Étiquette : Ousmane Sonko
les avocats et les proches d’Ousmane Sonko préparent la riposte
Après deux nouveaux revers cette semaine – sa condamnation confirmée à six mois de prison pour diffamation et le refus du Conseil constitutionnel d’examiner son dossier de candidature –, les alliés de l’opposant emprisonné envisagent tous les recours possibles. Pour eux, leur candidat n’est pas encore hors-jeu.
Les avocats d’Ousmane Sonko annoncent déjà une réclamation face au refus du Conseil constitutionnel d’examiner son dossier de candidature à la présidentielle de février prochain, au motif qu’il serait incomplet. Le Conseil n’a pas indiqué quelles pièces n’étaient pas conformes. Il pourrait s’agir de sa fiche de parrainage ou de son attestation de dépôt de caution à la Caisse de dépôts et consignations.
Concernant la décision de la Cour suprême de jeudi qui confirme sa condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation et qui devrait entraîner son inéligibilité, les avocats de l’opposant ont prévu de déposer un rabat d’arrêt auprès de la Cour, c’est-à-dire une demande d’annulation de la décision pour des questions de forme. Dans les deux cas, les avocats d’Ousmane Sonko attendent d’être notifiés officiellement des décisions pour engager leurs réclamations la semaine prochaine.
Malgré ces deux revers majeurs, l’ex-Pastef, le parti de l’opposant, reste mobilisé derrière son leader. S’il venait à être définitivement écarté de la course à la présidentielle, le plan B serait toujours Birame Souleye Diop, également derrière les barreaux.
Les médias évoquaient ces derniers jours un plan C, en la personne de l’ancien ministre Habib Sy qui a été parrainé par des députés de l’ex-Pastef. Ce n’est pas le cas, réplique El Malick Ndiaye, porte-parole du parti dissous. L’idée est simplement de multiplier les candidatures de membres de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi pour avoir un candidat face à la mouvance présidentielle le 25 février. Ousmane Sonko reste leur candidat « jusqu’au terminus ».
rfi
Affaire Mame Mbaye Niang : Ousmane Sonko prépare un rabat d’arrêt
La bataille judiciaire entre l’opposant Ousmane Sonko et le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, n’est pas encore terminée. Selon des informations rapportées par Les Échos, les avocats de Sonko se préparent à déposer un rabat d’arrêt devant la Cour suprême. La requête devrait être déposée dans les plus brefs délais.
Il convient de rappeler que la Cour suprême a rejeté le pourvoi en cassation d’Ousmane Sonko la semaine dernière, confirmant ainsi sa condamnation à 6 mois de prison avec sursis et à verser 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts à Mame Mbaye Niang. Cette condamnation a été prononcée par la Cour d’appel le 8 mai dernier.
L’opposant cherche donc à explorer toutes les voies légales disponibles pour contester cette décision de justice. Le rabat d’arrêt est une procédure juridique qui permet à une partie de solliciter la réexamination d’une affaire par la même juridiction qui a rendu la décision, invoquant de nouveaux éléments ou des erreurs de procédure.
L’affaire entre Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang a suscité un grand intérêt au Sénégal, et chaque étape du processus judiciaire est suivie de près par la population et les observateurs politiques.
Rejet de la candidature de Sonko : Le message d’El Malick Ndiaye aux sénégalais
Le secrétaire national à la communication de l’ex-pastef, El Malick Ndiaye est monté au créneau dans la soirée de ce vendredi 05 janvier suite à la décision du conseil constitutionnel sur la candidature de Ousmane Sonko.
Face à ce rejet du dossier de candidature au motif que son dossier était incomplet, El Malick en compagnie des leaders alliés pour soutenir Sonko dénonce et appelle à la mobilisation pour »une victoire éclatante de leur leader ».
» Une décision non fondée qui participe au complot national pour écarter le chef de l’opposition sénégalaise, le candidat favori. » a-t-il lancé d’emblée
Le camp de Sonko garde espoir et avertit les »ennemis » parce que selon El Malick »il n’y a plus d’adversité mais de l’animosité. Donc nous appelons les militants à rester mobiliser. Le président Ousmane Sonko, seul a le dernier mot. Donc restez à son écoute et allez retirer vos cartes, c’est le plus important. (…) Restez debout pour barrer la route à ce régime mafieux » a t-il conclu
Pour rappel, Le président du Conseil constitutionnel leur a notifié que « les dossiers, les courriers qui les accompagnaient et les pièces annexées ont été reçus, vérifiés par la commission qui a conclu qu’il manquait une pièce et que le dossier de candidature était incomplet »
Mame Mbaye Niang : « J’ai pu trouver la résilience nécessaire pour affronter les mensonges et les calomnies »
Aprés que la Cour suprême a confirmé, hier, la peine de six mois assortis du sursis infligée à Ousmane Sonko, la partie civile Mame Mbaye Niang, est revenu sur cette procédure. Dans une note, il revient sur ces moments où l’adversité semblait « insurmontable ». « Avec la foi en bandoulière, une force et du réconfort que lui ont accordé sa famille », Mame Mbaye Niang, a transmis « un message de gratitude aux partisans de la vérité ». Seneweb vous livre l’intégralité du texte.
« Je voudrais tout d’abord rendre grâce à Dieu qui, dans les moments où l’adversité semblait insurmontable, m’a accordé la foi, la force et le réconfort. Dans l’épreuve, la confiance en la justice divine et la promesse de victoire garantie aux partisans de la vérité, ont été mes piliers.
C’est grâce à cette conviction profonde que j’ai pu trouver la résilience nécessaire pour affronter les mensonges et les calomnies qui ont terni mon honorabilité ainsi que celle de ma famille.Aujourd’hui, je me tiens devant vous avec un sentiment de profonde gratitude. J’ai été diffamé, insulté, mais grâce à la justesse de ma cause, la vérité a finalement prévalu devant les tribunaux. Cet épisode de ma vie a renforcé ma foi en Dieu et mon ancrage dans les valeurs et principes que prône la République sénégalaise. En outre, je tiens à témoigner ma reconnaissance à ma tendre épouse, ma famille, mes proches, mes sympathisants et mes vaillants avocats pour leur soutien infaillible et leur amour inégalé qu’ils m’ont porté tout au long de cette épreuve. Leur présence constante, leurs mots d’encouragement et leur solidarité ont été pour moi une source de motivation et la clé de ma résilience et de mon triomphe. Puisse le Tout Puissant les
gratifier à la hauteur de leurs actes. Amine.En tant que citoyen, je suis également honoré par le soutien de mes compatriotes qui, fort de leur héritage et des valeurs nobles qui fondent notre société, ont exigé sans parti pris, la manifestation de la vérité en suivant avec intérêt tout le processus judiciaire et refusant de se laisser influencer par les rumeurs et les manipulations. Votre soutien a été un témoignage éloquent de notre unité en tant que nation.Je voudrais aussi, rendre un vibrant hommage à nos brillants magistrats qui ont encore affirmé leur indépendance en dépit des pressions et manœuvres. Je crois fermement que la justice, le respect des droits et de la dignité humaine, l’équité et la fraternité sont les fondements de notre démocratie qui garantissent sa vitalité et l’égalité des citoyens en droits et en devoirs. Ainsi, la justice dans une république démocratique est rendue par les cours et tribunaux.
Donc toute manœuvre tendant à les osciller s’avère périlleuse. Le rappel étant bénéfique au doué de raison, je terminerai avec le verset 8 de la sourate cinq la table qui invite à être du côté de la vérité de quelque bord d’où qu’elle jaillisse fût-il de celui de notre plus farouche adversaire. « Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites ». Que la paix soit avec celui qui suit le droit chemin. Je vous remercie infiniment », témoigne Mame Mbaye Niang.
avec Seneweb
Éligibilité d’Ousmane Sonko : Les clarifications de Maître Bamba Cissé
Suite à la confirmation de la condamnation d’Ousmane Sonko pour diffamation et injures publiques par la Cour suprême de Dakar, des interrogations ont émergé quant à son éligibilité pour l’élection présidentielle de février 2024. Maître Bamba Cissé, l’un des avocats de Sonko, a pris la parole pour apporter des clarifications à ce sujet.
Selon l’avocat, pour que Sonko soit déclaré inéligible, le tribunal aurait dû prononcer spécifiquement une peine d’inéligibilité lors de la condamnation, ce qui n’a pas été le cas. Il a souligné que l’inéligibilité pourrait éventuellement être imposée si les autorités décidaient de radier Sonko de la liste électorale. Cependant, à ce jour, aucune mesure de ce type n’a été prise. Maître Cissé a également précisé que si une telle décision devait être prise, Sonko aurait le droit de faire appel.
L’avocat a différencié cette affaire de celle concernant Adji Raby Sarr, où Sonko avait été condamné par contumace. Il a rappelé que la contumace avait été annulée par le tribunal de Dakar il y a quelques semaines à la suite d’un procès.
Maître Bamba Cissé insiste sur le fait que, pour le moment, Ousmane Sonko demeure éligible à l’élection présidentielle de 2024, et toute décision contraire devra suivre des procédures légales et permettre des voies de recours.
Rejet de la candidature d’Ousmane Sonko par le conseil constitutionnel : Un dossier jugé « non complet »
L’avocat Me Clédor Ly a annoncé lors d’une prise de parole devant le Conseil constitutionnel que la candidature d’Ousmane Sonko aux élections a été rejetée. Selon Me Clédor Ly, le Conseil constitutionnel a jugé le dossier de candidature de Sonko comme « non complet ».
Des informations provenant du dossier indiquent que certains documents essentiels étaient absents, notamment une attestation devant être délivrée par la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC). La CDC aurait refusé de fournir cette attestation, invoquant le fait qu’Ousmane Sonko ne figurait pas sur les listes électorales. De plus, les fiches officielles de parrainage, à être fournies par la Direction Générale des Élections (DGE), manquaient également dans le dossier. La DGE aurait cité les mêmes raisons que la CDC pour ne pas délivrer ces documents.
Ousmane Sonko avait été condamné par contumace pour corruption de la jeunesse, mais il a par la suite gagné en justice pour sa réinscription sur les listes électorales. Cependant, malgré les décisions judiciaires favorables, les autorités ont refusé de le réinscrire, arguant que les ordonnances n’étaient pas définitives, nécessitant une décision de la Cour suprême.
Il est à noter qu’Ousmane Sonko a fait face à une autre affaire judiciaire, distincte de celle pour laquelle il a été condamné par contumace. Bien que cette seconde condamnation puisse potentiellement impacter son éligibilité, des incertitudes persistent quant aux actions de l’État depuis la confirmation de la Cour suprême le 5 janvier 2024.
Droits civiques de Sonko : Les Clarifications d’Amadou Ba (Pastef)
Le statut des droits civiques d’Ousmane Sonko est au cœur d’une clarification apportée par Amadou Ba, membre de Pastef, suite à l’ordonnance du président du Tribunal d’Instance Hors Classe de Dakar (TIHCD).
Selon Amadou Ba, Ousmane Sonko a été réinscrit dans le fichier en vertu de l’ordonnance du président du TIHCD. Cette réinscription s’est basée sur la contumace, et actuellement, il est expliqué que pour que Sonko soit rendu inéligible, une nouvelle procédure de radiation doit être entreprise. Cependant, cette fois-ci, elle ne serait pas basée sur la contumace, mais sur la condamnation pour diffamation.
Il est important de noter qu’officiellement, Sonko a été radié pour contumace lors de la révision du fichier électoral. La condamnation pour diffamation ne prendrait effet qu’à la prochaine révision ordinaire du fichier en 2024.
Amadou Ba souligne qu’il est actuellement impossible de rouvrir le fichier pour intégrer la condamnation pour diffamation, car la commission de révision n’est plus en activité. La révision du fichier n’est pas un processus continu, mais se fait par périodes déterminées par décret.
Ainsi, Amadou Ba insiste sur le fait que les droits civiques de Sonko restent intacts, et le Conseil constitutionnel devrait statuer indépendamment de la condamnation pour diffamation.
Cette clarification intervient dans un contexte politique tendu, marqué par des enjeux électoraux cruciaux, et souligne l’importance de comprendre les procédures juridiques entourant la radiation et les droits civiques des candidats politiques.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•73 du Vendredi 05 /01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•73 du Vendredi 05 /01/24
Cheikh Oumar Sy explique son indécision pour l’élection présidentielle, réagit aux attaques contre Amadou Ba et critique le parrainage
Cheikh Oumar Sy, ancien député de Bès Du Niakk et conseiller spécial d’Amadou Ba, a abordé plusieurs sujets lors d’une récente interview. Il a exprimé son indécision quant à l’élection présidentielle de 2024, soulignant les enjeux indécis avec un président sortant sans affiliation claire. Il a également répondu aux attaques au sein de la coalition au pouvoir et critiqué le mécanisme de parrainage.
Indécision pour l’Élection Présidentielle :
Cheikh Oumar Sy a souligné que l’élection présidentielle de 2024 s’annonce indécise en raison de la situation particulière du président sortant, Macky Sall, sans affiliation idéologique claire. Il a mentionné qu’Ousmane Sonko, bien que confronté à des problèmes juridiques, reste une force à prendre en compte.
Changement de Position et Soutien à Amadou Ba :
Interrogé sur son changement de position, Cheikh Oumar Sy a expliqué qu’il est resté fidèle à ses convictions et principes. Son soutien à Amadou Ba repose sur la conviction que Ba peut relever les défis actuels, en particulier dans les domaines judiciaire, administratif et de gestion publique.
Attaques au Sein de la Coalition au Pouvoir :
Concernant les attaques contre Amadou Ba de la part de certains membres de la coalition au pouvoir, Cheikh Oumar Sy a souligné qu’il s’agit d’une compétition interne. Certains membres de la coalition qui n’ont pas été choisis comme candidats ont manifesté leur mécontentement.
Critique du Parrainage :
Cheikh Oumar Sy a critiqué le mécanisme de parrainage, le qualifiant de problématique. Il a soulevé des points d’inquiétude, notamment le tirage au sort et l’absence de voie de recours pour les candidats. Il a plaidé en faveur d’une réforme du parrainage, suggérant des ajustements pour assurer une légitimité démontrée des candidats.
En résumé, Cheikh Oumar Sy a abordé divers aspects liés à la politique sénégalaise, exprimant ses préoccupations et appelant à des réformes pour améliorer la transparence et l’équité dans le processus électoral.
Alioune Tine interroge la crédibilité de l’élection présidentielle sans la participation d’Ousmane Sonko
Dans un tweet récent, Alioune Tine soulève des interrogations essentielles quant à la crédibilité de l’organisation d’une élection présidentielle au Sénégal sans la participation du leader de l’opposition, Ousmane Sonko. Sonko est largement reconnu comme l’homme politique le plus populaire du pays.
« Peut-on organiser une élection présidentielle crédible, inclusive et apaisée sans le leader de l’opposition, qui est l’homme politique le plus populaire de ce pays ? », s’interroge Alioune Tine dans son tweet.
La question posée par Tine soulève des préoccupations importantes quant à l’équité et à la représentation démocratique dans le processus électoral sénégalais. La participation du leader de l’opposition est souvent considérée comme cruciale pour garantir une compétition politique équilibrée et la représentation des diverses opinions au sein de la société.
Alioune Tine pousse plus loin en se demandant s’il est justifié d’écarter Ousmane Sonko sur la base d’un prétexte aussi léger que la diffamation. Cette interrogation souligne les préoccupations quant aux motifs sous-jacents des procédures judiciaires qui pourraient avoir des implications majeures sur la scène politique sénégalaise.
L’interrogation d’Alioune Tine met en lumière le débat en cours sur la démocratie, la participation politique et l’équité dans le contexte des élections présidentielles à venir au Sénégal.
Le Dakarois Quotidien N°073 – du 05/01/24:
Verdict de la Cour Suprême : Mame Mbaye Niang Élimine Sonko de la Présidentielle
El Malick Ndiaye : « Ousmane Sonko maintient sa candidature
Après la condamnation d’Ousmane Sonko, El Malick Ndiaye prend la parole pour assurer que le leader de l’ex Pastef reste candidat à la présidentielle. Il critique également la nature politique des audiences et dénonce une tentative d’élimination du favori par des procès.
Suite à la décision de la Cour Suprême condamnant Ousmane Sonko, El Malick Ndiaye s’exprime pour réaffirmer la détermination du leader de l’ex Pastef. Malgré la condamnation, El Malick Ndiaye soutient que « Ousmane Sonko maintient sa candidature à la présidentielle. Nous sommes convaincus que sa candidature sera maintenue. »
Cependant, il exprime son mécontentement face à la décision de la Cour Suprême, qualifiant ces audiences de « politiques ». Il affirme que l’objectif est d’éliminer Ousmane Sonko et considère le verdict comme non courageux en raison du non-respect de l’exception d’inconstitutionnalité.
« Ces audiences sont éminemment politiques mais rien d’autre. C’est une honte qu’on essaie d’éliminer le favori de la présidentielle par des procès. L’objectif c’est d’éliminer Ousmane Sonko. Ce verdict n’est pas courageux parce que l’exception d’inconstitutionnalité devrait être respectée par la Cour Suprême », conclut El Malick Ndiaye, exprimant ainsi son mécontentement vis-à-vis de la décision judiciaire. La situation politique au Sénégal reste tendue, et l’issue de cette affaire continue de susciter des réactions passionnées. Restez à l’écoute pour plus de développements.
Inéligibilité de Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor Ly appelle à la prudence et dénonce un complot d’État
La confirmation par la Cour suprême de la condamnation de Ousmane Sonko pour diffamation et injures, rendue publique le 4 janvier 2024, a des implications directes sur son éligibilité à la présidentielle prévue le 25 février. Me Ciré Clédor Ly, avocat d’Ousmane Sonko, a réagi fermement à cette décision et a conseillé la prudence quant aux conclusions hâtives.
Me Ciré Clédor Ly a exprimé des regrets quant au timing de la décision, soulignant qu’elle intervient à un moment crucial, à quelques semaines seulement de l’élection présidentielle. Il a souligné que si la décision avait été rendue plus tard, Ousmane Sonko aurait pu maintenir sa candidature, mais la rapidité de la décision a modifié la donne.
L’avocat a critiqué le gouvernement, affirmant que la décision de la Cour suprême était politiquement motivée et qu’elle violait les principes de l’État de droit et de la démocratie. Il a accusé l’État de conspirer contre Ousmane Sonko, mais a souligné que malgré les obstacles, Sonko a gagné le soutien de l’opinion publique nationale et internationale.
