Victoire Judiciaire pour Ousmane Sonko: Étape Cruciale, mais Incertaine

Le Dakarois Quotidien N°057 – du 15/12/23
🔴 Victoire Judiciaire pour Ousmane Sonko: Étape Cruciale, mais Incertaine

Me Moussa Diop conduit au parquet ce jeudi : inquiétudes autour de son dossier

Après son arrestation lundi dernier, Me Moussa Diop sera présenté au procureur ce jeudi, selon les déclarations de son mandataire, Boubacar Camara. Cependant, des préoccupations émergent quant au traitement du dossier de ce candidat.

Boubacar Camara, mandataire de Me Moussa Diop, a informé : «Cet après-midi, je me suis rendu au commissariat central avec d’autres responsables du parti pour rencontrer Me Moussa Diop. Le commissaire nous a informés qu’il sera déféré au parquet demain matin à partir de 8 heures.»

Néanmoins, des inquiétudes persistantes, car le dépôt de la caution de leur candidat nécessite la signature de Me Moussa Diop, une formalité qui aurait été refusée au commissariat central hier, selon M. Camara.

Communiqué du Collectif des avocats de l’État : Ousmane Sonko restera exclu des listes électorales jusqu’à une décision définitive

Suite à la décision récente du président du tribunal d’instance hors classe de Dakar ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales, le collectif des avocats de l’État a publié un communiqué afin de clarifier la position de l’État dans cette affaire. Voici le contenu du communiqué :

COMMUNIQUÉ

Le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar a récemment ordonné la réintégration d’Ousmane SONKO dans les listes électorales, malgré l’arrêt de la Cour suprême en date du 17 novembre 2023.

L’État du Sénégal, en se basant sur les dispositions pertinentes des articles L.45 et suivants du Code électoral, à l’intention d’exercer son droit de recours en introduisant un pourvoi en cassation.

En conséquence, la décision du tribunal d’instance de Dakar n’étant ni définitive ni exécutoire, Ousmane SONKO demeure exclu des listes électorales jusqu’à ce que la cause soit définitivement jugée à Dakar.

Collectif des Avocats de l’État.

Ndiaga Sylla (Expert électoral) sur le cas de Sonko : « Si la DGE et la CDC persistent dans leur refus illégal, il faudra… »

« Ma conviction sur l’irrégularité de la radiation de O. SONKO n’a jamais varié » , c’est du moins ce que déclare l’expert électoral Ndiaga Sylla dans un post paru sur sa page Facebook.

« Si la Direction Générale des Élections (DGE) et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature de OS en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro, non substantiel) et la quittance délivrée par la CDC en l’absence de l’ attestation. Il s’agira au préalable de faire constater par exploit d’huissier le refus de l’administration. Cf. Décision du CC en 2007 dans l’Affaire Ndiaga SYLLA, Mandataire.

Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du TIHC de Dakar exécutoire. Je rappelle que l’AJE dispose de 10 jours à compter de la notification de la décision (2 jours) pour faire un pourvoi et la partie adverse (O. SONKO) a 8 jours pour produire sa défense.

C’est au terme de cette procédure que la Cour suprême devrait, en cas de pourvoi, convoquer l’audience. D’ici là, la période de dépôt des candidatures prévue le 26 décembre sera bouclée. Encore que les motivations du deuxième juge intégreront certainement les constats faits par la Cour suprême dans sa cassation…

Il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du droit fondamental de vote et la liberté de candidature.

La jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l »indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes.

Annulation de la radiation de Sonko : Me Ciré Clédor envisage un possible Pourvoi en Cassation de l’État

Suite à la décision d’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales, Me Ciré Clédor, avocat impliqué dans l’affaire, a exprimé la possibilité d’un éventuel pourvoi en cassation de la part de l’État.

" Certainement que l'état fera un pourvoi en cassation, mais on espère..." Ciré Cledor

Me Ciré Clédor a déclaré : « Certainement que l’État fera un pourvoi en cassation, mais nous espérons que la décision actuelle prévaudra. » Cette remarque suggère une anticipation de procédures judiciaires futures, bien que l’avocat exprime son espoir que la décision d’annulation en faveur de Sonko soit exécutée malgré d’éventuels recours. La situation pourrait donc encore évoluer dans les instances supérieures de la justice.

Me Abdoulaye Tall confirme l’exécution de la décision d’annulation de la radiation de Sonko

Suite à l’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales par le tribunal d’instance de Dakar, Me Abdoulaye Tall, l’avocat de Sonko, a tenu à souligner que cette décision est immédiatement exécutoire.

Me Tall a rappelé que la décision du tribunal, rendue aujourd’hui, est dotée d’une force exécutoire immédiate, impliquant ainsi une application immédiate de la réintégration de Sonko sur les listes électorales. Cette nouvelle étape juridique renforce la position de Sonko dans sa candidature à l’élection présidentielle de février 2024.

Me Abdoulaye Tall: "Je rappelle que cette décision est exécutoire"

Victoire pour Ousmane Sonko : La justice annule sa radiation des listes électorales

Ce jeudi 14 décembre, le juge du tribunal d’instance de Dakar a rendu une décision favorable à Ousmane Sonko en annulant sa radiation des listes électorales. Cette victoire juridique revêt une importance cruciale pour la candidature de Sonko à l’élection présidentielle de février 2024.

Le débat sur la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales avait été porté devant le tribunal de Dakar lors d’une audience tenue mardi dernier. La Cour suprême, le 17 novembre, avait déjà cassé un jugement rendu en octobre, qui avait rétabli M. Sonko dans la course présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales. Cette radiation avait été prononcée après une condamnation à deux ans de prison en juin, dans une affaire de mœurs.

La décision du tribunal d’instance de Dakar représente une étape significative pour Ousmane Sonko, affirmant sa légitimité à participer à la présidentielle de 2024 après des épisodes judiciaires antérieurs.

Candidature à Présidentielle 2024 : Ousmane Sonko à l’heure du verdict

La justice dira ce jeudi si Ousmane Sonko est réintégré sur les listes électorales et pourra se présenter à la présidentielle de février 2024.

Cette décision marquera une nouvelle étape du feuilleton judiciaire entre l’opposant et l’Etat, engagés depuis plus de deux ans dans un bras de fer marqué par des troubles meurtriers.

Mardi, les avocats des deux parties ont débattu, mardi, sur la décision de radier M. Sonko des listes électorales et de le priver ainsi de la présidentielle où il serait l’un des favoris.

La Cour suprême avait cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre à Ziguinchor, qui avait remis le chef de file de PASTEF dans la course en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation à deux ans de prison en juin dans l’affaire Adji Sarr.

La Cour avait décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance.

M. Sonko dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de son côté de toute instrumentalisation de la justice.

« Il y a un individu qui s’appelle Macky Sall  qui veut coûte que coûte l’empêcher (Ousmane Sonko) de participer aux élections présidentielles », avait déclaré lors de l’audience spéciale l’un des avocats de M. Sonko, Me Ousseynou Fall.

« On veut l’empêcher d’être candidat parce que si Ousmane Sonko se présente, il gagnerait au premier tour », avait renchéri Me Bamba Cissé, un autre de ses conseils.

Plus tard dans cette journée, les avocats de l’Etat ont demandé de rejeter la demande de M. Sonko.

La demande de l’opposant est irrecevable parce qu’elle est hors délai, a ainsi estimé Me Adama Fall. « Ousmane Sonko a déposé sa requête hors du délai de cinq jours prévu par la loi » alors qu’il était informé de la décision de radiation, a-t-il affirmé.

Ousmane Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat. Il conteste également ces mises en cause.

Verdict attendu dans l’affaire Ousmane Sonko contre l’État du Sénégal : Un tournant crucial pour le leader de l’Ex-Pastef

Le tribunal de Dakar est sur le point de rendre son verdict ce jeudi 14 décembre 2023 concernant la requête liée à la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales. Cette décision pourrait jouer un rôle déterminant dans l’avenir politique du maire de Ziguinchor, qui est en détention depuis le mois de juillet.

Le 17 novembre dernier, la Cour suprême a annulé le jugement d’octobre du juge Sabassy Faye, rétablissant ainsi Sonko dans la course à la présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales. Cependant, cette victoire a été de courte durée, car la Cour suprême a renvoyé l’affaire devant le Tribunal hors classe de Dakar pour un réexamen.

Rappelons que le leader de l’ex-Pastef fait face à des chefs d’accusation graves, notamment l’atteinte à la sûreté de l’État, l’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et l’appel à l’ insurrection. Ces accusations ont conduit à sa détention depuis juillet. Le verdict attendu représente la dernière carte pour Ousmane Sonko dans cette bataille juridique cruciale. Les résultats pourraient avoir des implications significatives sur son statut électoral et son avenir politique.
avec Dakaractu

Présidentielle 2024 : Les conseils de Khalifa Sall à Ousmane Sonko

Demain, jeudi 14 décembre, le président du Tribunal de Dakar donnera son verdict sur la réintégration ou non d’Ousmane Sonko sur le fichier électoral. Un verdict décisif pour la participation d’Ousmane Sonko à la Présidentielle, que Khalifa Sall espère qu’il sera positif pour le leader de lex-Pastef.

Interrogé par la Rfm, le leader de Takhawu Dakar a invité Ousmane Sonko à continuer à faire face à l’Etat du Sénégal pour pouvoir recouvrer ses droits et participer à l’élection présidentielle de 2024.

« Il (Ousmane Sonko) mène un combat légitime. Il subit une situation et il l’a vu et il se bat », a déclaré Khalifa Sall sur la Rfm avant d’ajouter : « Donc, c’est un combat qu’il faut mener. Il le mène et je crois qu’il a bien fait de le mener ».

Khalifa Sall n’a pas manqué de souligner qu’il a fait 28 mois de prison pour enfin être là où il est aujourd’hui, briguant la magistrature suprême en février 2024.

