N°072 – du 04/01/24

Le Dakarois Quotidien N°072 – du 04/01/24
🔴 Cour Suprême: affaire Sonko – Mame Mbaye Niang / Confirmation ou réversal du sort de Sonko

Recours devant le Conseil Constitutionnel : La Coalition Jeuf ak Thione Niang dénonce des incohérences et revendique l’équité procédurale

La Coalition Jeuf ak Thione Niang ne se laisse pas intimider et affirme son engagement pour une « équité procédurale » après le rejet de la candidature de Thione Niang par la Commission de Contrôle des parrainages. Un recours a été déposé pour contester cette décision, soulignant l’injustice et l’inadmissibilité de la situation.

Dans un communiqué signé par le secrétaire général et reçu le 3 janvier, la coalition insiste sur la nécessité d’un réexamen rigoureux et impartial de la clé et du fichier, exigeant transparence et respect strict des procédures démocratiques. La décision du Conseil de ne pas contrôler la candidature malgré la conformité de la clé au format exigé est qualifiée d’affront à la justice.

Les membres de la Coalition Jeuf ak Thione Niang dénoncent une situation incompréhensible et injuste, soulignant que la clé de parrainage, regroupant plus de 52 000 soutiens légitimes, a été jugée inexploitable malgré sa conformité visuelle. Ils considèrent cette contradiction comme non seulement injuste mais également inadmissible.

La coalition affirme sa mobilisation pour garantir un processus électoral juste et équitable, soulignant que la voix du peuple sénégalais ne doit pas être étouffée par des incohérences procédurales. La Coalition Jeuf ak Thione Niang reste résolue à défendre les principes démocratiques et à veiller à ce que chaque parrainage compte, malgré le rejet initial de la candidature de Thione Niang par la Commission de Contrôle des parrainages.

Communiqué du conseil des ministres du 3 janvier 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 03 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’État, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

En début de séance, le Président de la République a présenté ses meilleurs vœux de santé, de prospérité, et de bonheur aux Sénégalaises, Sénégalais et aux hôtes étrangers. Il a également formulé ses vœux de succès au Premier Ministre et au Gouvernement dans son ensemble.

La communication du Président de la République a mis l’accent sur l’organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024 et la nécessité d’assurer la continuité des services publics pendant cette période. Le Ministre de l’Intérieur, chargé des élections, a été instruit de prendre les mesures nécessaires en collaboration avec la CENA et toutes les parties prenantes pour garantir un processus électoral optimal sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.

Le Président de la République a rappelé l’urgence de publier le rapport-bilan intégral des actions sectorielles de l’État, couvrant la période d’avril 2012 à décembre 2023, courant janvier 2024. Ce document sera présenté au public, aux médias nationaux et internationaux, ainsi que sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, le Chef de l’État a souligné l’importance de finaliser les grands travaux prioritaires pour l’aménagement durable du territoire, de renforcer les souverainetés alimentaire, sécuritaire, budgétaire, et pharmaceutique, et de préparer le pays à exploiter efficacement ses ressources pétrolières et gazières. Il a également encouragé le renforcement du secteur culturel, avec une attention particulière à l’augmentation des ressources allouées à la Culture et au Patrimoine.

Le Conseil des Ministres a également abordé des sujets tels que la prévention des incendies et feux de brousse, la régulation du secteur de la boulangerie, et le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale, avec notamment le lancement du programme d’activation du BRT et d’inauguration des autoponts, le vernissage de l’exposition sur le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, et la situation des importations de races bovines.

Au titre des mesures individuelles, plusieurs nominations ont été décidées, notamment des nominations de Directeurs d’hôpitaux et d’autres responsables dans le domaine de la santé.

Enfin, des projets de décrets ont été examinés et adoptés, portant notamment sur l’organisation du Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, l’érection du Centre hospitalier régional Henrich Lübke de Diourbel en Etablissement public de Santé de niveau III, la dénomination du Centre hospitalier régional de Fatick, et la création du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience, entre autres.

Le Président de la République a conclu en annonçant l’inauguration prochaine du Mémorial-Musée dédié aux victimes du naufrage du bateau « le Joola » à Ziguinchor et la pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, prévue pour le samedi 06 janvier 2024.

Nominations du Conseil des ministres du 3 janvier 2024 : Renforcement des responsabilités dans le secteur de la santé

Lors du Conseil des ministres du 3 janvier 2024, le Président de la République a annoncé plusieurs nominations, visant à renforcer les responsabilités au sein du secteur de la santé. Les décisions individuelles prises sont les suivantes :

Cheikh Tacko DIOP : Administrateur des services de santé, anciennement Directeur du Centre hospitalier national de Fann, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff. Il remplace Monsieur Saliou TALL, qui a été admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Khadidiatou SARR KEBE : Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de FANN, en remplacement de Monsieur Cheikh Tacko DIOP.

Ousmane GUEYE : Administrateur des services de santé, ancien Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, en remplacement de Madame Khadidiatou SARR KEBE.

Abdou CISSE : Cadre de gestion, anciennement Chef du Service administratif et financier du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzeïni de Touba, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, en remplacement de Docteur Ousmane GUEYE

Abdoulaye KANE : Administrateur des services de santé, précédemment Chef du Service de la Pédiatrie de l’hôpital de Richard TOLL, est nommé Directeur de l’Institut d’Hygiène sociale (IHS), en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine NDIAYE.

Ces nominations reflètent l’engagement continu du gouvernement à renforcer les structures de santé et à mettre en place des professionnels qualifiés pour assumer des responsabilités importantes dans le secteur médical.

Rejet de la demande d’annulation par la Cour suprême : Statu quo sur la nomination des membres de la CENA

La Cour suprême a rendu une décision cruciale le 3 janvier 2024 en statuant sur la demande d’annulation de la nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Cette demande, déposée par l’expert électoral Ndiaga Sylla, visait à contester le décret présidentiel remplaçant l’ensemble des membres de la CENA.

La Cour suprême a déclaré l’irrecevabilité de la demande d’annulation, arguant que selon les motifs avancés, un simple citoyen n’a pas la compétence pour formuler ce type de requête. Cette décision met fin aux espoirs des opposants au décret présidentiel, dont Ndiaga Sylla, ainsi que d’autres organisations affiliées à l’opposition, qui avaient critiqué le remplacement intégral des membres de la CENA.

Le décret présidentiel avait suscité des inquiétudes quant à une possible violation de la loi par le Président de la République. Les critiques portaient notamment sur le fait que le mandat de certains membres de la précédente équipe n’était pas arrivé à expiration, ce qui contreviendrait aux règles régissant la nomination des membres. De plus, l’appartenance politique antérieure de l’un des nouveaux membres avait été soulignée comme étant contraire aux règles en vigueur.

Malgré ces contestations, la Cour suprême, présidée par son président, a jugé la demande irrecevable, maintenant ainsi la décision présidentielle en vigueur. Cette décision renforce le statu quo quant à la composition de la CENA, tout en soulignant les limites des recours possibles pour les citoyens ordinaires dans de telles affaires. L’évolution politique liée à la CENA sera à surveiller dans le contexte des prochaines élections et de l’impact potentiel sur le processus électoral.

Macky Sall et Marième Faye Sall font une apparition surprise à la soirée de Carlou D le 31 décembre (VIDEO)

Le 31 décembre 2023, le Président Macky Sall et la Première Dame Marième Faye Sall ont créé la surprise en rendant une visite inattendue à la soirée acoustique de l’artiste sénégalais Carlou D. L’événement, animé par le chanteur populaire, a été marqué par un moment spécial lorsque l’artiste s’est retourné en pleine prestation pour saluer ces invités de marque.

Le lendemain, le 1er janvier 2024, la Première Dame a poursuivi cette série de visites surprises en se rendant à la Place du Souvenir. Elle a assisté au Grand Bal de nouvel An, un événement animé par le roi du Mbalakh, Youssou Ndour.

Cette apparition inattendue du couple présidentiel à ces événements culturels a suscité l’enthousiasme et l’appréciation du public, renforçant ainsi les liens entre le leadership politique et le monde artistique au Sénégal. Ces moments ont également été largement partagés et commentés sur les réseaux sociaux, créant une atmosphère de célébration et de fierté nationale.

Entre héritage de développement et défis démocratiques : Macky Sall face à un bilan ambigu à l’approche de la présidentielle de 2024

À l’approche de l’élection présidentielle de février 2024 au Sénégal, le Président Macky Sall dresse un bilan en demi-teinte de ses 12 années à la tête du pays. Salué en tant que grand bâtisseur pour ses efforts dans la modernisation des infrastructures et la réduction des fractures sociales, Macky Sall est également critiqué pour son utilisation parfois excessive du pouvoir présidentiel et la polarisation de la scène politique.

Le paradoxe de la présidence de Macky Sall, oscillant entre son rôle de Chef de l’État et de Chef de parti, brouillant ainsi la conception de l’État. L’auteur souligne les conséquences politiques et sociales des violences symboliques, des injustices et des pratiques partisanes sur la confiance générale envers l’État et la démocratie.

L’élimination de figures politiques telles que Karim Wade et Khalifa Sall en 2019 est examinée sous l’angle de son impact sur le processus électoral de 2024, tout en questionnant l’effet Sonko et les perceptions d’acharnement judiciaire.

Le Président Sall est également loué pour sa capacité à pacifier la région de Casamance, soulignant la nécessité d’appliquer cette même intelligence au service de la paix dans le contexte politique. L’article appelle à une sublimation politique de Macky Sall, l’invitant à dépasser les enjeux partisans et à œuvrer pour la réconciliation nationale.

En vue de la présidentielle, l’auteur insiste sur la nécessité d’un dialogue inclusif avec tous les candidats, notamment avec Ousmane Sonko, afin de construire un pacte républicain consolidé et garantir une élection apaisée et crédible. Enfin, l’article appelle à une enquête impartiale sur les violences politiques, la libération des détenus politiques, et encourage le Président Sall à initier des actions concrètes pour guérir les divisions et unir le peuple sénégalais.

Amadou Mame Diop salue le ‘’bilan exceptionnel’’ de Macky Sall et lui souhaite un succès éclatant

Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a salué le ‘’bilan exceptionnel’’ de Macky Sall à la tête du pays et a loué son ‘’leadership notoire au niveau continental et mondial’’. Dans sa réaction au message du chef de l’État à la veille du nouvel an, M. Diop lui a souhaité ‘’un succès éclatant pour les activités qu’il envisage de mener aux plans national et international, notamment la Fondation qu’il compte mettre en place’’.

Il a également noté ‘’l’appel renouvelé du président de la République à la défense de l’État de droit, à la paix, à la sécurité et à une élection à la hauteur du statut démocratique de notre pays’’. Il a exprimé son admiration pour la décision de Macky Sall de ne pas briguer un nouveau mandat à la tête du pays, saluant sa ‘’grandeur d’esprit et son sens élevé de l’État et de l’intérêt national’’.

Macky Sall annonce la création d’une Fondation dédiée à la paix et au développement post-mandat

Le Président Macky Sall, a récemment partagé sa vision pour l’après-pouvoir lors de son discours du 31 décembre 2023. Au-delà de l’offre d’Emmanuel Macron pour un poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour la Planète et les Peuples (4P), Sall a dévoilé un projet significatif.

Après la transmission du pouvoir, le Président envisage de mettre en place une Fondation axée sur la paix, le dialogue et le développement. Cette initiative reflète son engagement continu envers des causes qui lui tiennent à cœur.

Les domaines clés de la Fondation comprennent la promotion de la coexistence pacifique entre les peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en mettant particulièrement l’accent sur la santé maternelle et infantile. Sall prévoit également de soutenir la jeunesse, de contribuer au développement des infrastructures en Afrique et de s’investir dans la réforme de la gouvernance mondiale.

Cette décision démontre non seulement la prévoyance du Président Macky Sall, mais aussi son engagement envers des initiatives humanitaires et socio-économiques après son mandat. La création de cette Fondation témoigne de sa volonté de laisser un impact positif durable dans des domaines cruciaux pour le bien-être global. La coexistence pacifique, le développement durable et la santé, entre autres, sont des piliers essentiels qui peuvent bénéficier de l’expérience et de l’engagement continu du Président.

En résumé, Macky Sall trace une voie inspirante pour son avenir post-politique en canalisant son énergie et son influence vers des projets philanthropiques. Sa Fondation promet d’être un acteur clé dans la promotion de la paix, du dialogue et du développement, laissant ainsi un héritage significatif au-delà de son temps au pouvoir.

Bilan et Ambitions : Macky Sall présente les réussites et les perspectives du Sénégal Émergent dans son discours du Nouvel An