En ce qui concerne l’éligibilité de Sonko, Me Ciré Clédor Ly a appelé à la prudence, rappelant que la loi électorale rend inéligible toute personne condamnée pour un délit de 3 à 6 mois avec sursis. Cependant, il a souligné que selon l’article 34 du code pénal, la juridiction de jugement a le pouvoir de prononcer ou de dispenser des cas d’incapacité en cas de délit.
La bataille juridique autour de l’éligibilité de Ousmane Sonko s’annonce complexe, et les avocats devront explorer toutes les voies légales disponibles pour contester cette décision et protéger les droits politiques de leur client.
Affaire Sonko-Mame Mbaye Niang: la Cour Suprême maintient toutes les charges sur Sonko et annule la contrainte par Corps
La Cour Suprême du Sénégal a rendu son verdict dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang, maintenant toutes les charges contre le leader de l’ex Pastef. De manière significative, la Cour a également annulé la contrainte par corps, apportant un nouveau développement à cette journée cruciale.
Journée décisive pour l’avenir politique d’Ousmane Sonko, la Cour Suprême du Sénégal a pris une décision qui maintient toutes les charges contre le leader de l’ex Pastef dans l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang. Cette annonce, faite devant une audience attentive, a des implications majeures sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.
La Cour Suprême a ainsi confirmé la validité de la condamnation en appel à six mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts. Cependant, un élément marquant de cette décision est l’annulation de la contrainte par corps, une mesure coercitive qui aurait pu avoir des conséquences importantes sur la liberté d’Ousmane Sonko.
Cette décision ajoute un nouveau chapitre à l’affaire, suscitant des réactions diverses au sein de la population sénégalaise. Les partisans d’Ousmane Sonko pourraient trouver un certain soulagement dans l’annulation de la contrainte par corps, bien que la confirmation des charges pèse toujours sur son avenir politique.
La tension persiste dans le pays, avec des implications potentielles sur le scrutin présidentiel à venir. La réaction du leader de l’ex Pastef, ainsi que celle de ses partisans et de la classe politique en général, sera scrutée de près dans les prochains jours, tandis que le Sénégal s’apprête à vivre une période politique déterminante. Restez à l’écoute pour des mises à jour en direct et une analyse approfondie de ce développement inattendu.
(Live)Affaire Sonko – Mame Mbaye Niang : Délibération de la cour suprême
Affaire Sonko – Mame Mbaye Niang : Délibération de la cour suprême
Affaire Sonko/Mbaye Niang : Requête pour Cassation du Parquet Général à la Cour Suprême
Le Parquet général sollicite la cassation de la condamnation d’Ousmane Sonko par la Cour d’Appel, arguant la violation de l’article 711 du code de procédure pénale. La Cour Suprême sénégalaise, qui statue aujourd’hui, pourrait redéfinir l’avenir politique de l’opposant.
Le feuilleton judiciaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang connaît un nouveau rebondissement alors que le Parquet général a requis la cassation de l’arrêt rendu le 8 mai 2023 par la Cour d’Appel. Cette décision avait condamné Ousmane Sonko à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis et à verser 200 millions FCFA en dommages et intérêts.
L’Avocat général a soulevé une violation de l’article 711 du code de procédure pénale, affirmant que la Cour d’Appel n’avait pas la compétence pour requalifier le statut de Mame Mbaye Niang. Celui-ci avait saisi la justice non pas en tant que ministre, mais en tant qu’ingénieur en aviation civile. Cette argumentation met en lumière des considérations procédurales essentielles qui pourraient influencer le sort de cette affaire.
La Cour Suprême sénégalaise, scène de l’ultime acte judiciaire dans cette saga, est actuellement saisie de l’affaire. La décision qu’elle rendra ce jeudi pourrait non seulement redéfinir le sort d’Ousmane Sonko mais également impacter sa participation à la présidentielle prévue le 25 février.
L’audience, qui s’est déroulée en présence des avocats des deux parties, a été marquée par la délibération attentive des juges de la Cour Suprême. La décision tant attendue sera rendue à 22h, ouvrant une nouvelle page dans le destin politique d’Ousmane Sonko et déterminant si l’opposant pourra concourir à la plus haute fonction présidentielle. Restez informés pour les derniers développements de cette affaire qui captivent l’attention nationale et internationale.
Affaire Ousmane Sonko vs Mame Mbaye Niang : La réaction ferme de me Ciré Cledor Ly à la décision de la cour suprême
La Cour suprême sénégalaise a rendu son verdict aujourd’hui, statuant sur l’affaire de diffamation impliquant Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang. La cour a confirmé la condamnation de six mois de prison avec sursis pour Ousmane Sonko, une décision qui pourrait avoir des conséquences sur sa participation à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.
Me Ciré Cledor Ly, l’avocat d’Ousmane Sonko, a réagi de manière catégorique à cette décision de la Cour suprême. Il a souligné les implications graves de cette condamnation sur les droits politiques de son client et a exprimé son désaccord avec la décision rendue.
Dans sa réaction, Me Ciré Cledor Ly a insisté sur le fait que la condamnation d’Ousmane Sonko est politiquement motivée et vise à entraver sa participation à la présidentielle. Il a dénoncé le caractère injuste de cette décision et a affirmé que toutes les voies légales seront explorées pour contester cette sentence et protéger les droits politiques d’Ousmane Sonko.
La condamnation d’Ousmane Sonko intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, avec des élections présidentielles imminentes. L’avocat a également souligné que cette affaire reflète les tensions politiques croissantes dans le pays et la manière dont la justice peut être utilisée de manière sélective pour atteindre des objectifs politiques.
Le dossier risque de prendre une tournure encore plus complexe à mesure que les avocats d’Ousmane Sonko chercheront des voies de recours et contesteront cette décision devant les instances appropriées.
Me Ciré Clédor Ly dénonce une « liquidation politique orchestrée par le chef de l’État » dans l’affaire Sonko-Mame Mbaye Niang
L’avocat de Ousmane Sonko, Me Ciré Clédor Ly, a vivement critiqué la gestion politique de l’affaire opposant son client à Mame Mbaye Niang. En suspendant l’audience, il a déclaré que ce dossier a été malmené, violant les principes de présomption d’innocence, de droit à un procès équitable et d’égalité des armes. Ly affirme que ce procès vise uniquement à liquider un adversaire politique, orchestré selon lui par le Chef de l’État. Le procès en cassation, prévu pour le 4 janvier à la Cour Suprême, reste sous tension, les avocats de Sonko demandant aux juges de surseoir à statuer en soulevant l’exception d’inconstitutionnalité.
Vérification de parrainages : Les candidats retenus, ceux qui sont en attente, les recalés
le point complet sur le processus de vérification des parrainages au Conseil constitutionnel.
Les candidats retenus
Boubacar Camara
Déthié Fall
Cheikh Tidiane Dièye
Daouda Ndiaye
Karim Wade
Habib Sy
Anta Babacar Ngom
Khalifa Sall
Amadou Ba
Les candidats qui doivent régulariser
Rose Wardini (31.000)
Idrissa Seck (5.800)
El Hadj Moustapha Diouf (3791)
Serigne Mboup (13.000)
Pape Djibril Fall (13.000 et 03 régions)
Aliou Mamadou Dia (202 à Diourbel)
Malick Gakou (3.449)
Mamadou Lamine Diallo (5.199) Mahammed Boun Dionne (7.817)
Serigne Gueye Diop (13.228 et 02 régions)
Aly Ngouille Ndiaye (1009)
Souleymane Ndéné Ndiaye (18.669)
Rose Wardini (31.000)
Idrissa Seck (5.800)
El Hadj Moustapha Diouf (3791)
Serigne Mboup (13.000)
Pape Djibril Fall (13.000 et 03 régions)
Aliou Mamadou Dia (202 à Diourbel)
Malick Gakou (3.449)
Mamadou Lamine Diallo (5.199) Mahammed Boun Dionne (7.817)
Serigne Gueye Diop (13.228 et 02 régions)
Abdoul Mbaye (13 771)
Aly Ngouille Ndiaye (1009)
Souleymane Ndéné Ndiaye (18.669)
Aminata Touré (19 000)
Mame Boye Diao (11 953)
Bassirou Diomaye Faye (4000)
Abdourakhmane Diouf (14 000)
Les candidats éliminés
Abdoulaye Sylla
Cheikh Hadjibou Soumaré
Ousmane Kane
Dr Cheikh Tidiane Gadio
Papa Eugène Barbier
Mouhamed Ben Diop
Malick Gueye
Mouhamed El Habib Tounkara
Mary Teuw Niane
Aminata Assome Diatta
Papa Macodou Diop
Samba Ndiaye
Mbacké Sarr
Alioune Sarr
Ibrahima
Hamidou Deme
Cheikh Bamba Dièye
Oumar Sylla
Cheikh Abdou Mbacké Bara Doly
Jean Baptiste Diouf
Charles Émile Abdou Ciss
Khadim Diop Birima Mangara
Amdy Diallo
El Hadji Ibrahima Mbow
Ndiack Lakh
Ibrahima Datte
Mouhamadou Lamine Gueye
Aly Lame
Adama Faye
Mouhamadou Madana Kane
Al Housseynou Ba
Aliou Camara
Babacar Diop
El Hadji Ibrahima Sall
Papa Momar Ngom
Assane Kâ
Mamadou Diop Decroix
Thione Niang
Sheikh Alassane Sène
Ibrahima Abou Nguette
Al Hassane Niang
Amadou Seck
Abdou Khadre Sall
Ndongo Ndiaye
Alpha Thiam
Cour Suprême : Le juge établit les règles du jeu dans l’affaire Sonko/Mbaye Niang
La Cour suprême du Sénégal a été le théâtre d’une audience cruciale concernant le pourvoi en cassation de Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko. L’enjeu majeur de cette séance était la contestation de la condamnation de Sonko à 6 mois de prison avec sursis et une amende de 200 millions pour des accusations de « diffamation et injures ».
La séance, présidée par le Président AbdouRahmane Diouf, a débuté avec l’invitation aux parties à se mettre d’accord sur la durée des plaidoiries, se référant à l’article L46 de la loi organique de la Cour.
Me Ousseynou Fall, avocat de la défense, a vivement contesté la limitation du temps de parole, arguant que cela constituait une entrave aux droits de la défense. Me Clédor Ly a soutenu cette position, réclamant un minimum de 1h30 pour s’exprimer, suggérant que le temps proposé par le juge était insuffisant pour un développement complet des arguments.
En réponse, Me Elhadji Diouf, représentant la partie adverse, a accusé la défense de chercher à prolonger inutilement les débats. Il a souligné l’incohérence dans le nombre d’avocats présents et a exprimé son accord avec le temps de parole proposé par le juge.
Finalement, le Président Abdourahmane Diouf a tranché en faveur de la défense, accordant la latitude demandée pour s’exprimer sans préciser la durée exacte.
Cette décision du juge souligne l’importance accordée à la préservation des droits de la défense dans le cadre de cette affaire sensible. L’équilibre entre les intérêts de la justice et le respect des droits fondamentaux des parties en présence a été au cœur des débats, reflétant la complexité de cette affaire hautement médiatisée.
Le pourvoi en cassation de Mame Mbaye Niang contre la condamnation d’Ousmane Sonko demeure un sujet de grande attention au sein de la société sénégalaise. Les développements à la Cour suprême soulignent l’importance d’une procédure équitable et transparente, tout en mettant en lumière les divergences d’opinions entre les parties concernant la gestion du temps imparti aux plaidoiries. L’issue de cette affaire aura des répercussions significatives sur la perception de la justice et des droits individuels au Sénégal.
Comprendre la question d’inconstitutionnalité dans l’affaire Sonko/Mbaye Niang pour les enfants
La question d’inconstitutionnalité dans l’affaire impliquant Ousmane Sonko et Mbaye Niang, notamment en ce qui concerne les enfants, soulève des préoccupations importantes quant à la conformité des mesures prises avec les principes fondamentaux de la Constitution du Sénégal. Pour comprendre pleinement cette question complexe, examinons les éléments clés de l’affaire et les implications constitutionnelles liées à la protection des droits des enfants.
Contexte de l’affaire : L’affaire Sonko/Mbaye Niang concerne probablement des allégations graves ou des incidents qui ont attiré l’attention publique. Les détails précis de l’affaire peuvent varier, mais il est essentiel de se concentrer sur les aspects liés aux enfants pour comprendre la question d’inconstitutionnalité.
Protection constitutionnelle des droits des enfants : La Constitution du Sénégal, comme de nombreuses constitutions modernes, accorde une attention particulière à la protection des droits des enfants. Cela inclut des dispositions spécifiques garantissant le droit à la vie, à la santé, à l’éducation, et à la protection contre toute forme de violence ou de traitement inhumain.
Principe de l’État de droit : Un élément clé de la Constitution est le principe de l’État de droit, qui implique que toutes les actions gouvernementales et judiciaires doivent être conformes aux normes constitutionnelles. Cela garantit que les droits fondamentaux des citoyens, y compris ceux des enfants, sont respectés et protégés.
La question d’inconstitutionnalité : Si, au cours de l’affaire, des mesures sont prises qui semblent violer les droits constitutionnels des enfants ou contredire les principes de l’État de droit, cela soulève une question d’inconstitutionnalité. Il peut s’agir de l’application de lois qui ne respectent pas les normes constitutionnelles ou de décisions judiciaires qui ne sont pas en accord avec les droits fondamentaux énoncés dans la Constitution.
Recours devant la Cour constitutionnelle : Lorsqu’une question d’inconstitutionnalité est soulevée, les parties concernées ont la possibilité de saisir la Cour constitutionnelle. Celle-ci est chargée d’examiner la conformité des actes législatifs et administratifs avec la Constitution. Si une mesure est jugée inconstitutionnelle, elle peut être déclarée nulle et non avenue.
L’importance de la protection des droits des enfants : Dans le contexte de l’affaire Sonko/Mbaye Niang, la question d’inconstitutionnalité liée aux droits des enfants revêt une importance particulière. La société doit garantir la protection des enfants contre toute forme de préjudice et veiller à ce que les actions entreprises respectent les normes constitutionnelles et les obligations internationales en matière de droits de l’enfant.
La question d’inconstitutionnalité dans l’affaire Sonko/Mbaye Niang pour les enfants soulève des préoccupations cruciales quant à la protection des droits fondamentaux. Il est essentiel que toutes les parties impliquées, y compris les autorités judiciaires, respectent les principes constitutionnels et veillent à ce que les droits des enfants soient pleinement pris en compte dans le cadre de la procédure juridique.
Le Dakarois Quotidien N°072 – du 04/01/24
Habib Sy, candidat à la Présidentielle, franchit avec succès l’étape des parrainages grâce à l’appui décisif des députés de l’ex-parti Pastef
La commission du Conseil constitutionnel, en charge de l’examen des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, a intensifié ses travaux au cours du troisième jour. Au centre de l’attention se trouve la vérification minutieuse de la conformité des parrainages requis, une étape cruciale que chaque candidat doit franchir. Habib Sy, candidat affilié au PARTI DE L’ESPOIR ET DE LA MODERNITE/YAKAR U REW MI, a réussi brillamment cette étape importante.
Selon des sources concordantes, Habib Sy, réputé proche de Ousmane Sonko, a pris la décision stratégique d’utiliser des parrainages provenant de députés pour satisfaire aux exigences légales. Il lui était nécessaire d’obtenir un minimum de 13 soutiens de cette nature pour valider sa candidature. La commission du Conseil constitutionnel a validé ces parrainages, confirmant ainsi l’absence de doublons et la conformité avec les règles établies.
Des informations suggèrent qu’Habib Sy aurait réussi à valider ses parrainages grâce au soutien décisif des députés de l’ex-parti Pastef, soulignant la stratégie habile déployée pour assurer le succès de sa candidature. Cette avancée représente un pas significatif pour Habib Sy dans sa course à la Présidentielle 2024 et met en lumière l’importance des alliances et des appuis politiques dans le processus électoral. La suite du processus sera scrutée de près alors que les candidats continuent de traverser les étapes rigoureuses en vue de l’élection présidentielle à venir.
Rejet de la demande d’annulation par la Cour suprême : Statu quo sur la nomination des membres de la CENA
La Cour suprême a rendu une décision cruciale le 3 janvier 2024 en statuant sur la demande d’annulation de la nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Cette demande, déposée par l’expert électoral Ndiaga Sylla, visait à contester le décret présidentiel remplaçant l’ensemble des membres de la CENA.
La Cour suprême a déclaré l’irrecevabilité de la demande d’annulation, arguant que selon les motifs avancés, un simple citoyen n’a pas la compétence pour formuler ce type de requête. Cette décision met fin aux espoirs des opposants au décret présidentiel, dont Ndiaga Sylla, ainsi que d’autres organisations affiliées à l’opposition, qui avaient critiqué le remplacement intégral des membres de la CENA.
Le décret présidentiel avait suscité des inquiétudes quant à une possible violation de la loi par le Président de la République. Les critiques portaient notamment sur le fait que le mandat de certains membres de la précédente équipe n’était pas arrivé à expiration, ce qui contreviendrait aux règles régissant la nomination des membres. De plus, l’appartenance politique antérieure de l’un des nouveaux membres avait été soulignée comme étant contraire aux règles en vigueur.
Malgré ces contestations, la Cour suprême, présidée par son président, a jugé la demande irrecevable, maintenant ainsi la décision présidentielle en vigueur. Cette décision renforce le statu quo quant à la composition de la CENA, tout en soulignant les limites des recours possibles pour les citoyens ordinaires dans de telles affaires. L’évolution politique liée à la CENA sera à surveiller dans le contexte des prochaines élections et de l’impact potentiel sur le processus électoral.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•71 du Mercredi 03 /01/24
Le Dakarois Quotidien N°071 – du 03/01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•70 du Mardi 02 /01/24
Le Dakarois Quotidien N°070 – du 02/01/24
Ousmane Sonko officiellement investi candidat par la coalition « Sonko Président »
Le maire de la ville de Ziguinchor, Ousmane Sonko, a été officiellement investi en tant que candidat par la coalition « Sonko Président » en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. La déclaration complète de la coalition lors de cette investiture est reproduite ci-dessous :
Déclaration de la coalition « Sonko Président »
« Mesdames, Messieurs, les membres de la coalition SONKO PRESIDENT 2024,
* *Chers invités,
Chers concitoyens,
Chers patriotes,
Nous membres de la Coalition Sonko Président 2024, avons l’insigne honneur de porter aujourd’hui l’investiture du Président Ousmane SONKO.
