Justice : Me Moussa Diop annonce une plainte contre le journaliste Serigne Saliou Gueye

L’avocat et homme politique Me Moussa Diop a annoncé ce jeudi 15 mai son intention de poursuivre en justice le journaliste Serigne Saliou Gueye, directeur de publication du quotidien « Yoor Yoor Bi ». La déclaration a été faite via ses réseaux sociaux, dans un ton ferme et indigné.

Cette décision intervient à la suite de la publication en Une d’un article intitulé : « Exhumation d’une vidéo de plus de neuf mois pour nuire à Azoura Fall : Me Moussa Diop ou le summum de l’indignation ». Le contenu du papier a visiblement profondément irrité l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, qui y voit une atteinte à son honneur et à sa réputation.

Dans sa réaction, Me Diop a exprimé son exaspération en des termes particulièrement incisifs. S’appuyant sur une jurisprudence antérieure, notamment l’affaire impliquant Moustapha Diakhaté, il souligne que l’usage du mot « alkou » avait été juridiquement reconnu comme une injure publique. Il estime donc que l’expression « indigne », employée à son encontre dans l’article en question, doit être traitée avec la même rigueur judiciaire.

« Si le mot « alkou » a été judiciairement qualifié d’injure publique (affaire Moustapha Diakhaté), « indigne » ne saurait en échapper. Je dépose sans délai une plainte pénale contre le sieur Serigne Saliou Gueye, patron du quotidien « Yoor Yoor Bi » », a-t-il écrit. Il a également annoncé son intention de déposer une seconde plainte auprès du Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias (CORED), ainsi que devant le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA).

Cette nouvelle affaire relance une fois encore le débat sur les rapports parfois tendus entre la presse et certaines figures publiques au Sénégal, ainsi que sur les limites de la liberté d’expression dans l’espace médiatique. En attendant les suites judiciaires, l’affaire pourrait bien alimenter les discussions dans les milieux politiques et médiatiques du pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°463 – 13/05/2025

🔴 CÔTE D’IVOIRE / FORUM AFRICA CEO 2025 : DIOMAYE MISE SUR LE POTENTIEL SÉNÉGALAIS
🔴 DIALOGUE NATIONAL DU 28 MAI : FORTE MOBILISATION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

🔴 LIGUE 1 (23E J.) / VICTORIEUSE CONTRE GÉNÉRATION FOOT : GORÉE DANS LE RÉTROVISEUR DU JARAAF
🔴 SACCAGE DU BUS DU JARAAF : L’AS PIKINE SE DÉDOUANE ET PORTE PLAINTE

Placement en garde à vue d’Azoura Fall : son avocat dénonce une « injustice » et annonce une plainte contre celui qui a publié la vidéo

Azoura Fall a été placé en garde à vue ce lundi 12 mai, suscitant une vive réaction de son avocat, Me Bamba Cissé. Selon ce dernier, cette mesure fait suite à des propos jugés insultants envers Mame Mbaye Niang et l’ancien président Macky Sall. Le militant est désormais poursuivi pour « attentat aux bonnes mœurs », une qualification que conteste fermement son conseil.

Me Cissé a expliqué que son client, récemment libéré après plus d’un an d’incarcération, est profondément marqué par les conditions extrêmes qu’il a vécues en détention. Il a notamment évoqué une cellule surpeuplée dans laquelle Azoura Fall aurait cohabité avec plus de cinquante personnes, dormant à peine quinze minutes par jour pendant six mois. L’avocat a également rappelé les dix-sept jours passés en retour de parquet au commissariat central, un passage qualifié de traumatisant.

Selon lui, cette expérience pénitentiaire éprouvante aurait fragilisé psychologiquement son client, au point d’influencer les propos qu’on lui reproche aujourd’hui. Il affirme que ces déclarations doivent être comprises comme une réaction de colère, nourrie par le sentiment d’injustice et de persécution, Azoura Fall tenant personnellement Mame Mbaye Niang et Macky Sall pour responsables de son état de santé actuel.

Autre point soulevé par Me Cissé : la vidéo à l’origine des poursuites. Il affirme que celle-ci n’est pas récente, qu’elle daterait de plus de neuf mois, et surtout qu’elle n’a pas été publiée par Azoura Fall. Ce dernier a d’ailleurs déposé une plainte contre la personne qui a mis en ligne la séquence, estimant être victime d’une injustice d’autant plus grande qu’il ne serait ni l’auteur ni le diffuseur de la vidéo incriminée.

Plainte contre Azoura Fall : la famille de Macky Sall réagit aux insultes publiques sur les réseaux sociaux

Dakar, 6 mai 2025 – La tension monte autour des propos polémiques d’Assane Gueye, plus connu sous le nom d’Azoura Fall, militant actif de PASTEF sur les réseaux sociaux. Ce dernier fait désormais l’objet d’une plainte officielle déposée par un membre de la famille de l’ancien président Macky Sall pour injures publiques. L’affaire vient exacerber un climat politique déjà tendu, sur fond de polémiques autour de la liberté d’expression et de la régulation du discours politique.

Lors d’un live diffusé sur les réseaux sociaux — notamment sur Facebook et TikTok — Azoura Fall aurait tenu des propos jugés extrêmement offensants à l’encontre de Macky Sall, aujourd’hui retiré de la vie politique. Selon le contenu de la plainte, consulté par une source proche du dossier, l’auteur aurait « copieusement insulté » l’ancien chef de l’État, mettant en cause son intégrité morale ainsi que celle de certains anciens collaborateurs du régime. « C’est une attaque d’une rare violence contre l’honneur et la dignité de notre famille. Elle ne peut rester impunie », a déclaré le plaignant dans une lettre officielle adressée au parquet.

La famille de Macky Sall affirme que cette plainte vise à défendre l’image et la dignité de l’ancien président, tout en dénonçant une recrudescence inquiétante des violences verbales sur les réseaux sociaux. Le plaignant réclame que des sanctions exemplaires soient prises, faute de quoi un avocat sera saisi pour une action judiciaire formelle dans un délai de huit jours.

Cette plainte intervient dans un contexte de tension politique grandissante, notamment entre les partisans du nouveau pouvoir de Bassirou Diomaye Faye et ceux de l’ancien régime. Des figures politiques comme Me Moussa Diop et Thierno Bocoum ont déjà interpellé publiquement le procureur de la République, accusant la justice de faire preuve de partialité en laissant Azoura Fall impuni, tout en gardant en détention d’autres militants pour des faits similaires ou moindres. « Si vous ne faites pas arrêter ces dérives des vainqueurs, libérez sans délai mon client Abdou Nguer, injustement détenu », a notamment lancé Me Diop dans un communiqué.

Pour l’heure, le parquet ne s’est pas encore officiellement exprimé sur la suite qui sera donnée à cette affaire. Mais dans les cercles judiciaires, la pression s’accentue. Le débat sur l’égalité de traitement devant la loi, la liberté d’expression et la régulation du discours politique est désormais relancé.

L’entourage du Premier ministre ou du ministre de la Justice ne s’est pas encore prononcé. Toutefois, plusieurs observateurs notent que ce cas pourrait constituer un test de cohérence pour l’actuel régime, souvent perçu comme plus tolérant vis-à-vis de certains débordements verbaux venant de son camp.

Plainte contre Mia Guissé : Maïmouna Astou Yade charge JAMRA et dénonce un harcèlement sexiste

Une nouvelle controverse oppose l’ONG islamique JAMRA à une voix féministe. Maïmouna Astou Yade, militante et directrice exécutive de l’organisation JGEN Women Global Entrepreneurship, est montée au créneau pour dénoncer vigoureusement les actions de JAMRA à l’encontre de Mia Guissé, accusée par l’ONG d’atteinte aux bonnes mœurs à travers des publications jugées indécentes.

Dans un post publié sur sa page Facebook, Maïmouna Yade n’a pas mâché ses mots :

« Les femmes sénégalaises devraient porter plainte contre JAMRA pour mise en danger de la vie des femmes, sexisme, harcèlement et incitation à la haine. Il est temps que JAMRA cesse de nous saouler avec ses plaintes sans fondement. Son obsession pour le corps des femmes est aussi inquiétante que ridicule. »

La réaction de Maïmouna Yade fait suite à une nouvelle plainte de JAMRA contre la styliste et créatrice de contenu Mia Guissé, accusée de véhiculer des images contraires à la décence sur les réseaux sociaux. Une démarche que la militante féministe assimile à du harcèlement :

« Une personne qui s’érige en donneur de leçons et gardien des valeurs dans un État de droit, c’est une vaste farce. Ce que Mame Makhtar Guèye fait à Mia Guissé s’apparente clairement à du harcèlement, et c’est violent. Inaaaf, inaaaf Makhou ! »

Depuis plusieurs années, l’ONG JAMRA, dirigée par Mame Makhtar Guèye, s’est illustrée par ses nombreuses plaintes contre des artistes, influenceurs et figures publiques, au nom de la préservation des « valeurs morales et religieuses » du Sénégal. Des actions qui divisent l’opinion publique : certains saluent un rôle de veille éthique, tandis que d’autres, comme Maïmouna Yade, y voient une croisade rétrograde contre les libertés individuelles, en particulier celles des femmes.

Pour Yade, la répétition de ces plaintes ciblant principalement des femmes témoigne d’une dérive sexiste et dangereuse :

« Cette obsession permanente du corps des femmes, ce flicage moral, ne vise qu’à restreindre leur liberté et à faire taire celles qui osent exister en dehors des cadres traditionnels. »

Ce message, largement relayé sur les réseaux sociaux, ravive le débat sur la liberté d’expression, l’autonomie des femmes et la tolérance religieuse au Sénégal. Il interpelle aussi l’État sur la nécessité de protéger toutes les citoyennes contre les dérives de justice populaire ou d’intimidation par la morale.

