Sénégal : Un réseau de trafic de drogue démantelé, la drogue dissimulée dans des micro-ondes

Un réseau sophistiqué de trafic de drogue a été mis au jour grâce à la vigilance d’un agent de la Gendarmerie. Les trafiquants utilisaient un stratagème ingénieux pour acheminer du haschich du Maroc vers le Sénégal : dissimuler la drogue à l’intérieur de fours à micro-ondes neufs.

Selon le journal Libération, l’affaire a éclaté lorsque le gendarme, intrigué par l’envoi suspect d’un micro-ondes, a décidé de l’inspecter. En le démontant, il a découvert un kilogramme de haschich soigneusement dissimulé. Informée de cette découverte, l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a immédiatement mis en place une livraison surveillée.

Cette opération a conduit à l’arrestation de deux individus : A. Valéra, le destinataire du colis, et son complice A. Dior. Les perquisitions effectuées par les forces de l’ordre dans le quartier de Rebeuss ont permis de saisir six autres micro-ondes contenant également de la drogue, ainsi qu’un stock supplémentaire de 2,9 kg de haschich dissimulé sur le toit du domicile de Valéra.

Cette affaire met en lumière l’ingéniosité sans cesse renouvelée des trafiquants pour tenter d’échapper aux contrôles. Grâce à la vigilance des forces de sécurité, ce réseau a été neutralisé, empêchant ainsi l’arrivée de plusieurs kilogrammes de drogue sur le marché sénégalais. L’enquête se poursuit afin d’identifier d’éventuels complices et remonter la filière jusqu’à ses sources d’approvisionnement.

Une vaste enquête sur un réseau de blanchiment de capitaux de 125 milliards de FCFA au Sénégal

Le Parquet du Pool judiciaire financier a annoncé, le 12 janvier 2025, l’ouverture d’une enquête d’envergure visant des activités financières illicites impliquant plusieurs individus. Cette initiative découle de rapports accablants transmis par la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), qui mettent en lumière des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux.

Selon les premières conclusions des investigations, des sociétés écrans auraient été utilisées pour effectuer des transactions suspectes, dont le montant provisoire dépasse les 125 milliards de FCFA. Ces pratiques, décrites comme extrêmement élaborées, incluent des techniques avancées visant à dissimuler l’origine des fonds, rendant leur traçabilité difficile.

Les infractions présumées relèvent de la loi n°2024-08 relative au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme. Parmi les charges retenues figurent l’association de malfaiteurs, le blanchiment de capitaux, l’escroquerie portant sur les deniers publics, la corruption, le trafic d’influence et l’abus de biens sociaux.

Le Procureur de la République financier, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, a déclaré que cette enquête marque une étape décisive dans la lutte contre la criminalité économique et financière au Sénégal. “Notre objectif est clair : démanteler ces réseaux criminels et traduire devant la justice les responsables de ces actes préjudiciables à l’économie nationale,” a-t-il affirmé.

Cette enquête s’inscrit dans le cadre des engagements du Sénégal à renforcer la transparence financière et à lutter contre la criminalité économique. La CENTIF, qui joue un rôle clé dans la détection des flux financiers suspects, a contribué à révéler ces opérations frauduleuses, soulignant l’efficacité croissante des mécanismes de surveillance.

Les sommes en jeu – dépassant les 125 milliards de FCFA – révèlent l’ampleur des dégâts causés par ces activités criminelles. Ces fonds, potentiellement détournés, auraient pu être alloués à des secteurs vitaux tels que la santé, l’éducation ou les infrastructures publiques.

Cette affaire est suivie de près par les autorités, les organisations de la société civile et la population, qui attendent des sanctions exemplaires contre les coupables. Elle constitue un test important pour le système judiciaire sénégalais et pour l’efficacité des réformes entreprises dans la lutte contre la corruption.

Démantèlement d’un réseau de traite de personnes à Dakar : une alerte sur les fausses promesses d’emploi en Afrique de l’Ouest

Un vaste réseau de traite de personnes a été récemment démantelé à Dakar, révélant l’ampleur d’un phénomène inquiétant dans la région. Cette opération policière a permis la libération de vingt-quatre étrangers séquestrés, dont onze Guinéens. Le cerveau présumé du réseau, un Ivoirien nommé A. Kindrebegou, a été arrêté, mettant ainsi fin à des mois d’exploitation de victimes attirées par de fausses promesses d’emploi.