Si nous mesurons pleinement la portée de l’acte, il faut reconnaitre que la charge symbolique est encore plus forte, mais surtout historique.
Il nous faut, ainsi, assumer la tâche d’investir un grand leader panafricain, digne fils du Sénégal, grand patriote convaincu, symbole du réveil et de l’envol du phénix africain, j’ai nommé le Président Ousmane SONKO.
Nous voudrions le faire avec force, fidélité, honnêteté, sincérité mais surtout par devoir de loyauté dans le combat patriotique pour un Sénégal debout, meilleur, et prospère.
Nous le faisons aussi en la mémoire de tous les soldats du patriotisme, de la démocratie et des libertés. À tous ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur, nous en appelons à tous pour que leurs sacrifices ne soient jamais oubliés.
À leurs familles, leurs parents, nous transmettons nos pensées, nos prières et notre fidélité.
La seule véritable reconnaissance que nous pouvons leur rendre, c’est de libérer le Sénégal du joug des autocrates, des autoritaires, pour la construction d’un État de droit respectueux des libertés et garantissant une bonne gouvernance démocratique.
Considérant que l’investiture officielle d’un candidat par une coalition de partis politiques constitue une démarche démocratique, et cela à la simple lecture des dispositions de la Constitution et du Code électoral ;
Considérant qu’en vertu des articles 4 et 29 de la Constitution et L.121 du Code électoral, l’investiture officielle d’un candidat à l’élection présidentielle par une coalition de partis politiques, est une des options préalables et nécessaires, pour occuper la présidence de la République ;
Considérant que le choix de la procédure d’investiture du Président Ousmane SONKO tient aux principes de légitimité et de légalité, et ce dans un contexte de discrédit et de déliquescence de l’État de droit et des institutions, voire plus largement de l’action politique ;
Considérant que la cérémonie d’investiture du Président Ousmane SONKO présente une spécificité qui découle d’une aspiration profonde du peuple sénégalais mais aussi d’un véritable exercice de démocratie interne au sein des formations politiques.
Considérant que la cérémonie d’investiture du Président Ousmane SONKO est une marque attentive et solennelle à tous les courants démocratiques (représentative, participative, délibérative, directe, semi-directe, d’opinion …) ;
Considérant que cette cérémonie d’investiture du candidat de la coalition SONKO PRESIDENT, Ousmane SONKO, trouve son origine dans le processus d’investiture effectué par LES PATRIOTES le 13 juillet 2023 (délibération n°003/2023/HARP, séance du 13 juillet 2023) qui avait réuni au total 1606 suffrages valablement exprimés par l’ensemble des votants au niveau des différentes coordinations départementales et de la diaspora ;
Considérant que les résultats obtenus dépassent toutes les espérances avec tous les votes en fave
Macky Sall annonce la création d’une Fondation dédiée à la paix et au développement post-mandat
Le Président Macky Sall, a récemment partagé sa vision pour l’après-pouvoir lors de son discours du 31 décembre 2023. Au-delà de l’offre d’Emmanuel Macron pour un poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour la Planète et les Peuples (4P), Sall a dévoilé un projet significatif.
Après la transmission du pouvoir, le Président envisage de mettre en place une Fondation axée sur la paix, le dialogue et le développement. Cette initiative reflète son engagement continu envers des causes qui lui tiennent à cœur.
Les domaines clés de la Fondation comprennent la promotion de la coexistence pacifique entre les peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en mettant particulièrement l’accent sur la santé maternelle et infantile. Sall prévoit également de soutenir la jeunesse, de contribuer au développement des infrastructures en Afrique et de s’investir dans la réforme de la gouvernance mondiale.
Cette décision démontre non seulement la prévoyance du Président Macky Sall, mais aussi son engagement envers des initiatives humanitaires et socio-économiques après son mandat. La création de cette Fondation témoigne de sa volonté de laisser un impact positif durable dans des domaines cruciaux pour le bien-être global. La coexistence pacifique, le développement durable et la santé, entre autres, sont des piliers essentiels qui peuvent bénéficier de l’expérience et de l’engagement continu du Président.
En résumé, Macky Sall trace une voie inspirante pour son avenir post-politique en canalisant son énergie et son influence vers des projets philanthropiques. Sa Fondation promet d’être un acteur clé dans la promotion de la paix, du dialogue et du développement, laissant ainsi un héritage significatif au-delà de son temps au pouvoir.
Bilan et Ambitions : Macky Sall présente les réussites et les perspectives du Sénégal Émergent dans son discours du Nouvel An
Mes chers compatriotes d’ici et de la diaspora,
Depuis 2012, je sacrifie devant vous au rituel du message à la nation pour vous présenter mes vœux à l’occasion du nouvel an.
Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse.
En communion avec vous, mes pensées vont d’abord vers nos regrettés disparus. Je prie pour qu’ils reposent en paix, et souhaite prompt rétablissement à nos malades.
Cette année, notre pays a connu de graves violences, ayant causé des morts et des blessés, la destruction de biens publics et privés, dont des lieux de culte, des consulats et ambassades, des établissements scolaires et universitaires ; en plus d’une cyber attaque contre des sites stratégiques de l’Etat et de services vitaux, tels que l’eau et l’électricité, et un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus.
Mais l’Etat a tenu bon, la justice suit son cours et nous gardons le cap dans l’œuvre de construction nationale et de développement économique et social.
C’est l’occasion pour moi de saluer la contribution précieuse que mes illustres prédécesseurs, les Présidents Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, y ont apportée.
Bâtissant sur leur legs, j’ai engagé avec vous la transformation structurelle de notre pays pour accélérer notre marche vers le Sénégal émergent.
Nos progrès sont réels et visibles à travers tout le pays. Les faits et chiffres parlent d’eux-mêmes. Le gouvernement publiera prochainement le bilan de nos réalisations.
A titre illustratif, notre taux de croissance qui était régulièrement au-dessus de 6% avant la pandémie de COVID-19, est projeté à 9,2% avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières.
Notre budget national est passé de 2344 milliards de fcfa en 2012, à 7003 milliards pour 2024 ; ce qui nous a permis d’investir dans tous les secteurs productifs pour dessiner progressivement le visage du Sénégal émergent.
Nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain.
En 2012, notre linéaire routier était de 1500 km contre 2900 en 2023.
De 32 km d’autoroutes, nous en sommes à 189, et bientôt 500 Km, à la fin des chantiers Mbour-Fatick-Kaolack, et Dakar-Tivaouane-Saint-Louis.
La 2e phase du TER, Diamniadio-Aéroport international Blaise Diagne s’achève dans quelques mois, et une commande de 7 nouveaux trains s’ajoutera aux 15 actuels.
Le BRT sera inauguré ce 14 janvier, avec une flotte de 121 bus électriques, alimentés par voie solaire, et climatisés, avec Wifi à bord.
A terme, le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices.
Dakar Dem Dikk a fait peau neuve, avec 370 bus de dernière génération.
Le Sénégal émergent, c’est le lancement prochain du premier satellite de notre pays, conçu et réalisé par nos propres ingénieurs ; ce sont nos aéroports régionaux réhabilités, au Cap Skirring, à Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, Saint-Louis, en attendant la livraison en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam et Ziguinchor.
Le Sénégal émergent, ce sont nos parcs industriels et nos zones économiques spéciales ; nos nouvelles infrastructures sportives : le Dakar Arena, l’Arène nationale de lutte, le Stade Président Abdoulaye Wade et les chantiers des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026.
Le Sénégal émergent, ce sont nos hôpitaux clefs en main à Touba, Kaffrine, Sédhiou, Kédougou, Agnam et tous les chantiers en cours à Ourossogui, Saint-Louis, Tivaouane et Dakar, notamment la Polyclinique de l’hôpital Principal et le nouvel hôpital Aristide Le Dantec ; ce sont les performances remarquables de notre corps médical, qui a réalisé, pour la première fois cette année, une séparation de bébés siamois, des transplantations rénales et un traitement endovasculaire.
Le Sénégal émergent, ce sont nos nouvelles centrales électriques à énergie propre, entre autres à Bokhole, Malicounda, Taïba Ndiaye, Méouane, Mérina Dakhar et Kahone.
Avec seulement 500 MW et un réseau vétuste de 501 km de lignes électriques, les coupures d’électricité étaient longues et fréquentes avant 2012, jusqu’à occasionner des émeutes.
Aujourd’hui, nous avons plus que triplé nos capacités électriques, avec 1787 MW, et un réseau de lignes porté à 1552 km.
Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023.
Avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières, nous réaliserons à l’horizon 2025 l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables.
Dans le secteur vital de l’eau, nous avons multiplié les forages en milieu rural avec la première phase du PUDC, et construit une 3e usine à Keur Momar Sarr.
Notre taux d’accès à l’eau potable est passé à 98% en milieu urbain et périurbain et à 96% en milieu rural.
L’accès universel est désormais à notre portée, avec deux projets de dessalement d’eau de mer : un en construction aux Mamelles de Ouakam, et un autre en cours de montage technique et financier, plus la 2e phase des forages du PUDC qui va démarrer en début 2024.
Nos efforts ont également porté sur les trois piliers de notre stratégie de souveraineté alimentaire : l’agriculture, dont le budget a plus que doublé entre 2012 et 2023, la pêche et l’élevage.
Ces trois secteurs continuent de bénéficier de financements massifs, pour les infrastructures et équipements, les intrants, la transformation des produits, les gilets, pirogues et moteurs, les cultures fourragères et l’amélioration génétique des espèces végétales et animales.
Il en est de même pour la culture et l’artisanat, où s’expriment le talent et le génie créateur de notre peuple.
Avec le Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries créatives, et le Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle, nous soutenons nos artistes, hommes et femmes de culture.
En outre, je lancerai prochainement le chantier du Mémorial de Gorée.
Et en faveur de nos artisans, nous avons créé de nouveaux villages artisanaux à Bambey, Fatick, Kaffrine, Kébémer, Linguère et Tivaouane ; les chantiers de Kédougou, Matam et Vélingara étant en cours de finition.
S’y ajoute la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile, avec 488 ateliers établis sur 60 hectares.
Nos mécaniciens et autres professionnels de l’automobile y trouvent un cadre de travail moderne et organisé, générant plus de 5000 emplois, qui pourrait être dupliqué dans les autres régions.
Mes chers compatriotes,
Dans notre quête du mieux-être, j’ai constamment à l’esprit le souci d’équité territoriale et de justice sociale, pour que personne ne soit laissé en rade.
Tous nos terroirs sont d’égale dignité ; et chacun de nous mérite une vie décente. C’est cela le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.
Je pense au Sénégal qui se réveille tôt, travaille dur et se couche tard. Je pense au Sénégal des mains laborieuses, qui vit à la sueur de son front. Je pense au Sénégal des petits revenus et des familles démunies.
Voilà pourquoi j’ai mis en place des instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale comme le Programme d’urgence de développement communautaire, le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme de modernisation des villes, le Programme XËYU NDAW ÑI, la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, le 3 FPT, les Domaines agricoles communautaires, la Couverture sanitaire universelle et les Bourses de sécurité familiale, dont l’allocation est passée de 25 000 à 35 000 fcfa.
Je suis heureux d’annoncer que j’ai renouvelé pour trois ans le Programme XËYU NDAW ÑI, portant sur 82 000 emplois jeunes pour un montant de 450 milliards de fcfa.
Grâce à ces tous ces instruments actifs sur l’étendue du territoire national, nous avons amélioré le cadre de vie de nos villes, construit et réhabilité des lieux de cultes, créé des emplois et autres activités génératrices de revenus.
Nous avons financé des milliers de jeunes et femmes porteurs de projets, dont 250 000 attributaires de prêts de la DER/FJ.
Nous avons permis à des millions de bénéficiaires d’accéder à des services sociaux de base, y compris la couverture sanitaire, dont le taux est passé de 20% en 2013 à 53,2% en 2023.
De Thiéyène à Bagaya, de Fissel à Saré Liou, de Diallocounda à Waalidiala, entre autres centaines de localités, nous avons désenclavé des pans entiers du territoire national, apporté de l’eau et de l’électricité, équipé des structures de santé, et octroyé des matériels pour l’allègement des travaux des femmes.
En même temps, l’Etat continue de soutenir les ménages et les travailleurs. En plus de la hausse générale des salaires dans la fonction publique, nous soutenons les prix des denrées de première nécessité, du transport, de l’eau et de l’énergie, dont la subvention, à elle seule, s’élève cette année à plus de 600 milliards de fcfa.
Mes chers compatriotes,
Alors que la science et la technologie dessinent les nouvelles frontières entre les nations, l’éducation et la formation, qui occupent le premier poste budgétaire de notre pays, restent une priorité élevée des politiques publiques.
Du primaire au secondaire, nous avons considérablement élargi la carte scolaire, recruté 40 000 enseignants et porté les salaires à un niveau sans précédent.
De même, conformément aux conclusions de la Journée nationale du 16 décembre, l’Etat poursuit son soutien à la communauté éducative des daaras dont l’apport multiséculaire à la formation spirituelle de notre peuple est inestimable.
Cependant, à l’ère des technologies de pointe, dont l’intelligence artificielle constitue la dernière manifestation, il nous faut améliorer les performances de notre système éducatif et l’adapter aux réalités de notre temps.
Nous devons former plus de ressources humaines dans les sciences, les techniques et l’apprentissage des métiers.
C’est le sens de la création des Lycées d’excellence, des Classes préparatoires aux grandes écoles, des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel et des Centres de formation technique et professionnelle.
Et c’est aussi l’une des vocations du 3FPT, qui a financé entre 2016 et 2023 la formation de 400 000 jeunes et femmes dans diverses filières : les métiers du bâtiment, l’électromécanique, le transport, la fibre optique et l’agroalimentaire entre autres.
Nos efforts pour l’Enseignement supérieur restent également constants.
De l’indépendance à 2012, soit 52 ans, notre pays comptait deux universités : Cheikh Anta Diop à Dakar, et Gaston Berger à Saint-Louis, et trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor.
Sur une décennie, nous avons érigé les Centres universitaires régionaux en Universités logées dans leurs propres locaux, et construit trois nouvelles universités : Amadou Makhtar Mbow, El Hdj Ibrahima Niasse du Sine Saloum, l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ; sans compter le Campus franco-sénégalais.
Je rappelle également que la construction des Universités Souleymane Niang de Matam et du Sénégal oriental démarre en janvier.
En même temps, nous avons beaucoup investi dans les équipements pédagogiques, le recrutement d’enseignants, la revalorisation du traitement et autres avantages des personnels, toutes catégories confondues, et la construction d’infrastructures d’hébergement et de restauration des étudiants.
Et chaque année, l’Etat octroie plus de 82 milliards de fcfa en bourses et aides aux étudiants.
Pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation.
Cet avenir, c’est avec toute notre jeunesse que nous le construirons, en lui offrant plus de possibilités de formation adaptée au marché du travail, et plus d’opportunités d’emplois et autres activités génératrices de revenus. C’est un de nos défis du présent et de la prochaine décennie.
L’avenir de notre jeunesse, c’est ici, chez nous, qu’il se réalise, pas dans les mirages tragiques des réseaux de l’émigration clandestine qui arnaquent nos jeunes et leurs familles.
Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi vous dire, de façon insistante et solennelle, combien il importe de préserver la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays.
La paix revient en Casamance, comme l’illustre la cérémonie d’incinération des armes le 23 décembre dernier à Mamatoro.
A la faveur de l’accalmie générale et des efforts de reconstruction en cours, tous ceux qui acceptent de déposer les armes ont leur place au sein de la nation.
C’est l’occasion pour moi de saluer et remercier nos Forces de défense et de sécurité, toutes composantes confondues, pour leur engagement professionnel et patriotique.
Avec la montée des périls, nous avons considérablement renforcé leurs effectifs et moyens opérationnels, en plus de l’amélioration de la condition du soldat, y compris les pensions des blessés et mutilés de guerre.
Dans un monde de conflits et de violence sous toutes ses formes, les temps sont troubles et incertains. Nous devons sans cesse nous convaincre que rien n’est définitivement acquis.
Tout peut basculer quand la paix est rompue, quand l’extrémisme, le populisme et la manipulation s’emparent des esprits, banalisent la violence, et imposent le faux à la place du vrai.
L’extrémisme, la manipulation et le populisme sont les ennemis mortels de la démocratie, de l’Etat, de la République et de la nation.
C’est pourquoi j’appelle instamment à la préservation de notre vivre ensemble, pour que notre pays reste une nation unie dans sa diversité, dans la paix, la sécurité, la stabilité et la protection de notre héritage spirituel et socioculturel.
A présent, mes chers compatriotes, je voudrais vous remercier et vous dire ma gratitude.
Quand je sollicitais vos suffrages en février 2012, je n’avais plus aucun mandat électif.
Par deux fois et à une majorité confortable, vous m’avez investi de votre confiance. C’est un honneur suprême en démocratie.
Cet honneur, je l’ai toujours considéré non comme une source de privilèges, mais comme une éminente responsabilité et un devoir sacré d’être à votre service, de travailler jour et nuit pour mériter votre confiance.
Toute œuvre humaine est imparfaite. Mais quels que soient les critères d’évaluation, le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012.
Je suis fier d’avoir réalisé avec vous cette séquence de notre histoire ; un legs qui témoignera pour nous demain.
En allant à votre rencontre, j’ai appris à mieux connaitre et mieux aimer notre pays, d’un amour inconditionnel et inépuisable.
Voilà pourquoi je ferai de sorte que l’élection présidentielle du 25 février 2024 se déroule, comme les précédentes, de façon paisible et dans les meilleures conditions d’organisation.
J’invite tous les candidats à œuvrer dans le même esprit. Tous, ensemble, allons aux urnes dans le calme, la sérénité et le fair-play.
Et le 2 avril 2024 s’il plait à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur.
Je resterai ensuite disponible et de bonne volonté, car j’ai le Sénégal chevillé au corps ; et j’ai le Sénégal au cœur.
Mon cœur battra toujours pour notre pays, parce que ce qui nous lie -notre histoire et notre destin communs- transcende mes fonctions officielles.