ABUS DE CONFIANCE AUTOUR DE PLUS DE 2 MILLIONS F CFA : Un célèbre patron de presse visé par une plainte d’une de ses employés

Un nouveau scandale éclabousse le monde des médias. Un célèbre patron de presse, réputé pour sa proximité avec l’ancienne administration de Macky Sall, est aujourd’hui cité dans une affaire d’abus de confiance portant sur une somme de 2 millions 500 mille francs CFA.
L’une de ses employées, lasse de courir après son argent depuis plusieurs mois, dont la plainte a été finalement reçue ce lundi par Commissariat central de Dakar, menace de dévoiler son identité si elle ne rentre pas dans ses fonds. D’après la plaignante, son patron, un journaliste de renom, lui a emprunté cette somme en décembre 2024 pour solder les salaires impayés de dans la boîte, promettant de la rembourser en février 2025.
Cependant, malgré ses engagements, l’administrateur d’un quotidien très connu, n’a jamais restitué l’argent, invoquant des difficultés financières et notamment le non-paiement de conventions par l’État.
Pourtant, d’après certaines indiscrétions, il aurait récemment encaissé environ 10 millions de francs CFA, suite au règlement d’une convention par l’un de ses partenaires institutionnels.
L’enquête suit son cours et les premières auditions devraient démarrer aujourd’hui, mardi.

Plainte en diffamation : Omar Dramé attendu à la DIC demain mercredi

Omar Dramé, secrétaire général du Collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise, est attendu demain, mercredi 26 février 2025, à la Division d’investigation criminelle (DIC) suite à une plainte pour diffamation déposée par la directrice du Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience. Cette plainte fait suite à un communiqué publié le 16 février 2025 par l’intersyndicale des travailleurs, un communiqué rapporté par le journal Sud Quotidien.

Le document en question, signé par 44 agents en cessation d’activités au ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, remettait en cause la légitimité du Conseil d’administration du ministère. Plus précisément, il dénonçait la décision de ce conseil de valider le recrutement de dix travailleurs, qui ont ensuite été licenciés. Ce communiqué a été perçu comme une atteinte à la réputation du Conseil d’administration, ce qui a conduit à la plainte en diffamation.

La directrice du Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience, partie prenante de cette affaire, a estimé que les accusations contenues dans le communiqué étaient fausses et nuisibles à son image ainsi qu’à celle des autres membres de l’administration. Cela a donc conduit à une action en justice pour diffamation, accusant les auteurs du communiqué d’avoir porté atteinte à leur dignité et à leur honneur.

Omar Dramé, de son côté, est resté ferme dans sa position. Selon lui, cette plainte n’est qu’une tentative de faire taire le Collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise, mais il est convaincu que cette procédure judiciaire est vouée à l’échec. Lors d’une interview, il a précisé qu’ils ne se laisseraient pas intimider et continueraient à défendre les travailleurs qu’ils estiment injustement licenciés.

Le Collectif, qui se décrit comme une organisation syndicale œuvrant pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs, insiste sur le fait qu’ils ne cesseront pas leur combat, même face à des menaces judiciaires. Selon Dramé, leur objectif reste de soutenir les travailleurs qui ont perdu leur emploi, qu’ils considèrent comme victimes d’une décision injustifiée.

Les 44 agents du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines concernés par cette situation avaient été mis en cessation d’activités, et leur licenciement a été un point de friction majeur entre les syndicats et l’administration. Ce groupe a exprimé ses frustrations face à ce qu’ils considèrent comme une gestion injuste de la part du Conseil d’administration, et a vu dans la signature du communiqué une manière de dénoncer cette situation.

Le communiqué de l’intersyndicale dénonçait non seulement la manière dont ces licenciements avaient été effectués, mais aussi la gestion globale de la situation par le ministère, remettant en question la transparence et la légitimité des décisions prises. Cette position a exacerbé les tensions entre les agents licenciés, le syndicat et les autorités administratives.

La convocation d’Omar Dramé à la DIC pour répondre à la plainte en diffamation pourrait avoir des répercussions importantes, non seulement sur cette affaire spécifique, mais aussi sur les relations entre les syndicats et les autorités gouvernementales. Si la procédure judiciaire aboutit à une condamnation, cela pourrait dissuader d’autres syndicats ou organisations de défendre publiquement des travailleurs licenciés, de peur de faire face à des accusations de diffamation.

En revanche, si l’affaire est jugée en faveur du Collectif, cela pourrait envoyer un message fort sur la liberté d’expression des syndicats, ainsi que sur le droit de défendre les intérêts des travailleurs, même lorsque ces derniers sont en conflit avec les décisions prises par les autorités administratives.

Cette affaire de diffamation met en lumière les tensions existantes entre les travailleurs de l’administration publique et les autorités, en particulier dans le cadre des licenciements jugés injustes par les syndicats. Omar Dramé et le Collectif des agents de l’administration sénégalaise ont juré de continuer à défendre les travailleurs qu’ils estiment lésés, malgré les obstacles juridiques et les pressions externes. Le dénouement de cette affaire pourrait avoir des implications significatives pour la relation entre les syndicats, les travailleurs et le gouvernement sénégalais.

Affaire des 1.000 milliards : l’activiste Ardo Gningue porte plainte contre X après l’appel de Badara Gadiaga

L’affaire des 1.000 milliards continue de faire des vagues sur la scène politico-judiciaire sénégalaise. Après l’appel du chroniqueur Badara Gadiaga, incitant les citoyens à saisir la justice pour faire la lumière sur cette affaire, l’activiste Ardo Gningue a officiellement déposé une plainte contre X auprès du procureur de la République près le Parquet Financier.

Dans sa plainte, Ardo Gningue évoque des soupçons de « détournement de deniers publics » et d’« enregistrement illicite », en lien avec la déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko qui avait affirmé, le 27 octobre 2024, avoir découvert un compte contenant plus de 1.000 milliards de FCFA. Pour l’activiste, cette annonce publique, faite en dehors d’un cadre officiel et sans validation des autorités financières compétentes, soulève de nombreuses interrogations sur l’origine et l’affectation de ces fonds.

Selon Ardo Gningue, la transparence sur cette affaire est une exigence démocratique, et seul un cadre judiciaire peut permettre d’apporter des éclaircissements sur ce dossier qui suscite de vifs débats au sein de l’opinion publique. « Ces faits sont d’une extrême gravité. Si les accusations sont avérées, elles relèveraient d’un détournement de deniers publics à une échelle jamais vue dans l’histoire du pays », a-t-il déclaré en marge du dépôt de sa plainte.

Ce dépôt marque le début d’une nouvelle phase dans cette affaire, qui pourrait connaître des rebondissements judiciaires dans les jours à venir. La balle est désormais dans le camp du Parquet Financier, qui devra décider de l’ouverture ou non d’une enquête pour élucider la provenance et la gestion de ces 1.000 milliards évoqués par le Premier ministre.

Après l'appel du chroniqueur Badara Gadiaga à saisir la justice sur l'affaire des 1.000 milliards : l'activiste Ardo Gningue répond et dépose une plainte contre X


Après l'appel du chroniqueur Badara Gadiaga à saisir la justice sur l'affaire des 1.000 milliards : l'activiste Ardo Gningue répond et dépose une plainte contre X

Plainte contre le général Moussa Fall : le plaignant sera entendu ce jeudi

L’affaire opposant l’ancien gendarme auxiliaire Malick Niang au général Moussa Fall connaît un nouveau développement. Déposée le lundi 23 décembre 2024, la plainte pour abus d’autorité, arrestation arbitraire, torture, falsification de documents officiels et radiation abusive, a conduit à la convocation de Malick Niang.

Le plaignant sera auditionné ce jeudi 25 janvier 2025 au commissariat de Grand-Dakar, conformément aux instructions du procureur de la République. Cette audition marque une étape importante dans le traitement de ce dossier sensible. Une source proche du dossier, citée par Seneweb, a confirmé la diligence avec laquelle la justice sénégalaise traite cette affaire.

Dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux, Malick Niang a exprimé sa satisfaction face à l’avancement de la procédure. « Je remercie la justice sénégalaise d’avoir instruit cette affaire avec rigueur et transparence. Cela prouve qu’aujourd’hui, plus personne n’est au-dessus de nos lois. La vérité triomphera et justice sera faite. »

Ce dossier, qui touche un haut gradé de la gendarmerie sénégalaise, suscite un grand intérêt dans l’opinion publique. L’audition de Malick Niang devrait permettre de faire la lumière sur les faits allégués et de déterminer la suite judiciaire de cette affaire.

Plainte de Madiambal Diagne : Diop Taïf entendu et libéré après son audition à la Sûreté urbaine

Lamine Bara Diop, connu sous le nom de « Diop Taïf », coordonnateur communal de Pastef à Taïf, a répondu à une convocation de la Sûreté urbaine ce vendredi 10 janvier, dans le cadre d’une plainte déposée contre lui par le journaliste et patron du groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne.

Arrivé au commissariat central de Dakar à 15 heures, Diop Taïf a été interrogé sur une accusation de dénonciation calomnieuse formulée par Madiambal Diagne le 16 décembre dernier. Après plusieurs heures d’audition, le responsable politique a quitté les locaux libre, sans placement en garde à vue.

Cette affaire judiciaire s’inscrit dans un contexte de tensions entre les deux hommes. Pour rappel, Diop Taïf avait lui aussi saisi la justice pour poursuivre Madiambal Diagne pour diffamation.

Les deux parties s’accusent mutuellement dans une série de contentieux qui mêlent politique et médias, un dossier qui pourrait connaître d’autres développements dans les prochains jours.

Affaire AAE POWER : L’État porte plainte et ordonne un audit

L’affaire AAE POWER, qui suscite de vives préoccupations, est désormais sous le radar de l’État sénégalais. Cheikh Diba, ministre des Finances et du Budget, a confirmé que le gouvernement suit activement ce dossier. Cette déclaration a été faite devant les députés en commission et en plénière lors de l’examen de la Loi de Finances Rectificative (LFR) 2024.

Le rapport accompagnant la LFR 2024 précise que le ministère des Finances et du Budget a pris des mesures concrètes. Le dossier a été transmis à l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARCOP) pour examen approfondi. En parallèle, une plainte a été déposée par l’intermédiaire de l’Agent Judiciaire de l’État (AJE).

De son côté, la Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID) s’est saisie de l’affaire et a commandité un audit pour faire la lumière sur les éventuelles irrégularités.

L’implication de plusieurs organes de l’État témoigne de la gravité de l’affaire AAE POWER, bien que les détails précis sur les irrégularités reprochées à cette entreprise n’aient pas encore été rendus publics. Les parlementaires, soucieux de la transparence, ont interpellé le ministre pour obtenir des clarifications, mais celui-ci s’est contenté d’affirmer que des investigations sont en cours.

