Ousmane Sonko défie l’Assemblée nationale : Ultimatum pour la réforme avant sa Déclaration de Politique Générale

Dans une démarche audacieuse et stratégique, Ousmane Sonko, leader politique sénégalais et figure de l’opposition, a posé un ultimatum à l’Assemblée nationale du Sénégal. Il a annoncé qu’il ne présenterait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) que lorsque des amendements au Règlement intérieur incluant les dispositions relatives au Premier ministre seraient effectués. Cet ultimatum expire le 15 juillet 2024.

Sonko, connu pour son engagement envers la séparation des pouvoirs et le principe de légalité, a déclaré qu’en cas d’inaction de l’Assemblée nationale, il prendrait l’initiative de faire sa DPG devant une assemblée alternative. Cette assemblée comprendrait non seulement des représentants du peuple sénégalais, mais aussi des partenaires internationaux du Sénégal, ainsi qu’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. L’objectif serait de faciliter un débat ouvert, libre et de haute qualité sur les enjeux politiques et sociaux du pays.

Cette démarche de Sonko souligne sa détermination à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans le processus politique du Sénégal, tout en mettant en lumière les tensions existantes autour des réformes institutionnelles et de la gouvernance dans le pays.

Ousmane Sonko répond à Guy Marius Sagna : Précisions sur la Déclaration de Politique Générale

Le Premier ministre Ousmane Sonko a répondu à l’interpellation de l’Honorable député Guy Marius Sagna concernant la déclaration de politique générale (DPG). Dans une communication claire et détaillée, Sonko a apporté les précisions suivantes :

  1. Déclaration de Politique Générale Prête Ousmane Sonko a affirmé que sa déclaration de politique générale est prête. Il a exprimé son impatience à présenter les grands axes des politiques publiques et de l’action gouvernementale, conformément aux orientations du Président de la République.
  2. Obligations Constitutionnelles Selon l’article 55 de la Constitution, le Premier ministre est tenu de faire sa DPG devant l’Assemblée nationale. Toutefois, cet article ne précise ni les délais ni la procédure, qui relèvent du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
  3. Modifications du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui fixait les délais et la procédure de la DPG, a été modifié en 2019 suite à la suppression du poste de Premier ministre. Par conséquent, toutes les références au Premier ministre ont été abrogées.
  4. Actualisation Nécessaire du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’a pas été actualisé après la restauration du poste de Premier ministre en décembre 2021. Ainsi, il ne tient pas compte des dispositions relatives au Premier ministre.

Respect de la Séparation des Pouvoirs

Dans le respect de la séparation des pouvoirs et du principe de légalité, Ousmane Sonko a déclaré qu’il ne tiendrait sa DPG devant l’Assemblée nationale qu’une fois que la majorité parlementaire aura amendé le Règlement intérieur pour y réinscrire les dispositions relatives au Premier ministre.

Ultimatum et Déclaration Alternative

En cas d’inaction de l’Assemblée nationale d’ici le 15 juillet 2024, Sonko a annoncé qu’il ferait sa Déclaration de Politique Générale devant une assemblée composée du peuple sénégalais, de partenaires du Sénégal, et d’un jury d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Il a promis un débat libre, ouvert et de haute qualité.

Ousmane Sonko a conclu sa réponse en réaffirmant son engagement envers la transparence et la participation citoyenne dans les affaires publiques.

« Pour Mimi Touré, la DPG d’Ousmane Sonko doit attendre une Assemblée nationale légitime »

L’ancienne Premier ministre Aminata (Mimi) Touré a exprimé son opinion sur la récente controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) que le Premier ministre Ousmane Sonko tarde à faire. Pour Mimi Touré, cette déclaration ne devrait pas être présentée devant une Assemblée nationale actuelle qu’elle estime dépourvue de légitimité populaire depuis les élections de mars.

Selon Mimi Touré, « une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui ne reflète pas la volonté populaire n’a aucun sens ». Elle souligne que l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence avec 54% des voix marque une nette volonté de changement de la part des Sénégalais. Cette élection, selon elle, invalide la légitimité actuelle de l’Assemblée nationale dominée par la coalition Benno Bokk Yakaar.

Elle va plus loin en proposant que l’Assemblée nationale soit dissoute dès le 31 juillet, ouvrant la voie à de nouvelles élections. « Une nouvelle Assemblée nationale élue refléterait alors véritablement la volonté populaire, et seulement à ce moment-là la DPG du Premier ministre aurait du sens », a-t-elle affirmé.

Mimi Touré conclut en soulignant l’importance d’une représentation parlementaire légitime pour le processus démocratique, suggérant que toute présentation de politique générale devrait se faire devant des députés nouvellement élus pour garantir la validité et la pertinence de ces déclarations gouvernementales.

TDS SA : Licenciements en série sous la nouvelle Direction

Depuis la prise de fonction de la docteure Aminata Sarr à la direction générale de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS) le 21 mai dernier, le personnel dénonce une vague de licenciements qui suscite de vives tensions au sein de l’entreprise.

Aminata Sarr, membre du parti Pastef, a remplacé la journaliste Nafissatou Diouf à la tête de TDS. Selon le quotidien Bes Bi, la nouvelle directrice a procédé à plusieurs licenciements, une action que le personnel interprète comme une tentative de caser ses proches. « Elle dit que TDS ne peut pas supporter des gens que Nafissatou Diouf avait recrutés alors qu’elle procède à de nouveaux recrutements depuis quelques jours. Ce sont des actes d’acharnement », a déclaré un membre du personnel, repris par la source.

L’interlocuteur du journal a également exprimé son indignation face au licenciement de plusieurs agents sous Contrat à Durée Déterminée (CDD), accusant la directrice de vouloir placer ses compagnons à leur place.

Contactée par Bes Bi, Aminata Sarr a rejeté ces accusations, évoquant des « raisons économiques » pour justifier les licenciements. Elle a expliqué : « Nous avons trouvé un recrutement qui n’a pas respecté l’avis du Conseil d’administration, et d’autres qui n’ont pas non plus respecté la procédure. Il y a également des agents plus ou moins inactifs. C’est pourquoi nous sommes en train de prendre des mesures de compression face à l’importante masse salariale ».

Les mesures de compression et les explications de la nouvelle directrice n’ont pas apaisé la colère du personnel, qui continue de dénoncer ce qu’il perçoit comme des décisions injustes et arbitraires.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°210 – du 28/06/2024

🔴 MOBILISATION DE 265 MILLIARDS DE FRANCS CFA EN TROIS TRANCHES : LE SÉNÉGAL RÉUSSIT SON COME-BACK À LA BRVM
🔴 PREMIÈRE INDICATION GÉOGRAPHIQUE DU SÉNÉGAL : LE MADD DE LA CASAMANCE VANTE SA SAVEUR EXOTIQUE À L’INTERNATIONAL

🔴 LUTTE DE LA PLAGE : LE SENEGAL SUR LE TOIT DE L’AFRIQUE
🔴 GRIS BORDEAUX PRET POUR LE DUEL CONTRE AMA BALDE :  » JE VAIS GAGNER POUR MES SUPPORTERS « 

Apaisement du climat social : Le Ministre Olivier Boucal rencontre des Syndicats de plusieurs secteurs

Olivier Boucal, Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, a tenu une réunion de prise de contact avec les partenaires sociaux des secteurs de l’Éducation, de la Formation, de la Justice et du Primaire. Cette rencontre s’est déroulée au Centre national de Formation et d’Action (CNFA) de Rufisque, le jeudi 27 juin 2024.

Au cours de cette réunion, le Ministre Boucal et ses collaborateurs ont écouté les secrétaires généraux des syndicats présents. Ces derniers ont salué l’initiative tout en soulignant l’importance d’ouvrir des négociations dans les meilleurs délais, à travers des rencontres périodiques. Ils ont également demandé la mise en place d’un mécanisme de prévention des conflits, en réactivant le comité de suivi des accords et le monitoring.

En réponse, le Ministre Boucal a indiqué qu’un calendrier est en cours d’élaboration pour organiser des rencontres sectorielles afin de trouver des solutions en vue de l’apaisement du climat social.

Ont pris part à la rencontre, côté éducation, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEM), l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN), le Syndicat des enseignants libre du Sénégal (SELS), le Syndicat des inspecteurs et inspectrices de l’éducation nationale (SIENS), le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), le Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC), et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire / authentique (CUSEM/A).

L’intersyndicale du secteur primaire, regroupant pêche, agriculture et élevage, ainsi que le secteur de la justice avec le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) étaient également présents.

En marge de la rencontre, le Ministre Boucal a profité de l’occasion pour visiter les locaux du CNFA, rencontrer les agents et signer le livre d’or du Centre.

DPG: C’EST LE PM QUI A PEUR SINON Y’A RIEN…

Le débat sur la DPG du Premier Ministre fait à la une des quotidiens et reste le thème central des discussions de rue et de bureaux. La sortie du Président du groupe parlementaire Yewwi, vient rajouter de l’huile sur le feu quant à la nature caduque du règlement intérieur de l’Assemblée nationale édition Juillet 2021 donnant ainsi au PM la latitude de choisir quand il voudra à venir décliner la vision et les orientations de son gouvernement.

Toutefois, face à un vide juridique, argument défendu et démonté, un premier ministre démocrate, soucieux d’une alchimie entre l’exécutif et le législatif devrait favoriser toutes les synergies possibles pour rendre transparente l’action du gouvernement et permettre au peuple souverain d’interagir par le biais de ses élu(e)s au niveau de l’Assemblée nationale, car ce qui se fait pour nous sans nous, ce fait de facto contre nous.

Ci-dessous sont quelques points qui peuvent nous permettre de mieux apprécier le fait qu’un premier ministre, sous l’effet de l’éthique, de son intégrité morale et de son patriotisme devrait avoir hâte de venir faire sa Déclaration de Politique Générale à l’Assemblée Nationale:

1- POUR LE RESPECT DU DELAI RAISONNABLE
D’après la réalité sacrosainte de notre République, la déclaration de politique générale ne devrait pas dépasser le délai raisonnable suivant la pratique parlementaire. Et pour la bonne marche de la démocratie, le premier ministre peut souligner l’importance de respecter les valeurs symboliques de nos Institutions et de renforcer la séparation des pouvoirs. En faisant sa déclaration de politique générale devant l’assemblée nationale, il démontre son engagement pour une gouvernance transparente et responsable.

2- POUR LA VITALITÉ DE SA RESPONSABILITÉ POLITIQUE
En mettant en exergue son devoir de rendre compte des actions gouvernementales et sa vision politique à travers le PROJET, aux représentants du peuple Sénégalais, par une présentation de son programme, il prouve sa volonté d’assumer la lourde tâche de gouverner envers le pays et ses citoyens.

3- POUR LE DIALOGUE ET LA CONSULTATION
La tradition républicaine exige pour la concrétisation de la collaboration entre l’exécutif et le législatif, le dialogue et la consultation pour une meilleure prise en compte des aspirations du peuple sénégalais.
En présentant sa politique générale à l’Assemblée Nationale, il offre aux représentants du peuple l’opportunité de débattre librement des enjeux nationaux et de contribuer à la prise de décision.

4- POUR LA REVALORISATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Le premier ministre peut exprimer son souhait de renforcer l’image de l’Assemblée nationale en tant qu’institution sentinelle et vitale de la démocratie.
En y faisant sa Déclaration de Politique Générale, il démontre sa reconnaissance envers le pouvoir législatif donc, le peuple qui a fait qu’il soit et sa volonté de lui reconnaitre son pouvoir.

5- POUR L’INTÉRÊT NATIONAL
Le premier ministre peut souligner que sa Déclaration de Politique Générale vise avant tout à présenter ses engagements en faveur du développement et de l’intérêt national.
En exposant ses priorités et objectifs devant l’Assemblée nationale, il montre sa détermination à œuvrer pour le bien-être du pays.

6- POUR LA CONFIANCE DES PTF
Au-delà de la population locale soucieuse de comprendre la direction du nouveau gouvernement, la DPG s’adresse également au PTF qui s’attendent à être clarifié sur la mise en œuvre du « PROJET ». Depuis l’installation du Président Diomaye Faye la feuille de route du PROJET reste aérienne. Ainsi le premier ministre Ousmane SONKO doit saisir l’opportunité pour apporter des reponses rassurantes afin que les PTF s’engagent à accompagner le PROJET

    En effet, le rapport entre la déclaration de politique générale (DPG) du premier ministre et le débat d’orientation budgétaire (DOB) est étroit. En général, le premier ministre devrait d’abord présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, en exposant ainsi la vision et les grandes lignes de la politique gouvernementale. Il en sera suivi par le débat d’orientation budgétaire, au cours duquel le ministre des finances présente les grandes lignes de la politique budgétaire et financière du gouvernement pour l’année à venir. Cela permet de donner une vision plus globale de la politique gouvernementale avant d’entrer dans les détails financiers. Ce débat d’orientation budgétaire permet aux députés de se familiariser avec les projets de dépenses et de recettes du gouvernement, de poser des questions et de formuler des recommandations.
    Il est donc peu probable et inapproprié pour nous les députés de cette 14ème Législature qu’un ministre des Finances puisse être invité à présenter un débat d’orientation budgétaire sans avoir préalablement reçu la déclaration de politique générale du nouveau premier ministre.
    Il est connu que la déclaration de politique générale est souvent considérée comme un préalable indispensable pour comprendre les objectifs et les priorités du gouvernement, elle sert de cadre pour les discussions budgétaire subséquentes.

    Mais toutefois, d’après la déclaration du groupe parlementaire Yewwi, le règlement intérieur de l’Assemblée nationale edition Juillet 2021, distribué à tous les députés de cette 14ème Législature est caduc, raison pour laquelle le premier ministre n’a pas l’obligation de venir faire sa déclaration dans les 90 jours impartis et a le choix sur la date qui lui conviendra.
    Pourtant, c’est ce même règlement intérieur que nous évoquions pour faire venir le PM Monsieur Amadou Ba à 5 jours de la date limite des 90 jours. C’est ce même règlement intérieur reconnu subitement faux à la date du mercredi 26 juin 2024 qui est servi comme prétexte pour un premier ministre apparemment pas prêt à venir affronter ses anciens collègues de la deuxième institution du pays.
    Pour l’intérêt de nos populations et le sens de notre rôle de suivi et de contrôle de l’action gouvernementale, nous serons patients à vous accueillir à la date que vous aurez choisie, car cette DPG ne peut être qu’une information sur votre vision politique si elle existe, les enjeux politiques d’opposition responsable et constructive sont ailleurs.

    Mme MARIETOU DIENG
    DEPUTE NON INSCRITE 14EME LÉGISLATURE

    DPG : faut-il «fusiller» nos politiciens, Sonko en premier ?

    En décembre 2023, les mêmes députés de Yewi, sous la houlette de leur mentor, avaient pourtant déposé une motion de censure contre le gouvernement d’Amadou Ba en faisant fi du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, ils veulent légitimer une forfaiture en convoquant ce même règlement intérieur pour tirer d’affaires un Premier ministre qui, en vérité, n’a pas de projet de gouvernance à défendre.

    Dans quelques jours, le Premier ministre aura épuisé son délai de grâce pour un exercice alléchant que chaque chef de gouvernement prépare et franchit avec le sentiment d’avoir rassuré ses compatriotes par la délivrance d’un discours et des orientations claires explicitant le projet de société de son gouvernement. Le seul Premier ministre à briller par ses discours contradictoires, le seul à avoir vendu un projet qui n’existe que dans l’imagination de son auteur, est désormais disqualifié par le législateur.

    En effet, en sus de l’article 55 de la Constitution, le règlement intérieur instruit les parlementaires de ne plus le reconnaître comme Premier ministre et de ne pas recevoir sa déclaration de politique générale (DPG), synonyme de serment. Toute une décennie durant, il a décrié la majorité mécanique du médiocre camp présidentiel d’alors. Normal, me dira-t-on, mais aujourd’hui, sa minorité parlementaire l’exaspère. Ses calculs politiciens le rattrapent et montrent sa véritable nature.

    Quand le populisme et le mensonge sont légion dans un discours politique, cela engendre une succession de faits irréels qui sont de nature à tromper le peuple pour un temps bien déterminé. Mais ils ne tromperont pas le peuple tout le temps.

    Bougane Gueye Dany
    Président du Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »

    DPG: Thierno Alassane Sall appelle les nouvelles autorités au respect de la constitution

    L’article 55 de notre Constitution dispose : « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. »

    Cette obligation constitutionnelle n’a pas besoin d’être ensérée dans des délais. Le Premier ministre doit faire sa déclaration de politique générale avant que le Gouvernement ne pose des actes dans le sens de l’exécution d’un quelconque programme et il va sans dire c’est déjà le cas.

    Invoquer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour se dérober à une disposition constitutionnelle n’est franchement pas le chemin de la rupture.

    Le nouveau régime est, d’abord, attendu dans le respect scrupuleux de la Constitution et la reconstruction des institutions abîmées. Cela ne demande ni financement ni ressources. Sauf celles que l’on doit avoir en propre : se mettre à la hauteur de l’histoire et garantir une gouvernance démocratique.

    Thierno Alassane Sall

    DPG : Irons-nous vers une autre violation de la constitution ?( Thierno Bocoum)

    Nous rappelons que jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes le président de la République n’a pas encore fait sa déclaration de patrimoine conformément aux dispositions de la constitution en son article 37 dernier alinéa qui dispose : « Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»

    Une violation flagrante de la constitution que rien ne justifie quand on fait du « juub, jubbal, jubanti » un slogan.

    Nous avons assisté à une conférence de presse de députés proches du Premier ministre qui cherchent à nous faire croire que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne permet pas d’accueillir ce dernier pour sa DPG.

    D’après eux, ce règlement qui ne prévoit pas une DPG serait falsifié.
    Il est évident qu’il faudra prendre au sérieux cette affaire et situer les responsabilités, le cas échéant.

    Cependant, quel lien avec la DPG ?

    Les députés sont convoqués en plénière pour un débat d’orientation budgétaire ce samedi 29 juin 2024.

    Ce débat est prévu dans quel article du règlement intérieur de l’Assemblee nationale ?

    Aucun.

    Le DOB a été juste évoqué, en passant, à l’article 41 bis en ces termes : « Les rapports issus de ces auditions servent à l’information des députés, notamment dans le cadre du Débat d’Orientation budgétaire (DOB) »
    Ni le délai ni les modalités d’organisation n’ont été prévus dans le règlement intérieur de l’assemblée nationale.

    Le débat d’orientation budgétaire est prévue à l’article 56 de la loi organique relative aux lois de finances : « (…) ces documents sont publics et soumis à un débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, au plus tard à la fin du deuxième trimestre de l’année. »

    L’Assemblée nationale applique cette disposition de la loi sans l’inscrire dans son règlement intérieur.

    Ainsi, vouloir nous faire croire que le fait que la DPG ne figure pas dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une raison pour ne pas recevoir le Premier ministre procède d’une méconnaissance.

    Cette exigence déjà prévue dans la constitution doit être appliquée.

    En effet, l’Art 55 al1 dispose : « Après sa nomination, le Premier ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Cette déclaration est suivie d’un débat qui peut, à la demande du Premier ministre, donner lieu à un vote de confiance. »

    Cet article est inséré au titre IV intitulé « Du GOUVERNEMENT ». Il s’est agi de légiférer sur les prérogatives et obligations du Premier ministre et son gouvernement et non sur ceux de l’Assemblée nationale.

    C’est le Premier ministre qui a l’obligation de faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.

    Les dispositions constitutionnelles sur la DPG ont un caractère impératif et non facultatif.

    Le législateur peut fixer un délai comme ce fut le cas dans le règlement intérieur de 2019. Cela ne compromet en rien le caractère impératif et l’absence de délai ne rend pas non plus inopérant ce caractère édicté par les dispositions de la constitution.

    Le silence d’un règlement intérieur ne peut pas freiner l’application des dispositions claires de la charte fondamentale.

    Encore que l’organisation des séances est déjà prévue dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
    Les rôles du bureau et de la conférence des présidents sont clairement établis.
    C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a été possible d’organiser un débat d’orientation budgétaire sans que cela ne soit spécifiquement encadré par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Le Premier ministre doit dans un délai raisonnable faire sa déclaration de politique générale.

    Il serait honteux qu’il cherche à s’agripper sur le silence d’un règlement intérieur qui avait naguère servi de base légale à ses partisans pour introduire une motion de censure contre l’un de ses prédécesseurs.

    Thierno Bocoum
    Ancien parlementaire
    Président AGIR

    MESURES PRÉVENTIVES CONTRE DE PROCHAINS CHANTAGE : Diomaye déclare la guerre aux industriels

    Le président de la République a vigoureusement réagi aux menaces infructueuses des meuniers qui voulaient suspendre la production de farine. Alors que ceux-ci ne représentent qu’une partie de l’industrie, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, décide de prendre des mesures drastiques concernant tout le secteur secondaire, lors du Conseil des ministres de ce mercredi. Il a, entre autres, ordonné l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique pour protéger les domaines économiques stratégiques.

    La tension monte entre l’État et le secteur industriel après la controverse impliquant l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), qui a menacé de cesser la production de farine suite à une nouvelle homologation des prix. Bien que l’AMIS ait finalement baissé les armes, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, semble déterminé à réaffirmer l’autorité de l’État sur les affaires économiques nationales.

    Mesures radicales en Conseil des ministres

    Lors du Conseil des ministres d’hier, mercredi, le président de la République a initié une série de directives visant à renforcer la souveraineté économique du Sénégal et à contrôler plus étroitement les secteurs stratégiques de l’économie, notamment celui de l’industrie. Il a chargé le Premier ministre, Ousmane Sonko, de superviser l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique. Cette législation vise à protéger les entreprises des secteurs clés et à accorder au gouvernement un droit de regard accru sur les modifications du capital des entreprises.

    Le chef de l’État également insisté sur la mise en place d’une politique rigoureuse pour maîtriser les prix des produits de grande consommation. À court terme, des appels d’offres seront utilisés pour les approvisionnements en produits alimentaires essentiels tels que le riz, l’huile, le sucre, ainsi que les hydrocarbures. Cette mesure vise à stabiliser les prix sur le marché intérieur et à réduire la dépendance vis-à-vis des importateurs qui font dans le chantage.

    Dans un souci de transparence et de gouvernance efficace, le chef de l’État a insisté sur la nécessité de dresser un inventaire complet des entreprises industrielles au Sénégal, en incluant les emplois réels générés et les bilans sociaux. Cette démarche permettra à l’État de mieux cibler ses interventions pour soutenir un secteur privé national robuste et bien encadré.

    Création et réhabilitation d’industries pour booster la concurrence

    Un autre axe crucial de la nouvelle politique est la promotion de la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation. Le président de la République a relevé l’importance du consommer local et de la modernisation du commerce de proximité à travers des boutiques et magasins de référence.

    Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries.

    Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.

    La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux. Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au chef du Gouvernement  superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.

    À cet effet, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières sera préparée pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.

    La Dakaroise

    FACE À L’EMPÊCHEMENT DE SONKO POUR SA DPG : Les députés de YAW dénoncent une « falsification » du règlement intérieur de l’Assemblée nationale

    La Déclaration de politique générale (DPG) d’Ousmane Sonko est impatiemment attendue par l’opinion publique, surtout l’opposition politique. Non effectuée jusqu’à présent, les députés de Yewwi Askan Wi (YAW), par la voix d’Ayib Daffé ont évoqué une « fraude à la loi ».

    Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW) a révélé une « impossibilité » pour Ousmane Sonko d’effectuer sa Déclaration de politique générale (DPG), mettant en avant ce qu’ils qualifient de « falsification » du règlement intérieur qui compromet sérieusement le fonctionnement de l’Hémicycle. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, Ayib Daffé, porte-parole du groupe, a vigoureusement dénoncé les conséquences de cette manipulation législative.

    Selon lui, la crise trouve son origine dans une série d’événements législatifs et réglementaires complexes. En 2021, le régime précédent a adopté une loi pour restaurer le poste de Premier ministre, rétablissant ainsi une fonction clé dans l’architecture gouvernementale du Sénégal. Toutefois, cette réforme constitutionnelle n’a pas été accompagnée d’une révision correspondante du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, nécessaire pour intégrer les nouvelles dispositions, ajoute-t-il.

    D’après Ayib Daffé, depuis leur installation en septembre 2022, les députés ont reçu une version du règlement intérieur datée de juillet 2021, une édition qu’il qualifie de « fraude à la loi ». Cette édition obsolète ne tient pas compte des changements constitutionnels récents. Ce qui crée un vide juridique concernant les procédures parlementaires essentielles telles que la DPG, les motions de censure et les questions de confiance. « Dans cette version du règlement intérieur, les délais et les modalités pour la tenue de la DPG ont été omis, ce qui rend impossible sa convocation dans le cadre actuel », a-t-il révélé devant les journalistes. Ayib Daffé de préciser que des dispositions cruciales, telles que le délai de trois mois pour la DPG après la nomination du Premier ministre, ont été supprimées sans aucune mise à jour formelle.

    La conséquence directe de ce qu’il qualifie de « falsification » est l’incapacité actuelle du Premier ministre, Ousmane Sonko, à présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale, une étape clé pour définir les orientations politiques du gouvernement. Ayib Daffé a accusé le gouvernement de passer outre les avertissements préalables concernant ces lacunes réglementaires, qualifiant leur approche de « passage en force ».

    Face à cette situation, la coalition présidentielle appelle à une révision immédiate et transparente du règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour rétablir l’intégrité constitutionnelle, garantir le bon fonctionnement des institutions démocratiques et restaurer la confiance du public envers le processus parlementaire.

    « Nous sommes engagés à rétablir l’ordre constitutionnel et à corriger cette anomalie qui mine la crédibilité de notre institution parlementaire », a déclaré Ayib Daffé.

