Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, sous les projecteurs pour ses longues heures de travail

Dans le tourbillon de la gestion gouvernementale, les heures de travail du Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, ont récemment suscité l’intérêt. Selon les révélations de Moustapha Diop, directeur de Waltv et chroniqueur, Sonko quitte souvent son bureau tard dans la nuit, parfois jusqu’à 1 heure du matin.

Cette observation met en lumière l’engagement sans faille du Premier ministre et de son gouvernement face aux défis majeurs qui attendent le pays. La gestion d’une nation n’est pas une tâche facile. C’est un engagement qui va bien au-delà des campagnes électorales et des réunions publiques. C’est un travail qui a un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens, nécessitant une concentration constante et une prise de décision éclairée.

Cependant, cette dévotion au travail intensif soulève également des questions sur l’importance du repos et de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Moustapha Diop a souligné l’importance pour Sonko et son équipe de gouvernement de prendre régulièrement du repos pour préserver leur santé mentale et physique.

Après avoir été libéré et plongé directement dans une campagne électorale intense, il est compréhensible que Sonko ait continué à travailler sans relâche. Cependant, trouver un équilibre entre le travail acharné et le repos est essentiel pour maintenir la santé et la productivité à long terme.

En fin de compte, ces révélations soulignent non seulement l’engagement du gouvernement envers sa mission, mais aussi l’importance de prendre soin de soi-même pour mieux servir le pays. Le défi pour Sonko et son équipe sera de trouver cet équilibre délicat entre le travail acharné et le repos nécessaire pour être efficace dans la gestion des affaires de l’État.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 30 Avril et 01 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°165 – du 39/04/ ET 01/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°165 – du 39/04/ ET 01/05/2024

Rencontre entre Ousmane Sonko et Abdoulaye Diop : Débat sur la souveraineté monétaire et la croissance économique

Lors d’une récente rencontre entre le Premier ministre Ousmane Sonko et Abdoulaye Diop, président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la question de la souveraineté monétaire a été au cœur des discussions, notamment en ce qui concerne le franc CFA.

Ousmane Sonko a initié un débat sur la destination de la croissance économique au sein de l’UEMOA, remettant en question à qui profite réellement cette croissance. Il a souligné que le fondement de son programme, qui lui a valu d’être élu par les Sénégalais, tourne autour de la souveraineté et de l’appropriation correcte de tous les atouts du pays. Le Premier ministre a également insisté sur la nécessité d’une réflexion approfondie pour que les richesses produites bénéficient véritablement aux populations.

Les propos de Sonko ont suscité un sourire chez Abdoulaye Diop, qui a confirmé lors de son intervention que la rencontre avait mis en lumière une forte volonté de répondre aux besoins des populations. Il a souligné l’importance d’une croissance économique plus forte, mais surtout d’une croissance qui a un impact significatif sur les populations.

Cette rencontre entre le Premier ministre et le président de la Commission de l’UEMOA souligne l’importance du débat sur la souveraineté monétaire et la nécessité de s’assurer que la croissance économique profite réellement à tous les citoyens de la région.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Lundi 29 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°164 – du 29/04/24
Le Dakarois Quotidien N°164 – du 29/04/24

Le Dakarois Quotidien N°164 – du 29/04/24 : CINQUANTENAIRE DU PDS POUR DÉFINIR UN HÉRITIER : ATTENTE FÉBRILE DU DISCOURS DE KÉBA KANTÉ

🔴 CONFLIT DE LEADERSHIP AU PDS : Kéba Kanté, Saliou Dieng et l’après-Karim Wade
🔴 CRISE AU PDS : SERIGNE MOMAR SOKHNA RÉSISTE ET CHAUFFE LES KAOLACKOIS
🔴 CHEIKH BAMBA DIÈYE AU GOUVERNAIL : UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LE HUB AÉRIEN
🔴 ACTE DE VANDALISME AU DÉPÔT DDD DE OUAKAM : 10 BUS ENDOMMAGÉS

Projet VDN3 à Tivaouane Peul / Niague : Inquiétudes autour de 477 parcelles

Les résidents de Tivaouane Peul et Niague expriment leur préoccupation alors que le projet d’extension de la Voie de Dégagement Nord 3 (VDN3) menace leurs 477 parcelles. Les travailleurs de la poste de la région appellent à l’intervention du Président Bassirou Faye pour protéger leurs propriétés et leurs moyens de subsistance.

OUBLIANT UNE PROBABLE RENÉGOCIATION DES CONTRATS MINIERS : La délégation sénégalaise présente au FMI les prévisions du PSE

Lors d’une réunion à Washington avec les partenaires financiers du Sénégal, la délégation gouvernementale a été confrontée à une demande inattendue de la part du Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier a exprimé la nécessité d’une révision immédiate du budget 2024, remettant en question la durabilité des prévisions de revenus issues de l’exploitation pétrolière.

En effet, la délégation sénégalaise dirigée par Cheikh Diba, le ministre des Finances et du Budget, a demandé, entre autres choses, le rééchelonnement des dates de mise à disposition des décaissements, et la modification de critères de réalisation pour fin décembre 2023 et juin 2024 afin de tenir compte de la constitution de réserves de liquidités en 2023 et des récentes évolutions de la situation économique. En d’autres termes, le Sénégal a demandé un nouveau délai de paiement de sa dette.

Pendant sa présentation, notre pays, vantant l’évolution récente de l’économie axée sur la politique de l’ancien régime,  a mis en avant les résultats et les prévisions encourageants du Plan Sénégal Émergent (PSE) pour avoir les faveurs du FMI.

ÉVOLUTION RÉCENTE DE L’ÉCONOMIE ET PERSPECTIVES

Le bilan de la première décennie de mise en oeuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) (2014-2023) réalisé par le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération laisse apparaître des améliorations sur la plupart des indicateurs socioéconomiques au cours de la période. Le PIB par habitant a progressé de 1 397 dollars en 2014 à 1 706 dollars en 2023, la demande étant considérablement stimulée par l’émergence de la classe moyenne. Par voie de conséquence, les exportations par habitant ont doublé.

Dans ce contexte dynamique, l’activité économique a continué de croître en 2023 alors que l’inflation a fléchi. La croissance économique devrait atteindre 4,1 % en 2023 (hors hydrocarbures), malgré une conjoncture économique difficile. En 2024, les perspectives sont plus favorables grâce à l’augmentation des investissements publics, et au lancement de la production de pétrole et de gaz, prévu pour le deuxième semestre de l’année. Au cours des dix premiers mois de 2023, l’inflation s’est établie à 7,2 % en moyenne, contre 8,9 % pour la même période en 2022, ce qui tient principalement à la décélération des prix des produits alimentaires.

À fin septembre, le pays affichait de bons résultats en termes de recouvrement des recettes et une maîtrise satisfaisante des dépenses. Le total des recettes s’élevait à 2 480,5 milliards de francs CFA, soit une progression de 9,6 % par rapport à 2022 principalement attribuable aux impôts nationaux et aux droits d’importation. La mobilisation des dons a atteint un taux d’exécution de 43 %. Les dépenses ont augmenté de 6,6 % par rapport à la même période de 2022. Les autorités sont déterminées à respecter l’objectif de déficit budgétaire de 4,9 % du PIB fixé dans le programme pour 2023. Le déficit des transactions extérieures courantes a diminué de 23 % à fin juin par rapport à la même période en 2022. Cela s’explique par une forte croissance des revenus secondaires de 38 % sur la période janvier – juin 2023, ainsi que des exportations de services, qui ont progressé de 32 % par rapport à la même période en 2022.

Les autorités reconnaissent que les perspectives sont entourées de fortes incertitudes, qui trouvent particulièrement leur origine dans le contexte extérieur. Les tensions géopolitiques pourraient entraîner de nouvelles augmentations des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, et la hausse des taux d’intérêt et l’affermissement du dollar américain pourraient alourdir les coûts du service de la dette. Au niveau régional, la détérioration de la situation sécuritaire et du contexte sociopolitique pourrait également peser sur les perspectives. Au niveau intérieur, les difficultés liées aux élections présidentielles de février et le retardement du démarrage de la production de pétrole pourraient avoir des répercussions négatives sur les perspectives économiques. Dans le même temps, l’augmentation des prix du pétrole et du gaz pourrait encourager l’investissement dans le secteur des hydrocarbures et stimuler la croissance globale. Par ailleurs, la production et les exportations de pétrole et de gaz pourraient augmenter considérablement une fois que le stade de décision finale d’investissement sera atteint sur les deux grands gisements actifs d’hydrocarbures.

RÉSULTATS DU PROGRAMME

Les résultats satisfaisants obtenus dans le cadre du programme au cours de la période examinée en dépit des vents contraires provoqués par les chocs extérieurs et intérieurs qui ont rudement affecté l’économie sénégalaise depuis le début de la pandémie témoignent de l’engagement des autorités àl’égard du programme. Tous les critères de réalisation et les objectifs indicatifs fixés pour fin juin ont été respectés, à l’exception de l’objectif indicatif relatif au plafond de l’encours de la dette du secteur public. Ce dernier a été dépassé en raison du surfinancement de l’État pour couvrir les besoins d’emprunt début 2024. Les six repères structurels liés à la première revue ont été atteints, même si deux l’ont été avec du retard. Les deux mesures de réforme dans le cadre du programme appuyé par la FRD ont également été mises en oeuvre.

Les autorités réaffirment leur détermination à atteindre des objectifs du programme, ce qui est essentiel. Les acteurs politiques, parmi lesquels les membres du parlement représentant les différentes coalitions politiques, ont été sensibilisés aux objectifs du programme et à la nécessité d’inscrire le programme des réformes sur le long terme. Au cours de la mission pour la revue du programme, les autorités ont organisé des échanges entre l’équipe-pays du FMI et les membres de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, lors desquels toutes les coalitions politiques étaient représentées.

POLITIQUES ET RÉFORMES ÉCONOMIQUES POUR 2024

Le Sénégal se lance dans une série de réformes économiques ambitieuses pour l’année 2024, visant à renforcer la résilience de son économie et à promouvoir une croissance plus inclusive. Voici un résumé des principales politiques et réformes en cours :

  • Objectifs ambitieux de développement économique : les autorités sénégalaises s’engagent à construire une économie plus résiliente et inclusive, en poursuivant la mise en œuvre de réformes visant à renforcer la gouvernance et à atteindre les objectifs du Programme d’Actions Prioritaires (PAP III).
  • Politique budgétaire et gestion de la dette : le projet de loi de finances pour 2024 vise à réduire le déficit budgétaire à 3,9 % du PIB, se rapprochant ainsi du seuil de 3 % fixé par l’UEMOA. Pour y parvenir, des mesures telles que la réduction des exon érations fiscales et des subventions à l’énergie sont prévues.
  • Politique monétaire et financière : malgré des conditions financières restrictives sur le marché régional, le gouvernement sénégalais demeure déterminé à maintenir un cadre de surveillance robuste. Des initiatives dans le cadre de la finance verte sont également envisagées pour accélérer la transition vers une économie plus respectueuse de l’environnement.
  • Réformes structurelles : le Sénégal s’engage à promouvoir une croissance pérenne et inclusive, notamment en renforçant la protection sociale, en réduisant les disparités entre les genres et en atténuant les effets du changement climatique. Des mesures sont prévues pour améliorer l’accès aux services essentiels dans les zones rurales et pour favoriser l’indépendance économique des femmes.
  • Programme de réformes appuyé par la FRD : le Sénégal travaille activement à l’intégration des considérations liées au changement climatique dans sa planification économique et budgétaire. Des réformes importantes sont entreprises pour atténuer les répercussions du changement climatique, notamment dans les secteurs du transport, de l’énergie et de l’agriculture.

À travers ces données, le Sénégal a affiché une détermination forte à poursuivre son programme de réformes économiques et structurelles pour stimuler une croissance durable et inclusive, tout en faisant face aux défis liés au changement climatique et à la gestion de sa dette publique.

Cependant, cette démarche a été ternie par les incertitudes entourant les prévisions des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz.

La nouvelle administration, dirigée par le président Bassirou Diomaye Faye, a exprimé son intention de renégocier les contrats liés à l’exploitation des ressources énergétiques du pays. Cette décision a semé le doute parmi les investisseurs internationaux et a compromis les projections de revenus du gouvernement sénégalais.

Alors que le Sénégal aspire à tirer profit de ses ressources naturelles pour stimuler sa croissance économique, la volonté de renégociation des contrats suscite des inquiétudes quant à la stabilité des investissements dans le secteur énergétique. Les partenaires financiers internationaux, dont le FMI, ont exprimé leurs préoccupations quant à l’impact potentiel de ces tensions sur la santé économique du pays.

Le Sénégal se trouve à un moment charnière de son développement économique, où des décisions stratégiques concernant la gestion de ses ressources naturelles auront des répercussions majeures sur son avenir. La voie à suivre exigera un équilibre délicat entre la protection des intérêts nationaux et la promotion d’un environnement propice aux investissements étrangers.

LE DAKAROIS

Crise de l’Eau à Guinguinéo: Les populations refusent de payer des factures jugées exorbitantes

À Guinguinéo, les tensions montent alors que les habitants dénoncent une hausse soudaine et significative des factures d’eau. Dans une conférence de presse organisée ce vendredi 26 avril 2024, un collectif d’usagers mécontents a exprimé son indignation face à des montants facturés qui, selon eux, atteignent des sommes injustifiables.

Boubacar Dieng, un porte-parole du collectif, a partagé l’exaspération des résidents: « À quelques jours de la Tabaski, Sen’Eau annonce des factures allant de 195 000 à 500 000 francs CFA, sans aucune justification ni distribution préalable des factures. Cela nous semble non seulement incorrect mais également irrespectueux. » Selon lui, plus de 700 foyers seraient impactés par ces augmentations, qu’il qualifie d’irrationnelles.

Les habitants de Guinguinéo se sont fermement opposés au paiement de ces factures, mettant en doute la légitimité de ces montants. « Nous refusons de payer tant que la lumière n’est pas faite sur cette situation. Nous exigeons un audit de Sen’Eau à Guinguinéo pour déterminer les responsabilités », insiste M. Dieng. Le collectif demande également le départ immédiat du responsable de Sen’Eau dans la localité, suspecté d’être à l’origine de ces désagréments.

Cette crise survient dans un contexte où les populations de plusieurs régions du Sénégal se plaignent régulièrement de la gestion de l’eau par les autorités et les sociétés délégataires. Les accusations de mauvaise gestion et de tarification abusive sont fréquentes, exacerbant les tensions entre les usagers et les fournisseurs.

Le collectif appelle les autorités compétentes à intervenir rapidement pour résoudre cette crise, en commençant par un audit transparent et en prenant des mesures pour ajuster les pratiques de facturation. « Notre combat est celui de la justice et de la transparence, pour tous les citoyens de Guinguinéo », conclut Boubacar Dieng.

La situation à Guinguinéo est devenue un point de focalisation pour les problèmes de gestion de l’eau au Sénégal, mettant en lumière les défis auxquels les petites communautés sont confrontées et les réponses nécessaires pour assurer une distribution équitable des ressources en eau.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Samedi 27 et Dimanche 28 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°163 – du 27 et 28/04/24
Le Dakarois Quotidien N°163 – du 27 et 28/04/24

Le Dakarois Quotidien N°163 – du 27 et 28/04/24 – OUBLIANT UNE PROBABLE RENÉGOCIATION DES CONTRATS MINIERS : LE SÉNÉGAL PRÉSENTE AU FMI LES PRÉVISIONS DU PSE

🔴 OUBLIANT UNE PROBABLE RENÉGOCIATION DES CONTRATS MINIERS : LE SÉNÉGAL PRÉSENTE AU FMI LES PRÉVISIONS DU PSE
🔴 VISITES MARQUANTES : LE PRÉSIDENT AU DIOCÈSE ET À LA MOSQUÉE OMARIENNE
🔴 POLÉMIQUE AUTOUR DES NOMINATIONS À DAKAR DEM DIKK : LES PROCHES DU DG FAVORISES?

[ Documents ] Dakar Dem Dikk : Polémique autour des dernières nominations des proches du DG

La société de transport en commun Dakar Dem Dikk se retrouve au cœur d’une polémique suite aux récentes nominations effectuées par son directeur général, Ousmane Sylla. Ces décisions, prises à l’approche d’un changement de régime politique au Sénégal, soulèvent des questions sur leur timing et leur légitimité.

À la veille de la prise de fonction du nouveau président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, des nominations de dernières minutes impliquant des proches du DG actuel ont été critiquées par plusieurs parties prenantes. Des sources internes à l’entreprise et des observateurs externes y voient une tentative de Sylla de placer des alliés dans des positions clés avant son remplacement imminent.

Les employés de Dakar Dem Dikk, qui ont préféré garder l’anonymat, ont exprimé leur frustration et leur inquiétude quant à l’impact de ces nominations sur l’intégrité et l’efficacité de l’entreprise. Des groupes de consommateurs et des organisations de la société civile ont demandé une transparence accrue et une révision des pratiques de nomination au sein des entreprises publiques.

Ces événements représentent un premier test significatif pour le nouveau gouvernement, qui a promis de lutter contre la corruption et d’instaurer une gestion transparente des entreprises publiques. La manière dont ils géreront cette situation pourrait définir le ton de leur mandat en termes de réformes administratives et de gouvernance d’entreprise.

La communauté attend du nouveau président et de son équipe qu’ils prennent des mesures immédiates pour examiner ces nominations et, si nécessaire, les annuler pour restaurer la confiance dans la gestion des entreprises publiques. On espère également que le gouvernement mettra en place des procédures plus strictes et transparentes pour les futures nominations afin de prévenir toute récurrence de telles controverses.

L’affaire des nominations à Dakar Dem Dikk met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises publiques sénégalaises en termes de gouvernance et de pratiques de gestion. Alors que le pays entre dans une nouvelle ère politique, les actions prises maintenant pourront soit renforcer la confiance du public dans les institutions, soit perpétuer les cycles de critiques et de méfiance. Le monde regarde de près comment le Sénégal, sous la direction de ses nouveaux leaders, naviguera à travers ces eaux agitées.

Gestion des Fonds COVID-19 : L’OFNAC transmet un rapport d’enquête au Procureur

Dans un développement significatif dans la lutte contre la corruption, l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) du Sénégal a achevé son enquête sur les irrégularités présumées dans l’acquisition et les services de transport de vivres et autres produits destinés à combattre les effets de la pandémie de COVID-19. Le rapport d’activité 2022 de la division investigations (DI) de l’OFNAC a révélé des détails cruciaux qui ont mené à une décision importante lors de la séance du 13 avril 2022.

L’enquête a été lancée suite à des allégations de mauvaise gestion et de possible détournement de fonds alloués pour lutter contre la pandémie. Ces fonds, essentiels pour soutenir les efforts sanitaires et économiques du pays durant cette période critique, étaient destinés à l’achat et au transport de produits de première nécessité pour les populations les plus touchées par la crise.

Après une analyse approfondie des documents et des témoignages recueillis, l’Assemblée de l’OFNAC a pris la décision de transmettre le rapport d’enquête au Procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Cette transmission marque une étape clé dans le processus judiciaire, ouvrant la voie à d’éventuelles poursuites contre les individus impliqués dans ces actes de corruption.

La décision de l’OFNAC de faire suivre le dossier au système judiciaire démontre une volonté ferme de maintenir la transparence et l’intégrité dans la gestion des fonds publics. Cela souligne également l’importance de la responsabilité dans la gestion des ressources d’urgence, en particulier dans des circonstances aussi exceptionnelles que celles engendrées par la pandémie.

Cette action de l’OFNAC est accueillie avec un intérêt marqué par le public et par les observateurs internationaux, renforçant la confiance dans les institutions de lutte contre la corruption du Sénégal. Elle met en lumière les défis auxquels sont confrontés les organismes de régulation et de contrôle dans leur mission de surveillance des activités gouvernementales et de prévention de la corruption.

La transmission de ce rapport au Procureur de la République est le début d’un processus qui pourrait potentiellement mener à des réformes plus larges dans la gestion des crises et la distribution des aides d’urgence. Elle incite également à une vigilance accrue et à une réforme des procédures pour prévenir de telles occurrences à l’avenir.

La décision de l’OFNAC d’avancer sur ce dossier illustre un engagement envers la justice et la loi, essentiels pour renforcer la démocratie et la gouvernance au Sénégal. Les développements futurs dans cette affaire seront scrutés de près, tant au niveau national qu’international.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Vendredi 26 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°162 – du 26/04/24
Le Dakarois Quotidien N°162 – du 26/04/24

Le Dakarois Quotidien N°162 – du 26/04/24 – RAPPORT 2022 DE L’OFNAC : LE DOSSIER DU COVID SUR LA TABLE DU PROCUREUR

🔴 RAPPORT 2022 DE L’OFNAC : LE DOSSIER DU COVID SUR LA TABLE DU PROCUREUR
🔴 « FAUTE DE GESTION » SANS SUITE JUDICIAIRE DANS L’AFFAIRE PRODAC : MMN NON ÉPINGLÉ PAR L’OFNAC ?
🔴 TRAGEDIE A KOUNGHEUL : 14 MORTS DANS LE RENVERSEMENT D’UN BUS

Rapport d’Activité 2022 de l’OFNAC : Renforcer la Lutte contre la corruption

L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) est fier de publier son rapport d’activités pour l’année 2022. Dans un contexte où la lutte contre la corruption est plus urgente que jamais, ce document détaille les efforts intensifiés de l’organisation pour combattre la fraude et promouvoir l’intégrité, la transparence et la bonne gouvernance au Sénégal. Ce rapport met en avant les défis rencontrés, les avancées réalisées et les stratégies adoptées pour renforcer cette lutte cruciale, tout en soulignant les actions de sensibilisation et les recommandations pour l’avenir.

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Les premières nominations sous l’Ère Diomaye-Sonko : entre espoirs déçus et pratiques anciennes

Le mercredi 24 avril 2024, lors du Conseil des ministres présidé par Bassirou Diomaye Faye, a été le théâtre des premières nominations de directeurs généraux des sociétés publiques sénégalaises, déclenchant une onde de surprise et parfois de déception parmi les observateurs et la population sénégalaise. La promesse du parti Pastef, qui avait évoqué dans son programme ‘Projet’ l’instauration d’un processus transparent d’appel à candidatures pour certains postes clés de la haute fonction publique, semble avoir été mise de côté au profit des nominations directes.

En amont des élections, le programme de Pastef avait suscité un espoir considérable de voir enfin émerger une gouvernance différente, moins tributaire des allégeances politiques et plus focalisée sur la compétence et la méritocratie. Cependant, les récentes nominations ont semble-t-il renoué avec les pratiques anciennes, privilégiant des figures alignées politiquement pour diriger des institutions aussi stratégiques que le Port autonome de Dakar, la Rts, et l’Aéroport international Blaise Diagne, entre autres.