Un chemin politique éclatant : M. Amadou Ba, du jeune leader aux portes de la Présidence, aux côtés de M. Abdoul Diouf

En 1987, une photographie saisissante immortalisait la jeunesse prometteuse de Mr Amadou Ba, actuel Premier ministre du Sénégal, aux côtés du président de l’époque, Mr Abdoul Diouf. Le visage empreint d’ambition de Mr Ba et la présence rassurante de Mr Diouf formaient une image emblématique capturant l’élan d’une époque où le Sénégal tricotait les premiers fils de sa démocratie.

Des décennies plus tard, une seconde photo offre un témoignage puissant de l’évolution de la carrière politique de Mr Amadou Ba. Cette fois-ci, il apparaît en tant que Premier ministre en exercice et candidat aux élections présidentielles de 2024, aux côtés de l’ancien président Mr Abdoul Diouf. L’image symbolise une transition significative, évoquant la trajectoire d’un jeune leader vers les plus hautes sphères du pouvoir politique.

La première photo révèle le fondement de la relation entre les deux hommes, scellée dans les pages de l’histoire politique du Sénégal. La seconde image, elle, incarne l’évolution de cette relation, portée par l’expérience de Mr Amadou Ba et la sagesse de Mr Abdoul Diouf. Ensemble, ils projettent une aura de continuité, mettant en lumière la transmission des idéaux démocratiques à travers les générations.

À l’approche des élections présidentielles de 2024, la présence de Mr Amadou Ba et Mr Abdoul Diouf sur la même photo évoque non seulement la solidité des liens politiques, mais aussi l’unité autour d’une vision commune pour l’avenir du Sénégal. Cette dualité photographique devient ainsi le reflet d’un parcours politique éclatant, mêlant passé, présent et futur, au service de l’épanouissement de la nation sénégalaise.

Cheikh Kane
CEO Groupe LeDakarois

COALITION DIAO 2024: COMMUNIQUE DE PRESSE

Des informations parues dans une certaine presse ce jour font état d’une éventuelle implication du candidat de la coalition DIAO2024 dans une affaire présumée de détention du fichier électoral à des fins et manœuvres frauduleuses pour des opérations de collecte de parrainage. En effet, il résulte de la lecture des articles en question qu’un individu, mandataire d’un candidat à la candidature a prétendu avoir voulu soudoyer un agent ayant accès au fichier électoral moyennant une contrepartie financière.
Après versement supposé d’un acompte le mis en cause n’a pas respecté ses engagements d’où l’objet de la plainte. Aussi, il est fait état du même procédé avec le candidat de la coalition DIAO 2024. Il convient de marquer notre étonnement qu’un citoyen puisse, devant des agents assermentés de l’état, avouer des faits de corruptions et en ressortir libre.
Cette manœuvre fait suite à une première tentative de diabolisation et de manipulation à l’encontre de Monsieur El Hadji Mamadou DIAO.
En effet, un groupuscule de personnages aux intentions abjectes, foulant aux pieds toutes les valeurs nobles qui doivent guider les acteurs politiques dans la période actuelle, pour justifier leur ralliement aux odeurs fétides, n’ont pas hésité dans un passé récent à déclarer détenir par voie illégale et par devers eux les fiches de parrainages et la clé USB de Monsieur El Hadji Mamadou DIAO.
Ces aveux publics de détournement de la clé d’un candidat ainsi que de ses fiches de parrainage n’ont pas fait l’objet d’une quelconque action publique de l’organe en charge des élections ni des autorités judiciaires.
Cette dernière manœuvre concernant « la vente présumée de codes d’accès au fichier électoral » s’ajoute donc à la première sus évoquée et prouve à suffisance le complot orchestré contre la candidature de Monsieur El Hadji Mamadou DIAO, président de notre coalition.

Nous tenons à informer nos militants, adhérents et sympathisants ainsi que les citoyens sénégalais qu’il n’en est rien. La tournure de ces allégations finira par des aveux comme nous l’avons tous constatés avec ce bidon vol de fiches de parrainages et de clé USB dénué de sens. Nous avons foi en ces milliers de sénégalais qui nous ont parrainé spontanément et qui ont accepté que nous en fassions une publication dans nos médias sociaux.
En tout état de cause, tout ceci n’a qu’un seul but : vaille que vaille disqualifier le candidat et préparer l’opinion à cet effet. C’est peine perdue et aucune forfaiture ne passera.
Malgré le nombre impressionnant de candidats, le constat général qui en découle montre à suffisance que El Hadji Mamadou DIAO dérange de par son envergure politique. Les membres de la coalition sont déterminés et feront face à toutes tentatives de calomnies, d’injures, de chantages et d’intimidations.
Le mandataire national de la coalition DIAO 2024 tient à préciser qu’il se réserve le droit d’ester en justice contre de pareilles accusations et interpelle le procureur sur ces faits qui sont de nature à porter atteinte à l’intégrité de notre candidat. Notre candidat ne connait ni de près ni de loin les personnes incriminées dans cette affaire. Comment un corrupteur pour disposer de codes d’accès au fichier électoral, ainsi qu’un voleur
de fiches de parrainages et de clés USB peuvent-ils être en liberté dans un Etat de droit ?
Le seul combat à mener, réside dans notre ferme volonté à répondre aux aspirations des Sénégalaises et Sénégalais au soir de notre accession au pouvoir : le Sénégal qui vient, un Sénégal meilleur.
En vérité, paraphrasant Marc-Alain Descamps: « Le droit décide, la morale commande, l’éthique recommande »

Fait à Dakar le 12 décembre 2023
Le Mandataire National
Massène Gueye

Communique-Coalition-Diao-2024Télécharger

Un Chemin Politique Éclatant : Mr Amadou Ba, du Jeune Leader aux Portes de la Présidence, aux Côtés de Mr Abdoul Diouf

En 1987, une photographie saisissante immortalisait la jeunesse prometteuse de Mr Amadou Ba, actuel Premier ministre du Sénégal, aux côtés du président de l’époque, Mr Abdoul Diouf. Le visage empreint d’ambition de Mr Ba et la présence rassurante de Mr Diouf formaient une image emblématique capturant l’élan d’une époque où le Sénégal tricotait les premiers fils de sa démocratie.

Des décennies plus tard, une seconde photo offre un témoignage puissant de l’évolution de la carrière politique de Mr Amadou Ba. Cette fois-ci, il apparaît en tant que Premier ministre en exercice et candidat aux élections présidentielles de 2024, aux côtés de l’ancien président Mr Abdoul Diouf. L’image symbolise une transition significative, évoquant la trajectoire d’un jeune leader vers les plus hautes sphères du pouvoir politique.

La première photo révèle le fondement de la relation entre les deux hommes, scellée dans les pages de l’histoire politique du Sénégal. La seconde image, elle, incarne l’évolution de cette relation, portée par l’expérience de Mr Amadou Ba et la sagesse de Mr Abdoul Diouf. Ensemble, ils projettent une aura de continuité, mettant en lumière la transmission des idéaux démocratiques à travers les générations.

À l’approche des élections présidentielles de 2024, la présence de Mr Amadou Ba et Mr Abdoul Diouf sur la même photo évoque non seulement la solidité des liens politiques, mais aussi l’unité autour d’une vision commune pour l’avenir du Sénégal. Cette dualité photographique devient ainsi le reflet d’un parcours politique éclatant, mêlant passé, présent et futur, au service de l’épanouissement de la nation sénégalaise.

Cheikh Kane
CEO Groupe LeDakarois

Intégration sur les listes électorales. Sonko fixé sur son sort le 14 Décembre

Le Juge du tribunal d’instance hors classe de Dakar vient de renvoyer l’audience spéciale concernant la radiation ou non de Ousmane Sonko des listes électorales. Le magistrat va donner son verdict le 14 décembre prochain

Élection Présidentielle 2024: Ousmane Sonko fixer sur son sort ce 14 décembre.


Pour rapoel, le juge Sabassy Faye avait demandé la réintégration du maire de la ville de Ziguinchor dans les listes électorales. Ce qui avait poussé à l’agent judiciaire de l’Etat d’introduire un recours à la Cour suprême. Ladite Cour avait cassé et annulé la décision du juge Faye.

L’affaire a été statuée ce mardi au Tribunal de Dakar en audience spéciale. Après plusieurs tours d’horloge de plaidoirie des avocats des deux camps, le Juge a décidé de suspendre l’audience jusqu’à jeudi prochain.

[Le récap] Affaire Sonko : Ce qu’il faut retenir des débats d’audience

La justice a commencé mardi à réexaminer la réintégration ou non sur les listes électorales de Ousmane Sonko, dont dépend sa candidature à la présidentielle de février 2024.
La Cour suprême a cassé le 17 novembre un jugement rendu en octobre, qui avait remis M. Sonko dans la course en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation à deux ans de prison en juin dans une affaire de mœurs.
La Cour a décidé que l’affaire devait être rejugée en première instance.
L’audience s’est ouverte mardi au palais de justice de Dakar, a constaté.
La matinée a été marquée par les interventions des avocats de M. Sonko, qui ont défendu le droit de l’opposant à participer à l’élection.
« Il y a un individu qui s’appelle Macky Sall qui veut coûte que coûte l’empêcher (Ousmane Sonko) de participer aux élections présidentielles », a déclaré à l’ouverture de la séance l’un des avocats de M. Sonko, Me Ousseynou Fall.
« On veut l’empêcher d’être candidat parce que si Ousmane Sonko se présente, il gagnerait au premier tour », a renchéri Me Bamba Cissé, un autre de ses conseils.
Plus tard dans la journée, les avocats de l’Etat ont contesté cette version et demandé de rejeter la demande de M. Sonko de réintégrer les listes électorales.
La demande de l’opposant est irrecevable parce qu’elle est hors délai, a ainsi estimé Me Adama Fall. « Ousmane Sonko a déposé sa requête hors du délai de cinq jours prévu par la loi » alors qu’il était informé de la décision de radiation, a-t-il affirmé.
La radiation de M. Sonko le rend inéligible pour la présidentielle de 2024 si elle est confirmée. Elle donne lieu à une bagarre judiciaire entre ses avocats et l’Etat, engagé depuis plus de deux ans dans un bras de fer avec l’opposant, marqué par plusieurs épisodes de troubles meurtriers.
M. Sonko dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant à l’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de son côté de toute instrumentalisation de la justice.
M. Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat. Il conteste également ces mises en cause.