Mes chers compatriotes d’ici et de la diaspora,  
Depuis 2012, je sacrifie devant vous au rituel du message à la nation pour vous présenter mes vœux à l’occasion du nouvel an.  
Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse. 
En communion avec vous, mes pensées vont d’abord vers nos regrettés disparus. Je prie pour qu’ils reposent en paix, et souhaite prompt rétablissement à nos malades. 
Cette année, notre pays a connu de graves violences, ayant causé des morts et des blessés, la destruction de biens publics et privés, dont des lieux de culte, des consulats et ambassades, des établissements scolaires et universitaires ; en plus d’une cyber attaque contre des sites stratégiques de l’Etat et de services vitaux, tels que l’eau et l’électricité, et un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus. 
Mais l’Etat a tenu bon, la justice suit son cours et nous gardons le cap dans l’œuvre de construction nationale et de développement économique et social.  
C’est l’occasion pour moi de saluer la contribution précieuse que mes illustres prédécesseurs, les Présidents Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, y ont apportée.  
Bâtissant sur leur legs, j’ai engagé avec vous la transformation structurelle de notre pays pour accélérer notre marche vers le Sénégal émergent.  
Nos progrès sont réels et visibles à travers tout le pays. Les faits et chiffres parlent d’eux-mêmes. Le gouvernement publiera prochainement le bilan de nos réalisations.  
A titre illustratif, notre taux de croissance qui était régulièrement au-dessus de 6% avant la pandémie de COVID-19, est projeté à 9,2% avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières. 
Notre budget national est passé de 2344 milliards de fcfa en 2012, à 7003 milliards pour 2024 ; ce qui nous a permis d’investir dans tous les secteurs productifs pour dessiner progressivement le visage du Sénégal émergent. 
Nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain. 
En 2012, notre linéaire routier était de 1500 km contre 2900 en 2023. 
De 32 km d’autoroutes, nous en sommes à 189, et bientôt 500 Km, à la fin des chantiers Mbour-Fatick-Kaolack, et Dakar-Tivaouane-Saint-Louis.  
La 2e phase du TER, Diamniadio-Aéroport international Blaise Diagne s’achève dans quelques mois, et une commande de 7 nouveaux trains s’ajoutera aux 15 actuels.  
Le BRT sera inauguré ce 14 janvier, avec une flotte de 121 bus électriques, alimentés par voie solaire, et climatisés, avec Wifi à bord.  
A terme, le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices. 
Dakar Dem Dikk a fait peau neuve, avec 370 bus de dernière génération. 
Le Sénégal émergent, c’est le lancement prochain du premier satellite de notre pays, conçu et réalisé par nos propres ingénieurs ; ce sont nos aéroports régionaux réhabilités, au Cap Skirring, à Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, Saint-Louis, en attendant la livraison en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam et Ziguinchor.  
Le Sénégal émergent, ce sont nos parcs industriels et nos zones économiques spéciales ; nos nouvelles infrastructures sportives : le Dakar Arena, l’Arène nationale de lutte, le Stade Président Abdoulaye Wade et les chantiers des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026.  
Le Sénégal émergent, ce sont nos hôpitaux clefs en main à Touba, Kaffrine, Sédhiou, Kédougou, Agnam et tous les chantiers en cours à Ourossogui, Saint-Louis, Tivaouane et Dakar, notamment la Polyclinique de l’hôpital Principal et le nouvel hôpital Aristide Le Dantec ; ce sont les performances remarquables de notre corps médical, qui a réalisé, pour la première fois cette année, une séparation de bébés siamois, des transplantations rénales et un traitement endovasculaire. 
Le Sénégal émergent, ce sont nos nouvelles centrales électriques à énergie propre, entre autres à Bokhole, Malicounda, Taïba Ndiaye, Méouane, Mérina Dakhar et Kahone.  
Avec seulement 500 MW et un réseau vétuste de 501 km de lignes électriques, les coupures d’électricité étaient longues et fréquentes avant 2012, jusqu’à occasionner des émeutes.  
Aujourd’hui, nous avons plus que triplé nos capacités électriques, avec 1787 MW, et un réseau de lignes porté à 1552 km.  
Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023.    
Avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières, nous réaliserons à l’horizon 2025 l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables.  
Dans le secteur vital de l’eau, nous avons multiplié les forages en milieu rural avec la première phase du PUDC, et construit une 3e usine à Keur Momar Sarr. 
Notre taux d’accès à l’eau potable est passé à 98% en milieu urbain et périurbain et à 96% en milieu rural. 
L’accès universel est désormais à notre portée, avec deux projets de dessalement d’eau de mer : un en construction aux Mamelles de Ouakam, et un autre en cours de montage technique et financier, plus la 2e phase des forages du PUDC qui va démarrer en début 2024.  
Nos efforts ont également porté sur les trois piliers de notre stratégie de souveraineté alimentaire : l’agriculture, dont le budget a plus que doublé entre 2012 et 2023, la pêche et l’élevage. 
Ces trois secteurs continuent de bénéficier de financements massifs, pour les infrastructures et équipements, les intrants, la transformation des produits, les gilets, pirogues et moteurs, les cultures fourragères et l’amélioration génétique des espèces végétales et animales.  
Il en est de même pour la culture et l’artisanat, où s’expriment le talent et le génie créateur de notre peuple. 
Avec le Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries créatives, et le Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle, nous soutenons nos artistes, hommes et femmes de culture.  
En outre, je lancerai prochainement le chantier du Mémorial de Gorée.  
Et en faveur de nos artisans, nous avons créé de nouveaux villages artisanaux à Bambey, Fatick, Kaffrine, Kébémer, Linguère et Tivaouane ; les chantiers de Kédougou, Matam et Vélingara étant en cours de finition.   
S’y ajoute la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile, avec 488 ateliers établis sur 60 hectares.  
Nos mécaniciens et autres professionnels de l’automobile y trouvent un cadre de travail moderne et organisé, générant plus de 5000 emplois, qui pourrait être dupliqué dans les autres régions. 
Mes chers compatriotes,  
Dans notre quête du mieux-être, j’ai constamment à l’esprit le souci d’équité territoriale et de justice sociale, pour que personne ne soit laissé en rade. 
Tous nos terroirs sont d’égale dignité ; et chacun de nous mérite une vie décente. C’est cela le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.  
Je pense au Sénégal qui se réveille tôt, travaille dur et se couche tard. Je pense au Sénégal des mains laborieuses, qui vit à la sueur de son front. Je pense au Sénégal des petits revenus et des familles démunies.  
Voilà pourquoi j’ai mis en place des instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale comme le Programme d’urgence de développement communautaire, le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme de modernisation des villes, le Programme XËYU NDAW ÑI, la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, le 3 FPT, les Domaines agricoles communautaires, la Couverture sanitaire  universelle et les Bourses de sécurité familiale, dont l’allocation est passée de 25 000 à 35 000 fcfa. 
Je suis heureux d’annoncer que j’ai renouvelé pour trois ans le Programme XËYU NDAW ÑI, portant sur 82 000 emplois jeunes pour un montant de 450 milliards de fcfa.  
Grâce à ces tous ces instruments actifs sur l’étendue du territoire national, nous avons amélioré le cadre de vie de nos villes, construit et réhabilité des lieux de cultes, créé des emplois et autres activités génératrices de revenus. 
Nous avons financé des milliers de jeunes et femmes porteurs de projets, dont 250 000 attributaires de prêts de la DER/FJ.  
Nous avons permis à des millions de bénéficiaires d’accéder à des services sociaux de base, y compris la couverture sanitaire, dont le taux est passé de 20% en 2013 à 53,2% en 2023. 
De Thiéyène à Bagaya, de Fissel à Saré Liou, de Diallocounda à Waalidiala, entre autres centaines de localités, nous avons désenclavé des pans entiers du territoire national, apporté de l’eau et de l’électricité, équipé des structures de santé, et octroyé des matériels pour l’allègement des travaux des femmes.  
En même temps, l’Etat continue de soutenir les ménages et les travailleurs. En plus de la hausse générale des salaires dans la fonction publique, nous soutenons les prix des denrées de première nécessité, du transport, de l’eau et de l’énergie, dont la subvention, à elle seule, s’élève cette année à plus de 600 milliards de fcfa.   
Mes chers compatriotes,  
Alors que la science et la technologie dessinent les nouvelles frontières entre les nations, l’éducation et la formation, qui occupent le premier poste budgétaire de notre pays, restent une priorité élevée des politiques publiques.  
Du primaire au secondaire, nous avons considérablement élargi la carte scolaire, recruté 40 000 enseignants et porté les salaires à un niveau sans précédent.  
De même, conformément aux conclusions de la Journée nationale du 16 décembre, l’Etat poursuit son soutien à la communauté éducative des daaras dont l’apport multiséculaire à la formation spirituelle de notre peuple est inestimable. 
Cependant, à l’ère des technologies de pointe, dont l’intelligence artificielle constitue la dernière manifestation, il nous faut améliorer les performances de notre système éducatif et l’adapter aux réalités de notre temps. 
Nous devons former plus de ressources humaines dans les sciences, les techniques et l’apprentissage des métiers.  
C’est le sens de la création des Lycées d’excellence, des Classes préparatoires aux grandes écoles, des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel et des Centres de formation technique et professionnelle. 
Et c’est aussi l’une des vocations du 3FPT, qui a financé entre 2016 et 2023 la formation de 400 000 jeunes et femmes dans diverses filières : les métiers du bâtiment, l’électromécanique, le transport, la fibre optique et l’agroalimentaire entre autres.  
Nos efforts pour l’Enseignement supérieur restent également constants. 
De l’indépendance à 2012, soit 52 ans, notre pays comptait deux universités : Cheikh Anta Diop à Dakar, et Gaston Berger à Saint-Louis, et trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor. 
Sur une décennie, nous avons érigé les Centres universitaires régionaux en Universités logées dans leurs propres locaux, et construit trois nouvelles universités : Amadou Makhtar Mbow, El Hdj Ibrahima Niasse du Sine Saloum, l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ; sans compter le Campus franco-sénégalais. 
Je rappelle également que la construction des Universités Souleymane Niang de Matam et du Sénégal oriental démarre en janvier.  
En même temps, nous avons beaucoup investi dans les équipements pédagogiques, le recrutement d’enseignants, la revalorisation du traitement et autres avantages des personnels, toutes catégories confondues, et la construction d’infrastructures d’hébergement et de restauration des étudiants. 
Et chaque année, l’Etat octroie plus de 82 milliards de fcfa en bourses et aides aux étudiants. 
Pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation. 
Cet avenir, c’est avec toute notre jeunesse que nous le construirons, en lui offrant plus de possibilités de formation adaptée au marché du travail, et plus d’opportunités d’emplois et autres activités génératrices de revenus. C’est un de nos défis du présent et de la prochaine décennie.  
L’avenir de notre jeunesse, c’est ici, chez nous, qu’il se réalise, pas dans les mirages tragiques des réseaux de l’émigration clandestine qui arnaquent nos jeunes et leurs familles.  
Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi vous dire, de façon insistante et solennelle, combien il importe de préserver la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays.  
La paix revient en Casamance, comme l’illustre la cérémonie d’incinération des armes le 23 décembre dernier à Mamatoro.   
A la faveur de l’accalmie générale et des efforts de reconstruction en cours, tous ceux qui acceptent de déposer les armes ont leur place au sein de la nation.  
C’est l’occasion pour moi de saluer et remercier nos Forces de défense et de sécurité, toutes composantes confondues, pour leur engagement professionnel et patriotique.  
Avec la montée des périls, nous avons considérablement renforcé leurs effectifs et moyens opérationnels, en plus de l’amélioration de la condition du soldat, y compris les pensions des blessés et mutilés de guerre.  
Dans un monde de conflits et de violence sous toutes ses formes, les temps sont troubles et incertains. Nous devons sans cesse nous convaincre que rien n’est définitivement acquis. 
Tout peut basculer quand la paix est rompue, quand l’extrémisme, le populisme et la manipulation s’emparent des esprits, banalisent la violence, et imposent le faux à la place du vrai. 
L’extrémisme, la manipulation et le populisme sont les ennemis mortels de la démocratie, de l’Etat, de la République et de la nation.  
C’est pourquoi j’appelle instamment à la préservation de notre vivre ensemble, pour que notre pays reste une nation unie dans sa diversité, dans la paix, la sécurité, la stabilité et la protection de notre héritage spirituel et socioculturel.  
A présent, mes chers compatriotes, je voudrais vous remercier et vous dire ma gratitude. 
Quand je sollicitais vos suffrages en février 2012, je n’avais plus aucun mandat électif.   
Par deux fois et à une majorité confortable, vous m’avez investi de votre confiance. C’est un honneur suprême en démocratie.   
Cet honneur, je l’ai toujours considéré non comme une source de privilèges, mais comme une éminente responsabilité et un devoir sacré d’être à votre service, de travailler jour et nuit pour mériter votre confiance.  
Toute œuvre humaine est imparfaite. Mais quels que soient les critères d’évaluation, le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012.  
Je suis fier d’avoir réalisé avec vous cette séquence de notre histoire ; un legs qui témoignera pour nous demain.  
En allant à votre rencontre, j’ai appris à mieux connaitre et mieux aimer notre pays, d’un amour inconditionnel et inépuisable.  
Voilà pourquoi je ferai de sorte que l’élection présidentielle du 25 février 2024 se déroule, comme les précédentes, de façon paisible et dans les meilleures conditions d’organisation.  
J’invite tous les candidats à œuvrer dans le même esprit. Tous, ensemble, allons aux urnes dans le calme, la sérénité et le fair-play. 
Et le 2 avril 2024 s’il plait à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur.  
Je resterai ensuite disponible et de bonne volonté, car j’ai le Sénégal chevillé au corps ; et j’ai le Sénégal au cœur.  
Mon cœur battra toujours pour notre pays, parce que ce qui nous lie -notre histoire et notre destin communs- transcende mes fonctions officielles.  
Ainsi, après la transmission du pouvoir, je mettrai en place une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement, pour continuer à m’investir dans des causes qui me sont chères : la coexistence pacifique des peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en particulier la santé maternelle et infantile, le soutien à la jeunesse, le développement des infrastructures en Afrique et la réforme de la gouvernance mondiale, qui a mobilisé avec succès notre diplomatie lors de mon mandat à la tête de l’Union africaine. 
D’ici là, mes chers compatriotes, continuons notre marche commune, main dans la main, pour un Sénégal uni et prospère, dans la paix, la sécurité et la stabilité. 
Je vous dis merci du fond du cœur de m’avoir honoré de votre confiance pour servir notre pays.  
Je vous renouvelle mes sentiments de profonde affection.  
A toutes et à tous, j’adresse mes vœux ardents de paix, de bonne santé, de bien-être et de réussite. Que Dieu veille sur notre cher Sénégal. Bonsoir et déwenéti.    

Progrès énergétiques et hydrauliques : Macky Sall annonce un avenir prometteur pour le Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a tracé une vision prometteuse pour le pays, mettant en avant la prochaine exploitation des ressources gazières et pétrolières comme un catalyseur pour atteindre l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables d’ici 2025. Dans le secteur crucial de l’eau, il a souligné les efforts déployés, notamment la multiplication des forages en milieu rural dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) et la construction d’une troisième usine à Keur Momar Sarr.

La perspective de l’exploitation des ressources gazières et pétrolières représente une étape majeure pour le Sénégal. Macky Sall a affirmé que cette avancée permettra d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2025, offrant ainsi une source d’énergie plus abordable pour tous. Ce progrès économique est non seulement crucial pour la croissance nationale, mais il apporte également une réponse aux besoins énergétiques croissants de la population.

Dans le domaine de l’eau, le Président a mis en lumière les initiatives entreprises pour renforcer l’accès à l’eau potable, en particulier en milieu rural. La multiplication des forages grâce à la première phase du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) témoigne de l’engagement du gouvernement à améliorer la qualité de vie des communautés éloignées.

La construction d’une troisième usine à Keur Momar Sarr renforce la capacité du Sénégal à assurer un approvisionnement stable en eau potable, répondant ainsi aux besoins croissants de la population. Cette infrastructure stratégique contribuera à relever les défis liés à la distribution de l’eau, assurant ainsi un accès fiable et durable à cette ressource vitale.

Ces avancées dans les secteurs de l’énergie et de l’eau reflètent l’engagement du Sénégal envers un développement équilibré et durable. Les projets annoncés par Macky Sall définissent une trajectoire positive pour l’avenir du pays, où l’accès à l’énergie et à l’eau constitue un socle essentiel pour la prospérité et le bien-être de la population.

Ambition spatiale et modernisation des infrastructures : Macky Sall dévoile les jalons du Sénégal émergent

Le Président sénégalais, Macky Sall, a dévoilé des perspectives ambitieuses pour le Sénégal émergent, mettant en avant le lancement imminent du premier satellite du pays, conçu et réalisé par des ingénieurs locaux. Dans son discours, il a également souligné la réhabilitation des aéroports régionaux, jetant ainsi les bases d’une nouvelle ère pour le développement technologique et l’infrastructure du pays.