Ces nominations ont provoqué un sentiment de trahison chez beaucoup qui voyaient en Diomaye Faye et Ousmane Sonko des figures de la rupture avec le passé. L’absence de l’appel à candidatures pour des postes aussi influents soulève des inquiétudes quant à la capacité du nouveau gouvernement à se distancer des pratiques clientélistes qui ont longtemps caractérisé la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Particulièrement symptomatique est le cas de la nomination du directeur général de la Rts. Dans un pays où les médias publics ont souvent été critiqués pour leur manque d’indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, la nomination de cette position était vue comme un test décisif de l’engagement du nouveau gouvernement à réformer en profondeur le secteur. L’opportunité de mettre en place une figure neutre et compétente, choisie à travers un processus transparent et ouvert, aurait pu renforcer la confiance dans la volonté de réforme de l’administration. Au lieu de cela, la sélection a suivi les lignes traditionnelles, renforçant les doutes sur un véritable changement.

Les implications de ces nominations vont au-delà des individus choisis pour diriger les sociétés publiques. Elles affectent la perception de l’intégrité et de l’efficacité de l’administration publique sénégalaise dans son ensemble. Les décisions prises au début d’un nouveau mandat gouvernemental peuvent définir le ton pour les années à venir, influençant non seulement la politique intérieure mais aussi la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux dans la stabilité et la prévisibilité de l’environnement des affaires au Sénégal.

Alors que le gouvernement Diomaye-Sonko continue de prendre forme, la question demeure : ce début est-il simplement un faux pas initial ou le prélude à un mandat où les vieilles habitudes dominent malgré les promesses de changement? Pour beaucoup, la réponse à cette question déterminera non seulement leur soutien continu au gouvernement mais aussi leur engagement envers le processus démocratique dans le pays.

Dans ce contexte, il devient impératif pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour démontrer son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, afin de restaurer la foi dans ses promesses de campagne et dans le potentiel d’un Sénégal rénové et dynamique.

Indemnisation des victimes des manifestations et allègement du coût de la vie

Pendant le Conseil des ministres de ce mercredi 24 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a mis l’accent sur l’urgence de répondre aux préoccupations majeures des citoyens sénégalais. Au cœur de ses directives se trouvent deux priorités essentielles : l’indemnisation des victimes des événements survenus entre janvier 2021 et février 2024, et la lutte contre la flambée des prix, un défi économique majeur pour le pays.

Pour ce qui est de l’indemnisation des victimes, le Chef de l’État a exprimé un fort désir de réconciliation nationale en garantissant une justice équitable pour tous ceux qui ont souffert des troubles passés. Il a annoncé la mise en place d’une commission spéciale chargée de cette tâche délicate, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette commission sera chargée d’identifier les personnes affectées et d’évaluer les préjudices subis. De plus, des réunions régulières en Conseil des ministres seront organisées pour surveiller les progrès réalisés dans ce dossier prioritaire. Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement envers la justice sociale et la réparation des torts passés, des fondements essentiels pour la construction d’une société sénégalaise plus juste et solidaire.

En ce qui concerne la réduction du coût de la vie, le Président Faye a réaffirmé son engagement à lutter contre l’inflation croissante et les difficultés économiques qui en découlent. Un plan d’urgence opérationnel sera élaboré et présenté avant le 15 mai 2024, visant à abaisser les prix des biens de consommation courante et des services essentiels. Ce plan ambitieux implique des mesures audacieuses pour contrôler les prix sur le marché, prévenir la spéculation et favoriser la concurrence dans les secteurs clés de l’économie. Le Chef de l’État a souligné la nécessité de mobiliser les acteurs économiques, les associations de consommateurs et les partenaires sociaux pour construire un consensus durable autour de ces mesures. En outre, en mettant l’accent sur la modernisation du commerce intérieur et la promotion des produits locaux, le gouvernement s’engage à soutenir durablement le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Cette approche holistique vise à atténuer les pressions économiques sur les citoyens et à favoriser un développement équilibré et inclusif à travers le pays.

Pour terminer, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé sa détermination à relever les défis sociaux et économiques auxquels le Sénégal est confronté. En plaçant l’indemnisation des victimes et la réduction du coût de la vie au cœur de ses priorités, son gouvernement montre une volonté politique forte de bâtir un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Le Dakarois

Visite du nouveau Ministre de la Communication : Réapparition de Yakham Mbaye Directeur de « Le Soleil »

Après une période d’absence remarquée, le directeur du quotidien national « Le Soleil », Yakham Mbaye, a fait son retour public. Ce retour coïncide avec la visite d’Aliou Sall, le nouveau ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, qui a été accueilli dans les locaux du journal dans le cadre d’une prise de contact avec les professionnels de l’information.

Yakham Mbaye avait disparu des radars, suscitant l’inquiétude parmi ses collaborateurs au « Soleil ». Son absence avait été particulièrement ressentie après l’ascension au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, période durant laquelle le personnel du journal cherchait activement à le localiser. Les employés étaient d’autant plus préoccupés qu’ils n’avaient pas été réglés de leur dû avant sa disparition.

La réapparition de Yakham Mbaye semble opportunément synchronisée avec la visite du nouveau ministre, Aliou Sall, mettant fin aux spéculations sur son absence. L’événement a servi de plateforme pour renouer le dialogue entre la direction du journal et les instances gouvernementales, dans un contexte de renouvellement des liens entre le média et le ministère nouvellement dirigé par Aliou Sall.

Cette visite et la réapparition de Mbaye sont survenues dans un moment crucial, alors que « Le Soleil » et ses employés naviguent dans une période de transitions politiques et médiatiques. Le personnel, ainsi que les lecteurs du quotidien, attendent avec impatience de voir comment la direction va aborder les problèmes de paiements en suspens et quelles seront les implications de la nouvelle administration gouvernementale sur la gestion du journal.

La présence d’Aliou Sall, reconnu pour son implication dans les secteurs de la communication et du numérique, pourrait signifier une ère de changements et d’opportunités pour « Le Soleil », avec potentiellement de nouvelles directives et soutiens en vue de moderniser et revitaliser ce pilier de la presse sénégalaise.

La situation au quotidien « Le Soleil » reste une affaire à suivre, avec la communauté des médias et le public sénégalais attendant de voir comment les choses vont évoluer sous la direction de Yakham Mbaye et l’influence du nouveau ministère. La récente visite du ministre Aliou Sall pourrait être le début d’une série de développements significatifs pour le journal et pour le paysage médiatique du Sénégal.

À propos de l’utilisation de l’expression « sous l’autorité du Premier ministre » dans les décrets fixant les attributions des ministres

Après le décret fixant la composition du Gouvernement puis celui portant répartition des services de l’Etat entre les ministères, les compétences respectives des ministres et secrétaires d’Etat sont définies par un décret d’attributions. L’article 49 alinéa 2 de l’actuelle Constitution indique que sur proposition du Premier ministre, le Président de la République fixe les attributions des ministres et secrétaires d’Etat.
On remarque que le premier article des décrets relatifs aux attributions des ministres signés par le nouveau Gouvernement indique que l’exercice des compétences ministérielles est placé « sous l’autorité du Premier ministre ». Cette expression a été contestée dans la mesure où il a semblé à certains qu’elle n’est pas conforme à la Constitution en vigueur. Dans un article publié le vendredi 19 avril 2024 par Dakaractu sous le titre « Alerte, le Sénégal aurait-il basculé vers un régime parlementaire ? », un citoyen expose son « inquiétude quant à la conformité à la loi et la constitution des récents décrets portant attribution des ministres ». Selon lui, « l’article premier (de ces décrets) place les ministres sous l’autorité du premier ministre et non, comme cela était de coutume sous l’autorité du Président de la République » .

L’expression « sous l’autorité du Premier ministre » est utilisée depuis 1993

Après le décret n° 93-720 du 2 juin 1993 portant nomination des membres du Gouvernement du Président Abdou Diouf et le décret n° 93-723 du 7 juin 1993 portant répartition des services de l’Etat, le périmètre des attributions de chaque membre du Gouvernent avait été défini par un décret d’attributions dont l’article premier comportait l’expression « sous l’autorité du Premier ministre ». (Cf. décrets n° 93-724 à 93-747 en date du 7 juin 1993 publiés au Journal officiel n° 5526 du 12 juin 1993).

La même expression est également utilisée dans les décrets d’attributions pris sur la période 2001 à 2019
En effet, on retrouve cette expression dans les décrets d’attributions signés par les Présidents Wade et Sall jusqu’à la date de suppression du poste de Premier ministre en 2019 (Voir, entre autres, le décret n° 2004 -574 du 30 avril 2004 relatif aux attributions du ministre de l’Économie et des Finances et le décret n° 2019-783 du 17 avril 2019 relatif aux attributions du ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération).

Avec la suppression du poste de Premier ministre en 2019, l’expression « sous l’autorité du Premier ministre » fut remplacée par l’expression « sous l’autorité du Président de la République »
L’article 50 de la Constitution, issu de la loi constitutionnelle n° 2019-10 du 14 mai 2019, conférait au Président de la République le pouvoir règlementaire et la disposition de l’administration. L’article 54 du même texte constitutionnel ajoutait : « Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation « sous la direction du Président de la République ». Sur le fondement de ces dispositions constitutionnelles, les membres du Gouvernement accomplissaient leur mission sous l’autorité du Président de la République d’où l’utilisation de l’expression « sous l’autorité du Président de la République » dans les décrets d’attributions pris après le 14 mai 2019 (voir le décret n° 2019-957 du 29 mai 2019 relatif aux attributions du ministre de l’Economie et du Budget).
En résumé, l’expression « sous l’autorité du Président de la République » avait été utilisée durant la période concernée parce que le Président de la République était à la fois chef de l’Etat et chef de Gouvernement.

Le poste de Premier ministre réinstauré en décembre 2021, l’expression « sous l’autorité du Premier ministre » est de nouveau utilisée dans les décrets d’attributions
L’article 53 alinéa 2 de la Constitution en vigueur, dans sa rédaction issue de la loi constitutionnelle n° 2021-41 du 20 décembre 2021, énonce : « le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier ministre ». En application de cette disposition, l’expression « sous l’autorité du Premier ministre » est de nouveau employée dans les décrets d’attributions depuis 2022 (Voir le décret n° 2022-1788 du 26 septembre 2022 relatif aux attributions du ministre des Finances et du Budget).

Les projets des ministres sont préparés, par définition, sous l’autorité du chef du Gouvernement
A notre avis, en plaçant l’exercice des compétences ministérielles sous l’autorité du Premier ministre, le décret d’attributions ne fait que tirer la conséquence logique de l’application de l’article 53 alinéa 2 de l’actuelle Constitution qui indique : 1°/ « Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier ministre » ; 2°/ « (Le Gouvernement) est responsable devant le Président de la République … ». De ce point de vue, il revient au Premier ministre de rendre des comptes au chef de l’Etat.

En définitive, comme l’a dit le professeur Meissa Diakhaté, « Sur le plan fonctionnel, le Gouvernement est chargé de la conduite et de la coordination de la politique de la Nation sous la direction d’un Premier ministre qui (..) est détenteur d’une autorité nécessaire à ses fonctions ».
Selon Dominique Chagnollaud, « l’autorité qu’il exerce sur les ministres est politique et non juridique, mais elle l’autorise à coordonner, par voie de circulaire, la méthode et le rythme de travail gouvernemental et surtout à arbitrer entre les ministres en cas de conflits ou surtout lors de la mise au point du projet de loi de finances » .

Mamadou Abdoulaye SOW
Inspecteur principal du Trésor à la retraite

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Jeudi 25 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24
Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24

Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24 – NOUVELLES NOMINATIONS : Diomaye secoue le cocotier

🔴 NOUVELLES NOMINATIONS : Diomaye secoue le cocotier
🔴 UNE PRIORITÉ DÉFINIE EN CONSEIL DES MINISTRES : L’indemnisation des « martyrs »
🔴 Rapport d’Amnesty International : Les entraves aux droits humains sous l’ère de Macky Sall

NOMINATIONS : Bassirou Diomaye Faye procède au remplacement de plusieurs directeurs généraux

Le président de la République a nommé des directeurs généraux, mercredi, à la tête de plusieurs entreprises et administrations publiques, a-t-on appris du ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

Le président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Bara DIOUF, Gestionnaire administratif et financier, est nommé Délégué général à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose, en remplacement de Monsieur Diène Farba SARR ;
  • Monsieur Bacary Sega BATHILY, Spécialiste en Management de projets, est nommé Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA), en remplacement de Monsieur Abdoulaye BALDE ;
  • Monsieur Pape Alé NIANG, Journaliste, est nommé Directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (RTS), en remplacement de Monsieur Racine TALLA ;
  • Monsieur Waly DIOUF BODIANG, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar, en remplacement de Monsieur Mountaga SY ;
  • Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE, Ingénieur en Génie et Travaux publics, est nommé Directeur général de l’Aéroport International Blaise DIAGNE (AIBD SA), en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIEYE ;
  • Monsieur Fadilou KEITA, Manager en Gestion financière, est nommé Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, en remplacement de Monsieur Cheikh Issa SALL ;
  • Monsieur Maguette KANE, Inspecteur des Postes et Services financiers, est nommé Directeur général de la Société nationale La Poste, en remplacement de Monsieur Mohamadou DIAITE ;
  • Monsieur Bassirou KEBE, Spécialiste en Management de projets, est nommé Directeur général de la Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM), en remplacement de Mamadou Diagne SY MBENGUE ;
  • Monsieur Mouhamadou Moctar MAGASSOUBA, Spécialiste en finances d’entreprise, est nommé Directeur général de la Société immobilière du Cap Vert (SICAP SA), en remplacement de Monsieur Mamadou KASSE ;
  • Monsieur Serigne Mamadou MBOUP, Spécialiste en Management et en Stratégie touristique et hôtelière, est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones touristiques du Sénégal (SAPCO SA) en remplacement de Monsieur Souleymane NDIAYE ;
  • Madame Marie Rose FAYE, Experte en Gestion et en Management des Ressources humaines, est nommée Directeur général de l’Agence de Développement et d’Encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), en remplacement de Monsieur Idrissa DIABIRA ;
  • Madame Yaye Khadidiatou Djamila DIALLO, Spécialiste en Droit des Affaires, est nommée Directeur général de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-Petits, en remplacement de Madame Maïmouna CISSOKHO ;
  • Monsieur Tidiane SIDIBE, Expert en gestion de projets et en Développement territorial, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), en remplacement de Monsieur de Mamadou DJIGO ;
  • Monsieur Sékouna DIATTA, Maitre de Conférences en Ecologie, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte, en remplacement de Monsieur Oumar Abdoulaye BA ;
  • Docteur Cheikh DIENG, Expert en Environnement, est nommé Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) en remplacement de Monsieur Mamadou Mamour DIALLO ;
  • Monsieur Magatte DIAKHATE, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur de la Législation et de la Coopération internationale, en remplacement de Mouhamadou Lamine SY ;
  • Monsieur Abdou GNING, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur des Domaines, en remplacement de monsieur Mamadou GUEYE.                                                                                                                                                                                                                                Fait à Dakar, le 24 avril 2024

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Violences Politiques : Création d’une Commission d’Indemnisation pour les victimes

Dans un geste marquant son engagement envers la réconciliation nationale, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a demandé la création d’une commission destinée à indemniser les victimes des violences politiques qui ont secoué le pays de janvier 2021 à février 2024. Cette décision a été annoncée lors du Conseil des ministres tenu à Dakar ce mercredi.

Les années mentionnées ont été témoins de tensions politiques significatives, entraînant des pertes en vies humaines et de nombreux blessés. Les troubles ont culminé avec des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants, souvent exacerbés par des arrestations massives de militants, principalement ceux affiliés au parti Pastef, désormais au pouvoir.

La commission d’indemnisation, une initiative directe du Président Faye, a pour mandat de soutenir les familles endeuillées et les personnes blessées lors de ces événements. Son rôle consistera à identifier les victimes, évaluer les préjudices subis et assurer une prise en charge effective des blessés toujours en cours de traitement.

Le président Faye a souligné l’importance de cette démarche dans le cadre plus large de la réconciliation nationale. « La réconciliation passe par la justice dans le traitement adéquat des cas des victimes », a-t-il précisé, affirmant sa volonté de voir la nation sénégalaise se reconstruire sur des bases de respect mutuel et de justice.

Cette annonce a été généralement bien accueillie par la communauté, voyant en cette commission une opportunité de cicatriser les plaies laissées par les années de troubles. Toutefois, certains observateurs restent prudents, attendant de voir la mise en œuvre effective de ces mesures et leur impact réel sur les victimes et leurs familles.

La création de la commission d’indemnisation par le Président Bassirou Diomaye Faye représente une étape cruciale dans les efforts de guérison d’une nation marquée par des périodes de forte instabilité politique. Cela reflète une tentative de répondre aux besoins des citoyens affectés par les violences, tout en posant les jalons pour un avenir où la justice et la paix prévalent. Les résultats de cette commission seront déterminants pour la stabilité future du Sénégal.

Le Président Bassirou Diomaye Faye insiste sur la régulation des coûts des loyers et l’accès au logement décent

Lors d’une récente réunion du Conseil, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a souligné l’importance de répondre aux préoccupations de ses concitoyens en matière de logement. Il a particulièrement mis l’accent sur la nécessité de réguler les coûts des loyers et de faciliter l’accès à un logement décent.

Cette déclaration intervient dans un contexte où de nombreux citoyens sénégalais rencontrent des difficultés à trouver un logement abordable et décent. Les loyers élevés et la pénurie de logements disponibles dans certaines régions ont exacerbé cette problématique, entraînant une pression financière importante sur de nombreuses familles.

Face à cette situation, le Président a rappelé au Conseil l’urgence d’agir pour réguler les coûts des loyers. Cette mesure vise à rendre le logement plus accessible à la population et à réduire les charges financières des ménages. En parallèle, il a également souligné l’importance de mettre en place des facilitations pour permettre à chacun d’accéder à un logement décent.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts plus larges du gouvernement visant à améliorer les conditions de vie des citoyens et à promouvoir le bien-être social. En garantissant l’accès à un logement abordable et de qualité, le gouvernement cherche à créer des conditions propices au développement socio-économique du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a affirmé son engagement à poursuivre ces efforts et à travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs concernés pour trouver des solutions durables à la crise du logement. Il a souligné l’importance de mettre en œuvre des politiques efficaces et inclusives qui répondent aux besoins variés de la population et qui favorisent l’équité et la justice sociale.

Cette déclaration du Président témoigne de la volonté du gouvernement de prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des citoyens sénégalais. La régulation des coûts des loyers et l’accès facilité au logement décent constituent des priorités majeures dans la poursuite du développement économique et social du pays.