Cet audit, commandité par la DGID, et les investigations menées par l’ARCOP pourraient révéler des informations cruciales sur l’affaire. En attendant les conclusions, le gouvernement semble déterminé à maintenir la rigueur et à assurer la transparence dans la gestion des fonds publics.

Sénégal : Plainte déposée contre un sit-in féministe prévu le 31 décembre 2024

Un collectif composé d’organisations sénégalaises et de figures religieuses a officiellement déposé, ce lundi 23 décembre 2024, une plainte auprès du Procureur de la République pour s’opposer à un sit-in annoncé par un groupe de féministes. Ce rassemblement, prévu le 31 décembre, vise à dénoncer la “culture du viol” et à réclamer l’application effective du Protocole de Maputo, un texte juridique adopté par l’Union africaine pour la protection des droits des femmes.

Mené par Mame Mactar Guèye, vice-président de l’ONG Jamra, et soutenu par d’autres personnalités telles qu’Adama Mboup (Coalition pour la Défense des Valeurs Morales – CDVM), Imam El Hadji Aliou Dia (DKWH) et Imam El Hadji Lamine Diagne (DMKS), le collectif affirme que la forme choisie pour ce sit-in est en contradiction avec les lois et les valeurs socio-culturelles du Sénégal.

En effet, les organisatrices du mouvement féministe prévoient une manifestation inspirée du modèle des Femen, où des femmes protesteraient en public, entièrement nues. Les plaignants considèrent cette action comme une atteinte grave aux “bonnes mœurs” et une violation des articles 318 et 324 du Code pénal sénégalais, qui répriment l’outrage public à la pudeur et l’incitation à des comportements contraires à la moralité publique.

Selon eux, un tel événement pourrait non seulement heurter la sensibilité des citoyens, mais également troubler l’ordre public, surtout en cette période festive de fin d’année marquée par des préoccupations de stabilité sociale et de tranquillité.

Dans leur plainte, le collectif insiste sur l’importance de préserver les valeurs socio-culturelles du pays et d’éviter ce qu’ils qualifient de “destruction de la cellule familiale” et de “dégrégation de l’image de la femme sénégalaise”. Ils dénoncent une initiative visant, selon eux, à “imposer des pratiques étrangères” en contradiction avec l’identité nationale et les traditions locales.

“Nous respectons le droit à la liberté d’expression, mais cette liberté ne peut se faire au détriment des bonnes mœurs et de l’ordre public”, a déclaré Mame Mactar Guèye, porte-parole du collectif.

Les militantes féministes à l’origine du sit-in souhaitent attirer l’attention sur des problématiques urgentes telles que la “culture du viol”, une expression dénonçant l’impunité et la banalisation des violences sexuelles, ainsi que le non-respect du Protocole de Maputo. Ce texte, adopté en 2003, encourage les États membres de l’Union africaine à garantir les droits fondamentaux des femmes, notamment en matière de santé reproductive et de lutte contre les violences basées sur le genre.

Cependant, le mode de protestation choisi semble diviser l’opinion publique. Si certains saluent le courage des organisatrices pour mettre en lumière des sujets souvent occultés, d’autres, comme le collectif plaignant, y voient une provocation inacceptable.

Les plaignants exhortent le Procureur de la République à agir en amont pour interdire la tenue de ce sit-in, arguant qu’il constitue une menace pour la paix sociale. Pour l’heure, aucune décision officielle n’a été communiquée, mais cette affaire suscite déjà un vif débat au sein de l’opinion publique, entre défense de la liberté d’expression et préservation des valeurs culturelles et religieuses du pays.

Tentative d’escroquerie : Mouhamed Diallo dépose plainte contre Birima Mangara

L’ancien ministre conseiller Mouhamed Diallo, également créateur et propriétaire de la coalition Kiraay Ak Natange, a déposé une plainte contre Birima Mangara, ancien ministre du Budget et actuel député. Cette affaire, qui fait grand bruit, repose sur des accusations de tentative d’escroquerie impliquant un terrain hypothéqué.

Selon Mouhamed Diallo, la collaboration entre les deux hommes s’est nouée dans le cadre des dernières élections législatives. Il affirme avoir financé la précampagne et la campagne électorale de Birima Mangara au sein de la coalition Kiraay Ak Natange, qu’il a lui-même fondée. Ce financement incluait des dépenses pour le carburant, les véhicules, les hôtels, la nourriture, et les supports de campagne.

En guise de garantie, Birima Mangara aurait remis un terrain de deux hectares à Dakar. Cependant, Mouhamed Diallo a découvert par la suite que ce terrain était déjà hypothéqué à la Banque de Dakar (BDK) depuis 2022 pour un montant de 510 millions de FCFA.

Se sentant dupé, Mouhamed Diallo a saisi le procureur via ses avocats, dénonçant une tentative d’escroquerie. « Ce qui me gêne, c’est dans quoi je me serai fourré si j’avais pris ce terrain déjà hypothéqué. C’est sur la base de ce terrain que j’ai accepté de financer », a-t-il expliqué, visiblement frustré.

Pour lui, il ne s’agit pas seulement d’une question financière, mais d’une atteinte à son honneur et sa dignité. « Qu’il soit député ou Président de la République, il doit répondre de ses actes », a-t-il martelé.

Des rumeurs circulaient selon lesquelles la plainte serait motivée par la décision de Birima Mangara de ne pas céder son siège de député à Mouhamed Diallo, malgré une promesse faite en public. Une accusation que ce dernier a formellement démentie. « C’est vrai qu’il a dit cela en public, mais ce n’est aucunement à cause de cette reculade que j’ai initié la plainte. J’ai été ministre comme lui. »

Pour l’instant, Mouhamed Diallo refuse de divulguer le montant exact de la somme qu’il réclame, mais insiste sur la gravité de la situation. L’affaire pourrait avoir des répercussions politiques et juridiques importantes, mettant en lumière des pratiques opaques dans la gestion des alliances politiques et des campagnes électorales.

Cette affaire pose des questions sur la transparence des transactions dans le milieu politique sénégalais. Les autorités judiciaires sont désormais chargées de faire la lumière sur ces allégations. Quant à Mouhamed Diallo, il se dit prêt à aller jusqu’au bout pour défendre son honneur.

L’issue de ce conflit sera scrutée de près, tant pour son impact politique que pour ses implications légales.

Cybersécurité : Zarco porte plainte pour diffamation contre des journalistes et des sites

Le lutteur Zarco, de son vrai nom Adiouma Diallo, a déposé une plainte pour diffamation et dénonciation calomnieuse auprès de la Division spéciale de cybersécurité. Cette action judiciaire vise plusieurs journalistes, notamment Thioro Mandela et Ngoné Saliou Diop, ainsi que des sites d’information tels que Senego et Walfnet, a rapporté Seneweb.

Le plaignant reproche à ces médias et personnalités d’avoir relayé des accusations selon lesquelles il ferait partie des 77 membres de la garde rapprochée de Barthélemy Dias et de Sàmm sa Kaddu arrêtés à Saint-Louis lors des violences électorales récentes.

Selon ses proches, Zarco n’était pas au Sénégal au moment des affrontements entre militants de Pastef et de Sàmm sa Kaddu. « Il veut laver son honneur », a affirmé une source proche de l’affaire.

Cette plainte relance le débat sur la responsabilité des médias en matière de vérification des informations, surtout dans un contexte de tensions sociopolitiques. Les personnes mises en cause par Zarco n’ont pas encore réagi officiellement à cette procédure judiciaire.

PLAINTE CONTRE L’ARCOP PORTANT SUSPENSION DU MARCHÉ D’ÉLECTRIFICATION DE 1 740 VILLAGES : La Cour suprême « électrocute » l’Aser

La Cour suprême a rejeté, ce jeudi, la requête de l’ASER (l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale) visant à suspendre une décision de l’ARCOP (Autorité de Régulation de la Commande Publique) qui bloque un projet d’électrification de 1 740 villages dans plusieurs régions du Sénégal. Au-delà des enjeux juridiques, cette affaire soulève des interrogations sur une disparition présumée de plusieurs milliards de francs CFA du compte destiné à l’exécution de ce projet.

À l’issue d’une audience ce jeudi, la Cour suprême a débouté l’ASER dans le scandale présumé dénommé « ASER-GATE », selon des informations exclusives du Dakarois Quotidien.
La requête de l’ASER visait à annuler une décision de l’ARCOP suspendant le projet d’électrification de mille sept cent quarante (1 740) villages dans les régions de Kaffrine, Saint-Louis, Kédougou, Louga et Tambacounda. Ce projet, vital à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales, reste donc bloqué, laissant planer de lourdes incertitudes.
La Cour suprême, statuant en audience des Référés, a, en la forme, jugé irrecevable l’exception soulevée par l’ASER et recevable l’intervention volontaire de la société AEE Power Sénégal, acteur clé dans la mise en œuvre du projet. Au fond, elle a rejeté la requête de l’ASER tendant à suspendre l’exécution de la décision N°107/2024ARCOP/CRP/DEF de l’ARCOP du 02 octobre 2024. Ce qui maintient la suspension du projet.

PLAIDOIRIES

L’Agent Judiciaire de l’État, Bouna Diakhaté, magistrat de profession, qui représentait l’ASER lors du procès, a avancé que le contrat liant AEE POWER SÉNÉGAL et AEE POWER EPC est de la sous-traitance. Par conséquent, il a affirmé que la société sénégalaise n’a aucun intérêt à se constituer.
Mais, le Premier Avocat Général a relevé qu’il s’agit d’un contrat tripartite entre ces acteurs : l’ASER, AEE Power Sénégal et AEE Power EPC. Ainsi, a-t-il été exhorté à l’ASER à donner suite aux interpellations de l’ARCOP plutôt que d’initier des procédures.
D’autre part, le Parquet a admis, au même titre que le Juge des Référés, la compétence de l’ARCOP et le caractère inadéquat, voire inopérant, des dispositions légales invoquées par l’ASER.
Quant au juge, il a pris acte de la décision de la banque SANTANDER qui, en tout état de cause, a choisi de suspendre le financement objet du marché.
En ce qui concerne les avocats d’AEE POWER SÉNEGAL, ils ont soulevé que le partenariat en l’espèce confère 60 % des parts à l’entreprise sénégalaise, contre 40 % à son homologue espagnole. Ce qui, selon eux, a conduit à un contrat de co-traitance et non de sous-traitance tel souligné par l’Agent judiciaire de l’État. En effet, d’après les conseils de Saidou Kane, administrateur d’AEE POWER SÉNÉGAL, la législation sénégalaise ne parle plus de sous-traitance lorsque la partie initiatrice du projet dispose de plus de 40% des parts mais de co-traitance.