Le réseau attirait ses victimes, principalement originaires d’Afrique de l’Ouest, avec des offres d’emploi fictives à Dakar. Les recruteurs exigeaient des sommes importantes, allant de 100 000 à 900 000 FCFA, en échange de ces opportunités alléchantes. Cependant, une fois sur place, les victimes se retrouvaient piégées : séquestrées dans une villa, elles étaient forcées d’investir dans des achats ou des transactions via des plateformes telles que Qnet, un réseau de marketing pyramidal, plutôt que de bénéficier des emplois promis.

C’est une plainte déposée par l’ambassade du Burkina Faso à Dakar qui a permis de lever le voile sur cette organisation criminelle. L’attaché de l’ambassade a alerté les autorités sur la disparition d’une compatriote, R. Lompo, convoyée à Dakar sous de faux prétextes. Grâce à cette dénonciation, les enquêteurs ont minutieusement retracé le parcours des recruteurs et localisé leur base d’opérations dans une villa de la capitale sénégalaise.

Lors de l’intervention, les policiers ont non seulement libéré R. Lompo, mais ont également découvert vingt-trois autres ressortissants étrangers, principalement de Guinée, tous victimes du même stratagème. Les témoignages recueillis ont confirmé que le réseau opérait selon un modèle d’escroquerie basé sur des fausses promesses d’une vie meilleure.

A. Kindrebegou, accusé d’être à la tête du réseau, a été placé en garde à vue. Il fait face à plusieurs chefs d’accusation, notamment pour association de malfaiteurs, escroquerie, séquestration, trafic de migrants et séjour irrégulier. Son modèle d’exploitation s’appuyait sur un système de marketing pyramidal, sous couvert de fausses opportunités d’emploi, où les victimes étaient contraintes d’investir sans aucun retour.

Cette affaire met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue face aux réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité de nombreuses personnes cherchant à améliorer leurs conditions de vie. Le recours aux réseaux sociaux pour diffuser ces fausses offres d’emploi rend d’autant plus difficile la détection de ces escroqueries. La prolifération des plateformes comme Qnet, régulièrement dénoncées pour leurs pratiques trompeuses, souligne l’urgence de sensibiliser davantage les populations à ces dangers.

Les autorités sénégalaises, en collaboration avec les ambassades et la communauté internationale, continuent de lutter contre ces formes modernes d’exploitation humaine, tout en intensifiant la sensibilisation pour prévenir de nouvelles victimes.

Démantèlement d’un réseau de trafic de migrants à Saly Portudal : Quatre individus arrêtés

Les éléments de la brigade de recherche de Saly Portudal ont mené une opération réussie contre un réseau de trafic de migrants, aboutissant à l’arrestation de quatre personnes. Ces individus, liés à un ancien lutteur établi en Espagne, tentaient d’envoyer plus de cinquante migrants clandestins en Europe. L’opération de démantèlement s’est déroulée après une enquête initiée à la suite d’une dénonciation anonyme.

Le dimanche 22 septembre 2024, les autorités ont été alertées sur un trafic intense de migrants à Mbour, orchestré par un groupe de quatre personnes, dont une femme. Le cerveau présumé du réseau est un ancien lutteur sénégalais, aujourd’hui basé en Espagne. Ce dernier, tirant profit de son influence, aurait mis en place une équipe d’intermédiaires sur la Petite-Côte, facilitant le recrutement et le transit des candidats à l’émigration clandestine.

Parmi les individus interpellés, Ibrahima Dieng et Malé Diop, travaillant pour le compte du lutteur, ont été arrêtés dans un premier temps. Ils auraient reconnu leur rôle dans le réseau : Dieng étant chargé du recrutement, et Diop s’occupant de l’hébergement des candidats. Diop a par la suite avoué qu’il avait pour mission de conduire ces derniers vers Lamine Gaye, un autre homme clé du réseau résidant dans la région.