    La Dakaroise

    Relance de l’Industrie Nationale : Un programme national de réhabilitation du tissu industriel annoncé par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye

    Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 26 juin 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a dévoilé un ambitieux plan visant à relancer le tissu industriel du Sénégal. Ce projet, inscrit comme une priorité absolue dans son programme de gouvernance « PROJET », vise à réhabiliter et restructurer l’ensemble du secteur industriel national.

    Le chef de l’État a chargé le Premier ministre et les ministres en charge de l’Industrie et de l’Économie de mettre en œuvre un programme national dédié à cette réhabilitation. L’objectif principal est d’accélérer la transformation des produits agricoles locaux par le biais de l’industrialisation, tout en promouvant la consommation des produits locaux et en modernisant le commerce de proximité à travers des boutiques et des magasins de référence.

    Dans un contexte où la maîtrise des prix des produits de grande consommation est cruciale, le président a également préconisé l’utilisation d’appels d’offres pour les approvisionnements en produits alimentaires essentiels et en hydrocarbures, afin de stabiliser les marchés intérieurs.

    Pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye, la souveraineté alimentaire et économique du Sénégal repose essentiellement sur la valorisation du potentiel industriel national, tout en renforçant et en diversifiant le tissu industriel à travers le pays.

    Cette annonce intervient dans un contexte où la relance économique et la consolidation de l’indépendance économique nationale sont des priorités majeures du gouvernement, visant à créer des emplois durables et à stimuler la croissance économique à long terme.

    Commémoration du massacre des Tirailleurs : L’État met en place un comité Ad Hoc

    En Conseil des ministres ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé la décision du président de la République d’organiser la commémoration du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais en 1944 au camp de Thiaroye.

    « Un comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport dudit comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024 », a déclaré le chef du gouvernement.

    Le massacre des Tirailleurs sénégalais est célébré chaque 1er décembre au Sénégal, marquant un moment solennel de réflexion et d’hommage aux victimes de cette tragédie historique.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°209 – du 27/06/2024

    🔴 APRÈS LE FLOP DU CHANTAGE DES MEUNIERS : PLACE AU PLAN DIOMAYERESQUE CONTRE LES INDUSTRIELS !
    🔴 « IMPOSSIBILITÉ » DE LA DPG DE SONKO : AYIB DAFFÉ FOURNIT L’ALIBI DE « FRAUDE À LA LOI »

    🔴 ÉCARTÉ DE LA SÉLECTION NATIONALE À CAUSE D’UNE LOURDE BLESSURE : MOUSSA WAGUÉ A FAIM !
    ● « Je suis en train de beaucoup travailler pour y retourner »

    Communique du conseil des ministres du Mercredi 26 Juin 2024

    Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 26 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    Le Président de la République a entamé sa communication par la présentation de ses meilleurs vœux au Conseil à l’occasion de la Tabaski. Il a félicité le Gouvernement pour toutes les mesures et dispositions prises au profit des populations en vue du bon déroulement des célébrations de cette fête sur l’étendue du territoire national. 

     Le Chef de l’Etat a salué l’application, dès le 24 juin 2024, de la baisse des prix de certains produits et services de consommation courante. Il a relevé les efforts budgétaires importants consentis par le Gouvernement pour assurer cette baisse significative.

    Le Président de la République a demandé au Gouvernement de poursuivre les concertations avec l’ensemble des acteurs économiques impliqués, les meuniers et les boutiquiers en particulier, en vue d’une application rigoureuse, sur l’ensemble du pays, des prix des produits homologués.

    Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de travailler à l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique afin de mieux protéger les entreprises des secteurs stratégiques et de donner au Gouvernement un droit de regard plus soutenu sur les modifications pouvant intervenir dans le capital.

    Le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre la nécessité d’accélérer la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation, la promotion du consommer local et la modernisation du commerce de proximité avec les boutiques et magasins de référence. 

    Il s’agit aussi, selon le Président de la République, de mettre en branle une politique cohérente de maitrise des prix des produits de grande consommation avec le recours, à court terme, à l’option des appels d’offres en ce qui concerne les approvisionnements du pays en produits alimentaires essentiels et hydrocarbures principalement.

              Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries. 

    Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.

    La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux. Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au Premier Ministre de superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.

               Le Chef de l’Etat a appelé le Premier Ministre à préparer avec les Ministres concernés et les acteurs du secteur privé, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières, pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.

      Le Président de la République a indiqué l’urgence de maitriser le répertoire des entreprises industrielles du Sénégal avec les emplois réels annoncés et les bilans sociaux révélés. Cet exercice de recensement exhaustif et de transparence permettra à l’Etat de mieux cibler ses interventions pour la promotion d’un secteur privé national fort, encadré et soutenu.     

          D’ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de préparer, d’ici la fin de l’année, avec l’ensemble des acteurs impliqués, un projet de loi de transformation du secteur industriel intégrant notamment le principe directeur de territorialisation de la politique industrielle et la création d’un dispositif concerté, efficient et viable de financement de l’accélération du développement industriel du Sénégal.

      Abordant la question de la nouvelle politique budgétaire du Sénégal, le Président de la
    République a fait savoir que l’exploitation des ressources pétrolières et gazières de notre pays va changer le profil stratégique et les instruments techniques de nos finances publiques. Le prochain débat d’orientation budgétaire sera l’occasion, pour le Gouvernement, de décliner devant l’Assemblée nationale, la nouvelle stratégie des finances publiques. 

    Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son attachement à la transparence, à la reddition des comptes et à une gouvernance sobre axée sur les résultats. D’où son ambition d’asseoir une politique budgétaire crédible qui renforce les ressources de l’Etat et rationnalise, en permanence, les dépenses publiques. Il a demandé, à ce titre, au Premier Ministre d’intensifier l’exécution d’un plan spécial de rationalisation des dépenses de fonctionnement dans les secteurs public et parapublic et de veiller, avec le Ministre en charge des Finances et du Budget, à la qualité des dépenses publiques. Il a indiqué que les ressources publiques doivent impérativement être orientées vers le financement de l’investissement productif et les interventions sociales prioritaires.

        Le Président de la République a, en outre, souligné l’urgence de mettre en œuvre une stratégie innovante d’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales.

           Il a aussi appelé à la mise en œuvre d’une politique de subvention juste et transparente et à l’application rigoureuse d’un programme de rationalisation des exonérations avec, notamment, l’actualisation du Code des investissements et de la législation fiscale au besoin.   

         Il a, à cet égard, rappelé l’impérieuse nécessité d’une digitalisation intégrale et d’une interopérabilité des systèmes d’information des régies financières, ainsi que la généralisation intensive du paiement dématérialisé des impôts et taxes, source de transparence, d’efficacité, d’efficience et de qualité du service public. 

       Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à veiller au suivi interne et interministériel des programmes budgétaires validés et à l’opérationnalisation intégrale du contrôle de gestion dans les ministères, en vue de faciliter, d’une part, la présentation, à temps, des rapports annuels de performance et du projet de loi de règlement de l’année   n-1 et, d’autre part, l’évaluation des politiques publiques, prérogative constitutionnelle de l’Assemblée nationale depuis 2016.
             Il a également appelé à l’apurement de la dette intérieure objective et à la bonne maitrise de l’endettement du Sénégal.   

        Evoquant le renforcement de la lutte contre la drogue au Sénégal, le Président de la République a saisi l’occasion de la célébration ce 26 juin de la Journée mondiale contre l’abus et le trafic de drogues pour féliciter les Forces de Défense et de Sécurité auteures des résultats remarquables obtenus ces derniers mois.

       Il a demandé au Gouvernement, particulièrement au Ministre de l’Intérieur, de poursuivre, avec efficacité, la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la drogue tout en renforçant la sensibilisation des populations, notamment les jeunes, sur le fléau. Le Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à s’atteler, sans délais et de manière inclusive, à la révision et à l’actualisation rapide du Code des drogues.

       Au titre de son agenda, le Président de la République a fait part de sa visite au niveau de la plateforme pétrolière de Sangomar. Il a aussi évoqué sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales tenu le 20 juin 2024 à Paris. Le Chef de l’Etat a particulièrement attiré l’attention du Gouvernement sur la nécessité de veiller à la réussite de la plateforme que l’Institut Pasteur de Dakar est en train de finaliser à Diamniadio avec le soutien de l’Etat et des partenaires pour un investissement de plus de 250 millions de dollars. 

      En marge du Forum, le Président de la République a discuté avec le Président
    Emmanuel MACRON de questions d’intérêt commun touchant à la coopération franco- sénégalaise et de la nécessité de rénover les relations entre les deux pays.  

     Le séjour à Paris du Chef de l’Etat a été également marqué par d’autres entretiens notamment avec : 
    –       Le Président Paul KAGAME du Rwanda ;
    –       La Secrétaire générale de la Francophonie ;  
    –       Le Directeur général de l’OCDE ; 
    –       Le Président du Développement global de la Fondation Bill Gates ;
    –       La Commissaire de l’Union européenne chargée des partenariats ;  – Le Directeur général de l’AFD ;
    –       Le Président du Groupe Eiffage. 

        Avant son retour au Sénégal, le Président de la République a rencontré la communauté sénégalaise en plusieurs groupes. 

        A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a évoqué l’impérieuse nécessité pour les départements ministériels concernés d’accorder une attention particulière aux actions requises en matière de sécurité civile, notamment pour la prévention des inondations, des noyades pendant les vacances ainsi que des chavirements de pirogues de pêche causés par les intempéries.

    Dans ce cadre, il a appelé à rendre opérationnels, avant l’installation de la saison des pluies sur l’ensemble du territoire national, le système d’alerte des risques d’inondation ainsi que la Cellule de crise et d’alerte pour une prise en charge efficace notamment du soutien social, des impacts sur la circulation routière et des risques d’électrocution.

    Il a également invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à prendre les dispositions requises en vue d’une surveillance efficace des plages.


    Abordant le second point de sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil que conformément à la décision de Monsieur le Président de la République d’organiser la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944 au camp de Thiaroye, un Comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport de ce comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024.

           Le Premier Ministre est également revenu sur les mesures de baisse du coût de la vie entrées en vigueur le lundi 24 juin 2024. À cet égard, il a demandé au Ministre de l’Industrie et du Commerce de veiller à la mobilisation de ses services en vue du strict respect des prix sur l’ensemble du territoire national. En particulier, il a souligné la détermination du Gouvernement à poursuivre les investigations afin de tirer au clair les constats de pratiques commerciales douteuses par certaines entreprises, en commençant par celles évoluant dans la minoterie. 

    Il a, en outre, exhorté le Ministre de l’Industrie et du Commerce à entreprendre les démarches nécessaires en vue de finaliser  les travaux d’élaboration des projets de décrets et d’arrêtés d’application de la loi numéro 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

            Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux Ministres l’exigence de veiller à la mise en œuvre de la plénitude de leurs attributions en matière de tutelle technique et financière des entités du secteur parapublic, au regard des pratiques de mauvaise gouvernance caractérisée relevées. À cet effet, il convient d’asseoir une communication claire et ferme sur les attentes en la matière, en recevant les Directeurs généraux, Directeurs et premiers responsables de ces entités pour réitérer les exigences de « JUBAL », de « JUBANTI » et de culture de résultat comme règles fondamentales de gestion.

    La vigilance doit également être systématiquement exercée sur le fonctionnement optimal des organes de contrôle interne, des organes délibérants ainsi que des comités spécialisés desdits organes en matière d’audit et de rémunération.

    Il en est de même de la tenue régulière des réunions de pré-conseil des entités du secteur parapublic dotées de Conseils d’administration ou de surveillance.

    Enfin, le Premier Ministre, après s’être félicité des actions entreprises à chaque fois que de besoin par les Ministres concernés depuis l’installation du nouveau Gouvernement, notamment en termes de proactivité et d’écoute, a souligné l’impérieuse nécessité pour les entreprises de respecter les accords conclus avec les populations locales, et de répondre à leurs préoccupations légitimes, tout en demandant à ces populations de s’abstenir de tout acte de nature à porter préjudice à l’activité économique.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    •         Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication portant sur le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière ;

    •         Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur les principaux résultats du Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et a annoncé la présentation prochaine du document relatif à la transformation systémique du Sénégal ;


    •         Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait le point sur la stabilisation de l’année universitaire et le lancement du premier satellite du Sénégal ; 

    •         Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la préparation de la journée nationale « Setal sunu réew » prévue le 06 juillet 2024 ;


    •         Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur le dispositif de sécurité sanitaire des pèlerins durant la phase de retour au Sénégal. 

     AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES : 

    Le Conseil a examiné et adopté :
    •         Le Projet de loi de règlement gestion 2023 ;

    •         Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Information et de Communication du Gouvernement (BIC- Gouv) présenté par le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement ;

    •         Le Projet de décret portant code de l’urbanisme, partie réglementaire ;

    •         Le Projet de décret portant code de la construction, partie réglementaire ;

    •         Le Projet de décret modifiant le décret 2020-986 du 24 avril 2020 instituant une taxe parafiscale au profit du fonds pour l’habitat social dénommée « taxe sur le ciment »

    Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 26 Juin 2024

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    •         Monsieur Mouhamadou Bamba DIOP, Ingénieur statisticien économiste, matricule de solde n° 615 996/D, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Économie, du Plan et de la coopération, en remplacement de Monsieur Allé Nar Diop appelé à d’autres fonctions ;
     
    •         Madame Ndèye Fatou LO, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°
    616 254/J, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au
    Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, en remplacement de Madame Amy MBACKE appelée à d’autres fonctions. ;
     
    •         Madame Marième GUEYE,
     Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624
    689/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au
    Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;
     
    •         Monsieur El Hadj SALL, Economiste-Environnementaliste spécialisé en audit et contrôle interne, matricule de solde n° 515 409/D, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique ;
     
     
    •         Monsieur El Hadji Mamadou GUEYE, Juriste, matricule de solde n° 662 513/E, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;
     
    •         Monsieur Mamadou Boye DIALLO, Juriste financier, matricule de solde n° 642 620/Z, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°208 – du 26/06/2024

    🔴 DÉMARRAGE DE LA PHASE PILOTE DE L’INTEROPÉRABILITÉ DE LA BCEAO : UN DANGER POUR LES OPÉRATEURS ET SERVICES DE PAIEMENT MOBILES
    🔴 VISITE SUR LA PLATEFORME D’EXPLOITATION DE PÉTROLE : DIOMAYE VOGUE SUR SANGOMAR

    🔴 Transfert confirmé : Iliman Ndiaye rejoint Everton pour 13,1 milliards FCFA
    🔴 Gouy Gui promet un KO spectaculaire à Ada Fass : “Je vais lui infliger une chute jamais vue dans l’arène”

    Média : L’Etat va assister les entreprises de presse studieuses qui font preuve d’une gouvernance financière saine (Ministre)

    Le Ministre de la Communication et du Numérique, Alioune Sall, s’est exprimé ce mardi sur la question des impôts des entreprises de presse. S’adressant à nos confrères du journal Le Soleil, il a rappelé que ces entreprises, régies par les règlements en vigueur, doivent se conformer aux lois, notamment en payant leurs impôts, surtout si ces contributions sont prélevées des revenus de leurs travailleurs. « Le premier responsable pour garantir des conditions optimales de travail aux professionnels des médias demeure leur employeur. L’Etat du Sénégal, quant à lui, ne ménagera aucun effort pour accompagner les entreprises de presse sérieuses qui démontrent une gouvernance financière saine dans leur développement », a-t-il assuré.

    Abordant le Fond d’appui et de développement de la presse, le ministre a reconnu les préoccupations de gouvernance soulignées par les acteurs des médias. Il a souligné la nécessité que ce fonds ne se limite pas à fournir des appuis financiers, mais devienne un levier pour stimuler la montée en puissance économique du secteur des médias, contribuant ainsi au développement global de la nation.

    Lors de cette première journée de réflexion organisée par les acteurs des médias, Alioune Sall a souligné l’importance d’évoquer le cadre juridique et réglementaire de la profession. « Le Sénégal est attaché à sa tradition de respect de la liberté d’expression et du débat contradictoire, tout en respectant les normes en vigueur », a-t-il affirmé.

    Le ministre a également souligné la nécessité de réviser certaines dispositions du Code de la presse de 2017, devenu en partie caduque, pour prendre en compte les spécificités des médias et des réseaux sociaux. Il a insisté sur le fait que la dépénalisation des délits de presse ne signifie pas absence de sanctions en cas de faute. Les acteurs engagés dans le processus de réformes devront définir, en collaboration avec les pouvoirs publics et le Cored à travers son Tribunal des pairs, la nature des sanctions à mettre en vigueur, qu’elles soient pécuniaires, administratives ou judiciaires.

    En conclusion, le Ministre de la Communication et du Numérique a exhorté l’ensemble des acteurs de la presse à se conformer à la norme en vigueur, rappelant que le Code de la presse de 2017 reste la référence actuelle.

    Situation sociopolitique : Pape Ibrahima Senghor du MONCAP sans concession avec les détracteurs de Sonko

    L’actualité politique diminuée par la dernière sortie de Amadou Ba, leader de l’opposition est dans toutes les lèvres, Au sein du Mouvement National des Cadres Patriotes, c’est Pape Ibrahima Senghor qui apporte la réplique. Bougane Gueye Dany et Serigne Mboup en ont aussi pris en leur dépend. Dans un entretien, le responsable patriote et président du mouvement Citoyen « Kaolack Bi Guene » est sans concession avec les détracteurs du premier ministre Ousmane Sonko.

    Depuis sa défaite à la dernière élection Amadou Ba était resté silencieux jusqu’à ce week-end dernier où il s’est fondu dans une déclaration pour assumer sa position de leader de l’opposition. Cette prise de position semble rassurer les partisants du pouvoir actuel. « On ne fait pas une opposition pour exister. Une opposition doit être constructive et responsable », souligne Pape Ibrahima Senghor qui salue la démarche de l’ancien premier ministre.
    Toutefois, le responsable politique dans le Saloum, exige que la lumière soit faite sur les accusations de corruption sur l’ancien candidat de la coalition Benno Book Yakaar. Amadou Ba avait été accusé par les députés du PDS d’être en connivence avec deux magistrats du conseil constitutionnel pour avoir écarté Karim Wade candidat du Parti Démocratique Sénégalais à la course de la dernière élection presidentielle du 24 Mars.

     » Si l’élection présidentielle a été reportée, c’est parce que Monsieur Amadou Ba, il avait été accusé d’avoir corrompu certains magistrats. Il faudra que ce problème soit tôt ou tard élucider et situer les responsabilité car ce rapport a causé des morts dans ce pays » se rappelle le membre du Mouvement National des Cadres Patriotes (MONCAP)

    Concernant, les attaques du leaders de Guem Sa Bop, contre le premier ministre Ousmane Sonko, le cadre patriote, est sans concession avec Bougane Gueye Dany. Pour lui ce dernier n’est pas un politique et ne sait pas s’y prendre. « Personnellement, j’ai pitié de Bougane Gueye Dany, il veut se poser en alter ego au premier ministre Ousmane Sonko celui-ci n’est pas son également » estime Pape Ibrahima Senghor qui qualifie l’homme d’affaire « d’égoïste ». À ses yeux Bougane ne représente rien dans ce pays car, il n’est jamais aller à une élection depuis la création de Guem Sa Bop. « Étant donné qu’il a choisi d’être voleur que d’être menteur cela prouve qu’il est mauvais car le voleur n’a pas sa place dans notre société » souligne t-il.

    A Kaolack, le président du mouvement civique « Kaolack Bi Geune », est loin d’apprécier positivement la gestion de l’actuel maire de la ville. Pape Ibrahima Senghor estime que Sérigne Mboup a été « vomis » par les populations de kaolack.

    Pour lui, l’élection de Serigne Mboup à la mairie de Kaolack était une « grosse arnaque ». « On pensait que Serigne Mboup étant un bon homme affaire pour être profitable à la ville, mais on constate le contraire. Les gens regrettent d’avoir voté pour lui… » déclare le responsable politique. Le banquier de formation de dénoncer un conflit d’intérêts entre les différents fonction qu’occupe le maire de sa ville qui est à la fois le président de la chambre de commerce de Kaolack, président du Cœur de Ville de Kaolack ce qui lui confère « tous les pouvoirs ».

    Selon lui, Serigne Mboup n’a pas tenu les promesses qu’il avait faites aux populations de la ville de Kaolack.

    Manifestation devant l’ambassade du Sénégal à Ouagadougou contre Sonko et Diomaye : Contestation de leurs convictions Panafricanistes

    Une manifestation a eu lieu aujourd’hui à Ouagadougou pour contester les convictions panafricanistes des leaders sénégalais Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Cette protestation intervient alors que Sonko prévoit une tournée fraternelle au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Les manifestants remettent en question l’authenticité de leur engagement panafricaniste, ajoutant une dimension de tension à la visite prévue dans la région.

    Première production de pétrole à Sangomar : Le Président Diomaye visite la plateforme

    Le Président de la République du Sénégal a effectué une visite ce matin sur la plateforme #Sangomar, marquant le début de la production des premiers barils de pétrole du pays. Cette visite a été l’occasion de célébrer un moment historique pour le Sénégal et de saluer les efforts déployés pour la découverte et l’exploitation de cette ressource précieuse.

    Lors de sa visite, le Président a exprimé sa reconnaissance envers ceux qui ont cru en la présence de pétrole au fond des océans sénégalais. Il a souligné l’importance de leur persévérance et de leur promotion du bassin sédimentaire du Sénégal, qui a permis d’atteindre cette étape cruciale. « Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal, » a-t-il déclaré.

    Le Président a également exprimé sa fierté après avoir constaté le savoir-faire des jeunes Sénégalais-es travaillant sur la plateforme. « J’exprime également ma fierté après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes Sénégalais-es déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme, » a-t-il ajouté, soulignant ainsi la compétence et l’engagement des ressources humaines locales dans ce projet ambitieux.

    Réitérant son engagement pour une gestion responsable des ressources naturelles, le Président a assuré que le gouvernement continuerait à promouvoir une gestion transparente et équitable des ressources pétrolières au bénéfice de toute la population sénégalaise. « Je réitère mon engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du peuple sénégalais, » a-t-il affirmé.

    Cette visite marque un tournant décisif dans l’histoire énergétique du Sénégal, avec le début de la production de pétrole sur la plateforme Sangomar. Elle symbolise l’aboutissement de nombreux efforts et le début d’une nouvelle ère de développement économique pour le pays. Le gouvernement s’engage à veiller à ce que les bénéfices de cette ressource naturelle soient partagés de manière juste et transparente, pour le bien-être de tous les Sénégalais.

    JUSTIFICATIONS DES MEUNIERS SUR L’ARRÊT DE PRODUCTION DE FARINE : Le Gouvernement y voit des « pratiques douteuses » et reste ferme

    Le bras de fer continue entre les meuniers et l’État suite à la décision gouvernementale de baisser le prix de la farine pour stabiliser celui du pain. L’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) conteste cette mesure en suspendant leur production. À son tour, l’État les accuse de manipuler les coûts de production pour refuser les nouveaux prix homologués.

    Le Sénégal est en proie à une vive controverse économique suite à la décision de l’État d’arrêter le prix de la farine boulangère à 15 200 F CFA le sac de 50 kilogrammes au lieu de 19 200 F CFA,  visant à stabiliser le coût du pain à 150 F CFA la baguette. Cette mesure a déclenché une réaction virulente de l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), accusée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, de falsifier les coûts de production et de s’engager dans des pratiques commerciales douteuses. « Il ressort des analyses effectuées par les services compétents qu’il existe des écarts très importants sur les coûts d’approvisionnement des meuniers, avec des prix Coût, Assurance et Fret (CAF) pouvant varier entre 241 euros (158 000 FCFA) à plus de 300 euros (196 000 FCFA) la tonne. Ce qui pourrait s’interpréter comme des surévaluations de charges au profit de leurs sièges sociaux ou une minoration des résultats d’exploitation. Cette situation reflète des pratiques commerciales douteuses assimilables à des actes anormaux de gestion », a-t-il dénoncé lors d’une conférence de presse, ce lundi.

    C’est dans cette dynamique que M. Diop a fermement condamné l’AMIS pour avoir suspendu la production de farine, une action perçue comme une tentative de perturber l’approvisionnement en pain. Il a révélé que les services de l’État avaient découvert des écarts significatifs entre les coûts d’approvisionnement réels en blé et ceux déclarés par les meuniers. Ces différences, selon lui, pourraient indiquer une manipulation des coûts pour justifier des prix de vente plus élevés. « Nous avons identifié des anomalies dans les coûts CAF du blé, variant de 241 à 300 euros la tonne, soulevant ainsi des préoccupations sérieuses quant à la transparence financière des entreprises de meunerie », a fustigé le ministre Serigne Gueye Diop.

    Il a également admis que les états financiers des sociétés de meunerie avaient montré des bénéfices substantiels au cours des années précédentes, rendant difficile à justifier toute opposition aux nouveaux prix de la farine. « Sur la base des cours à terme du blé pour une livraison à fin septembre 2024, les calculs font ressortir un coût du sac de farine aux alentours de 15 200 FCFA, soit un manque à gagner de 982,52 FCFA par sac de 50 kilogrammes au maximum, largement inférieur à la subvention budgétisée par l’Etat, soit 1.645 FCFA par sac. Par ailleurs, l’examen des états financiers de ces sociétés sur les années 2022 et 2023 fait ressortir que les activités des minoteries sont notablement rentables, avec des bénéfices allant de 02 milliards à 14 milliards FCFA », précise-t-il.

    Malgré les préoccupations exprimées par l’AMIS concernant l’augmentation des coûts mondiaux du blé, le gouvernement maintient que sa décision tarifaire est fondée sur des analyses techniques rigoureuses et des données financières vérifiables. Serigne Gueye Diop a exprimé sa volonté de dialoguer avec les meuniers sur des questions telles que la gestion des stocks et les compensations financières, dans le but de maintenir la stabilité économique et de protéger l’accès des citoyens à des denrées alimentaires essentielles. Dans le cas contraire, il assure que le Gouvernement prendra toutes ses responsabilités, sans exclure aucune option afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché.