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé que la lutte contre la cherté du coût de la vie reste une priorité de l’action gouvernementale.
Le Chef de l’Etat a constaté la dérégulation des marchés des produits et services de grande consommation en termes d’approvisionnements, de stocks et de prix. Dans ce lot, il a attiré toute l’attention du Conseil sur la situation des denrées de première nécessité. Aussi indique-t-il, les prix homologués en gros et surtout en détail du riz, du sucre, de l’huile, de la farine, du lait et du pain notamment, doivent faire l’objet d’une surveillance particulière et permanente de la part du Gouvernement et des services compétents de l’Etat.
Le Président de la République a, en outre, rappelé au Conseil la forte préoccupation de ses concitoyens concernant, la baisse et la régulation des coûts des loyers et les facilitations pour l’accès à un logement décent.
Le Chef de l’Etat a, dès lors, donné des instructions au Premier Ministre, aux Ministres en charge du Commerce et de l’Industrie, des Finances et du Budget et de l’Agriculture, de lui proposer, avant le 15 mai 2024, un plan d’urgence opérationnel de lutte contre la vie chère, assorti de mesures hardies de baisse des prix des denrées de consommation courante ainsi que de certains services essentiels.
Le Président de la République a, dans cette perspective, souligné la nécessité d’impliquer les associations de consommateurs, les industriels et les opérateurs économiques en vue de bâtir des consensus durables dans l’application effective de nouvelles mesures visant l’allègement du coût de la vie pour les ménages.
Il a, en outre, insisté sur l’impératif d’assurer le contrôle permanent des prix sur le terrain et la maitrise de toute velléité de spéculation, notamment à l’approche des grandes fêtes et évènements religieux.
Le Chef de l’Etat a, à ce titre, demandé au Premier Ministre de mettre en place, à la Primature, un dispositif d’alerte précoce et de suivi des prix et approvisionnements du pays en produits et denrées essentiels.
Le Président de la République est également revenu sur l’impérieuse nécessité d’assurer un suivi permanent de l’évolution des coûts des loyers (baux à usage d’habitation et commercial) à Dakar et dans les capitales départementales.
Le Chef de l’Etat a, au demeurant, invité le Ministre de l’Industrie et du Commerce à veiller à la transformation du commerce intérieur qui passe par la modernisation du commerce de proximité, en l’occurrence les boutiques de quartier et le développement de stratégies innovantes et efficaces de promotion de la consommation des produits de nos terroirs.
Le Président de la République, après avoir analysé la conjoncture économique internationale actuelle et ses impacts sur la vie nationale, a invité le Gouvernement à engager, dès la prochaine campagne de production agricole, la mise en œuvre de la Doctrine de Souveraineté alimentaire (DSA), en cohérence avec la nouvelle politiqued’industrialisation, de valorisation et de consommation de nos produits locaux.
Le Chef de l’Etat a ainsi demandé au Premier Ministre de superviser la nouvelle vision volontariste, endogène et consolidée de nos politiques publiques dont l’objectif est d’atténuer de manière significative la cherté du coût de la vie et de soutenir durablement l’amélioration du pouvoir d’achat des populations par l’accès à des denrées et produits courants de qualité et à des prix accessibles.
Le Président de la République a d’ailleurs, sous ce chapitre, donné des instructions au Premier Ministre pour accentuer les réformes visant l’amélioration de la concurrence dans ces différents secteurs d’activité et la préservation soutenue des droits des consommateurs.
Ensuite, le Chef de l’Etat a ensuite beaucoup insisté sur la formation professionnelle et technique ainsi que l’emploi des jeunes qui demeurent, selon lui, des priorités nationales.
A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de prendre les mesures idoines visant à mutualiser et optimiser les ressources et interventions de toutes les structures publiques de soutien et de promotion de la formation professionnelle, de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes. Il a, à cet égard, demandé d’harmoniser les bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge des Finances, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et du Travail de procéder, dans les meilleurs délais, à une revue de l’écosystème des structures, moyens d’intervention et offres de formation professionnelle et technique, en vue d’améliorer l’allocation des ressources destinées aux cibles de la formation professionnelle et technique. Il a sur ce point, indiqué l’urgence d’implémenter à la Primature un système de suivi des politiques de promotion de l’emploi des jeunes et de veiller à l’insertion professionnelle rapide des jeunes diplômés de l’enseignement en français et en arabe.
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de veiller à la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique et d’emploi des jeunes.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Gouvernement d’engager avec les partenaires sociaux (les centrales syndicales des travailleurs et le Patronat) des concertations régulières pour une « trêve sociale ». Il a souligné la nécessité de procéder à l’actualisation consensuelle du code du travail et de la convention nationale Etat- employeurs. Il a aussi appelé à la tenue, après le 1er mai, de la conférence sociale autour du thème majeur de « l’employabilité et l’emploi des jeunes ».
Le Président de la République a, dans le même élan, informé le Conseil des audiences qu’il a accordées, le mardi 24 avril 2024, aux responsables des centrales syndicales les plus représentatives et aux dirigeants des organisations du Patronat, dans le cadre des concertations pour la consolidation de la stabilité sociale et des efforts collectifs de lutte contre la vie chère, la relance de l’économie nationale et la création d’emplois pour les jeunes.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Premier Ministre d’assurer, avec chaque ministre concerné, la coordination du suivi permanent de la prise en charge des doléances et recommandations des partenaires sociaux (centrales syndicales et organisations patronales).
Le Président de la République s’est également dit particulièrement soucieux du renforcement de la réconciliation nationale. Celle-ci passe, à son avis, par la justice dans le traitement adéquat des cas des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024, notamment les familles endeuillées et les blessés.
A cet effet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de mettre en place une commission d’indemnisation des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024. Ladite commission, indique-t-il, devra s’atteler, dans les meilleurs délais, à identifier les victimes et procéder à l’évaluation des préjudices subis, ainsi qu’à la prise en charge effective des blessés en cours de traitement. En outre, le Premier Ministre devra faire, avec les Ministres concernés, le point sur l’état d’avancement de ce dossier prioritaire tous les quinze (15) jours en Conseil des ministres.
Au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République est revenu sur ses visites de travail et d’amitié effectuées en République islamique de Mauritanie et en République de Gambie, successivement les 18 et 20 avril 2024.
Le Chef de l’Etat a remercié les Présidents Mouhamed Ould Cheikh El GHAZOUANI et Adama BARRO pour l’accueil exceptionnel et l’hospitalité généreuse qui lui ont été réservés ainsi qu’aux délégations qui l’accompagnaient dans ces deux pays frères.
Les travaux très fructueux de l’étape de Nouakchott, a informé le Président de la République, ont porté notamment sur :
– le renforcement de la coopération en matière de défense et de sécurité à la frontière face aux menaces transversales que sont le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, le trafic international de drogue et d’êtres humains ainsi que la migration irrégulière ;
-la redynamisation de la coopération en matière de pêche. A cet effet, le Président GHAZOUANI a assuré que son pays est disposé à partager les ressources halieutiques et prôné un échange d’expériences en matière de gestion de ces ressources. Il a également invité les deux pays à une surveillance maritime commune renforcée pour faire face aux bateaux pilleurs ;
– le retard noté dans les travaux d’exécution du pont de Rosso, chaque partie étant invitée à lever les goulots d’étranglement ;
– la coopération en matière d’énergie. L’accent a été mis sur le retard de vingt-huit mois (28) mois des travaux de GTA et la nécessité de constituer un seul bloc uni face à l’opérateur BP pour ne pas décevoir les attentes des populations ;
S’agissant de l’étape de la Gambie, le Chef de l’Etat a informé le Conseil que ses entretiens très fructueux en tête à tête avec le Président Adama BARRO ont porté dans tous les domaines de la coopération avec un accent particulier sur :
-la défense et la sécurité, un domaine dans lequel le Sénégal continuera d’appuyer la Gambie dans sa quête de stabilité ;
– le renforcement de la lutte contre les actes criminels de coupe et de trafic illicites de bois qui continuent de détruire les forêts respectives des deux pays ;
– la coopération dans le domaine de la pêche, les concertations en vue de consolider les acquis notamment en termes de facilités accordées aux pêcheurs des deux pays seront poursuivies ;
– la libre circulation des personnes et des biens, les transports terrestres, aériens et maritimes qui feront l’objet d’un suivi permanent ;
– la hausse de la taxe du ciment en provenance du Sénégal dont la mesure a été suspendue en attendant la circulaire qui devrait être signée pour la rapporter.
Enfin, le Président de la République a évoqué l’audience qu’il a accordée à Monsieur Charles Michel, Président du Conseil européen le lundi 22 avril 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de l’audience qu’il a accordée à Son Excellence Mohamed Juldeh JALLOH, Vice-président de la Sierra Leone, le lundi 22 avril 2024 sur instruction de Monsieur le Président de la République. Ensemble, ils ont procédé à la revue des principaux axes de coopération entre le Sénégal et la Sierra Leone. Ils ont également échangé sur les voies et moyens de sa redynamisation en vue d’offrir plus d’opportunités aux secteurs privés des deux pays. A cet effet, ils ont convenu de proposer aux deux Présidents, de la Sierra-Léone et du Sénégal, la tenue d’une commission mixte avant la fin de l’année 2024.Le Premier Ministre a également informé de la conception d’un projet de nouveau référentiel du dialogue social conforté par les riches échanges tenus respectivement avec les organisations syndicales représentatives et patronales sous la houlette de Monsieur le Président de la République.
Ces travaux aboutiront à une gamme de mesures devant permettre une baisse conjoncturelle du prix de denrées de première nécessité et un canevas pour la refondation du dialogue social prenant en compte notamment l’équité salariale, les engagements du Gouvernement, la sécurité des emplois et les droits et devoirs syndicaux.
Conformément aux directives de Monsieur le Président de la République, formulées à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres du mardi 09 avril 2024, pour la mise en place effective et rapide des cabinets ministériels et la proposition, pour chaque ministère, d’une nouvelle organisation rationalisée ainsi que des nominations conformes d’une part, à la règlementation en vigueur et, d’autre part, aux objectifs sectoriels validés, le Premier Ministre a annoncé la mise à disposition des Ministres et Secrétaires d’Etat dès ce jeudi de trois (3) circulaires :
– une circulaire relative à la composition des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat pour rappeler les règles relatives à la constitution des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat ainsi qu’aux fonctions et conditions de nomination de leurs membres ;
– une circulaire relative aux relations entre les ministres et secrétaires d’état pour préciser lesdites relations en vue d’éviter d’éventuels conflits et dysfonctionnements afin d’instaurer au sein du département ministériel une plus grande cohésion et une meilleure cohérence de l’action gouvernementale ;
– une circulaire relative à l’organisation du travail gouvernemental pour rappeler l’importance de l’organisation et de la méthode dans l’efficacité du travail gouvernemental (programmation, organisation, coordination, contrôle et suivi évaluation des politiques, projets et programmes).
Le Premier Ministre a, par ailleurs, fait part de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental avec un canevas qui sera mis à la disposition de chaque ministère par circulaire. Cette dernière précisera :
– les actions les plus urgentes à exécuter par les ministères, avant le 10 juin 2024, en tenant compte des allocations budgétaires inscrites dans la loi de finances initiale 2024 ;
– les actions prioritaires au titre du second semestre de l’année en cours ainsi que les ressources budgétaires nécessaires ;– les programmes et projets à l’horizon 2029.
L’ensemble de ces informations mises en cohérence, sera la trame de la déclaration de politique générale que le Premier Ministre présentera à l’Assemblée nationale.
S’agissant du travail d’élaboration du document de référence en matière de politiques économique et sociale, le PROJET, le Premier Ministre a affirmé qu’il portera exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise et sera achevé au troisième trimestre de l’année 2024.
A cet effet, un comité technique restreint sera mis en place à la Primature. Cette instance sera composée notamment des ministères en charge du Plan, des Finances, de l’Industrie, de la Souveraineté alimentaire, de l’Emploi, de la transformation du Secteur public et du Bureau Organisation et Méthodes (BOM). A l’issue des travaux, poursuit le Premier Ministre, le cadre de référence pour la matérialisation de la vision de Monsieur le Président de la République pour un Sénégal souverain, juste et prospère à travers la conception de programmes et projets de transformation systémique sera soumis à la validation du Chef de l’Etat avant la fin du troisième trimestre de l’année 2024. La première phase du plan d’action pluriannuel du PROJET sera inscrite, précise-t-il, dans le projet de loi de finances initiale 2025, qui sera soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale, au début du mois d’octobre prochain.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
– Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation del’enseignement supérieur et de la recherche ;
– Le Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a fait une communication sur la procédure de sélection d’un opérateur pour l’exploitation des chantiers navals de Dakar ;
– Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait une communication sur le lancement du Projet de Résilience et de Développement Communautaire de la Vallée du Fleuve Sénégal (PRDC/VFS) financé par la Banque Mondiale ;
– Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la mise en vente publique aux enchères de la bibliothèque du Président Léopold Sédar SENGHOR en France ;
– Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la préparation de la Tabaski 2024, le bilan de la campagne agricole 2023 et la préparation de la campagne agricole 2024-2025.

ANNULATION DES CONTRATS PÉTROLIERS ET GAZIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal

Les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBIs) sont cruciaux pour protéger les investissements étrangers et favoriser la croissance économique. Le Sénégal, ayant signé des TBIs avec plusieurs pays, a promis de respecter ses engagements. Mais, les récentes allégations du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, sur une l’annulation probable de contrats miniers remettent en question les clauses signées. Ceci pourrait avoir des répercussions néfastes sur notre économie.

Les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI) représentent un instrument juridique crucial dans la protection des investissements étrangers et la promotion de la croissance économique. Le Sénégal, ayant conclu des TBIs avec (vingt-huit) 28 pays, s’est engagé à offrir un traitement juste et équitable aux investisseurs étrangers, tout en garantissant leur sécurité et leur protection.

Cependant, les récentes déclarations du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, concernant l’annulation potentielle de contrats pétroliers, miniers ou gaziers, soulèvent des questions sur la compatibilité de telles actions avec les engagements internationaux du pays.

Mouhamadou Madana Kane, dans son étude publiée en 2016, a examiné les implications des TBIs sur les investissements directs étrangers (IDE) au Sénégal. Il précise que ces accords contiennent des clauses visant à garantir aux investisseurs étrangers un traitement équitable et une protection complète. Les obligations de traitement incluent notamment l’accord d’un traitement similaire à celui accordé aux ressortissants nationaux et aux ressortissants de pays tiers les plus favorisés.

LES RISQUES ENCOURUS

L’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des conséquences importantes à différents niveaux. Sur le plan financier, cela peut entraîner des pertes considérables pour les entreprises impliquées, notamment en raison des investissements déjà réalisés dans le projet, tels que l’exploration, le développement et la mise en production des ressources. Ces pertes peuvent également affecter les investisseurs et les actionnaires associés au projet, entraînant une baisse de la confiance et de la valorisation des entreprises concernées.

Sur le plan juridique, l’annulation d’un contrat peut donner lieu à des litiges complexes et coûteux entre les parties contractantes. Les clauses de rupture et les conditions de résiliation du contrat doivent être examinées attentivement pour déterminer les responsabilités et les compensations éventuelles. Ces litiges peuvent prolonger considérablement le processus d’annulation et entraîner des coûts supplémentaires pour toutes les parties impliquées.

Sur le plan diplomatique, l’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des répercussions sur les relations entre les pays concernés. Si l’annulation est perçue comme injustifiée ou si elle résulte de différends politiques, elle peut entraîner des tensions diplomatiques et compromettre la coopération future dans d’autres domaines. Cela peut également avoir des implications géopolitiques plus larges, en particulier dans les régions où l’approvisionnement en énergie est un enjeu stratégique.

En outre, l’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des impacts socio-économiques significatifs au niveau local. Elle peut entraîner des pertes d’emplois dans les communautés qui dépendent de l’industrie pétrolière ou gazière, ainsi que des réductions des revenus gouvernementaux provenant des redevances et des taxes associées à l’exploitation des ressources naturelles. Cela peut avoir des conséquences sur le développement économique régional et sur les services publics financés par ces revenus.

LES FAILLES DU MODÈLE SÉNÉGALAIS

Il urge également de préciser que le Sénégal a fait des progrès dans la conclusion de Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI), mais il existe encore des lacunes dans certains domaines. Tout d’abord, il n’existe pas de modèle sénégalais de TBI. Ce qui entraîne un manque d’uniformité dans la rédaction et le contenu des accords. De plus, il n’y a pas de lien évident entre les TBIs et les flux d’investissements. Seulement cinq (5) des vingt (20) principaux investisseurs au Sénégal bénéficiant d’un TBI en vigueur.

Une autre lacune majeure réside dans l’imprécision du contenu des obligations de traitement. Ceci élargit les fondements de l’engagement de la responsabilité de l’État. De plus, la non-généralisation des dérogations aux obligations de traitement et l’absence d’un droit explicite pour l’État de réguler les investissements sur son territoire posent des défis supplémentaires.

En ce qui concerne le règlement des différends, les TBIs sénégalais présentent une disparité dans les clauses de règlement des litiges, créant ainsi une insécurité juridique. De plus, l’absence de dispositions portant sur les obligations des investisseurs soulève des préoccupations quant à l’équilibre entre les droits et les responsabilités des parties.

Dans ce contexte, les recommandations formulées visent à renforcer la pratique sénégalaise en matière de TBIs. Élaborer un modèle sénégalais de TBI, renégocier les accords expirés, définir un cadre politique pour les futures négociations et mettre en cohérence les TBIs avec les législations nationales pertinentes sont autant de mesures nécessaires pour garantir une protection efficace des investisseurs étrangers tout en préservant les intérêts nationaux.

En définitive, la gestion des TBIs représente un défi complexe pour le Sénégal, nécessitant une approche équilibrée qui tienne compte à la fois des obligations internationales du pays et de ses priorités de développement économique durable. Seul un cadre réglementaire solide et cohérent peut assurer une protection efficace des investisseurs étrangers tout en favorisant un environnement propice aux investissements et à la croissance économique.

En résumé, l’éventuelle annulation des TBIs comporte des risques financiers, juridiques, diplomatiques et socio-économiques importants pour toutes les parties impliquées, surtout pour le Sénégal. C’est pourquoi il est essentiel de négocier et de gérer ces contrats avec soin et diligence pour éviter de telles situations autant que possible.

Le Dakarois Quotidien N°160 – du 24/04/24 – ANNULATION DES CONTRATS MINIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal

🔴 ANNULATION DES CONTRATS MINIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal
🔴 Réforme potentielle de l’OFNAC : Le retour de Nafi Ngom Keïta ?

Réforme potentielle de l’OFNAC : Le retour de Nafi Ngom Keïta ?

Quatre mois seulement après une modification législative ayant renforcé ses pouvoirs, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) au Sénégal pourrait connaître une nouvelle réforme significative sous l’égide du Président Bassirou Diomaye Faye. Cette perspective de réforme vient avec une proposition inattendue : le retour de Nafi Ngom Keïta à la tête de l’institution.

L’OFNAC, établi en 2012 sous la présidence de Macky Sall, avait pour mission initiale de renforcer les efforts de transparence et de lutte contre la corruption au Sénégal. Nafi Ngom Keïta, une Inspectrice générale d’État respectée, avait été nommée à la tête de cette nouvelle entité, où elle avait gagné une réputation pour son intégrité et son engagement envers la lutte anti-corruption.

Le Président Diomaye Faye, semble-t-il, cherche à revigorer cette institution clé en invitant Keïta à reprendre son ancien poste. Cette proposition, faite lors d’une audience privée, souligne la volonté du président de redonner un nouvel élan à l’OFNAC, peut-être en réaction aux critiques sur son efficacité ou sa portée sous le régime précédent.

Les détails de la réforme proposée par le Président Faye ne sont pas encore publics, mais l’initiative indique une volonté de renforcer les mécanismes de contrôle et de lutte contre la corruption. Le retour de Keïta pourrait symboliser un désir de restaurer ou de renforcer la crédibilité de l’OFNAC, compte tenu de son historique et de sa stature dans le domaine de la gouvernance et de la transparence.

La proposition a suscité diverses réactions dans l’opinion publique et les médias. Pour beaucoup, le retour potentiel de Keïta serait vu comme une « revanche » après son départ de l’OFNAC, qui avait été perçu par certains comme politiquement motivé. Cependant, l’acceptation de cette offre par Keïta reste incertaine, et les implications de sa décision sont l’objet de nombreuses spéculations.

La réforme de l’OFNAC et le potentiel retour de Nafi Ngom Keïta à sa tête sont des développements qui pourraient avoir des répercussions significatives sur la lutte contre la corruption au Sénégal. Si Keïta accepte la proposition, cela pourrait marquer un tournant important pour l’OFNAC et signaler un engagement renouvelé envers des pratiques de gouvernance transparentes et efficaces sous la présidence de Diomaye Faye. Le suivi de cette affaire sera crucial pour comprendre les directions futures de la politique anti-corruption du Sénégal.

PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : Le Sénégal ouvre une nouvelle ère 

 

C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre dans les relations entre le Sénégal et l’Union Européenne (UE). Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, l’a fait savoir au président du Conseil européen, Charles Michel, hier, lundi, lors de leur entrevue. Les contrats sur les secteurs de la pêche, de la sécurité, de la santé, entre autres, seront revus.

 

La rencontre récente entre le président du Conseil européen, Charles Michel, et le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été bien plus qu’une simple réunion protocolaire, ce lundi. Elle a marqué le début d’une nouvelle ère de collaboration entre le Sénégal et l’Union Européenne (UE), caractérisée par une volonté commune de redéfinir leur partenariat à la lumière des défis actuels et des opportunités à saisir.

La coopération entre le Sénégal et l’UE, forgée par les liens historiques et géographiques étroits, s’est jusqu’à présent concentrée sur une multitude de domaines allant de l’hydraulique à l’énergie, en passant par l’agriculture, la santé, le transport, le numérique, la jeunesse et l’emploi. Cependant, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a précisé la nécessité d’une révision de cette collaboration afin de la rendre plus équitable et plus innovante.

Dans son discours, le chef de l’État a mis en avant une vision ambitieuse pour le Sénégal, basée sur un partenariat « gagnant-gagnant » où chaque partie contribue de manière équitable au développement économique et social. Cette vision s’appuie sur des priorités claires, en l’occurrence la promotion d’un modèle économique endogène d’industrialisation, la modernisation des infrastructures économiques et la réduction du déficit budgétaire.

Ce dernier point est une priorité absolue pour le Gouvernement du Sénégal, qui s’engage à améliorer la qualité des dépenses publiques. Dans cette optique, les investisseurs européens sont invités à contribuer aux efforts de développement, en particulier dans les secteurs prioritaires identifiés.

Les propositions du président Diomaye Faye ont été chaleureusement accueillies par le président Michel, qui a souligné l’importance du respect et de la confiance mutuelle dans un partenariat solide et durable. Les discussions ont également porté sur la nécessité de soutenir l’économie productive, les infrastructures et la formation professionnelle afin de renforcer les capacités du Sénégal à prospérer dans un environnement économique mondialisé.

Sur le front de la sécurité, les deux parties ont convenu de renforcer leur coopération dans la lutte contre les menaces régionales, en particulier la situation au Sahel et le terrorisme qui y sévit. Cette collaboration étroite vise à garantir la sécurité et la stabilité de la région, qui sont des préalables essentiels au développement économique et social.

En définitive, le président Faye a exprimé sa gratitude envers le président Michel pour son engagement en faveur d’une gouvernance mondiale plus équilibrée et inclusive, mettant en évidence leur engagement commun envers le renforcement de l’amitié et de la coopération entre le Sénégal et l’Union européenne. Cette volonté de travailler ensemble démontre la détermination du Sénégal à saisir les opportunités de partenariat offertes par l’UE pour promouvoir un développement durable et inclusif.

 

La Dakaroise

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : Les UNES des Quotidiens du Mardi 23 Avril 2024

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : Les UNES des Quotidiens du Mardi 23 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24
Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24

Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24 – PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : LE SÉNÉGAL RÉVISE LES TERMES

🔴 PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : LE SÉNÉGAL RÉVISE LES TERMES
🔴 AUDIT DE LA SEN’EAU ET LA SONES : UNE CONSULTATION PROCHAINE DES DOSSIERS DU MACKY

Reddition des Comptes: Fadilou Keïta de Pastef exige une action concrète de la part du nouveau régime

Fadilou Keïta, un des responsables éminents du parti Pastef, a pris la parole via les réseaux sociaux pour commenter les obligations du nouveau régime dirigé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Selon Keïta, il est essentiel que le gouvernement s’engage dans des actions judiciaires contre les personnes impliquées dans des affaires de corruption et de malversations financières, comme le révèlent divers rapports d’audit.

Dans son intervention, Keïta a souligné l’importance de la reddition des comptes et de la transparence dans la gestion des affaires publiques. « Au-delà des slogans, la reddition des comptes et la recevabilité doivent être le fil conducteur des actions et pratiques devant mener à plus de justice, de transparence et de respect vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il déclaré.

Il a également critiqué la simple publication des rapports d’audit sans suivre d’actions concrètes. Selon lui, la mise à disposition de ces documents aux corps de contrôle est une étape nécessaire mais insuffisante pour garantir une véritable transformation dans la gouvernance du pays. Keïta a exhorté le gouvernement à « mettre les bouchées doubles dans l’amorce des ruptures attendues à tous les échelons de la gouvernance. »

Cette prise de position de Pastef s’inscrit dans un contexte où la population sénégalaise attend de voir des changements significatifs et tangibles dans la manière dont le pays est dirigé. Les appels à une gouvernance plus propre et responsable résonnent fortement parmi les citoyens, fatigués des scandales de corruption qui ont éclaboussé les précédentes administrations.

Le défi pour le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe sera de traduire ces attentes en actions concrètes, en poursuivant non seulement les personnes impliquées dans des affaires de corruption à la lumière des rapports d’audit mais aussi en instaurant des mécanismes durables pour prévenir de futures infractions. L’efficacité avec laquelle ces questions seront adressées pourrait bien déterminer la crédibilité et la popularité du nouveau régime auprès du peuple sénégalais.

Visite de Charles Michel à Dakar : Renforcement des liens entre le Sénégal et l’Union Européenne

Charles Michel, président du Conseil européen, est attendu à Dakar ce lundi 22 avril pour une série de rencontres diplomatiques de haut niveau, incluant des discussions avec Yacine Fall, ministre des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine, et une audience importante avec le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

L’entrevue entre Charles Michel et le président Faye est programmée à 19h GMT. Les discussions porteront sur plusieurs thèmes cruciaux tels que l’état de la coopération multilatérale entre le Sénégal et l’Union Européenne, avec un focus particulier sur les domaines de l’énergie, de la migration, et de l’exploitation des ressources naturelles. Ces sujets sont d’une importance capitale tant pour le Sénégal que pour l’Union Européenne, car ils touchent directement aux défis et opportunités partagés dans les contextes économique, environnemental et social.

Cette rencontre offre une plateforme idéale pour le président Faye de présenter en détail sa vision du partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Europe. Depuis son accession au pouvoir, le président Faye a régulièrement souligné son engagement envers une coopération renforcée avec la communauté internationale, cherchant à positionner le Sénégal comme un partenaire stratégique clé dans diverses initiatives globales.

La visite de Charles Michel marque également un moment significatif pour renforcer les liens politiques et économiques entre l’Afrique et l’Europe, dans un contexte mondial où les questions de développement durable, de gestion des flux migratoires et de sécurité énergétique sont de plus en plus interconnectées. Elle souligne l’importance du dialogue continu et de la collaboration entre les nations pour adresser ces enjeux complexes de manière efficace et mutuellement bénéfique.

Les attentes sont élevées pour que cette visite débouche sur des engagements concrets et des initiatives renouvelées, renforçant ainsi le partenariat entre le Sénégal et l’Union Européenne. Les résultats de ces discussions pourraient avoir des répercussions importantes non seulement pour les deux parties, mais aussi pour la stabilité et le développement économique de la région ouest-africaine.