Penda Thiam

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°329 – du 22/11/2024

🔴 PLAINTE CONTRE L’ARCOP PORTANT SUSPENSION DU MARCHÉ D’ÉLECTRIFICATION DE 1 740 VILLAGES : LA COUR SUPRÊME « ÉLECTROCUTE » L’ASER
🔴 PROCLAMATION OFFICIELLE DES RÉSULTATS PROVISOIRES / AVEC SES 130 SIÈGES : « PASTEF » ASSOMME UNE OPPOSITION FRACTURÉE

🔴 CINQUIÈME ÉDITION DE LA BAL : LE SÉNÉGAL PARMI LES HÔTES
🔴 LIGUE 1 / VICTOIRE SUR OSLO FA : JARAAF PREND LES RÊNES

Accusations de coup d’État avorté : le général Kandé porte plainte contre le caporal Fall

Une polémique secoue l’actualité sénégalaise, suite aux récentes déclarations du caporal Fall, un chroniqueur qui, dans une vidéo devenue virale, a insinué l’existence d’un coup d’État avorté sous l’ancien régime du président Macky Sall. Fall a pointé du doigt plusieurs hauts gradés de l’armée sénégalaise, incluant le général Kandé, désormais en poste à l’ambassade du Sénégal à New Delhi, en Inde.

Face à ces accusations graves, le général Kandé a décidé de riposter sur le plan judiciaire. Selon des informations rapportées par Seneweb, il a déposé une plainte contre le caporal Fall, contestant fermement les propos tenus à son égard et rejetant toute implication dans un prétendu complot de coup d’État.

Les propos du caporal Fall ont suscité un vif débat dans le pays, notamment autour de la question de la responsabilité des militaires en dehors de leur rôle au sein de l’armée. Tandis que certaines voix s’inquiètent de l’impact potentiel de ces allégations sur la réputation des forces armées sénégalaises, d’autres soulignent le besoin de vigilance et de prudence dans la diffusion d’informations sensibles.

La plainte du général Kandé marque un pas vers un traitement judiciaire de cette affaire, qui pourrait lever le voile sur les motivations derrière ces déclarations. Ce rebondissement attire l’attention sur les relations entre l’armée et la vie politique sénégalaise, un sujet souvent sensible dans un pays qui a réussi, jusqu’ici, à préserver la stabilité de ses institutions.

Plainte d’Ousmane Sonko contre Madiambal Diagne : les précisions du juriste Abdourahmane Maïga

Le juriste Abdourahmane Maïga a apporté des éclaircissements sur la plainte présumée d’Ousmane Sonko contre Madiambal Diagne. Selon Maïga, les propos tenus lors d’une campagne électorale ne sont pas susceptibles de conduire un candidat devant la justice, car les candidats bénéficient d’une forme d’immunité pendant la période électorale.

Il explique : « Les propos de campagne ne peuvent en aucun cas mener quelqu’un devant l’autorité judiciaire si la personne mise en cause est investie dans une liste de coalition ou de parti politique. Les candidats inscrits sur les listes électorales sont protégés et bénéficient d’une immunité qui les met à l’abri de poursuites judiciaires. Il ne revient donc pas à Ousmane Sonko d’engager des poursuites à l’encontre d’un candidat. Cela relève de la compétence du procureur de la République, qui est le seul maître des poursuites. »

Le juriste précise cependant qu’une exception peut être faite si un candidat commet un délit de droit commun, comme un détournement de fonds prouvé par des documents irréfutables. Dans ce cas, des poursuites judiciaires pourraient être envisagées, mais les propos de campagne ne sont pas en soi suffisants pour déclencher une action judiciaire contre un candidat investi dans une liste.

Ces précisions apportées par Abdourahmane Maïga offrent une perspective légale sur les limites des actions en justice en période électorale, soulignant l’importance de l’immunité pour préserver la liberté d’expression des candidats.

Contexte politique tendu : une nouvelle plainte du PASTEF-LES PATRIOTES contre Anta Babacar Ngom à Diourbel

Une plainte a été déposée auprès du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diourbel par le parti politique PASTEF-LES PATRIOTES, représenté par son délégué, Monsieur Dramane Sidibé. Cette action en justice vise Madame Anta Babacar Ngom et une personne non identifiée (X), accusées de plusieurs infractions graves, dont la destruction de biens appartenant à autrui, des coups et blessures volontaires, ainsi que des violences et voies de fait. La plainte allègue également des actes de complicité dans ces infractions.

Le document transmis au Parquet n’apporte pour l’instant pas de précisions détaillées sur les événements à l’origine de cette plainte. Toutefois, ces accusations surviennent dans un contexte de plus en plus tendu, marqué par une recrudescence des violences politiques. Le Parti PASTEF-LES PATRIOTES, dirigé par Ousmane Sonko, semble être visé par une série d’actes de violence et de sabotage dans différentes localités du pays, dont Diourbel.

Cette nouvelle plainte intervient à un moment critique de la campagne électorale. Le même jour, le convoi de Ousmane Sonko a été attaqué à l’entrée d’Agnam, dans le village de Thiodaye, situé dans le département de Matam. Selon les témoignages recueillis, des individus non identifiés auraient lancé des pierres sur les véhicules de la caravane, causant des blessures à plusieurs membres de la sécurité de Sonko ainsi qu’à des militants du PASTEF. Ces incidents illustrent l’escalade des tensions politiques à l’approche des élections, dans un climat marqué par une polarisation croissante et des affrontements violents entre partisans des différents camps.

Ces actes de violence répétée soulèvent des préoccupations quant à la sécurité des acteurs politiques et à l’intégrité du processus électoral. La plainte déposée par PASTEF-LES PATRIOTES pourrait marquer un tournant dans cette campagne houleuse, exacerbant les tensions déjà palpables dans plusieurs régions du Sénégal.

Alors que le pays se dirige vers une période électorale cruciale, la situation politique et sociale reste volatile, et de nouvelles escalades de violence ne sont pas à exclure. Les autorités judiciaires devront se prononcer rapidement sur cette affaire, afin de clarifier les responsabilités et de tenter de rétablir un climat de sécurité et de confiance pour les électeurs.

Affaire Sonko-Madiambal Diagne : une nouvelle plainte et un contexte électoral tendu

Ce jeudi 8 novembre 2024, l’actualité sénégalaise est marquée par une opération inattendue dans les locaux de la rédaction du journal Le Quotidien, propriété du groupe Avenir Communication. La présence des forces de l’ordre, qui ont tenté de localiser le journaliste et entrepreneur Madiambal Diagne, laisse planer des interrogations quant à une possible arrestation imminente de ce dernier.

Selon nos informations, les agents de police se seraient d’abord rendus au siège du journal Le Quotidien, pensant y trouver le patron du groupe Avenir Communication. Cependant, ils ont été informés que Madiambal Diagne n’y travaillait plus de manière régulière. Ne trouvant pas leur cible, ils se seraient ensuite rendus à son domicile. Pour l’heure, il est difficile de confirmer si les forces de l’ordre ont réussi à localiser le journaliste.

L’affaire prend une tournure complexe, car Madiambal Diagne a déjà affirmé qu’il ne répondrait à aucune convocation qui ne serait pas officiellement notifiée par écrit. « Je ne répondrai à aucune convocation verbale », aurait-il déclaré, ajoutant qu’il attend une note formelle qui justifierait cette convocation. Cette prise de position montre une volonté claire de se défendre face à ce qu’il pourrait percevoir comme des tentatives d’intimidation.

Cette descente policière intervient à un moment crucial pour Madiambal Diagne, qui mène une campagne électorale active. En effet, il figure à la 15e position sur la liste Jam Ak Jariñ menée par Amadou Bâ, candidat à la présidentielle de février 2025. Sa participation à cette campagne pourrait expliquer sa détermination à ne pas se laisser distraire par des convocations non justifiées en pleine période d’activités politiques.

Cette affaire, qui mêle potentiellement des questions judiciaires et des enjeux politiques, risque de connaître de nouveaux rebondissements. La situation reste floue, et les raisons exactes de cette descente policière ne sont pas encore claires. Il convient de rappeler que Madiambal Diagne est connu pour ses prises de position tranchées dans sa chronique hebdomadaire « Les Lundis de Madiambal », ce qui en fait une personnalité publique souvent controversée.

Les observateurs attendent désormais une clarification de la part des autorités sur cette tentative d’interpellation et, surtout, sur les raisons qui la motivent. Est-ce une simple convocation dans le cadre d’une enquête, ou y a-t-il des éléments plus sérieux en jeu ? Ce qui est certain, c’est que l’opinion publique suivra de près l’évolution de cette affaire.

Affaire à suivre.

VIOLATION DU CODE DE L’ÉLECTRICITÉ : Une plainte déposée contre l’Aser, AEE Power Sénégal et cie atterrit sur la table du procureur

D’après des informations exclusives du « Dakarois Quotidien », Assane Sall, ingénieur en génie électrique, a déposé une plainte contre l’ASER, AEE Power EPC, AEE Power Sénégal et la Banque Santander SA pour « violation du Code de l’électricité ». Il dénonce l’absence d’appel d’offres et de l’avis de la Commission de Régulation (CRSE) dans ce contrat d’électrification de plus de mille sept cents (1700) villages.

Le scandale présumé dénommé « Aser-Gate » est loin de connaître son épilogue. Assane Sall, ingénieur sénégalais en génie électrique, a déposé une plainte intitulée « dénonciation d’infractions » auprès du procureur de la République ce 14 octobre, selon des informations exclusives du « Dakarois Quotidien ».