    Le Dakarois

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°207 – du 25/06/2024

    🔴 SUSPENSION DE LA PRODUCTION DE FARINE : LE GOUVERNEMENT IMPLACABLE FACE AUX MEUNIERS
    🔴 EXILÉ EN INDE PAR LE DUO DIOMAYE-SONKO : LE GÉNÉRAL KANDÉ REÇOIT LES HONNEURS EN FRANCE

    🔴 OM : Départs Marquants de Pape Gueye et Iliman Ndiaye

    Nouveaux prix plafond : Sanctions en cas d’infraction à l’arrêté Ministériel

    Depuis le lundi 24 juin à 00 heure, un arrêté ministériel fixant les nouveaux prix plafond de produits essentiels tels que l’huile, le riz, le sucre, la farine, le pain et le ciment est entré en vigueur, émis par le ministère de l’Industrie et du Commerce. Cet arrêté vise à réguler les prix de ces denrées afin de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs sénégalais.

    L’article 3 de cet arrêté stipule clairement que tous les commerçants sont tenus de publier de manière visible et lisible les prix fixés pour ces produits. Cela peut se faire par divers moyens tels que le marquage direct sur les produits, l’étiquetage clair sur les emballages et l’affichage adéquat dans les lieux de vente.

    Face aux réticences observées, notamment de la part des meuniers, qui ne se conformeraient pas à ces nouveaux prix, le ministre Serigne Guèye Diop a mis en garde contre toute infraction à cet arrêté. Il est précisé que les contrevenants seront passibles de sanctions sévères conformément à la législation en vigueur.

    Les autorités compétentes sont désormais chargées de surveiller de près l’application de cet arrêté à travers des inspections régulières dans les points de vente. L’objectif est d’assurer une stricte conformité aux prix plafond fixés, garantissant ainsi que les consommateurs bénéficient des avantages de cette mesure gouvernementale.

    Cette initiative vise non seulement à stabiliser les prix des denrées de première nécessité, mais aussi à renforcer la transparence et la régulation du marché. Elle s’inscrit dans un cadre plus large de protection économique des ménages et de soutien à un accès équitable aux produits alimentaires de base.

    En conclusion, l’arrêté ministériel marque une étape importante dans la politique économique du Sénégal, visant à atténuer les pressions inflationnistes et à promouvoir une distribution plus juste des produits essentiels sur le marché.

    Alioune Ndoye Critiques Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye pour leurs Premières Actions au Pouvoir

    Dans une récente déclaration, Alioune Ndoye, maire de Dakar-Plateau et ancien ministre sénégalais, a critiqué sévèrement le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko pour ce qu’il perçoit comme un manque de résultats concrets depuis leur accession au pouvoir en mars dernier.

    Ndoye a exprimé des réserves quant aux réalisations du nouveau gouvernement, en particulier en ce qui concerne la baisse des prix des produits de première nécessité. Selon lui, les mesures prises sont insuffisantes et ne correspondent pas aux promesses ambitieuses faites par Diomaye Faye et Sonko lors de leur campagne électorale.

    « Ce sont des mesurettes qui s’imposent à eux et qui démentent ce qu’ils disaient quand ils étaient dans l’opposition », a déclaré Ndoye, soulignant que les nouveaux dirigeants sont maintenant confrontés à la réalité difficile du pouvoir.

    Le maire de Dakar-Plateau a également critiqué la focalisation du gouvernement sur seulement quelques produits de première nécessité, estimant que les Sénégalais attendent également des baisses de prix dans d’autres secteurs clés comme l’énergie et l’eau. Il a insisté sur l’importance de transformer les promesses électorales en actions concrètes pour répondre aux attentes de la population.

    Terminant sur une note critique, Ndoye a exhorté le gouvernement à se concentrer sérieusement sur la gouvernance et à éviter les querelles politiques qui, selon lui, nuisent à la progression du pays.

    La déclaration d’Alioune Ndoye reflète une certaine frustration parmi une partie de la population sénégalaise concernant les premiers mois de l’administration Diomaye Faye-Sonko et souligne les défis auxquels ils sont confrontés pour traduire leurs promesses en résultats tangibles.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°206 – du 24/06/2024

    🔴 BRAS DE FER ENTRE L’ÉTAT ET LES MEUNIERS SUR LA BAISSE DU PRIX DU PAIN : GMD, SEDIMA ET CIE ARRÊTENT LA PRODUCTION DE FARINE
    🔴 HOLD-UP D’UN TRANSFERT D’ARGENT À MÉDINA BAYE : LES POPULATIONS LYNCHENT À MORT UN DES ASSAILLANTS

    🔴 CÉRÉMONIE DE REMISE DU TROPHÉE DE CHAMPION DU SÉNÉGAL À TFC RUFISQUE : UNE FÊTE MÉMORABLE POUR RUFISQUE ET LE FOOT LOCAL
    🔴 PRÉSIDENCE DE LA LINGUÈRE DE SAINT-LOUIS : AMARA TRAORÉ JETTE L’ÉPONGE

    La FGTS-B critique la baisse des prix de denrées alimentaires : « Le gouvernement n’a pas encore d’emprise sur les réalités »

    La Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS-B) a exprimé sa déception face à l’annonce de la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité. Selon la FGTS-B, cette mesure reflète une méconnaissance des réalités socioéconomiques du Sénégal de la part du gouvernement.

    La FGTS-B n’est pas surprise par la réaction négative des populations et des consommateurs. « À l’aune des engagements mirobolants de ceux qui n’auraient encore d’emprise sur les réalités socioéconomiques du Sénégal, notre conviction est qu’au-delà des projections sur l’autosuffisance voire la souveraineté alimentaire à très long terme, la contradiction principale demeure le changement de paradigme dans nos habitudes alimentaires », a déclaré la fédération.

    La fédération regrette que cette baisse de prix soit imposée « aux forceps » sur des commerçants et des boulangers innocents et impuissants, qui risquent de fermer leurs commerces ou de licencier du personnel. La FGTS-B souligne que ces travailleurs sont déjà éprouvés par un contexte de morosité économique.

    La FGTS-B rappelle que la baisse du coût de la vie doit également inclure des produits essentiels tels que le lait, indispensable à la croissance des enfants, les légumes, les œufs, la viande, ainsi que des aspects cruciaux comme l’énergie, le loyer, les médicaments et les soins. La fédération appelle à une vision globale et cohérente pour véritablement améliorer les conditions de vie des Sénégalais.

    En conclusion, la FGTS-B insiste sur la nécessité pour le gouvernement de prendre en compte les réalités du terrain et d’adopter des politiques qui soutiennent véritablement les populations et les acteurs économiques, plutôt que de se concentrer uniquement sur des mesures à court terme qui peuvent avoir des effets néfastes.

    Affaire Médina Gounass : Le Général Jean-Baptiste Tine chez Thierno Madani Tall pour la paix

    Le vendredi dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean-Baptiste Tine, a rendu visite à Thierno Madani Tall, Khalife de la famille omarienne, à Dakar. Cette visite intervient dans un contexte tendu suite aux récents événements survenus à Médina Gounass, dans le département de Vélingara, et visait à promouvoir la paix dans cette région troublée.

    Accueilli avec chaleur et respect, le ministre a exprimé son attachement en tant que « fils et disciple » de la confrérie omarienne. Thierno Madani Tall, de son côté, a souligné l’importance de la paix au Sénégal et a prié pour la réussite du ministre dans ses fonctions, rappelant les bonnes relations historiques entre Thierno Seydou Nourou Tall et Mgr Yacinthe Thiandoum.

    Jean-Baptiste Tine a évoqué les troubles survenus à Médina Gounass le jour de la Tabaski. Il a indiqué que bien que la situation soit sous contrôle, des efforts de médiation sont en cours pour apaiser les tensions. Le ministre a sollicité le soutien du khalife pour consolider la paix et prévenir de futurs conflits.

    Les deux hommes ont exprimé leur satisfaction quant au déroulement paisible de la prière de la Jumua à Médina Gounass et ont affirmé leur engagement pour un retour définitif de la paix dans la région. Cette rencontre renforce l’espoir d’une résolution durable des tensions grâce à l’implication des leaders religieux.

    Le ministre de l’Intérieur s’était rendu à Médina Gounass mardi dernier, au lendemain des affrontements entre deux communautés religieuses de la ville. Ces violences ont éclaté à la fin de la prière de Tabaski alors que le Khalife de Médina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, regagnait son domicile accompagné de ses disciples. La procession a été attaquée par des membres d’une autre communauté religieuse, déclenchant des affrontements violents.

    Le bilan des affrontements est lourd : un mort, plusieurs blessés, des commerces vandalisés, des véhicules caillassés et des maisons endommagées. La personne décédée revenait d’un champ et a été agressée par un groupe d’individus.

    La gendarmerie est rapidement intervenue, procédant à des arrestations et renforçant le dispositif de sécurité à Médina Gounass. Le gouverneur de la région de Kolda, Saer Ndaw, et le préfet de Vélingara se sont également rendus sur place pour superviser la situation et assurer le maintien de l’ordre.

    Cette série d’événements souligne la nécessité d’une médiation efficace et de l’implication des autorités religieuses et administratives pour restaurer et maintenir la paix dans cette région. Le soutien de figures influentes comme Thierno Madani Tall est crucial pour apaiser les tensions et prévenir de nouvelles violences.

    Sangomar offshore : razzia des européens

    L’euphorie du first oil du champ pétro-gazier de Sangomar avec les premières gouttes de brut extraites ne sera que de  très courte durée pour tout l’écosystème des hydrocarbures du Sénégal.

    La société  de projet  Rufisque Offshore, Sangomar Offshore et Sangomar Deep Offshore (RSSD), composée de Woodside (opérateur, avec une participation de 82 %) et Petrosen  (avec une participation de 18 %) vient de confier sans aucun appel à la concurrence publique ou privée – et surtout sans le quitus des autorités publiques du contenu local – un contrat majeur pour la maintenance des installations au norvegin DeepOcean, une pme norvégienne qui ne pressente à ce jour aucune certification technique ou  conformité professionnelle dans le domaine. Juste un opérateur dans les installations offshore comme tout autre opérateur. Pour rafler ce contrat et donner l’impression de satisfaire à notre politique de contenu local, la pme norvégienne s’est alliée à une autre pme sénégalaise Teranga oil et gaz Sarl  immatriculée  au Sénégal certes mais avec un actionnariat et des capitaux européens.

    Ces deux Pme n’ont pas 20 ans d’états de services vérifiables en offshore profond sur aucun continent dans le monde……..

    Le  timing du contrat est très bien calé , une période de transition dans l’administration du secrétariat technique du contenu local mais surtout  l’euphorie autour des premiers barils extraits du champ offshore de Sangomar comme quoi nous devons être plus vigilants avec nos partenaires pour faire prévaloir nos intérêts.

    La joint venture Woodside – Petrosen à tout intérêt à rationaliser les coûts d’exploitation du champ Sangomar au regard des nombreux avenants et dépassements observés dans les coûts de mise en exploitation initialement plafonnés à 4,6 milliards de dollars US, aujourd’hui nous en sommes presque à 5,2 milliards de dollars , un écart qui va impacter le cost oil et l’amortissement des investissements  en prélude au partage des revenus conformément  au contrat de recherche et de partage de production (CRPP) qui lie le Sénégal et son partenaire Woodside.

    Tous les effets structurants de notre législation sur le contenu local dans le SNE sont remis en question avec ce contrat léonin indûment octroyé à une entreprise étrangère sans aucun due- diligence sur l’offre et l’expertise locale dans le domaine alors que Senegal Supply Base  pouvait,  moyennant une assistance technique offrir les même services à des coûts plus compétitifs pour Sangomar Offshore. Il s’agit juste de services classiques et normatifs d’inspection physique de navire etc…  

    Il y’a lieu d’auditer l’impact fiscal des contrats de PETROFAC pour Grand Tortue et DeepOcean pour Sangomar Offshore avant de remettre à plat notre arsenal juridique et réglementaire sur le contenu local.   Il faut verrouiller davantage la loi 2019 – 04 sur le contenu local par une définition claire, précise  et endogène de l’entreprise locale ou communautaire.

    Moustapha DIAKHATE
    Expert en Infrastructures et Politique Energie

    Meïssa Diakhaté : Révélations sur une Nomination Polémique

    La récente nomination de Meïssa Diakhaté au poste de directeur de cabinet du ministre du Pétrole, Birame Soulèye Diop, a suscité des réactions mitigées au sein du Pastef, le parti au pouvoir. L’ancien fervent critique d’Ousmane Sonko se retrouve aujourd’hui dans un rôle clé, provoquant des débats au sein de la formation politique.

    Source A rappelle que Meïssa Diakhaté était jusqu’à récemment le directeur de cabinet d’Ismaïla Madior Fall, un rôle qui le plaçait souvent en opposition avec le Pastef et son leader, Ousmane Sonko. Cette hostilité passée n’a cependant pas empêché le parti de tenter de le recruter à plusieurs reprises. L’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, aurait même joué un rôle dans le blocage de ces tentatives, contrariant ainsi les plans de Pastef.

    Malgré son passé de détracteur, Meïssa Diakhaté a toujours suscité l’intérêt des responsables de Pastef. Son profil de juriste respecté et son influence dans sa ville natale, Thiès, en ont fait une cible attrayante pour le parti. Selon Source A, Diakhaté est également très apprécié par Birame Soulèye Diop, l’actuel ministre du Pétrole, ce qui a facilité sa nomination. En tant que Thiesois, Diakhaté partage des liens régionaux avec Diop, renforçant ainsi leur collaboration.

    La réputation de Diakhaté comme une référence juridique à Thiès a joué un rôle crucial dans sa nomination. Considéré comme un expert dans son domaine, son intégration au sein du ministère du Pétrole est vue comme un atout stratégique pour le Pastef, malgré les réticences internes.

    La nomination de Meïssa Diakhaté reflète les dynamiques complexes et parfois contradictoires de la politique sénégalaise. Son parcours, marqué par des critiques virulentes contre le Pastef et son leader, et sa récente intégration dans le cercle restreint du pouvoir, illustrent les transformations et les compromis inhérents à la vie politique. Seul le temps dira si cette nomination controversée portera ses fruits pour le Pastef et pour Meïssa Diakhaté lui-même.

    SORTIE PUSILLANIME ET PRUDENTE : Que craint réellement Amadou Ba ?

    À la suite de sa deuxième place à l’élection présidentielle de 2024, Amadou Ba semble réticent à assumer pleinement le leadership de l’opposition au Sénégal. Dans sa récente déclaration publique, il a adopté une approche mesurée, évitant toute critique directe envers le nouveau régime Diomaye-Sonko. Il préconise un espace politique basé sur le dialogue et la résolution pacifique des conflits, tout en mettant en avant les défis socio-économiques du pays et l’importance d’une gouvernance publique efficace. Cependant, son maintien au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) sans initiative claire pour former un nouveau parti politique suscite des interrogations sur sa capacité à mobiliser efficacement contre le pouvoir en place. Son approche prudente semble être motivée par des craintes de potentielles représailles.

    Après sa défaite à la Présidentielle 2024 dont il est sorti deuxième, Amadou Ba semble réticent à endosser pleinement son rôle de leader de l’opposition. Jusque-là l’ancien porte-étendard de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) n’a pas encore posé d’acte concret exprimant une réelle volonté politique. Dans une récente contribution publiée hier, vendredi, Amadou Ba a esquissé timidement et indistinctement sa position face au nouveau régime dirigé par le tandem Diomaye-Sonko. Cette attitude équivoque laisserait-elle entrevoir des craintes potentielles de représailles ou de conflits avec les nouvelles autorités, dont à leur tête, le tandem Diomaye-Sonko ?

    Dans son discours, Amadou Ba évoque les valeurs historiques de tolérance et de liberté chères au Sénégal, tout en soulignant la nécessité d’éviter la violence dans le débat politique. Il insiste sur une « Nouvelle Responsabilité » pour l’opposition, plaçant le dialogue et la concertation au cœur de ses préoccupations. Cependant, ses propos restent circonspects, évitant toute critique directe envers les nouvelles autorités en place. « Notre Nouvelle Responsabilité est de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontations d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans l’unique but de construire une société équilibrée. Une société susceptible d’offrir à chaque citoyen les moyens de vivre heureux, en participant activement à la vie de la communauté. Notre Nouvelle responsabilité est d’incarner une opposition démocratique et républicaine. Une opposition adossée à la fois dans sa conduite et dans son action à une éthique politique soucieuse en priorité de la vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. La Constitution de notre pays indique clairement que les ressources naturelles appartiennent aux populations. Face à cette prescription impérieuse, notre responsabilité est de tout faire pour que ce qui est aujourd’hui perçu comme un idéal de bien commun passe d’un principe à une réalité dans la vie de chaque citoyen », s’est exprimé l’ex-Premier ministre.

    Le candidat malheureux du dernier scrutin présidentielle ne choisira pas d’affronter frontalement le régime actuel. En lieu et place, il préfère mettre en avant les défis socio-économiques du pays, tels que l’éducation, l’emploi et la gestion des ressources naturelles, tout en appelant à une gestion publique plus efficace et équitable. « Le Sénégal doit offrir l’exemple d’un service public de qualité dans lequel la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’eau et l’électricité, l’emploi, le logement et le cadre de vie, la sécurité, la mobilité, la culture, la communication, l’environnement ne sont plus un luxe, mais des standards minimaux adossés aux droits imprescriptibles de chaque citoyen. Le Sénégal a tous les atouts pour relever un tel défi par une culture entrepreneuriale de sa jeunesse, par le dynamisme et l’engagement de ses femmes, par l’intelligence et l’expertise de ses fils à l’intérieur et dans la diaspora, par la robustesse de son architecture institutionnelle et par sa crédibilité sur la scène internationale.

    L’égalité de tous les citoyens devant la loi, le respect des libertés, notamment la liberté d’expression, la liberté d’organisation et la liberté de manifestation dans la légalité républicaine, la défense de l’intégrité physique et morale de tous et de chacun constituent entre autres, des conditions d’une paix sociale durable dans un État de droit. », s’est contenté de dire Amadou Ba.

    Cette attitude réservée soulève des questions sur la capacité d’Amadou Ba à mobiliser efficacement contre le nouveau pouvoir en place, surtout avec les prochaines échéances électorales à venir, notamment les législatives. Il reste à voir si cette approche prudente sera suffisante pour consolider son rôle dans le paysage politique sénégalais vu qu’il n’a pas encore osé lancer officiellement sa propre formation politique, continuant à s’arrimer désespérément à la coalition BBY où il est mal aimé par la plupart des cadres et militants.

    C’est pourquoi ce ton modéré et ses références aux principes républicains pourraient être interprétés comme une tentative de maintenir une ligne de conduite neutre, peut-être par crainte de conflits ou de représailles vu que Diomaye et Sonko, dès leur sortie de prison, pendant la campagne présidentielle l’avait traité de « voleur », lui, leur ancien patron, professeur et « bienfaiteur », d’après certaines indiscrétions.

    La Dakaroise

    BAISSE DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES DE CONSOMMATION COURANTE : L’État tord le bras aux acteurs

    La récente annonce par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, concernant la baisse des prix des produits de grande consommation à partir de lundi prochain, a suscité des réactions divergentes parmi les acteurs économiques du pays dont les boulangers et les boutiquiers détaillants.

    Les ajustements tarifaires touchent plusieurs produits essentiels tels que le sucre cristallisé, la baguette de pain, le sac de ciment et le kilogramme de riz brisé, visant à alléger le fardeau financier des ménages sénégalais, tel Le Dakarois l’avait annoncé.
    Cependant, des figures clés comme Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), et Alioune Ba, président de l’Association des boutiquiers détaillants du Sénégal, ont exprimé des réserves significatives quant à l’ampleur de ces baisses, trouvant que l’État leur a imposé ses prix.
    Amadou Gaye critique notamment le nouveau prix fixé pour la baguette de pain, estimant que la réduction du coût de la farine boulangère de blé devrait être plus substantielle pour véritablement impacter le prix de vente final et rendre le pain plus abordable pour les consommateurs. « Nous avons mesuré les efforts de l’État pour soutenir le secteur, mais nous attendions une réduction plus importante du prix de la farine pour garantir une baisse significative du prix du pain », a-t-il déclaré.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°205 – du 22 ET 23/06/2024

    🔴 « OPPOSITION RÉPUBLICAINE » ET SOUCIEUSE DES RÉALITÉS POPULAIRES : AMADOU AMADOUE LE DUO DIOMAYE-SONKO
    🔴 BAISSE DES PRIX DE PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION : L’ÉTAT TORD LE BRAS AUX ACTEURS

    🔴 CAN MAROC 2025 : LES DATES OFFICIELLES ENFIN CONNUES !
    🔴 LA COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS FEMININE REPORTEE A JUILLET 2025

    Révélations sur la controverse autour des nouveaux prix au Sénégal : Vers une impasse ?

    Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Gueye Diop, a présenté ce vendredi 21 juin 2024, lors du Conseil National de la Consommation (CNC), et en présence de nombreux opérateurs économiques et industriels, les prix fixés par le gouvernement pour les produits de grande consommation. Ces propositions, pourtant attendues pour apaiser les tensions économiques, ont suscité une vive controverse parmi les acteurs du secteur.

    Alioune Ba, président de l’association des boutiquiers détaillants du Sénégal, a ouvertement exprimé son mécontentement face aux prix imposés par le gouvernement. Selon lui, la démarche du gouvernement manque de consultation adéquate avec les parties prenantes. « Ce n’est pas une réunion où tous les acteurs donnent leurs avis. On nous amène des prix, c’est comme si on nous imposait des prix qu’ils ont amenés », a-t-il déclaré.

    L’insatisfaction d’Alioune Ba est palpable. Il estime que les propositions actuelles ne prennent pas en compte les charges des détaillants, contrairement aux mesures prévues pour l’importation. Il a particulièrement souligné l’impact négatif des nouvelles marges de vente sur les détaillants, affirmant que celles-ci pourraient les contraindre à vendre à perte. « Vouloir nous donner une marge qui pourrait manger déjà tous nos charges, c’est imposer aux détaillants de vendre à perte », a-t-il déploré.

    Prenant l’exemple de l’huile de cuisson, Alioune Ba a précisé que les détaillants doivent vendre le bidon d’huile à 19 000 FCFA, sans que les coûts d’emballage et de transport soient pris en compte. Une situation qu’il juge intenable pour les petits commerçants.

    Alioune Ba a conclu en avertissant que la situation pourrait conduire à une impasse. « La loi c’est la loi mais on va vers une impasse où soit il y aura une rupture soit les gens ne vont pas respecter ces prix », a-t-il affirmé. Il appelle ainsi les autorités à reconsidérer ces propositions avant leur validation finale, espérant qu’une solution équilibrée pourra être trouvée pour éviter des ruptures de stock ou un non-respect généralisé des nouveaux prix.

    En somme, la présentation des nouveaux prix par le ministre du Commerce et de l’Industrie, bien qu’ambitieuse, révèle des tensions sous-jacentes et un risque d’impasse. La position des détaillants, représentée par Alioune Ba, met en lumière la nécessité d’un dialogue plus inclusif et d’une prise en compte des réalités économiques des petits commerçants. La balle est désormais dans le camp des autorités pour trouver une solution qui satisfasse toutes les parties et garantisse la stabilité économique du pays.

    Baisse des prix des produits de grande Consommation effective à partir de lundi

    Après plus d’un mois de concertation avec les industriels, commerçants et importateurs, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a annoncé une baisse significative des prix des produits de grande consommation à partir de lundi sur l’ensemble du territoire. Les produits concernés incluent le riz brisé ordinaire, l’huile de palme raffinée, le sucre cristallisé, le pain, la farine de blé et le ciment.

    Nouveaux Prix Officiels

    Les nouveaux prix seront les suivants :

    Sucre cristallisé : de 750 à 600 francs
    Baguette de pain : de 165 à 150 francs
    Sac de ciment : 3550 francs
    Kilogramme de riz brisé : réduction de 420 à 370 francs

    Le ministre a assuré que les nouveaux prix seront affichés dans toutes les boutiques et que des contrôles stricts seront effectués pour garantir leur application.

    Serigne Guèye Diop a invité tous les acteurs à signaler les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette baisse des prix. Il a souligné qu’une réflexion continue sera menée en concertation avec le Haut Conseil de la Consommation, le Conseil National de la Consommation et l’ensemble des parties prenantes pour s’assurer du bon déroulement de cette initiative.

    Le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à poursuivre sa politique de souveraineté économique et alimentaire. Cela inclut la réorganisation et la modernisation de la distribution, ainsi que la mise en place de magasins de référence tels que les SONADIS sur tout le territoire. Les politiques industrielles seront encouragées et des procédures d’appel d’offres seront mises en place pour assurer la transparence et l’efficacité.

    Pour faciliter la mise en œuvre de ces nouvelles mesures, un dispositif spécial sera mis en place pour accélérer les déchargements et les dédouanements au port autonome de Dakar. Cette baisse des prix représente un coût de 53,7 milliards de francs pour le gouvernement, mais elle vise à alléger le coût de la vie pour les citoyens et à promouvoir une meilleure politique d’approvisionnement à l’échelle nationale.

    Cette initiative marque une étape importante dans la lutte contre la vie chère et démontre l’engagement du gouvernement à soutenir les consommateurs sénégalais en cette période économique difficile.

    Paris : Le Président Diomaye Faye rencontre la Secrétaire générale de la Francophonie

    Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment effectué une série de rencontres importantes à Paris, dans le cadre de sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales. Parmi ses engagements, une rencontre significative a eu lieu avec Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

    Lors de cette rencontre, Bassirou Diomaye Faye et Louise Mushikiwabo ont eu l’opportunité de discuter des orientations stratégiques et des missions de l’Organisation internationale de la Francophonie. Le Sénégal, en tant que membre influent de l’OIF, participe activement aux initiatives visant à promouvoir la langue française, ainsi que les valeurs de solidarité et de coopération entre les pays francophones.

