Le football sénégalais en deuil : le père d’Idrissa Gana Gueye s’en est allé

Le football sénégalais traverse une période sombre après le décès tragique du père d’Idrissa Gana Gueye, l’un des piliers incontestés de l’équipe nationale. Ce drame est survenu ce mardi 18 septembre 2024, plongeant la famille Gueye ainsi que toute la communauté sportive sénégalaise dans une grande tristesse.

Le décès du père d’Idrissa Gana Gueye a provoqué une vive émotion, tant auprès des proches que des fans de football. Connu pour sa carrière exceptionnelle et son dévouement sur le terrain, le milieu de terrain sénégalais fait aujourd’hui face à une épreuve personnelle difficile.

La levée du corps du défunt se tiendra ce jour même à 15 heures à l’hôpital Principal de Dakar, suivie de son inhumation au cimetière musulman de Yoff. Un moment solennel et poignant qui réunira la famille, les amis proches ainsi que plusieurs personnalités du monde sportif pour rendre hommage à celui qui a tant compté dans la vie du footballeur.

Ce drame a suscité une vague de solidarité au sein de la communauté sportive. De nombreux coéquipiers, fans et officiels ont manifesté leur soutien et exprimé leurs sincères condoléances à Idrissa Gana Gueye et à sa famille. Au-delà de l’équipe nationale sénégalaise, ce sont tous les amoureux du ballon rond qui se tiennent aux côtés du joueur en cette période éprouvante.

Toute l’équipe de Wiwsport présente ses plus sincères condoléances à Idrissa Gana Gueye et à ses proches. Que son père repose en paix et que la force accompagne la famille dans cette épreuve.

Repose en paix.

Élections législatives anticipées : Pastef mobilise ses troupes

Le parti Pastef/Les Patriotes se prépare activement pour les élections législatives anticipées, fixées au 17 novembre prochain. Selon des informations de Source A, une réunion cruciale est programmée pour ce samedi, réunissant les principales coordinations du parti. Cette rencontre stratégique vise à galvaniser les responsables locaux et régionaux avant la présentation officielle du directoire de campagne, qui aura lieu le 27 septembre au Grand-Théâtre.

Présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko, cette cérémonie marquera le lancement de la campagne électorale de Pastef. Elle intervient dans un contexte de mobilisation intense, alors que le parti entend jouer un rôle déterminant dans ces élections anticipées.

Par ailleurs, Source A révèle également la suppression des groupes WhatsApp de la coalition « Diomaye Président », une décision qui pourrait signaler des réajustements stratégiques au sein de la communication du parti. Ces changements pourraient avoir pour but de recentrer l’effort de campagne sur des canaux plus structurés et mieux encadrés.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Pastef, qui devra capitaliser sur cette dynamique pour affronter les enjeux des législatives anticipées.

Les dés sont jetés : Le corps électoral convoqué pour le 17 novembre 2024

Le Président de la République a officiellement lancé le processus électoral en signant le décret convoquant le corps électoral pour le dimanche 17 novembre 2024. Ce décret marque une étape décisive en vue des élections législatives, mobilisant les électeurs sénégalais aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger.

Conformément aux dispositions prévues, le scrutin se déroulera de 8 heures à 18 heures. Cependant, des ajustements peuvent être apportés pour faciliter la participation des électeurs. En effet, les autorités locales, notamment le Gouverneur, le Préfet ou le Sous-préfet, ont la possibilité de prolonger la durée du scrutin si nécessaire, en édictant un arrêté. À l’étranger, ce sont les chefs de représentation diplomatique ou consulaire qui pourront ajuster les horaires en fonction des réalités locales. Les éventuelles modifications seront communiquées directement à l’entrée des bureaux de vote concernés.

Cette élection, cruciale pour le renouvellement de l’Assemblée nationale, s’annonce déterminante dans le paysage politique sénégalais, mobilisant l’ensemble du corps électoral pour choisir les députés qui siégeront pour la prochaine législature.

Attaque jihadiste à Bamako : Une menace grandissante pour la sécurité malienne

La capitale malienne, Bamako, a été le théâtre, ce mardi, d’une attaque de grande envergure revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Cet assaut marque un tournant inquiétant pour le pays, alors que la capitale avait été relativement épargnée par la violence jihadiste ces dernières années, malgré la multiplication des attaques dans d’autres régions du Mali. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a rapidement condamné ces événements, dénonçant une escalade de la violence jihadiste dans la région.

L’attaque a ciblé plusieurs points stratégiques, dont l’école de gendarmerie et l’aéroport militaire de Bamako, perturbant brièvement l’ordre dans la capitale. Les jihadistes ont même pris temporairement le contrôle d’une partie de l’aéroport, remettant en cause la stabilité sécuritaire que la junte militaire malienne prétendait avoir restaurée. Selon des sources officielles, l’assaut a causé des « pertes en vies humaines » parmi les élèves gendarmes, tandis que les forces maliennes, appuyées par des alliés russes du groupe Wagner, ont réussi à repousser les assaillants.

Cependant, les bilans de cette attaque restent flous. Alors que le gouvernement parle de pertes limitées, le GSIM revendique un bilan beaucoup plus lourd, évoquant des centaines de morts et de blessés parmi les forces maliennes et leurs alliés. Le groupe affirme également avoir détruit six avions militaires, information difficile à vérifier dans un contexte où l’accès à l’information est contrôlé par le régime militaire.

Cette attaque représente un revers majeur pour le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, qui avait récemment assuré que la situation sécuritaire au Mali s’était améliorée, en grande partie grâce à ses partenariats militaires avec la Russie. Le GSIM semble vouloir contredire ces affirmations en démontrant sa capacité à frapper au cœur de la capitale. L’incertitude persiste quant aux dégâts exacts subis, bien que des vidéos diffusées par le GSIM montrent ses combattants déambulant dans l’aéroport présidentiel et incendiant un avion officiel.

Face à ces événements, la CEDEAO a exprimé une « condamnation ferme » des attaques, soulignant la gravité de la situation sécuritaire dans la région sahélienne. Cette réaction intervient dans un contexte de tension avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois pays qui ont rompu leurs relations avec l’organisation en janvier dernier. Ces nations, toutes dirigées par des militaires après des coups d’État, accusent la CEDEAO de ne pas avoir su les soutenir dans leur lutte contre la menace jihadiste et de défendre les intérêts de l’ancienne puissance coloniale, la France.

Le gouvernement malien, de son côté, a minimisé l’ampleur des attaques, affirmant que la situation était désormais sous contrôle et que l’aéroport international Modibo-Keïta avait rouvert dès mardi après-midi. Cependant, la persistance des tirs tout au long de la journée de mardi et le flou entourant le bilan réel de l’attaque laissent planer des doutes sur la maîtrise effective de la situation par les autorités.

L’attaque intervient au lendemain de l’anniversaire de l’Alliance des États du Sahel, une organisation fondée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger pour contrer la menace terroriste. Le colonel Assimi Goïta avait, la veille de l’assaut, affirmé que cette alliance avait « considérablement affaibli » les groupes terroristes dans la région. Pourtant, l’audace du GSIM à Bamako semble indiquer que la menace jihadiste reste vivace et capable de frapper là où elle le souhaite, y compris dans la capitale.

Ce nouvel épisode met à mal la rhétorique de la junte malienne, qui assurait avoir renversé la tendance en matière de sécurité grâce à ses nouveaux partenariats internationaux, notamment avec la Russie et les mercenaires du groupe Wagner. Le GSIM, de son côté, cherche non seulement à revendiquer des succès militaires, mais aussi à se présenter comme un protecteur des populations locales, accusant la junte et ses alliés russes de commettre des exactions contre les civils musulmans.

Alors que la situation à Bamako semble revenir à la normale, avec la réouverture progressive de certaines routes et la reprise des activités autour de la gendarmerie, les conséquences à long terme de cette attaque restent incertaines. Le Mali, déjà en proie à une instabilité chronique, se trouve une nouvelle fois confronté à une menace jihadiste qui défie ses efforts pour restaurer l’ordre et la sécurité.

La question reste de savoir si cet événement marquera un tournant dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, ou s’il s’agit d’un épisode isolé dans une guerre qui semble sans fin.

Interdiction de Sortie du Territoire : 16 Personnalités Ciblées par le Pool Judiciaire et Financier

À peine installé, le Pool Judiciaire et Financier du Sénégal commence déjà à prendre des mesures importantes. Selon les informations révélées par Le Témoin, une liste de seize personnalités, incluant des membres de l’ancien régime ainsi que des figures de la société civile, fait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national.

Parmi ces figures, l’on retrouve des noms bien connus du paysage politique et économique sénégalais. L’ancien député Farba Ngom, proche de l’ex-président Macky Sall, fait partie des concernés, tout comme Aliou Sall, le frère de l’ancien chef de l’État. D’autres personnalités telles que Me Bocar Thiam, ancien ministre, et Felix Antoine Diome, ex-ministre de l’Intérieur, figurent également sur cette liste. S’ajoutent à cela Mame Mbaye Niang, Mansour Faye, et des hommes d’affaires influents comme Samuel Sarr.

La société civile n’est pas en reste. Gabrielle Kane, militante bien connue, ainsi que d’autres personnalités influentes telles que Moussa Sow, Puma, et Manar Sall sont également concernées.

Les raisons précises de cette interdiction n’ont pas encore été rendues publiques, mais ces mesures font partie d’une enquête plus large menée par le Pool Judiciaire et Financier, qui semble vouloir faire la lumière sur des affaires de gestion publique et de corruption. Cette liste pourrait d’ailleurs s’allonger dans les prochains jours, de nouveaux noms étant susceptibles d’être dévoilés à tout moment.

La mise en place de cette interdiction souligne la volonté des autorités judiciaires de traiter en profondeur les dossiers concernant les anciens responsables et personnalités publiques. Cela marque également un tournant important dans la lutte contre l’impunité, avec une attention accrue sur la transparence et la reddition de comptes.

Les citoyens, quant à eux, attendent des éclaircissements sur les chefs d’accusation spécifiques et le déroulement de la procédure judiciaire. Cette affaire promet d’être un dossier clé dans le paysage politique et juridique sénégalais.

Inondations à Touba : Le Khalife Général des Mourides appelle à la résilience, l’État promet des solutions structurelles

Touba, la ville sainte des Mourides, traverse une période de grandes difficultés à cause des inondations qui ont submergé plusieurs quartiers, causant deux pertes en vies humaines et détruisant des centaines de maisons. Face à cette situation, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a effectué une visite de terrain et rencontré les autorités religieuses pour évaluer l’ampleur du désastre.

Lors de cette visite, il s’est entretenu avec Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, sur indication de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife Général des Mourides. Le chef religieux a tenu à transmettre un message d’espoir et de résilience aux populations touchées. « Serigne Mountakha comprend combien les sinistrés souffrent. Et il ne restera pas les bras croisés sans leur venir en aide », a affirmé Cheikh Bassirou Mbacké, rappelant que le Khalife a déjà distribué près de 200 bœufs aux familles religieuses du pays à l’occasion du Gamou, signe de son engagement constant envers les siens.

Cheikh Bassirou Mbacké a également exprimé son inquiétude face à l’ampleur des dégâts, soulignant que même ses proches n’ont pas été épargnés par les inondations. « Mes deux frères ont dû quitter leurs maisons, une situation inédite pour nous », a-t-il déploré. Il a rappelé que cette menace avait été évoquée dès 2010, lorsque l’ancien président Abdoulaye Wade avait mis en garde contre la remontée de la nappe phréatique. Cependant, il a exhorté l’État à agir rapidement pour éviter une répétition de cette catastrophe dans le futur.

En réponse, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a reconnu la gravité de la situation, particulièrement marquée par la perte de deux vies humaines. « J’ai présenté mes condoléances aux familles endeuillées », a-t-il déclaré, tout en annonçant des mesures d’urgence. Il a promis de maintenir le matériel de pompage envoyé depuis Dakar dans les zones sinistrées, avant d’ajouter que des solutions structurelles étaient en préparation.

Le ministre a ainsi souligné que les solutions transitoires seraient bientôt remplacées par un plan directeur ambitieux, visant à résoudre durablement les problèmes d’inondation. « Il est temps de mettre en œuvre des mesures concrètes pour protéger les populations et prévenir de futurs sinistres », a-t-il conclu, répondant ainsi à l’appel pressant des autorités religieuses et des habitants de Touba.

La situation à Touba met en lumière la nécessité d’une action concertée entre l’État et les autorités religieuses pour protéger les populations vulnérables face à ces catastrophes naturelles.

Traque des Fraudes Douanières : Arrestation d’El Hadji Malick Diop et Compromis avec Dubai World

La lutte contre la fraude douanière s’intensifie au Sénégal. La traque des individus sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire, opérée par la police des frontières et la Douane, porte ses fruits. Parmi les personnes visées figure El Hadji Malick Diop, un déclarant en douane, accusé d’avoir orchestré une fraude de grande envergure.

Intercepté à la frontière mauritanienne à Rosso, le lundi 16 septembre, alors qu’il tentait de fuir le pays, El Hadji Malick Diop a été transféré à Dakar pour être placé en détention. Il est accusé d’avoir fait sortir illégalement des marchandises d’une valeur de plusieurs milliards de FCFA, une affaire qui met en lumière l’ampleur de la fraude douanière au Sénégal.

Cette arrestation n’est que l’une des nombreuses actions menées dans le cadre de cette enquête. Selon les informations rapportées par Libération, la Douane sénégalaise a également tourné son attention vers le port géré par Dubai World, impliqué dans des irrégularités similaires. Après négociations, un compromis a été trouvé, se chiffrant à environ 4 milliards de FCFA, permettant ainsi de régulariser la situation.

Outre El Hadji Malick Diop, d’autres transitaires se retrouvent dans le viseur des autorités. Trois individus, dont Baba Guèye et Ndiaga Diouf, sont actuellement détenus pour leur implication présumée dans des affaires similaires de fraude douanière.

Cette série d’arrestations et de règlements démontre la détermination des nouvelles autorités sénégalaises à renforcer le contrôle des frontières et à lutter contre la corruption dans les circuits commerciaux. La Douane semble prête à traquer sans relâche tous les individus impliqués dans des activités illégales portant atteinte aux intérêts économiques du pays.

Flou autour de la remise du rapport d’audit des finances publiques sous Macky Sall

La promesse du Président Bassirou Diomaye Faye de publier un audit sur la gestion des finances publiques sous Macky Sall fait l’objet de doutes, selon le journal Le Quotidien. Lors de son discours à la nation le jeudi 12 septembre, Faye avait affirmé que le rapport avait été soumis à la Cour des comptes pour validation. Cependant, plusieurs membres de cette institution interrogés affirment n’avoir toujours pas reçu le document en question.

Cette situation suscite des interrogations sur le respect des délais fixés par l’article 1.7 du Code de transparence dans la gestion des finances publiques. Cet article impose la préparation et la publication, dans les six mois suivant un nouveau mandat présidentiel, d’un rapport sur l’état des finances publiques, après audit par la Cour des comptes. Ce rapport, portant sur la période Macky Sall, aurait donc dû être remis à la Cour au plus tard en juillet, afin que celle-ci puisse le publier en octobre. Or, la Cour des comptes n’a toujours rien reçu à ce jour, mettant en péril la tenue de ce calendrier.

Dans son discours, Bassirou Diomaye Faye a évoqué des « irrégularités » dans la gestion publique sous son prédécesseur, notamment concernant la masse salariale, la dette et les subventions. Pourtant, malgré ces graves allégations, l’absence de communication de ce rapport à la Cour des comptes jette une ombre sur la promesse de transparence affichée par le nouveau président.

Le journal Le Quotidien souligne que si le rapport n’est pas rapidement remis à la Cour, il sera difficile de le publier dans les temps. Cela pourrait poser des questions quant à la volonté réelle du gouvernement de faire toute la lumière sur les finances publiques du précédent régime. La dissolution de l’Assemblée nationale et l’annonce des élections législatives anticipées pour novembre ajoutent une nouvelle pression sur le calendrier politique et institutionnel déjà tendu.

Ainsi, le respect des engagements de transparence pris par le nouveau président pourrait être compromis si la situation ne se débloque pas dans les jours à venir.

Lutte contre l’immigration clandestine : la thérapie de choc de  » Ensemble C’est Possible « .

En déplacement à Mbour ce mardi 17 septembre, le Président du Mouvement  » Ensemble C’est Possible  » en compagnie des responsables du département à leur tête Mme Betyna Diop se sont rendus à la plage de ladite ville pour constater de visu le lieu du drame qui a coûté la vie à de nombreux jeunes.

La tragédie migratoire notée ces derniers temps au large des côtes mbouroises ne laisse pas indifférent le Mouvement  » Ensemble C’est Possible » . Le collectif par la voix de son président , M. Moustapha Junior Thiam a présenté ses condoléances aux familles éplorées et invité la jeunesse sénégalaise à rester au pays afin de contribuer au développement de la patrie.

 » Ensemble C’est Possible  » a cautionné les récentes décisions prises par le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, afin de juguler les nombreux départs, toutefois il a suggéré au président de la République d’initier les Assisses de l’immigration irrégulière comme l’a si bien proposé le Khalif général des Tidjanes en marge de la cérémonie officielle du Gamou de Tivaoune.

M. Moustapha Junior Thiam a magnifié les efforts consentis par la marine sénégalaise et invité l’Etat du Sénégal a mené des opérations conjointes avec les pays limitrophes tels que la Gambie et la Mauritanie qui sont des zones de départ afin de réduire les flux migratoires clandestins.

Au delà de la surveillance côtière et de la prévention,  » Ensemble C’est Possible  » a préconisé aux nouvelles autorités de chercher des accords de partenariat avec les gouvernements des autres pays à travers le ministère de la Jeunesse, le ministère de l’Enseignement supérieur afin de permettre une immigration régulière de la jeunesse. Pour M. Thiam, des pays comme le Maroc ou la Tunisie l’ont réussi avec l’Espagne.

Pour M. Moustapha Junior Thiam, la majorité des jeunes qui sont adeptes de l’immigration clandestine sont des diplômés ou ont une qualification professionnelle qui peuvent leur permettre d’accéder à des emplois une fois en Europe.

Le natif de Keur Tapha a fait écho de la proposition du Chef de l’État de signaler toutes activités suspectes. L’implication des populations dans la lutte contre les départs des migrants est primordiale car elle peut permettre de sauver des vies et annihiler la volonté suicidaire d’une jeunesse en quête de mieux être.

Sénégal : Les chiffres préoccupants de l’émigration irrégulière en 2024 – 4 198 migrants interpellés

L’émigration clandestine reste une problématique majeure au Sénégal, avec des chiffres alarmants pour l’année 2024. Selon le capitaine de vaisseau Djibril Diawara, 4 198 migrants ont été interceptés par la Marine nationale, répartis sur 29 pirogues au cours de cette année. Ce phénomène persiste malgré les efforts incessants des autorités pour freiner cette vague.

En comparaison avec l’année 2023, où 9 131 personnes avaient été appréhendées sur un total de 82 pirogues, les chiffres de 2024 montrent une diminution. Cependant, cette baisse reste relative, car des milliers de personnes continuent de tenter de rejoindre l’Europe via des routes maritimes extrêmement dangereuses.

Pendant le Magal, l’un des événements religieux les plus importants du Sénégal, la Marine nationale a intensifié ses efforts dans le cadre de l’opération Jokko. Durant cette période, 690 migrants ont été arrêtés, dont 21 organisateurs, notamment des convoyeurs. L’opération Jokko vise à renforcer la sécurité maritime et à prévenir les départs massifs vers l’Europe, une tendance qui s’amplifie souvent pendant les périodes de grande affluence.

Le capitaine Djibril Diawara a souligné que la Marine nationale reste mobilisée de jour comme de nuit pour endiguer le flux des migrants clandestins. Grâce à une surveillance accrue des côtes sénégalaises et à des interventions rapides, plusieurs tentatives de départ ont été empêchées.

Cependant, la lutte contre l’émigration clandestine demeure un défi colossal pour les autorités sénégalaises. Malgré les risques évidents pour leur vie, de nombreux jeunes continuent de choisir cette voie désespérée, fuyant la précarité économique et le manque d’opportunités dans leur pays.

