Détournement de 52 000 tonnes de riz : Huit personnes placées sous contrôle judiciaire

Huit personnes ont été inculpées dans l’affaire du détournement de 52 000 tonnes de riz, un scandale qui a secoué le secteur du commerce au Sénégal. L’information judiciaire a été lancée par le juge du 6e cabinet, après une plainte déposée par Henri Rouzeau, directeur général de Swiss Agri Trading (SAT), une société spécialisée dans la commercialisation du riz. Ce dernier a alerté la justice après avoir découvert un manque conséquent dans ses stocks lors d’un audit interne.

Les inculpés incluent A. Zaidan, directeur général de la Senegalese Trading Company (STC), ainsi que plusieurs responsables et employés de la Société Générale de Surveillance (SGS). Parmi eux, A. B. Sy, manager, ainsi que M. Ba et A. Mbengue, superviseurs de l’entreprise de contrôle. À cela s’ajoutent quatre magasiniers de Simar, nommés P. Fall, M. Ndiaye, M. Basse, et M. L. Dramé.

Un préjudice de 15 milliards de francs CFA

Le préjudice est estimé à 15 milliards de francs CFA, un montant qui reflète l’ampleur du détournement. Les mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire après plusieurs retours au parquet. Leurs inculpations surviennent dans le cadre d’une enquête approfondie, visant à établir les responsabilités dans cette fraude de grande envergure.

Cette affaire illustre les failles dans le système de gestion et de surveillance des marchandises, en particulier dans un secteur aussi sensible que celui de la commercialisation du riz, un produit de première nécessité au Sénégal. L’évolution de cette enquête sera suivie de près, alors que les autorités judiciaires poursuivent leurs investigations pour déterminer l’ampleur des responsabilités.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°283 – du 28 ET 29/09/2024

🔴 PERTES ESTIMÉES À 250 MILLIONS FRANCS CFA SUR SA PRODUCTION DE CAROTTES : A2FP POINTE DU DOIGT L’OUVERTURE DU MARCHÉ PAR L’ÉTAT
🔴 ACCUSÉ DE TRAÎTRISE ENVERS SONKO ET COMPLOT AVEC L’EX-RÉGIME : DÉTHIÉ FALL NIE TOUTE PROXIMITÉ AVEC AMADOU SALL

🔴 MERCATO – LIGUE PROFESSIONNELLE SÉNÉGALAISE : OUSMANE SOW ET IBRAHIMA SORY DIALLO RENFORCENT LE JARAAF
🔴 TIRAGE AU SORT DE LA LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE : LE GALATASARAY DE MALADO DIALLO DANS LE GROUPE DES VICE-CHAMPIONNES D’EUROPE

Kader Dia face à la justice : le chroniqueur de Sen TV convoqué par la Division spéciale de cybersécurité

Kader Dia, chroniqueur de la chaîne Sen TV, est dans la tourmente. Convoqué le lundi 30 septembre 2024 par la Division spéciale de cybersécurité (DSC), il devra répondre à des accusations qui pourraient lui coûter cher. Cette convocation, confirmée par une source autorisée à Seneweb, fait suite à des déclarations explosives faites à l’antenne, mettant en cause une unité de la police nationale.

Lors d’une récente intervention sur Sen TV, Kader Dia a accusé ouvertement une unité de la police d’avoir reçu des pots-de-vin pour faciliter le passage d’une pirogue, découverte par la suite avec trente corps sans vie au large des Mamelles. Cette déclaration a suscité une vive réaction des autorités. Le procureur de la République a aussitôt réagi en lançant une enquête pour éclaircir les circonstances entourant ces graves allégations.

L’affaire est désormais entre les mains de la justice, et Kader Dia devra se justifier devant les enquêteurs de la DSC. Cette convocation pourrait être un tournant majeur dans l’affaire, surtout si l’accusation d’atteinte à l’honneur d’une institution publique est retenue.

Kader Dia est attendu pour donner des éléments probants qui pourraient étayer ses propos, ou risquer de faire face à des poursuites judiciaires sévères. L’opinion publique, quant à elle, est suspendue à l’évolution de cette affaire, qui met en lumière les enjeux de la liberté d’expression dans un contexte de tensions autour de la migration clandestine.

Affaire Jérôme Bandiaky : Les révélations de Me Djiby Diallo sur une enquête controversée

Ce vendredi, lors d’une conférence de presse, Me Djiby Diallo, avocat à la cour, est revenu sur les circonstances entourant l’arrestation de son client, Jérôme Bandiaky, alias « Sniper », dans une affaire qui, selon lui, soulève de nombreuses zones d’ombre. L’avocat a notamment dénoncé la manière dont l’enquête a été menée, qualifiant les événements d’« extraordinaires et scandaleux ».

D’après Me Diallo, la perquisition au domicile de Bandiaky ne reposait ni sur une plainte, ni sur une infraction constatée. Le procès-verbal de la police indique simplement qu’elle a agi « sur instruction de l’autorité », sans préciser de quelle autorité il s’agissait. « Cette descente musclée chez Jérôme est inacceptable », a-t-il déclaré, soulignant que son client n’était même pas présent à son domicile lors de l’opération. Jérôme Bandiaky, bien que surpris par cette intrusion, s’est finalement rendu de manière pacifique à la police.

Lors de la perquisition, la police a saisi un sac contenant une somme de 1,4 million de francs CFA ainsi que des équipements de gardiennage. Me Diallo a tenu à rappeler que Bandiaky est le propriétaire d’une société de sécurité agréée, ce qui justifie, selon lui, la présence de ce matériel. L’avocat a fermement défendu la légalité de la détention de ces objets, déplorant que ces éléments aient été retenus contre son client.

Un autre point central de l’affaire concerne l’accusation d’usurpation de fonction. Jérôme Bandiaky aurait, selon ses détracteurs, obtenu de manière irrégulière un passeport diplomatique. Me Diallo a précisé que son client était chargé de la sécurité de personnalités politiques, notamment de l’ancien Premier ministre Mimi Touré et de l’ancien président Macky Sall, ce qui expliquerait son statut d’« agent administratif ». L’avocat a critiqué l’absence d’audition des autorités ayant délivré ce passeport, estimant que cela aurait dû faire l’objet d’une enquête approfondie avant toute accusation.

L’enquête a également conduit à la découverte de deux armes – une d’alarme et un calibre 22 – chez Jérôme Bandiaky, ce qui a donné lieu à des poursuites pour détention d’armes sans autorisation. Toutefois, Me Diallo dénonce l’accusation de « trafic d’armes », qu’il considère infondée. Son client fait également face à des charges liées à des « actes compromettant la sécurité publique », des accusations qui relèvent de l’article 80 du code pénal.

Depuis son arrestation, Jérôme Bandiaky est placé sous mandat de dépôt et son dossier est actuellement entre les mains du juge du 1er cabinet. Les chefs d’inculpation retenus contre lui incluent la détention d’armes et de munitions sans autorisation, l’usurpation de fonction, l’obtention d’avantages indus, ainsi que le trouble à l’ordre public. Me Djiby Diallo continue de dénoncer une procédure qu’il considère injuste et violant les droits fondamentaux de son client.

Le dossier, en cours d’instruction, devra désormais faire face à un examen plus approfondi pour déterminer la validité des charges portées contre Jérôme Bandiaky.

Kaolack/ injustice au sein du Parti Démocratique Sénégalais : Sérigne Momar Sokhna accuse Lamine Thiam.

A quelque semaines des élections législatives de 17 Novembre 2024, le parti Démocratique Sénégalais au niveau de la région de Kaolack, vit une tempête politique. L’ancien président de la fédération rurale de Latmingué, Serigne Momar Sokhna parle d’injustice contre sa personne depuis des années. L’ancien président de la fédération rurale ne cache pas son mécontentement.

Affirmant que cette action est le résultat d’un “complot politique” orchestré par ses camarades au sein du parti dont Lamine Thiam, Saliou Dieng et Famara Senghor qui n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale durant les élections. “C’est une injustice flagrante qui ne repose sur aucune base solide. On m’accuse de déstabiliser le parti, alors que j’ai toujours œuvré pour son expansion et sa consolidation, notamment dans le Saloum,” a martelé Sérigne Momar Sokhna face à la presse ce vendredi.

“Nous avons utilisé tous les moyens nécessaires pour assurer que le PDS reste une force majeure à Kaolack. Nous planifions des actions de sensibilisation et des campagnes pour rallier le soutien des bases qui sont frustrées par les manipulations politiques actuelles,” a-t-il déclaré.

L’injustice que vit l’ancien président de la fédération urbaine de Latmingué va soulever certainement des tensions et une division au sein du PDS, exposant des fractures qui pourraient affecter non seulement le parti au niveau régional mais aussi national. L’affrontement entre M. Sokhna et Famara Senghor, Lamine Thiam et Saliou Dieng survient à quelques semaines des élections législatives anticipées prévues au mois de Novembre pendant lesquelles le parti cherche à reconsolider sa position dans le paysage politique sénégalais.

Dans ce climat tendu, Serigne Momar Sokhna averti le président Me Abdoulaye Wade et Karim Meissa Wade de ne pas compter sur ces derniers car ils n’ont pas de base politique et la députation le prouvera . M. Sokhna attend des solutions urgentes face cette crise qui pourrait empêcher le PDS d’avoir le maximum de députés à l’hémicycle.

Manifestation interdite par le préfet : La réaction des membres de l’ATEL

Ce vendredi 27 septembre, les dirigeants de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) avaient prévu d’organiser une manifestation, mais celle-ci a été interdite par le préfet. Dans un communiqué, Khalifa Sall, Bougane Guèye Dany et leurs alliés dénoncent cette interdiction et accusent le Pastef d’en être à l’origine. Ils annoncent également leur intention de saisir les autorités compétentes.

Voici l’intégralité du communiqué de l’ATEL :

« Le pouvoir Pastef vient d’interdire le rassemblement qui était prévupar notre alliance ce 27 septembre à 15 h à la place de la Nation.
Le prétexte ridicule de cette interdiction est la proximité du couloir debus du Brt. Pourtant, une autre manifestation est autorisée sur lesmêmes lieux.

Le ridicule le dispute au fallacieux quand le pouvoir accuse ATELd’avoir refusé de changer le lieu de la rencontre, alors que cetteproposition ne lui a été faite qu’à quelques heures de l’évènement. Ausurplus, sans aucune justification.
Ceci s’inscrit dans une politique d’interdiction systématique de toutemanifestation non adoubée par Pastef. Il suffit de rappelerl’interdiction illégale de la marche des marchands ambulants ainsi quecelle des mourides de Massalikoul Jinane.

ATEL dénonce et condamne vigoureusement cette volonté de placer leSénégal sous la férule d’une dictature populiste.

ATEL se réserve le droit de saisir les institutions judiciairescompétentes contre cette nouvelle violation du droit constitutionnel demanifestation.

Enfin, ATEL va organiser une conférence de presse pour annoncer lasuite de son plan d’action.

Fait à Dakar le 27 septembre 2024

Le comité d’initiatives »

Me Djiby Diallo, avocat de Jérôme Bandiaky : ‘’Certains faits qui lui sont reprochés sont couverts par la loi d’amnistie’’

Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 27 septembre, Me Djiby Diallo, avocat de Jérôme Bandiaky, ancien membre de la sécurité de l’Alliance pour la République (Apr), a dénoncé les circonstances jugées abusives de l’arrestation de son client. Selon l’avocat, l’intervention musclée des forces de l’ordre à son domicile s’est faite sans convocation préalable ni dépôt de plainte, ce qui constitue, selon lui, une violation des droits de Bandiaky. « Il devait d’abord être convoqué et entendu avant toute mesure coercitive, » a martelé Me Diallo.

Parmi les accusations portées contre Jérôme Bandiaky, figurent la détention illégale d’armes et de munitions. L’avocat a réagi en précisant que ces armes étaient en réalité destinées à sa société de gardiennage et à sa propre sécurité. Bandiaky, connu sous le surnom de « Sniper », était en charge de la protection privée de personnalités telles que l’ancien Premier ministre Amadou Ba et l’ex-président Macky Sall. Me Diallo insiste sur le fait que ces armes étaient utilisées dans un cadre professionnel et légal.

Concernant la disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou, souvent mentionnée dans le dossier, l’avocat a affirmé que son client n’était ni impliqué ni poursuivi pour des faits de meurtre.

Un autre aspect sensible du dossier concerne l’implication de Jérôme Bandiaky dans des affaires de nervis. Me Diallo a rappelé que ces faits sont couverts par la loi d’amnistie, qui, selon lui, a déjà produit des effets irréversibles. « Pourquoi remettre en question une loi d’amnistie qui a déjà bénéficié à des membres de l’actuel gouvernement, comme le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko ? En matière pénale, une loi ayant déjà produit des effets ne peut pas être abrogée, » a-t-il souligné, dénonçant une tentative de revenir sur des acquis juridiques.

En conclusion, Me Djiby Diallo a exprimé son regret quant au manque de reconnaissance et de soutien des anciens dignitaires du régime de Macky Sall envers son client, qui avait pourtant assuré leur sécurité de manière constante et fidèle.

Le PSD Njariñ d’Aly Ngouille Ndiaye renonce aux Législatives du 17 Novembre 2024

Le Parti Social-Démocrate (PSD) Njariñ, sous la direction d’Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé officiellement sa décision de ne pas participer aux élections législatives prévues le 17 novembre 2024. Cette décision, qui a surpris certains observateurs de la scène politique sénégalaise, découle d’une analyse approfondie de la situation, selon le communiqué publié par le leader du parti.

Aly Ngouille Ndiaye a expliqué que la décision avait été prise après de longues discussions avec les responsables politiques du parti et une réflexion stratégique. « Après une analyse minutieuse, nous avons pris la décision souveraine de ne pas présenter de candidats aux législatives », a-t-il déclaré. Plusieurs facteurs ont influencé cette décision, dont le manque de temps pour organiser une campagne optimale et l’absence d’un consensus politique solide.

Le PSD Njariñ, qui avait entamé des discussions avec d’autres forces politiques, n’a pas réussi à trouver des points d’accord suffisants avec des partis d’opposition ou de la majorité. Cette absence de convergence a également pesé lourd dans la balance.

Cependant, Aly Ngouille Ndiaye a tenu à rassurer les militants et sympathisants du PSD Njariñ en affirmant que son parti ne se retire pas de la scène politique sénégalaise. « Le PSD Njariñ reste déterminé à mobiliser ses militants et sympathisants afin de participer au choix des députés de la prochaine législature », a-t-il précisé, soulignant l’importance de la continuité de l’engagement politique, même sans participation directe aux législatives.

Malgré cette non-participation, le PSD Njariñ réaffirme son attachement aux valeurs de paix, de progrès et d’harmonie pour le Sénégal. Aly Ngouille Ndiaye a également évoqué le désir de se concentrer sur d’autres défis politiques à venir, tout en continuant à jouer un rôle actif et constructif dans la consolidation de la démocratie sénégalaise.

Cette décision pourrait ouvrir la voie à de nouvelles alliances pour le PSD Njariñ, en vue des élections futures, tout en témoignant d’une stratégie de long terme pour le parti dans le paysage politique du Sénégal.

Diaguiri – Kédougou : Deux jeunes orpailleurs périssent dans un éboulement tragique

Un dramatique accident s’est produit dans le village de Diaguiri, situé dans la commune de Dimboli, sur l’axe Kédougou – Bembo. Deux jeunes hommes, âgés de 25 ans et originaires du Mali et de la Guinée, ont perdu la vie dans un éboulement alors qu’ils étaient en pleine activité d’orpaillage artisanal.

L’incident, survenu jeudi vers 19h, a eu lieu lorsque les deux orpailleurs se trouvaient à l’intérieur de tranchées sur un site aurifère. Les autorités locales ont été rapidement alertées, et les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Kédougou sont intervenus sur place pour effectuer les premières constatations.

Les corps des victimes ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou, où une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame. L’accident rappelle les risques accrus auxquels sont confrontés les orpailleurs, particulièrement en période d’hivernage, où les sols détrempés augmentent les dangers d’éboulement.

Dans cette région riche en ressources aurifères, de nombreux sites d’orpaillage, parfois abandonnés, continuent d’être exploités par des orpailleurs clandestins. Cette exploitation illégale, souvent effectuée dans des conditions précaires, contribue à des accidents fréquents, comme celui de Diaguiri.

Cet énième drame relance le débat sur la sécurisation des sites d’orpaillage et les mesures à mettre en place pour protéger les orpailleurs, en particulier ceux opérant en dehors du cadre légal. Malgré les efforts des autorités locales et des forces de sécurité pour réguler cette activité, les accidents restent fréquents, souvent dus à des conditions de travail dangereuses et à l’absence de contrôles rigoureux sur les sites non autorisés.

L’accident de Diaguiri est une tragédie qui illustre la dure réalité des orpailleurs en Afrique de l’Ouest, en particulier dans les zones reculées comme Kédougou, où l’orpaillage artisanal reste une des principales activités économiques pour des milliers de personnes, malgré les risques.

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Réaction du Ministère des Finances : Clarifications sur le rapport d’audit et réponse aux tentatives de désinformation

Le Ministère des Finances et du Budget (MFB) a réagi ce vendredi aux récentes publications médiatiques concernant le rapport d’audit sur la gestion budgétaire sous le précédent gouvernement. Ces articles ont laissé entendre que Cheikh Diba, l’actuel ministre des Finances, aurait été impliqué dans les irrégularités financières en raison de son ancien poste de Directeur de la Programmation Budgétaire. Face à ces allégations, le ministère a publié un communiqué pour apporter des clarifications et dissiper toute confusion.

Le MFB a rappelé que le rôle de Directeur de la Programmation Budgétaire est purement technique. Encadré par le décret 2019-120 du 16 janvier 2019, ce poste est limité à la coordination de la préparation de la loi de finances votée par l’Assemblée nationale. Il n’implique en aucun cas une responsabilité directe dans l’exécution du budget, qui intervient après le vote des députés. Cette distinction est essentielle pour comprendre les processus budgétaires et éviter les amalgames entre programmation et exécution.

Le communiqué a également souligné que Cheikh Diba a toujours respecté les règles et les normes professionnelles qui encadrent ses fonctions, que ce soit en tant que Directeur de la Programmation ou actuellement en tant que ministre. Le rapport d’audit, qui a été réalisé sous sa supervision par l’Inspection générale des Finances, a été validé en toute transparence avant d’être transmis à la Cour des Comptes pour une évaluation indépendante.

Le rapport d’audit en question a mis en lumière certaines pratiques financières nécessitant des ajustements, et le ministre Diba s’est engagé à apporter les réformes requises pour améliorer la gestion des finances publiques. Ces mesures visent à renforcer la transparence et la gouvernance, dans la lignée des priorités des nouvelles autorités sénégalaises.

Le ministère a par ailleurs averti contre toute tentative de désinformation susceptible de détourner l’attention des véritables enjeux soulevés par cet audit. Il a réaffirmé que l’objectif de ce rapport est d’améliorer les pratiques financières du pays et de renforcer la confiance des citoyens dans la gestion des ressources publiques.

Enfin, le Ministère des Finances a insisté sur l’engagement du ministre Cheikh Diba à garantir une gestion exemplaire des finances publiques et à œuvrer pour une meilleure gouvernance financière, en phase avec les attentes du peuple sénégalais et des partenaires internationaux.

Sénégal : Le marché des eurobonds en baisse après les annonces du gouvernement

Le marché des eurobonds sénégalais a réagi négativement aux récentes déclarations du gouvernement concernant une enquête sur la gestion budgétaire de l’administration précédente. Cette annonce a suscité l’inquiétude des investisseurs, entraînant une baisse notable des obligations souveraines du Sénégal. Selon Bloomberg, le rendement des euro-obligations du pays arrivant à échéance en 2048 a grimpé de 34 points de base en début de séance vendredi, avant de se stabiliser à 9,68 % à midi, heure de Paris.

Cette volatilité reflète les craintes des investisseurs concernant la solidité des finances publiques du Sénégal, alors que le gouvernement actuel a laissé entendre que les chiffres budgétaires communiqués par le régime précédent pourraient avoir été embellis. Cette incertitude a contribué à la performance médiocre des obligations sénégalaises, les classant parmi les moins performantes de l’indice Bloomberg des dettes souveraines émergentes et frontalières.

Cependant, malgré cette volatilité à court terme, les analystes restent optimistes quant aux perspectives économiques à long terme du Sénégal. Le pays bénéficie de fondamentaux économiques solides et de projets d’infrastructures clés qui pourraient redonner confiance aux investisseurs dans les mois à venir. L’économie sénégalaise, portée par des secteurs comme les hydrocarbures et les mines, pourrait jouer un rôle clé dans la stabilisation des marchés et soutenir la dette souveraine.

La réaction du marché témoigne toutefois de la sensibilité des investisseurs aux incertitudes politiques et économiques. Les prochaines étapes de l’enquête budgétaire et la gestion de la communication autour de ces révélations seront cruciales pour restaurer la confiance sur le marché des eurobonds.

En attendant, les acteurs du marché financier surveillent de près l’évolution de la situation, en espérant que le gouvernement parvienne à clarifier les finances publiques sans compromettre la stabilité économique et la réputation du pays sur les marchés internationaux.

Annulation du rassemblement de l’ATEL à la Place de la Nation : le préfet invoque des raisons de sécurité

Le rassemblement prévu par l’Alliance des Travailleurs et Étudiants pour la Liberté (ATEL) aujourd’hui, entre 14h et 19h30 à la Place de la Nation, a été annulé par décision du préfet. Selon les informations fournies par les autorités, cette interdiction repose sur des considérations liées à la sécurité publique et à la fluidité de la circulation, notamment en raison de la proximité du site avec les voies réservées au Bus Rapid Transit (BRT).

Le rapport d’enquête mené par les services compétents révèle que le lieu choisi pour la manifestation présente un risque élevé de débordements. Le préfet souligne que « l’occupation de cet espace pourrait affecter la mobilité générale, notamment celle des personnes et des biens, en raison des perturbations possibles sur les voies de circulation ».

Malgré une proposition des autorités visant à délocaliser le rassemblement vers un site plus approprié, les leaders de l’ATEL, représentés par Pape Djibril Fall, Abdou Mbow et Alassane Cissé, ont maintenu leur choix initial. Cette position a amené le préfet à intervenir afin de prévenir tout risque potentiel, tenant compte de la forte affluence prévue dans cette zone stratégique de la capitale.

Cette décision, bien que motivée par des considérations logistiques et de sécurité, risque de susciter des réactions au sein du mouvement. Il reste à voir comment les dirigeants de l’ATEL et leurs sympathisants répondront à cette interdiction et quelles alternatives seront proposées pour faire entendre leurs revendications.

La Place de la Nation, en tant que lieu de rassemblement populaire, demeure un espace convoité par les mouvements citoyens et politiques, ce qui pose régulièrement des défis aux autorités quant à la gestion des flux et de la sécurité.

Élections législatives : le mouvement « Ensemble c’est Possible » choisit sa liste

Les membres du mouvement politique « Ensemble c’est Possible », conscients des enjeux cruciaux auxquels notre nation est confrontée et animés par une profonde volonté de changement et de progrès pour notre pays, ont annoncé officiellement leur adhésion à la coalition du Parti Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (PASTEF), dirigé par M. Ousmane Sonko.

« Cette décision mûrement réfléchie découle de notre conviction commune qu’un avenir prospère et équitable pour le Sénégal repose sur un projet politique audacieux, structuré autour de la souveraineté nationale, de la justice sociale et d’une gouvernance intègre, des valeurs incarnées par le PASTEF et son leader », lit-on dans le mémorandum parvenu à notre rédaction ce 27 septembre.

Revenant sur les motivations de leur adhésion, les membres du mouvement « Ensemble c’est Possible », sous la conduite du Président Moustapha Junior Thiam, soulignent, entre autres, le partage de valeurs et d’idéaux communs. « Le PASTEF, sous la direction d’Ousmane Sonko, a su proposer une vision novatrice pour le Sénégal, basée sur la transparence, la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et la justice sociale. Ces valeurs sont au cœur du projet d’Ensemble c’est Possible. Nous estimons que l’union de nos forces renforcera ce combat commun pour une nation plus juste et prospère », avance-t-il.

Ensuite, les membres du mouvement politique « Ensemble c’est Possible » rappellent l’importance de l’unité pour une alternance politique réelle. « Dans un contexte politique tendu et marqué par des défis de plus en plus complexes, nous croyons fermement que l’unité de toutes les forces progressistes est indispensable pour instaurer une véritable alternance politique. L’adhésion au PASTEF nous permet de mutualiser nos compétences, nos ressources et nos forces afin de garantir une victoire éclatante lors des échéances électorales à venir », cite le mémorandum.

Enfin, le mouvement politique « Ensemble c’est Possible » ajoute l’importance de l’engagement envers la jeunesse et le renouveau politique. « La jeunesse sénégalaise, porteuse de grands espoirs pour l’avenir, est au cœur de nos préoccupations. Tout comme le PASTEF, Ensemble c’est Possible prône l’inclusion active des jeunes dans la sphère décisionnelle et leur donne les moyens d’être des acteurs clés du changement. Notre adhésion est une étape essentielle dans la réalisation de cette ambition. »

Ne se limitant pas aux motivations de leur soutien au PASTEF pour les élections législatives anticipées, le Mouvement politique « Ensemble c’est Possible » a listé les objectifs communs qu’il partage avec la formation d’Ousmane Sonko. « Nous nous engageons à collaborer autour des axes tels que la souveraineté nationale, la lutte contre la corruption, la promotion de la justice sociale et économique, le renforcement de la démocratie ainsi que la promotion d’un État de droit qui respecte les libertés fondamentales et garantit la participation citoyenne », conclut-il dans le mémorandum.

Déthié Fall : « Je n’ai jamais rencontré le fils de Macky Sall »

Ce vendredi, Déthié Fall, leader du Parti des Libéraux et Patriotes (PLP), a tenu un point de presse pour répondre aux nombreuses interrogations des Sénégalais, notamment sur les rumeurs persistantes concernant une prétendue rencontre avec Amadou Sall, le fils du Président Macky Sall.

Lors de son allocution, Déthié Fall a rappelé l’essence de son engagement politique : « Tout le combat que nous avions mené par le passé, nous l’avions fait pour la restauration de la démocratie. » Le leader du PLP a ainsi tenu à dissiper toute ambiguïté sur ses positions, notamment vis-à-vis du pouvoir en place.

Dans une réponse sans équivoque, il a nié catégoriquement avoir rencontré Amadou Sall, affirmant en langue wolof : « Je n’ai vu le fils de Marième Faye Sall qu’en photo sur Internet. » Par cette déclaration, Déthié Fall a souhaité mettre fin aux rumeurs suggérant une collusion avec la famille présidentielle.

Ce point de presse fait suite aux spéculations sur une possible connivence entre Déthié Fall et les proches du Président Sall, des allégations qui, selon lui, visent à ternir son image et à discréditer son combat pour la démocratie au Sénégal.

En apportant cette clarification, le leader du PLP cherche à recentrer le débat sur les véritables enjeux politiques du moment, tout en réaffirmant son opposition au régime en place.

Déthié Fall dément les accusations de trahison et réaffirme son engagement politique

Le président du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), Déthié Fall, a récemment tenu une conférence de presse pour clarifier des accusations portées contre lui et lever toute équivoque concernant son intégrité. Face à certaines allégations diffusées sur les réseaux sociaux, Déthié Fall a vigoureusement défendu sa position, rejetant fermement les accusations selon lesquelles il aurait trahi l’opposition sénégalaise.

Rappelant son long parcours dans l’opposition, Déthié Fall a souligné qu’il n’a jamais comploté contre ses alliés, notamment Ousmane Sonko. « Je suis loin d’un traître. Je n’ai jamais été en contact avec un fils de Macky Sall pour faire sombrer l’opposition », a-t-il déclaré. Réfutant les rumeurs selon lesquelles il n’aurait pas soutenu Sonko lors de ses récentes difficultés, il a affirmé que ces accusations étaient « archi fausses ».

Déthié Fall a également révélé qu’en mai 2023, une proposition lui a été faite de soutenir sa candidature à la présidentielle de 2024 à condition qu’il s’aligne avec le camp de Macky Sall. Il a catégoriquement refusé cette offre, insistant sur son engagement envers la démocratie et son refus de collaborer avec le régime actuel. « Si cela nécessitait que je discute avec Macky Sall, je ne suis pas preneur », a-t-il martelé.

