Déthié Fall, proche d’Ousmane Sonko, valide ses parrainages au conseil constitutionnel : un pas de plus vers la présidentielle

Dans la course à la magistrature suprême au Sénégal, Déthié Fall, candidat de la plateforme DÉTHIÉFALL2024, franchit une étape cruciale en obtenant la validation officielle de ses parrainages par le Conseil constitutionnel. Cette réussite le place parmi les premiers prétendants à satisfaire cette exigence capitale, marquant une avancée significative dans sa campagne présidentielle.

Déthié Fall a choisi la voie du parrainage populaire, se démarquant ainsi des autres formes de soutien autorisées telles que les parrainages des députés et des élus locaux. La confirmation de la validité de ses parrainages par le Conseil constitutionnel souligne non seulement la légitimité du soutien populaire dont il bénéficie, mais également son habileté stratégique à mobiliser un large et diversifié soutien au sein de la population sénégalaise.

Cette étape positive s’inscrit dans le cadre de l’examen minutieux du dossier de candidature de Déthié Fall par le Conseil constitutionnel, incluant neuf documents essentiels tels que son certificat de nationalité, son casier judiciaire et son quitus fiscal. Cette vérification méticuleuse vise à garantir que tous les candidats répondent aux critères stricts définis par la loi électorale sénégalaise.

Invalidation de la Candidature de Mary Teuw Niane par le Conseil Constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a tranché ce samedi 30 décembre en invalidant la candidature du professeur Mary Teuw Niane pour l’élection présidentielle. La décision a été motivée par « plus de vingt-huit mille parrains non reconnus ».

Cette annonce met fin à une période d’incertitude qui a entouré la candidature de Mary Teuw Niane, qui a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont soutenu son projet de « transformation nationale » au cours des huit derniers mois.

Cette décision du Conseil constitutionnel souligne l’importance du processus de parrainage dans le cadre des élections présidentielles au Sénégal, et la rigueur avec laquelle les critères sont évalués. La course à la présidentielle continue avec les candidats dont les dossiers ont été validés par les instances compétentes.

Conseil constitutionnel : L’examen du dossier de Sonko retardé en raison de l’absence de son représentant

Le dossier du candidat de la coalition Sonko Président 2024 aurait dû être examiné ce samedi matin au Conseil Constitutionnel. Cependant, cela n’a pas été possible en raison de l’absence de son représentant.

À l’heure actuelle, Maître Ciré Clédor Ly ne s’est toujours pas présenté au siège du Conseil Constitutionnel. L’absence du représentant du candidat Sonko est susceptible de retarder le processus de vérification des parrainages, car selon le protocole en place, les dossiers dont le représentant est absent sont examinés après l’épuisement de la liste des candidats présents.

Cette situation souligne l’importance de la présence des mandataires des candidats lors des phases critiques du processus électoral, en particulier lors de la vérification des parrainages. L’issue de cette vérification aura un impact direct sur la participation du candidat à l’élection présidentielle de février 2024.

Vérification des parrainages : absence de Me Ciré Clédor Ly, mandataire de Sonko, pour cause de malaise

La procédure de vérification des parrainages pour la candidature d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel a connu un contretemps ce samedi en raison de l’indisponibilité de Me Ciré Clédor Ly, mandataire du candidat. Selon des informations relayées par Jotna Media, un média proche de Sonko, Me Ly aurait été victime d’un « petit malaise » ce matin. Bien que le mandataire se porte finalement bien, ce contretemps l’a empêché de se présenter à l’heure prévue, soit 9h30, pour superviser le processus crucial de vérification des parrainages.

Une vidéo publiée par une source médiatique affiliée à Ousmane Sonko a tenté de dissiper l’inquiétude parmi les militants, soulignant que cette absence ne porterait pas immédiatement préjudice à la validité de la candidature. Le Conseil constitutionnel, anticipant de telles situations, a mis en place un protocole spécifique. Il a été stipulé que tout dossier dont le candidat ou le mandataire serait absent serait traité le dernier jour des vérifications des parrainages, fixé, selon le calendrier publié, au 5 janvier 2024.

Cette situation souligne l’importance du respect des délais dans le processus de vérification des parrainages et la nécessité pour les équipes des candidats de veiller à la présence de leurs mandataires aux moments cruciaux du processus électoral.

Présidentielle 2024 : Abdoulaye Sylla rejeté par le conseil constitutionnel pour plus de 10 000 doublons

La course à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal subit un tournant majeur alors que le Conseil constitutionnel a rejeté la candidature d’Abdoulaye Sylla, chef d’entreprise à la tête d’ECOTRA, en raison de plus de 10 000 doublons identifiés dans son dossier de parrainages.

Le rejet de la candidature d’Abdoulaye Sylla par le Conseil constitutionnel remet en question sa participation à la présidentielle de février 2024. Cela souligne également l’importance du processus de collecte de parrainages, qui doit être soigneusement géré pour garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral.

Cette décision du Conseil constitutionnel aura sans aucun doute des répercussions significatives sur le paysage politique en prévision de l’élection présidentielle. Elle met également en évidence l’importance cruciale de la conformité aux règles électorales pour garantir un processus électoral démocratique et équitable.

Présidentielle 2024 : Abdoulaye Sylla impressionne avec une Range Rover Holland and Holland

Cette voiture d’exception, habituellement réservée aux grandes personnalités d’Angleterre, symbolise le luxe, le prestige, et l’élégance. La présence de la Range Rover Holland and Holland dans la campagne d’Abdoulaye Sylla atteste de son désir de marquer les esprits et de se démarquer dans cette compétition présidentielle.

Selon des informations rapportées par Seneweb, cette voiture exclusive est détenue uniquement par des personnalités notables telles que James Ratcliffe, Gopichand, et Srichand Hinduja. En choisissant ce symbole de raffinement, Abdoulaye Sylla cherche à imprimer sa campagne d’une empreinte distinctive, symbolisant son ambition et sa détermination à atteindre la plus haute fonction du pays.

Le geste audacieux d’Abdoulaye Sylla souligne également l’importance de la communication et de la stratégie visuelle dans le paysage politique. Alors que la présidentielle de 2024 promet d’être hautement compétitive, chaque candidat explore des moyens novateurs pour attirer l’attention des électeurs et se positionner comme le choix optimal.

La Range Rover Holland and Holland devient ainsi plus qu’un simple véhicule dans cette campagne présidentielle ; elle incarne un symbole de l’ambition et de la détermination d’Abdoulaye Sylla à impressionner et à convaincre les électeurs de son leadership. La suite de la campagne révélera comment ce geste exceptionnel influencera le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Présidentielle 2024 : Amadou Bâ met en place son directoire de campagne

À quelques mois de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024, le candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Bâ, s’apprête à donner le coup d’envoi officiel de sa campagne en installant son directoire ce samedi 30 décembre 2023. Cette étape marque une avancée cruciale dans la stratégie du candidat qui semble confiant quant à la formalité de la collecte des signatures de parrainage.

Ayant déjà élaboré une stratégie bien définie en vue de la présidentielle, Amadou Bâ entend mettre en place une équipe dynamique et déterminée lors de l’installation de son directoire. Cette équipe aura pour mission d’organiser et de conduire la campagne électorale, ainsi que de mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir la candidature de Bâ et défendre les positions de la coalition BBY.

Cependant, des questions subsistent quant aux déclarations antérieures d’Amadou Bâ, qui affirmait avoir plus de 3 millions de parrains. La campagne qui s’annonce permettra peut-être de clarifier ces déclarations et de démontrer la force de mobilisation de la candidature au sein de la coalition BBY.

Boubacar Camara : Un pas fructueux dans le contrôle des parrainages pour la Présidentielle 2024

C’est une nouvelle réjouissante pour le candidat et ses partisans, qui ont suivi avec attention le processus de vérification des parrainages. Mor Ndiaye a déclaré aux médias : « Dieu merci, le Conseil constitutionnel a validé notre candidature. Parmi les 58 975 parrains déposés, 6 069 ont été jugés incorrects. »

Cette étape cruciale franchie, Boubacar Camara est maintenant officiellement en lice pour la présidentielle de 2024. Cependant, d’autres vérifications restent à accomplir pour confirmer la validité et la conformité des autres documents liés à sa candidature.

La réaction du candidat ne s’est pas fait attendre, et il a exprimé sa gratitude sur ses pages officielles en rendant grâce à Allah. Cette validation renforce la position de Boubacar Camara dans la compétition électorale et donne un élan positif à sa campagne.

Les jours à venir seront cruciaux pour tous les candidats alors que le processus électoral avance. Les partisans de Boubacar Camara, emplis d’optimisme, attendent avec impatience les prochaines étapes de la campagne et les débats qui façonneront le paysage politique en vue de l’élection présidentielle de 2024.

Revers dans le contrôle des parrainages : Adjibou Soumaré écarté de la Présidentielle 2024

La course à la présidentielle 2024 enregistre un premier coup de théâtre avec le rejet du dossier de candidature d’Adjibou Soumaré lors des opérations de contrôle ce samedi. Une annonce qui a pris de court les partisans du candidat, laissant planer des interrogations quant aux raisons de ce rejet.

Ce samedi, le mandataire d’Adjibou Soumaré a quitté le Conseil constitutionnel sans s’adresser à la presse, laissant un voile de mystère sur la situation. Cependant, lorsqu’il a été contacté par notre confrère Buurnews, il a confirmé la mauvaise nouvelle : le dossier de son candidat a été rejeté. Malheureusement, aucune explication détaillée sur les motifs de ce rejet n’a été fournie.

Le silence entourant cette décision laisse la sphère politique en émoi, et les partisans de Soumaré sont en attente d’éclaircissements. La disqualification d’Adjibou Soumaré change radicalement la dynamique de la compétition, ouvrant la voie à de nouvelles spéculations sur l’impact de cette exclusion sur le paysage politique.

À contre-courant de ces revers, le candidat Boubacar Camara réussit avec succès cette étape du contrôle des parrainages, renforçant ainsi sa position dans la course à la présidentielle.

La disqualification d’Adjibou Soumaré marque un tournant dans la campagne électorale, suscitant des discussions animées sur les implications futures de cette décision et redéfinissant les alliances et les stratégies au sein du paysage politique en pleine ébullition. Les jours à venir seront cruciaux pour mesurer l’impact de ces rebondissements sur le scrutin présidentiel à venir

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24

Le Dakarois Quotidien N°069 – du 30/12/23 au 01/01/24

Le Dakarois Quotidien N°069 – du 30/12/23 au 01/01/24
🔴Élections Présidentielles 2024: Suspense et Incertitudes Autour des Candidatures Majeures

Interdiction du Meeting d’investiture de Sonko : Le Préfet de Dakar évoque trois motifs majeurs

Le meeting d’investiture d’Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle, prévu ce samedi au Terrain Acapes des Parcelles-Assainies, a été interdit par le préfet de Dakar. Cette décision, officialisée par un arrêté, repose sur trois motifs principaux, selon des sources de Ledakarois.

Le document officiel cite les raisons suivantes :

1 Menace de troubles à l’ordre public : Le préfet évoque la possibilité de troubles qui pourraient perturber la paix et la sécurité publiques pendant le meeting d’investiture.

2 Entrave à la libre circulation des personnes et des biens : L’arrêté souligne que la tenue du meeting pourrait entraîner des difficultés en termes de circulation, compromettant ainsi la libre circulation des citoyens et des biens dans la région.

3 Risque d’infiltrations de personnes mal intentionnées : Le préfet exprime également des préoccupations quant à la sécurité de l’événement, en évoquant un risque d’infiltration de personnes aux intentions malveillantes.

Le commissariat central de Dakar a reçu la charge de veiller à une application stricte de cette mesure d’interdiction. Cette décision a des implications importantes dans le contexte électoral actuel, soulignant les tensions et les préoccupations liées à la sécurité et à l’ordre public dans la région de Dakar.

    Élection Présidentielle 2024 : Mamadou Badio Camara révèle les coulisses des 93 dossiers au greffe du Conseil Constitutionnel

    Le greffe du Conseil Constitutionnel a été le théâtre de l’activité intense alors que 93 dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déposés. Mamadou Badio Camara, président de la commission de contrôle du parrainage, a levé le voile sur les procédures suivies au moment du dépôt des dossiers.

    Lors de la réception des dossiers, le greffe du Conseil Constitutionnel réalise un inventaire des pièces déposées, réceptionnant les cartons contenant les listes de parrainage version papier et le fichier électoral de ces mêmes listes de parrainage, explique le juge. Il précise que, à ce stade, il ne s’agit pas encore d’un contrôle, mais plutôt de constater ce qui a été déposé par le représentant du candidat.

    Parmi les 93 dossiers reçus, quatre contiennent une liste de parrainage de députés, un candidat a été parrainé par des maires et présidents de conseils départementaux, tandis que les autres 88 candidats ont opté pour le parrainage citoyen.

    Mamadou Badio Camara a souligné que tous les 93 dossiers déposés seront concernés par le tirage au sort. Cependant, seuls ceux présentant les 9 pièces exigées à l’article 121 du Code électoral et comprenant un nombre de parrains au moins égal au minimum requis feront l’objet d’un contrôle de parrainage. Cette mesure vise à ne pas entraver les candidatures en évitant les risques d’éliminations liés à des doublons externes.

    Il est crucial de noter que l’obtention du nombre requis de parrainages validés est une condition nécessaire mais non suffisante à la recevabilité des candidatures. Celles-ci sont également soumises aux conditions de fond prévues par l’article 28 de la Constitution et aux autres conditions de l’article L121 du Code électoral, a précisé le président de la Commission.

    Au moment de la rédaction de cet article, les représentants sont en train de vérifier les enveloppes de leur candidat et de les déposer dans l’urne pour le tirage au sort, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus électoral en cours.

    CHEIKH ANTA DIOP ET LE PROJET DE STATOLOGIE AFRICAINE

    CONTRIBUTION SUR LE CENTENAIRE

    « N’est-il pas temps d’amorcer une science africaine de l’Etat et des institutions publiques que l’on peut désigner par l’expression de statologie (de status, Etat et logos, science) africaine ? ».

    Telle est la question que s’est posé le camerounais Bipoun-Youm durant le colloque sur la problématique de l’Etat en Afrique Noire. Une question dont la réponse a beaucoup intéressé l’homme de science Cheikh Anta Diop. Ce dernier a, dans ses différentes productions, divulguer ce qui doit être la nature d’un Etat puissant pour ce 21ème siècle. Parce que, pour cette ère cosmique, le choix entre l’éléphant et l’herbe s’impose.

     Dans une émission à la CTV au Cameroun, Cheikh Anta Diop laissait entendre : « j’ai la conviction que nos Etats nains géographiquement et démographiquement ne sont pas capables de faire face aux nécessités de l’ère cosmique. ».

    La démographie et la géographie ont un rôle géopolitique particulier à jouer pour la puissance d’un Etat au 21e siècle. Les faits actuels du monde le prouvent entièrement. Cheikh Anta Diop a été un avant-gardiste pour le peuple africain. Il savait que nos micro-Etat hérités de la colonisation ne pourraient en aucun cas faire face aux défis de cette ère. Dans Nations Nègres et Culture, l’homme de science écrit : « il devient donc clair que c’est seulement l’existence d’Etats Africains indépendants fédérés au sein d’un Gouvernement central démocratique, des côtes libyques de la Méditerranée  au cap de l’Océan Atlantique à l’Océan Indien,  qui permettra aux Africains de s’épanouir pleinement et de donner toute leur mesure dans les différents domaines de la création, de se faire respecter – voire aimer- de tuer toutes les formes de paternalisme, de faire tourner une page de la philosophie, de faire progresser l’humanité en rendant possible une fraternisation entre les peuples qui deviendra alors d’autant plus facile qu’elle s’établira entre Etats indépendants au même degré et non plus entre dominants et dominés. ». Il est donc clair que l’homme de science avait sonné l’alarme, quant aux Etats africains lilliputiens hérités de la colonisation qui sont congénitalement fragiles, stériles et incapables de répondre aux besoins de la majorité africaine. Pour Cheikh Anta Diop, il faut donc « cesser de tromper les masses par des rafistolages mineurs » et « faire basculer définitivement l’Afrique Noire sur la pente de son destin fédéral. ».

    La statologie africaine devait, à cette époque et aujourd’hui aussi, éviter le risque de sud-américaniser le continent. Le sous-continent sud-américain, en refusant d’adopter l’approche de Simone Bolivar, a vécu une « prolifération de petite Etats dictatoriaux sans liens organiques, éphémères, affligés d’une faiblesse chronique, gouvernés par la terreur à l’aide d’une police hypertrophiée, mais sous la domination économique de l’étranger, qui tirerait ainsi les ficelles à partir d’une simple ambassade. » Aujourd’hui, l’Afrique, tout comme l’Amérique du Sud des siècles passés, fait face à une instabilité politique chronique. Les Etats sont fragiles, ce qui justifie le fait que ces deux parties ont connu le plus grand nombre de coups d’Etat dans le monde. Malgré les interminables ressources dont la nature a dotées ces deux territoires, les aspirations les plus légitimes des masses restent sans réponses concrètes. L’espoir n’y demeure pratiquement plus, les jeunes empruntent souvent des issues dangereuses pour une aventure meilleure. Pourtant les messages salvateurs de l’Amérique du Sud et de l’Afrique ont été respectivement portés par Simone de Bolivar et Cheikh Anta Diop.