Les statistiques de l’émigration irrégulière au Sénégal rappellent l’urgence d’une réponse multidimensionnelle, alliant sécurité, développement économique et sensibilisation.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°274 – du 18/09/2024

🔴 ÉMIGRATION CLANDESTINE AU SÉNÉGAL : 4 198 MIGRANTS INTERCEPTÉS EN 2024
🔴 TOUBA : DEUX INDIVIDUS PÉRISSENT DANS LES INONDATIONS

🔴 ALTERCATION VIOLENTE DANS UN BAR : LE LUTTEUR ADA FASS ARRÊTÉ
🔴 AL-NASSR : SADIO MANÉ REND HOMMAGE À LUÍS CASTRO APRÈS SON DÉPART

Le lutteur Ada Fass arrêté après une altercation violente dans un bar

Le monde de la lutte sénégalaise est une nouvelle fois en émoi après l’arrestation d’Adama Correa, mieux connu sous le nom de lutteur Ada Fass. Ce lundi soir, Ada Fass, pensionnaire de l’écurie Fass Benno, a été appréhendé par les forces de l’ordre après une violente altercation dans un bar de la Médina, rapporte Seneweb.

Les faits se sont déroulés dans la nuit de lundi à mardi au bar « Chez Mbaye Dia », situé dans le 4e arrondissement de Dakar. Selon les témoignages, Ada Fass et ses compagnons se seraient impliqués dans une bagarre avec le propriétaire du bar. Les échauffourées ont rapidement dégénéré, entraînant des coups et blessures. Le propriétaire du bar a été sévèrement agressé et a dû être transporté à l’hôpital pour recevoir des soins.

La police, alertée par l’incident, est intervenue sur les lieux. Ada Fass et ses amis ont été interpellés et conduits au commissariat, où ils ont passé la nuit en détention. Le lutteur est désormais poursuivi pour coups et blessures volontaires.

Ce n’est pas la première fois qu’Ada Fass se retrouve dans le viseur de la justice. En mai 2023, il avait déjà été arrêté et condamné pour association de malfaiteurs et vol avec violence. Son implication dans des affaires judiciaires est un fait récurrent, ajoutant à la notoriété controversée du lutteur.

L’arrestation de Ada Fass suscite de vives réactions parmi ses fans et les observateurs du monde de la lutte. Sa réputation de lutteur talentueux est ternie par ces incidents, qui alimentent les débats sur la conduite des sportifs et leur comportement en dehors des arènes.

Le département de la justice est désormais chargé d’examiner les circonstances de cette nouvelle altercation et de déterminer les responsabilités. L’évolution de cette affaire pourrait avoir des répercussions sur la carrière d’Ada Fass et sur l’image de la lutte sénégalaise, un sport profondément ancré dans la culture locale.

Les autorités judiciaires continuent d’enquêter sur les détails de l’incident, et des mesures seront prises en fonction des résultats de l’enquête. En attendant, Ada Fass et ses amis restent sous le coup des poursuites pour leur implication dans cette violente altercation.

Émigration irrégulière : 30 candidats interpellés à Joal, dont deux femmes et un bébé

Le 16 septembre 2024, la brigade territoriale de Joal a mené une opération décisive contre l’émigration irrégulière, aboutissant à l’interpellation de 30 candidats à l’exil. L’opération, survenue dans la nuit à 1 heure du matin, a été conduite sous la supervision du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

Parmi les personnes arrêtées, on retrouve deux femmes accompagnées de leur bébé, un cas particulièrement poignant dans ce contexte. Les candidats à l’émigration incluent également 12 Sénégalais, 12 Guinéens, quatre Gambiens et deux Maliens, mettant en évidence la diversité des nationalités impliquées dans ce phénomène.

L’émigration irrégulière est un problème majeur en Afrique de l’Ouest, souvent motivée par la recherche de meilleures conditions de vie et d’opportunités économiques. Joal, une ville côtière du Sénégal, est un point stratégique pour ceux qui tentent de quitter le pays par voie maritime, rendant les opérations de surveillance et d’interception cruciales pour contrôler ce flux migratoire.

Suite à ces arrestations, les autorités locales ont renforcé les mesures de contrôle aux frontières et intensifié les opérations de surveillance dans les zones sensibles. L’objectif est de démanteler les réseaux de trafic humain et de prévenir les départs illégaux qui mettent en danger la vie des migrants.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a souligné que cette opération est une étape importante dans la lutte contre l’émigration irrégulière, mais il reste encore beaucoup à faire pour adresser les causes profondes de ce phénomène. Les candidats interpellés seront soumis à des procédures judiciaires conformément à la législation en vigueur.

La gestion de l’émigration irrégulière nécessite une approche multifacette, impliquant non seulement des actions répressives mais aussi des initiatives de développement socio-économique pour offrir des alternatives viables aux populations en quête de meilleures opportunités. Les autorités continuent d’appeler à la coopération internationale pour faire face à ce défi complexe et humanitaire.

Cette opération à Joal illustre la persistance et la complexité du problème migratoire dans la région, et met en lumière les efforts continus des forces de l’ordre pour contrôler ce phénomène tout en sensibilisant sur les dangers liés à l’émigration irrégulière.

Madiambal Diagne alerte sur la gestion budgétaire : « La primature a dépensé 12,1 milliards F CFA en trois mois »

La situation économique du Sénégal est devenue un sujet brûlant, notamment après les récentes critiques du Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier a tiré la sonnette d’alarme sur le ralentissement de l’activité économique au premier semestre 2024 et les défis financiers qui attendent le pays pour le reste de l’année.

Madiambal Diagne, journaliste influent et directeur du groupe Avenir Communication, a récemment attiré l’attention sur une question cruciale de gestion budgétaire. Dans une publication sur son compte X, il révèle que la primature a dépensé 12,1 milliards de francs CFA au cours des trois derniers mois. Cette somme importante est révélatrice d’une hausse significative des dépenses publiques, dans un contexte économique déjà tendu.

Diagne note également une baisse dans l’exécution du budget, passant de 27,5 % au deuxième trimestre à 24,3 % au premier trimestre. Ce déclin pourrait refléter des difficultés accrues dans la gestion et l’allocation des ressources publiques.

Le FMI a récemment exprimé des préoccupations sur la situation économique du Sénégal, soulignant un ralentissement de l’activité et des perspectives économiques incertaines pour le reste de l’année. Les chiffres avancés par Madiambal Diagne ajoutent une dimension supplémentaire aux préoccupations en cours, mettant en lumière l’augmentation des dépenses gouvernementales malgré un environnement économique difficile.

Les dépenses de la primature, qui ont atteint un niveau notable en peu de temps, suscitent des questions sur la durabilité des politiques budgétaires et la capacité du gouvernement à gérer les finances publiques de manière efficace. Cette situation pourrait également influencer la perception des investisseurs et des partenaires internationaux quant à la stabilité économique du Sénégal.

La publication de ces chiffres par Madiambal Diagne a provoqué une réaction dans le débat public. Les responsables politiques et les analystes économiques sont appelés à examiner attentivement ces données et à mettre en place des mesures pour assurer une gestion budgétaire plus rigoureuse.

Il est crucial pour les autorités sénégalaises d’aborder ces défis avec une stratégie claire, visant à stabiliser l’économie et à restaurer la confiance des citoyens et des investisseurs. Les discussions autour de la gestion des dépenses publiques et des réformes nécessaires pourraient définir la trajectoire économique du pays dans les mois à venir.

Installation officielle des magistrats du Pool judiciaire financier : une étape clé dans la lutte contre la corruption

Le mardi 17 septembre 2024, le Pool judiciaire financier (PJF) a été officiellement inauguré à Dakar lors d’une cérémonie marquante présidée par Ousmane Diagne, ministre de la Justice. Cette installation a réuni des hauts responsables judiciaires et a souligné l’engagement du Sénégal envers une plus grande transparence et responsabilité dans la gestion des finances publiques. Ce moment marque une avancée importante dans la lutte contre la corruption dans le pays.

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La création du PJF, décidée par le président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil supérieur de la magistrature du 9 août dernier, remplace l’ancienne Cour de répression de l’enrichissement illicite. Le PJF est constitué de magistrats et de personnel technique et est chargé principalement d’enquêter sur les irrégularités financières au sein des institutions publiques ainsi que de juger les cas de détournement de fonds.

Le PJF est temporairement hébergé dans les bureaux du tribunal de Pikine-Guédiawaye, en attendant la mise en place de ses propres infrastructures.

Voici la liste des magistrats récemment installés au sein du PJF, répartis selon leurs fonctions et juridictions :

Membres du Parquet près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • El Hadji Alioune Abdoulaye SYLLA : Procureur de la République financier
  • Ablaye DIOUF : Procureur de la République financier adjoint
  • Ibrahima FAYE : Substitut du Procureur de la République financier
  • Harouna SOW : Substitut du Procureur de la République financier

Membres du Collège des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • Idrissa DIARRA : Président du Collège des Juges d’instruction financier
  • Massaer SARR : Juge d’instruction financier
  • Babacar DIOP : Juge d’instruction financier
  • Mouhamadou Ndéné NDIR : Juge d’instruction financier
  • Moustapha FALL : Juge d’instruction financier
  • Nelly Secko DIENG : Juge d’instruction financier

Membres de la Chambre de jugement financière au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • Papa Mohamed DIOP : Président de la Chambre de jugement financière
  • Mamadou Yakham KEITA : Membre
  • Mor LO : Membre
  • Ousseynou SY : Membre
  • Ngor DIOP : Membre
  • Aissétou KANTE FAYE : Membre

Membres de la Chambre d’accusation financière de la Cour d’Appel de Dakar :

  • Mamady DIANE : Président de la Chambre d’Accusation financière
  • Alioune SALL : Membre
  • Tahir KA : Membre
  • Abdoul Aziz BARO : Membre
  • Samba NDIAYE : Membre
  • Adji Mame Bousso GUEYE : Membre

Membres de la Chambre des appels financiers de la Cour d’Appel de Dakar :

  • Anta NDIAYE DIOP : Président à la Chambre des appels financiers
  • Mamadou DIALLO : Membre
  • Thierno NIANG : Membre
  • Fatou Binetou CISSOKHO : Membre
  • Fall Babacar SY : Membre

L’inauguration du PJF représente un tournant décisif dans la gestion des finances publiques au Sénégal. Cette nouvelle institution est conçue pour assurer une gestion plus rigoureuse et transparente des fonds publics, en renforçant les mécanismes de contrôle et en intensifiant la lutte contre les pratiques de corruption. L’ensemble des acteurs concernés est désormais mobilisé pour faire face aux défis posés par la corruption et garantir que les fonds publics soient utilisés de manière appropriée et efficiente.

Ndioum : démantèlement d’un réseau de trafiquants de chanvre indien

Dans une opération coordonnée menée dans la nuit du dimanche au lundi 16 septembre 2024, la Brigade de gendarmerie de Ndioum a réussi à démanteler un réseau de trafic de chanvre indien. L’intervention a conduit à l’arrestation de trois individus impliqués dans cette activité illégale.

Les suspects, deux Sénégalais et un Mauritanien, ont été appréhendés dans le quartier « Base » de Ndioum alors qu’ils circulaient à bord de deux motos. Leur destination était la Mauritanie, où ils semblaient se diriger avec une cargaison importante de drogue.

Lors de leur arrestation, les forces de l’ordre ont saisi près de 2 kilogrammes de chanvre indien, répartis en 480 cornets, ainsi qu’un rouleau d’un kilo et un sachet de 900 grammes. Cette saisie représente une quantité significative de drogue qui aurait pu alimenter les marchés clandestins dans la région.

En plus des quantités substantielles de chanvre indien, les autorités ont également découvert de l’argent lors de l’opération. Cependant, les détails sur la devise et le montant exact de l’argent saisi n’ont pas été précisés.

Les suspects sont actuellement en garde à vue à la Brigade de gendarmerie de Ndioum. Une enquête approfondie a été ouverte pour faire toute la lumière sur les activités de ce réseau de trafic de chanvre indien. Les enquêteurs se concentrent sur les connexions possibles du réseau, les méthodes de distribution et les partenaires éventuels impliqués dans cette opération illégale.

Cette opération s’inscrit dans un effort plus large des autorités pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Le démantèlement de ce réseau est une victoire significative dans la lutte contre les activités criminelles liées aux stupéfiants. Les forces de l’ordre continuent de renforcer leurs actions pour intercepter les réseaux de trafic et réduire l’impact des drogues sur les communautés locales.

Les autorités locales et les services de sécurité restent vigilants et engagés dans leurs efforts pour maintenir la sécurité publique et combattre les activités illégales dans la région.

gestion des inondations : Ousmane Sonko appelle à une meilleure coordination

Lors d’une réunion interministérielle ce mardi, le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné l’importance cruciale d’une meilleure coordination entre les différentes structures de l’État pour une gestion efficace des inondations. Suite aux récentes inondations qui ont causé des dégâts considérables, Sonko a insisté sur la nécessité d’une approche unifiée et coordonnée pour minimiser les impacts des catastrophes naturelles.

« Nous avons vu ce qui s’est passé ce matin. La pluie a fait des dégâts. Nous constatons que les structures dans ce domaine sont en train, chacune en ce qui la concerne, de faire le travail qu’il faut. Mais il faut coordonner les actions », a déclaré le Premier ministre. Il a mis en lumière le fait que, malgré les efforts individuels des différentes entités, l’absence de coordination entre elles peut réduire l’efficacité des interventions et aggraver les conséquences des inondations.
Sonko a souligné que pour obtenir les résultats escomptés, il est impératif que les entités dédiées travaillent en étroite collaboration. Cette approche collaborative est considérée comme essentielle pour renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles et pour assurer une réponse rapide et efficace en cas de crise.
Le Premier ministre a évoqué la nécessité de renforcer les mécanismes de coordination entre les différents acteurs impliqués dans la gestion des crises. Cela inclut les services d’urgence, les agences gouvernementales, les autorités locales, ainsi que les organisations de la société civile et les acteurs communautaires.
Il a également souligné l’importance de la communication entre ces entités pour garantir une réponse cohérente et bien orchestrée. La mise en place d’un système de gestion de crise centralisé pourrait aider à coordonner les efforts et à optimiser l’utilisation des ressources disponibles.
Les récentes inondations ont mis en évidence des faiblesses dans la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles. Les fortes pluies ont provoqué des dégâts importants, avec des pertes matérielles et des impacts significatifs sur les communautés touchées. Ces événements ont souligné l’urgence de renforcer les infrastructures de drainage et d’assainissement, ainsi que d’améliorer les systèmes de prévision météorologique et de gestion des catastrophes.
Ousmane Sonko a appelé à une réévaluation des stratégies actuelles pour mieux anticiper et gérer les inondations futures. Il a insisté sur le fait que des efforts concertés et une meilleure coordination sont nécessaires pour renforcer la résilience des villes et des villages face à ces défis croissants.
La déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko met en lumière la nécessité d’une approche intégrée dans la gestion des catastrophes naturelles. En appelant à une meilleure coordination entre les différents acteurs concernés, Sonko vise à améliorer l’efficacité des réponses aux crises et à minimiser les impacts des inondations sur les communautés. Cette approche collaborative est essentielle pour faire face aux défis posés par les catastrophes naturelles et pour assurer une gestion plus efficace des risques à l’avenir.

Attaque jihadiste à Bamako : un tournant inquiétant dans la lutte contre le terrorisme

Mardi matin, la capitale malienne Bamako a été le théâtre d’une attaque jihadiste coordonnée, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Cette attaque, qui visait l’aéroport militaire ainsi qu’une école de gendarmerie, marque un moment de grande inquiétude pour la sécurité dans la capitale, épargnée ces dernières années par la violence jihadiste. Voici ce que l’on sait sur cette opération sans précédent.

Il était environ 5 heures du matin lorsque les habitants de Bamako ont été réveillés par des tirs nourris et des explosions. Selon le GSIM, deux cibles principales ont été visées : l’aéroport militaire de Bamako et l’école de gendarmerie, toutes deux situées à quelques kilomètres l’une de l’autre. Les échanges de tirs ont duré plusieurs heures, plongeant les quartiers environnants dans la terreur.

Le général Oumar Diarra, chef d’état-major des armées, a évoqué des « tentatives d’infiltration » au niveau de l’école de gendarmerie mais a gardé le silence sur les attaques contre l’aéroport. L’armée malienne, dans un communiqué, a affirmé que la situation était « sous contrôle » et que l’attaque avait été déjouée, bien que des combats aient continué dans l’après-midi près de l’aéroport.

Les informations sur le bilan humain et matériel restent rares, comme c’est souvent le cas dans les opérations militaires au Mali. Le GSIM, dans sa revendication, a déclaré avoir causé « d’énormes pertes humaines et matérielles », notamment la destruction de plusieurs avions militaires. Un responsable aéroportuaire, sous couvert d’anonymat, a rapporté la destruction de six appareils et de rampes de lancement de drones. Il a également fait état de « morts » sans toutefois préciser le nombre exact de victimes.

De leur côté, les autorités maliennes se sont montrées prudentes, ne communiquant pas de chiffres précis sur les pertes humaines. Toutefois, des images diffusées sur la télévision d’État ont montré une vingtaine de prisonniers, les mains attachées et les yeux bandés, présentés comme des jihadistes capturés lors de l’opération. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont également montré des corps calcinés, renforçant l’hypothèse de lourdes pertes humaines.

Cette attaque constitue un événement majeur, car Bamako, malgré la guerre qui ravage une grande partie du nord et du centre du pays, avait été relativement épargnée par les violences jihadistes depuis 2016. Les attentats meurtriers de cette période, notamment celui contre l’hôtel Radisson Blu, avaient marqué la dernière grande offensive jihadiste dans la capitale.

Cependant, le GSIM, l’un des principaux groupes jihadistes opérant au Mali, semble avoir étendu son emprise, désormais capable de frapper au cœur même de la capitale. Ce groupe mène depuis des années une lutte acharnée pour le contrôle du territoire malien, imposant sa vision rigoriste de l’islam et consolidant ses intérêts économiques, notamment à travers des prélèvements sur les routes commerciales.

L’expansion de l’influence du GSIM vers le sud, en direction de Bamako, est préoccupante. Malgré les efforts renforcés de l’armée malienne et l’intervention des mercenaires russes du groupe Wagner, la menace jihadiste persiste et semble même s’aggraver.

La junte militaire, qui a pris le pouvoir en 2020 avec pour priorité le rétablissement de la sécurité, se trouve aujourd’hui confrontée à une nouvelle démonstration de force des groupes jihadistes. Depuis son arrivée, la junte a rompu avec la France et les alliés européens, en se tournant vers la Russie, notamment en s’appuyant sur les services des forces paramilitaires de Wagner.

Si les autorités maliennes ont souvent annoncé des victoires significatives contre les groupes armés terroristes, cette attaque vient remettre en question l’efficacité de leur stratégie. Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, avait pourtant assuré récemment que l’armée avait « affaibli considérablement les groupes terroristes » grâce à une alliance stratégique avec le Burkina Faso et le Niger.

Le raid jihadiste de mardi survient d’ailleurs au lendemain du premier anniversaire de l’Alliance des États du Sahel, une coopération militaire entre les trois pays visant à lutter contre le terrorisme. Ce timing laisse à penser que l’attaque du GSIM pourrait être une réponse symbolique, montrant que, malgré les opérations militaires conjointes, les jihadistes conservent leur capacité à frapper fort, même au cœur de la capitale malienne.

Alors que certaines régions du Mali, comme le nord et le centre, continuent d’être secouées par des attaques régulières, l’attaque de Bamako pourrait marquer une nouvelle phase dans l’insécurité qui touche le pays. La capacité du GSIM à lancer une attaque aussi audacieuse dans la capitale montre que, malgré les efforts militaires, les groupes jihadistes conservent un pouvoir d’action important.

Les semaines à venir seront décisives pour évaluer l’ampleur des répercussions de cette attaque sur la politique sécuritaire du Mali. L’efficacité de la junte et de ses alliés, notamment le groupe Wagner, dans la gestion de cette nouvelle menace sera scrutée de près, tant par la communauté internationale que par la population malienne elle-même, qui vit sous la pression constante de l’insécurité.

Cette attaque marque donc un tournant inquiétant dans la guerre contre le jihadisme au Mali, mettant en lumière les fragilités persistantes du pays face à cette menace en constante évolution.

Deux morts dans les inondations : Cheikh Tidiane Dièye attendu à Touba

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr. Cheikh Tidiane Dièye, est attendu à Touba dans les prochaines heures pour évaluer les dégâts causés par les récentes inondations. Accompagné du Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), le ministre se rendra dans la capitale du mouridisme afin de s’enquérir de la situation, selon une source autorisée relayée par Ledakarois.sn.

Pour rappel, les fortes précipitations qui se sont abattues sur la ville ont causé la mort de deux personnes. Ces inondations ont provoqué des dégâts matériels considérables, accentuant la vulnérabilité des infrastructures de la cité religieuse face aux aléas climatiques.

Touba : Le Ministre de l’Hydraulique en visite d’urgence suite aux inondations

Touba, la capitale du mouridisme, s’apprête à accueillir dans les prochaines heures une visite importante du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Diéye. Selon des informations obtenues par Seneweb de sources autorisées, le ministre sera accompagné du Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour évaluer l’ampleur des dégâts causés par les inondations qui frappent actuellement la ville sainte.