Rébellion Casamançaise : Le rôle clé d’Ousmane Sonko dans le processus de paix

La question de la crise en Casamance reste un sujet brûlant au Sénégal depuis plus de quatre décennies. Lors de son intervention au Grand Jury du dimanche sur la Rfm, Moustapha Sarré, porte-parole du gouvernement, a évoqué cette problématique en mettant en avant l’importance cruciale d’Ousmane Sonko dans le processus de paix.

Selon le ministre Sarré, le Président Bassirou Diomaye Faye est fermement engagé dans la recherche d’une solution durable à la crise en Casamance. Il a déjà entrepris des actions concrètes dans ce sens, et le Sénégal est sur la voie d’une résolution définitive de ce conflit.

Moustapha Sarré souligne le potentiel de Ousmane Sonko, originaire de Ziguinchor et maire de la ville, à jouer un rôle décisif dans ce processus de paix. En tant que leader politique influent et natif de la région concernée, Sonko pourrait utiliser son poids politique pour favoriser le dialogue et la réconciliation entre les différentes parties impliquées.

Le ministre Sarré reconnaît les efforts déployés par le Président Macky Sall pour améliorer la situation en Casamance, mais il souligne que la paix n’est pas encore totalement rétablie dans la région. Il insiste sur la nécessité de travailler en collaboration avec les acteurs locaux et les habitants de la Casamance pour trouver une solution pérenne à cette crise.

Moustapha Sarré rappelle également l’importance de l’unité nationale pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté, y compris la crise en Casamance. Malgré les différences géographiques, culturelles ou ethniques, il souligne que tous les Sénégalais partagent la même culture et la même fibre nationale, et que c’est ensemble qu’ils peuvent trouver des solutions aux crises qui les affectent.

Sortie contre une éventuelle motion de censure sur la Déclaration de Politique Générale du PM Ousmane Sonko: La réponse d’Abdou Mbow au porte-parole du gouvernement

Dans une récente intervention au grand jury de la RFM, le porte-parole du gouvernement sénégalais a annoncé que le Premier ministre, Ousmane Sonko, présentera sa déclaration de politique générale, respectant ainsi une tradition républicaine solidement ancrée dans la Constitution du pays. Cette annonce a été faite dans un contexte de débats politiques animés, reflétant les dynamiques complexes au sein du parlement sénégalais.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a exprimé son soutien à cette démarche, soulignant son adéquation avec les dispositions constitutionnelles. Cependant, la question de la motion de censure semble avoir exacerbé les tensions entre le gouvernement et l’opposition.

Moustapha Sarré, également au cours de l’émission sur la RFM, a discuté de la possibilité d’une motion de censure contre le gouvernement. Il a suggéré que les députés de l’opposition devraient tenir compte des résultats des récentes élections présidentielles du 24 mars 2024, afin d’éviter d’être désavoués par le peuple. Cette déclaration a provoqué une vive réaction d’Abdou Mbow, qui a rappelé que la motion de censure est un outil légitime et constitutionnel à la disposition de l’Assemblée nationale pour contrôler l’action gouvernementale.

Le député du parti républicain a précisé que l’utilisation de ce mécanisme relève strictement de la compétence des députés, qui évalueront le contenu de la déclaration de politique générale du Premier ministre pour décider de la suite. Il a fait référence à une motion de censure précédente déposée par le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, suite à la déclaration de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, pour illustrer son point.

Abdou Mbow a également critiqué ce qu’il perçoit comme des tentatives d’intimidation à l’encontre des députés de Benno Bokk Yaakaar, les qualifiant de superflues et inappropriées. Il a appelé le gouvernement à respecter le principe de séparation des pouvoirs, essentiel au bon fonctionnement d’une démocratie.

Cette période est critique pour la politique sénégalaise, alors que le gouvernement de Sonko cherche à établir sa légitimité et à mettre en œuvre son agenda, tandis que l’opposition semble prête à utiliser tous les instruments légaux à sa disposition pour contester et potentiellement influencer la direction de la politique gouvernementale. Les prochaines semaines seront sans doute déterminantes pour l’équilibre des pouvoirs au Sénégal et pour la stabilité politique du pays.

Réunions de Printemps 2024 du FMI et de la Banque Mondiale: Participation remarquable du Sénégal

Du 15 au 21 avril 2024, une délégation sénégalaise de haut niveau, conduite par le Ministre des Finances et du Budget et composée du Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, du Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, ainsi que du Ministre Secrétaire général du Gouvernement, a marqué sa présence aux réunions statutaires de printemps organisées par le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale à Washington.

Ces réunions cruciales, qui rassemblent investisseurs privés et organisations dédiées au développement et à la coopération économique et financière internationale, ont été l’occasion pour la délégation sénégalaise de rencontrer des interlocuteurs clés. Parmi eux, les autorités de la Banque Mondiale, du FMI, de la Société Financière Internationale (SFI), et de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA).

Les échanges fructueux ne se sont pas limités aux institutions financières internationales. La délégation sénégalaise a également rencontré des partenaires stratégiques tels que le Ministre des Finances et du Budget de Côte d’Ivoire, président du Conseil des Ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et les Ministres des finances de la République islamique de Mauritanie et de la République de Gambie.

Au-delà des rencontres bilatérales, la délégation a été reçue par le Département du Trésor et le Département d’État américain, ainsi que par des institutions influentes telles que le Millenium Challenge Corporation, l’Agence américaine de Financement pour le Développement international, des représentants du gouvernement britannique, le Trésor français, et l’Agence japonaise de coopération internationale. Des discussions ont également eu lieu avec la Banque Africaine de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement, et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement.

Au cœur des discussions, la délégation sénégalaise a souligné l’engagement du gouvernement du Sénégal à adopter une nouvelle dynamique axée sur l’éthique, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la justice, et la transparence dans la gestion publique. Ces valeurs fondamentales ont été présentées comme des prérequis essentiels pour toute action de développement durable.

La détermination du Sénégal à renforcer sa souveraineté économique, sans pour autant s’isoler des partenariats internationaux, a été clairement exprimée. L’accent a été mis sur le développement d’une économie résiliente capable de répondre aux aspirations de la population sénégalaise, tout en préservant les intérêts stratégiques du pays et de l’Afrique dans son ensemble.

Les réponses des partenaires internationaux ont été extrêmement positives, saluant la volonté des autorités sénégalaises de maintenir le cap sur la démocratie et le respect des principes de l’État de droit, tout en renforçant les relations bilatérales et multilatérales dans le cadre des objectifs de développement global.

Cette participation active et stratégique à ces réunions de printemps symbolise l’engagement du Sénégal à jouer un rôle clé sur la scène internationale, en promouvant des initiatives qui favorisent la stabilité, la paix, et la prospérité, non seulement au niveau national mais aussi pour l’Afrique toute entière.

COMMUNIQUE

PARTICIPATION DE LA DELEGATION SENEGALAISE AUX REUNIONS DE PRINTEMPS 2024 DU FMI ET DE LA BANQUE MONDIALE

  1. Une délégation conduite par le Ministre des Finances et du Budget composée du Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, du Ministre l’Energie du Pétrole et des Mines et du Ministre Secrétaire général du Gouvernement, a représenté le Sénégal aux réunions statutaires de Printemps organisées par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à Washington du 15 au 21 avril 2024.
  2. Ces réunions regroupent les investisseurs privés et l’ensemble des organisations agissant dans le domaine du développement et de la coopération économique et financière. La délégation sénégalaise a rencontré les autorités de la Banque mondiale, du FMI, de la Société financière internationale (SFI) et de l’Agence multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA).
  3. La délégation a également eu des échanges avec le Ministre des Finances et du Budget de la République de Côte d’Ivoire, Président du Conseil des Ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ainsi que les Ministres chargés des finances de la République islamique de Mauritanie et de la République de Gambie.
  4. Par ailleurs, la délégation a été reçue par le Département du Trésor et le Département d’Etat américain, le Millenium Challenge Corporation, l’Agence américaine de Financement pour le Développement international, le Ministre britannique chargé du Développement international, le Trésor français et l’Agence japonaise de coopération internationale. Elle a également eu une prise de contact avec la Banque Africaine de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement.
  5. Au cours de ces différentes rencontres, la délégation a souligné l’engagement du Gouvernement sénégalais d’asseoir une nouvelle dynamique axée sur l’éthique, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la justice et la transparence dans la gestion publique ; ces valeurs fondamentales constituant des prérequis pour toute action de développement.
  6. La délégation a réaffirmé la détermination du Gouvernement à mettre en œuvre des politiques publiques fondées sur la souveraineté économique qui ne devrait pas s’entendre comme une entrave aux partenariats, mais comme un choix de préserver les intérêts économiques du peuple, dans le respect des engagements internationaux du Sénégal.
  7. Elle a souligné la volonté des autorités d’agir et de matérialiser les espoirs du peuple afin que le Sénégal demeure le porte étendard de la stabilité et de la paix en Afrique, un pays attractif pour les investissements privés porteurs de richesse partagée et d’emplois pour les jeunes à la faveur du dividende démocratique.
  8. La délégation a également rappelé la volonté du Gouvernement de compter d’abord sur ses propres moyens, à travers la mobilisation des recettes budgétaires couplée à la réduction du train de vie de l’Etat pour mettre en œuvre son programme de développement. Le recours au financement se fera de manière responsable et optimale.
  9. La délégation a réaffirmé la ferme intention des nouvelles autorités de promouvoir l’intégration africaine et de défendre les intérêts du Sénégal et de l’Afrique au sein des institutions internationales. Elle a marqué la disponibilité de l’Etat du Sénégal à jouer un rôle important dans la réalisation des aspirations de l’Afrique, maitresse de sa souveraineté alimentaire et industrielle, avec un accès aux services sociaux de base pour ses populations.
  10. Les partenaires rencontrés ont accueilli avec satisfaction les messages transmis par la délégation. Ils se sont félicités de la détermination du peuple et des institutions sénégalais pour préserver l’ancrage du pays à la démocratie et à l’Etat de droit. Ils ont affirmé leur engagement à renforcer leurs relations avec le Sénégal, dans le cadre des orientations pertinentes de bonne gouvernance des affaires publiques définies par les nouvelles autorités.
    Washington D.C., le 21 avril 2024.

Litige foncier dans la Cité NAZA : « Un appel à ce que nos voix soient entendues »

Les résidents de la Cité NAZA expriment leur espoir que leurs préoccupations concernant le litige foncier en cours seront enfin prises en compte. Alors que le différend persiste, la communauté adresse un appel à une résolution juste et équitable de la situation.

Discours Complet du Président Adama Barrow lors de la visite de SEM Bassirou Diomaye Faye en Gambie

Lors de la visite officielle du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, en Gambie, le président Adama Barrow a prononcé un discours significatif. Ce discours a abordé les liens fraternels et les opportunités de coopération entre les deux nations. Voici le texte intégral de son allocution, mettant en lumière les perspectives d’avenir et les défis communs.

Discours Intégral de SEM Bassirou Diomaye Faye lors de sa visite en Gambie

Le président sénégalais, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a prononcé un discours marquant lors de sa visite officielle en Gambie. Abordant des thèmes clés tels que la coopération bilatérale, la paix et la sécurité régionale, le président Faye a souligné l’importance des relations entre les deux pays voisins. Voici l’intégralité de son allocution.

Urgence sanitaire à Keur Massar: Les habitants dénoncent la présence accablante d’eaux usées

À l’Unité 10 de Keur Massar, un problème de santé publique prend de l’ampleur. Les résidents expriment leur indignation face à l’omniprésence des eaux usées qui envahissent les rues, transformant le quartier en un point de crise sanitaire. Cette situation alarmante soulève des questions sur les infrastructures de gestion des eaux et interpelle les autorités locales à agir. Suivez notre reportage pour découvrir les répercussions de ce problème sur la vie quotidienne des habitants et les solutions envisagées.

Goudomp : le ministre de la Fonction publique en visite dans son fief après sa nomination.

Le ministre de la Fonction publique Olivier Boucal s’est rendu, samedi dans le département de Goudomp au niveau des villages de Goudomp, Kaour, Singhére Baïnouck et Singhére Escale pour une visite de courtoisie auprès des populations et des foyers religieux de la localité.

M. Olivier Boucal s’est entretenu avec les guides religieux de Kaour son village natal. Là – bas le ministre et sa délégation étaient chez la famille de Chérif Sidou Ahmeth Ibn Chérif Diafara Sadick Aïdara où il a été reçu par Chérif Yacouba Ibn Chérif Mouhamed Lamine Aïdara et à Gassama Counda le ministre a sollicité des prières auprès du khalif de Cheikh Elhadji Gaoussou Diaby Gassama, Elhadji Badiaby Gassama

Selon des témoins ayant assisté à la rencontre, le ministre de la fonction publique a promis que le gouvernement continuera d’être aux côtés des populations, les accompagnera dans leurs actions. Il a également évoqué d’autres moyens de lutter contre la pauvreté entre autres afin que le département de Goudomp soit l’un des départements émergents.

A leur tour, les chefs religieux de Kaour lui ont rappelé que c’est Dieu qui donne le pouvoir à qui Il veut et ont prié pour la réussite du président de la République Bassirou Diomaye Faye.

PUBLICATION DES RAPPORTS DE L’OFNAC : Quel impact sur le quotidien des Sénégalais ?

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a commandé la publication des rapports, datant de 2019 à 2023, des corps de contrôle dont l’OFNAC. Lequel a émis une première livraison jeudi dernier. La mise à la disposition du public de ce genre de rapports n’est pourtant pas une première au Sénégal. Des enquêtes des corps de contrôle concernant des cas de corruption et d’enrichissement illicite ont déjà été publiées et cela, sans suite judiciaire ni répercussion économique sur le quotidien des Sénégalais. D’où la nécessité de réfléchir sur cette interrogation : le Gouvernement utilise-t-il cette commande de rapports des organes de contrôle pour dissimuler certaines carences ?

Dans un contexte où de nombreux Sénégalais se plaignent de la hausse constante du coût de la vie et de la pression économique croissante, le Gouvernement du Sénégal fait face à des critiques sévères de certains observateurs quant à sa capacité à répondre aux besoins de la population. Il est même tentant de penser que la publication des rapports sur des affaires financières présumées pourrait être une tentative pour détourner l’attention de probables échecs du Gouvernement dans la réduction du coût de la vie.
Au cours des dernières années, le Sénégal a été le théâtre de plusieurs affaires financières médiatisées impliquant des personnalités politiques, des hommes d’affaires influents et des fonctionnaires gouvernementaux. Ces affaires, souvent caractérisées par des allégations de détournement de fonds publics, de fraude et de corruption, ont suscité l’indignation de nombreux Sénégalais et alimenté les appels à une action plus vigoureuse contre la corruption. Toutefois, il n’y a pas eu de poursuites judiciaires concernant ces dossiers dans lesquels la gestion nébuleuse de certaines personnalités a été mise en exergue par les rapports des corps de contrôle que sont l’OFNAC (l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption, l’IGE (I’Inspection Générale d’État) et la CC ( la Cour des Comptes).
En guise d’exemple, l’OFNAC, depuis sa création en décembre 2012, a joué un rôle crucial dans la surveillance et la prévention des pratiques corruptives au sein des institutions publiques. Cependant, malgré la publication régulière de rapports mettant en lumière des cas de corruption présumée, il est souvent constaté qu’aucune poursuite judiciaire n’est engagée contre les personnes impliquées. Cette situation soulève des interrogations quant à l’efficacité réelle de l’OFNAC dans la lutte contre la corruption.
Au fil des années, l’OFNAC a produit une série de rapports détaillant des cas de corruption présumée dans divers secteurs de l’administration publique y compris dans les domaines de la santé, de l’éducation, des marchés publics et de la gouvernance locale. Ces rapports sont le fruit d’enquêtes approfondies menées par l’OFNAC, souvent en collaboration avec d’autres organes de contrôle et des institutions internationales.
Nonobstant la clarté des preuves présentées dans ces rapports et les recommandations formulées par l’OFNAC, il est fréquent de constater l’absence de poursuites judiciaires à l’encontre des personnes citées dans les actes de corruption présumée.
C’est pourquoi, la sincérité de la démarche du nouveau Gouvernement, demandant la publication des rapports de l’OFNAC, l’IGE et de la CC est mise en doute. Cet acte suggère que cela pourrait être motivé par des considérations politiques plutôt que par un véritable engagement à lutter contre la corruption.
Cette stratégie , en réalité, soulève des questions sur son efficacité réelle dans la lutte contre la corruption et sur son impact sur les conditions de vie des Sénégalais ordinaires. Alors que les poursuites judiciaires peuvent parfois révéler des cas de corruption légitimes et contribuer à promouvoir la transparence et la responsabilité, elles ne suffisent pas à résoudre les problèmes économiques sous-jacents qui affectent la vie quotidienne des citoyens.
En effet, en lançant des enquêtes et des poursuites sur des affaires financières présumées, le Gouvernement chercherait, peut-être, à détourner l’attention du public des préoccupations économiques pressantes. L’une des raisons pour lesquelles les Sénégalais ont évacué le régime précédent, est bien la cherté de la vie, impliquant celles du loyer, de l’électricité et des denrées de première nécessité.
C’est pourquoi, face à la pression croissante de la population pour une action concrète visant à réduire le coût de la vie et à améliorer les conditions économiques, le Gouvernement devrait se concentrer sur des politiques et des initiatives qui répondent directement aux besoins urgents de la population. Cela inclut des mesures visant à stimuler la croissance économique, à créer des emplois, à améliorer l’accès aux services sociaux de base et à promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques.
En fin de compte, la lutte contre la corruption et la réduction du coût de la vie sont des objectifs interdépendants qui nécessitent une approche holistique et une volonté politique forte.
Plutôt que de se contenter de poursuites judiciaires spectaculaires, le Gouvernement du Sénégal devrait plutôt s’engager dans des réformes économiques et sociales significatives qui répondent aux besoins réels de la population et renforcent la confiance aux institutions publiques et judiciaires.
D’autre part, le Gouvernement devrait également éclairer l’opinion sur le champ d’application de la dernière loi d’amnistie. Le texte du projet de loi adopté à l’Assemblée nationale, mars dernier, dispose que l’amnistie s’étend à « tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non ».

Penda THIAM, journaliste et coordinatrice du GRAND PANEL QUOTIDIEN

Diplomatie fraternelle : Un échange en wolof entre les présidents sénégalais et gambien renforce les liens bilatéraux

Lors de sa visite officielle en Gambie ce samedi, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a choisi un ton décontracté et chaleureux, s’exprimant en wolof, pour renforcer les liens entre le Sénégal et la Gambie. Dans une atmosphère amicale, les discussions avec son homologue gambien, Adama Barrow, ont pris une tournure particulièrement fraternelle, témoignant de la proximité culturelle et linguistique qui unit les deux pays.

Le président Faye a assuré au président Barrow que, malgré les changements physiques, son engagement, sa détermination et sa vision pour les deux nations restaient inchangés. « Vous avez toujours ce frère au Sénégal. Peut-être qu’il a changé physiquement, mais l’engagement, la détermination et la vision qualifient à bien des égards celui qui est avec vous aujourd’hui… », a déclaré le chef de l’État sénégalais.

Avec des mots remplis d’affection et d’assurance, il a poursuivi : « Frère bi nga Amoon Sénégal, nga Am Batay! Jëm Dji guen naa Touti mais Danghar gui gën naa dëgër. » Ces mots en wolof, qui peuvent être traduits par « Ce frère que tu as au Sénégal, est toujours là pour la bataille! Nous sommes peut-être passés par beaucoup, mais la situation est maintenant meilleure », soulignent une promesse de solidarité et de soutien mutuel.

Cette utilisation du wolof, langue largement parlée des deux côtés de la frontière, illustre non seulement une approche informelle et sincère lors de cette rencontre officielle, mais aussi la volonté des deux leaders de parler directement aux cœurs de leurs peuples respectifs, en utilisant un langage qui résonne avec leur quotidien et leurs cultures.

L’échange a non seulement marqué les esprits par son ton amical et direct, mais il a aussi mis en lumière l’importance des relations interpersonnelles dans la diplomatie internationale, surtout entre nations voisines partageant tant d’histoire et de culture commune. Cette rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Adama Barrow devrait ainsi jouer un rôle crucial dans la poursuite d’une coopération renforcée entre le Sénégal et la Gambie, dans les domaines de la défense, de la sécurité, du commerce et bien d’autres secteurs clés pour le développement et la stabilité régionale.

Renforcement des liens Sénégalo-Gambiens : Les Présidents Faye et Barrow engagés dans une Coopération Stratégique

Lors de sa visite officielle en Gambie ce samedi, le président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar Faye, accompagné de son homologue gambien Adama Barrow, a exprimé l’engagement ferme des deux nations à consolider leurs relations bilatérales. Cette visite, la deuxième du président Faye depuis son élection, symbolise la volonté des deux dirigeants de poursuivre et d’intensifier la coopération entre le Sénégal et la Gambie.

Les discussions entre les deux chefs d’État ont porté sur divers domaines stratégiques tels que la sécurité, la défense, la gestion des forêts et des faunes sauvages, le commerce, le transport aérien et le système judiciaire. En outre, ils ont convenu de maintenir le conseil présidentiel, un mécanisme destiné à propulser la coopération stratégique entre les deux pays.

Le président gambien Adama Barrow a félicité le président Faye pour sa récente victoire électorale et a exprimé sa gratitude pour le choix de la Gambie comme destination de cette visite significative. Cette démarche témoigne de l’importance que le Sénégal accorde à ses relations avec son voisin.

Les deux dirigeants ont également abordé des questions d’intérêt commun concernant la situation internationale, soulignant le rôle crucial que jouent le Sénégal et la Gambie dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales. Ils ont reconnu la contribution significative des deux pays à travers leur participation active dans les activités de la CEDEAO, de l’Union Africaine, des Nations Unies et d’autres organisations internationales.

Cette rencontre entre les deux présidents renforce non seulement les liens historiques et fraternels entre le Sénégal et la Gambie, mais elle ouvre également la voie à de nouvelles opportunités de coopération, cruciales pour le développement socio-économique des deux nations et de la sous-région dans son ensemble.

Le soutien des néo au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et à son Premier ministre Ousmane Sonko

Les néo-soutiens du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko partagent leur vision en matière de reddition des comptes, de transparence et d’intégration des arabisants dans la gestion des affaires publiques au Sénégal. Selon Cheikh Ibrahima Diallo, secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD), cette action ne doit pas être perçue comme une chasse aux sorcières, mais plutôt comme une démarche normale dans l’exercice du pouvoir.

Selon M. Diallo, le diagnostic des problèmes tels que la corruption et le détournement des fonds publics est crucial pour tout nouveau gouvernement. Il estime que cette démarche répond aux attentes des citoyens sénégalais qui ont massivement voté pour le candidat de la rupture lors de l’élection présidentielle. Reconnaître ces problèmes et les exposer publiquement est, selon lui, une bonne pédagogie pour sensibiliser les gestionnaires des fonds publics.

Quant aux critiques émanant de politiciens tels que Moustapha Diakhaté, M. Diallo les considère comme une quête de reconnaissance politique. Il minimise leurs critiques en soulignant que les temps ont changé et que ces politiciens ne bénéficieront plus de la même reconnaissance politique qu’auparavant.