    Le Chef de l’État sénégalais avait débuté son séjour par un déjeuner avec le Président Emmanuel Macron, suivi d’une séance de travail avec le Président Rwandais Paul Kagamé. Il avait également rendu visite à son prédécesseur à la présidence sénégalaise, Abdou Diouf, marquant ainsi une série de rencontres diplomatiques importantes.

    La réception de Louise Mushikiwabo souligne l’engagement du Président Faye dans le renforcement des relations internationales, particulièrement au sein de la Francophonie, où le Sénégal joue un rôle clé.

    Cette rencontre de prise de contact a permis de consolider les liens entre le Sénégal et l’Organisation internationale de la Francophonie, dans un contexte marqué par les enjeux de coopération multilatérale et de développement communautaire.

    Amadou Gaye de la FNBS : « Il n’y a pas de consensus sur le nouveau prix du pain, mais… »

    Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), exprime des réserves quant au nouveau prix fixé pour la baguette de pain de 190 grammes, qui doit être vendue à 150 francs CFA à partir du lundi 24 juin.

    Gaye réclame une réduction plus significative du prix du sac de farine boulangère de blé, demandant une baisse de 6500 FCFA au lieu des 4000 FCFA actuellement appliqués. Selon lui, cette réduction plus substantielle serait nécessaire pour garantir un prix de vente de la baguette de pain plus abordable pour les consommateurs.

    « Nous leur avons dit : ‘’Si vous voulez une baisse de 25 FCFA, il faut au minimum que vous baissiez le prix de la farine de 6 500 FCFA. Mais la baisse s’est portée uniquement sur 4 000 FCFA. Donc, il n’y a pas de consensus. Mais nous avons mesuré tous les efforts que l’État est en train de faire pour une subvention minimum de 160 millions CFA par jour pour que la farine baisse de 4 000 FCFA’’, a déclaré Amadou Gaye lors d’une déclaration ce vendredi.

    Il reconnaît néanmoins les efforts de l’État pour soutenir le secteur avec une subvention significative, même si ses attentes n’ont pas été entièrement satisfaites.

    En plus de la baisse du prix de la farine, Amadou Gaye demande également la suppression de la taxe sur les produits boulangers ainsi qu’une réduction du coût de l’électricité fournie par la Senelec, la compagnie d’électricité nationale. Ces mesures visent à alléger le fardeau financier des boulangers et à rendre le pain plus accessible aux consommateurs.

    « La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) devrait être suspendue sur tous les autres produits que nous payons. Et mieux encore, il y a une autre taxe par rapport à l’accompagnement de la douane au port, tout cela doit sauter pour que le pain soit aujourd’hui un produit social. Un produit social aussi veut dire une tarification moindre par rapport à la Senelec. D’ailleurs, en janvier, nous avons même voulu aller en grève à cause de cela », a-t-il souligné.

    Le directeur du Commerce intérieur, Cheikh Ahmadou Bamba Ndao, a indiqué que des discussions sont en cours pour trouver des solutions aux préoccupations des boulangers. Il appelle à une meilleure collaboration entre les parties pour réduire le coût du panier de la ménagère et trouver un terrain d’entente favorable à toutes les parties concernées.

    En conclusion, bien que la FNBS exprime des réserves quant au nouveau prix du pain, elle reste ouverte au dialogue avec les autorités pour trouver des solutions qui répondent aux besoins des boulangers tout en garantissant l’accessibilité du pain pour tous les consommateurs sénégalais.

    Baisse des prix au Sénégal : Une bouffée d’air pour les consommateurs

    En réponse aux directives présidentielles visant à soulager le coût de la vie des ménages, les autorités sénégalaises ont annoncé une série de mesures pour réduire les prix des denrées essentielles. Lors du Conseil National de la Consommation (CNC) tenu ce vendredi 21 juin 2024, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Gueye Diop, a dévoilé les nouveaux tarifs fixés pour plusieurs produits de première nécessité.

    Désormais, le prix du pain est abaissé de 25 francs, passant ainsi à 150 francs la baguette. Cette mesure vise à rendre ce produit de base plus accessible à tous. Parallèlement, le kilogramme de riz brisé ordinaire est fixé à 410 francs, tandis que le sucre cristallisé est ajusté à 600 francs, réduisant ainsi les coûts comparés aux précédents niveaux.

    En ce qui concerne l’approvisionnement en huile de palme, le gouvernement a établi des prix compétitifs pour encourager une distribution équitable à travers tout le pays. Le bidon de 20 litres d’huile raffinée sera disponible à 17,750 francs en gros, visant à stabiliser les coûts pour les détaillants et les consommateurs finaux.

    De plus, les prix de gros et de détail pour la farine de blé et le ciment ont également été révisés à la baisse, dans le but de stimuler l’activité économique tout en maintenant la stabilité des prix sur le marché local.

    Ces ajustements tarifaires sont le résultat d’une enveloppe budgétaire de 53,7 milliards de francs CFA débloquée par le gouvernement, illustrant ainsi son engagement à améliorer le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Cette initiative reflète une volonté politique forte de répondre aux préoccupations économiques et sociales du pays, tout en garantissant une distribution équitable des ressources alimentaires et matérielles essentielles.

    En conclusion, cette série de mesures devrait avoir un impact positif sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais, en réduisant le fardeau financier associé aux produits de première nécessité et en favorisant une économie plus inclusive et durable pour tous.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°204 – du 21/06/2024

    🔴 RELATION DE REDEVABILITÉ ENTRE LA FRANCE ET SES EX-COLONIES : DIOMAYE SCELLE LA RUPTURE
    🔴 SCANDALE AU CMS : LE PM OUSMANE SONKO S’IMPLIQUE DANS LE DOSSIER

    🔴 CLASSEMENT FIFA DE JUIN 2024 : LE SENEGAL PERD DU TERRAIN, LE MAROC TOUJOURS EN TÊTE EN AFRIQUE

    Thione Niang après la rencontre entre Emmanuel Macron et Bassirou Diomaye Faye : « Une nouvelle Afrique est née »

    Thione Niang a exprimé son enthousiasme suite à la rencontre entre le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et le président français, Emmanuel Macron. Après l’entretien entre les deux chefs d’État, Niang, un ancien candidat à la présidentielle, a partagé sa satisfaction de voir Faye arborer une posture confiante et fière dans sa tenue traditionnelle.

    « Une nouvelle Afrique est née, fière et décomplexée. C’est avec une immense fierté que je vois aujourd’hui notre Président Bassirou Diomaye Faye en France, rayonnant de prestance et d’élégance, représentant dignement notre grand pays. Il met en lumière nos somptueux vêtements et l’incroyable talent de nos tailleurs locaux. En portant nos tenues sur la scène internationale, il révèle au monde entier le meilleur de notre héritage », a-t-il écrit.

    Niang a poursuivi en affirmant : « C’est l’Afrique dont nous rêvons. Merci, Monsieur le Président, pour les avancées extraordinaires que vous accomplissez déjà sur la scène internationale. Voici la Nouvelle Afrique digne, audacieuse et souveraine ».

    L’entrepreneur a souligné l’importance de cette représentation symbolique, qui montre une Afrique audacieuse et indépendante, marquant un tournant dans les relations internationales et la perception du continent à l’échelle mondiale.

    Déguerpissement de commerçants, baisse des prix : Bougane et Cie critiquent Diomaye et Sonko

    Entre Bougane Guèye et le nouveau régime, le divorce est définitivement consommé. Après avoir vivement critiqué le Premier ministre Ousmane Sonko lors de la prière de la Tabaski, le leader de Gueum Sa Bopp a de nouveau pris pour cible le gouvernement. Dans un communiqué de presse, Bougane et ses alliés ont critiqué plusieurs décisions du gouvernement, notamment la réduction des prix de denrées alimentaires comme le pain.

    La coalition Gueum Sa Bopp condamne fermement cette réduction des prix, qualifiant la décision de « contre-productive » et dénonçant l’absence de concertation entre les autorités et les boulangers. Selon Bougane et ses partisans, cette mesure va à l’encontre des principes de bonne gouvernance.

    La coalition s’insurge également contre la décision du ministre des Transports, El Malick Ndiaye, d’affréter des bus de Dakar Dem Dikk pour transporter des Sénégalais pendant la période de Tabaski. Gueum Sa Bopp critique l’approche « populiste » du ministre, qui n’a pas consulté les acteurs du secteur, et accuse le gouvernement de la situation chaotique dans divers secteurs d’activité.

    Bougane Guèye et ses camarades ont également dénoncé les récentes initiatives de déguerpissement qui ont touché les jeunes commerçants de Colobane, Petersen, Keur Massar et Sandaga. Ils considèrent ces actions comme « improductives et asociales », reprochant au gouvernement de stigmatiser et de réprimer arbitrairement les marchands ambulants sans proposer de mesures d’accompagnement. La coalition appelle à encadrer, organiser, formaliser et soutenir ces jeunes entrepreneurs pour créer des conditions propices à l’emploi.

    En outre, Gueum Sa Bopp a réagi aux affrontements de Médina Gounass et à la mutinerie à la prison du Camp pénal de Liberté 6. Concernant Médina Gounass, la coalition appelle à la retenue et à la promotion de la cohésion sociale pour garantir une paix durable. Pour ce qui est des tensions au Camp pénal, Gueum Sa Bopp exprime sa solidarité avec les familles des détenus victimes de répression et demande des sanctions disciplinaires contre les responsables. La coalition exhorte également l’Observateur national des lieux de privation de liberté à améliorer les conditions de détention et à veiller au respect des libertés fondamentales des détenus.

    Ce communiqué de presse de Gueum Sa Bopp souligne les nombreux désaccords entre Bougane Guèye et le nouveau régime, et met en lumière les critiques sévères envers les récentes décisions du gouvernement.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°203 – du 20/06/2024

    🔴 MUTINERIE AU CAMP PÉNAL : L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE DÉMENT L’INFORMATION SUR LES BLESSÉS
    🔴 LES « GABUNKÉS » DEMANDANT DU RENFORT EN BISSAU CONTRE LES « FUTANKÉS » : EMBALÓ FERME LES FRONTIÈRES POUR LA PAIX À MÉDINA GOUNASS

    🔴 Ligue 1 (Officiel) : Sidath Sarr Succède à Cheikh Gueye sur le Banc de Teungueth FC

    Aïd-el-Kébir 2024 : Le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à la solidarité et à la justice

    Ce lundi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a participé à la prière de l’Aïd-el-Kébir à la grande mosquée de Dakar. Après le khoutba prononcé par l’Imam Moussa Samb, le président a pris la parole pour adresser un message important à la communauté musulmane et à la nation sénégalaise.

    Aux côtés du grand Serigne de Dakar et du maire de la commune de Dakar Plateau, Bassirou Diomaye Faye a félicité la Oummah Islamique pour l’esprit de solidarité qui a marqué cette fête du sacrifice. Il a insisté sur l’importance de se référer à la loi et aux règlements en plus du pardon et de la soumission à la recommandation divine, qui sont au cœur de cette célébration.

    Le président a exprimé sa gratitude à Dieu et a demandé pardon à toute la communauté, soulignant le climat de paix, de sérénité et de concorde qui règne au Sénégal. Il a rappelé les engagements de l’État à transformer le pays, malgré les défis économiques actuels.

    « Nous savons que la conjoncture est à son paroxysme, mais nous avons espoir que les Sénégalais seront agréablement surpris, car nous sommes pleinement engagés à transformer le pays », a déclaré Bassirou Diomaye Faye. Il a également mis l’accent sur la justice, qualifiée de premier pilier à revoir dans le cadre des réformes engagées par son gouvernement. Le président a assuré que l’objectif est de redresser le pays dans son ensemble, après les profondes affectations qu’il a subies.

    Bassirou Diomaye Faye a réitéré son engagement à mener des réformes globales pour le redressement du Sénégal, en mettant particulièrement l’accent sur la justice. Il a souligné que son administration est déterminée à transformer le pays, en dépit des difficultés économiques.

    La prière de l’Aïd-el-Kébir à la grande mosquée de Dakar a été marquée par le discours du président Bassirou Diomaye Faye, qui a appelé à la solidarité, à la justice et à la transformation du Sénégal. Son message, prononcé dans un contexte de recueillement et de célébration religieuse, a résonné comme un appel à l’unité et à l’espoir pour un avenir meilleur.

    Drame à Yeumbeul : Un ex-détenu gracié accusé de meurtre d’un jeune tailleur

    Hier dimanche, une violente altercation a viré au drame à Yeumbeul, où un repris de justice a tué un tailleur. Le présumé meurtrier, récemment libéré grâce à une grâce présidentielle accordée à la veille de Tabaski, a été arrêté par les forces de l’ordre sous la direction du commissaire Diamé Yaré Fall.

    Le suspect, M. Thiaw, un chauffeur de 25 ans, avait bénéficié de la clémence présidentielle, espérant une seconde chance pour se réinsérer dans la société. Cependant, au lieu de saisir cette opportunité, il a rapidement renoué avec ses anciennes habitudes délictueuses. Moins de 24 heures après sa libération, il a été impliqué dans une bagarre fatale.

    Selon des sources de Seneweb, l’incident tragique s’est produit lors d’une altercation entre M. Thiaw et un jeune tailleur de 15 ans, M. Youm. Aux alentours de 20 heures, la police de Yeumbeul a été informée du drame. Arrivés sur les lieux, les agents ont découvert le corps sans vie de M. Youm, gisant dans une mare de sang.

    Sur place, les policiers ont également trouvé M. Thiaw, qui avait été pris à partie par des témoins en colère. Victime de coups violents, il a été secouru par les forces de l’ordre et évacué au district sanitaire de Yeumbeul pour soigner ses blessures au visage et à la tête. Le corps de la victime, M. Youm, a été transporté à la morgue pour autopsie.

    Le commissariat de Yeumbeul a immédiatement ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances de cette tragédie. Les habitants du quartier, encore sous le choc, attendent avec impatience les conclusions des autorités.

    Cette tragédie soulève des questions sur l’efficacité des processus de réinsertion pour les détenus graciés. La communauté de Yeumbeul, endeuillée par la perte d’un jeune membre, appelle à une réflexion sur les mesures d’accompagnement des ex-détenus pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

    Ce drame à Yeumbeul est un rappel brutal des défis liés à la réinsertion des ex-détenus. Tandis que la justice suit son cours, la communauté locale espère des réponses et des mesures pour renforcer la sécurité et l’accompagnement des individus bénéficiant de grâces présidentielles.

    Eurobonds, fiasco du duo magique (Par Mamadou Sy Tounkara)

    Le Sénégal vient de lever 450 milliards FCFA sur 7 ans au taux de 7,75%. Il a fallu deux jours pour cela. Or, notre pays avait emprunté 508 milliards FCFA à 5,375% sur 16 ans en un seul jour en 2021 sur ce même marché des Eurobonds.

    Emprunter au même endroit moins d’argent à un taux plus élevé et un délai de paiement plus court est une contre-performance financière. Dans la haute finance, tout est dans le taux d’intérêt et le délai de paiement.

    Si vous êtes obligé d’emprunter au taux le plus élevé avec le délai le plus court, cela veut dire que votre duo magique ne fonctionne pas. Ce duo magique? Performance et confiance.

    Pour ce qui est de la performance, les marchés financiers se fondent sur leurs propres critères : notation souveraine, PIB, taux de croissance projetés, endettement/PIB, capacités de remboursement, environnement des affaires, réputation ou autres. Tout cela inspire ou pas confiance aux marchés financiers dont les taux et délais dépendent essentiellement de ces performances attestées par des agrégats indiscutables. La capacité à négocier est non négligeable.

    Les marchés financiers ne font de cadeau à personne et font payer le prix fort à ceux qui ne présentent pas un duo magique reluisant.

    En 2012, la dette du Sénégal s’élevait à 3.000 milliards FCFA environ, alors qu’elle est de 13.000 milliards FCFA en 2024. Ainsi, le Sénégal a emprunté environ 10.000 milliards FCFA sous l’ère Macky Sall, ce qui est 833 milliards par an.

    Or, hormis les 450 milliards issus des Eurobonds, le Sénégal avait déjà contracté 324 milliards FCFA au mois d’avril; il y a une nouvelle enveloppe étalée de 1.150 milliards que le FMI devrait débloquer à partir de juillet 2024, ce qui fera 1.924 milliards en trois mois ou 641 milliards par mois en moyenne. Macky Sall empruntait 833 milliards par an ou 69 milliards par mois. A cette cadence, les 10.000 milliards de Macky Sall sous 12 ans seront égalés en…15 mois. Cette frénésie d’endettement n’est guère soutenable et est contraire à toute velléité de souveraineté économique.

    Nous avons déjà atteint 80% de ratio par rapport à notre PIB dépassant le seuil de 70% fixé par les critères de convergence de l’UEMOA. L’endettement a, théoriquement et pratiquement, atteint ses ultimes limites.

    La roue économique doit être accélérée par l’animation, l’incitation et la stimulation endogènes tous azimuts pour faire revenir le duo magique : performance et confiance.

    Mamadou Sy Tounkara

    Mademba Sock: Hommage à un Syndicaliste Engagé

    La disparition soudaine de Mademba Sock, figure emblématique du syndicalisme sénégalais, a plongé la nation dans le deuil et la réflexion. Ce syndicaliste respecté a été honoré par de nombreux hommages, dont celui émouvant du Premier ministre Ousmane Sonko, qui a rappelé leur dernière rencontre le 1er mai 2024.

    Lors de la cérémonie de présentation des cahiers de doléances des centrales syndicales au Président de la République, Mademba Sock avait sollicité une audience auprès du Premier ministre, qui lui avait promis de la lui accorder. Malheureusement, le destin en a décidé autrement. Ousmane Sonko a exprimé ses regrets profonds, soulignant que Mademba Sock restera dans les mémoires comme un homme dévoué à la cause syndicale, mais également comme une personne humble et respectueuse.

    « Nous nous sommes croisés pour la dernière fois… » a rappelé le Premier ministre avec émotion, « …le Maître des âmes en a décidé autrement. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournons. » Ces mots résonnent comme un témoignage sincère de respect et de gratitude envers Mademba Sock, rappelant sa contribution indélébile à la lutte pour les droits des travailleurs au Sénégal.

    Mademba Sock, dont la mémoire restera gravée dans les annales du syndicalisme sénégalais, a été salué pour son intégrité et sa détermination. Sa disparition laisse un vide immense dans le paysage syndical, mais son héritage de courage et de dévouement continuera d’inspirer les générations futures.

    En cette période de deuil, le Sénégal se souvient avec respect et affection de Mademba Sock, un homme qui a consacré sa vie à améliorer les conditions de travail et à défendre les droits des travailleurs. Qu’il repose en paix sous la miséricorde divine, son souvenir demeurera vivant dans le cœur de tous ceux qu’il a touchés et inspirés.

    Premier baril de Pétrole à Sangomar : Le CN-ITIE recommande une meilleure répartition et encadrement des recettes

    Le Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE) a récemment félicité l’État du Sénégal ainsi que Woodside Energy, l’opérateur principal du projet, pour la production du premier baril de pétrole provenant du champ de Sangomar. Tout en célébrant cette étape significative, le CN-ITIE insiste sur la nécessité de renforcer la répartition et l’encadrement des recettes issues de l’exploitation pétrolière et gazière.

    Situé à 90 kilomètres au sud de Dakar, le projet Sangomar est un partenariat entre Woodside Energy et PETROSEN, la société nationale sénégalaise des hydrocarbures. Les réserves de ce projet sont estimées à environ 630 millions de barils de pétrole brut et 2,4 TCF (113 milliards de Nm³) de gaz naturel. Woodside Energy détient 82 % des parts des blocs de Rufisque, Sangomar Offshore et Sangomar Offshore Profond, tandis que PETROSEN détient les 18 % restants.

    La production de pétrole est assurée par une Installation flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), nommée Léopold Sédar Senghor. Le FPSO a une capacité de stockage de 1 300 000 barils et peut produire jusqu’à 100 000 barils de brut par jour.

    Le CN-ITIE rappelle que les parts de l’État varieront en fonction de la production journalière, selon les dispositions de l’article 22 du Contrat de Recherche et de Partage de Production (CRPP). Les divers scénarios de recouvrement des coûts pétroliers et de partage de la production sont prédéfinis dans les CRPP disponibles sur le site de l’ITIE Sénégal.

    Pour garantir la transparence et la bonne gestion des revenus issus de l’exploitation des hydrocarbures, le CN-ITIE formule plusieurs recommandations clés :

    Divulgation Périodique et Exhaustive : L’État du Sénégal doit procéder à une divulgation régulière et complète des informations essentielles pour assurer la traçabilité des revenus pétroliers et gaziers dans le Budget de l’État.

    Audit des Coûts Pétroliers : Il est crucial de finaliser les missions d’audit des coûts pétroliers des projets SANGOMAR et Grand Tortue Ahmeyim.

    Suivi et Vérification des Données : Le Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, ainsi que le Groupe PETROSEN, doivent divulguer la manière dont ils suivent et vérifient l’exactitude des données de production et d’exportation.

    Transparence Environnementale : L’opérateur Woodside Energy est invité à divulguer les chiffres sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) conformément aux principales normes de divulgation existantes.

    La production du premier baril de pétrole à Sangomar marque une étape importante pour le Sénégal. Cependant, pour assurer que cette ressource bénéficie réellement au développement du pays, il est impératif de suivre les recommandations du CN-ITIE. Une gestion transparente et responsable des recettes pétrolières et gazières est essentielle pour garantir que ces richesses naturelles contribuent durablement au bien-être de la population sénégalaise.

    NOUVELLES POLITIQUES DU GOUVERNEMENT SONKO 1 : L’avis de Momar Ndao sur la révision de la composition du COS-PETROGAZ et la lutte sur la cherté de la vie

    La révision de la composition du COS-PETROGAZ et la baisse des produits de grande consommation sont deux points essentiels sur lesquels le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné directive au gouvernement de travailler. À cet effet, le Dakarois a recueilli les observations de Momar Ndao, président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN).

    À l’occasion du Conseil des ministres du mercredi 12 juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé une prochaine session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ), révisant sa composition pour des soucis de transparence. En effet, jusqu’ici, au sein de la structure de pilotage, de coordination et de suivi du développement des projets pétroliers et gaziers, présidée par le chef de l’État lui-même, les consommateurs ne sont pas représentés.

    Interrogé par le Dakarois Quotidien sur cette absence des consuméristes, le président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momar Ndao, affirme que cette situation bafoue les règles édictées par les Nations Unies, concernant les droits des consommateurs. « Si l’État respecte les directives de l’ONU, les associations des consommateurs doivent siéger au sein du COS-PETROGAZ », explique-t-il, assurant qu’il s’agit des Principes Directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur à tous les niveaux. Ceux-ci sont la base du mouvement mondial en faveur des consommateurs, établissant leurs droits dans les domaines de l’environnement, la durabilité, de l’inclusion, du commerce électronique, de la sécurité, de l’information et des recours, entre autres.

    COMPOSITION DU COS-PETROGAZ

    Le COS-PETROGAZ, sous la houlette du président de la République, selon le décret n°2016-1542 du 3 octobre 2016, est largement composé de membres du gouvernement. Y siègent le Premier ministre, le ministre chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), ainsi que les ministres des Forces Armées, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de l’Économie, des Finances et du Plan, de l’Énergie et du Développement des Énergies renouvelables, de l’Industrie et des Mines, des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de l’Environnement et du Développement durable, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Pêche et de l’Économie Maritime, ainsi que de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’État.

    Dans l’instance, sont également présents le président du Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’Agent judiciaire de l’État, le Secrétaire permanent du Conseil national de l’Énergie (CNE), le Secrétaire permanent du Comité national des Hydrocarbures (CNH), ainsi que les Directeurs généraux de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN), de la Société africaine de Raffinage (SAR), de la Société nationale d’Électricité (SENELEC), de l’Agence nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands travaux (APIX-SA), et du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’Assemblée nationale, le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sont quant à eux représentés chacun par un seul membre au sein de cet organe.

    ABSENCE D’UN SUIVI CORRECT DES PRIX HOMOLOGUÉS

    Parallèlement, Momar Ndao a également abordé la question sur l’annonce récente du Gouvernement, s’agissant de la baisse des prix de certaines denrées. « Je salue tout d’abord cette nobe initiative (…). Mais, aujourd’hui, le véritable problème est le manque de suivi des actions gouvernementales sur la réduction du coût de la vie. À ce propos, l’État devrait mettre en contribution la Police, la Gendarmerie et les Services d’hygiène – vu que leur rôle est de faire appliquer la Loi – pour sanctionner les récalcitrants. Du temps du président de la République, Macky Sall, une sommission de surveillance des prix, notamment celui du loyer, avait été mise en place. Nous avions commencé à travailler avec le ministère du Commerce, incluant dix mois sans salaire ni bureau. Nous avions eu à traiter trois mille huit cent trente-sept (3847) plaintes. Pour plus d’efficience, cette commission doit jouir d’un budget pour recruter de jeunes volontaires et faire des enquêtes. Elle peut aider l’État à continuer jusqu’au bout de sa démarche en faisant respecter les prix homologués », a proposé Momar Ndao.

    Le consumériste appelle ainsi l’État à faire respecter les mesures déjà prises, surtout celle de la location. Il a précisément indexé le non-respect des prix du loyer, leur refus des bailleurs de louer leurs logements à des Sénégalais vu que les étrangers paient plus et la demande de trois à quatre mois de caution par les courtiers.

    La Dakaroise

    Pétrole : Toujours l’alchimie de Senghor

    L’unité flottante d’extraction, de stockage, de pré- traitement puis de transfert présente à 90 km au sud de Dakar solidement près 780 mètres en profondeur par un système d’amarrage à tourelle externe, porte le nom du premier président du Sénégal Léopold SEDAR SENGHOR..