Cette visite fait suite aux fortes précipitations qui ont durement touché Touba ces derniers jours, entraînant des pertes en vies humaines. Deux personnes ont en effet perdu la vie dans la cité religieuse à cause des intempéries, exacerbant ainsi la situation déjà critique due à l’accumulation des eaux pluviales dans plusieurs quartiers de la ville.

Les autorités entendent prendre des mesures d’urgence pour venir en aide aux populations affectées. Le ministre Diéye et son équipe évalueront les infrastructures d’assainissement et la gestion des eaux pluviales, tout en prenant en compte les besoins en renforcement des dispositifs existants. Cette visite d’évaluation pourrait également mener à la mise en place de nouveaux programmes d’urgence pour atténuer les effets des inondations dans la région.

Les populations de Touba, qui ont été durement éprouvées par ces inondations récurrentes, espèrent des solutions durables et une meilleure gestion des eaux afin de prévenir des catastrophes similaires à l’avenir.

Les inondations restent un défi majeur dans plusieurs régions du Sénégal, et particulièrement à Touba, une ville à forte densité de population où la gestion des eaux est souvent rendue difficile par l’absence d’infrastructures adéquates. Les dernières pluies ont mis en lumière les lacunes du système d’assainissement de la ville, provoquant des perturbations dans la circulation et des dégâts matériels importants.

Le gouvernement est de plus en plus sous pression pour accélérer la mise en œuvre de projets d’assainissement durable, notamment dans les zones à risque comme Touba. Cette visite du Ministre de l’Hydraulique est donc perçue comme une étape cruciale pour l’évaluation des mesures à prendre pour soulager les populations et éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent.

En attendant, les habitants de la ville sainte demeurent vigilants, en espérant des actions rapides et concrètes de la part des autorités compétentes.

Inondations à Touba : Une situation critique aggravée par des pluies diluviennes

Le week-end dernier, la ville religieuse de Touba a été frappée par des pluies torrentielles qui ont entraîné d’importantes inondations, causant des dégâts matériels considérables et un lourd bilan humain. Un corps sans vie a été retrouvé dans les eaux, plongeant la communauté dans la consternation.

Parmi les zones les plus touchées, Darou Marnane a vu plusieurs habitations, dont celles de la famille de Serigne Mourtadha Mbacké, envahies par les eaux. Les résidents ont été contraints de quitter les lieux face à la montée des flots.

De l’autre côté de la route, une clinique est également prise au piège des inondations. Les patients, confinés dans leurs lits, sont dans l’impossibilité de se déplacer, aggravant leur situation déjà précaire.

Entre Gare Bou Mak et Keur Niang, à « Jaakay Muumëh », une maison s’est effondrée sous la pression des eaux. Un groupe d’enfants a failli être emporté par les vagues, mais a heureusement été sauvé de justesse. Malheureusement, un homme coincé sous les décombres a été retrouvé sans vie. Il s’agit d’un locataire guinéen, d’origine Peul du Fouta, âgé d’une quarantaine d’années.

Les pluies, débutées aux environs de 1h30 du matin, se sont poursuivies, bien que leur intensité ait faibli. Cependant, la situation reste désastreuse en raison des dysfonctionnements au niveau des canaux d’évacuation. Ces derniers sont obstrués par des déchets laissés dans les rues après le Magal, ce qui complique davantage l’évacuation des eaux pluviales.

Face à cette catastrophe, les habitants appellent à la mise en œuvre immédiate du plan ORSEC (Organisation des Secours en cas de Catastrophe) pour venir en aide aux sinistrés et rétablir les infrastructures vitales. La ville de Touba, déjà vulnérable aux inondations en raison de ses infrastructures défaillantes, se retrouve une fois de plus confrontée à une crise qui nécessite une intervention rapide et coordonnée des autorités.

Les populations locales espèrent que cette catastrophe servira d’électrochoc pour améliorer la gestion des eaux pluviales et renforcer les dispositifs de prévention, afin d’éviter que de telles situations ne se répètent à l’avenir.

« Le Sénégal face à un vide constitutionnel : la suppléance présidentielle en question »

Aujourd’hui, le Sénégal vit un vide constitutionnel pour ce qui concerne la suppléance présidentielle. 
L’annonce, le 12 septembre 2024 en fin de soirée, de la dissolution de l’Assemblée nationale pose le problème de la continuité de la suppléance du président de la République en cas d’empêchement, de démission ou de décès. 

Le sujet mérite une attention très particulière. Il juxtapose des aspects constitutionnels et politiques, donc publics, avec l’indispensable protection de la continuité de l’État. 

En l’état, et espérons que cela durera, Bassirou Diomaye Faye possède toutes ses capacités pour exercer son mandat. 

Il n’en demeure pas moins qu’il y a un vide constitutionnel pour la saisine du Conseil constitutionnel aux fins de la constatation de l’empêchement, de la déclaration de l’ouverture de l’intérim, de son extinction en raison du retour en fonction du titulaire, de son caractère définitif, et l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle. 

Avec la dissolution de l’Assemblée nationale, le blocage du Cese et du Hcct, le Sénégal est privé de la totalité de ses institutions constitutionnelles représentative et consultatives. 

Vive la République ! 

Vive le Sénégal !

Appel Urgent du Centre National de Transfusion Sanguine : Les Réserves de Sang au Plus Bas

Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a récemment lancé un cri d’alarme sur les réseaux sociaux, exhortant la population à répondre à une urgence vitale : les réserves de sang sont dangereusement faibles. Dans une situation jugée critique, le CNTS invite chacun à faire un geste qui pourrait sauver des vies.

« Les réserves de sang du CNTS sont faibles. Chaque minute compte », a déclaré l’organisme dans un message poignant. L’appel est clair : dès ce mardi à partir de 8h, toute personne en capacité de donner est attendue au CNTS. Ce geste simple, qui ne prend que quelques minutes, peut avoir un impact considérable, offrant potentiellement des années de vie à ceux qui en ont le plus besoin. « L’homme est le remède de l’homme », rappelle le CNTS, insistant sur l’importance de la solidarité.

Pour les habitants de Guédiawaye, Pikine, Yeumbeul et des environs, il est également possible de se rendre à l’hôpital Dalal Jamm ou à l’hôpital Roi Baudoin pour effectuer un don de sang.

Les réserves de sang sont indispensables pour les interventions chirurgicales, les urgences médicales et les traitements de maladies chroniques. Avec des stocks aussi bas, le CNTS fait face à une crise qui pourrait affecter la capacité des hôpitaux à répondre à ces besoins.

Un don de sang permet non seulement de sauver des vies, mais aussi de renforcer la résilience de tout un système de santé. En offrant de leur sang, les donneurs deviennent les héros silencieux qui soutiennent des familles, des malades et des accidentés. En cette période de pénurie, chaque don compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.

Le CNTS invite donc tous ceux qui sont en bonne santé à venir faire ce geste de solidarité et à encourager leur entourage à faire de même. Une mobilisation générale est plus que jamais nécessaire pour faire face à cette crise.

Les dons de sang sont ouverts à toutes les personnes âgées de 18 à 65 ans, en bonne santé, pesant au moins 50 kg. Il est recommandé de boire beaucoup d’eau avant de se rendre dans un centre de don et de se munir d’une pièce d’identité.

Mobilisons-nous pour sauver des vies, un geste de solidarité peut tout changer.

Remise de la clé de la Grande mosquée de Tivaouane : un symbole fort pour la communauté tidjane

En marge de la célébration du Gamou, événement religieux marquant la naissance du Prophète Muhammad (PSL), un moment solennel s’est déroulé à Tivaouane. La clé de la Grande mosquée de cette ville, épicentre de la confrérie tidjane au Sénégal, a été remise au khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour. Ce geste hautement symbolique incarne la responsabilité spirituelle et la continuité de la transmission des valeurs au sein de la confrérie.

Selon Makhtar Cissé, président du comité en charge des travaux de réhabilitation de la mosquée, et ancien ministre sénégalais, cette clé a une valeur particulière. « Elle a été fabriquée par le même artisan qui a conçu la clé de la Grande mosquée de La Mecque », a-t-il précisé, une allusion directe à l’importance spirituelle de cette œuvre.

La Grande mosquée de Tivaouane, fondée en 1904, est un lieu central de la vie religieuse des tidjanes. Construite sur une surface impressionnante de 24 000 m², elle peut accueillir jusqu’à 39 000 fidèles, en faisant l’une des plus grandes mosquées du pays. La première extension majeure du bâtiment date de 1979, mais c’est en 2019 qu’un vaste projet de réhabilitation a été lancé, un chantier dont le coût total s’élève à environ 15 milliards de francs CFA.

Makhtar Cissé souligne que cette rénovation va bien au-delà d’une simple mise à jour architecturale. « C’est une mosquée intelligente et verte », a-t-il ajouté, insistant sur l’importance des innovations intégrées. Des arbres ont été plantés à l’intérieur et tout autour de la mosquée, en harmonie avec la vision écologique qui accompagne le projet.

La symbolique qui entoure la Grande mosquée de Tivaouane ne s’arrête pas à la fabrication de la clé. Le projet de réhabilitation a également bénéficié d’une contribution singulière : un Sénégalais, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a permis l’acquisition de tapis similaires à ceux de la Grande mosquée de La Mecque. Cet élément rappelle encore une fois la connexion spirituelle entre ces deux lieux emblématiques de l’islam.

L’Inspecteur général d’État, impliqué dans le projet, a mis en avant cette similitude, renforçant le prestige et l’importance de cette mosquée au sein de la communauté musulmane sénégalaise et même au-delà. La Grande mosquée de Tivaouane, désormais modernisée, symbolise l’héritage vivant de la Tidjaniya et incarne un modèle de mosquée à la fois traditionnelle et tournée vers l’avenir.

Cette réhabilitation marque une nouvelle étape pour Tivaouane, ville phare de la Tidjaniya au Sénégal, où des milliers de pèlerins affluent chaque année pour célébrer le Gamou. La remise de la clé au khalife, Serigne Babacar Sy Mansour, est non seulement un acte symbolique, mais aussi une reconnaissance de son rôle de gardien spirituel et de guide pour les fidèles.

La mosquée, désormais équipée des dernières technologies, tout en préservant son caractère sacré et historique, devient un lieu où tradition et modernité se rencontrent. Cela reflète l’esprit d’innovation qui caractérise la Tidjaniya, une confrérie soucieuse de préserver ses racines tout en s’adaptant aux défis contemporains.

Ainsi, à travers ce projet monumental, la Grande mosquée de Tivaouane réaffirme son rôle central dans la vie spirituelle des tidjanes, tout en aspirant à une dimension internationale, à l’image des grands lieux de culte de l’islam.

Catastrophe à Touba : Les Inondations Continuent de Ravager la Ville

Touba, l’une des villes les plus importantes du Sénégal, est actuellement plongée dans une situation dramatique en raison des pluies incessantes qui provoquent d’importants dégâts. Des centaines de familles se retrouvent sans abri, ayant été contraintes de fuir leurs maisons en pleine nuit pour échapper aux inondations. Parmi les quartiers les plus touchés, on compte Janatu, Ndamatou, Sam, Nguiranène, Guédé, et Keur Niang.

À Keur Niang, la situation a pris une tournure encore plus tragique. Près du célèbre bassin de rétention des eaux pluviales, une partie d’une maison s’est effondrée, causant une scène de panique dans le quartier. Les dégâts sont considérables : le salon et deux chambres adjacentes de la concession se sont écroulés, mettant en péril la vie des occupants.

Malheureusement, l’alerte a été donnée trop tard. Plusieurs résidents, dont des enfants, étaient encore à l’intérieur lorsque le drame s’est produit. Grâce à la mobilisation rapide des voisins, les occupants ont pu être évacués de justesse. Cependant, un locataire serait encore coincé sous les débris, et les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux pour tenter de le secourir.

Le quartier Janatu, situé près du « Jakaay Serigne Saliou », est également dans une situation critique. Les fortes pluies ont submergé les habitations, contraignant des dizaines de familles à abandonner leurs maisons. Beaucoup ont vu leurs provisions et leurs biens emportés par les eaux, laissant ces foyers dans une grande détresse.

Face à cette catastrophe, les habitants appellent à une réaction rapide des autorités pour atténuer les souffrances et prévenir de nouveaux drames. L’association locale « Touba Ca Kanam » a lancé son initiative « opération Wallu », une campagne de solidarité visant à apporter un soutien d’urgence aux sinistrés. Des vivres, des vêtements et d’autres biens de première nécessité sont distribués aux familles qui en ont besoin.

Cependant, l’ampleur de la crise nécessite une intervention rapide et à plus grande échelle pour éviter que la situation ne s’aggrave davantage. Les inondations à Touba sont devenues un problème récurrent, et cette dernière catastrophe met en lumière la nécessité d’une action urgente pour renforcer les infrastructures de drainage et mieux protéger la ville.

Alors que Touba continue de faire face à cette crise, la solidarité locale est plus que jamais nécessaire. Mais au-delà des actions citoyennes, une mobilisation rapide des autorités s’impose pour apporter des solutions durables aux habitants frappés par ces intempéries. Les prochains jours seront cruciaux pour évaluer l’ampleur des dégâts et les mesures à prendre afin de prévenir de futures catastrophes similaires.

Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu aux États-Unis pour sa première Assemblée générale de l’ONU

Le Président Bassirou Diomaye Faye se prépare à effectuer un important voyage officiel aux États-Unis. Selon des informations rapportées par le journal Enquête, le chef de l’État sénégalais sera présent à New York le 21 septembre pour participer pour la première fois à l’Assemblée générale des Nations unies. Ce déplacement marque un moment crucial dans sa jeune présidence, alors qu’il succède à Macky Sall à la tête du Sénégal.

Diomaye Faye prononcera son discours devant cette grande tribune internationale le mardi 25 septembre dans l’après-midi. Cette allocution sera particulièrement scrutée, tant sur le plan national qu’international, alors qu’il cherchera à affirmer sa vision pour le Sénégal et son engagement envers les défis mondiaux.

En marge de cette Assemblée générale, le Président sénégalais participera également à un sommet sur l’avenir du monde, organisé à l’initiative du secrétaire général de l’ONU. Cette rencontre, axée sur des discussions prospectives sur les grandes questions internationales, permettra au président Diomaye Faye de tisser des liens avec d’autres dirigeants mondiaux.

Cependant, comme le souligne le journal Enquête, aucune audience n’est prévue avec le président américain Joe Biden. Ce voyage n’en reste pas moins un moment clé pour Diomaye Faye, qui, avec sa participation à l’Assemblée générale des Nations unies, continue de se positionner sur la scène internationale.

Kaour/ Sport: Le maire subventionne des ASC à la hauteur de 1.450.000 fr CFA.

Le maire de la commune de Kaour, département de Goudomp a remis ce lundi des subventions aux 5 ASC ( Associations Sportives et Culturelles) de sa collectivité engagées dans le championnat communal de football de cette saison.  » Nous voulons mettre nos ASC dans les conditions optimales pour bien dérouler ces Navétanes qui demandent beaucoup de moyens. Parmi les 5 ASC , Chaque ASC a eu droit d’une enveloppe de 150.000 fr , soit un total de 750. 000 fr CFA. Nous avons remis au comité d’organisation un montant de 650.000 fr et appui symbolique au groupe TV. Au total nous avons décaissé une somme globale de 1.450.000 fr CFA a souligné le maire de la commune de Kaour. M. Ndiaye s’est prononcé ce lundi lors de la cérémonie officielle de subvention aux ASC de sa commune engagées pour cette saison 2024 en présence des acteurs sportifs et élus.

Mimi Touré sous le feu des critiques : Un avenir politique en déclin selon Mouhamadou Lamine Massaly

Mouhamadou Lamine Massaly, Président de l’Union pour une Nouvelle République (UNR), s’est exprimé avec virulence contre Aminata Touré, dénonçant ce qu’il considère comme une trahison et un manque de cohérence dans son parcours politique. Dans une déclaration cinglante, Massaly a critiqué l’ancienne Première ministre, l’accusant d’avoir perdu sa combativité et de s’être éloignée des préoccupations réelles du peuple sénégalais.

Selon Massaly, Mimi Touré, autrefois figure forte et tenace au sein du parti au pouvoir, est aujourd’hui méconnaissable. Il fustige son alignement avec la coalition Diomaye Président, qualifiant cette alliance de tentative désespérée de retrouver une place dans l’échiquier politique sénégalais. « Tu n’es plus cette femme politique énergique », lance-t-il, ajoutant que son ralliement n’a fait qu’affaiblir son image publique et ses soutiens populaires.
Massaly, qui ne mâche pas ses mots, voit dans ce virage une forme de reniement de ses principes passés. Touré, selon lui, s’était autrefois positionnée contre l’opposition incarnée par Ousmane Sonko, et aujourd’hui, elle semble défendre des causes qu’elle critiquait auparavant. Il n’hésite pas à la qualifier de « félonie », accusant Touré de tenter de réécrire son propre passé politique, un choix qu’il estime voué à l’échec.
Massaly ne s’arrête pas là, reprochant à Mimi Touré ses récentes déclarations visant Macky Sall, le précédent président du Sénégal. Il juge « honteux » qu’elle puisse maintenant l’accuser de manipuler la situation politique à distance. Pour lui, ces déclarations sont des tentatives de diabolisation d’un homme qu’elle a servi loyalement pendant des années. « Vous comme nous, nous sommes tous responsables et comptables de la gestion du président Macky Sall », rappelle-t-il, soulignant que ses critiques actuelles sont davantage motivées par une amertume personnelle liée à son échec lors de l’élection à la présidence de l’Assemblée nationale.
Pour Massaly, l’avenir politique d’Aminata Touré est sombre. Il insiste sur le fait que sa base militante s’est réduite et qu’elle ne bénéficie plus du soutien populaire qui l’a autrefois propulsée au sommet. « En politique, tu as un passé sans avenir », assène-t-il, prédisant que son engagement actuel au sein de la « Diomayerie » ne suffira pas à la sauver. À ses yeux, les Sénégalais attendent des réponses concrètes à des problèmes urgents, comme le chômage et la crise économique, et il reproche à Touré de ne plus être connectée à ces réalités.
Mouhamadou Lamine Massaly conclut sa diatribe en adressant un avertissement à Touré en vue des élections législatives du 17 novembre. Il prévient que les Sénégalais ne se laisseront pas tromper par ce qu’il considère comme des tentatives vaines de redorer son blason politique. « Les élections législatives du 17 novembre nous départageront », affirme-t-il, soulignant que donner une majorité à l’Assemblée nationale à ceux qu’il accuse de ne pas être à la hauteur des attentes du peuple serait un désastre pour le pays.
Le dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°273 – du 17/09/2024

🔴 MASSALY SUR LA SORTIE DE L’EX-PREMIER MINISTRE DE MACKY : « MIMI TOURÉ, QUELLE HONTE ! »
🔴 SERIGNE MOUSTAPHA SY MET EN GARDE OUSMANE SONKO : « PERSONNE NE ME FERA CHANTER »

🔴 U20 : UFOA-A / SÉNÉGAL S’IMPOSE 2-0 FACE AU MALI
🔴 FSKDA : LES DÉNONCIATEURS DE DÉTOURNEMENTS ACCUSENT MUSELLEMENT

Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre de la République du Sénégal, Ousmane Sonko

Dakar, le 16 septembre 2024

Monsieur le Premier Ministre,

La Ligue Régionale de Karaté de Dakar, à travers ma modeste personne, vous adresse cette missive afin de vous exprimer son indignation et son profond regret face à la situation alarmante qui prévaut au sein de la Fédération Sénégalaise de Karaté et Disciplines Associées (FSKDA).

En effet, depuis plus de deux ans, les instances dirigeantes de notre fédération se sont écartées des valeurs fondamentales qui doivent régir le karaté et les autres disciplines martiales. En tant que dirigeants et pratiquants d’arts martiaux, nous devons non seulement respecter le code du Budō, mais également promouvoir les valeurs de l’Olympisme. Hélas, ces principes sont aujourd’hui délibérément ignorés par les instances dirigeantes de la FSKDA.

Le code du Budō, fondé sur l’intégrité, le courage, la bienveillance et le respect, semble avoir été relégué au second plan par les dirigeants actuels. Les comportements qui prévalent au sein de la FSKDA, marqués par des détournements de fonds, la corruption, le népotisme, les conflits d’intérêts et des exclusions arbitraires de membres du comité directeur, sont en totale contradiction avec ces valeurs. Ces pratiques incluent également des tentatives de suspension des activités du karaté à l’encontre de ceux qui ont eu le courage de réclamer la transparence et la redevabilité, notamment dans la gestion des 89 millions de francs CFA que le Ministère des Sports aurait remis à la FSKDA pour le paiement des primes des athlètes et les fonds liés à la gestion du COVID, ainsi que des arriérés, pour un montant de 20 millions de francs CFA.
Ces agissements non seulement violent les exigences de droiture et de sincérité attendues dans les arts martiaux, mais trahissent également le devoir de respect et de bienveillance envers l’ensemble de la communauté des karatékas.