En ce qui concerne l’intégration des arabisants dans la gestion des affaires publiques, M. Diallo se montre particulièrement satisfait de l’initiative du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il estime qu’il s’agit d’une démarche historique qui reconnaît l’importance de la langue arabe dans la société sénégalaise. Selon lui, cette décision permettra d’exploiter une importante réserve de ressources humaines pour le développement inclusif du pays.

En résumé, les néo-soutiens du président et du Premier ministre saluent les mesures prises en matière de reddition des comptes et d’intégration des arabisants, tout en rejetant les critiques politiques qui les entourent. Selon eux, ces actions contribuent à répondre aux attentes du peuple sénégalais et à promouvoir un développement inclusif du pays.

Abdoul Mbaye Émet des Réserves sur les Premières Décisions du Gouvernement de Ousmane Sonko

Les premières décisions prises par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko suscitent des interrogations et des réserves de la part de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye. En particulier, une disposition qui place un ministre « sous l’autorité du Premier ministre » a attiré l’attention de M. Mbaye, qui soulève des préoccupations quant aux implications en termes de responsabilités pénales et à la remise en question de la jurisprudence existante.

Selon Abdoul Mbaye, cette disposition pourrait rendre le Premier ministre directement et personnellement responsable de certaines décisions prises par les ministres placés sous son autorité. Cela pourrait entraîner des conséquences juridiques importantes, en particulier si le Premier ministre est considéré comme un membre du gouvernement à part entière et non comme une institution collégiale distincte.

Un exemple concret fourni par Abdoul Mbaye concerne la possible implication du Premier ministre dans le cas d’un faux rapport de présentation, tel que celui utilisé pour violer le Code pétrolier du Sénégal au profit de Petrotim. Même si le décret de répartition des services attribue la responsabilité directe au ministre compétent, la disposition plaçant ce dernier sous l’autorité du Premier ministre pourrait rendre ce dernier personnellement responsable.

Ces réserves exprimées par Abdoul Mbaye soulignent l’importance d’une clarification adéquate des rôles et des responsabilités au sein du gouvernement. Il est essentiel que les mécanismes de gouvernance soient conçus de manière à garantir la responsabilité et la transparence tout en préservant l’intégrité des institutions. Une répartition claire des responsabilités éviterait toute confusion et contribuerait à une prise de décision efficace et éclairée.

Il reste à voir comment le gouvernement de Ousmane Sonko répondra à ces préoccupations soulevées par Abdoul Mbaye, et s’il apportera des ajustements ou des clarifications à sa structure organisationnelle pour répondre à ces questions importantes sur la gouvernance et la responsabilité au sein de l’exécutif.

Renforcement des liens entre le Sénégal et la Mauritanie : Une visite fructueuse du Président de la République

Le Président de la République du Sénégal, accompagné d’une délégation de haut niveau, a récemment effectué une visite officielle en République islamique de Mauritanie. Cette visite avait pour objectif de rencontrer son homologue mauritanien, le Président Ould Cheikh El Ghazouani, également Président en exercice de l’Union africaine.

Cette rencontre revêtait une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays, basées sur des principes d’amitié, de bon voisinage, et de coopération mutuelle. Les échanges entre les deux chefs d’État se sont déroulés dans une atmosphère chaleureuse et cordiale, témoignant de l’excellence des liens qui unissent le Sénégal et la Mauritanie.

Plusieurs domaines de coopération ont été abordés lors de ces discussions, notamment la défense et la sécurité, la pêche, l’énergie, l’eau, les transports, l’économie et le commerce. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté commune de renforcer la coopération dans ces secteurs prioritaires, dans le but de favoriser le développement socio-économique des deux pays et de la région dans son ensemble.

Cette visite a également permis de souligner l’importance de la coopération régionale et de l’intégration africaine, dans un contexte où l’Union africaine incarne l’idéal d’intégration et de solidarité entre les États du continent.

En conclusion, cette visite a été marquée par la volonté des deux présidents de consolider les liens privilégiés qui unissent le Sénégal et la Mauritanie, dans le respect mutuel et la coopération mutuellement bénéfique.

RESPECT DES PROMESSES ÉLECTORALES : Bassirou Diomaye Faye donne le ton

« Les promesses [de campagne] n’engagent que ceux qui y croient », cette assertion, jusqu’ici, ne semble pas être une règle pour le président de la République. BDF ne cesse de poser des actes rassurant. Le Conseil des ministres d’hier a servi de prétexte au chef de l’État pour montrer qu’il est un homme de parole à travers 5 décisions phares.

Le Conseil des ministres ayant eu lieu ce 17 avril 2024 au Palais de la République, a constitué une occasion pour le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’annoncer les mesures prises qui concrétisent les projets énoncés lors de la campagne électorale par le camp présidentiel.

Le deuxième Conseil des ministres du gouvernement Sonko I, qui s’est tenu ce mercredi, a servi de prétexte au nouveau chef de l’État élu qui a pris plusieurs décisions cruciales, marquant ainsi le déroulement de son programme présenté pendant la campagne électorale.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye a établi une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe à la Présidence, renforcé la transparence en ordonnant la publication des rapports des institutions clés, et pris des initiatives pour améliorer la gouvernance de l’eau et du secteur maritime. Sa prochaine visite en Mauritanie met en exergue son engagement envers la coopération régionale, tandis qu’il a également appelé à garantir l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics et à protéger les lanceurs d’alerte, en accord avec ses engagements initiaux.

MISE EN PLACE D’UNE DIRECTION DES AFFAIRES RELIGIEUSES

Lors du Conseil des ministres de ce 17 avril, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la création d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe au sein de la Présidence de la République, comprenant le Bureau des affaires religieuses et le Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe. Cette décision marque une étape importante dans l’institutionnalisation des autorités religieuses, contredisant ainsi les critiques selon lesquelles le président aurait une aversion pour l’islam confrérique. En effet, depuis la campagne électorale, ses détracteurs prétendaient qu’il négligeait les guides religieux dans ses discours. Cependant, cette initiative reconnaît officiellement l’importance des affaires religieuses et établit une structure administrative pour les superviser, promouvoir la tolérance religieuse et faciliter le dialogue interreligieux. De plus, l’intégration des diplômés de l’enseignement arabe offre divers avantages, notamment en diversifiant les compétences linguistiques et culturelles, en valorisant les savoirs traditionnels et religieux, et en favorisant l’inclusion des arabophones dans la vie professionnelle, renforçant ainsi les liens avec les pays arabophones et favorisant la coopération internationale. Ces actions témoignent de l’engagement du président à concrétiser ses promesses électorales visant à réduire les inégalités sociales et à promouvoir l’égalité des chances.

EXAMEN DES ACCORDS ET PROJETS

Lors du dernier conseil des ministres, le président a dirigé des actions significatives dans le secteur maritime et portuaire. Il a demandé une évaluation approfondie de la concession des chantiers navals de DakarNave avant la fin de la concession prévue en juin 2024, ainsi que la construction du Port multifonction de Ndayane en partenariat avec DPWorld. De plus, il a ordonné une révision complète de tous les projets et contrats dans ce secteur, et a appelé à la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires pour coordonner ces actions.

Dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement, le président a demandé un audit du contrat d’affermage entre l’État du Sénégal (SONES) et SEN’EAU, ainsi que du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU. Cette démarche vise à évaluer les Partenariats Publics Privés (PPP) et tous les contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieu urbain et rural, en mettant un accent particulier sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.

Pour renforcer la gouvernance de l’eau, le président a annoncé la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau. Il a souligné l’importance d’assurer l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, et a chargé son Premier ministre d’organiser un conseil interministériel sur le secteur hydraulique pour présenter des propositions urgentes visant à accélérer la mise en œuvre des projets hydrauliques, évaluer les délégations de service public de l’eau potable, examiner le système de tarification de l’eau et adopter un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.

DIFFUSION DES RAPPORTS DE L’IGE, DE L’OFNAC ET DE LA CC

Le président Bassirou Diomaye Faye a ordonné la divulgation des rapports des institutions clés telles que la Cour des Comptes, l’Inspection Générale d’État (IGE) et l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour les cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023). De plus, il a chargé le ministre de la Justice de finaliser un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte avant le 15 mai 2024.

Le Président a également mis en avant l’importance de la transformation de l’Administration publique conformément aux principes partagés du « Jub, Jubal, Jubanti », dans le but de créer une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts nationaux.

Ces mesures garantissent la transparence en permettant au public d’accéder aux résultats des enquêtes et des audits sur la gestion des ressources publiques, renforçant ainsi la transparence et la responsabilité gouvernementale. En exposant les éventuelles irrégularités ou malversations, cette divulgation favorise la reddition de comptes des responsables gouvernementaux et des institutions publiques.

Cela contribue à la lutte contre la corruption en identifiant les pratiques frauduleuses et en mettant en lumière les cas de mauvaise gestion ou de détournement de fonds.

Les recommandations émises dans ces rapports peuvent servir de base pour élaborer des politiques visant à améliorer la gouvernance et à assurer une utilisation efficace et transparente des ressources publiques. De plus, la divulgation de ces rapports exprime l’engagement envers la transparence et la lutte contre la corruption, renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions gouvernementales.

RÉVISION DES CONTRATS SOUS-RÉGIONAUX BILATÉRAUX

La prochaine visite officielle du président de la République en Mauritanie, reportée au 18 avril 2024, revêt une importance symbolique considérable, marquant son premier déplacement à l’étranger depuis son élection le 24 mars 2024. Cette initiative témoigne de son engagement à renforcer les liens historiques entre le Sénégal et ses voisins, caractérisés par une amitié séculaire, la cordialité et la fraternité.

La coopération bilatérale entre les deux pays couvre divers secteurs tels que la sécurité, les hydrocarbures, l’hydraulique, l’environnement, l’énergie, la pêche, l’agriculture, les finances publiques, les questions fiscales et douanières, ainsi que les infrastructures de transport et autres enjeux sociaux majeurs.

Parmi les sujets d’intérêt figurent notamment les cinq cents (500) pirogues de pêche tournantes autorisées dans les eaux mauritaniennes, la gestion du projet gazier Grand Tortue/Ahmeyin (GTA) qui est un modèle, ainsi que la construction du pont de Rosso, entre autres initiatives.

Le président se rendra également en République sœur de Gambie le samedi 17 avril, dans le cadre du renforcement des liens historiques et du brassage socio-culturel entre les deux pays. Cette visite s’inscrit dans la continuité de cette démarche, et le Chef de l’État envisage également de rencontrer d’autres homologues du voisinage immédiat. Il a appelé l’ensemble du gouvernement à maintenir et renforcer les relations cordiales avec les pays voisins.

LANCEMENT DES APPELS À CANDIDATURES POUR LES POSTES DE HAUTE RESPONSABILITÉ

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye,  a pris des mesures importantes pour assurer l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics en demandant au chef du Gouvernement, Ousmane Sonko, et au ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, d’accélérer l’élaboration rapide d’un projet de loi à cet effet.

Cette initiative vise à ouvrir un appel à candidatures pour des postes de haute responsabilité tant dans le secteur public que parapublic.

D’autre part, le président de la République a appelé le Premier ministre à organiser la Journée du Dialogue national sur la Réforme et la Modernisation de la Justice le 28 mai.

Il a également insisté sur la sécurisation des données publiques et demandé au ministre du Numérique de présenter un projet de loi à ce sujet.

En outre, des réunions interministérielles sont prévues sur divers sujets tels que la préparation de la Tabaski, la préparation de l’hivernage, l’organisation de pèlerinage à la Mecque, l’organisation des examens et concours ainsi que la planification de campagne sur la production agricole.

Enfin, le président a instruit de protéger les lanceurs d’alerte en demandant l’élaboration d’un projet de loi dans ce sillage et en ordonnant des missions de contrôle annuelles dans les institutions constitutionnelles.

Déminage et Réinsertion en Casamance : Vers des solutions durables

Du 17 au 18 avril 2024, sous la supervision du gouverneur régional Mor Talla Tine, un atelier de partage et d’échange a eu lieu pour examiner les problèmes liés au déminage et à la réinsertion des populations déplacées en raison du conflit en Casamance.

Le directeur général de l’Agence Nationale pour la Réinsertion Sociale et Économique de la Casamance (ANRAC), Ansou Sané, a exposé les besoins financiers nécessaires pour ces opérations. Selon lui, le déminage requiert 11 885 991 195 FCFA, tandis que la réinsertion/réintégration nécessite 1 018 045 000 FCFA.

Pour répondre à l’urgence de soulager la souffrance des populations déplacées cette année, l’ANRAC a fixé des priorités, notamment l’accompagnement au retour, la réinsertion économique à travers la réalisation de fermes intégrées, et la mise en place de puits équipés.

Le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a exprimé sa satisfaction quant à la mise en place d’un cadre régional de suivi pour répondre aux préoccupations des acteurs. Il a souligné l’importance de renforcer la mobilisation de tous les acteurs pour assurer une mise en œuvre efficace des actions prévues, telles que le déminage, la construction d’infrastructures socio-communautaires, les activités génératrices de revenus, le dialogue communautaire et l’enregistrement des naissances.

Mor Talla Tine a assuré que l’ANRAC travaillera activement pour garantir le bon fonctionnement de ce cadre et contribuera à la mise en œuvre des recommandations établies dans son plan d’actions.


 AS – Le Dakarois Ziguinchor

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 17 AVRIL 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 17 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses sincères remerciements au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE et au Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar SY Mansour pour l’accueil chaleureux, les prières formulées à l’occasion de ses visites de courtoisie et les cadeaux de grande valeur et de haute portée symbolique le lundi 15 avril 2024, respectivement à Touba et à Tivaouane.

Le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il poursuivra ses déplacements dans les autres cités et foyers religieux du Sénégal, en vue de prendre en compte d’une part, leur modernisation en termes d’infrastructures de base (voirie, eau, assainissement, électricité, téléphonie…) et d’autres part, de réaffirmer son engagement constant à améliorer la vie communautaire et religieuse pour un Sénégal juste et prospère dans la paix, la stabilité et la concorde nationale.

Le Président de la République a aussi informé le Conseil qu’il a créé à la Présidence de la République une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe (composé du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe).

Suite à la mise en place du Gouvernement le 05 avril 2024, le Chef de l’Etat a informé que l’Inspection générale d’Etat va dresser un pré-rapport et un rapport définitif sur chaque passation de services.

En attendant, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, en liaison avec les ministres, de faire le point sur toutes les passations de services effectuées dans les ministères et d’élaborer, avant fin avril 2024, un rapport exhaustif sur les constats et les propositions relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière dans chaque ministère, avant toute initiative ou action gouvernementale d’envergure.

Le Président de la République a insisté, avec le Premier Ministre, sur l’impératif, pour chaque membre du gouvernement, de suivre les procédures fondamentales de validation concernant les orientations politiques de l’action gouvernementale, ainsi que les modalités de communication indiquées à cet effet.

Le Chef de l’Etat a demandé, dès lors, au Premier Ministre de veiller en permanence au respect strict des règles de pilotage, de conception, d’exécution, de coordination et de suivi-évaluation de l’action gouvernementale et des politiques publiques en particulier.

S’agissant de la supervision et de l’évaluation des politiques et programmes publics, en cohérence avec les dispositifs institutionnels relevant des prérogatives du Premier Ministre, le Président de la République a informé le Conseil de la création à la Présidence de la République, d’un Bureau d’Intelligence et de Prospective Economique (BIPE), ainsi que d’un bureau de suivi-évaluation des projets et programmes qui va assurer le monitoring des directives présidentielles et du PROJET.

Le Président de la République a insisté sur l’urgence de finaliser le plan d’action du gouvernement avec un agenda précis de réalisation des objectifs de souveraineté dans les domaines économique, culturel, sécuritaire, alimentaire, monétaire, numérique et pharmaceutique.

Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de finaliser avant le 15 mai 2024, un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Dans le même sillage, il a ordonné, au-delà des audits et des missions périodiques de vérifications dans les ministères, l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles.

D’ores et déjà, le Président de la République a instruit l’Inspection Générale d’Etat de mener une mission de contrôle des services de la Présidence de la République dans les meilleurs délais. Le Président de la République a notamment ordonné la publication des rapports de la Cour des Comptes, de l’Inspection générale d’Etat et de l’OFNAC des cinq (5) dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023).

Le Chef de l’Etat est revenu sur la politique de transformation de l’Administration publique. Il a rappelé à cet effet les principes partagés du « JUB, JUBAL, JUBANTI », afin de bâtir une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts du Sénégal. C’est le sens de sa lettre n° 00807/PR/SP du 08 avril 2024 adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre de préparer un projet de décret relatif à l’appel à candidatures pour certaines hautes fonctions dans les secteurs public et parapublic. Le Président de la République a demandé également au Premier Ministre et au Ministre en charge de la Fonction publique de finaliser, dans les meilleurs délais, un projet de loi relatif à l’accès à la fonction publique, en vue d’assurer l’égalité des chances d’accès aux emplois et fonctions dans l’administration publique. Le Chef de l’Etat a aussi invité le Premier Ministre à préparer la tenue de la Journée du Dialogue national le 28 mai, sur le thème prioritaire de «la Réforme et la Modernisation de la Justice ».

Il a, par ailleurs, demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement de veiller à la sécurisation des données dans le secteur public, à la Présidence de la République, à la Primature et dans les Ministères en particulier. A ce sujet, le Président de la République a invité le Ministre en charge du Numérique à présenter prochainement en Conseil des Ministres, un projet de loi d’orientation sur les données et leur sécurisation conformément à la politique de promotion de la souveraineté numérique.

Abordant la question de l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, qui demeure une préoccupation majeure des populations, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de tenir un Conseil interministériel sur le secteur hydraulique afin de lui faire des propositions urgentes visant notamment l’accélération des réalisations des projets hydrauliques (forages, châteaux d’eau, réseaux…), l’évaluation des délégations de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural, l’évaluation du système de tarification de l’eau et l’adoption d’un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.

Le Chef de l’Etat a décidé de la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau pour améliorer la gouvernance de l’eau au Sénégal. Le Président de la République est revenu sur la situation académique, budgétaire, financière et sociale dans les universités du Sénégal qui, souligne-t-il, appelle à un suivi soutenu de la part du Gouvernement.

Le Chef de l’Etat a demandé à ce sujet au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de faire, en rapport avec la Conférence des Recteurs, la situation 3 globale dans les universités publiques et de proposer un plan de relance des activités académiques et de gestion des urgences sociales dans l’Enseignement supérieur. Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de procéder à un audit rapide du contrat d’affermage entre l’Etat du Sénégal (SONES) et SEN’EAU et du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU, d’engager l’évaluation des Partenariats Publics Privés (PPP) et de l’ensemble des contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural avec un ciblage spécial sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.

Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires de faire le point sur le dossier de la concession des chantiers navals de DakarNave, l’évaluation de ses activités et des mesures prises par l’Etat avant la fin de la concession prévue en juin 2024, l’édification du Port multifonction de Ndayane avec DPWorld et de procéder à la revue de tous les projets et contrats dans le secteur maritime et portuaire.

Le Président de la République a demandé, en ce sens, la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires. Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il effectuera sa première visite, hors du Sénégal en République Islamique sœur de Mauritanie, le jeudi 18 avril 2024 avant de se rendre en République sœur de Gambie le samedi 20 avril 2024.

Avec ces visites, le Président de la République entend s’inscrire dans la continuité du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre ces pays et le Sénégal. En outre, le Chef de l’Etat a fait part au Conseil qu’il envisage de rendre visite à ses autres homologues du voisinage immédiat. Il a, enfin, saisi l’occasion pour engager l’ensemble du Gouvernement à veiller particulièrement au maintien et au renforcement des relations cordiales que notre pays entretient avec ses voisins.

Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part au Président de la République de la démarche d’élaboration du plan d’action du Gouvernement. Pour ce faire, chaque ministère devra lui soumettre sous huitaine un plan sectoriel.

Conformément aux instructions du Chef de l’Etat, le Premier Ministre a annoncé la tenue d’un séminaire gouvernemental les 27 et 28 avril 2024. Le Premier Ministre a enfin informé de la tenue prochaine des réunions interministérielles suivantes :

– un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024 ;

– un Conseil interministériel consacré à la campagne de production agricole 2024 ;

– un Conseil interministériel consacré à la préparation de l’hivernage ;

– un Conseil interministériel consacré à la préparation des examens et concours ;

– une réunion interministérielle de suivi des engagements du Gouvernement dans le cadre de la préparation du pèlerinage à la Mecque, édition 2024.

Enfin, le Ministre du Travail de l’Emploi et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur les préparatifs de la fête du travail 2024.

Fait à Dakar, le 17 avril 2024 Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

Apaisement politique au Sénégal: Macky Sall avait abrogé le décret de dissolution du Pastef

Dans un geste visant à apaiser les tensions politiques, le président sénégalais Macky Sall a pris la décision d’abroger le décret de dissolution du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail et l’éthique (Pastef). Cette mesure intervient seulement trois jours après l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye.

Le décret présidentiel, codifié 2024-830, a été signé dans le cadre d’une démarche visant à renforcer la cohésion nationale et à instaurer un climat de calme dans le pays. Selon le rapport de présentation du décret, cette décision s’inscrit dans une volonté de favoriser l’apaisement du climat politique et social.

Il convient de noter que les circonstances ayant conduit à la dissolution du Pastef ont été prises en compte dans la loi d’amnistie adoptée le 13 mars 2024. Cette loi a permis de réexaminer les mesures prises à l’encontre du parti d’Ousmane Sonko, notamment la dissolution prononcée par décret en date du 31 juillet 2023.

À l’époque, le Pastef avait été dissous pour « méconnaissance de ses obligations » en vertu de la Constitution et des lois régissant les partis politiques. Cette décision avait été prise après l’inculpation et la détention du leader du Pastef, suite à des accusations d' »appels à l’insurrection et complot ».

L’abrogation du décret de dissolution du Pastef représente un pas significatif vers la réconciliation politique au Sénégal. Elle reflète également la volonté du gouvernement de favoriser un dialogue constructif entre les différentes forces politiques du pays.

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24 – SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24
🔴 SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets
🔴 Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly Révèle : « Macky Sall m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Bâ »

Lettre ouverte à son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye D. FAYEPrésident de la République du Sénégal

La nécessité de restaurer les lettres de noblesse du journalisme

Je me permets cette incursion épistolaire dans votre salon comme vous l’avez fait dans les bureaux et lieux de travail de tous les fonctionnaires au lendemain de la fête de Korité pour les exhorter au travail, au «Jub, Jubal, jubanti». Vous avez décliné des valeurs et une vision. Même si cette missive est directement adressée aux fonctionnaires et agents de l’administration, il faut reconnaitre que le contenu est destiné à tous les citoyens de manière globale. En effet, chacun de nous doit en faire un viatique pour placer le Sénégal dans les rampes de l’émergence voire du développement. C’est dans l’ordre du possible parce que nous disposons de tous les atouts pour aspirer au mieux-être comme les autres pays. Nous avons des terres arables, de l’eau, de la mer, des ressources minières, une bonne matière grise et enfin de solides et grandes institutions. Jusque-là, vous ainsi que votre Premier ministre, Ousmane Sonko ne cessent de poser des actes rassurants allant dans ce sens. Si cette tendance est maintenue avec une impulsion constante du gouvernement et de ses démembrements d’ici cinq ans, tous les signaux seront au vert pour amorcer véritablement l’émergence. Avec le génie sénégalais, rien n’est impossible. Il faut de la transparence, une bonne organisation et des réformes en profondeur pour y arriver. Toutes les nominations devront être adossées à un contrat de performance à évaluer de manière périodique. Ce contrat devra être déterminé par la feuille de route que tout postulant ou prétendant devra déposer en même temps que son CV en plus du cahier de charges que le gouvernement impute à chacune de ses entités.