L’annonce du lancement prochain du premier satellite sénégalais marque une avancée significative dans le domaine spatial. La conception et la réalisation par des ingénieurs nationaux témoignent de la montée en puissance des compétences locales dans des domaines technologiques de pointe. Cette réalisation prometteuse ouvre la voie à une participation accrue du Sénégal dans le secteur spatial.

Parallèlement, la modernisation des aéroports régionaux réaffirme l’engagement du Sénégal envers le développement infrastructural pour soutenir la connectivité et le développement économique à l’échelle régionale. Les aéroports réhabilités à Cap Skirring, Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, et Saint-Louis renforceront les liens entre les différentes régions du pays.

Les projets en cours, tels que la livraison prévue en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam, et Ziguinchor, témoignent de la vision à long terme du Sénégal émergent. La modernisation de ces infrastructures favorisera la croissance économique, stimulera les échanges commerciaux et renforcera l’accessibilité à travers tout le pays.

L’ensemble de ces initiatives reflète la détermination du Sénégal à se positionner comme un acteur majeur dans les domaines de la technologie spatiale et de l’infrastructure moderne. En investissant dans ces secteurs clés, le pays pose les jalons pour un avenir innovant et prospère, contribuant ainsi à sa transformation en une nation émergente.

Bilan alarmant de l’année écoulée : Macky Sall dénonce les graves violences et les attaques au Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a dressé un bilan alarmant de l’année écoulée, soulignant les graves violences qui ont secoué le pays, causant des pertes humaines, des blessés et la destruction de biens publics et privés. Dans son discours, le chef d’État a évoqué des attaques contre des lieux de culte, des consulats, des ambassades, des établissements scolaires et universitaires.

Cette année a été marquée par des événements tragiques, avec des perturbations majeures causées par des actes de violence. Macky Sall a déploré la perte de vies humaines, les blessés, ainsi que les dégâts matériels considérables résultant de ces violences.

Des lieux de culte, symboles de la diversité religieuse du Sénégal, ont été touchés, mettant en évidence une menace contre la paix sociale et la coexistence pacifique. De plus, des attaques contre des consulats, ambassades, et des établissements éducatifs ont eu des répercussions sur la stabilité et la normalité de la vie quotidienne.

L’impact s’est également étendu aux infrastructures vitales, avec une cyberattaque contre des sites stratégiques de l’État, touchant des services essentiels tels que l’eau et l’électricité. De plus, un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus a ajouté une dimension tragique aux événements de cette année.

Le Président a souligné la nécessité d’une réponse concertée pour restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays. Les autorités devront travailler de manière coordonnée pour prévenir de tels actes de violence à l’avenir, tout en garantissant la protection des citoyens et de leurs biens.

Alors que le Sénégal fait face à ces défis, l’appel à l’unité nationale et à la tolérance devient d’autant plus crucial pour préserver la paix et la prospérité dans le pays.

Vers l’émergence : Macky Sall met en avant la densification des infrastructures de transport au Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a souligné le progrès significatif vers l’émergence économique du pays, mettant en avant la densification des infrastructures routières et autoroutières, ainsi que la modernisation du système de transport urbain et interurbain.

D’après le chef d’État, « nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain. » Cette déclaration met en évidence l’engagement continu envers le développement des infrastructures pour stimuler la croissance économique.

La densification des infrastructures routières et autoroutières revêt une importance stratégique pour améliorer la connectivité nationale, facilitant ainsi le mouvement des personnes et des marchandises. Ces améliorations renforcent également l’efficacité du transport interurbain, contribuant ainsi à une économie plus intégrée.

L’accent mis sur la modernisation du système de transport urbain et interurbain souligne la volonté de créer des solutions de déplacement plus efficaces et durables. Des investissements dans des modes de transport novateurs et respectueux de l’environnement contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.

Les avancées dans le domaine des infrastructures de transport ne se limitent pas seulement à faciliter la mobilité, mais elles stimulent également l’activité économique en réduisant les coûts de logistique et en favorisant l’accessibilité aux différentes régions du pays.

Cette démarche s’inscrit dans la vision plus large du Sénégal visant à devenir une économie émergente, capable de rivaliser sur la scène mondiale. Alors que le pays s’engage résolument sur cette voie, l’investissement dans les infrastructures de transport joue un rôle central dans la construction d’un avenir plus dynamique et prospère.

Évolution éducative : Macky Sall souligne la croissance du réseau universitaire sénégalais

Le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en évidence la transformation significative du paysage éducatif depuis l’indépendance jusqu’à 2012, soulignant une expansion marquée du réseau universitaire sénégalais.

Dans son discours récent, le chef d’État a rappelé qu’entre l’indépendance en 1960 et 2012, soit sur une période de 52 ans, le Sénégal comptait seulement deux universités, à savoir Cheikh Anta Diop et Gaston Berger. Trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor complétaient le paysage éducatif à cette époque.

Cette remarque met en évidence l’ampleur des changements intervenus dans le secteur de l’enseignement supérieur au cours de ces années. La croissance du nombre d’élèves d’institutions éducatives reflète l’engagement envers le développement de l’éducation supérieure et l’expansion de l’accès à cette étape cruciale du parcours éducatif.

L’ajout d’universités et de centres universitaires régionaux témoigne de la vision stratégique pour diversifier et étendre les opportunités d’éducation supérieure à travers le pays. Cette expansion s’aligne sur l’objectif plus large de doter le Sénégal d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, essentielle pour la croissance économique et le développement national.

Les étapes franchies depuis 2012 illustrent la volonté politique de renforcer le secteur éducatif. Les investissements dans de nouvelles infrastructures et la diversification des programmes académiques ont ouvert des horizons éducatifs plus vastes pour la jeunesse sénégalaise.

Alors que le pays continue son engagement en faveur de l’éducation, l’évolution du réseau universitaire reflète la détermination à offrir des opportunités éducatives élargies, contribuant ainsi à la formation de citoyens compétents et au progrès national.

Fin de l’ére Macky Sall : Me Patrick Kabou annonce la mise au frigo du président sortant

Me Patrick Kabou, avocat et personnalité bien connue au Sénégal, a annoncé de manière concise mais chargée de sens la mise au frigo officielle du président sortant, Macky Sall. Cette déclaration, formulée de manière énigmatique, laisse entrevoir un changement majeur dans le paysage politique sénégalais, symbolisé par le départ du président en exercice.

Dans son annonce, Me Patrick Kabou ne mâche pas ses mots en déclarant que « Macky SALL est officiellement mis au frigo aujourd’hui à partir de 20h. C’est à fêter avec du ‘make noise’. On est sur autre chose maintenant. Bienvenue à l’homme de Sandrine chez les has been. » Cette déclaration sibylline semble marquer la fin d’une ère politique, laissant place à de nouvelles perspectives.

L’expression « mis au frigo » porte une connotation de mise à l’écart, suggérant que Macky Sall serait exclu ou évincé de la scène politique, du moins temporairement. Cette métaphore laisse entendre un changement radical dans la direction politique du pays, marquant peut-être la fin d’une ère dominée par le président sortant.

L’appel à célébrer avec du « make noise » laisse présager une transition bruyante vers quelque chose de nouveau. Cette expression suggère que le changement à venir ne passera pas inaperçu, mais plutôt qu’il sera accompagné d’une manifestation bruyante de joie, de célébration ou même de contestation.

La référence à « l’homme de Sandrine chez les has been » laisse place à des interprétations diverses, mais elle suggère peut-être l’émergence d’une nouvelle figure politique ou d’une nouvelle dynamique dans le paysage politique sénégalais. La déclaration de Me Patrick Kabou semble annoncer l’avènement d’un nouveau chapitre politique, avec des acteurs différents et des perspectives renouvelées.

L’annonce de Me Patrick Kabou marque un moment clé dans la vie politique du Sénégal. La déclaration cryptique et chargée d’émotions suggère que le pays est sur le point de vivre des changements importants, tant sur le plan politique que symbolique. Le « frigo » pourrait bien être le lieu où repose désormais le passé politique de Macky Sall, laissant la scène à de nouvelles dynamiques et à un avenir politique que Me Patrick Kabou semble accueillir avec anticipation et peut-être même avec un brin d’ironie.

Engagement pour l’éducation : Macky Sall appelle à des années scolaires stables et studieuses

Le Président sénégalais, Macky Sall, a souligné son engagement envers l’amélioration du système éducatif du pays, affirmant que les efforts déployés doivent conduire à des années scolaires et universitaires plus stables et propices à l’apprentissage.

D’après le chef d’État, « pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation. » Cette déclaration met en lumière l’importance cruciale de l’éducation pour le développement durable du Sénégal.

Les réformes entreprises pour renforcer le système éducatif sénégalais reflètent la volonté de créer un environnement d’apprentissage plus propice et stable. Macky Sall met l’accent sur l’importance d’une éducation de qualité pour assurer le futur des jeunes générations et contribuer à la prospérité nationale.

Cet appel à des années scolaires et universitaires plus stables met en avant la vision du président pour une éducation qui prépare les jeunes à relever les défis du monde moderne. Il encourage également la stabilité dans le calendrier académique, favorisant ainsi un environnement propice à la concentration et à l’épanouissement intellectuel.

L’engagement en faveur de l’éducation est une pierre angulaire du développement national, et Macky Sall rappelle que les réformes entreprises ont pour objectif d’offrir aux jeunes Sénégalais les outils nécessaires pour construire un avenir prospère.

Alors que le Sénégal poursuit ses efforts en matière d’éducation, les aspirations du président visent à élever le niveau éducatif et à garantir que chaque enfant ait la possibilité de réaliser son plein potentiel, contribuant ainsi au développement durable du pays.

Progrès significatifs sous la présidence de Macky Sall : L’électrification rurale atteint 61% en 2023

Dans un discours du 31 Décembre 2023, le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en lumière les réalisations notables dans le domaine de l’électrification rurale, soulignant que de nombreuses localités autrefois plongées dans l’obscurité bénéficient désormais d’un accès à l’électricité.

Le chef d’État a déclaré avec satisfaction : « Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023. » Cette affirmation met en évidence une avancée significative au cours de son mandat présidentiel.

Les progrès dans le secteur de l’électrification rurale témoignent des efforts déployés pour améliorer la qualité de vie des communautés éloignées. Cette augmentation du taux d’électrification ouvre de nouvelles perspectives économiques, éducatives et sociales pour les habitants des zones rurales.

L’investissement dans l’électrification rurale a des implications positives sur divers aspects, favorisant le développement local, renforçant l’accès à l’éducation, et stimulant les opportunités économiques. Les localités qui étaient auparavant exclues du réseau électrique national bénéficient désormais d’une connectivité essentielle.

Le passage de 27% à 61% en matière d’électrification rurale reflète l’engagement envers une croissance inclusive et durable. Ces avancées représentent un pas significatif vers la réduction des inégalités entre les zones urbaines et rurales, contribuant ainsi à l’amélioration globale du niveau de vie dans tout le pays.

Les résultats obtenus témoignent du dynamisme du programme présidentiel et soulignent l’importance d’investir dans les infrastructures pour stimuler le développement à travers le pays. Alors que le Sénégal avance vers l’avenir, ces progrès dans l’électrification rurale ouvrent la voie à un avenir plus éclairé et prometteur pour toutes ses communautés.

Message solennel de fin d’année de Macky Sall : Adieux émouvants et pensées pour les disparus

Dans son dernier message solennel de fin d’année, le Président sénégalais Macky Sall a exprimé des adieux émouvants et des pensées pour les disparus, marquant ainsi une étape significative pour la nation.

Le chef d’État a commencé son discours en déclarant : « Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse. » Cette annonce a suscité une réaction particulière, soulignant la transition vers une nouvelle phase.

En unissant sa voix à la communauté nationale, Macky Sall a dirigé ses pensées vers les regrettés disparus, exprimant une prière pour que leurs âmes reposent en paix. Il a également exprimé des vœux de prompt rétablissement pour les malades, soulignant ainsi l’importance de la solidarité en ces moments difficiles.

Cette déclaration du Président résonne profondément dans un contexte marqué par des défis et des pertes. Elle souligne l’unité nationale nécessaire pour surmonter les épreuves, avec un appel à la compassion envers ceux qui ont été touchés par la maladie et à la mémoire des êtres chers qui nous ont quittés.

Alors que le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle année, le message de Macky Sall reflète la gravité du moment tout en inspirant l’espoir pour l’avenir. Les adieux et les vœux de rétablissement témoignent d’une empathie sincère envers le peuple sénégalais, soulignant la nécessité de solidarité et d’optimisme face aux défis à venir.

Lamine Diallo dénonce Macky Sall dans son message de nouvel an : Retour sur une année sombre pour les sénégalais

Le député Mamadou Lamine Diallo, leader de la coalition MLD Tekki 2024, a adressé un message de Nouvel An percutant aux Sénégalais. Dans son discours, il a dressé un bilan accablant des événements qu’il qualifie d' »endurés » par les citoyens au cours de l’année 2023. Les manifestations, le coût de la vie exorbitant et la question de l’immigration ont été au cœur de ses critiques virulentes contre le président Macky Sall.

 » Un des points centraux de la diatribe de Lamine Diallo concerne la vie chère. Il a mis en lumière les difficultés économiques auxquelles sont confrontés les Sénégalais, évoquant une inflation galopante et une augmentation des prix qui pèsent lourdement sur les ménages. Dans son message, il a interpellé le gouvernement sur la nécessité de mettre en place des mesures concrètes pour alléger le fardeau financier des citoyens.

La question de l’immigration n’a pas échappé à l’attention de Lamine Diallo. Il a souligné les départs forcés de nombreux jeunes vers d’autres horizons, mettant en cause les conditions de vie difficiles au Sénégal. Le député a appelé à une réflexion approfondie sur les causes profondes de cette migration, mettant en garde contre les conséquences d’un exode massif de la jeunesse sénégalaise.

La question de l’immigration n’a pas échappé à l’attention de Lamine Diallo. Il a souligné les départs forcés de nombreux jeunes vers d’autres horizons, mettant en cause les conditions de vie difficiles au Sénégal. Le député a appelé à une réflexion approfondie sur les causes profondes de cette migration, mettant en garde contre les conséquences d’un exode massif de la jeunesse sénégalaise. »

Le message de Lamine Diallo pour le Nouvel An s’inscrit dans la continuité de ses critiques contre le gouvernement de Macky Sall. En pointant du doigt les manifestations, la vie chère et l’immigration, il souligne une année 2023 difficile pour les Sénégalais. Tout en exprimant sa solidarité avec la population, le leader de la coalition MLD Tekki 2024 appelle à une action collective pour instaurer des changements significatifs et ouvrir la voie à une année 2024 plus prometteuse.