Plus grave encore, les personnes, dont moi-même, qui ont osé dénoncer ces pratiques immorales, sont victimes d’abus de pouvoir et de tentatives de musèlement par le biais de suspensions infondées. Ainsi, cinq dénonciateurs, dont je fais partie, ont reçu des lettres de suspension pour avoir porté l’affaire devant l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), comme en témoignent les enregistrements de la réunion du Comité Directeur de la FSKDA du 31 Août 2024, tenue en l’absence de quorum. Ce manque de courage des dirigeants, qui préfèrent la répression à la gestion constructive des critiques, révèle un mépris flagrant des valeurs olympiques qui prônent l’excellence, l’amitié et le respect.

Monsieur le Premier Ministre,
L’OFNAC finalise actuellement ses enquêtes à la suite de la plainte que j’ai déposée le 10 juin 2024, en ma qualité de Président de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar.
Depuis cette date, les principaux individus visés par l’enquête ont lancé une série d’attaques contre la Ligue que je représente, dans une tentative manifeste de déstabilisation. Leur objectif est de faire remplacer le Directeur Technique Régional de la Ligue ainsi que moi-même, en raison de notre position ferme contre leurs pratiques contraires à l’éthique.

Ces manœuvres indignes, orchestrées par des individus tristement connus pour leurs propos injurieux et diffamatoires, témoignent d’un mépris total pour les valeurs de respect et d’honneur inhérentes à notre discipline. Plutôt que de défendre les principes de transparence et d’intégrité, ils préfèrent recourir à l’intimidation et à la discorde au sein de la communauté des karatékas. Leur ambition est claire : prendre le contrôle de la Ligue de Dakar, qui regroupe plus de la moitié des clubs de karaté du Sénégal, afin de satisfaire des intérêts personnels qui vont à l’encontre des principes du Budō.

Monsieur le Premier Ministre,
Les actions entreprises par certains membres des instances dirigeantes visent, d’une part, à prendre le contrôle de la Ligue de Dakar, laquelle regroupe plus de la moitié des clubs de karaté du Sénégal, dans le but de satisfaire des ambitions personnelles qui sont foncièrement opposées aux principes du budō. D’autre part, ces individus cherchent à écarter toute concurrence avant la prochaine Assemblée générale élective prévue dans environ six mois, en mars prochain, afin d’assurer leur réélection sans opposition. Cependant, il est clair que leur entreprise est vouée à l’échec, car nous sommes déterminés à nous battre jusqu’au bout pour que ces dérives ne se reproduisent plus. Rien ne sera plus comme avant.
Qui plus, le niveau d’indicipline et de vulgarité est intenable.
À l’appui de mes propos, je joins à la présente deux procès-verbaux d’huissier qui illustrent le niveau inacceptable de vulgarité qui règne actuellement au sein du karaté.
En effet, le 1er juin 2024, une situation édifiante a eu lieu lorsqu’une déclaration émanant d’une haute autorité de la République, « mise en garde contre les détournements de fonds publics », a été partagée par le Président de la Ligue de Karaté de Dakar dans le groupe WhatsApp du comité directeur. En guise de réponse, un membre du Bureau Fédéral a envoyé une vidéo dégradante d’un singe, accompagnée d’insultes grossières. Ce comportement est non seulement contraire aux valeurs du budō et de l’olympisme, mais viole également les règles élémentaires de la civilité. Pire encore, ces insultes étaient dirigées vers des membres âgés du comité directeur, suscitant une indignation générale. Loin de s’excuser, cet individu a persisté, confirmant son attitude méprisante, ce qui constitue une atteinte grave à l’éthique du karaté et au respect dû à nos institutions et aux anciens.

Plus troublant encore, un autre membre du Bureau Fédéral s’est également distingué par des insultes d’une vulgarité inqualifiable à l’encontre du Président de la Ligue de Dakar, ce dernier ayant eu l’audace de dénoncer des comportements inappropriés au sein de la fédération.

Ces incidents, d’une gravité extrême, n’ont pourtant suscité aucune sanction de la part des instances fédérales. Il est incompréhensible que des individus ayant adopté de telles attitudes se voient encensés alors qu’ils devraient être radiés à vie de la communauté du karaté sénégalais.

Cette situation est non seulement une trahison des valeurs fondamentales de notre art martial, mais également une atteinte à l’honneur et au respect que nous devons à nos aînés et à nos institutions. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à de telles dérives, et il est impératif que des mesures exemplaires soient prises pour préserver l’intégrité de notre discipline.

Monsieur le Premier Ministre,
Il est important que la Fédération Sénégalaise de Karaté retrouve le chemin de l’honneur, du respect et de l’éthique, conformément aux valeurs du Budō et de l’Olympisme. En tant que pratiquant et Président de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar, je vous sollicite pour qu’une action décisive soit entreprise afin de restaurer la dignité et l’intégrité au sein de notre fédération.

Le 24 juin 2024, j’ai officiellement saisi le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture pour lui faire part de cette situation critique et solliciter une audience. Je sais son emploi du temps chargé. Néanmoins, en raison de l’urgence et de la gravité des faits, je me tourne vers vous pour une intervention rapide.

Cette lutte que je mène avec persévérance contre les détournements de fonds publics vise à protéger l’avenir des jeunes karatékas du Sénégal. Ces jeunes, qui expriment leur désarroi face à la gestion chaotique de la Fédération, ne doivent pas sombrer dans la désillusion, ni être tentés par l’émigration clandestine, une tragédie humaine qui pèse lourdement sur nos familles et sur l’État.

Je vous remercie Monsieur le Premier Ministre pour l’attention que vous porterez à cette requête urgente et espère pouvoir compter sur vous pour rétablir les valeurs morales et éthiques au sein de notre très chère fédération.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier

Ministre, l’expression de ma très

haute considération.

Bescaye Diop

Président de la Ligue Régionale

de Karaté de Dakar

Le Pastef dévoile sa liste pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain

En vue des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, le parti Pastef/Les patriotes a prévu une cérémonie d’envergure pour dévoiler les détails cruciaux de sa participation au scrutin. Cet événement très attendu se tiendra au prestigieux Grand Théâtre national, lieu symbolique choisi pour refléter l’importance du rendez-vous politique.

Le point d’orgue de la cérémonie sera la présentation de la tête de liste du Pastef, rôle clé pour mener la bataille électorale. C’est le Premier ministre Ousmane Sonko, leader du parti et figure emblématique de l’opposition, qui aura l’honneur de dévoiler cette personnalité centrale. L’équipe de campagne sera également mise en lumière, avec l’annonce du directoire qui supervisera l’ensemble des opérations électorales du parti. Cette structure jouera un rôle stratégique dans la coordination des activités de campagne à travers le pays.

Outre la tête de liste, les candidats représentant le Pastef dans les différents départements seront également présentés lors de cet événement. Leur rôle sera crucial dans la conquête des sièges à l’Assemblée nationale, notamment dans les circonscriptions où le Pastef espère faire des gains significatifs.

Par ailleurs, la liste nationale, qui regroupe des figures emblématiques et stratégiques du parti, sera dévoilée. Cette liste constitue un enjeu de taille pour le parti, qui vise à renforcer sa présence à l’Assemblée nationale et à peser de manière significative sur la scène politique nationale.

La cérémonie de présentation de la liste de Pastef est un moment décisif dans la campagne législative en cours. Elle permettra de donner une impulsion nouvelle aux efforts du parti en vue de mobiliser ses sympathisants et de convaincre l’électorat sénégalais. Avec Ousmane Sonko en tête, le Pastef espère marquer des points importants à l’approche de ces élections qui s’annoncent cruciales pour l’avenir politique du pays.

La date du 17 novembre est désormais un repère majeur dans l’agenda politique sénégalais, et l’issue de ces élections aura sans aucun doute un impact déterminant sur le paysage politique du pays.

Législatives anticipées : Le Premier ministre Ousmane Sonko dévoilera la liste de Pastef le 27 septembre

Alors que les élections législatives anticipées approchent, prévues pour le 17 novembre 2024, le parti Pastef/Les patriotes se prépare activement. Le Premier ministre Ousmane Sonko, également leader de Pastef, a annoncé qu’il présentera la liste de son parti lors d’une cérémonie prévue le 27 septembre au Grand Théâtre national à Dakar.

Cet événement sera l’occasion pour Pastef de dévoiler non seulement la tête de liste, mais aussi de présenter officiellement le directoire de campagne du parti. Cette structure jouera un rôle clé dans la stratégie électorale de Pastef pour ces législatives cruciales.

Les candidats qui se présenteront dans les départements ainsi que ceux qui figureront sur la liste nationale seront également révélés. Cela permettra d’avoir une vue complète sur l’équipe avec laquelle le parti espère obtenir une majorité parlementaire. Cette présentation de la liste de Pastef sera un moment important dans la campagne électorale, car elle donnera le ton et les priorités du parti pour les semaines à venir.

Avec les législatives anticipées qui s’annoncent comme une échéance électorale majeure pour le pays, tous les regards seront tournés vers Ousmane Sonko et son équipe pour voir comment ils entendent mobiliser et séduire l’électorat sénégalais.

Grave accident à Dalla Ngabou : 5 morts et 37 blessés dans une collision entre un bus et une voiture

Un accident tragique s’est produit ce lundi matin à Dalla Ngabou, près de Digane, impliquant un bus et une voiture. La violente collision a causé la mort de cinq personnes sur le coup, tandis que 37 autres ont été blessées.

Les sapeurs-pompiers de Touba sont intervenus rapidement pour secourir les blessés et évacuer les victimes vers les hôpitaux les plus proches. La gendarmerie a sécurisé la zone, facilitant ainsi l’intervention des secours. Les circonstances de l’accident restent encore floues, mais une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de cette tragédie.

Aminata Touré : « La reddition des comptes doit être faite le plus tôt possible »

Aminata Touré, présidente de la coalition Mimi 2024 et haut représentant du président de la République, a réitéré l’importance de la reddition des comptes face à la presse. Insistant sur l’urgence d’un processus transparent, elle a défendu l’idée qu’il ne s’agit nullement d’une « chasse aux sorcières », mais d’une « chasse aux Adou Kalpé », un terme désignant ceux épinglés dans les rapports de mauvaise gestion, notamment en lien avec les fonds alloués à la gestion de la crise de la COVID-19.

Dans son intervention, l’ancienne Première ministre a fermement déclaré que « le dossier de la COVID doit être tiré au clair ». Elle a rappelé que des centaines de millions de francs CFA, destinés à soutenir la population sénégalaise durant la pandémie, sont au cœur de cette affaire, et qu’il est impératif que ceux responsables rendent des comptes. « Le procureur doit accélérer la cadence… », a-t-elle ajouté, soulignant la nécessité d’une justice rapide et efficace pour restaurer la confiance des citoyens.

Cette sortie médiatique s’inscrit dans un contexte politique tendu, où la question de la transparence et de la gestion des fonds publics est devenue un enjeu majeur. Aminata Touré, figure influente de la coalition Diomaye Président, semble bien déterminée à placer ce dossier en tête de l’agenda politique national, mettant ainsi une pression accrue sur les autorités judiciaires.

Il est à rappeler que la gestion des fonds liés à la COVID-19 a suscité de vifs débats au Sénégal, des voix s’élevant pour dénoncer des malversations supposées dans la répartition de l’aide destinée aux plus démunis. Le discours de Touré vient alors renforcer les attentes citoyennes autour de ce dossier sensible, appelant à une plus grande rigueur et transparence dans la gouvernance publique.

Kaolack / Gamou Médina Baye : Les Marmites du Cœur en action durant le Gamou et le Gamou Watt, une initiative du PDS

En cette période de célébration du Gamou et du Gamou Watt, l’esprit de solidarité brille à Médina Baye. Les Marmites du Cœur reprennent du service, offrant une aide précieuse aux pèlerins, en particulier aux plus démunis, en leur fournissant nourriture, boissons, et autres besoins, sans qu’ils n’aient à dépenser le moindre sou.

Cette initiative chaleureuse est portée par la fédération urbaine du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de Kaolack, dirigée par le camarade Badou Ndour et sous la coordination de Cheikh Mady Ibrahima Niasse. Comme l’a déclaré M. Ndour, cet élan de solidarité prend forme à chaque événement religieux dans les foyers de la commune, et se poursuivra jusqu’au Gamou Watt.

Dans cet élan de fraternité, la fédération urbaine du PDS souhaite jouer sa partition en marquant son soutien à Cheikh Mady Ibrahima Niasse et aux fidèles talibés de la cité de Mame Baye Niasse, en cette période de célébration du Maouloud 2024.

Aminata Touré interpelle Amadou Ba sur sa gestion passée des finances publiques

En conférence de presse ce lundi 16 septembre, Aminata Touré, ancienne Première ministre et actuelle présidente du mouvement Mimi 2024, n’a pas mâché ses mots envers Amadou Ba, leader de l’opposition et nouveau chef du parti politique Nouvelle Responsabilité. Au cours de cette rencontre avec la presse, Mme Touré a critiqué de manière incisive l’ancien ministre des Finances, pointant du doigt des zones d’ombre dans sa gestion passée sous le régime de Macky Sall.

Amadou Ba, qui a récemment officialisé son parti, semble adopter une posture plus combative à l’encontre du pouvoir en place, selon Mimi Touré. «Pour la première fois, il s’attaque directement au président de la République», a-t-elle souligné. Toutefois, au-delà des discours d’opposition, Mme Touré estime que M. Ba a des comptes à rendre au peuple sénégalais.

«Son mouvement s’appelle Nouvelle Responsabilité», a-t-elle rappelé avant d’ajouter avec insistance : «Il devrait aussi parler de ses anciennes responsabilités, notamment lorsqu’il était ministre des Finances sous Macky Sall.» Selon Aminata Touré, Amadou Ba devrait éclaircir plusieurs points relatifs à la gestion des finances publiques durant son mandat à ce poste clé. Elle sous-entend que l’ancien ministre aurait accumulé une fortune «immense», qu’elle juge suspecte pour un fonctionnaire de l’État.

Au-delà de ces allégations, Mme Touré a demandé des explications sur certains «dossiers financiers» qui, selon elle, n’ont pas encore été éclaircis. Si elle n’a pas spécifié les dossiers en question, son attaque directe pourrait bien intensifier la pression sur Amadou Ba, qui, de son côté, tente de s’imposer comme un opposant crédible face au régime de Macky Sall.

Ce duel entre Aminata Touré et Amadou Ba illustre les tensions croissantes sur la scène politique sénégalaise à l’approche des échéances électorales. Alors que Mme Touré semble vouloir se positionner comme une voix incontournable dans la course à la présidentielle, Amadou Ba, de son côté, cherche à redéfinir son rôle d’opposant après avoir été longtemps associé à l’administration de Macky Sall.

La question des finances publiques sous le régime de l’actuel président semble donc être au cœur des critiques et pourrait jouer un rôle déterminant dans le débat politique à venir. Tandis que l’opinion publique reste attentive, il est probable que ce face-à-face ne fasse que commencer, ouvrant ainsi la voie à d’autres révélations et confrontations sur la scène politique sénégalaise.

CHAN 2025 : La CAF dévoile les dates et le lieu du tournoi

Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe, a officiellement annoncé ce lundi les dates et lieux du prochain Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025. Prévu initialement en 2024, l’événement aura finalement lieu du 1er au 25 février 2025, en raison d’un calendrier footballistique africain « congestionné », selon les propos de Motsepe.

Le Sénégal, vainqueur de l’édition précédente, défendra son titre lors de cette compétition, qui se déroulera pour la première fois dans trois pays : le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda. Ce trio, également choisi pour organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2027, saisira cette occasion pour tester ses capacités organisationnelles en amont du plus grand tournoi continental.

Les qualifications pour le CHAN 2025 débuteront dès octobre 2024, avec un premier tour prévu entre le 21 et le 27 de ce mois. Une nouveauté notable pour cette édition : les équipes auront désormais la possibilité de convoquer des joueurs expatriés en Afrique, une décision qui marque un tournant dans l’histoire du CHAN, traditionnellement réservé aux joueurs évoluant dans les championnats locaux.

Cette décision a été prise lors du comité exécutif de la CAF qui s’est tenu à Nairobi, capitale du Kenya, le jour même de l’annonce. Ce choix de report suit la tendance des deux éditions précédentes, où le CHAN a été décalé, témoignant des défis posés par la coordination des différentes compétitions continentales et internationales.

Ainsi, le CHAN 2025 s’annonce comme une étape importante dans la préparation de la CAN 2027, tout en offrant aux sélections nationales l’opportunité de briller sur la scène continentale.

Grave accident à Dalla Ngabou : collision entre un bus et un car fait 5 morts et 37 blessés

Un accident tragique s’est produit ce lundi dans la commune de Dalla Ngabou, à hauteur de Digane, causant la mort de cinq personnes sur le coup et laissant 37 autres blessées. Selon des informations recueillies par Seneweb auprès d’une source sécuritaire, la collision s’est produite entre un bus et un car, provoquant un choc d’une rare violence.

Les sapeurs-pompiers de Touba, alertés immédiatement, sont rapidement intervenus sur les lieux afin de secourir les victimes et d’évacuer les blessés vers les structures hospitalières les plus proches. Les gendarmes sont également mobilisés sur place pour sécuriser la zone et faciliter la circulation perturbée à la suite de l’accident.

Pour l’instant, les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les causes de cette tragédie. Les accidents de la circulation sont devenus un véritable fléau dans la région, et cet événement dramatique vient rappeler la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière.

Les autorités locales et les services de secours restent en alerte, alors que les familles des victimes sont en deuil et que les blessés sont pris en charge dans un état de santé préoccupant pour certains.

Cet accident s’ajoute à une série d’incidents routiers ayant endeuillé le pays ces dernières semaines, ravivant le débat sur les dangers du réseau routier et la nécessité de réformer les pratiques de conduite.

Tentatives d’assassinat sur Ousmane Sonko : Les révélations explosives de Cheikh Ahmed Tidiane Sy dit « Capitaine »

Dans un contexte déjà tendu au Sénégal, une nouvelle révélation vient jeter de l’huile sur le feu. Lors de la cérémonie du Mawlid tenue ce dimanche, Cheikh Ahmed Tidiane Sy, plus connu sous le surnom de « Capitaine » et fils du guide religieux Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, a fait des déclarations fracassantes concernant l’hospitalisation de l’opposant Ousmane Sonko en 2023.

Le Capitaine a affirmé, devant son père et des fidèles réunis pour cet événement religieux, qu’il avait connaissance d’au moins trois tentatives d’assassinat visant Ousmane Sonko lors de son séjour à l’hôpital après avoir été évacué à la suite d’une grève de la faim en prison. Cette déclaration a immédiatement fait le tour des réseaux sociaux, soulevant des interrogations sur la sécurité de l’homme politique et les dessous de l’affaire.

Selon Cheikh Ahmed Tidiane Sy, son père, Serigne Moustapha Sy, aurait joué un rôle crucial dans la protection et le soutien apporté à Sonko durant cette période délicate. Il n’a toutefois pas donné plus de détails sur la nature exacte des tentatives d’assassinat ni sur les acteurs présumés derrière ces manœuvres.

Cette déclaration, dans un climat déjà chargé de tensions politiques, vient ajouter une nouvelle dimension à l’affaire Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition sénégalaise. Depuis son arrestation et sa détention, l’opposant a toujours suscité un vif débat, entre ses partisans qui dénoncent une persécution politique, et ceux qui remettent en question ses méthodes de contestation.

La sortie du « Capitaine » survient alors que le Sénégal se prépare pour des échéances électorales cruciales, avec une polarisation accrue des débats politiques et des tensions sociales persistantes. Les partisans de Sonko, regroupés principalement autour du mouvement Pastef, voient en ces révélations une confirmation des craintes qu’ils ont toujours exprimées concernant la sécurité et l’intégrité physique de leur leader.

Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été émise par les autorités compétentes ni par les proches de Sonko. Cependant, cette révélation met en lumière des enjeux profonds autour de la sécurité des figures politiques dans le pays, et pourrait, dans les jours à venir, faire l’objet de nouvelles discussions à l’échelle nationale.

Reste à savoir si ces accusations feront l’objet d’une enquête ou si elles seront simplement perçues comme un nouvel épisode dans l’escalade des tensions politiques qui secouent le pays. Une chose est certaine : le dossier Ousmane Sonko est loin d’être clos, et les répercussions de ces révélations pourraient marquer une nouvelle tournure dans l’arène politique sénégalaise.

Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum exprime ses préoccupations à l’égard de Diomaye Faye

Lors de la célébration de la nativité du Prophète Mohamed (PSL) aux champs de course de Tivaouane, Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, guide spirituel et leader du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), a livré un discours remarqué, notamment en ce qui concerne sa relation avec certains acteurs de la scène politique sénégalaise. Si les divergences avec le Premier ministre Ousmane Sonko, président du Pastef, semblent aujourd’hui bien établies, c’est une autre figure politique qui suscite la réflexion et l’inquiétude du marabout : le président Diomaye Faye.

Dans son allocution, Serigne Moustapha Sy a clairement exprimé son respect et son estime pour Diomaye Faye, le qualifiant de « quelqu’un de bien », mais a également avoué être préoccupé par sa position. « C’est le Président Diomaye Faye qui m’inquiète. Je ne sais quoi faire de lui », a-t-il déclaré. Selon le guide spirituel, Diomaye Faye semble freiner l’élan de discorde entre Serigne Moustapha Sy et Ousmane Sonko, tout en affichant une volonté sincère de contribuer au développement du pays.

Serigne Moustapha Sy, malgré ses inquiétudes, n’a pas manqué de saluer les intentions louables de Diomaye Faye. « J’ai appris que son seul souhait est de mettre ce pays sur les rampes du développement. Mais en étudiant les choses de près, on comprend vite. » Il lui a d’ailleurs prodigué un conseil : « Je lui conseille de continuer sur cette lancée pour le bien du pays ».

Ce discours révèle un tournant dans les relations entre certains leaders politiques et spirituels au Sénégal. Alors que Serigne Moustapha Sy a pris ses distances avec Ousmane Sonko, Diomaye Faye semble incarner un point de réflexion, voire un contrepoids moral, dans cette dynamique complexe. Ce commentaire intervient dans un contexte où les alliances politiques se redéfinissent et où chaque acteur joue un rôle clé dans l’avenir du pays.

Les prochaines semaines seront probablement déterminantes pour observer si cette position exprimée par Serigne Moustapha Sy influencera les actions de Diomaye Faye ou la configuration politique au sein du Pastef et du PUR.

Conflit au sein de la coalition Yewwi Askan Wi : Le guide spirituel du PUR défie Ousmane Sonko

La scène politique sénégalaise connaît de nouvelles tensions au sein de la coalition Yewwi Askan Wi. À l’occasion de la célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, guide spirituel du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a ouvertement remis en question la paternité de la force de cette coalition, traditionnellement attribuée à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.

Lors de son discours, Serigne Moustapha Sy n’a pas mâché ses mots, affirmant que c’est grâce à son intervention que Yewwi Askan Wi a réussi à battre le Président Macky Sall lors des élections. « S’ils sont honnêtes, ils diront que c’est grâce à moi que Yewwi Askan Wi en est arrivée là. Je les ai aidés à ma manière », a déclaré le guide religieux. Pour lui, Ousmane Sonko n’incarne pas la locomotive de la coalition, bien que ce dernier soit souvent perçu comme la figure de proue de Yewwi Askan Wi dans l’opinion publique.

Le guide religieux a également réaffirmé sa conviction quant au départ de Macky Sall du pouvoir, déclarant : « J’avais la certitude que Macky Sall allait quitter et il reste la suite. » Ce commentaire laisse entendre que le rôle de Serigne Moustapha Sy dans le succès de la coalition est plus déterminant qu’il n’a été reconnu jusqu’à présent.

Cette sortie publique reflète un malaise latent au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, qui rassemble plusieurs forces politiques et religieuses avec des visions parfois divergentes. Si le leadership d’Ousmane Sonko a été salué par beaucoup, cette intervention du guide spirituel du PUR remet en cause la perception de l’unité au sein de Yewwi Askan Wi et soulève des interrogations sur la dynamique future de la coalition.

La question reste maintenant de savoir comment Ousmane Sonko et les autres dirigeants de Yewwi Askan Wi vont réagir à ces propos, et si cette fracture interne pourrait affecter la stabilité et l’efficacité de la coalition dans les prochains défis politiques.

Keur Ndiaye Lo : Arrestation du cerveau et de trois membres de la bande de cambrioleurs par la gendarmerie

Un tournant décisif dans l’enquête sur le cambriolage survenu dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 septembre 2024 à Keur Ndiaye Lo. La bande, composée de huit individus, avait dévalisé une boutique de multi-services aux environs de 3h58, selon les images des caméras de surveillance. Les cambrioleurs s’étaient emparés d’une somme importante, estimée à une vingtaine de millions de francs CFA.

D’après des informations obtenues par Ledakarois.sn, les forces de la gendarmerie ont réussi à interpeller quatre membres du gang, dont le cerveau de l’opération. Ils ont été arrêtés aujourd’hui chez le chef de la bande à Keur Ndiaye Lo. Les autorités sont désormais à la recherche des quatre autres complices encore en fuite.

Cette arrestation marque une avancée significative dans la lutte contre le banditisme dans la région. Les efforts de la gendarmerie se poursuivent pour appréhender les derniers membres en cavale et récupérer le reste du butin volé.

Malicounda : Violent vol de bétail, un gardien tabassé à mort et 30 moutons dérobés

Dans la nuit du 14 septembre, un vol d’une violence inouïe a secoué le village de Malicounda Thioubène, dans le département de Mbour. Mouhamed Gory Bâ, éleveur réputé pour ses moutons de race Ladoum et Azawat, a été la cible d’une bande de quatre voleurs qui ont pris d’assaut sa bergerie. Trente moutons, parmi lesquels des spécimens de grande valeur, ont été dérobés.

Lors de cette attaque, les malfaiteurs ont tabassé à mort le gardien de la bergerie, un acte qui marque une escalade dans la brutalité de ces crimes. Le vol de bétail, un fléau récurrent dans la région, prend des proportions inquiétantes, mettant en péril la sécurité des éleveurs et de leurs familles.

Alertée, la gendarmerie de Malicounda est parvenue à retrouver une partie des agneaux volés dans la localité de Sinthiou Mbadane Peulh, un lieu tristement célèbre pour les activités de voleurs de bétail. Toutefois, les moutons adultes restent introuvables, et l’enquête se poursuit.

Mouhamed Gory Bâ, dévasté par cet incident, a lancé un appel pressant aux autorités pour renforcer la sécurité dans les zones rurales. « Il est urgent d’agir pour éradiquer ce fléau qui menace la survie de l’élevage. Les vols deviennent de plus en plus violents, et malgré la loi criminalisant ces actes, le problème persiste », a-t-il déclaré.

Ce vol soulève de nouveau la question de la sécurité dans les zones rurales, où les éleveurs, souvent laissés à eux-mêmes, subissent les conséquences de l’insécurité croissante. Des mesures drastiques sont attendues pour mettre un terme à cette série de vols violents qui fragilisent un secteur clé de l’économie locale.

Kaolack / Médina Baye : l’esplanade Mawlidou Naby inaugurée en présence du ministre Jean Baptiste Tine

La cité de Mame Baye Niasse a procédé, ce samedi 14 septembre 2024, à l’inauguration de l’esplanade Mawlidou Naby. L’événement s’est tenu cet après-midi en présence du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, accompagné d’une forte délégation gouvernementale. Le ministre s’est adressé au Khalife général de Médina Baye :

« Je viens aujourd’hui au nom de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, vous dire combien le gouvernement est attaché à la divulgation du message empreint de piété, de fraternité et d’humanisme que véhicule chaque année le Maouloud. Ce message, jalousement entretenu depuis des décennies par Cheikh Ibrahima Niass, dit Baye, et ses khalifes successifs, a contribué à consolider le socle du vivre-ensemble si cher à notre nation », a soutenu l’autorité.

Dans son discours, le ministre Jean Baptiste Tine a également magnifié la démarche de Médina Baye, par le biais de son khalife Cheikh Mouhamadou Mahy Ibrahima Niass, pour raffermir les rapports diplomatiques entre les États.

« Cher Khalife général, vous nous démontrez depuis le début de votre magistère que les magnifiques leçons de Gamou peuvent être mises en pratique au profit de la diplomatie. En effet, imitant en cela votre vénéré père, vous n’avez eu de cesse de mettre à profit votre entregent pour améliorer les relations entre les peuples et les États », a indiqué le ministre de l’Intérieur.

Dans un contexte marqué par une série de départs massifs de jeunes ayant conduit à un drame récemment enregistré à Mbour, le ministre a ainsi invité à davantage sensibiliser contre l’immigration irrégulière. Jean Baptiste Tine a terminé son discours en sollicitant des prières en faveur du gouvernement pour la réussite de sa mission, mais aussi pour la paix et la concorde dans le pays.

Estimée à près d’un milliard 500 millions FCFA, la grande esplanade Mawlidou Naby de la grande mosquée de Médina Baye, dans la commune de Kaolack, est désormais fin prête pour accueillir les pèlerins le jour du Gamou international de Médina Baye. Elle a été construite en 18 mois.

Serigne Moustapha Sy salué par ses fidèles lors de la célébration du Gamou à Médinatoul Moustapha

Ce dimanche aux environs de 11h, à l’occasion de la célébration du Gamou, le guide des Moustarchidines wal Moustarchidaty, Serigne Moustapha Sy, est apparu sur le balcon de sa résidence à Médinatoul Moustapha pour saluer ses fidèles talibés. Accompagné de son fils, surnommé Capitaine, le guide religieux a reçu un accueil des plus chaleureux de la part de ses disciples, venus nombreux pour honorer cet événement religieux de grande importance.

Comme chaque année, les fidèles ont exprimé leur dévotion à travers des chants religieux qui ont profondément touché Serigne Moustapha Sy. Sous les cris vibrants et les acclamations exaltantes de ses talibés, scandant « Sy Malick Dieuredieuf, Contane naniou Dieuredieuf », le fils de Serigne Cheikh Al Makhtoum n’a pas pu contenir son émotion. Des larmes de joie ont coulé, témoignage d’un moment fort de communion spirituelle entre le guide et ses disciples.

Le Gamou des Moustarchidines est un moment de rassemblement pour célébrer la naissance du Prophète Muhammad (PSL), une occasion où les valeurs de fraternité, de foi et de reconnaissance sont mises en avant. Cette cérémonie est marquée par des récitations de poèmes religieux, des prières et des sermons visant à renforcer la foi et l’unité au sein de la communauté.

La cérémonie officielle du Gamou des Moustarchidines se tiendra au lendemain du Gamou au champ de course de Tivaouane, lieu emblématique où des milliers de fidèles se réuniront pour un moment solennel de prière et de célébration. Cet événement annuel, qui attire des Moustarchidines de tout horizon, est un temps fort de la confrérie, perpétuant la tradition et le message de paix et de dévotion transmis par leurs prédécesseurs.

Serigne Moustapha Sy, en homme de foi et de vision, continue ainsi de guider ses talibés sur le chemin tracé par son père, Serigne Cheikh Al Makhtoum, dans la lignée de Cheikh Al Maktoum.

Nouvel accident tragique à Ndangalma : un mort et six blessés enregistrés

Un nouveau drame routier s’est produit ce dimanche dans la commune de Ndangalma, située dans le département de Bambey. Alors que la localité est encore sous le choc après l’accident ayant causé la mort de 16 personnes la semaine dernière, un nouvel incident a coûté la vie à une personne et en a blessé six autres, dont deux gravement, d’après une source médicale relayée par Seneweb.

L’accident impliquait un minicar transportant des passagers qui s’est renversé à hauteur de Ndangalma. Les autorités locales ont rapidement intervenu, avec la gendarmerie dépêchée sur place pour faire le constat. Les six blessés ont été évacués vers des centres de santé pour y recevoir des soins d’urgence, tandis que les deux cas les plus graves ont nécessité une prise en charge spécialisée. Quant à la victime décédée, son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Diourbel.

Cet événement tragique met une fois de plus en exergue les dangers des routes dans cette région et relance le débat sur la sécurité routière au Sénégal. Ndangalma, qui a été récemment le théâtre d’un autre accident meurtrier, semble être particulièrement touchée par ces drames, appelant à une intervention plus accrue des autorités pour prévenir de futures catastrophes.

Tivaouane : Serigne Babacar Sy Mansour exprime sa profonde préoccupation face au drame de l’immigration clandestine

Face au drame de l’immigration clandestine, qui a récemment coûté la vie à 39 personnes lors du chavirement d’une pirogue à Sally (Mbour), Serigne Babacar Sy Mansour, Khalife général des Tidianes, a exprimé sa vive inquiétude. Le phénomène « Barça wala Barzak » (Barcelone ou le tombeau) continue de prendre de l’ampleur, avec de nombreux jeunes Sénégalais tentant la traversée périlleuse de l’océan pour rejoindre l’Espagne.

Lors de la cérémonie officielle de la 122e édition du Mawlid, célébrant la naissance du prophète Mohamed (PSL), Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a relayé un message du président Bassirou Diomaye Faye. Il a demandé au Khalife de prier pour le pays et pour sa jeunesse, considérée comme une force essentielle dans le développement du Sénégal.

Serigne Pape Mokhtar Kébé, dans son message au nom du Khalife, a souligné l’importance pour les autorités de faire de la jeunesse une priorité, face à sa désorientation croissante. Le Khalife a également appelé les autres chefs religieux, les autorités coutumières, les parents et les imams à se réunir pour trouver des solutions à cette crise qui touche la jeunesse.

Serigne Babacar Sy Mansour a exhorté les jeunes Sénégalais à la patience et à ne pas succomber au rêve illusoire de l’Eldorado européen. Il les encourage à rester et à contribuer à la construction d’un Sénégal prospère, rappelant que « Rome ne s’est pas faite en un jour ».

Météo : L’alerte de Cheikh Tidiane Dièye aux pèlerins

Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a lancé un message d’alerte ce 15 septembre, à l’occasion de la célébration du Mawlid. Dans une publication sur sa page Facebook, il a exhorté les pèlerins présents dans les cités religieuses à prendre leurs précautions face aux risques d’orages annoncés par les services météorologiques.

Voici son message :

« Alerte météo

La météo annonce des risques d’orages et d’averses accompagnés de vents pouvant intéresser certaines régions, y compris Tivaouane et d’autres cités religieuses où le Gamou est organisé. Je vous prie d’en tenir compte lors de vos déplacements et de prendre les dispositions idoines pour votre sécurité et celle de vos proches.

Bon Gamou à tous et qu’Allah exauce nos prières en cette journée de Grâces et de Bénédictions. »

Mbour : Les candidats à l’émigration ne se découragent pas, plus de 20 personnes encore interpellées

Malgré le récent drame au large de Mbour, où de nombreuses vies ont été perdues, les tentatives d’émigration clandestine persistent. Ce samedi, 27 nouvelles personnes ont été interpellées dans le quartier de Falokh, alors qu’elles s’apprêtaient à prendre la mer.

Parmi elles, on compte 20 Gambiens et 7 Sénégalais originaires des régions de Kolda, Tambacounda et Sédhiou. Cet incident rappelle les risques liés à l’émigration clandestine, malgré les efforts des autorités pour endiguer le phénomène.

Italie : Six ans de prison requis contre Salvini pour avoir refusé de laisser accoster des migrants

Les procureurs italiens ont requis samedi une peine de six ans de prison contre Matteo Salvini, vice-Premier ministre d’extrême droite, pour avoir empêché 147 migrants de débarquer en Italie en 2019. Salvini est jugé pour privation de liberté et abus de pouvoir après avoir maintenu les migrants en mer pendant des semaines à bord d’un navire de l’organisation caritative Open Arms.

Le procès, commencé en octobre 2021, touche à sa fin, avec un verdict attendu le mois prochain. Salvini, ancien ministre de l’Intérieur, a défendu son action, affirmant qu’il protégeait les frontières de l’Italie. Il a également reçu le soutien de Marine Le Pen, cheffe de l’extrême droite en France, dénonçant un « harcèlement judiciaire ».

Le procureur Geri Ferrara a souligné l’importance de privilégier les droits de l’Homme sur la souveraineté de l’État dans les démocraties. Salvini avait mis en œuvre la politique des « ports fermés » en 2019, refusant l’entrée aux navires humanitaires.

Inauguration de la Grande Mosquée de Tivaouane : Ousmane Sonko invite les acteurs de l’État à s’inspirer de la gestion exemplaire des ressources par les communautés religieuses

Le samedi 14 septembre 2024 restera une date mémorable pour la communauté tidjane et l’ensemble du Sénégal. La Grande Mosquée de Tivaouane, après quatre ans de travaux, a été officiellement remise au Khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour, lors d’une cérémonie en grande pompe. Cet événement intervient à la veille du Gamou, la commémoration de la naissance du Prophète Muhammad (PSL), attirant des milliers de fidèles.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, présent en tant qu’invité d’honneur, a salué la gestion des ressources par la communauté religieuse de Tivaouane, exhortant les acteurs de l’État à cet exemple pour la gestion des projets publics à suivre. Il a exprimé son admiration pour cet édifice, symbole de foi, d’unité véritable et de dévotion.

La mosquée, désormais étendue sur 24 000 m², peut accueillir jusqu’à 39 000 fidèles. L’esplanade, d’une superficie de 12 830 m², offre 10 000 m² pour la prière. De plus, des infrastructures modernes, telles que des blocs sanitaires, ont été ajoutées, reflétant la volonté de moderniser tout en préservant l’héritage spirituel de cet espace sacré.

L’histoire de la Grande Mosquée de Tivaouane remonte à 1904, année de sa construction par El Hadji Malick Sy. Son fils, Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh, avait déjà entrepris une première grande extension en 1979. En 2019, Serigne Babacar Sy Mansour avait annoncé la relance des travaux pour agrandir davantage la mosquée, un projet confié à l’Association Jama-Atoun Nour Assouniya. .

Cet édifice représente bien plus qu’un simple lieu de culte. Il incarne l’histoire de la communauté tidjane, un symbole de transmission spirituelle et de solidarité. Grâce à cette modernisation, la Grande Mosquée de Tivaouane est désormais prête à accueillir les générations futures, perpétuant la tradition de foi qui unit cette communauté.

Gamou International Médina Baye 2024 : Une journée de solidarité avec le peuple palestinien

La célébration du Gamou International à Médina Baye a pris une dimension particulière en 2024 avec l’organisation d’une journée de solidarité en faveur du peuple palestinien, ce samedi 14 septembre. Sur l’esplanade de la grande mosquée, un impressionnant rassemblement de fidèles, de représentants religieux et de délégations lieux du monde entier s’est tenu pour manifester leur soutien à la Palestine.

L’événement a été rehaussé par la présence de l’ambassadeur de Palestine au Sénégal, Dr Nasser Jadallah, accompagné de neuf délégations étrangères. Cette rencontre symbolique a permis de rappeler les liens profonds qui unissent la communauté de Médina Baye et le peuple palestinien, fondé sur des valeurs spirituelles et historiques.

Cheikh Mahi Ibrahim Niass, Khalife de Médina Baye, a réaffirmé l’engagement indéfectible de la communauté à soutenir la Palestine dans sa lutte pour la liberté et la justice. Il a rappelé que l’islam prône la fraternité et la solidarité entre les peuples, et que Médina Baye a toujours été à l’avant-garde du soutien aux causes islamiques, notamment la cause palestinienne.

Les délégations étrangères présentes ont exprimé leur gratitude pour le soutien de la communauté sénégalaise à la Palestine. Des prières ont été formulées pour la paix mondiale et pour une solution juste et durable en Palestine, symbolisant un lien spirituel fort entre les deux peuples.

Cet événement, inscrit dans le cadre du Gamou International de Médina Baye, a permis de combiner la commémoration de la naissance du Prophète Muhammad (PSL) avec un engagement humanitaire en faveur des opprimés. Cette journée de solidarité a montré que les valeurs de l’islam sont indissociables de la défense des justices sociales et des peuples marginalisés.

Arrestation de deux membres du gang responsable de l’agression violente aux HLM

La Sûreté urbaine (SU) a franchi une étape importante dans l’enquête sur l’agression violente qui s’est déroulée le 6 septembre dernier aux HLM. Deux membres du gang impliqués dans cette attaque ont été arrêtés tôt le matin du 9 septembre dans une boîte de nuit aux Almadies, communément appelée « Five ».

Cette agression, dont les images capturées par des caméras de surveillance avaient choqué l’opinion publique, a déclenché une mobilisation policière accumulée. Les vidéos de l’incident, devenues virales, ont permis aux forces de l’ordre d’identifier les agresseurs. L’un des individus appréhendés a été formellement reconnu sur les enregistrements.