Ainsi, après la transmission du pouvoir, je mettrai en place une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement, pour continuer à m’investir dans des causes qui me sont chères : la coexistence pacifique des peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en particulier la santé maternelle et infantile, le soutien à la jeunesse, le développement des infrastructures en Afrique et la réforme de la gouvernance mondiale, qui a mobilisé avec succès notre diplomatie lors de mon mandat à la tête de l’Union africaine.
D’ici là, mes chers compatriotes, continuons notre marche commune, main dans la main, pour un Sénégal uni et prospère, dans la paix, la sécurité et la stabilité.
Je vous dis merci du fond du cœur de m’avoir honoré de votre confiance pour servir notre pays.
Je vous renouvelle mes sentiments de profonde affection.
A toutes et à tous, j’adresse mes vœux ardents de paix, de bonne santé, de bien-être et de réussite. Que Dieu veille sur notre cher Sénégal. Bonsoir et déwenéti.
Progrès énergétiques et hydrauliques : Macky Sall annonce un avenir prometteur pour le Sénégal
Le Président sénégalais, Macky Sall, a tracé une vision prometteuse pour le pays, mettant en avant la prochaine exploitation des ressources gazières et pétrolières comme un catalyseur pour atteindre l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables d’ici 2025. Dans le secteur crucial de l’eau, il a souligné les efforts déployés, notamment la multiplication des forages en milieu rural dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) et la construction d’une troisième usine à Keur Momar Sarr.
La perspective de l’exploitation des ressources gazières et pétrolières représente une étape majeure pour le Sénégal. Macky Sall a affirmé que cette avancée permettra d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2025, offrant ainsi une source d’énergie plus abordable pour tous. Ce progrès économique est non seulement crucial pour la croissance nationale, mais il apporte également une réponse aux besoins énergétiques croissants de la population.
Dans le domaine de l’eau, le Président a mis en lumière les initiatives entreprises pour renforcer l’accès à l’eau potable, en particulier en milieu rural. La multiplication des forages grâce à la première phase du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) témoigne de l’engagement du gouvernement à améliorer la qualité de vie des communautés éloignées.
La construction d’une troisième usine à Keur Momar Sarr renforce la capacité du Sénégal à assurer un approvisionnement stable en eau potable, répondant ainsi aux besoins croissants de la population. Cette infrastructure stratégique contribuera à relever les défis liés à la distribution de l’eau, assurant ainsi un accès fiable et durable à cette ressource vitale.
Ces avancées dans les secteurs de l’énergie et de l’eau reflètent l’engagement du Sénégal envers un développement équilibré et durable. Les projets annoncés par Macky Sall définissent une trajectoire positive pour l’avenir du pays, où l’accès à l’énergie et à l’eau constitue un socle essentiel pour la prospérité et le bien-être de la population.
Présidentielle 2024 : 29 partis investissent Ousmane Sonko et adressent un message au conseil constitutionnel
À quelques jours de l’examen du dossier de candidature d’Ousmane Sonko par le Conseil Constitutionnel, 29 partis politiques ont officiellement investi le leader de l’ex-parti Pastef pour l’élection présidentielle de 2024. Dans un message adressé aux sept sages du Conseil Constitutionnel, ces partis appellent à une élection démocratique et soulignent l’importance de rétablir l’équilibre des pouvoirs pour garantir la stabilité du pays.
Le dossier de candidature d’Ousmane Sonko sera examiné le 5 janvier prochain par le Conseil Constitutionnel. La vérification a été retardée en raison de l’absence du mandataire du candidat lors du premier jour de la procédure. Ousmane Sonko, qui occupait la quatrième place après le tirage au sort, attend maintenant l’examen de son dossier avec une forte représentation de 29 partis politiques derrière lui.
Moustapha Guirassy, l’un des leaders politiques parmi les 29 partis soutenant Ousmane Sonko, a adressé un message clair au Conseil Constitutionnel. Il souligne que l’institution a la responsabilité de rééquilibrer les pouvoirs, de ramener la paix dans le pays et de redorer le blason de la justice. Il insiste sur le fait que le Conseil Constitutionnel ne doit pas placer une vérité exclusive, même celle d’un président en exercice, au-dessus de la vérité du peuple.
Moustapha Guirassy précise que son intention n’est pas de « menacer » l’institution, mais plutôt d’appeler le Conseil Constitutionnel à respecter les décisions de justice qui ont rétabli le droit, même dans un contexte difficile. Birame Souley Diop renforce cet appel en demandant au Conseil Constitutionnel de « dire la justice ».
Moustapha Guirassy va jusqu’à affirmer que « une joute électorale sans le président Ousmane Sonko rendrait illégitime et pour cinq ans encore tout président qui serait installé ». Cet appel souligne l’importance de la présence d’Ousmane Sonko dans la compétition électorale pour garantir la légitimité du président élu.
En plus de leur soutien à Ousmane Sonko, les 29 partis politiques appellent les Sénégalais à aller chercher leur carte d’électeur. Ils estiment que la participation active des citoyens est essentielle pour faire de Ousmane Sonko le prochain président du Sénégal.
L’examen du dossier d’Ousmane Sonko par le Conseil Constitutionnel s’annonce comme un moment clé dans le processus électoral, et les messages des partis politiques soutenant le candidat soulignent l’importance accordée à la transparence, à l’équité et à la justice dans cette élection présidentielle cruciale.
Ambition spatiale et modernisation des infrastructures : Macky Sall dévoile les jalons du Sénégal émergent
Le Président sénégalais, Macky Sall, a dévoilé des perspectives ambitieuses pour le Sénégal émergent, mettant en avant le lancement imminent du premier satellite du pays, conçu et réalisé par des ingénieurs locaux. Dans son discours, il a également souligné la réhabilitation des aéroports régionaux, jetant ainsi les bases d’une nouvelle ère pour le développement technologique et l’infrastructure du pays.
L’annonce du lancement prochain du premier satellite sénégalais marque une avancée significative dans le domaine spatial. La conception et la réalisation par des ingénieurs nationaux témoignent de la montée en puissance des compétences locales dans des domaines technologiques de pointe. Cette réalisation prometteuse ouvre la voie à une participation accrue du Sénégal dans le secteur spatial.
Parallèlement, la modernisation des aéroports régionaux réaffirme l’engagement du Sénégal envers le développement infrastructural pour soutenir la connectivité et le développement économique à l’échelle régionale. Les aéroports réhabilités à Cap Skirring, Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, et Saint-Louis renforceront les liens entre les différentes régions du pays.
Les projets en cours, tels que la livraison prévue en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam, et Ziguinchor, témoignent de la vision à long terme du Sénégal émergent. La modernisation de ces infrastructures favorisera la croissance économique, stimulera les échanges commerciaux et renforcera l’accessibilité à travers tout le pays.
L’ensemble de ces initiatives reflète la détermination du Sénégal à se positionner comme un acteur majeur dans les domaines de la technologie spatiale et de l’infrastructure moderne. En investissant dans ces secteurs clés, le pays pose les jalons pour un avenir innovant et prospère, contribuant ainsi à sa transformation en une nation émergente.
Bilan alarmant de l’année écoulée : Macky Sall dénonce les graves violences et les attaques au Sénégal
Le Président sénégalais, Macky Sall, a dressé un bilan alarmant de l’année écoulée, soulignant les graves violences qui ont secoué le pays, causant des pertes humaines, des blessés et la destruction de biens publics et privés. Dans son discours, le chef d’État a évoqué des attaques contre des lieux de culte, des consulats, des ambassades, des établissements scolaires et universitaires.
Cette année a été marquée par des événements tragiques, avec des perturbations majeures causées par des actes de violence. Macky Sall a déploré la perte de vies humaines, les blessés, ainsi que les dégâts matériels considérables résultant de ces violences.
Des lieux de culte, symboles de la diversité religieuse du Sénégal, ont été touchés, mettant en évidence une menace contre la paix sociale et la coexistence pacifique. De plus, des attaques contre des consulats, ambassades, et des établissements éducatifs ont eu des répercussions sur la stabilité et la normalité de la vie quotidienne.
L’impact s’est également étendu aux infrastructures vitales, avec une cyberattaque contre des sites stratégiques de l’État, touchant des services essentiels tels que l’eau et l’électricité. De plus, un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus a ajouté une dimension tragique aux événements de cette année.
Le Président a souligné la nécessité d’une réponse concertée pour restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays. Les autorités devront travailler de manière coordonnée pour prévenir de tels actes de violence à l’avenir, tout en garantissant la protection des citoyens et de leurs biens.
Alors que le Sénégal fait face à ces défis, l’appel à l’unité nationale et à la tolérance devient d’autant plus crucial pour préserver la paix et la prospérité dans le pays.
Vers l’émergence : Macky Sall met en avant la densification des infrastructures de transport au Sénégal
Le Président sénégalais, Macky Sall, a souligné le progrès significatif vers l’émergence économique du pays, mettant en avant la densification des infrastructures routières et autoroutières, ainsi que la modernisation du système de transport urbain et interurbain.
D’après le chef d’État, « nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain. » Cette déclaration met en évidence l’engagement continu envers le développement des infrastructures pour stimuler la croissance économique.
La densification des infrastructures routières et autoroutières revêt une importance stratégique pour améliorer la connectivité nationale, facilitant ainsi le mouvement des personnes et des marchandises. Ces améliorations renforcent également l’efficacité du transport interurbain, contribuant ainsi à une économie plus intégrée.
L’accent mis sur la modernisation du système de transport urbain et interurbain souligne la volonté de créer des solutions de déplacement plus efficaces et durables. Des investissements dans des modes de transport novateurs et respectueux de l’environnement contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.
Les avancées dans le domaine des infrastructures de transport ne se limitent pas seulement à faciliter la mobilité, mais elles stimulent également l’activité économique en réduisant les coûts de logistique et en favorisant l’accessibilité aux différentes régions du pays.
Cette démarche s’inscrit dans la vision plus large du Sénégal visant à devenir une économie émergente, capable de rivaliser sur la scène mondiale. Alors que le pays s’engage résolument sur cette voie, l’investissement dans les infrastructures de transport joue un rôle central dans la construction d’un avenir plus dynamique et prospère.
Évolution éducative : Macky Sall souligne la croissance du réseau universitaire sénégalais
Le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en évidence la transformation significative du paysage éducatif depuis l’indépendance jusqu’à 2012, soulignant une expansion marquée du réseau universitaire sénégalais.
Dans son discours récent, le chef d’État a rappelé qu’entre l’indépendance en 1960 et 2012, soit sur une période de 52 ans, le Sénégal comptait seulement deux universités, à savoir Cheikh Anta Diop et Gaston Berger. Trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor complétaient le paysage éducatif à cette époque.
Cette remarque met en évidence l’ampleur des changements intervenus dans le secteur de l’enseignement supérieur au cours de ces années. La croissance du nombre d’élèves d’institutions éducatives reflète l’engagement envers le développement de l’éducation supérieure et l’expansion de l’accès à cette étape cruciale du parcours éducatif.
L’ajout d’universités et de centres universitaires régionaux témoigne de la vision stratégique pour diversifier et étendre les opportunités d’éducation supérieure à travers le pays. Cette expansion s’aligne sur l’objectif plus large de doter le Sénégal d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, essentielle pour la croissance économique et le développement national.
Les étapes franchies depuis 2012 illustrent la volonté politique de renforcer le secteur éducatif. Les investissements dans de nouvelles infrastructures et la diversification des programmes académiques ont ouvert des horizons éducatifs plus vastes pour la jeunesse sénégalaise.
Alors que le pays continue son engagement en faveur de l’éducation, l’évolution du réseau universitaire reflète la détermination à offrir des opportunités éducatives élargies, contribuant ainsi à la formation de citoyens compétents et au progrès national.
Déthié Fall, proche d’Ousmane Sonko, valide ses parrainages au conseil constitutionnel : un pas de plus vers la présidentielle
Dans la course à la magistrature suprême au Sénégal, Déthié Fall, candidat de la plateforme DÉTHIÉFALL2024, franchit une étape cruciale en obtenant la validation officielle de ses parrainages par le Conseil constitutionnel. Cette réussite le place parmi les premiers prétendants à satisfaire cette exigence capitale, marquant une avancée significative dans sa campagne présidentielle.
Déthié Fall a choisi la voie du parrainage populaire, se démarquant ainsi des autres formes de soutien autorisées telles que les parrainages des députés et des élus locaux. La confirmation de la validité de ses parrainages par le Conseil constitutionnel souligne non seulement la légitimité du soutien populaire dont il bénéficie, mais également son habileté stratégique à mobiliser un large et diversifié soutien au sein de la population sénégalaise.
Cette étape positive s’inscrit dans le cadre de l’examen minutieux du dossier de candidature de Déthié Fall par le Conseil constitutionnel, incluant neuf documents essentiels tels que son certificat de nationalité, son casier judiciaire et son quitus fiscal. Cette vérification méticuleuse vise à garantir que tous les candidats répondent aux critères stricts définis par la loi électorale sénégalaise.
Conseil constitutionnel : L’examen du dossier de Sonko retardé en raison de l’absence de son représentant
Le dossier du candidat de la coalition Sonko Président 2024 aurait dû être examiné ce samedi matin au Conseil Constitutionnel. Cependant, cela n’a pas été possible en raison de l’absence de son représentant.
À l’heure actuelle, Maître Ciré Clédor Ly ne s’est toujours pas présenté au siège du Conseil Constitutionnel. L’absence du représentant du candidat Sonko est susceptible de retarder le processus de vérification des parrainages, car selon le protocole en place, les dossiers dont le représentant est absent sont examinés après l’épuisement de la liste des candidats présents.
Cette situation souligne l’importance de la présence des mandataires des candidats lors des phases critiques du processus électoral, en particulier lors de la vérification des parrainages. L’issue de cette vérification aura un impact direct sur la participation du candidat à l’élection présidentielle de février 2024.
Ngouda Mboup : « L’interdiction de l’investiture de Ousmane Sonko est une discrimination manifeste »
Le constitutionnaliste Ngouda Mboup a dénoncé une violation évidente de la Constitution sénégalaise dans la décision d’interdire l’investiture du Président Ousmane Sonko.
Selon Ngouda Mboup, la Constitution du Sénégal, en ses articles 1er et 4, interdit toute discrimination entre les formations politiques. « L’interdiction de l’investiture du Président Ousmane SONKO est une discrimination manifeste », déclare-t-il.
Il affirme que Ousmane SONKO fait l’objet de discrimination, de persécution et de confiscation de ses droits constitutionnels. « Ousmane SONKO est candidat et participera à l’élection présidentielle du 25 février 2024 », ajoute-t-il.
Cette déclaration de Ngouda Mboup souligne les préoccupations croissantes concernant la liberté d’expression et les droits constitutionnels dans le contexte préélectoral au Sénégal. Les acteurs politiques et les experts constitutionnalistes continuent de s’exprimer sur les questions entourant le processus électoral, mettant en évidence la nécessité d’un respect strict des principes constitutionnels pour garantir des élections justes et équitables. L’évolution de la situation politique et les réponses institutionnelles à ces préoccupations seront essentielles pour le déroulement harmonieux du processus électoral.
Vérification des parrainages : absence de Me Ciré Clédor Ly, mandataire de Sonko, pour cause de malaise
La procédure de vérification des parrainages pour la candidature d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel a connu un contretemps ce samedi en raison de l’indisponibilité de Me Ciré Clédor Ly, mandataire du candidat. Selon des informations relayées par Jotna Media, un média proche de Sonko, Me Ly aurait été victime d’un « petit malaise » ce matin. Bien que le mandataire se porte finalement bien, ce contretemps l’a empêché de se présenter à l’heure prévue, soit 9h30, pour superviser le processus crucial de vérification des parrainages.
Une vidéo publiée par une source médiatique affiliée à Ousmane Sonko a tenté de dissiper l’inquiétude parmi les militants, soulignant que cette absence ne porterait pas immédiatement préjudice à la validité de la candidature. Le Conseil constitutionnel, anticipant de telles situations, a mis en place un protocole spécifique. Il a été stipulé que tout dossier dont le candidat ou le mandataire serait absent serait traité le dernier jour des vérifications des parrainages, fixé, selon le calendrier publié, au 5 janvier 2024.
Cette situation souligne l’importance du respect des délais dans le processus de vérification des parrainages et la nécessité pour les équipes des candidats de veiller à la présence de leurs mandataires aux moments cruciaux du processus électoral.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24
Le Dakarois Quotidien N°069 – du 30/12/23 au 01/01/24
Interdiction du Meeting d’investiture de Sonko : Le Préfet de Dakar évoque trois motifs majeurs
Le meeting d’investiture d’Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle, prévu ce samedi au Terrain Acapes des Parcelles-Assainies, a été interdit par le préfet de Dakar. Cette décision, officialisée par un arrêté, repose sur trois motifs principaux, selon des sources de Ledakarois.
Le document officiel cite les raisons suivantes :
1 Menace de troubles à l’ordre public : Le préfet évoque la possibilité de troubles qui pourraient perturber la paix et la sécurité publiques pendant le meeting d’investiture.
2 Entrave à la libre circulation des personnes et des biens : L’arrêté souligne que la tenue du meeting pourrait entraîner des difficultés en termes de circulation, compromettant ainsi la libre circulation des citoyens et des biens dans la région.
3 Risque d’infiltrations de personnes mal intentionnées : Le préfet exprime également des préoccupations quant à la sécurité de l’événement, en évoquant un risque d’infiltration de personnes aux intentions malveillantes.
Le commissariat central de Dakar a reçu la charge de veiller à une application stricte de cette mesure d’interdiction. Cette décision a des implications importantes dans le contexte électoral actuel, soulignant les tensions et les préoccupations liées à la sécurité et à l’ordre public dans la région de Dakar.
Élection Présidentielle 2024 : Mamadou Badio Camara révèle les coulisses des 93 dossiers au greffe du Conseil Constitutionnel
Le greffe du Conseil Constitutionnel a été le théâtre de l’activité intense alors que 93 dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déposés. Mamadou Badio Camara, président de la commission de contrôle du parrainage, a levé le voile sur les procédures suivies au moment du dépôt des dossiers.
Lors de la réception des dossiers, le greffe du Conseil Constitutionnel réalise un inventaire des pièces déposées, réceptionnant les cartons contenant les listes de parrainage version papier et le fichier électoral de ces mêmes listes de parrainage, explique le juge. Il précise que, à ce stade, il ne s’agit pas encore d’un contrôle, mais plutôt de constater ce qui a été déposé par le représentant du candidat.