Avec Seneweb

Présidentielle 2024 : Les principales dates dévoilées

Le coup d’envoi pour le dépôt des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 a été donné hier.

Quelques changements ont été opérés par le Conseil constitutionnel sur le déroulement des opérations électorales, à côté des dates importantes qui ont été retenues. En effet, la période de dépôt (du 11 au 26 décembre) des parrainages ne varie pas. Aussi, précise le Conseil constitutionnel, l’ordre de dépôt importe peu, puisqu’il sera procédé à un tirage au sort, les 27 et 28 décembre, pour définir l’ordre de traitement des parrainages. Les dossiers incomplets (absence d’une pièce ou nombre de parrains minimum non atteint) ne feront pas partie du tirage au sort.

Le contrôle de la régularité par le Conseil constitutionnel débutera le 27 décembre jusqu’au 11-12 janvier 2024. Il se fait suivant l’ordre de passage établi par le tirage au sort. C’est durant cette période qu’on saura qui est passé, qui est éliminé, qui doit remplacer ses doublons externes, rapporte Enquête.

Une évolution du parrainage qui a été modifiée à l’issue du Dialogue politique de mai dernier, fait que les parrains des candidats éliminés par le parrainage, de même que les surplus de parrains ne seront pas comptabilisés comme doublons. Ceci pour éviter ce qui avait fait éliminer le candidat Malick Gakou en 2019.

Passé l’étape du parrainage, à partir du 12 janvier, le Conseil constitutionnel contrôle l’exactitude matérielle des neuf pièces nécessaires à la candidature pour les candidats qui ont validé le parrainage. Ces pièces sont cumulatives. De là, c’est-à-dire 45 jours  avant le premier tour de la Présidentielle, la distribution des cartes de la dernière révision doit commencer.

D’ailleurs, les opérations de retrait des cartes d’électeur ont commencé dans les structures administratives compétentes.

Le nombre de candidats officiels et leurs identités seront connus le 20 janvier 2024, date de l’affichage de ceux qui ont été retenus pour tenter de remplacer le président Macky Sall. L’ouverture de la campagne électorale interviendra le 3 février avant le premier tour du scrutin du 25 février 2024. En cas de second tour, c’est « probablement » le dimanche 24 mars 2024. Le président élu prendra fonction officiellement le 2 avril 2024, après la passation de service avec le président sortant.

Présidentielle 2024 : les 9 dates à retenir

Le journal Enquête a livré dans son édition de ce mardi 12 décembre la suite du calendrier électoral pour la course à la succession de Macky Sall.

11-26 décembre : dépôt des parrainages au Conseil constitutionnel

27-28 décembre : tirage au sort pour définir l’ordre de traitement des dossiers de parrainages par les sept Sages

27 décembre-12 janvier : contrôle de la régularité des parrainages

À partir du 12 janvier : contrôle de la disponibilité des neuf pièces des dossiers de candidature et distribution des cartes d’électeur

20 janvier : publication de la liste officielle des candidats

3 février : démarrage de la campagne électorale

25 février : premier tour de la présidentielle

24 mars : second tour (le cas échéant)

2 avril : investiture du successeur de Macky Sall

Démarrage des dépôts de candidatures pour la Présidentielle de 2024 au Conseil constitutionnel

Le processus électoral pour la Présidentielle de 2024 atteint une étape cruciale avec le début officiel des dépôts de candidatures au Conseil constitutionnel, à partir d’aujourd’hui, lundi 11 décembre. Les mandataires et représentants de divers partis et coalitions sont attendus pour soumettre les dossiers de leurs candidats respectifs. Ce processus de dépôt s’étendra sur une période de 15 jours, se clôturant le mardi 26 décembre 2023.

Le Conseil constitutionnel a fixé cette période de dépôt conformément au calendrier électoral, précisant que les candidatures doivent être déposées entre le 75e et le 60e jour avant le premier tour de l’élection, prévu pour le 25 février 2024. Les horaires de dépôt sont de 8h à 17h les jours ouvrables, avec une permanence exceptionnelle prévue jusqu’à minuit le dernier jour pour accueillir d’éventuels retardataires.

Rassemblement Historique à Asnières pour une Victoire Éclatante de BBY ! : Amadou Bat le Record

Le Dakarois Quotidien N°053 – du 11/12/23
🔴Rassemblement Historique à Asnières pour une Victoire Éclatante de BBY ! : Amadou Bat le Record

Cheikh Yerim Seck réagit aux accusations de Tariq Ramadan : « Vous sentez-vous morveux ?

Cheikh Yérim Seck a vivement réagi aux récentes déclarations de Tariq Ramadan concernant le présumé financement occulte d’Ousmane Sonko. Dans un texte intégral, il adresse une réponse cinglante à Tariq Ramadan, l’interrogeant sur son intervention dans cette affaire.

Se demandant si Tariq Ramadan se sent morveux, Cheikh Yérim Seck nie avoir mentionné le nom de ce dernier dans son propos sur l’argent qatari. Il invite Tariq Ramadan à retenir son souffle verbal, prévoyant de situer prochainement le rôle précis de chaque personne et de chaque financement dans ce qu’il qualifie de complot international visant à déstabiliser le Sénégal, complot qui, selon lui, a échoué lamentablement.

Le journaliste conclut en affirmant que l’affaire du financement qatari révélera ses secrets, malgré les réponses automatiques des partisans d’Ousmane Sonko. La tension autour de cette affaire semble s’intensifier, promettant des révélations futures.

Entretien entre le Ministre français de l’économie Bruno Le Maire et les représentants sénégalais

Au cours d’un entretien avec Monsieur Bruno Le Maire, Ministre français de l’Économie des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, les représentants sénégalais, Mamadou Moustapha BA, Ministre des Finances et du Budget, Doudou KA, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, et Mansour FAYE, Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, ont discuté des différents aspects de la coopération financière entre les deux pays.

Cet entretien vise à renforcer les relations économiques et financières entre la France et le Sénégal. Les discussions ont probablement porté sur des sujets tels que l’aide au développement, les investissements, et d’autres questions liées à la coopération bilatérale dans le domaine économique et financier.

Amadou Ba en France : Appel à l’Unité des Militants de BBY

Amadou Bâ a insisté sur le fait que le contexte préélectoral ne devrait pas être un obstacle à la continuité de l’État. Il a souligné que le gouvernement devrait assurer la continuité de ses projets pour le bénéfice du peuple sénégalais, indépendamment du contexte politique.

Rencontre à Abuja : Le Ministre Ismaila Madior Fall Échange avec la Communauté Sénégalaise de la Sous-région

En marge des réunions de la CEDEAO à Abuja, le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Ismaila Madior Fall, a rencontré les représentants de la communauté sénégalaise établie au Nigéria et dans les pays voisins tels que le Ghana, le Bénin et le Togo, le vendredi 8 décembre 2023.

Au cours de cette rencontre, des discussions fructueuses ont eu lieu, notamment sur des questions telles que l’obtention des passeports et cartes d’identité, l’acquisition de logements sociaux au Sénégal, le financement des femmes émigrées et les projets en cours, y compris la construction de mosquées.

Les représentants de la communauté sénégalaise ont exprimé leur gratitude envers l’État sénégalais et ont salué les efforts constants du Président Macky Sall pour prendre en charge leurs préoccupations à travers divers projets et programmes. Ils ont particulièrement remercié le Président Macky Sall pour le soutien continu accordé à la diaspora sénégalaise, notamment pendant la pandémie de COVID-19.

Les membres de la communauté se sont engagés à soutenir le candidat choisi par le Président Macky Sall, à savoir le Premier ministre Amadou Ba, lors de l’élection présidentielle de 2024. Ils ont exprimé leur confiance dans l’avenir du pays et leur volonté de contribuer activement au succès du candidat soutenu par Benno lors de l’élection présidentielle à venir. Le Ministre des Affaires étrangères a salué leur gratitude envers le Président, a informé sur les mesures prises par le Gouvernement pour répondre à leurs préoccupations et a salué leur engagement en faveur du candidat de Benno.

Amadou Bâ réaffirme la continuité de l’État malgré le contexte préélectoral

En mission à Paris pour le 5e séminaire intergouvernemental Franco-sénégalais, le Premier ministre Amadou Bâ a répondu à ses détracteurs, notamment ceux de l’opposition, qui remettent en question sa présence en France à quelques semaines des élections présidentielles.

Amadou Bâ a souligné que le contexte préélectoral ne devrait pas entraver la continuité de l’État. Dans une déclaration faite depuis la France, il a affirmé : « Le contexte préélectoral, électoral ou le contexte d’une élection ne doivent pas être des obstacles quant à la continuité de l’État. Nous travaillons pour les Sénégalais et donc, un projet qu’on a démarré, il faudra en assurer le suivi pour l’intérêt du Sénégal. »

Le Premier ministre a également exprimé sa satisfaction quant à la réunion interministérielle avec son homologue française, Elisabeth Borne. Il a souligné l’importance de la coopération franco-sénégalaise, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture, et la préparation des jeux olympiques de la jeunesse.

Cette déclaration intervient alors que le Premier ministre et d’autres membres du gouvernement séjournent en France depuis le 7 décembre 2023 dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Faible mobilisation en France: le « Paris » manqué de Amadou Ba

Amadou Ba a été glacialement accueilli hier matin à Paris, à sa descente d’avion. A rebours, lorsqu’il foula le sol français au mois de novembre dernier, Macky Sall a eu droit à un accueil chaleureux. Ce qui prédispose à la suspicion légitime, quant à des manœuvres de sabotage pour amener à réserver peu d’intérêt au séjour tricolore du candidat de Benno bokk yakaar…

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Rencontre fructueuse entre Amadou Ba et Bruno le Maire : un renforcement majeur de la coopération Sénégalo-Française

Le Premier Ministre sénégalais, Amadou Ba, a tenu une séance de travail d’envergure avec Bruno Le Maire, le Ministre français de l’Économie des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique. La réunion, marquée par la participation de membres clés du gouvernement sénégalais, a été l’occasion de discuter des termes de la coopération financière entre la France et le Sénégal, mettant en lumière plusieurs projets cruciaux pour le développement des deux nations.