Lors d’une perquisition menée chez l’un des suspects, les policiers ont découvert des preuves déterminantes : la moto utilisée lors de l’attaque ainsi que les vêtements portés ce jour-là. Malgré ses tentatives de nier les faits, ces éléments confirment son implication.

L’enquête se poursuit pour capturer les autres membres du gang, déjà identifiés par la police. Cette équipe criminelle, qui sème la panique dans le quartier des HLM, fait l’objet d’un suivi étroit par les forces de l’ordre.

Trois personnes sont déjà derrière les barreaux en lien avec cette affaire, dont un chauffeur de taxi, DS, qui, au lieu d’aider la victime, a profité de la situation pour voler une liaison d’argent tombée de son sac. Il a été arrêté et remis à la Sûreté urbaine pour complément d’enquête.

Renforcement des capacités : Les armées sénégalaises réceptionnent un lot de véhicules militaires tactiques

Ce vendredi, le ministre des Forces armées sénégalaises a présidé une cérémonie de réception d’un lot important de véhicules militaires tactiques tout terrain destiné au transport des troupes. Ces véhicules polyvalents marquent une étape clé dans le cadre d’un vaste programme de modernisation du matériel roulant des forces armées sénégalaises. L’objectif de ce programme est de doter l’armée d’équipements modernes pour répondre efficacement aux exigences de sécurité nationale et aux missions régionales.

Au total, le programme prévoit l’acquisition de plus de 410 véhicules et moteurs militaires. Le Général Birame Diop a rappelé que ce renouvellement du matériel vise à soutenir la montée en puissance des forces armées et à renforcer leur capacité d’intervention. Il a également insisté sur l’importance de la maintenance et de l’entretien des équipements.

Le Colonel Birame Niang, Directeur du service du matériel des armées, a précisé que des formations spécifiques ont été organisées pour les chauffeurs et mécaniciens afin d’assurer une utilisation optimale de ces véhicules. Ces derniers ont d’ailleurs démontré leur efficacité lors d’exercices au centre d’entraînement tactique de Dodji.

Le ministre a félicité le Chef d’état-major général des armées, le Général Mbaye Cissé, pour son engagement dans la modernisation du matériel militaire. Ce nouvel équipement permettra aux forces armées sénégalaises de renforcer leurs capacités opérationnelles, face aux défis sécuritaires croissants.

Kolda : Une bagarre entre jeunes fait un mort

Un drame est produit dans la nuit d’hier dans le village de Mamadou Guiro, situé dans la commune de Bagadadji (département de Kolda). Une altercation entre jeunes du village de Mamadou Guiro et ceux de Sinthiang Siring a conduit à la mort d’un jeune homme et à un blessé grave.

Les jeunes de Sinthiang Siring étaient venus rendre visite à leurs camarades de Mamadou Guiro, et tout se déroulait normalement jusqu’au moment de leur départ. C’est en les raccompagnant, près de l’école élémentaire du village, qu’une dispute a éclaté entre

Un des jeunes a été mortellement touché, tandis qu’un autre a été grièvement blessé et transporté à l’hôpital régional de Kolda. Le corps sans vie de la victime se trouve actuellement à la morgue.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet incident tragique.

Éducation et formation: Le ministre Moustapha Guirassy chamboule les inspections

Le ministre de l’Education nationale Moustapha Guirassy a procédé à un vaste chamboulement dans les rangs des inspecteurs de l’Éducation et de la Formation ( IEF) du Sénégal. Seneweb vous livre la liste des nominations.

 » Article premier. Papa Amadou SIDIBE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511390/K, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bambey, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Gossas, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Oumar KANE, appelé à d’autres fonctions.

Article 2.
 Monsieur Bira Gaye Diongue DIAGNE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514136/D, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Goudiry, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Louga, en remplacement de Monsieur Serigre Bamba SECK, appelé à d’autres fonctions. 

Article 3. Monsieur Cheikhou SIDIBE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513207/B, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bounkiling, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès Département, poste vacant, 

Article 4. Monsieur Malick SOW, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 510491/H, précédemment Inspecte de l’Education et de la Formation de Koumpentoum, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaolack Département, poste vacant. 

Article 5. Monsieur Issa NDIOR, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515959/D, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 1, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tivaouane, en remplacement de Monsieur Amadou DIA, appelé a d’autres fonctions. 

Article 6. Monsieur Made FAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 512047/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 2, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Foundiougne, poste vacant. 

Article 7. Monsieur Doudou FOFANA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511503/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaffrine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guinguinéo, poste vacant. 

Article 8. Monsieur Mamadou Alioune DIALLO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 600077/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Linguère, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès Ville, poste vacant. 

Article 9. Madame Ndèye Amelie Mbor SECK, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515890/3, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kébémer, est nommée Inspecteu, de l’Education et de la Formation des Almadies, en remplacement de Madame Oumy Marie BEYE, appelée à d’autres fonctions. 

Article 10. Monsieur Abdoulaye Oumar KANE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 601013/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Gossas, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Mbacké, en remplacement de Monsieur Ndiaga BA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 11. Monsieur Thierno Haby BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515784/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dakar Plateau, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Keur Massar, en remplacement de Madame Dioule Ka Ndiaye SY, appelée à d’autres fonctions. 

Article 12. Monsieur Jean Jacques CIADHIOU, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514061/M, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diofior, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 2, en remplacement de Monsieur Made FAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 13. Monsieur Déthioukh SAMBA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515773/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Velingara, est nomme Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiaroye, en remplacement de Monsieur Bathie GAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 14. 
Monsieur Ndiaga BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513076/H, précédemment Inspecteur de l’Education et de la ormation de Mbacké, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kébémer, en remplacement de Madame Ndèye Amélie Mbor SECK, appelée à d’autres fonctions. 

Article 15. Monsieur Serigne Bamba SECK, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 603944/Z, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Louga, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diofior, en remplacement de Monsieur Jean Jacques DIADHIOU, appelé à d’autres fonctions. 

Article 16. Monsieur Amadou DIA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517502/D, précedemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tivaouane, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation Kaolack Commune, en remplacement de Monsieur Souleymane DIOP, appelé à d’autres fonctions. 

Article 17.
 Monsieur Souleymane DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515826/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaolack commune, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Sangalkam, en remplacement de Madame Fatoumata DIALLO, appelée à d’autres fonctions. 

Article 18. Monsieur Mamada SOW, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514341/H, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Nioro, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guédiawaye, en remplacement de Monsieur Yaya COLY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 19. Madame Fatoumata DIALLO, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515724/Z, précédemment Inspectrice de l’Education et de la Formation de Sangalkam, est nommée Inspectrice de l’Education et de la Formation de Dakar-Plateau, en remplacement de Thierno Haby BA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 20. Madame Diouley Ndiaye SY, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513147/C, précédemment Inspectrice de l’Education et de la Formation de Keur Massar, est nommée Inspectrice de l’Education et de la Formation de Rufisque Commune, poste vacant. 

Article 21. Monsieur Yaya COLY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 508255/K, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guédiawaye, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation des Parcelles Assainies, poste vacant. 

Article 22.
 Monsieur Mouhamadou Bamba MBAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517930/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saraya, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kédougou, en remplacement de Monsieur Mamadou BARRY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 23.
 Monsieur Mamadou BARRY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 607535/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kédougou, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Linguère en remplacement de Monsieur Mamadou Alioune DIALLO, appelé à d’autres fonctions. 

Article 24. Monsieur Mor GUEYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518832/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de MATAM, est nommée Inspecteur de l’Education et de la Formation de Pikine, poste vacant. 

Article 25. Monsieur Mamour CISSE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515795/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Podor, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Nioro, en remplacement de Mamadou SOW, appelé à d’autres fonctions. 

Article 26. Madam Sophie MAR, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 516027/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dagana, est nommée Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bambey, en remplacement de Amadou SIDIBE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 27. Monsieur Bathie GAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 600102/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiaroye, est nommé Inspecteur de Education et de la Formation de Kaffrine, en remplacement de Monsieur Doudou FOFANA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 28. – Monsieur Mikaila DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518688/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tambacounda, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diourbel, en remplacement de Monsieur Yancouba MASSALY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 29.
 Monsieur Yancouba MASSALY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517526/B, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diourbel, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 1, en remplacement de Monsieur Issa NDIOR, appelé à d’autres fonctions. 

Article 30. Monsieur Magatte DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518812/C, en service « spection de l’Education et de la Formation de Pikine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Vélingara, en remplacement de Monsieur Déthioukh SAMBA appelé à d’autres fonctions. 

Article 31. Monsieur Fallou SENE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513200/E, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Mbour 2, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dagana, en remplacement de Madame Sophie MAR, appelée à d’autres fonctions. 

Article 32. Monsieur Gora Faye NDIAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513097/I, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Thiès Ville, est nommé Inspecteur l’Education et de la Formation de Bounkiling, en remplacement de Monsieur Cheikhou SIDIBE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 33. Monsieur Alioune Kane SECK, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517775/F, précédemment Directeur du Centre régional de Formation des Personnels de l’Education de Kaffrine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tambacounda, en remplacemer de Monsieur Mikaila DIOP, appelé à d’autres fonctions. 

Article 34. Monsieur Bakary CISSOKHO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 620627/G, précédemment Secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Kédougou, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saraya, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Bamba MBAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 35. Monsieur El Hadji Abcoul Aziz FALL, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511776/A, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Guinguinéo, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Koumpentoum, en remplacement de Monsieur Malick SOW, appelé à d’autres fonctions 

Article 36. Monsieur Idrissa BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 519036/3, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Louga, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Podor, en remplacement de Monsieur Mamour CISSE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 37. Monsieur Hamath DIALLO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 601170/M, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Saint-Louis commune, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Goudiry, en remplacement de Monsieur Bira Gaye Diongue DIAGNE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 38.
 Le présent arrêté sera enregistré, communiqué et publié partout où besoin sera » lit-on dans une note dont Seneweb détient une copie.

Insécurité croissante à Dakar : Une nouvelle attaque à Keur Ndiaye Lo

L’insécurité à Dakar et ses environs ne cesse de croître, suscitant de plus en plus de préoccupations. Dans la nuit du 13 au 14 septembre 2024, un point de transfert d’argent situé à Keur Ndiaye Lo, dans le département de Rufisque, a été la cible d’une bande de voleurs. Selon les informations rapportées par Dakar Actu, les malfaiteurs ont réussi à s’enfuir avec un butin estimé à environ vingt millions de francs CFA.

Cet incident survient dans un contexte où de nombreux habitants et commerçants de la région expriment leur inquiétude face à la recrudescence des actes criminels. Le mode opératoire de cette bande de malfaiteurs, apparemment bien organisée, illustre une fois de plus la montée en puissance des violences liées aux vols armés dans la région.

Ce n’est pas la première fois que de tels actes de violence frappent Dakar. Il y a quelques semaines, un autre vol spectaculaire avait eu lieu aux Hlm, un quartier populaire de la capitale. En plein jour, un commerçant qui venait de retirer une somme de six millions de francs CFA dans une banque s’était fait attaquer par un groupe de criminels. Ces derniers l’avaient violemment dépossédé de son argent avant de prendre la fuite, sans être inquiétés.

Ces incidents, de plus en plus fréquents, jettent une lumière crue sur la question de la sécurité dans la capitale sénégalaise. Les autorités locales sont vivement interpellées pour renforcer la protection des citoyens et mettre en place des stratégies efficaces pour enrayer ce fléau qui gangrène la ville.

Les victimes, quant à elles, réclament justice et appellent à une meilleure prise en charge de la sécurité par les forces de l’ordre. Le climat de peur et d’incertitude grandit, et beaucoup craignent que la situation ne se détériore davantage si des mesures fermes ne sont pas prises rapidement.

En attendant, la population reste sur ses gardes, espérant que les autorités puissent enfin juguler cette insécurité galopante qui menace la tranquillité quotidienne de Dakar et ses environs.

Hommage à Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh : 27 ans après, son héritage perdure

Le 14 septembre 1997, le Sénégal perdait une figure emblématique de l’islam, un régulateur social hors pair, le vénéré Khalife général des Tidianes, Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh. Vingt-sept ans après sa disparition, l’aura et les enseignements de celui que l’on surnommait « Dabakh » continuent de résonner au cœur des Sénégalais, et bien au-delà.

Né en 1904 à Tivaouane, dans une famille profondément ancrée dans la tradition soufie de la Tidjaniya, Mame Abdou Aziz Sy était le fils du grand érudit El Hadj Malick Sy et de Sokhna Safiyatou Niang. Ce dernier fut un pionnier de la diffusion de la confrérie tidiane au Sénégal. Formé aux sciences islamiques, Mame Abdou acquit une maîtrise impressionnante des différentes disciplines telles que le Coran et son exégèse, le droit islamique malikite, la langue arabe, la théologie ash’arite et le soufisme. Il alliait à sa science religieuse une profonde compréhension des relations humaines, un atout qui fera de lui un guide spirituel incontournable et un modèle de paix et de sagesse.

Ce grand érudit, dont la générosité légendaire lui valut le surnom de « Dabakh », n’a cessé de prêcher la tolérance, l’unité et la solidarité. À travers ses innombrables discours et enseignements, il s’imposait comme une figure unificatrice, prônant toujours la primauté de l’intérêt général sur les querelles partisanes. Serigne Abdou Aziz Sy, par son leadership spirituel, s’attelait à renforcer la cohésion sociale au sein des différentes confréries musulmanes du pays, œuvrant inlassablement pour l’harmonie et la paix au Sénégal.

Son héritage spirituel reste vivant dans les esprits. À travers ses chants religieux et ses poésies islamiques, qu’il récitait souvent lors des cérémonies du Mawlid, Mame Abdou Aziz Sy célébrait avec ferveur la naissance du prophète Mahomet, renforçant ainsi l’unité des croyants. Sa voix distincte, et ses chants profonds marquèrent plusieurs générations. Il était aussi un fervent promoteur de la solidarité sociale, inspirant par ses actions et ses propos à toujours œuvrer pour le bien commun, un message encore pertinent dans le Sénégal d’aujourd’hui.

Mais son engagement ne s’arrêtait pas là. En plus de son érudition religieuse, Mame Abdou Aziz Sy était également un agriculteur reconnu. En 1965, il fut distingué pour ses activités agricoles, une reconnaissance qui illustre son attachement à la terre et à l’autosuffisance alimentaire. En parallèle, il était un grand commerçant, voyageant à travers le monde, notamment au Maroc, en Arabie Saoudite, aux États-Unis, en France et en Mauritanie. Ces voyages, souvent à l’occasion de congrès islamiques, renforçaient son rayonnement international et témoignaient de son influence au-delà des frontières sénégalaises.

Parmi ses prises de parole marquantes, son discours lors du congrès islamique à la Mecque en 1965 reste dans les mémoires. Ce fut un moment clé où il impressionna ses pairs par sa parfaite maîtrise de la langue arabe et la profondeur de son message, laissant une empreinte durable sur le tijanisme en Afrique et dans le monde musulman.

Aujourd’hui encore, Mame Abdou Aziz Sy Dabakh reste une source d’inspiration pour les nouvelles générations. Ses enseignements et son exemple continuent d’éclairer ceux qui cherchent à bâtir une société plus juste, plus unie et plus fraternelle. Sa vision de l’unité nationale et de la paix sociale est plus que jamais nécessaire pour préserver la stabilité du Sénégal. Sa mémoire perdure non seulement à travers les cœurs de ceux qui l’ont connu, mais aussi à travers ses idées et son engagement qui, 27 ans après sa disparition, restent vivants et actuels.

Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh, une figure intemporelle du soufisme sénégalais, restera à jamais dans les mémoires.

La clé de la Grande Mosquée de Tivaouane a été remise au Khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour, lors d’une cérémonie solennelle en présence du Premier ministre Ousmane Sonko. Cet événement marque une étape symbolique pour la communauté, renforçant les liens entre les autorités religieuses et étatiques.

Mon cher Expert Manar SALL,

Ne confondez pas faire respecter l’AUTORITÉ DE LA LOI et AUTORITARISME.

Heureusement que vous avez rappelé sur votre Post avoir exercé des hautes fonctions en qualité de Conseiller Technique et Directeur Général au Ministère du pétrole et des énergies pendant un peu plus de cinq (5) ans pour utiliser vos propres mots.
Merci également pour les rappels sur vos attributions et missions qui prouvent que vous avez été fonctionnaire avec des attributions qui vous ont été dévolues.

« WOUP REK NGABAYI BUM GUI »
Prenez votre mal en patience en adoptant une attitude positive car vous n’êtes pas le seul à recevoir cette notification d’interdiction de sortie du territoire national.
J’ai l’impression que vous ne suivez pas l’actualité au Sénégal ou bien vous cherchez à vous victimiser pour anticiper sur les événements à venir ?

  • Sachez M. Manar que les choses ont changé au Sénégal au soir du 24 mars 2024 (JUB JUBEUL JUBENTY); moment historique où le peuple préférant le courage à la résignation a fait le choix de la rupture et de la transformation systétique en élisant le Président Bassirou Diomaye FAYE au premier).
  • M. SALL, sachez que le Président et son équipe ont décidé de rompre avec les méthodes de gouvernance anachronique (du régime sortant dont vous êtes acteur à part entière) au regard des exigences renouvelées de la société politique sénégalaise
  • Sachez cher Expert qu’un inventaire via un contrôle d’audit a été entrepris par le Président BDF et le nouveau gouvernement comme l’oblige l’article 1.7 de la loi portant code de transparence à la gestion des finances publiques
  • Pour votre information, les résultats issus de l’audit ont été soumis à ce jour à la cour des comptes pour validation.
  • Sachez qu’il ressort de ces résultats d’audit, une gestion publique empreinte de légèreté qui ont fini par occasionner actuellement des dérapages cachés dans la gestion des finances publiques avec leurs corollaires (Évolution incontrôlée de la masse salariale, dette et intérêt de la dette, non maîtrise des subventions, un dérapage dans les tirage des ressources extérieures etc…..
  • Sachez (vous et les contempteurs de la loi) que, ces manquements notés ont entraîné des dérapages incontrôlés sur les finances publiques de notre cher Sénégal
  • Sachez que ce nouveau Sénégal de rupture est désormais entre de bonnes mains (Jub Jubeul Jubenty), qui veilleront à asseoir fermement l’autorité de la loi et de rappeler par les actes que l’ordre politique (toujours prôner et mis en avant sur tout par les hommes du système) supplantera, sous la magistère du PBDF, l’ordre légal.
  • M. SALL, sachez dore et déjà, que le PR BD FAYE utilisera tous les pouvoirs qui lui sont conférés par la loi pour assurer que les responsabilités seront situées à tous les niveaux de la chaîne administrative et politique. Et l’Expert hors pair sur les questions du pétrole et des énergies M. Manar SALL et les autres contempteurs de la loi ne feront pas exception..
  • Prenez donc votre mal en patience car le PR Bassirou Diomaye FAYE et son PM Ousmane SONKO, ne céderont la moindre parcelle de tolérance aux contempteurs de la loi.
    Je voudrais vous rappeler la définition du terme « AUTORITARISME » : l’absence de contrôle des pouvoirs. l’absence de légitimité du principe de souveraineté nationale : le peuple n’a pas le droit de vote, ou le système électif rend les votes sans objet. la restriction des libertés individuelles.
    Ce nouveau gouvernement veillera au respect strict de l’AUTORITÉ DE LA LOI et de rappeler par des actes (cas d’interdiction des sorties du territoire national) que l’ordre politique ne supplantera jamais l’ordre légal, sous le magistère du PR Bassirou Diomaye FAYE.

Pr. Cheikh THIAW
Professeur titulaire des Universités
Vice Coordonnateur Coalition Diomaye Président KAOLACK
Coordonnateur cellule PASTEF Passoire
Coordonnateur Quartier général Coalition Diomaye Président PASSOIRE KAOLACK.

Optimiser l’évaluation des politiques publiques par le parlement

La dissolution de l’Assemblée nationale au Sénégal le 12 septembre 2024 offre une opportunité unique de repenser la place de cette institution dans l’évaluation des politiques publiques, une fonction essentielle pour la gouvernance démocratique et le développement national. L’évaluation des politiques publiques peut être définie comme un processus systématique visant à mesurer l’efficacité, l’efficience, la pertinence et l’impact des actions menées par le gouvernement pour répondre aux besoins collectifs. Il s’agit de recueillir et d’analyser des données quantitatives et qualitatives afin de juger si les politiques publiques ont atteint leurs objectifs et de déterminer quelles améliorations peuvent être apportées. Ce processus permet également de rendre des comptes aux citoyens et de garantir que les ressources publiques sont utilisées de manière optimale.