Le président du PRP a conclu en réitérant son attachement aux valeurs d’honneur et de dignité, affirmant qu’il continuera à servir les intérêts des Sénégalais avec intégrité.

Le PSD Njariñ d’Aly Ngouille Ndiaye renonce aux législatives du 17 novembre 2024

Le Parti Social-Démocrate (PSD) Njariñ, sous la direction d’Aly Ngouille Ndiaye, a officiellement décidé de ne pas participer aux élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024. Cette annonce a été faite dans un communiqué, où le leader du parti a exposé les raisons de cette décision, fruit d’une réflexion approfondie et de consultations avec plusieurs acteurs politiques.

« Après une analyse minutieuse, nous avons pris la décision souveraine de ne pas présenter de candidats aux législatives », a déclaré Aly Ngouille Ndiaye. Selon lui, plusieurs facteurs ont pesé dans la balance, dont le manque de temps pour préparer efficacement l’échéance électorale. En dépit de discussions en cours avec divers courants politiques, tant du côté de l’opposition que du pouvoir, le PSD Njariñ n’a pas réussi à dégager un consensus solide, rendant difficile la constitution d’une stratégie commune.

Malgré ce retrait temporaire, Aly Ngouille Ndiaye a tenu à rassurer ses militants et sympathisants quant à l’engagement du PSD Njariñ à jouer un rôle actif sur la scène politique. « Le PSD Njariñ reste déterminé à mobiliser ses militants et sympathisants afin de participer au choix des députés de la prochaine législature », a-t-il affirmé. Il semble donc clair que, bien que le parti renonce à présenter des candidats, il ne se retire pas du débat politique national et compte peser dans les décisions à venir.

Cette décision inattendue intervient à un moment où la scène politique sénégalaise est en pleine ébullition à l’approche des élections, et où de nombreux partis affinent leur stratégie pour maximiser leur représentation au sein de l’Assemblée nationale. Le retrait du PSD Njariñ modifie donc quelque peu l’équation électorale, laissant la place à des dynamiques nouvelles.

Pour l’heure, le PSD Njariñ reste observateur des événements à venir, tout en continuant à préparer son retour sur le devant de la scène politique sénégalaise.

Arrestation de Serigne Moustapha Dramé « Yallay Késsé » pour escroquerie au visa : Le célèbre tradipraticien en garde à vue

La Brigade de proximité de Hann Maristes a procédé à l’arrestation de Serigne Moustapha Dramé, connu sous le nom de « Yallay Késsé », un célèbre tradipraticien très populaire dans son domaine. Selon des informations obtenues par Seneweb, provenant de sources proches du parquet, l’homme a été placé en garde à vue pour des accusations d’escroquerie liées à la délivrance frauduleuse de visas.

L’enquête, menée par la gendarmerie, a révélé que Moustapha Dramé aurait fait de nombreuses victimes dans cette affaire. Ces victimes, dont l’identité reste confidentielle pour l’instant, auraient été dupées par des promesses de visas en échange de sommes importantes. Face à ces accusations, le tradipraticien passera sa première nuit en détention, et les autorités continuent de rassembler des preuves pour consolider l’accusation.

Il est fort probable que Moustapha Dramé soit déféré à la fin de l’enquête en cours. Les autorités judiciaires cherchent à comprendre l’étendue de son implication et si d’autres personnes pourraient être impliquées dans ce réseau d’escroquerie. L’affaire, qui a déjà suscité une grande attention médiatique, met en lumière un problème récurrent lié à la fraude autour des procédures de visa, touchant particulièrement les populations vulnérables en quête d’opportunités à l’étranger.

Les prochains jours seront décisifs pour le sort de Serigne Moustapha Dramé, alors que l’enquête avance et que de nouvelles informations pourraient émerger sur les détails de cette escroquerie.

Bougane Gueye Dany dénonce une « campagne électorale déguisée » après la sortie de Sonko et son gouvernement

Lors d’un point de presse ce jeudi, Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Guem Sa Bop, n’a pas mâché ses mots après la récente sortie de Ousmane Sonko et des membres de son gouvernement. « Nous avons assisté à une campagne électorale déguisée », a-t-il déclaré face à la presse, marquant son désaccord avec le ton et le contenu de l’intervention du président du parti Pastef.

Pour Bougane, le discours du chef du gouvernement devrait être exclusivement centré sur les préoccupations des Sénégalais, en particulier les mesures concrètes pour alléger les souffrances de la population. « Ce n’est pas le moment de faire de la politique », a-t-il insisté, estimant que le contexte socio-économique actuel exige des réponses urgentes et des solutions à la crise que traverse le pays.

Le président de Guem Sa Bop/Les Jambars a également critiqué le manque de propositions fortes pour faire face aux difficultés croissantes, notamment dans les domaines de l’emploi, du coût de la vie, et de l’accès aux services de base. Pour Bougane Gueye Dany, le rôle d’un gouvernement en place est de répondre aux aspirations du peuple, plutôt que de préparer en amont les prochaines échéances électorales.

Cette sortie médiatique s’inscrit dans un contexte où les débats politiques s’intensifient à l’approche des élections présidentielles, avec des prises de position de plus en plus tranchées de la part des différents acteurs politiques sénégalais.

Sénégal : Lat Diop et d’anciens responsables sous enquête pour détournement de fonds publics

L’ancien ministre des Sports et directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Lat Diop, a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi 26 septembre 2024. Il fait face à des accusations de détournement de deniers publics, d’extorsion de fonds et de blanchiment de capitaux. Son dossier est l’un des cinq que le parquet financier a transmis à la Division des investigations criminelles (Dic) pour enquête. Parmi ces dossiers, celui d’Abdoulaye Sylla, impliqué dans un présumé trafic d’or, a déjà progressé, bien que Sylla ait été libéré sous convocation après une audition.

Trois autres enquêtes devraient suivre, portant sur la gestion de deux anciens ministres et d’un ancien directeur général sous le régime de Macky Sall. Il s’agit de Mame Mbaye Niang, ancien ministre de la Jeunesse et du Tourisme, Moussa Bocar Thiam, ancien ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, et Pape Ibrahima Faye, ex-directeur général du Fonds d’entretien routier autonome (Fera).

D’après des rapports des corps de contrôle de l’État, des manquements graves ont été relevés dans la gestion de fonds publics s’élevant à plusieurs milliards de francs CFA. Selon le journal L’Observateur, ces anciens responsables seront bientôt convoqués par la Dic.

Mame Mbaye Niang sera interrogé sur sa gestion du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), un projet qu’il supervisait en tant que ministre de la Jeunesse au moment des faits présumés. Moussa Bocar Thiam devra quant à lui s’expliquer sur l’utilisation des recettes générées par les opérateurs de téléphonie mobile et le Fonds d’aide à la presse. Enfin, Pape Ibrahima Faye sera entendu concernant les dépenses engagées dans les infrastructures routières sous la tutelle du Fera.

Ces investigations s’inscrivent dans une série d’actions de lutte contre la mauvaise gestion des fonds publics au Sénégal, renforçant les dispositifs de transparence sous la surveillance accrue des autorités financières du pays.

Mouhamadou Lamine Massaly : « Accusez autant que vous voulez, vous n’aurez pas la majorité à l’Assemblée »

Dans un discours véhément, Mouhamadou Lamine Massaly, président du Parti de l’Union pour une Nouvelle République et membre de la coalition Takku Wallu Sénégal, s’est attaqué frontalement au régime d’Ousmane Sonko et à ses alliés. Selon lui, leurs accusations contre l’ancien régime de Macky Sall ne sont que de la poudre aux yeux, et ne leur permettront pas d’obtenir la majorité aux prochaines élections législatives.

Massaly n’a pas mâché ses mots : « Créez, inventez, accusez, mais par la grâce d’Allah, vous n’aurez pas la majorité à l’Assemblée nationale car vous ne faites plus rêver. » Il critique sévèrement Sonko et ses alliés, qu’il accuse d’hypocrisie en dénonçant des pratiques qu’ils incarneraient eux-mêmes : « Sonko a fini par recevoir dans son parti des faux types, des vomissures du jeu électoral, des prédateurs de finances publiques… et ce sont ces pillards qui crient au voleur ! »
Mouhamadou Lamine Massaly estime que le Pastef, parti dirigé par Ousmane Sonko, est gangréné par des individus qu’il qualifie de « fossoyeurs » et de « renégats ». Pour lui, il est hypocrite de la part de Sonko de dénoncer la gestion budgétaire du régime de Macky Sall tout en ayant à ses côtés des personnes impliquées dans des scandales. « Ils sont mille apostats qui infectent le régime, soupçonne et accuse, mais comptent énormément en leur sein de prédateurs dont les masques sont tombés et les forfaitures hideusement dénudées », lance Massaly.
Selon lui, plusieurs responsables de ce régime devraient être traduits en justice pour des actes délictueux, mais continuent à mener leur vie publique sans être inquiétés. « Ils ont volé et ne sont pas inquiétés, alors qu’ils accusent d’honnêtes citoyens. »
L’une des critiques majeures portées par Massaly concerne les accusations récentes d’Ousmane Sonko contre l’ancien régime, notamment l’utilisation supposée de faux chiffres. Pour Massaly, si cela était vrai, le ministre des Finances actuel, Cheikh Diba, qui fut directeur de la programmation budgétaire sous Macky Sall, devrait être directement interpellé et sa démission exigée. Il s’interroge également sur l’absence de Diba lors des discussions sur la gestion des finances publiques.
Par ailleurs, Massaly rappelle que sous Macky Sall, des mesures impopulaires comme la levée des subventions sur l’énergie, exigées par le FMI, ont été rejetées pour protéger les Sénégalais des hausses des prix. « Le Président Macky Sall ne l’a jamais accepté, sachant que cela augmenterait les coûts de l’électricité, de l’eau, du carburant et des denrées de première nécessité », souligne-t-il.
Massaly estime que le régime actuel, sous la direction de Sonko, est incapable de tenir ses promesses. Il dénonce une campagne basée sur des manipulations et des mensonges pour justifier des incompétences flagrantes. « Tout n’est que mensonges, manipulation et justification de leurs incompétences », accuse-t-il. Selon lui, l’atmosphère préélectorale pour les législatives est teintée de « sanglots » du régime Sonko, qui, face à son incapacité à respecter ses engagements, cherche à accuser l’ancien gouvernement pour détourner l’attention.
Massaly a également pris la défense de Macky Sall, affirmant que ses réalisations parlent d’elles-mêmes. Il se moque des efforts de Sonko pour ternir l’image de l’ancien président. « Salir Macky Sall sera difficile pour quelqu’un qui a transformé le visage du Sénégal et créé l’épanouissement des citoyens », clame-t-il. Il rappelle que l’ancien président est largement respecté sur la scène internationale, citant en exemple les félicitations chaleureuses qu’il a reçues du président français.
En conclusion, Massaly estime que les priorités du pays ne résident pas dans ces batailles politiques stériles, mais dans des actions concrètes pour améliorer la vie des citoyens. « L’urgence, ce sont les solutions pour les jeunes qui meurent en mer, le chômage, l’inflation… », martèle-t-il, tout en saluant la posture républicaine du ministre de la Justice, Ousmane Diagne, qu’il félicite pour son travail.
Pour Massaly, les critiques incessantes du régime Sonko ne sont qu’une diversion. Selon lui, ces accusations ne suffiront pas à convaincre les Sénégalais de leur accorder une majorité à l’Assemblée nationale.

Kaolack / Dramé Escale : L’enclavement, un frein majeur au développement économique de la localité

Dramé Escale, une commune rurale située à quelques kilomètres de la frontière sénégalo-gambienne, fait face à un grave problème d’enclavement qui freine son développement économique et social. La situation devient de plus en plus critique pour les habitants, confrontés à un manque criant d’infrastructures de base, notamment une route en état déplorable. Les pistes cahoteuses qui relient les villages deviennent presque impraticables, surtout pendant la saison des pluies, aggravant les difficultés de déplacement.

Fafa Fall, porte-parole des populations locales, a exprimé l’urgence de réhabiliter la route de 14 km qui relie Dramé Escale à d’autres localités. « Nous réclamons la réhabilitation de cette route dans les plus brefs délais. Si aucune solution n’est apportée, Dramé Escale risque de disparaître de la carte du département de Kaolack », a-t-il déclaré avec inquiétude.
L’enclavement de Dramé Escale a des conséquences directes sur l’économie locale. Le marché hebdomadaire, une place commerciale stratégique depuis 1976, est de moins en moins fréquenté chaque lundi. Les commerçants, tout comme les acheteurs, peinent à accéder à ce marché à cause de la mauvaise qualité des routes, ce qui entraîne une baisse des échanges commerciaux et des revenus des habitants.
Fafa Fall souligne que l’économie de la zone s’effondre progressivement. En plus des pertes économiques, la localité est confrontée à une recrudescence du vol de bétail, une conséquence de l’isolement qui complique les opérations de sécurité dans la région.
Les populations de Dramé Escale, dans un appel pressant aux autorités, demandent la réhabilitation urgente du tronçon Keur Madiabel – Dramé Escale, ainsi que des axes reliant Sokone et Nioro Alassane Tall. Ces améliorations permettraient non seulement de désenclaver la région, mais également de réduire les risques d’insécurité liés au vol de bétail et de relancer les activités économiques locales.
« Nous demandons aux nouvelles autorités étatiques de prendre cette situation au sérieux et d’apporter des solutions concrètes pour sortir Dramé Escale de cet isolement qui menace l’avenir de notre commune », a plaidé Fafa Fall.
La réhabilitation de ces infrastructures pourrait transformer la vie des habitants, stimuler l’économie locale et rétablir la sécurité dans cette zone stratégique de la région de Kaolack.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Kaolack / Élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 : Le parti « Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg » se présente sous la bannière du parti PASTEF

Les mouvements de soutien et autres partis alliés, à l’image du parti Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg (RV-ACD), membre de la mouvance présidentielle de la coalition Diomaye Président, se préparent pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.

« Nous, responsables ainsi que l’ensemble des coordonnateurs régionaux et départementaux, nous sommes réunis aujourd’hui pour discuter des modalités et des stratégies à mettre en place pour participer aux élections législatives du 17 novembre 2024. Vous savez que le Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg (RV-ACD) avait soutenu le parti PASTEF à travers la coalition Diomaye Président lors des dernières élections présidentielles », a expliqué Thierno, coordonnateur départemental du parti. La formation politique dirigée par son secrétaire général, Cheikh Oumar Diagne, s’engage à soutenir le parti PASTEF lors des prochaines élections législatives afin qu’il obtienne une majorité écrasante à l’hémicycle. « Nous voulons une Assemblée nationale utile », a ajouté Thierno Kébé.

« Les élections législatives prévues le 17 novembre 2024 seront un tournant historique dans notre vie politique. Ce rendez-vous important sera un autre moment fort de choix citoyen, tout comme l’a été le 24 mars 2024, qui a porté le Président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir. Notre responsable politique, Cheikh Oumar Diagne, directeur des moyens à la présidence, sa vision et son engagement demeurent solides envers son allié, le PASTEF, et la majorité présidentielle », a rappelé M. Kébé.

Cependant, Thierno Kébé et ses camarades invitent tous les coordonnateurs régionaux et départementaux à consolider cet ancrage pour que le parti PASTEF obtienne une majorité absolue à l’Assemblée Nationale. « Nous informons nos militants que le Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg (RV-ACD) participera activement au scrutin du 17 novembre 2024 sous la bannière de PASTEF, conduite par le Premier ministre Ousmane Sonko, afin de lui assurer une majorité conséquente à l’Assemblée Nationale. » Selon Thierno Kébé, une fois majoritaire, le parti PASTEF à l’Assemblée Nationale va renforcer la démocratie et l’État de droit, tout en consolidant les principes de bonne gouvernance, de transparence et d’intégrité.

ONU – NOUVEAU PRÉSIDENT DU CENTRE MONDIAL SUR L’ADAPTATION (GCA) : Macky Sall plébiscité à l’international

L’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall, a été désigné président du Global Center on Adaptation (GCA), un centre dédié à la lutte contre les effets du changement climatique. L’annonce a été faite par l’intéressé lui-même via une publication sur son compte X, marquant un moment important pour le Sénégal sur la scène internationale.

Cette nomination a eu lieu en marge de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies (UNGA79), où Macky Sall a partagé l’honneur de sa nouvelle fonction en présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernement ainsi que d’autres représentants de haut niveau. Il a également tenu à saluer le travail de son prédécesseur, Ban Ki-moon, qui continuera d’exercer des fonctions honorifiques au sein du GCA à partir de janvier 2025.
Dans son discours, Macky Sall a exprimé sa gratitude pour cette nouvelle responsabilité : « Je suis honoré d’avoir été désigné aujourd’hui président du GCA. Je suis heureux de travailler avec le dynamique Professeur Patrick V. Verkooijen et toute la communauté du Centre mondial pour l’adaptation au changement climatique afin de relever les défis liés au réchauffement climatique. »
Le Global Center on Adaptation, basé à Rotterdam, a pour mission de catalyser des actions d’adaptation dans le monde entier, en facilitant la collaboration entre les gouvernements, les organisations internationales, le secteur privé et la société civile. La désignation de Macky Sall à ce poste souligne la reconnaissance internationale de son engagement en faveur de l’environnement et de la durabilité, ainsi que de son rôle en tant qu’acteur clé dans les discussions sur le changement climatique.
Cette nomination pourrait également renforcer la position du Sénégal en tant que leader régional en matière de lutte contre le changement climatique, alors que le pays continue de faire face aux impacts environnementaux, notamment dans des secteurs vitaux comme l’agriculture et la pêche. En tant que président du GCA, Macky Sall aura l’opportunité de promouvoir des initiatives et des solutions qui peuvent aider à protéger les communautés vulnérables face aux effets dévastateurs du changement climatique.
Ainsi, cette nouvelle étape dans la carrière de Macky Sall est non seulement un honneur personnel, mais également un reflet de l’engagement du Sénégal envers des efforts globaux pour un avenir durable.

Rencontre avec Antonio Guterres : Le leadership du président Bassirou Diomaye Faye salué par les Nations Unies

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rencontré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour aborder les enjeux mondiaux actuels, notamment en matière de paix, de sécurité et de développement durable. Cette rencontre symbolise le renforcement des relations entre le Sénégal et l’Organisation des Nations Unies, soulignant le rôle stratégique du pays dans la promotion des idéaux de paix et de coopération internationale.

Lors de cet entretien, le Président Faye et António Guterres ont échangé sur les crises globales qui affectent le monde, telles que les conflits armés, les enjeux liés au développement durable, et les menaces liées au changement climatique. Ils ont mis en avant l’importance de solutions concertées pour répondre à ces défis complexes, tout en réaffirmant la nécessité d’une coopération multilatérale forte.
Le Secrétaire général de l’ONU a exprimé son admiration pour le leadership du Président Faye dans la défense des valeurs fondamentales prônées par les Nations Unies. En reconnaissance de son engagement, António Guterres a proposé au chef de l’État sénégalais de devenir l’un des « Champions du Pacte pour le Futur », une initiative visant à renforcer la paix mondiale, tout en favorisant un développement durable et inclusif.
« Le Sénégal a prouvé à maintes reprises son engagement en faveur de la stabilité et du développement durable. Je suis heureux de pouvoir compter sur le Président Faye pour continuer à défendre ces valeurs sur la scène internationale », a déclaré António Guterres.
Le Sénégal, déjà un acteur clé dans les discussions internationales, voit son rôle de leader renforcé par cette reconnaissance. Cette rencontre met en exergue la détermination du pays à s’impliquer activement dans la recherche de solutions concrètes aux crises globales, qu’elles soient économiques, sociales ou environnementales.
Le Président Faye et António Guterres ont également convenu d’explorer des voies innovantes pour répondre aux défis contemporains. Ils se sont engagés à collaborer dans des domaines cruciaux comme la lutte contre le changement climatique et la promotion de la paix. Le Sénégal, membre actif de l’ONU, continue ainsi de se positionner comme un partenaire stratégique dans la résolution des crises mondiales.
Cette rencontre marque une étape importante pour la diplomatie sénégalaise. Le leadership du Président Bassirou Diomaye Faye, salué par les Nations Unies, conforte la position du Sénégal en tant qu’acteur clé dans les discussions internationales sur la paix, la sécurité et le développement durable. Le pays, grâce à son engagement constant, contribue de manière significative à la construction d’un avenir plus équitable et plus prospère pour l’ensemble des nations.
Ce dialogue constructif entre le Président Faye et António Guterres ouvre ainsi la voie à une collaboration renforcée entre le Sénégal et les Nations Unies, en vue de relever ensemble les défis pressants de notre époque.

22ème édition de la commémoration du naufrage du Joola à Ziguinchor : Le ministre des Forces armées met en avant les efforts de l’État et promet une étude des doléances des familles des victimes

Ce jeudi, à Ziguinchor, s’est tenue la 22ème commémoration du naufrage du Joola, une tragédie qui demeure l’une des plus douloureuses de l’histoire du Sénégal. L’événement a eu lieu au quai de Ziguinchor, un lieu hautement symbolique, en présence du ministre des Forces armées, le général Birame Diop, qui représentait le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Dans son allocution, le général Diop a exprimé l’émotion et la tristesse qui accompagnent chaque année la commémoration de cette catastrophe survenue dans la nuit du 26 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. « Le naufrage du Joola reste une épreuve nationale douloureuse, avec près de 1 800 victimes, une plaie encore vive dans le cœur des familles et de la nation tout entière », a-t-il déclaré.
La commémoration, au-delà de rendre hommage aux victimes, est un devoir de mémoire pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise. Le ministre a tenu à rappeler que l’État du Sénégal, depuis ce drame, a pris des mesures pour renforcer la sécurité maritime et éviter de nouvelles catastrophes. « Nous nous souvenons des victimes, mais nous devons aussi tirer les leçons de cette tragédie pour garantir que cela ne se reproduise plus », a affirmé le général Diop.
Les rescapés, encore marqués par les cicatrices de ce terrible événement, ont également été au centre des pensées lors de cette journée. Le ministre a réitéré le soutien du gouvernement à leur égard, en soulignant les actions entreprises pour les accompagner et les aider à se reconstruire.
Le général Birame Diop a mis en lumière les efforts du gouvernement dans la région de la Casamance, notamment les programmes de développement socioéconomique et les initiatives visant à répondre aux besoins des familles des victimes du naufrage. Il a mentionné des projets tels que le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), le Programme national de développement local (PNDL) et le Programme de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVAL CV). Ces actions visent à améliorer les conditions de vie des populations de la région et à soutenir les familles affectées par la tragédie du Joola.
Le ministre a également évoqué les mesures spécifiques prises en faveur des orphelins du Joola, comme l’octroi de bourses d’études, la prise en charge médicale et des formations professionnelles pour leur permettre d’acquérir des qualifications. Il a annoncé la prise en compte de 371 orphelins supplémentaires, omis par le décret de 2009, ainsi que la construction effective du mémorial musée dédié au Joola.
L’un des moments forts de la commémoration a été l’inauguration officielle du mémorial du Joola à Ziguinchor. Cet édifice, qui se dresse fièrement au quai de la ville, est non seulement un lieu de recueillement mais aussi un espace dédié à la mémoire collective et à la transmission des valeurs aux générations futures.
Le général Diop a souligné l’importance de ce mémorial, en tant que témoin du devoir de mémoire. « Ce lieu est un rappel de l’importance de ne jamais oublier les victimes et d’apprendre des leçons du passé. Il doit servir à renforcer notre unité nationale et à construire un avenir plus sûr pour tous », a-t-il déclaré.
Ce mémorial, qui prend la forme d’un bateau, dispose d’un espace multifonctionnel ainsi qu’un lieu consacré au recueillement. Il raconte l’histoire du Joola, depuis ses péripéties en navigation jusqu’à la tragédie de son naufrage, et sert de point de réflexion sur la sécurité maritime et les responsabilités collectives.
Boubacar Ba, président de l’Association nationale des familles des victimes et rescapés, a pris la parole pour rappeler les doléances des familles. Parmi celles-ci, la demande de déclarer le 26 septembre journée fériée, la récupération des restes des victimes encore au fond de l’océan, la construction d’une stèle à Dakar, et la mise en place d’une fondation dédiée à la mémoire du Joola.
En réponse, le ministre des Forces armées a promis que toutes ces doléances seraient minutieusement étudiées. « L’État est déterminé à prendre en compte toutes vos préoccupations dans le respect des dispositions réglementaires », a assuré le général Diop. Il a également affirmé que la volonté politique derrière le mémorial musée du Joola reflétait l’engagement du gouvernement à maintenir vivace le souvenir des victimes et à faire de cet événement un pilier de l’unité nationale.
Enfin, le général Diop a lancé un appel à l’ensemble de la nation pour que cette tragédie serve de leçon dans la lutte contre les dangers de l’émigration clandestine, les accidents de la route et les risques maritimes. « Ce mémorial doit nous interpeller sur nos responsabilités, tant individuelles que collectives, et nous rappeler que la construction d’une nation unie et fraternelle repose sur la solidarité entre ses membres », a-t-il conclu.


A.S – Ledakarois – Ziguinchor

BOUGANE TIRE À BALLES RÉELLES : « Ousmane Sonko est sur une stratégie de manipulation pour une campagne électorale qu’il a déjà perdue »

Lors d’un discours poignant prononcé pour commémorer les 22 ans de la tragédie nationale, Bougane Gueye Dany a appelé le peuple sénégalais à se rassembler dans la dignité et la solidarité face à l’adversité. En évoquant les souffrances des familles des victimes et des survivants, il a exprimé une profonde compassion tout en lançant une critique acerbe contre le gouvernement actuel, qu’il juge insensible et déconnecté des réalités du peuple.

Dans un moment solennel, Dany a rappelé que la mémoire des martyrs ne doit pas être utilisée à des fins politiques. Il a particulièrement déploré le lancement de la campagne électorale du président de PASTEF, Ousmane Sonko, coïncidant avec cette date mémorable. Selon lui, cet acte constitue un manque de respect inacceptable envers les victimes et leurs familles. « C’est un crime moral que notre coalition ne saurait tolérer », a-t-il affirmé.
La situation actuelle du pays a également été au cœur de son discours. En dénonçant les inondations qui touchent des régions comme Thiaroye-sur-Mer et Rufisque, Dany a critiqué le président Bassirou Diomaye Faye pour son absence sur le terrain, soulignant qu’au lieu d’agir pour aider les sinistrés, le président se trouvait à New York. Il a condamné ce qu’il considère comme une déconnexion du gouvernement vis-à-vis des besoins urgents du peuple, déplorant l’incapacité de l’administration à gérer des crises telles que les catastrophes naturelles.
Au-delà de la critique des actions du gouvernement, Bougane Gueye Dany a remis en question la Stratégie Nationale de Développement (SND), présentée comme un plan de réformes. Selon lui, cette stratégie ne fait que reproduire les failles du Plan Sénégal Émergent (PSE), manquant d’innovation et de vision. Il a souligné que la SND n’apportait pas de solutions concrètes aux défis auxquels le pays est confronté.
Le discours a également mis en lumière la crise économique qui guette le Sénégal, exacerbée par une gestion malheureuse des contrats dans le secteur minier et les conséquences des décisions populistes dans le secteur des transports. La hausse du coût de la vie et l’augmentation des prix des denrées alimentaires continuent d’affecter le quotidien des Sénégalais, laissant les citoyens dans une situation précaire.
En conclusion, Bougane Gueye Dany a appelé à une vigilance accrue des électeurs lors des prochaines élections législatives. « Il est temps de corriger l’erreur d’un gouvernement qui n’a pas su répondre aux aspirations du peuple », a-t-il déclaré, exhortant les Sénégalais à se rassembler autour de la coalition « Saam Sa Kaddu, Goor Sa Wax Dja » pour restaurer l’espoir et le progrès dans le pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°282 – du 27/09/2024

🔴 LOT D’ACCUSATIONS DU PM CONTRE LA GOUVERNANCE MACKY : « PASTEF [ABRITE] VOMISSURES, PRÉDATEURS, RENÉGATS ET FOSSOYEURS », VITUPÈRE MASSALY
🔴 ONU – NOUVEAU PRÉSIDENT DU CENTRE MONDIAL SUR L’ADAPTATION (GCA) : MACKY SALL PLÉBISCITÉ À L’INTERNATIONAL

🔴 CHAN 2024 : L’OUGANDA, LE KENYA ET LA TANZANIE, HÔTES DE LA COMPÉTITION
🔴 EUROPA LEAGUE – VICTOIRE DE TOTTENHAM SUR QARABAG (3-0) : PMS INSCRIT SON PREMIER BUT DANS UNE COMPÈTE EUROPÉENNE

Le Conseil constitutionnel valide la convocation des élections législatives anticipées : un recours rejeté par la haute juridiction

Le Sénégal se prépare pour des élections législatives anticipées le 17 novembre 2024, une décision confirmée par le Conseil constitutionnel suite aux recours déposés par des partis politiques et un groupe de députés. La décision de convoquer les élections, rendue possible par la dissolution de l’Assemblée nationale via un décret présidentiel, avait suscité de vives critiques, notamment de la part du Parti des Libéraux et Démocrates Ande Souquali (PLDA/AS), du parti « Osez l’Avenir » et d’un groupe de 39 députés menés par Abdou Mbow. Ces derniers dénonçaient la légalité du décret et soulevaient diverses questions sur la transparence et l’équité du processus électoral.

La dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Bassirou Diomaye Faye, officialisée par le décret n° 2024-1981 du 13 septembre, a été le point de départ des contestations. Dans un contexte politique tendu, la décision présidentielle a rapidement suscité des débats, avec des voix opposées au sein de l’opposition et parmi certains députés de la majorité déchue. Les partis politiques contestataires et les députés, représentés par l’avocat Maître Antoine Mbengue, ont formellement déposé des recours auprès du Conseil constitutionnel le 20 septembre 2024, dans l’espoir d’annuler le décret et de suspendre la convocation des élections législatives anticipées.

Les principales critiques portées par les requérants visaient l’interprétation des délais imposés par la Constitution et le Code électoral. Ils estimaient que le décret présidentiel violait les délais électoraux prévus par la loi et compromettait l’égalité des partis en ne garantissant pas un processus électoral transparent et équitable.

Avant de se prononcer sur le fond, le Conseil constitutionnel a d’abord dû examiner la recevabilité des recours. Les requêtes, introduites par des partis politiques et des députés, ont été jugées recevables, car ces derniers avaient un intérêt légitime à contester un acte administratif lié à l’organisation des élections nationales. Le Conseil, en vertu de l’article 92 de la Constitution, est compétent pour se prononcer sur ce type de contentieux électoral.

Le Conseil a ainsi jugé que les partis PLDA/AS, « Osez l’Avenir », ainsi que les députés, avaient une base solide pour déposer ces recours et que leur démarche était justifiée sur le plan procédural. Cependant, cette reconnaissance de recevabilité n’a pas pour autant garanti un verdict favorable aux requérants.

Les principaux arguments présentés par les partis et députés requérants tournaient autour de deux points fondamentaux : l’interprétation du délai de convocation des élections après la dissolution de l’Assemblée et le respect des principes d’égalité entre les partis politiques.

Le délai des 90 jours et la primauté de la Constitution

Les requérants ont souligné que l’article 87 de la Constitution imposait un délai de 90 jours pour organiser les élections législatives après la dissolution de l’Assemblée nationale. Ils estimaient que ce délai ne permettait pas de raccourcir les périodes prévues par le Code électoral, notamment les articles L.54, L.68, L.176 et LO.183, qui définissent les délais légaux entre la convocation des électeurs et le jour du scrutin.

Cependant, le Conseil constitutionnel a rejeté cet argument, affirmant que les dispositions constitutionnelles prévalaient sur celles du Code électoral. Selon la haute juridiction, le délai de 90 jours imposé par la Constitution devait primer, même si cela entraînait une adaptation des périodes prévues par le Code électoral. Ainsi, la date du 17 novembre 2024 respectait les impératifs constitutionnels, malgré les contestations.

La question de l’égalité entre les partis

Un autre point soulevé par les contestataires concernait une atteinte supposée à l’égalité des partis politiques. Les requérants ont fait valoir que l’avis du Conseil constitutionnel, sollicité par le Président de la République avant la dissolution de l’Assemblée, n’avait pas été publié en temps opportun, empêchant ainsi une pleine transparence du processus. Pour eux, cette absence de transparence compromettait l’équité du processus électoral et donnait un avantage aux partis proches du pouvoir.

Le Conseil a néanmoins rejeté cet argument, rappelant que l’avis en question avait été publié dans le Journal officiel du 6 septembre 2024. Cet avis, selon le Conseil, portait uniquement sur la dissolution de l’Assemblée nationale et non sur les modalités des élections anticipées. Par conséquent, son impact sur le processus électoral était limité, et aucune violation de l’égalité entre les partis n’a été constatée.

Le verdict final : Validation du décret présidentiel

Après une analyse approfondie des arguments des deux parties, le Conseil constitutionnel a rendu son verdict. Les juges ont estimé que les arguments avancés par les requérants ne justifiaient pas l’annulation du décret présidentiel ni le report des élections législatives anticipées. En conséquence, les recours ont été rejetés, et la convocation des électeurs pour le 17 novembre 2024 a été validée.

Ce verdict confirme donc la tenue des élections législatives anticipées dans les délais prévus par le décret présidentiel, malgré les vives critiques de l’opposition. Le Conseil constitutionnel a affirmé la légalité de la procédure et a conclu que le processus respectait les exigences constitutionnelles en matière de convocation électorale.

La décision du Conseil constitutionnel met fin aux débats juridiques sur la légitimité du décret présidentiel, mais elle ne dissipe pas pour autant les tensions politiques autour de ces élections. Les partis d’opposition, déjà méfiants à l’égard du gouvernement, devront maintenant se préparer à affronter ces élections dans un climat politique tendu.

Pour le Président Bassirou Diomaye Faye, cette victoire juridique consolide sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, un acte qu’il justifie par la nécessité de donner un nouveau souffle à l’organe législatif. Toutefois, cette dissolution et la convocation des élections anticipées restent des paris risqués sur le plan politique. La campagne électorale à venir s’annonce âpre, et les résultats du 17 novembre seront déterminants pour l’avenir politique du Sénégal.

En conclusion, la décision du Conseil constitutionnel valide la feuille de route tracée par le président Faye, mais elle ne garantit pas une résolution des tensions politiques qui ont émergé autour de ces élections. Les semaines à venir seront cruciales pour la stabilité politique du pays, alors que les forces en présence se préparent à une bataille électorale qui pourrait bien redéfinir l’équilibre du pouvoir au Sénégal.

Lat Diop envoyé en prison : l’ancien directeur général de la Lonase sous mandat de dépôt

Ce jeudi matin, Lat Diop, ancien directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), a été déféré devant la justice par la Division des investigations criminelles (DIC). Selon des informations recueillies par Seneweb auprès de sources autorisées, Lat Diop a été inculpé pour plusieurs chefs d’accusation graves, notamment détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux et extorsion de fonds. À l’issue de cette procédure, il a été placé sous mandat de dépôt, et son dossier a été transféré à la chambre d’instruction.

L’affaire autour de Lat Diop, qui était autrefois une figure influente à la tête de la Lonase, a pris un tournant majeur avec cette inculpation. Le détournement de fonds publics et le blanchiment de capitaux sont des accusations qui suscitent une attention particulière, car elles touchent à la gestion des deniers publics et à la confiance des citoyens dans leurs institutions. Ces faits présumés, s’ils sont avérés, pourraient avoir des répercussions significatives sur la perception de l’administration publique.

Lat Diop a passé sa première nuit en prison, marquant un point crucial dans une enquête qui, jusqu’à présent, n’avait pas encore révélé toute son ampleur au grand public. Les autorités judiciaires sont désormais chargées d’instruire le dossier, tandis que l’opinion publique sénégalaise attend avec impatience de connaître les détails de cette affaire complexe.

Avec la mise en détention de Lat Diop, une nouvelle phase s’ouvre dans cette affaire. La chambre d’instruction, en charge du dossier, devra analyser les preuves et les témoignages afin de déterminer la culpabilité ou l’innocence de l’ancien directeur général de la Lonase. Ce processus pourrait durer plusieurs mois, compte tenu de la complexité des faits reprochés, notamment les questions liées à l’extorsion de fonds et aux opérations financières suspectes.

L’incarcération de Lat Diop intervient dans un climat politique déjà tendu au Sénégal. Bien que l’affaire soit avant tout judiciaire, elle risque de susciter des remous au sein de la sphère politique, notamment en raison des liens que Lat Diop a entretenus avec plusieurs personnalités influentes. D’autre part, la Lonase, une institution publique clé dans le financement de divers projets sociaux et économiques, pourrait également être touchée par cette affaire. La gestion de ses fonds et son image risquent d’être entachées si les accusations sont confirmées.

L’arrestation de Lat Diop marque une étape importante dans ce dossier, mais elle n’est qu’une partie de l’enquête en cours. Les prochaines semaines seront cruciales pour faire la lumière sur les faits reprochés, tandis que la défense de l’accusé devra se préparer à répondre à des accusations lourdes. Quelles que soient les conclusions de la justice, cette affaire illustre une fois de plus l’importance de la transparence et de la bonne gouvernance au sein des institutions publiques sénégalaises.

Déficit budgétaire et gestion des finances publiques : l’État face à la transparence

En 2023, le déficit budgétaire du Sénégal a atteint des sommets inquiétants, révélant une situation plus critique que prévu. Selon le ministre de l’Économie, le déficit budgétaire en fin d’année pourrait s’établir autour de 10 % du PIB, bien au-dessus des 4,9 % initialement annoncés. Ce chiffre alarmant prend en compte les emprunts extérieurs et les prêts bancaires, doublant ainsi les prévisions officielles.

Abdourahmane Sarr, ancien ministre et économiste, a apporté des précisions supplémentaires lors d’une intervention. Il a souligné que le surfinancement de 605 milliards de FCFA, initialement prévu pour être utilisé en 2024 en accord avec le Fonds Monétaire International (FMI), avait été détourné pour couvrir des dépenses non budgétisées ainsi que des dettes préexistantes de l’État. Cette utilisation imprévue des fonds a provoqué un manque pour l’année suivante, forçant l’État à contracter de nouveaux emprunts non prévus, notamment par le biais de l’émission d’euro-obligations (Eurobonds) et de crédits commerciaux syndiqués à hauteur de 300 millions d’euros au troisième trimestre 2023.

Ce recours aux Eurobonds souligne la difficulté de l’État à assurer la disponibilité des 605 milliards de FCFA promis pour répondre à certaines obligations financières en 2024. Selon Abdourahmane Sarr, ces fonds n’étaient pas présents dans les comptes lors de la prise de fonction du nouveau gouvernement, posant un grave problème de gestion financière.

Face à cette situation complexe, le gouvernement sénégalais a pris une décision cruciale : en attendant les résultats de l’audit des finances publiques, il a choisi de ne pas présenter le dossier du Sénégal au conseil d’administration du FMI lors de la revue de juin 2024. Cette démarche, motivée par la volonté d’éviter une soumission de données erronées, aurait pu exposer le pays à des sanctions sévères, notamment l’obligation de rembourser les ressources mobilisées ou de se voir accorder une dérogation sous condition de mettre en place des mesures correctives approuvées par le FMI.

La position du gouvernement témoigne de son choix en faveur de la transparence. En préférant reporter l’examen de ses finances par le FMI, il évite une situation où le Sénégal aurait pu être accusé d’avoir transmis de fausses informations afin de bénéficier des tirages prévus sur les ressources du Fonds. Ce choix marque une volonté d’assainir les finances publiques et de rétablir la confiance avec les partenaires internationaux.

Cependant, la situation reste délicate, et l’issue de l’audit des finances publiques sera décisive pour l’avenir économique du Sénégal. Le pays devra convaincre ses créanciers et partenaires internationaux de sa capacité à redresser la situation tout en mettant en place des réformes structurelles pour éviter de nouvelles dérives budgétaires. Dans ce contexte, la gestion rigoureuse des ressources publiques et la transparence seront plus que jamais les clés de la stabilité économique.

Ousmane Sonko dénonce une gestion financière « extrêmement grave » sous Macky Sall

Lors d’une conférence de presse tenue récemment, le Premier ministre Ousmane Sonko a dressé un bilan sévère de la situation nationale, mettant en lumière ce qu’il qualifie d’une gestion financière « extrêmement grave » sous la présidence de Macky Sall. Cette sortie intervient dans un contexte tendu, où le nouveau gouvernement tente de redresser une situation économique qu’il juge précaire.

Sonko s’est particulièrement attardé sur la question du surfinancement, en revenant sur les propos du ministre Abdourahmane Sarr. Ce dernier avait évoqué le fait que les partenaires financiers du Sénégal avaient permis au pays de lever des fonds supplémentaires en prévision des premiers mois de l’année 2024, marquée par des incertitudes liées aux élections à venir. Selon le Premier ministre, « 600 milliards qui n’auraient dû être dépensés qu’à partir du 1er janvier 2024 ont été utilisés par l’ancien régime, en 2023, ce qui est extrêmement grave ».

Le Premier ministre a également réfuté les accusations selon lesquelles son gouvernement aurait utilisé ces fonds de manière inappropriée. « La manipulation a voulu faire croire aux Sénégalais qu’il y avait un problème avec le surfinancement et que c’est notre régime qui a utilisé ces fonds, ce qui est totalement faux », a-t-il affirmé. Selon lui, plus de 300 milliards auraient été dépensés de manière injustifiée par l’administration précédente, sans que l’on puisse aujourd’hui retracer l’utilisation de ces sommes.

Cette conférence de presse a aussi servi d’introduction à la présentation du référentiel Sénégal 2025, un ambitieux plan de transformation nationale. Ce projet, dont le lancement officiel est prévu pour le 7 octobre, vise à opérationnaliser un programme de réformes économiques majeures destinées à redynamiser le développement du Sénégal.

Le nouveau gouvernement, confronté à des défis financiers importants, espère ainsi pouvoir redresser l’économie et instaurer une plus grande transparence dans la gestion des fonds publics.

Conférence de presse d’Ousmane Sonko : une charge sévère contre Macky Sall et son régime

Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 26 septembre, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a vivement critiqué l’ancien président Macky Sall et son gouvernement, les accusant de mauvaise gestion du pays. Sonko n’a pas mâché ses mots, affirmant que Macky Sall et son régime ont non seulement menti, mais aussi manipulé l’opinion publique nationale et internationale sur la situation du Sénégal.

Dans son intervention, Sonko a tenu Macky Sall pour responsable des difficultés économiques que traverse le Sénégal, estimant que l’état actuel du pays n’est que la conséquence directe de la gestion de son prédécesseur. Selon lui, « Macky Sall et son régime ont ruiné le Sénégal ». L’actuel Premier ministre a dressé un bilan accablant, arguant que la situation économique actuelle, marquée par un ralentissement de la croissance et une montée des inégalités sociales, est le résultat d’années de mauvaise gestion des ressources publiques.

Ousmane Sonko a également lié la crise migratoire à cette gestion désastreuse. Il a affirmé que « l’immigration irrégulière avec son lot de morts n’est que le résultat d’une mauvaise gestion des deniers publics du régime de Macky Sall ». Selon lui, la pauvreté croissante et l’absence d’opportunités économiques ont poussé de nombreux jeunes Sénégalais à tenter leur chance à l’étranger, souvent au péril de leur vie.

Dans une rhétorique implacable, Sonko a résumé son point de vue en déclarant : « Tout est la faute de Macky Sall ». Il semble ainsi tracer une ligne claire entre son propre gouvernement et celui de son prédécesseur, cherchant à marquer une rupture nette dans la manière de gérer le pays.

Ces déclarations surviennent dans un contexte où le Sénégal fait face à une pression croissante, tant sur le plan économique que social, exacerbée par des mouvements migratoires et des crises internes. Le discours de Sonko semble s’inscrire dans une stratégie visant à distancier son gouvernement des échecs passés, tout en mobilisant l’opinion publique autour d’un projet de redressement national.

Toutefois, ces accusations risquent de raviver les tensions politiques dans le pays, où les partisans de Macky Sall pourraient voir dans ces propos une attaque directe et injuste contre l’ancien président. Reste à savoir si cette prise de position de Sonko entraînera un véritable changement dans la gouvernance ou s’il s’agit avant tout d’une tentative de capitaliser sur les mécontentements populaires.

Législatives 2024 : L’ordre de passage pour le dépôt des dossiers de candidature est fixé

La Direction générale des élections (DGE) a procédé ce matin à un tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des partis et coalitions pour le dépôt des dossiers de candidature pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Ce dépôt se déroulera du samedi 28 septembre à 8 heures au dimanche 29 septembre à minuit.

Voici l’ordre de passage pour les différentes listes :

  1. Parti Rénovation et l’Émergence du Sénégal
  2. Coalition Dundu
  3. Sam Sa Kaddu
  4. Rv Natangué
  5. Parti En Avant
  6. Coalition Sénégal Kessé
  7. And Liggey Sunu Rew
  8. And Dollel Liggey Kat Yi
  9. Coalition Le Temps de la Jeunesse Dafa Diott
  10. Coalition Rond-Point
  11. Coalition Dekkal Teranga
  12. Parti Garap – ADS
  13. Parti Ensemble pour le Sénégal
  14. Coalition And Bessal Sénégal
  15. Parti Union des Groupes Patriotes
  16. Coalition Raab
  17. Samm Sa Gafa Samm Sa Euleuk
  18. Coalition Xalleu Yoon
  19. Coalition Front pour la Justice et le Développement Durable
  20. Coalition Farlu
  21. Coalition Front Defar Sa Gox
  22. Coalition Gox Yu Bess
  23. Coalition Alliance Samm Sunu Sénégal
  24. Coalition Actions
  25. Parti Démocratique Sénégalais (PDS)
  26. Bokk Dokhal Sénégal Delossi Yakaar (BDS)
  27. Coalition Front Sénégal Biñu Bokk
  28. Bess Du Ñak
  29. Coalition Front Mankoo Liggeyal Sénégal
  30. Coalition Guem Sa Rew Tekki Jotna
  31. Coalition Sopi Sénégal
  32. Grande Coalition Wallu Sénégal
  33. Coalition Pôle Alternatif 3e voie
  34. Coalition Républicaine/ Samm Sunu Rew
  35. Union Nationale pour l’Intégrité, le Travail et l’Équité
  36. Takku Wallu Sénégal
  37. Pastef
  38. Union Naatal Kaw Gui
  39. Coalition Wareef
  40. Coalition Jamm Ak Jariñ
  41. Alliance Jëf Jël
  42. Andi Nawlei
  43. Secteur Privé
  44. Coalition Pôle Alternatif Jubënti Sénégal
  45. Union Citoyenne / Bint Bi
  46. Coalition And Ci Koluté Nguir Sénégal
  47. Les Nationalistes / Jeul Liñu Moom
  48. En Marche Pour la Renaissance du Sénégal
  49. Taxawu Artisanat

Le processus de dépôt se fera selon cet ordre, garantissant un déroulement fluide et équitable pour toutes les parties engagées dans ces législatives anticipées.

Affaire Khadim Ba et la Douane Sénégalaise : Le Directeur Général de Coris Bank International Sénégal, Ibrahima Mar Fall, entendu par les enquêteurs

Dans le cadre de l’affaire opposant l’homme d’affaires Khadim Ba à la douane sénégalaise, le directeur général de Coris Bank International Sénégal, Ibrahima Mar Fall, a été convoqué et entendu hier par les enquêteurs. Selon des informations obtenues par DakarActu, cette audition a duré plusieurs heures, et bien que les détails de l’interrogatoire demeurent confidentiels, il semblerait que Coris Bank soit liée à cette affaire via une convention avec la société Dermond Oil et Gaz.

L’affaire, qui a pris de l’ampleur ces derniers mois, implique des accusations portées contre Khadim Ba, une figure importante du monde des affaires au Sénégal, et concerne des soupçons de fraude douanière. La société Dermond Oil et Gaz, citée dans le cadre de cette enquête, entretiendrait des relations commerciales avec Coris Bank International Sénégal. C’est dans ce contexte que le directeur de la banque, Ibrahima Mar Fall, a été appelé à s’expliquer.

Pour l’heure, les enquêteurs poursuivent leurs investigations, et M. Fall pourrait être reconvoqué à tout moment pour de nouvelles auditions, selon les mêmes sources. Toutefois, malgré plusieurs tentatives, nos équipes n’ont pas encore pu joindre le directeur général pour obtenir des précisions sur les raisons de sa convocation.

Il est à noter que cette affaire suscite un grand intérêt public, d’autant plus que Coris Bank International Sénégal est une institution financière majeure dans le paysage économique sénégalais. La banque, qui occupe une place importante dans le financement des entreprises locales, est aujourd’hui scrutée de près en raison de ses liens avec Dermond Oil et Gaz, une société qui se trouve au cœur de cette affaire judiciaire.

Les prochaines étapes de l’enquête détermineront si d’autres responsables ou entités financières seront appelés à répondre devant la justice. Pour l’instant, le mystère autour de cette affaire ne cesse de s’épaissir, et les répercussions sur le monde des affaires sénégalais sont scrutées avec attention.

Nous continuerons de suivre de près cette affaire et fournirons des mises à jour dès que de nouveaux éléments seront disponibles.

Restrictions temporaires sur la circulation du Train Express Régional suite aux fortes pluies

La Société Nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER) a annoncé, ce matin, des restrictions temporaires sur la circulation des trains, en raison des intempéries qui se sont abattues sur la région entre hier et aujourd’hui.

Dans un communiqué publié par la direction générale, il est précisé qu’à compter de ce jour, le service sera limité au tronçon reliant les gares de Dakar et Yeumbeul, afin de garantir la sécurité des usagers et de préserver l’infrastructure ferroviaire. Cette limitation s’accompagne d’un ajustement de la fréquence des trains, désormais fixée à un passage toutes les 20 minutes sur ce segment.

La SENTER appelle à la compréhension des usagers face à cette situation exceptionnelle, soulignant que des équipes techniques sont mobilisées pour rétablir rapidement la circulation sur l’ensemble du réseau dès que les conditions météorologiques le permettront.

Les fortes pluies qui ont touché Dakar et ses environs ces dernières 48 heures ont provoqué des inondations dans plusieurs zones, perturbant non seulement le transport ferroviaire, mais aussi d’autres services publics. Les autorités locales recommandent à la population de rester vigilante et de suivre les instructions des services de sécurité.

La SENTER s’engage à informer régulièrement les usagers de l’évolution de la situation et des modalités de rétablissement du trafic normal.

Contact Presse : Société Nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER)

Affaire SGS : Un cadre de la Société Générale Sénégal emprisonné pour fraude massive

Un cadre de la Société Générale Sénégal (SGS), anciennement connue sous le nom de SGBS, a été écroué la semaine dernière suite à une enquête qui secoue le secteur bancaire sénégalais. Le dénommé A. D est accusé de plusieurs délits graves, notamment escroquerie, faux et usage de faux en écritures bancaires, obtention d’avantages indus par l’introduction dans un système informatique et blanchiment de capitaux. La fraude mise à jour porte sur un montant colossal de près de 2 milliards de francs CFA.

En charge de la validation des virements internationaux au sein de la SGS, A. D est soupçonné d’avoir orchestré des transactions frauduleuses entre février et août 2024, d’abord découvertes lors d’un audit interne. Cet audit, qui a révélé un premier trou de 139 millions de francs CFA à travers huit virements suspects, a fini par dévoiler une fraude beaucoup plus étendue. Au total, les montants détournés s’élèveraient à 1 milliard 911 millions de francs CFA, et ce chiffre pourrait encore augmenter, l’audit étant toujours en cours.

Selon le quotidien Libération, le fraudeur aurait placé les sommes détournées sur plusieurs comptes bancaires externes, dont certains appartiendraient à son épouse vivant aux États-Unis, et d’autres à un cabinet d’avocat où son frère officie comme comptable. Interrogé par la Division des investigations criminelles (DIC), ce dernier aurait affirmé qu’il récupérait simplement les fonds déposés sur le compte sans avoir connaissance de leur origine frauduleuse.

Lors de son audition, A. D a d’abord tenté de nier les faits avant de les reconnaître en partie, limitant toutefois le montant détourné à 413 millions de francs CFA. Il aurait justifié ces sommes en affirmant qu’elles étaient destinées à des œuvres sociales, notamment en faveur de certaines cités religieuses.

Les investigations se poursuivent, et l’affaire pourrait connaître de nouveaux développements, avec des répercussions au-delà de la SGS.

Le Naufrage du Joola : 22 ans après, un deuil encore vif et un devoir de mémoire

Le 26 septembre 2002, le Sénégal vivait l’un des plus grands drames maritimes de l’histoire contemporaine : le naufrage du Joola, un ferry reliant Dakar à Ziguinchor. Deux décennies se sont écoulées, mais la douleur et les questionnements demeurent intacts, tant pour les familles des victimes que pour la société sénégalaise. Ce jour fatidique, environ 2000 personnes étaient à bord du navire, alors que sa capacité maximale était fixée à 580 passagers. Parmi les 1863 victimes officiellement recensées par l’État sénégalais, 444 étaient des enfants. Seulement 64 personnes ont survécu à cette tragédie, laissant des familles brisées et une nation en quête de réponses et de justice.

Le Joola, surchargé et mal entretenu, sombra dans les eaux de l’Atlantique au large des côtes gambiennes. En cette veille de rentrée scolaire 2002-2003, la plupart des passagers étaient des vacanciers rentrant de la région de Casamance, dont beaucoup d’enfants et d’enseignants. Ce naufrage, causé par des négligences humaines criantes, reste l’un des plus meurtriers au monde, après celui du Titanic. Deux ans après l’accession d’Abdoulaye Wade à la présidence, le drame a jeté une lumière crue sur les failles structurelles du pays en matière de sécurité et de gestion des infrastructures publiques.

Vingt-deux ans après la catastrophe, le débat autour du renflouement de l’épave du Joola reste ouvert. Pour beaucoup, notamment Boubacar Ba, président de l’Association des familles des victimes, et Nassardine Aidara, président du Comité d’initiative du Mémorial-Musée, le renflouement du bateau représente un impératif pour la justice sociale. Ils estiment que cette action symbolique permettrait de rendre un hommage digne aux victimes et de clôturer le processus de deuil pour leurs proches.

Malgré les nombreuses promesses faites par les autorités sénégalaises depuis le naufrage, le renflouement de l’épave n’a jamais été réalisé. En 2023, à défaut de cette opération attendue, l’hélice du bateau a été déposée au Musée-Mémorial du Joola, nouvellement inauguré, en guise de souvenir. Ce musée, qui a enfin ouvert ses portes cette année, est destiné à honorer la mémoire des disparus et à rappeler les leçons à tirer de cette catastrophe pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

L’ouverture du Musée-Mémorial à Ziguinchor marque un pas significatif dans le processus de mémoire nationale, offrant un espace de recueillement et de réflexion. Cependant, pour les familles des victimes, la question du renflouement reste centrale. Elles perçoivent cette démarche non seulement comme une réparation morale, mais aussi comme un acte de justice envers ceux qui ont péri sous les eaux.

Le naufrage du Joola symbolise bien plus qu’une catastrophe maritime : il incarne les dysfonctionnements d’un système où la négligence et l’irresponsabilité ont coûté la vie à près de deux mille innocents. Les familles et les survivants continuent de se battre pour que cette tragédie ne soit jamais oubliée et que les responsables de ce drame soient pleinement identifiés et jugés. En ce sens, la création du musée, bien que saluée, ne saurait suffire à apaiser les douleurs et la soif de justice.

Le naufrage du Joola reste une plaie ouverte dans la conscience collective du Sénégal, un rappel des conséquences tragiques de la négligence humaine. Si le musée inauguré en 2023 est un signe de reconnaissance pour les victimes, la revendication des familles pour le renflouement de l’épave montre que la quête de justice et de réparation est encore loin d’être achevée. Au-delà de la commémoration, il est essentiel que ce drame continue de susciter des réflexions sur la sécurité maritime, la gestion des infrastructures publiques, et la responsabilité des institutions afin qu’un tel drame ne se répète jamais.

Discours de Bassirou Diomaye Faye à l’ONU : Un appel à l’action pour le Sahel et la paix mondiale

Lors de la 79e Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a livré un message puissant sur l’état du monde, avec un accent particulier sur la crise qui ravage la région du Sahel. Dans un contexte international marqué par des défis croissants à la sécurité et au développement durable, le thème « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures » a servi de cadre à son discours, appelant à une action concertée de la communauté internationale.

Bassirou Diomaye Faye a exprimé son inquiétude face à la situation alarmante au Sahel, une région autrefois stable mais aujourd’hui dévastée par la violence des groupes terroristes. « Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur la tragédie qui se déroule dans le Sahel. Des groupes terroristes sèment la terreur, pillent et tuent des populations civiles innocentes », a-t-il déclaré avec fermeté.