    Senghor fut presque obsédé par notre bassin sédimentaire et surtout par les traces d’huiles sur l’étendue de notre vaste zone économique exclusive que nous partageons sur presque 100 000 Km2 avec la Guinée Bissau.
    Au sortir de la seconde guerre mondiale, et après le passage du General De Gaulle à Dakar le député puis futur Président de la jeune république du Sénégal comprit très tôt les enjeux énergétiques pour un pays dans un monde de productivité industrielle en effet le député Senghor suivit de très près les dures négociations entres états européens pour le charbon et l’acier.
    Juste avant les indépendances le Président Senghor supervisa lui- même les transferts d’archives du BRGM et de l’ORSTOM afin de permettre au jeune état sénégalais d’accentuer les recherches géologiques et minières onshore et offshore. La roche mère de la partie Nord Ouest mais surtout les résultats des sondages en offshore au Sud sur la ZEE entre le Sénégal et la Guinée Bissau sont concluants, seulement c’est des huiles fortes en souffre et leur raffinage non encore standardisé. En visionnaire le Président Senghor pressa son gouvernement de financer la première raffinerie de l’Afrique francophone en 1964 avec les paramètres et caractéristiques chimiques du brut nigérian, très léger presque sans souffre donc très facile à raffiner. Senghor sut que les réserves d’hydrocarbures du Nigeria sont importantes et que l’axe Dakar – Abuja était un chemin court et très sûr pour les tankers. Senghor fut précurseur en tout.
    Il est vrai que la guerre d’indépendance en Guinée Bissau et surtout le pétrole lourd – sa forte teneur en soufre – qui y gît n’assure pas aux investisseurs un CAPEX intéressant surtout aux normes environnementales d’émission et de rejet dans l’atmosphère. Malgré tout le 1er Président fut convaincu qu’une découverte majeure dans la roche-mère atlantique attendait notre pays et il en fit un motif pour précipiter son départ à la tête de l’État . D’ailleurs dans ses tournées d’adieu aux chefs religieux en 1980 son âge et la découverte du pétrole furent les causes de sa retraite politique.
    Aujourd’hui 75 ans après les efforts tant déployés par l’illustre premier président du pays pour faire du Sénégal un mecca énergétique, notre pays 21ème économie d’Afrique avec 30 milliards de PIB n’arrive pas mettre en œuvre une raffinerie capable de raffiner, de processer tout le brut issu de ses champs d’hydrocarbure que le FPSO Leopold Sédar Senghor extrait à partir de 10 puits sur les 21 puits forés et percés de Sangomar deep offshore.
    La SAR ne peut même pas processer 30% du brut de Sangomar dont le potentiel approche le milliard de barils pour 20 ans d’exploitation. Nous sommes loin de la chaîne de valeur intégrée pourvoyeuse en valeur ajoutée et en emplois. Quelle impréparation des deux régimes libéraux qui se sont succédé ?
    Entre temps nos huiles un peu plus soufrées sont semblables au brut russe – l’oural – et le brut d’Oman que les raffineries asiatiques processent dans le respect des normes d’émission, ce qui au temps de Senghor fut une contrainte avec les deux milliards de baril de pétrole lourd entre le Sénégal et la Guinée Bissau dans notre ZEE commune.
    Petrosen doit faire mieux et plus que SENGHOR et sa raffinerie, l’urgence pour sa filiale trading n’est pas une usine d’urée mais une seconde raffinerie de grande capacité pour transformer localement nos hydrocarbures dans leur texture actuelle. Ainsi nous serons dignes du rêve de LEOPOLD.

    Moustapha DIAKHATE
    Expert en Infrastructures et Politique Énergie

    DIMINUTION DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ : « L’État a une marge de manœuvre limitées », selon le Forum Civil

    Ce vendredi 14 juin 2024, le Bureau Exécutif du Forum Civil s’est réuni pour discuter, entre autres, des mesures récentes annoncées par le gouvernement sénégalais concernant la baisse des prix des denrées de première nécessité, a appris Le Dakarois, à travers une note. L’organisation de la Société civile a, par ailleurs, tenu à ce que le Gouvernement Sonko 1 respecte ses engagements pris en Conseil des ministres.

    Le Forum Civil a exprimé son soutien à l’initiative du gouvernement visant à alléger le fardeau financier des populations en réduisant les prix des produits essentiels, une promesse électorale cruciale. Cependant, il a souligné avec fermeté que les marges de manœuvre du gouvernement sont extrêmement restreintes en raison des réalités économiques internationales. Le Sénégal, en tant qu’importateur net, est soumis aux fluctuations des cours mondiaux et aux coûts élevés de transport et d’assurance, qui impactent sévèrement les bénéfices des opérateurs économiques locaux.

    Les membres du Forum Civil ont appelé les autorités à explorer activement des politiques alternatives pour renforcer la production locale. Cette stratégie, jugée essentielle garantit la sécurité alimentaire et réduire la dépendance excessive aux importations, d’après le communiqué exploité par Le Dakarois.

    Cette réunion a également été l’occasion d’examiner le rapport de la Cellule de Monitoring des Actions du Gouvernement (CMAG), mettant en lumière les orientations et les engagements pris en Conseil des ministres.

    En outre, le rapport de la CMAG a mis en évidence la nécessité pour le Chef de l’État et son gouvernement de veiller à une mise en œuvre rigoureuse des décisions prises en Conseil des ministres. Le Forum Civil a insisté sur l’importance de traduire ces engagements en actions tangibles qui répondent efficacement aux besoins pressants de la population.

    De manière générale, le Forum Civil encourage le gouvernement à sensibiliser les nouveaux dirigeants des administrations publiques sur les règles de passation des marchés publics et de gestion du patrimoine de l’État, à évaluer la stratégie de mobilisation des ressources domestiques, à rendre publique la situation des finances publiques et du patrimoine de l’État, à renforcer le Pôle Judiciaire Financier, et à divulguer des informations sur l’état du foncier à Mbour 4 et autres sites prévus pour le logement.

    De manière spécifique, le Forum Civil invite le Président de la République à réviser de manière inclusive la composition du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ), à publier les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE), à organiser des consultations sur la réforme du système électoral et à intensifier la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent. Ils recommandent également des actions dans les domaines de l’élevage, de l’autonomisation économique des femmes, de la préservation de la biodiversité, et du sport.

    En outre, le Premier ministre, Ousmane Sonko, est appelé à concrétiser le renouveau du Service Civique par un programme national favorisant la citoyenneté inclusive et participative, à garantir un approvisionnement constant en médicaments essentiels, à publier le rapport de la Commission Ad Hoc sur le Domaine Public Maritime, et à superviser des conseils interministériels sur des questions telles que le trafic de bois et l’hydraulique, ainsi qu’à réexaminer certains contrats dans des secteurs clés.

    La Dakaroise

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°202 – du 14 au 20/06/2024

    🔴 MOMAR NDAO À PROPOS DE LA RÉVISION DE LA COMPOSITION DU COS-PETROGAZ : « SI L’ÉTAT RESPECTE LES DIRECTIVES DE L’ONU, LES ASSOCIATIONS DES CONSOMMATEURS DEVRONT Y SIÉGER »
    🔴 SAISIE DE DROGUE D’UNE CONTREVALEUR DE PLUS DE 8 MILLIARDS : LES DOUANES INTERCEPTENT 108,7 KG DE COCAÏNE À KOLDA

    🔴 Sadio Mané : Un retour en europe en vue ?
    🔴 Teungueth FC : Cheikh Guèye démissionne de son poste d’entraîneur

    BAISSE PROCHAINE DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES : Une réponse gouvernementale à la récente pression populaire ?

    L’air était lourd d’attente ces derniers jours par rapport à l’une des promesses électorales du tandem Diomaye-Sonko concernant la diminution de la cherté de la vie dès victoire à la présidentielle de février 2024. Rien de concret n’avait été fait et les spéculations allaient bon train jusqu’au Conseil des ministres d’hier, mercredi, où le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé des mesures prochaines. C’est pourquoi il est pertinent de se demander si les récents défis socio-économiques auraient enfin poussé le gouvernement à agir pour soulager la pression financière des ménages, juste avant la Tabaski.

    Dans un pays où le coût de la vie pèse lourdement sur les épaules des familles, le président de la République 1 souligné la nécessité d’une réponse concertée et réfléchie. Depuis le 2 avril 2024, le gouvernement, sous la direction du Premier ministre,Ousmane  Sonko, s’est attelé à cette tâche, collaborant étroitement avec les acteurs économiques et sociaux concernés.

    C’est ainsi que le chef de l’État a reconnu les efforts déployés et a chargé le Premier ministre de présenter rapidement des mesures concrètes pour réduire les prix de certains produits et services essentiels. Il a également insisté sur l’importance cruciale de l’application rigoureuse des prix homologués qui seront annoncés.

    À son tour, le chef du gouvernement a exposé les résultats des consultations menées avec les différentes parties prenantes. Ces mesures, axées sur la réduction du coût de la vie, visent à soulager le fardeau financier des ménages les plus vulnérables tout en garantissant la stabilité budgétaire. Elles englobent divers aspects, tels que la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité, des produits et services de grande consommation, ainsi que des initiatives visant à faciliter l’accès au logement.

    Cette annonce, prévue pour le jeudi 13 juin 2024, est attendue avec impatience par les citoyens, qui espèrent qu’elle apportera un soulagement bien nécessaire à leurs finances et à leur quotidien, surtout en cette période de Tabaski où les moutons et autres denrées sont hors de prix.

    La Dakaroise

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°201 – du 14/06/2024

    🔴 RÉDUCTION DES PRIX DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ : QUE DU BLUFF ?
    🔴 COLLECTE DE DONNÉES ENVIRONNEMENTALES ET ÉMISSION D’IMAGERIE : LE PREMIER SATELLITE SÉNÉGALAIS, GAINDESAT-1A, PRÊT À DÉCOLLER !

    🔴 Ligue 1 : Lamine Camara (Metz) sacré pépite de la saison

    Visite d’amitié et de travail : Le Président Bassirou Diomaye Faye accueilli en héros à Freetown

    Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en début d’après-midi à Freetown pour une visite d’amitié et de travail qui promet de renforcer les liens entre le Sénégal et la Sierra Leone. À sa descente d’avion à l’Aéroport international de Lungi, le Président Faye a été accueilli par une foule chaleureuse et enthousiaste, symbolisant les relations fraternelles entre les deux nations.

    La communauté sénégalaise établie à Freetown s’est fortement mobilisée pour l’accueillir à son débarquement du ferry, montrant ainsi son soutien indéfectible et son enthousiasme pour cette visite officielle. Cet accueil vibrant a mis en lumière les liens solides qui unissent les Sénégalais de la diaspora à leur pays d’origine et à ses dirigeants.

    Au State House, le Président Faye et son homologue sierra-léonais ont conduit des entretiens fructueux accompagnés de leurs délégations respectives. L’objectif principal de ces discussions était de revisiter et de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Sierra Leone. Les deux chefs d’État ont exploré diverses pistes pour intensifier les échanges et les collaborations dans plusieurs secteurs stratégiques.

    Les présidents ont également abordé des sujets d’intérêt commun, notamment l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Ils ont discuté des défis et des opportunités liés à l’intégration économique et politique de la région, ainsi que des initiatives communes pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable. Les discussions ont mis en lumière la volonté des deux pays de travailler ensemble pour relever les défis régionaux et exploiter les opportunités de croissance et de développement.

    Cette visite d’amitié et de travail marque une étape cruciale dans les relations entre le Sénégal et la Sierra Leone. Elle ouvre la voie à une coopération plus étroite et à des partenariats renforcés dans divers domaines d’intérêt mutuel, notamment l’économie, l’éducation, la santé, et les infrastructures. Les entretiens au State House témoignent de l’engagement des deux nations à collaborer pour le bien-être de leurs peuples.

    En conclusion, la visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Freetown s’inscrit dans une dynamique positive de rapprochement et de collaboration entre le Sénégal et la Sierra Leone. Elle promet un avenir prometteur pour les relations bilatérales, renforçant ainsi les liens historiques et fraternels entre les deux nations et ouvrant de nouvelles perspectives de développement et de coopération.

    Subventions et baisse des prix : L’État annonce une nouvelle stratégie de ciblage

    Chose promise, chose (presque) faite ! Le gouvernement a annoncé, ce jeudi 13 juin 2024, une baisse des prix sur plusieurs denrées alimentaires ainsi que d’autres produits et services. L’effectivité de ces mesures sera déterminée à l’issue de la réunion du Conseil national de la consommation, prévue la semaine prochaine.

    Cependant, l’État, qui fait un effort de 53,4 milliards de FCFA pour soulager les Sénégalais sans bouleverser les équilibres des finances publiques, entend « désormais » procéder par « ciblage ».

    Selon le ministre, secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, ces mesures de subventions et de baisses de prix doivent bénéficier uniquement à ceux qui ont réellement besoin d’une assistance de l’État.

    « Nous ferons désormais en sorte que les mesures de subvention et de baisse de prix soient des mesures ciblées. Je donne juste un exemple : aujourd’hui, le pétrole, l’essence et le gasoil sont subventionnés. Est-ce qu’il est normal que le ministre que je suis puisse bénéficier de cette subvention ? Est-ce qu’il est normal que les directeurs généraux de sociétés privées, de la Sonatel, les représentants du Fonds monétaire international, les diplomates accrédités à Dakar, bénéficient tous de cette subvention ? » s’interroge-t-il.

    « Désormais, nous allons travailler vers un ciblage des subventions. C’est cela qui correspond à la nouvelle gouvernance d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Nous devrons faire en sorte que seules les personnes qui ont réellement besoin d’assistance en bénéficient », a déclaré Al Aminou Lo.

    Toutefois, le ministre ne s’est pas prononcé sur les moyens et méthodes qui seront mis en œuvre pour procéder à un ciblage optimal.

    Lutte contre la vie chère : L’État investit plus de 53 milliards de FCFA pour réduire les prix

    Le Gouvernement du Sénégal a annoncé une série de mesures destinées à baisser les prix de certains produits et services de consommation courante. Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse ce jeudi 13 juin, en présence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et du ministre secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Aminou Lo.

    Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a souligné les difficultés financières actuelles de l’État. « Les caisses de l’État sont stressées », a-t-il déclaré, en faisant référence au lourd fardeau des subventions dans les budgets. « Les subventions pour les finances publiques sont comme ce que le cancer peut représenter dans le corps humain. Si on n’y prend pas garde, cela va détruire beaucoup de choses. Il faut qu’on le règle définitivement », a-t-il ajouté.

    Pour répondre à la hausse des coûts de la vie, l’État a débloqué une somme importante de 53,4 milliards de FCFA. Cette enveloppe est destinée à réduire le coût de la vie en renonçant à des recettes douanières. « L’enveloppe qui est dégagée pour ces mesures relatives à la baisse du coût de la vie s’élève à 53,4 milliards, ce qui se traduit en termes de renonciation de recettes douanières », a révélé Cheikh Diba.

    Le ministre secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Aminou Lo, a précisé que les mesures annoncées ne seront pas mises en œuvre immédiatement. « Il va falloir une réunion du Conseil national de consommation le mardi 18 juin pour annoncer son entrée en vigueur », a-t-il fait savoir. Cette réunion sera cruciale pour finaliser les modalités de mise en œuvre et assurer une application efficace des mesures décidées.

    Ces décisions interviennent dans un contexte où de nombreux Sénégalais sont confrontés à une augmentation significative des prix des biens et services de première nécessité. L’engagement du gouvernement à débloquer une telle somme montre une volonté de soulager les ménages et de stabiliser l’économie. Toutefois, la mise en garde du ministre des Finances souligne également la nécessité de gérer rigoureusement les subventions pour éviter des déséquilibres financiers à long terme.

    Avec plus de 53 milliards de FCFA débloqués pour lutter contre la cherté de la vie, le gouvernement du Sénégal montre sa détermination à améliorer les conditions de vie des citoyens. Les prochaines étapes, notamment la réunion du Conseil national de consommation, seront déterminantes pour la mise en œuvre de ces mesures et leur impact sur le quotidien des Sénégalais.

    Bougane Guèye doute des capacités de Sonko et Diomaye à diriger le Sénégal

    Le président du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye, a récemment exprimé ses doutes quant à la capacité du duo Ousmane Sonko-Bassirou Diomaye Faye à diriger efficacement le Sénégal. Cette déclaration intervient après une réplique acerbe au leader de Pastef, Ousmane Sonko, et renforce sa position critique envers les deux figures politiques.

    Dans une vidéo diffusée en ligne, Bougane Guèye a exprimé sans équivoque ses réserves concernant le tandem Sonko-Faye. « Tous ces politiciens n’ont jamais rien réalisé dans le pays. Ce ne sont pas ces gens-là qui vont changer le Sénégal, » a-t-il affirmé, mettant en doute leur capacité à apporter des changements significatifs.

    Bougane Guèye a souligné ce qu’il considère comme un manque de réalisations concrètes de la part d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Pour lui, ces leaders n’ont pas encore démontré les compétences nécessaires pour transformer le pays. « Le Sénégal a besoin de dirigeants qui ont déjà prouvé leur capacité à mettre en œuvre des projets tangibles et bénéfiques pour la population, » a-t-il ajouté.

    Cette critique survient dans un contexte politique particulièrement tendu au Sénégal, où alliances et rivalités façonnent le paysage électoral. Ousmane Sonko, une figure charismatique mais controversée, et Bassirou Diomaye Faye, actuel président de la République, cherchent à renforcer leur influence politique.

    En tant que leader de Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye se positionne comme une alternative critique face aux figures politiques traditionnelles. Ses déclarations visent à galvaniser son propre mouvement tout en semant le doute sur la viabilité des projets de ses adversaires.

    Alors que les élections se profilent à l’horizon, la question demeure de savoir si les prédictions de Bougane Guèye se réaliseront. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye devront répondre à ces critiques en démontrant leur capacité à apporter des changements concrets. Les électeurs sénégalais auront à choisir quel leader ou quel duo est le mieux placé pour répondre à leurs aspirations et aux défis du pays.

    Bougane Guèye, par ses déclarations percutantes, rappelle l’importance d’évaluer les politiciens sur la base de leurs réalisations passées plutôt que sur leurs promesses. Que ses prédictions s’avèrent justes ou non, elles ajoutent une dimension supplémentaire au débat politique et encouragent une réflexion plus profonde sur le leadership et le développement du Sénégal.

    Le gouvernement annonce des baisses de prix pour soulager le coût de la vie

    Hier, lors du Conseil des ministres, le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé les nouvelles mesures visant à alléger le fardeau financier des ménages les plus vulnérables. Ces mesures, conçues pour assurer la soutenabilité budgétaire, ont été présentées lors d’une conférence de presse animée par le ministre secrétaire général du gouvernement Ahmadou Al Aminou Lo, le ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba, et leur collègue de l’Agriculture Mabouba Diagne.

    Les réductions de prix touchent plusieurs denrées alimentaires de première nécessité ainsi que des produits et services à forte demande. Le sucre cristallisé homologué voit son prix diminuer de 50 F CFA, passant à 600 F CFA. De même, le riz brisé non parfumé bénéficie d’une réduction de 40 F CFA, tandis que le riz indien sera disponible à moins de 400 F CFA dès le mois d’août. L’huile raffinée enregistre une baisse significative de 100 F CFA.

    Concernant le pain, une diminution de 15 F CFA a été retenue, en attendant la conclusion des discussions en cours. De plus, le gouvernement a pris la décision de suspendre la taxe de 2 000 F CFA sur le ciment.

    Ces mesures devraient apporter un soulagement financier aux ménages les plus touchés par les hausses de prix récentes, tout en contribuant à la stabilité économique du pays.

    BAISSE PROCHAINE DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES : Une réponse gouvernementale à la récente pression populaire ?

    L’air était lourd d’attente ces derniers jours par rapport à l’une des promesses électorales du tandem Diomaye-Sonko concernant la diminution de la cherté de la vie dès victoire à la présidentielle de février 2024. Rien de concret n’avait été fait et les spéculations allaient bon train jusqu’au Conseil des ministres d’hier, mercredi, où le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé des mesures prochaines. C’est pourquoi il est pertinent de se demander si les récents défis socio-économiques auraient enfin poussé le gouvernement à agir pour soulager la pression financière des ménages, juste avant la Tabaski.
    Dans un pays où le coût de la vie pèse lourdement sur les épaules des familles, le président de la République a souligné la nécessité d’une réponse concertée et réfléchie. Depuis le 2 avril 2024, le gouvernement, sous la direction du Premier ministre,Ousmane Sonko, s’est attelé à cette tâche, collaborant étroitement avec les acteurs économiques et sociaux concernés.
    C’est ainsi que le chef de l’État a reconnu les efforts déployés et a chargé le Premier ministre de présenter rapidement des mesures concrètes pour réduire les prix de certains produits et services essentiels. Il a également insisté sur l’importance cruciale de l’application rigoureuse des prix homologués qui seront annoncés.
    À son tour, le chef du gouvernement a exposé les résultats des consultations menées avec les différentes parties prenantes. Ces mesures, axées sur la réduction du coût de la vie, visent à soulager le fardeau financier des ménages les plus vulnérables tout en garantissant la stabilité budgétaire. Elles englobent divers aspects, tels que la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité, des produits et services de grande consommation, ainsi que des initiatives visant à faciliter l’accès au logement.
    Cette annonce, prévue pour le jeudi 13 juin 2024, est attendue avec impatience par les citoyens, qui espèrent qu’elle apportera un soulagement bien nécessaire à leurs finances et à leur quotidien, surtout en cette période de Tabaski où les moutons et autres denrées sont hors de prix.

    La Dakaroise

    GESTION DES INONDATIONS À KAOLACK : Cheikh Tidiane Dièye demande aux équipes d’accélérer les travaux et de mutualiser les ressources

    Le Sénégal est confronté depuis plusieurs années à une augmentation significative des précipitations, entraînant des inondations récurrentes qui affectent gravement les zones urbaines. La ville de Kaolack, située au cœur du pays, est particulièrement vulnérable à ce phénomène. En raison de son importance socioéconomique, les inondations y causent des impacts négatifs multiples, tels que la dégradation du cadre de vie, des risques sanitaires, le ralentissement des activités économiques et la dégradation de l’environnement.

    Pour faire face à cette problématique, le ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a pris des mesures concrètes. Le mercredi 12 juin 2024, il a présidé un atelier à la gouvernance de Kaolack, consacré à la présentation de l’inventaire cartographique des zones inondables et à risque. Cet événement s’inscrit dans le cadre du Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), une initiative cruciale pour améliorer la prévention et la gestion des inondations dans le pays.

    L’atelier a permis de mettre en lumière les résultats de l’inventaire cartographique, identifiant les zones les plus vulnérables de Kaolack. Parmi celles-ci, les quartiers de Sam, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, et d’autres sont particulièrement exposés aux inondations pluviales. Les participants, comprenant des experts, des responsables locaux et des membres de la communauté, ont discuté des meilleures stratégies pour prévenir et gérer les risques associés.

    Après l’atelier, le ministre et sa délégation ont visité plusieurs zones inondables de la région pour constater de visu les défis à relever. Ils se sont rendus à la bande de « Aouzou » située à Médina Mbaba, au canal Pie 12 dans le quartier Bongré, sur la route nationale devant le projet de construction du marché d’intérêt sous-régional, et aux Parcelles Assainies. Ces visites ont permis de recueillir des informations essentielles pour la mise en œuvre de mesures adaptées.

    Suite à ces visites, Dr Cheikh Tidiane Dièye a donné des instructions claires pour accélérer les travaux de gestion des inondations. Il a insisté sur la nécessité de mutualiser les ressources et les moyens afin d’accroître l’efficacité des interventions. Le ministre a souligné l’importance de la coopération entre les différentes équipes et les parties prenantes pour une gestion optimale des ressources disponibles.

    Le ministre a également exprimé son engagement à poursuivre ses tournées à travers le pays pour dialoguer avec les populations et suivre la mise en œuvre des plans d’action de lutte contre les inondations. Il a rappelé que la mobilisation collective et la vigilance sont essentielles pour prévenir les impacts des inondations et protéger les communautés locales.

    Dans son discours, Dr Cheikh Tidiane Dièye a mis en avant l’importance de la prévention et de la gestion proactive des inondations. Il a souligné que la pérennisation des actions entreprises devrait encourager la promotion des bonnes pratiques pour une meilleure résilience face aux catastrophes naturelles. Il a également insisté sur la nécessité de créer des synergies entre l’école, les secteurs privés, la société civile et les acteurs communautaires pour une approche intégrée et durable.

    Le Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS) comprend plusieurs actions phares, telles que la réhabilitation des infrastructures, l’investissement humain « Setal sunu ekol » (Nettoyons notre école), et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; Une école, un jardin scolaire ». Ces initiatives visent non seulement à prévenir les inondations, mais aussi à améliorer la qualité de vie et à sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène.

    En conclusion, cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive de la part des autorités sénégalaises pour anticiper les risques d’inondation et protéger les zones vulnérables, avec un accent particulier sur la ville stratégique de Kaolack. Grâce à l’engagement du ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, et à la mobilisation des acteurs locaux, le Sénégal espère réduire les impacts des inondations et renforcer la résilience de ses communautés.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack

    Gestion des Ressources Pétrolières : Sonko annonce l’utilisation de l’IA

    Le Premier Ministre Ousmane Sonko a annoncé une initiative révolutionnaire pour la gestion des ressources pétrolières du Sénégal, mettant en avant l’usage de l’Intelligence Artificielle (IA). Cette déclaration a été faite lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi au Palais de la République, marquant ainsi une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière du pays.