Dame Mbodji révèle des alliances secrètes entre Macky Sall, Amadou Ba, Karim Wade et Idy en prévision de la présidentielle

Dans une déclaration explosive, Dame Mbodji a levé le voile sur les coulisses politiques présumées de la prochaine élection présidentielle au Sénégal. Selon l’enseignant activiste, le président Macky Sall aurait anticipé la menace que représente Ousmane Sonko et serait en train de tisser une alliance secrète avec des opposants soigneusement sélectionnés.

Dame Mbodji affirme que Macky Sall, conscient que seul Ousmane Sonko pourrait le défier sérieusement, aurait adopté une stratégie consistant à laisser les autres candidats s’exprimer librement. De plus, il suggère que de nombreux opposants seraient en réalité en alliance avec le président sortant, et qu’il n’y aurait pas de mésentente réelle entre eux et le pouvoir en place.

Dans ses révélations rapportées par Senenews, Dame Mbodji va plus loin en affirmant qu’il est au courant d’une alliance en gestation, rassemblant des figures politiques majeures. Cette alliance secrète, selon lui, impliquerait des personnalités telles que Karim Wade, Amadou Ba, et même l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. L’objectif commun de cette coalition présumée serait de soutenir la candidature d’Amadou Ba, craignant la perte du pouvoir.

Il est important de noter que ces affirmations de Dame Mbodji soulèvent des questions cruciales sur les dynamiques politiques en jeu dans la perspective de l’élection présidentielle. Les spéculations autour de ces alliances présumées ne manqueront pas de susciter l’attention de l’opinion publique et pourraient influencer la manière dont les électeurs perçoivent les différents acteurs politiques.

Les prochaines semaines verront probablement un examen minutieux des déclarations de Dame Mbodji et la recherche de confirmations ou de démentis de la part des personnalités politiques mentionnées. En attendant, ces révélations risquent de remodeler le paysage politique sénégalais et d’introduire de nouvelles dimensions dans la course présidentielle à venir.

Opération de sécurisation en Casamance : L’armée inflige un sérieux revers au trafic de drogue

Dans le cadre de ses efforts continus de sécurisation, l’armée nationale du Sénégal a frappé durement le trafic de drogue opérant dans le Nord Sindian. Les opérations récentes ont conduit au démantèlement de plusieurs bases utilisées par les combattants dissidents du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) à Katimpeu, dans la commune d’Oulampane.

Hier, vendredi, les forces armées, également appelées diambars, ont effectué des fouilles approfondies, aboutissant à l’arrestation de 13 individus. Parallèlement, une quantité significative de chanvre indien a été saisie, stockée et conditionnée dans diverses maisons de Katimpeu, selon des sources sécuritaires.

Ces actions ne se limitent pas à la répression immédiate, mais visent également à éliminer toutes les réserves servant de bases économiques à la culture du chanvre indien. Les opérations en cours soulignent l’engagement ferme des autorités à lutter contre le trafic de drogue et à assurer la sécurité dans la région.

La collaboration entre les forces armées et les autorités locales est essentielle pour faire face à ces défis persistants, et ces récentes avancées témoignent de la détermination à créer un environnement plus sûr et pacifié dans la région de Casamance.

Grâce présidentielle en vue du nouvel an : Macky Sall accorde la liberté à 1372 détenus

En ce dernier jour de l’année, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a exercé son pouvoir présidentiel en accordant la grâce à 1372 personnes condamnées pour diverses infractions et actuellement détenues dans les différents établissements pénitentiaires du pays.

Cette mesure de clémence, conforme à la Constitution et à la tradition républicaine, intervient dans un esprit de clémence et de compréhension envers des délinquants primaires ainsi que des détenus démontrant des signes de resocialisation, selon le communiqué du ministère de la Justice parvenu à Senego.

Le président Macky Sall offre ainsi à cette catégorie de citoyens, momentanément en conflit avec la loi, l’opportunité de retrouver leur liberté et de réintégrer leur famille. La grâce présidentielle est également vue comme une chance pour ces individus de saisir l’opportunité qui leur est accordée afin de se réinsérer de manière positive dans la société.

Cette traditionnelle grâce présidentielle lors de la période du Nouvel An est une pratique visant à promouvoir la réhabilitation sociale et à donner une seconde chance à ceux qui ont commis des erreurs. Elle souligne l’importance de la compassion et de l’humanité dans l’administration de la justice, tout en encourageant la réinsertion des individus dans la vie civile. En ce dernier jour de l’année, cette décision présidentielle offre une lueur d’espoir à ceux qui pourront recommencer l’année nouvelle avec une perspective renouvelée.

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24

Toubacouta, Basse-Casamance : Congrès pour la Paix, le Pardon, et la Réconciliation en Vue de la Cohésion Sociale

Dans le cadre de la consolidation de la paix sociale, Toubacouta, un village au cœur de la Basse-Casamance, se mobilise pour la huitième édition de son congrès. Avec pour thème « Paix, pardon, et réconciliation pour la cohésion sociale, » l’événement vise à renforcer les liens communautaires et à relancer le développement du village.

Toubacouta, situé à neuf kilomètres de Ziguinchor, a été touché par le conflit en Casamance. Pour répondre à cette situation, le congrès se concentre sur des aspects clés tels que la paix, le pardon, et la réconciliation. Abdou Diémé, président de l’association pour le développement de Toubacouta, explique : « Cette année, le congrès est consacré à la paix, au pardon, et à la réconciliation pour la cohésion sociale. La rencontre va permettre également de trouver les voies et moyens pour relancer le développement du village à travers la riziculture et l’horticulture, en consolidant la paix. »

Le village a connu des périodes difficiles, notamment avec la tuerie de Boffa Bayotte, suscitant des inquiétudes et des méfiances au sein de la population. Afin de surmonter ces défis, le congrès s’engage à renforcer la cohésion sociale et à encourager le développement économique par le biais de la riziculture et de l’horticulture.

Ismaila Diédhiou, directeur technique de l’ANRAC et conférencier lors du congrès, souligne l’importance de la paix et de la cohésion sociale comme facteurs clés pour le développement de la riziculture et de l’horticulture. Toubacouta, marqué par son histoire dans le conflit casamançais, a également été le lieu des premiers accords entre le gouvernement du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) en 1991.

Le retour des populations à Toubacouta a été un processus significatif depuis une quinzaine d’années, et le congrès actuel vise à consolider ces avancées. Les discussions aborderont divers aspects, dont le remembrement des rizières, la valorisation de la vallée de Toubacouta, et l’accès des jeunes et des femmes à la terre.

Le coordinateur de la coordination des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (Cospac), Henry Ndecky, souligne l’enthousiasme et l’engagement des populations. Il met l’accent sur l’importance de la communication et de la collaboration entre les habitants pour garantir la sécurité, la paix, et le développement économique et social du village.

Le congrès, prévu sur trois jours du 28 au 31 décembre, bénéficie du soutien de l’Usaid et du CRS à travers la dynamique de paix en Casamance. Cet événement symbolise l’engagement continu de Toubacouta vers la construction d’une communauté solide et prospère.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Le Dakarois Quotidien N°069 – du 30/12/23 au 01/01/24

Le Dakarois Quotidien N°069 – du 30/12/23 au 01/01/24
🔴Élections Présidentielles 2024: Suspense et Incertitudes Autour des Candidatures Majeures

Interdiction du Meeting d’investiture de Sonko : Le Préfet de Dakar évoque trois motifs majeurs

Le meeting d’investiture d’Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle, prévu ce samedi au Terrain Acapes des Parcelles-Assainies, a été interdit par le préfet de Dakar. Cette décision, officialisée par un arrêté, repose sur trois motifs principaux, selon des sources de Ledakarois.

Le document officiel cite les raisons suivantes :

1 Menace de troubles à l’ordre public : Le préfet évoque la possibilité de troubles qui pourraient perturber la paix et la sécurité publiques pendant le meeting d’investiture.

2 Entrave à la libre circulation des personnes et des biens : L’arrêté souligne que la tenue du meeting pourrait entraîner des difficultés en termes de circulation, compromettant ainsi la libre circulation des citoyens et des biens dans la région.

3 Risque d’infiltrations de personnes mal intentionnées : Le préfet exprime également des préoccupations quant à la sécurité de l’événement, en évoquant un risque d’infiltration de personnes aux intentions malveillantes.

Le commissariat central de Dakar a reçu la charge de veiller à une application stricte de cette mesure d’interdiction. Cette décision a des implications importantes dans le contexte électoral actuel, soulignant les tensions et les préoccupations liées à la sécurité et à l’ordre public dans la région de Dakar.

    Élection Présidentielle 2024 : Mamadou Badio Camara révèle les coulisses des 93 dossiers au greffe du Conseil Constitutionnel

    Le greffe du Conseil Constitutionnel a été le théâtre de l’activité intense alors que 93 dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déposés. Mamadou Badio Camara, président de la commission de contrôle du parrainage, a levé le voile sur les procédures suivies au moment du dépôt des dossiers.

    Lors de la réception des dossiers, le greffe du Conseil Constitutionnel réalise un inventaire des pièces déposées, réceptionnant les cartons contenant les listes de parrainage version papier et le fichier électoral de ces mêmes listes de parrainage, explique le juge. Il précise que, à ce stade, il ne s’agit pas encore d’un contrôle, mais plutôt de constater ce qui a été déposé par le représentant du candidat.

    Parmi les 93 dossiers reçus, quatre contiennent une liste de parrainage de députés, un candidat a été parrainé par des maires et présidents de conseils départementaux, tandis que les autres 88 candidats ont opté pour le parrainage citoyen.

    Mamadou Badio Camara a souligné que tous les 93 dossiers déposés seront concernés par le tirage au sort. Cependant, seuls ceux présentant les 9 pièces exigées à l’article 121 du Code électoral et comprenant un nombre de parrains au moins égal au minimum requis feront l’objet d’un contrôle de parrainage. Cette mesure vise à ne pas entraver les candidatures en évitant les risques d’éliminations liés à des doublons externes.

    Il est crucial de noter que l’obtention du nombre requis de parrainages validés est une condition nécessaire mais non suffisante à la recevabilité des candidatures. Celles-ci sont également soumises aux conditions de fond prévues par l’article 28 de la Constitution et aux autres conditions de l’article L121 du Code électoral, a précisé le président de la Commission.

    Au moment de la rédaction de cet article, les représentants sont en train de vérifier les enveloppes de leur candidat et de les déposer dans l’urne pour le tirage au sort, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus électoral en cours.

    Présidentielle 2024 : où en sont les candidatures ?

    ÉTAPE. 79 personnes ont déposé leur candidature à la présidentielle de février 2024. Désormais, c’est au Conseil constitutionnel de trancher.

    es lignes bougent à un peu plus de deux mois du scrutin qui fera élire la ou le prochain président sénégalais. Le nombre de dossiers déposés au Conseil constitutionnel n’est pas rendu public, mais le journal quotidien Le Soleil explique que la Caisse des dépôts et consignations, organe qui réceptionne les chèques de caution de 30 millions de francs CFA (45 000 euros) nécessaires à la candidature à la présidentielle, a comptabilisé pas moins de 79 dossiers.

    Parmi ces candidatures figurent celles des principaux favoris du scrutin du 25 février 2024 : Amadou Ba, membre de la coalition au pouvoir et actuel Premier ministre du Sénégal, l’opposant emprisonné Ousmane Sonko, l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, Karim Wade (fils de l’ex-président Abdoulaye Wade) et Idrissa Seck, arrivé deuxième à la présidentielle de 2019.

    Le Premier ministre Amadou Ba candidat pour l’APR

    Président depuis 2012, l’actuel chef de l’État, Macky Sall, a annoncé en juillet qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat. Il a désigné Amadou Ba, 62 ans, pour représenter la majorité. Ce dernier s’est engagé à mener le pays vers « le progrès » et « pour plus de paix et de prospérité », lors de son investiture. Chef du gouvernement depuis septembre 2022, ministre des Affaires étrangères jusqu’en 2020 et ministre de l’Économie et des Finances de 2013 à 2019, Amadou Ba est un inspecteur des impôts sorti de l’École nationale d’administration et de magistrature de Dakar. Des dissidents du parti présidentiel parmi lesquels l’ex-Premier ministre Mahammed Dionne et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye ont aussi annoncé leur candidature à la présidentielle.

    En détention, Ousmane Sonko maintient sa candidature

    L’autre dossier qui suscite l’intérêt général est celui de l’opposant Ousmane Sonko. L’administration sénégalaise a refusé de délivrer les documents nécessaires pour une candidature au mandataire de cet opposant arrivé troisième lors de la présidentielle de 2019. Il est le personnage central d’un bras de fer de plus de deux ans avec l’État qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers. Bien qu’empêtré dans plusieurs affaires judiciaires, Ousmane Sonko, 49 ans, a toutefois déposé sa candidature au Conseil constitutionnel, a affirmé à l’AFP un responsable de la cellule de communication de son parti, Ousseynou Ly, sans plus de précisions.

    Emprisonné depuis fin juillet sous différents chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, Ousmane Sonko continue de dénoncer cette affaire et d’autres dans lesquelles il a été mis en cause, comme des complots visant à l’écarter de la présidentielle. Mi-décembre, un juge a relancé sa candidature en ordonnant sa réinscription sur les listes électorales, confirmant une décision rendue en octobre par le tribunal de Ziguinchor qui avait été cassée par la Cour suprême. L’agent judiciaire de l’État a déposé mardi le pourvoi en cassation contre cette décision, selon Le Soleil. Pour s’assurer de sa présence dans la course à la présidence, le parti de Sonko, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), dissous l’été dernier, a déposé deux candidatures, en parallèle, celle de son numéro deux, Bassirou Diomaye Faye, en prison depuis avril 2023, ainsi que celle de Habib Sy.

    Karim Wade et Khalifa Sall ont aussi déposé leur candidature

    Une autre candidature a suscité l’attention des Sénégalais, celle de l’opposant Karim Wade, 55 ans, fils et ancien ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012). Il a déposé sa candidature le week-end dernier, a indiqué son mandataire Maguette Sy. « Je suis heureux de vous annoncer que mon dossier de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain a été déposé aujourd’hui au Conseil constitutionnel. Un pas de plus, ensemble, vers un avenir meilleur pour le Sénégal », a écrit de son côté l’opposant sur X (ex-Twitter), qui vit en exil. Son parti, le Parti démocratique sénégalais (PDS), a désigné Karim Wade comme son candidat à la présidentielle du 25 février, désignation qu’il a acceptée de longue date.

    Mais les interrogations subsistent sur les implications légales d’une condamnation ancienne de Karim Wade et sur sa capacité à rentrer au pays. En effet, Wade a été condamné en 2015 à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Détenu pendant plus de trois ans, il a été gracié en 2016 par le président Macky Sall, et vit depuis en exil, le Qatar étant communément cité comme un de ses lieux de résidence. Sa condamnation l’a empêché d’être candidat à la présidentielle de 2019, remportée par Macky Sall.