Ces groupes armés, proliférant dans un vide sécuritaire, ont transformé cette vaste région en un théâtre de violence et d’insécurité quotidienne, forçant des milliers de familles à fuir leurs foyers et paralysant les efforts de développement. Face à cette situation, Faye a pointé du doigt l’inaction de la communauté internationale, notamment des Nations Unies et du Conseil de sécurité, qu’il juge trop souvent inertes face à l’aggravation de la crise.

Le président sénégalais a également mis en garde contre l’ingérence des puissances étrangères au Sahel, soulignant que leurs rivalités géopolitiques ne faisaient qu’aggraver la situation. « Nous ne pouvons pas accepter que le Sahel devienne le théâtre de rivalités de puissances étrangères », a-t-il affirmé, dénonçant l’exploitation de la crise sécuritaire par certains acteurs internationaux pour étendre leur influence, au détriment de la stabilité régionale.

Bassirou Diomaye Faye a ainsi appelé à un sursaut de responsabilité de la part des Nations Unies et de la communauté internationale, insistant sur le rôle crucial que doit jouer le Conseil de sécurité dans la protection de la paix et de la sécurité mondiales. Pour lui, la situation au Sahel illustre un défi global qui requiert des actions immédiates et coordonnées.

Dans son discours, Faye a rappelé que la paix et la sécurité de l’Afrique sont indissociables de celles du reste du monde. En effet, il estime qu’une Afrique stable et prospère est la clé pour un développement harmonieux à l’échelle planétaire. Il a appelé les dirigeants mondiaux à prendre conscience de cette interdépendance et à agir en conséquence pour résoudre les crises régionales qui, si elles sont ignorées, risquent de compromettre la paix mondiale.

En résonance avec le thème de la session, le président sénégalais a réaffirmé son engagement à travailler aux côtés des autres nations pour promouvoir un développement durable inclusif, la paix et la dignité humaine. Il a encouragé la communauté internationale à « agir ensemble », soulignant que la stabilité de l’avenir repose sur les actions prises aujourd’hui. « Le Conseil de sécurité doit remplir pleinement son rôle en tant que garant de la stabilité internationale », a-t-il conclu, réitérant son appel pour une réforme en profondeur des mécanismes internationaux de maintien de la paix.

Le discours de Bassirou Diomaye Faye à la 79e Assemblée générale des Nations Unies est un appel clair à l’action, un plaidoyer pour une réponse internationale plus forte face à la crise au Sahel et une réflexion sur l’importance d’une Afrique en paix pour un monde plus sûr. Il enjoint la communauté internationale à ne pas détourner les yeux des souffrances qui secouent cette région, mais plutôt à agir de concert pour construire un avenir plus stable et durable pour tous.

Khadim Ba Placé en Garde à Vue pour Infraction Douanière : Une Affaire en Pleine Controverse

L’homme d’affaires sénégalais Khadim Ba a passé la nuit dernière à la brigade de gendarmerie de la Foire, suite à une mise en garde à vue ordonnée par la Douane. Il est accusé d’infraction liée à la réglementation des changes, un délit pour lequel les autorités douanières lui réclament la somme colossale de 215 milliards de francs CFA, selon les informations rapportées par Libération. Cependant, Khadim Ba rejette catégoriquement ces accusations.

L’enquête, selon les avocats de Khadim Ba, se concentrerait sur la société Dermond Oil & Gas Africa, mais leur client n’aurait aucun lien juridique avec cette entreprise. « Monsieur Khadim Ba n’est ni le représentant légal de la société Dermond Oil & Gas Africa, ni son directeur général ou président du conseil d’administration », ont précisé ses conseils. De plus, ils insistent sur le fait qu’il n’est pas importateur de produits pétroliers. « C’est la Société africaine de raffinage (Sar) qui est l’importateur dans cette affaire et non Khadim Ba, qui est totalement étranger à toute infraction douanière liée à la réglementation des changes. »

Convoqué à deux reprises les 19 et 24 septembre 2024 avant son interpellation le 25 septembre, Khadim Ba et ses avocats dénoncent la procédure suivie, la qualifiant de « nulle ». Ils reprochent notamment aux autorités de ne pas avoir respecté son droit à être assisté par ses conseils durant l’enquête. « Monsieur Khadim Ba a subi toutes ces violations alors même qu’il n’a rien à se reprocher », ont-ils déclaré, soulignant qu’aucune disposition légale ne l’obligeait à rapatrier des devises étrangères dans cette affaire.

Dans le procès-verbal signé à la Douane, Khadim Ba a lui-même exprimé son désaccord sur la manière dont les événements se sont déroulés. « Mon droit à être assisté par mes avocats a été violé ainsi que mon droit à organiser ma défense », a-t-il affirmé, tout en contestant l’ensemble des infractions qui lui sont reprochées. Il conclut en soulignant son droit fondamental à préparer une défense adéquate face aux accusations formulées contre lui.

L’affaire Khadim Ba, qui suscite de vives réactions dans le milieu des affaires sénégalais, pourrait bien prendre une tournure judiciaire importante dans les jours à venir. Les avocats de l’homme d’affaires semblent prêts à contester chaque étape de cette procédure, qu’ils estiment entachée de vices de forme.

Discours de Bassirou Diomaye Faye à l’ONU : Un appel à repenser le multilatéralisme et à défendre la dignité humaine

Lors de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a livré un discours poignant qui a résonné au cœur des débats internationaux. S’adressant à la communauté mondiale, il a dénoncé avec force les violences qui secouent plusieurs régions du globe, tout en réaffirmant l’urgence de rétablir les principes fondateurs des Nations Unies.

Dans son intervention, le président Faye a rappelé que « jamais les fondements des Nations Unies n’ont autant vacillé qu’en ces temps de violence, de peur et d’incertitude ». Selon lui, le monde actuel est marqué par des conflits incessants, des inégalités croissantes et une dégradation climatique qui accentue la vulnérabilité des populations. Ces facteurs combinés, a-t-il souligné, contribuent à un affaiblissement alarmant du multilatéralisme, à un moment où celui-ci est plus que jamais nécessaire.

Face à ces constats, Bassirou Diomaye Faye a lancé un appel vibrant pour un changement de paradigme dans les relations internationales. « Il est temps de remettre l’humain au centre de l’agenda international, comme nous y invite le thème de cette session », a-t-il déclaré, en référence au besoin pressant de replacer la dignité humaine et la justice au cœur des décisions globales.

Le président sénégalais a également insisté sur l’importance de respecter les principes de la Charte des Nations Unies, qui promeut l’égalité, la justice et les droits humains. Il a exprimé son inquiétude face aux violations récurrentes du droit international et des résolutions onusiennes, dénonçant une érosion des valeurs communes qui devrait interpeller la communauté internationale. « Le monde doit se regarder en face, sans complaisance. Les valeurs que nous avons juré de défendre sont piétinées dans plusieurs régions du globe », a-t-il affirmé.

Dans une réflexion plus globale, le président Faye a mis en lumière l’égale dignité de chaque être humain, soulignant que cette valeur transcende les frontières, les cultures et les appartenances religieuses. « Que l’on soit à Gaza, à Tel Aviv, à Dakar ou ailleurs, chaque être humain est porteur de cette égale dignité », a-t-il rappelé, plaidant pour que cette dignité soit protégée et respectée, sans exception.

Ce discours marque un tournant dans la position du Sénégal sur la scène internationale, avec un appel fort à défendre le multilatéralisme et à redoubler d’efforts pour garantir la paix mondiale. En pointant du doigt l’érosion des principes fondamentaux des Nations Unies, Bassirou Diomaye Faye incite la communauté internationale à réaffirmer ses engagements envers un monde plus juste et plus humain.

Une position ferme contre les violations du droit international

Le président sénégalais a conclu son intervention en soulignant que « tolérer ces violations répétées », c’est saper les fondements mêmes des Nations Unies. Il a exhorté les États membres à renforcer leur engagement en faveur de la paix et du respect des droits humains, car « le devoir de protéger la dignité humaine est l’essence même des Nations Unies ». Une vision claire, articulée autour de la nécessité de repenser l’approche internationale pour répondre aux défis de notre époque.

Le successeur de Macky Sall a ainsi fait entendre une voix forte et résolue, appelant les dirigeants du monde à réaffirmer leur responsabilité collective face aux crises actuelles. Ce discours, empreint d’humanisme et de réalisme, reflète la volonté du Sénégal de s’imposer comme un acteur de premier plan dans la défense des droits humains et du multilatéralisme sur la scène mondiale.

Aïsha Faty libérée après plusieurs mois de détention : la justice tranche en sa faveur sous contrôle judiciaire

Aïsha Faty, ressortissante gambienne, a retrouvé la liberté ce mercredi après avoir passé plusieurs mois en détention. Incarcérée en juin dernier, elle a été libérée suite à une décision de la chambre d’accusation, qui a levé son mandat de dépôt et l’a placée sous contrôle judiciaire, d’après des informations rapportées par Les Échos et Libération.

Faty était emprisonnée suite à une plainte pour escroquerie au mariage déposée par Abdoulaye Thiam, le dirigeant de l’entreprise Computer Land. Ce dernier accuse son ex-compagne de ne pas avoir tenu sa promesse de l’épouser, après qu’il a, selon ses dires, investi d’importantes sommes d’argent dans leur relation. Le montant du préjudice évoqué par Libération s’élèverait à 2,6 millions de dollars, soit environ 1,5 milliard de francs CFA.

Ce n’est pas la première fois que les deux ex-partenaires s’affrontent devant la justice. Ils étaient précédemment opposés dans une autre procédure liée à une plainte déposée par Abdoulaye Thiam pour collecte illicite de données personnelles et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs. Dans cette affaire, le plaignant affirmait avoir reçu une image compromettante de lui nu, qu’il attribuait à Aïsha Faty. Cependant, la justice avait relaxé cette dernière, l’innocentant de toutes les charges après une détention préalable.

Suite à ce revers, l’homme d’affaires a déposé une nouvelle plainte pour escroquerie au mariage, affaire qui reste en cours. Pour le moment, Aïsha Faty a remporté une première victoire avec la décision de la chambre d’accusation, en attendant que la justice se prononce définitivement sur ce litige.

Cette affaire, où se mêlent accusations d’escroquerie sentimentale et conflits d’ordre privé, continue de captiver l’opinion, tandis que les deux protagonistes attendent la résolution finale de leur différend.

Affaire Lonase : l’ex-directeur général attendu au parquet après une prolongation de garde à vue

L’ex-directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase) devrait être déféré au parquet ce jeudi, après avoir passé plusieurs jours en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette procédure intervient suite à une enquête approfondie, notamment une perquisition menée à son domicile situé dans le quartier des Maristes à Dakar ce mercredi.

L’ex-directeur général, sous le coup d’une enquête portant sur son patrimoine et ses biens, a assuré aux enquêteurs qu’il n’avait « rien à cacher ». Selon les sources de DakarActu, il a autorisé les forces de l’ordre à procéder à une inspection de son domicile sans aucune restriction, afin de clarifier la situation sur son patrimoine.

Cette affaire, qui retient l’attention du grand public, a pris une tournure plus pressante alors que la durée légale de garde à vue de l’ex-directeur touche à sa fin. Les autorités judiciaires ont décidé de prolonger cette garde à vue pour mener à bien l’enquête et recueillir davantage d’éléments.

D’après les informations obtenues, la présentation de l’ex-directeur au parquet est prévue ce jeudi matin, une étape cruciale qui pourrait déboucher sur des suites judiciaires plus lourdes, en fonction des éléments recueillis par le procureur.

Rappelons que cette affaire survient dans un contexte où les questions de gestion des fonds publics et de transparence sont au cœur des préoccupations au Sénégal. L’évolution de cette enquête sera scrutée de près par l’opinion publique, dans l’attente de plus amples détails sur les accusations portées contre l’ex-responsable de la Lonase.

Kaolack/Dramé Escale : L’enclavement, un facteur bloquant de l’économie locale

Dramé Escale souffre d’un manque criant d’infrastructures sociales de base. Ce chef-lieu de commune manque de tout, notamment en matière de routes. Pendant la saison sèche, les véhicules doivent emprunter des pistes avec tous les risques que cela comporte pour se déplacer d’un village à l’autre, tant la route est cahoteuse. Dramé Escale se situe à quelques kilomètres de la frontière sénégalo-gambienne. Cette commune rurale fait face à un enclavement important.

Les populations peinent à vaquer à leurs occupations sur une route de seulement 14 km. « Nous réclamons sa réhabilitation dans les plus brefs délais », a plaidé Fafa Fall, porte-parole des populations de Dramé Escale. Selon M. Fall, Dramé Escale risque d’être radiée de la carte géographique du département de Kaolack si aucune solution n’est trouvée à cette situation.

D’après les habitants, l’enclavement de Dramé Escale entraîne également une montée de l’insécurité. C’est pourquoi ils exigent la réhabilitation du tronçon Keur Madiabel – Dramé Escale, ainsi que ceux reliant Sokone et Nioro Alassane Tall, afin de réduire le calvaire quotidien des populations de la zone. « L’enclavement de Dramé Escale ne fait que réduire nos économies. Le marché hebdomadaire international de Dramé Escale, installé depuis 1976, tend à perdre ses visiteurs chaque lundi. En plus de cette baisse économique, le vol de bétail prend de l’ampleur dans la zone. Face à cette situation, nous demandons aux nouvelles autorités de l’État de trouver des solutions urgentes », a insisté Fafa Fall.

Cette correction améliore la fluidité du texte et corrige certaines erreurs grammaticales et stylistiques.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°281 – du 26/09/2024

🔴 « RESTAURATION DE LA GOUVERNANCE ET PRÉSERVATION DES ACQUIS DÉMOCRATIQUES » : « TAKKU WALLU SENEGAAL » EN MESSIE
🔴 SAISINES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL, DE LA COUR SUPRÊME ET DE LA CEDEAO : L’ATEL ATTAQUE LE DÉCRET PORTANT CONVOCATION DU CORPS ÉLECTORAL

🔴 TÊTE-À-TÊTE ENTRE DIOMAYE ET INFANTINO : LE DÉVELOPPEMENT DU FOOTBALL AU SÉNÉGAL ET EN AFRIQUE AU MENU
🔴 2e ÉDITION DU « WOMEN’S MENTORSHIP PROGRAM » : LA SÉNÉGALAISE AÏCHA DIOP, AMBASSADRICE DE L’AFRIQUE

Pluie à Dakar : Un homme tué par la foudre sur la corniche ouest

Un tragique incident a eu lieu récemment à la plage de la Grande corniche Ouest de Dakar, où un homme a perdu la vie après avoir été frappé par la foudre. Ce drame s’est produit alors que des pluies torrentielles s’abattaient sur la capitale sénégalaise.

Les conditions météorologiques instables, notamment des orages violents, rappellent l’importance de prendre des précautions durant les intempéries. Les autorités et les experts météorologiques recommandent de ne pas utiliser d’appareils électroniques pendant les orages et d’éviter de s’approcher des points d’eau, y compris la mer.

Rida, un expert en sécurité, met en garde : « On ne reste pas au bord de la plage et on ne nage pas lorsque le tonnerre devient fort ! L’eau est conductrice d’électricité, et la mer attire la foudre. » Ces conseils soulignent la nécessité d’une vigilance accrue lorsque des conditions météorologiques défavorables surviennent.

Cet incident tragique sert de rappel douloureux sur les dangers liés aux orages et à la foudre, incitant chacun à rester en sécurité et à se tenir informé des alertes météorologiques.

Affaire Lat Diop : La DIC perquisitionne son domicile aux Maristes

La journée de ce mercredi 25 septembre 2024 a été marquée par un nouveau développement dans l’affaire Lat Diop. L’ancien directeur de la Lonase, actuellement au cœur d’une affaire de corruption présumée portant sur 5 milliards de FCFA, a vu son domicile aux Maristes perquisitionné par la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Lat Diop, qui passe ses nuits au commissariat du Port, a été acheminé vers 13 heures à la DIC. Aux alentours de 18 heures, les enquêteurs l’ont escorté jusqu’à son domicile pour effectuer la perquisition. L’opération s’est déroulée en sa présence, et ce n’est qu’un peu après cette heure que l’ancien directeur de la Lonase a été reconduit à la DIC.

Un élément clé manquait toutefois à cette journée d’investigations : la confrontation entre Lat Diop et Mouhamed Dieng, le patron de 1XBET Sénégal, n’a pas eu lieu. Prévue initialement pour ce mercredi, elle a été reportée en raison de l’absence de Mouhamed Dieng, qui ne se trouve pas à Dakar. Cette confrontation est pourtant attendue depuis le début des investigations, étant donné que les deux hommes sont au centre des accusations dans cette affaire de corruption de grande ampleur.

Lat Diop est soupçonné d’avoir été impliqué dans une manœuvre de corruption qui concerne une somme colossale de 5 milliards de FCFA. Les détails sur l’origine exacte de cette somme et les transactions en question demeurent flous pour l’instant, mais l’implication de grandes figures comme le directeur de la Lonase et le responsable de 1XBET Sénégal a suscité un vif intérêt public.

Alors que l’enquête se poursuit, les autorités judiciaires continuent de mettre la pression pour faire la lumière sur cette affaire. La perquisition de ce mercredi pourrait révéler des éléments clés pour l’avancée du dossier, alors que l’opinion publique attend des explications sur les faits reprochés à l’ancien directeur de la Lonase.

En attendant, la confrontation entre Lat Diop et Mouhamed Dieng reste une étape cruciale qui pourrait débloquer des informations capitales pour la suite des investigations.

Le Bureau Politique de FEPP TAWFEKH salue les efforts du Parti et exprime son soutien à PASTEF

Le Bureau Politique du Parti FEPP TAWFEKH s’est réuni ce mercredi 25 septembre 2024 pour discuter de la situation nationale et de la vie du parti. Lors de cette rencontre, plusieurs points ont été abordés, notamment les relations avec la communauté mouride, la solidarité envers les victimes des inondations, ainsi que le soutien aux forces progressistes dans la dynamique politique actuelle.

Le Khalif Général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a été au cœur des remerciements du Bureau Politique pour l’accueil réservé à la délégation du parti dirigée par le président Dr Cheikh Dieng. Le Bureau a également souligné l’importance des conseils et des prières du Khalif à l’endroit de la direction du parti, marquant ainsi la continuité des liens entre le FEPP TAWFEKH et la communauté mouride.

Dans une démarche de solidarité nationale, le parti s’est réjoui de la contribution symbolique apportée aux victimes des inondations à Touba. Les efforts coordonnés par la Fédération départementale de Mbacké ont permis une mobilisation efficace et l’expression d’une solidarité active de la part du parti, renforçant ainsi son ancrage au niveau local.

Sur le plan politique, le Bureau Politique a réitéré son engagement dans la coalition Diomaye Président, tout en insistant sur l’importance de rester fidèle à la ligne directrice du parti : la transparence, l’éthique et la justice sociale. Le Parti FEPP TAWFEKH a, par ailleurs, salué les efforts de pré-investitures, notamment au sein de la diaspora, et a félicité l’unité retrouvée des membres pour les prochaines élections législatives anticipées.

Le Bureau Politique a également réaffirmé son soutien à la coalition PASTEF dans l’objectif de créer une synergie avec toutes les forces du progrès, dans la perspective de porter un projet politique basé sur les principes de Jub – Jubal – Jubanti. La coalition présidentielle est appelée à jouer un rôle crucial dans la conduite des réformes nécessaires, en particulier dans les domaines économiques, sociaux, et institutionnels.

En conclusion, le Bureau Politique a réitéré sa volonté d’accompagner le Président Bassirou Diomaye Faye dans ses réformes, tout en appelant à la vigilance face aux velléités de déstabilisation institutionnelle. Il invite toutes les structures du parti à rester mobilisées pour assurer une victoire éclatante lors des prochaines élections, et à poursuivre le travail entamé pour un Sénégal plus juste et prospère.

Pour le Bureau Politique de FEPP TAWFEKH,
Dr Cheikh Dieng, Président

Reddition des comptes : Birahim Seck interpelle le Président BDF sur les dérives du processus

Le débat sur la reddition des comptes prend de l’ampleur au Sénégal, et Birahim Seck, coordinateur du Forum civil, n’a pas manqué de faire entendre sa voix. Par le biais d’un post sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a vivement critiqué la gestion actuelle de ce processus, interpellant directement le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye (BDF).

Birahim Seck, connu pour son engagement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, a exprimé ses préoccupations quant à la direction prise par cette initiative. Selon lui, la justice doit être laissée à son propre rythme, particulièrement dans les affaires complexes de criminalité économique et financière. « La justice a besoin de temps pour faire son travail et le faire bien, » a-t-il déclaré, ajoutant que toute précipitation pourrait compromettre la qualité du travail judiciaire.

Il a également mis en garde contre la partialité dans la reddition des comptes, soulignant que cette dernière devait rester un processus impartial et équitable. « La partialité neutralise la reddition des comptes », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que toute manipulation ou influence pourrait saper la crédibilité de cette démarche essentielle pour la démocratie sénégalaise.

Ce message de Birahim Seck intervient dans un contexte où de nombreuses voix, issues de l’opposition et de la société civile, critiquent la manière dont la reddition des comptes est menée. Les critiques portent principalement sur des soupçons de ciblage politique et de manque d’indépendance du système judiciaire.

Cette sortie du coordinateur du Forum civil relance donc le débat sur la transparence et la rigueur du processus de reddition des comptes, et place le président Bassirou Diomaye Faye face à ses responsabilités dans la gestion de ce dossier crucial pour l’avenir politique du Sénégal.

Tirage au sort pour l’ordre de dépôt des candidatures : la DGE annonce la procédure pour les législatives anticipées

Dans un communiqué daté du 25 septembre 2024, la Direction générale des élections (DGE), relevant du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a convoqué les partis politiques, les coalitions de partis et les entités regroupant des personnes indépendantes légalement constituées à une séance de tirage au sort. Ce tirage se tiendra le jeudi 26 septembre 2024 à 10 heures dans les locaux de la DGE.

Cette procédure vise à déterminer l’ordre de passage pour le dépôt des dossiers de candidature en vue des élections législatives anticipées. Le dépôt des candidatures est prévu pour le samedi 28 septembre 2024 à partir de 8 heures, et ce, jusqu’au dimanche 29 septembre 2024 à minuit.

Le communiqué, signé par Biram Sène, directeur général des élections, rappelle que le tirage au sort concerne toutes les formations politiques et entités indépendantes souhaitant participer à ce scrutin. Cette étape marque un jalon important dans le processus électoral à venir, garantissant l’ordre et la transparence dans la réception des dossiers.

Le communiqué insiste sur l’importance de cette procédure pour une meilleure organisation des législatives anticipées, dont la date de convocation est fixée au 17 novembre 2024.

Convocation du corps électoral le 17 novembre : l’ATEL saisit le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO pour annuler le décret

L’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) a officiellement saisi trois juridictions majeures – le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO – pour contester le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre 2024. Cette décision vise à obtenir l’annulation du décret, jugé illégal par l’opposition.

Parmi les personnalités qui ont déposé des recours devant ces institutions figurent Oumar Sarr, Abdou Mbow, Thierno Bocoum, Khalifa Sall, Papa Djibril Fall, Aly Saleh Diop, et Modou Diagne Fada. Ces membres de l’ATEL estiment que le président de la République a outrepassé ses pouvoirs en introduisant une « dérogation » dans le processus électoral. Selon eux, le chef de l’État n’a pas le droit de modifier la loi électorale en prenant des décisions unilatérales.

Le décret en question stipule, dans son article premier, que : « Par dérogation aux dispositions de l’article LO.190 du Code électoral, les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger sont convoqués le dimanche 17 novembre 2024 pour l’élection des députés ». L’ATEL dénonce cette dérogation comme une violation flagrante du cadre légal.

Au-delà de l’aspect juridique, l’ATEL accuse également le gouvernement de manquement à la transparence et à la bonne gouvernance. Selon l’alliance, l’avis du Conseil constitutionnel sur cette question a été « gardé secrètement par le président de la République pendant plusieurs jours » avant d’être finalement publié. Ce manque de communication et de concertation est perçu par l’ATEL comme une violation des principes démocratiques fondamentaux.

Pour l’alliance, ce décret et la gestion opaque du processus sont révélateurs d’une gouvernance « injuste » et contraire aux intérêts des citoyens sénégalais. L’ATEL exige un consensus national autour du code électoral pour garantir la transparence et l’équité des élections à venir.

Estimant qu’il est impossible de continuer le processus électoral sur la base de ce qu’elle qualifie de « décret illégal », l’ATEL espère que ses recours devant le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, et la Cour de justice de la CEDEAO seront pris en compte. L’alliance mise sur une annulation du décret, afin de rétablir la légalité du processus électoral et de garantir des élections transparentes.

Ces actions interviennent dans un contexte tendu à l’approche des législatives de novembre, alors que plusieurs acteurs politiques s’inquiètent du respect des règles démocratiques dans la conduite des élections.

Législatives 2024 à Diourbel : Ounith Sarr confirme le consensus orchestré par le ministre Moussa Bala Fofana

Alors que la région de Diourbel se prépare activement pour les élections législatives du 17 novembre 2024, des rumeurs de tensions internes ont récemment circulé, suscitant des inquiétudes parmi les militants et les électeurs. Toutefois, Ounith Sarr, figure politique influente de la région, a tenu à clarifier la situation en apportant des démentis fermes et en confirmant l’existence d’un consensus politique orchestré par le ministre Moussa Bala Fofana.

Lors d’une conférence de presse tenue le mardi 24 septembre 2024, Ounith Sarr a formellement démenti les informations faisant état de désaccords profonds entre les différentes forces politiques locales. Selon lui, ces rumeurs sont infondées et visent à semer la confusion à l’approche des élections cruciales pour la région. Il a également précisé qu’un accord de grande importance a été trouvé pour garantir l’unité et la cohésion des forces politiques en lice.

Ounith Sarr a salué le travail du ministre Moussa Bala Fofana, qui, selon lui, a su jouer un rôle de pacificateur dans la région de Diourbel. Ce dernier a œuvré pour créer une dynamique d’unité au sein des principales formations politiques, permettant ainsi de dissiper les tensions et de favoriser un climat de coopération. Sarr a ainsi confirmé que c’est grâce à la médiation du ministre Fofana que le consensus a pu être atteint.

Dans son édition n°278 du lundi 23 septembre 2024, Ledakarois Quotidien avait déjà évoqué le rôle central du ministre Fofana dans la médiation politique à Diourbel. Le journal avait souligné que le ministre avait réussi à instaurer un climat d’apaisement, assurant ainsi la stabilité nécessaire pour préparer les élections dans un cadre serein.

Ounith Sarr a insisté sur l’importance de ce consensus pour aborder les législatives dans un cadre de stabilité et de transparence. Il a affirmé que cette unité retrouvée était un atout majeur pour la région de Diourbel, une région stratégique sur la carte électorale sénégalaise. Selon lui, le ministre Moussa Bala Fofana a su prouver son engagement pour l’intérêt général, en mettant de côté les divergences politiques afin de privilégier le dialogue et la concertation.

« Le consensus n’est pas seulement un atout pour notre coalition, mais un signal fort envoyé à tous les citoyens de Diourbel. Nous sommes unis pour porter un projet commun de développement et de progrès pour la région », a-t-il déclaré. Il a également exhorté les électeurs à se mobiliser massivement pour les élections législatives, soulignant l’importance de la participation citoyenne pour garantir un processus électoral transparent et équitable.

En confirmant cet accord, Ounith Sarr met fin aux spéculations sur d’éventuelles divisions internes et réaffirme la solidité de la coalition autour du ministre Moussa Bala Fofana. Cette dynamique unitaire permet à Diourbel d’aborder les législatives de 2024 avec confiance, dans une atmosphère apaisée et constructive.

Nomination de Papa Makhtar Touré: au Sénégal, Ajanta Pharma mise sur la jeunesse.

Faisant partie des 30 premiers laboratoires pharmaceutiques en Responsabilité sociétale d’entreprise ( RSE), Ajanta PHARMA, troisième firme en terme de chiffres d’affaires en Afrique francophone, et classé dans le top 5 des laboratoires au Sénégal, s’est encore distingué en faisant confiance à la jeunesse.

En effet, il vient de faire confiance à cette frange importante du pays en nommant M. Papa Makhtar Touré, Manager Général de deux départements du laboratoire Ajanta Pharma au Sénégal. Un pari sur la jeunesse mais aussi sur la compétence accompagnée d’une motivation certaine.