Coopération Financière Réussie :

Les deux parties ont salué la mise en œuvre réussie de plusieurs projets intégrés au Plan Sénégal Émergent (PSE), tels que le projet KMS3, le PACASEN, le PROMOGED, le PAVIE/FJ, le DELTA, et d’importants projets d’infrastructures.

Projets clés à venir :

Les perspectives à court terme ont été explorées, mettant l’accent sur des projets majeurs comme le PREFERLO (Projet de résilience des écosystèmes du Ferlo) et la construction de l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint-Louis.

Suivi du programme d’appui budgétaire :

Le suivi du Programme d’appui Budgétaire de l’AFD, avec un financement de 150 millions d’euros approuvé en juillet 2023, a été au centre des discussions.

TER et défis rencontrés :

La deuxième phase du Train Express Régional (TER) a vu son bouclage financier effectif, malgré les défis rencontrés lors de la première phase. Le gouvernement sénégalais s’est engagé à apporter des réponses concrètes pour renforcer ce projet emblématique.

Engagements Financiers Récents :

Les récents financements accordés par la BID, la BADEA et la BOAD pour la deuxième phase du TER ont été soulignés, marquant un pas significatif dans le renforcement des partenariats économiques.

Cette rencontre a mis en évidence l’engagement continu des deux nations à consolider leur partenariat économique et financier. Les projets réussis et à venir illustrent la vitalité de la coopération sénégalo-française et ouvrent la voie à de nouvelles opportunités de développement. Un dialogue constructif qui renforce les liens bilatéraux et offre des perspectives prometteuses pour l’avenir.

Les Forces Vives du Sénégal (F24) dénoncent les manœuvres répressives du régime de Macky Sall

Dans un communiqué, la plateforme des Forces Vives du Sénégal (F24) a vivement critiqué les tactiques dilatoires et répressives du gouvernement de Macky Sall dans les affaires impliquant notamment Ousmane Sonko et Aliou Sané. La F24 insiste sur la nécessité de garantir la pleine participation électorale des détenus, soulignant la situation difficile d’Aliou Sané, incarcéré depuis plus de deux mois.

Le communiqué précise que Aliou Sané est maintenu en détention, séparé de sa famille, et soumis à des restrictions injustes, malgré l’absence de preuves concrètes corroborant les charges qui pèsent contre lui. La F24 dénonce également l’arbitraire du régime de Macky Sall et demande la libération immédiate de tous les détenus politiques.

La plateforme souligne le droit constitutionnel de vote pour tous les détenus qui n’ont pas encore été jugés ni condamnés définitivement. Elle appelle l’État à garantir la pleine participation électorale des milliers de prévenus dans les prisons sénégalaises lors des prochaines élections.

La F24 condamne fermement la répression continue du gouvernement, incluant des emprisonnements, des intimidations et des filatures à l’encontre des voix dissidentes. Elle alerte sur les menaces récentes à l’égard de Yolande Camara, membre du comité exécutif de la F24 et coordinatrice de « Sénégal notre priorité », dénonçant une tentative délibérée de museler les voix féminines engagées dans la politique.

La plateforme tient le régime de Macky Sall responsable de toute atteinte à l’intégrité physique ou morale des militants engagés. Elle exprime sa désapprobation face aux manœuvres visant à entraver le processus électoral, en prolongeant délibérément les délais judiciaires pour empêcher la candidature d’Ousmane Sonko.

La F24 appelle les autorités à considérer l’intérêt supérieur de la nation, mettant en garde contre les conséquences d’une obstruction du processus démocratique. Elle invite solennellement les citoyens sénégalais à retirer massivement leurs cartes d’électeur et à se mobiliser pacifiquement pour défendre les droits fondamentaux et garantir une élection présidentielle inclusive et libre.

Le communiqué se conclut par un appel à l’unité pour le triomphe de la vérité et la préservation de la paix, affirmant que la paix doit prévaloir au-dessus de tout.

Lionel Mandeix photographe de Macky Sall est décédé : Le président exprime sa consternation

La triste nouvelle du décès de Lionel Mandeix, photographe officiel du Président de la République Macky Sall, a suscité une profonde consternation au sein de la présidence. Le Président Sall a exprimé sa peine face à cette perte inattendue.

Dans un communiqué émis suite à l’annonce du décès, le président a partagé son chagrin : « J’ai appris avec consternation, le décès de M. Lionel Mandeix, photographe officiel à la Présidence de la République. Je rends un hommage particulier à un grand professionnel de l’image, passionné et serviable. Mes condoléances émues à sa famille et au personnel de la Présidence de la République. Paix à son âme ! »

Lionel Mandeix, en tant que photographe officiel, a capturé de nombreux moments significatifs de la présidence de Macky Sall, immortalisant des événements historiques et des moments clés du mandat présidentiel. Sa passion pour son métier et son dévouement ont été salués par le Président lui-même.

La disparition de ce talentueux professionnel de l’image est ressentie non seulement comme une perte au sein de la présidence, mais aussi dans le domaine de la photographie où il a laissé une empreinte indélébile.

En exprimant ses condoléances à la famille de Lionel Mandeix et au personnel de la Présidence, Macky Sall reconnaît la contribution exceptionnelle du photographe à la documentation visuelle de son mandat. La mention d’une « paix à son âme » souligne le respect et l’appréciation profonde du président pour le défunt.

La communauté politique et artistique pleure la perte de Lionel Mandeix, rappelant ainsi l’impact significatif qu’il a eu en tant que témoin visuel de l’histoire présidentielle.

Présidentielle 2024 : La DGE prévient le candidat Bassirou Diomaye Faye

Pour les parrainages, Bassirou Diomaye Faye, actuellement en prison, a été mis en avant par Ousmane Sonko. Le numéro 2 du parti dissous Pastef devrait donc être l’une des options des militants d’Ousmane Sonko.

Cependant, s’il se lance dans la course à la Présidentielle sous la bannière de Pastef, qui a été dissout par le gouvernement, Bassirou Diomaye Faye risque d’être recalé. L’alerte a été lancée par le directeur de la Formation et Communication de la Direction Générale des Elections (DGE), Birame Séne.

« Sur la recevabilité d’une éventuelle candidature d’un des membres du parti Pastef dissous récemment, le code électoral n’a pas traité le cas en l’espèce donc ce sera au Conseil constitutionnel de trancher », a t-il indiqué aux journalistes, tout en laissant entendre que la candidature d’un parti dissous n’est pas pris en charge par le code électoral.

Pour rappel, Bassirou Diomaye Faye est actuellement en prison tout comme son mentor, Ousmane Sonko.

Senenews

Affaire du Supposé Financement Occulte de Sonko : Le Sénégal en ébullition, des preuves attendues

Le Sénégal se trouve au cœur d’une tourmente politique alors que des allégations de financement occulte visant Ousmane Sonko secouent la scène politique. L’affaire, initiée par les déclarations du député Matar Diop, prend une dimension complexe, soulignant les enjeux politiques cruciaux à l’approche des élections. Cette analyse approfondie tentera de démêler les fils de cette intrigue politique.

Cliquez pour Lire Gratuitement !!! Le Dakarois Quotidien N°050 – du 07/12/23

Élections présidentielles février 2024, candidat à la candidature, maître Elhadj Diouf défend sa candidature et programme.

Candidat à la candidature des présidentielles de 2024, Elhadj Moustapha Diouf plus connu sur le nom d’Elhadj Diouf député du peuple, était l’invité l’émission Faram Facce de la TFM, animé par Pape Ngagne Ndiaye mercredi 06 décembre 2024

Dans le déroulé de l’émission le candidat aux élections présidentielles de 2024 a montré une quittance, pièce justificative d’un dépôt de caution de trente millions à la CDC (caisse de dépôt et de consignation).

« Je vous apporte cette quittance reçu de la CDC comme pièce justificative de ma caution, une caution que j’ai déboursé personnellement de ma poche. Et ceci sans l’apport de personne. A-t-il démontré. Pour lui « . C’est important pour ne pas être au gré de lobbys malsains et ce qui va lui permettre de diriger tranquillement et sans aucune pression le Sénégal au soir du 25 février 2024.’

Sur le parrainage le candidat Elhadj Diouf se dit serein car d’or et déjà, il a plus que ce qu’il faut. « Pour chaque localité j’ai donné aux comités deux paquets de cinq cent fiches de parrainage ce qui fait dix mille parrains. Dans certaines localités nous avons plus du double. J’ai trouvé de l’engagement et des comités que nous avons mis sur pied et des populations, ceci de manière volontaire. » A-t-il affirmé

Concernant le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar et du choix d’Amadou Ba et de sa propre candidature, il précise « Je ne suis d’accord du choix d’Amadou Ba. Pour ma candidature je l’ai affirmé devant les Maky Sall quand il m’a reçu comme son homologue et en qualité de chef de partie. Ma candidature est portée d’abord par mon parti ma coalition et le peuple sénégalais qui a confiance en moi, qui croie en moi, donc ma candidature est sans embange qui porte le aspirations du peuple sénégalais.« 

Dans le cadre de son programme, il explique, « Dans chaque département je vais y instaurer une grande usine qui va polariser les populations et va employer au moins trois mille à quatre mille jeunes et femmes, ce qui va développer la zone et créer un boum économique, un développement endogène ».

Dans le domaine de l’éducation et de la santé, au plan sanitaire le sieur Diouf de dire « Il n’y aura plus de femmes qui meurt en donnant la vie et pour se faire il y aura des médecins dans tous les contraints du Sénégal. Parlant de l’éducation, il dixit  » Les abris provisoires seront absorbés, mettre les enseignants dans de bonnes conditions. »

« J’ai proposé la plus grande réforme judiciaire, je vais changer l’appellation par le conseil supérieur de la justice, d’ou vont y siéger désormais, en plus des magistrats, les avocats, les notaires, les greffiers, les huissiers, les commissaires priseurs et les experts. Et soit le magistrat le plus gradé, ou le premier président de la cour suprême va le diriger. Et pour diriger les tribunaux des grandes instances ça sera un acte de candidature. Le président de la république ne va plus diriger ce conseil supérieur de la justice. Dans la même lignée je vais supprimer le poste de ministre de la justice remplacé par le ministre chargé des relations avec les institutions, ceci dans la logique de séparation de pouvoir. »

Maître Elhadj Diouf est candidat au présidentielle de 2024 sous la bannière de la coalition maître Elhadj Diouf président 2024.

