Me Juan Branco Poursuit sa Quête de Justice pour les Victimes des Manifestations au Sénégal

Malgré le changement de régime politique au Sénégal avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, l’avocat franco-espagnol Me Juan Branco, représentant Ousmane Sonko, maintient son engagement à obtenir justice pour les familles des victimes des manifestations ayant eu lieu entre 2021 et 2023.

Ce lundi, Me Branco a annoncé avoir déposé quinze nouvelles constitutions de parties civiles de victimes, concernant la répression violente des manifestations survenues au Sénégal depuis mars 2021. Son objectif demeure la poursuite en justice des principaux responsables de cette répression meurtrière, dans le but d’assurer que les droits des victimes soient respectés et que les coupables soient tenus responsables de leurs actes.

Rappelons que Me Branco avait précédemment déposé des plaintes devant la Cour pénale internationale (CPI), accompagnées de preuves tangibles, visant à traduire en justice plusieurs généraux et responsables des forces de l’ordre impliqués dans la répression des manifestations, notamment à Dakar et dans ses environs. Ces démarches judiciaires visent à garantir que les victimes et leurs familles obtiennent réparation et que les responsables de violations des droits de l’homme répondent de leurs actes devant les tribunaux.

Malgré les défis et les obstacles rencontrés dans la quête de justice, Me Juan Branco continue de faire entendre la voix des victimes et de plaider en faveur de la vérité et de la justice pour tous ceux qui ont souffert des conséquences des manifestations au Sénégal.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Poursuit la Lutte Contre les Irregularités Foncières et le Blanchiment d’Argent

Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye entreprend une action décisive contre la gestion foncière douteuse héritée du régime précédent, selon des informations rapportées par WalfQuotidien. Les irrégularités découvertes jusqu’à présent ne seraient que la partie visible de l’iceberg, révélant ainsi des ramifications profondes dans le blanchiment d’argent, notamment provenant du trafic de drogue.

Les fonds en question, évalués à environ 200 milliards de francs CFA selon l’économiste Abou Kane, sont soupçonnés d’avoir été investis dans l’immobilier. Ces estimations se basent sur les résultats de l’Institut d’études de sécurité, qui soulignent une alarmante convergence entre le trafic de drogue et le secteur immobilier au Sénégal.

Selon le professeur Kane, depuis 2021, le Sénégal est sous la surveillance étroite du Groupe d’action financière (GAFI), étant placé sur la liste grise. Cette classification met en lumière les lacunes dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et soulève des préoccupations quant à l’origine licite des fonds investis dans l’immobilier.

Le constat est alarmant : plus de 120 agences immobilières auraient été créées au Sénégal au cours de la dernière décennie par des trafiquants de drogue, révèle l’Institut d’études de sécurité. Cette tendance inquiétante, combinée au fait que 96% des investissements immobiliers étaient douteux depuis 2013 et que 30% des biens criminels saisis étaient des propriétés immobilières, souligne l’urgence d’agir.

Pour Kane, il est impératif de prendre des mesures immédiates pour empêcher le Sénégal de figurer sur la liste noire des pays à haut risque en matière de blanchiment d’argent. Cette lutte contre le blanchiment d’argent et les irrégularités foncières s’annonce comme une priorité cruciale pour l’administration du Président Faye dans sa quête pour restaurer la transparence et l’intégrité dans la gestion des ressources du pays.

Tentative d’immolation devant le tribunal de Manhattan alors que se poursuit le procès de Donald Trump

Un événement tragique a secoué les abords du tribunal de Manhattan vendredi dernier, alors qu’un individu a tenté de s’immoler par le feu. L’acte, dont les motivations restent encore floues, s’est déroulé peu de temps après que le jury complet a été sélectionné pour le procès de l’ancien président américain Donald Trump.

Selon les rapports, l’homme, dont l’identité n’a pas été révélée, s’est lui-même enflammé devant le tribunal. Des images publiées sur les réseaux sociaux montrent la victime transformée en torche vivante pendant plusieurs secondes avant de s’effondrer au sol. Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement, utilisant un extincteur pour éteindre les flammes et porter assistance à l’homme.

Sur les lieux, une ambiance de confusion régnait, avec des vêtements brûlés jonchant le sol et une forte odeur de brûlé flottant dans l’air. Des ambulances étaient présentes pour prendre en charge la victime, dont l’état de santé demeure inconnu à ce stade.

Cet incident tragique s’est produit alors que le juge Juan Merchan proclamait que le jury complet était désormais prêt à juger Donald Trump. Ce dernier fait face à des accusations de paiements dissimulés visant à acheter le silence de l’actrice pornographique Stormy Daniels, juste avant l’élection présidentielle de 2016.

L’ancien président, candidat à sa propre succession, a exprimé son mécontentement quant au déroulement du procès, le qualifiant de “truqué” et dénonçant les restrictions imposées par le juge concernant ses interventions durant le procès.

Le procès de Donald Trump représente un moment crucial dans l’histoire judiciaire américaine, alors qu’il devient le premier ancien président à comparaître dans un procès pénal. Les enjeux sont élevés, avec la possibilité théorique d’une peine de prison pour l’ancien locataire de la Maison Blanche.

Quelle que soit l’issue de ce procès historique, il est indéniable que cela aura un impact sur le paysage politique américain, notamment en vue des prochaines échéances électorales.

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