    La chance de l’Afrique, c’est d’avoir Les fondements Economiques et culturels d’un Etat fédéral d’Afrique Noire. « C’est tout un programme ». L’Afrique puissante ne pourra pas se passer de cette œuvre.

    Loin des objectifs mineurs et des théories développementalistes qui ont été à la base des combats africains depuis les indépendances inachevées : émergence, développement, lutte contre la pauvreté et le sous-développement, etc., Cheikh Anta Diop a jeté les bases de la statologie africaine. Une science africaine de l’Etat dont la réalisation lancera le processus qui mène vers une puissance africaine.

     En ce 21e siècle, soit on est puissant, soit on est à la merci des puissances. Pas plus que ça. Comme l’a affirmé le Pr Théophile Obenga : « Quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre… Le choix de l’Afrique est simple : devenir éléphant à son tour ou rester l’herbe d’un terrain vague de l’Histoire. ». Tellement vrai que l’actualité nous montre une Afrique qui souffre économiquement d’une guerre qui se passe dans d’autres continents.

    En affirmant que « nos Etats nains démographiquement et géographiquement ne sont pas capable de faire face aux nécessités de l’ère cosmique », Cheikh Anta montre que les Etats modernes dans ce monde de géant doivent être vastes démographiquement et géographiquement. Des Etats qui seront capables de se défendre, de tendre progressivement vers la souveraineté.  Il est certain, et comme il l’affirmait : « Au siècle de la conquête de la lune et du système solaire, un continent qui ne peut assurer sa propre sécurité militaire, qui ne contrôle pas en particulier son espace atmosphérique et cosmique, n’est pas indépendant et ne peut pas se développer. »

      Les illustrations ne manquent pas. Prenons par exemple les pays les plus peuplés du monde, à savoir la Chine et l’Inde. Ils sont, avec les USA, les actuelles puissances économiques de notre planète. En plus, la « chine à elle seule fournit plus d’ingénieurs que tout l’occident réuni » pour paraphraser le camerounais Yamb Ntimba. Dans les deux décennies à venir, l’Inde sera un sérieux prétendant pour être le pays le plus puissant du monde. Avec leurs populations de plus d’un milliard 400 millions de personnes, ces pays sont dotés d’une capacité de production inestimable, des ingénieurs dans plusieurs domaines, d’interminables cerveaux pour réfléchir, un marché puissant, … Les Chinois à leur tour sont en train de conquérir le monde au même titre que leurs produits. Ce qui assure une incommensurable course de capitaux vers la Chine. L’Inde aussi n’est pas en reste.

    Par ailleurs, les espaces économiques chinois et américains sont plus viables vue leurs superficies importantes qui dépassent les 9 millions de km². Ce qui n’est pas le cas pour l’Inde qui a une superficie de 3 287 590 km², malgré que le pays soit présentement le plus populaire au monde. La Russie à elle seule fait 17 075 200 km² pour une population moyennant importante. C’est aussi le cas du Canada qui, avec une superficie qui frôle les 10 millions de km² cherche toujours sa population.

    Nul donc ne songe à ignorer l’importance d’une vaste démographie réunie autour d’un Etat vaste géographiquement. C’est la condition sine qua none pour exister dans ce monde géant. Kwamé Nkrumah donne un simple exemple : « Tout le monde peut prendre modèle sur les USA, en les comparant aux républiques sud-américaines balkanisées. ».

    Il est donc certain, comme l’affirme mon Professeur et Maître José Do Nascimento, qu’il « n’y a aucun dessein idéologique qui traverse l’œuvre de Cheikh Anta Diop ». C’est ce terrain scientifique qui a généré son approche avant-gardiste. Déjà, dès 1952, il préconisait le repeuplement de l’Afrique. Il savait ce que la forte démographie pourrait représenter dans un « Etat Africain puissant qui s’étendrait sur la quasi-totalité du continent, dont les frontières iraient de la Méditerranée libyque au Cap et de l’Océan Atlantique à l’Océan Indien. ». Cet Etat là, comme il le soutient, « aura à vendre sur le marché international ses produits en excédent et à y acheter ce dont il manque le plus, tout en évitant de subir la pression d’un monstre économique quelconque. Considérant le degré de PUISSANCE qu’atteindra un tel Etat il ne dépendrait économiquement des autres qu’autant que ces derniers dépendraient de lui. ». Cet Etat se servira de ces huit zones naturelles à vocation industrielle et tant d’autres pour rendre effectif  un « schéma général d’industrialisation ». Il résoudra définitivement le problème du sahel, du sahara, de la RDC, …  Les dés sont jetés…

    Ainsi, les occidentaux, conscients des atouts de la forte démographe africaine en gestation, essayent d’imposer une politique de limitation des naissances souvent au niveau macro, souvent par le biais des ruses de certaines ONG. Celles ci passent par les propositions de méthodes contraceptives pour soi-disant espacer les naissances, avec souvent la participation d’organismes communautaires de base qui ignorent profondément les enjeux. En vérité, ces pratiques sont faites à dessein. Pourtant, nos mamans et grand-mères savaient espacer les naissances sans pour autant faire recours à ces méthodes contraceptives. L’histoire a donné raison à celui qui affirmait à propos des naissances que : « une bouche supplémentaire, c’est aussi deux bras de plus ». Surtout, c’est un cerveau de plus pour réfléchir. Ainsi, la thèse malthusienne est erronée et dépassée par notre monde.

    Quand on vous parle de forte démographie, rappelez-les que la population chinoise de 2022 est similaire à celle de toute l’Afrique réunie, alors que le continent africain est trois fois plus grand que la Chine. Pareillement pour l’Inde qui est neuf fois plus petit que l’Afrique.

    L’enjeu de l’heure exige une formation intense et abrégée pour des raisons d’efficiences. La compréhension des urgences a poussé l’homme à insister sur la « formation des cadres techniques ». Et comme il le chantait : « l’éducation doit réveiller le bâtisseur de Nation et le Génie Créateur qui dorment dans chaque africain ». Et cet idéal « suppose une réforme qui mette l’accent sur la rationalité, sur les facultés créatrices de l’individu et sur l’indépendance intellectuelle. ». C’est cette élite africaine formée qui aura « le devoir impérieux, inéluctable, de doter farouchement tout le continent, sans distinction de frontières politiques, d’une technique industrielle, seule garantie de la sécurité de vivre dans le monde atomique. ». La plus grande richesse que peut se doter un pays est l’être humain. Le but de la renaissance africaine, que T. Obenga définit comme étant « une dynamique politique » qui doit « embrasser librement et totalement la vision et le projet de l’Etat fédéral africain » , est l’épanouissement du capital humain africain dans le plus grand respect de la dignité humaine.  

    Jean Marc Ela n’affirmait-t-il pas que « Cheikh Anta Diop n’est tourné vers le passé que parce que l’avenir de l’homme africain est sa préoccupation profonde. ». C’est ce qui m’amène à dire qu’en prouvant d’une part la parenté linguistique et génétique entre l’Egypte ancienne et l’Afrique subsaharienne et d’autre part la parenté des langues africaines entre elles, Cheikh Anta Diop réconcilie les civilisations africaines avec l’Histoire.  Il met ainsi en évidence et de manière irréfutable le « lien conducteur ». La propulsion de cette vérité scientifique, de cette conscience historique africaine commune est indispensable pour assurer la cohésion dans un Etat fédéral africain. Comme il l’affirme, « sans la conscience historique, les peuples ne peuvent pas être appelés à de grandes destinées. » . Dans civilisation ou Barbarie, il écrit : « Le facteur historique est le ciment culturel qui unit les éléments disparates d’un peuple pour en faire un tout, par le biais du sentiment de continuité historique vécu par l’ensemble de la collectivité (…) L’essentiel pour le peuple, est de retrouver le fil conducteur qui le relie à son passé ancestral le plus lointain possible. ».

    Alioune Diop nous dit : « une civilisation est une âme, une conscience, une foi. C’est une longue affinité entre des communautés et un terroir, une certaine connivence personnelle avec l’histoire, une identité politique. ». L’Afrique, reconciliée avec ses civilisations, donc son âme, doit saisir ce ciment pour bâtir une puissance africaine.

    Malgré toutes les opportunités qui se présentent à l’Afrique, le continent se contente des « rafistolages mineurs ». Les gouvernants africains répondent aux sommets des prédateurs en rangs dispersés. Chacun cherche sa part du gâteau africain, rembourré par des ressources incommensurables dont la nature a doté l’Afrique. Des sommets pays-continents qui font inlassablement l’affaire des puissants. C’est toujours « l’herbe qui en souffre ».

    De l’autre, l’Afrique postcoloniale n’a pas pris en compte cette vérité scientifique qui est valable même pour tout le monde : « l’organisation rationnelle des économies africaines ne peut pas précéder l’organisation politique de l’Afrique ». Les tentatives de mener jusqu’ici des intégrations africaines n’ont pas donné les fruits escomptés. L’OUA, limitée a été remplacée par l’UA. Cette dernière est même souvent attaquée par les masses africaines éprises de justice sociale. Plus de cinquante Etats réunis, incapables de poser des jalons pour le salut de l’Afrique. En ce 21e siècle, il est impensable que le continent africain puisse connaitre plus de 600 millions d’africains qui n’ont pas accès à l’électricité. Les autres intégrations elles aussi ne convainquent pas. Cette thèse est aussi valable pour les autres contrées du monde, notamment l’Amérique du Sud. En effet, la communauté ANDINE souffre d’un faible taux de commerce à l’intérieur de la zone et le MERCOSUR voit le Paraguay et l’Uruguay souffrir de la supériorité du Brésil et de l’Argentine. Ainsi, la pertinence en 2008 de procéder à la création de l’UNASUR a vu, dix ans après, la décision de la moitié des pays à suspendre leurs participations. Les projets de marché commun, même celui de l’UMA, peinent à se concrétiser un peu partout dans le monde. L’intégration économique ne précède pas l’intégration politique.

    Les organismes internationaux eux aussi ne font qu’enfoncer la situation. Ils roulent pour des fins. La prolifération actuelle de l’émigration irrégulière est l’échec de cette théorie dite de mondialisation. Elle demeure jusque-là « un conflit d’intérêts économiques et commerciaux » pour parler comme Obenga. Un conflit où tous les pays faibles resteraient téléspectateurs. Pour éviter ce fait, Cheikh Anta Diop disait dès 1954 que dans un monde d’interdépendance, nous devons « éviter À TOUT PRIX de dépendre des autres plus qu’ils ne dépendent de nous, car il s’ensuivrait, automatiquement, des liens unilatéraux de colonisation et d’exploitation ». Il est donc nécessaire et urgent de faire basculer l’Afrique sur la pente de son destin fédéral comme l’a préconisé l’homme de science, l’envoyé de dieu pour porter le message salvateur au peuple africain. L’œuvre de Cheikh Anta ouvre de manière scientifique et organisée les portes de la statologie africaine. Saisissons-la !   Ce n’est pas trop tard, mais il faut faire vite.

    « L’Africain qui nous a compris est celui-là qui, après la lecture de nos ouvrages, aura senti naître en lui un autre homme, animé d’une conscience historique, un vrai Créateur, un Prométhée porteur d’une nouvelle civilisation et parfaitement conscient de ce que la terre entière doit à son génie ancestral dans tous les domaines de la science, de la culture et de la religion. »   a-t-il écrit dans Civilisation ou Barbarie. Cheikh Anta s’est énormément intéressé sur l’urgence de veiller à la construction de la personnalité de l’homme africain, de sa formation et à son « assimilation à la pensée scientifique moderne » . Tout juste après la soutenance de sa thèse, il déclare : « Je vais rentrer définitivement en Afrique Noire dès la semaine prochaine. J’essaierai de contribuer à l’impulsion de la recherche scientifique, aussi bien dans le domaine des sciences humaines que dans le domaine des sciences exactes. »

    L’impulsion des sciences au sein des masses africaines demeurait une profonde préoccupation pour l’homme de science. On peut même se permettre d’affirmer que sa citation la plus utilisée est la suivante : « formez-vous, armez-vous de sciences jusqu’aux dents. ». Evidemment, la formation est la meilleure issue pour la construction de notre personnalité. Se former maintenant pour « être à l’avant-garde de la libération du continent » et s’évertuer à le verser sur la pente de son destin fédéral.

    Se former de manière encyclopédique, surtout en prenant repère sur lui. Amady Ali Dieng dit de Cheikh : « il savait que le système est un tout. Et pour l’attaquer, il fallait le faire sous tous les plans ». D’où la quintessence de chercher énormément pour venir servir le continent dans la plus grande intégrité. En chacun de nous, dort « un colosse, un bâtisseur de nation ». Réveillons ce colosse !

    Nous devons donc sortir de l’attentisme parce que « les évènements ne s’accomplissent pas par la force des choses, mais parce qu’il existe des hommes qui agissent. ». Et s’emparer de ces deux réponses à la question de savoir quelles sont nos armes ? : « Organisation, organisation et toujours, organisation, sous toutes ses formes ». L’autre réponse c’est la « Discipline ».

    Cet homme africain à construire doit « aspirer au triomphe de la notion d’espèce humaine dans les esprits et dans les consciences ». Il doit « rééduquer sa perception de l’être humain, pour qu’elle se détache de l’apparence raciale et se polarise sur l’humain débarrassé de toutes coordonnées ethniques. ». Cet africain conscient « doit se dégager de tout préjugé ethnique et acquérir une nouvelle forme de vanité ». Il doit enfin éviter « de se livrer à des critiques religieuses ».

    L’immensité de l’œuvre de Cheikh Anta Diop est un fait. Cela a une seule justification : il est venu sur cette terre pour apporter le message salvateur au peuple africain.

    Beaucoup prennent des repères dans cette œuvre pour valider n’importe quelle thèse qui participerait au salut de l’homme africain. Par exemple, Amady Aly Dieng soutient qu’il « partage intégralement la vision économique de Cheikh Anta Diop ». Marcien Towa s’en est lui aussi servi pour traiter La problématique de la philosophie en Afrique. Léandre Serge Moyen l’utilise pour développer une Lecture juridique de la pensée de Cheikh Anta Diop ; l’auteur affirme quelque part que « le caractère encyclopédique de cette œuvre devrait militer en faveur d’un examen juridique sérieux des thèmes attachés à la science du droit  que l’auteur a abordés (…) Des concepts chers à Cheikh Anta Diop tels que la souveraineté, l’égalité, la solidarité, l’unité, le fédéralisme, etc, ont recueilli les suffrages des juristes. ». Le Pr Bienvenu Romuald Gobert de Relire le Droit International économique à la lumière de la problématique diopienne du développement de l’Afrique : De l’ordre colonial à la souveraineté d’un Etat fédéral. Jean Marc Ela parle de L’honneur de penser. Le Pr Boubacar Camara a cité l’homme de science trois fois dans son livre qui souhaite Construire le Sénégal du futur. Pour ne citer que ceux-là.

    Cheikh Anta Diop a 100 ans de vie ininterrompue. D’autres 100 ans sont en gestation. L’homme a, durant son séjour terreste, vaincu la mort.

                                                                                   MAMADOU FATY TOP , étudiant – chercheur

    Réaction du collectif de défense d’Ousmane Sonko : Pourvoi en Cassation de l’État, une manœuvre tardive sous le feu des critiques

    Le Collectif de Défense de Monsieur Ousmane Sonko a vivement réagi à la notification du pourvoi en cassation de l’État du Sénégal, dénonçant le timing tardif de cette démarche juridique et exprimant des inquiétudes quant à son impact sur la préservation des principes démocratiques. Dans un communiqué, le collectif a souligné la responsabilité historique du Conseil Constitutionnel et critiqué l’État pour ses tentatives présumées de décrédibiliser l’institution judiciaire.

    La libération d’Ousmane Sonko, détenu dans le cadre de poursuites judiciaires, est présentée par le collectif comme une exigence sociale et un impératif démocratique en vue de garantir une élection transparente et paisible. Les membres du collectif estiment que l’État tente de prolonger la détention de Sonko afin d’influencer le processus électoral à venir.

    La notification du pourvoi en cassation par l’État du Sénégal a suscité des réactions vives, mettant en lumière les enjeux importants qui entourent cette affaire. Le collectif dénonce le caractère tardif de cette procédure, affirmant que cela soulève des questions quant à la sincérité des intentions de l’État dans ce dossier.

    Le communiqué insiste sur la nécessité de respecter les droits fondamentaux, la justice et la démocratie dans le traitement du cas d’Ousmane Sonko. Il appelle également à la vigilance de la société civile et des citoyens face à ce qu’il considère comme des manœuvres visant à compromettre l’intégrité du processus démocratique.