Le Sénégal sans ses deux têtes: Le Président et le Premier ministre quitteront le pays [Presque] simultanément

Le Sénégal s’apprête à vivre une situation peu commune. Le président de la République, Macky Sall, et le Premier ministre, Amadou Ba, s’absenteront simultanément du territoire national, une coordination de déplacements qui attire l’attention dans un moment clé du pays.

Le Départ du Président Sall: Une Mission Internationale

Selon le journal les Echos, Macky Sall est prévu de quitter le Sénégal ce mercredi, juste après la tenue du conseil des ministres. Sa destination est le Congo, avec une escale prévue à Brazzaville. Par la suite, il se rendra au Qatar pour participer à la journée du Sénégal de l’exposition de Doha, un événement majeur prévu pour le dimanche 10 décembre. Cette visite est coordonnée par l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX), sous la direction de Zahra Iyane Thiam.

Le Premier Ministre Amadou Ba en Tournée Européenne

Quant au Premier ministre Amadou Ba, son départ est fixé au jeudi 7 décembre, rapporte toujours le même journal. Il entamera une tournée politique à travers plusieurs pays européens. Sa visite en France est particulièrement remarquée, où il rencontrera non seulement des militants de son parti et de sa coalition, mais aussi des officiels français. Rappelons que Amadou Ba est le candidat choisi par le président Sall pour représenter le camp présidentiel lors de l’élection de 2024, ce qui rend cette tournée d’autant plus significative dans le cadre de sa campagne électorale.

Répercussions et Contexte Politique

L’absence simultanée de ces deux figures majeures de l’État sénégalais n’est pas un fait inédit, mais demeure notable dans le contexte actuel.

Senego

Sonko et ses présumés « créanciers » : mythe ou réalité ?

–     Le gouvernement tenu de donner suite aux révélations de Matar Diop, Yérim Seck et Madiambal Diagne

Madiambal Diagne presse Birahim Seck et Cie de réagir aux révélations du député Matar Diop, concernant Ousmane Sonko. Toutefois, compte tenu de la gravité des allégations, c’est le gouvernement qui est tenu d’éclaircir la lanterne des Sénégalais, sous peine d’être à son tour accusé d’instrumentaliser le terrorisme dans une démarche de diversion.

En mars 2021, l’alors ministre de l’Intérieur, Félix Antoine Diome, indexait, sans les nommer, des « forces occultes », consécutivement aux manifestations violentes et sans précédent liées à l’affaire Adji Sarr-Sonko.  

En 2022, la terminologie évolue et l’on parle de « forces spéciales ».

A lire Gratuitement !!!
sur Telegram Le Dakarois Quotidien N°049 – du 06/12/23
🔴Sonko et ses présumés « créanciers » : Mythe ou réalité ? / Le gouvernement tenu de donner suite aux révélations de Matar Diop, Yérim Seck et Madiambal Diagne

Macky Sall – « Nous avons des ennemis communs “Le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent”

Le Sénégal accueille, du 3 au 5 décembre, le Sommet Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean (RENEWPAC) 2023. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Macky Sall, a prononcé un discours dans lequel il a livré un message fort.
En abordant la préservation du régime démocratique, il estime que celle-ci repose sur le partage du pouvoir, favorisant ainsi la stabilisation des institutions et la pacification de l’espace politique. « Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et à la stabilité des États », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a lancé un appel à tous les États africains pour qu’ils fassent preuve de solidarité, afin de lutter contre cette doctrine. « C’est le prix à payer pour que vivent les idéaux qui nous rassemblent. J’y reste, pour ma part, engagé », a conclu Macky Sall.

Le Dakarois Quotidien N°048 – du 05/12/23

🔴Macky Sall – « Nous avons des ennemis communs : Le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent”

Dépôt caution présidentielle 2024: Pape Djibril Fall a remis sa caution pour la présidentielle

Dans son processus de préparation de la future présidentielle, les serviteurs a déposé sa caution ce lundi soir au niveau de la caisse de dépôt des considérations. Accompagnés par une forte délégation dont le porte parole de la coalition, Balla Gaye, le chargé de la communication Mohamed seye, et des sages du parti, la mandataire de la coalition des serviteurs, Mme Niang Penda a déposé la caution pour la candidature de Pape Dibrjil Fall, une somme de 30 millions comme prévu l’article L.122 du code électoral, à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Une occasion pour la mandataire de rassurer et garantir la participation et une victoire certaine pour Pape Dibrjil Fall, candidat des serviteurs.

 » Nous ressentons vraiment une immense émotion, tout simplement parce que c’est un long parcours. nous avons travaillé sur notre parrainage, le nombre maximum de parrainage qui est demandé à tout les candidats, nous l’avons eu , nous avons également notre système de sécurité qui sessi et bien traité ce qui veut dire k nous près, comme jamais on l’était jusqu’à présent. Et si aujourd’hui nous sommes près parce que les Sénégalais nous accompagnent depuis le début. Depuis que nous sommes laissé sur cette aventure les Sénégalais sont avec nous. les Sénégalais nous ont parrainé, les Sénégalais ont participé à cette caution et aujourd’hui nous pouvons dire, nous les serviteurs, que les Sénégalais ne redoutent plus le changement, au contraire les Sénégalais attentent le changement. Ce changement c’est nous les serviteurs qui devons l’incarner parce que nous sommes une jeunesse devoie, nous sommes une jeunesse décomplexée et nous sommes vraiment une jeunesse résolument engagés pour faire venir le changement. Et en plus d celà nous avons la caution et soutien moral des de nos aînés qui sont toujours avec nous pour donner cette caution morale là… » a déclaré Mme Niang penda, mandataire nationale de Pape Dibrjil Fall.

Elle affirme que Comme l’a dit notre candidat le président Pape Dibrjil Fall lors de ça déclaration de candidature a thiadiaye le 06 mai passé.  » la caution ne va pas nous freiner et le parrainage aussi ne sera pas un frein de notre candidature. ce que je veux vous dire et vous le garantir c’est que nous ferons un rendez-vous le 25 février 2024 et cette élection inchallah nous allons là gagner… » a-t-elle assuré devant les camarades.

M. Balla Niang porte parole des serviteurs affirme qu’avec le candidat Pape Dibrjil Fall s’est la rupture et changement Total.  » Les serviteurs est regroupé de jeunes dévoient, engagés et très intégre. Au soir du 25 février 2024, le palais de la République accueillira un jeune leader, qui va changer le pays. Avec Pape Dibrjil Fall comme président de la République du Sénégal, les jeunes auront plus d’espoi. Ils ne prendront plus la mer, ni la désert ou n’importe quelle chemin rejoindre l’Europe.

Saliou

Présidentielle 2024 : Habib Sy passe à la caisse …

Le mandataire du candidat Habib Sy a procédé au dépôt de la caution nécessaire pour officialiser la participation à la course présidentielle.

Ce geste stratégique, réalisé à la CDC, souligne la volonté du candidat de concourir de manière active et déterminée pour le scrutin présidentiel de 2024.

Le dépôt de la caution est une étape incontournable dans le processus électoral. Il témoigne de la conformité du candidat Habib Sy avec les exigences et les règles électorales en vigueur.

C’est également un signal fort envoyé aux électeurs, démontrant la préparation et l’engagement du candidat à participer activement à la vie politique du pays.

Salma

Sonko et ses «créanciers» : Madiambal Diagne interpelle Birahim Seck, Alioune Tine, «Y’en a marre», «Nio lank»…

Madiambal Diagne interpelle ceux qu’il désigne par un soupçonneux «directeurs de conscience». «Des personnalités de la Société civile comme Birahim Seck (Forum civil), Seydi Gassama (Amnesty international), Alioune Tine (Africajom Center) ainsi que les dirigeants de ‘Y’en a marre’, de ‘Nio Lank’ ou du F24, entre autres activistes et fondateurs de ‘Sam Sunu Momel’, sont en droit, avec toutes leurs exigences pour une gestion transparente et responsable des ressources naturelles, d’exiger une enquête claire et exhaustive pour situer les responsabilités et mettre la lumière sur une situation d’une extrême gravité», lance l’auteur des «Lundis de Madiambal», chronique paraissant chaque début de semaine dans Le Quotidien.

De quoi s’agit-il ? «Le député Matar Diop de la coalition Bennoo Bokk Yakaar (…) a évoqué devant les parlementaires le cas des turpitudes de Ousmane Sonko, (qui) aurait reçu des fonds de bailleurs qui étaient principalement intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large du Sénégal, rapporte le journaliste. L’honorable député dira que c’est contre une promesse de renégociation de contrats pétro-gaziers que des sommes conséquentes auraient été versées à l’opposant sénégalais.»

Madiambal Diagne rappelle que «le député (…) ira jusqu’à balancer l’existence d’une correspondance, signée de la propre main de Ousmane Sonko, adressée au Président Macky Sall, et demandant assistance et protection pour sa famille qui subirait des menaces et risquerait des représailles».

Le chroniqueur suggère que cette affaire s’est incrustée dans l’agenda du chef de l’État lors de son séjour à Dubaï pour la Cop28. Il écrit : «Un ballet d’audiences et de prises de contact avec le président de la République, Macky Sall (…) a consisté pour des opérateurs de certains milieux d’affaires qui sont venus se confesser à lui sur des ressources qu’ils avaient distribuées au Sénégal pour la poursuite de différents agenda.»

Madiambal Diagne de poursuivre : «Un voile a donc pu être levé sur l’étendue des sommes, les modes d’opération, les canaux de transmission et les facilitateurs de telles opérations qui visaient à terme, à nuire gravement à la paix civile.»       