Parmi les 93 dossiers reçus, quatre contiennent une liste de parrainage de députés, un candidat a été parrainé par des maires et présidents de conseils départementaux, tandis que les autres 88 candidats ont opté pour le parrainage citoyen.
Mamadou Badio Camara a souligné que tous les 93 dossiers déposés seront concernés par le tirage au sort. Cependant, seuls ceux présentant les 9 pièces exigées à l’article 121 du Code électoral et comprenant un nombre de parrains au moins égal au minimum requis feront l’objet d’un contrôle de parrainage. Cette mesure vise à ne pas entraver les candidatures en évitant les risques d’éliminations liés à des doublons externes.
Il est crucial de noter que l’obtention du nombre requis de parrainages validés est une condition nécessaire mais non suffisante à la recevabilité des candidatures. Celles-ci sont également soumises aux conditions de fond prévues par l’article 28 de la Constitution et aux autres conditions de l’article L121 du Code électoral, a précisé le président de la Commission.
Au moment de la rédaction de cet article, les représentants sont en train de vérifier les enveloppes de leur candidat et de les déposer dans l’urne pour le tirage au sort, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus électoral en cours.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•68 du Vendredi 29 /12/23
Ousmane Sonko tire le numéro 4 dans le tirage au sort des parrainages : Les enjeux de la vérification des dossiers
Le candidat Ousmane Sonko occupe une position clé dans le processus électoral à venir, en se plaçant en tête du dépôt des candidatures et en tirant le numéro 4 dans le tirage au sort pour l’ordre de passage de contrôle des parrainages. Cette étape cruciale, organisée par le Conseil constitutionnel et reprogrammée pour le 29 décembre, détermine l’ordre dans lequel les candidats seront soumis à la vérification de leurs parrainages.
Ayant été représenté par son mandataire Me Ciré Cledor Ly, Ousmane Sonko fait partie des 93 candidats en lice pour la présidentielle, avec un total de 93 dossiers de candidature déposés au Greffe du Conseil constitutionnel. Parmi ces dossiers, le Conseil souligne que 4 bénéficient du parrainage parlementaire, 1 du parrainage des élus locaux, tandis que 88 reposent sur le parrainage citoyen.
Les Enjeux du Tirage au Sort et de la Vérification des Parrainages
Le tirage au sort pour l’ordre de passage de contrôle des parrainages revêt une importance particulière dans le contexte électoral. Ousmane Sonko se positionne ainsi en quatrième place dans cette séquence, ce qui peut influencer la perception de son engagement et de sa démarche par l’opinion publique.
Après ce tirage, le Conseil constitutionnel entamera la vérification des parrainages, une étape cruciale du processus électoral. Ce processus s’annonce à la fois laborieux et crucial, car il vise à garantir l’intégrité de l’élection en assurant que chaque candidature respecte les critères légaux et réglementaires établis. Les dossiers présentant des irrégularités, notamment des doublons, seront notifiés aux candidats qui auront alors 48 heures pour rectifier toute anomalie.
Les Prochaines Étapes du Processus Électoral
Le tirage au sort et la vérification des parrainages marquent le début d’une période intense dans la course à la présidentielle. Avec la date du 20 janvier qui approche, les regards sont braqués sur le Conseil constitutionnel et sur la manière dont il gérera ce processus complexe. La transparence et l’équité dans ces étapes sont cruciales pour maintenir la confiance du public dans le système électoral et pour assurer une compétition équitable entre les candidats.
Ousmane Sonko, en tirant le numéro 4 dans ce tirage au sort, se retrouve au cœur de ces enjeux. Sa position dans le processus de vérification des parrainages pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique globale et sur la manière dont son engagement est perçu par les électeurs sénégalais. L’élection présidentielle de 2023 promet d’être un moment clé pour la démocratie au Sénégal, et chaque étape du processus électoral est scrutée de près par la population et les acteurs politiques.
Pourvoi de l’État contre Ousmane Sonko : tensions pré-électorales ravivées par une manœuvre de dernière minute
La course à l’élection présidentielle au Sénégal prend une tournure inattendue avec l’annonce du pourvoi en cassation de l’État contre Ousmane Sonko, candidat charismatique et leader de l’opposition. Cette action juridique, survenue à la toute dernière minute, ajoute un nouveau chapitre complexe au contentieux politique qui oppose Sonko au gouvernement, ravivant les tensions pré-électorales dans le pays.
Un Pourvoi Tardif aux Implications Profondes
L’État du Sénégal a choisi le dernier jour permis par le code électoral pour introduire son pourvoi en cassation contre Ousmane Sonko, en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Cette manœuvre tardive souligne la détermination des autorités à poursuivre le contentieux, malgré les conséquences potentielles sur l’image de la gouvernance.
Une Critique Cinglante des Avocats de Sonko
Le communiqué souligne le rôle central du Conseil Constitutionnel, dont la décision influencera non seulement le destin du Sénégal mais également les aspirations démocratiques de tout le continent africain. Les avocats estiment que cette persistance de l’État dans le contentieux reflète des problèmes plus profonds, notamment un manque de neutralité et de transparence dans la gestion des affaires publiques.
Un Enjeu au-Delà du Juridique
Au-delà de l’aspect strictement juridique, le pourvoi de l’État soulève des questions cruciales pour la démocratie sénégalaise. La participation d’Ousmane Sonko à l’élection est présentée comme une « exigence sociale » et un « impératif démocratique » par les avocats. Ils appellent à la libération de Sonko, insistant sur la nécessité d’une élection transparente pour répondre aux aspirations du peuple sénégalais.
Tirage au sort au conseil constitutionnel : Quel impact sur la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle ?
Le Conseil constitutionnel du Sénégal s’apprête à effectuer le tirage au sort crucial pour déterminer l’ordre de vérification des parrainages des candidats à la présidentielle. Initialement prévu pour le 28 décembre, le tirage a été reporté en raison d’une affluence record de dossiers de candidatures. Aujourd’hui, le 29 décembre à 10h, ce processus décisif pourrait avoir des implications majeures sur le déroulement de l’élection, notamment en ce qui concerne la candidature d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition.
Un processus technique, mais politiquement sensible
Bien que le tirage au sort soit techniquement nécessaire pour organiser la vérification des parrainages, il soulève des questions quant à son équité et son efficacité. L’ordre de tirage peut influencer directement la probabilité de doublons dans les parrainages, une préoccupation majeure compte tenu de la méthode de collecte utilisée par de nombreux candidats.
Les règles entourant ce tirage sont sous examen minutieux, car elles doivent garantir la conformité aux principes démocratiques. Les acteurs politiques et le public surveillent de près ce processus, conscient de son impact sur l’intégrité de l’élection.
L’examen du dossier d’Ousmane Sonko : un enjeu majeur
Mode d’emploi du tirage au sort
Les candidats sont convoqués pour assister au tirage
Le tirage au sort a lieu en public pour déterminer l’ordre de vérification des dossiers.
Les dossiers sont vérifiés dans l’ordre établi par le tirage.
Chaque parrainage est contrôlé pour sa validité, y compris la détection de doublons.
Les candidats sont notifiés en cas d’irrégularités.
Un délai de 48 heures est généralement accordé pour corriger les anomalie
Une fois les dossiers vérifiés et les irrégularités adressées, le Conseil peut entamer la vérification d’autres aspects du dossier.
Un processus décisif pour la démocratie sénégalaise
Alors que la date du 20 janvier se rapproche, le tirage au sort et la vérification des parrainages au Conseil constitutionnel revêtent une importance cruciale pour le processus électoral. L’examen du dossier d’Ousmane Sonko ajoute une dimension politique à cette étape, soulignant l’importance de l’équité et de la transparence dans la préservation de la démocratie au Sénégal. La manière dont ces processus seront gérés influencera non seulement le sort des candidats, mais aussi la perception globale de l’intégrité du processus électoral dans le pays
Réaction du collectif de défense d’Ousmane Sonko : Pourvoi en Cassation de l’État, une manœuvre tardive sous le feu des critiques
Le Collectif de Défense de Monsieur Ousmane Sonko a vivement réagi à la notification du pourvoi en cassation de l’État du Sénégal, dénonçant le timing tardif de cette démarche juridique et exprimant des inquiétudes quant à son impact sur la préservation des principes démocratiques. Dans un communiqué, le collectif a souligné la responsabilité historique du Conseil Constitutionnel et critiqué l’État pour ses tentatives présumées de décrédibiliser l’institution judiciaire.
La libération d’Ousmane Sonko, détenu dans le cadre de poursuites judiciaires, est présentée par le collectif comme une exigence sociale et un impératif démocratique en vue de garantir une élection transparente et paisible. Les membres du collectif estiment que l’État tente de prolonger la détention de Sonko afin d’influencer le processus électoral à venir.
La notification du pourvoi en cassation par l’État du Sénégal a suscité des réactions vives, mettant en lumière les enjeux importants qui entourent cette affaire. Le collectif dénonce le caractère tardif de cette procédure, affirmant que cela soulève des questions quant à la sincérité des intentions de l’État dans ce dossier.
Le communiqué insiste sur la nécessité de respecter les droits fondamentaux, la justice et la démocratie dans le traitement du cas d’Ousmane Sonko. Il appelle également à la vigilance de la société civile et des citoyens face à ce qu’il considère comme des manœuvres visant à compromettre l’intégrité du processus démocratique.
Alors que le pourvoi en cassation s’inscrit comme l’ultime recours dans cette affaire, l’issue de cette bataille judiciaire revêt une importance particulière dans le contexte pré-électoral du Sénégal. Le collectif continue de plaider pour la libération d’Ousmane Sonko et met en garde contre toute tentative d’entrave à la justice et aux principes démocratiques.
Présidentielle 2024 : où en sont les candidatures ?
ÉTAPE. 79 personnes ont déposé leur candidature à la présidentielle de février 2024. Désormais, c’est au Conseil constitutionnel de trancher.
es lignes bougent à un peu plus de deux mois du scrutin qui fera élire la ou le prochain président sénégalais. Le nombre de dossiers déposés au Conseil constitutionnel n’est pas rendu public, mais le journal quotidien Le Soleil explique que la Caisse des dépôts et consignations, organe qui réceptionne les chèques de caution de 30 millions de francs CFA (45 000 euros) nécessaires à la candidature à la présidentielle, a comptabilisé pas moins de 79 dossiers.
Parmi ces candidatures figurent celles des principaux favoris du scrutin du 25 février 2024 : Amadou Ba, membre de la coalition au pouvoir et actuel Premier ministre du Sénégal, l’opposant emprisonné Ousmane Sonko, l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, Karim Wade (fils de l’ex-président Abdoulaye Wade) et Idrissa Seck, arrivé deuxième à la présidentielle de 2019.
Le Premier ministre Amadou Ba candidat pour l’APR
Président depuis 2012, l’actuel chef de l’État, Macky Sall, a annoncé en juillet qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat. Il a désigné Amadou Ba, 62 ans, pour représenter la majorité. Ce dernier s’est engagé à mener le pays vers « le progrès » et « pour plus de paix et de prospérité », lors de son investiture. Chef du gouvernement depuis septembre 2022, ministre des Affaires étrangères jusqu’en 2020 et ministre de l’Économie et des Finances de 2013 à 2019, Amadou Ba est un inspecteur des impôts sorti de l’École nationale d’administration et de magistrature de Dakar. Des dissidents du parti présidentiel parmi lesquels l’ex-Premier ministre Mahammed Dionne et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye ont aussi annoncé leur candidature à la présidentielle.
En détention, Ousmane Sonko maintient sa candidature
L’autre dossier qui suscite l’intérêt général est celui de l’opposant Ousmane Sonko. L’administration sénégalaise a refusé de délivrer les documents nécessaires pour une candidature au mandataire de cet opposant arrivé troisième lors de la présidentielle de 2019. Il est le personnage central d’un bras de fer de plus de deux ans avec l’État qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers. Bien qu’empêtré dans plusieurs affaires judiciaires, Ousmane Sonko, 49 ans, a toutefois déposé sa candidature au Conseil constitutionnel, a affirmé à l’AFP un responsable de la cellule de communication de son parti, Ousseynou Ly, sans plus de précisions.
Emprisonné depuis fin juillet sous différents chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, Ousmane Sonko continue de dénoncer cette affaire et d’autres dans lesquelles il a été mis en cause, comme des complots visant à l’écarter de la présidentielle. Mi-décembre, un juge a relancé sa candidature en ordonnant sa réinscription sur les listes électorales, confirmant une décision rendue en octobre par le tribunal de Ziguinchor qui avait été cassée par la Cour suprême. L’agent judiciaire de l’État a déposé mardi le pourvoi en cassation contre cette décision, selon Le Soleil. Pour s’assurer de sa présence dans la course à la présidence, le parti de Sonko, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), dissous l’été dernier, a déposé deux candidatures, en parallèle, celle de son numéro deux, Bassirou Diomaye Faye, en prison depuis avril 2023, ainsi que celle de Habib Sy.
Karim Wade et Khalifa Sall ont aussi déposé leur candidature
Une autre candidature a suscité l’attention des Sénégalais, celle de l’opposant Karim Wade, 55 ans, fils et ancien ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012). Il a déposé sa candidature le week-end dernier, a indiqué son mandataire Maguette Sy. « Je suis heureux de vous annoncer que mon dossier de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain a été déposé aujourd’hui au Conseil constitutionnel. Un pas de plus, ensemble, vers un avenir meilleur pour le Sénégal », a écrit de son côté l’opposant sur X (ex-Twitter), qui vit en exil. Son parti, le Parti démocratique sénégalais (PDS), a désigné Karim Wade comme son candidat à la présidentielle du 25 février, désignation qu’il a acceptée de longue date.
Mais les interrogations subsistent sur les implications légales d’une condamnation ancienne de Karim Wade et sur sa capacité à rentrer au pays. En effet, Wade a été condamné en 2015 à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Détenu pendant plus de trois ans, il a été gracié en 2016 par le président Macky Sall, et vit depuis en exil, le Qatar étant communément cité comme un de ses lieux de résidence. Sa condamnation l’a empêché d’être candidat à la présidentielle de 2019, remportée par Macky Sall.
L’Assemblée nationale a voté en août une loi rendant son éligibilité à Karim Wade ainsi qu’à une autre figure de l’opposition et ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, à la suite d’un dialogue politique initié par le président Sall et boycotté par une partie de l’opposition. Khalifa Sall, qui n’a aucun lien de parenté avec le président, a été reconnu coupable en 2018 de faux en écriture et d’escroquerie, et condamné à cinq ans de prison. Emprisonné en 2017, il a recouvré la liberté en 2019 après avoir également bénéficié d’une grâce présidentielle.
Reste pour tous ces prétendants – parmi lesquels plusieurs femmes – de passer le fatidique filtre du parrainage, celui qui risque bien de révéler des surprises comme en 2019. Le Conseil constitutionnel doit annoncer la liste des candidats retenus à la présidentielle au plus tard le 20 janvier. La précampagne et la campagne débuteront respectivement les 5 janvier et 4 février 2024, a indiqué dans un communiqué mardi le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).
Par Le Point Afrique
Le Dakarois Quotidien N°068 – du 29/12/23
LIVE – Mega Meeting de soutien à Amadou Ba , Abdou Karim Sall mobilise Orkadiéré Abdou Karim SALL
Mega Meeting de soutien à Amadou Ba , Abdou Karim Sall mobilise Orkadiéré Abdou Karim SALL
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•67 du Jeudi 28 /12/23
Candidature d’Ousmane Sonko : Un dossier déposé malgré les obstacles
La Coalition Sonko2024 persiste malgré les défis administratifs.
Le dépôt du dossier de candidature d’Ousmane Sonko, le candidat de la Coalition Sonko2024, au Conseil constitutionnel, n’a pas été de tout repos. La conférence de presse tenue le mercredi 27 décembre a révélé les nombreux obstacles surmontés par la coalition pour rassembler les documents requis.
Fiche de Parrainage Contestée
Le dossier de parrainage de la coalition diffère des fiches standard fournies par la Direction Générale des élections (DGE). Ayib Daffé, le mandataire de Ousmane Sonko, a déclaré lors de la conférence de presse que malgré la rébellion administrative de l’administration, l’huissier a documenté le respect de toutes les procédures nécessaires pour obtenir ces documents. La coalition a opté pour le parrainage des élus, ajoutant une couche de complexité à un processus déjà tendu.
Problèmes avec la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC)
Ayib Daffé a également révélé des difficultés lors du dépôt de la caution, mentionnant n’avoir jamais reçu le chèque retourné par la CDC. Malgré le dépôt de la quittance et du relevé du compte bancaire, la CDC aurait refusé de délivrer l’attestation nécessaire. Le dépôt du relevé du compte bancaire visait à prouver la disponibilité des fonds, contrecarrant ainsi les tentatives de forclusion contre Ousmane Sonko.
Casier Judiciaire Vierge et Investiture Politique
El Malick Ndiaye a souligné que Ousmane Sonko a déposé un casier judiciaire vierge, soulignant qu’il n’est actuellement l’objet d’aucune condamnation définitive. Des indiscrétions rapportent que Sonko a reçu l’investiture de trois partis politiques légalement constitués, soulignant le soutien multipartite dont il bénéficie.
Pièces du Dossier de Candidature
Conformément aux exigences sénégalaises pour postuler à la Magistrature suprême, le dossier de candidature de Sonko comprend six mentions et neuf pièces, notamment un certificat de nationalité, une photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO, un extrait d’acte de naissance récent, un bulletin n°3 du casier judiciaire, une attestation d’investiture par un parti politique, une liste de parrainage, et des déclarations sur l’honneur.
Malgré les défis, la Coalition Sonko2024 affirme avoir surmonté toutes les difficultés administratives pour déposer un dossier complet et conforme aux exigences du Conseil constitutionnel, marquant ainsi une étape cruciale dans la course à la présidence.
Le Dakarois Quotidien N°067 – du 28/12/23
Ousmane Sonko officiellement investi candidat à la présidentielle 2024 : cap sur le terrain acapes des Parcelles Assainies
La scène politique sénégalaise est sur le point de vivre un moment décisif alors que la coalition « Sonko Président 2024 » s’apprête à investir officiellement Ousmane Sonko comme candidat à la Présidentielle 2024. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse dynamique tenue ce mercredi 27 décembre, où les partisans de Sonko ont révélé que la cérémonie d’investiture aura lieu ce samedi 30 décembre sur le Terrain Acapes des Parcelles Assainies.