    L’Assemblée nationale a voté en août une loi rendant son éligibilité à Karim Wade ainsi qu’à une autre figure de l’opposition et ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, à la suite d’un dialogue politique initié par le président Sall et boycotté par une partie de l’opposition. Khalifa Sall, qui n’a aucun lien de parenté avec le président, a été reconnu coupable en 2018 de faux en écriture et d’escroquerie, et condamné à cinq ans de prison. Emprisonné en 2017, il a recouvré la liberté en 2019 après avoir également bénéficié d’une grâce présidentielle.

    Reste pour tous ces prétendants – parmi lesquels plusieurs femmes – de passer le fatidique filtre du parrainage, celui qui risque bien de révéler des surprises comme en 2019. Le Conseil constitutionnel doit annoncer la liste des candidats retenus à la présidentielle au plus tard le 20 janvier. La précampagne et la campagne débuteront respectivement les 5 janvier et 4 février 2024, a indiqué dans un communiqué mardi le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).

    Par Le Point Afrique

    Affaire de la Pouponnière Keur Yeurmandé : Ndella Madior Diouf Placée en Prison en Attendant l’Instruction du Dossier

    Dans un tournant décisif de l’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé, Ndella Madior Diouf a été placée sous mandat de dépôt ce jeudi 28 décembre. La propriétaire de l’établissement controversé passera désormais du temps en prison en attendant que son dossier soit instruit.

    Les charges retenues contre elle sont graves et variées. Ndella Madior Diouf est inculpée de faits tels que l’homicide involontaire, la maltraitance d’enfants, la mise en danger de la vie d’autrui, l’exercice illégal de la profession de médecin, l’ouverture et l’exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative, ainsi que la traite de personnes, entre autres.

    L’inculpation de Ndella Madior Diouf intervient dans le contexte d’une perquisition menée à la pouponnière, révélant des pratiques présumées illégales et mettant en lumière des conditions inappropriées pour les enfants résidant dans l’établissement.

    Cette décision de la justice souligne la gravité des accusations pesant sur Ndella Madior Diouf et met en évidence l’importance de l’enquête à venir pour faire toute la lumière sur les allégations de crimes et de mauvais traitements. L’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé a suscité une attention considérable, soulevant des questions cruciales sur la protection des enfants et la nécessité de réglementations strictes pour les établissements de ce type.

    Nous suivrons de près le développement de cette affaire et fournirons des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

    Tension entre Macky Sall et Barthélemy Dias : menace sur les JOJ 2026 à Dakar

    Le maire de Dakar avertit : Pas d’inclusion, pas de Jeux Olympiques de la Jeunesse

    Suite à la réunion présidentielle du mardi 26 décembre 2023, où le président Macky Sall a exhorté le gouvernement à impliquer fortement les jeunes, les acteurs culturels, et les collectivités territoriales dans l’organisation des JOJ 2026, Barthélemy Dias, maire de Dakar, a exprimé son mécontentement en dénonçant son absence à la rencontre au Palais présidentiel.

    Dans un communiqué, l’édile de Dakar a averti le gouvernement en ces termes : « Si une autre réunion se tient sans la ville de Dakar, il n’y aura pas de Jeux Olympiques de la Jeunesse à Dakar. » Barthélemy Dias, se sentant mis à l’écart, revendique sa place dans l’organisation de cet évènement sportif mondial. Demande de Transparence et Respect de l’Esprit Olympique

    Barthélemy Dias estime que l’État doit faire preuve de transparence et respecter l’esprit du mouvement olympique en s’engageant dans une démarche inclusive et participative. Le maire de Dakar souligne l’importance d’impliquer la ville dans toutes les étapes de la préparation des Jeux Olympiques de la Jeunesse afin d’assurer leur succès et leur légitimité.

    Réclamation de sa Place dans l’Organisation

    Le maire de Dakar revendique ainsi son droit à être partie prenante dans les prises de décision liées à l’évènement et à la préparation des infrastructures nécessaires. Barthélemy Dias met en garde contre toute tentative de tenir des réunions sans la participation de la mairie de Dakar, sous peine de compromettre la tenue même des JOJ 2026 dans la capitale sénégalaise.

    Recours Possible au Comité International Olympique (CIO)

    Barthélemy Dias n’exclut pas de saisir le Comité International Olympique (CIO) si nécessaire pour faire valoir les droits de la ville de Dakar dans l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse. Cette menace souligne les tensions persistantes entre le gouvernement et la municipalité de Dakar, mettant en péril la coopération nécessaire pour le succès de cet évènement international majeur.

    Macky Sall réagit au scandale de la pouponnière « Keur Yeurmandé » : Adoption d’un projet de décret sur l’encadrement des structures de prise en charge des enfants

    Lors du conseil des ministres de ce mercredi, le président de la République a approuvé « le projet de décret fixant les conditions d’ouverture et les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus. » Cette décision intervient en réponse au scandale lié à la pouponnière de Ndella Madior Diouf, qui continue de susciter des débats et des préoccupations au sein de la société sénégalaise.

    Il est important de souligner que, jusqu’à présent, l’ouverture des orphelinats, crèches ou pouponnières n’était pas réglementée au Sénégal. Suite à l’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé », Maïmouna Cissokho, directrice générale de la Case des Tout-petits, avait déjà annoncé un projet de décret visant à établir des règles et des bases juridiques pour encadrer le secteur de la petite enfance.

    Ainsi, le projet de décret adopté en conseil des ministres cette semaine représente une étape cruciale dans les efforts visant à réguler et à assainir le secteur de la petite enfance au Sénégal. Cette initiative démontre l’engagement du gouvernement à garantir la sécurité et le bien-être des enfants pris en charge dans ces établissements, tout en renforçant la transparence et la responsabilité au sein de ces structures essentielles pour la société.

    Séminaire sur les JOJ Dakar 2026 : Vers une collaboration renforcée entre le COJOJ, l’ANPS et la presse sportive

    Le Comité d’organisation des quatrièmes Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ), de concert avec l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), a organisé, ce mercredi 27 décembre 2023, à l’hôtel Fleur de Lys, un séminaire de partage sur les JOJ Dakar 2026 avec la presse sportive. Une journée pleine qui a démarré par une cérémonie d’ouverture. Une opportunité pour Abdoulaye Thiam, président de l’ANPS et de AIPS Afrique, de revenir sur le contexte de l’organisation de ces joutes. Pour lui, le 8 août 2018, lors de la 133e session du Comité international olympique (CIO), restera à jamais gravé dans l’histoire du sport avec la désignation de Dakar pour accueillir les JOJ. À Buenos Aires, en Argentine, le pays de la Teranga venait d’être la 4e nation à pouvoir abriter ces épreuves, au détriment de la Tunisie, du Botswana et du Nigéria.

    « Pierre Corneille ne disait-il pas qu’ « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Le Sénégal est certes un petit pays de par sa superficie (196.722 km2, 35ème sur 54), mais regorge en son sein, des hommes et des femmes de valeur qui ne cessent d’inscrire ces 7 lettres sur le marbre de la postérité. A l’image de Amadou Barry, des juges Kéba Mbaye, Youssoupha Ndiaye et des présidents Lamine Diack, Abdoulaye Sèye «Moreau» et Mamadou Diagna Ndiaye, devenus, tous, «immortels» parce qu’ayant siégé au sein du CIO. Toutefois, c’est à ce dernier, Diagna, comme l’appellent affectueusement ses proches, qu’il reviendra l’honneur de réussir un tel challenge : avoir le courage de présenter la candidature du Sénégal, en mettant l’accent sur trois villes (Dakar, Diamniadio et Saly) tout en arrimant sa motivation sur le Plan Sénégal Emergent dans sa conquête de l’Olympe », a-t-il dit.

    « C’est à Mamadou Diagna Ndiaye que nous devons ce défi mondial » 

    Pour le directeur de publication de Sud Quotidien, c’est fort de ce consensus de partage que le président du CNOSS, Mamadou Diagna Ndiaye, a réuni la presse sportive pour les briefer sur les efforts consentis et de l’enjeu des JOJ. Il espère tout de même qu’une telle rencontre pourra se tenir périodiquement pour tenir informée l’opinion nationale et internationale. Une doléance qui a été prise en compte. En réponse, Ibrahima Wade, coordonnateur du COJOJ, a assuré de la tenue d’un « Média Tour africain ». Mieux, il y aura une session du genre tous les six mois pour dire où ils en sont. Chaque trimestre, il y a aura des visites de chantier sur le terrain.

    Le non moins vice-président du CNOSS a salué, lui aussi, l’œuvre du président Mamadou Diagna Ndiaye. « C’est à lui que nous devons ce défi mondial, une première en Afrique. Je voudrais lui rendre une fière chandelle, lui témoigner notre reconnaissance. Je remercie l’équipe, au quotidien, qui n’a pas baissé les bras depuis la désignation du Sénégal. Notre rencontre est possible parce que votre président, Abdoulaye Thiam, au-delà des simples couvertures, veut que nous ayons un moment de partage, d’informations… Personne, dans cette salle, connait c’est quoi l’olympisme, les JO… Nous sommes dans un processus d’apprentissage. C’est pourquoi, nous nous formons régulièrement », a-t-il signifié, convaincu que ce n’est pas de la responsabilité de Diagna Ndiaye de faire les Jeux, mais de la responsabilité collective de tous les Sénégalais voire les Africains.

    À leur suite, à l’image des experts de l’Ageroute, en charge des travaux de construction/réhabilitation des infrastructures sportives dont le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique nationale, des parties prenantes à l’organisation ont fait le point sur le travail. Cécile Faye, secrétaire générale aadjointe du CNOSS et directrice de la planification de la coordination au COJOJ, a ouvert le bal en abordant le thème de l’olympisme et de la philosophie de l’olympisme. Elle a sensibilisé les journalistes sportifs qui sont appelés à parler le même langage, expliquer aux Sénégalais ce vers quoi nous allons, avec les termes qui sied. Elle a ensuite tracé l’histoire des Jeux, des Jeux de l’antiquité, il y a 3000 ans, à Olympie, en Grèce, aux Jeux olympiques modernes que nous devons à Pierre de Coubertin depuis 1894.

    35 sports, 4676 athlètes, 14 jours de compétition 

    Sa présentation est suivie de deux vidéos traitant des valeurs de l’olympisme et du processus ayant abouti à la désignation du Sénégal. Ibrahima Wade est revenu à la charge pour expliquer le principe de la co-construction. Dès leur retour de Buenos Aires, en novembre 2018, les membres du COJOJ ont travaillé avec des équipes d’experts (111), avec des groupes de travail dirigés, entre autres, par le Pr Abdoulaye Sakho, Dr Abdallah Wade, Dr Mame Diarra Beye, et des équipes de la Police et de la Gendarmerie. Il estime que « Dakar » était prêt à livrer les Jeux en 2022 mais la pandémie de Covid-19 a fait repousser l’échéance en 2026, de commun accord entre le gouvernement, la mairie de Dakar et le CIO. Le COJOJ étant crée sur la base de ces trois membres fondateurs. Les communes de Saly et Diamniadio sont membres associés du Comité d’organisation. Un avenant au contrat a été signé après le report, a-t-il précisé.

    La visite-surprise de Diagna Ndiaye

    À son tour, Balla Dièye, directeur des sports pour les COJOJ, a rappelé que Dakar 2026 bat le record en termes de sports (35). 4676 athlètes de 41 disciplines sont attendus, 5000 volontaires pour 14 jours de compétition. Chargé de la conformité de la compétition sportive, de placer l’environnement optimal pour les athlètes, les entraînements, le président de la Fédération sénégalaise de Taekwondo a présenté les différents sites. À Diamniadio. des compétitions de cyclisme, badminton, taekwondo, tennis de table, futsal, gymnastique rythmique se dérouleront entre le stade Abdoulaye Wade, Dakar Arena, le Centre des Expositions et le centre d’équitation. Autre illustration, Saly Beach Est, Saly Beach Ouest et le Golf de Saly (18 trous) abriteront des tournois de golf, penthelon modern, thriathlon, volleyball, beach wrestling, Canoe, rowing, sailing…

    Le département des Sports a mutualisé au maximum, d’après Balla Dièye. C’est pourquoi, le beach wrestling se fera à Saly et non à l’Arène nationale. Quant à Fanta Dialo, directrice de la Formation et de la mobilisation de la jeunesse, elle a insisté sur les valeurs de l’olympisme et mis en exergue les efforts fournis depuis l’étape de la désignation de Dakar. Son coup de cœur est l’organisation du Festival Dakar en Jeux. Un projet qui a bouclé sa deuxième édition et qui a séduit le CIO de par sa parfaite organisation.

    La série de présentations a été clôturée par le speech sur les événements clés de la communication globale des JOJ. Avant de donner leurs conclusions, les membres du Comité ont annoncé la visite-surprise de Mamadou Diagna Ndiaye. Entouré de Baidy Agne (président de la Fédération de Golf et du CNP, Louis Lamotte et autres, le patron du CNOSS a salué le rôle de la presse sportive, donné un aperçu des décisions du Conseil présidentiel d’hier avant de répondre à quelques questions. Autre annonce, 5 membres de l’ANPS dont 3 femmes reporters vont subir une formation pour devenir « sport reporter ». L’ANPS a enfin signé un protocole d’accord avec le COJOJ.

    Conseil présidentiel sur les JOJ : les assurances de Mamadou Diagna Ndiaye à 1040 jours de l’événement.

    Le chef de l’État Macky Sall a présidé hier un Conseil présidentiel sur les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026. Une occasion solenelle pour le président du CNOSS et patron du Comité d’organisation des JOJ de faire le points sur les préparatifs. « Cet événement, une première en Afrique, portera à jamais votre empreinte mémorielle, pour avoir conduit la délégation sénégalaise à Buenos Aires, en octobre 2018. Depuis le retour d’Argentine, vous avez suivi la préparation et je vous ai régulièrement entretenu des évolutions du projet et recueilli vos orientations. À plusieurs occasions, à Dakar, à Lausanne, à New York, vos rencontres avec le Président du CIO Thomas Bach vous ont permis d’apprécier ensemble l’état de préparatifs, et d’avoir une parfaite convergence de vues sur les grands sujets olympiques », a dit d’emblée Mamadou Diagna Ndiaye.

    « Dans la période qui a suivi le report des jeux du fait de la pandémie de Covid 19, des activités soutenues ont rythmé notre agenda et un point d’étape sur la préparation des Jeux a fait l’objet de présentations régulières devant la famille du sport et de l’olympisme : en juillet 2021 lors de la 138ème session du CIO à Tokyo ; en octobre 2022 à l’occasion de la 4ème réunion de la Commission de Coordination du CIO pour les JOJ Dakar 2026, en visioconférence ; en décembre 2022 à Lausanne devant les membres de la Commission Exécutive du CIO ; en septembre 2023 à la 5ème réunion de la Commission de Coordination du CIO pour les JOJ Dakar 2026, en visioconférence ; le 16 octobre 2023 lors de la 141ème session du CIO à Mumbai en Inde ; et tout dernièrement, le 30 novembre 2023 à Paris devant les membres de la Commission Exécutive du CIO. Ces différentes instances du CIO ont pu apprécier le travail réalisé et noter les jalons importants qui ont été franchis, concernant notamment l’actualisation du Plan d’Edition ; l’optimisation du Programme Sportif ; les travaux de construction/réhabilitation des Sites et des Infrastructures destinés à accueillir les jeux ; le portage par la Jeunesse locale. Les JOJ Dakar 2026 s’inscrivent dans la ligne de la Vision qui place la Jeunesse et le Sport au cœur des dynamiques », a-t-il ajouté.