Le journaliste pointe que l’accusation du député Matar Diop, qui «vaut son pesant d’or», «soulève des lièvres qu’il faudrait pourchasser», soit accueillie «par une certaine indifférence et un désintérêt tant par la Société civile que l’opposition politique, qui ont fait du débat sur la transparence dans la gestion des hydrocarbures leur cheval de bataille». «Pourtant, regrette le journaliste, tout s’offre à l’ouverture d’une enquête pour révéler, au grand jour, toutes les connexions troubles et desseins sombres qui ont pu s’élaborer pour spolier le Sénégal de ses hydrocarbures et les servir à des opérateurs tapis dans l’ombre.»

Madiambal Diagne interroge : «Le poisson est-il tellement gros qu’on chercherait à le noyer coûte que coûte ?» Il ajoute : «Au-delà de l’assurance dont le député Matar Diop a fait montre (…), le silence de ces derniers laisse encore pantois.»

Affaire Sonko-Affaire Karim : violent clash entre le patron de Jeune Afrique et Mimi Touré

Le Directeur de Publication du magazine Jeune Afrique, Marwane Ben Yahmed, s’est attaqué à l’ancien Premier ministre et candidate de la coalition « Mimi 2024 », Aminata Touré. D’après Les Échos, le journaliste a réagi à une publication de l’ancien ministre de la Justice sur X (ex-Twitter) dénonçant « l’excès de zèle » de l’administration pénitentiaire qui lui a refusé de rendre visite à l’opposant Ousmane Sonko.

Marwane Ben Yahmed de demander à Aminata Touré : « Et envoyer Karim Wade en prison sans éléments valables si ce n’est les enquêtes minables de la Crei, pas de problème ? »

La réaction de Mimi Touré n’a pas tardé : « Enquêtes minables de la Crei dites vous Marwane Ben Yahmed ? Même en politique, la politesse reste une vertu. Si cela vous intéresse tant, vous êtes journaliste, accordez une interview aux magistrats qui avaient en charge la Crei, bon nombre sont encore en vie et répartis de l’obligation de réserve. Ils vont diront généreusement ce qu’il en est des éléments valables et enquêtes dont faites état. »

Elle embraie : « Et, ils vous diront certainement que la ministre de la Justice que j’étais n’avait pas pour rôle de donner des ordres aux magistrats – peut être que les rôles ont évolué – mais de s’assurer qu’ils puissent faire leur travail convenablement ».

Macky Sall : « Nous avons des ennemis communs : le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent»

Le Sénégal accueille, du 3 au 5 décembre, le Sommet Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean (RENEWPAC) 2023. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Macky Sall, a prononcé un discours dans lequel il a livré un message fort. 
En abordant la préservation du régime démocratique, il estime que celle-ci repose sur le partage du pouvoir, favorisant ainsi la stabilisation des institutions et la pacification de l’espace politique. « Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et  à la stabilité des États », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a lancé un appel à tous les États africains pour qu’ils fassent preuve de solidarité, afin de lutter contre cette doctrine. « C’est le prix à payer pour que vivent les idéaux qui nous rassemblent. J’y reste, pour ma part, engagé », a conclu Macky Sall.

MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

Que d’élucubrations sur le retour d’exil programmé de Karim ! Mais, le plus difficile pour Wade-fils, s’il opère son come-back, sera de chercher à éclipser Idrissa Seck, mais surtout Ousmane Sonko.

On semble l’oublier, mais le Parti démocratique sénégalais, qui a de beaux de restes, a obtenu aussi bien aux locales qu’aux législatives de 2022, un score qui dépasse les 400 000 voix, là où Yewwi Askan Wi (ex-Pastef, le PUR, le Grand Parti, Taxawu Sénégal et le reste de la coalition) n’ont obtenu que 700 000 voix aux locales et il fallut l’’inter-coalition pour porter ce score à un peu plus d’un million de voix.

C’est dire que le parti fondé par Me Abdoulaye Wade demeure une identité remarquable en direction des prochaines échéances électorales.

Toutefois, à quelques encablures de la présidentielle de 2024, Karim Wade est l’absent le plus présent. Plusieurs fois entre juin 2016 (quand il s’envolait pour le Qatar) et l’élection de 2019, les cancans ont annoncé le come-back de Wade-fils, mais ce dernier brillera par son absence.

Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : le Pds a participé au dialogue et semble avoir adouci sa ligne dure contre Benno bokk yakaar.

A rebours, Ousmane Sonko, qui s’est radicalisé, fait la place étroite au parti libéral dans l’opposition et lui ravit la vedette. Mais jusqu’à  quand ?

L’emprisonnement du maire de Ziguinchor est de l’huile au coude du fondateur de la Génération du Concret qui peut opérer sa remontée et permettre à sa formation politique de reprendre sa place de chef de file l’opposition comme ce fut le cas entre 2012 et 2017.

Non seulement l’absence programmée de Ousmane Sonko pourrait brusquer l’éclatement de Pastef qui se perd de « Plan B » en « Plan C » vers l’infini, mais si jamais Sonko négocie avec le régime de Macky Sall, pour se tirer d’embarras, l’impopularité que va susciter sa démarche fera l’affaire du candidat du Parti démocratique sénégalais qui n’hésitera pas à combler le vide.

Le cas échéant, Karim Wade lui-même devra  alors composer avec la donne Idrissa Seck qui manœuvre, en tapinois, pour se poser en porte-étendard de la famille libérale.  D’où les attaques de Idy géométriquement centrées sur le fils de son ancien mentor, qu’il cherche à fragiliser.

En définitive, Karim Wade, en plus de devoir rassurer ses troupes en opérant son retour, devra chercher à éclipser Idrissa Seck et Ousmane Sonko pour reconstituer le leadership du Pds.

Dakarois Quotidien N°047 – du 04/12/23

A la Une : MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

Décret fixant la date de l’élection présidentielle : Le 25 février 2024, les Sénégalais choisiront leur 5e président

Par décret n°2023-339 du 16 février 2023, le président de la République a fixé à la date du 25 février 2024 pour la tenue de l’élection présidentielle.

« La fixation de cette date a permis la tenue d’une révision exceptionnelle des listes électorales instituée par le décret n°2023-464 du 7 mars 2023, tant sur l’étendue du territoire national qu’à l’étranger pour le vote des Sénégalais de l’extérieur. A présent que toutes les opérations de la révision des listes électorales ainsi que les actes réglementaires nécessaires à l’organisation du scrutin sont en train d’être exécutés, il convient de convoquer le corps électoral à la date ci-dessus indiquée comme le prévoit l’article L0.137 du Code électoral », lit-on dans le communiqué du projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, signé par le ministre Sidiki Kaba.

Cette convocation concerne les électeurs sénégalais vivant sur le territoire national et ceux établis à l’étranger.

« La soif d’équité et de justice transcende les clivages sociaux et politiques », (Khalifa Ababacar Sall)

En  tournée à Matam depuis quelques jours, le leader de Taxawu Sénégal,  Khalifa Sall,  dont le cortège a été immobilisé hier par la gendarmerie de Ourossogui, en relation avec un « arrêté préfectoral » interdisant toute circulation de cortège, vient encore de subir un autre revers. 

Cette fois-ci, c’est à l’entrée de la ville de Matam, que le déclaré candidat à la candidature à la Présidentielle de 2024 a vu son cortège empêché de circuler par la police. Contre toute attente, le responsable politique, accompagné de toute sa délégation, a pris l’option de rallier la ville à pieds afin de rencontrer ses partisans. 
Dénonçant les « fouilles et contrôles injustifiés » des forces de l’ordre, le leader de Taxawu Sénégal  annonce adopter une attitude de sérénité face aux différentes exactions dont il fait l’objet. 
Pour Khalifa Sall, « la détermination des populations de Matam défie toute tentative d’intimidation. L’adhésion massive des Sénégalais à notre candidature révèle un désir profond de changement, une soif d’équité et de justice qui transcendent les clivages sociaux et politiques. C’est l’émergence d’une force collective, unie dans la quête d’un avenir radieux et porteur d’espoir ».

Situation de Ousmane Sonko : Pape Mahawa Diouf écarte l’accusation de règlement de compte politique

Ousmane Sonko, leader de l’ex-pastef, est en prison. Sa candidature est jusque-là compromise. D’ailleurs ses partisans parlent de « volonté manifeste de l’Etat d’empêcher sa candidature ». Invité du Jury du dimanche sur I Radio, Pape Mahawa Diouf écarte la thèse du règlement de compte politique. « Il s’agit plutôt d’un bras de fer entre M. Sonko et l’institution judiciaire », affirme-t-il. Le Directeur de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) et membre de la cellule de communication de Benno Bokk Yaakar souligne qu’en “démocratie, il y a des limites infranchissables”. « On ne peut pas menacer les institutions publiques, puis menacer les institutions en général, semer le désordre dans le pays. La violence verbale n’a pas suffi, on est passé à la violence physique, à la destruction des biens privés et des biens publics pour finalement attenter à la vie humaine dans ce pays pour finir par faire recours à cette même justice », a-t-il fustigé. Interpellé sur ses allusions concernant l’attentat sur les vies humaines, il a rétorqué : « Il ne nous appartient pas de mettre ceci ou cela sur le dos de qui que ce soit. Nous avons constaté des faits. Il appartient à la justice de dire le droit au nom du peuple Sénégalais et de clarifier toutes ces questions-là »En conclusion, Pape Mahawa Diouf a rappelé que des soupçons graves pèsent sur Ousmane Sonko : « Les faits sont très simples. Il faut revoir la conférence de presse du procureur sur les faits qui sont reprochés à Sonko. Il doit y répondre au nom du droit sénégalais, au nom de la justice sénégalaise. Il attend d’être jugé pour ces faits, mais pour le moment, je pense qu’il n’y a pas encore de décision définitive qui ait été rendue dans ce sens.

Ziguinchor, le conseil régional de la jeunesse veut lutter contre les violences électorale.