Au Sénégal, l’Assemblée nationale est théoriquement un acteur clé dans ce processus, comme en témoigne l’article 59 de la Constitution, qui confie à cette institution le pouvoir d’évaluer les politiques publiques. Cependant, en pratique, cette mission reste sous-utilisée. La loi n°2016-10 du 5 avril 2016 et le décret n°2015-679 du 26 mai 2015 ont renforcé le cadre législatif et institutionnel en introduisant des mécanismes plus stricts de suivi et évaluation des politiques publiques. Toutefois, les résultats sont mitigés en raison de la faiblesse de la coordination entre les différents acteurs impliqués dans l’évaluation, comme l’Inspection générale d’État (IGE), la Commission d’Évaluation et de Suivi des Politiques et Programmes Publics (CESPPP), et la Cour des Comptes. Ces institutions, bien que dotées de mandats clairs, peinent à collaborer efficacement avec le parlement pour une plus grande effectivité des évaluations.

L’un des principaux obstacles réside dans le manque de ressources humaines et techniques au sein de l’Assemblée nationale. Les parlementaires, souvent plus préoccupés par des dynamiques politiciennes que par les questions techniques, manquent de la formation et de compétences nécessaires pour faire faire des évaluations rigoureuses ou en bien comprendre les résultats pertinents. Pourtant, l’évaluation des politiques publiques exige que l’Assemblée nationale puisse activer et utiliser une expertise pointue en matière de collecte et d’analyse de données, de gestion des indicateurs de performance, et de suivi des impacts à court, moyen et long termes. Cette carence en capacité de mobilisation et la gestion des compétences techniques ou d’utiliser des agences spécialisées, freine la capacité du parlement à exercer un contrôle efficace sur les politiques conçues et mises en œuvre par le gouvernement, et à garantir que celles-ci répondent aux besoins réels des citoyens.

Le cadre légal existant est riche, mais il n’est pas pleinement opérationnel. L’Assemblée nationale ne dispose pas d’une commission parlementaire spécialisée exclusivement dans l’évaluation des politiques publiques, contrairement à ce qui est pratiqué dans d’autres pays africains. Le Ghana, par exemple, a institué un Bureau de Suivi et Évaluation qui collabore étroitement avec le parlement pour assurer une évaluation constante et indépendante des politiques sociales et économiques. Ce modèle pourrait inspirer le Sénégal, en créant une commission parlementaire permanente dotée des ressources nécessaires pour travailler en coordination avec des institutions comme l’IGE et la CESPPP.

Par ailleurs, il est impératif d’améliorer la transparence des données et des rapports d’évaluation. Actuellement, les informations relatives à l’exécution des politiques publiques sont souvent inaccessibles ou difficilement compréhensibles pour le grand public. Or, une véritable évaluation des politiques publiques ne peut se faire sans une diffusion large et régulière des résultats. La transparence, par la publication systématique des rapports d’évaluation et des conclusions tirées, est essentielle pour assurer la reddition de comptes et renforcer la confiance entre les citoyens et leurs institutions.

L’implication de la société civile est également un facteur essentiel pour améliorer la qualité des évaluations. Les ONG et think tanks sénégalais, dotés d’une expertise technique et d’une proximité avec les réalités locales, peuvent jouer un rôle crucial en enrichissant les analyses et en apportant des points de vue indépendants sur les résultats des politiques publiques. Leur intégration formelle dans le processus d’évaluation permettrait d’assurer une plus grande diversité des perspectives et une meilleure prise en compte des besoins des populations vulnérables. Le Rwanda, par exemple, a su intégrer des partenariats entre le gouvernement, le parlement et la société civile pour garantir des évaluations plus rigoureuses et inclusives de ses programmes.

L’expérience montre que la capacité d’un parlement à évaluer les politiques publiques dépend également de son aptitude à tirer des enseignements des meilleures pratiques internationales et régionales. En Afrique, des pays comme le Kenya ou l’Afrique du Sud ont mis en place des systèmes de suivi et évaluation robustes, combinant expertise nationale et appui international. Ces modèles montrent qu’une évaluation efficace ne se limite pas à la vérification des comptes ou à l’analyse rétrospective, mais doit également servir de guide pour l’amélioration continue des politiques publiques et des processus décisionnels.

Ainsi, pour renforcer le rôle de l’Assemblée nationale dans l’évaluation des politiques publiques au Sénégal, des réformes structurelles majeures sont nécessaires. Il est impératif de créer une commission parlementaire permanente (quinzième?) dédiée à l’évaluation, capable de travailler en étroite collaboration avec les institutions existantes tout en développant une expertise propre à l’Assemblée nationale. Cette commission pourrait bénéficier d’un renforcement des capacités par le biais de formations continues pour les parlementaires, afin de leur permettre de mieux comprendre, faire mener en y participant, et gérer les processus techniques d’évaluation des politiques publiques. L’amélioration de la transparence et de l’accès aux données publiques, ainsi que l’intégration de la société civile dans les processus d’évaluation, contribueront également à rendre l’évaluation plus participative et plus démocratique.

Pour concrétiser ces réformes, il est nécessaire de promouvoir une meilleure coordination entre l’Assemblée nationale et des institutions comme l’IGE, la CESPPP ; l’IGE et la Cour des Comptes, et les agences nationales de production de données et de l’information stratégiques tout en renforçant les mécanismes de publication et de discussion parlementaire et publique des résultats des évaluations. Le Sénégal pourrait ainsi s’inscrire dans une dynamique de gouvernance plus transparente, plus responsable et plus en phase avec les attentes de ses citoyens. Ces réformes permettraient à l’Assemblée nationale de jouer pleinement son rôle de gardien de la bonne gouvernance et d’acteur central dans l’évaluation des politiques publiques pour renforcer au final la démocratie, l’efficacité et l’impact de l’action publique.

Dr. Abdourahmane Ba
Expert International en Management et Evaluation
Ingénieur Statisticien
Kaolack, Sénégal

Kaolack / Religion : Le responsable politique Mandour Ndour au chevet des guides religieux de Médina Baye

Le responsable politique au niveau du département de Guinguinéo, dans la commune de Mbadakhoun, Mandour Ndour, a remis, vendredi, des dons composés, entre autres, de produits laitiers, de nourriture, de boissons, aux guides religieux de Médina Baye, notamment Zeyda Rokhya Niasse et Thierno Alpha Sow, dans le cadre de la célébration du Maouloud international de Médina Baye, prévue pour le dimanche 15 septembre 2024.

« Nous avons, comme d’habitude, décidé de remettre des dons aux guides religieux de Médina Baye, à savoir Zeyda Rokhya Niasse et Thierno Alpha Sow. Ce don est composé de lait, de farine, de boissons, de denrées alimentaires, et autres condiments », a déclaré Mandour Ndour, responsable politique dans la commune de Mbadakhoun.

Pour cette septième édition, la Fondation Mandour Ndour a été accompagnée par une forte délégation. « C’est un plaisir d’être accompagné par une forte délégation pour venir renouveler notre fidélité à ces guides religieux et aux familles nécessiteuses, afin de les aider à faire face aux dépenses du Maouloud », a-t-il affirmé.

Mandour Ndour a également invité les jeunes à aimer leur religion et à être toujours au service de la communauté, a-t-il conclu.

Naufrage à Mbour : Le Capitaine de la Pirogue et son Fournisseur d’Essence Placés sous Mandat de Dépôt

L’affaire du naufrage tragique survenu au large de Mbour connaît un nouveau tournant judiciaire. Cheikh Sall, frère aîné de l’actuel maire de Mbour, ainsi que son complice, M. Thiaw, fournisseur de carburant, ont été déférés au parquet et placés sous mandat de dépôt. Ils sont désormais inculpés pour plusieurs chefs d’accusation graves, après que le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Petite-Côte a décidé de criminaliser le dossier.

Les deux hommes sont poursuivis pour trafic de migrantsescroqueriemise en danger de la vie d’autrui en mer et homicide involontaire. Les charges qui pèsent contre eux sont lourdes, notamment en raison des circonstances tragiques entourant ce naufrage, qui a coûté la vie à plusieurs passagers.

Cheikh Sall, accusé d’avoir organisé le voyage clandestin, fait également face à des poursuites pour blanchiment de capitaux. Quant à son fournisseur de carburant, M. Thiaw, il est poursuivi pour complicité, notamment pour avoir fourni les ressources nécessaires à cette entreprise périlleuse.

Le procureur a pris la décision de durcir le traitement du dossier en ouvrant une information judiciaire, signe que les autorités comptent sévir contre ces pratiques dangereuses et illégales. Le trafic de migrants, notamment par voie maritime, est un fléau en constante augmentation dans la région de Mbour, un point d’embarquement privilégié pour de nombreux candidats à l’émigration irrégulière.

Ce naufrage, qui a suscité une vive émotion au sein de la population locale, met une nouvelle fois en lumière les dangers de ces voyages clandestins souvent organisés dans des conditions précaires, au péril de la vie des passagers.

La justice devra désormais faire la lumière sur les responsabilités de chacun dans ce drame.

Crise au sein du PDS : Les militants pro-Woré Sarr dénoncent des dysfonctionnements majeurs

Des voix dissidentes se lèvent au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Réunis autour de Woré Sarr, secrétaire générale adjointe chargée des Femmes, ces militants ont exprimé leur profonde préoccupation face à la gestion actuelle du parti. Dans un communiqué parvenu à Dakaractu, ils révèlent une série de manquements graves qui, selon eux, minent la structure démocratique du PDS.

Les militants pro-Woré Sarr déplorent notamment l’absence de réunions régulières des organes dirigeants du parti. « Le Bureau Politique ne s’est pas réuni depuis 2015. Le Secrétariat National, quant à lui, n’a jamais tenu de réunion depuis sa mise en place en 2019, et le comité directeur est resté inactif depuis la même année », affirment-ils. Ces constats soulèvent de vives inquiétudes quant à la gouvernance interne du parti et à sa capacité à faire face aux enjeux politiques actuels.

Pire encore, les renouvellements censés renforcer l’organisation du parti auraient été entachés, selon plusieurs témoignages, « d’abus, d’irrégularités inacceptables et de dysfonctionnements majeurs ». Ces militants dénoncent une violation flagrante des textes qui régissent le fonctionnement du PDS, une situation aggravée par des décisions arbitraires de nomination à des postes électifs. Ils estiment que ces pratiques sapent les fondements démocratiques du parti, éloignant ainsi les bases militantes des réalités politiques du moment.

La gestion centralisée et les décisions prises sans consultation préalable des militants constituent, selon eux, une autre source de frustration. « Certaines décisions majeures qui engagent le parti sont prises sans concertation préalable et n’emportent généralement pas l’adhésion des militants et militantes », regrettent-ils. Cette absence de dialogue a engendré une profonde crise de confiance au sein du parti, accentuant la démobilisation des troupes et fragilisant davantage les principes démocratiques qui ont toujours fait la force du PDS.

Alors que le Sénégal se trouve à l’aube de grandes recompositions politiques, ces dissidents estiment que la base militante du parti est laissée à elle-même, coupée des réalités du terrain. La crise interne qui secoue le PDS pourrait ainsi avoir des répercussions majeures sur sa capacité à jouer un rôle clé dans les prochaines échéances électorales.

Face à cette situation, les militants pro-Woré Sarr appellent à une refonte profonde de la gouvernance du parti, avec une meilleure implication des militants de base et le respect des principes démocratiques qui régissent son fonctionnement.

Ralentissement de l’économie sénégalaise : Les inquiétudes de Madiambal Diagne et les recommandations du FMI

Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a récemment exprimé ses préoccupations à la suite d’une note du Fonds monétaire international (FMI) mettant en garde contre un ralentissement de l’économie sénégalaise. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a partagé son analyse de la situation en des termes fermes : « On l’a dit et répété, que l’économie du Sénégal est en train d’aller à vau l’eau et que les ratios se dégradent d’un mois à l’autre. Mais les autorités de l’Etat ne voudraient pas entendre raison. Lisez le communiqué du FMI après sa mission au Sénégal. Les constats sont implacables. »

Cette réaction du journaliste intervient après la publication par le FMI d’un rapport à la suite de sa mission au Sénégal, laquelle a dressé un tableau peu reluisant de la situation économique du pays. Le FMI a observé un ralentissement de l’activité économique au cours du premier semestre 2024, ce qui laisse présager, selon l’institution, des « perspectives difficiles » pour le reste de l’année. Face à cette situation, le FMI recommande que les autorités sénégalaises adoptent des « mesures fortes » afin d’éviter une détérioration plus profonde de l’économie.

Le FMI a signalé une baisse marquée des performances économiques, attribuant cette situation à divers facteurs, notamment l’inflation persistante, l’augmentation des prix de l’énergie, et une gestion budgétaire qui, selon le fonds, nécessite des réformes urgentes. Parmi ces réformes, le FMI a particulièrement insisté sur la nécessité de réduire progressivement les subventions énergétiques non-ciblées et coûteuses, qui pèsent lourdement sur les finances publiques du Sénégal. Cette mesure est perçue comme essentielle pour alléger le fardeau budgétaire et redonner de la marge de manœuvre à l’État pour d’autres investissements prioritaires.

Madiambal Diagne, dans son intervention, met en lumière ce qu’il perçoit comme un déni de la part des autorités face à la gravité de la situation économique. « Les ratios se dégradent d’un mois à l’autre », a-t-il averti, suggérant que le gouvernement ne prend pas suffisamment en compte les signaux d’alarme émis par des institutions internationales comme le FMI. Pour lui, cette inertie risque de coûter cher à l’économie nationale, d’autant plus que la dégradation des indicateurs économiques pourrait avoir des répercussions sociales et politiques importantes.

La suppression progressive des subventions énergétiques, bien que recommandée par le FMI, est une mesure potentiellement impopulaire qui pourrait provoquer des tensions sociales. En effet, dans un contexte où les ménages sont déjà confrontés à la hausse des prix des produits de première nécessité, cette réduction des subventions pourrait aggraver le coût de la vie pour une partie importante de la population.

Le FMI souligne cependant que cette suppression doit être accompagnée de mesures compensatoires pour protéger les populations les plus vulnérables. Cela pourrait inclure une meilleure ciblage des subventions ou des programmes sociaux plus efficaces pour amortir l’impact de ces réformes sur les foyers à faible revenu.

Le Sénégal se trouve ainsi à la croisée des chemins : d’un côté, la nécessité de réformer en profondeur pour éviter une crise économique plus grave, de l’autre, la pression sociale et politique qui pourrait compliquer la mise en œuvre de ces réformes. Les mois à venir seront décisifs pour l’économie du pays, et la manière dont le gouvernement réagira aux recommandations du FMI déterminera en grande partie l’avenir économique et social du Sénégal.

Madiambal Diagne, en alertant sur la situation, met en exergue un débat crucial pour l’avenir du pays. Reste à savoir si le gouvernement saura écouter ces signaux d’alarme et agir en conséquence.

Retard dans leur intégration dans la Fonction Publique : Le Collectif des sortants de la FASTEF dénonce le mutisme des syndicats d’enseignants

Le collectif regroupant 315 sortants de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation (FASTEF) a exprimé, à travers une lettre ouverte, son mécontentement face au silence des secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS) concernant le retard dans leur intégration dans la Fonction publique.

LETTRE OUVERTE Du : Collectif des sortants de la FASTEF, session 2022
Aux : Secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS)

Avant même d’entamer notre carrière en tant qu’enseignants, nous entendions fréquemment parler de l’existence de plusieurs syndicats légalement constitués. Ces syndicats ont mené de nombreuses batailles et, lorsque nécessaire, défendent les enseignants du moyen secondaire.

Ainsi, après notre sortie de la FASTEF, de nombreux professeurs contractuels ont adhéré à ces structures. Cependant, nous avons constaté que notre intégration dans la Fonction publique est grandement négligée, bien que, rappelons-le, l’année 2024 soit particulière pour diverses raisons d’ordre politique et administratif. Malgré les dossiers égarés entre le Ministère de l’Éducation nationale (MEN) et celui de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, nous n’avons pas observé d’engagements de votre part, bien que vous meniez des luttes nobles.

Nous sommes attristés et déçus de constater que, jusqu’à présent, certains collègues sortants des sessions de 2020 et 2021 ne sont toujours pas intégrés dans la Fonction publique. En ce qui concerne les sortants de la FASTEF, ex-École Normale Supérieure de Dakar, et de l’UFR SEFS de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, session de 2022, il est regrettable de constater qu’il est très rare de voir des collègues en possession de leurs actes d’intégration.

Nous tenons également à souligner que nos collègues de l’ENSTP se trouvent dans une situation similaire, luttant pour la même cause.

C’est pourquoi, après mûre réflexion et face au manque d’engagement des syndicats qui nous représentent pour le traitement de nos dossiers avec rigueur et considération, nous avons décidé de rédiger une lettre ouverte au Premier Ministre de la République du Sénégal, Monsieur Ousmane Sonko. Après le dépôt de cette lettre à la Primature avec accusé de réception, nous vous adressons celle-ci afin de vous exprimer notre profonde déception face à votre silence absolu.

Jusqu’à présent, de nombreux collègues sont contraints de déposer à nouveau leurs dossiers alors qu’ils ont déjà effectué deux ans de service, voire plus. Concernant l’état d’avancement de nos dossiers, nous notons plusieurs contradictions chaque fois que nous nous renseignons auprès des autorités compétentes du Ministère de la Fonction publique.

Il est regrettable de constater que nous approchons de la rentrée sans que la lancinante question des professeurs contractuels ne soit prise en charge. Nous sommes à moins d’un mois de la reprise, et jusque-là, nos actes ne sont toujours pas publiés, sauf quelques exceptions.

Au regard de toutes les informations susmentionnées, nous nous sommes unis avec les autres collègues non intégrés des années 2020 et 2021 ainsi qu’avec les sortants de l’UFR SEFS de l’UGB pour vous informer de notre mécontentement total.

L’APR Réagit à la Dissolution de l’Assemblée Nationale et Annonce ses Stratégies

LAlliance pour la République (APR) a organisé une conférence de presse suite à l’annonce par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la tenue des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Face à cette décision, le parti de l’ancien président Macky Sall a exprimé son refus de se laisser faire et a annoncé son plan pour contrer le régime actuel.

Lors de la conférence, Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, a dénoncé ce qu’il considère comme des « dérives dictatoriales » du gouvernement actuel. Il a souligné plusieurs problèmes qui, selon lui, démontrent l’échec du régime : l’inflation croissante, la criminalité galopante, les accidents de la circulation, ainsi que l’absence de solutions pour la jeunesse, les marchands ambulants et les conducteurs de moto-taxi. Il a également mis en avant le mépris du régime envers un peuple souffrant, notamment à cause de l’émigration clandestine.

L’APR a annoncé la mise en place de plusieurs stratégies pour faire face au régime de Bassirou Diomaye Faye. Parmi ces mesures, le parti prévoit de former un front large avec les forces démocratiques, républicaines et sociales afin de garantir la transparence des prochaines élections législatives. En l’absence d’un consensus avec les autres acteurs politiques, l’APR envisage également de créer une vaste coalition de l’opposition pour imposer la cohabitation politique aux nouvelles autorités après les élections.

Le porte-parole de l’APR a appelé tous les militants et responsables du parti à se mobiliser et à poursuivre leurs efforts politiques et électoraux. Le parti espère ainsi remporter une large victoire le 17 novembre 2024 et imposer un changement de cap politique pour le bien du Sénégal.

Avec ces déclarations, l’APR affiche clairement son ambition de s’opposer fermement au régime actuel, tout en cherchant à rassembler les forces vives de la nation pour une transformation politique.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°272 – du 14 au 16/09/2024

🔴 RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE : LE SÉNÉGAL SUR UNE PENTE DANGEREUSE
🔴 RELATIONS INTER-CONFRÉRIQUES AU SÉNÉGAL : EL HADJI ABDOUL AZIZ SY, L’ÉRUDIT AIMÉ DE TOUS
🔴 ENSEIGNEMENTS INTARISSABLES DE BAYE NIASS : L’IMAM DE LA FAYDA SUR LES TRACES DU PROPHÈTE (PSL)

🔴 Coupe CAF : Jaraaf décroche un nul contre RC Abidjan
🔴 Mercato : Famara Diédhiou de retour au Clermont Foot pour deux ans

First Satellite Day : le Sénégal entre dans l’ère spatiale avec le lancement de GAINDESAT

Le Sénégal a franchi une étape décisive dans son ambition spatiale ce vendredi 13 septembre 2024 avec la célébration du First Satellite Day à la Cité du Savoir de Diamniadio. Présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, la cérémonie a marqué un tournant historique dans le programme spatial du pays, couronné par le lancement réussi de son premier satellite, GAINDESAT.