Le choix du Terrain Acapes, expliqué par El Malick Ndiaye, porte-parole de la coalition, témoigne de la volonté de créer un événement ouvert à tous, symbolisant l’ampleur du soutien populaire dont bénéficie Ousmane Sonko. « Ce sera la cérémonie d’investiture du candidat du peuple Ousmane Sonko. Ce ne sera pas dans une salle, parce qu’une salle ne peut pas contenir notre candidat. Ce sera au terrain Acapes des Parcelles Assainies », a déclaré Ndiaye.
L’investiture de Sonko revêt une importance particulière dans le contexte pré-électoral, marquant le début officiel de sa campagne présidentielle. C’est également l’occasion pour le leader de Pastef de présenter sa vision, ses ambitions, et son programme aux Sénégalais, tout en mobilisant ses partisans dans une démonstration de force politique.
Il est à noter que le dossier de candidature d’Ousmane Sonko a été déposé au Conseil Constitutionnel par son mandataire, Ayib Daffé. Bien que le dossier n’ait pas été déposé avec le quitus de la Caisse de dépôt et consignation ni les fiches de parrainage de la Direction Générale des Élections, Daffé a souligné que Sonko a été le premier candidat à déposer officiellement sa candidature, exprimant ainsi la détermination et l’anticipation de l’équipe de campagne.
La journée de samedi promet d’être un moment fort dans l’arène politique sénégalaise, avec l’investiture de Sonko marquant le début d’une nouvelle phase dans la course à la Présidentielle de 2024. Les partisans de Sonko se préparent à faire entendre leur voix et à démontrer le soutien populaire derrière leur candidat, jetant ainsi les bases d’une campagne présidentielle intense et captivante.
Ousmane Sonko officialise sa candidature pour la Présidentielle de 2024 et prépare une annonce majeure
Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, a officiellement lancé sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024, marquant ainsi le début d’une nouvelle étape cruciale dans le paysage politique sénégalais. À la tête de la coalition ‘SONKO président 2024’, le maire a déposé son dossier au Conseil Constitutionnel, franchissant ainsi une étape clé dans le processus électoral.
La confirmation de la candidature d’Ousmane Sonko intervient après des mois de spéculations et de rumeurs autour de ses intentions politiques. La coalition ‘SONKO président 2024’ a été formée pour soutenir la candidature de Sonko et promouvoir son programme politique pour le Sénégal.
Une conférence de presse d’envergure est prévue ce mercredi à l’harmattan, où l’on s’attend à ce qu’Ousmane Sonko fasse une déclaration significative concernant sa candidature et expose ses principaux axes de campagne. Cette annonce est attendue avec intérêt, car elle pourrait clarifier les positions politiques et les aspirations de Sonko pour le futur du pays.
La candidature de Sonko ajoute une dimension significative à la compétition électorale, car il est déjà un acteur politique majeur, connu pour ses prises de position audacieuses et son engagement en faveur du changement. Sa présence dans la course présidentielle promet d’intensifier le débat politique et de susciter l’intérêt des électeurs à travers le pays.
La période électorale qui s’annonce sera donc marquée par une diversité de candidats et d’idées, renforçant ainsi la démocratie au Sénégal. Les citoyens suivront avec attention le développement de la campagne électorale, cherchant des informations sur les programmes, les visions, et les propositions des différents candidats, dont Ousmane Sonko.
En conclusion, l’officialisation de la candidature d’Ousmane Sonko pour la Présidentielle de 2024 ouvre une nouvelle page dans le paysage politique sénégalais. La conférence de presse à venir devrait apporter des éclaircissements sur les plans et les objectifs de Sonko, tout en lançant officiellement sa campagne électorale. La nation observe avec anticipation les développements à venir dans cette période cruciale précédant les élections présidentielles.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23
Contentieux électoral au Sénégal : l’état se pourvoit en cassation après la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales
La décision du tribunal d’instance hors classe de Dakar avait été accueillie avec enthousiasme par les partisans de Sonko et avait ouvert la voie à sa réinscription sur les listes électorales. Cependant, l’État a réagi rapidement en se pourvoyant en cassation, créant ainsi un nouvel épisode dans cette bataille judiciaire qui se déroule dans le contexte tendu des élections présidentielles.
La Cour Suprême jouera un rôle crucial dans la résolution de ce litige, déterminant si la réintégration de Sonko dans les listes électorales est définitive ou si de nouveaux développements juridiques modifient la donne. Le Sénégal, en attente de la conclusion de cette affaire, observe avec attention les rebondissements qui pourraient influencer le cours des élections à venir.
Le Dakarois Quotidien N°066 – du 27/12/23
présidentielle 2024; la candidate de PDG les Goorgorlus se retire de la course
Déclarée candidate à la présidentielle de 2024, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG, « Les Gorgorlous » se retirent de la course à la présidence. Après avoir récupéré les fiches de parrainages et aller à la rencontre des Sénégalais pour des besoins des parrainages, elle a finalement décidé de renoncer à sa candidature.
Joint au téléphone par nos confrères de leral.net elle rassure avoir le nombre de parrains demandé.
Sur la Question de savoir qu’est ce qui l’a poussé à retirer sa candidature? Fatou Samaké Thiam répond: « Vous savez je suis une citoyenne et j’ai le droit comme tous les autres d’être candidate. J’ai réuni le nombre de parrains puisque. J’ai fait le parrainage citoyen, ensuite la caution n’est pas un soucis. Et, je jouis de tous mes droits civiques. Donc, rien à mon sens ne peut empêcher ma candidature. »
Elle poursuit, « le seul problème pour moi, c’est après, une fois ma candidature validée par le Conseil Constitutionnel, ce que je n’en doute pas, en terme de moyens logistiques, financiers pour la campagne, je ne pense pas pouvoir tout assurer. Donc, j’ai décidé de renoncer le plus tôt à ma candidature ».
Néanmoins, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG vont investir leur candidat les jours à venir. » Nous sommes en pourparlers avec les candidats et nous allons nous allier. Nous aurons un candidat. Et, nous vous en tiendrons informer le moment venu », promet-elle.
Ainsi, Fatou Samaké Thiam affirme être engagée dès 2024, à travailler pour un Sénégal nouveau.
Présidentielle 2024 : le parti SET de Moustanapha Guirassy investit Ousmane Sonko comme candidat
Le Parti SET (Sénégal En Tête) a dévoilé ce dimanche son candidat pour l’élection présidentielle de 2024. Il s’agit de Ousmane Sonko, leader du mouvement politique « La Patrie en Tête » depuis 2024. La décision a été annoncée lors d’une cérémonie officielle organisée dans la capitale, en présence de nombreux partisans et responsables du parti.
Le Parti SET, sous la direction charismatique de Moustanapha Guirassy, a choisi de miser sur Ousmane Sonko en raison de sa vision progressiste et de son engagement envers le développement inclusif du Sénégal. Sonko, connu pour son discours axé sur la lutte contre la corruption et l’injustice sociale, a été acclamé par les membres du parti et les sympathisants présents.
En tant que candidat officiel du Parti SET, Ousmane Sonko s’est adressé à la nation lors de son discours d’investiture. Il a déclaré : « Je suis honoré de recevoir la confiance du Parti SET pour représenter notre vision commune d’un Sénégal prospère et équitable. Notre engagement envers la transparence, la justice sociale et le développement durable guidera notre action politique. »
L’annonce de la candidature d’Ousmane Sonko a été précédée par une longue période de consultation au sein du parti. Moustanapha Guirassy, le leader du SET, a souligné l’importance de l’unité au sein du parti pour relever les défis à venir. « Nous devons tous nous unir autour de la vision de progrès et de changement que représente Ousmane Sonko. Il incarne les valeurs de la Patrie en Tête et saura conduire le Sénégal vers un avenir meilleur. »
Le SET a également dévoilé son slogan de campagne, défini comme « le célèbre la victoire de la justice et de la vérité, du magnifique et du digne de foi, du sage et du puissant. » Ce slogan symbolise la volonté du parti de promouvoir des principes éthiques et de lutter contre les maux qui entravent le développement du pays.
Ousmane Sonko a conclu son discours en appelant à l’unité nationale et à la participation citoyenne. « Ensemble, nous pouvons construire un Sénégal où chaque citoyen a sa place, où la justice prévaut, et où le progrès est partagé par tous. Je compte sur vous, chers concitoyens, pour nous rejoindre dans cette quête commune. »
Ainsi, avec l’investiture d’Ousmane Sonko, le Parti SET lance officiellement sa campagne pour l’élection présidentielle de 2024, cherchant à incarner le changement tant attendu par la population sénégalaise.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•65 du Mardi 26 /12/23
Dossier de candidature incomplet : les possibles recours juridiques qui pourraient favoriser Ousmane Sonko
Ayib Daffé, le mandataire d’Ousmane Sonko, a annoncé le dépôt du dossier de candidature de ce dernier au Conseil Constitutionnel, malgré l’absence de certains documents requis. La fiche de parrainage de la Direction Générale des Elections (DGE) et le quitus de la Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) manquaient. Ousmane Sonko a choisi de laisser le sort de sa candidature entre les mains des sept sages du Conseil Constitutionnel, dirigés par Mamadou Badio Camara.
Dans le passé, le Conseil Constitutionnel s’est penché sur des cas similaires, offrant des précédents susceptibles d’influencer le verdict à venir. Seybani Sougou, expert en Marchés Publics, souligne que les entraves posées par l’administration ne devraient pas constituer un obstacle juridique à la recevabilité de la candidature d’Ousmane Sonko, se basant sur une décision datant du 15 avril 1998 (Décision N°/E/3/98, du 5 avril 1998, Insa Sankharé, Mandataire R.P.J.S.). À l’époque, le Conseil Constitutionnel avait validé la candidature du Rassemblement pour le Progrès, la Justice et le Socialisme malgré l’absence d’un récépissé du Trésor Général.
Un autre précédent récent, la décision n°9/C/2023 du 14 décembre 2023, pourrait également jouer en faveur d’Ousmane Sonko. Salif Saney, professeur de droit à l’Université Gaston Berger, estime que cette décision est un « bon augure » pour Sonko. Il fait référence à une affirmation selon laquelle « un constat d’huissier, établi après que le requérant ait accompli toutes les diligences utiles, peut remplacer le refus de l’administration de livrer des documents demandés. »
Ngouda Mboup, juriste proche de PASTEF, ajoute que la jurisprudence constante du Conseil Constitutionnel justifie une réponse justifiée et motivée, permettant de déclarer recevable la candidature d’Ousmane Sonko. Il souligne que le Conseil constitutionnel a régulièrement précisé que les refus et agissements de l’administration non-imputables au(x) concerné(s) doivent conduire au rétablissement de leurs droits.
Le sort de la candidature d’Ousmane Sonko repose désormais entre les mains des sages du Conseil Constitutionnel, qui devront évaluer les arguments présentés et se prononcer sur la recevabilité de sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Le dénouement de cette affaire sera suivi de près par la population sénégalaise, alors que le pays se prépare pour un scrutin crucial.
Conseil Constitutionnel : Ousmane Sonko dépose un dossier incomplet…
L’élection présidentielle sénégalaise est marquée par l’incertitude alors que les candidats déposent leurs dossiers de candidature au Conseil Constitutionnel. Ousmane Sonko, actuellement en prison, a déposé son dossier, mais il est incomplet selon les exigences du code électoral. Il aurait omis de retirer ses fiches de parrainages, rendant son dossier potentiellement inadmissible. Les 7 sages du Conseil Constitutionnel effectueront une vérification des dossiers le 27 décembre, avec un tirage au sort prévu le 28 décembre pour déterminer l’ordre de traitement des candidatures. Ousmane Sonko risque d’être éliminé de la course présidentielle si son dossier est jugé incomplet. Le contexte politique sénégalais reste tendu à l’approche des élections.
Ce que contient le mémorandum de Ousmane Sonko déposé au conseil constitutionnel
Dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle, Ousmane Sonko a déposé son dossier au Conseil constitutionnel, contournant ainsi l’administration sénégalaise qui lui refusait certains documents. Le parti Sénégal En Tête (SET) de Moustapha Guirassy a porté la candidature du maire de Ziguinchor après un parrainage parlementaire. Le dossier comprend un mémorandum détaillant les péripéties juridiques traversées par le mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, depuis la décision du juge du tribunal de Ziguinchor jusqu’à la récente ordonnance du tribunal de Dakar.
D’autre part, le dossier de Bassirou Diomaye, également écroué, a été déposé après un parrainage citoyen. Sa candidature est portée par une coalition. Ces développements surviennent à quelques heures de la fin des dépôts de candidature au Conseil constitutionnel, marquant une étape importante dans le processus électoral sénégalais.*
Le Dakarois Quotidien N°065 – du 26/12/23
France : un rassemblement pour la libération de Coline Fay
À Àdeux jours de Noël, la famille de Coline Fay, jeune kiné de 26 ans emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre, a organisé un nouveau rassemblement place Félix Poulat à Grenoble (Isère). Elle espère revoir Coline, originaire de Claix (Isère), pour les fêtes de fin d’année.
C’est une période symbolique dans l’année, un moment pour se retrouver en famille. Sauf que Coline Fay, emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre pour avoir participé à une manifestation de soutien à Ousmane Sonko, principal opposant du président Macky Sall, n’est toujours pas libre. Sa famille multiplie les actions et les rassemblements pour demander la libération de leur fille de 26 ans, originaire de Claix (Isère). Samedi 23 décembre, à deux jours de Noël, elle a organisé une manifestation place Félix Poulat à Grenoble (Isère) à laquelle a pris part une centaine de personne environ. C’est la deuxième après celle de la semaine dernière.
« J’espère qu’elle va arriver ce soir », souffle son père, Jean-Yves. « Dès que le téléphone sonne ou qu’il y a quelqu’un à la porte, j’espère que c’est ma fille. Quand on l’a au téléphone, ça nous remonte le moral. Mais ça ne dure pas et on commence à être très fatigués ». La famille peut téléphoner à Coline deux fois par semaine, mais ce sont des appels sous surveillance et qui ne durent que cinq minutes.
Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.
« Sa filleule voudrait un miracle de Noël »
Peu importe pour Sara, la meilleure amie de Coline. Avec sa fille Mila, dont Coline est la marraine, elles rêvent de pouvoir lui parler, peu importe le dispositif. « On va passer les fêtes avec la famille de Coline. Ma fille aimerait son miracle de Noël et entendre sa marraine qu’elle n’a pas eu depuis plus d’un mois au téléphone », raconte Sara. « Et même pour moi, c’est quelque chose de très dur en cette période de fêtes. On aurait vraiment aimé qu’elle soit déjà de retour à la maison avec nous pour le repas du 25 ».
Même chose pour le frère de Coline, Antonin, 24 ans, pour qui, « au-delà de ne pas l’avoir pour les fêtes », c’est plus de « l’imaginer en prison » qui fait mal. « On est très proches tous les deux. Et c’est un peu une petite partie de moi qui se sent emprisonnée avec elle. Et ça, c’est un peu dur », confie-t-il. À la fin du rassemblement, ses parents ont lu une lettre adressée à Emmanuel Macron. Ils espèrent rapidement une réponse politique à l’emprisonnement de leur fille. Une réponse politique qui tarde trop, d’après eux.
seneweb
Affaire Sonko : L’AJE tarde à déposer son recours en cassation
L’Agent judiciaire de l’État (AJE) ne s’est toujours pas précipité pour déposer son recours en cassation suite à l’ordonnance du juge du Tribunal d’instance de Dakar annulant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales. Cette lenteur alimente les spéculations quant à une stratégie visant à retarder le dépôt du recours. Le temps est un facteur crucial pour Sonko, en vue de sa participation à la présidentielle prévue le 25 février 2024.
Selon les informations rapportées par Les Echos, l’AJE, Yoro Moussa Diallo, et ses avocats n’ont pas encore saisi la Cour suprême, et ce jusqu’à hier, vendredi 22 décembre. Du côté de l’État, on insiste sur le respect des délais, affirmant ne pas vouloir bâcler le travail. Cependant, cette attitude est interprétée comme une tactique dilatoire visant à tirer parti du temps qui joue contre Ousmane Sonko.
Le délai dont dispose l’AJE est de dix jours à compter de la signification de la décision du tribunal, avec une date butoir fixée à mardi. Les observateurs rappellent l’affaire Mame Mbaye Niang, où les avocats de Sonko avaient également attendu le dernier moment du délai pour déposer leur recours en cassation.
L’évolution de la situation reste à suivre, et de nouveaux développements pourraient survenir dans les prochains jours.
Réintégration de Sonko sur les listes électorales : Le ministre du travail réagit aux critiques sur le respect de la justice
L’affaire entourant la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales continue de susciter des débats houleux. Samba Sy, ministre du Travail, du dialogue social, des organisations professionnelles et des relations avec les institutions, a pris la parole pour répondre aux critiques sur le respect de la justice dans cette affaire.
Selon le ministre, les décisions de justice doivent suivre un parcours rigoureux pour être considérées comme telles. Il a réagi aux commentaires de certaines personnes affirmant que le gouvernement ne respecte pas la justice et ses décisions.
« J’entends certaines personnes que je salue, que je respecte, dirent que le Gouvernement ne respecte pas la justice et les décisions de justice. Cela me fait un peu sourire parce qu’il y a une nouvelle religion et c’est bien parce que mieux vaut tard que jamais. Cette religion maintenant de dire oui on essaie de nous fier à la justice et d’être d’accord avec elle », a déclaré Samba Sy lors d’une intervention sur Iradio.
Le ministre a souligné que la justice, bien que parfois critiquée, doit être respectée, et il a appelé à reconnaître le temps nécessaire pour que les procédures judiciaires soient menées à bien. Il a soulevé une question philosophique sur l’application du droit, même aux personnes qui choisissent de ne pas le respecter.
« Est-ce qu’il faut appliquer le droit, y compris aux gens qui ont choisi de ne pas appliquer le droit ? » a ajouté le ministre.* *Pour rappel, le Tribunal d’instance de Dakar a ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales. Cependant, l’État a annoncé son intention de former un pourvoi en cassation, prolongeant ainsi la controverse autour de cette affaire.