Le conseil national de la jeunesse de Ziguinchor a tenu hier samedi 02 décembre, un grand forum de sensibilisation sur les violences électorale, ceci en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer

« Nous sommes ici en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer pour organiser ce premier forum de sensibilisation des jeunes sur les violences électorale. » à fait savoir khadim Diop président du conseil national de la jeunesse. »

Pour lui les jeunes sont les acteurs et victimes de toutes les formes de violences liées à l’élection présidentielle « raison pour laquelle le conseil national de la jeunesse a décidé d’organiser ce forum pour les sensibiliser par rapport à ces violences là. Les jeunes représentent plus de 75% des populations et nous avons des responsabilités avant pendant et après les élections raison pour laquelle nous sommes là pour sensibiliser l’ensemble des démembrements du conseil régional de la jeunesse au niveau de la région de Ziguinchor mais aussi inviter les jeunes des partis politiques et coalitions de partis pour faire des recommandations locales mais aussi des autorités nationales pour maintenir la paix autour de la région de Casamance. » A-t-il précisé

Le travail de sensibilisation a démarré depuis les inscriptions sur les listes électorales en passant par le parrainage, toutefois il précise, « Nous devons tout faire pour analyser les programmes des différents candidats pour que ces candidats là puissent prendre en compte les préoccupations de la jeunesse sénégalaise et parmi mes préoccupations de la jeunesse sénégalaise nous avons l’emploi et l’insertion des jeunes. Chaque année plus de trois cent mille jeunes sortent des écoles de formation et des universités publiques. »

« Nous avons aussi le défi de la migration irrégulière aujourd’hui nous demandons aux futurs candidats à l’élection présidentielle de 2024 d’apport des solutions pour éradiquer ces fléaux. Il y a aussi la participation des jeunes aux instances de prise de décisions, nous sommes 75% de la population mais si vous allez dans les instances de prise de décisions nous représentons moins de 1%. C’est la raison pour laquelle nous voulons pousser à l’élection présidentielle d’adopter le projet de loi instituant un quotas d’au moins 30% dans les assemblées électives et semi électives. D’abord la jeunesse doit se mobiliser pour analyser les projets et programmes et non pas pour aller vers des violences, je pense qu’aujourd’hui les jeunes sénégalais sont conscients de leur rôle et leur représentativité. » 

Le conseil national de la jeunesse demande à tous les jeunes de se mobiliser pour que les préoccupations des jeunes soient prises en compte au niveau des projets de programmes et non pas pour aller faire la violence lors de la campagne électorale, mais aussi sensibiliser au respect des engagements aux différents candidats à l’élection présidentielle.

« Une de nos axes stratégiques c’est la participation et la représentation entre autres nous avons encore deux autres, c’est la décentralisation et la sécurité mais dans cet aspect de participation et de représentation. Il est important d’entendre la jeunesse qui représente un grand lot de la population sénégalaise donc, se sont eux qui vont participer aux élections aussi en se formant. Le conseil national de la jeunesse c’est un partenaire de la fondation depuis 2018, il s’inscrit justement dans toutes les politiques de la jeunesse donc c’est pour ça cela va de soi participation et représentation le conseil national de la jeunesse qui justement s’approche beaucoup avec son projet de loi mais aussi avec tous les programmes étatique pour améliorer les conditions de la jeunesse au Sénégal » affirme Caroline Hauptmann représentante résidente de la Fondation Konrad Adenauer.

Grande Muraille Verte : Macky Sall souligne la contribution du Sénégal et liste les défis à l’échelle continentale

Le Président de la République Macky Sall a pris part, ce samedi 2 décembre à Dubaï, à un Panel présidentiel sur la Grande Muraille verte (GMV). Durant son discours,  le chef de l’État a listé les objectifs du Sénégal en termes de contribution à ce programme : “Nous voulons protéger 500 000 hectares de forêts, réaliser 500 000 hectares de plantations diverses et réduire à hauteur de 90% les superficies vulnérables aux feux de brousse”.
Macky Sall a rappelé qu’en 2021 le Sénégal a participé à hauteur  400 millions FCFA en appui à l’Agence panafricaine, en plus de ses cotisations statutaires.
Lors de son intervention, il a par ailleurs évoqué les initiatives à concrétiser à l’échelle continentale pour “combattre la désertification en restaurant la biodiversité dans la zone sahélo saharienne de Dakar à Djibouti sur près de 8000 km”. 
Il a, tout d’abord,  souligné la nécessité d’accélérer le “développement résilient de l’Union africaine en faisant appel aux sources de financement publics et privés”. 
Macky Sall a ensuite relevé l’importance de soutenir les  “activités agrosylvopastorales”  face à la désertification.  
Le chef de l’État a également rappelé que “l’action de mise en œuvre de la GMV nécessite d’abord une mobilisation soutenue des pouvoirs publics, des gouvernements locaux, des communautés de bases surtout en milieu rural et des organisations de la société civile engagées dans la lutte pour la préservation de l’environnement “.
Enfin, il a invité le “secteur privé à soutenir davantage la réalisation de la GMV dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entrepris

Plainte de Mimi Touré : la réplique de Yaxam Mbaye

Ce sera plainte contre plainte. Le Directeur de publication du quotidien national Le Soleil porte la réplique à l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Celle-ci a saisi la justice pour diffusion de fausses nouvelles. La candidate de la coalition « Mimi 2024 » reproche à Yaxam Mbaye sa Une titrant « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Cette information ne reflète pas la réalité, accuse l’ancienne présidente du Conseil économique, sociale et environnemental (Cese) et ex Envoyée spéciale du chef de l’État, Macky Sall, invoquant l’article 255 du Code pénal. Qui stipule : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 F CFA. »
Le journaliste n’a pas tardé à répondre. Il n’exclut pas d’actionner à son tour le parquet contre Mimi Touré pour diffusion de fausses nouvelles jetant le discrédit sur « les justes nouvelles » qu’il affirme avoir diffusées, souligne L’Observateur de ce samedi 2 décembre. 
« Depuis cette annonce, j’ai posé à nombre d’interlocuteurs la question que voici : quand est-ce que l’ancien Premier ministre, ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ancien membre du Secrétariat exécutif national (Sen) est revenue au sein de la formation politique qui l’a fait connaître des Sénégalais pour entrer en possession des vrais chiffres de collecte de parrainages de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar (BBY) et ainsi pouvoir prétendre me démentir ? », ironise Yaxam Mbaye, pointant du doigt « l’incohérence » de son accusatrice. 

[Document] La Cour suprême inflige un nouveau revers à Ousmane Sonko

La Cour Suprême a rejeté, ce vendredi 1 décembre, le recours déposé par les avocats de Ousmane Sonko.

Ceux-ci avaient déposé mardi dernier un rabat d’arrêt devant cette jurdidiction. Ce dépôt intervenait quelques jours seulement après la publication de l’arrêt de la Cour suprême cassant et annulant la décision du tribunal de Ziguinchor qui avait ordonné la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.

Avec 1,84 milliard de personnes impactées par la sécheresse : Le président Macky Sall plaide pour une action solidaire

Selon le chef de l’État Macky Sall, le fléau de la sécheresse touche désormais 1,84 milliard de personnes dans le monde, dont 85 % vivent dans des pays à faible ou moyen revenu.


Le président du Sénégal s’exprimait en marge de la 28e Conférence de l’ONU pour le climat (COP28) qui s’est tenu ce vendredi 1er décembre à Dubaï. 


Macky Sall a, en effet, participé à cette réunion de l’Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse à Dubaï. Pour lui, les États ont intérêt à engager une action solidaire face à l’urgence de la situation.
Le président sénégalais propose également, entre autres priorités, que les États s’accordent pour « une transition énergétique juste et équitable, tenant compte des besoins spécifiques de l’Afrique en matière d’industrialisation et d’accès universel à l’électricité.

Diffusion de fausses nouvelles : Aminata Touré porte plainte contre Le Soleil

Aminata Touré vient de traîner le quotidien national Le Soleil devant la justice. L’ancien Premier ministre a saisi, ce vendredi 1er décembre 2023, le procureur de la République d’une plainte contre l’astre de Hann. Elle pointe un délit de diffusion de fausses nouvelles. En effet, la candidate à l’élection présidentielle du 25 février 2024, reproche à Yakham Codou Mbaye et sa rédaction sa Une du 27 novembre dernier qui ne reflète pas la réalité, selon elle.

Le journal avait titré « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Dans sa plainte, Mimi Touré estime qu’à ce jour, « aucun candidat à la candidature ne peut réunir un tel nombre qui correspondrait dans les faits à plus de la moitié des électeurs inscrits sur le fichier électoral ».

Ainsi, Aminata Touré invoque l’article 255 du code pénal sénégalais qui dispose : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs Cfa ».

Dette et Justice climatique : Macky Sall porte-voix de l’Afrique à la Cop28

 Le Président de la République, Macky Sall, a proposé la “réorientation des ressources prévues pour le remboursement de la dette vers le financement de l’action climatique”, ce vendredi 1 décembre à Dubaï dans le cadre de la Cop28. M. Sall s’exprimait lors d’une réunion sur le financement de l’adaptation pour l’Afrique. 

“Les pays africains s’endettent pour financer leurs projets verts, ce qui constitue une double peine pour le continent qui pollue le moins, a déclaré Macky Sall. L’Afrique ne demande pas une faveur particulière mais une approche juste et équitable de la lutte contre le réchauffement climatique”. 

“Quand nos pays sont appelés à renoncer aux schémas pollueurs que d’autres ont empruntés pendant plusieurs siècles pour mettre la planète dans son état d’urgence actuel, il est juste qu’en contrepartie, le coût de l’adaptation soit équitablement partagé”, a-t-il souligné.

Poursuivant son plaidoyer, Macky Sall a relevé que les pays africains “ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”.

Il appelle ainsi à une mobilisation effective du financement international de l’adaptation aux risques climatiques dans les pays en développement, soit 40 milliards de dollars d’ici 2025, comme convenu à la COP26 de Glasgow

“Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”, a-t-il lancé.

CONTRIBUTION: Le maître du JEU !