    L’Intelligence Artificielle, technologie déjà bien implantée dans des nations comme les États-Unis et la Chine, va désormais jouer un rôle central dans l’exploitation des ressources pétrolières du Sénégal. Cette initiative coïncide avec l’extraction imminente des premiers barils de pétrole du champ de Sangomar, événement historique pour le pays.
    « Le Premier Ministre a souligné l’importance cruciale de cette phase pour le Sénégal, rappelant que les ressources naturelles appartiennent au peuple conformément à la Constitution, et qu’elles doivent être exploitées pour améliorer les conditions de vie des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué officiel.
    Le gouvernement met en place des mesures pour assurer une transition juste et durable sur les plans socio-économique et environnemental. L’Intelligence Artificielle jouera un rôle crucial dans plusieurs domaines clés :

    Surveillance Quantitative : Grâce à l’IA, le Sénégal pourra surveiller en temps réel les quantités de pétrole extraites, assurant ainsi une gestion précise et transparente des ressources.
    Sécurisation de la Production : Les technologies de l’IA permettront de sécuriser les processus de production, réduisant les risques de vols, de fuites et d’autres incidents susceptibles de perturber la production.
    Prévention des Risques Environnementaux : L’IA aidera à identifier et prévenir les risques environnementaux liés à l’exploitation pétrolière, protégeant ainsi les écosystèmes locaux et les communautés avoisinantes.

    Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité d’une vigilance accrue dans la gestion de ces ressources. Le gouvernement examinera les perspectives offertes par cette transition technologique ainsi que les défis à relever pour garantir son succès. L’objectif est de favoriser un développement durable et inclusif, aligné avec les priorités socio-économiques et environnementales du pays.
    « Le Premier Ministre a indiqué que la vigilance devra être de mise. Dans ce cadre, l’Intelligence Artificielle sera mise à contribution pour l’amélioration de la gestion de ces ressources, notamment en matière de surveillance quantitative, de sécurisation de la production et de prévention des risques environnementaux », souligne le communiqué.
    L’initiative annoncée par Ousmane Sonko représente un tournant décisif dans la gestion des ressources pétrolières du Sénégal. En intégrant l’Intelligence Artificielle dans ses stratégies, le pays se positionne à l’avant-garde des technologies modernes pour maximiser les bénéfices de ses ressources naturelles tout en minimisant les risques et en assurant un développement équitable pour tous ses citoyens. Cette démarche promet de transformer positivement le paysage économique et environnemental du Sénégal, ouvrant la voie à une gestion plus efficace et responsable de ses richesses naturelles.


    LEDAKAROIS

    RÉVISION DE LA COMPOSITION DU COS-PETROGAZ : Vers une gouvernance transparente des ressources pétrolières ?

    Pour assurer une gestion transparente des ressources, une session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ) sera organisée, révisant sa composition pour des soucis de transparence, selon le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    Le Sénégal connaît un tournant historique avec le début de l’exploitation de l’or noir sénégalais. L’objet du Conseil des ministres de ce mercredi, présidé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, était la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, marquant l’entrée officielle du Sénégal dans le cercle restreint des producteurs de pétrole depuis le 11 juin 2024.

    Dans un souci de transparence et de gestion responsable des ressources minières du pays, le président de la République a annoncé la tenue prochaine d’une session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ). Cette instance, dont la composition sera révisée, a pour mission d’actualiser la stratégie nationale de développement et d’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Elle veillera également à garantir une répartition éqitable et une gestion encadrée des recettes générées par l’exploitation des hydrocarbures.

    Jusqu’ici, le COS-PETROGAZ, présidé par le Président de la République lui-même, rassemble une pléiade de membres gouvernementaux, conformément au décret n°2016-1542 du 3 octobre 2016. Parmi eux figurent le Premier ministre, le ministre auprès du Président de la République chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent, ainsi que les ministres des Forces Armées, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de l’Économie, des Finances et du Plan, de l’Énergie et du Développement des Énergies renouvelables, de l’Industrie et des Mines, des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de l’Environnement et du Développement durable, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Pêche et de l’Économie Maritime, ainsi que de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’État.

    Dans cette instance, siègent également le président du Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’Agent judiciaire de l’État, le Secrétaire permanent du Conseil national de l’Énergie (CNE), le Secrétaire permanent du Comité national des Hydrocarbures (CNH), les Directeurs généraux de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN), de la Société africaine de Raffinage (SAR), de la Société nationale d’Électricité (SENELEC), de l’Agence nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands travaux (APIX-SA), ainsi que du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’Assemblée nationale, le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ne comptent qu’un seul représentant chacun dans cet organe.

    D’autre part, le financement du COS-PETROGAZ est intégré au budget de la Présidence de la République. Cette situation pourrait être la raison pour laquelle Diomaye a demandé la révision de sa composition.


    La Dakaroise

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°200 – du 13/06/2024

    🔴 ANNONCE DE RÉDUCTION DE CERTAINS PRIX : LA PRESSION SE FAIT-ELLE SENTIR AU SOMMET ?
    🔴 PROCHAINE SESSION SUR L’EXPLOITATION DES RESSOURCES PÉTROLIÈRES ET GAZIÈRES : DIOMAYE PRÉVOIT DE RÉVISER LA COMPOSITION DU COS-PETROGAZ

    🔴 Éventuel report de la CAN 2025 : La mainmise de la FIFA sur la CAF ?

    Les nominations du conseil des Ministres de ce mercredi 12 juin 2024

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Monsieur Abdoulaye FAYE, Administrateur civil, matricule de solde n° 513722/Z, est nommé Secrétaire Général adjoint du Gouvernement, en remplacement de Monsieur Alyoune Badara DIOP appelé à d’autres fonctions ;

    Monsieur Cheikh DIENG, Magistrat, matricule de solde n° 616-151/N, est nommé Secrétaire Général adjoint du Gouvernement ;

    Monsieur Alioune Palla MBAYE, Juriste-Conseil, matricule de solde n° 747541/H, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;

    Monsieur Idrissa Samba SALL, titulaire d’un Master en Finances et Gestion publique, matricule de solde n° 640 925/J, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, en remplacement de Monsieur Mouhamadou
    SENE appelé à d’autres fonctions ;

    Madame Ramatoulaye DIENG, Administrateur civil, matricule de solde n°608 865/G, est nommée Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

    Monsieur Cheikh BA, Spécialiste en sécurité d’Etat, précédemment Inspecteur technique au Ministère en charge de l’Artisanat, est nommé inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, en remplacement de Madame Aïssatou Alima SAMBOU, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Pétrole et des Energies et de Madame Fatou SARR SOUMARE, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Mines et de la Géologie ;

    Madame Coumba SOW, Juriste, matricule de solde n° 620 268/Z, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Madame Maguette DIOP, admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

    Madame Marième DIAGNE TALLA, Juriste, matricule de solde n° 604 979/A, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Mamadou GOUDIABY, appelé à d’autres fonctions ;

    Madame Nafissatou FALL NDIAYE, Professeur d’Enseignement secondaire, de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 519 031/O, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Famille et des Solidarités ;

    Monsieur Modou MBAYE, Ingénieur de Conception en Génie civil, de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 515 420/G, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Famille et des Solidarités ;

    Monsieur Lazard SARR, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n° 632 054/F, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

    Monsieur Baba NDOYE, Cadre en Tourisme, matricule de solde n° 611 817/H, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat ;

    Madame Paule Marie Antoinette SAGNA, Ingénieur Electricien est nommée Secrétaire exécutif de la Commission de Régulation du secteur de l’Energie.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
    Amadou Moustapha Njekk SARRE

    Communiqué du conseil des ministres du mercredi 12 juin 2023

    Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar
    FAYE a présidé, ce mercredi 12 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des
    ministres, au Palais de la République.
    Le Président de la République a entamé sa communication sur l’annonce
    de la première extraction de pétrole du champ de Sangomar faisant du Sénégal un
    pays producteur de pétrole depuis le 11 juin 2024.
    Pour le Chef de l’Etat, c’est un moment historique et un pas important qui
    vient d’être franchi par notre pays dans sa quête de souveraineté énergétique.
    Le Président de la République a félicité le Gouvernement, notamment le
    Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines mais également le groupe PETROSEN,
    le partenaire Woodside Energy et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce
    projet entamé en 2020.
    Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et à l’ensemble du
    Gouvernement de veiller à l’exploitation optimale et transparente des ressources
    nationales pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale et des générations
    actuelles et futures.
    Dans la foulée, le Président de la République a annoncé la tenue prochaine
    d’une session du Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-
    PETROGAZ) dont la composition sera révisée. L’objectif de cette session sera
    d’actualiser la stratégie nationale de développement et d’exploitation des ressources
    pétrolières et gazières tout en veillant à la bonne répartition et à l’encadrement de la
    gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.
    Sur un autre registre, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement que la cherté
    du coût de la vie demeure une préoccupation majeure de nos compatriotes. Il a salué
    le travail méthodique et serein entrepris, depuis le 02 avril 2024, par le Gouvernement
    sous la direction du Premier Ministre avec tous les acteurs économiques et sociaux
    concernés afin de trouver des solutions rapides, soutenables et durables pour alléger
    le coût de la vie et augmenter le pouvoir d’achat des ménages.
    A cet égard, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de
    procéder, dans les meilleurs délais, à l’annonce des décisions prises par le
    Gouvernement pour baisser les prix de certains produits et services de consommation
    courante. Il a également invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions
    pour l’application effective des prix homologués qui seront annoncés.

    Evoquant la célébration proche de la fête de la Tabaski, le Chef de l’Etat a saisi
    l’occasion pour adresser d’avance ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs
    vœux à la Oummah islamique et à la communauté musulmane du Sénégal en
    particulier. Il a appelé l’ensemble de la Nation à prier pour un Sénégal de paix, de
    justice et de prospérité dans la solidarité.
    Le Président de la République a demandé au Gouvernement, notamment au
    Ministre de l’Intérieur, de prendre toutes les dispositions pour la bonne organisation
    des cérémonies de prières sur l’étendue du territoire national. Il a informé le Conseil
    qu’il participera à la prière de la Tabaski à la Grande Mosquée de Dakar.
    Abordant la question de la souveraineté numérique du Sénégal, le Président de
    la République a demandé au Gouvernement de procéder à l’actualisation du cadre
    juridique du secteur des télécommunications et du Numérique et au renforcement de
    l’aménagement numérique du territoire favorisant l’accès universel à la téléphonie et
    à l’internet de qualité sur l’ensemble du territoire national. Il a rappelé, à cet effet,
    l’urgence de la relance des activités et du suivi de la gouvernance du Fonds de
    Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT).
    Le Chef de l’Etat a également demandé au Gouvernement d’œuvrer pour une
    bonne maitrise du patrimoine numérique du Sénégal et de mettre en place un modèle
    de gouvernance adapté des infrastructures numériques publiques ainsi que des
    Données. A ce titre, il a demandé au Ministre en charge du Numérique de finaliser le
    nouveau cadre législatif relatif aux données personnelles et à l’encadrement de
    l’hébergement des données nationales.
    Le Président de la République a, par ailleurs, invité le Premier Ministre et le
    Ministre en charge des Télécommunications et du Numérique à accélérer la
    digitalisation intégrale des administrations et la définition d’une stratégie nationale
    avancée de Cyber sécurité afin de renforcer la confiance dans le secteur numérique.
    Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Gouvernement, d’accompagner
    davantage les entreprises privées du secteur du Numérique en vue de développer
    l’entreprenariat numérique, les Start up en particulier, source d’innovations et de
    créations massives d’emplois nouveaux dans plusieurs branches d’activité.
    Le Président de la République a aussi exhorté le Premier Ministre à réhabiliter
    le Conseil national du Numérique, cadre institutionnel majeur de partenariat
    public/privé, pour accentuer le développement de l’économie numérique et la
    souveraineté numérique du Sénégal.
    Parlant de la gestion du patrimoine des archives nationales, le Chef de l’Etat
    a indiqué la nécessité pour le Gouvernement, de réfléchir à la mise en œuvre, dès
    cette année, d’un programme national pour assurer la conservation optimale et le
    développement des archives du Sénégal.
    Ce programme d’envergure doit accorder une place primordiale à l’édification
    d’une bibliothèque nationale, de bibliothèques régionales et départementales, de
    même qu’au recrutement maitrisé d’archivistes et documentalistes professionnels
    dans les ministères et autres entités publiques et parapubliques.

    A l’entame de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la nouvelle
    ère qui s’ouvre pour le Sénégal avec l’extraction des premiers barils du champ
    pétrolier de Sangomar. A cet égard, il a rappelé que conformément aux dispositions
    de la Constitution du Sénégal, les ressources naturelles appartiennent au peuple et
    doivent être utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. Sous ce rapport, le
    Gouvernement procédera à l’examen des perspectives et des défis que comporte une
    transition juste qui favoriserait le développement durable et inclusif, aux plans
    socioéconomique et environnemental.
    Le Premier Ministre a indiqué que la vigilance devra être de mise. Dans ce cadre,
    l’Intelligence artificielle sera mise à contribution pour l’amélioration de la gestion de
    ces ressources, notamment en matière de surveillance quantitative, de sécurisation
    de la production et de prévention des risques environnementaux.
    Abordant les mesures de baisse du coût de la vie, le Premier Ministre a présenté
    au Conseil les résultats des concertations organisées avec l’ensemble des parties
    prenantes, dans l’objectif de soulager le budget des ménages les plus défavorisés
    tout en veillant à la soutenabilité budgétaire. Ces mesures qui portent sur certaines
    denrées de première nécessité, des produits et services de grande consommation et
    la facilitation de l’accès au logement seront rendues publiques ce jeudi 13 juin 2024.
    Pour clore sa communication, le Premier Ministre a fait part de la programmation
    de la première réunion du Comité interministériel sur la prévention et la sécurité
    routière ainsi que de la tenue des réunions préparatoires des Conseils
    interministériels consacrés respectivement à la situation des projets hydrauliques et
    aux infrastructures portuaires et maritimes.

    Premier pas vers l’exploitation des Ressources Naturelles : Ousmane Sonko reçoit le premier échantillon de pétrole de Sangomar

    Ce jour restera gravé dans l’histoire du Sénégal. Le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a reçu des mains du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, le premier échantillon de pétrole extrait du champ de Sangomar. Cet événement symbolique marque le début d’une nouvelle ère pour l’exploitation des ressources naturelles du pays.

    En recevant cet échantillon, Ousmane Sonko a souligné qu’il s’agit d’un petit pas sur le long chemin qui reste à parcourir. Il a réitéré l’engagement de son gouvernement à faire en sorte que les ressources naturelles du Sénégal profitent équitablement à tous les citoyens.

    « Notre satisfaction ne sera complète que lorsque toutes les ressources du Sénégal seront équitablement profitables au peuple sénégalais, » a déclaré le Premier Ministre.

    Le Premier Ministre a rappelé l’article 25-1 de la Constitution sénégalaise, qui stipule que « Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. » Cet article est la boussole qui guide les actions du gouvernement en matière d’exploitation des ressources naturelles.

    Ousmane Sonko a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à respecter cette disposition constitutionnelle et à travailler sans relâche pour que les richesses naturelles du Sénégal soient une bénédiction pour tous ses citoyens. « Nous nous y sommes engagés, nous y travaillons et nous le ferons, » a-t-il affirmé avec conviction.

    La réception de cet échantillon de pétrole n’est que le début. Le gouvernement sénégalais est déterminé à transformer cette ressource naturelle en une source de prospérité pour tous. Des politiques transparentes et équitables seront mises en place pour s’assurer que les bénéfices de l’exploitation pétrolière améliorent réellement les conditions de vie des Sénégalais.

    En avant pour un Sénégal prospère et équitable, où chaque citoyen pourra bénéficier des richesses de son pays.

    Mr Ousmane Sonko, le temps vous est compté 

    Les sénégalais attendent impatiemment la réalisation de vos promesses electorales. 
    Vous ne pouvez pas l’oublier et vous ne devez pas oublier comment les sénégalais se sont appropriés le projet pastef depuis sa création. 
    Un projet qui fut et est toujours synonyme d’espoir car bâti sur une demande sociale < la rupture systémique>. 
    Vous l’avez dit et vous l’avez redit < on doit rompre avec ceux qui se faisaient et surtout soulager les maux des sénégalais >, voilà vos dires avant les élections présidentielles de 2024 et voilà sans doute pourquoi les sénégalais ont adhéré massivement au projet pastef, votre score 54% lors des élections, une chose inédite en matière électorale montre à quel point les sénégalais compte sur votre personne 

    Mais après tout juste 2 mois , on est pas rassuré de vos faits et gestes. Certes vous avez initié des actes forts ( suspension des licences de pêche , arrêts des travaux sur le littoral, Audits ) mais on attend de voir la suite. L’image que vous véhiculez me laisse perplexe, nous attendons que vous fassiez la part des choses désormais vous avez les reines de l’état, vous avez les commandes, vous devez dérouler. 

    Mais les faits montrent que vous avez du mal à démarrer la machine, le projet pastef est devenu d’un coup flou et votre gouvernement semble tâtonner, dépassé par les événements. Les sénégalais continuent de souffrir en silence car si vous êtes toujours dans l’état de grâce, les maux des sénégalais restent entiers. Vous nous aviez promis la réduction du coût de la vie, mais rien toujours, l’ultimatum du 15 mai est dépassé largement. Le chômage et les conditions de travail dramatiques sont toujours là , votre sortie du dimanche sur le thème < la place de la jeunesse dans le projet > s’est soldée par des déballages, intimidations et menaces. La presse n’est pas votre cible, elle a joué pleinement son rôle dans la légitimation de votre combat auprès du Grand public, Mr le PM concentrez vous sur les priorités. 

    Ressaisissez vous Mr le premier Ministre, nous attendons une autre version de vous pas celle d’avant les élections en tant qu’opposant. Nous voulons que vous vous comportiez comme un digne chef du gouvernement avec de la hauteur et d’être au dessus de la mêlée. Désormais c’est votre rôle de réconcilier le peuple sénégalais en créant un environnement propice à la cohésion sociale et au développement économique et social. 

    Samba kanteye 
    PDG Niomre avenir plus
    Ancien conseiller municipal de la commune de Niomre.

    VOS QUOTIDIENS DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mercredi 12 Juin 2024

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°199 – du 12/06/2024

    🔴 LE SÉNÉGAL DEVIENT UN PRODUCTEUR D’OR NOIR : 100 000 BARILS PAR JOUR ATTENDUS SUR SANGOMAR
    🔴 AFFAIRE DU CHAUFFEUR DE CAMION DES ICS TAÏBA : LA GENDARMERIE ARRÊTE LES TORTIONNAIRES

    🔴 Eliminatoires Coupe du Monde 2026 : Résultats de la 4e journée en Afrique

    Lettre ouverte à Mr Ousmane Sonko , Premier Ministre de l’état du Sénégal.

    Mr Ousmane Sonko, le temps vous est compté
    Les sénégalais attendent impatiemment la réalisation de vos promesses electorales.
    Vous ne pouvez pas l’oublier et vous ne devez pas oublier comment les sénégalais se sont appropriés le projet pastef depuis sa création.
    Un projet qui fut et est toujours synonyme d’espoir car bâti sur une demande sociale < la rupture systémique>.
    Vous l’avez dit et vous l’avez redit < on doit rompre avec ceux qui se faisaient et surtout soulager les maux des sénégalais >, voilà vos dires avant les élections présidentielles de 2024 et voilà sans doute pourquoi les sénégalais ont adhéré massivement au projet pastef, votre score 54% lors des élections, une chose inédite en matière électorale montre à quel point les sénégalais compte sur votre personne

    Mais après tout juste 2 mois , on est pas rassuré de vos faits et gestes. Certes vous avez initié des actes forts ( suspension des licences de pêche , arrêts des travaux sur le littoral, Audits ) mais on attend de voir la suite. L’image que vous véhiculez me laisse perplexe, nous attendons que vous fassiez la part des choses désormais vous avez les reines de l’état, vous avez les commandes, vous devez dérouler.
    Mais les faits montrent que vous avez du mal à démarrer la machine, le projet pastef est devenu d’un coup flou et votre gouvernement semble tâtonner, dépassé par les événements. Les sénégalais continuent de souffrir en silence car si vous êtes toujours dans l’état de grâce, les maux des sénégalais restent entiers. Vous nous aviez promis la réduction du coût de la vie, mais rien toujours, l’ultimatum du 15 mai est dépassé largement. Le chômage et les conditions de travail dramatiques sont toujours là , votre sortie du dimanche sur le thème < la place de la jeunesse dans le projet > s’est soldée par des déballages, intimidations et menaces. La presse n’est pas votre cible, elle a joué pleinement son rôle dans la légitimation de votre combat auprès du Grand public, Mr le PM concentrez vous sur les priorités.

    Ressaisissez vous Mr le premier Ministre, nous attendons une autre version de vous pas celle d’avant les élections en tant qu’opposant. Nous voulons que vous vous comportiez comme un digne chef du gouvernement avec de la hauteur et d’être au dessus de la mêlée. Désormais c’est votre rôle de réconcilier le peuple sénégalais en créant un environnement propice à la cohésion sociale et au développement économique et social.

    Samba KANTÉ

    VOS QUOTIDIENS DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 11 Juin 2024

    Le Dakarois Quotidien N°198 – du 11/06/2024
    Le Dakarois Quotidien N°198 – du 11/06/2024

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°198 – du 11/06/2024

    🔴 ÉTRANGLÉ AU SOL PAR SES PATRONS CHINOIS ET UN SÉNÉGALAIS : UN SALARIÉ DES ICS ÉCHAPPE DE PEU AU SORT RÉSERVÉ À GEORGE FLOYD
    🔴 MOMO WADE À LA RTS : PAPE ALÉ NIANG RÉALISE UN VRAI COUP DE MAÎTRE

    🔴 MOHAMED TIDIANE NDIAYE : LE PARCOURS REMARQUABLE DU LATÉRAL GAUCHE DU GUÉDIAWAYE FC

    Babacar Fall (RFM) critique la prise de parole d’Ousmane Sonko : « C’est l’arrogant qui parlait »

    La conférence politique tenue par le Premier ministre et leader de Pastef, Ousmane Sonko, ce dimanche au Grand Théâtre, a suscité de vives réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Parmi les critiques les plus marquées, celle de Babacar Fall, journaliste à la Radio Futurs Médias (RFM), se distingue. Lors de son émission « RFM Matin » ce lundi 10 juin, où il recevait Adama Gaye, Babacar Fall n’a pas mâché ses mots.

    Selon Babacar Fall, Ousmane Sonko a démontré une arrogance palpable lors de sa prise de parole. « C’est Ousmane Sonko l’arrogant qui parlait là, il y a de l’arrogance dans ce qu’il a fait hier », a-t-il affirmé, soulignant le ton et le contenu de l’intervention du Premier ministre.

    Adama Gaye, invité de l’émission et journaliste de renom, a partagé cet avis. De retour au Sénégal après cinq ans d’exil en Égypte, Gaye a analysé la symbolique de l’action de Sonko. « On semble voir dans la symbolique de son action qu’il veut occuper l’espace du leadership politique », a-t-il déclaré. Il a également fait un parallèle troublant avec les mouvements de foules qui ont conduit aux dictatures en Europe et en Amérique latine, suggérant que les méthodes de Sonko pourraient être perçues comme inquiétantes.

    Ces critiques interviennent dans un contexte où Ousmane Sonko, depuis son élection, tente de consolider son pouvoir et d’imposer sa vision pour le Sénégal. Cependant, ses discours et actions semblent diviser profondément la classe politique et l’opinion publique, provoquant des débats intenses sur la direction que prend le pays.

    La conférence du Grand Théâtre, qui visait à exposer les grandes lignes du projet politique de Sonko, a donc plutôt exacerbé les tensions. La communauté politique et les citoyens sénégalais restent attentifs aux prochaines actions et déclarations du Premier ministre, alors que les critiques se multiplient et que le débat politique s’enflamme.

    Ousmane Sonko, la constance (Par Salimata Dieng)

    Ousmane Sonko est l’homme politique qui fait et défait l’actualité. Il inspire une grande partie de la population, notamment la jeunesse avec qui, il a un lien particulier. Homme résilient, il a balayé tout un système et est très envié, surtout par la classe politique de sa génération.
    Contrairement à ces politiciens de circonstance, à ces mannequins ou « opposants de salon » qui n’ont jamais eu le courage d’affronter le terrain politique et qui se contentent de parcourir les médias pour parler des discours de Sonko au lieu de se concentrer sur leurs propres mouvements, insignifiants du reste sur la scène politique sénégalaise. Votre amertume est compréhensible chers « politiciens ». Ousmane Sonko incarne tout ce que vous souhaiteriez être en tant que jeunes politiciens, mais vous n’atteindrez jamais son niveau : vous manquez de cran, de courage et de créativité pour accomplir ce qu’il a réussi.
    Il n’est en rien responsable de votre déception face à votre quasi-inexistence ou à vos défaites successives lors des différentes échéances électorales. Connaissez-vous la volonté divine ? Que pensez-vous des efforts consentis et des sacrifices faits depuis une décennie ? Et son parcours professionnel avant même d’entrer en politique ? Sans oublier son passage à l’Assemblée en tant que député « du plus fort reste ».
    Vous avez souffert en le voyant dominer la scène, et vous souffrirez encore de le voir triompher dès le premier tour des élections, en tant que président d’un parti autrefois dissous. Quant à ce petit politicien pleurnichard, limité, président d’un mouvement qui n’a jamais dépassé le stade des parrainages et toujours en attente de deuxième tour, il est en crise d’oubli. Ousmane est un leader qui réussit, contrairement à ces soi-disant leaders frappés par leur inculture et leur manque criant de vision politique. Retournez dans l’ombre, le fisc est à votre recherche.
    De plus, nous n’accordons aucune importance à ces hommes et femmes qui se cherchent et se croient être la relève. Allez vous former, vous avez encore du chemin à parcourir avant de pouvoir prétendre « faire du Sonko ».
    Enfin, nous nous réjouissons du succès de cette conférence politique qui a même offert de la matière à des délinquants fiscaux préoccupés par leur avenir de voleurs. Nous sommes très heureux d’avoir accueilli et écouté notre président de parti, qui nous encourage encore une fois à des actions citoyennes et à une participation active aux politiques publiques à venir, en tant que jeunes fer de lance d’un Sénégal juste, souverain et prospère.