Les forces de l’ordre ont découvert que Lamine Gaye, en manque de place pour loger les 50 candidats à l’émigration, avait fait appel à Fatou Sall, sœur de Pape Sow, un proche collaborateur du lutteur. Fatou Sall a accueilli certains des migrants dans sa résidence. Le jour du départ, les migrants, recrutés principalement via l’application WhatsApp, se sont regroupés chez Malé Diop, dont la maison se trouve proche du lieu prévu pour l’embarquement clandestin.

Cependant, quelques heures avant le départ prévu, 25 candidats, composés de 13 Sénégalais, 6 Gambiens, 5 Guinéens et 1 Bissau-Guinéen, ont été arrêtés par les forces de l’ordre, en même temps que leur logeur Malé Diop. Les recruteurs Ibrahima Dieng et Lamine Gaye ont également été appréhendés.

À l’issue de leur garde à vue, les quatre organisateurs présumés du réseau, dont une femme, ont été déférés le mardi 24 septembre 2024 au parquet de Mbour. Cette opération permet non seulement de mettre un coup d’arrêt à un trafic de migrants de grande envergure, mais aussi de souligner les dangers encourus par ces candidats à l’émigration clandestine.

L’enquête suit son cours, alors que les autorités sénégalaises intensifient leurs efforts pour lutter contre ces réseaux qui mettent en péril la vie de centaines de jeunes désespérés en quête d’un avenir meilleur en Europe.

La Senelec finalise une nouvelle ligne à très haute tension pour renforcer le réseau électrique à Touba

La Senelec a achevé dimanche les travaux de construction d’une nouvelle ligne à très haute tension (225 KV) reliant l’ancien poste électrique Touba 1 au nouveau poste Touba 2, dans le cadre du projet « Boucle du Ferlo ». Abdou Khadre Ndiaye, coordonnateur des travaux, a confirmé la conclusion réussie de ce projet majeur, estimé à 106 millions d’euros.

L’objectif principal de cette nouvelle ligne est de renforcer le réseau électrique dans la région de Touba, en vue de garantir une distribution continue et fiable de l’électricité, en particulier en préparation du Magal de Touba, un événement religieux majeur qui attire des millions de pèlerins chaque année.

Les travaux se sont déroulés sans encombre et dans des conditions optimales, a souligné Abdou Khadre Ndiaye. La nouvelle ligne, d’une capacité de 2×40 MVA, permettra une interconnexion efficace entre les postes Touba 1 et Touba 2, renforçant ainsi la capacité de transmission entre Touba et Ndioum.

Cependant, le processus de raccordement a entraîné des coupures temporaires d’électricité dans plusieurs localités de la zone de Touba-Mbacké tout au long du week-end. Ces interruptions étaient nécessaires pour permettre le bon déroulement des travaux de raccordement.

La nouvelle ligne devrait être opérationnelle d’ici la fin du mois de juin, marquant ainsi une étape importante dans l’amélioration de l’infrastructure électrique de la région. En plus de la nouvelle ligne, trois nouveaux postes de transformation ont été incorporés dans le réseau, ce qui contribuera à améliorer la fiabilité et la stabilité du système électrique dans la région de Touba.

Ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts continus de la Senelec pour moderniser et renforcer le réseau électrique du Sénégal, afin de répondre aux besoins croissants en électricité et de soutenir le développement économique et social du pays.

Démantèlement d’un Réseau de Voleurs de Bétail à Kaffrine : Soulagement pour les Habitants

Les habitants de Kaffrine peuvent désormais respirer après l’arrestation d’un vaste réseau de voleurs de bétail qui semait la terreur depuis plusieurs mois dans la région.

Les gendarmes de la Brigade territoriale de Kaffrine ont réussi un coup de filet en arrêtant Massamba Ndiaye (47 ans), Abdou Dia (40 ans), Aly Ka, gérant d’une dibiterie, et Ousmane Dieng (50 ans). Ces arrestations ont eu lieu pendant la période de la korité grâce à la collaboration avec l’ESI de Koungheul.

L’affaire a débuté avec le vol de onze bovins au village de Panthiang Français, chez le berger A. Wane. Les investigations ont rapidement mené les gendarmes au domicile de Massamba Ndiaye, où les vaches volées ont été retrouvées. Ndiaye a tenté de s’échapper mais a été finalement arrêté lors d’une descente des gendarmes de Kaffrine et de l’ESI de Koungheul à son domicile tôt le matin.