Candidatures controversées : Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye déposent leur dossier au conseil constitutionnel
Dans une démarche singulière, les figures emblématiques de l’ex-parti Pastef, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, ont récemment franchi une étape cruciale en déposant leurs candidatures au Conseil Constitutionnel en vue des prochaines élections présidentielles au Sénégal. Cette stratégie vise à maintenir la présence du parti dissous dans la course électorale, en espérant que l’une des deux candidatures soit validée.
Malgré l’absence de communication officielle de la part de la formation politique sur ces dépôts, des sources proches du mouvement ont révélé que cette manoeuvre tactique vise à maximiser les chances de participer au scrutin présidentiel.
Ousmane Sonko, actuellement incarcéré, fait face à des obstacles administratifs significatifs dans le processus électoral. La collecte des parrainages et le dépôt de la caution requise sont entravés, principalement en raison de controverses entourant son éligibilité, liée à son statut sur les listes électorales. Malgré les ordonnances de réinscription émises par les tribunaux de Ziguinchor et Dakar, les autorités restent inflexibles.
La démarche de Sonko, bien que courageuse, soulève des questions quant à sa capacité à surmonter ces obstacles et à participer pleinement à la compétition présidentielle.
Liste des candidats enregistrés au Conseil Constitutionnel
À la date du 24 décembre 2023, voici la liste ordonnée des individus ayant franchi cette étape cruciale :
1. Abdoulaye Sylla
2. Abdourahmane Diouf
3. Ada Coundoul
4. Aida Mbodj
5. Aliou Mamadou Dia
6. Alioune Sarr
7. Amadou Ba
8. Amadou Seck
9. Babacar Ndiaye
10. Bara Doly Mbacké
11. Bassirou Diomaye Faye
12. Birima Mangara
13. Boun Abdallah Dionne
14. Daouda Ndiaye
15. Dethié Fall
16. Hamidou Dème
17. Idrissa Seck
18. Jean Batiste Diouf
19. Karim Wade
20. Khalipha Ababacar Sall
21. Mame Boye Diao
22. Mamadou Lamine Diallo
23. Malick Gakou
24. Momar Ndao
25. Ousmane Sonko
26. Pape Djibril Fall
27. Serigne Mboup
28. Thierno Alassane Sall
L’inclusion d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye dans cette liste soulève des interrogations sur la manière dont les défis juridiques auxquels ils font face seront résolus dans le contexte électoral.
À mesure que la campagne électorale se profile, l’issue de ces candidatures controversées suscite l’attention nationale, ajoutant une dimension supplémentaire à un processus déjà complexe.
SENEGAL-POLITIQUE-RETRO / Les procès d’Ousmane Sonko ont dominé la vie politique sénégalaise en 2023
Deux mille vingt-trois, une année tumultueuse sur le plan politique : trois procès au moins concernant Ousmane Sonko, la suppression de son parti politique et sa détention, les violences politiques et les arrestations de centaines de manifestants font partie des événements politiques mémorables de cette année.
La décision de Macky Sall de ne pas briguer un nouveau mandat présidentiel et la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la majorité à l’élection présidentielle de 2024 font également partie des faits majeurs.
Le 30 avril, l’opposant Ousmane Sonko est condamné pour diffamation envers le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang. Ce dernier se plaint d’avoir été accusé, par le maire de Ziguinchor (sud), de malversations financières liées à sa gestion d’un budget destiné à créer des emplois agricoles. L’opposant est condamné en même temps à payer 200 millions de francs CFA au ministre en guise de dommages et intérêts.
Le 6 mai, Ousmane Sonko est condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques et doit payer 200 millions de francs CFA au plaignant. Pour dommages et intérêts. Pour rappel, ce procès s’est tenu sans la présence du prévenu, qui a déclaré : ‘’J’ai décidé, dans le cadre de ma campagne de désobéissance civile, de ne plus collaborer avec cette justice.’’
Il sera jugé également par contumace dans une affaire judiciaire contre la jeune dame Adji Sarr. Cette employée d’un salon de beauté l’accusait depuis février 2021 de viol et de menaces de mort, des accusations dont Ousmane Sonko a été blanchi. Mais dans la même affaire, il est condamné, le 1er juin, à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

De violentes manifestations éclatent le jour où cette décision est rendue et font 16 morts, selon le gouvernement. L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International parle de 23 morts, Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, faisant état d’une trentaine de personnes tuées.
Accusée d’avoir tiré à balles réelles sur des manifestants, la Police nationale s’en défend.
‘’Des entreprises du secteur privés du pétrole et du gaz, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été brûlées, pillées et vandalisées. Il s’en est suivi un arrêt quasi-généralisé des activités économiques pendant trois jours. Au total, des centaines de milliards de francs CFA ont été perdus en investissements et en chiffre d’affaires’’, déclare Baïdy Agne, le président du CNP, l’une des principales organisations patronales du pays.
‘’On viole la loi, on brûle et on pille’’
Les villes de Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Pikine, Rufisque et Ziguinchor paient le plus lourd tribut, avec le plus grand nombre de morts, d’arrestations et de pillages.
Le parquet de Dakar annonce l’arrestation de plus de 400 personnes, dont des mineurs, soupçonnées d’avoir pris part aux violentes manifestations survenues après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison pour ‘’corruption de la jeunesse’’.
L’année 2023 a également connu un important dialogue national auquel le chef de l’État a invité les leaders politiques, religieux et coutumiers. Le but visé est, selon lui, de décrisper la situation politique, qui a valu à l’opposition des centaines d’arrestations. Ousmane Sonko déclare que plus de 700 militants de son parti ont été arrêtés et placés en détention.
Le chef de l’opposition et d’autres leaders politiques rejettent l’appel au dialogue du président de la République en estimant que les précédents, tenus entre 2016 et 2021, n’ont servi à rien.
‘’On nous parle de dialogue. Mais celui qui a entrepris le dialogue a dit qu’on n’a pas besoin de dialoguer […] Il dit qu’il n’y a aucun problème au Sénégal, qu’il n’y a pas de prisonniers politiques, que les institutions fonctionnent bien’’, a argué M. Sonko.
‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a soutenu Macky Sall dans une interview accordée à la Radio Futurs Médias (privée).
D’autres opposants prennent part au dialogue. Au terme de la concertation, un projet de loi est adopté le 6 août par l’Assemblée nationale pour ‘’réhabiliter’’ les responsables politiques condamnés à des peines de prison déjà purgées. Cette modification du code électoral a permis à Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et à l’ancien ministre Karim Wade de participer légalement au scrutin présidentiel du 25 février 2024.
La loi votée ‘’permet […] au condamné ayant purgé sa peine de recouvrer ses droits, avec sa réintégration dans le fichier électoral’’, explique le ministre de l’Intérieur aux députés.
Le 3 juillet, à la surprise de nombreux Sénégalais, Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, annonce sa décision de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 2024. Auparavant, il avait défendu la légalité de sa candidature en 2024.
‘’Mes chers compatriotes, ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024’’, a-t-il déclaré dans un discours diffusé par la RTS.
Cette décision de Macky Sall est saluée par de nombreux chefs d’État et de gouvernement.

‘’De lourdes conséquences’’
Le président de la République fait en même temps part de sa ferme volonté de garantir la sécurité publique et de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui tenteraient de la compromettre.
En juin aussi, l’opposant Ousmane Sonko est cueilli de l’intérieur du pays et assigné à résidence. Son domicile fait l’objet d’un blocus pendant près de deux mois. Le 28 juillet, il est arrêté en rentrant de la mosquée de son quartier, à Dakar.
‘’Il sera poursuivi pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable’’, annonce le procureur du tribunal de grande instance de Dakar, Abdou Karim Diop, le lendemain de son arrestation.
Les faits présumés de ‘’vol d’un téléphone portable appartenant à une gendarme […] sont juste un élément déclencheur de son arrestation qui était d’ailleurs imminente’’, précise M. Diop.
Le 31 juillet, le ministre de l’Intérieur annonce la dissolution de Pastef-Les patriotes, le parti politique du maire de Ziguinchor. ‘’Le parti politique Pastef est dissous par décret n° 2023-1407 du 31 juillet 2023’’, écrit-il dans un communiqué, ajoutant que cette formation politique ‘’a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, lesquels ont engendré ‘’de lourdes conséquences incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés’’.
Ousmane Sonko se livre ensuite à des grèves de la faim. Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, lui demande de s’alimenter et lui envoie des dattes, selon des leaders de l’opposition proches du détenu, qui ont rencontré le guide religieux. M. Sonko poursuit sa grève de la faim et est admis plusieurs fois en réanimation.
Le 9 septembre, Macky Sall met fin à un autre suspense en déclarant avoir choisi le Premier ministre comme candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), la majorité présidentielle, à l’élection présidentielle de 2024. Cette décision entraîne la démission de BBY de l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, du ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, et du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Elhadji Mamadou Diao, dit Mame Boye. Ce dernier est vite démis de ses fonctions par Macky Sall.
Ces trois personnalités, pour contester le choix fait par le leader de la majorité présidentielle, font acte de candidature. Amadou Ba, lui, entame rapidement des tournées économiques, que certains analystes considèrent comme une campagne électorale anticipée.

Une vive polémique
Plusieurs mois après l’arrestation d’Ousmane Sonko s’ouvre un retentissant procès au cours duquel ses avocats plaident sa réintégration dans le fichier électoral. Le 12 octobre, un tribunal de Ziguinchor annule sa radiation du fichier électoral et ordonne sa réintégration. Cette décision est ‘’cassée’’ et ‘’annulée’’ par la Cour suprême, le 17 novembre.
Chargé à son tour de juger l’affaire, le tribunal hors classe de Dakar prend la même décision que celui de Ziguinchor, mais la Direction générale des élections continue de refuser au mandataire de l’opposant, le député Mohamed Ayib Daffé, la fiche et les autres outils avec lesquels l’opposant en prison doit faire collecter des parrains en vue de sa candidature à l’élection présidentielle.
Au milieu de cette bataille judiciaire, quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko, dont le député Guy Marius Sagna, annoncent avoir investi candidat Bassirou Diomaye Faye, le numéro 2 du Pastef dissous, en prison lui aussi.
Le président de la République, de son côté, nomme 12 personnalités chargées de diriger la Commission électorale nationale autonome, dont son nouveau président, l’inspecteur général d’État Abdoulaye Sylla. Une décision qui déclenche une vive polémique, certains experts du droit électoral estimant que Macky Sall n’a pas le droit de nommer en même temps les 12 membres de l’institution chargée du contrôle et de la supervision des élections.
Début octobre, Macky Sall a mis fin aux fonctions du gouvernement d’Amadou Ba, qu’il reconduit au poste de Premier ministre quelques jours après , le chargeant de ‘’répondre aux défis de la souveraineté’’, d’‘’assurer une bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, de ‘’prendre en charge les urgences économiques et sociales, notamment la consolidation de la croissance, l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, la lutte contre la vie chère, l’insertion, et l’emploi des jeunes’’.
L’année tirant à sa fin a vu éclater la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), dont certains leaders ont déclaré avoir procédé à l’‘’expulsion’’ de Khalifa Sall, lui reprochant notamment de soutenir BBY en allant participer au dialogue national organisé par Macky Sall. Conséquence de cette décision : le groupe parlementaire YAW vole en éclats et ses représentants au bureau du conseil municipal de Dakar se font virer par le maire, Barthélémy Dias, l’un des plus fidèles alliés politiques de Khalifa Sall.

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•64 du Samedi 23 /12/23
Le Dakarois Quotidien N°064 – du 23 au 24/12/23
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•63 du Vendredi 22 /12/23
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•63 du Vendredi 22 /12/23
Appel de Noël pour la Réconciliation : Alioune Tine Implore la Libération de Sonko par Macky Sall
En cette veille de Noël, l’éminent défenseur des droits de l’homme sénégalais, Alioune Tine, a lancé un appel émouvant à l’adresse du Président Macky Sall, exhortant ce dernier à prendre une mesure symbolique de réconciliation nationale en pardonnant et en libérant Ousmane Sonko, leader de l’opposition actuellement détenu.
Dans un discours empreint d’humanité, Alioune Tine a plaidé en faveur d’un geste de clémence et de réconciliation de la part du président Macky Sall envers Ousmane Sonko. « En cette période de Noël, symbole de paix et de fraternité, j’appelle le Président Macky Sall à donner le top départ de la réconciliation en pardonnant et en libérant Ousmane Sonko. C’est une occasion unique de rétablir la confiance et l’unité nationale », a déclaré M. Tine.
Alioune Tine soutient que la libération de Sonko enverrait un puissant signal de réconciliation à travers le pays. « Noël est le moment idéal pour poser des gestes de clémence et de compréhension. Libérer Sonko ne signifie pas ignorer la justice, mais plutôt embrasser un esprit de pardon et de réconciliation pour le bien de la nation », a-t-il ajouté.
La détention d’Ousmane Sonko a exacerbé les tensions politiques au Sénégal. Alioune Tine appelle à la détente et encourage toutes les parties à œuvrer en faveur du dialogue et de la compréhension mutuelle. « La période des fêtes devrait être un moment de rassemblement et de réflexion pour tous les Sénégalais. Le président Macky Sall a l’opportunité de guider le pays vers un avenir plus pacifique en faisant preuve de clémence envers Sonko », a-t-il souligné.
L’appel d’Alioune Tine a généré des réactions diverses au sein de la population sénégalaise. Certains soutiennent l’idée d’un geste de réconciliation à Noël, tandis que d’autres soulignent l’importance de respecter le processus judiciaire en cours. En cette période festive, les Sénégalais espèrent que des initiatives de paix et de compréhension prévaudront, contribuant ainsi à apaiser les tensions politiques et à ouvrir la voie à un dialogue constructif.
L’appel émouvant d’Alioune Tine en faveur de la libération d’Ousmane Sonko à l’approche de Noël offre une lueur d’espoir pour la réconciliation nationale. L’issue de cette situation délicate reste à déterminer, mais l’appel de M. Tine résonne comme une invitation à embrasser l’esprit de la saison des fêtes pour construire un avenir plus pacifique et uni au Sénégal.
Investi officiellement, Amadou Ba appelle à la mobilisation et rassure ses camarades
Le Conseil National de l’Alliance Pour la République s’est tenu à Dakar, ce 21 Décembre 2023, sous la présidence du Camarade Macky Sall son Président.
Réunissant plus de 2000 Délégués provenant de la Diaspora et des 46 Départements du pays, le conseil a officiellement investit M. Amadou Ba Candidat de l’APR et de la coalition BBY pour l’élection présidentielle de Février 2024.
Prenant la parole, le Premier Ministre a exprimé sa satisfaction et sa reconnaissance envers l’APR.
Conscient des enjeux électoraux, Amadou Ba a tenu à rassurer son parti qui l’a désigné pour continuer l’œuvre du Président de la République Macky Sall.
« Le PSE, Une vision qui porte le présent et un énorme potentiel pour le devenir de notre pays. Je poursuivrai sa mise en oeuvre, en veillant à ce que chaque mesure prise contribue réellement au progrès et a l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens ». A t-il dit dans son discours.
« Nous continuerons à favoriser l’investissement, à promouvoir l’innovation et à soutenir nos entrepreneurs pour stimuler la croissance économique et créer des emplois durables » poursuit le Premier Ministre Abadou Ba.
Par ailleurs, le candidat déclaré de l’APR n’a pas manqué de demander le soutien de ses pairs pour la réussite de sa mission en promettant de « travailler fort pour une société de olus d’équité sociale, une société de prospérité et partagée ».
“ je lance donc un appel vibrant à chaque citoyen, à chaque leader politique, à chaque responsable, à chaque homme et femme de ce pays: unissons-nous pour le bien supérieur de notre nation” a t-il conclut.
Le Dakarois Quotidien N°062 – du 21 /12/23
Audience fixée à la Cour suprême pour l’affaire Sonko – Mame Mbaye Niang le 4 janvier 2024
Un nouveau chapitre judiciaire s’ouvre pour le leader du parti ex-Pastef, Ousmane Sonko, avec une audience prévue au début de l’année concernant l’affaire opposant le ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang. La Cour suprême a désigné la date de l’audience pour le 4 janvier 2024 à partir de 10 heures.
Cette affaire, connue sous le nom de « procès en diffamation », fait suite à une condamnation initiale d’Ousmane Sonko à deux mois de prison avec sursis et à une amende de 200 millions de francs CFA en première instance. La Cour d’appel a ensuite rendu son verdict en seconde instance, augmentant la peine infligée au maire de Ziguinchor à 6 mois de prison assortis du sursis.
Cette affaire judiciaire représente un autre défi pour le maire de Ziguinchor, qui pourrait compromettre son éligibilité en vue des élections présidentielles à venir.
L’audience fixée à la Cour suprême le 4 janvier 2024 pourrait avoir des implications majeures pour les protagonistes de cette affaire, notamment pour Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang. Elle sera un moment crucial dans le déroulement de cette affaire et pourrait avoir un impact sur le paysage politique sénégalais.
Ayib Daffé Rencontre le Président de la CENA : Révélation des Échanges Cruciaux sur le Cas Ousmane Sonko
Ayib Daffé, mandataire de Ousmane Sonko, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a effectué une visite à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) ce mercredi 20 décembre. Malgré l’impossibilité d’accéder à certaines entités clés, Daffé affirme avoir rencontré le président de la CENA, Abdoulaye Sylla, pour discuter des développements récents liés à la candidature de Sonko.
Accompagné de Me Ciré Clédor Ly, Ayib Daffé a informé la presse des points clés de sa rencontre avec le président de la CENA. Il a souligné la notification de la décision du tribunal d’instance de Dakar annulant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales. De plus, Daffé a exprimé le refus des directeurs de la DAF, DGE et CDC de les recevoir.
« Ce que nous voulons, c’est que l’organe chargé de superviser les élections applique les dispositions de l’Article 47 du Code électoral, car nous n’avons plus beaucoup de temps, » a déclaré Daffé devant la presse. Cette affirmation met en avant l’urgence et l’importance accordées à la résolution rapide de la situation, compte tenu de l’approche imminente de l’élection présidentielle.