    Salimata Dieng, Secrétaire Générale Adjointe, JPS nationale

    Critiques envers Ousmane Sonko : La réplique d’Amadou Ba du Pastef

    Le Premier Ministre et leader du Pastef, Ousmane Sonko, subit actuellement une vague de critiques de la part de presque toute la classe politique après sa conférence au Grand Théâtre ce dimanche. Amadou Ba, membre influent du Pastef et mandataire de Bassirou Diomaye Faye lors de la présidentielle du 24 mars dernier, a réagi vivement sur sa page Facebook, défendant Sonko et son projet politique. Voici un aperçu de sa réponse.


    Attaques tous azimuts contre Diomaye, Sonko et le PROJET ou comment remettre en cause le suffrage universel…

    « En réalité, ceux qui feulent de rage contre Diomaye, Sonko et le PROJET en veulent réellement au PEUPLE sénégalais dont pensent-ils, l’immaturité politique et l’indigence intellectuelle auraient porté ces trublions et le parti Pastef au Pouvoir. »

    Amadou Ba commence par souligner que les critiques adressées à Sonko et Diomaye sont en fait des attaques déguisées contre le peuple sénégalais, qu’il accuse les opposants de considérer comme politiquement immature et intellectuellement indigent. Selon lui, cette vision méprisante des électeurs sert à discréditer la légitimité du Pastef.

    « Mais ne nous y trompons guère, ces tire-au-flanc qui poussent des cris d’orfraie à chaque bruissement de Sonko, sont les mêmes qui hier le critiquaient déjà dans ses habits d’opposants, houspillaient son manque de raffinement langagier, dénonçaient les hordes de jeunes inconscients et désœuvrés qui lui servaient de bouclier, se gaussaient de son plus fort reste qui l’avait catapultait à l’assemblée nationale et appelaient ouvertement Macky Sall à user de la force illégitime pour sauver la République contre Pastef. »

    Il rappelle que ceux qui critiquent Sonko aujourd’hui sont les mêmes qui l’ont attaqué lorsqu’il était dans l’opposition. Ba accuse ces détracteurs d’être hypocrites et opportunistes, ne cherchant qu’à maintenir le statu quo.

    « Qu’ils vous sortent un post, vidéo ou article dans lesquels ils exigeaient des enquêtes sur la disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou, une pensée à leur familles éplorées, une attention à leurs enfants désespérés. »

    Amadou Ba défie les critiques de prouver leur cohérence en montrant qu’ils ont déjà exigé des enquêtes sur des affaires importantes, comme les disparitions de Didier Badji et Fulbert Sambou, insinuant ainsi qu’ils ne sont intéressés que par l’attaque de Sonko.

    « Que n’avaient ils montré de colère lorsque le Président Macky Sall enchaînait les consultations à domicile immédiatement après la réunion du Conseil supérieur de la magistrature pour réaffecter des magistrats en fonction de l’agenda judiciaire contre la candidature de Ousmane Sonko? »

    Il accuse également ces critiques d’être silencieux face aux manœuvres politiques de Macky Sall, suggérant que leur indignation actuelle est sélective et politiquement motivée.


    Amadou Ba conclut en affirmant que les critiques envers Sonko et Diomaye sont en réalité des tentatives de remettre en question la volonté du peuple sénégalais, exprimée par le suffrage universel. Il insiste sur le fait que le projet de Sonko est légitime et soutenu par une majorité de Sénégalais. Ba appelle à une refonte de la presse pour garantir son indépendance financière, et défend la nécessité de maintenir une justice impartiale et une presse libre.

    En somme, cette réponse de Amadou Ba met en lumière les tensions politiques actuelles au Sénégal et reflète les profondes divisions entre le gouvernement et ses opposants. Elle témoigne également de la détermination du Pastef à défendre son programme et ses leaders contre toute tentative de discréditation.

    Menaces contre la Presse : Le Synpics recadre Ousmane Sonko

    Les propos du Premier ministre Ousmane Sonko, proférés lors d’une conférence politique ce dimanche, ont suscité une vive réaction de la part du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Sonko a été accusé de menacer la presse, ce qui a immédiatement déclenché des critiques.

    Maguette Ndong, chargé de communication du Synpics, a exprimé son mécontentement face aux déclarations de Sonko. « Nous avons suivi comme tous les Sénégalais la conférence publique d’Ousmane Sonko au Grand Théâtre. Mais ce qui nous a le plus surpris, c’est qu’il semble pointer du doigt la presse sénégalaise, en tout cas les journalistes de manière générale. Il profère, malheureusement, des menaces à l’encontre des journalistes, » a-t-il déclaré.

    Ndong a rappelé que les journalistes sont tenus de respecter les principes de leur métier et que ce n’est pas à Sonko de les menacer. Il a reconnu qu’il peut y avoir des « brebis galeuses » dans toute corporation, y compris la presse, mais cela ne justifie pas des menaces généralisées contre les journalistes.

    « Nous rappelons tout simplement à M. Sonko que les responsables de Pastef étaient avec nous quand ils étaient dans l’opposition. Quand on faisait des manifestations ou des sit-in pour défendre la liberté de la presse, » a ajouté Ndong, soulignant l’importance de la liberté de la presse et la nécessité de la défendre constamment.

    Les propos menaçants d’Ousmane Sonko à l’égard de la presse ont été vivement critiqués par le Synpics, qui a rappelé l’importance de respecter le travail des journalistes. Le syndicat a souligné que la critique constructive est bienvenue, mais que les menaces sont inacceptables et nuisent à la liberté de la presse.

    INCESSANTES ATTAQUES DE SONKO CONTRE LA PRESSE : Une stratégie de contre-feu pour taire les maux des Sénégalais ?

    Ousmane Sonko s’est une nouvelle fois attaqué à la presse ce dimanche. Cette sortie a soulevé des réactions appelant le leader de Pastef à la retenue et à ne pas créer une diversion afin de se dérober pour défaut de ne pas trouver solution aux problèmes les plus urgents des Sénégalais surtout celui de la cherté de la vie avec la Tabaski qui s’approche a grands pas.

    Ce dimanche, lors d’une conférence politique, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a fait une déclaration teintée de menaces vis-à-vis des journalites sur lesquels il ne cesse de jeter l’opprobre, surtout depuis qu’il a été porté à la tête de la Primature. « Ce qui existait ne sera plus toléré. C’est révolu ces personnes qui écrivent ce qu’elles veulent au nom de la liberté de la presse. C’est fini ! (…) S’ils son courageux, qu’ils réécrivent ce qu’ils avaient écrit », a affirmé le président de Pastef, faisant référence aux journaux qui avaient repris l’information portant sur les motifs présumés de la mutation du Général Kandé.

    Ousmane Sonko a aussi parlé de pratiques qu’il juge frauduleuses dans les médias, accusant certains de détourner des fonds publics en prélevant des montants sur les salaires pour les mettre dans leurs poches. Il a insisté sur la nécessité de ne pas laisser ces actes impunis, soulignant les sanctions prévues par le Code général des impôts.

    Selon Maguette Ndong du Synpics, il « n’appartient pas à monsieur Sonko de menacer des journalistes qui font leur travail. C’est vrai que dans toutes corporations, il y a des brebis galeuses mais cela ne peut pas expliquer des menaces pointées sur des journalistes sénégalais », fustige-t-il.

    D’après le journaliste, Bachir Fofana, « les Sénégalais n’ont pas envie de voir un Premier ministre qui se comporte toujours comme un opposant au pouvoir. Il n’a pas encore compris que sa préoccupation première, c’est de s’attaquer aux urgences de l’heure ».

    Justement, parmi ces urgences de l’heure : la fête de la Tabaski. Beaucoup de Sénégalais sont préoccupés par l’obtention d’un mouton pour la fête de l’Aïd El Fitr. En guise d’exemple : les marchands ambulants qui ont déploré leur déguerpissement à cette veille de célébration alors qu’ils sont des soutiens de famille.

    L’autre souci qui taraude l’esprit des Sénégalais est bien la cherté de la vie. Un problème dont Sonko avait promis de venir à bout dès leur élection. À en croire, Bougane Gueye Dany, « Ousmane Sonko doit comprendre que la communication de conquête repose sur des promesses, mais l’exercice du pouvoir exige des actes rapides et concrets. Les Sénégalais attendent toujours la baisse des prix des denrées, l’emploi des jeunes et la relance de notre économie. Les goorgorlous restent préoccupés par la vie chère et la quête du mouton par ces temps durs ». Le président du mouvement Gueum Sa Bopp et patron du groupe de presse D Médias, de poursuivre : « les VAR continueront de te rappeler tes promesses et tes prises de positions, toutes oubliées au lendemain de ta victoire tait candidat recalé à la présidentielle, exprime ainsi les attentes pressantes de la population en matière d’action gouvernementale ».

    La sortie politique d’Ousmane Sonko hier, laisse penser, en réalité, à un contre-feu pour taire les polémiques touchant les maux des Sénégalais. En effet, sur internet, les internautes ne cessent de faire des vidéos « VAR » rappelant les promesses non réalisées du Gouvernement Sonko 1 et les revirements sur certaines questions telles dernièrement celle portant sur les eurobonds. Récemment, le nouveau régime a soulevé 450 milliards francs CFA d’eurobonds avec un taux nominal de 7, 75 % sur maturité de 7 ans contre 5,3 pour 16 ans en 2021. Ce qui est surprenant car, étant dans l’opposition, les gouvernants actuels décriaient l’endettement progressif du Sénégal.

    La Dakaroise

    Bachir Fofana, journaliste : « À défaut d’une déclaration de politique générale, Ousmane Sonko préfère une déclaration de guerre à la presse »

    La vague d’indignations des acteurs de la presse se poursuit de plus belle! C’est autour du journaliste Bachir Fofana de se joindre à d’autres confrères qui ont fustigé la sortie du président du Pastef, ce dimanche au Grand Théâtre lors d’une conférence face à la JPS. « Le premier ministre est attendu pour faire sa déclaration de politique générale. Il nous faut savoir où est-ce qu’il compte nous amener. Jusqu’à présent, il est difficile de se faire une idée de son PROJET qui est selon moi du Naxee Mbaay. À défaut d’une déclaration de politique générale, c’est une déclaration de guerre qu’il a présentée contre la presse… », a regretté Bachir Fofana qui s’est exprimé sur le discours de Ousmane Sonko.

    Selon le journaliste, « les sénégalais n’ont pas envie de voir un premier ministre qui se comporte toujours comme un opposant au pouvoir. Il n’a pas encore compris que sa préoccupation première, c’est de s’attaquer aux urgences de l’heure.. son énergie et son temps ne doivent pas être utilisés pour combattre cette presse qui n’est pas son ennemi. La presse est là pour être la conscience du pouvoir. Il doit lui rappeler ses engagements », indiquera-t-il, considérant que cette même presse que l’on semble menacer, c’est elle qui a été debout jusqu’à ce que certains soient confondus comme étant des partisans de Pastef. « Des journalistes ont pris fait et cause pour Sonko au point même de tordre l’éthique et la déontologie dans le traitement de l’information». Il ne faut pas ouvrir un conflit permanent avec la presse, selon Bachir Fofana qui rappelle que les journalistes doivent savoir que leur métier, c’est d’être la conscience des gens au pouvoir et de faire le travail de journaliste correctement. « Il faut savoir que ce qui fait mal à Ousmane Sonko, ce sont ses VAR qu’on lui rappelle. Aujourd’hui, les VAR sont une discipline dans la presse parce qu’on parle de fact checking ».
    « Ousmane Sonko n’a rien fait pour rendre à la presse sa dignité. En tant qu’opposant, tout le monde l’a vu accorder des interviews qu’à des médias qui lui sont favorables», martèle le journaliste.
    Pour ce qui est de la situation fiscale des médias, le journaliste Bachir Fofana estime qu’elle doit être réglée : « tous les acteurs économiques se doivent de payer l’impôt. Je ne suis pas d’accord pour une amnistie fiscale. Cela encourage la médiocrité. Mais ce qu’il faut, c’est une fiscalité propre aux médias. Nous invitons Ousmane Sonko à s’assoir avec les acteurs des médias pour trouver ensemble des solutions consensuelles face aux problèmes…mais ce n’est pas en menaçant les journalistes que nous allons parvenir à régler cette situation » conclut-il.


    ledakarois.sn avec dakaractu

    VOS QUOTIDIENS DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Lundi 10 Juin 2024

    Le Dakarois Quotidien N°197 – du 10/06/2024
    Le Dakarois Quotidien N°197 – du 10/06/2024

    SPECTACLE DE SONKO AU GRAND THÉÂTRE : Réaction d’Adama Gaye sur sa page Facebook

    SONKOMILLEH…Le Sénégal est décidément entré dans une volcanique zone de turbulences

    Qui, pour arrêter l’éruption avant qu’elle ne se transforme en lave incandescente déferlant sur le pays pour le consumer ?
    Trouvons vite des abris. Des menaces au nazisme noir, il n’y a qu’un pas…

    Était-ce ça le fameux POROJET ?
    Sa composante nucléaire provoque ce soir une panique générale.

    Ousmaaanooo, Sonkomilleh, binbin waaay, douniou nangou kouniouy nott deh wakhatoumak kouniouy nappeu! Fii deh, Kousellki, boumou jaamm dogg naffi bou yagga yagg teh mayou niou kenn mou teunkatt niou dans des cales de bateaux de négriers….

    La liberté chèrement acquise sera défendue quoi qu’il nous en coûte, UGH !

    Nayy Lerr Dongg…
    Adama GAYE, Journaliste

    Monsieur le Premier Ministre, vous avez mieux à faire (Par Dr Yoro Dia)

    Monsieur le Premier Ministre, vous avez mieux à faire
    Nous avons besoin d’un chef de gouvernement pas d’un chef de clan ou de guerre

    « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». Encore une fois Sonko a été excessif dans ses attaques contre les magistrats et la presse. Ce sont les excès de l’opposant Monsieur Ousmane Sonko qui rendent insignifiants la quête de respectabilité et de prestige du Premier Ministre Ousmane Sonko. L’Etat c’est le prestige et il n’y a pas de prestige sans distance et apparemment il est impossible à Monsieur Sonko de se hisser à la hauteur qu’exige la fonction de Premier Ministre. Il a failli devenir Président par accident et il est devenu Premier Ministre par inadvertance. Comment le Premier Ministre peut accuser les magistrats de corruption parce qu’ils ont pris des décisions qui ne lui sont pas favorables quand il était opposant. Donc les bons magistrats sont ceux qui ont pris les décisions qui lui ont été favorables. Ce n’est pas une attitude de chef de gouvernement mais de chef de clan. On comprend maintenant l’idée initiale d’organiser des « assises de justice pour redorer le blason terni de la justice » dans le discours du Président le 03 avril. Heureusement que le Président a mis beaucoup d’eau dans le bissap. Nous n’avons pas un chef de gouvernement mais un chef de clan, un chef de guerre qui va plus se préoccuper de vendetta politique, judiciaire et médiatique, de règlement de comptes que de régler les préoccupations de Sénégalais. C’est quand même inquiétant avec l’ampleur des urgences du pays que notre Premier Ministre ait le temps de s’occuper du détail de la fiscalité de la presse qui au mieux doit relever d’un inspecteur des impôts. On ne demande pas à notre Premier Ministre de faire des conférences publiques mais de prendre des décisions, bref de gouverner au lieu de faire un « one man show ». Un gouvernement agit. Monsieur le Premier Ministre, la parenthèse de l’élection est fermée. Vous n’êtes plus dans l’opposition. Agissez
    Votre croisade contre la presse est perdue d’avance. Malgré les excès et les dérives qu’il faut corriger, le Sénégal doit beaucoup à sa presse. La presse nous a permis d’atteindre des « seuils de démocratisation » en contribuant à l’élargissement de la base de la démocratie avec l’ouverture médiatique des années 90 et à la transparence électorale qui a permis à notre pays de rompre avec le cycle des violences post électorales. Le régime de Macky Sall assume l’aide qu’il a toujours apportée à la presse parce qu’il n’y a pas de démocratie sans presse. Thomas Jefferson le 3e Président des Etats Unis disait « La base de nos gouvernements étant l’opinion du peuple, le premier objectif devrait être de préserver ce droit ; et s’il m’appartenait de décider si nous devrions avoir un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je n’hésiterais pas un seul instant à choisir la dernière hypothèse. » « L’amnistie » fiscale que nous assumons est une façon d’aider la presse pour qu’elle se hisse au niveau de notre grande démocratie par contre votre politique d’asphyxie fiscale est une façon de tuer la presse pour avoir un gouvernement sans presse comme chez les nazis et les fascistes dans les années 30. Monsieur le Premier Ministre, les Sénégalais ont ouvert les yeux et ce sont vos excès et l’hubris du pouvoir qui seront les freins de votre « résistible ascension » vers la fonction suprême. Heureusement pour notre République qui n’aura pas à sa tête quelqu’un qui a menacé les généraux, insulté les juges et demandé aux jeunes de transformer notre Président en Samuel Doe. Autant d’excès que rappellent les VAR au quotidien et qui rendent insignifiante votre quête de prestige d’homme d’Etat. Un homme d’Etat prend de la hauteur, ne s’époumone pas dans les détails et ne réduit pas l’Etat à sa personne ou à des règlements de comptes crypto-personnels, ce qui est le propre d’un chef de clan ou de guerre. Les urgences sont ailleurs. Cette conférence publique est une diversion, une autre arme de distraction massive.

    Dr Yoro Dia, politologue

    Anta Babacar Ngom appelle Ousmane Sonko à l’action : « Le temps des discours est révolu ! Mettez-vous au travail ! »

    La scène politique sénégalaise a récemment été secouée par une intervention marquante d’Anta Babacar Ngom, qui a exprimé sa déception et ses attentes élevées vis-à-vis du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette réaction fait suite à une conférence politique animée par Sonko, président du PASTEF, qui, selon Ngom, n’a pas répondu aux attentes des Sénégalais en quête d’actions concrètes.

    Anta Babacar Ngom a débuté son message en soulignant la patience dont ont fait preuve l’opposition et la majorité des Sénégalais depuis l’élection de Sonko. « Si l’opposition et la majorité des Sénégalais sont restées aussi discrètes depuis votre élection, c’est qu’elles vous observent, mais surtout qu’elles vous accordent le temps nécessaire pour mettre le pays au travail. » Cette déclaration met en lumière le fait que la population sénégalaise, bien qu’impatiente de voir des changements tangibles, a accordé à Sonko une période de grâce pour instaurer des réformes et des politiques efficaces.

    Ngom a vivement critiqué la tendance de Sonko à privilégier les discours et les promesses au détriment des actions concrètes. Elle a souligné que l’heure n’est pas à la politique politicienne qui se concentre sur la rhétorique plutôt que sur des mesures effectives. « L’heure n’est pas à la politique, encore moins à cette politique politicienne qui privilégie les discours et les promesses plutôt que les actes concrets. » Ce commentaire reflète une frustration croissante parmi les citoyens qui attendent des résultats tangibles.
    Rappelant à Sonko ses responsabilités en tant que Premier ministre, Ngom a insisté sur le fait que les Sénégalais jugeront son gouvernement sur ses résultats, et non sur des discours populistes ou des attaques verbales. « Vous serez jugés sur vos résultats, et non sur une propagande populiste ou des invectives. » Cette déclaration met en lumière l’importance de passer des promesses aux réalisations concrètes.

    Elle a également souligné que Sonko doit reconnaître son rôle actuel en tant que chef du gouvernement et mettre le pays au travail. « Vous êtes désormais Premier ministre. Vous avez remporté l’élection présidentielle. Que vous le croyiez ou non, vous êtes maintenant au pouvoir ! Mettez donc le Sénégal au travail et faites moins de politique, au risque de remettre notre pays entre les mains de politiciens qui nous ont pris en otage ces dernières années. »

    Le message central de Ngom est clair : les actions parlent plus fort que les mots. Elle a exhorté Sonko à se concentrer sur la mise en œuvre de politiques et de réformes concrètes qui amélioreront la vie des Sénégalais. « Actions speak louder than words ! Le temps des discours est révolu ! Mettez-vous au travail ! »

    Les attentes des Sénégalais sont élevées, en particulier dans des domaines critiques tels que la réduction des prix des denrées alimentaires, la création d’emplois pour les jeunes et la relance de l’économie nationale. Ngom a rappelé que les préoccupations quotidiennes des citoyens, comme la vie chère et la quête du mouton pour les fêtes religieuses, sont des priorités que le gouvernement doit adresser de manière urgente.

    L’intervention d’Anta Babacar Ngom constitue un appel fort à l’action pour Ousmane Sonko et son gouvernement. Elle reflète une impatience croissante parmi les Sénégalais qui attendent des résultats concrets et immédiats. En rappelant à Sonko ses responsabilités et en insistant sur la nécessité de passer des discours aux actes, Ngom a réaffirmé l’importance de l’efficacité et de la réactivité dans l’exercice du pouvoir. Les prochains mois seront cruciaux pour Sonko et son équipe, qui devront prouver qu’ils sont à la hauteur des attentes placées en eux et qu’ils peuvent véritablement transformer le Sénégal.

    LEDAKAROIS

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°197 – du 10/06/2024

    🔴 AU GRAND THÉÂTRE CE SOIR : QUAND OSCAR ÉCLIPSE LES INQUIÉTUDES AUTOUR DE LA TABASKI
    🔴 APRÈS SA SORTIE HASARDEUSE : ADAMA GAYE, BACHIR FOFANA, ANTA BABACAR, BOUGANE GUEYE ET Dr YORO DIA NE RATENT PAS SONKO

    🔴 Éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : Le Sénégal remporte difficilement le derby face à la Mauritanie

    Bougane réagit à la conférence de Sonko : « Les promesses ne suffisent pas, il faut des actes concrets »

    Suite à la conférence tenue par Ousmane Sonko, Bougane Guéye Dany, président du Mouvement Gueum Sa Bopp, a réagi vivement en appelant à des actions concrètes plutôt qu’à de simples promesses.

    Bougane souligne que les Sénégalais attendent toujours des mesures tangibles pour alléger le coût de la vie, créer des emplois pour les jeunes, et revitaliser l’économie. Les préoccupations quotidiennes, telles que la cherté de la vie et la recherche du mouton pour les fêtes, demeurent des priorités pour la population.

    Critiquant sévèrement les propos de Sonko envers les journalistes, Bougane a rappelé : « Cette presse t’a tiré des griffes de Macky Sall en mars 2021. Aujourd’hui, tu veux la liquider ? C’est peine perdue. » Il dénonce l’attitude de Sonko envers les médias et insiste sur l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.

    Pour Bougane, les priorités ne résident pas dans les grandes manifestations ou les discours, mais dans des actions concrètes pour répondre aux besoins urgents des Sénégalais. Il conclut en rappelant la nécessité pour Sonko de se concentrer sur les vrais enjeux : « Reewmi dafa Diomaye, me dit-on, moytoul mou faye ci say loxo. » (Le pays est en crise, on dit qu’il ne faut pas le laisser tomber entre de mauvaises mains.)

    Avec ces déclarations, Bougane Guéye Dany met en avant une exigence claire : que les promesses de campagne se transforment rapidement en réalisations palpables, afin de répondre aux attentes pressantes de la population sénégalaise.

    Affaire général Kandé : « Je le dis haut et fort : s’ils osent ou s’ils ont l’audace, qu’ils réécrivent ce qu’ils avaient écrit », a averti Ousmane Sonko.

    L’affaire impliquant le général Kandé, muté à New Delhi en tant qu’attaché de défense, refait surface sur la scène publique. S’adressant aux militants de son parti sur l’esplanade du Grand Théâtre de Dakar, le Premier Ministre, également président des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (PASTEF), a mis en garde les journalistes et les médias qui l’ont mentionné dans cette affaire.

    « Je le dis haut et fort : s’ils osent ou s’ils ont l’audace, qu’ils réécrivent ce qu’ils avaient écrit », a averti le chef patriote.

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    Dans son discours, il a dénoncé ce qu’il considère comme une impunité généralisée dans le secteur de la presse. « L’impunité est trop répandue dans la presse », a-t-il déclaré. « J’invite les journalistes à se référer à l’article 13 du Code de la presse. Au lieu de présenter des preuves tangibles, certains rapportent des informations non vérifiées, affirmant que le général Kandé a été sanctionné par Ousmane Sonko pour avoir combattu la rébellion. On demande des preuves, et à la place, on cite des sources douteuses. Ces agissements doivent cesser », a-t-il ajouté avec fermeté.

    Cette déclaration marque une position forte contre ce que Sonko considère comme une mauvaise pratique journalistique et un appel à une plus grande responsabilité dans le traitement des informations, particulièrement dans les affaires impliquant des personnalités publiques.

    Ayib Daffé galvanise la jeunesse : Un appel à la vigilance et à l’engagement

    Ayib Daffé, le secrétaire général de Pastef, a pris la parole devant une foule nombreuse réunie à l’esplanade du Grand Théâtre de Dakar pour représenter le président du parti, Ousmane Sonko.

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    Dans son discours vibrant, il a galvanisé l’assistance, mettant en avant l’importance cruciale du PROJET pour le développement du Sénégal. Daffé a souligné le sacrifice et l’engagement de la jeunesse, appelant à une vigilance accrue et à une détermination inébranlable pour faire avancer la vision du parti.

    « Le sacrifice que vous avez consenti ne sera pas vain », a-t-il affirmé, insistant sur l’impératif de mobilisation et d’action pour concrétiser les objectifs du PROJET. Il a appelé les jeunes à rester debout et engagés, soulignant que l’avenir du Sénégal dépend de leur détermination et de leur implication.