Les bovins ont depuis été restitués à leur propriétaire légitime.

Un maître coranique de Kathiote, D. Wilane, a également été victime de vol de bétail, perdant douze caprins. Suite à une enquête ouverte par la gendarmerie de Kaffrine, les trois suspects, Abdou Dia, Aly Ka, et Ousmane Dieng, ont été identifiés et arrêtés. Ils sont actuellement poursuivis pour association de malfaiteurs et vol de bétail.

Dans le cadre des opérations de sécurisation renforcées pendant la période de la korité, les gendarmes de Kaffrine ont découvert 17 chèvres cachées dans la forêt à Mounawara, commune de Diamagadio, arrondissement de Katakel. Les animaux sont actuellement gardés dans les locaux de la Brigade territoriale de gendarmerie en attendant leur restitution à leurs propriétaires.

Les quatre individus arrêtés ont été présentés au procureur de la République à l’issue de l’enquête.Ce démantèlement du réseau de voleurs de bétail à Kaffrine est une victoire significative pour les forces de l’ordre et apporte un soulagement bienvenu aux habitants de la région. Il souligne l’efficacité des opérations de sécurisation menées par la gendarmerie pour lutter contre le vol de bétail, un fléau qui affecte gravement les communautés rurales.

Démantèlement d’un Réseau de Prostitution à Saint-Louis : Arrestation de Six Prostituées, Dont une Canadienne

Une opération menée par les forces de l’ordre de Saint-Louis a conduit à l’arrestation de huit individus impliqués dans un réseau de prostitution clandestine et de proxénétisme. Parmi les personnes appréhendées, six étaient des prostituées originaires de Dakar, logées par les proxénètes. Seneweb rapporte les détails de cette opération qui a mis fin aux activités de ce réseau illicite.

L’intervention des policiers du commissariat central de Saint-Louis, placés sous la direction du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, a permis de mettre un terme aux activités de ce réseau de prostitution clandestine. Tout a débuté par un renseignement reçu par les autorités concernant des jeunes femmes exerçant la prostitution dans un appartement meublé du quartier Léona. Sans perdre de temps, les enquêteurs ont été mobilisés pour agir rapidement.

Les investigations ont abouti à l’arrestation de six prostituées, parmi lesquelles figurait une ressortissante canadienne, ainsi que de deux proxénètes. Les prostituées ont été identifiées comme F. Diagne (21 ans), N. B. Diop (24 ans), A. Diouf (21 ans), M. Lopy (20 ans), M. A .Dacosta (19 ans), et E. Diop, née au Canada en 2006.

Les deux proxénètes arrêtés sont A. Sow (23 ans), un mareyeur, et S. S. M. Ndiaye (25 ans). Ces derniers hébergeaient les prostituées dans un appartement meublé où elles recevaient leurs clients.

Selon les conclusions de l’enquête menée par le lieutenant Bachir Ndao, chef de la Sûreté urbaine, les jeunes femmes, originaires de Dakar, étaient prises en charge par A. Sow et son complice S. S. M. Ndiaye.

Les huit individus arrêtés ont été déférés vendredi dernier pour des accusations de proxénétisme, de prostitution clandestine et de non-inscription au fichier sanitaire. Cette opération témoigne des efforts des autorités pour lutter contre le trafic humain et la prostitution clandestine, assurant ainsi la protection des droits des personnes vulnérables impliquées dans de telles activités illicites.

Démantèlement d’un réseau d’émigration clandestine à Dahra Djoloff

Les personnes arrêtées, T. Sakho et A. Séne, sont accusées d’avoir été les convoyeurs d’un grand nombre de jeunes Dahrois et d’autres individus de la région, qui ont tenté de rejoindre l’Espagne à bord de pirogues de fortune. Malheureusement, plusieurs de ces migrants ont trouvé la mort en mer, mettant en lumière les dangers inhérents à ces voyages clandestins.

L’intervention des autorités a été déclenchée après l’arrestation du capitaine de pirogue Djibril Diop, ce qui a permis aux enquêteurs de remonter la piste jusqu’aux recruteurs opérant à Dahra et dans les environs. Cette action coordonnée a été saluée par les populations locales, qui ont exprimé un soulagement face à cette mesure visant à démanteler un réseau qui exploitait la vulnérabilité des jeunes en quête de meilleures opportunités à l’étranger.