A 38 ans, M. Touré est diplômé en Gestion des Ressources Humaines avec son Master 2, mais toujours soif de savoir, il finalise un autre Master en Gestion des projets à l’Institut Supérieur de Management ( ISM) de Kaolack.

Avec une expérience prolifique de 13 ans dans la visite Médicale qui allie le marketing et le management, il était d’ailleurs un First Line Manager ( FLM) des Laboratoires Ajanta PHARMA, troisième firme pharmaceutique au niveau de l’Afrique de l’Ouest.

Spirituel, car issu d’une des familles pionnières de la Tidianya dans le Saloum et en Gambie, Papa Makhtar Touré a mémorisé le Coran depuis 2001. En plus, il a étudié les principaux livres de la jurisprudence islamique après ses études coraniques.

Au delà de sa vie professionnelle, M. Touré est un entrepreneur social qui s’active quotidiennement pour l’épanouissement de sa communauté. Avec son organisation  » Fep Dekkil Kaolack « , il mène de nombreuses actions dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la formation, de la promotion féminine et du sport.

Affaire de détournement présumé : L’ancien Daf du ministère de la Santé, Momadou Fawzi Dione, écroué

L’ancien Directeur administratif et financier (Daf) du ministère de la Santé, Momadou Fawzi Dione, vient de tomber sous le coup de la justice. Inculpé pour escroquerie sur les deniers publics et faux et usage de faux, il a été placé sous mandat de dépôt par le Doyen des juges d’instruction. Une information judiciaire a été ouverte dans cette affaire qui implique un détournement présumé de 340 millions de francs CFA.

Selon les informations recueillies par Seneweb, l’accusé a proposé une consignation de 19 millions de francs CFA, montant qu’il reconnaît être en mesure de mobiliser. Cependant, le juge d’instruction a rejeté cette offre, exigeant le versement de la totalité des fonds détournés pour envisager un contrôle judiciaire. Faute de pouvoir réunir cette somme, M. Dione se retrouve en détention.

L’origine de l’affaire remonte à une plainte déposée par Bernabé Gningue, ancien Directeur de la Santé, auprès du parquet de Dakar. Suite à cette dénonciation, une enquête a été confiée à la Sureté Urbaine de Dakar, qui a abouti à l’arrestation de M. Dione. Ce dernier est soupçonné d’avoir orchestré des manœuvres frauduleuses ayant permis de détourner une somme conséquente destinée aux caisses de l’État.

L’enquête se poursuit sous la direction du juge d’instruction, qui devra démêler cette affaire complexe et faire toute la lumière sur le circuit des fonds incriminés.

Ce scandale de détournement vient ajouter un nouveau cas à la liste déjà longue des malversations qui frappent certaines institutions publiques, portant atteinte à la transparence et à la bonne gouvernance. Les prochaines étapes judiciaires de cette affaire seront suivies de près, car elles révèlent une fois de plus la gravité de la corruption au sein de l’administration publique sénégalaise.

L’ATEL saisit trois juridictions pour annuler le décret de convocation du corps électoral

L’Alliance pour la Transparence des Élections (ATEL) a déposé des recours devant trois juridictions, à savoir le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO, demandant l’annulation du décret portant convocation du corps électoral en vue des élections législatives de novembre 2024. Oumar Sarr, Abdou Mbow, Thierno Bocoum, Khalifa Sall, Papa Djibril Fall, Aly Saleh Diop, Modou Diagne Fada, entre autres, ont décidé de contester ce décret devant ces institutions judiciaires.

L’ATEL affirme que le président de la République a outrepassé ses prérogatives en modifiant des dispositions légales sans en avoir le pouvoir. Le point central de la contestation repose sur l’utilisation du terme « par dérogation » dans l’article 1 du décret, qui stipule que « par dérogation aux dispositions de l’article LO.190 du Code électoral, les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger sont convoqués le dimanche 17 novembre 2024 pour l’élection des députés ». Les membres de l’ATEL jugent que ce décret viole la légalité en permettant au président de prendre des mesures qui ne relèvent pas de ses compétences.

L’Alliance pour la Transparence des Élections justifie également ses recours par ce qu’elle perçoit comme un manque de transparence et de bonne gouvernance dans le processus électoral en cours. Selon elle, « une injustice » a été commise lorsque le président a gardé l’avis du Conseil constitutionnel pendant plusieurs jours sans le rendre public. Cette situation, selon l’ATEL, constitue une atteinte à la transparence et reflète une absence de concertation dans les prises de décisions.

Face à ce qu’elle qualifie de « décret illégal », l’ATEL attend des trois juridictions saisies une réponse favorable à ses requêtes et insiste sur la nécessité d’un consensus autour du code électoral.

L’organisation espère ainsi que ces institutions garantiront une élection respectueuse des lois et des principes de transparence, dans l’intérêt de la démocratie sénégalaise.

Madiambal Diagne candidat aux législatives : vers un rôle politique de premier plan ?

Le paysage politique sénégalais continue de surprendre avec des alliances inattendues et des positionnements stratégiques. Le journaliste et patron de presse, Madiambal Diagne, figure sur la liste des candidats aux prochaines élections législatives sous la bannière de l’opposant Amadou Ba. Cette nomination, révélée par Le Point, pourrait bien marquer un tournant dans la carrière de celui qui a longtemps observé et commenté la scène politique sénégalaise depuis sa position de journaliste.

La relation entre Amadou Ba, ancien Premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle de mars 2024, et Madiambal Diagne, ne date pas d’hier. En effet, l’année dernière, le journaliste avait publié un livre intitulé « Amadou Ba, la dernière marche », offrant un portrait flatteur de l’ancien chef du gouvernement et explorant sa carrière politique. Ce geste avait déjà signalé un rapprochement entre les deux hommes, renforcé par le soutien public de Diagne à Ba lors de la campagne présidentielle.

Cependant, malgré le soutien de Diagne et des efforts d’Amadou Ba, le scrutin présidentiel de 2024 s’était soldé par une défaite pour l’ancien Premier ministre face au duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, désormais à la tête de l’État. Depuis cette défaite, Madiambal Diagne s’est révélé comme l’un des critiques les plus virulents du nouveau régime, exprimant ouvertement son hostilité sur les réseaux sociaux et dans ses publications.

La nomination de Madiambal Diagne sur la liste des candidats aux législatives pourrait marquer un tournant décisif dans son engagement politique. Longtemps observateur de la vie politique, il semble prêt à franchir le pas vers une participation active. Cette décision suscite de nombreuses interrogations : Diagne peut-il réellement jouer un rôle influent au sein de l’Assemblée nationale, ou s’agit-il d’une stratégie temporaire dans le cadre d’une opposition renforcée contre le régime en place ?

Depuis la défaite d’Amadou Ba à la présidentielle, Madiambal Diagne n’a pas hésité à critiquer ouvertement le duo au pouvoir, en particulier Bassirou Diomaye Faye. Dans ses interventions publiques et sur les réseaux sociaux, il se pose en fervent défenseur de l’opposition et de la liberté de la presse, des valeurs qu’il juge menacées sous le nouveau régime.

La présence de Diagne sur la liste d’Amadou Ba pour les législatives pourrait ainsi être perçue comme un acte de défiance envers le pouvoir en place, mais aussi comme une volonté de s’inscrire dans la continuité de son engagement en faveur d’une alternance politique.

La perspective de voir Madiambal Diagne siéger à l’Assemblée nationale divise. Pour certains, il s’agit d’un coup stratégique de la part d’Amadou Ba, cherchant à renforcer sa base d’opposants au régime actuel avec des personnalités médiatiques influentes. Pour d’autres, cette candidature soulève des questions éthiques : un journaliste aussi engagé dans le débat politique peut-il encore se revendiquer indépendant ?

Dans un contexte politique sénégalais en constante évolution, la participation de figures issues de la société civile et des médias dans le jeu politique est un phénomène de plus en plus fréquent. Si Madiambal Diagne est élu député, cela pourrait bien redéfinir son rôle dans l’opposition sénégalaise et influencer les dynamiques au sein de l’Assemblée nationale.

Pour l’heure, l’issue des élections législatives reste incertaine, mais une chose est sûre : la nomination de Madiambal Diagne sur la liste d’Amadou Ba ne manquera pas de susciter l’intérêt, voire la controverse, dans les mois à venir.

Khalifa Ababacar Sall et l’ATEL saisissent la Cour de justice de la CEDEAO pour violation des droits civils et politiques

Khalifa Ababacar Sall, ancien maire de Dakar, et plusieurs responsables de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) ont porté plainte contre l’État du Sénégal devant la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ils dénoncent une atteinte à leurs droits civils et politiques, ainsi qu’à leurs droits fondamentaux.

Selon les informations rapportées par Me Amadou Sall, avocat de la défense, cette action en justice repose sur la violation présumée de plusieurs instruments juridiques. Parmi ces textes, on compte le Protocole additionnel de la CEDEAO sur la bonne gouvernance, la Charte africaine des Droits de l’homme et d’autres conventions internationales et nationales visant à protéger les droits des citoyens. La plainte souligne un mépris de ces cadres légaux, entravant ainsi les libertés politiques et civiles des plaignants.

En plus de cette première requête, Khalifa Sall et huit autres responsables de l’ATEL ont déposé une deuxième requête en procédure accélérée. Ils espèrent, à travers cette démarche, obtenir une réponse rapide de la Cour afin de rétablir leurs droits.

Cette affaire intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, où plusieurs acteurs de l’opposition critiquent la gestion des processus électoraux et la restriction des libertés politiques. L’issue de cette procédure judiciaire sera sans doute scrutée de près, tant au niveau national que dans l’ensemble de la sous-région ouest-africaine.

La Cour de justice de la CEDEAO, en tant qu’organe supranational de protection des droits de l’homme, joue un rôle crucial dans la garantie du respect des principes de gouvernance et de justice au sein des États membres. Une décision en faveur de Khalifa Sall et de l’ATEL pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique et les pratiques électorales au Sénégal.

Le Sénégal Révèle sa Nouvelle Stratégie Nationale de Développement pour 2025-2029

Après cinq mois d’attente, les Sénégalais découvriront bientôt le plan de développement ambitieux de leur pays. Prévu pour être dévoilé le 7 octobre prochain, le nouveau gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye s’apprête à publier la Stratégie nationale de développement (SND), couvrant la période de 2025 à 2029. Ce document de 126 pages détaillera les orientations stratégiques visant à transformer l’économie et la société sénégalaises.

Selon un rapport préliminaire déjà en circulation, l’un des éléments centraux de cette stratégie est le Plan d’actions prioritaires (PAP), dont le coût total est estimé à 18 496,83 milliards de F CFA. Ce plan, conçu comme l’outil opérationnel de la transformation systématique du pays, accorde une importance particulière aux régions de Dakar et Diourbel, qui se voient attribuer respectivement 36,73 % et 14,56 % des ressources allouées.

Le rapport met également en lumière le poids de l’investissement public dans ce programme ambitieux. En effet, le programme d’investissement public est évalué à 12 821,4 milliards de F CFA, tandis que la contribution attendue du secteur privé s’élève à 567,38 milliards de F CFA. Ces investissements visent à stimuler l’économie, tout en répondant aux besoins sociaux et aux aspirations de la population.

La Stratégie de transformation systématique du Sénégal (ST2S) repose sur quatre grands axes :

  1. Une économie compétitive : Renforcer la compétitivité du pays à travers des réformes économiques profondes.
  2. Un capital humain de qualité et une équité sociale : Investir dans l’éducation, la santé, et lutter contre les inégalités sociales.
  3. Aménagement et développement durables : Promouvoir des projets d’infrastructures respectueux de l’environnement, tout en favorisant un développement équilibré entre les régions.
  4. Bonne gouvernance et engagement africain : Renforcer la transparence, la justice, et s’engager activement dans l’intégration africaine.

Avec cette stratégie, le président Bassirou Diomaye Faye souhaite positionner le Sénégal comme un pays souverain et équitable, engagé pour le bien-être de sa population. Le document met également l’accent sur un rôle accru du secteur privé, tout en soulignant l’importance d’un État régulateur capable de créer un cadre favorable à un développement inclusif et durable.

Le 7 octobre 2024 marquera donc une étape cruciale dans la planification économique et sociale du Sénégal pour les cinq prochaines années, et promet de dessiner un nouveau cap pour l’avenir du pays.

Cinq membres d’un gang démantelé après un braquage audacieux aux HLM

Cinq individus, impliqués dans un braquage spectaculaire survenu le 6 septembre dernier aux HLM, ont été mis hors d’état de nuire par les forces de l’ordre. Selon le journal Libération, ces suspects ont été déférés au parquet pour vol en réunion avec usage de violence, de moyens roulants, d’armes blanches et de substances toxiques.

Le vendredi précédent, Seneweb avait déjà révélé l’arrestation de deux membres du gang. Ces derniers avaient été interpellés aux premières heures du matin dans une boîte de nuit des Almadies, après avoir été formellement identifiés. Deux autres suspects, en fuite après le braquage, ont été appréhendés à leur retour à Dakar, après s’être réfugiés à Sédhiou. Une enquête approfondie, menée par les éléments de la Sûreté urbaine (SU), a permis de localiser un appartement à la Cité Mixta où les suspects, M. Diop alias « Papa bou ndaw » et S. M. Guèye surnommé « Petit Mouha », ont été arrêtés.

Lors de leur interrogatoire, les deux complices ont révélé le modus operandi du braquage. Divisés en deux groupes, l’un des membres du gang s’était infiltré à l’intérieur de la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Sénégal (BICIS), située près du rond-point EMG, pour identifier un client effectuant un retrait important. C’est ainsi qu’un commerçant, O. Diaw, a été ciblé, facilitant ainsi l’action rapide de leurs complices qui attendaient à l’extérieur sur des motos scooters.

Le cinquième membre de cette bande, P. G. Faye, a été appréhendé dans un atelier mécanique à Grand-Yoff, grâce aux informations fournies par « Petit Mouha ». La police avait déjà interpellé un autre individu, D. Dione, chauffeur de taxi, après la découverte d’une partie de l’argent volé dans la malle arrière de son véhicule, soit 990 000 F CFA sur un total de 6 millions de francs CFA.

Les investigations se poursuivent pour déterminer si d’autres membres du gang sont encore en fuite, tandis que les cinq mis en cause devront répondre de leurs actes devant la justice.

Démantèlement d’un réseau de trafic de migrants à Saly Portudal : Quatre individus arrêtés

Les éléments de la brigade de recherche de Saly Portudal ont mené une opération réussie contre un réseau de trafic de migrants, aboutissant à l’arrestation de quatre personnes. Ces individus, liés à un ancien lutteur établi en Espagne, tentaient d’envoyer plus de cinquante migrants clandestins en Europe. L’opération de démantèlement s’est déroulée après une enquête initiée à la suite d’une dénonciation anonyme.

Le dimanche 22 septembre 2024, les autorités ont été alertées sur un trafic intense de migrants à Mbour, orchestré par un groupe de quatre personnes, dont une femme. Le cerveau présumé du réseau est un ancien lutteur sénégalais, aujourd’hui basé en Espagne. Ce dernier, tirant profit de son influence, aurait mis en place une équipe d’intermédiaires sur la Petite-Côte, facilitant le recrutement et le transit des candidats à l’émigration clandestine.

Parmi les individus interpellés, Ibrahima Dieng et Malé Diop, travaillant pour le compte du lutteur, ont été arrêtés dans un premier temps. Ils auraient reconnu leur rôle dans le réseau : Dieng étant chargé du recrutement, et Diop s’occupant de l’hébergement des candidats. Diop a par la suite avoué qu’il avait pour mission de conduire ces derniers vers Lamine Gaye, un autre homme clé du réseau résidant dans la région.

Les forces de l’ordre ont découvert que Lamine Gaye, en manque de place pour loger les 50 candidats à l’émigration, avait fait appel à Fatou Sall, sœur de Pape Sow, un proche collaborateur du lutteur. Fatou Sall a accueilli certains des migrants dans sa résidence. Le jour du départ, les migrants, recrutés principalement via l’application WhatsApp, se sont regroupés chez Malé Diop, dont la maison se trouve proche du lieu prévu pour l’embarquement clandestin.

Cependant, quelques heures avant le départ prévu, 25 candidats, composés de 13 Sénégalais, 6 Gambiens, 5 Guinéens et 1 Bissau-Guinéen, ont été arrêtés par les forces de l’ordre, en même temps que leur logeur Malé Diop. Les recruteurs Ibrahima Dieng et Lamine Gaye ont également été appréhendés.

À l’issue de leur garde à vue, les quatre organisateurs présumés du réseau, dont une femme, ont été déférés le mardi 24 septembre 2024 au parquet de Mbour. Cette opération permet non seulement de mettre un coup d’arrêt à un trafic de migrants de grande envergure, mais aussi de souligner les dangers encourus par ces candidats à l’émigration clandestine.

L’enquête suit son cours, alors que les autorités sénégalaises intensifient leurs efforts pour lutter contre ces réseaux qui mettent en péril la vie de centaines de jeunes désespérés en quête d’un avenir meilleur en Europe.

Le Coût de l’Électricité Bientôt Révisé à la Baisse : Une Bonne Nouvelle pour les Consommateurs Sénégalais

Le ministre de l’Énergie a annoncé ce jeudi une nouvelle qui réjouira sans doute de nombreux ménages sénégalais : une baisse prochaine du coût de l’électricité. Cette annonce a été faite en marge d’un colloque sur la transition énergétique pour un développement durable en Afrique, où les avancées en matière de réduction des prix de l’électricité et des hydrocarbures ont été mises en avant.

Depuis son entrée en fonction, le ministre de l’Énergie, Birame Souleye Diop, affirme avoir travaillé rigoureusement à réduire le coût d’accès à l’électricité, ainsi qu’à celui des hydrocarbures, en particulier l’essence. Selon ses propos, des efforts considérables ont été consentis pour parvenir à une baisse significative, et les conclusions de ce travail sont désormais proches. Toutefois, il a précisé qu’une communication officielle du gouvernement sera faite dans les prochains jours pour présenter les résultats définitifs.

« Nous n’allons pas maintenant présenter les conclusions définitives, parce que nous sommes ministres, il faudra que le gouvernement soit informé de l’état d’avancement du projet », a-t-il déclaré. Il a également indiqué que des discussions intenses sont en cours avec la Senelec pour apporter des corrections nécessaires, tout en assurant que ces ajustements sont pris très au sérieux.

Une des problématiques majeures soulevées est celle des subventions mal ciblées, bénéficiant parfois à des étrangers ou à des acteurs qui n’en ont pas véritablement besoin. Le ministre a souligné que ces irrégularités sont en cours de correction, afin que les subventions profitent davantage aux populations locales qui en ont le plus besoin.

« Le Sénégal est en train de subventionner des étrangers qui ne contribuent pas au Sénégal. On peut faire un meilleur ciblage », a-t-il affirmé, tout en promettant que des conclusions sur ce sujet seront rendues publiques très prochainement.

Cette annonce représente une avancée notable pour les ménages et les entreprises, qui devraient bientôt bénéficier de coûts réduits en matière d’énergie, un levier essentiel pour soutenir l’économie nationale et améliorer le pouvoir d’achat des Sénégalais. La transition énergétique vers un développement durable se présente ainsi comme un pilier central des réformes en cours, avec des impacts positifs attendus sur la vie quotidienne et l’environnement du pays.

Élections législatives anticipées : Le Pastef face aux divergences sur le choix des candidats

Alors que les élections législatives anticipées du 17 novembre approchent à grands pas, la tension monte au sein du parti Pastef, notamment en ce qui concerne la désignation des candidats. La direction du parti, sous la houlette de son leader Ousmane Sonko, avait pourtant fixé des règles claires pour orienter ce processus crucial. Selon le journal Source A, Ousmane Sonko avait demandé aux coordinations locales de sélectionner leurs candidats en fonction du quota de députés attribués à leurs localités respectives.

Malgré ces directives précises, l’unité semble difficile à maintenir. En effet, le quotidien souligne que rares sont les coordinations qui ont réussi à s’entendre sur le choix des candidats. Seuls les militants de France, d’Espagne et de Mbour ont pu parvenir à un consensus. Ailleurs, les divergences persistent, laissant place à une situation de blocage dans plusieurs localités.

Ce manque d’accord généralisé risque de forcer la main à la direction du parti, qui devra, en l’absence de consensus, intervenir pour trancher. Cette situation met en lumière la complexité des enjeux internes auxquels le Pastef fait face à l’aube d’une élection décisive, où l’unité et la cohésion sont plus que jamais nécessaires pour affronter les défis politiques à venir.

Avec un contexte politique tendu et l’ombre des détracteurs, le parti devra surmonter ces dissensions internes s’il veut maximiser ses chances de succès lors de ces législatives anticipées. La décision finale sur les candidats, qui revient désormais à la direction, pourrait être décisive pour la suite des événements.

PAUVRETÉ, CHÔMAGE ET MANQUE D’ÉDUCATION : Le régime Diomaye-Sonko face à une atmosphère socio-économique cataclysmique

L’État du Sénégal fait à une hausse du chômage, un nombre alarmant de sans éducation ni emploi ainsi qu’une une pauvreté persistante. Une situation qui risque de mettre en difficulté les actuels tenants du pouvoir qui, dans l’opposition, promettaient monts et merveilles.

Le tandem Diomaye-Sonko se heurte à des défis qui, chaque jour, prennent des proportions inquiétantes. Le chômage, l’absence d’éducation et la pauvreté risquent d’entraver le « PROJET » du nouveau régime. Avant leur accession au pouvoir, le duo a promis des conditions de vie meilleures à la jeunesse. Mais, la réalité est toute autre. Des chiffres qui frôlent le cataclysme ont été publiés par le nouveau référentiel des politiques publiques de la Stratégie nationale de Développement (SND) 2025-2029 et l’Agence Nationale de

la Statistique et de la Démographie (ANSD).

CHÔMAGE ET ABSENCE D’ÉDUCATION

D’après la dernière nommée, le taux de chômage (élargi) a atteint 21,6 %, en hausse par rapport aux 18,6 % enregistrés à la même période en 2023. Ce qui représente une augmentation de 3 points de pourcentage. Au sens strict du BIT, il est ressorti à 5,8% au trimestre. Au compte du trimestre sous revu, le taux de chômage au sens élargi est plus élevé en milieu rural (25,0% contre 19,3% en zone urbaine). Selon le sexe, le chômage touche plus les femmes (34,0%) que les hommes (12,4%).

La situation est encore plus préoccupante chez la frange de la population dénommée « jeunes NEET », signifiant « ni emploi, ni éducation, en formation). Ceci pour dire qu’il s’agit de ces jeunes qui n’ont aucune éducation pour prétendre à l’emploi.

Dans cette étude, les NEET, au deuxième trimestre de l’année 2024, représentent 30,7% de la population âgés de 15 à 24 ans. Ce taux est plus élevé en milieu rural qu’en milieu urbain. En effet, il s’est établi à 37,6% en milieu rural contre 25,7% en milieu urbain. Selon le sexe, on note une supériorité de la proportion des NEET chez les femmes que chez les hommes, soit 39,2% contre 22,0% chez les hommes.

PAUVRETÉ GRANDISSANTE

Quant à l’incidence de la pauvreté, à en croire la SND, elle est de 37,5%. Elle demeure encore élevée, avec de fortes disparités entre Dakar (8,9%), les autres milieux urbain (29,7%) et rural (53,3%). L’accès aux besoins sociaux de base tels que l’éducation, la santé et l’emploi demeure toujours préoccupant. De plus, l’Indice de Développement humain (IDH) se situe à 0,517 en 2022, contre 0,501 en 2014. Le Sénégal occupe, ainsi, la 169e place sur 190 nations, se plaçant ainsi dans la catégorie des 25 pays à faible niveau de développement.

En matière d’éducation, le Sénégal a enregistré des performances mitigées. Le nombre moyen d’années d’études qu’un enfant peut espérer suivre jusqu’à l’âge de 18 ans est de 7,3 et la répartition inégale des établissements scolaires et universitaires persiste. A cela, s’ajoutent les abandons scolaires principalement constatés aux niveaux de l’élémentaire et du moyen secondaire.

En définitive, le duo Diomaye-Sonko fait face à une crise sociale exacerbée par un chômage élevé, un nombre alarmant de jeunes NEET et une pauvreté persistante. Ces défis compromettent ses promesses envers la jeunesse dont une grande partie, ne trouve autre alternative que de répondre à l’appel au suicide de l’Atlantique : « Barça wala Barsax » !

La Dakaroise

Abdoulaye Sylla annonce une plainte pour faux et usage de faux dans l’affaire des lingots d’or

Dans un document adressé à Seneweb, l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla a fait savoir qu’il déposera une plainte pour faux et usage de faux dans des documents administratifs. Cette démarche intervient dans le cadre de l’affaire des lingots d’or, pour laquelle il a été convoqué par la justice. L’intégralité de la plainte met en lumière les accusations formulées à son encontre, auxquelles il entend répondre par des actions légales.

Dans un document parvenu à Seneweb, l’homme d’affaires, Abdoulaye Sylla, annonce une plainte pour faux et usage dans des documents administratifs, dans l’affaires des lingots d’or pour laquelle il a été convoqué par la justice. Voici l’intégralité de la plainte.

J’ai été convoqué le vendredi 20 Septembre 2024 à09 heures, par le Chef de la Brigade des Affaires Générales (BAG) de la Division des Investigations Criminelles (DIC), dans ses locaux sis au Palais de Justice de Dakar, convocation à laquelle j’ai déféré, assisté de mes Avocats. Alors qu’aucune prévention ne m’a préalablement été notifiée, il m’a été donné d’apprendre au cours de l’interrogatoire, qu’il m’est imputé d’avoir fait sortir du Pays une quantité d’environ deux mille sept cents kilogrammes (2.700 Kg) d’or sur la base d’un ordre de mission signé par le Président Macky SALL par Jet-privé de Dakar à Dubai en passant par Paris (Orly) courant Février 2021. 
Outre cet ordre de mission que je venais de voir pour la première fois de ma vie, ils m’ont montré un manifeste (ou Lettre de transport aérien) au nom d’ECOTRA. Même si je n’ai pu obtenir des enquêteurs une copie du dossier, je puis affirmer que ces documents sont des faux manifestes. Il s’y ajoute qu’il est de notoriété publique que de fin Décembre 2020 jusqu’au mois de Juin 2022, j’étais hors du Sénégal en raison des difficultés et obstacles rencontrés dans l’exécution de mes activités industrielles du fait des abus perpétrés par l’Ancien régime pour anéantir toutes mes activités économiques. 
D’ailleurs, la production de la copie de mes passeports et les vérifications faites par les enquêteurs auprès de la police des frontières, en pleine audition, ont suffi à démontrer le caractère fallacieux desdites accusations. 
Compte-tenu de l’irrégularité qui entache les documents incriminés et de l’usage qui en a été fait dans el seul but de nuire à ma personne et à mes intérêts (le tapage médiatique que cette audition a provoqué depuis lors et les comptes rendus parfois biaisés d’une certaine presse ont fini de ternir mon image et mon honorabilité), et intrigué mes partenaires internationaux car aujourd’hui les règles de la compliance sont une exigence pour mener des activités économiques sur le plan international.

C’EST POURQUOI, je vous saisis de la présente plainte afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui a failli paralyser définitivement mes activités industrielles tant au niveau national qu’à l’international.

C’est au regard de l’extrême gravité de ces faits qui sont loin d’être avérés, mais surtout adossés à des documents dont le manque de sincérité et l’altération sautent à l’œil nu du profane, qu’au nom de la société ECOTRA SA et en mon nom, je porte plainte pour faux et usage de faux, faits prévus et réprimés par les articles 132 et suivants du Code pénal ainsi que pour toute infraction que l’enquête établira, contre toutes personnes ayant confectionné ou usé de ces documents destinés à me nuire et demande à ce que Justice soit rendue avec la plus grande rigueur.

Dans l’attente de ce faire, ej vous prie d’agréer, M. le Procureur de la République, l’expression de mes sentiments respectueux.

Élections Législatives du 17 novembre : Vers une Grande Coalition des Forces Progressistes au Sénégal

Alors que les élections législatives sénégalaises, fixées au 17 novembre 2024, approchent à grands pas, le paysage politique s’agite, marqué par de nombreuses réorganisations et alliances stratégiques. Le 24 septembre 2024, Cheikh Oumar Hann, à la tête d’une délégation issue de la Nouvelle Responsabilité, a annoncé un partenariat crucial avec l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), lors d’une conférence de presse. Ce rapprochement est perçu comme une étape clé dans la formation d’une grande coalition en vue des législatives.