Par Ousseynou LY / Membre du cabinet de Ousmane Sonko

Ils ont la phobie de la prison qu’ils ont pensé que ce serait l’arme fatale contre le Président SONKO et ses collaborateurs pour qu’ils abdiquent et sollicitent la clémence de Son Excellence à la lignée guerrière introuvable. Nous savons tous qu’entre les quatre murs de la prison du Cap Manuel, le président Ousmane SONKO reste encore le maître du jeu. Excusez-moi, il n’est pas le maître du jeu, il est le JEU !

Ils ont la phobie de l’anonymat qu’ils ont pensé que la Dissolution serait le coup de grâce contre le PROJET qui a fini de gagner les cœurs des Sénégalais aussi loin qu’ils se trouvent au Sénégal et en dehors. Des cendres encore chaudes du PASTEF est né EX-PASTEF, véritable appareil résilient pour propulser, tel un catapulte, le Projet vers les horizons et les cœurs encore inexplorés.

Le Projet vivra au-delà de nos espérances et PROS vaincra devant Dieu et les hommes ! Pourquoi ? comme ils savent bien me le demander. Parce qu’il n’y a jamais eu dans l’histoire une cause portée par la jeunesse qui n’aboutit pas. Car la jeunesse est la centrale des énergies qui portent les projets qui transforment le destin d’une Nation. Cette jeunesse a le cœur qui bat pour ce projet et pour celui qui l’incarne depuis 9 ans. 

Au-delà de cette jeunesse, les images de nos collecteurs assaillis par ceux qu’on appelle le 3e âge, rassurent. La bienveillance des nos grand-parents envers ce projet collectif insuffle un vent de gloire apaisante.

De l’autre côté, le système… Considérons ses coups et coups de gueule comme les dernières vociférations d’une hyène rodeuse prise entre les crocs d’un jeune mâle Roi de la Savane. Elle va se débattre de toutes ses forces mais son hémorragie interne aura raison d’elle. Elle suffoque ! Le jeune Roi de la savane ne lâchera jamais prise.

Croyez-moi Patriotes, au soir du 25 février 2024, une soirée de pleine lune dans un ciel dégagé, les étoiles, à leur tour, s’aligneront. Nous gagnerons !

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•46 du Vendredi 01/12/23

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🔴A la 1/Caution pour la présidentielle: La Cdc rejette le chèque de Ousmane Sonko !

Rejet de la caution de Sonko : les précisions de Cheikh Issa Sall, Dg de la CDC

La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), après l’avoir accepté dans un premier temps, a finalement retourné au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, Ayib Daffé le chèque de 30 millions de F CFA qu’il a déposé ce 30 novembre à titre de caution.

Contacté par Source A, le directeur général de la CDC, Cheikh Issa Sall confirme que le  « mandataire avait déposé un chèque auprès du guichet. » Il s’empresse, toutefois, d’ajouter : « Il y a un dispositif derrière le guichet qui regarde le dépôt, qui l’analyse. »
C’est après cette vérification, affirme le magistrat de formation, « que ce dispositif a vu que le dépôt concernait Ousmane Sonko en personne. »

« On a une liste venant du ministère de l’Intérieur qui nous indique tous les candidats à la candidature qui ont retiré des fiches de parrainage. Comme il (Sonko) ne figure pas sur cette liste là, nous avons jugé nécessaire de lui retourner le chèque », indique-t-il.

« Pour l’attestation, qui fait partie du dossier de candidature, on a 48 heures pour la signer », souligne-t-il. Mais, il insiste sur le fait que la première étape consiste à « vérifier si le candidat figure sur la liste des candidats à la candidature qui ont retiré leurs fiches de parrainage ».

Caution : Les candidats qui seront remboursés et ceux qui perdront leurs 30 millions

À moins de 3 mois de la présidentielle, des candidats commencent déjà à déposer leur caution . Quels candidats se verront rembourser leurs 30 millions de francs Cfa au terme du processus ? Quels sont ceux qui risquent de perdre leur caution ?

Après les parrainages, les candidats déclarés à la présidentiel de 2024 commencent petit à petit à aller déposer leur caution. Karim Wade, Thierno Alassane Sall, Cheikh Bamba Dièye ou encore Anta Babacar Ngom, ont annoncé le dépôt des 30 millions de francs Cfa à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Quels candidats risquent de perdre leur caution ?

En effet, c’est le code électoral qui organise le cautionnement des candidats. En son article L122, le texte dispose que Les candidats sont astreints au dépôt d’un cautionnement, qui doit être versé à la Caisse des Dépôts et Consignations, et dont le montant est fixé par arrêté du Ministre chargé des élections après avis des partis politiques légalement constitués.     Ainsi, l’article L.122 du code électoral dispose qu’ «en cas d’irrecevabilité d’une candidature, le cautionnement est remboursé quinze jours après la publication définitive de la liste des candidats.» Donc les candidatures qui n’auront pas passé l’étape du Conseil constitutionnel vont pouvoir récupérer leurs 30 millions de francs Cfa.

Si jamais la candidature est retenue, cette caution lui est remboursée dans les quinze jours qui suivent la proclamation définitive des résultats s’il obtient au moins 5% de suffrages exprimés. En donc, en deçà de cette barre le cautionnement est perdu.

Ngouda Mboup : « La CDC doit respecter la Constitution… »

Suite au rejet de la caution de Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et des consignations (Cdc), la réaction du juriste Ngouda Mboup, proche de Ousmane Sonko, ne s’est pas fait attendre. Selon lui, la CDC n’a pas respecté la constitution et le code électoral.

« La Caisse des dépôts et consignations doit respecter la Constitution et le Code électoral. Seul le Conseil constitutionnel est habilité à vérifier la recevabilité et la validité des pièces et mentions qui composent le dossier de déclaration de candidature.     La caisse des dépôts et consignations ne peut outrepasser ses compétences pour s’arroger les compétences du Conseil constitutionnel. Rien n’est plus dangereux que la confusion des pouvoirs ! Ousmane SONKO est discriminé, persécuté, ses droits constitutionnels confisqués et piétinés » martèle t’il.

Report ou non de la Présidentielle 2024 : Macky Sall prend une décision

Il y a quelques jours, des personnalités politiques, à l’image de l’opposant Boubacar Kamara, et de l’ambassadeur à l’UNESCO Souleymane Jules Diop ont émis l’idée d’un report du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024 pour, avancent-ils, des raisons de sécurité. 

Ces derniers peuvent déchanter, car le chef de l’État Macky Sall semble aller dans le sens du maintien de la date retenue. 

En effet, le projet de décret portant convocation du corps électoral pour cette élection présidentielle a été adopté, hier mercredi, en Conseil des ministres. Ce qui veut dire qu’il va incessamment signer ledit décret.  «Je pense qu’au regard de la situation politico-sociale, il y a plus urgent pour le Sénégal qu’une élection. Ce qu’il faut, c’est de travailler à faire revenir le calme dans le pays. C’est pourquoi j’ai pensé que dans ces conditions, il n’est pas raisonnable d’exclure le report consensuel de l’élection présidentielle. Si nous sommes justes et nous regardons la réalité en face, on comprend que dans ces conditions, il n’est pas possible d’aller vers une élection présidentielle sans qu’il y ait des problèmes dans le pays. Et il faut éviter au pays d’entrer dans une spirale négative de laquelle il sera très difficile de sortir. Ma conviction est que le Sénégal n’est pas prêt (…) », avait déclaré le leader du Parti pour la construction et la solidarité (Pcs)/Jengu Tabax,  dans une courte vidéo largement partagée sur la toile.

 Pour sa part, le délégué permanent du Sénégal auprès de l’UNESCO estime que ce « report » est inévitable  « Je pense que pour le bien de ce pays, pour connaître de nouvelles avancées, le faire ne serait pas une mauvaise chose, mais ce serait une première (…) Il (le président) ne veut pas être le premier sénégalais à reporter une élection présidentielle. Il ne veut pas qu’on lui dise encore que vous aviez donné votre parole et vous êtes en train de vous renier. Mais le Sénégal le vaut, le bien du Sénégal le vaut. Je salue le courage de Boubacar Kamara qui a eu le courage de poser le débat sur la table. Je pense qu’à quelques mois de la Présidentielle, nous ne sommes pas prêts. Nous risquons de connaître des convulsions, des contestations, des difficultés, des mouvements de rue qui risquent de compromettre pour longtemps la sécurité de ce pays et peut-être sa défense », avait-il fait savoir dans l’émission « Grand Jury » sur la RFM. 

Présidentielle 2024 : Anta Babacar Ngom Diack a déposé sa caution

Les candidats déclarés ont commencé à déposer leurs cautions à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Ce jeudi 30 nombre 2023, la présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC), est passée à l’acte. En effet, dans le cadre du processus électoral, la candidate à la candidature à la prochaine élection présidentielle, Anta Babacar Ngom Diack a déposé sa caution de 30.000 000 de FCFA par le biais de son mandataire, Issakha Diouf.

 « Parmi les différentes étapes du processus électoral, il y a une étape cruciale qui consiste à déposer sa caution. Cet acte accompli marque la farouche détermination et l’engagement profond de Mme Diack. Qui, prouve qu’elle est extrêmement déterminée pour arriver à être élue présidente de la République du Sénégal au soir du 25 février 2024 », a déclaré Issakha Diouf au sortir du siège de la Caisse des dépôts et consignations.

Face à la presse, le mandataire du mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), ajoute ainsi que plus de 300.000 parrains ont été collectés.

Candidature de Ousmane Sonko : La CDC renvoie à Ayib Daffé le chèque déposé en guise de caution

La Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) a finalement retourné à Ayib Daffé le chèque de 30 millions de F CFA qu’il a déposé ce 30 novembre à titre de caution du candidat, Ousmane Sonko “La CDC a retourné à M. Daffé le chèque qu’il a déposé. Après vérification, nous avons constaté que M. Sonko ne figure pas sur les listes électorales”, a fait savoir, Matar Diop, chargé de communication de la structure. 

Rappelons que Ayib Daffé, mandataire de la coalition Sonko2024, avait un peu plus tôt dans l’après -midi déposé une caution et reçu un quitus. 

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