Fort d’une expérience professionnelle de dix-huit (18) ans dans le secteur de l’énergie, le sieur Sall remet en cause des irrégularités sur le contrat liant l’Aser (Agence sénégalaise d’électrification rurale) à l’entreprise espagnole, AEE Power EPC pour « violation du Code de l’électricité ». Sa plainte vise spécifiquement AEE Power EPC, AEE Power Sénégal, la Banque Santander SA ainsi que toute autre personne physique ou morale impliquée dans l’élaboration et la signature du contrat datant du 23 février 2024.

Le plaignant soutient que cette convention, présentée comme un « contrat par offre spontanée négociée », n’a pas respecté les modes de passation prévus par le Code de l’électricité. En effet, selon l’article 36 du code, les conventions relatives aux activités réglementées du secteur électrique doivent être attribuées via l’un des trois modes suivants : appel d’offres, entente directe ou offre d’initiative privée, explique M. Sall sur la plainte parcourue par « Le Dakarois Quotidien ».

  • Sall fait valoir que le contrat en question n’a fait l’objet d’aucun appel d’offres ; ce qui aurait dû être une étape obligatoire. En outre, il estime que les conditions pour qu’il puisse être qualifié d’entente directe ou d’offre d’initiative privée n’ont pas été remplies. De plus, il y a une absence d’un avis conforme de la Commission de Régulation du Secteur de l’Électricité (CRSE). La CRSE, qui est chargée d’émettre un avis conforme sur ces types de procédures, n’a jamais statué sur ce sujet, explique l’ingénieur. Cela constitue, selon le plaignant, une violation claire des exigences légales. C’est pourquoi, « ce contrat, dans la forme comme dans le fond, viole les dispositions établies dans le Code de l’électricité », affirme M. Sall, sur la plaite lue par « Le Dakarois Quotidien ».

D’autre part, Assane Sall pointe la responsabilité du partenaire technique, AEE Power EPC, et Banco Santander SA, qu’il accuse de n’avoir pas effectué les vérifications nécessaires pour s’assurer que le contrat respectait les lois et règlements du Sénégal. En effet, la partie plaignante souligne que ces entités avaient l’obligation de mener une “due diligence” approfondie afin de garantir la conformité juridique du projet.

« Vu tous les manquements énumérés en supra et qui sont loin d’être exhaustifs », l’ingénieur a demandé au procureur de la République de bien vouloir ouvrir une enquête pour situer les responsabilités afin que les contribuables sénégalais ne soient pas lésés.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°296 – du 14/10/2024

🔴 PACTE DE LÉGISLATURE : LA COALITION « GOX YU BESS » SUR SIX PRIORITÉS
🔴 CITÉE DANS UN PROJET DE 25 MILLIARDS F CFA POUR LA CONSTRUCTION ET L’ÉQUIPEMENT D’ÉCOLES, DE BLOCS ADMINISTRATIFS, ETC : SYNERGIES AFRIQUE ANNONCE UNE PLAINTE CONTRE MODY NIANG

🔴 TRAITEMENT DU GENOU : GALATASARAY, EN ACCORD AVEC LA FSF, GARDE JAKOBS
🔴 DÉLÉGATION DES « LIONS » AU MALAWI : ABDOULAYE SEYDOU SOW SORT ENFIN DU TERRITOIRE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°294 – du 11/10/2024

🔴 ADAMA GAYE RÉPOND À ABASS FALL : « UNE PLAINTE ET 37 MILLIARDS DE QUESTIONS »
🔴 CANDIDATURES AUX LÉGISLATIVES 2024 : LES DEUX EX « JUMEAUX » VALIDÉS PAR LES SAGES

🔴 ÉLIMINATOIRES CAN 2025 / SÉNÉGAL VS MALAWI : PAPE THIAW CONFIANT EN CONFÉRENCE DE PRESSE
🔴 LUTTE : ABDOU LAKHAT NDIAYE RÉCLAME BIRA SÈNE À LA TÊTE DU CNG

Conflit interne au sein d’And Gor Jotna : Me Moussa Diop porte plainte contre Boubacar Camara

Un incident majeur secoue le parti politique And Gor Jotna à l’approche des élections législatives du 17 novembre 2024. Me Moussa Diop, président du parti, a déposé une plainte pénale contre Boubacar Camara, son mandataire pour les élections, accusé de sabotage pour avoir refusé de déposer les listes de candidature du parti à la Direction Générale des Élections (DGE).

Les faits remontent au 29 septembre 2024, date à laquelle Boubacar Camara devait impérativement déposer les documents de candidature. Cependant, celui-ci ne s’est pas présenté à l’heure prévue et est resté injoignable durant plusieurs heures. Ce comportement a eu des conséquences graves pour And Gor Jotna, qui risque d’être exclu des élections législatives en raison de l’absence de dépôt de candidature dans les délais requis par la loi.

Selon les déclarations de Me Moussa Diop, Boubacar Camara a été aperçu plus tard dans la journée, lors d’une conférence de presse, où il a publiquement exprimé son opposition à la participation du parti aux législatives. Une déclaration perçue comme une trahison par le président du parti, qui a immédiatement pris des mesures judiciaires.

La plainte déposée sous le numéro MT 5499/SU à la sûreté urbaine de Dakar accuse Boubacar Camara d’abus de confiance et de tentative de sabotage. Me Moussa Diop a affirmé que cet acte délibéré visait à nuire au parti et à compromettre sa présence sur la scène électorale. Le président d’And Gor Jotna a également déclaré qu’il poursuivrait toute personne impliquée dans cette manœuvre visant à empêcher la participation de son parti.

Cette affaire survient dans un contexte tendu, où les délais légaux de dépôt des candidatures étaient particulièrement serrés, mettant la pression sur les formations politiques. Pour And Gor Jotna, le non-dépôt des listes à temps pourrait être un coup dur, mais Me Moussa Diop s’est montré confiant quant à la clarification rapide de cette situation et la prise des mesures nécessaires pour obtenir justice.

L’évolution de cette affaire sera suivie de près, alors que le climat politique se tend à l’approche des élections législatives de novembre 2024.

DISPARITION DU MANDATAIRE DE L’AG/JOTNA AVEC LES LISTES DES LÉGISLATIVES : Me Moussa Diop menace de porter plainte

À quelques heures de la clôture des dépôts de candidatures pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Me Moussa Diop, leader du parti Alternance générationnelle /Jotna (AG/Jotna), est au cœur d’une situation particulièrement tendue. Ce dimanche 29 septembre, Boubacar Camara, son mandataire chargé de déposer les listes de candidature à la Direction générale des élections (DGE), a mystérieusement disparu avec les documents cruciaux du parti. Cette disparition pourrait compromettre la participation du parti aux législatives.

Dans une déclaration publique pleine de frustration, Me Moussa Diop a exprimé son indignation face à cette situation qu’il qualifie de « rocambolesque ». Selon lui, Boubacar Camara aurait confisqué les documents originaux du parti sans explication, alors qu’il était en contact avec des « personnes non identifiées ». Ces dossiers étaient destinés à être déposés à la DGE ce dimanche matin, mais à moins de deux heures de la clôture des candidatures, ils n’ont toujours pas été transmis.
Face à cette situation, Me Diop a lancé un ultimatum à son mandataire, lui demandant de se manifester avant 23h, sous peine de se voir poursuivi en justice. « Je lui lance un ultimatum jusqu’à 23h pour qu’il se manifeste. Passé ce délai de rigueur, j’irai déposer une plainte pénale contre lui auprès de Monsieur le Procureur de la République », a-t-il menacé dans une déclaration publique.
Cette disparition des dossiers constitue un sérieux revers pour le parti AG/JOTNA, qui risque de ne pas pouvoir participer aux législatives si les listes ne sont pas déposées dans les temps. La date limite pour le dépôt des candidatures est fixée à ce dimanche à minuit. Si les documents ne sont pas remis, le parti sera automatiquement disqualifié.
Me Moussa Diop, visiblement exaspéré, n’a pas caché son désarroi face à cette situation inattendue. Il soupçonne une manœuvre délibérée visant à saboter la candidature de son parti. Cependant, les raisons exactes de la disparition de Boubacar Camara restent pour l’instant floues.
Si Me Moussa Diop venait à porter plainte, cette affaire pourrait avoir des conséquences judiciaires pour le mandataire et pourrait révéler des dessous politiques potentiellement complexes. En attendant, l’avenir politique du parti Alternance générationnelle/Jotna est suspendu à la résolution de cette affaire.
Les prochaines heures seront donc déterminantes pour l’avenir du parti aux législatives de novembre, alors que l’ultimatum lancé par Me Diop se rapproche inexorablement de son échéance.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°280 – du 25/09/2024

🔴 PAUVRETÉ, ABSENCE D’ÉDUCATION ET CHÔMAGE : CE COCKTAIL TOXIQUE QUI RISQUE DE FAIRE MAL AU RÉGIME
🔴 ACCUSÉ D’AVOIR FAIT SORTIR 2750 KG D’OR DU TERRITOIRE SUR ORDRE DE MACKY SALL : ABDOULAYE SYLLA PORTE PLAINTE POUR FAUX ET USAGE DE FAUX DANS DES DOCUMENTS ADMINISTRATIFS

🔴 LIGA – BLESSURE : SABALY ABSENT DES TERRAINS POUR UN LONG MOMENT
🔴 PROBLÈMES AVEC LA JUSTICE : LES DURS MOTS DE BAYE NDIAYE À POKOLA ET ADA FASS

Affaire des 2700 kg d’or : Abdoulaye Sylla dépose une plainte pour faux et usage de faux

L’homme d’affaires sénégalais Abdoulaye Sylla, au cœur de l’affaire des 2700 kg de lingots d’or, a annoncé avoir déposé une plainte pour faux et usage de faux. Selon un document parvenu à Seneweb, Sylla a été convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC) le vendredi 20 septembre 2024. Lors de son interrogatoire, il a découvert qu’il était accusé d’avoir participé à la sortie du pays d’une importante quantité d’or, sur la base d’un ordre de mission prétendument signé par l’ancien président Macky Sall, autorisant l’envoi de l’or vers Dubaï via un jet privé.

Lors de cette audition, Sylla a vu pour la première fois l’ordre de mission incriminé ainsi qu’un manifeste de transport au nom de la société ECOTRA, documents qu’il déclare être des faux. Il a aussi précisé qu’entre décembre 2020 et juin 2022, il était à l’étranger en raison de difficultés rencontrées dans la gestion de ses affaires, ce qui rend selon lui ces accusations infondées.