Bouna Mohamed Seck, chef de la délégation de l’AFP, a expliqué que cette rencontre, orchestrée sous l’égide de Moustapha Niasse et du Premier Ministre Amadou Ba, avait pour but de « consolider une alliance » entre les deux formations politiques. Il a exprimé la nécessité de cette union pour intégrer une coalition plus large, capable de peser lors des élections législatives à venir.

Le contexte politique et économique actuel a également été au cœur des discussions. Bouna Mohamed Seck a vivement critiqué la gestion économique du gouvernement en place, qu’il accuse d’improvisation et d’incompétence. Selon lui, les choix faits par le pouvoir ont entraîné la suppression de milliers d’emplois et un ralentissement inquiétant de l’économie nationale, plongeant ainsi une grande partie de la jeunesse dans le désarroi. « En quelques mois, l’économie de notre pays est au ralenti… La jeunesse est dans le désarroi », a-t-il souligné avec gravité. Ce constat d’échec, selon lui, appelle à un changement de cap politique urgent, et les élections législatives constituent l’opportunité de renverser la vapeur.

Bouna Mohamed Seck a également insisté sur l’importance de garantir des élections transparentes. La consolidation de cette alliance vise non seulement à offrir une alternative crédible au peuple sénégalais, mais aussi à garantir que le processus électoral se déroule dans un cadre légal et démocratique.

Pour sa part, Cheikh Oumar Hann, leader de la Nouvelle Responsabilité, a rappelé que cette coalition progressiste est essentielle pour faire face aux multiples défis politiques et économiques que traverse le Sénégal. Selon lui, cette alliance va au-delà des simples considérations partisanes. Il a appelé à une mobilisation générale pour faire des prochaines élections législatives un moment décisif pour le redressement du pays. « Ce que nous partageons avec l’AFP, c’est un engagement pour le bien-être du peuple sénégalais », a-t-il précisé, affirmant que cette coalition se veut une réponse aux dérives observées sous la gouvernance actuelle.

Cheikh Oumar Hann a insisté sur la nécessité de restaurer les fondements de la démocratie et du progrès au Sénégal, en réaffirmant que l’unité des forces progressistes est désormais indispensable pour relever les nombreux défis auxquels la nation est confrontée. Selon lui, ce projet de coalition dépasse les clivages politiques traditionnels, dans un souci de bâtir un avenir meilleur pour tous les segments de la société.

Avec cette alliance entre l’AFP et la Nouvelle Responsabilité, un nouveau souffle semble s’annoncer pour les forces progressistes du Sénégal. Face à un gouvernement critiqué pour sa gestion, cette coalition se pose comme une alternative de poids, prête à proposer une vision renouvelée et à engager des réformes en faveur du développement économique et social du pays.

Les prochaines semaines seront décisives pour les stratégies électorales, mais il est d’ores et déjà certain que cette grande coalition jouera un rôle central dans les élections législatives à venir. Reste à savoir si elle saura convaincre le peuple sénégalais et obtenir les résultats espérés le 17 novembre.

Audience entre le Président Bassirou Diomaye Faye et le Secrétaire d’État américain Antony Blinken : Un Partenariat Renforcé entre le Sénégal et les États-Unis

Cet après-midi, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, a reçu en audience le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, au Palais de la République. Cette rencontre a permis de réaffirmer l’excellence des relations diplomatiques entre le Sénégal et les États-Unis, tout en posant les bases d’une coopération renforcée sur plusieurs fronts stratégiques.

Le Président Faye et le Secrétaire d’État Blinken ont mis en lumière leur volonté commune de soutenir le développement économique du Sénégal, notamment à travers des initiatives visant à dynamiser la jeunesse et à promouvoir la transparence et la lutte contre la corruption. Antony Blinken a annoncé, à cette occasion, la mise en place d’un programme de 5 millions de dollars, financé par l’USAID, pour accompagner les efforts du gouvernement sénégalais dans ces domaines.

Ce financement servira à renforcer les réformes institutionnelles en cours, destinées à améliorer la gouvernance et à assurer une gestion plus transparente des ressources publiques. Le Président Faye a salué cette initiative, soulignant son importance pour le développement durable du pays.

Au-delà des questions économiques, les deux dirigeants ont échangé sur les enjeux sécuritaires, particulièrement dans la région du Sahel. Le Sénégal, en tant que pays clé dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest, s’est montré résolu à poursuivre ses efforts en matière de sécurité régionale. Les États-Unis ont réaffirmé leur soutien au Sénégal dans cette mission cruciale, exprimant leur volonté d’accompagner le pays à travers des programmes de renforcement des capacités sécuritaires et militaires.

L’un des autres points forts de l’échange a concerné les secteurs prioritaires identifiés dans l’Agenda National de Transformation 2050 du Sénégal, qui sera officiellement présenté le 7 octobre prochain. Parmi ces secteurs figurent la transformation numérique avec le « New Deal technologique », ainsi que l’agriculture et l’industrialisation, des piliers centraux pour l’essor économique du Sénégal.

Antony Blinken a exprimé l’intérêt des États-Unis à s’engager dans ces domaines, notamment en soutenant les innovations technologiques et l’industrialisation, deux moteurs essentiels pour l’emploi et la croissance économique du Sénégal.

La rencontre entre le Président Faye et le Secrétaire Blinken a donc marqué une nouvelle étape dans le partenariat solide entre le Sénégal et les États-Unis. Basé sur une vision commune de développement durable, ce partenariat s’appuie sur la coopération économique, la sécurité et la promotion de la bonne gouvernance pour offrir à la jeunesse sénégalaise et à l’ensemble de la population des opportunités de croissance et de prospérité partagées.

Ce rapprochement stratégique renforce l’image du Sénégal en tant que partenaire clé des États-Unis en Afrique de l’Ouest, avec un rôle moteur dans les initiatives régionales pour la stabilité, la sécurité et le développement durable.

En somme, cette audience souligne non seulement l’amitié entre les deux nations, mais aussi leur engagement commun à bâtir un avenir meilleur pour les peuples sénégalais et américains.

Kaolack/Thiomby : Le Mouvement « DOOLEL TAXAWU ASKAN WI » porté sur les fonts baptismaux pour répondre aux besoins des populations

Un nouveau mouvement vient de voir le jour à Thiomby, dans le département de Kaolack. Il s’agit du mouvement « DOOLEL TAXAWU ASKAN WI », qui a été officiellement lancé ce weekend, sous la direction du maire de la commune de Thiomby, Alexandre Ngom.

« Face aux défis et enjeux actuels de notre pays, marqués par une troisième alternance politique prévue le 24 mars 2024, dans un contexte caractérisé par l’insécurité, l’émigration clandestine avec son lot de décès, et les problèmes d’emploi des jeunes, nous avons décidé de créer ce mouvement. Le mouvement DOOLEL TAXAWU ASKAN WI, à vocation économique, sociale, politique et culturelle, a été mis sur pied et lancé ce 22 septembre 2024″, a déclaré M. Ngom.

Il a ajouté : « Le mouvement DOOLEL TAXAWU ASKAN WI entend jouer pleinement son rôle sur toutes les questions qui interpellent les Sénégalaises et les Sénégalais, en mettant toujours en avant l’intérêt supérieur des citoyens et du pays. »

Ayant pour préoccupation principale le bien-être des populations, « DOOLEL TAXAWU ASKAN WI » est ouvert à tous les citoyens sénégalais, hommes et femmes, résidant au Sénégal ou dans la diaspora, jouissant de leurs droits civiques et acceptant les dispositions statutaires du mouvement, a rappelé M. Ngom.

Il a également souligné que les jeunes sont particulièrement confrontés au problème du chômage, un phénomène qui touche autant les zones urbaines que rurales, et qui affecte principalement les jeunes éduqués. « Les conséquences du chômage se manifestent parfois par la délinquance et l’insécurité. Pour répondre à ce défi dans les zones rurales, le mouvement va initier plusieurs programmes en faveur de la promotion de l’emploi des jeunes, de la formation technique et professionnelle, ainsi que de la promotion de l’esprit entrepreneurial et du financement de projets de jeunes », a précisé M. Ngom.

Au-delà de la question de l’emploi des jeunes, le mouvement compte aussi s’attaquer aux nombreux problèmes auxquels sont confrontées les femmes rurales, notamment les mauvaises conditions d’hygiène, les difficultés d’accès à l’eau, surtout potable, et le manque d’information sur leurs droits, y compris en matière de santé sexuelle et reproductive. Ce manque d’information entraîne souvent des grossesses précoces, a conclu M. Alexandre Ngom, maire de la commune de Thiomby.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°280 – du 25/09/2024

🔴 PAUVRETÉ, ABSENCE D’ÉDUCATION ET CHÔMAGE : CE COCKTAIL TOXIQUE QUI RISQUE DE FAIRE MAL AU RÉGIME
🔴 ACCUSÉ D’AVOIR FAIT SORTIR 2750 KG D’OR DU TERRITOIRE SUR ORDRE DE MACKY SALL : ABDOULAYE SYLLA PORTE PLAINTE POUR FAUX ET USAGE DE FAUX DANS DES DOCUMENTS ADMINISTRATIFS

🔴 LIGA – BLESSURE : SABALY ABSENT DES TERRAINS POUR UN LONG MOMENT
🔴 PROBLÈMES AVEC LA JUSTICE : LES DURS MOTS DE BAYE NDIAYE À POKOLA ET ADA FASS

Sénégalais de l’extérieur : « D’ici décembre, la crise des passeports sera résolue » (Officiel)

Le gouvernement sénégalais a annoncé la mise en place d’un « plan conjoncturel » visant à résoudre les problèmes rencontrés par les émigrés sénégalais, en particulier en ce qui concerne la délivrance de passeports dans certains pays d’accueil. C’est ce qu’a déclaré Amadou Chérif Diouf, le secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur, lors d’une récente interview avec l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Diouf a reconnu que le département en charge des affaires des Sénégalais de l’extérieur faisait face à de nombreuses difficultés, en particulier dans la gestion des demandes de passeports. « Nous avons trouvé beaucoup de problèmes dans ce département-là. Ce que nous avons fait, c’est d’élaborer un plan conjoncturel pour nous permettre de faire face à tous les problèmes que nous avons trouvés sur la place », a-t-il expliqué.

Il a précisé que les retards dans l’établissement ou le renouvellement des passeports étaient particulièrement préoccupants en Espagne et au Portugal. « J’ai décidé d’aller en Espagne, où nous avons trouvé 4.000 passeports en souffrance. C’était le 15 mai. Depuis le mois de janvier, les gens ne pouvaient plus produire de passeports, faute de talons », a-t-il révélé.

Pour remédier à cette situation, le secrétaire d’État a souligné les efforts des nouvelles autorités sénégalaises pour réduire les délais de production des passeports. « On a réduit le délai. C’était 5 mois, maintenant pratiquement, on est à trois semaines. Bientôt, en Espagne, on produira le passeport le même jour. J’ose espérer que d’ici au mois de décembre, ce gap sera résorbé », a-t-il ajouté.

En plus de ces mesures, Amadou Chérif Diouf a annoncé que des solutions avaient été trouvées pour les Sénégalais de l’extérieur confrontés à des problèmes de logement et de passeport. Concernant la situation au Portugal, il a fait savoir que les autorités portugaises s’étaient engagées à régulariser certains jeunes Sénégalais, à condition qu’ils soient en possession de passeports. « Donc, nous sommes revenus avec l’aide du ministre de l’Intérieur, qui nous a remis, exceptionnellement, 8.000 talons » pour la production de passeports, a-t-il conclu.

Ces annonces visent à rassurer les Sénégalais de l’extérieur et à garantir que leurs préoccupations seront prises en compte, renforçant ainsi le lien entre le gouvernement et sa diaspora.

L’architecte Atepa Goudiaby porte plainte contre le journaliste Adama Gaye

Pierre Goudiaby Atepa, architecte renommé au Sénégal, a décidé d’intenter une action en justice contre le journaliste Adama Gaye, suite à des accusations récentes qui l’impliquent dans des malversations financières. Ces allégations concernent notamment la gestion de la Maison du Sénégal à New York, un projet dans lequel Atepa joue un rôle clé.

Adama Gaye a lui-même annoncé cette procédure sur ses réseaux sociaux, confirmant que le procès est prévu pour début novembre 2024. Dans sa déclaration, il a révélé avoir reçu une citation directe de Pierre Atepa, qui conteste ses publications dénonçant ce qu’il qualifie d’irrégularités dans la gestion de la Maison du Sénégal.

Le journaliste a insisté sur la gravité des accusations portées par Atepa, affirmant que l’architecte faisait bel et bien partie des personnes concernées. Face à cette situation, Gaye a qualifié cette citation de « tentative d’intimidation ». Selon ses dires, chaque révélation qu’il fait concernant des personnalités influentes déclenche une réaction visant à le réduire au silence. Il reste cependant déterminé à défendre ses propos et à faire éclater la vérité.

Pour soutenir ses accusations, Adama Gaye a mentionné avoir obtenu des « documents légaux » grâce à un avocat américain, J.R. Skrabanek. Ces documents, accessibles sur une plateforme judiciaire américaine, sont présentés comme des preuves tangibles corroborant ses déclarations.

De plus, Gaye a fait état d’une « procédure d’arbitrage en cours » qui impliquerait plusieurs parties, dont Pierre Goudiaby Atepa et son neveu, Pape Diedhiou. Ce dernier aurait intenté une action contre l’État du Sénégal, ajoutant ainsi du poids aux déclarations de Gaye.

Dans son appel à la population sénégalaise, le journaliste a souligné l’importance de cette affaire, qu’il décrit comme un scandale de grande envergure, et a assuré que la justice sénégalaise est au courant des faits. Il a déclaré avec fermeté : « On ne me fera pas taire », réaffirmant son engagement à poursuivre ses investigations et à défendre la vérité.

Cette confrontation entre un homme d’affaires influent et un journaliste d’investigation met en lumière les tensions qui existent souvent entre le pouvoir, la presse et les affaires, et pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat médiatique et politique au Sénégal.

Affaire des 2700 kg d’or : Abdoulaye Sylla dépose une plainte pour faux et usage de faux

L’homme d’affaires sénégalais Abdoulaye Sylla, au cœur de l’affaire des 2700 kg de lingots d’or, a annoncé avoir déposé une plainte pour faux et usage de faux. Selon un document parvenu à Seneweb, Sylla a été convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC) le vendredi 20 septembre 2024. Lors de son interrogatoire, il a découvert qu’il était accusé d’avoir participé à la sortie du pays d’une importante quantité d’or, sur la base d’un ordre de mission prétendument signé par l’ancien président Macky Sall, autorisant l’envoi de l’or vers Dubaï via un jet privé.

Lors de cette audition, Sylla a vu pour la première fois l’ordre de mission incriminé ainsi qu’un manifeste de transport au nom de la société ECOTRA, documents qu’il déclare être des faux. Il a aussi précisé qu’entre décembre 2020 et juin 2022, il était à l’étranger en raison de difficultés rencontrées dans la gestion de ses affaires, ce qui rend selon lui ces accusations infondées.

L’homme d’affaires, soutenu par des vérifications faites par la police des frontières sur ses déplacements, affirme que ces documents ont été créés dans l’intention de nuire à sa réputation et de paralyser ses activités économiques. La plainte pour faux et usage de faux déposée auprès du procureur de la République vise à faire toute la lumière sur cette affaire qui a eu des répercussions sur ses relations d’affaires, notamment à l’international.

Sylla espère que justice sera rendue avec la plus grande rigueur afin de rétablir son honneur et celui de sa société.

Audition de l’ex-SG de la Lonase Mamadou Gueye : Un nouvel acte dans l’enquête sur Lat Diop

Mamadou Gueye, ancien secrétaire général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), a été convoqué et auditionné par la Division des Investigations Criminelles (DIC) ce mois de septembre. Cette audition intervient peu après son remplacement par Seydou Mboup, officiellement nommé à ce poste le 13 septembre 2024.

Si les motifs précis de la convocation n’ont pas été rendus publics, de nombreux observateurs estiment qu’elle serait liée à l’enquête en cours concernant Lat Diop, ancien directeur général de la Lonase. Ce dernier est actuellement sous investigation pour des accusations de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux. Depuis son placement en garde à vue, Lat Diop a été soumis à de multiples interrogations sur la gestion de son patrimoine ainsi que sur des transactions financières suspectes.

L’audition de Mamadou Gueye pourrait apporter des éclaircissements supplémentaires dans ce dossier complexe qui secoue l’institution. Récemment, le nom de Lat Diop a également été mentionné dans le cadre de la confrontation manquée avec Mouhamed Dieng, un ancien administrateur de 1XBet Sénégal, qui aurait accusé Lat Diop de recevoir des pots-de-vin à hauteur de 7 milliards F CFA.

Alors que l’enquête continue, l’audition de l’ex-secrétaire général de la Lonase marque une nouvelle étape dans la recherche de la vérité autour de la gestion des fonds publics au sein de cette institution. Les prochaines semaines pourraient révéler d’autres développements clés dans cette affaire qui alimente les débats au Sénégal.

Le dossier, maintenant entre les mains du doyen des juges Abdoul Aziz Diallo, avance à grands pas, et le public reste dans l’attente des conclusions de cette enquête judiciaire.

Affaire Jérôme Bandiaky : Accusations d’escroquerie, détention d’armes et usurpation de fonction

Jérôme Bandiaky, connu sous le pseudonyme de « Sniper », se trouve de nouveau face à la justice. Ce mardi, il a bénéficié d’un retour de parquet, et son dossier a été transmis au juge du premier cabinet en vue d’une possible inculpation. Une série de charges pèsent sur cet homme, qui pourrait faire face à des poursuites graves, notamment pour escroquerie, détention illégale d’armes et munitions, ainsi que pour usurpation de fonction.

L’un des chefs d’accusation concerne le logement de fonction que M. Bandiaky occupe depuis plusieurs années. Il est soupçonné d’avoir abusé de sa position ou des avantages liés à celle-ci pour s’approprier un logement auquel il n’avait pas droit, ce qui pourrait relever de l’escroquerie.

Lors des investigations, deux armes ont été retrouvées en possession de M. Bandiaky. La première, une arme automatique de calibre 22, a été découverte dans son domicile à Mbour. Une seconde arme, dont le permis était expiré, a été trouvée dans sa résidence à Dakar. L’absence d’autorisations administratives pour ces armes constitue une infraction aux lois régissant la détention d’armes et de munitions.

Enfin, Jérôme Bandiaky est également accusé d’usurpation de fonction. Il détenait un passeport diplomatique sur lequel il est mentionné comme « agent administratif », une fonction qui, selon l’enquête, ne correspondrait pas à son véritable statut. L’utilisation frauduleuse de ce document renforce les charges contre lui, car elle pourrait avoir permis l’obtention de privilèges induits.

Le juge du premier cabinet devra examiner les éléments du dossier afin de statuer sur une probable inculpation. Si les charges sont confirmées, Jérôme Bandiaky pourrait être poursuivi pour escroquerie, détention d’armes sans autorisation et usurpation de fonction, des délits qui, s’ils sont avérés, pourraient entraîner des peines lourdes.

L’affaire est suivie de près, et il reste à voir comment la justice tranchera dans cette situation complexe où se mêlent questions de sécurité publique, fraude et abus de pouvoir.

Tribunal : Mandat de dépôt requis contre Jérôme Bandiaky

Jérôme Bandiaky, déjà sous le coup d’une enquête approfondie, a fait l’objet d’un deuxième tour de parquet ce mardi, selon des informations obtenues par Seneweb. Son inculpation est prévue pour demain mercredi, alors que le procureur de la République a requis un mandat de dépôt à son encontre dans le réquisitoire introductif.

L’affaire Bandiaky, marquée par des accusations graves, a été transférée au doyen des juges Abdoul Aziz Diallo. Après son déferrement par la Division des investigations criminelles (DIC), Jérôme Bandiaky fait face à des charges lourdes d’escroquerie, détention illégale d’arme à feu, ainsi qu’usurpation de fonction.

Ce dossier attire l’attention du public en raison de la nature des infractions présumées et de l’implication des autorités judiciaires dans sa gestion. La prochaine étape sera marquée par son passage devant le doyen des juges, où il pourrait être officiellement inculpé et placé sous mandat de dépôt, conformément à la demande du parquet.

Le suivi de cette affaire sera déterminant pour connaître la suite judiciaire réservée à Jérôme Bandiaky, tandis que les investigations se poursuivent pour faire la lumière sur l’ensemble des faits qui lui sont reprochés.

Lancement officiel du programme « Sénégal 2050 Agenda National de Transformation » prévu le 7 octobre 2024

Le Sénégal amorce un tournant décisif dans son développement avec le lancement officiel du programme « Sénégal 2050 Agenda National de Transformation ». Cette cérémonie, prévue pour le lundi 7 octobre 2024, reflète une nouvelle étape dans la vision du Président Bassirou Diomaye Faye de bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère.

Ce plan stratégique, destiné à transformer durablement l’économie sénégalaise, vise à répondre aux défis contemporains tout en plaçant l’inclusion et le développement durable au centre des priorités. Le programme Sénégal 2050 est conçu pour être un guide sur les trente prochaines années, et s’inscrit dans une dynamique de croissance équitable et de renforcement des infrastructures économiques et sociales.

L’élaboration de ce référentiel s’est faite sous l’impulsion du Chef de l’État, dans une optique d’harmonisation des efforts publics et privés pour une transformation structurelle de l’économie. À travers ce programme, le Sénégal espère positionner ses secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et la digitalisation en moteurs de croissance durable.

L’événement sera suivi de près par les médias, la société civile et les citoyens, témoignant de l’engagement du gouvernement à œuvrer pour le bien-être collectif dans une démarche de transparence et de responsabilité. Ce lancement marque un jalon important dans la feuille de route politique et économique du Sénégal, avec l’ambition d’ancrer le pays dans une trajectoire de développement solide, tout en garantissant des opportunités pour les générations futures.

Le gouvernement organise un point de presse pour présenter l’état des lieux de la situation nationale

Dans un souci de transparence et de redevabilité, le Président Bassirou Diomaye Faye a mandaté le Premier ministre pour coordonner une évaluation exhaustive de la situation du pays. Ce diagnostic national, désormais achevé, a permis d’identifier les principales difficultés et de définir les actions nécessaires pour stabiliser et redresser le Sénégal.

Afin de partager ces conclusions avec la population, le gouvernement tiendra un point de presse le jeudi 26 septembre à 10h00 au 10ème étage du Building administratif Mamadou DIA. Ce rendez-vous, rapporté par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), permettra aux autorités de faire un état des lieux complet du Sénégal, en exposant les défis auxquels le pays est confronté ainsi que les solutions envisagées pour y remédier.

Ce point de presse s’inscrit dans une volonté de maintenir un dialogue continu avec les Sénégalais, en les informant de l’état réel du pays et des mesures à venir. Il reflète l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre des actions concrètes et alignées sur les aspirations du peuple sénégalais pour garantir un avenir stable et prospère.

La présentation permettra de dresser un bilan des dysfonctionnements et des impacts constatés dans divers secteurs, mais surtout, elle exposera les plans du gouvernement pour corriger la situation héritée et poser des bases solides pour le développement futur.

En engageant ce processus de transparence, le Président Bassirou Diomaye Faye réaffirme sa volonté de placer les Sénégalais au cœur de son action politique, en veillant à ce que les décisions prises reflètent les besoins réels du pays.

Rapatriement de 192 Sénégalais bloqués en Libye : Un geste fort du gouvernement sénégalais

Le gouvernement sénégalais, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), procédera au rapatriement de 192 jeunes Sénégalais en situation irrégulière à Tripoli, en Libye. Ce vol spécial est prévu pour le jeudi 26 septembre 2024, à 16h30, avec une arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.

Cette opération, orchestrée par le secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur, Amadou Chérif Diouf, est le fruit de plusieurs mois d’efforts diplomatiques. Lors d’une récente visite à Tripoli, M. Diouf a rencontré plus de 150 Sénégalais bloqués en Libye, après avoir été témoins des dures réalités auxquelles ils faisaient face. Il a exprimé son inquiétude devant l’absence d’une mission sénégalaise de délivrance de passeports dans ce pays depuis plusieurs années.

Pour répondre à cette urgence, une mission spéciale d’établissement de passeports a été organisée par le gouvernement sénégalais. Ce geste vise à permettre aux jeunes Sénégalais, désireux de retourner dans leur pays, d’obtenir les documents nécessaires pour leur rapatriement.

Lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), Amadou Chérif Diouf a souligné que le rapatriement était une priorité pour l’État, témoignant de la volonté des autorités sénégalaises de protéger et d’assister leurs concitoyens vivant à l’étranger. « Nous devons faire face à ces problèmes et les résoudre de manière durable », a déclaré le secrétaire d’État.

Cette initiative s’inscrit dans une série d’actions menées par le gouvernement pour répondre aux besoins des Sénégalais de la diaspora, notamment ceux en situation de détresse à l’étranger. Les autorités sénégalaises entendent renforcer leur soutien à cette communauté, en favorisant leur retour dans des conditions sécurisées, tout en leur offrant la possibilité de réintégrer la société sénégalaise dans de meilleures conditions.

Le rapatriement de ces jeunes constitue une réponse humanitaire face à la crise migratoire qui touche de nombreux Sénégalais en quête d’un avenir meilleur hors des frontières. Cette opération souligne également l’importance d’une coopération internationale et le rôle crucial de l’OIM dans l’accompagnement des migrants en situation irrégulière.

Ce geste du gouvernement sénégalais, sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye, reflète la priorité accordée à la protection de ses citoyens, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières nationales. Une fois de retour au Sénégal, ces jeunes bénéficieront d’un programme d’accompagnement pour faciliter leur réinsertion sociale et économique.

En conclusion, ce rapatriement symbolise l’engagement du Sénégal à apporter une réponse humaine et pragmatique aux défis migratoires, tout en continuant à renforcer les liens entre le pays et sa diaspora.

Clôture du Sommet de l’Avenir : Le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à une réforme du multilatéralisme et à un soutien accru pour les pays en développement

Lors de la clôture du Sommet de l’Avenir, organisé en marge de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a livré un discours puissant appelant à des réformes profondes du système mondial afin de garantir un avenir plus juste et inclusif.

Dans son allocution, le chef de l’État sénégalais a insisté sur l’urgence de bâtir un monde où la paix, la stabilité et le développement inclusif priment, tout en s’assurant que les pays en développement ne soient pas laissés pour compte. Il a ainsi souligné la nécessité de réformer le multilatéralisme pour répondre aux défis contemporains auxquels fait face le monde, et d’accorder une attention particulière aux pays les plus vulnérables.

Le Président Faye a axé son discours sur quatre principaux domaines nécessitant une attention particulière :

Lutter contre la pauvreté et les inégalités
Le président sénégalais a évoqué l’extrême pauvreté, qui touche encore 10 % de la population mondiale, et les inégalités croissantes exacerbées par les crises climatiques et géopolitiques. Il a dénoncé les taux d’intérêts excessifs imposés aux pays en développement, qui contribuent à les maintenir dans un cycle de dettes. Plaidant pour une réforme des conditions d’accès au crédit, il a appelé à des taux d’emprunt plus souples et à des délais de remboursement plus adaptés, pour offrir aux nations en développement des chances équitables de prospérité.

Réformer la gouvernance mondiale
Si des avancées notables ont été réalisées récemment, comme l’octroi d’un siège permanent à l’Afrique au G20 et d’un troisième siège pour le continent au sein du FMI, le Président Faye a réitéré la nécessité d’une inclusion encore plus prononcée des pays en développement dans les organes décisionnels internationaux. Selon lui, la gouvernance mondiale doit refléter les réalités actuelles et permettre aux nations du Sud de participer pleinement à la prise de décisions globales.

Investir dans l’éducation et la formation
Faye a aussi mis l’accent sur le rôle fondamental de l’éducation et de la formation professionnelle dans la lutte contre l’ignorance et l’endoctrinement. Il a insisté sur l’accélération du plan de relance des Objectifs de Développement Durable (ODD), soulignant l’importance de former les jeunes pour leur offrir des perspectives d’avenir et les éloigner des idéologies radicales. « L’éducation reste la clé pour un avenir plus stable et prospère », a-t-il affirmé.

Promouvoir la digitalisation et l’innovation
Dans un monde en pleine transition numérique, le Président Faye a appelé à des investissements massifs dans la digitalisation, notamment en matière d’infrastructures numériques et de connectivité. Il considère l’innovation et l’industrie créative comme des moteurs essentiels du développement économique, en particulier pour les jeunes, qu’il voit comme des vecteurs de paix et de progrès pour l’avenir.