Excellence Monsieur le Président de la République,

J’en viens à une préoccupation majeure. Je n’ai pas besoin de vous rappeler l’importance des médias dans une société. Quelles que soient les divergences et différences de point de vue sur ce secteur transversal, il faut, dans ce domaine, des lignes directrices fortes capables de porter votre Projet et de le mener à bon port. Tout n’est pas pourri, il y a de quoi nourrir de l’espoir car, figurez-vous, ce sont les acteurs des médias eux-mêmes, qui ont initié des Assises nationales dont le processus a démarré depuis octobre 2022. Ces États généraux ont permis d’esquisser des solutions structurelles et d’envergure en rapport avec les divers maux de l’environnement médiatique. La détermination des acteurs a toujours guidé le pouvoir d’alors dans les actes consolidants posés jusqu’ici. Le Code de la presse, le CORED, la nouvelle Convention collective nationale du secteur de la presse, le Fonds d’appui et de Développement de la presse (FADP), la Commission de la Carte nationale de Presse en sont des preuves encourageantes. Ces acquis ont été obtenus dans le cadre de la synergie Coordination des Associations de Presse (CAP) qui regroupe les organisations professionnelles faitières des médias depuis début 2016.

Dans votre ferme volonté d’ériger la transparence, la reddition des comptes et combattre la corruption sous toutes ses formes et à toutes les sphères, vous semblez miser beaucoup sur les lanceurs d’alerte. Je n’ai pas bien perçu dans vos différents messages, depuis votre élection, le rôle des médias dans cette noble et salutaire volonté. Or de tout temps, les médias, à l’instar des Forces de défense de sécurité (FDS), de la Justice, ont toujours été la première colonne de ce combat. De 2015 à 2024, il y avait une chape de plomb sur les médias. Si certains ont ployé d’autres ont tenu la dragée haute et ont travaillé individuellement ou avec des consortiums africains ou internationaux pour enquêter, traiter et faire éclater des scandales au grand jour. C’est le cas de la cargaison d’armes d’un coût de 45 milliards venant des USA, les affaires Pétro TIM, Tulow oil, des Oryx et des armements du ministère de l’Environnement, entre autres.

C’est pour vous dire que s’il y a des garanties avec une bonne et transparente coopération, les médias peuvent faire un travail irréprochable et de façon professionnelle dans la lutte pour la reddition des comptes.

En effet, le journalisme reste un métier codifié avec des textes et techniques millénaires qui se sont adaptés au temps avec des mises à jour régulières sur le plan des pratiques, d’où les nouveaux médias. A travers le journalisme d’investigation, la presse dispose des moyens légaux pour faire la lumière sur les cas de détournement, de malversation, de concussion, et de corruption. Une parfaite articulation devra être trouvée entre les membres de l’administration, les lanceurs d’alerte et organisations de la société civile pour débusquer et faire la lumière sur tous les actes de mal gouvernance commis dans ce pays.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Le mal de la presse n’est pas propre audit secteur. Le Sénégal est un grand corps malade. Des membres et des organes nobles et importants sont gangrénés. La prophylaxie devra être minutieuse et exhaustive. Mais, elle devra surtout être menée par les acteurs respectifs en collaboration avec tous les profils utiles et déterminés. Nous de la presse, avons proposé des traitements qui constituent une bonne base à enrichir et à appliquer au bénéfice de toutes les composantes de la société sénégalaise.

En vous souhaitant, une belle réussite qui passe par l’atteinte de vos objectifs, je vous prie, Excellence Monsieur le Président de la République, d’agréer l’expression de ma haute et respectueuse considération.

Ibrahima Lissa FAYE
Journaliste – bloggeur
Directeur de publication de PressAfrik
ilf@pressafrik.com

Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane: Renforcement des liens et hommage à Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh

Le président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite remarquée à Tivaouane, une cité religieuse emblématique du pays. Cette visite revêtait un caractère particulièrement significatif, venant juste après sa première sortie officielle à Touba.

Accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant son directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, ainsi que des membres éminents de son gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, et le ministre des Transports, Malick Ndiaye, le Chef de l’État a été reçu par le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour.

L’objet principal de cette visite était de présenter les condoléances de Son Excellence au Khalife suite au décès de Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh, une figure vénérée au sein de la communauté tidiane. Cette marque de respect et d’affection envers la communauté religieuse a été saluée par l’ensemble des fidèles et des leaders spirituels présents à Tivaouane.

Outre les échanges de courtoisie et de respect, le président Faye a également saisi l’opportunité pour exprimer sa volonté de poursuivre le programme de modernisation de la ville sainte. Il a souligné l’importance de soutenir les travaux de finition de la Grande Mosquée de Tivaouane, un projet emblématique qui revêt une grande importance pour la communauté tidiane et pour l’ensemble du pays.

La visite du Chef de l’État à Tivaouane a été marquée par un climat de respect, d’unité et de solidarité. Le Khalife Serigne Babacar Sy Mansour a formulé des prières pour la paix, la concorde et le succès des programmes gouvernementaux sous la conduite du président Faye. Cette rencontre témoigne de l’importance du dialogue entre l’État et les leaders religieux dans la construction d’une société sénégalaise fondée sur les valeurs de tolérance, d’harmonie et de progrès.

En fin de visite, le président Faye a été honoré par le Khalife qui lui a offert des cadeaux symboliques de grande valeur, symboles de l’amitié et de la fraternité entre l’État et la communauté religieuse. Cette marque de reconnaissance illustre la relation de confiance et de respect mutuel qui existe entre le gouvernement et les autorités religieuses du Sénégal.

La visite de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye à Tivaouane restera gravée dans les mémoires comme un moment fort de communion, de respect et d’engagement en faveur de la paix et du développement du Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane: Renforcement des liens et hommage à Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh

Building administratif : le PM Ousmane Sonko visite les locaux…

Le Premier ministre Ousmane Sonko s’apprête à effectuer une visite déterminante au bâtiment administratif Mamadou Dia ce lundi. Cette démarche, initialement programmée la semaine précédente mais reportée à la dernière minute, est scrutée avec attention, car elle pourrait avoir des implications majeures sur l’organisation des institutions gouvernementales et sur l’utilisation des finances publiques.

L’objectif officieux de cette visite est de déterminer si le bâtiment administratif récemment rénové pourrait servir de siège aux institutions de la République qui louent actuellement des locaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté du nouveau gouvernement de rationaliser les dépenses publiques et d’optimiser l’utilisation des infrastructures existantes.

Le bâtiment administratif Mamadou Dia, nommé en l’honneur du premier Premier ministre du Sénégal, a fait l’objet de rénovations conséquentes ces dernières années, représentant un investissement financier considérable de plusieurs milliards de francs CFA. La visite du Premier ministre Sonko vise à évaluer la pertinence de ces rénovations par rapport aux besoins réels des institutions gouvernementales et à déterminer si le bâtiment peut efficacement remplir sa fonction.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une approche plus large visant à promouvoir une gestion transparente et efficiente des ressources publiques. En examinant de près l’utilisation du bâtiment administratif Mamadou Dia, le gouvernement souhaite s’assurer que les deniers publics sont utilisés de manière responsable et judicieuse.

La conclusion de cette enquête pourrait avoir des répercussions significatives sur l’organisation administrative du pays. Si le bâtiment administratif est jugé adapté aux besoins des institutions gouvernementales, cela pourrait entraîner le regroupement de plusieurs ministères et organismes au sein de ce lieu centralisé. Une telle décision permettrait de réaliser des économies substantielles en termes de loyers et de frais de fonctionnement.

En outre, cette démarche envoie un signal fort quant à l’engagement du nouveau gouvernement en faveur d’une gouvernance responsable et transparente. En évaluant l’utilisation des infrastructures publiques de manière objective et rigoureuse, le Premier ministre Sonko démontre sa volonté de mettre en œuvre des réformes significatives pour améliorer l’efficacité et l’efficience de l’administration publique.

Dans l’attente des résultats de cette visite, les citoyens et les observateurs politiques demeurent attentifs, conscients des enjeux importants liés à cette initiative. La décision qui en découlera aura des répercussions durables sur la gestion des ressources publiques et sur l’organisation de l’appareil gouvernemental, marquant ainsi une étape importante dans l’évolution politique et administrative du pays.

Les images de la visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Touba auprès du Khalife Général des Mouride

Ousmane Sonko Envisage une Visite au Building Administratif Mamadou Dia pour Évaluer le Retour des Institutions de la République

Selon les informations fournies par nos confrères du quotidien Source A, le Premier ministre Ousmane Sonko prévoit de visiter le building administratif Mamadou Dia ce lundi. L’objectif de cette visite serait de déterminer la possibilité de ramener les institutions de la République qui avaient été déplacées.

Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement Tekki, voit d’un bon œil cette démarche du Premier ministre. Dans un post sur X, le député affirme que « cette affaire doit être tirée au clair ». Il rappelle également avoir « proposé en son temps une commission d’enquête parlementaire, celle-ci fut rejetée par le bureau de l’Assemblée nationale ».

Le building administratif Mamadou Dia, d’une capacité de 10 étages, avait été rénové suite à un incendie qui s’y était déclaré. Cependant, malgré ces travaux de rénovation, le bâtiment n’a jamais été fonctionnel et a été fermé. Cette visite du Premier ministre pourrait donc être un pas vers la résolution de ce dossier et la réutilisation effective de cet espace.

La visite d’Ousmane Sonko au building administratif Mamadou Dia revêt une importance particulière pour le gouvernement. Elle permettrait non seulement d’évaluer la faisabilité de ramener les institutions de la République dans ce bâtiment, mais aussi de répondre aux préoccupations des citoyens et des acteurs politiques concernant l’utilisation et la mise en valeur de cet espace.

La décision d’Ousmane Sonko de visiter le building administratif Mamadou Dia démontre l’engagement du gouvernement à trouver des solutions aux problèmes administratifs et institutionnels du pays. Cette démarche est perçue comme une étape importante vers la résolution d’un dossier qui suscite de nombreuses interrogations et attentes au sein de la population sénégalaise.

Élection imminente du nouveau maire de Ziguinchor : Quatre prétendants en lice pour succéder à Ousmane Sonko

La démission probable d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor pour se concentrer sur ses fonctions de Premier ministre a lancé une course à la succession au sein de la municipalité. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye a fixé un délai d’un mois aux membres du gouvernement pour renoncer à leurs fonctions municipales, plusieurs candidats ont émergé pour briguer le poste de premier magistrat de la capitale du Sud.

Quatre prétendants se démarquent actuellement dans la course à la mairie, selon les informations rapportées par L’Observateur. Il s’agit de Aïda Bodian, première adjointe au maire, de Djibril Sonko, troisième adjoint, de Alassane Diédhiou, quatrième adjoint, et de Abdou Sané, conseiller municipal et ancien député, qui assure actuellement la coordination provisoire de Pastef dans la commune de Ziguinchor.

Cependant, d’autres candidats pourraient également se manifester dans les prochains jours, comme l’a souligné Dame Bèye, conseiller municipal et responsable des jeunes de la coalition Benno, dans des déclarations à la presse. Même l’opposition, avec ses 18 conseillers municipaux, prévoit de présenter son propre candidat.

Une campagne de séduction a déjà commencé dans la plus grande discrétion entre les différents prétendants, selon les informations recueillies auprès d’un conseiller municipal anonyme cité par L’Observateur. Certains attendent également de connaître le choix d’Ousmane Sonko pour décider de se lancer ou non dans la course à la succession.

Dans ce contexte, le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, est attendu à Ziguinchor dans les prochains jours pour clarifier la situation et trancher sur la question de la succession à la mairie. Cette décision pourrait avoir un impact significatif sur la dynamique politique locale et l’avenir de la municipalité de Ziguinchor.

Le ministre de l’Environnement, Daouda Ngom, clarifie les rumeurs sur sa prétendue parenté avec le Premier ministre Ousmane Sonko

La nomination de Daouda Ngom au poste de ministre de l’Environnement a suscité une certaine controverse, certains avançant qu’il serait l’oncle du Premier ministre, Ousmane Sonko, ce qui aurait soulevé des questions quant à une éventuelle entorse aux principes anti-népotisme du parti Pastef.

Cependant, Daouda Ngom a tenu à mettre les choses au clair dans une interview accordée au quotidien Le Quotidien ce lundi. Il a balayé d’un revers de main les rumeurs, minimisant la prétendue parenté en affirmant que leur seul lien de parenté était leur origine commune, remontant à Adam et Eve.

Dans une tentative de dissiper toute confusion, le ministre de l’Environnement a abordé les aspects généalogiques, expliquant que le nom de famille « Ngom » de la mère d’Ousmane Sonko n’avait aucun lien avec le sien. Il a précisé que le « Ngom » de la mère de Sonko était associé à la famille de Mpal, issue de feu Serigne Rawane Ngom, tandis que lui-même était sérer de Fissel Mbadane.

Daouda Ngom a souligné que même sa grande sœur, Nafy Ngom Keïta, avait été victime de ces rumeurs infondées, affirmant faussement qu’elle était la sœur de la mère d’Ousmane Sonko. En réalité, aucune parenté ne les relie à la famille de Sonko.

Pour finir, le ministre a clarifié que sa relation avec Ousmane Sonko était strictement politique, remontant à 2017. Cette déclaration vise à dissiper tout soupçon de favoritisme ou de partialité dans sa nomination au sein du gouvernement.

Ainsi, Daouda Ngom a choisi de répondre avec sagesse et rationalité aux rumeurs de parenté avec le Premier ministre, éclaircissant les faits pour mettre un terme à toute spéculation non fondée et se concentrer sur son rôle au sein du gouvernement sénégalais.

Le Premier ministre Ousmane Sonko inspecte le Building administratif Mamadou Dia

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, est attendu ce lundi au Building administratif Mamadou Dia pour une visite d’inspection. Initialement prévue la semaine dernière mais reportée à la dernière minute, cette visite suscite des attentes quant à son objectif réel.

Bien que l’objet officiel de cette visite n’ait pas été divulgué, selon les informations fournies par Source A, le Premier ministre envisage d’évaluer la possibilité d’utiliser le bâtiment récemment rénové pour abriter les institutions de la République actuellement installées dans des locaux loués.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts des nouvelles autorités pour rationaliser les finances publiques et optimiser l’utilisation des ressources gouvernementales. En regroupant les différentes institutions de la République dans un même bâtiment administratif, le gouvernement espère réaliser des économies importantes et améliorer l’efficacité de la gestion des affaires publiques.

La rénovation du Building administratif Mamadou Dia représente un investissement considérable en termes de ressources financières, et son utilisation optimale est essentielle pour garantir un retour sur investissement et maximiser les avantages pour l’administration et les citoyens.

La visite du Premier ministre Sonko revêt donc une importance particulière dans le cadre des efforts plus larges visant à moderniser l’appareil gouvernemental et à renforcer la gouvernance administrative au Sénégal. Les résultats de cette inspection pourraient avoir un impact significatif sur la manière dont les institutions de la République sont organisées et gérées à l’avenir, contribuant ainsi à une gouvernance plus efficace et transparente.

En conclusion, cette visite du Premier ministre au Building administratif Mamadou Dia représente une étape importante dans la recherche de solutions innovantes pour améliorer l’efficacité et la rentabilité de l’administration publique sénégalaise, tout en répondant aux besoins changeants de la société et en assurant une utilisation responsable des ressources publiques.

Le Dakarois Quotidien N°154 – du 15/04/24 : Dr. Serigne Guèye Diop : Un espoir pour l’industrialisation et la baisse des prix

Le Dakarois Quotidien N°154 – du 15/04/24
🔴 Dr. Serigne Guèye Diop : Un espoir pour l’industrialisation et la baisse des prix
🔴 CONFISCATION DES PASSEPORTS DIPLOMATIQUES : Diomaye et Cie subissent l’iré d’Adji Mergane

Nomination du Directeur de Cabinet du Premier Ministre : Ibrahima Guèye désigné pour cette fonction clé

Le Premier Ministre Ousmane Sonko vient de prendre une décision importante en nommant son Directeur de Cabinet, en la personne de Monsieur Ibrahima Guèye, administrateur civil principal de classe exceptionnelle. Cette nomination, consignée dans un arrêté officiel, marque une étape significative dans la mise en place de son équipe gouvernementale.

Dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles et en vertu des décrets portant nomination du Premier Ministre et des membres de son gouvernement, cette décision est conforme aux exigences légales. Monsieur Guèye, dont le matricule de solde est le 518 381/P, apporte une expertise précieuse en tant qu’administrateur civil de haut niveau.

L’arrivée de Monsieur Guèye en tant que Directeur de Cabinet du Premier Ministre témoigne de la volonté de l’exécutif de s’entourer de compétences qualifiées et expérimentées. Sa nomination est un signal fort de l’engagement du gouvernement à travailler avec efficacité et rigueur pour répondre aux attentes du peuple sénégalais.

Dans un contexte où les défis sont nombreux et les attentes élevées, la nomination de Monsieur Guèye est un pas important vers la mise en place d’une équipe solide et cohérente. Son expérience et son engagement seront des atouts précieux pour accompagner le Premier Ministre dans la réalisation de ses missions et objectifs.

Le présent arrêté, enregistré et publié officiellement, marque le début d’une nouvelle étape dans le processus de mise en place de l’administration du Premier Ministre. Cette nomination est un témoignage de la détermination du gouvernement à œuvrer pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

Dans un pays où la transparence et l’efficacité de l’administration sont essentielles, la nomination de Monsieur Guèye au poste de Directeur de Cabinet représente un engagement en faveur de la bonne gouvernance et de la gestion responsable des affaires publiques.

Cette nomination confirme la volonté du Premier Ministre de mettre en place une équipe gouvernementale compétente et dévouée, capable de relever les défis actuels et de répondre aux aspirations du peuple sénégalais.

Confiscation des Passeports Diplomatiques : Réaction d’Adji Mergane Kanouté

Dans le sillage des récents changements politiques au Sénégal, des mesures controversées ont été prises à l’encontre des anciens ministres du régime de Macky Sall. Ces décisions, relayées par la députée Adji Mergane Kanouté sur sa page Facebook, ont suscité une vive réaction au sein de la classe politique sénégalaise et de l’opinion publique.

Selon les révélations de la députée, les anciens ministres se voient désormais interdire de voyager avec leur passeport diplomatique après avoir procédé à la passation de service. Cette restriction, imposée par les nouvelles autorités sénégalaises, est motivée par le lien du passeport diplomatique avec la fonction ministérielle. Elle constitue ainsi une mesure inédite qui remet en question les privilèges accordés aux anciens membres du gouvernement.

Adji Mergane Kanouté dénonce avec véhémence cette décision, la qualifiant de manque d’élégance et d’ingratitude envers les anciens ministres qui ont servi le pays. Elle estime que cette mesure porte atteinte à la dignité des anciens responsables gouvernementaux et ne contribue pas à l’instauration d’un climat de confiance et de respect mutuel entre les anciennes et les nouvelles autorités.

La députée souligne également les implications pratiques de cette mesure, notant que le passeport diplomatique est un outil essentiel pour faciliter les déplacements des fonctionnaires en mission à l’étranger. En restreignant l’utilisation de ce document aux seuls ministres en exercice, les nouvelles autorités limitent la liberté de mouvement des anciens ministres, ce qui pourrait entraver leurs activités professionnelles et personnelles à l’international.

Adji Mergane Kanouté met en garde contre les conséquences de cette décision sur l’image du Sénégal à l’étranger et sur les relations diplomatiques avec d’autres pays. Elle souligne que le passeport diplomatique est un symbole de souveraineté nationale et de représentation officielle à l’étranger, et que sa confiscation ou sa suspension pourrait nuire à la réputation du pays sur la scène internationale.

La députée appelle les nouvelles autorités à faire preuve de calme, de maturité et de respect envers les anciens ministres et à privilégier le dialogue et la concertation pour résoudre les différends politiques. Elle exhorte également les anciens ministres à rester vigilants et à défendre leurs droits et leur dignité dans le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines du Sénégal.

Réouverture du Procès Ousmane Sonko – Mame Mbaye Niang : Me Karl Pape Évoque une Prétendue Preuve Nouvelle

L’avocat Me Karl Pape a soulevé la question de la réouverture du procès opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang, en raison d’une prétendue preuve nouvelle. Cette affaire, qui a défrayé la chronique judiciaire, semble connaître un nouveau rebondissement suite à la révélation d’un prétendu rapport.

« Va-t-on réouvrir le procès Ousmane SONKO – Mame Mbaye Niang pour cause de preuve nouvelle ? », s’interroge Me Karl Pape. Selon lui, étant donné que « le prétendu diffamé a avoué que le fameux rapport existe, on ne saurait laisser cette instrumentalisation judiciaire faire jurisprudence ». Cette nouvelle révélation remet en question l’intégrité et la crédibilité de la procédure judiciaire initiale.

Me Karl Pape critique également la passivité du juge dans ce système inquisitoire. Il souligne l’absence de démarche de la part du juge pour entendre les auteurs des rapports incriminés. « Une simple demande qui aurait pu mettre fin à cette procédure fantaisiste », déplore-t-il. Cette critique met en lumière les lacunes potentielles du système judiciaire actuel et soulève des questions sur la qualité et la rigueur des investigations menées lors du premier procès.

Me Karl Pape va plus loin en appelant certains magistrats à anticiper leurs démissions avant que le Conseil Supérieur de la Magistrature ne prenne des décisions à leur égard. Cette déclaration témoigne de la gravité de la situation et de l’importance accordée à l’indépendance et à l’intégrité de la magistrature.

L’intervention de Me Karl Pape dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang met en lumière les préoccupations concernant l’équité et la transparence du système judiciaire. La question de la réouverture du procès sur la base d’une prétendue preuve nouvelle souligne l’importance de garantir des procédures judiciaires justes et équitables pour toutes les parties impliquées.

Application du principe « Jub, Jubal, Jubanti » : Ousmane Sonko appelle au respect des directives présidentielles

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a récemment lancé un appel à tous les fonctionnaires et agents de l’administration publique pour qu’ils incarnent les principes de « Jub, Jubal, Jubanti ». Cette directive présidentielle vise à encourager une approche éthique et responsable dans l’exercice des fonctions administratives, avec pour objectif l’amélioration de la qualité de vie de chaque citoyen sénégalais.

En réponse à cet appel présidentiel, le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a publié une note dans laquelle il insiste sur l’importance de la ferme appropriation de ces directives par l’ensemble des agents de l’administration. Il exhorte ainsi les responsables de chaque département à prendre les dispositions nécessaires pour assurer une large diffusion de la correspondance présidentielle auprès de tous les agents, et ce, avant le vendredi 12 avril 2024.