    Alors que le pourvoi en cassation s’inscrit comme l’ultime recours dans cette affaire, l’issue de cette bataille judiciaire revêt une importance particulière dans le contexte pré-électoral du Sénégal. Le collectif continue de plaider pour la libération d’Ousmane Sonko et met en garde contre toute tentative d’entrave à la justice et aux principes démocratiques.

    Présidentielle 2024 : où en sont les candidatures ?

    ÉTAPE. 79 personnes ont déposé leur candidature à la présidentielle de février 2024. Désormais, c’est au Conseil constitutionnel de trancher.

    es lignes bougent à un peu plus de deux mois du scrutin qui fera élire la ou le prochain président sénégalais. Le nombre de dossiers déposés au Conseil constitutionnel n’est pas rendu public, mais le journal quotidien Le Soleil explique que la Caisse des dépôts et consignations, organe qui réceptionne les chèques de caution de 30 millions de francs CFA (45 000 euros) nécessaires à la candidature à la présidentielle, a comptabilisé pas moins de 79 dossiers.

    Parmi ces candidatures figurent celles des principaux favoris du scrutin du 25 février 2024 : Amadou Ba, membre de la coalition au pouvoir et actuel Premier ministre du Sénégal, l’opposant emprisonné Ousmane Sonko, l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, Karim Wade (fils de l’ex-président Abdoulaye Wade) et Idrissa Seck, arrivé deuxième à la présidentielle de 2019.

    Le Premier ministre Amadou Ba candidat pour l’APR

    Président depuis 2012, l’actuel chef de l’État, Macky Sall, a annoncé en juillet qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat. Il a désigné Amadou Ba, 62 ans, pour représenter la majorité. Ce dernier s’est engagé à mener le pays vers « le progrès » et « pour plus de paix et de prospérité », lors de son investiture. Chef du gouvernement depuis septembre 2022, ministre des Affaires étrangères jusqu’en 2020 et ministre de l’Économie et des Finances de 2013 à 2019, Amadou Ba est un inspecteur des impôts sorti de l’École nationale d’administration et de magistrature de Dakar. Des dissidents du parti présidentiel parmi lesquels l’ex-Premier ministre Mahammed Dionne et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye ont aussi annoncé leur candidature à la présidentielle.

    En détention, Ousmane Sonko maintient sa candidature

    L’autre dossier qui suscite l’intérêt général est celui de l’opposant Ousmane Sonko. L’administration sénégalaise a refusé de délivrer les documents nécessaires pour une candidature au mandataire de cet opposant arrivé troisième lors de la présidentielle de 2019. Il est le personnage central d’un bras de fer de plus de deux ans avec l’État qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers. Bien qu’empêtré dans plusieurs affaires judiciaires, Ousmane Sonko, 49 ans, a toutefois déposé sa candidature au Conseil constitutionnel, a affirmé à l’AFP un responsable de la cellule de communication de son parti, Ousseynou Ly, sans plus de précisions.

    Emprisonné depuis fin juillet sous différents chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, Ousmane Sonko continue de dénoncer cette affaire et d’autres dans lesquelles il a été mis en cause, comme des complots visant à l’écarter de la présidentielle. Mi-décembre, un juge a relancé sa candidature en ordonnant sa réinscription sur les listes électorales, confirmant une décision rendue en octobre par le tribunal de Ziguinchor qui avait été cassée par la Cour suprême. L’agent judiciaire de l’État a déposé mardi le pourvoi en cassation contre cette décision, selon Le Soleil. Pour s’assurer de sa présence dans la course à la présidence, le parti de Sonko, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), dissous l’été dernier, a déposé deux candidatures, en parallèle, celle de son numéro deux, Bassirou Diomaye Faye, en prison depuis avril 2023, ainsi que celle de Habib Sy.

    Karim Wade et Khalifa Sall ont aussi déposé leur candidature

    Une autre candidature a suscité l’attention des Sénégalais, celle de l’opposant Karim Wade, 55 ans, fils et ancien ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012). Il a déposé sa candidature le week-end dernier, a indiqué son mandataire Maguette Sy. « Je suis heureux de vous annoncer que mon dossier de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain a été déposé aujourd’hui au Conseil constitutionnel. Un pas de plus, ensemble, vers un avenir meilleur pour le Sénégal », a écrit de son côté l’opposant sur X (ex-Twitter), qui vit en exil. Son parti, le Parti démocratique sénégalais (PDS), a désigné Karim Wade comme son candidat à la présidentielle du 25 février, désignation qu’il a acceptée de longue date.

    Mais les interrogations subsistent sur les implications légales d’une condamnation ancienne de Karim Wade et sur sa capacité à rentrer au pays. En effet, Wade a été condamné en 2015 à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Détenu pendant plus de trois ans, il a été gracié en 2016 par le président Macky Sall, et vit depuis en exil, le Qatar étant communément cité comme un de ses lieux de résidence. Sa condamnation l’a empêché d’être candidat à la présidentielle de 2019, remportée par Macky Sall.

    L’Assemblée nationale a voté en août une loi rendant son éligibilité à Karim Wade ainsi qu’à une autre figure de l’opposition et ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, à la suite d’un dialogue politique initié par le président Sall et boycotté par une partie de l’opposition. Khalifa Sall, qui n’a aucun lien de parenté avec le président, a été reconnu coupable en 2018 de faux en écriture et d’escroquerie, et condamné à cinq ans de prison. Emprisonné en 2017, il a recouvré la liberté en 2019 après avoir également bénéficié d’une grâce présidentielle.

    Reste pour tous ces prétendants – parmi lesquels plusieurs femmes – de passer le fatidique filtre du parrainage, celui qui risque bien de révéler des surprises comme en 2019. Le Conseil constitutionnel doit annoncer la liste des candidats retenus à la présidentielle au plus tard le 20 janvier. La précampagne et la campagne débuteront respectivement les 5 janvier et 4 février 2024, a indiqué dans un communiqué mardi le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).

    Par Le Point Afrique

    LIVE – Mega Meeting de soutien à Amadou Ba , Abdou Karim Sall mobilise Orkadiéré Abdou Karim SALL

    Mega Meeting de soutien à Amadou Ba , Abdou Karim Sall mobilise Orkadiéré Abdou Karim SALL

    Affaire de la Pouponnière Keur Yeurmandé : Ndella Madior Diouf Placée en Prison en Attendant l’Instruction du Dossier

    Dans un tournant décisif de l’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé, Ndella Madior Diouf a été placée sous mandat de dépôt ce jeudi 28 décembre. La propriétaire de l’établissement controversé passera désormais du temps en prison en attendant que son dossier soit instruit.

    Les charges retenues contre elle sont graves et variées. Ndella Madior Diouf est inculpée de faits tels que l’homicide involontaire, la maltraitance d’enfants, la mise en danger de la vie d’autrui, l’exercice illégal de la profession de médecin, l’ouverture et l’exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative, ainsi que la traite de personnes, entre autres.

    L’inculpation de Ndella Madior Diouf intervient dans le contexte d’une perquisition menée à la pouponnière, révélant des pratiques présumées illégales et mettant en lumière des conditions inappropriées pour les enfants résidant dans l’établissement.

    Cette décision de la justice souligne la gravité des accusations pesant sur Ndella Madior Diouf et met en évidence l’importance de l’enquête à venir pour faire toute la lumière sur les allégations de crimes et de mauvais traitements. L’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé a suscité une attention considérable, soulevant des questions cruciales sur la protection des enfants et la nécessité de réglementations strictes pour les établissements de ce type.

    Nous suivrons de près le développement de cette affaire et fournirons des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

    Le Dakarois Quotidien N°067 – du 28/12/23

    Le Dakarois Quotidien N°067 – du 28/12/23
    🔴 Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 : Mamadou Diagna Ndiaye Rassure à 1040 jours de l’événement

    Conseil présidentiel sur les JOJ : les assurances de Mamadou Diagna Ndiaye à 1040 jours de l’événement.

    Le chef de l’État Macky Sall a présidé hier un Conseil présidentiel sur les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026. Une occasion solenelle pour le président du CNOSS et patron du Comité d’organisation des JOJ de faire le points sur les préparatifs. « Cet événement, une première en Afrique, portera à jamais votre empreinte mémorielle, pour avoir conduit la délégation sénégalaise à Buenos Aires, en octobre 2018. Depuis le retour d’Argentine, vous avez suivi la préparation et je vous ai régulièrement entretenu des évolutions du projet et recueilli vos orientations. À plusieurs occasions, à Dakar, à Lausanne, à New York, vos rencontres avec le Président du CIO Thomas Bach vous ont permis d’apprécier ensemble l’état de préparatifs, et d’avoir une parfaite convergence de vues sur les grands sujets olympiques », a dit d’emblée Mamadou Diagna Ndiaye.

    « Dans la période qui a suivi le report des jeux du fait de la pandémie de Covid 19, des activités soutenues ont rythmé notre agenda et un point d’étape sur la préparation des Jeux a fait l’objet de présentations régulières devant la famille du sport et de l’olympisme : en juillet 2021 lors de la 138ème session du CIO à Tokyo ; en octobre 2022 à l’occasion de la 4ème réunion de la Commission de Coordination du CIO pour les JOJ Dakar 2026, en visioconférence ; en décembre 2022 à Lausanne devant les membres de la Commission Exécutive du CIO ; en septembre 2023 à la 5ème réunion de la Commission de Coordination du CIO pour les JOJ Dakar 2026, en visioconférence ; le 16 octobre 2023 lors de la 141ème session du CIO à Mumbai en Inde ; et tout dernièrement, le 30 novembre 2023 à Paris devant les membres de la Commission Exécutive du CIO. Ces différentes instances du CIO ont pu apprécier le travail réalisé et noter les jalons importants qui ont été franchis, concernant notamment l’actualisation du Plan d’Edition ; l’optimisation du Programme Sportif ; les travaux de construction/réhabilitation des Sites et des Infrastructures destinés à accueillir les jeux ; le portage par la Jeunesse locale. Les JOJ Dakar 2026 s’inscrivent dans la ligne de la Vision qui place la Jeunesse et le Sport au cœur des dynamiques », a-t-il ajouté.

    Aux yeux du président du COJOJ, pour réussir ce pari, la co-création entre Dakar 2026 et le CIO demeure en vigueur. « C’est autour de ce principe que se sont poursuivis : l’implication continue de toutes les parties prenantes au Sénégal ; et la consolidation des partenariats avec les membres de la famille olympique, l’ACNO, l’ACNOA, l’ASOIF, les Fédérations Internationales, les autres Comités d’Organisation, etc. La collaboration avec Beijing 2022, Paris 2024, Milano Cortina 2026, la France, la République Populaire de Chine, l’Union Européenne, constituent de solides gages de succès et d’héritage. Au cours du mois de janvier 2024, en réponse aux invitations des Présidents des Comités Olympiques, je serai en visite au Japon, en Corée et en Chine, pour consolider des engagements pris notamment avec la partie chinoise, qui nous apporte un soutien considérable pour la cérémonie d’ouverture en 2026″, a-t-il appris avant poursuivre : » Nous sommes à 1040 jours de l’ouverture des JOJ Dakar 2026. Si nous avons pu, jusqu’ici, être au rendez-vous à chacune des étapes passées, c’est parce que nous avons pu bénéficier, grâce à vos orientations, de l’accompagnement du Premier Ministre et des Ministres, en particulier de ceux dont les départements sont au premier plan : le Ministre des Sports, dont les services participent de façon assidue aux réunions du Comité Directeur et aux autres activités de terrain à travers le Secrétariat Général, la Direction du Sport de Haut Niveau, la Direction des Activités physiques et sportives, le Direction de la Formation ; le Ministre des Finances et du Budget qui a donné toutes les instructions pour le respect des engagements pris avec le CIO ; le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, avec la mobilisation et l’implication de tout le réseau diplomatique et consulaire pour la promotion des JOJ 2026, avec qui nous avons revisité notre partenariat il y a quelques jours ; le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement qui assure : d’une part, à travers l’Ageroute, la Maitrise d’Ouvrage Déléguée des travaux de construction/réhabilitation des sites sportifs financés par l’Agence française de Développement, qui ont déjà démarré sur le terrain ; d’autre part, à travers le CETUD et la SENTER, le Plan de Transport et de Mobilité des JOJ 2026. Les autres départements ministériels comme le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces Armées, le ministère du Tourisme et des Loisirs, le ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Culture et du Patrimoine historique, etc., jouent également un rôle déterminant dans la mise en œuvre du projet. »

    Ousmane Sonko officiellement investi candidat à la présidentielle 2024 : cap sur le terrain acapes des Parcelles Assainies

    La scène politique sénégalaise est sur le point de vivre un moment décisif alors que la coalition « Sonko Président 2024 » s’apprête à investir officiellement Ousmane Sonko comme candidat à la Présidentielle 2024. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse dynamique tenue ce mercredi 27 décembre, où les partisans de Sonko ont révélé que la cérémonie d’investiture aura lieu ce samedi 30 décembre sur le Terrain Acapes des Parcelles Assainies.

    Le choix du Terrain Acapes, expliqué par El Malick Ndiaye, porte-parole de la coalition, témoigne de la volonté de créer un événement ouvert à tous, symbolisant l’ampleur du soutien populaire dont bénéficie Ousmane Sonko. « Ce sera la cérémonie d’investiture du candidat du peuple Ousmane Sonko. Ce ne sera pas dans une salle, parce qu’une salle ne peut pas contenir notre candidat. Ce sera au terrain Acapes des Parcelles Assainies », a déclaré Ndiaye.

    L’investiture de Sonko revêt une importance particulière dans le contexte pré-électoral, marquant le début officiel de sa campagne présidentielle. C’est également l’occasion pour le leader de Pastef de présenter sa vision, ses ambitions, et son programme aux Sénégalais, tout en mobilisant ses partisans dans une démonstration de force politique.

    Il est à noter que le dossier de candidature d’Ousmane Sonko a été déposé au Conseil Constitutionnel par son mandataire, Ayib Daffé. Bien que le dossier n’ait pas été déposé avec le quitus de la Caisse de dépôt et consignation ni les fiches de parrainage de la Direction Générale des Élections, Daffé a souligné que Sonko a été le premier candidat à déposer officiellement sa candidature, exprimant ainsi la détermination et l’anticipation de l’équipe de campagne.

    La journée de samedi promet d’être un moment fort dans l’arène politique sénégalaise, avec l’investiture de Sonko marquant le début d’une nouvelle phase dans la course à la Présidentielle de 2024. Les partisans de Sonko se préparent à faire entendre leur voix et à démontrer le soutien populaire derrière leur candidat, jetant ainsi les bases d’une campagne présidentielle intense et captivante.

    La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23

    La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23

    Présidentielle 2024 au Sénégal : baisse significative du nombre de candidats

    À la clôture du dépôt des dossiers de candidature au Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle de 2024, le nombre de prétendants a considérablement diminué. Alors que 266 individus avaient initialement retiré les fiches de parrainages, seulement une cinquantaine s’est effectivement présentée pour le dépôt des dossiers.

    Cette baisse notable s’explique en partie par des désistements spontanés, où certains candidats ont choisi de ne pas poursuivre leur candidature. Cependant, la plupart des retraits se sont faits de manière discrète, sans annonce officielle.

    Le processus de sélection a déjà commencé avec le versement de la caution de 30 millions de francs CFA. Sur les 266 candidats initiaux, seuls 77 ont effectivement versé la caution, indiquant une première réduction du nombre de prétendants

    Le Dakarois Quotidien N°066 – du 27/12/23

    Le Dakarois Quotidien N°066 – du 27/12/23
    🔴 Entre anarchie et démocratie – Course à la Présidentielle: Le mystère des centaines de candidats disparus

    présidentielle 2024; la candidate de PDG les Goorgorlus se retire de la course

    Déclarée candidate à la présidentielle de 2024, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG, « Les Gorgorlous » se retirent de la course à la présidence. Après avoir récupéré les fiches de parrainages et aller à la rencontre des Sénégalais pour des besoins des parrainages, elle a finalement décidé de renoncer à sa candidature.
    Joint au téléphone par nos confrères de leral.net elle rassure avoir le nombre de parrains demandé.
    Sur la Question de savoir qu’est ce qui l’a poussé à retirer sa candidature? Fatou Samaké Thiam répond: « Vous savez je suis une citoyenne et j’ai le droit comme tous les autres d’être candidate. J’ai réuni le nombre de parrains puisque. J’ai fait le parrainage citoyen, ensuite la caution n’est pas un soucis. Et, je jouis de tous mes droits civiques. Donc, rien à mon sens ne peut empêcher ma candidature. »

    Elle poursuit, « le seul problème pour moi, c’est après, une fois ma candidature validée par le Conseil Constitutionnel, ce que je n’en doute pas, en terme de moyens logistiques, financiers pour la campagne, je ne pense pas pouvoir tout assurer. Donc, j’ai décidé de renoncer le plus tôt à ma candidature ».

    Néanmoins, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG vont investir leur candidat les jours à venir.  » Nous sommes en pourparlers avec les candidats et nous allons nous allier. Nous aurons un candidat. Et, nous vous en tiendrons informer le moment venu », promet-elle.