En conclusion, Bassirou Diomaye Faye a exhorté la communauté internationale à transformer les nombreux défis actuels en opportunités, en mettant les jeunes générations au cœur des politiques publiques. Il a réaffirmé son engagement à œuvrer pour un avenir où justice, équité et développement durable sont les piliers d’une paix durable.

Ce discours du président sénégalais s’inscrit dans un contexte mondial marqué par de nombreuses incertitudes, et reflète une volonté claire de redéfinir le rôle des pays en développement sur la scène internationale. Le Sommet de l’Avenir, en tant que plateforme pour discuter de ces enjeux, a offert une opportunité précieuse pour renforcer la solidarité internationale et promouvoir des réformes structurelles visant à garantir un avenir commun plus prospère.

QUELQUES CHANTIERS DES 3 J : POUR LA REALISATION DU PROJET (6)

Après le DEVELOPPEMENT D’UN FORT SENTIMENT PATRIOTIQUE qui a fait l’objet de notre premier jet, suivi en 2/ de Cultiver l’HONNETETE puis  en 3/ de RESTAURER L’AUTORITE De L’ETAT et de SES DEMEMBREMENTS, ensuite  4/de RENDRE A LA POLITIQUE, SES LETTRES DE NOBLESSE, et en 5/ d’INSTAURER LA MYSTIQUE DU TRAVAIL ET DU TRAVAIL BIEN FAIT,  il nous faudra aussi, pour la réalisation du PROJET : 

6/ ASSAINIR ET EMBELLIR NOS VILLES, COMMUNES, QUARTIERS
Sur ce chapitre, les opérations mensuelles de SETAALL SUNU GOKH , initiées par les pouvoirs publics avec l’avènement de notre  DUO national gagnant Diomaye/Sonko, sont certes méritoires et très salutaires. Mais le véritable problème qui se pose à nous TOUS, c’est L’INSALUBRITE EXECRABLE DE NOS VILLES. COMMUNES ET QUARTIERS .

OUI ! NOS VILLES SONT VRAIMENT SALES.

Nos rues, avenues, trottoirs et autres lieux publics sont envahis par des installations  de toutes sortes allant des garages mécanos  aux cantines  en débris brinquebalants, et servant de restaurants ou plutôt de gargotes, en passant par les marchandises étalées à même le trottoir empêchant les gens de circuler normalement et tant d’autres occupations inqualifiables de notre environnement par des personnes sans foi ni loi, ni tenue ni retenue et parfois très violentes sont la VERITABLE PLAIE DE NOTRE CADRE DE VIE.  

C’est donc à juste titre qu’excédés, les sicapois (habitants des SICAP) ont manifesté pour dire NON à la transformation de leurs cités en souks avec l’envahissement à tout va de toutes sortes d’installations insalubres et lugubres presque partout dans les rues et ruelles et places publiques de leurs quartiers, enlaidissant leur cités et y faisant prospérer l’insécurité . Un triste spectacle que l’on retrouve un peu partout dans nos quartiers et jusqu’en plein centre ville de la capitale. INOUÏ !

AH OUI ! Quand on rencontre jusqu’en plein centre ville de notre capitale des étals et autres cantines faits de bric et de broc et vendant à la criée des sandwichs et autres café dans  un décor sale et salissant, on a du mal à croire que nous sommes encore dans la ville de DAKAR ancienne capitale de l’AOF. Le laisser-aller des autorités communales comme nationales a permis l’envahissement de nos espaces publics par la floraison exponentielle de toutes sortes de cantines hétéroclites, archaïques et …sales donnant un visage hideux à notre environnement dans nos cités et villes. Il y’a urgence à remédier avec force à cette situation qui dégrade chaque jour davantage et notre cadre de vie et notre image touristique tout en accentuant  les salissures et l’insécurité liée à la nature parfois querelleuse et belliqueuse de ces envahisseurs clandestins prompts à la violence pour continuer  impunément leur business au mépris de la Loi et de l’ordre. « degnouye daane sunu dooler » sont-ils prompts à dire. On veut bien mais que cela soit dans un cadre normalisé tout de même et à des endroits dédiés et avec des installations normées.

C’est pourquoi, il faut saluer la dernière instruction du Ministre d’ intérieur demandant aux maires et autres responsables de s’attaquer vigoureusement au désencombrement des rues et places publiques par la destruction systématique de toutes les installations irrégulières sur leur territoire de juridiction. On applaudit FORT. Tout en restant dubitatif quant aux résultats escomptés. Tant on aura vu et vécu tellement d’opérations AUGIAS qui se sont terminées en eau de boudin faute de mesures vraiment coercitives et de suivi véritable. Mais l’espoir peut-être permis avec la nouvelle équipe gouvernementale de RUPTURE. Pour cela,  Il s’agira de faire prendre conscience aux Maires qui, pour la plupart ne se soucient que de la collecte des taxes municipales, qu’ils ont l’impérieux devoir de veiller à la préservation et à l’embellissement du cadre de vie de leur circonscription administrative. Pour ce faire, il faudra que les mairies des villes, des communes et autres s’activent à mettre en place des brigades municipales pour veiller à l’interdiction permanente d’installations déglinguées et anarchiques dans notre espace de vie et normaliser avec fermeté l’occupation des espaces publics. Sur ce chapitre, l’installation de cantines écologiques comme celle qui fait le buzz sur les R.S  serait une très bonne chose pour organiser et embellir les lieux et espaces de vente qui ont tendance à pousser un peu partout dans un désordre indescriptible.  Ensuite, il faudra  veiller à l’interdiction systématique de tout débordement des marchandises sur le trottoir comme aiment à le faire nombre de boutiquiers et commerçants qui captent presque le double de la capacité de leurs échoppes sur le trottoir en y étalant leurs marchandises bloquant la voie piétonne en toute impunité et sans aucun souci de l’hygiène et de la salubrité des lieux et de la sécurité des personnes, obligées de marcher sur la chaussée à la merci des chauffards de la route.

Mais le désencombrement n’est pas seulement matériel, il est aussi HUMAIN. En effet, il faudra dégager avec force et autorité toute cette faune hétéroclite de sans-abri, de mendiants, éclopés, dealers et autres qui peuple nos rues, ruelles et places publiques et squattent jusque sous les ponts, formant un terreau fertile pour les délinquants et autres agresseurs qui y  règnent en maîtres et en toute impunité.  Mon avis est qu’il ne serait pas de trop d’envisager la rafle de tous ces jeunes vagabonds dans la force de l’âge et aussi désœuvrés, sans métier ni formation pour les incorporer dans l’Armée pour une période d’immersion d’au moins six mois afin de leur inculquer des valeurs de civisme, de citoyenneté, de respect des personnes et des biens publics. Et même les initier à certains métiers. Cela vaut la peine d’explorer cette voie pour valoriser toute cette population juvénile SDF et à la merci des gangs et autres …

Assurément,  le chantier de l’assainissement et du désencombrement de nos cités demandera beaucoup d’engagement, de volonté politique et de moyens pour redonner à nos villes , un cadre de vie digne d’un pays tourné ver la RUPTURE .

Pour les 3J : JUBB-JUBBEL-JUBBENTI, cela aussi doit changer et INCH CHA ALLAH cela se fera.

Au terme de cette revue des quelques chantiers pour la réalisation du PROJET que nous avons parcourus sommairement,  il apparait nettement qu’il faudra de l’Audace, beaucoup d’Audace, du courage,  de l’engagement et une volonté politique à toutes épreuves –DON DE SOI- pour relever les défis qui sont multiformes, gigantesques, et qui touchent à TOUS les aspects du devenir de notre Nation. IL va donc devoir secouer des habitudes sclérosées par un laxisme endémique, enrobé de MASSLAA  hypocrite et entretenu par de véritables sectes de « profitards » et autres manœuvriers de haut vol pour engager une rupture systémique d’envergure.. Pour ce faire, il faudra UNE UNION SACREE DES CŒURS, DES ESPRITS et UN ENGAGEMENT SANS FAILLE DES AUTORITES POLITQIUES SOUTENUES AVEC FORCE PAR LE PEUPLE SOUVERAIN QUI LES A MIS LA,  POUR ACTER LA RUPTURE ET ENGAGER NOTRE PAYS DANS LA VOIE DU DEVELOPPEMENT PARTAGE. « ALLAH NE CHANGE PAS LE DESTIN D’UN PEUPLE DONT LES HABITANTS EUX-MEMES NE CHANGENT PAS » Nous dit le Saint Coran..

QU’IL PLAISE A DIEU QUE CELA SOIT AVEC LES 3J JUBB-JUBBEL-JUBBENTI.

DIEU NOUS GARDE ET GARDE LE SENEGAL.

Dakar le  23/9/2024

Guimba  KONATE
DAKAR guimba.konate@gmail.com

Souveraineté pharmaceutique d’ici 2035 : le gouvernement s’engage

Un atelier de vulgarisation de la nouvelle réglementation sur les médicaments, les produits de santé et de pharmacie s’est tenu ce 24 septembre à la Direction générale de la santé à Diourbel. Lors des débats, le directeur général de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) a salué l’engagement des acteurs locaux dans l’amélioration du système de santé, et du secteur pharmaceutique en particulier.

Le Dr Alioune Ibnou Abdoutalib Diallo, directeur de l’ARP, a expliqué : « Conformément à la vision de Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, notre pays vise à rendre les médicaments plus accessibles en termes de coût, de qualité et de disponibilité géographique. Une manière de répondre aux besoins pressants de la population. Pour ce faire, le gouvernement a mis en place des réformes stratégiques visant à atteindre la souveraineté pharmaceutique d’ici 2035. Cela passera par le renforcement de la production industrielle de médicaments et autres produits de santé. »

Cet objectif s’inscrit dans une démarche globale de création d’un cadre juridique et institutionnel solide, conforme aux orientations nationales, aux normes internationales, et aux exigences des organisations internationales comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Union Africaine (UA).

L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), créée en 2022 par décret, s’inscrit dans cette dynamique, selon toujours le directeur, Dr Alioune Ibnou Abdoutalib Diallo.

En effet, cette structure, régie par la loi de 2023 sur les médicaments, vise également à encadrer le secteur pharmaceutique tout en adaptant les règles de fonctionnement aux défis actuels.

Le Dr Diallo a également souligné que l’application rigoureuse de cette réglementation est une question de justice sociale. Selon lui, il est impératif de rendre le secteur pharmaceutique plus attractif, compétitif et strict face aux menaces liées à la circulation de médicaments de mauvaise qualité ou falsifiés, et aussi face aux défis de santé publique.

Le Dr Diallo n’a pas manqué de souligner l’ambition du Sénégal de devenir un acteur clé dans la production et la distribution de médicaments, ainsi que le souhait du gouvernement d’assainir sans faille le système de santé et de valoriser les structures sanitaires à travers tout le pays.

Le gouvernement dévoile le plan stratégique Sénégal 2050 : Un tournant pour l’économie nationale

Le Premier ministre, dans un communiqué officiel, a annoncé la finalisation du diagnostic approfondi de la situation économique du Sénégal, mené parallèlement à l’élaboration du nouveau cadre de référence économique, Sénégal 2050 – Agenda national de transformation. Ce processus minutieux, désormais achevé, a permis de dresser un état des lieux exhaustif de l’économie sénégalaise, d’analyser ses défis et ses conséquences, ainsi que de définir les mesures correctivesindispensables pour redresser et stabiliser durablement la situation du pays.

Selon les déclarations d’Ousmane Sonko, ce diagnostic constitue une base solide pour le développement des politiques économiques futures, avec pour objectif de réorienter le Sénégal sur la voie de la croissance durable et inclusive. Le gouvernement s’apprête ainsi à partager les résultats de cette analyse avec l’ensemble de la nation à travers un point de presse, prévu pour ce jeudi.

Ce point de presse servira de prélude à un évènement d’envergure nationale, à savoir le lancement officiel, le 7 octobre 2024, du référentiel Sénégal 2050 – Agenda national de transformation. Ce plan stratégique incarne la vision du président Bassirou Diomaye FAYE pour un Sénégal souverain, juste et prospère. Ce programme ambitionne de transformer en profondeur l’économie sénégalaise, en misant sur l’industrialisation, la modernisation des infrastructures, ainsi que sur une répartition équitable des richesses au sein du pays.

Le Premier ministre a souligné l’importance cruciale de cette initiative pour l’opérationnalisation des réformes économiques nécessaires, visant à renforcer la résilience du Sénégal face aux crises mondiales, tout en favorisant une croissance endogène.

Le référentiel Sénégal 2050 se veut être une feuille de route ambitieuse, articulée autour de plusieurs axes prioritaires : la souveraineté alimentaire, la transition énergétique, la modernisation du système éducatif et de santé, ainsi que le développement durable. Ces réformes visent non seulement à renforcer la compétitivité du Sénégal sur la scène internationale, mais aussi à garantir un bien-être social accru pour l’ensemble de la population.

Avec cette nouvelle stratégie, le gouvernement s’engage à mobiliser l’ensemble des acteurs de la société – du secteur privé à la société civile – afin d’assurer une transformation inclusive et durable de l’économie sénégalaise.

Le lancement de l’Agenda national de transformation sera l’occasion pour le gouvernement de réaffirmer son engagement à construire un Sénégal prospère, tourné vers l’avenir et capable de répondre aux aspirations légitimes de ses citoyens.

Sénégal : Conférence internationale sur l’expansion de la protection sociale dans l’économie informelle

Le Sénégal accueille cette semaine une conférence internationale dédiée à l’expansion de la protection sociale dans l’économie informelle, en partenariat avec le Bureau international du Travail (BIT). Cet événement réunit des représentants de sept pays africains ainsi que deux organisations internationales, dont la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES). L’objectif : discuter des moyens concrets pour améliorer la couverture sociale des travailleurs de l’économie informelle, un enjeu crucial pour le développement économique et social des pays africains.

Dans son discours d’ouverture, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, M. Yankhoba Dieme, a insisté sur l’importance de cette rencontre pour l’avenir du Sénégal. Ce dernier s’inscrit dans les priorités fixées par le président de la République, qui ambitionne de bâtir un Sénégal « juste, souverain et prospère ». Cette ambition ne peut être réalisée, selon M. Dieme, qu’en s’assurant que la justice sociale accompagne les efforts de justice judiciaire.

Le défi est de taille. Au Sénégal, comme dans de nombreux autres pays du continent, plus de 97 % de la population active évolue dans l’économie informelle, un secteur où la protection sociale reste largement insuffisante. Cette conférence représente donc une occasion cruciale pour discuter des avancées récentes et des initiatives en cours. Parmi elles, la création de la mutuelle sociale nationale des artisans, lancée cette année, qui compte déjà plus de 10 000 membres.

Les représentants des pays participants, dont la Côte d’Ivoire, le Rwanda et le Maroc, vont travailler main dans la main avec des experts internationaux pour échanger des expériences et élaborer des outils d’aide à la décision. Cette collaboration vise à établir une feuille de route ambitieuse pour garantir une prise en charge équitable et durable des travailleurs de l’économie informelle.

La rencontre s’inscrit dans un contexte où la protection sociale des travailleurs informels devient un enjeu central pour de nombreux gouvernements africains, déterminés à assurer un avenir plus stable et plus juste à leurs citoyens. La conférence offre ainsi une plateforme essentielle pour explorer des solutions innovantes, adaptées aux réalités locales, en vue de renforcer les systèmes de sécurité sociale à travers le continent.

Le Ministère de la Femme et des Solidarités en action pour l’autonomisation des femmes à Ziguinchor

Le Ministère de la Femme et des Solidarités continue de marquer son engagement en faveur de l’autonomisation économique des femmes à travers le Sénégal, avec une attention particulière portée à la région de Ziguinchor. Lors d’une cérémonie tenue récemment, des groupements de femmes des départements de Bignona, Oussouye et Ziguinchor ont reçu des attestations de financement, symbolisant une enveloppe globale de 400 millions de francs CFA destinée à soutenir leurs projets entrepreneuriaux.

Ces fonds proviennent des mécanismes de financement du Fonds national de Crédit pour les Femmes et du Fonds national de Promotion de l’entrepreneuriat féminin, sous la coordination du Ministère de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire. La ministre Maïmouna Dièye, en remettant ces fonds, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à accompagner les initiatives portées par les femmes, en précisant que ce soutien inclut des projets en cours de sélection et tiendra compte des besoins spécifiques des femmes en situation de handicap, des femmes déplacées, ainsi que des artisanes de la région.

Lors de cette cérémonie, la ministre Dièye a insisté sur l’importance du remboursement des financements octroyés. « Les ressources dont nous disposons sont limitées et d’autres femmes attendent pour démarrer leurs activités génératrices de revenus », a-t-elle déclaré. Elle a ainsi rappelé que le remboursement des prêts permet de garantir la durabilité des mécanismes de financement et d’étendre ce soutien à d’autres bénéficiaires.

Ziguinchor représente la première étape d’une série de rencontres prévues avec les organisations féminines à travers tout le pays. Selon la ministre, cette démarche vise à mettre en œuvre les instructions du Chef de l’État, en promouvant un accès équitable aux ressources et aux opportunités pour tous. Cette approche inclusive et participative répond aux objectifs du gouvernement en matière de développement social et économique.

La région de Ziguinchor, riche de son potentiel agricole et de la vitalité de sa jeunesse, de ses femmes et de ses filles, est considérée par la ministre Dièye comme un levier stratégique pour le développement national. Elle a souligné la vocation agricole de cette région et exprimé sa conviction que Ziguinchor pourrait devenir un moteur de croissance pour l’ensemble du pays.

En conclusion, cette initiative du Ministère de la Femme et des Solidarités marque une étape décisive dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin, l’inclusion sociale et le développement local. Elle illustre également la volonté du gouvernement de renforcer l’autonomisation des femmes à travers des politiques publiques concrètes et adaptées aux réalités régionales.

Élections législatives anticipées : la décision ferme de la Caolition Diomaye Président de Kaolack révélée

Quatorze (14) partis politiques et mouvements alliés de la Coalition Diomaye Président de la région de Kaolack, signataires de la charte de la coalition, annoncent leur mobilisation unanime en vue des élections législatives du 17 novembre 2024. Sous la coordination régionale de M. Aly Tounkara, Président du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax sa Réw, ingénieur polytechnicien et expert en mobilisation des ressources en eau et en gestion du foncier, la coalition s’est engagée à déployer tous les moyens nécessaires pour assurer une large victoire lors de ce scrutin crucial.

Cette dynamique unitaire, fondée sur la cohésion et la solidarité entre les différentes entités de la coalition, vise à porter les aspirations des populations de la région de Kaolack et à consolider les avancées démocratiques et économiques du pays sous la bannière de la Coalition Diomaye Président. Ils appellent ainsi tous les citoyens à se mobiliser et à soutenir massivement cette démarche, gage d’un avenir meilleur pour notre nation.
La Coalition Diomaye Président de la région de Kaolack:

  1. Mr. Aly TOUNKARA, Président du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax sa Réw; 2 .Mme Fatou SENE Maire de kahone et Coordinatrice de andu Nawlé Ligeeyal Sénégal
    1. Mr. Mamadou Diallo
      coordinateur national
      des cablodistributeurs
      patriotes du Sénégal
  2. Mr Ibrahima DIOUF
    Président du
    Mouvement Agir et
    pour une commune
    Active et Solidaire
    Solidaire (MACAS)
  3. Mr.Ibrahima LOPEZ Président du Mouvement Barké bi M2B 6.Mr Diamé Diouf Président du Front pour la Paix et la Justice ( FPJ)
    1. Mme Amy Mara
      DIEYE Vice
      Présidente du
      Mouvement Barké
      Bi
      M2B
    2. El hadji malick Diouf
      Avocat à la cour
      Président du
      Mouvement du
      MALKNAM
      9.Pr. El hadji Malick
      Kane
      Président du
      Mouvement FARLU
      DEFAR
      10.Mr. Samba Ndiaye
      Président du Parti
      MDIS/LIGGEEY
      SÉNÉGAL CI JAMM
  4. Mme Mame Adama
    Gueye
    Présidente du
    Mouvement MRASE
    12.Pape Babacar Gueye
    M E P Gem sa Bop
    jarin sa Gox
    13.Barham Thiam
    Président du Parti Conservateur du Sénégal.
  • la coordination est ainsi structurée:
    Coordinateur de coalition à Kaolack : Aly TOUNKARA
    Coordinatrice adjointe : Fatou SENE
    Secrétaire général : Ibrahima DIOUF
    Commission des Finances : Amy MARA
    Chargé des élections : Ibrahima LOPEZ & Me Malick DIOUF
    Commission d’organisation : Diamé DIOUF
    Commission communication : Mamadou DIALLO & Pr Malick KANE.

Décès du patriarche Amadou Mahtar Mbow : Une pluie d’hommages pour un monument de la culture africaine

Le Sénégal et l’Afrique entière pleurent la perte d’une figure emblématique, le Professeur Amadou Mahtar Mbow, décédé le 24 septembre 2024. Patriarche incontesté, homme de culture et de savoir, ancien Directeur général de l’UNESCO, Mbow a marqué de son empreinte l’histoire contemporaine africaine. Depuis l’annonce de sa disparition, les hommages affluent de toutes parts, témoignant de l’influence incommensurable de cet homme engagé pour une justice éducative et culturelle mondiale.

Bassirou Diomaye Faye, président du Sénégal, salue un « grand défenseur du multilatéralisme »

En déplacement à New York pour assister à l’Assemblée générale des Nations Unies, le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa vive émotion après avoir appris la disparition de Mbow. Dans un message empreint de respect et d’admiration, Faye a souligné l’importance du combat mené par le défunt pour l’Afrique et le monde.

« C’est un des patriarches de la Nation sénégalaise qui s’est éteint, en laissant un héritage inestimable, marqué par son combat pour une justice éducative et culturelle mondiale. Que sa sagesse et son engagement continuent d’inspirer l’Afrique et le monde. Paix à son âme », a déclaré le Président, rappelant la place de Mbow dans le multilatéralisme et la promotion des valeurs universelles à travers son mandat à la tête de l’UNESCO.

Ousmane Sonko, Premier ministre : « Un homme de vision qui a consacré sa vie à la nation »

Le Premier ministre Ousmane Sonko a également partagé son émotion et ses souvenirs du défunt. Dans un message diffusé sur sa page X (anciennement Twitter), Sonko a exprimé sa tristesse et a salué l’engagement du Professeur Mbow, qu’il a brièvement côtoyé lors des Assises nationales.

« Son parcours exceptionnel, de ses débuts à Dakar à son rôle à la tête de l’UNESCO, témoigne de son dévouement et de sa vision. Nous perdons un grand homme, que j’ai eu l’honneur de côtoyer brièvement lors des Assises nationales. Son héritage continuera d’inspirer les générations futures », a écrit Sonko, adressant ses sincères condoléances à la famille du défunt.

Amadou Mahtar Mbow, né à Dakar en 1921, est rapidement devenu une figure centrale dans la promotion de l’éducation et de la culture en Afrique et dans le monde. Son mandat à la tête de l’UNESCO, de 1974 à 1987, a été marqué par son engagement en faveur d’un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication, visant à réduire les inégalités entre les pays du Nord et du Sud. Défenseur acharné de la diversité culturelle, Mbow a toujours prôné une approche inclusive des droits culturels et éducatifs.

Sa disparition laisse un vide immense, mais son œuvre continuera de nourrir la réflexion et l’action des générations à venir. Les témoignages qui affluent depuis son décès montrent à quel point il a marqué ceux qui ont eu l’opportunité de le côtoyer, mais aussi tous ceux qui se sont inspirés de ses idées et de son engagement.

Un hommage national est en cours de préparation pour honorer ce grand homme qui a tant donné à son pays et à l’humanité. Le Sénégal se souviendra toujours de ce patriarche, ce visionnaire, qui a su mettre l’éducation et la culture au cœur des débats internationaux pour un monde plus juste et équitable. Que son âme repose en paix.

Aminata « Mimi » Touré annonce son soutien à Pastef pour les législatives du 17 novembre

Le paysage politique sénégalais continue de se transformer à l’approche des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Aminata « Mimi » Touré, leader du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (MIMI 2024), a surpris la scène politique en annonçant qu’elle ne se présentera pas aux législatives, mais qu’elle apporte son soutien au Pastef.

Dans un communiqué diffusé ce jour, Mimi Touré a appelé ses militants, sympathisants et l’ensemble des Sénégalais à voter massivement pour la liste Pastef lors de ces élections cruciales. « Parachevons la victoire du 24 mars par une large majorité à l’Assemblée nationale », a-t-elle déclaré. Elle a insisté sur la nécessité de donner au régime actuel « les moyens de travailler activement pour l’avènement d’un Sénégal souverain, juste et prospère ».

Cette décision stratégique intervient après l’élection présidentielle du 24 mars dernier, qui a vu la victoire de Bassirou Diomaye Faye, porté par la coalition Diomaye Président dont le Mouvement MIMI 2024 est un membre-fondateur. Récemment nommée Haut Représentant du président Faye, Mimi Touré semble donc suivre une ligne politique en cohérence avec sa vision d’un Sénégal résolument indépendant et orienté vers la justice sociale.

Le ralliement de Mimi Touré au Pastef s’inscrit dans une dynamique similaire à celle de Malick Gakou, autre figure politique de premier plan, qui avait également annoncé son soutien au parti pour ces législatives. Ensemble, ces alliances pourraient bien transformer le paysage législatif et donner au parti de l’opposition une majorité à l’Assemblée nationale, un levier essentiel pour l’application des réformes promises par le nouveau président.

Le Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (MIMI 2024), qui se distingue par sa vision d’une gouvernance éthique, appelle ainsi à une forte mobilisation populaire le 17 novembre prochain sous le slogan « Motali Yéné », une invitation à s’engager pour un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Il reste à voir si ce soutien marquera un tournant décisif dans le rapport de forces politiques au Sénégal. Cependant, avec cette alliance grandissante autour de Pastef, les législatives de novembre s’annoncent déjà comme un moment clé pour la réorientation du pays vers un nouveau cap politique.

Kaolack / Politique : Élections législatives anticipées en 2024, le plaidoyer des jeunes militants de la Nouvelle Responsabilité « NR »

« Nous sommes réunis aujourd’hui pour nous prononcer sur les élections législatives anticipées de novembre 2024. Nous, militants et sympathisants de la Nouvelle Responsabilité ‘NR’ du département de Kaolack, plaidons pour qu’El Hadji Modou Penda Ba soit désigné comme candidat du parti dans le département de Kaolack », a expliqué Mouhamed Gueye, porte-parole des jeunes de la Nouvelle Responsabilité, dans la capitale du Saloum.

Pour M. Gueye et ses compagnons, El Hadji Modou Penda Ba est le candidat qui pourrait apporter une victoire écrasante au parti dans le département de Kaolack. Mouhamed Gueye a également affiché leur soutien à la candidature d’Amadou Ba, tout en soutenant El Hadji Modou Penda Ba, qu’ils considèrent comme le candidat de la jeunesse et de l’espoir. Il a ajouté que cet homme pourrait défendre l’intérêt général et être l’avocat de tout un peuple au sein de l’hémicycle.

« El Hadji Modou Penda Ba incarne les valeurs que nous prônons : la transparence et l’engagement pour le développement durable du département de Kaolack. Son engagement aux côtés des populations de sa zone et son leadership sont des atouts pour obtenir une victoire incontestable. Monsieur le Président du parti Nouvelle Responsabilité ‘NR’, nous vous invitons à accorder une attention particulière à cet homme et à sa candidature afin de porter haut nos couleurs dans le département », a-t-il conclu.

Tragédie au large de Dakar : 38 corps retrouvés dans une pirogue à la dérive

Le dimanche 22 septembre, une scène macabre s’est déroulée au large des côtes de Dakar, où une pirogue à la dérive a été repérée, contenant 38 corps sans vie. Après une opération délicate menée par la Marine nationale sénégalaise et plusieurs forces spécialisées, les dépouilles ont été récupérées et acheminées sur la terre ferme le lendemain.

L’opération de récupération a mobilisé des spécialistes de la santé, des techniciens de la police scientifique, ainsi que des agents de la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants (Dnlt) et du commissariat spécial du Port. C’est à bord du patrouilleur « Le Cayor » que cette équipe a rejoint le lieu du drame, situé à plusieurs dizaines de kilomètres au large de Dakar.