Suite à leur arrestation, T. Sakho et A. Séne ont été conduits à Saint-Louis sous bonne escorte, où ils seront interrogés par les autorités compétentes. Cette opération marque un pas important dans la lutte contre l’émigration clandestine au Sénégal et souligne l’engagement des autorités à mettre fin à ces activités illégales qui mettent en danger la vie de nombreux migrants.

«Acte de vandalisme» contre un bus de DDD : Suspension du Réseau de Transport dans la Banlieue

Dakar Dem Dikk (DDD) suspend temporairement ses services de transport dans la banlieue, suite à un incident survenu mercredi dernier. La direction de cette société de transport public a pris cette décision afin de limiter les dommages et d’identifier les responsables de l’attaque contre l’un de ses nouveaux bus.

Selon les explications fournies par la direction de DDD, le mercredi 27 mars 2024, l’un de leurs bus a été pris pour cible lors d’un incident impliquant des jeunes et la police à Pikine. Le véhicule a été attaqué, caillassé, puis incendié, dans ce qui est décrit comme un acte de vandalisme regrettable. La société de transport condamne fermement cet incident et appelle à la retenue de la part des populations.

Cet événement fait suite à des manifestations de jeunes Pikinois réclamant justice après le décès tragique de Seydina Mouhamed Diop, un homme de 33 ans. Les manifestants accusent la police d’être responsable de sa mort, affirmant qu’il aurait été battu à mort lors d’une altercation avec les forces de l’ordre.

Face à cette situation tendue, Dakar Dem Dikk a jugé nécessaire de suspendre temporairement ses activités dans la banlieue, en attendant que la situation se calme et que les responsabilités soient établies. Cette mesure vise à garantir la sécurité des passagers et du personnel de la société, tout en évitant tout nouvel incident.

En attendant des développements ultérieurs, la suspension du réseau de transport dans la banlieue souligne l’impact des tensions sociales sur les services publics essentiels, mettant en lumière la nécessité d’une résolution pacifique des conflits et d’un dialogue ouvert entre toutes les parties concernées.

Trafic de Tramadol : le réseau Dakar-Bamako-Niger démantelé

Les autorités ont récemment annoncé le démantèlement d’un réseau de trafic international de Tramadol, opérant entre les villes de Dakar, Bamako et le Niger. Ce coup de filet a permis l’arrestation de M. Dia, alias « Wara-Gang », un caïd malien, ainsi que de son complice sénégalais, D. Diongue, accusés d’association de malfaiteurs, de détention et de trafic international de substances psychotropes.

Selon les informations fournies par L’Observateur, M. Dia et D. Diongue sont considérés comme les principaux cerveaux de ce réseau sophistiqué, qui a été démantelé par le bureau de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) de Kédougou, au Sénégal.

Ce réseau clandestin opérait en fournissant du Tramadol, une drogue psychotrope, à un prix exorbitant de 70 000 FCFA l’unité. Cette substance, qui s’écoulait comme de petits pains, était principalement achetée par des chercheurs d’or installés sur les sites aurifères de la région. Cependant, elle a également été à l’origine de crises convulsives et d’arrêts cardiaques chez certains consommateurs.

L’intervention des autorités, qui a eu lieu le 9 janvier dernier, a mis fin à six mois d’activité intense de ce réseau de trafic. Les enquêteurs ont réussi à infiltrer le réseau en utilisant des agents en civil pour réaliser des achats de mise en confiance. Alerté par l’opération des forces de l’ordre, M. Dia a tenté en vain de se débarrasser de la marchandise, mais a été appréhendé avec 420 unités de Tramadol en sa possession.

Sous la pression des enquêteurs, « Wara-Gang » a révélé l’implication de son complice sénégalais ainsi que de son principal fournisseur, établi dans la ville de Kayes, au Mali.

Ce démantèlement met en évidence les efforts soutenus des autorités pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Il souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les réseaux de trafiquants opérant à travers les frontières. Les autorités demeurent engagées dans la lutte contre ce fléau, dans le but de garantir la sécurité et la santé publique dans la région.

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