    Ainsi, Fatou Samaké Thiam affirme être engagée dès 2024, à travailler pour un Sénégal nouveau.

    Présidentielle 2024 : le parti SET de Moustanapha Guirassy investit Ousmane Sonko comme candidat

    Le Parti SET (Sénégal En Tête) a dévoilé ce dimanche son candidat pour l’élection présidentielle de 2024. Il s’agit de Ousmane Sonko, leader du mouvement politique « La Patrie en Tête » depuis 2024. La décision a été annoncée lors d’une cérémonie officielle organisée dans la capitale, en présence de nombreux partisans et responsables du parti.

    Le Parti SET, sous la direction charismatique de Moustanapha Guirassy, a choisi de miser sur Ousmane Sonko en raison de sa vision progressiste et de son engagement envers le développement inclusif du Sénégal. Sonko, connu pour son discours axé sur la lutte contre la corruption et l’injustice sociale, a été acclamé par les membres du parti et les sympathisants présents.

    En tant que candidat officiel du Parti SET, Ousmane Sonko s’est adressé à la nation lors de son discours d’investiture. Il a déclaré : « Je suis honoré de recevoir la confiance du Parti SET pour représenter notre vision commune d’un Sénégal prospère et équitable. Notre engagement envers la transparence, la justice sociale et le développement durable guidera notre action politique. »

    L’annonce de la candidature d’Ousmane Sonko a été précédée par une longue période de consultation au sein du parti. Moustanapha Guirassy, le leader du SET, a souligné l’importance de l’unité au sein du parti pour relever les défis à venir. « Nous devons tous nous unir autour de la vision de progrès et de changement que représente Ousmane Sonko. Il incarne les valeurs de la Patrie en Tête et saura conduire le Sénégal vers un avenir meilleur. »

    Le SET a également dévoilé son slogan de campagne, défini comme « le célèbre la victoire de la justice et de la vérité, du magnifique et du digne de foi, du sage et du puissant. » Ce slogan symbolise la volonté du parti de promouvoir des principes éthiques et de lutter contre les maux qui entravent le développement du pays.

    Ousmane Sonko a conclu son discours en appelant à l’unité nationale et à la participation citoyenne. « Ensemble, nous pouvons construire un Sénégal où chaque citoyen a sa place, où la justice prévaut, et où le progrès est partagé par tous. Je compte sur vous, chers concitoyens, pour nous rejoindre dans cette quête commune. »

    Ainsi, avec l’investiture d’Ousmane Sonko, le Parti SET lance officiellement sa campagne pour l’élection présidentielle de 2024, cherchant à incarner le changement tant attendu par la population sénégalaise.

    Mimi Touré officialise sa candidature à la Présidentielle 2024 avec un engagement pour une élection transparente

    Notre candidature a été déposée ce matin au Conseil Constitutionnel. Je félicite notre mandataire national, nos délégués régionaux, tous les responsables et militants de #Mimi2024″, a-t-elle écrit, soulignant l’importance de l’effort collectif dans sa démarche présidentielle.

    Au-delà de la simple officialisation de sa candidature, Mimi Touré a également souligné son engagement envers une élection inclusive et transparente. Elle a affirmé son intention de poursuivre la lutte pour garantir un processus électoral ouvert à tous et caractérisé par une transparence accrue.

    Cette déclaration s’inscrit dans le contexte d’une atmosphère politique où la question de l’équité électorale et de la transparence revêt une importance cruciale. Mimi Touré, forte de son expérience en tant que première ministre, semble vouloir placer ces principes au cœur de sa campagne présidentielle.

    Conseil Constitutionnel : Ousmane Sonko dépose un dossier incomplet…

    L’élection présidentielle sénégalaise est marquée par l’incertitude alors que les candidats déposent leurs dossiers de candidature au Conseil Constitutionnel. Ousmane Sonko, actuellement en prison, a déposé son dossier, mais il est incomplet selon les exigences du code électoral. Il aurait omis de retirer ses fiches de parrainages, rendant son dossier potentiellement inadmissible. Les 7 sages du Conseil Constitutionnel effectueront une vérification des dossiers le 27 décembre, avec un tirage au sort prévu le 28 décembre pour déterminer l’ordre de traitement des candidatures. Ousmane Sonko risque d’être éliminé de la course présidentielle si son dossier est jugé incomplet. Le contexte politique sénégalais reste tendu à l’approche des élections.

    Le Dakarois Quotidien N°065 – du 26/12/23

    Le Dakarois Quotidien N°065 – du 26/12/23
    🔴 Bénédiction des Couples Homosexuels : Mgr Benjamin Ndiaye Dissipe les Malentendus sur la Position de l’Église à Dakar

    Présidentielle 2024 au Sénégal : Liste croissante des candidatures déposées au conseil constitutionnel

    La liste des candidats à l’élection présidentielle sénégalaise du 25 février 2024 s’allonge avec le dépôt des dossiers de plusieurs personnalités politiques. Parmi les candidats de l’opposition figurent Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko du parti dissous Pastef-Les patriotes. Les dossiers d’autres personnalités, dont Mary Teuw Niane, Anta Babacar Ngom, Thione Niang, et Aminata Touré, ont également été déposés.

    Selon un proche des opposants Sonko et Faye, les dossiers ont été soumis au greffe du Conseil constitutionnel. Le mandataire de la coalition MTN2024, Tabouré Agne, a confirmé le dépôt du dossier de candidature de Mary Teuw Niane, ancien ministre, précisant que la caution a été payée par les étudiants formés par ce dernier. De même, le mandataire de la coalition soutenant Thione Niang, Youssouph Diallo, a annoncé avoir déposé le dossier avec plus de 52 000 parrains.

    Anta Babacar Ngom, soutenue par le mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC), a également déposé sa candidature avec succès selon un communiqué de la direction de la communication de l’ARC. Enfin, Aminata Touré a confirmé le dépôt de sa candidature en remerciant tous les Sénégalais qui l’ont parrainée.

    La présidentielle de 2024 promet d’être un scrutin hautement concurrentiel avec la participation de divers candidats issus de différents horizons politiques.

    France : un rassemblement pour la libération de Coline Fay

    À Àdeux jours de Noël, la famille de Coline Fay, jeune kiné de 26 ans emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre, a organisé un nouveau rassemblement place Félix Poulat à Grenoble (Isère). Elle espère revoir Coline, originaire de Claix (Isère), pour les fêtes de fin d’année.

    C’est une période symbolique dans l’année, un moment pour se retrouver en famille. Sauf que Coline Fay, emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre pour avoir participé à une manifestation de soutien à Ousmane Sonko, principal opposant du président Macky Sall, n’est toujours pas libre. Sa famille multiplie les actions et les rassemblements pour demander la libération de leur fille de 26 ans, originaire de Claix (Isère). Samedi 23 décembre, à deux jours de Noël, elle a organisé une manifestation place Félix Poulat à Grenoble (Isère) à laquelle a pris part une centaine de personne environ. C’est la deuxième après celle de la semaine dernière.

    « J’espère qu’elle va arriver ce soir », souffle son père, Jean-Yves. « Dès que le téléphone sonne ou qu’il y a quelqu’un à la porte, j’espère que c’est ma fille. Quand on l’a au téléphone, ça nous remonte le moral. Mais ça ne dure pas et on commence à être très fatigués ». La famille peut téléphoner à Coline deux fois par semaine, mais ce sont des appels sous surveillance et qui ne durent que cinq minutes.
    Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.

     « Sa filleule voudrait un miracle de Noël »
    Peu importe pour Sara, la meilleure amie de Coline. Avec sa fille Mila, dont Coline est la marraine, elles rêvent de pouvoir lui parler, peu importe le dispositif. « On va passer les fêtes avec la famille de Coline. Ma fille aimerait son miracle de Noël et entendre sa marraine qu’elle n’a pas eu depuis plus d’un mois au téléphone », raconte Sara. « Et même pour moi, c’est quelque chose de très dur en cette période de fêtes. On aurait vraiment aimé qu’elle soit déjà de retour à la maison avec nous pour le repas du 25 ».

    Même chose pour le frère de Coline, Antonin, 24 ans, pour qui, « au-delà de ne pas l’avoir pour les fêtes », c’est plus de « l’imaginer en prison » qui fait mal. « On est très proches tous les deux. Et c’est un peu une petite partie de moi qui se sent emprisonnée avec elle. Et ça, c’est un peu dur », confie-t-il. À la fin du rassemblement, ses parents ont lu une lettre adressée à Emmanuel Macron. Ils espèrent rapidement une réponse politique à l’emprisonnement de leur fille. Une réponse politique qui tarde trop, d’après eux.

    seneweb

    Affaire Sonko : L’AJE tarde à déposer son recours en cassation

    L’Agent judiciaire de l’État (AJE) ne s’est toujours pas précipité pour déposer son recours en cassation suite à l’ordonnance du juge du Tribunal d’instance de Dakar annulant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales. Cette lenteur alimente les spéculations quant à une stratégie visant à retarder le dépôt du recours. Le temps est un facteur crucial pour Sonko, en vue de sa participation à la présidentielle prévue le 25 février 2024.

    Selon les informations rapportées par Les Echos, l’AJE, Yoro Moussa Diallo, et ses avocats n’ont pas encore saisi la Cour suprême, et ce jusqu’à hier, vendredi 22 décembre. Du côté de l’État, on insiste sur le respect des délais, affirmant ne pas vouloir bâcler le travail. Cependant, cette attitude est interprétée comme une tactique dilatoire visant à tirer parti du temps qui joue contre Ousmane Sonko.

    Le délai dont dispose l’AJE est de dix jours à compter de la signification de la décision du tribunal, avec une date butoir fixée à mardi. Les observateurs rappellent l’affaire Mame Mbaye Niang, où les avocats de Sonko avaient également attendu le dernier moment du délai pour déposer leur recours en cassation.

    L’évolution de la situation reste à suivre, et de nouveaux développements pourraient survenir dans les prochains jours.

    Présidentielle 2024 : Ngouda Mboup confiant dans le rétablissement de Sonko par le conseil constitutionnel

    Le juriste Ngouda Mboup demeure optimiste quant à la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il affirme avec conviction que le Conseil constitutionnel rétablira les droits du leader du parti ex-Pastef, mettant en lumière des points juridiques cruciaux.

    Confiance en la Candidature de Sonko Selon Ngouda Mboup, Ousmane Sonko sera rétabli dans ses droits par le Conseil constitutionnel, à l’instar des juges de Ziguinchor et de Dakar. Le constitutionnaliste affirme que la délivrance des fiches de collecte de parrainages ne devrait pas être un prétexte à la discrimination ou à la confiscation des droits constitutionnels d’un candidat.

    Légitimité de la Candidature Ngouda Mboup soulève la question de principe quant au refus de délivrer des fiches de collecte de parrainages à Ousmane Sonko par la Direction Générale des Elections (DGE). Il insiste sur le caractère problématique de ce refus dans un État de droit, soulignant la jurisprudence constante du Conseil constitutionnel.

    Précédents Juridiques Se référant à des décisions antérieures du Conseil constitutionnel, Ngouda Mboup rappelle que le refus de l’administration, non imputable au concerné, conduit généralement au rétablissement des droits de la personne. Il met en avant l’importance du procès-verbal d’huissier pour démontrer la carence et la défaillance imputables à l’administration.

    La Fiche de Parrainage comme Expression de Choix Le juriste insiste sur le fait que la fiche de collecte de parrainage est le support de l’expression d’un choix et ne devrait pas être détournée de son objectif. Il considère que le refus de la DGE d’émettre ces fiches constitue une atteinte à la liberté de candidature.

    Verdict Attendu du Conseil Constitutionnel Ngouda Mboup conclut en exprimant sa confiance dans une réponse justifiée et motivée du Conseil constitutionnel, permettant de déclarer recevable la candidature d’Ousmane Sonko. Il affirme avec conviction qu’Ousmane Sonko participera à l’élection présidentielle de février 2024 et souligne que partout où le droit sera dit, Sonko aura raison et triomphera.

    Appel à la Prudence La conclusion de Ngouda Mboup sert d’avertissement, mettant en lumière les enjeux juridiques dans un État se déclarant démocratique. La confiance du juriste dans le processus juridique laisse entrevoir des développements intéressants quant à la candidature d’Ousmane Sonko.

    Présidentielle 2024 : Abdoul Mbaye officiellement candidat, la coalition ABDOUL 2024 en mouvement

    La Coalition ABDOUL 2024 a franchi une étape cruciale en déposant le dossier de candidature d’Abdoul Mbaye pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 auprès du Conseil constitutionnel. La cérémonie d’investiture du candidat a eu lieu le 9 décembre 2023, marquant le début d’une campagne prometteuse.

    La Coalition ABDOUL 2024, constituée de divers partis et mouvements politiques, a choisi Abdoul Mbaye, président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), comme candidat à la présidence. Ancien Premier ministre et économiste de renom, M. Mbaye a été sélectionné en raison de son profil exaltant et de ses compétences avérées. La cérémonie d’investiture a été l’occasion de souligner ses qualités et son engagement envers le développement du Sénégal.

    Le dépôt officiel du dossier de candidature constitue une avancée majeure pour la Coalition ABDOUL 2024. Cette coalition exprime sa reconnaissance envers les électeurs sénégalais qui ont apporté leur parrainage à la candidature d’Abdoul Mbaye. La mobilisation de tous les citoyens est désormais appelée pour soutenir activement la campagne d’Abdoul Mbaye, et les détails des prochaines activités seront communiqués ultérieurement, selon le communiqué de la coalition.

    La Coalition ABDOUL 2024 a lancé un appel fort à la mobilisation, soulignant l’importance de l’unité et du soutien populaire. Alors que la campagne présidentielle prend de l’ampleur, la coalition prévoit de partager davantage d’informations sur les initiatives et les activités prévues pour galvaniser le soutien en faveur d’Abdoul Mbaye.

    Avec le dossier de candidature officiellement déposé, la campagne électorale entre dans une nouvelle phase. La Coalition ABDOUL 2024 se prépare à mener une campagne dynamique, mettant en avant la vision et les compétences d’Abdoul Mbaye pour le Sénégal. Les électeurs peuvent s’attendre à des événements passionnants et informatifs dans les semaines à venir, alors que la nation se dirige vers l’élection présidentielle de février 2024.

    Saisie Historique par la Marine : Près de 700 kg de Cocaïne Interceptés au Large des Côtes

    Dans une opération maritime d’envergure, le navire « WALO » de la Marine nationale s’est illustré en interceptant, le 22 décembre, une embarcation de type « go fast » transportant une cargaison illicite de drogue en direction de l’Europe. L’interception s’est déroulée à 220 km au large des côtes sénégalaises.

    Face à la tentative de fuite de l’embarcation, des tirs de semonce ont été utilisés avec succès pour immobiliser la navette suspecte. Les autorités maritimes indiquent que la cargaison illicite, composée de 690 kilogrammes de cocaïne, a été larguée en mer avant l’interception.

    Le « WALO » a non seulement réussi à stopper l’embarcation suspecte, mais a également récupéré l’intégralité de la cargaison illicite. La drogue, ainsi que l’embarcation de type « go fast » et ses cinq membres d’équipage, ont été rapatriés à Dakar.

    Cette saisie massive de cocaïne témoigne de l’efficacité et de la vigilance de la Marine nationale dans la lutte contre le trafic de drogue en mer. Les autorités continuent de renforcer les opérations de sécurité maritime pour prévenir les activités criminelles et assurer la sûreté des eaux territoriales.

    L’opération réussie du « WALO » souligne l’importance cruciale de la coopération internationale et de la surveillance maritime pour contrer le trafic de drogue en constante évolution. Les autorités sénégalaises restent engagées dans la lutte contre le trafic illicite et réaffirment leur détermination à assurer la sécurité des voies maritimes nationales.

    Présidentielle 2024 : dépôt de la candidature d’Elhadji Mame Boye Diao au conseil constitutionnel

    Le mandataire de la coalition ‘’Diao 2024’’, Massène Papa Gueye, a annoncé samedi à Dakar le dépôt officiel du dossier de candidature d’Elhadji Mamadou Diao, maire de Kolda, à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Devant le siège du Conseil constitutionnel, Massène Papa Gueye a informé la presse de la soumission du dossier de candidature, affirmant avoir réuni 58 975 parrains, conforme aux exigences légales.

    « Nous avons déposé 58 975 parrains qui sont exigés par les textes », a déclaré M. Guèye lors de ce point de presse, précisant également que toutes les pièces requises pour le dépôt des dossiers de candidature étaient incluses. Il a rappelé que le Conseil constitutionnel avait convoqué les représentants de la coalition pour le tirage au sort de l’ordre des candidatures, prévu le 28 décembre.

    Les candidatures à l’élection présidentielle doivent être jugées recevables par le Conseil constitutionnel, et les candidats doivent recueillir entre 0,6 % et 0,8 % des électeurs inscrits sur le fichier électoral, soit entre 44 231 et 58 975 électeurs. En plus des parrains citoyens, les candidats ont la possibilité de collecter des parrainages auprès des maires et des présidents de conseils départementaux. Ils peuvent également opter pour le parrainage parlementaire, nécessitant au moins 13 signatures de députés.