    Aux yeux du président du COJOJ, pour réussir ce pari, la co-création entre Dakar 2026 et le CIO demeure en vigueur. « C’est autour de ce principe que se sont poursuivis : l’implication continue de toutes les parties prenantes au Sénégal ; et la consolidation des partenariats avec les membres de la famille olympique, l’ACNO, l’ACNOA, l’ASOIF, les Fédérations Internationales, les autres Comités d’Organisation, etc. La collaboration avec Beijing 2022, Paris 2024, Milano Cortina 2026, la France, la République Populaire de Chine, l’Union Européenne, constituent de solides gages de succès et d’héritage. Au cours du mois de janvier 2024, en réponse aux invitations des Présidents des Comités Olympiques, je serai en visite au Japon, en Corée et en Chine, pour consolider des engagements pris notamment avec la partie chinoise, qui nous apporte un soutien considérable pour la cérémonie d’ouverture en 2026″, a-t-il appris avant poursuivre : » Nous sommes à 1040 jours de l’ouverture des JOJ Dakar 2026. Si nous avons pu, jusqu’ici, être au rendez-vous à chacune des étapes passées, c’est parce que nous avons pu bénéficier, grâce à vos orientations, de l’accompagnement du Premier Ministre et des Ministres, en particulier de ceux dont les départements sont au premier plan : le Ministre des Sports, dont les services participent de façon assidue aux réunions du Comité Directeur et aux autres activités de terrain à travers le Secrétariat Général, la Direction du Sport de Haut Niveau, la Direction des Activités physiques et sportives, le Direction de la Formation ; le Ministre des Finances et du Budget qui a donné toutes les instructions pour le respect des engagements pris avec le CIO ; le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, avec la mobilisation et l’implication de tout le réseau diplomatique et consulaire pour la promotion des JOJ 2026, avec qui nous avons revisité notre partenariat il y a quelques jours ; le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement qui assure : d’une part, à travers l’Ageroute, la Maitrise d’Ouvrage Déléguée des travaux de construction/réhabilitation des sites sportifs financés par l’Agence française de Développement, qui ont déjà démarré sur le terrain ; d’autre part, à travers le CETUD et la SENTER, le Plan de Transport et de Mobilité des JOJ 2026. Les autres départements ministériels comme le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces Armées, le ministère du Tourisme et des Loisirs, le ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Culture et du Patrimoine historique, etc., jouent également un rôle déterminant dans la mise en œuvre du projet. »

    Nominations stratégiques : Le chef de l’état, Macky SALL, renforce la gouvernance des infrastructures

    Le Conseil des ministres du mercredi 27 décembre 2023, présidé par Son Excellence, Monsieur Macky SALL, a été le théâtre de nominations importantes visant à renforcer la gestion des infrastructures au Sénégal. Ces mesures individuelles, prises au plus haut niveau de l’État, démontrent l’engagement continu envers une gouvernance efficace et dynamique.

    Nouvelle Présidence pour « Autoroutes du Sénégal » (ADS) :

    Madame Salimata DIOP DIENG, personnalité éminente, se voit confier la présidence du Conseil d’Administration de la Société nationale dénommée « Autoroutes du Sénégal » (ADS). Forte de son expérience et de son expertise, cette nomination place une femme à la tête d’une entité clé du secteur des infrastructures.

    Changement de Cap à la Direction Générale de l’ADS :

    Monsieur Aubin Jules Marcel SAGNA, Administrateur civil chevronné et précédemment Secrétaire général du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, prend les rênes en tant que Directeur général de « Autoroutes du Sénégal » (ADS). Cette nomination stratégique témoigne de la volonté de l’État de mettre en avant des compétences confirmées pour assurer le développement et la gestion efficace du réseau autoroutier.

    *Changement à la Tête de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal) :

    Monsieur Mamadou NDAO, Ingénieur en statistiques et ancien Secrétaire général de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal), accède à la fonction de Directeur général de cette agence. Il remplace ainsi Monsieur Ibrahima NDIAYE, démontrant la confiance accordée aux compétences internes pour assurer la continuité et le dynamisme dans la gestion des infrastructures routières.

    Ces nominations s’inscrivent dans la vision stratégique du Président Macky SALL pour renforcer les organes clés impliqués dans le développement et la gestion des infrastructures au Sénégal. L’accent mis sur la diversité des compétences et la promotion du leadership féminin marque un engagement envers une gouvernance inclusive et performante.

    Le Sénégal, sous la direction éclairée de son Chef de l’État, poursuit résolument sa trajectoire vers un développement durable et une modernisation des infrastructures, soulignant ainsi l’importance cruciale attribuée à ce secteur dans la vision globale de croissance et d’émergence du pays.

    La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23

    La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23

    Amadou Bâ, déterminé à aller au-delà du bilan de Macky Sall, lance sa campagne pour la présidentielle

    Le Premier ministre Amadou Bâ a pris la parole lors de son investiture par le parti Synergie pour un Développement Durable (S2S), marquant le 5e anniversaire de l’existence du parti. Dans un discours passionné, il a dévoilé ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle, déclarant son intention de surpasser le bilan du président actuel, Macky Sall.

    « Ce que le Président a accompli pendant son mandat, que tout le pays magnifie, j’irai encore plus loin. On ira encore avec vous plus loin et plus vite », a déclaré Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Cette déclaration audacieuse semble être le point culminant de sa détermination à offrir une vision encore plus ambitieuse pour l’avenir du Sénégal.

    Lors de son discours devant les militants réunis en réponse à l’appel du secrétaire général de la S2D, Amadou Bâ a souligné la nécessité de relever le défi de projeter le Sénégal vers des lendemains meilleurs. Il a également rappelé le soutien de son parti, soulignant qu’il disposait d’un bilan solide sur lequel il pourrait s’appuyer.

    Il serait beaucoup plus difficile pour nous si nous n’avions rien trouvé de concret. Mais nous savons que le Président Macky Sall a fini de montrer ses preuves en termes de réalisations », a ajouté le Premier ministre, reconnaissant les accomplissements du gouvernement actuel.

    Amadou Bâ a également exprimé sa gratitude envers Souleymane Ndiaye, le secrétaire général de la S2D, pour avoir eu l’initiative de l’investir comme candidat du parti. Cette investiture marque un nouveau chapitre dans la carrière politique d’Amadou Bâ, qui semble déterminé à mobiliser un large soutien en vue de la prochaine élection présidentielle.

    Alors que la campagne électorale s’intensifie, la compétition promet d’être féroce, avec Amadou Bâ annonçant clairement ses ambitions de dépasser les réalisations de Macky Sall et de conduire le Sénégal vers de nouveaux sommets. Les électeurs attendent avec intérêt de voir comment cette déclaration audacieuse se traduira dans son programme politique et les actions concrètes qu’il entreprendra pour réaliser ses promesses ambitieuses.

    Le Dakarois Quotidien N°066 – du 27/12/23

    Le Dakarois Quotidien N°066 – du 27/12/23
    🔴 Entre anarchie et démocratie – Course à la Présidentielle: Le mystère des centaines de candidats disparus

    présidentielle 2024; la candidate de PDG les Goorgorlus se retire de la course

    Déclarée candidate à la présidentielle de 2024, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG, « Les Gorgorlous » se retirent de la course à la présidence. Après avoir récupéré les fiches de parrainages et aller à la rencontre des Sénégalais pour des besoins des parrainages, elle a finalement décidé de renoncer à sa candidature.
    Joint au téléphone par nos confrères de leral.net elle rassure avoir le nombre de parrains demandé.
    Sur la Question de savoir qu’est ce qui l’a poussé à retirer sa candidature? Fatou Samaké Thiam répond: « Vous savez je suis une citoyenne et j’ai le droit comme tous les autres d’être candidate. J’ai réuni le nombre de parrains puisque. J’ai fait le parrainage citoyen, ensuite la caution n’est pas un soucis. Et, je jouis de tous mes droits civiques. Donc, rien à mon sens ne peut empêcher ma candidature. »

    Elle poursuit, « le seul problème pour moi, c’est après, une fois ma candidature validée par le Conseil Constitutionnel, ce que je n’en doute pas, en terme de moyens logistiques, financiers pour la campagne, je ne pense pas pouvoir tout assurer. Donc, j’ai décidé de renoncer le plus tôt à ma candidature ».

    Néanmoins, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG vont investir leur candidat les jours à venir.  » Nous sommes en pourparlers avec les candidats et nous allons nous allier. Nous aurons un candidat. Et, nous vous en tiendrons informer le moment venu », promet-elle.

    Ainsi, Fatou Samaké Thiam affirme être engagée dès 2024, à travailler pour un Sénégal nouveau.

    Le Dakarois Quotidien N°065 – du 26/12/23

    Le Dakarois Quotidien N°065 – du 26/12/23
    🔴 Bénédiction des Couples Homosexuels : Mgr Benjamin Ndiaye Dissipe les Malentendus sur la Position de l’Église à Dakar

    France : un rassemblement pour la libération de Coline Fay

    À Àdeux jours de Noël, la famille de Coline Fay, jeune kiné de 26 ans emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre, a organisé un nouveau rassemblement place Félix Poulat à Grenoble (Isère). Elle espère revoir Coline, originaire de Claix (Isère), pour les fêtes de fin d’année.

    C’est une période symbolique dans l’année, un moment pour se retrouver en famille. Sauf que Coline Fay, emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre pour avoir participé à une manifestation de soutien à Ousmane Sonko, principal opposant du président Macky Sall, n’est toujours pas libre. Sa famille multiplie les actions et les rassemblements pour demander la libération de leur fille de 26 ans, originaire de Claix (Isère). Samedi 23 décembre, à deux jours de Noël, elle a organisé une manifestation place Félix Poulat à Grenoble (Isère) à laquelle a pris part une centaine de personne environ. C’est la deuxième après celle de la semaine dernière.

    « J’espère qu’elle va arriver ce soir », souffle son père, Jean-Yves. « Dès que le téléphone sonne ou qu’il y a quelqu’un à la porte, j’espère que c’est ma fille. Quand on l’a au téléphone, ça nous remonte le moral. Mais ça ne dure pas et on commence à être très fatigués ». La famille peut téléphoner à Coline deux fois par semaine, mais ce sont des appels sous surveillance et qui ne durent que cinq minutes.
    Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.

     « Sa filleule voudrait un miracle de Noël »
    Peu importe pour Sara, la meilleure amie de Coline. Avec sa fille Mila, dont Coline est la marraine, elles rêvent de pouvoir lui parler, peu importe le dispositif. « On va passer les fêtes avec la famille de Coline. Ma fille aimerait son miracle de Noël et entendre sa marraine qu’elle n’a pas eu depuis plus d’un mois au téléphone », raconte Sara. « Et même pour moi, c’est quelque chose de très dur en cette période de fêtes. On aurait vraiment aimé qu’elle soit déjà de retour à la maison avec nous pour le repas du 25 ».

    Même chose pour le frère de Coline, Antonin, 24 ans, pour qui, « au-delà de ne pas l’avoir pour les fêtes », c’est plus de « l’imaginer en prison » qui fait mal. « On est très proches tous les deux. Et c’est un peu une petite partie de moi qui se sent emprisonnée avec elle. Et ça, c’est un peu dur », confie-t-il. À la fin du rassemblement, ses parents ont lu une lettre adressée à Emmanuel Macron. Ils espèrent rapidement une réponse politique à l’emprisonnement de leur fille. Une réponse politique qui tarde trop, d’après eux.

    seneweb

    Affaire Sonko : L’AJE tarde à déposer son recours en cassation

    L’Agent judiciaire de l’État (AJE) ne s’est toujours pas précipité pour déposer son recours en cassation suite à l’ordonnance du juge du Tribunal d’instance de Dakar annulant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales. Cette lenteur alimente les spéculations quant à une stratégie visant à retarder le dépôt du recours. Le temps est un facteur crucial pour Sonko, en vue de sa participation à la présidentielle prévue le 25 février 2024.

    Selon les informations rapportées par Les Echos, l’AJE, Yoro Moussa Diallo, et ses avocats n’ont pas encore saisi la Cour suprême, et ce jusqu’à hier, vendredi 22 décembre. Du côté de l’État, on insiste sur le respect des délais, affirmant ne pas vouloir bâcler le travail. Cependant, cette attitude est interprétée comme une tactique dilatoire visant à tirer parti du temps qui joue contre Ousmane Sonko.

    Le délai dont dispose l’AJE est de dix jours à compter de la signification de la décision du tribunal, avec une date butoir fixée à mardi. Les observateurs rappellent l’affaire Mame Mbaye Niang, où les avocats de Sonko avaient également attendu le dernier moment du délai pour déposer leur recours en cassation.

    L’évolution de la situation reste à suivre, et de nouveaux développements pourraient survenir dans les prochains jours.

    Affaire Barth-Ndiaga Diouf : confirmation de la décision de la Cour d’Appel par la Cour Suprême

    La Cour suprême vient de rendre sa décision dans l’affaire opposant le Maire de Dakar, Barthélémy Dias, à Ndiaga Diouf. La cour a rejeté l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats de Barthélémy Dias, confirmant ainsi la décision préalable de la Cour d’Appel.

    Selon les informations recueillies par notre reporter de Ledakarois présent dans la salle d’audience, cette décision signifie que la Cour suprême confirme la condamnation de Barthélémy Dias prononcée par la Cour d’Appel. La peine stipulait le paiement d’une somme de 25 millions de francs CFA, solidairement avec d’autres parties impliquées.

    L’audience, qui s’est déroulée ce vendredi 22 décembre 2023, s’est déroulée en l’absence du Maire de Dakar, Barthélémy Dias. Celui-ci était représenté par une équipe de cinq avocats chargés de défendre ses intérêts.

    Les avocats de Barthélémy Dias avaient soulevé quatre moyens dans le cadre de l’exception d’inconstitutionnalité, mais tous ont été rejetés par la Cour suprême. Cette décision met fin à un chapitre judiciaire intense dans cette affaire, mettant en évidence les enjeux juridiques et constitutionnels entourant le litige entre Barthélémy Dias et Ndiaga Diouf.