Cette démarche vise à garantir que chaque agent comprenne et adhère pleinement aux principes énoncés par le Président, dans le but de contribuer de manière significative à l’amélioration des conditions de vie des citoyens sénégalais. Ousmane Sonko souligne également l’importance du respect scrupuleux de ces directives, témoignant ainsi de l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre les politiques présidentielles de manière efficace et diligente.

Il est à noter que le principe « Jub, Jubal, Jubanti » incarne la vision du Président Diomaye Faye pour un service public intègre, efficace et au service du bien-être de la population. Cette initiative reflète la volonté du gouvernement de promouvoir une gouvernance responsable et transparente, axée sur les besoins réels des citoyens.

La Justice Espagnole se penche sur l’affaire de l’arrestation de Juan Branco : Audition de l’Avocat de Sonko Attendue

Dans son édition de ce samedi, le journal Bés Bi révèle un développement crucial dans l’affaire de l’arrestation de Juan Branco par la police sénégalaise en août 2023 en Mauritanie. La justice espagnole prévoit d’examiner cette affaire dès lundi prochain, avec une attention particulière portée à la plainte pour « délit de terrorisme » déposée par l’avocat franco-espagnol, qui sera entendu en tant que « témoin-victime ».

Juan Branco, également avocat de Ousmane Sonko, accusent deux gradés de la police sénégalaise, Adramé Sarr et Bara Sangharé, respectivement patrons de la Direction des Enquêtes Criminelles (DIC) et de la Sûreté Urbaine. Il les accuse d’avoir orchestré l’enlèvement et le transfert clandestin vers Dakar alors qu’il exerçait en tant qu’assistant du conseil de la Cour pénale internationale.

L’affaire, qui a suscité une attention internationale, a mis en lumière les tensions entre la justice sénégalaise et les autorités espagnoles. L’audition de l’avocat de Sonko pourrait fournir des éclaircissements cruciaux sur les circonstances de l’arrestation de Juan Branco et les allégations de terrorisme qui pèsent contre lui.

Cette affaire, qui a déjà secoué les cercles politiques et juridiques, promet d’ouvrir de nouvelles perspectives sur les relations entre le Sénégal et l’Espagne, ainsi que sur la protection des droits des individus impliqués dans des affaires judiciaires internationales.

Les implications de cette affaire sont multiples et profondes. Tout d’abord, elle soulève des questions sur les procédures judiciaires et la coopération internationale en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. La présence de Juan Branco en tant qu’assistant du conseil de la Cour pénale internationale soulève également des préoccupations quant à d’éventuelles violations des droits de l’homme et des protocoles diplomatiques.

En outre, cette affaire a des répercussions politiques, tant au niveau national qu’international. Elle a mis en lumière les tensions politiques et les rivalités entre les autorités sénégalaises et l’opposition, ainsi que les relations parfois complexes entre le Sénégal et ses partenaires internationaux.

Enfin, cette affaire soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression et le droit à un procès équitable. Les allégations de Juan Branco mettent en évidence la nécessité de protéger les droits fondamentaux des individus, quel que soit leur statut ou leur affiliation politique.

Dans l’attente de l’audition de l’avocat de Sonko et des développements ultérieurs de cette affaire, il est clair que son impact continue d’être ressenti dans les semaines et les mois à venir. Elle constitue un rappel important de l’importance de la primauté du droit et du respect des droits de l’homme dans le monde d’aujourd’hui.

À LA TÊTE DE TROIS DÉPARTEMENTS MINISTÉRIELS : Khady Diène Gaye, challengée

Khady Diène Gaye a vécu une journée chargée hier, vendredi, avec des passations de services dans trois ministères différents. Elle a succédé à Papa Malick Ndour au ministère de la Jeunesse, à Mame Mbaye Niang au ministère des Sports, et a officiellement assumé ses fonctions au ministère de la Culture après l’ère du professeur Aliou Sow. Mais, les responsabilités qui l’attendent sont sûrement plus gargantuesques et éprouvants.

Khady Diène Gaye démontre une grande détermination et capacité de gestion en assumant la responsabilité de trois ministères. C’est remarquable de voir une femme occuper des postes aussi importants dans des domaines variés comme la jeunesse, les sports et la culture. Ceci met en exergue sa polyvalence et sa volonté de contribuer au développement global du pays.

Toutefois, cela demeure certainement un défi de taille qui demande une gestion rigoureuse des priorités, une capacité à prendre des décisions rapidement et une résilience face aux défis rencontrés dans chacun des domaines.

Cela a dû être un moment intense mais de grande importance pour Khady Diène Gaye qui a vécu une journée chargée ce vendredi 12 avril avec un enchaînement de passations de services, garantissant une transition sans heurts et assurant une continuité efficace dans ses nouvelles fonctions. L’inspectrice des Sports se trouve à la tête de trois départements ministériels.

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Khady Diène Gaye a officiellement assumé ses fonctions au ministère de la Culture lors d’une cérémonie de passation de service avec le Professeur Aliou Sow.

Dans son discours, elle a exprimé son engagement à faire de la Culture un moteur économique grâce à des innovations dans le secteur. Elle souligne l’importance de valoriser et de soutenir la Culture, tout en précisant que, en plus de la Culture, elle est également en charge des sports et de la jeunesse.

Le ministre sortant, Pr Aliou Sow, dans son discours d’adieu devant les acteurs de la culture, se félicite de son bilan, mettant en avant l’augmentation significative du budget alloué au secteur culturel sous le gouvernement du président Macky Sall. Il souligne que le budget de la culture a presque doublé entre 2012 et 2023, avec un taux de croissance annuelle moyen de 6%. Parmi ses réalisations, il mentionne le financement de 53 projets pour un montant de plus de 2 milliards avec le Fonds de Promotion Cinématographique et Audiovisuelle, la restauration du prix Alioune Badara Bèye pour les lettres et les arts, ainsi que l’initiation du Gala « Gaïndé » des séries sénégalaises pour récompenser les meilleures productions audiovisuelles et les meilleurs acteurs. Il ajoute à son bilan la construction du mémorial du Joola. Enfin, il annonce la prochaine publication d’un livre détaillant ses réalisations durant son mandat au ministère de la Culture.

MINISTÈRE DES SPORTS

La nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a affirmé son engagement à travailler avec dévouement et détermination aux côtés de tous les acteurs du secteur sportif, lors de sa passation de service avec Mame Mbaye Niang.

À cet effet, elle compte sur le soutien de la communauté sportive pour mettre en œuvre le projet de société du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Elle reconnaît les défis qui l’attendent et se concentre sur une transformation systémique du sport sénégalais, notamment par l’adoption d’un nouveau code du sport et la refonte de la loi portant charte du sport.

Parmi ses priorités, figurent la redynamisation du sport scolaire et universitaire, la promotion des infrastructures sportives de proximité et la valorisation des métiers du sport pour lutter contre le chômage des jeunes. Elle souhaite également encourager le financement privé dans le sport, promouvoir le tourisme sportif et mettre en place un Fonds national de développement du sport. Diplômée de l’INSEPS et consciente des enjeux, elle promet de répondre aux attentes des Sénégalais en incarnant les principes de droiture, probité et exemplarité.

MINISTÈRE DE LA JEUNESSE

La passation de service entre le ministre sortant de la Jeunesse, Papa Malick Ndour, et la désormais ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture, Khady Diène Gaye, s’est déroulée vendredi, dans l’après-midi.

Papa Malick Ndour a souligné les défis du secteur et a conseillé à sa successeure de rester forte face aux critiques.

Dans un geste de reconnaissance, l’ancien coordonnateur du Programme des Domaines Agricoles Communautaire 

(PRODAC) a exprimé sa gratitude envers l’ancien président de la République, Macky Sall, pour avoir placé sa confiance en lui pendant de nombreuses années, tout en lui cédant son poste ministériel pour permettre à la ministre Khady Diène Gaye de mettre en avant ses compétences.

De grands défis attendent Khady Diène Gaye. En effet, occuper des postes ministériels dans trois domaines différents demande un engagement total et un dévouement sans faille. Cela nécessite une gestion efficace du temps, une capacité à jongler avec des responsabilités multiples et une volonté forte de servir au mieux les intérêts de la nation dans chaque secteur. C’est un véritable sacerdoce !

Le Dakarois Quotidien N°153 – du 13 ET 14/04/24 : L’ÈRE KHADY DIÈNE GAYE: Un ministériat sacerdotal !

Le Dakarois Quotidien N°153 – du 13 ET 14/04/24 : L’ÈRE KHADY DIÈNE GAYE: Un ministériat sacerdotal !
🔴 Une femme à la tête de trois départements : les Sports, la Jeunesse et la Culture
🔴 Elle a affirmé son engagement à travailler avec dévouement et détermination

🔴 PASSAGE DE TEMOIN AU MINISTERE DE LA FAMILLE : Thérèse Faye un parcours sous-tendu par la loyauté républicaine

Rencontre entre Ousmane Sonko et Serigne Mboup : Renforcement du rôle du secteur privé au Sénégal

Le 11 avril 2024, Serigne Mboup, président de l’Union Nationale des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture du Sénégal (UNCCIAS), ainsi que Maire de la commune de Kaolack, a été reçu à la primature par le Premier Ministre Ousmane Sonko. Cette rencontre marque un pas significatif vers le renforcement du rôle du secteur privé dans le développement économique et social du pays.

Au cours de cette entrevue, le Premier Ministre Ousmane Sonko a salué les relations de longue date avec Serigne Mboup, fondées sur le patriotisme et la volonté commune de contribuer au progrès économique et social du Sénégal. Ils ont évoqué la priorité accordée par le gouvernement à la création d’emplois et l’importance du secteur privé pour répondre à cette demande sociale pressante.

Serigne Mboup a souligné le potentiel des chambres consulaires, notamment les chambres de commerce et les chambres des métiers, dans la création d’emplois, l’encadrement des PME, la coopération internationale, et la facilitation de l’accès aux financements. Il a également mentionné l’importance de regrouper le secteur privé pour parler d’une seule voix à travers les chambres consulaires, le patronat et les faitières, afin d’offrir un meilleur accompagnement aux PME.

L’accent a également été mis sur la redynamisation du tissu industriel de Kaolack pour la transformation des produits agricoles et le développement de l’artisanat et des systèmes de transport.

En conclusion, le Premier Ministre s’est engagé à travailler en étroite collaboration avec le secteur privé, et en particulier avec le président de l’UNCCIAS, pour concrétiser les projets de développement économique et social du Sénégal. Cette rencontre illustre le rôle crucial du secteur privé dans l’économie sénégalaise et souligne la nécessité d’une collaboration étroite entre les chambres consulaires et les acteurs du patronat pour accompagner les PME dans leur croissance. Ces efforts conjoints ouvrent la voie à un avenir économique et social plus prospère pour le Sénégal.

Le Dakarois Quotidien N°152 – du 12/04/24

Le Dakarois Quotidien N°152 – du 12/04/24
🔴 RAPPORT ABSOLVANT DE LA CC : Mame Mbaye Niang confirme être en sa possession
🔴 « JUB, JUBAL, JUBANTI »: Bassirou Diomaye Faye recadre les fonctionnaires

Appel à l’Intégrité et à la Transparence dans l’Administration Sénégalaise : Le Président Bassirou Diomaye Faye lance un message de détermination

Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lance un appel à une gestion efficace et vertueuse dans les services de l’Etat. Dans une longue lettre que nous vous proposons in extenso, il a invité les fonctionnaires et agents de l’administration « à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti ». Il a également demandé que « la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de (leurs) actes » et que leur « travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération ».

« Chères collaboratrices, chers collaborateurs, en cette période charnière de notre histoire, où chaque pas vers l’avenir se dessine sous le signe de la promesse et de l’espoir, il m’est apparu essentiel de m’adresser directement à vous, femmes et hommes dévoués au service de notre nation. Vous constituez sans nul doute la colonne vertébrale de notre administration et le cœur battant de notre pays.
Le Sénégal, notre cher pays, se tient aujourd’hui à l’aube d’une ère nouvelle, porté par la vision d’un avenir dans lequel chaque citoyen, où qu’il se trouve, peut jouir des fruits de notre effort collectif. Un Sénégal réconcilié, transparent et équitable, où le développement durable et inclusif n’est pas un idéal lointain, mais une réalité tangible, à portée de mains.
Si notre pays bénéficie d’une solide réputation de démocratie, de stabilité et de paix, nous le devons en grande partie à votre engagement, votre professionnalisme et votre travail sans relâche. Vous êtes les gardiens de nos valeurs républicaines, les artisans de notre développement et les sentinelles de notre cohésion sociale.
Aujourd’hui, je vous invite, avec toute la considération et le respect que je vous porte, à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti. Que la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de vos actes. Que votre travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération.
Palais de la République du Sénégal Avenue Léopold Sédar Senghor BP 4020 Dakar Senegal Telephone -221 33 550 50 50
Dans le sillage de notre engagement collectif vers un Sénégal uni et prospère, je tiens à souligner l’importance cruciale de la transparence et de l’intégrité dans nos actions et décisions. Notre administration joue un rôle fondamental dans la concrétisation des aspirations de notre nation, et c’est dans cette optique que je souhaite rappeler les principes directeurs qui doivent guider notre conduite.

La loi 201222 du 27 décembre 2012, portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques, établit un cadre légal clair pour l’intégrité des acteurs impliqués dans la gestion des affaires publiques. Elle souligne l’exigence d’un comportement éthique et déontologique irréprochable pour tous les agents de l’État, en insistant sur le fait que la transparence n’est pas une option. Cette loi en ses points 7.2 et 7.3, rappelle que nous, agents publics, avons le devoir de veiller scrupuleusement à la bonne gestion des ressources qui nous sont confiées et de signaler toute infraction aux règles régissant les finances publiques. Cette démarche n’est pas seulement légale; elle est morale, réaffirmant notre engagement envers les citoyens que nous servons.
C’est pour cette raison que nous accordons une importance particulière à la protection des lanceurs d’alerte. Il est essentiel que chacun se sente libre et soutenu de partager, en toute sécurité, des informations concernant des irrégularités ou des pratiques contraires à l’éthique et à la loi. Cet engagement reflète notre volonté collective de bâtir un gouvernement vertueux, fondé sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte.
Je vous exhorte à adopter ces principes dans votre travail quotidien, en vous rappelant que votre contribution est précieuse pour assurer l’intégrité et la transparence de notre gouvernance. Ensemble, renforçons notre détermination à servir avec honneur et dignité, dans le respect des lois qui nous guident et pour le bien-être de tous les Sénégalais.
Notre mission, collective et individuelle, est d’œuvrer sans cesse à l’amélioration de la qualité de vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. Notre engagement au service du pays transcende les obligations administratives. Il s’incarne dans notre vocation sincère de servir notre Patrie et dans notre foi en ses immenses potentialités.
Je suis conscient des défis qui nous attendent. Le chemin du développement, de la justice et de l’équité est semé d’embûches. Mais je suis également convaincu que notre détermination et notre unité nous permettront de franchir ces obstacles pour la réalisation de notre projet commun.
En ma qualité de Président de la République, je m’engage à être à vos côtés, à soutenir vos efforts et à veiller à ce que les conditions de votre engagement soient toujours les meilleures. Ensemble, dans la solidarité, construisons le Sénégal de demain. Faisons de notre pays une terre où chaque citoyen peut se réaliser et contribuer au bien-être collectif.
Je vous invite donc, avec ferveur et espérance, à redoubler d’efforts et à vous joindre à moi dans cette grande œuvre nationale. Soyons les bâtisseurs infatigables d’un Sénégal prospère et rayonnant, à l’image des aspirations profondes de notre peuple.
Avec toute ma confiance et mon admiration pour votre engagement indéfectible au service de la République

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Bassirou Diomaye Diakhar FAYE

Passation de Témoin au Ministère du Tourisme : Mame Mbaye Niang transmet le flambeau à Mountaga Diao

Une cérémonie de passation de service a eu lieu aujourd’hui au ministère du Tourisme, marquant le départ du ministre sortant Mame Mbaye Niang et l’arrivée de son successeur, Mountaga Diao. L’événement s’est déroulé au siège du ministère, situé aux Almadies, en face du siège de la TFM.

Vers 15h45, Mountaga Diao, le nouveau ministre du Tourisme et de l’Artisanat, est arrivé pour une séance d’échanges qui a duré plus d’une heure avec Mame Mbaye Niang et son équipe. À l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont rencontré la presse nationale. Pour Mame Mbaye Niang, c’était l’occasion de faire ses adieux à son équipe et de souhaiter à Mountaga Diao le meilleur dans ses nouvelles fonctions.

Mountaga Diao, fraîchement nommé à la tête du ministère, a exprimé sa confiance dans le fait que les défis fixés par le président et le Premier ministre seront relevés grâce à l’union des efforts et des compétences. Cette passation de témoin marque le début d’une nouvelle ère pour le secteur du tourisme et de l’artisanat, avec l’engagement de Mountaga Diao à poursuivre le développement et la promotion de ces secteurs clés de l’économie sénégalaise.

Abdourahmane Diouf, nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, affiche ses ambitions pour le secteur

Ce jeudi, Abdourahmane Diouf a officiellement pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Dans un message adressé à ses compatriotes, il exprime sa détermination à donner vie à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Avec un enthousiasme renouvelé, Abdourahmane Diouf s’engage à travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs du secteur. Son objectif est de mieux répondre aux préoccupations de l’Université sénégalaise et de créer un environnement propice à son développement.

En tant que nouveau ministre, Abdourahmane Diouf apporte son engagement, sa détermination et sa volonté de faire progresser le secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Avec une approche axée sur la collaboration et la synergie, il est prêt à relever les défis et à saisir les opportunités pour faire avancer l’éducation et la recherche au Sénégal.

Le pays peut compter sur Abdourahmane Diouf pour apporter des changements positifs et pour contribuer à la construction d’un avenir meilleur pour la jeunesse et pour le développement du pays tout entier.

« Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a pris fonction ce jeudi. Il annonce son envie de travailler avec synergie avec les acteurs du secteur. 

« Chers Compatriotes, nous avons fait la passation de service au ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. 
C’est avec un sentiment de ferveur renouvelé que j’entame cette mission pour donner corps à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. 
Je compte travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs du secteur afin de mieux prendre en charge les préoccupations de l’Université sénégalaise.

El Hadj Abdourahmane DIOUF

Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation »

Les Généraux Jean Baptiste Tine et Birame Diop dans le Gouvernement d’Ousmane Sonko : Un Choix Réfléchi

Lors de la récente annonce de la composition de son équipe gouvernementale, Ousmane Sonko a surpris en nommant deux hauts gradés de l’armée sénégalaise, les généraux Jean Baptiste Tine et Birame Diop, respectivement Secrétaires d’État et ministres. Cette décision stratégique a été soigneusement pesée par Pastef, le parti de Sonko, selon Jeune Afrique.

D’une part, ces nominations sont justifiées par l’intégrité et les compétences avérées de ces officiers au cours de leurs carrières. D’autre part, elles sont également le fruit de leur opposition affichée au président sortant, Macky Sall.

Birame Diop, alors chef d’État-major général des Armées, avait exprimé son désaccord quant à la réquisition de l’armée lors des événements de mars 2021. Cette prise de position lui avait coûté sa destitution quelques jours plus tard. Quant à Jean Baptiste Tine, il avait fait partie du Conseil d’enquête sur Seydina Oumar Touré, un enquêteur dans l’affaire Adji Sarr. Tine s’était opposé à la radiation de Touré, mais ses recommandations ont été ignorées par Macky Sall, qui a finalement décidé de radier Touré et de destituer Tine, l’envoyant en Russie.

Ces antécédents de défiance envers le régime précédent ont joué en faveur de leur sélection dans le gouvernement de Sonko. Leur présence devrait également renforcer le message de renouveau et de rupture avec l’ancien régime que Sonko cherche à transmettre à travers sa nouvelle administration.

Prodac : La Cour des comptes blanchit Mame Mbaye Niang sur le scandale des 29 milliards

Après le rapport de la cour comptes sur les 1000 milliards du Covid 19, une source bien introduite, nous informe que la cour des comptes a encore produit en janvier 2024, un rapport définitif estampillé confidentiel relatif à la gestion du Prodac.

Accusé d’avoir volé 29 milliards du Prodac, les sénégalais auront la surprise de leur vie en découvrant que sur le rapport définitif de la cour comptes de janvier 2024, comportant 84 pages et 40 recommandations, le nom du ministre mame Mbaye Niang n’a été cité dans aucune des recommandations formulées.

La cour des comptes, un des piliers de la reddition des comptes en matière de transparence, de bonne gouvernance et de gestion des deniers publics, a passé au crible la gestion administrative, technique et l’ensemble des dépenses à date lié au Prodac.
En ce qui concerne la partie de la gestion financière et administrative du prodac, notre source nous indique que mame Mbaye Niang n’a ni été interpellé encore moins cité.

Toutefois, en tant que cosignataire du contrat technique, la cour a voulu obtenir des éclaircissements sur un point technique et a saisi mame mbaye à cet effet qui a produit une réponse .
Notre source indique que ces éclaircissements ne devraient même pas être signifiés à mame Mbaye Niang mais plutôt à une autre entité, acteur clé de la procédure de passation dudit marché.

Après autant d’accusations de détournement de 29 milliards des uns et de démentis des autres, les sénégalais peuvent se réjouir d’avoir désormais un rapport de la cour des comptes de janvier 2024 qui situe les responsabilités dans la gestion du Prodac.

Nous osons espérer que ce rapport sera mis à la disposition du public très prochainement pour donner corps à la bonne gouvernance et à la reddition des comptes.

Prodac : La Cour des comptes blanchit Mame Mbaye Niang sur le scandale des 29 milliards

Levée du Corps de Boun Abdallah Dionne : Ousmane Sonko rend un hommage émouvant à l’ancien Premier Ministre

Le Sénégal est en deuil après le décès de l’ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, une figure politique respectée et estimée. Lors de la levée du corps à l’hôpital Principal de Dakar, Ousmane Sonko, nouveau ministre et acteur majeur de la scène politique sénégalaise, a pris part à cette cérémonie pour rendre un dernier hommage à son regretté collègue.

Malgré les divergences politiques qui peuvent les séparer, Ousmane Sonko a tenu à souligner les qualités humaines et professionnelles de Boun Abdallah Dionne. Dans un moment poignant, il a partagé des anecdotes personnelles sur sa relation avec l’ancien Premier ministre, notamment le souci qu’il a exprimé pour sa santé lors de rumeurs sur son décès.

La levée du corps a été marquée par la présence de nombreuses personnalités politiques et officielles, témoignant de l’estime et du respect envers Boun Abdallah Dionne. Ousmane Sonko a saisi cette opportunité pour transmettre les condoléances du gouvernement et souligner l’engagement du président Bassirou Diomaye Faye à organiser des funérailles dignes pour l’ancien Premier ministre.

Cette cérémonie a été l’occasion pour Ousmane Sonko de rendre un hommage émouvant à Boun Abdallah Dionne, mettant en lumière son dévouement envers le Sénégal. Bien que son départ laisse un vide dans la politique sénégalaise, son héritage et sa contribution resteront gravés dans les mémoires de ceux qui ont eu le privilège de le connaître et de travailler à ses côtés.