L’homme d’affaires, soutenu par des vérifications faites par la police des frontières sur ses déplacements, affirme que ces documents ont été créés dans l’intention de nuire à sa réputation et de paralyser ses activités économiques. La plainte pour faux et usage de faux déposée auprès du procureur de la République vise à faire toute la lumière sur cette affaire qui a eu des répercussions sur ses relations d’affaires, notamment à l’international.

Sylla espère que justice sera rendue avec la plus grande rigueur afin de rétablir son honneur et celui de sa société.

Plainte pour faux et usage de faux : Abass Fall entendu sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale

Le député Abass Fall, coordonnateur de Pastef/Dakar, a été entendu ce jeudi 19 septembre 2024 par la Section de recherches de la gendarmerie dans le cadre de l’enquête sur sa plainte pour faux et usage de faux concernant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il a annoncé cette étape de l’enquête sur ses réseaux sociaux, précisant que l’audition s’est déroulée à 10h30.

La plainte, déposée le 9 septembre par Abass Fall et son collègue Mamadou Lamine Diallo, vise à dénoncer des modifications présumées illégales dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Selon les plaignants, certains députés auraient procédé à des « altérations, ajouts et falsifications » des articles 97 et 98 du règlement en utilisant des techniques de superposition dans le document de juillet 2021.

Cette affaire a suscité une vive polémique, en particulier dans le contexte des récentes tensions au sein de l’hémicycle, et pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’institution législative.

Le ministre du Travail dépose plainte suite à des accusations diffamatoires

Le ministre du Travail, Yankhoba Diémé, a réagi avec fermeté aux accusations portées contre lui dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, un homme affirme que le ministre aurait reçu 45 tonnes de ciment comme cadeau lors de sa visite à l’entreprise Ciments du Sahel. Selon cet homme, qui a fourni des détails spécifiques, le ministre aurait profité de sa position pour obtenir cet avantage.

Face à ces graves allégations, le ministre Diémé a rapidement démenti ces accusations lors d’une intervention sur la Radio Futurs Médias (RFM). Il a souligné que ces déclarations étaient « attentatoires à la réputation d’une autorité » et qu’il est de son devoir de rétablir la vérité. Pour ce faire, il a annoncé avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République ce mardi 3 septembre, afin que la justice puisse se prononcer sur cette affaire.

Revenant sur les faits, le ministre a expliqué que sa visite aux Ciments du Sahel s’inscrivait dans une mission visant à protéger les droits des travailleurs et à résoudre les problèmes de représentation du personnel au sein de l’entreprise. Selon lui, cette mission a été couronnée de succès, et il regrette que des accusations infondées viennent ternir une initiative aussi positive.

Bien que l’auteur de la vidéo ait présenté ses excuses dans une nouvelle vidéo, le ministre a décidé de maintenir sa plainte, insistant sur l’importance de faire toute la lumière sur ces accusations devant la justice. Cette démarche, selon Diémé, est essentielle pour préserver l’intégrité des institutions et la réputation des responsables publics.

Cette affaire rappelle l’importance de la prudence dans les déclarations publiques, surtout lorsqu’elles concernent des personnalités de premier plan. La justice devra maintenant trancher et établir la véracité des faits dans ce dossier qui a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique.

Affaire ONAS : Thierno Alassane Sall dépose une plainte pour éclaircir le scandale

Le député Thierno Alassane Sall a annoncé ce mardi 20 août sur sa page X qu’il compte déposer une plainte auprès du procureur de la République ce mercredi pour faire la lumière sur l’affaire qui secoue l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS). Cette décision intervient après le limogeage de l’ancien directeur de l’ONAS, Cheikh Dieng, et les accusations croisées entre ce dernier et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

« Je prendrai mes responsabilités, dès demain, en déposant officiellement une plainte contre X auprès du procureur de la République, afin qu’il édifie le peuple sénégalais », a écrit Thierno Alassane Sall. Selon lui, les échanges d’accusations entre Cheikh Dieng et le ministre Dièye ne feront qu’aggraver la situation.

TAS a également exprimé son indignation face à la gestion de cette crise, soulignant que pendant que le pays souffre des conséquences de la mauvaise gestion de l’assainissement, les autorités se lancent des accusations de corruption à travers les médias. Pour lui, il est crucial que la justice intervienne pour révéler la vérité : « Dans cette affaire d’eaux troubles, une chose est certaine : l’un des deux, le Ministre ou le DG, ne dit pas la vérité. Seule la justice peut faire la lumière sur cette affaire », a-t-il conclu.

La plainte déposée par Thierno Alassane Sall marque une étape importante dans la quête de vérité et pourrait potentiellement déclencher une enquête approfondie pour démêler les responsabilités dans cette affaire qui fait grand bruit au Sénégal.

Ousmane Sonko riposte : Une plainte en justice contre Madiambal Diagne

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, également président du Parti Pastef-les-patriotes, a décidé de prendre des mesures judiciaires en réponse aux récentes attaques qu’il qualifie de « systématiques et injustifiées ». Ces attaques, qu’il juge souvent injurieuses et séditieuses, n’auraient aucun lien avec une critique légitime de sa gestion du pouvoir.

Selon un communiqué officiel, M. Sonko a donné instruction à son équipe juridique de déposer une plainte contre Madiambal Diagne, directeur du Groupe Avenir Communication, ce lundi 12 août 2024. Cette plainte, qui sera déposée au Parquet de Dakar, vise diverses infractions liées aux propos tenus par le journaliste à l’encontre du Premier ministre.

Bien que M. Sonko affirme rester indifférent à ces attaques, il semble déterminé à ne plus tolérer aucune dérive qui ne serait pas motivée par des raisons politiques. Le pool d’avocats du Premier ministre, dirigé par Maître Bamba Cissé, a déclaré qu’il assurera une vigilance constante et réagira systématiquement par des actions en justice contre toute infraction à la loi pénale sénégalaise.

Cette décision marque une étape importante dans la lutte contre les discours qu’Ousmane Sonko considère comme diffamatoires, dans un contexte politique déjà tendu. Le dénouement de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat politique au Sénégal.

Nouvelle tournure dans l’affaire Emedia : Plainte pour abus de biens sociaux

L’affaire au sein du groupe Emedia prend une nouvelle dimension suite à la plainte d’Abdoulaye Sylla, l’un des actionnaires du groupe, contre ses associés pour « abus de biens sociaux ». Cette plainte a été confiée à la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, comme le révèle le journal Libération dans son édition du vendredi 2 août.

Abdoulaye Sylla, patron de la société Easy Holding SA, accuse les dirigeants du groupe de presse Emedia, Mamoudou Ibra Kane, ancien directeur général, et son successeur Alassane Samba Diop, d’avoir utilisé des manœuvres frauduleuses pour s’enrichir personnellement. Parmi les accusations, Sylla dénonce des « opérations nébuleuses » qui auraient conduit à la création d’un compte courant de plus de 800 millions de FCFA au profit d’E-Media Rédacteurs, une société dont Kane et Diop seraient propriétaires aux côtés de Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye.

Selon Sylla, cette situation a été rendue possible grâce à la complicité et la négligence du commissaire aux comptes, le cabinet Garego. Il reproche à ce dernier de ne pas avoir rempli ses obligations légales en informant les actionnaires et en convoquant une Assemblée générale pour discuter de cette situation.

En réponse à ces accusations, Mamoudou Ibra Kane a vivement réagi, accusant Abdoulaye Sylla et ses nouveaux alliés de vouloir liquider le groupe Emedia. « Abus de confiance, dites-vous ? Archi-faux !!! », a répliqué Kane, ajoutant que le projet de Sylla ne passerait pas.

L’affaire promet de continuer à faire des vagues au sein du groupe Emedia, avec des accusations graves de part et d’autre. La suite des investigations par la Sûreté urbaine de Dakar sera déterminante pour faire la lumière sur ces accusations et leurs implications pour l’avenir du groupe de presse.

PLAINTE CONTRE MACKY SALL ET ARRESTATION D’AMATH SUZANNE CAMARA : Le SEN APR se montre intransigeant

Le SEN de l’APR a réagi ce vendredi à la plainte sur le plan international déposée contre l’ancien président de la République, Macky Sall, qualifiant les accusations portées sur lui de « délire mental » et de « manque de respect » envers les Sénégalais. Le SEN a également fustigé l’arrestation d’Amath Suzanne Camara, un membre du parti, pour offense au chef de l’État, la considérant comme une atteinte aux libertés.

À travers un communiqué publié hier, vendredi, le Secrétariat National Exécutif (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a répondu à Boubacar Seye et compagnie qui, à travers le collectif des victimes de Macky Sall a porté plainte contre l’ancien chef de l’État du Sénégal auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies.

« Le secrétariat exécutif national de l’APR n’a aucune inquiétude quant aux menaces qui pèseraient sur le président de l’APR, venant de ce soi-disant collectif des victimes de Macky qui manque de respect aux Sénégalais, en diffusant à l’étranger une image si négative et tronquée de leur pays. En effet, affirmer à la face du Monde que le régime du Président Macky SALL a été fatal pour la population sénégalaise et de la diaspora, et que la répression durant son règne a coûté la vie à plus de 80 personnes, et forcé des milliers de jeunes disparus en Méditerranée suite aux menaces et aux persécutions, relève juste du délire mental de leurs auteurs en mal de notoriété politique. Tout ce qui est excessif est par nature insignifiant », dispose la note.

Les apéristes considèrent que les Sénégalais sont de plus en plus préoccupés par les actes posés au quotidien par le nouveau pouvoir en place, marqués par une haine féroce et injustifiée à l’endroit de Macky. Les nouvelles autorités doivent se rappeler leurs propos et actes d’hier.

Dans au autre registre, le SEN de l’APR s’est offusqué de l’arrestation de leur camarade Amath Suzanne Camara à qui, ils ont manifesté un soutien infaillible. Selon les républicains, cette énième arrestation allonge la liste des « prisonniers politiques sous le règne du Président Bassirou Diomaye Faye après le camarade Bah Diakhaté ». 

Le responsable enseignant Amath Suzanne Camara a été déféré au parquet hier, dans la matinée du vendredi, pour offense au chef de l’Etat, acte de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République et à inciter les citoyens à enfreindre les lois.