    La confirmation de la décision de la Cour d’Appel souligne l’importance de l’application rigoureuse de la loi dans le système judiciaire, tout en soulignant la nécessité pour les parties impliquées de respecter les décisions rendues par les instances judiciaires. L’affaire pourrait maintenant prendre une nouvelle tournure, ouvrir la voie à d’autres développements juridiques, ou simplement marquer la conclusion d’un chapitre important dans le parcours judiciaire de cette affaire.

    Appel de Noël pour la Réconciliation : Alioune Tine Implore la Libération de Sonko par Macky Sall

    En cette veille de Noël, l’éminent défenseur des droits de l’homme sénégalais, Alioune Tine, a lancé un appel émouvant à l’adresse du Président Macky Sall, exhortant ce dernier à prendre une mesure symbolique de réconciliation nationale en pardonnant et en libérant Ousmane Sonko, leader de l’opposition actuellement détenu.

    Dans un discours empreint d’humanité, Alioune Tine a plaidé en faveur d’un geste de clémence et de réconciliation de la part du président Macky Sall envers Ousmane Sonko. « En cette période de Noël, symbole de paix et de fraternité, j’appelle le Président Macky Sall à donner le top départ de la réconciliation en pardonnant et en libérant Ousmane Sonko. C’est une occasion unique de rétablir la confiance et l’unité nationale », a déclaré M. Tine.

    Alioune Tine soutient que la libération de Sonko enverrait un puissant signal de réconciliation à travers le pays. « Noël est le moment idéal pour poser des gestes de clémence et de compréhension. Libérer Sonko ne signifie pas ignorer la justice, mais plutôt embrasser un esprit de pardon et de réconciliation pour le bien de la nation », a-t-il ajouté.

    La détention d’Ousmane Sonko a exacerbé les tensions politiques au Sénégal. Alioune Tine appelle à la détente et encourage toutes les parties à œuvrer en faveur du dialogue et de la compréhension mutuelle. « La période des fêtes devrait être un moment de rassemblement et de réflexion pour tous les Sénégalais. Le président Macky Sall a l’opportunité de guider le pays vers un avenir plus pacifique en faisant preuve de clémence envers Sonko », a-t-il souligné.

    L’appel d’Alioune Tine a généré des réactions diverses au sein de la population sénégalaise. Certains soutiennent l’idée d’un geste de réconciliation à Noël, tandis que d’autres soulignent l’importance de respecter le processus judiciaire en cours. En cette période festive, les Sénégalais espèrent que des initiatives de paix et de compréhension prévaudront, contribuant ainsi à apaiser les tensions politiques et à ouvrir la voie à un dialogue constructif.

    L’appel émouvant d’Alioune Tine en faveur de la libération d’Ousmane Sonko à l’approche de Noël offre une lueur d’espoir pour la réconciliation nationale. L’issue de cette situation délicate reste à déterminer, mais l’appel de M. Tine résonne comme une invitation à embrasser l’esprit de la saison des fêtes pour construire un avenir plus pacifique et uni au Sénégal.

    Investi officiellement, Amadou Ba appelle à la mobilisation et rassure ses camarades

    Le Conseil National de l’Alliance Pour la République s’est tenu à Dakar, ce 21 Décembre 2023, sous la présidence du Camarade Macky Sall son Président.

    Réunissant plus de 2000 Délégués provenant de la Diaspora et des 46 Départements du pays, le conseil a officiellement investit M. Amadou Ba Candidat de l’APR et de la coalition BBY pour l’élection présidentielle de Février 2024.
    Prenant la parole, le Premier Ministre a exprimé sa satisfaction et sa reconnaissance envers l’APR.
    Conscient des enjeux électoraux, Amadou Ba a tenu à rassurer son parti qui l’a désigné pour continuer l’œuvre du Président de la République Macky Sall.
    «  Le PSE, Une vision qui porte le présent et un énorme potentiel pour le devenir de notre pays. Je poursuivrai sa mise en oeuvre, en veillant à ce que chaque mesure prise contribue réellement au progrès et a l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens ». A t-il dit dans son discours.
    « Nous continuerons à favoriser l’investissement, à promouvoir l’innovation et à soutenir nos entrepreneurs pour stimuler la croissance économique et créer des emplois durables » poursuit le Premier Ministre Abadou Ba.
    Par ailleurs, le candidat déclaré de l’APR n’a pas manqué de demander le soutien de ses pairs pour la réussite de sa mission en promettant de «  travailler fort pour une société de olus d’équité sociale, une société de prospérité et partagée ».
    “ je lance donc un appel vibrant à chaque citoyen, à chaque leader politique, à chaque responsable, à chaque homme et femme de ce pays: unissons-nous pour le bien supérieur de notre nation” a t-il conclut.

    Cité Keur Gorgui : En voulant garer un véhicule, le chauffeur perd le contrôle et tue un agent de l’Etat

    Abdou Diouf, chauffeur domicilié à Yarakh a été arrêté par la police, avant hier mardi 19 décembre 2023, pour une histoire d’homicide involontaire. Sans le vouloir, il a tué Omar Ly, chauffeur à la direction du développement de l’artisanat (Apda).
     L’accident s’est passé à la Cité Keur Gorgui. En voulant garer une voiture dans un parking, il a percuté des personnes, assises à côté. 

    nformés, les éléments de la police de Dieuppeul ont effectué le transfert sur les lieux. Les deux victimes, Omar Ly et Mamadou Wade ont été acheminés à l’hôpital Suma Assistance.
     Omar, qui a était dans un état critique, a finalement succombé à ses blessures. 
    Mamadou, responsable des stationnements à la Marie de Mermoz, s’est retrouvé avec des blessures à la jambe. 
     Arrêté, le conducteur est détenteur d’un permis de conduire. Interrogé sur les circonstances de l’accident, il a déclaré que la voiture est de mode automatique. En faisant sa manœuvre, il a perdu le contrôle en voulant se garer au parking. 
    Au terme de sa garde à vue pour homicide involontaire par accident de la circulation, Abdou Diouf a été déféré aujourd’hui devant le procureur de la République.   

    seneweb

    Mame Mbaye Niang sur Amadou Ba : « Les gens doivent aller voir [Macky Sall] pour qu’il choisisse un autre »

    Le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a exprimé son désaccord concernant la candidature d’Amadou Ba, actuel Premier ministre, désigné par le président Macky Sall pour représenter le camp du pouvoir lors de l’élection présidentielle de 2024. Dans une interview diffusée ce jeudi sur la chaîne TFM, Mame Mbaye Niang a révélé qu’il n’était même pas informé de l’investiture d’Amadou Ba prévue au King Fahd Palace.

    Mame Mbaye Niang dit être l’un des membres fondateur du parti APR, a souligné que le choix d’Amadou Ba aurait pu être judicieux s’il avait réussi à unir tous les militants du parti. « Est-ce que vous me croirez si je vous dis que je viens seulement d’être informé de l’investiture ? Oui, je viens de l’apprendre. Moi, je fais partie de ceux qui ont presque fondé le parti APR. Ils m’ont demandé mon avis sur le choix porté sur Amadou Ba. J’ai répondu que cela aurait pu être un bon choix s’il avait réuni tous les militants du parti. Maintenant, la question à se poser est de savoir s’il a vraiment uni tous les militants. S’il les avait réunis, il aurait remporté les élections dès 8h30. La réponse est non ; il ne les a pas tous rassemblés.« , a-t-il déclaré,

    Malgré son désaccord, Niang a reconnu qu’en tant que membre loyal du gouvernement, il respecte les décisions de Macky Sall, bien qu’il encourage les militants à exprimer leurs préoccupations. Il a questionné l’efficacité actuelle du choix de Ba : J’ai dit à Macky Sall que je serais d’accord avec n’importe quel choix de sa part, étant donné que je suis en accord avec toutes ses décisions. Maintenant, je ne peux plus rien faire. Cependant, les gens doivent aller le voir et lui dire que son choix n’est pas le bon et qu’il doit en choisir un autre. Vous le voyez vous-même, pensez-vous que son choix est actuellement efficace ? Non, il ne prend pas », constate le Ministre.

    Audience fixée à la Cour suprême pour l’affaire Sonko – Mame Mbaye Niang le 4 janvier 2024

    Un nouveau chapitre judiciaire s’ouvre pour le leader du parti ex-Pastef, Ousmane Sonko, avec une audience prévue au début de l’année concernant l’affaire opposant le ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang. La Cour suprême a désigné la date de l’audience pour le 4 janvier 2024 à partir de 10 heures.

    Cette affaire, connue sous le nom de « procès en diffamation », fait suite à une condamnation initiale d’Ousmane Sonko à deux mois de prison avec sursis et à une amende de 200 millions de francs CFA en première instance. La Cour d’appel a ensuite rendu son verdict en seconde instance, augmentant la peine infligée au maire de Ziguinchor à 6 mois de prison assortis du sursis.

    Cette affaire judiciaire représente un autre défi pour le maire de Ziguinchor, qui pourrait compromettre son éligibilité en vue des élections présidentielles à venir.

    L’audience fixée à la Cour suprême le 4 janvier 2024 pourrait avoir des implications majeures pour les protagonistes de cette affaire, notamment pour Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang. Elle sera un moment crucial dans le déroulement de cette affaire et pourrait avoir un impact sur le paysage politique sénégalais.

    Les nominations du Conseil des ministres du 20 décembre 2023

    Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
    Monsieur Issa DIAGNE, Professeur Titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est nommé Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Science physique, au Ministère de l’Education nationale.
    Monsieur Babacar SAMB, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des Daara au Ministère de l’Education nationale.
    Madame Jouldée SOUMARE, Economiste, est nommé Directeur du Développement du Secteur privé au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Lancement des travaux de désenclavement de Rufisque : le Député Souleymane NDOYE adoube Amadou Ba

    La ville de Rufisque, au cœur d’un ambitieux programme de désenclavement, a été le théâtre d’un incident inattendu lors du discours du maire Omar Ciss, membre récent de la Coalition Yewwi Askan wi. Alors que le Premier ministre Amadou Ba inaugurait les travaux, la population a exprimé son mécontentement, laissant le Maire Ciss incapable de terminer son allocution. Cet événement révèle un écart apparent entre les attentes citoyennes et les responsables locaux.

    Lancement des travaux de désenclavement de Rufisque : le Député Souleymane NDOYE adoube Amadou Ba.

    Le lancement des travaux de désenclavement à Rufisque, présidé par le Premier ministre Amadou Ba, a été assombri par les manifestations hostiles envers le Maire Omar Ciss. Ce dernier, fraîchement élu au sein de la Coalition Yewwi Askan wi, a été confronté à une opposition ferme de la part de la population, soulignant ainsi les tensions croissantes.

    Pendant ce temps, le député Souleymane NDOYE a publiquement soutenu Amadou Ba, apportant son adoubement à l’initiative. Son intervention a mis en évidence la polarisation politique au sein de la région et la complexité des relations entre les différentes figures influentes.

    L’incident à Rufisque met en lumière les défis auxquels sont confrontés les responsables locaux, en particulier le Maire Ciss, dans la mise en œuvre de projets majeurs. Alors que le Premier ministre Amadou Ba a reçu le soutien du député Souleymane NDOYE, le fossé entre les attentes de la population et les actions des élus locaux reste manifeste. Cette situation souligne l’importance cruciale d’un dialogue ouvert et d’une compréhension approfondie des préoccupations citoyennes pour garantir le succès des initiatives de développement.

    CAN 2023 : Macky Sall valide le budget des Lions

    Le président sénégalais, Macky Sall, a récemment donné son feu vert au budget de l’équipe nationale en vue de sa participation à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) qui se tiendra en Côte d’Ivoire.

    Le processus de conception du budget destiné à la participation des Lions à la CAN 2023 a été finalisé par le Sénégal, et le document a été soumis au ministère des Sports. Après cette étape, le dossier a été présenté au chef de l’État pour validation, comme l’a annoncé le ministre des Sports, Lat Diop, dans une déclaration au journal Les Echos.

    En ce qui concerne le montant exact du budget alloué pour la participation à la CAN 2023, le ministre des Sports s’est abstenu de fournir des détails précis, déclarant : « Je ne peux pas encore parler de la somme. Nous avons mobilisé les ressources et c’est l’essentiel. On va communiquer là-dessus bientôt. » Il a toutefois assuré que ces informations seront rendues publiques dans un avenir proche.

    Il est à noter que lors de la CAN 2021 au Cameroun, le Sénégal avait attribué un budget de 5 milliards de Fcfa pour soutenir les Lions dans leur quête du titre continental.

    Le Dakarois Quotidien N°061 – du 20/12/23

    Le Dakarois Quotidien N°061 – du 20 /12/23
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    Lancement des travaux de l’Ageroute à Rufisque : La population exprime son mécontentement envers le Maire Omar Ciss

    Lancement des travaux de l’Ageroute à Rufisque : La population exprime son mécontentement envers le Maire Omar Ciss

    La ville de Rufisque, en projet à un programme de désenclavement d’envergure, a été le théâtre d’un événement inattendu lors du discours du maire Omar Ciss, récemment élu dans le cadre de la Coalition Yewwi Askan wi. Alors que le Premier ministre Amadou Ba inaugurait les travaux, la population s’est manifestée son mécontentement, laissant le Maire Ciss incapable de terminer son discours. Cet incident souligne un fossé apparent entre les attentes des citoyens et des responsables locaux.

    Rufisque/lancement des travaux de l'ageroute: les Rufisquois regrettent leur Maire.

    Le lancement officiel du programme spécial de désenclavement à Rufisque, présidé par le Premier ministre Amadou Ba, était censé être un moment de célébration et d’anticipation pour une significative des infrastructures et de la qualité de vie. Cependant, le discours du maire Omar Ciss a été rapidement interrompu par des huées et des manifestations d’insatisfaction de la part des jeunes de la ville.

    Omar Ciss, faisant parti des maires récemment élus dans le cadre de la Coalition Yewwi Askan wi, n’a pas pu s’exprimer pleinement devant la population visiblement mécontente. Cet incident souligne le décalage entre les attentes de la communauté et la perception de l’action municipale.

    La Coalition Yewwi Askan wi, qui avait suscité l’espoir lors des élections locales précédentes, semble maintenant faire face à un défi de communication et d’adhésion de la part de la population locale. Les raisons spécifiques de la frustration des citoyens envers le Maire Ciss restent à élucider, mais cet événement met en évidence la nécessité pour les responsables locaux d’instaurer un dialogue efficace avec la communauté et de comprendre les préoccupations des citoyens.