Absence remarquée de Ousmane Sonko à Ziguinchor pour la Prière de l’Aïd El Fitr

La ville de Ziguinchor, capitale du Sud du Sénégal, a vécu une fête de l’Aïd El Fitr marquée par l’absence notable de son maire, Ousmane Sonko. En raison de ses nouvelles fonctions en tant que Premier Ministre du gouvernement dirigé par le Président Bassirou Diomaye Faye, Sonko n’a pu se joindre à ses administrés pour la prière de la Korité.

Cependant, malgré son empêchement, Ousmane Sonko a tenu à adresser un message à la population de Ziguinchor à l’occasion de cette fête religieuse. Son adjoint, le Professeur Alassane Diédhiou, a été chargé de transmettre ce message officiel, assurant que Sonko viendrait rencontrer les habitants dès qu’il aurait un moment de libre pour discuter avec eux.

Les Ziguinchorois, qui ont élu Ousmane Sonko pour diriger leur commune, attendent avec impatience cette rencontre. Le Professeur Diédhiou a souligné que Sonko viendrait exprimer ses souhaits pour le développement de la ville et écouter les préoccupations des citoyens.

La passation de service à la primature suivie du premier Conseil des ministres a occupé Sonko et l’a empêché de se rendre à Ziguinchor pour la prière de l’Aïd El Fitr. Cette situation a été expliquée par son adjoint, qui a assuré que Sonko serait bientôt présent pour rencontrer ses concitoyens et discuter de l’avenir de la commune.

Bassirou Diomaye Faye lance son mandat : Proximité, Humilité et Ouverture au cœur du Premier Conseil des Ministres

Le président Bassirou Diomaye Faye a présidé son premier Conseil des ministres ce mardi, réunissant les membres du gouvernement sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Lors de cette réunion inaugurale, le chef de l’État a souligné l’importance du rôle, de l’action et de la responsabilité du gouvernement, soulignant la nécessité pour cette institution de respecter l’État de droit et les valeurs historiques panafricaines qui sous-tendent la vie en société, face aux exigences croissantes des citoyens.

Dans cette optique, le président a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental visant à cadrer de manière globale l’action de l’État, ainsi que le développement d’une stratégie de communication gouvernementale innovante. Cette stratégie se veut axée sur l’anticipation, la clarté des messages et surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les citoyens, qui doivent demeurer au cœur des priorités gouvernementales.

S’inscrivant dans une démarche de proximité avec les populations, le chef de l’État a encouragé les membres du gouvernement à faire preuve d’humilité et de sobriété, à favoriser l’écoute et l’efficacité, dans un esprit de collégialité et de solidarité. Ces valeurs sont essentielles pour garantir la mise en œuvre réussie du projet porté par le gouvernement et soumis à l’approbation des Sénégalais.

Cette première réunion ministérielle sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye marque le début d’une nouvelle ère, caractérisée par une gouvernance plus participative, transparente et centrée sur les besoins réels de la population.

Korité 2024 : Le Président Bassirou Diomaye Faye effectuera la prière à la grande mosquée de Dakar

Pour sa première célébration de l’Aïd El-Fitr en tant que président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a décidé de perpétuer la tradition en effectuant la prière de Korité à la grande Mosquée de Dakar. Cette décision confirme l’attachement du nouveau chef de l’État aux valeurs républicaines et religieuses du pays.

Alors que les spéculations allaient bon train sur le lieu où le président Bassirou Diomaye Faye accomplirait sa prière de l’Aïd, la confirmation de sa présence à la grande Mosquée de Dakar apaise les interrogations et renforce le lien entre le chef de l’État et la communauté musulmane du Sénégal.

Traditionnellement, la grande Mosquée de Dakar est un lieu emblématique où les personnalités politiques et religieuses se rassemblent pour célébrer les grandes occasions religieuses telles que l’Aïd El-Fitr. La présence du président Faye à cet endroit symbolique témoigne de son engagement envers l’unité et la cohésion nationales, ainsi que son respect pour les traditions religieuses du pays.

En choisissant de participer à la prière de Korité à la grande Mosquée de Dakar, le président Bassirou Diomaye Faye envoie un message de solidarité et d’harmonie à tous les citoyens sénégalais, quelles que soient leurs origines ou leurs affiliations religieuses.

Cette décision marque le début d’un nouveau chapitre dans le mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye, et témoigne de sa volonté de gouverner avec sagesse, compassion et inclusivité.

Assemblée nationale : Trois projets de loi en gestation du président Bassirou Diomaye Faye

Le président Bassirou Diomaye Faye tient son premier Conseil des Ministres ce mardi 9 avril 2024, accompagné de son gouvernement au Palais. Sous la coordination du Premier ministre, Ousmane Sonko, l’accent est mis sur la présentation prochaine de trois projets de loi à l’Assemblée Nationale, visant à renforcer l’action gouvernementale.

Le premier projet de loi propose de renforcer le pouvoir du Premier ministre, un pilier central de l’exécutif. Les deux autres projets envisagés concernent la suppression du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) ainsi que celle du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).

La suppression du HCCT, étant une loi référendaire, pourrait rencontrer des obstacles. Le référendum constitutionnel de 2016 avait introduit la création du HCCT, en plus de l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale. Son abolition nécessiterait donc le vote des 3/5ème des députés, soit 110 voix.

La coalition Yewwi Askan Wi, non majoritaire à l’Assemblée (56 députés), devrait donc solliciter le soutien d’autres groupes parlementaires, notamment celui de Liberté, Démocratie et Changement du PDS ainsi que de la coalition Benno Bokk Yakaar, pour faire adopter ces projets de loi constitutionnelle.

La position de l’Alliance pour la République, désormais dans l’opposition, reste à clarifier. Sa coopération pourrait faciliter l’adoption des réformes proposées par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye. L’issue de ces discussions politiques est scrutée avec attention par les observateurs.

Yewwi Askan Wi adresse un message de félicitations à Ousmane Sonko

Suite à sa prise de fonction en tant que Premier ministre hier, Ousmane Sonko, l’un des leaders fondateurs de Yewwi Askan Wi (YAW), a reçu un message de félicitations de la part de la coalition.

Après sa passation de service avec Me Sidiki Kaba, Ousmane Sonko a officiellement pris en charge la mise en œuvre de la politique du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. En réaction à cet événement, Yewwi Askan Wi a exprimé ses félicitations à Ousmane Sonko et à l’ensemble de son gouvernement.

Dans un communiqué, la coalition YAW a souligné l’espoir suscité par ce nouveau gouvernement auprès de la population sénégalaise, en particulier la jeunesse. Après trois années de lutte ininterrompue pour une alternance démocratique à la tête du pays, Yewwi Askan Wi souhaite le meilleur à Ousmane Sonko et à son équipe.

La coalition exprime également sa prière pour que le Seigneur assiste le gouvernement dans l’exercice de ses fonctions, dans le but de réaliser un véritable changement pour le Sénégal.

Le Dakarois Quotidien N°151 – du 09/04/24 – PASSATION DE SERVICE À LA PRIMATURE : Ousmane Sonko tresse des lauriers à Sidiki Kaba

Le Dakarois Quotidien N°151 – du 09/04/24 🔴 PASSATION DE SERVICE À LA PRIMATURE : Ousmane Sonko tresse des lauriers à Sidiki Kaba

Lettre ouverte au Président Bassirou Diomaye FAYE : Espoir de lendemains meilleurs

Le dimanche 24 mars 2024, le Sénégal a ouvert une nouvelle page de son histoire démocratique. Comme un seul homme et en toute responsabilité, le peuple a voté massivement en faveur du changement, sur promesse de rupture. Rien ne sera et ne devra plus être comme avant. C’est en tout cas, le sens et la portée du message transmis par les Sénégalais. Je suis sûr Monsieur le Président que vous l’avez perçu dans toute sa quintessence.

Monsieur le Président de la République, le secteur économique de notre pays souffre. C’est un truisme que de le dire. Mais force est d’ajouter que l’artisanat est à l’agonie. Ce secteur vital de notre économie est laissé en rade, subissant mille et une contraintes qui freinent son développement.

Ces douze dernières années ont été les plus dures jamais vécues par les Sénégalais  et depuis 2020, les choses se sont amplifiées. Les effets de la COVID 19 ont mis à genou l’économie nationale de façon générale et particulièrement ce secteur de l’artisanat, qui paradoxalement est une véritable niche, pourvoyeuse d’emplois. Malheureusement, les entreprises évoluant dans ce secteur, ont été obligées de supporter des charges salariales pendant que leur personnel était confiné et comble de malheur, elles ont été les grands oubliés de l’Etat. En effet, malgré le millier de milliards du fonds Force COVID 19, aucune d’elles n’en a bénéficié. Au moment où des secteurs comme le Tourisme, les Arts, le Sport, ont été servis à satiété ; une politique discriminatoire injustifiée, au détriment d’un secteur aussi stratégique.

Les engagements du régime précédent pour l’octroi de 15 % de la commande publique au secteur de l’artisanat, n’ont jamais été suivis d’effets. Laissées à elles-mêmes et soumises à une forte concurrence des entreprises étrangères, beaucoup d’entre elles ont été obligées de plier bagages et de mettre la clé sous le paillasson.

Le domaine industriel de la SODIDA, une initiative de la coopérative allemande, commence à devenir un domaine d’entreposage et d’emmagasinage. Face à la lourdeur des charges, beaucoup d’entreprises ont fait faillite, jetant des centaines de travailleurs dans la rue, au moment où la question de l’emploi des jeunes, est une grosse épine aux pieds des dirigeants étatiques. Ces hangars qui naguère, abritaient les entreprises, sont aujourd’hui louées à des  commerçants pour entreposer des produits importés, annihilant toute volonté de survie des entreprises transformatrices de matières premières ; un goulot de plus pour le développement économique du pays.

La préférence nationale est devenue juste un slogan. A titre d’exemple monsieur le Président,  je vous citerai un service que vous connaissez bien, la Direction générale des Impôts et Domaine (DGID). Ce fleuron de notre économie est équipé de mobiliers importés, au moment où les entreprises locales qui produisent du mobilier de qualité supérieure, sont privées de marchés et sont astreintes au paiement des impôts. Cet exemple est valable pour tous les démembrements de l’Etat. Les entreprises locales qui utilisent une main d’œuvre locale, paient leurs impôts et réinvestissent dans le pays, sont toujours des laissés pour compte.

Monsieur le Président de la République des entreprises comme la nôtre qui ont investi dans l’achat de terrains, pour promouvoir le secteur de la menuiserie par l’ouverture d’un Centre de Formation aux métiers du bois, se sont vues spolier de leurs terres par l’Etat. En effet, nous avions acquis sur fonds propres à Diamniadio, un site pour abriter ledit centre, mais l’Etat n’a rien fait d’autre que de nous déguerpir au profit d’entreprises étrangères. Depuis lors, nous courons derrière un hypothétique recasement qu’il nous avait promis, sans aucune indemnisation ni précision sur la nouvelle zone d’affectation. Nos terrains abritent aujourd’hui, la zone industrielle de Diamniadio et certaines entreprises étrangères. Un tel comportement plombe notre volonté de moderniser notre apport à la formation du capital humain.

Quelles explications à toutes  ces tracasseries dont nous sommes victimes ? Aucune, sinon que nous ne  sommes pas du même bord politique. Une position que nous avons assumée et que nous continuons d’assumer du reste. Or, il est important que les gens comprennent aujourd’hui, que pour construire ce pays, nous devons tous  nous mettre au-dessus de tous les clivages ; qu’ils soient politiques, confessionnels, confrériques… C’est tout le sens de la rupture auquel nous aspirons et que nous espérons.

Cette rupture que vous prônez et qui a fait naître cet immense espoir chez la population, devra, à notre avis, s’appuyer sur une relance du secteur de la menuiserie industrielle afin de lui permettre de mieux tenir sa place dans le développement économique, la lutte contre le chômage et les questions d’employabilité de la jeunesse sénégalaise.

Le projet du mobilier national, l’octroi de quitus fiscal permettant aux entreprises de postuler pour les appels d’offre, l’ancrage de la préférence nationale, sont des leviers essentiels qu’il faudra actionner, pour un mieux-être des entreprises sénégalaises.

M. Cheikh GUEYE

Président Directeur général de la

Menuiserie Khadimou Rassoul (MKR)

Un Nouveau Chapitre pour le Sénégal : Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye prennent les rênes du pouvoir

Dans une transition politique historique, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont officiellement assumé leurs fonctions à la tête du gouvernement sénégalais ce lundi 08 avril. Cette prise de pouvoir marque la fin d’une période d’opposition marquée par des défis, notamment des incarcérations, mais aussi le début d’une nouvelle ère remplie d’espoirs et de promesses.

L’avocat français Juan Branco, qui a représenté Ousmane Sonko lors de ses démêlés juridiques, a publié un message poignant, mêlant espoir et vigilance, envers cette nouvelle administration. Dans son texte, Branco souligne les défis auxquels Sonko et Faye sont confrontés, notamment la fatigue accumulée après des mois de détention et d’isolement. Malgré cela, il exprime également l’importance de l’engagement et de la détermination de ces nouveaux dirigeants à conduire le Sénégal vers un avenir meilleur.

La transition vers ce nouveau gouvernement est observée avec une grande attention tant au niveau national qu’international. Les attentes sont élevées, avec l’espoir que Sonko et Faye puissent apporter des changements significatifs dans des domaines cruciaux tels que la lutte contre la corruption, la promotion de la souveraineté nationale et le développement économique.

Dans son message, Juan Branco souligne également la fermeté de leur engagement envers la population sénégalaise et met en garde contre toute tentative de trahison. Il affirme que la vigilance sera de mise et que ceux qui dévieraient de la voie de l’intégrité seront traités avec la plus grande sévérité.

Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle ère politique, marquée par l’arrivée au pouvoir de Sonko et Faye, l’espoir et l’optimisme sont de mise. Cependant, ces nouveaux dirigeants sont également confrontés à d’immenses défis. Seul le temps dira si ils seront à la hauteur des attentes placées en eux, mais pour l’instant, le peuple sénégalais regarde avec anticipation et espère un avenir meilleur sous leur gouvernance.

Une Voix pour l’Égalité : Maimouna Ndour Faye critique le manque de représentation féminine dans le gouvernement

Maimouna Ndour Faye, figure éminente des médias sénégalais et patronne de la 7TV, a exprimé sa déception quant au faible nombre de femmes nommées dans le nouveau gouvernement. Dans une déclaration franche et directe, elle a souligné le potentiel inexploité des femmes sénégalaises dans le leadership et l’administration du pays.

La critique de Maimouna Ndour Faye met en lumière une réalité importante : malgré les progrès réalisés en matière d’égalité des sexes, il reste encore beaucoup à faire pour assurer une représentation équilibrée des femmes dans les postes de pouvoir et de décision. Alors que le Sénégal regorge de femmes talentueuses et compétentes, leur sous-représentation dans le gouvernement est une source de préoccupation légitime.

Elle appelle directement le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à faire des efforts pour remédier à cette situation. Elle souligne également que le Président sortant, Macky Sall, avait fait preuve d’une meilleure reconnaissance du talent féminin dans son gouvernement précédent.

Le nouveau gouvernement compte seulement quatre femmes sur un total de trente ministres et secrétaires d’État, ce qui est considéré comme insuffisant pour refléter pleinement la diversité et la richesse des compétences féminines disponibles dans le pays. Maimouna Ndour Faye appelle donc à une action proactive pour promouvoir l’égalité des sexes et assurer une représentation équilibrée dans toutes les sphères de la gouvernance.

En fin de compte, la voix de Maimouna Ndour Faye résonne comme un appel à l’action pour une société plus inclusive et égalitaire, où les femmes peuvent pleinement contribuer à façonner l’avenir du pays. Son plaidoyer met en lumière l’importance de la diversité et de la représentation dans la construction d’une gouvernance efficace et légitime.

Un Appel à l’Unité Nationale : Sonko exhorte à soutenir le Président Diomaye Faye

Dans un geste de solidarité nationale et de responsabilité collective, le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé les membres de la coalition au pouvoir à soutenir pleinement le nouveau Président, Diomaye Faye, tout au long de son mandat. Cette invitation à l’unité survient lors d’une récente réunion entre le Président Faye et les leaders de la coalition qui ont joué un rôle crucial dans sa victoire électorale.

Sonko a partagé une leçon tirée de son expérience précédente au sein du gouvernement, soulignant la solitude qui a souvent accompagné le Président sortant, Macky Sall. Il a noté que beaucoup de ceux qui étaient auparavant autour du Président n’étaient motivés que par des intérêts personnels, laissant le dirigeant confronté à des décisions difficiles et à des pressions constantes.

Afin d’éviter cette solitude et d’assurer une gouvernance efficace, Sonko a insisté sur la nécessité d’une approche collective envers le leadership du Président Faye. Il a souligné que le soutien de la coalition ne devrait pas être perçu comme un moyen de contrôle, mais plutôt comme une démonstration d’engagement envers le bien-être du pays et de ses citoyens.

L’appel de Sonko résonne comme une invitation à transcender les clivages politiques et à mettre de côté les intérêts partisans au profit de l’intérêt national. Il reconnaît que la gestion d’un État exige une collaboration et une solidarité entre toutes les parties prenantes, et il encourage chacun à jouer son rôle dans la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

En fin de compte, l’appel à l’unité nationale lancé par Sonko réaffirme l’importance de la cohésion et de la coopération dans la réalisation des objectifs communs du pays. C’est un rappel que, ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis et réaliser le plein potentiel de leur nation.

Un nouveau Président, une nouvelle ère : Diomaye Faye prend ses fonctions

Le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec l’élection et l’investiture de son nouveau président, Diomaye Faye. Après une victoire écrasante lors des élections présidentielles du 24 mars, où il a remporté près de 55% des suffrages dès le premier tour, le nouveau chef de l’État a officiellement pris ses fonctions. Dans un discours adressé à ses partisans et alliés politiques lors d’une réunion de coalition, le Président Faye a exprimé sa reconnaissance et son engagement envers le peuple sénégalais.

La réunion de coalition a été l’occasion pour le Président Faye de remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à sa victoire électorale. Il a souligné le dévouement et les efforts consentis par ses alliés tout au long de la campagne électorale. Reconnaissant que certains ont investi davantage de ressources que d’autres, il a salué leur engagement en faveur du changement et de l’espoir pour le Sénégal.

Cependant, le Président Faye a également souligné les défis qui attendent le pays. Il a décrit la situation actuelle comme étant « déplorable » et a insisté sur la nécessité de faire preuve d’une grande responsabilité et d’une attitude exemplaire pour répondre aux attentes du peuple. Il a souligné que le travail à accomplir est immense et que la coalition devra s’atteler à structurer ses efforts pour relever les défis à venir.

Parmi les priorités du nouveau gouvernement figurent la mise en place de réformes importantes pour répondre aux besoins du pays. Le Président Faye a souligné l’importance de travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs politiques et sociaux pour garantir une transition en douceur vers cette nouvelle ère.

Alors que le Sénégal entre dans cette nouvelle phase de son histoire politique, le Président Diomaye Faye affirme son engagement envers le peuple et son dévouement à faire avancer le pays sur la voie du progrès et du développement.

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba dans la sobriété

Ce lundi marque un tournant majeur à la Primature avec la passation de service entre le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, et son prédécesseur, Sidiki Kaba. L’événement, annoncé sobre, se déroule dans un contexte marqué par l’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale et la transition vers une nouvelle ère politique.

Selon les informations relayées par la RTS, la cérémonie de passation de service se déroule actuellement à la Primature, sous un caractère essentiellement technique. Dans un souci de continuité administrative et de respect des procédures, cette transition se déroule dans la plus grande sobriété, témoignant ainsi du sérieux et du professionnalisme des institutions.

Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays traverse des moments de changement et d’attentes diverses de la part de la population. Ousmane Sonko, nouvellement nommé Premier ministre, prend ainsi les rênes du gouvernement avec la responsabilité de conduire les affaires de l’État et de répondre aux défis qui se présentent.

La transition à la Primature est le premier acte d’une série de passations qui auront lieu dans les jours à venir, avec notamment celle du ministère de l’Intérieur prévue plus tard dans la journée. Ces événements marquent le début d’une nouvelle phase dans la gouvernance du pays, avec l’arrivée de nouveaux visages et de nouvelles idées pour répondre aux aspirations et aux besoins de la population.

Dans ce contexte de transition politique, la passation de service à la Primature symbolise le passage du flambeau d’une génération à une autre, avec l’engagement ferme de servir le pays et de travailler pour son développement et son progrès.

ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Le président de République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une mesure forte dès le début de son mandat en annulant les nominations faites par son prédécesseur, Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Cette décision a été perçue comme une violation par l’Alliance pour la République (APR). Le Pr Ismaïla Madior Fall, lui, évoque de probables contentieux juridiques.

Dans son communiqué de presse adressé au président Bassirou Diomaye Faye, le Secrétariat exécutif national de l’APR (SEN) a exprimé son mécontentement quant à l’annulation des dernières nominations faites par Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature. Cette réaction suggère que l’APR considère cette décision comme problématique ou non conforme aux attentes. Les détails spécifiques de la déclaration du SEN pourraient donner un aperçu plus clair de leurs préoccupations et de leurs positions sur cette question. « Il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature», peut-on lire sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

L’ex-parti présidentiel, maintenant dans l’opposition, insiste sur l’importance du respect du principe de continuité de l’État et de l’inamovibilité des Magistrats, en particulier en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire, qui est le Premier président de la Cour Suprême. Cette demande met en évidence l’importance de maintenir la stabilité et l’indépendance de la magistrature pour assurer le bon fonctionnement du système judiciaire.

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR félicite tout de même le Président Diomaye Faye pour sa brillante victoire au premier tour et lui souhaite une pleine réussite dans ses fonctions. Cependant, l’APR prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko. Il rappelle que les promesses doivent être suivies d’effet afin de répondre aux attentes des populations. Cela souligne l’importance pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins et aux aspirations des citoyens.

AVIS DU Pr ISMAÏLA MADIOR FALL

Quant au professeur en droit et ancien garde des Sceaux, il a expliqué que cette mesure d’abrogation devrait être retirée et réexaminée pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, il a précisé que les mesures abrogées ont été prises en conformité avec la loi, lors d’une session en présentiel du CSM, alors qu’une consultation à domicile aurait été suffisante. De plus, ces décrets ont été pris avant le 2 avril 2024, pendant le mandat du président précédent. Ce qui, selon lui, ne constitue pas une violation de la constitution.

Il a également fait valoir que le président de la République a le droit, en vertu du parallélisme des formes, de revenir sur ces nominations en nommant d’autres magistrats aux mêmes postes lors d’une nouvelle session du CSM.

En ce qui concerne le premier Président de la Cour suprême, l’ancien ministre de la Justice a estimé qu’il est juridiquement impossible de revenir sur sa nomination. Ceci créerait, à l’en croire, un précédent dangereux et ouvrirait la voie à des contentieux juridiques.

Il a terminé par avancer qu’il serait préférable de retirer ces décrets d’annulation de l’ordonnancement juridique pour éviter tout recours juridique ultérieur et pour préserver l’intégrité de la magistrature suprême.

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