    Arrestation dans l’affaire de vente présumée de codes d’accès au fichier électoral : Un ex-agent de la DAF appréhendé

    Dans le cadre de l’enquête sur la vente présumée des codes d’accès au fichier électoral, des sources proches du parquet ont informé que le commissariat d’arrondissement de Yeumbeul-Comico a réussi à mettre fin à la cavale du présumé cerveau de cette supposée mafia.

    L’individu en question a été identifié comme étant Amadou Diallo, un ancien agent de la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF). Il aurait été arrêté dans son lieu de refuge à Niague par les forces de l’ordre, dirigées par le commissaire Cheikh Ahmed Tidiane Diallo.

    L’ancien opérateur de saisie à la DAF aurait fait croire au mandataire Amadou Sow qu’il était en mesure de lui remettre le fichier électoral pour les besoins du parrainage de son candidat à la présidentielle. Après des négociations, un accord aurait été conclu pour un montant de 500 000 francs CFA.

    Amadou Sow aurait versé une avance de 80 000 francs CFA à Amadou Diallo avant de lui remettre un disque dur pour récupérer le document électoral, selon des sources proches du dossier.

    Cependant, après avoir encaissé l’argent, l’ancien vacataire à la DAF n’aurait pas honoré son engagement. Amadou Diallo, accompagné de son témoin, s’est ensuite présenté dans les locaux du commissariat de Yeumbeul-Comico pour dénoncer le présumé détenteur du fichier électoral.

    Les deux individus ont été arrêtés et placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

    Amadou Diallo aurait affirmé que « Amadou Sow lui avait confié qu’il avait vendu le fichier électoral, moyennant 500 000 francs CFA, à A.T et M.B.D, deux célèbres candidats à la présidentielle de 2024. » Cependant, lors de son interrogatoire, Amadou Diallo aurait nié être le détenteur du fichier électoral, déclarant qu’il tentait simplement de soutirer de l’argent à Amadou Sow. Les perquisitions menées à son domicile auraient conduit à la saisie de documents et de données à caractère personnel.

    Au terme de l’enquête, le trio, composé d’Amadou Diallo, Amadou Sow et le mandataire de ce dernier, a été déféré au parquet pour association de malfaiteurs, escroquerie, complicité d’escroquerie portant sur un document électoral, etc. Amadou Diallo et Amadou Sow ont été inculpés puis placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction chargé du dossier. L’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur cette affaire sensible.

    Coalition Papa Djibril Fall Président : Dépôt officiel du dossier de candidature pour l’Élection Présidentielle 2024

    La COALITION PAPA DJIBRIL FALL PRESIDENT a franchi une étape cruciale dans sa démarche vers l’élection présidentielle du 25 février 2024. En effet, ce vendredi 22 décembre 2023, notre coalition a effectué un déplacement solennel au Conseil Constitutionnel pour procéder au dépôt officiel du dossier de candidature de notre leader, Papa Djibril Fall.

    Cette étape marque le début d’une nouvelle phase de notre engagement envers le peuple sénégalais. Nous aspirons à offrir une alternative forte et responsable pour répondre aux aspirations et aux besoins de notre nation.

    Par la même occasion, nous avons l’honneur de dévoiler la photo officielle de notre candidat, Papa Djibril Fall. Cette image symbolise notre engagement envers la transparence, la démocratie et la représentation authentique des valeurs qui animent notre coalition.

    Nous tenons à exprimer nos sincères et chaleureux remerciements à tous les Sénégalais qui nous ont soutenus et qui continuent à partager cette vision d’un Sénégal prospère et équilibré. Votre confiance et votre soutien sont notre plus grande force, et nous sommes déterminés à travailler inlassablement pour mériter cette confiance.

    Papa Djibril Fall, en tant que candidat déclaré à l’élection présidentielle, incarne notre engagement envers la justice sociale, le développement durable et la promotion des droits fondamentaux. Nous sommes convaincus que son leadership visionnaire contribuera à un Sénégal meilleur pour tous.

    La COALITION PAPA DJIBRIL FALL PRESIDENT invite chaque citoyen à se joindre à nous dans cette aventure démocratique. Ensemble, nous pouvons construire un avenir où la prospérité et l’équité guident chaque décision.

    Restons unis pour un Sénégal fort et prospère !

    COALITION PAPA DJIBRIL FALL PRESIDENT Candidat déclaré à l’élection présidentielle

    Karim Wade annonce sa candidature Présidentielle : « Je suis heureux de vous annoncer que…

    Karim Wade, figure emblématique du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), actuellement en exil à Doha, a franchi une étape décisive dans sa course à la présidence en déposant sa candidature pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. L’annonce a été faite de manière officielle par le secrétariat à la communication du PDS.

    Cette démarche importante intervient après un autre geste significatif dans la quête électorale de Karim Wade : le dépôt, le lundi 27 novembre 2023, d’une caution de 30 millions de francs CFA à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Suite à cette étape, Maguette Sy, l’autorité compétente, a remis à l’intéressé son récépissé ainsi qu’une convocation pour le contrôle des parrainages, une étape cruciale dans la validation de sa candidature.

    Dans une déclaration enthousiaste, Karim Wade a partagé sa joie : « Je suis heureux de vous annoncer que j’ai officiellement déposé ma candidature pour l’élection présidentielle de 2024. C’est un moment historique et je suis reconnaissant envers tous ceux qui soutiennent notre vision pour l’avenir du Sénégal. »

    La candidature de Karim Wade représente un événement majeur dans le paysage politique sénégalais et marque le retour actif de l’ancien ministre d’État sur la scène politique nationale. Le contrôle des parrainages et les étapes à venir seront scrutés de près alors que la campagne électorale prendra progressivement de l’ampleur dans les mois à venir.

    Barthélémy Dias perd son mandat de député, mais conserve son poste de Maire malgré sa condamnation

    La scène politique sénégalaise est secouée par la récente décision de la Cour Suprême rejetant le pourvoi en cassation de Barthélémy Dias, maire de la ville de Dakar. Condamné dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf, Dias se voit désormais confronté à la perte de son mandat de député, conformément à l’article 51 du chapitre 13 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Selon cet article, « le député qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés de l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice ». Cette disposition, déjà appliquée à l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall en 2019, constitue une mesure disciplinaire sévère visant à garantir l’intégrité de l’Assemblée nationale.

    L’affaire qui a conduit à la condamnation de Barthélémy Dias remonte au meurtre de Ndiaga Diouf, pour lequel il a écopé de deux ans de prison, dont 6 mois ferme, et à verser des dommages et intérêts de 25 millions de FCFA. Malgré cette condamnation, le maire de Dakar se trouve dans une position délicate, car le chef d’accusation de coup mortel qui pèse sur lui ne figure pas parmi les fautes énumérées par l’article 140 du code des collectivités locales pouvant entraîner une révocation de son poste de maire.

    Cette subtilité juridique permet à Barthélémy Dias de conserver son rôle de maire, au grand soulagement de ses partisans et de ses alliés politiques locaux. Cependant, sa perte imminente du mandat de député signifie qu’il sera exclu de la représentation parlementaire, ce qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique de la région.

    La décision de la Cour Suprême soulève des questions sur la séparation des pouvoirs et suscite un débat sur l’équilibre délicat entre la responsabilité politique et la responsabilité pénale. Les observateurs politiques suivront de près l’évolution de la situation, tandis que les partisans de Barthélémy Dias continueront de le soutenir dans son rôle de maire, malgré les tumultes judiciaires qui ont émaillé son parcours politique.

    Affaire Barth-Ndiaga Diouf : confirmation de la décision de la Cour d’Appel par la Cour Suprême

    La Cour suprême vient de rendre sa décision dans l’affaire opposant le Maire de Dakar, Barthélémy Dias, à Ndiaga Diouf. La cour a rejeté l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats de Barthélémy Dias, confirmant ainsi la décision préalable de la Cour d’Appel.

    Selon les informations recueillies par notre reporter de Ledakarois présent dans la salle d’audience, cette décision signifie que la Cour suprême confirme la condamnation de Barthélémy Dias prononcée par la Cour d’Appel. La peine stipulait le paiement d’une somme de 25 millions de francs CFA, solidairement avec d’autres parties impliquées.

    L’audience, qui s’est déroulée ce vendredi 22 décembre 2023, s’est déroulée en l’absence du Maire de Dakar, Barthélémy Dias. Celui-ci était représenté par une équipe de cinq avocats chargés de défendre ses intérêts.

    Les avocats de Barthélémy Dias avaient soulevé quatre moyens dans le cadre de l’exception d’inconstitutionnalité, mais tous ont été rejetés par la Cour suprême. Cette décision met fin à un chapitre judiciaire intense dans cette affaire, mettant en évidence les enjeux juridiques et constitutionnels entourant le litige entre Barthélémy Dias et Ndiaga Diouf.

    La confirmation de la décision de la Cour d’Appel souligne l’importance de l’application rigoureuse de la loi dans le système judiciaire, tout en soulignant la nécessité pour les parties impliquées de respecter les décisions rendues par les instances judiciaires. L’affaire pourrait maintenant prendre une nouvelle tournure, ouvrir la voie à d’autres développements juridiques, ou simplement marquer la conclusion d’un chapitre important dans le parcours judiciaire de cette affaire.

    Investi officiellement, Amadou Ba appelle à la mobilisation et rassure ses camarades

    Le Conseil National de l’Alliance Pour la République s’est tenu à Dakar, ce 21 Décembre 2023, sous la présidence du Camarade Macky Sall son Président.

    Réunissant plus de 2000 Délégués provenant de la Diaspora et des 46 Départements du pays, le conseil a officiellement investit M. Amadou Ba Candidat de l’APR et de la coalition BBY pour l’élection présidentielle de Février 2024.
    Prenant la parole, le Premier Ministre a exprimé sa satisfaction et sa reconnaissance envers l’APR.
    Conscient des enjeux électoraux, Amadou Ba a tenu à rassurer son parti qui l’a désigné pour continuer l’œuvre du Président de la République Macky Sall.
    «  Le PSE, Une vision qui porte le présent et un énorme potentiel pour le devenir de notre pays. Je poursuivrai sa mise en oeuvre, en veillant à ce que chaque mesure prise contribue réellement au progrès et a l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens ». A t-il dit dans son discours.
    « Nous continuerons à favoriser l’investissement, à promouvoir l’innovation et à soutenir nos entrepreneurs pour stimuler la croissance économique et créer des emplois durables » poursuit le Premier Ministre Abadou Ba.
    Par ailleurs, le candidat déclaré de l’APR n’a pas manqué de demander le soutien de ses pairs pour la réussite de sa mission en promettant de «  travailler fort pour une société de olus d’équité sociale, une société de prospérité et partagée ».
    “ je lance donc un appel vibrant à chaque citoyen, à chaque leader politique, à chaque responsable, à chaque homme et femme de ce pays: unissons-nous pour le bien supérieur de notre nation” a t-il conclut.

    Présidentielle 2024 : Les Mots Forts d’Amadou Ba, Investi par l’APR

    Le Premier ministre, Amadou Ba, par ailleurs candidat à la Présidentielle du 25 février prochain, a été officiellement investi, ce jeudi 21 décembre, par l’Alliance pour la république (Apr).

    "je suis déterminé à œuvrer pour l'unité de notre coalition à rassembler toute les forces et les...
    « je suis déterminé à œuvrer pour l’unité de notre coalition à rassembler toute les forces et les…


    Lors de sa prise de parole, Amadou Bâ a exprimé sa gratitude et son engagement envers le parti et le Sénégal : « Mesdames et messieurs, je tiens à exprimer ma reconnaissance au président de la République, Son Excellence Macky Sall, ainsi qu’à l’ensemble des responsables, militants, et sympathisants de l’Alliance pour la République pour la confiance placée en ma personne en me choisissant comme candidat à l’élection présidentielle de 2024. Je suis honoré de vous dire que j’accepte d’être votre candidat. Le candidat de l’Alliance pour la République, et le seul candidat de l’élection. J’accepte votre investiture volontiers, avec honneur et fierté, d’autant plus qu’elle me place sur les traces de mon mentor, mon leader, un homme d’État exceptionnel, un visionnaire, le bâtisseur du Sénégal nouveau. »
    Continuant son argumentaire, Amadou Ba a promis de poursuivre l’héritage du chef de l’Etat Macky Sall : « Je sais que les Sénégalais souhaitent avoir comme successeur du président de la République, Macky Sall, quelqu’un qui saura consolider ce qu’il a fait, quelqu’un qui puisera dans son héritage pour aller encore plus loin, faire encore plus, faire encore mieux et plus vite. Mais vous avez aussi eu la chance d’être à côté d’une grande dame, militante dès les premières heures, une mère protectrice, fédératrice, souffrant de la souffrance de son peuple et solidaire de celles et ceux qui sont sous le poids du besoin. Cette dame présente en avant-poste, c’est Mariam Faye Sal » .
    Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar a également fait un beau témoignage à l’endroit de la Première dame : « Et je voudrais ici lui dire mon salut déférent et toute ma gratitude pour son soutien et ses égards fraternel. ‘Monsieur le président, nga baal ma, Marième Faye Sall, kou baakh la’ » .

    Présidentielle 2024: Idrissa Seck Officialise sa Candidature

    Dans un acte symbolique marquant une nouvelle étape dans la course à la présidence sénégalaise, Idrissa Seck, ancien Premier ministre et leader politique émérite, déposera formellement son dossier de candidature ce jeudi en vue de l’élection présidentielle de 2024.

    C’est avec une détermination palpable qu’Idrissa Seck entreprend cette démarche administrative, officialisant ainsi son engagement à participer activement à la compétition présidentielle qui s’annonce comme un moment clé pour le Sénégal. Son dépôt de dossier intervient dans un contexte politique où les candidats cherchent à présenter des alternatives et des visions nouvelles pour le développement du pays.

    Le leader politique, connu pour son expérience en tant que Premier ministre et pour son engagement envers les questions cruciales du pays, devrait accompagner son dépôt de dossier d’une déclaration officielle. Celle-ci permettra à Idrissa Seck de présenter de manière détaillée ses priorités politiques, son programme électoral et sa vision pour l’avenir du Sénégal.

    L’élection présidentielle de 2024 est déjà le sujet de nombreuses spéculations, et la candidature d’Idrissa Seck ajoute une dimension significative à ce scrutin. Les électeurs, les analystes politiques et la communauté internationale surveilleront de près les développements ultérieurs, notamment les alliances politiques éventuelles et les réactions du public.

    Présidentielle 2024 : comment Khalifa Sall a rassemblé sa caution

    En vue de l’élection présidentielle de février 2024, le candidat de Taxawu Sénégal, Khalifa Sall, a franchi une étape importante en rassemblant les fonds nécessaires pour déposer sa caution. L’ancien maire de Dakar a réussi à collecter les 30 millions de francs CFA requis au cours d’une cérémonie organisée au QG de la coalition à Sacré Cœur.

    Selon les informations rapportées par Les Échos, les fonds ont été obtenus grâce aux contributions enthousiastes des partisans de Khalifa Sall. Les femmes du mouvement Taxawu ont généreusement contribué pour un montant de 8 millions de francs CFA, tandis que la vente d’articles aux couleurs du mouvement et à l’effigie de son leader a permis de récolter 15 millions de francs CFA. Cette initiative de vente a été coordonnée par Soham Wardini, précise la même source. Les 7 millions de francs CFA restants ont été versés par « les anciens, les élus et autres mouvements ».

    La diversité des sources de financement démontre la mobilisation de différents segments de la société en faveur de la candidature de Khalifa Sall. Les fonds collectés, ajoutés aux parrainages déjà obtenus, ont été officiellement remis à Khalifa Sall, mettant ainsi en avant la solidité de son soutien financier à l’approche de la présidentielle.

    Cette réussite financière témoigne de la capacité de Khalifa Sall à mobiliser ses partisans et à obtenir le soutien financier nécessaire pour sa campagne présidentielle. Alors que la course à la présidentielle s’accélère, la manière dont ces fonds seront utilisés pour influencer la dynamique électorale reste à voir.

    Audience fixée à la Cour suprême pour l’affaire Sonko – Mame Mbaye Niang le 4 janvier 2024

    Un nouveau chapitre judiciaire s’ouvre pour le leader du parti ex-Pastef, Ousmane Sonko, avec une audience prévue au début de l’année concernant l’affaire opposant le ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang. La Cour suprême a désigné la date de l’audience pour le 4 janvier 2024 à partir de 10 heures.

    Cette affaire, connue sous le nom de « procès en diffamation », fait suite à une condamnation initiale d’Ousmane Sonko à deux mois de prison avec sursis et à une amende de 200 millions de francs CFA en première instance. La Cour d’appel a ensuite rendu son verdict en seconde instance, augmentant la peine infligée au maire de Ziguinchor à 6 mois de prison assortis du sursis.

    Cette affaire judiciaire représente un autre défi pour le maire de Ziguinchor, qui pourrait compromettre son éligibilité en vue des élections présidentielles à venir.