    Le lancement des travaux de l’Ageroute à Rufisque, bien que porteur de promesses de développement, a été entaché par l’expression publique du mécontentement envers le maire Omar Ciss. Cette situation souligne l’importance cruciale pour les autorités locales d’établir une communication ouverte et transparente avec la population afin de renforcer la confiance et de répondre aux besoins réels de la communauté. Alors que les travaux avancent

    Amadou Ba lance un ambitieux programme de désenclavement à Rufisque : modernisation des infrastructures et amélioration du cadre de vie

    Le département de Rufisque s’apprête à vivre une transformation majeure avec le lancement officiel par le Premier ministre Amadou Ba d’un programme spécial de désenclavement. Ce projet ambitieux vise à doter la ville d’infrastructures routières de qualité, éclairées par un système moderne d’éclairage public. Les travaux, inaugurés par le candidat de la coalition BBY à l’élection présidentielle 2024, promettent d’insuffler un nouvel élan économique et d’améliorer significativement le quotidien des habitants.

    Rufisque/Programme de désenclavement de la ville: Amadou BA lance officiellement les travaux.

    Le Premier ministre Amadou Ba a souligné que le programme de désenclavement est conçu pour répondre à plusieurs objectifs cruciaux. En plus de favoriser une croissance économique dynamique dans les communes de Rufisque, le projet s’attaque également aux défis environnementaux, notamment en renforçant le système de drainage des eaux pluviales pour prévenir les inondations.

    Le coup d’envoi des travaux a été donné avec l’aménagement et le pavage du Boulevard des 30m, s’étendant sur 2,7 km et traversant des quartiers clés tels que Tawfékh, Taco, Terminus 77, ainsi que CEM Taco Rufisque. Cette première phase du projet illustre l’ampleur des transformations à venir pour la ville.

    Amadou Ba, candidat de la coalition BBY à la présidentielle de 2024, a souligné l’importance de ces travaux dans le cadre de la vision du Président Macky Sall. Il a insisté sur la volonté du gouvernement de corriger les disparités sociales et spatiales, cherchant ainsi à répondre efficacement aux aspirations des citoyens pour un Sénégal plus équitable.

    Le programme de désenclavement prévoit la réhabilitation de 25 tronçons dans le département de Rufisque, représentant un investissement total de 17,5 milliards. Amadou Ba a assuré que les travaux seront menés à bien dans un délai de 20 mois, promettant ainsi des changements concrets et durables pour la communauté de Rufisque.

    L’annonce de ce programme de désenclavement marque un jalon important dans le développement de Rufisque. Les travaux à venir s’inscrivent dans une démarche globale de modernisation et de promotion de l’équité sociale, offrant ainsi à la population de Rufisque la perspective d’un avenir plus prospère et d’un cadre de vie amélioré.

    Macky Sall convoque le Conseil national de l’APR en vue de l’investiture d’Amadou Ba (communiqué)

    Le Conseil national de l’Alliance pour la République (APR) se prépare pour un événement majeur de sa vie politique : l’investiture du Premier Ministre Amadou BA en tant que candidat pour l’élection présidentielle de 2024. Cette réunion, prévue le jeudi 21 décembre 2023 à l’Hôtel King Fahd Palace à Dakar, est convoquée par le Président de l’APR, Macky Sall, conformément aux dispositions statutaires du parti.

    Selon un communiqué parvenu à la Rédaction de Senego, souligne que l’événement, présidé par Macky Sall, mettra en lumière Amadou BA, candidat unique de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Le Premier Ministre est mis en avant pour ses compétences, sa compréhension approfondie du Plan Sénégal Emergent et sa capacité à unifier. Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR a exprimé son soutien ferme à sa candidature, soulignant l’engouement notable qu’il a suscité depuis son annonce par la coalition.

    La réunion est perçue comme une étape clé dans le renforcement de la dynamique de la Majorité présidentielle, avec un appel à une mobilisation générale des membres, responsables, militants et sympathisants de l’APR. Le SEN met l’accent sur l’importance de maintenir et d’amplifier l’élan déjà créé, notamment à travers la campagne de parrainages.

    En outre, le SEN a tenu à remercier et féliciter les partis de la coalition BBY, ainsi que les mouvements alliés et partenaires, pour leur engagement dans le processus d’investiture et leur soutien indéfectible. Ces remerciements soulignent la nature collaborative et unifiée de la démarche de la Majorité présidentielle, essentielle pour aborder avec confiance les élections de février 2024.

    Le Président Macky Sall Encourage la Production de Vaccins en Afrique : L’Institut Pasteur de Dakar en Avant-Garde de la Souveraineté Vaccinale

    Le Président Macky Sall, fervent défenseur des vaccins et médicaments fabriqués en Afrique, a récemment plaidé en faveur de la confiance accrue dans les produits pharmaceutiques du continent. Son discours a eu lieu au Rwanda, lors de l’inauguration de l’Usine BioNtech Afrique. Il a souligné l’importance de travailler ensemble pour garantir que les vaccins et autres produits biotechnologiques fabriqués en Afrique respectent les normes internationales et accèdent aux plateformes mondiales de vente et de distribution.

    Le Président Sall a cité l’exemple de l’Institut Pasteur de Dakar, qui jouit d’une renommée mondiale et a contribué de manière significative à l’avancement de la médecine par ses recherches et découvertes. Il a souligné que l’institut, actif depuis 127 ans et producteur du vaccin contre la fièvre jaune depuis 86 ans, est en train de finaliser un centre de vaccination multidimensionnel à Diamniadio, dans le cadre du Plan Sénégal Emergent et de l’agenda 2063 de l’Union Africaine.

    Ce centre comprendra une chaîne complète de production des vaccins à ARN messager, du remplissage aseptique au conditionnement et au stockage, ainsi qu’un pôle métiers de la bioproduction pour renforcer les compétences des ressources humaines. Le Président Sall a souligné que cet effort s’inscrit dans le cadre de la souveraineté vaccinale et vise également à attirer les jeunes vers les secteurs des biotechnologies, créateurs d’emplois et d’opportunités.

    Dans une démarche proactive, l’Institut Pasteur de Dakar inaugurera en janvier un Centre africain de résilience aux épidémies. Ce centre servira de point de rencontre pour les praticiens, chercheurs et décideurs, contribuant ainsi à renforcer la préparation du continent aux crises sanitaires futures.

    Le Président Sall a exprimé sa gratitude envers les partenaires techniques et financiers qui soutiennent le Sénégal dans cette entreprise, notamment l’OMS, Africa CDC, le Groupe UniverCells, l’Union Européenne, la Banque Européenne d’Investissement, l’Allemagne, la France, la Banque Africaine de Développement, la Banque Islamique de Développement, les États-Unis, la Société Financière Internationale, ainsi que les Fondations Susan Thompson Buffet, Bill et Melinda Gates, Mastercard, Elma et Open company.

    Le Président a réaffirmé son soutien au partenariat de recherche en biotechnologie entre BioNtech et l’Institut Pasteur de Dakar. Il a également appelé à une collaboration active entre les producteurs, les structures nationales de régulation pharmaceutique, le secteur privé, les chaînes d’approvisionnement, les universités et les centres de recherche africains. Cette initiative vise à renforcer la capacité de l’Afrique à répondre aux défis de la santé publique et à favoriser le développement durable du continent.

    Le Dakarois Quotidien N°059 – du 18 /12/23

    Un Weekend d’Investiture : Amadou Bâ, Plébiscité par l’AFP, le PS et l’ALSAR, Confirme son Leadership pour la Présidentielle 2024!

    Le Dakarois Quotidien N°059 – du 18 /12/23

    Amadou Bâ Plébiscité au 2e Congrès d’Investiture de ALSAR en Vue de la Présidentielle 2024

    Après la cérémonie matinale avec l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), le Premier ministre Amadou Bâ s’est dirigé vers le deuxième congrès d’investiture de « And Ligguey Sénégal Ak Racine » (ALSAR) dans l’après-midi. Le maire de Podor, Mamadou Racine SY, a mobilisé ses forces politiques en faveur du candidat désigné de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY). Les membres de l’ALSAR dans le département de Podor, à Dakar et dans d’autres régions du Sénégal ont unanimement décidé de soutenir la candidature d’Amadou Bâ.

    Lors de cette manifestation, Amadou Bâ était accompagné de plusieurs membres éminents de la coalition présidentielle, dont Mbaye Ndiaye, directeur des structures du parti, Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, Abdou Karim Fofana, Augustin Tine, le ministre Issakha Diop, et Mor Ngom.

    Le président d’And Ligguey Sénégal Ak Racine (ALSAR), prenant la parole, a été catégorique sur le choix du candidat. « Nous n’avons donné à personne de l’argent pour venir assister à ce congrès. Ils sont tous engagés derrière le choix et l’unique candidat qui peut maintenir le pays dans la voie de l’émergence : Amadou Bâ », a déclaré le président de la Fédération des Organisations Patronales de l’Industrie touristique du Sénégal (FOPITS), qui est également le président de ALSAR.

    Il a ensuite officiellement déclaré lors de ce congrès d’investiture que « c’est bien Amadou Bâ que notre mouvement a choisi », soulignant ainsi le soutien massif d’ALSAR à la candidature d’Amadou Bâ en vue de l’élection présidentielle de 2024.

    Congrès d’Investiture : Amadou Bâ Recevra le Soutien Plein et Entier de l’AFP pour la Présidentielle de 2024

    Le secrétaire général de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), Moustapha Niasse, a officiellement investi Amadou Bâ en tant que candidat pour l’élection présidentielle de 2024 lors d’un congrès d’investiture marquant un tournant majeur dans la politique sénégalaise. L’AFP a clairement affirmé son engagement envers le président Macky Sall et a exprimé sa détermination à travailler en étroite collaboration avec Amadou Bâ pour assurer sa victoire le 25 février prochain.

    Moustapha Niasse a livré un discours passionné, soulignant l’importance de l’unité au sein du parti pour atteindre le succès électoral. Il a appelé les militants et les responsables à se rallier derrière Amadou Bâ et à faire preuve de solidarité pour créer une dynamique unitaire propice à la victoire. « Nous devons faire le travail en parfaite union. Nous devons nous unir », a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale.

    Dans un geste significatif de confiance, Moustapha Niasse a remis symboliquement l’Alliance des Forces de Progrès à Amadou Bâ, soulignant son rôle futur à la tête du parti. Il a exprimé sa conviction quant aux compétences du Premier ministre à diriger le pays dans les années à venir. « Je te confie l’AFP… après les élections, notre parti fera son congrès… Tant que le bon Dieu me prête vie, je serai membre de ce parti », a déclaré Moustapha Niasse, espérant mettre fin à toute turbulence interne et initiant ainsi une nouvelle ère sous la direction d’Amadou Bâ.

    Ce congrès d’investiture marque un moment clé dans la politique sénégalaise, établissant une alliance solide entre Amadou Bâ et l’AFP, et soulignant l’importance de l’unité pour atteindre les objectifs communs du parti dans les années à venir.

    Daouda Faoura Sow, Président ASC GUINAW RAILS, parcours d’un jeune intellectuel du Ghetto.

    Issue d’une famille modeste avec toute les difficultés, Daouda Faoura a fait ses premières années d’études à l’école associative Sénégal-italienne qui aide les enfants dont les parents non pas assez de revenus.
    Après son entrée en 6ème, il fait le collège martyrs C de Thiaroye jusqu’en 2008 ou sa mère décide de l’inscrire au groupe scolaire seydou Nourou Tall de Pikine où il a obtenu son BFEM en 2009 avec brio.
    Arrivée en 2009 au Lycée Seydina Limamoulaye, il intègre la classe pilote des séries L.
    Au lycée, Daouda est remarqué par son leadership en état responsable de classe jusqu’à la terminale.


    En 2012, il créa avec ses camarades responsable de classe le collectif des lycéens du Sénégal (SELS ) pour faire face à l’ancien Ministre de l’éducation Kalidou Diallo après 5 mois de grève dans les lycéens et collèges.
    Après son bac en 2012, il a intégré la faculté de droit de l’UCAD où il est délégué d’étudiants.
    Sur le plan sportif, il a très tôt intégré le mouvement navetane malgré son jeune âge, Daouda Faoura a échelonné en passant par toutes les étapes .
    Pour rappel, depuis le lycée, le jeune Daouda s’est engagé petit à petit dans la politique. A l’université, il a commencé à mener ses combats politiques avec le MEER NATIONAL. En 2016 à travers Baba Fall, il rejoint la base ( Guinaw Rails Sud) pour porter le combat politique.
    L’enfant chérie de la banlieue fut ainsi adjoint secrétaire général puis secrétaire général de l’ASC GUINAW RAILS.
    Après 10 ans de déception et 5 finales perdues, DAOUDA vient d’être porté à la tête de l’ASC où il a su, grâce à son leadership le sens d’implication de toutes les sensibilités permettre à l’asc Guinaw Rails de retrouver ses titres de noblesses en raflant les coupes cadettes et séniores en 2023.
    Actuellement en France où il est en train de subir une formation internationale en management du développement durable, Daouda Faoura Sow , conseiller municipal, est un jeune juriste qui continue de faire la fierté de la commune de Guinaw Rails.
    Une étoile brillante et un espoir pour le département des pikine.

    Amadou Ba officiellement investi comme candidat du Parti Socialiste pour l’élection présidentielle Sénégalaise de 2024

    Le Parti Socialiste du Sénégal a officialisé le choix d’Amadou Ba en tant que candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 lors d’un congrès extraordinaire d’investiture. Cet événement, qui s’est tenu le 16 décembre, a également marqué le renouvellement de l’engagement du parti au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar, dont Amadou Ba est membre depuis 2012.

    Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, a souligné la confiance accordée à Amadou Ba en le déclarant comme le meilleur profil pour diriger le pays. Elle a salué son parcours administratif exceptionnel, ses atouts, et ses compétences, établissant ainsi un lien fort entre le Parti Socialiste et l’Alliance pour la République (APR) dans le cadre de la mouvance présidentielle.

    L’investiture s’est déroulée en présence de milliers de militants et sympathisants, créant un moment solennel pour Amadou Ba. Ce dernier a exprimé sa gratitude envers le Parti Socialiste et rendu hommage à des figures emblématiques du parti, dont Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, et feu Ousmane Tanor Dieng, saluant leur héritage intellectuel, culturel, et politique qui continue d’inspirer les générations futures.

    Une mention spéciale a été faite à l’ancien président Abdou Diouf, avec qui Amadou Ba a récemment eu une rencontre. Il a loué l’expérience et la sagesse de Diouf, considérant cette rencontre comme un moment précieux d’échange et d’apprentissage auprès d’un des plus grands hommes d’État que le Sénégal ait connu.

    Engagé envers l’héritage politique, Amadou Ba a promis d’honorer la mémoire des figures du Parti Socialiste et de travailler pour la paix, le bien-être, et le progrès des Sénégalais. Il a souligné que son engagement envers le Parti Socialiste et la coalition Benno Bokk Yaakar transcende les intérêts personnels et familiaux, mettant en avant la responsabilité qu’il ressent envers le peuple sénégalais.

    En conclusion, Amadou Ba se présente comme le candidat porteur d’espoir pour un Sénégal de progrès, de stabilité, de justice, d’équité, et d’inclusion sociale, et il appelle à un soutien massif en vue de l’élection présidentielle de février 2024.

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