La rencontre entre Ayib Daffé et le président de la CENA, Abdoulaye Sylla, expose les efforts déployés par l’équipe de campagne de Ousmane Sonko pour résoudre les problèmes entourant sa candidature. Alors que le temps presse, la référence à l’Article 47 du Code électoral souligne l’importance accordée à l’application stricte des règles électorales pour garantir un processus démocratique équitable. La situation reste tendue, et les prochains développements seront scrutés attentivement dans le contexte de l’élection présidentielle à venir.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•61 du Mardi 20 /12/23
Ousmane Sonko déterminé à sauver sa candidature présidentielle malgré les obstacles
Le tribunal d’instance de Dakar a récemment ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de la présidentielle de 2024. Cependant, la Direction générale des élections (DGE) persiste dans son refus de remettre au mandataire du président de Pastef, Ayib Daffé, les fiches de parrainages nécessaires.
Malgré la décision du juge Ousmane Racine Thione en faveur de Sonko, Ayib Daffé a de nouveau essuyé un refus de la part de la DGE le mardi 19 décembre. Invité à se rapprocher de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) par la DGE, il n’a pas réussi à obtenir la réinscription de Sonko sur les listes électorales.
Face à cette situation, les avocats du leader des Patriotes ont publié un communiqué exprimant leur protestation contre cette nouvelle violation des droits de leur client et un refus d’exécution d’une décision de justice. Sonko et ses partisans envisagent maintenant de porter l’affaire devant le Conseil constitutionnel et la Commission électorale nationale autonome (CENA). Des rumeurs circulent également sur leur intention de saisir la Cour pénale internationale, considérant l’entrave à une décision judiciaire comme une menace sérieuse susceptible de provoquer des tensions dans le pays, assimilable à un crime contre l’humanité.
Dans le cadre de cette démarche, les avocats de Sonko, accompagnés de son mandataire, prévoient de se rendre successivement aux ministères de la Justice et de l’Intérieur, ainsi qu’à la Caisse de dépôts et consignations. Un huissier de justice sera présent pour constater les faits. Une fois ces démarches accomplies, ces éléments seront ajoutés au dossier qui sera déposé auprès du Conseil constitutionnel. Ousmane Sonko demeure déterminé à surmonter ces obstacles pour défendre sa candidature présidentielle.
La lutte continue d’Ousmane Sonko : batailles juridiques, silence des chefs religieux et communauté internationale
Ousmane Sonko, leader du parti politique dissous Pastef, continue de se heurter à des obstacles dans son parcours politique car il n’a pas encore reçu les formulaires de parrainage requis pour sa candidature. Malgré une récente décision de justice favorable du Tribunal d’instance de Dakar, la Direction générale des élections (DGE) n’a pas rétabli les droits électoraux de Sonko, laissant son représentant, Ayib Daffé, et son avocat, Ciré Clédor Ly, frustrés et ignorés.
Lors d’une récente visite à la DGE, l’avocat d’Ousmane Sonko, Me Ciré C. Ly, a fait état d’un incident de brutalités policières à son encontre. Cet incident a suscité des inquiétudes quant au traitement réservé à l’équipe juridique de Sonko et met l’accent sur la question plus large des violations des droits politiques.
« La communauté internationale n’a pas le droit de garder le silence. Il est grand temps que des observateurs soient dépêchés et que des émissaires de la communauté internationale interviennent », a exprimé Me Ciré C. Ly. Il a en outre remis en question le silence notable des chefs religieux et de la communauté internationale face à ces défis.
« Au-delà de la communauté internationale, ce que l’on peut appeler les « grands électeurs », en particulier les chefs religieux, doivent s’exprimer. Ils ne peuvent pas continuer à garder le silence face à ces violations. Ils ne peuvent pas abandonner les talibés [disciples] à leur sort. « , a souligné Ly.
La bataille juridique et le retard dans le rétablissement des droits électoraux d’Ousmane Sonko ont suscité des inquiétudes croissantes quant à l’état de la démocratie et des droits politiques dans le pays. L’appel à l’implication des chefs religieux et de la communauté internationale souligne l’urgence de la situation et la nécessité d’un soutien plus large pour garantir un processus électoral juste et transparent.
Alors que le paysage politique en [Pays] reste tendu, le rôle des différentes parties prenantes, notamment de la communauté internationale et des chefs religieux, sera probablement soumis à une surveillance accrue. Les observateurs attendent de nouveaux développements dans le cas d’Ousmane Sonko et les réponses des acteurs locaux et internationaux aux défis politiques actuels dans le pays.
Inauguration des Travaux à Rufisque : Réponse Ferme d’Amadou Ba à Omar Ciss le Maire de la ville Hué lors du Discours
Le lancement des travaux dans le cadre du programme de désenclavement de Rufisque a été émaillé d’incidents surprenants, mettant en lumière les divergences entre la population locale et le maire récemment élu, Omar Ciss, de la Coalition Yewwi Askan wi. Alors que le Premier ministre, Amadou Ba, présidait la cérémonie, les manifestations de mécontentement ont empêché le maire de conclure son discours. Une réponse ferme d’Amadou Ba aux allégations du maire souligne les principes de la démocratie et les droits et devoirs des autorités municipales.
La cérémonie d’inauguration des travaux à Rufisque, présidée par le Premier ministre Amadou Ba, a pris un tournant inattendu lorsque le maire récemment élu, Omar Ciss, a été hué et interrompu par des manifestants mécontents, laissant son discours inachevé. Cet incident met en exergue un fossé perceptible entre les attentes de la population et les responsables locaux.
Le mécontentement de la population semble être dirigé vers le maire Ciss, soulignant ainsi une éventuelle insatisfaction envers son mandat et ses actions. Les raisons spécifiques de ce mécontentement restent à élucider, mais la situation met en lumière la nécessité d’un dialogue ouvert entre les autorités municipales et la communauté.
Face à ces manifestations, Amadou Ba, le Premier ministre, a réagi fermement en rappelant les principes de la démocratie. Dans sa réponse, il a souligné que tous les élus démocratiquement ont le droit de voir leurs droits respectés, tout en les exhortant à remplir leurs devoirs envers la population. Cette déclaration rappelle la nécessité d’une coexistence harmonieuse entre les élus et les citoyens dans le cadre d’un État de droit.
Les tensions à Rufisque soulignent l’importance d’une communication efficace entre les autorités locales et la population. Alors que les travaux de désenclavement progressent, il devient essentiel pour les responsables municipaux de comprendre les préoccupations des citoyens et de travailler à une solution pacifique pour assurer le développement harmonieux de la ville.

Le Dakarois Quotidien N°061 – du 20/12/23
Lancement des travaux de l’Ageroute à Rufisque : La population exprime son mécontentement envers le Maire Omar Ciss
La ville de Rufisque, en projet à un programme de désenclavement d’envergure, a été le théâtre d’un événement inattendu lors du discours du maire Omar Ciss, récemment élu dans le cadre de la Coalition Yewwi Askan wi. Alors que le Premier ministre Amadou Ba inaugurait les travaux, la population s’est manifestée son mécontentement, laissant le Maire Ciss incapable de terminer son discours. Cet incident souligne un fossé apparent entre les attentes des citoyens et des responsables locaux.
Le lancement officiel du programme spécial de désenclavement à Rufisque, présidé par le Premier ministre Amadou Ba, était censé être un moment de célébration et d’anticipation pour une significative des infrastructures et de la qualité de vie. Cependant, le discours du maire Omar Ciss a été rapidement interrompu par des huées et des manifestations d’insatisfaction de la part des jeunes de la ville.
Omar Ciss, faisant parti des maires récemment élus dans le cadre de la Coalition Yewwi Askan wi, n’a pas pu s’exprimer pleinement devant la population visiblement mécontente. Cet incident souligne le décalage entre les attentes de la communauté et la perception de l’action municipale.
La Coalition Yewwi Askan wi, qui avait suscité l’espoir lors des élections locales précédentes, semble maintenant faire face à un défi de communication et d’adhésion de la part de la population locale. Les raisons spécifiques de la frustration des citoyens envers le Maire Ciss restent à élucider, mais cet événement met en évidence la nécessité pour les responsables locaux d’instaurer un dialogue efficace avec la communauté et de comprendre les préoccupations des citoyens.
Le lancement des travaux de l’Ageroute à Rufisque, bien que porteur de promesses de développement, a été entaché par l’expression publique du mécontentement envers le maire Omar Ciss. Cette situation souligne l’importance cruciale pour les autorités locales d’établir une communication ouverte et transparente avec la population afin de renforcer la confiance et de répondre aux besoins réels de la communauté. Alors que les travaux avancent
Affaire Ousmane Sonko : Pr Ngouda Mboup interpelle l’Union des Magistrats du Sénégal
Malgré la décision du tribunal de Dakar en faveur de la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales, son mandataire, Ayib Daffé, éprouve des difficultés à récupérer les fiches de parrainage nécessaires pour la présidentielle de février 2024. Lors d’une récente tentative à la Direction générale des élections (DGE), ils se sont vu refuser l’accès. Face à cette situation, le constitutionnaliste Mouhamadou Ngouda Mboup appelle l’Union des Magistrats du Sénégal à rappeler à l’ordre la DGE, soulignant que l’administration est tenue d’exécuter les décisions de justice. Il affirme également que malgré les obstacles, Ousmane Sonko sera candidat et participera à l’élection présidentielle.
Me Cledor Ly à Macky Sall : « Il faut qu’il parle à son peuple, à l’opposition
Refus d’exécution par la DGE : Les Avocats d’Ousmane Sonko dénoncent une « Voie de Fait » et Pointent l’État du Sénégal
Le bras de fer entre l’équipe juridique d’Ousmane Sonko et les autorités électorales prend une tournure alarmante. Les avocats du leader de l’Ex-Pastef expriment leur indignation face au refus de la Direction Générale des Élections (DGE) d’appliquer la décision du Tribunal d’Instance hors classe de Dakar en date du 14 décembre dernier. L’huissier de justice mandaté pour signifier cette ordonnance a été éconduit, provoquant une vive réaction du collectif d’avocats.
L’huissier de justice Maître Guillaume SAGNA, agissant au nom d’Ousmane Sonko, s’est rendu à la Direction Générale des Élections et à la Direction de l’automatisation du fichier pour notifier l’ordonnance numéro 001 du 14 décembre 2023. Cette décision du tribunal rétablissait Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.
Cependant, le processus a été entravé, les destinataires prévus, à savoir Tanor Thiendella Fall et Fiacre Bruno Léopold Badiane, n’ayant jamais reçu l’ordonnance. L’huissier de justice et le mandataire ont été confrontés à un couloir de sécurité qui leur a interdit l’accès, tandis que Maître Ciré Clédor LY, un autre avocat présent sur les lieux, aurait été brutalisé. Les avocats dénoncent cette entrave comme une « voie de fait » et une attaque à l’autorité de la justice, démontrant le refus persistant de l’État sénégalais de se conformer aux décisions des tribunaux.
Le collectif de défense rappelle vigoureusement à l’État du Sénégal son devoir de respecter scrupuleusement les décisions des cours et tribunaux, appelant à la grandeur et au respect des principes de l’État de droit. Ils exhortent les autorités administratives à maintenir une stricte neutralité et à coopérer pleinement avec l’exécution des décisions judiciaires, soulignant l’importance de la primauté du droit dans un État démocratique.
Cette confrontation entre l’équipe juridique d’Ousmane Sonko et les autorités électorales souligne les tensions croissantes à l’approche de l’élection présidentielle. La question de l’État de droit et de la soumission aux décisions judiciaires reste au centre du débat, laissant planer l’incertitude quant à l’impact de ces événements sur le processus électoral à venir.
Tension à la DGE : Ayib Daffé, Mandataire de Sonko, Dénonce des Obstacles et Promet de Revenir
Ayib Daffé, le mandataire du candidat Ousmane Sonko, s’est rendu à la Direction Générale des Élections (DGE) et à la Direction de l’Automatisation des Fichiers (DAF) accompagné d’un huissier de justice. Après sa visite, il a vivement critiqué ce qu’il considère comme des manœuvres dilatoires de la part des services du ministère de l’Intérieur.
Muni de l’ordonnance du tribunal d’instance de Dakar, Ayib Daffé affirme avoir d’abord tenté de rencontrer le directeur de l’Automatisation du Fichier, Bruno Badiane, qui aurait refusé de le recevoir. Ensuite, il s’est rendu auprès du directeur général des élections, Thiédella Fall, qu’il accuse de jouer la montre en refusant de le recevoir.
Ayib Daffé était venu demander l’intégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral et la délivrance des fiches de parrainages, conformément à l’ordonnance du tribunal d’instance de Dakar.
« Nous sommes là, depuis 14 heures. D’abord, ils disaient qu’ils étaient en pause. Mais depuis lors, on ne nous a pas reçus. Actuellement, il est presque 18 heures. On m’a aussi proposé d’entrer, mais sans mon huissier. Je trouve que c’est du dilatoire. Je vais revenir autant de fois qu’il faut », a réagi Ayib Daffé.
Il accuse également le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, de déployer un important dispositif sécuritaire, « avec des éléments du commissariat de la Médina et le GIGN, juste pour l’empêcher de rencontrer la DGE et la DAF ».
Refus d’accès à la DGE pour Me Ciré Clédor Ly et Ayib Daffé
Cet après-midi, Maître Ciré Clédor Ly, accompagné du mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, s’est rendu à la Direction Générale des Élections (DGE) sans succès. Ils ont été incapables de rencontrer les responsables de la DGE malgré leur présence sur les lieux.
L’avocat de l’opposant politique n’a pas commenté directement le refus de la DGE de les recevoir. Cependant, il a annoncé la tenue d’une conférence de presse ultérieure dans son bureau pour aborder cette question et d’autres sujets connexes.
Cette tentative infructueuse de rencontrer les responsables de la DGE pourrait être liée à des procédures administratives ou à des règles spécifiques régissant les visites ou les audiences à cet endroit précis.
Les détails exacts de cette tentative avortée ne sont pas disponibles pour le moment, car l’avocat a réservé ses commentaires pour la future conférence de presse.
L’indisponibilité de la DGE à rencontrer Me Ciré Clédor Ly et Ayib Daffé peut susciter des interrogations quant à la nature de cette rencontre et aux raisons du refus de recevoir ces personnalités politiques.
Nous restons attentifs à la conférence de presse annoncée par l’avocat de l’opposant politique, où des éclaircissements supplémentaires pourraient être apportés sur cet incident à la DGE.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•60 du Mardi 19 /12/23
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•60 du Mardi 19 /12/23
Le Dakarois Quotidien N°060 – du 19 /12/23
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•59 du Lundi 18 /12/23
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•59 du Lundi 18 /12/23
Daouda Faoura Sow, Président ASC GUINAW RAILS, parcours d’un jeune intellectuel du Ghetto.
Issue d’une famille modeste avec toute les difficultés, Daouda Faoura a fait ses premières années d’études à l’école associative Sénégal-italienne qui aide les enfants dont les parents non pas assez de revenus.
Après son entrée en 6ème, il fait le collège martyrs C de Thiaroye jusqu’en 2008 ou sa mère décide de l’inscrire au groupe scolaire seydou Nourou Tall de Pikine où il a obtenu son BFEM en 2009 avec brio.
Arrivée en 2009 au Lycée Seydina Limamoulaye, il intègre la classe pilote des séries L.
Au lycée, Daouda est remarqué par son leadership en état responsable de classe jusqu’à la terminale.
En 2012, il créa avec ses camarades responsable de classe le collectif des lycéens du Sénégal (SELS ) pour faire face à l’ancien Ministre de l’éducation Kalidou Diallo après 5 mois de grève dans les lycéens et collèges.
Après son bac en 2012, il a intégré la faculté de droit de l’UCAD où il est délégué d’étudiants.
Sur le plan sportif, il a très tôt intégré le mouvement navetane malgré son jeune âge, Daouda Faoura a échelonné en passant par toutes les étapes .
Pour rappel, depuis le lycée, le jeune Daouda s’est engagé petit à petit dans la politique. A l’université, il a commencé à mener ses combats politiques avec le MEER NATIONAL. En 2016 à travers Baba Fall, il rejoint la base ( Guinaw Rails Sud) pour porter le combat politique.
L’enfant chérie de la banlieue fut ainsi adjoint secrétaire général puis secrétaire général de l’ASC GUINAW RAILS.
Après 10 ans de déception et 5 finales perdues, DAOUDA vient d’être porté à la tête de l’ASC où il a su, grâce à son leadership le sens d’implication de toutes les sensibilités permettre à l’asc Guinaw Rails de retrouver ses titres de noblesses en raflant les coupes cadettes et séniores en 2023.
Actuellement en France où il est en train de subir une formation internationale en management du développement durable, Daouda Faoura Sow , conseiller municipal, est un jeune juriste qui continue de faire la fierté de la commune de Guinaw Rails.
Une étoile brillante et un espoir pour le département des pikine.
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•58 du Samedi 16 et Dimanche 17 /12/23
Présidentielle 2024: L’c du juge de Dakar qui balise la voie à Ousmane Sonko (Documents)
Le tribunal d’instance de Dakar a publié l’ordonnance qui a annulé la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral. Le juge Ousmane Racine Thione a fait mieux que régler la question de la radiation. D’après l’analyse qui ressort de ce document, il a démontré qu’Ousmane Sonko n’est plus un contumax. Ainsi, sa condamnation pour corruption de la jeunesse est anéantie.
Cette ordonnance du juge Ousmane Racine Thione balise la voie à Ousmane Sonko, car si l’on analyse bien son contenu, aucune condamnation pénale ne pèse désormais sur le leader du Pastef qui l’empêcherait de candidater en 2024, car son jugement par contumace est anéanti à la suite de son arrestation, conformément à l’article 307 du Code de procédure pénale.
Attendu qu’il ressort de ces considérations que la mesure de retrait du nom de Ousmane SONKO des listes électorales est fondée sur une décision de justice qui ne figure plus dans l’ordonnancement juridique ; qu’elle est, par conséquent, irrégulière et encourt l’annulation », a tranché le président du tribunal de Dakar.
Pour Ousmane Racine Thione, il n’ y a pas lieu de dire qu’Ousmane Sonko a été arrêté pour une autre cause que la condamnation par contumace. Mieux, ajoute-t-il, le seul fait qu’il a écrit à l’administration de la justice pour dire qu’il n’acquiesce pas à cette condamnation, anéantit de plein droit le jugement par contumace.

Affaire explosive des Diamants : Me Moussa Diop confronté à six accusations majeures
Le Dakarois Quotidien N°058 – du 16 et 17 /12/23
🔴Affaire explosive des Diamants : Me Moussa Diop confronté à six accusations majeures
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•53 du Lundi 11/12/23