    L’audience fixée à la Cour suprême le 4 janvier 2024 pourrait avoir des implications majeures pour les protagonistes de cette affaire, notamment pour Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang. Elle sera un moment crucial dans le déroulement de cette affaire et pourrait avoir un impact sur le paysage politique sénégalais.

    Les nominations du Conseil des ministres du 20 décembre 2023

    Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
    Monsieur Issa DIAGNE, Professeur Titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est nommé Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Science physique, au Ministère de l’Education nationale.
    Monsieur Babacar SAMB, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des Daara au Ministère de l’Education nationale.
    Madame Jouldée SOUMARE, Economiste, est nommé Directeur du Développement du Secteur privé au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Ayib Daffé Rencontre le Président de la CENA : Révélation des Échanges Cruciaux sur le Cas Ousmane Sonko

    Ayib Daffé, mandataire de Ousmane Sonko, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a effectué une visite à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) ce mercredi 20 décembre. Malgré l’impossibilité d’accéder à certaines entités clés, Daffé affirme avoir rencontré le président de la CENA, Abdoulaye Sylla, pour discuter des développements récents liés à la candidature de Sonko.

    "ceci est une attitude frileuse qui manque d'élégance républicaine" de la par de M. Sidiki KABA.

    Accompagné de Me Ciré Clédor Ly, Ayib Daffé a informé la presse des points clés de sa rencontre avec le président de la CENA. Il a souligné la notification de la décision du tribunal d’instance de Dakar annulant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales. De plus, Daffé a exprimé le refus des directeurs de la DAF, DGE et CDC de les recevoir.

    « Ce que nous voulons, c’est que l’organe chargé de superviser les élections applique les dispositions de l’Article 47 du Code électoral, car nous n’avons plus beaucoup de temps, » a déclaré Daffé devant la presse. Cette affirmation met en avant l’urgence et l’importance accordées à la résolution rapide de la situation, compte tenu de l’approche imminente de l’élection présidentielle.

    La rencontre entre Ayib Daffé et le président de la CENA, Abdoulaye Sylla, expose les efforts déployés par l’équipe de campagne de Ousmane Sonko pour résoudre les problèmes entourant sa candidature. Alors que le temps presse, la référence à l’Article 47 du Code électoral souligne l’importance accordée à l’application stricte des règles électorales pour garantir un processus démocratique équitable. La situation reste tendue, et les prochains développements seront scrutés attentivement dans le contexte de l’élection présidentielle à venir.

    Lancement des travaux de désenclavement de Rufisque : le Député Souleymane NDOYE adoube Amadou Ba

    La ville de Rufisque, au cœur d’un ambitieux programme de désenclavement, a été le théâtre d’un incident inattendu lors du discours du maire Omar Ciss, membre récent de la Coalition Yewwi Askan wi. Alors que le Premier ministre Amadou Ba inaugurait les travaux, la population a exprimé son mécontentement, laissant le Maire Ciss incapable de terminer son allocution. Cet événement révèle un écart apparent entre les attentes citoyennes et les responsables locaux.

    Lancement des travaux de désenclavement de Rufisque : le Député Souleymane NDOYE adoube Amadou Ba.

    Le lancement des travaux de désenclavement à Rufisque, présidé par le Premier ministre Amadou Ba, a été assombri par les manifestations hostiles envers le Maire Omar Ciss. Ce dernier, fraîchement élu au sein de la Coalition Yewwi Askan wi, a été confronté à une opposition ferme de la part de la population, soulignant ainsi les tensions croissantes.

    Pendant ce temps, le député Souleymane NDOYE a publiquement soutenu Amadou Ba, apportant son adoubement à l’initiative. Son intervention a mis en évidence la polarisation politique au sein de la région et la complexité des relations entre les différentes figures influentes.

    L’incident à Rufisque met en lumière les défis auxquels sont confrontés les responsables locaux, en particulier le Maire Ciss, dans la mise en œuvre de projets majeurs. Alors que le Premier ministre Amadou Ba a reçu le soutien du député Souleymane NDOYE, le fossé entre les attentes de la population et les actions des élus locaux reste manifeste. Cette situation souligne l’importance cruciale d’un dialogue ouvert et d’une compréhension approfondie des préoccupations citoyennes pour garantir le succès des initiatives de développement.

    Inauguration des Travaux à Rufisque : Réponse Ferme d’Amadou Ba à Omar Ciss le Maire de la ville Hué lors du Discours

    Le lancement des travaux dans le cadre du programme de désenclavement de Rufisque a été émaillé d’incidents surprenants, mettant en lumière les divergences entre la population locale et le maire récemment élu, Omar Ciss, de la Coalition Yewwi Askan wi. Alors que le Premier ministre, Amadou Ba, présidait la cérémonie, les manifestations de mécontentement ont empêché le maire de conclure son discours. Une réponse ferme d’Amadou Ba aux allégations du maire souligne les principes de la démocratie et les droits et devoirs des autorités municipales.

    Rufisque : le PM Amadou BA recadre le maire de la ville Oumar Ciss.

    La cérémonie d’inauguration des travaux à Rufisque, présidée par le Premier ministre Amadou Ba, a pris un tournant inattendu lorsque le maire récemment élu, Omar Ciss, a été hué et interrompu par des manifestants mécontents, laissant son discours inachevé. Cet incident met en exergue un fossé perceptible entre les attentes de la population et les responsables locaux.

    Le mécontentement de la population semble être dirigé vers le maire Ciss, soulignant ainsi une éventuelle insatisfaction envers son mandat et ses actions. Les raisons spécifiques de ce mécontentement restent à élucider, mais la situation met en lumière la nécessité d’un dialogue ouvert entre les autorités municipales et la communauté.

    Face à ces manifestations, Amadou Ba, le Premier ministre, a réagi fermement en rappelant les principes de la démocratie. Dans sa réponse, il a souligné que tous les élus démocratiquement ont le droit de voir leurs droits respectés, tout en les exhortant à remplir leurs devoirs envers la population. Cette déclaration rappelle la nécessité d’une coexistence harmonieuse entre les élus et les citoyens dans le cadre d’un État de droit.

    Les tensions à Rufisque soulignent l’importance d’une communication efficace entre les autorités locales et la population. Alors que les travaux de désenclavement progressent, il devient essentiel pour les responsables municipaux de comprendre les préoccupations des citoyens et de travailler à une solution pacifique pour assurer le développement harmonieux de la ville.

    Le Dakarois Quotidien N°061 – du 20/12/23

    Le Dakarois Quotidien N°061 – du 20 /12/23
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    Lancement des travaux de l’Ageroute à Rufisque : La population exprime son mécontentement envers le Maire Omar Ciss

    Lancement des travaux de l’Ageroute à Rufisque : La population exprime son mécontentement envers le Maire Omar Ciss

    La ville de Rufisque, en projet à un programme de désenclavement d’envergure, a été le théâtre d’un événement inattendu lors du discours du maire Omar Ciss, récemment élu dans le cadre de la Coalition Yewwi Askan wi. Alors que le Premier ministre Amadou Ba inaugurait les travaux, la population s’est manifestée son mécontentement, laissant le Maire Ciss incapable de terminer son discours. Cet incident souligne un fossé apparent entre les attentes des citoyens et des responsables locaux.

    Rufisque/lancement des travaux de l'ageroute: les Rufisquois regrettent leur Maire.

    Le lancement officiel du programme spécial de désenclavement à Rufisque, présidé par le Premier ministre Amadou Ba, était censé être un moment de célébration et d’anticipation pour une significative des infrastructures et de la qualité de vie. Cependant, le discours du maire Omar Ciss a été rapidement interrompu par des huées et des manifestations d’insatisfaction de la part des jeunes de la ville.

    Omar Ciss, faisant parti des maires récemment élus dans le cadre de la Coalition Yewwi Askan wi, n’a pas pu s’exprimer pleinement devant la population visiblement mécontente. Cet incident souligne le décalage entre les attentes de la communauté et la perception de l’action municipale.

    La Coalition Yewwi Askan wi, qui avait suscité l’espoir lors des élections locales précédentes, semble maintenant faire face à un défi de communication et d’adhésion de la part de la population locale. Les raisons spécifiques de la frustration des citoyens envers le Maire Ciss restent à élucider, mais cet événement met en évidence la nécessité pour les responsables locaux d’instaurer un dialogue efficace avec la communauté et de comprendre les préoccupations des citoyens.

    Le lancement des travaux de l’Ageroute à Rufisque, bien que porteur de promesses de développement, a été entaché par l’expression publique du mécontentement envers le maire Omar Ciss. Cette situation souligne l’importance cruciale pour les autorités locales d’établir une communication ouverte et transparente avec la population afin de renforcer la confiance et de répondre aux besoins réels de la communauté. Alors que les travaux avancent

    Amadou Ba lance un ambitieux programme de désenclavement à Rufisque : modernisation des infrastructures et amélioration du cadre de vie

    Le département de Rufisque s’apprête à vivre une transformation majeure avec le lancement officiel par le Premier ministre Amadou Ba d’un programme spécial de désenclavement. Ce projet ambitieux vise à doter la ville d’infrastructures routières de qualité, éclairées par un système moderne d’éclairage public. Les travaux, inaugurés par le candidat de la coalition BBY à l’élection présidentielle 2024, promettent d’insuffler un nouvel élan économique et d’améliorer significativement le quotidien des habitants.

    Rufisque/Programme de désenclavement de la ville: Amadou BA lance officiellement les travaux.

    Le Premier ministre Amadou Ba a souligné que le programme de désenclavement est conçu pour répondre à plusieurs objectifs cruciaux. En plus de favoriser une croissance économique dynamique dans les communes de Rufisque, le projet s’attaque également aux défis environnementaux, notamment en renforçant le système de drainage des eaux pluviales pour prévenir les inondations.

    Le coup d’envoi des travaux a été donné avec l’aménagement et le pavage du Boulevard des 30m, s’étendant sur 2,7 km et traversant des quartiers clés tels que Tawfékh, Taco, Terminus 77, ainsi que CEM Taco Rufisque. Cette première phase du projet illustre l’ampleur des transformations à venir pour la ville.

    Amadou Ba, candidat de la coalition BBY à la présidentielle de 2024, a souligné l’importance de ces travaux dans le cadre de la vision du Président Macky Sall. Il a insisté sur la volonté du gouvernement de corriger les disparités sociales et spatiales, cherchant ainsi à répondre efficacement aux aspirations des citoyens pour un Sénégal plus équitable.

    Le programme de désenclavement prévoit la réhabilitation de 25 tronçons dans le département de Rufisque, représentant un investissement total de 17,5 milliards. Amadou Ba a assuré que les travaux seront menés à bien dans un délai de 20 mois, promettant ainsi des changements concrets et durables pour la communauté de Rufisque.

    L’annonce de ce programme de désenclavement marque un jalon important dans le développement de Rufisque. Les travaux à venir s’inscrivent dans une démarche globale de modernisation et de promotion de l’équité sociale, offrant ainsi à la population de Rufisque la perspective d’un avenir plus prospère et d’un cadre de vie amélioré.

    Refus d’exécution par la DGE : Les Avocats d’Ousmane Sonko dénoncent une « Voie de Fait » et Pointent l’État du Sénégal

    Le bras de fer entre l’équipe juridique d’Ousmane Sonko et les autorités électorales prend une tournure alarmante. Les avocats du leader de l’Ex-Pastef expriment leur indignation face au refus de la Direction Générale des Élections (DGE) d’appliquer la décision du Tribunal d’Instance hors classe de Dakar en date du 14 décembre dernier. L’huissier de justice mandaté pour signifier cette ordonnance a été éconduit, provoquant une vive réaction du collectif d’avocats.

    Candidature de Sonko : « Nous allons remettre tous les documents au conseils constitutionnels

    L’huissier de justice Maître Guillaume SAGNA, agissant au nom d’Ousmane Sonko, s’est rendu à la Direction Générale des Élections et à la Direction de l’automatisation du fichier pour notifier l’ordonnance numéro 001 du 14 décembre 2023. Cette décision du tribunal rétablissait Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

    Cependant, le processus a été entravé, les destinataires prévus, à savoir Tanor Thiendella Fall et Fiacre Bruno Léopold Badiane, n’ayant jamais reçu l’ordonnance. L’huissier de justice et le mandataire ont été confrontés à un couloir de sécurité qui leur a interdit l’accès, tandis que Maître Ciré Clédor LY, un autre avocat présent sur les lieux, aurait été brutalisé. Les avocats dénoncent cette entrave comme une « voie de fait » et une attaque à l’autorité de la justice, démontrant le refus persistant de l’État sénégalais de se conformer aux décisions des tribunaux.

    Le collectif de défense rappelle vigoureusement à l’État du Sénégal son devoir de respecter scrupuleusement les décisions des cours et tribunaux, appelant à la grandeur et au respect des principes de l’État de droit. Ils exhortent les autorités administratives à maintenir une stricte neutralité et à coopérer pleinement avec l’exécution des décisions judiciaires, soulignant l’importance de la primauté du droit dans un État démocratique.

    Cette confrontation entre l’équipe juridique d’Ousmane Sonko et les autorités électorales souligne les tensions croissantes à l’approche de l’élection présidentielle. La question de l’État de droit et de la soumission aux décisions judiciaires reste au centre du débat, laissant planer l’incertitude quant à l’impact de ces événements sur le processus électoral à venir.

    Présidentielle 2024 : Bougane Guèye dépose sa caution à la CDC

    Suite à son investiture le week-end dernier, Bougane Guèye a franchi une nouvelle étape cruciale en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp a déposé, ce mardi, une caution de 30 millions de francs CFA à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), représenté par son mandataire Mamadou Guèye, selon des informations de Seneweb.

    Plus de 1 200 Journalistes Formés pour la Couverture Médiatique de la Présidentielle 2024 au Sénégal

    Plus de 1 200 journalistes ont déjà bénéficié d’une formation sur la couverture médiatique en période électorale en préparation de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, selon Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).

    La CJRS a organisé des ateliers de partage d’informations dans les 14 régions du Sénégal en collaboration avec le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Ces ateliers visaient à fournir aux acteurs des médias les outils nécessaires pour une couverture médiatique responsable et équitable des activités des différents candidats.

    Migui Marame Ndiaye a souligné l’importance du respect des principes d’équité, d’équilibre et d’égalité entre les candidats dans la couverture médiatique. La CJRS a également distribué 1 000 gilets de protection aux journalistes en collaboration avec le CNRA.

    Le président de la CJRS a appelé les acteurs des médias à faire preuve de responsabilité dans le traitement de l’information, en évitant de diffuser des messages haineux dans l’espace public. Il a insisté sur les fondamentaux du journalisme, notamment la vérification des faits, et a exhorté les entreprises de presse à mettre en place des conditions optimales pour que les reporters puissent mener à bien leur mission lors de la campagne présidentielle.

    Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, a rappelé que tous les médias sont sous la compétence du CNRA en période électorale, couvrant aussi bien la presse écrite que la presse en ligne, les télévisions et les radios.

    Refus d’accès à la DGE pour Me Ciré Clédor Ly et Ayib Daffé

    Cet après-midi, Maître Ciré Clédor Ly, accompagné du mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, s’est rendu à la Direction Générale des Élections (DGE) sans succès. Ils ont été incapables de rencontrer les responsables de la DGE malgré leur présence sur les lieux.

    L’avocat de l’opposant politique n’a pas commenté directement le refus de la DGE de les recevoir. Cependant, il a annoncé la tenue d’une conférence de presse ultérieure dans son bureau pour aborder cette question et d’autres sujets connexes.

    Cette tentative infructueuse de rencontrer les responsables de la DGE pourrait être liée à des procédures administratives ou à des règles spécifiques régissant les visites ou les audiences à cet endroit précis.

    Les détails exacts de cette tentative avortée ne sont pas disponibles pour le moment, car l’avocat a réservé ses commentaires pour la future conférence de presse.

    L’indisponibilité de la DGE à rencontrer Me Ciré Clédor Ly et Ayib Daffé peut susciter des interrogations quant à la nature de cette rencontre et aux raisons du refus de recevoir ces personnalités politiques.

    Nous restons attentifs à la conférence de presse annoncée par l’avocat de l’opposant politique, où des éclaircissements supplémentaires pourraient être apportés sur cet incident à la DGE.

    Présidentielle 2024 : l’Agent judiciaire de l’État joue avec les nerfs de Sonko

    Le tribunal d’instance de Dakar a ordonné, jeudi 14 décembre, la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales. Dès le lendemain, vendredi 15, la décision du juge Ousmane Racine Thione a été notifiée aux parties.

    Le président de Pastef pouvait ainsi espérer pouvoir commencer à accomplir dans les délais les dernières formalités relatives à sa candidature pour la présidentielle de février prochain. Mais l’Agent judiciaire de l’État (AJE) semble décidé à jouer avec ses nerfs. Les Échos informent, en effet, que jusqu’à ce lundi 18 décembre, Yoro Moussa Diallo n’avait pas introduit le pourvoi en cassation annoncé par les avocats de l’État pour anéantir la décision du tribunal de Dakar.