Ce que trouve injuste le SEN de l’APR. « Le Pastef a toujours bafoué les institutions de la République, incité à la haine, à l’insurrection, menace les hauts fonctionnaires avec les photos des membres de leurs familles, leurs adresses. Le président du Pastef, actuel Premier ministre du Gouvernement avait affirmé, comme étant sa profondeur conviction, que fusiller les anciens Présidents du Sénégal n’aurait pas été considéré par Dieu comme un péché. Aujourd’hui, ils veulent donner aux Sénégalais des leçons de vertu, de respect des institutions !!! Le ridicule ne tue point dans notre pays », indique le communiqué.

À cet égard, Abdou Mbow et ses camarades engangent tous les militants à poursuivre la dynamique de remobilisation des bases et de ne pas se laisser perturber par certaines démissions qui n’impactent nullement la base du parti et encore moins les militants qui sont plus que jamais engagés au sein de l’APR dans une opposition constructive et debout pour la préservation de nos acquis démocratique et la défense des intérêts des Sénégalais

À cet effet, le SEN de l’APR demande à ses militants de demeurer confiants, combatifs et définitivement Républicains en vue des futurs et exaltants combats que nous avons à mener.

Le Dakarois

Nouvelle plainte contre Bah Diakhaté : Le Procureur confie l’enquête à la DIC

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a saisi la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup contre Bah Diakhaté. Cette plainte, déposée le 23 mai, accuse Diakhaté de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup, ancien coordonnateur d’And Samm Jikko, a déclaré : « Actuellement, je suis dans les locaux de la DIC, sur convocation du commissaire principal Adramé Sarr, concernant la plainte déposée contre Bah Diakhaté pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Il devra apporter les preuves de ses allégations ou faire face à la rigueur de la loi. Ceux qui invoquaient l’amnistie, allez chercher autre chose. »

La plainte de Mboup repose sur une publication de Bah Diakhaté sur Facebook, datée du 2 février 2022. Diakhaté y écrivait : « De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : ‘Je reviendrai dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi’. »

Mboup affirme que ces accusations sont totalement fausses et relèvent de la diffusion de fausses nouvelles, une infraction définie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Cet article stipule que « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers » est punissable.

De plus, Mboup considère ces déclarations comme une diffamation, punissable selon l’article 258 du Code pénal, qui stipule que « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation ».

La DIC, sous la direction du commissaire principal Adramé Sarr, a entamé l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Les développements à venir seront suivis de près par ledakarois

Bah Diakhaté sous le coup d’une nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles

L’activiste républicain Bah Diakhaté, déjà placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Ababacar Mboup a déposé ce jeudi une plainte contre lui, l’accusant de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup accuse Bah Diakhaté d’avoir publié des informations diffamatoires sur sa page Facebook le 2 février 2022. Dans ce post, Diakhaté aurait affirmé, en utilisant le conditionnel, qu’Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie par un proche parent à plusieurs reprises, ce qui lui aurait causé un traumatisme profond. Selon Mboup, ces déclarations sont non seulement fausses, mais aussi extrêmement préjudiciables à son honneur et à sa réputation.

Voici un extrait du post incriminé :

« De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : « Je reviendrais dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi ». »

Mboup affirme que ces propos relèvent de la diffamation et de la diffusion de fausses nouvelles, des infractions punies respectivement par les articles 258 et 255 du Code pénal sénégalais.

La diffusion de fausses nouvelles est définie comme l’acte de répandre des informations fausses ou trompeuses dans le public, et elle est punie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Quant à la diffamation, elle est définie à l’article 258 du Code pénal comme « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ».

Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tous deux placés sous mandat de dépôt pour des accusations distinctes de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République, doivent déjà faire face à un procès en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette nouvelle plainte ajoute un autre niveau de complexité à la situation juridique de Bah Diakhaté.

L’arrestation et les nouvelles accusations contre Bah Diakhaté suscitent de vives réactions parmi ses partisans et les défenseurs de la liberté d’expression, qui voient en ces procédures une tentative de répression des voix dissidentes.

L’affaire Bah Diakhaté continue de prendre de l’ampleur avec cette nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles déposée par Ababacar Mboup. Le procès à venir et les nouvelles accusations seront des tests cruciaux pour le système judiciaire sénégalais, sous les regards attentifs des observateurs nationaux et internationaux.

La Cour constitutionnelle du Mali se déclare « incompétente » face à la plainte contre la suspension des activités politiques par la junte

La situation politique au Mali connaît une nouvelle tension alors que la Cour constitutionnelle du pays a rendu deux décisions importantes concernant les actions de la junte militaire au pouvoir. Dans un arrêt consulté par l’AFP, la Cour a déclaré qu’elle était « incompétente » pour examiner une plainte visant à contester la décision de la junte de suspendre les activités des partis politiques. Cette décision intervient alors que les militaires au pouvoir ont récemment pris des mesures restrictives, dont la suspension des activités des partis politiques et des associations.

Cette décision de la Cour constitutionnelle a été rendue jeudi et est intervenue en réponse à une plainte déposée par une formation membre d’une coalition d’opposition, la Convention pour la République (CRe). La Cour a estimé que le décret présidentiel attaqué relevait de la compétence de la Cour suprême, qui est chargée du contentieux des actes réglementaires tels que les décrets.

Parallèlement, la Cour constitutionnelle a également jugé « irrecevable » une requête distincte émanant d’organisations de magistrats et de procureurs demandant à constater un « vide institutionnel » au Mali et à mettre en place une nouvelle transition suivie d’élections. Cette requête a été rejetée car elle n’avait pas été soumise par les institutions habilitées à le faire, notamment le Président du Conseil national de Transition et le Premier ministre.

Ces décisions de la Cour constitutionnelle surviennent dans un contexte de tensions croissantes au Mali, où les militaires au pouvoir ont récemment pris des mesures restrictives et ont prolongé leur maintien au pouvoir au-delà de la date à laquelle ils s’étaient engagés à céder le pouvoir à des civils élus. De plus, aucune élection présidentielle n’a été organisée comme prévu, ce qui a accru les tensions politiques dans le pays.

La situation politique au Mali reste donc tendue, avec des préoccupations croissantes concernant les libertés politiques et les droits de l’homme sous le régime de la junte militaire.

Faux communiqué attribué au comité directeur du PDS : Karim Wade annonce une plainte contre Amadou Ba et Madiambal Diagne

Les tensions politiques montent d’un cran au Sénégal à l’approche de l’élection présidentielle. Dans un contexte déjà électrique, une polémique émerge autour d’un prétendu soutien du Parti démocratique sénégalais (PDS) au candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba.

Karim Wade, ancien ministre et candidat recalé à l’élection présidentielle, monte au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifie de « fausses informations ». Dans un post relayé sur les réseaux sociaux, il accuse Amadou Ba et le journaliste Madiambal Diagne du « Quotidien » d’avoir fabriqué un document prétendument émanant du comité directeur du PDS.

Selon Karim Wade, ce document affirmerait que le PDS et plusieurs de ses fédérations soutiendraient la candidature d’Amadou Ba. Une assertion qu’il rejette catégoriquement, qualifiant cette information de « fausse et mensongère ».

Le fils d’Abdoulaye Wade estime que cette manœuvre est le signe d’une « tentative désespérée » de la part d’Amadou Ba, qu’il décrit comme étant « aux abois ». Selon lui, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar tenterait ainsi de justifier une éventuelle défaite anticipée en accusant le PDS de ne pas respecter sa prétendue alliance.

Karim Wade affirme également que le PDS et ses militants sont unis derrière la décision de soutenir le candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye à l’élection présidentielle.

Pour mettre fin à cette polémique, Karim Wade annonce que le PDS déposera dès la semaine prochaine une plainte contre Amadou Ba, Madiambal Diagne et d’autres personnes impliquées pour « faux, usage de faux et faux en écriture ». Cette démarche vise à rétablir la vérité et à faire entendre la voix du PDS dans cette période cruciale pour l’avenir politique du pays.

Plainte contre Mbackiyou Faye : Des propriétaires de maisons détruites à Almadies 2 dénoncent une démolition illégale

Un bras de fer juridique se profile entre Mbackiyou Faye, homme d’affaires renommé, et un collectif de propriétaires de maisons démolies à Almadies 2 (Keur Massar). Les dix maisons démolies lors d’un incident survenu samedi dernier ont déclenché une vive réaction de la part des propriétaires, qui annoncent une plainte contre l’homme d’affaires ce lundi.

Dans des propos relayés par Libération dans son édition de ce jour, le porte-parole des plaignants, Ousmane Guèye, a dénoncé l’intervention illégale qui aurait été orchestrée par Mbackiyou Faye et ses associés. Selon lui, aucun représentant de la DSCOS n’était présent sur les lieux lors de la démolition, laissant ainsi place à des individus en civil opérant les destructions.

Les membres du collectif affirment que la SCI Promobilière, propriété de Mbackiyou Faye, tente de s’approprier un hectare de l’assiette foncière où étaient érigées les maisons détruites. Ousmane Guèye met en garde contre toute tentative d’accaparement de leurs terrains, soulignant que les propriétaires sont établis sur plus de deux hectares dans la cité.

Deux individus sont identifiés par les victimes présumées comme étant les responsables des démolitions. Ils auraient agi au nom de Mbackiyou Faye, prétendant que les terrains en question lui appartiennent. Le collectif a annoncé son intention d’engager des procédures légales dès ce lundi, en sollicitant l’intervention du procureur de la République pour faire valoir leurs droits et obtenir réparation.

Affaire des enfants Retrouvés dans un véhicule : Les accusations de sacrifices humains éclaboussent une affaire de plainte et de vengeance

Dans un développement surprenant, l’épouse du marabout, Mme Sow, a porté plainte contre deux de ses voisines, les accusant d’avoir partagé une photo du couple avec un individu nommé Mollah Morgan. Ce dernier les aurait accusées de se livrer à des sacrifices humains, alimentant ainsi un climat de suspicion et de méfiance au sein de la communauté.

Le drame initial a également provoqué des réactions violentes, avec un groupe en colère qui a décidé de mener une expédition punitive contre la maison du marabout. Les jeunes mécontents de la libération temporaire du marabout ont saccagé les lieux et emporté des biens d’une valeur estimée à 30 millions de francs CFA.