Les autorités ont pris la décision de ne pas ramener la pirogue sur la terre ferme, préférant la traiter en mer en raison de l’état de décomposition avancée des corps, rendant leur manipulation extrêmement délicate. Selon les informations rapportées par L’Observateur, l’opération a commencé tôt le matin et s’est poursuivie jusque tard dans la nuit, aux alentours de 23 heures. Les agents ont découvert d’abord 34 corps, suivis de quatre autres dépouilles, pour un total de 38 victimes remontées à bord.

Le quotidien révèle que la plupart des corps étaient dans un état de décomposition avancée, certains étant même démembrés ou désintégrés. L’identification des victimes s’annonce donc quasi impossible. Cependant, il a été confirmé que deux des corps sont ceux de femmes.

Plusieurs questions subsistent encore concernant cette tragédie. D’où venait cette pirogue ? Combien de passagers étaient initialement à bord ? Pour quelle destination se dirigeaient-ils ? Et surtout, quelles ont été les causes de cette catastrophe ? L’hypothèse selon laquelle il s’agirait d’une embarcation de migrants semble privilégiée, d’autant plus que l’inscription « Serigne Saliou Mbacké 024 » a été repérée sur le flanc du bateau, donnant un premier indice aux enquêteurs. La pirogue pourrait également être celle qui a quitté Mbour le 13 août dernier avec à son bord 150 migrants, dont on est sans nouvelles depuis.

Les autorités sénégalaises ont ouvert une enquête, confiée au commissariat spécial du Port et à la Dnlt, en collaboration avec la police scientifique, pour faire la lumière sur cette tragédie. Elle devra tenter de répondre à ces nombreuses interrogations et peut-être retrouver des rescapés si ces derniers existent.

La situation tragique des migrants en quête d’un avenir meilleur continue de se révéler dans toute son horreur, rappelant l’urgence de mettre en place des mesures de protection pour ces vies humaines en danger.

Confrontation imminente entre Lat Diop et Mouhamed Dieng : Une nouvelle étape dans l’affaire 1xbet Sénégal

L’affaire Lat Diop, ancien Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) et ex-ministre des Sports, continue de faire la une des journaux au Sénégal. Le journal L’Observateur annonce une nouvelle étape décisive dans cette affaire, avec une confrontation imminente entre Lat Diop et son accusateur, Mouhamed Dieng, patron de 1xbet Sénégal. Ce dernier a été reconvoqué par la Division des investigations criminelles (DIC), alors qu’il se trouvait hors du pays.

Les enquêteurs ont contacté Mouhamed Dieng pour lui signifier qu’il devait impérativement se représenter devant leurs services dans les 48 heures à venir, selon le quotidien d’information. Cette convocation intervient dans un contexte tendu où l’ancien directeur de la Lonase est placé en garde à vue depuis plusieurs jours. Hier encore, la mesure de garde à vue a été prolongée, suggérant que de nouveaux éléments pourraient avoir été ajoutés à l’enquête.

L’affaire s’inscrit dans le cadre de la campagne de reddition des comptes lancée par le nouveau régime sénégalais. Lat Diop, figure politique influente, est accusé de mauvaise gestion durant son passage à la tête de la Lonase, ce qui a déclenché une série d’enquêtes sur sa gestion financière. Selon certaines sources, les accusations portées contre lui incluraient des malversations financières en lien avec des entreprises comme 1xbet Sénégal, ce qui justifierait l’implication directe de Mouhamed Dieng dans cette affaire.

L’opinion publique suit de près cette affaire, qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la corruption au Sénégal. L’attente autour du retour de Mouhamed Dieng et de sa confrontation avec Lat Diop suscite de nombreuses spéculations sur l’issue de cette enquête. La lumière devrait bientôt être faite sur les faits reprochés à l’ancien ministre des Sports, dans ce qui pourrait être l’une des affaires les plus médiatisées du moment.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Lat Diop, qui devra désormais répondre aux accusations portées contre lui, et pour Mouhamed Dieng, dont la version des faits pourrait grandement influencer le cours de l’enquête.

APRÈS LAT DIOP, DOURA BALDÉ, MAME BOYE DIAO ET FARBA NGOM DANS LE VISEUR : Vers une répression politique ?

La situation politique au Sénégal prend un tournant préoccupant alors que la machine judiciaire se mobilise contre des figures clés de l’ancien régime de Macky Sall. Après l’arrestation de Lat Diop et de plusieurs hauts fonctionnaires du ministère des Finances et du Budget, l’attention se concentre désormais sur Doura Baldé, Mame Boye Diao et Farba Ngom. Selon une source du Dakarois Quotidien, le régime actuel chercherait à les emprisonner en s’appuyant sur des accusations liées à leur patrimoine foncier, n’ayant pas réussi à établir des éléments incriminants sur le plan financier, insiste notre informateur.

Cette stratégie semble être une manœuvre délibérée pour affaiblir des adversaires politiques qui pourraient représenter une menace lors des prochaines élections législatives. En effet, Doura Baldé, Mame Boye Diao, Lat Diop et Farba Ngom sont des personnalités influentes dans leurs fiefs respectifs et leur popularité pourrait leur permettre de contester le pouvoir en place avec succès.

Actuellement, les auditions à la Division des investigations criminelles (Dic) se multiplient.
Un climat de peur s’installe avec l’interdiction de sortie du territoire pour les proches de Macky Sall. Ce, sans aucune décision judiciaire préalable. Cette situation a suscité des inquiétudes au sein de la société civile, qui craint une dérive autoritaire. Des figures comme Birahim Seck ont ouvertement dénoncé ces pratiques, mettant en lumière une possible instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Pour rappel, Waly Diouf Bodian, responsable de Pastef et directeur général du Port Autonome de Dakar, déclarait publiquement en mai 2024: « on ne peut pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires qu’on laisse circuler librement ».
C’est pourquoi il est important de se poser la question suivante : est-ce une reddition des comptes ou un règlement de comptes ?


La Dakaroise

Affaire Lat Diop : L’ancien directeur de la Lonase interrogé sur son patrimoine dans une affaire de blanchiment de capitaux

Les interrogatoires se poursuivent pour Lat Diop, ancien directeur de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase), actuellement en garde à vue. Les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC) se sont récemment penchés sur la question de son patrimoine, dans le cadre des accusations de blanchiment de capitaux qui pèsent sur lui. Ce développement fait suite aux déclarations de Mouhamed Dieng, patron de 1Xbet, qui a affirmé avoir remis plus de 5 milliards de FCFA à Lat Diop.

Lors de son audition, Mouhamed Dieng a détaillé les versements effectués à l’ancien directeur de la Lonase, expliquant avoir remis 700 millions de FCFA en 2021, puis un peu plus d’un milliard en 2023, et enfin 4 milliards supplémentaires, portant ainsi le total à plus de 5 milliards de FCFA. Ces sommes auraient été versées en plusieurs tranches, ce qui a éveillé les soupçons des enquêteurs.

Face à ces accusations, Lat Diop a catégoriquement nié avoir reçu ces fonds. Lors de son audition, il a indiqué que ses relations tendues avec Mouhamed Dieng découlaient du partenariat entre la Lonase et 1Xbet, ainsi que d’autres collaborations héritées lors de sa prise de fonction, qu’il considérait défavorables. Il a qualifié les déclarations de Mouhamed Dieng de pure calomnie.

Afin de vérifier les accusations de blanchiment de capitaux, les enquêteurs de la DIC ont cherché à évaluer le patrimoine de Lat Diop, notamment ses biens mobiliers, immobiliers et ses avoirs bancaires. D’après des sources proches de l’enquête, Lat Diop aurait présenté ses biens, qu’il aurait décrit comme modestes.

Pour l’instant, les enquêteurs semblent avoir bouclé cette partie de l’investigation, mais d’autres volets de l’affaire restent à explorer. Le dossier de Lat Diop, qui a déjà été ministre des Sports et président du Guédiawaye Football Club, demeure au cœur des préoccupations judiciaires.

Le Sénégal en deuil : Amadou Makhtar Mbow s’éteint à l’âge de 103 ans

Le Sénégal pleure l’une de ses figures les plus emblématiques, le professeur Amadou Makhtar Mbow, décédé dans la nuit du lundi au mardi 24 septembre 2024 à Dakar, à l’âge de 103 ans. Né le 20 mars 1921, ce centenaire au parcours exceptionnel a marqué l’histoire du pays et du monde entier par son engagement inébranlable en faveur de l’éducation, de la culture, et du développement des nations.

Ancien ministre de l’Éducation et de la Culture dans les années 1960-1970, Amadou Makhtar Mbow est surtout connu pour son mandat à la tête de l’UNESCO de 1974 à 1987. Pendant ces treize années, il a œuvré pour un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication, se battant pour une meilleure représentativité des pays du Sud dans les instances internationales. Ce combat pour l’égalité et la justice lui a valu une reconnaissance mondiale.

Amadou Makhtar Mbow, un érudit respecté, avait également présidé les Assises Nationales de 2008, un moment historique où il a contribué à tracer des perspectives nouvelles pour le Sénégal. Son influence sur le plan national et international reste gravée dans les mémoires.

En reconnaissance de ses contributions inestimables à l’éducation et à la culture, l’Université de Diamniadio, inaugurée le 1er décembre 2022, porte désormais son nom. Un hommage vibrant à cet homme dont le savoir et la sagesse ont inspiré des générations de Sénégalais et au-delà.

La cérémonie de son enterrement est prévue pour demain, mercredi 25 septembre 2024, selon une source proche de la famille. Dakaractu présente ses condoléances les plus sincères à sa famille et au peuple sénégalais qui perd un géant de l’histoire contemporaine.

Un héritage incommensurable
Amadou Makhtar Mbow laisse derrière lui un héritage immense. Son engagement pour l’éducation, la culture et l’émancipation des peuples, son combat pour la souveraineté intellectuelle des pays du Sud, resteront gravés dans l’histoire. Le Sénégal et le monde entier se souviendront de lui comme d’un visionnaire, un homme de principes et de conviction.

Qu’il repose en paix.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°279 – du 24/09/2024

🔴 REDDITION DES COMPTES OU RÈGLEMENT DE COMPTES ? : LES PROCHAINS DANS LE VISEUR : DOURA BALDÉ, MAME BOYE DIAO ET FARBA NGOM
🔴 CHERTÉ DE L’ÉLECTRICITÉ DUE AU « RECRUTEMENT SAUVAGE » : LE SUTELEC S’INSURGE CONTRE MOUSTAPHA SARRÉ

🔴 « SI MA SITUATION NE SE DÉCANTE PAS, J’ARRÊTE MA CARRIÈRE » : FAUTE DE CONTRAT, ALIOUNE SÈYE 2 MENACE D’ALLER EN RETRAITE
🔴 AUGUSTIN SENGHOR EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DE LA FSF : « C’EST L’UNITÉ QUI NOUS A PERMIS DE FORGER NOS SUCCÈS »

Lat Diop en garde à vue à la DIC : Interrogé sur son patrimoine toute l’après-midi

L’ancien Directeur Général de la Lonase et ancien ministre des Sports, Lat Diop, est toujours en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Selon des informations obtenues, il a été longuement interrogé cet après-midi par les enquêteurs au sujet de son patrimoine et de ses biens.

Lat Diop a dû répondre à une série de questions liées à la gestion de son patrimoine, dans le cadre d’une enquête qui suscite un grand intérêt public. Les interrogatoires, qui ont duré plusieurs heures, ont pris fin récemment, selon des sources proches du dossier. Cependant, son séjour en détention se poursuit, et il passera une nouvelle nuit au commissariat du Port avant d’être reconduit à la DIC demain matin pour la suite des investigations.

Cette garde à vue intervient dans un contexte où plusieurs figures publiques sont scrutées de près par les autorités judiciaires, en lien avec la gestion de fonds publics et de leur patrimoine. Les détails exacts des accusations ou soupçons qui pèsent sur Lat Diop ne sont pas encore officiellement communiqués. Toutefois, cette affaire est suivie de près par les observateurs politiques, qui attendent avec impatience les conclusions des enquêtes.

Lat Diop, connu pour son rôle à la tête de la Lonase et son passage au ministère des Sports, traverse actuellement une période difficile sur le plan judiciaire, alors que les autorités continuent de faire la lumière sur ses activités passées.

Nouvelle coalition politique au Sénégal : « Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal » voit le jour

Dans un contexte politique marqué par une volonté de renouveau et de rééquilibrage des pouvoirs, une nouvelle alliance se forme au Sénégal. Il s’agit de la coalition « Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal », une force politique inédite qui regroupe des personnalités de divers horizons, unies par une même ambition : offrir aux Sénégalais une gouvernance plus équilibrée et des représentants parlementaires crédibles.

La coalition Yewwi Askan Wi, déjà bien ancrée dans l’opposition, subit ici une transformation notable tout en gardant ses piliers majeurs tels que le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR)Taxawu Sénégal de Khalifa Sall et Barthélémy Dias, et le Parti républicain pour le progrès (PRP) dirigé par Déthié Fall. Mais ce qui fait la force de cette nouvelle alliance, ce sont les nouveaux entrants : des figures émergentes de la scène politique sénégalaise telles que Papa Djibril Fall, président du mouvement Les ServiteursBougane Gueye Dany de Guem Sa Bop / Les DiambarsAnta Babacar Ngom, présidente de l’Alliance pour la République et la Citoyenneté (ARC), et Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR.

Cette coalition a pour ambition de créer une majorité parlementaire capable d’instaurer une cohabitation au sein de l’exécutif, condition essentielle, selon ses membres, pour garantir un véritable équilibre des pouvoirs et assurer une meilleure gouvernance au Sénégal. Leur vision repose sur un engagement à offrir aux citoyens des représentants dévoués à la défense des intérêts du peuple et non à des intérêts partisans ou personnels.

La coalition Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal aspire ainsi à réformer l’Assemblée nationale et à promouvoir une législation plus en phase avec les aspirations des populations. Elle entend se positionner comme un contrepoids face au parti présidentiel, en vue de rétablir une démocratie parlementaire forte.

Le pari est ambitieux mais reflète une demande croissante des Sénégalais pour une plus grande transparence, une gestion plus participative des affaires publiques et une redistribution plus équitable des ressources nationales.

Atelier de réflexion sur la refondation de la politique de recherche agricole au Sénégal : un pas vers la souveraineté alimentaire

Un atelier de réflexion portant sur la refondation de la politique de recherche et de vulgarisation agricole a débuté ce lundi dans les locaux de l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA) à Dakar. Cet événement d’envergure rassemble divers acteurs du secteur agricole, parmi lesquels des experts, chercheurs, universitaires, producteurs et partenaires au développement, qui, durant trois jours, se pencheront sur l’avenir de l’agriculture au Sénégal.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Djibril Diop, Directeur de Cabinet du Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’encadrement paysan. Dans son allocution, M. Diop a souligné les nombreux défis auxquels fait face le secteur agricole sénégalais, en particulier en matière de recherche agrosylvopastorale et halieutique. « Ces défis interpellent directement la recherche, qui doit orienter les choix politiques vers une performance durable des systèmes de production », a-t-il déclaré.

Le secteur agricole occupe une place stratégique dans le développement socio-économique du pays. Contribuant de manière significative à la création d’emplois, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté, il représente également une opportunité majeure pour la réalisation de la souveraineté alimentaire, l’un des objectifs prioritaires du gouvernement.

M. Diop a rappelé que le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, accorde une attention particulière à ce secteur, perçu comme un levier fondamental pour impulser le développement économique et social du Sénégal. À travers une agriculture innovante et performante, le pays aspire à réduire sa dépendance vis-à-vis des importations alimentaires et à renforcer sa sécurité nutritionnelle.

La nécessité de refonder la politique de recherche agricole s’inscrit dans une vision de modernisation et d’adaptation aux nouvelles réalités climatiques et économiques. Dr Moustapha Guèye, Directeur général de l’ISRA, a quant à lui salué les avancées réalisées par l’institut au cours des cinq dernières années, grâce à l’engagement des chercheurs et du personnel de soutien. « Nous avons accompli de grandes choses, mais beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif ultime de souveraineté alimentaire », a-t-il affirmé.

Il a également exprimé sa gratitude envers les partenaires techniques et financiers, qui, par leur soutien constant, ont permis à l’ISRA de maintenir son rôle de pionnier en matière de recherche agricole au Sénégal. « L’avenir de l’agriculture sénégalaise repose sur notre capacité à innover, à adapter nos méthodes de recherche aux besoins des producteurs et à proposer des solutions concrètes aux défis agricoles », a ajouté Dr Guèye.

Cet atelier représente une étape importante dans la réflexion sur l’avenir du secteur agricole. Il marque le début d’une transformation profonde de la politique de recherche et de vulgarisation agricole, avec pour objectif de rendre cette recherche plus accessible et utile aux producteurs locaux. L’un des axes principaux abordés lors des discussions concerne l’intégration de technologies modernes, notamment l’intelligence artificielle, pour améliorer les rendements agricoles, optimiser l’utilisation des ressources naturelles et anticiper les fluctuations climatiques.

De plus, une attention particulière est accordée aux systèmes de production durables, résilients et respectueux de l’environnement. Ces enjeux sont cruciaux pour le Sénégal, confronté à des défis écologiques importants, tels que la désertification, la dégradation des sols et les variations climatiques extrêmes.

Les producteurs, qui jouent un rôle central dans la transformation du secteur agricole, sont au cœur de cette nouvelle politique. L’objectif est de mieux adapter la recherche à leurs besoins, tout en encourageant la vulgarisation des innovations issues des laboratoires de l’ISRA et d’autres institutions partenaires.

À ce titre, le gouvernement sénégalais, en collaboration avec les acteurs du secteur, entend renforcer les capacités des agriculteurs en matière d’innovation technologique et de gestion durable des terres agricoles. Cette démarche vise à garantir non seulement la sécurité alimentaire à long terme, mais aussi à améliorer les conditions de vie des populations rurales, souvent les premières victimes de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté.

La refondation de la politique de recherche agricole représente une ambition claire du Sénégal de devenir un acteur majeur dans la production alimentaire en Afrique de l’Ouest. En misant sur l’innovation, la durabilité et la coopération internationale, le pays aspire à atteindre une souveraineté alimentaire durable et à contribuer de manière significative à la lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région.

Cet atelier constitue ainsi une première étape vers la réalisation de cet objectif, avec la promesse de résultats concrets et d’actions à long terme qui bénéficieront à l’ensemble du secteur agricole et à la population sénégalaise.

En conclusion, l’ouverture de cet atelier témoigne de la volonté du Sénégal de moderniser son agriculture, de renforcer ses capacités de production et d’assurer une meilleure sécurité alimentaire pour ses citoyens. Il ne fait aucun doute que les conclusions de ces discussions seront déterminantes pour tracer la voie vers une agriculture plus résiliente et durable, capable de répondre aux aspirations du Sénégal pour les décennies à venir.

Le CUDIS salue la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la Direction des affaires religieuses et souligne l’engagement du Président Faye pour le vivre ensemble au Sénégal

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a exprimé sa satisfaction et ses félicitations suite à la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la nouvelle « Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe ». Cette décision, prise par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a été accueillie avec enthousiasme au sein des milieux religieux, qui y voient une démarche importante pour renforcer les liens entre l’État et les communautés religieuses, mais aussi pour mieux répondre aux défis liés à la gestion des affaires religieuses au Sénégal.

La création de cette direction, qui vise à encadrer et dynamiser les relations entre l’État et les différentes communautés religieuses, est perçue comme une avancée majeure. Le Dr Djim Ousmane Dramé, une figure respectée et influente au sein du CUDIS, a été choisi pour diriger cette institution, et le CUDIS a réaffirmé son soutien total à son action future. Il sera chargé de plusieurs missions essentielles, telles que la gestion des interactions entre l’État et les confréries religieuses, la rationalisation des politiques religieuses, et l’insertion des diplômés en langue arabe, un enjeu crucial pour l’avenir du pays.

Pour le CUDIS, cette nomination reflète l’engagement constant du Président Faye à promouvoir la paix, la tolérance et le vivre ensemble au Sénégal. Dans un contexte mondial où les tensions religieuses et les extrémismes gagnent du terrain, le modèle sénégalais de tolérance et de cohabitation pacifique reste une référence. Ce modèle, ancré dans des siècles d’histoire commune et de respect mutuel, a toujours mis en avant les valeurs de dialogue, de solidarité et de partage, des piliers essentiels qui unissent les différentes composantes religieuses et ethniques du pays.

Le Président Faye, en créant cette nouvelle direction, envoie un message fort : celui de la valorisation du rôle des acteurs religieux dans la stabilité du Sénégal. Le CUDIS, qui regroupe une multitude de confréries et d’associations islamiques comme la Mouridiya, la Tijaniya, et la Khadriya, ainsi que des entités comme la Jamâtou Ibâdou Rahman et le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS), entend jouer pleinement son rôle aux côtés des autorités pour préserver cet équilibre.

Les membres du CUDIS voient également dans cette nomination une opportunité de relever les nombreux défis auxquels le Sénégal est confronté en matière de gouvernance religieuse. Le renforcement des relations entre les pouvoirs publics et les leaders religieux permettra de mieux encadrer les pratiques religieuses, de lutter contre les dérives sectaires, et d’anticiper les menaces liées à l’extrémisme. Cette collaboration, que le CUDIS espère fructueuse, doit également permettre de maintenir la cohésion sociale et d’ancrer encore plus solidement le vivre ensemble, qui fait la particularité et la force du Sénégal.

En outre, le CUDIS met en avant l’importance des initiatives du gouvernement pour intégrer pleinement les jeunes diplômés en langue arabe dans la société sénégalaise. Cette question est souvent au centre des débats, car ces jeunes se retrouvent souvent marginalisés, faute de débouchés professionnels. La nouvelle direction, sous la conduite de Dr Djim Ousmane Dramé, aura également pour mission de créer des passerelles vers l’emploi pour cette frange de la population, afin de contribuer à la stabilité sociale et économique du pays.

Le CUDIS a également insisté sur l’importance de continuer à promouvoir le dialogue interreligieux au Sénégal. L’organisation, qui collabore régulièrement avec des représentants des autres confessions religieuses, en particulier la communauté chrétienne, entend poursuivre cette coopération dans un esprit de respect mutuel et de tolérance. Le Sénégal a toujours su éviter les conflits religieux grâce à une approche inclusive et respectueuse des différences, et le CUDIS se dit déterminé à travailler dans ce sens.

En conclusion, la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe est une étape importante dans la gouvernance religieuse au Sénégal. Le CUDIS salue cette initiative et réaffirme son engagement à travailler aux côtés des autorités pour renforcer la paix et la cohésion sociale. Le modèle sénégalais de vivre ensemble, fruit d’une longue tradition de tolérance et de respect, reste un exemple à suivre, et la nouvelle direction est appelée à jouer un rôle clé dans la préservation de cet héritage.

Rencontre entre le Président Faye et Bill Gates : Vers une coopération renforcée sur l’agriculture, l’assainissement et le numérique

Dans la continuité de sa mission diplomatique à New York, le Président Bassirou Diomaye Faye a tenu une réunion stratégique avec Bill Gates, le philanthrope et co-fondateur de la Fondation Gates. Cette rencontre intervient après une audience avec le Premier ministre du Luxembourg et marque une étape importante pour le développement du Sénégal dans des secteurs clés.

Les discussions ont porté sur plusieurs domaines prioritaires pour le Sénégal, notamment l’agriculture, où l’intelligence artificielle pourrait jouer un rôle crucial dans l’amélioration des rendements. L’assainissement et l’usage du numérique pour renforcer le système de santé ont également été au cœur des échanges. Bill Gates a réaffirmé l’engagement de sa fondation à soutenir ces initiatives innovantes, en vue de faire du Sénégal un hub digital en Afrique.

Cette coopération renforcée s’inscrit dans la nouvelle stratégie technologique du Sénégal, visant à placer le pays au centre de l’innovation numérique et de la durabilité.

Tragédie au large de Dakar : Trente corps découverts dans une pirogue à la dérive

Le dimanche 22 septembre 2024, un drame terrible s’est déroulé au large de Dakar. La Marine nationale sénégalaise a découvert une pirogue en perdition, à environ 70 kilomètres des côtes, contenant trente corps sans vie. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), cette découverte macabre fait suite à une alerte reçue en début de soirée.

Le patrouilleur CAYOR, rapidement déployé, a pu retrouver l’embarcation abandonnée. Après l’avoir sécurisée, il l’a remorquée vers la rade extérieure du port de Dakar. L’embarcation est arrivée lundi matin à 6h00, et des équipes médicales, les sapeurs-pompiers ainsi que les services d’hygiène ont immédiatement été dépêchés sur place pour tenter de récupérer et identifier les corps.

Cependant, les conditions difficiles posées par l’état de décomposition avancée des victimes rendent les opérations extrêmement complexes. À ce jour, l’origine de l’embarcation demeure inconnue, et les autorités mènent des investigations pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie.

Ce nouvel incident met une fois de plus en lumière les dangers tragiques de l’émigration clandestine par voie maritime, un phénomène qui continue de causer d’innombrables pertes humaines malgré les efforts des autorités pour le combattre.

Législatives de 2024 : Yewwi Askan Wi se réinvente avec de nouveaux alliés

À l’approche des élections législatives du 17 novembre 2024, la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) adopte une nouvelle dynamique en accueillant plusieurs nouvelles forces politiques et figures influentes du paysage sénégalais. Ce « New Look » voit YAW se renforcer avec de nouvelles alliances stratégiques tout en gardant ses partenaires historiques, tels que le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), dirigé par Serigne Moustapha Sy, et Taxawu Sénégal, sous la houlette de Khalifa Sall et Barthélémy Dias.

Parmi les nouveaux entrants figurent des personnalités bien connues de la scène politique sénégalaise :

  • Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP),
  • Papa Djibril Fall, leader du mouvement « Les serviteurs »,
  • Bougane Gueye Dany, président de Gueum Sa Bop / Les Diambars,
  • Anta Babacar Ngom, présidente de l’Alliance pour une République constructive (ARC),
  • Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR.

Ces nouveaux alliés viennent compléter un ensemble de forces politiques prêtes à affronter le parti présidentiel lors des législatives à venir. Cette coalition remaniée a pour objectif de constituer une majorité au sein de l’Assemblée nationale afin d’assurer une gouvernance équilibrée et de qualité.

Les leaders de Yewwi Askan Wi ont souligné que cette alliance est destinée à proposer une alternative crédible, avec une vision ambitieuse pour le Sénégal. Ils entendent mobiliser les électeurs en s’appuyant sur des idéaux de justice sociale, de bonne gouvernance et de développement inclusif.

Alors que les législatives approchent à grands pas, cette nouvelle configuration de Yewwi Askan Wi promet des débats politiques intenses et une campagne électorale riche en propositions pour l’avenir du Sénégal.

Trafic de migrants : 4 capitaines et un convoyeur arrêtés avec 5,5 millions F CFA par la DNLT

La lutte contre l’émigration clandestine continue de prendre de l’ampleur au Sénégal. Cette fois, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a porté un coup majeur à une filière active dans le nord du pays. Les éléments de cette unité spécialisée, sous la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF), ont arrêté quatre capitaines de pirogue et un organisateur, en possession de 5,5 millions de F CFA, au cours d’une opération menée entre Mboro et Saint-Louis.

Grâce à un renseignement précis, les policiers ont réussi à intercepter ce réseau, qui s’apprêtait à organiser un voyage clandestin par pirogue à destination des îles Canaries, l’une des principales routes migratoires pour les jeunes cherchant à atteindre l’Europe. Selon les autorités, un des moteurs destinés à ce voyage a également été saisi, et la pirogue identifiée à Mboro, prête à prendre la mer.

Le commissaire Mouhamed Guèye, chef de la Division communication des relations publiques de la police nationale, a précisé que les individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, dans l’attente de poursuites judiciaires. « Ils s’apprêtaient à organiser un voyage clandestin. La somme de 5 500 000 F CFA a été saisie, ainsi que le moteur qui devait être utilisé pour la traversée. »

Cette arrestation survient dans un contexte où les tentatives d’émigration clandestine se multiplient, malgré les nombreux naufrages tragiques. Elle met en lumière l’importance de la lutte contre les réseaux de passeurs qui profitent de la vulnérabilité des candidats à l’exil, en quête d’un avenir meilleur au péril de leur vie.

L’opération de la DNLT souligne les efforts des autorités pour démanteler les réseaux de trafic de migrants, souvent organisés autour de groupes bien structurés. Alors que les départs clandestins se poursuivent malgré les risques, les autorités multiplient les initiatives pour sensibiliser les jeunes et éradiquer ces filières dangereuses.

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