    Certes, l’AJE dispose de dix jours pour déposer son recours. Mais il ne semble pas pressé de le faire. Contrairement à sa précédente requête devant la Haute juridiction pour contrer la décision du magistrat Sabassy Faye. «C’est avec promptitude qu’il avait agi pour ce qui est de l’ordonnance du juge du tribunal de Ziguinchor», qui avait ordonné la réintégration de Sonko sur les listes électorales, rappelle le journal.

    «Probablement, conjecture Les Échos, Yoro Moussa Diallo ne va pas se presser et va attendre le dernier jour pour le faire. Mais cela n’arrange pas du tout Ousmane Sonko. (…) L’Agent judiciaire a jusqu’au 26 décembre pour déposer son recours. (Alors) que le Conseil constitutionnel clôture le 26 décembre le dépôt des pièces pour les candidats.»

    Présidentielle 2024 au Sénégal : Investiture d’Amadou Ba par l’APR prévue jeudi

    L’Alliance pour la République (APR), le parti politique dirigé par Macky Sall, a annoncé son intention de procéder à l’investiture de son candidat, Amadou Ba, pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. La cérémonie se déroulera jeudi à 15 heures, au King Fahd Palace de Dakar.

    Selon un communiqué du secrétariat exécutif national de l’APR, l’investiture d’Amadou Ba se fera « conformément aux dispositions statutaires du parti ». La haute instance de l’APR, présidée par Macky Sall, mènera la procédure d’investiture du Premier ministre, Amadou Ba, qui est également le candidat unique de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à cette élection présidentielle.

    Le communiqué appelle tous les membres du parti, ainsi que les responsables, les militants et les sympathisants, à se mobiliser pour assurer le succès de ce conseil national. Cette investiture revêt une importance particulière dans le parcours du parti en vue de la grande victoire escomptée le 25 février 2024.

    La décision d’investir Amadou Ba confirme son statut de candidat soutenu par l’APR et la coalition BBY, marquant ainsi le début officiel de sa campagne présidentielle pour l’élection à venir.

    Présidentielle 2024 : Le message de Ayib Daffé, après son passage à la DGE

    Le mandataire du maire de la ville de Ziguinchor a envoyé un message aux « patriotes » quelque heures après son passage à la Direction générale des élections (Dge) pour récupérer ses fiches de parrainage à près de 2 mois de la Présidentielle qui aura lieu le 25 février prochain.

    Ce lundi 18 décembre 2024, Ayib Daffé est retourné à l’administration électorale, mais sans les fiches de parrainages de Ousmane Sonko. Pour cause, la notification devant faire suite au retrait de leurs fiches de parrainages devrait être reçue par leurs avocats et non par lui.

    Il affirme que leurs conseils espèrent qu’ils vont recevoir sous peu cette notification. Ce qui leur permettra d’aller retirer leurs fiches de parrainage. Cependant, dans un post paru sur Facebook, le mandataire de Ousmane Sonko déclare : « On est focus sur notre mission. On communiquera le moment venu. Patience , persévérance et sérénité »

    Présidentielle 2024: El Hadji Mamadou Diao de la Coalition Diao 2024, Dépose sa Caution

    El Hadji Mamadou Diao, candidat de la coalition Diao 2024, a déposé ce lundi sa caution de 30 000 000 FCFA en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cette somme a été mobilisée par les militants, sympathisants et alliés de la coalition. Le dépôt a été effectué par le mandataire national au parrainage, Massene Ady Gueye, accompagné du maire de la commune de Dalifort-Foirail, M. Mamadou Mbengue, et de la responsable du mouvement national des femmes, Mme Aminata Gassama. Le Président Diao encourage tous les militants et souteneurs à poursuivre la collecte de parrainage.

    Présidentielle 2024: El Hadji Mamadou Diao de la Coalition Diao 2024, Dépose sa Caution …

    Présidentielle 2024 : plus d’1 milliard F CFA déposés en cautions

    Après le retrait des fiches de parrainages au niveau de la Direction générale des élections (DGE), les candidats se bousculent au guichet de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour le dépôt de la caution dont le montant est fixé par l’arrêté n°032006 du 25 septembre 2023 à 30 millions de francs Cfa pour participer à la présidentielle du 25 février 2024. Le Soleil informe que du 27 novembre au 15 décembre derniers, 43 candidats à la candidature ont déposé 1,29 milliard. Pour rappel, le candidat doit obtenir au moins 5% des suffrages exprimés pour se faire rembourser à l’issue du scrutin.

    Seneweb

    Rufisque/congrès LDR yeesal: les candidates à l’assaut des délégués pour le poste de la Pdte des…

    Rufisque/congrès LDR yeesal: les candidates à l’assaut des délégués pour le poste de la Pdte des…

    Le Dakarois Quotidien N°059 – du 18 /12/23

    Un Weekend d’Investiture : Amadou Bâ, Plébiscité par l’AFP, le PS et l’ALSAR, Confirme son Leadership pour la Présidentielle 2024!

    Le Dakarois Quotidien N°059 – du 18 /12/23

    Bougane Guèye Dany Dévoile sa Vision Transformative lors d’un Méga Meeting d’Investiture

    Bougane Guèye Dany a impressionné par la mobilisation massive lors de son méga meeting d’investiture qui s’est tenu samedi à la Place de l’Obélisque, rebaptisée pour l’occasion Place de la Nation. L’événement a attiré une foule impressionnante de sympathisants, militants et personnalités politiques venus de tous horizons pour assister à ce moment historique, marqué par les prémices des futures échéances électorales.

    Dans son discours passionné, Bougane Guèye Dany a dévoilé sa vision pour un Sénégal nouveau, telle qu’exprimée dans son livre intitulé « Tekki ». Il a souligné son engagement envers le service du peuple, affirmant que son leadership serait basé sur la méritocratie et la volonté de travailler collectivement pour le bien de la nation.

    « Je ne peux être que votre serviteur, car vous le méritez. Nous allons travailler ensemble, ce pays nous appartient. N’acceptez pas qu’on vous dise que vous ne pouvez pas réussir dans ce pays. On peut rester dans ce pays et réussir. Ce livre que vous voyez résume tout. Mon souhait, c’est de transformer le Sénégal. Cela ne nécessite pas de longue étude mais juste un amour pour son pays », a déclaré avec conviction Bougane Guéy Dany.

    Cependant, le nouveau leader politique n’a pas mâché ses mots en critiquant la situation économique actuelle du Sénégal. Il a exprimé ses préoccupations concernant la cherté de la vie, les obstacles à l’accès aux soins de qualité, la prétendue manipulation de la justice, le défi de l’emploi des jeunes et la nécessité d’autonomiser les femmes.

    Le méga meeting a également été empreint d’une note émotionnelle avec la mention de la défunte Moumy Guèye Dani, la femme de Bougane Guèye Dany, dont l’ombre planait sur l’événement. Cette référence a souligné l’importance des valeurs familiales et de la mémoire dans la vision politique du leader émergent.

    Diène Kaïré, il est désormais relégué au top 5 à la suite de sa défaite contre le redoutable Zarco.

    Ce combat, très attendu par les amateurs de lutte, s’est déroulé à l’arène nationale de Pikine. Diène Kaïré, soutenu par toute la Médina et le village de Soumbedioune, était le challenger face à Zarco, dont la réputation de « destructeur des jeunes talents » est bien établie.

    Le duel a débuté après une période d’observation et de balancement de bras, avec les deux lutteurs cherchant à prendre le dessus. Malgré quelques tentatives de Diène Kaïré pour déstabiliser son adversaire, Zarco a démontré sa puissance en saisissant brusquement Diène Kaïré et en le renversant spectaculairement sur le dos. La lutte a pris fin en moins de six minutes, avec Zarco remportant la victoire de manière impressionnante.

    Cette victoire marque la troisième pour Zarco depuis son retour après cinq ans d’exil à l’étranger. Son palmarès déjà impressionnant comprend des victoires sur des lutteurs renommés tels que Boy Sèye, Boy Niang, Mansour Diop, Thiaat, Mame Balla, Bathie Sèras, Mbaye Gouye Gui, Baye Mandione et Ada Fass.

    En conséquence de cette défaite, Diène Kaïré voit sa position dans le classement chuter, le reléguant au top 5 des lutteurs sénégalais. Zarco, quant à lui, continue de renforcer sa réputation en tant que lutteur redoutable dans les arènes sénégalaises.

    Amadou Bâ Plébiscité au 2e Congrès d’Investiture de ALSAR en Vue de la Présidentielle 2024

    Après la cérémonie matinale avec l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), le Premier ministre Amadou Bâ s’est dirigé vers le deuxième congrès d’investiture de « And Ligguey Sénégal Ak Racine » (ALSAR) dans l’après-midi. Le maire de Podor, Mamadou Racine SY, a mobilisé ses forces politiques en faveur du candidat désigné de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY). Les membres de l’ALSAR dans le département de Podor, à Dakar et dans d’autres régions du Sénégal ont unanimement décidé de soutenir la candidature d’Amadou Bâ.

    Lors de cette manifestation, Amadou Bâ était accompagné de plusieurs membres éminents de la coalition présidentielle, dont Mbaye Ndiaye, directeur des structures du parti, Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, Abdou Karim Fofana, Augustin Tine, le ministre Issakha Diop, et Mor Ngom.

    Le président d’And Ligguey Sénégal Ak Racine (ALSAR), prenant la parole, a été catégorique sur le choix du candidat. « Nous n’avons donné à personne de l’argent pour venir assister à ce congrès. Ils sont tous engagés derrière le choix et l’unique candidat qui peut maintenir le pays dans la voie de l’émergence : Amadou Bâ », a déclaré le président de la Fédération des Organisations Patronales de l’Industrie touristique du Sénégal (FOPITS), qui est également le président de ALSAR.

    Il a ensuite officiellement déclaré lors de ce congrès d’investiture que « c’est bien Amadou Bâ que notre mouvement a choisi », soulignant ainsi le soutien massif d’ALSAR à la candidature d’Amadou Bâ en vue de l’élection présidentielle de 2024.

    Congrès d’Investiture : Amadou Bâ Recevra le Soutien Plein et Entier de l’AFP pour la Présidentielle de 2024

    Le secrétaire général de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), Moustapha Niasse, a officiellement investi Amadou Bâ en tant que candidat pour l’élection présidentielle de 2024 lors d’un congrès d’investiture marquant un tournant majeur dans la politique sénégalaise. L’AFP a clairement affirmé son engagement envers le président Macky Sall et a exprimé sa détermination à travailler en étroite collaboration avec Amadou Bâ pour assurer sa victoire le 25 février prochain.

    Moustapha Niasse a livré un discours passionné, soulignant l’importance de l’unité au sein du parti pour atteindre le succès électoral. Il a appelé les militants et les responsables à se rallier derrière Amadou Bâ et à faire preuve de solidarité pour créer une dynamique unitaire propice à la victoire. « Nous devons faire le travail en parfaite union. Nous devons nous unir », a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale.

    Dans un geste significatif de confiance, Moustapha Niasse a remis symboliquement l’Alliance des Forces de Progrès à Amadou Bâ, soulignant son rôle futur à la tête du parti. Il a exprimé sa conviction quant aux compétences du Premier ministre à diriger le pays dans les années à venir. « Je te confie l’AFP… après les élections, notre parti fera son congrès… Tant que le bon Dieu me prête vie, je serai membre de ce parti », a déclaré Moustapha Niasse, espérant mettre fin à toute turbulence interne et initiant ainsi une nouvelle ère sous la direction d’Amadou Bâ.

    Ce congrès d’investiture marque un moment clé dans la politique sénégalaise, établissant une alliance solide entre Amadou Bâ et l’AFP, et soulignant l’importance de l’unité pour atteindre les objectifs communs du parti dans les années à venir.

    Daouda Faoura Sow, Président ASC GUINAW RAILS, parcours d’un jeune intellectuel du Ghetto.

    Issue d’une famille modeste avec toute les difficultés, Daouda Faoura a fait ses premières années d’études à l’école associative Sénégal-italienne qui aide les enfants dont les parents non pas assez de revenus.
    Après son entrée en 6ème, il fait le collège martyrs C de Thiaroye jusqu’en 2008 ou sa mère décide de l’inscrire au groupe scolaire seydou Nourou Tall de Pikine où il a obtenu son BFEM en 2009 avec brio.
    Arrivée en 2009 au Lycée Seydina Limamoulaye, il intègre la classe pilote des séries L.
    Au lycée, Daouda est remarqué par son leadership en état responsable de classe jusqu’à la terminale.


    En 2012, il créa avec ses camarades responsable de classe le collectif des lycéens du Sénégal (SELS ) pour faire face à l’ancien Ministre de l’éducation Kalidou Diallo après 5 mois de grève dans les lycéens et collèges.
    Après son bac en 2012, il a intégré la faculté de droit de l’UCAD où il est délégué d’étudiants.
    Sur le plan sportif, il a très tôt intégré le mouvement navetane malgré son jeune âge, Daouda Faoura a échelonné en passant par toutes les étapes .
    Pour rappel, depuis le lycée, le jeune Daouda s’est engagé petit à petit dans la politique. A l’université, il a commencé à mener ses combats politiques avec le MEER NATIONAL. En 2016 à travers Baba Fall, il rejoint la base ( Guinaw Rails Sud) pour porter le combat politique.
    L’enfant chérie de la banlieue fut ainsi adjoint secrétaire général puis secrétaire général de l’ASC GUINAW RAILS.
    Après 10 ans de déception et 5 finales perdues, DAOUDA vient d’être porté à la tête de l’ASC où il a su, grâce à son leadership le sens d’implication de toutes les sensibilités permettre à l’asc Guinaw Rails de retrouver ses titres de noblesses en raflant les coupes cadettes et séniores en 2023.
    Actuellement en France où il est en train de subir une formation internationale en management du développement durable, Daouda Faoura Sow , conseiller municipal, est un jeune juriste qui continue de faire la fierté de la commune de Guinaw Rails.
    Une étoile brillante et un espoir pour le département des pikine.

    Amadou Ba officiellement investi comme candidat du Parti Socialiste pour l’élection présidentielle Sénégalaise de 2024

    Le Parti Socialiste du Sénégal a officialisé le choix d’Amadou Ba en tant que candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 lors d’un congrès extraordinaire d’investiture. Cet événement, qui s’est tenu le 16 décembre, a également marqué le renouvellement de l’engagement du parti au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar, dont Amadou Ba est membre depuis 2012.

    Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, a souligné la confiance accordée à Amadou Ba en le déclarant comme le meilleur profil pour diriger le pays. Elle a salué son parcours administratif exceptionnel, ses atouts, et ses compétences, établissant ainsi un lien fort entre le Parti Socialiste et l’Alliance pour la République (APR) dans le cadre de la mouvance présidentielle.

    L’investiture s’est déroulée en présence de milliers de militants et sympathisants, créant un moment solennel pour Amadou Ba. Ce dernier a exprimé sa gratitude envers le Parti Socialiste et rendu hommage à des figures emblématiques du parti, dont Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, et feu Ousmane Tanor Dieng, saluant leur héritage intellectuel, culturel, et politique qui continue d’inspirer les générations futures.

    Une mention spéciale a été faite à l’ancien président Abdou Diouf, avec qui Amadou Ba a récemment eu une rencontre. Il a loué l’expérience et la sagesse de Diouf, considérant cette rencontre comme un moment précieux d’échange et d’apprentissage auprès d’un des plus grands hommes d’État que le Sénégal ait connu.

    Engagé envers l’héritage politique, Amadou Ba a promis d’honorer la mémoire des figures du Parti Socialiste et de travailler pour la paix, le bien-être, et le progrès des Sénégalais. Il a souligné que son engagement envers le Parti Socialiste et la coalition Benno Bokk Yaakar transcende les intérêts personnels et familiaux, mettant en avant la responsabilité qu’il ressent envers le peuple sénégalais.

    En conclusion, Amadou Ba se présente comme le candidat porteur d’espoir pour un Sénégal de progrès, de stabilité, de justice, d’équité, et d’inclusion sociale, et il appelle à un soutien massif en vue de l’élection présidentielle de février 2024.

    Amadou Ba aux Socialistes: « Le Parti socialiste de feu OTD n’a qu’un seul et unique candidat et c’est moi… »

    « Je suis le seul candidat du Parti socialiste…« , a déclaré Amadou Ba. Le premier ministre et candidat de la Coalition Bby a, officiellement été investi par les socialistes, ce samedi 16 décembre, à la maison du Parti.

    « En m’investissant solennellement…

    « En me choisissant solennellement comme candidat pour la prochaine élection présidentielle, vous renouvelez votre engagement et votre attachement au leadership du Chef de l’Etat, le Président Macky SALL qui tient, plus que quiconque, à la grande coalition Benno Bokk Yakaar (…) En m’investissant solennellement comme candidat pour la prochaine élection présidentielle, vous optez pour la stabilité politique et institutionnelle du Sénégal que vous avez conduit à l’indépendance avec des institutions fortes, gage d’un Etat de droit solide et d’une démocratie mature…« , a déclaré Amadou Ba.