    Cette allocution marque un appel puissant à la mobilisation de la jeunesse en faveur du PROJET, soulignant l’importance cruciale de son rôle dans la réalisation des aspirations du parti et du pays.

    Ousmane Sonko promet de révéler le rapport PRODAC : Vers la lumière sur les malversations politiques au Sénégal

    Ousmane Sonko, chef de file des Patriotes, a récemment ravivé le dossier brûlant de l’affaire PRODAC lors d’un discours passionné devant une foule de jeunes rassemblés à l’esplanade du Grand Théâtre. Avec une détermination palpable, Sonko a déclaré détenir désormais le fameux rapport sur les activités du PRODAC qui lui avait valu d’être poursuivi en justice par les autorités en place.

    Rappelant les tumultes et les obstacles qu’il a dû affronter, Sonko a dénoncé avec véhémence les manœuvres orchestrées pour étouffer le rapport incriminant un ministre. Il a déploré avoir été victime de diverses formes de répression, allant de l’attaque contre sa personne jusqu’à la corruption de magistrats, dans le but de le réduire au silence et d’étouffer la vérité.

    Aujourd’hui, fort de sa persévérance et du soutien de ses partisans, Sonko affirme que la lumière sera faite sur toutes les affaires entachées de corruption et de malversations. Il promet de révéler au grand jour tous les rapports occultés et de traduire en justice ceux qui ont manipulé et dissimulé la vérité au détriment du peuple.

    À l’heure où la transparence et la lutte contre la corruption sont au cœur des préoccupations citoyennes, Ousmane Sonko se positionne comme un fervent défenseur de la justice et de l’intégrité. Son engagement à rétablir la vérité et à rendre des comptes sur les abus du pouvoir marque un tournant crucial dans le paysage politique sénégalais.

    Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko annonce des mesures contre le Coût de la vie pour la semaine prochaine

    Lors de la conférence politique tenue ce dimanche par la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a dévoilé une échéance pour les mesures visant à atténuer le coût de la vie. Il a promis des actions concrètes dès la semaine prochaine, marquant ainsi un engagement ferme pour soulager les Sénégalais face à cette préoccupation majeure.

    Dans un discours chargé d’espoir et de détermination, Sonko a souligné l’urgence d’agir contre la vie chère, tout en critiquant ceux qui jugent le gouvernement trop rapidement. « La semaine prochaine, les gens verront ce que nous avons prévu comme mesures contre la vie chère », a-t-il déclaré, appelant à la patience et à la confiance dans la capacité de son administration à répondre aux besoins du peuple.

    L’annonce de Sonko survient alors que le Sénégal fait face à des défis économiques croissants, avec une inflation qui pèse sur les ménages et les rendant vulnérables. Les attentes sont donc élevées pour les actions à venir, qui seront scrutées de près par la population.

    En reconnaissant les difficultés actuelles, Sonko a réaffirmé son engagement à améliorer la situation et à œuvrer pour le bien-être de tous les Sénégalais. Il a également encouragé les jeunes à rester mobilisés et à contribuer activement à la construction d’un avenir meilleur pour leur pays.

    Cette annonce marque une étape importante dans les efforts du gouvernement pour répondre aux préoccupations économiques de la population, tout en renforçant la confiance dans l’administration actuelle et sa capacité à apporter des changements significatifs.

    Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko appelle à une minute de prière pour les Martyrs Palestiniens

    Ce dimanche 9 juin 2024, lors d’une conférence politique majeure organisée sur l’esplanade du Grand Théâtre, le Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a demandé une minute de prière en hommage aux martyrs palestiniens.

    Cet événement, qui a attiré des milliers de participants venus de tout le pays, a été marqué par un appel poignant à la solidarité internationale envers le peuple palestinien, « victime d’une oppression soutenue par la complicité des grandes puissances mondiales », selon les mots de Sonko.

    Devant une audience attentive, Sonko a déclaré : « En tant que citoyens du monde et en tant qu’êtres humains, nous devons nous montrer solidaires de ceux qui souffrent. Aujourd’hui, je vous demande de vous unir à moi pour une minute de prière en hommage à nos frères et sœurs palestiniens qui ont perdu la vie dans leur lutte pour la liberté et la justice. »

    Ce geste symbolique a été salué par les participants, soulignant l’importance de la cause palestinienne pour de nombreux Sénégalais. La minute de prière a été un moment de recueillement et de réflexion, mettant en lumière l’engagement du Sénégal en faveur des droits de l’homme et de la justice internationale.

    Ousmane Sonko a également profité de l’occasion pour appeler à une action concrète en soutien à la Palestine. « Nous ne devons pas seulement prier, mais aussi agir. Il est de notre devoir de dénoncer l’injustice et de soutenir les efforts pour mettre fin à l’oppression. Le Sénégal doit continuer à jouer un rôle actif dans la promotion de la paix et des droits de l’homme partout dans le monde », a-t-il affirmé.

    Cette conférence, initialement axée sur l’implication de la jeunesse dans le projet de changement systémique au Sénégal, a ainsi pris une dimension internationale avec cet appel à la solidarité. En demandant une minute de prière pour les martyrs palestiniens, Ousmane Sonko a rappelé l’importance de la compassion et de la solidarité dans la lutte contre l’injustice, quelle que soit la distance géographique.

    Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko prône l’unité et encense Bassirou Diomaye Faye

    Lors d’une conférence politique organisée par la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) sur l’esplanade du Grand Théâtre ce dimanche 9 juin 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a créé la surprise en louant les qualités du président actuel, Bassirou Diomaye Faye.

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    Devant des milliers de participants venus de tout le pays ainsi que de pays voisins et d’autres nations, Sonko a déclaré : « Il est préférable que Diomaye Faye soit président plutôt que Sonko ne le soit. » Cette déclaration a non seulement capté l’attention de l’auditoire, mais a aussi suscité de nombreuses réactions.

    Sonko a souligné l’importance de l’unité et de la collaboration pour le bien-être du pays. « Nous devons mettre de côté nos ambitions personnelles pour le bénéfice de notre nation. Diomaye Faye a démontré une capacité remarquable à diriger avec intégrité et vision, et c’est ce dont le Sénégal a besoin en ce moment », a-t-il ajouté.

    Le Premier ministre a insisté sur le fait que la priorité devait être donnée à l’intérêt collectif plutôt qu’aux ambitions personnelles. « La jeunesse, en particulier, doit comprendre que le leadership est avant tout un service envers les autres. En soutenant Bassirou Diomaye Faye, nous soutenons une vision commune pour un Sénégal prospère et uni », a-t-il affirmé.

    Cette prise de position de Sonko, lors de cet événement majeur de la jeunesse de la mouvance présidentielle, montre sa volonté de promouvoir une culture politique basée sur la coopération et le respect mutuel. La conférence, qui avait pour but de discuter de l’implication des jeunes dans le projet de changement systémique, a ainsi pris une dimension plus large avec cet appel à l’unité et à la solidarité.

    La déclaration d’Ousmane Sonko en faveur de Bassirou Diomaye Faye a été bien accueillie par le public présent, renforçant l’idée que la politique doit être un moyen de servir le peuple et non un outil de division.

    La Jeunesse Patriotique du Sénégal s’engage à soutenir le projet de Pastef jusqu’à l’accomplissement des objectifs

    Le 9 juin 2024, la jeunesse patriotique du Sénégal s’est rassemblée pour une conférence organisée par Pastef – Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité. L’événement visait à discuter de l’implication des jeunes dans le projet de changement systémique du parti.

    En attendant l’intervention du président de Pastef, Ousmane Sonko, qui doit s’exprimer sur « l’apport de la jeunesse dans le projet », c’est Ngagne Demba Touré, président de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), qui a pris la parole.

    « C’est un grand rendez-vous auquel nous assistons ce dimanche. Quelle est la contribution des jeunes dans le projet de Pastef ? Ces jeunes de la JPS, depuis 2017, ont commencé à montrer le chemin vers la victoire. En mars 2021, Ousmane Sonko avait soutenu que le lien avec la jeunesse doit être maintenu et à vue. Ce lien particulier a deux volets : des droits et des obligations », a déclaré Ngagne Demba Touré, soulignant l’importance de la jeunesse dans le mouvement.

    Il a insisté sur la nécessité d’un changement systémique et définitif : « Nous avons besoin d’une jeunesse formée, instruite et qui peut, en conséquence, servir son pays. Toutefois, il nous faut accomplir notre devoir et protéger ce projet que le président Ousmane Sonko nous a proposé. »

    Ngagne Demba Touré a conclu en affirmant l’engagement continu de la jeunesse à soutenir le parti : « Cette force populaire continuera à accompagner ce régime jusqu’à l’atteinte des objectifs. »

    Cette conférence a réaffirmé l’importance de la jeunesse dans le projet de Pastef et a renforcé la détermination des jeunes à protéger et à promouvoir les idéaux du parti.

    Ousmane Sonko accuse les Médias Sénégalais de Fraude Fiscale

    Lors de la conférence politique organisée ce dimanche par la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), le Premier ministre Ousmane Sonko a vivement critiqué la gestion fiscale dans le secteur de la presse sénégalaise. S’exprimant devant une foule attentive, il a accusé certains médias de détourner des fonds publics, appelant à une plus grande transparence et responsabilité.

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    Le Premier ministre a pointé du doigt une pratique qu’il considère comme frauduleuse et répandue dans le secteur. « Chaque jour, tu mets à la une dans tes médias qu’untel a détourné, qu’un autre a volé ou qu’on a épinglé une autre personne. À chaque fin du mois, ils déduisent des salaires un montant pour les mettre dans les caisses de l’État. Et cet argent des impôts, ils le mettent dans leur poche. Ça, c’est des détournements de deniers publics », a-t-il affirmé sous un torrent d’acclamations.

    Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité de punir ces actes, rappelant les dispositions du Code général des impôts qui prévoient des sanctions sévères pour de tels manquements. « Le Code général des impôts dit que l’on doit les poursuivre pénalement », a-t-il ajouté, soulignant que la loi doit s’appliquer sans distinction ni favoritisme.

    Au-delà des accusations de détournement, le Premier ministre a dénoncé une culture de l’impunité au sein de certains médias. « Il y a des moins que rien qui assument leur vol et veulent que personne ne parle et qu’on leur pardonne tout. Ça doit cesser ! » a-t-il martelé.

    Cette prise de position ferme du Premier ministre reflète son engagement pour la transparence et la justice fiscale au Sénégal. Son discours a résonné auprès des jeunes patriotes présents, renforçant leur détermination à soutenir les réformes proposées par leur leader.

    Ousmane Sonko retarde sa conférence pour suivre les Lions : Le Grand Théâtre transformé en Fanzone

    Ce dimanche 9 juin, la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) s’est réunie au Grand Théâtre de Dakar pour une conférence politique sous le thème « Apport de la jeunesse dans le projet ». Le conférencier, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, devait intervenir à 16 heures. Cependant, l’événement a été décalé pour permettre aux participants de suivre le match de football des Lions du Sénégal.

    Les Lions disputaient leur quatrième match des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 contre la Mauritanie à la même heure. Pour satisfaire les nombreux supporters présents, les organisateurs ont installé deux écrans géants près du podium, transformant l’esplanade du Grand Théâtre en une véritable fanzone.

    La mobilisation de la jeunesse a été impressionnante. Les jeunes, majoritairement vêtus d’écharpes aux couleurs du Sénégal, ont créé une ambiance festive en attendant le début de la conférence. Les chants et les encouragements pour l’équipe nationale résonnaient à travers la foule, créant une atmosphère de soutien et d’enthousiasme.

    Les activités commerciales autour de l’événement ont également prospéré. Les marchands ambulants ont proposé une variété d’articles liés au PASTEF et à Ousmane Sonko, tels que des photos, t-shirts, écharpes et bracelets. Ces produits se sont vendus rapidement, démontrant l’engouement des participants pour la conférence et le soutien à leur équipe nationale.

    Finalement, après la fin du match, la conférence a débuté avec un public déjà captivé et prêt à écouter les idées du Premier ministre sur l’engagement de la jeunesse dans le développement du Sénégal. Cette combinaison unique de sport et de politique a non seulement permis aux participants de profiter de leur passion pour le football, mais aussi de s’engager activement dans des discussions politiques cruciales pour l’avenir du pays.

    RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ AUTOUR DU PALAIS DE LA RÉPUBLIQUE : Le coup de gueule d’Abass Fall

    Abass Fall, membre du parti Pastef, a exprimé son opinion concernant la récente interdiction de passage à proximité du palais de la République. Il a souligné que restreindre la liberté de circulation des citoyens est une mesure excessive qui risque de provoquer l’indignation et la révolte.

    « On ne peut pas interdire à des citoyens de passer de l’autre côté du palais de la République. Les gens doivent marcher librement en ville. Attention ! L’excès de zèle conduit à l’indignation et à la révolte. Ne réveillons pas le démon! », a déclaré Abass Fall.

    Cette réaction fait suite aux mesures de sécurité renforcées autour du palais présidentiel, qui ont conduit à des restrictions de circulation dans certaines zones de la ville. Abass Fall et d’autres membres de Pastef estiment que ces restrictions sont disproportionnées et pourraient entraîner des tensions et des troubles civils.

    La liberté de circulation est un droit fondamental des citoyens, et restreindre ce droit doit être justifié par des raisons de sécurité légitimes. Abass Fall met en garde contre les conséquences néfastes de telles mesures, soulignant qu’elles pourraient avoir l’effet inverse en alimentant le mécontentement populaire.

    Il appelle donc à la prudence et à la modération dans l’application des mesures de sécurité, afin de prévenir toute escalade de tensions et de maintenir la paix sociale dans le pays.

    MBIRKILANE (KAFFRINE) : Perturbations et pratiques frauduleuses notées dans la distribution des semences

    À cette période de campagne pré-hivernage, des tonnes de sacs d’arachides contenant du sable sont distribuées par les commissions du département de Kaffrine. Une descente de « Aar Sunu Momel » dans la commune de Ndiendieng, arrondissement de Mabo (Mbirkilane) et dans la commune de Katiotte, arrondissement Katakel, a permis de constater de visu cette grosse arnaque de certains opérateurs. Le coordonnateur de « Aar sunu momel », Bassirou Ba, au micro de nos confrères de Sud fm, regrette un tel acte venant de certains opérateurs qui distribuent ces sacs d’arachides contenant du sable à la place de semences certifiées comme le souhaitent les nouvelles autorités qui ont épongé une partie de la dette qu’elles devaient aux opérateurs et augmenté le budget de cette campagne arachidière.

    Un certain Mouhamadou Moustapha Tambédou est accusé d’être un des auteurs de cette pratique frauduleuse. « Il devait remettre 25 tonnes dans le département de Mbirkilane, dans l’arrondissement de Mabo, situé dans la commune de Ndiognick. Arrivés au pesage, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait 10 kilogrammes de sable dans les sacs témoins de 50 kilogrammes. C’est le constat fait ce 05 juin 2024. En plus, il y avait un manquement de 13 kilogrammes dans les sacs de semences qui ne comportaient même pas de vignette », a fustigé Bassirou Ba.

    C’est pourquoi le membre de « Aar Sunu Momel » conseille aux paysans de rester vigilants et de procéder minutieusement à la vérification des sacs remplis de semences remplis grandement avec du sable par des personnes malhonnêtes alors que le kilogramme de semences leur est vendu à 230 F CFA. Par ailleurs, il demande aux commissions d’arrêter de distribuer les semences sans effectuer le pesage de tous les sacs. En effet, Bassirou Ba affirme que ceux-ci se contentent de peser uniquement deux (2) à trois (3) sacs témoins sans remettre non plus de reçu aux paysans au moment de la vente.

    D’après Bassirou Ba, l’armée doit assurer, comme l’avait promis l’État, le processus de suivi du début à la fin pour éviter cette situation qui risque d’impacter sur la production cette saison.

    Il lance ainsi un appel au nouveau régime du président de la République, Diomaye Faye et de son premier ministre, Sonko pour que de telles fraudes ne se reproduisent plus et que des mesures soient prises pour permettre aux cultivateurs d’avoir des semences certifiées.

    Mariama MASSALY,
    Correspondante à Kaolack et Kaffrine

    Attention, trop d’impôts sur les entreprises peut tuer l’économie

    Dans un contexte mondial marqué par des récessions économiques significatives, des augmentations de déficits budgétaires sans cesse et des baisses récurrentes du pouvoir d’achat des populations, les pays cherchent à optimiser leurs recettes fiscales. La politique fiscale, notamment l’impôt sur les entreprises, est l’un des leviers souvent utilisés à cet effet. Certains pays accentuent les redressements fiscaux et diminuent les exonérations pour les entreprises. Cependant, bien que l’impôt sur les entreprises soit un outil important pour les finances publiques, son utilisation excessive peut avoir des effets néfastes sur l’économie.

    Effets économiques positifs de l’impôt sur les entreprises

    John Maynard Keynes, figure majeure du Keynésianisme dans les années 30, considérait les impôts comme un levier essentiel pour la gestion macroéconomique. Selon lui, les impôts constituent un moyen de financer les dépenses publiques, stabiliser l’économie, influencer la demande globale et promouvoir une distribution plus équitable des revenus. Ainsi, les impôts sur les entreprises, bien conçus et appliqués de manière intelligente, peuvent significativement contribuer à la croissance et au développement économique en facilitant la mise en œuvre des programmes et actions publics. Ils permettent par exemple de :

    Financer des infrastructures

    Les recettes fiscales provenant des entreprises peuvent être utilisées pour financer des infrastructures publiques telles que les routes, les ponts, les réseaux de communication et les services publics, etc. Des infrastructures robustes sont essentielles pour une économie prospère et peuvent améliorer la productivité des entreprises.

    Investir dans le capital humain

    Les impôts sur les entreprises peuvent financer des programmes sanitaires et de formation professionnelle, améliorant ainsi la qualité et la qualification de la main-d’œuvre. Une main-d’œuvre mieux formée est plus productive et peut attirer des entreprises à forte valeur ajoutée.

    Réduire les inégalités

    Une partie des recettes fiscales des entreprises peut être redistribuée à travers des programmes sociaux et des services publics, contribuant à réduire les inégalités de revenu et de richesse entre les populations. Cela peut stimuler la demande intérieure, car les populations à faible revenu ont tendance à dépenser une plus grande partie de leur revenu.

    Soutenir l’innovation et la recherche scientifique

    Les recettes fiscales peuvent être utilisées pour financer des subventions et des incitations à la recherche et au développement (R&D), encourageant l’innovation et le développement de nouvelles technologies et renforçant ainsi la compétitivité de l’économie.

    Stabiliser les fluctuations macroéconomiques

    Des recettes fiscales stables permettent de gérer l’économie de manière plus efficace, en maintenant la stabilité macroéconomique, y compris la gestion de la dette publique, la stabilisation des prix et la mise en œuvre de politiques économiques contre-cycliques.

    Toutefois, pour que ces effets positifs se produisent efficacement, il est essentiel de trouver un équilibre entre la nécessité de générer des recettes publiques et la préservation d’un environnement propice à la croissance économique, d’où l’importance d’une politique fiscale à la fois flexible, modérée et adaptée à l’architecture économique.

    La pression fiscale sur les entreprises peut constituer un frein à l’économie

    Comme l’a théorisé en 1980 l’économiste américain Arthur Laffer « trop d’impôt tue l’impôt » dans la mesure où, à partir d’un certain seuil d’imposition, les contribuables cherchent à réduire leurs activités économiques. Une pression fiscale trop élevée peut donc limiter les capacités d’emploi des entreprises, décourager les investissements, anéantir la dynamique entrepreneuriale, réduire la compétitivité des entreprises et entraîner des délocalisations vers des juridictions plus favorables. Autrement dit, elle menace l’économie dans son ensemble en engendrant des conséquences économiques négatives telles que :

    Une productivité économique affaiblie

    Les impôts élevés sur les entreprises réduisent le capital disponible pour investir et construire des structures économiques plus larges et plus productives. De récentes études soulignent l’impact négatif que l’impôt sur les entreprises peut avoir sur la productivité économique. Evaluant en 2010 l’impact de cent quatre modifications fiscales aux Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale,  Christina et David Romer montrent qu’une augmentation de 1 % de l’impôt fédéral entraîne une baisse de 3 % de la production après deux ans. Un résultat concordant avec les conclusions de l’étude réalisée par le FMI cette même année sur l’effet de 170 consolidations fiscales dans plus de trente pays. L’étude indique qu’une hausse fiscale de 1 % réduit le PIB de 1,3 % au bout de deux ans.

    Un risque de délocalisation accru ou un niveau d’emplois réduit

    Des impôts trop élevés peuvent pousser les entreprises à déplacer leurs opérations vers des pays où la fiscalité est plus avantageuse. Cette délocalisation peut non seulement réduire la base fiscale du pays d’origine, aggravant les déficits budgétaires, mais elle peut aussi entraîner des pertes d’emplois. De plus, les entreprises soumises à une forte pression fiscale, si elles ne peuvent pas se délocaliser, deviennent contraintes de réduire leurs charges notamment salariales, ce qui peut inclure des réductions de personnel. Moins d’emplois disponibles peut entraîner une augmentation du chômage et une baisse du pouvoir d’achat des populations.

    Une attractivité pour les investissements directs étrangers réduite

    Outre ces premières distorsions qu’elle peut entraîner, une pression fiscale trop élevée sur les entreprises peut également réduire leur attrait pour les investissements directs étrangers. En effet, cette pression fiscale accrue tend à diminuer les marges bénéficiaires, ce qui peut dissuader les investisseurs étrangers. Des études, telles que celles de Vartia et ses co-auteurs en 2006, soulignent que plus l’écart entre les rendements des investissements avant et après impôt est important, moins il y a d’incitation à réaliser des investissements directs étrangers dans le pays concerné.

    En somme, bien que l’impôt sur les entreprises soit un outil crucial pour les finances publiques, son utilisation excessive peut nuire à l’économie. Une approche équilibrée, prenant en compte à la fois les capacités financières des entreprises et les impératifs budgétaires des Etats, est indispensable pour garantir une croissance économique saine et durable. Les effets cumulés d’une imposition excessive sur les entreprises peuvent mener à une stagnation économique, voire à une récession.

    Au lieu de continuer à exercer une pression constante sur les entreprises pour qu’elles paiement leurs impôts sans ajustement, il serait plus efficace de mettre en œuvre des mécanismes permettant d’élargir l’assiette fiscale et d’alléger la charge fiscale des entreprises, notamment celles évoluant au moins dans les secteurs moins rentables tels que la presse. Par exemple, une simplification des procédures fiscales, des incitations à l’investissement et à l’innovation, ainsi que des programmes sensibilisation et d’accompagnement pour ces entreprises peuvent être bénéfiques.

    Balla KHOUMA
    Statisticien Economiste de la Santé
    Docteur en Sciences Economiques

    Pérennisation de « Setal sunu Réew » : Les propositions engagées de Cheikh Baye Mbaye Niass

    Lors de la récente journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, le Coordinateur du Mouvement des Patriotes Domu Daraa (MODDAP), Cheikh Baye Mbaye Niass, a offert une perspective visionnaire pour pérenniser l’initiative « Setal sunu Réew ». Sa contribution souligne l’importance du recyclage comme alternative indispensable pour assainir efficacement notre environnement.

    Dans son allocution, M. Niass a souligné que la propreté est une valeur essentielle, ancrée dans les enseignements religieux et une nécessité pour une santé optimale et un bien-être tant spirituel que matériel. Il a ainsi répondu à l’appel du Président Bassirou Diomaye Faye avec un engagement profond en faveur de l’assainissement.
    Prenant l’exemple de la commune de Kaolack, qui produit quotidiennement plus de 200 tonnes de déchets, principalement recyclables, M. Niass a mis en avant le potentiel du recyclage comme solution durable. Il a insisté sur la nécessité de changer la perception des déchets, qui peuvent être utilisés comme matière première dans la fabrication de fertilisants et d’autres produits dérivés, une pratique courante dans de nombreux pays.
    Pour étayer ses propos, M. Niass a évoqué le Centre intégré et de valorisation des déchets (CIVD) de Latmingué, dont les travaux sont en cours. Ce projet, financé par la Banque islamique de développement (BID) avec la contrepartie de l’État du Sénégal, vise à mettre en place un réseau d’infrastructures primaires, des centres de transfert et de tri, ainsi qu’un centre de valorisation des déchets. Une initiative ambitieuse qui pourrait révolutionner la gestion des déchets dans les régions de Kaolack, Tivaouane et Touba.
    En parallèle de ses propositions, M. Niass et son équipe du MODDAP ont démontré leur engagement sur le terrain en participant activement à l’opération de nettoyage « Setal sunu Réew ». Leur implication, depuis les premières heures du jour, a permis de redonner vie aux espaces publics, de Médina Baye à Sam, en nettoyant méticuleusement les zones entourant la mosquée et les lieux de prière emblématiques.
    Face aux défis environnementaux auxquels le Sénégal est confronté, les idées novatrices et l’action concrète de leaders comme Cheikh Baye Mbaye Niass offrent un espoir pour un avenir plus propre et durable. En conjuguant la sensibilisation à la pratique, ils ouvrent la voie à une transformation positive de notre rapport aux déchets et à notre environnement.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack
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    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°196 – du 08 ET 09/06/2024

    🔴 « JUBËDI » DANS LA DISTRIBUTION DES SEMENCES À KAFFRINE : « AAR SUNU MOMEL » SONNE L’ALERTE !
    🔴 DEVANT SE MARIER AUJOURD’HUI : FATOU DÉCOUVRE QUE SON FUTUR ÉPOUX EST UN HOMO

    🔴 FLOP DU SYSTÈME DE JEU CONTRE LA RD CONGO : ALIOU CISSÉ EN DÉSACCORD AVEC DES CADRES
    🔴 NAVÉTANES ET COMPÉTITIONS INTERNATIONALES : L’ÉTAT ANNONCE DES RÉFORMES DRASTIQUES

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