Lors du procès, S. N. Traoré et T. Mbow ont plaidé leur innocence, affirmant ne pas avoir eu connaissance des intentions malveillantes des destinataires de la photo. Leur avocat a souligné leur ignorance quant à la législation concernant la divulgation de données à caractère personnel.

Le délibéré est attendu le 23 février prochain, alors que la communauté locale reste sous le choc de cette série d’événements tragiques et troublants. Les accusations de sacrifices humains et les affrontements subséquents ont laissé des cicatrices profondes dans cette paisible localité, mettant en lumière les défis complexes de la justice et de la cohésion communautaire dans cette affaire déchirante.

Litige foncier à la cité Almadies 2 : Les populations en colère annoncent une plainte, Mbackiyou Faye cité

Une dizaine de bâtiments détruits, les propriétaires menacent de recourir à la justice pour élucider l’affaire.

Une situation tendue prévaut à la cité Almadies 2 de Keur Massar suite à la destruction d’une dizaine de bâtiments sur un site de 2 hectares, ce samedi. La société SCI, la Promobilière de Mbackiyou Faye, est au centre de cette affaire, déclenchant la colère et l’indignation des habitants. Un collectif s’est rapidement formé pour dénoncer les agissements d’un promoteur immobilier et menace de porter plainte dès lundi pour obtenir des réponses.

Selon les propriétaires, deux promoteurs privés et l’agence immobilière de Mbackiyou Faye sont responsables de ce conflit, qui perdure depuis jeudi dernier. Les accusateurs prévoient de porter plainte dès lundi prochain. « Ces deux individus ont été identifiés. Ils sont venus ici pour détruire tous nos biens. Ils disent que ces terrains appartiennent à Mbackiyou Faye. On a déjà commencé nos procédures. Dès lundi, nous allons interpeller le procureur de la République », a déclaré Ousmane Guèye.

Cette affaire met en lumière les tensions et les litiges fonciers persistants dans certaines zones urbaines du Sénégal, mettant en péril les droits et la sécurité des propriétaires immobiliers.

Plainte contre l’État du Sénégal devant la cour de justice de la CEDEAO pour coupure d’internet

Cette plainte, déposée le 31 janvier 2024, vise à obtenir des mesures provisoires pour protéger le public sénégalais contre de nouvelles coupures d’internet lors de la prochaine élection présidentielle, initialement prévue le 25 février 2024. Les coupures d’internet pendant cette période électorale compromettraient la capacité des électeurs à accéder à des informations cruciales sur les candidats et le déroulement du scrutin, mettant ainsi en péril la transparence et l’intégrité du processus électoral.

Dans le cadre de cette action juridique, les requérants sont représentés par un groupe d’avocats, dont Djibril Welle, Padraig Hughes, Sabah A, Amrit Singh et Mojirayo Ogunlana Oluwatoyin. Ils demandent à la Cour de justice de la CEDEAO de condamner l’État du Sénégal pour avoir violé le droit à la liberté d’expression et d’ordonner des mesures provisoires pour garantir qu’aucune coupure d’internet ne sera imposée avant et pendant la prochaine élection présidentielle.

Plainte contre Massaly pour tentative de meurtre sur des jeunes manifestants

Maitre Ousmane Diagne, maire de la commune de Thiès-Est et auxiliaire de justice, a déposé ce lundi 12 février 2024 une plainte contre Mouhamadou Lamine Massaly, acteur politique résidant au quartier 10e (ex-Riaom), pour des accusations graves incluant « tentative de meurtre sur de jeunes manifestants, détention illégale d’arme à feu, mise en danger de la vie d’autrui, violence et voie de fait, et trouble à l’ordre public ».

Selon le plaignant, membre de la coalition Diomaye Président et partie prenante du mouvement Aar Sunu Élection, les événements se seraient déroulés dans l’après-midi du vendredi 9 février 2024, lorsqu’un groupe de jeunes manifestants se trouvait dans le quartier 10e. M. Massaly, président de l’Union pour la nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), aurait exhibé un pistolet et tenté de tirer sur eux, comme le montre une vidéo jointe à la plainte.

Cette vidéo virale a suscité l’indignation, notamment en raison de l’interdiction générale du port d’armes durant la campagne électorale. Pour le maire Diagne, il ne s’agit pas d’un incident isolé, puisqu’en mars 2021, dans des circonstances similaires, M. Massaly aurait été impliqué dans l’arrestation, l’embarquement et la torture de jeunes garçons, alors qu’il n’a aucune autorité en matière de maintien de l’ordre public.

Maitre Diagne souligne également qu’un arrêté ministériel en date du 30 janvier 2024 interdit le port d’armes à feu pendant la période électorale, ce qui rend la détention d’arme de M. Massaly illégale et passible de sanctions.

Le maire de Thiès-Est exprime son profond désarroi face à la situation, rappelant que plus de 60 jeunes Sénégalais ont perdu la vie depuis mars 2021 dans des circonstances similaires, sans que les responsables de ces crimes ne soient tenus pour responsables.

Il estime qu’en tant qu’élu et représentant légitime des populations, il est de son devoir de protéger les citoyens contre de tels actes dangereux, raison pour laquelle il a décidé de déposer cette plainte contre M. Massaly, afin qu’il soit arrêté et traduit en justice pour répondre de ses actes.

Cette plainte marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’impunité et la violence politique au Sénégal, illustrant la détermination des autorités locales à faire respecter l’ordre et la sécurité de tous les citoyens.

Tensions au Conseil constitutionnel : Le juge Cheikh Ndiaye dépose plainte pour outrage et diffamation

Le juge constitutionnel Cheikh Ndiaye, membre éminent du Conseil constitutionnel, a pris une mesure légale significative en déposant une plainte pour outrage à magistrat et diffamation. L’annonce a été faite ce lundi 29 janvier 2024 par son avocat, Me Bamba Cissé, soulignant que la plainte vise les « auteurs non identifiés d’une déclaration non signée d’un parti politique évoquant des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, ainsi que toute personne ayant relayé directement ou indirectement ces accusations diffamatoires et mensongères à son encontre ».

Cette démarche judiciaire intervient dans un contexte de fortes tensions au sein du Conseil constitutionnel, amplifiées depuis l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a publiquement accusé certains membres du Conseil de collusion avec des personnalités politiques et de conflit d’intérêts. Ces allégations ont suscité des appels en faveur de la création d’une commission d’enquête parlementaire pour élucider ces suspicions.

La plainte déposée par le juge Cheikh Ndiaye souligne l’importance de préserver l’intégrité des membres du Conseil constitutionnel et de faire face aux allégations infondées qui pourraient porter atteinte à leur réputation. Alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, cette affaire risque de cristalliser davantage les tensions politiques et judiciaires, suscitant un débat animé sur la séparation des pouvoirs et la crédibilité des institutions démocratiques. L’évolution de cette situation sera suivie de près dans les prochains jours, avec des implications potentielles sur le paysage politique sénégalais.

Plainte de Sitor Ndour contre Gabrielle Kane : Le dossier transmis au procureur

L’enquête sur la plainte déposée par Sitor Ndour contre Gabrielle Kane pour diffamation et injure publique a été bouclée par la brigade de recherches (BR) de Dakar-Faidherbe. Le dossier a été transmis au chef du parquet de Dakar sous forme de renseignement judiciaire, plaçant ainsi le sort de Gabrielle Kane entre les mains du procureur de la République.

L’affaire découle des réactions de Gabrielle Kane après la relaxe de Sitor Ndour dans une affaire de viol. Elle avait critiqué la décision et les déclarations de Sitor Ndour, provoquant ainsi une menace de plainte de la part de ce dernier. La féministe avait répondu avec impatience à cette menace, affirmant attendre la plainte pour « avoir fait monter la clameur et t’avoir diffamé ».

Plainte de Mimi Touré : la réplique de Yaxam Mbaye

Ce sera plainte contre plainte. Le Directeur de publication du quotidien national Le Soleil porte la réplique à l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Celle-ci a saisi la justice pour diffusion de fausses nouvelles. La candidate de la coalition « Mimi 2024 » reproche à Yaxam Mbaye sa Une titrant « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Cette information ne reflète pas la réalité, accuse l’ancienne présidente du Conseil économique, sociale et environnemental (Cese) et ex Envoyée spéciale du chef de l’État, Macky Sall, invoquant l’article 255 du Code pénal. Qui stipule : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 F CFA. »
Le journaliste n’a pas tardé à répondre. Il n’exclut pas d’actionner à son tour le parquet contre Mimi Touré pour diffusion de fausses nouvelles jetant le discrédit sur « les justes nouvelles » qu’il affirme avoir diffusées, souligne L’Observateur de ce samedi 2 décembre. 
« Depuis cette annonce, j’ai posé à nombre d’interlocuteurs la question que voici : quand est-ce que l’ancien Premier ministre, ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ancien membre du Secrétariat exécutif national (Sen) est revenue au sein de la formation politique qui l’a fait connaître des Sénégalais pour entrer en possession des vrais chiffres de collecte de parrainages de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar (BBY) et ainsi pouvoir prétendre me démentir ? », ironise Yaxam Mbaye, pointant du doigt « l’incohérence » de son accusatrice. 

Diffusion de fausses nouvelles : Aminata Touré porte plainte contre Le Soleil

Aminata Touré vient de traîner le quotidien national Le Soleil devant la justice. L’ancien Premier ministre a saisi, ce vendredi 1er décembre 2023, le procureur de la République d’une plainte contre l’astre de Hann. Elle pointe un délit de diffusion de fausses nouvelles. En effet, la candidate à l’élection présidentielle du 25 février 2024, reproche à Yakham Codou Mbaye et sa rédaction sa Une du 27 novembre dernier qui ne reflète pas la réalité, selon elle.

Le journal avait titré « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Dans sa plainte, Mimi Touré estime qu’à ce jour, « aucun candidat à la candidature ne peut réunir un tel nombre qui correspondrait dans les faits à plus de la moitié des électeurs inscrits sur le fichier électoral ».

Ainsi, Aminata Touré invoque l’article 255 du code pénal sénégalais qui dispose : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs Cfa ».

Quitter la version mobile