    « Notre pays a besoin d’un pouvoir adossé à…

    Qui poursuit : « Depuis 2012, sous l’autorité éclairée du Président de notre coalition, le Président Macky SALL, nous luttons ensemble, nous gagnons ensemble et nous gouvernons ensemble. Cet engagement est encore plus actuel et plus impératif au moment où, pour faire face aux risques et menaces multiformes qui sont à nos portes, notre pays a besoin d’un pouvoir adossé à une base politique et sociologique large et forte. Et nul n’incarne mieux cette base politique et sociologique large et forte que notre coalition, la coalition Benno Bokk Yaakaar« .

    Le candidat du PS…

    A cet effet, il estime que cette mobilisation des socialistes « est un message clair« . Un signe, selon lui, de leur « engagement » et « détermination » qui « montrent que le Parti socialiste de feu Ousmane Tanor Dieng n’a qu’un seul et unique candidat et c’est moi. Alors tous ceux qui font le tour du Sénégal en se proclamant candidat du Parti socialiste qu’ils sachent que c’est du temps perdu… »

    APS

    Rufisque : La police met la main sur 208 kg de drogue en provenance de la Casamance

    Un véritable coup de filet à l’actif des éléments du commissariat central de Rufisque qui ont fait tomber un trafiquant en possession de 208 kg de chanvre indien, selon des informations exclusives de Seneweb. Cette belle prise a été réalisée hier jeudi,  à la plage de Thiawlène. 

    En moins de trois mois, la police de Rufisque a semé la terreur dans le milieu interlope, avec la saisie de près de 500 kg de drogue. En cours du mois d’octobre dernier, les hommes du commissaire Mamadou Lamarana Diallo avaient mis la main sur 270 kg de chanvre indien. Seneweb vient d’apprendre également que les éléments du commissariat central de la ville de Mame Coumba Lamb ont fait tomber un dealer avec 208 kg de cette marchandise illicite. N’eût été la vigilance et la persévérance de ces limiers, cette importante quantité de drogue allait être écoulée dans le milieu interlope.

    Comment le coup de filet a fonctionné

    Dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité, la police de Rufisque a été informée de l’éventuel débarquement d’une importante quantité de drogue en provenance de la Casamance.

    Nanti de ce renseignement provenant d’une source bien introduite dans le milieu interlope, le limier en chef de cette localité a aussitôt actionné ses éléments de la brigade de recherches.

    Ainsi la mission d’investigations et de filature a permis aux policiers d’identifier la pirogue contenant la drogue et l’arraisonner à la plage de Thiawlène. Le trafiquant M. Diouf a été arrêté en flagrant délit en possession de 138 kg de chanvre indien répartis dans quatre sacs, selon des sources de Seneweb.

    Interrogé sur les faits, le mis en cause, âgé de 44 ans, a avoué que le piroguier a débarqué d’autres sacs. La poursuite des investigations s’est soldée par la découverte de 70 kg de chanvre indien.

    Au total, les éléments du commissariat central de Rufisque ont saisi hier jeudi vers 21 h, 208 kg de drogue à la plage de Thiawlène. 

    M. Diouf est en garde à vue pour détention et trafic de chanvre indien. La police est à pied d’œuvre pour arrêter tous les autres membres de ce vaste réseau qui se ravitaille en drogue depuis la région méridionale. 

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Présidentielle 2024: les populations de Matam invitées à  »ne pas céder à la passion »

    Le gouverneur de la région de Matam Mouhamadou Moctar Watt a appelé, samedi, les populations à  »ne pas céder à la passion » dans ce contexte préélectoral et à faire leur choix  »dans le sens de la responsabilité », le 25 février.

    L’autorité administrative s’exprimait lors de la cérémonie officielle de la Ziarra annuelle dédiée à feu Thierno Madiakhaté Kâ, à Agnam Ouro Ciré, dans la commune des Agnam.

     »Cette rencontre religieuse est une occasion pour nous de délivrer un message qui doit être conforme au contexte actuel. On est à la veille d’une élection extrêmement importante. Ce sont des moments de passion, c’est dans ce sens que nous invitons les populations de Matam à ne pas céder à la passion », a-t-il dit.

    Il était accompagné du Préfet du département de Matam Souleymane Ndiaye et du Sous-préfet de l’arrondissement des Agnam Mamadou Bâ, en présence du maire Mouhamadou Ngom.

    Mouhamadou Moctar Watt a également appelé les populations  »à faire leur choix dans le sens de la responsabilité et veiller à ce qu’il y ait la stabilité au niveau de la région ».

    Les Sénégalais sont appelés aux urnes le 25 février pour élire le président de la République.

    Ce grand événement religieux coïncidant avec la présidentielle, S. Mountakha prend une décision inédite

    Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, le magal de Darou Mouhty, événement religieux majeur, et l’élection présidentielle vont coïncider. Prévus initialement pour le 25 février 2024, cette coïncidence pose un défi sans précédent, nécessitant une réorganisation importante.

    Les autorités religieuses de Darou Mouhty, confrontées à cette situation inédite, ont dû prendre une décision urgente. La journée électorale, marquée par l’interdiction du transport en commun entre les départements, risque d’affecter significativement la participation au Magal et au vote. Une préoccupation particulière est portée sur l’accessibilité des citoyens aux urnes.

    Face à ces enjeux, le Khalife de Darou Mouhty a mandaté Serigne Bassirou Abdou Khoudoss, son porte-parole, pour consulter le Khalife Général des Mourides. Après une évaluation approfondie des implications de la tenue simultanée des deux événements, une décision historique a été prise : avancer le magal d’une semaine. Cette modification permettra de célébrer le magal le dimanche 18 février 2024, assurant ainsi la participation des fidèles et la fluidité du processus électoral.

    Cette décision du Khalife témoigne d’une interaction respectueuse et pragmatique entre les sphères religieuse et civile.

    Senego

    Présidentielle 2024 : Le plan de retour de Karim

    Karim Wade, candidat du PDS, sera bien présent à Dakar lorsque la campagne électorale va démarrer.

    Le PDS prépare activement le retour de Karim Wade. Wade-fils sera bien à Dakar, seule la date exacte du retour est méconnue. Pour tout le reste, rapportent des sources du journal Le Quotidien, les partisans de Karim Wade et militants du Pds sont suffisamment outillés pour accueillir leur candidat. Les véhicules et la logistique de campagne sont prêts, ainsi que le programme de campagne. Karim Wade ne se retrouvera pas dans l’impréparation.

    En effetle candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) sera bien présent à Dakar lorsque la campagne électorale va démarrer. Certains de ses proches assurent que la date a même déjà été retenue, mais qu’elle ne sera pas annoncée à l’avance, pour maintenir le suspense.

    Mais pour tout le reste, à savoir la logistique, le comité d’accueil et le programme de son arrivée, tout a déjà été ficelé. Ceux de ses proches, qui ont accepté de s’adresser au journal Le Quotidien, ont exigé que leur anonymat soit préservé, au risque pour eux «d’être exclus du cercle des proches».

    Ils assurent ainsi que la toute première chose que fera Karim Wade, à son arrivée au Sénégal, sera de prendre l’Autoroute Ila Touba, pour se rendre dans la capitale de la Mouridiya. Le fils du Président Wade va aller faire son ziar auprès du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Il sera accompagné de ses compagnons de voyage, ainsi que de la délégation qui sera venue l’accueillir.

    Bien qu’il sera difficile, au vu des circonstances, de rééditer l’exploit du retour de Abdoulaye Wade en 2000, le Pds compte néanmoins sur une sortie massive de ses partisans et du public pour participer à l’accueil.

    Pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement, et d’essuyer des tirs de lacrymogènes, comme tant d’autres candidats, la délégation va voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées, pour se retrouver devant la résidence du khalife et accompagner leur champion dans son ziar. Il s’agit, en effet, de démontrer également que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini par faire de Touba son bastion électoral.

    APS

    Présidentielle 2024 : Importante annonce pour ces 8 candidats déclarés

    Selon Les Échos, huit candidats déclarés à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été retenus pour participer à un « Grand oral » prévu au King Fahd Palace le samedi prochain.

    La liste des candidats sélectionnés comprend Aminata Touré (Mimi 2024), Mame Boye Diao (Sénégal nouveau), Cheikh Bamba Dièye (Fsd/Bj), Amadou Ba (Bby), Mamadou Lamine Diallo (Tekki), Aida Mbodj (And Saxal Sénégal), Déthié Fall (Prp) et Aliou Dia (Pur), rapporte le journal.

    Bien que le journal ne précise pas quels candidats ont confirmé leur participation, il souligne que chacun d’entre eux aura 15 minutes pour exposer son programme devant la presse nationale et internationale. Ensuite, ils répondront aux questions des journalistes pendant une période de 15 minutes.

    La modératrice désignée pour l’événement est Diatou Cissé Coulibaly, ancienne Secrétaire générale du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Les auditions débuteront à 9 heures et se termineront à 13 heures, selon la source.

    Senenews

    Présidentielle 2024 : revoilà Idrissa Seck

    Idrissa Seck réapparaît. En hibernation depuis plusieurs mois, le candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024 était présent à la levée du corps de l’épouse de son ami et collaborateur, Aly Saleh Diop, hier. 
    A l’occasion, souligne Les Échos, l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a fait un témoignage élogieux sur l’ancien ministre de l’Élevage et des Productions animales avant la sortie de Rewmi du gouvernement.

    « Aly, c’est Dieu qui nous a unis depuis les années 80. Moi, avec mon cabinet, lui avec le sien. Il nous arrivait de travailler ensemble, d’avoir des missions ensemble, jusqu’à ce qu’on se retrouve dans la politique », a-t-il dit. 
    Idy de poursuivre : « Ce sont des valeurs de ‘’ngor’’, d’honnêteté, de loyauté, et de compétence, que nous lui connaissons. Nous sommes contents de notre compagnonnage avec lui. Nous savons l’amour qu’il a pour le Djoloff et la compétence qu’il a pour travailler pour son peuple ».
    Le ministre d’Etat, Augustin Tine, a transmis les condoléances du chef de l’État, Macky Sall, rapporte le journal.

    Seneweb

    Présidentielle 2024: L’c du juge de Dakar qui balise la voie à Ousmane Sonko (Documents)

    Le tribunal d’instance de Dakar a publié l’ordonnance qui a annulé la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral. Le juge Ousmane Racine Thione a fait mieux que régler la question de la radiation. D’après l’analyse qui ressort de ce document, il a démontré qu’Ousmane Sonko n’est plus un contumax. Ainsi, sa condamnation pour corruption de la jeunesse est anéantie.

    Cette ordonnance du juge Ousmane Racine Thione balise la voie à Ousmane Sonko, car si l’on analyse bien son contenu, aucune condamnation pénale ne pèse désormais sur le leader du Pastef qui l’empêcherait de candidater en 2024, car son jugement par contumace est anéanti à la suite de son arrestation, conformément à l’article 307 du Code de procédure pénale.

    Attendu qu’il ressort de ces considérations que la mesure de retrait du nom de Ousmane SONKO des listes électorales est fondée sur une décision de justice qui ne figure plus dans l’ordonnancement juridique ; qu’elle est, par conséquent, irrégulière et encourt l’annulation », a tranché le président du tribunal de Dakar.

    Pour Ousmane Racine Thione, il n’ y a pas lieu de dire qu’Ousmane Sonko a été arrêté pour une autre cause que la condamnation par contumace. Mieux, ajoute-t-il, le seul fait qu’il a écrit à l’administration de la justice pour dire qu’il n’acquiesce pas à cette condamnation, anéantit de plein droit le jugement par contumace.

    Affaire explosive des Diamants : Me Moussa Diop confronté à six accusations majeures

    Le Dakarois Quotidien N°058 – du 16 et 17 /12/23
    🔴Affaire explosive des Diamants : Me Moussa Diop confronté à six accusations majeures

    La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•53 du Lundi 11/12/23

    La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•58 du Samedi 16 et Dimanche 17 /12/23

    Soldats décédés à Bignona : Le Ministre des forces Armées présente ses condoléances

    Après le Chef de l’Etat Macky SALL, le Ministre des forces Armées Me El Hadj Omar YOUM a présenté ses condoléances aux familles des victimes et rendu un vibrant hommage à nos braves « Jaambar » tombés sur le champ d’honneur.
    « Hommage à nos soldats tombés sur le champ d’honneur et du devoir. Nos condoléances émues aux familles éplorées à qui nous renouvelons notre affectueuse et bienveillante attention.

    Selon un communiqué de la Dirpa, « un véhicule militaire a sauté sur une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou-Kadialock dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5. »

    Me Moussa Diop confronté à six chefs d’inculpation suite à ses déclarations sur l’affaire des diamants

    L’avocat Me Moussa Diop est confronté à six chefs d’inculpation à la suite de ses déclarations concernant un contrat d’exploitation d’une mine de diamants impliquant des personnalités notables du Sénégal. Voici la liste complète des accusations qui lui sont reprochées :

    Offense au Chef de l’État : Cette accusation concerne des propos ou des actions jugés insultants ou préjudiciables envers le Président Macky Sall.

    Actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves : Cette inculpation vise les actions pouvant menacer la stabilité politique ou la sécurité du pays.

    Diffusion de fausses nouvelles : Me Moussa Diop est accusé d’avoir propagé des informations fausses ou non vérifiées concernant l’affaire en question.

    Diffamation : Cette accusation porte sur des déclarations présumées diffamatoires envers les personnalités impliquées dans le contrat d’exploitation minière.

    Contrefaçon de sceau de l’État : Il est reproché à Me Moussa Diop d’avoir contrefait ou utilisé de manière illégale des sceaux officiels de l’État.

    Faux et usages de faux (FUF) : Cette inculpation concerne la falsification de documents ou leur utilisation de manière frauduleuse.

      Ces accusations font suite aux déclarations de Me Moussa Diop concernant le contrat d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal, où il a mentionné la participation présumée du Président Macky Sall, de l’industriel Jean-Claude Mimran, de Mamadou Diagna Ndiaye (bras droit de Mimran) et de l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye.

      La décision du juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Dakar de retenir ces six chefs d’inculpation illustre la gravité des accusations portées contre Me Moussa Diop. Ces accusations nécessiteront des investigations approfondies pour établir la véracité des déclarations faites et la légalité des actions entreprises.

      Réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales : La décision judiciaire publiée

      La décision de justice concernant la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales a été officiellement rendue publique aujourd’hui. Cette décision, prise par le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar, fait suite à une affaire judiciaire débattue dans les dernières semaines.

      Ousmane Sonko, personnalité politique notable au Sénégal, avait été radié des listes électorales pour des motifs précis qui avaient suscité un débat considérable au sein de l’opinion publique. Cette décision de justice ordonnant sa réintégration est le résultat d’un processus judiciaire suivi de près par de nombreux citoyens.

      La réintégration de Sonko sur les listes électorales revêt une importance significative, surtout dans un contexte politique où des élections futures sont envisagées. La publication de cette décision souligne l’importance de la transparence et de l’application équitable de la loi dans les affaires judiciaires, en particulier lorsqu’il s’agit de questions politiquement sensibles.

      La justice, en rendant cette décision publique, contribue à l’établissement et au maintien de l’état de droit. Cette annonce est susceptible de susciter un grand intérêt parmi les citoyens et les observateurs politiques, ainsi que de façonner le déroulement des futurs développements politiques au Sénégal.

      Affaire des Diamants : Me Moussa Diop placé en détention provisoire

      L’avocat Me Moussa Diop a été placé sous mandat de dépôt ce vendredi 15 décembre par le juge d’instruction du deuxième cabinet du Tribunal de Grande Instance de Dakar, Mamadou Seck. Cette décision fait suite à une demande du Procureur de la République, Abdou Karim Diop, dans le cadre de l’affaire portant sur ses déclarations concernant un contrat d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal.

      Me Moussa Diop, également candidat à l’élection présidentielle, aurait fait des déclarations impliquant le Président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, le bras droit de ce dernier, Mamadou Diagna Ndiaye, et l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, dans cet accord sur l’exploitation minière.

      La décision de placer Me Moussa Diop en détention provisoire ne préjuge en rien de sa culpabilité, mais vise à permettre la poursuite de l’enquête dans des conditions sécurisées. Il est important de souligner que la détention provisoire est une mesure courante dans les affaires où il existe un risque de fuite ou lorsque l’affaire est jugée sérieuse par les autorités judiciaires.

      Cette affaire suscite un vif intérêt au Sénégal, car elle implique des personnalités de premier plan. Elle nécessitera une enquête minutieuse afin de déterminer la véracité des déclarations de Me Moussa Diop ainsi que la légalité et la validité du contrat d’exploitation minière mentionné.

      La justice s’efforce généralement de mener des investigations impartiales et équitables, garantissant à toutes les parties impliquées un traitement juste et conforme aux lois en vigueur. La détention provisoire de Me Moussa Diop marque une étape préliminaire dans le processus judiciaire et sera suivie par des procédures régulières visant à établir les faits et à rendre une décision équitable.

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