Au cœur de cet événement, le président Faye a réaffirmé l’importance stratégique du programme spatial SENSAT, conçu pour répondre aux besoins nationaux en matière de technologies et services spatiaux. « Ce projet spatial permettra au Sénégal de devenir un acteur de premier plan dans ce secteur d’avenir, un levier crucial pour notre développement économique et social », a-t-il souligné.

Le satellite GAINDESAT, lancé le 16 août 2024 depuis une base en Californie en partenariat avec SpaceX, est au centre de cette ambition. Il est destiné à collecter des données environnementales essentielles pour différents secteurs stratégiques, notamment l’agriculture, la gestion des ressources naturelles et la prévention des risques climatiques. Ce projet renforce les capacités du Sénégal en matière d’observation spatiale, lui permettant de mieux gérer ses ressources et de prévenir les catastrophes naturelles.

La réussite de GAINDESAT ne constitue que la première étape d’un plan spatial ambitieux. Un centre spatial moderne a déjà été inauguré à Diamniadio, chargé de suivre les opérations du satellite et de traiter les données recueillies. Ce centre s’inscrit dans une vision à long terme visant à faire du Sénégal un hub technologique africain dans le domaine spatial. « Nous nous engageons à doter notre pays d’un centre capable de concevoir, assembler, et exploiter des satellites, avec des équipements de pointe pour garantir notre autonomie dans ce domaine », a déclaré le président Faye.

Le développement de ce centre spatial n’est qu’une des nombreuses initiatives du Sénégal pour construire un écosystème spatial solide. Le gouvernement mise sur la formation de ressources humaines qualifiées, ainsi que sur la promotion de startups et d’entreprises spécialisées dans les technologies spatiales. Cette stratégie vise à créer une synergie entre innovation et entrepreneuriat, en stimulant l’émergence de nouvelles activités économiques liées à l’espace.

Avec l’appui de partenariats internationaux et un engagement national fort, le Sénégal entend poursuivre les investissements dans le secteur spatial, afin de consolider les acquis et de maintenir sa compétitivité à l’échelle mondiale.

Lors de cette journée historique, le président Faye a tenu à saluer le travail des ingénieurs sénégalais qui ont joué un rôle clé dans le lancement de GAINDESAT. Ces « soldats de la conquête spatiale » seront décorés lors d’une réception officielle au Palais de la République en reconnaissance de leur contribution remarquable à ce projet.

En conclusion, le président a appelé la jeunesse sénégalaise à embrasser le secteur spatial comme une voie d’avenir, soulignant l’importance de l’éducation et de la formation dans la réussite de ce programme. « Nous devons créer un environnement propice à l’émergence de nouveaux talents, car ce sont eux qui bâtiront le futur de notre nation dans l’espace », a-t-il déclaré.

Le First Satellite Day marque ainsi une étape clé dans l’histoire du Sénégal, qui, grâce à des initiatives audacieuses comme GAINDESAT, s’impose désormais comme un acteur de premier plan sur la scène spatiale africaine et internationale.

Conseil de sécurité de l’ONU : Les États-Unis soutiennent l’attribution de deux sièges permanents pour l’Afrique

Les États-Unis ont annoncé leur soutien à la création de deux sièges permanents pour les pays africains au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, marquant une avancée significative dans les discussions autour de la réforme de cet organe influent. Cette déclaration a été faite par Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des États-Unis à l’ONU, lors d’une conférence au Council on Foreign Relations.

La diplomate américaine a expliqué que la représentation actuelle de l’Afrique, limitée à des sièges temporaires avec des mandats de deux ans, ne permettait pas aux pays du continent de contribuer pleinement aux travaux du Conseil. « Le problème est que ces sièges élus ne permettent pas aux pays africains d’apporter le bénéfice de leur connaissance et de leur voix au travail du Conseil », a-t-elle souligné.

En plus des sièges pour l’Afrique, les États-Unis soutiennent également la création d’un siège permanent à rotation pour les petits États insulaires en développement, un groupe souvent sous-représenté dans les instances de décision internationales.

Cependant, Washington reste opposé à l’extension du droit de veto aux nouveaux membres permanents. Linda Thomas-Greenfield a précisé que l’ajout de nouveaux droits de veto pourrait nuire à l’efficacité du Conseil. « Aucun membre permanent ne veut abandonner son droit de veto, nous y compris », a-t-elle déclaré, ajoutant que cette position reflétait un consensus au sein des membres actuels permanents du Conseil de sécurité.

Le soutien des États-Unis à cette réforme intervient après que la Russie a également exprimé son appui à la création de sièges permanents pour les pays africains. Depuis plusieurs années, l’Afrique milite pour une meilleure représentation dans le Conseil, où seules cinq nations (États-Unis, Russie, Chine, France, et Royaume-Uni) disposent de sièges permanents avec droit de veto.

L’attribution de sièges permanents à des nations africaines serait une reconnaissance de l’importance croissante du continent sur la scène mondiale. Des pays comme le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Égypte, et le Sénégal sont régulièrement cités comme des candidats potentiels pour occuper ces nouveaux sièges.

Toutefois, cette réforme ambitieuse nécessiterait l’approbation des deux tiers des 193 États membres de l’ONU, ainsi que l’accord des cinq membres permanents actuels du Conseil. Bien que le soutien des États-Unis représente une étape importante, la mise en œuvre de ces changements dépendra de négociations intenses et de l’obtention d’un large consensus international.

L’appui américain à cette réforme donne un nouvel élan aux efforts de l’Afrique pour obtenir une meilleure représentation au sein de l’ONU. Si elle est adoptée, cette réforme pourrait transformer le fonctionnement du Conseil de sécurité et offrir à l’Afrique une voix plus influente dans la gestion des affaires mondiales.

Lancement du radar météorologique à Diamniadio : un outil moderne pour prévenir les inondations

Le Sénégal a franchi une étape importante dans la lutte contre les inondations avec le lancement officiel, ce jeudi à Diamniadio, d’un radar météorologique de pointe. Cet outil, inauguré par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, vise à renforcer les capacités du pays en matière de prévisions météorologiques et d’alerte précoce face aux risques d’inondations.

Lors de la cérémonie de lancement, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a souligné l’importance de cet équipement pour le Sénégal, en déclarant que « ce radar est la concrétisation de la volonté de ramener la technologie au niveau des communautés afin de faciliter leur quotidien. » Cet outil permettra d’améliorer la précision des prévisions météorologiques et de fournir des alertes plus rapides et localisées, contribuant ainsi à une meilleure gestion des inondations.

Le radar météorologique sera placé sous la gestion de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), qui joue un rôle central dans la surveillance météorologique du pays. Cet outil vient s’ajouter aux infrastructures déjà en place pour compléter les efforts de gestion et de prévention des catastrophes climatiques, notamment les inondations qui touchent fréquemment plusieurs régions du Sénégal.

Le lancement de ce radar s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion intégré des inondations, soutenu par des partenaires internationaux tels que le Fonds vert pour le climat et l’Agence française de développement (AFD). Avec un financement global de 10 milliards de francs CFA, ce projet vise à doter le Sénégal de capacités modernes pour anticiper et gérer les risques climatiques, en particulier ceux liés aux inondations.

Ce nouvel outil marque une avancée majeure dans la stratégie nationale du Sénégal pour moderniser ses infrastructures hydrauliques et météorologiques. En permettant des prévisions plus précises et une meilleure réactivité face aux catastrophes naturelles, le radar météorologique de Diamniadio contribuera directement à protéger les populations vulnérables et à minimiser les impacts dévastateurs des inondations.

Le FMI met en garde contre les perspectives économiques du Sénégal : des réformes urgentes nécessaires

Le Fonds monétaire international (FMI) a tiré la sonnette d’alarme concernant l’économie du Sénégal. Dans un rapport publié après une mission de suivi, l’institution a mis en évidence un ralentissement économique au premier semestre 2024, avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel limitée à 2,3 % au premier trimestre. Face à ces perspectives économiques jugées « difficiles », le FMI exhorte le gouvernement sénégalais à prendre des mesures fortes pour redresser la situation, notamment à travers une réforme de la politique des subventions énergétiques.

Le FMI a observé une baisse d’activité dans plusieurs secteurs majeurs de l’économie sénégalaise, notamment le secteur minier, l’agro-industrie et la construction. Ces difficultés ont contribué au ralentissement général de l’économie, malgré une inflation en baisse à 2,2 % en moyenne durant les six premiers mois de l’année, aidée par la diminution des prix internationaux des matières premières.

Cependant, cette baisse de l’inflation n’a pas suffi à compenser les pressions sur le budget public. Le déficit budgétaire du pays s’est creusé sous l’effet de dépenses élevées, notamment liées aux subventions énergétiques coûteuses, ainsi qu’aux paiements d’intérêts sur la dette publique. Le recours à des emprunts commerciaux externes à court terme a également été souligné comme une source de préoccupation par le FMI.

Le chef de mission du FMI au Sénégal, Edward Gemayel, a souligné l’urgence de mettre en place des réformes budgétaires pour stabiliser les finances publiques. Parmi les mesures proposées, le FMI recommande la suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées, qui pèsent lourdement sur le budget de l’État. La rationalisation des exonérations fiscales fait également partie des priorités pour améliorer la situation budgétaire.

Ces réformes sont jugées essentielles pour que le Sénégal puisse respecter les objectifs de déficit imposés par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et maintenir la dette publique sur une trajectoire descendante. Les discussions entre le FMI et les autorités sénégalaises, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ont porté sur la poursuite des réformes dans le cadre du programme économique soutenu par le Fonds.

Le Sénégal bénéficie déjà d’un appui important du FMI, avec un programme soutenu par un financement de 1,5 milliard de dollars (environ 887,4 milliards de francs CFA) dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit (MEC). En parallèle, le pays bénéficie également d’un soutien financier à hauteur de 320 millions de dollars (environ 189,3 milliards de francs CFA) dans le cadre du programme de résilience et de durabilité. Ces fonds visent à soutenir la stabilité économique du pays face aux défis actuels.

Malgré ce soutien financier, le FMI reste préoccupé par les perspectives économiques du Sénégal pour la suite de l’année 2024. Le ralentissement de la croissance observé pourrait se poursuivre, compromettant ainsi les objectifs de développement à long terme du pays.

Les autorités sénégalaises, conscientes de l’enjeu, ont réaffirmé leur engagement à prendre des « mesures vigoureuses » pour redresser les finances publiques. Le FMI, pour sa part, maintient un certain optimisme quant à l’impact des réformes proposées, tout en insistant sur l’importance d’une mise en œuvre rapide et coordonnée pour éviter une détérioration économique plus grave.

Le Sénégal, face à des défis économiques croissants, doit rapidement s’engager dans une série de réformes structurelles pour stabiliser ses finances publiques. Le soutien du FMI et la mise en œuvre des recommandations proposées seront déterminants pour assurer une relance économique durable et maîtriser les pressions budgétaires à court terme. Les mois à venir seront cruciaux pour déterminer si le pays parvient à redresser la barre ou si les perspectives économiques se détérioreront davantage.

Lancement historique du premier satellite sénégalais : GAINDESAT-1A

Le Sénégal a marqué une étape majeure dans son histoire technologique avec le lancement de GAINDESAT-1A, le premier satellite du pays. La cérémonie, présidée par Son Excellence le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, symbolise l’entrée du Sénégal dans le club restreint des nations dotées de capacités spatiales. Cet accomplissement témoigne du savoir-faire et de la détermination des ingénieurs et techniciens sénégalais, dont les efforts ont permis de concrétiser ce projet ambitieux.

GAINDESAT-1A, conçu pour collecter des données environnementales et fournir des images satellites, constitue un outil essentiel pour répondre aux défis de plusieurs secteurs clés. En effet, ses retombées seront bénéfiques dans des domaines tels que l’agriculture, où il permettra un suivi des cultures et une gestion optimisée des ressources; l’environnement, en facilitant la surveillance des zones à risque et la préservation des écosystèmes; la sécurité, avec un meilleur contrôle des frontières et des territoires; ainsi que l’aménagement du territoire, en soutenant une planification plus précise et efficace.

Lors de la cérémonie de lancement, le Président Faye a salué le travail acharné de tous ceux qui ont contribué à cette réussite, soulignant que cet événement n’est pas seulement une prouesse technique, mais aussi un symbole de souveraineté et d’innovation pour le Sénégal. « Aujourd’hui, nous traçons la voie vers un avenir technologique brillant pour notre nation. GAINDESAT-1A est le premier pas d’un Sénégal souverain et résolument tourné vers l’avenir », a-t-il déclaré.

Avec ce premier satellite en orbite, le Sénégal se dote d’un outil stratégique pour mieux exploiter ses ressources naturelles et renforcer sa position sur l’échiquier technologique mondial. Le lancement de GAINDESAT-1A marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour le pays, qui aspire désormais à jouer un rôle prépondérant dans le domaine spatial en Afrique.

Le futur s’annonce prometteur, et ce lancement historique représente un tremplin pour de nouveaux projets encore plus ambitieux. Le Sénégal, grâce à GAINDESAT-1A, confirme son engagement à embrasser pleinement les opportunités offertes par l’innovation technologique et à poser les bases d’un développement durable et prospère pour les générations futures.

Le FMI encourage les réformes structurelles pour redresser l’économie nationale

Le Fonds Monétaire International (FMI), suite à son état des lieux sur l’économie nationale, a émis plusieurs recommandations destinées à renforcer les réformes entreprises par les nouvelles autorités. Le FMI met en avant la nécessité d’un retour rapide à l’objectif de déficit budgétaire et de la réduction de la dette publique à travers des mesures décisives.

Dans son rapport, le FMI appelle à la rationalisation des exonérations fiscales et à la suppression progressive des subventions énergétiques non ciblées, qu’il juge coûteuses. Ces mesures sont vues comme essentielles pour redresser les finances publiques et maîtriser la dette. Le FMI insiste également sur l’importance de traiter l’accumulation des impayés envers les entreprises, notamment dans les secteurs de la construction et de l’énergie. Pour ce faire, un inventaire des passifs devrait être établi, et un plan d’apurement avec un calendrier crédible et transparent doit être mis en place pour une résolution rapide de cette situation.

Le FMI a également recommandé des réformes structurelles dans le secteur de l’énergie, notamment la révision de la formule de tarification des produits pétroliers et l’évaluation des coûts de production de l’électricité. Il est impératif, selon l’institution, de garantir la viabilité financière de la société nationale d’électricité, SENELEC, via une nouvelle structure tarifaire qui intégrerait un tarif social destiné aux ménages vulnérables.

Saluant les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures recommandées par le Groupe d’action financière (GAFI), le FMI estime que ces efforts faciliteront la sortie du pays de la « liste grise », ce qui renforcerait le climat des affaires et la confiance des investisseurs. Le renforcement du cadre réglementaire et la transparence dans la gestion des finances publiques sont ainsi perçus comme des leviers essentiels pour la relance économique.

Les autorités locales ont réaffirmé leur engagement en faveur des réformes soutenues par le FMI, renouvelant ainsi leur détermination à assurer la transparence, la bonne gouvernance et la responsabilité publique. Un audit général sur les finances publiques est en cours de finalisation, et les résultats attendus devraient permettre de renforcer davantage les réformes.

Les discussions entre le FMI et les autorités nationales se poursuivront lors des deuxième et troisième revues combinées, prévues pour fin octobre 2024.

Le FMI a tenu des discussions constructives avec plusieurs hauts responsables du gouvernement, y compris le Premier Ministre Ousmane Sonko, le Ministre de l’Économie, M. Abdourahmane Sarr, et le Ministre des Finances, M. Cheikh Diba. Les échanges ont également inclus des représentants du secteur privé et des partenaires au développement, soulignant ainsi une dynamique de coopération renforcée pour accompagner les réformes économiques nécessaires.

En conclusion, les recommandations du FMI visent à remettre l’économie nationale sur une trajectoire de croissance durable, tout en protégeant les couches les plus vulnérables de la population. La mise en œuvre de ces réformes devrait contribuer à améliorer le climat des affaires et à renforcer la confiance des investisseurs, ouvrant ainsi la voie à une reprise économique plus forte et plus résiliente.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall critique vivement le Président Diomaye Faye

Le jeudi 12 septembre, Thierno Alassane Sall, ancien député et président du parti République des Valeurs (RV), s’est exprimé sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM) à propos de la dissolution de l’Assemblée nationale sénégalaise. Selon lui, cet acte marque une rupture profonde avec les engagements pris par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, ce qui décrédibilise la parole publique au Sénégal.

Une surprise attendue « J’ai toujours su qu’on allait dissoudre l’Assemblée nationale », a affirmé Thierno Alassane Sall, soulignant qu’il n’avait pas anticipé que le Président Faye se « dédirait » à ce point. L’ancien député a exprimé sa stupéfaction face à ce qu’il considère comme une trahison des engagements pris, rappelant que le président avait officiellement informé l’Assemblée de la tenue d’une Déclaration de politique générale (DPG) prévue pour le 13 septembre. Pourtant, cette promesse n’a pas été tenue, ce qui alimente un climat de défiance croissante dans la vie politique sénégalaise.

La parole publique en péril Thierno Alassane Sall n’a pas mâché ses mots, dénonçant ce qu’il perçoit comme une manipulation politique. Selon lui, au-delà du contexte local, même les ambassades étrangères suivent de près la situation politique du Sénégal, inquiètes des dérives observées. « Tout le monde était attentif à l’issue de cette crise », a-t-il affirmé, critiquant l’attitude du président, qui, selon lui, n’avait jamais l’intention de tenir la DPG, mais a préféré se livrer à des « tromperies ».

Un deuil national oublié Thierno Alassane Sall a également critiqué l’absence de mention du deuil national dans les récentes déclarations du président. « Il a même oublié de s’y prononcer dans son discours », a-t-il déploré, mettant en avant le manque de respect pour des événements tragiques qui touchent le pays. Pour lui, la dissolution de l’Assemblée nationale et l’absence de cohérence dans les décisions politiques du chef de l’État sont le reflet d’une parole présidentielle « morte », réduite à néant par des actions incohérentes et des promesses non tenues.

Cette critique sans détour révèle un malaise profond dans le paysage politique sénégalais, où la confiance dans les institutions semble de plus en plus fragilisée. Pour Thierno Alassane Sall, la crédibilité du Président Diomaye Faye est sérieusement mise à mal, un problème qu’il qualifie de « dévalorisation de la parole sénégalaise » à l’échelle nationale et internationale.

Urgent ! Le Chef de l’Etat stoppe son convoi après un accident sur l’autoroute

En route pour Diamniadio, le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a été témoin d’un accident sur l’autoroute à péage. Immédiatement, il a fait stopper son convoi pour s’enquérir de la situation et s’assurer que les secours puissent intervenir rapidement.

Législatives du 17 novembre : le Conseil constitutionnel tranche sur la question des parrainages

Suite à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale ce jeudi 12 septembre, le président Bassirou Diomaye Faye a fixé la date des législatives anticipées au 17 novembre prochain. Contrairement aux scrutins habituels, ces élections ne seront pas soumises à la règle des parrainages, a décidé le Conseil constitutionnel, selon une information relayée par Les Échos.

Le journal indique que cette décision a été prise « sur demande du président de la République ». Les sept membres du Conseil constitutionnel auraient justifié leur décision en invoquant la supériorité de la Constitution sur le Code électoral dans le cadre d’élections anticipées. Les Échos rapporte ainsi que : « Si c’étaient des élections prévues à une date définie à l’avance, le Code électoral se serait appliqué. Mais dans le cas d’élections anticipées, c’est la Constitution qui prime. »

Par conséquent, les candidats aux 165 sièges de députés ne seront pas contraints de passer par l’étape des parrainages, souvent perçue comme un filtre rigoureux ayant freiné les ambitions de nombreux candidats par le passé. Toutefois, cette absence de parrainage pourrait raviver un débat de longue date : celui de la multiplication des candidatures, un phénomène que le système de parrainage avait justement contribué à contenir lors des précédentes élections.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Un acte légal mais contesté par l’opposition

Anta Babacar Ngom dénonce une dérive autoritaire et appelle à la mobilisation citoyenne avant les élections du 17 novembre 2024

Le communiqué en intégralité :

Le Président de la République, Bassirou Diomaye FAYE, vient de dissoudre l’Assemblée nationale. Nous prenons acte de sa déclaration. Ce n’est pas une surprise. Mieux, c’est une décision qui était plus qu’attendue, compte tenu de la piètre qualité de cette législature depuis maintenant deux ans. Si la légalité de l’acte posé par le Président de la République ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays. Le précédent est dangereux et inquiétant. Il s’agit de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux de la « signature Présidentielle ». Un Président de la République ne ruse pas ! Les arguments avancés cachent maladroitement une tentative de consolidation d’un pouvoir sans partage, loin des aspirations de millions de Sénégalais qui avaient espéré un véritable renouveau démocratique. En votant à plus de 54 %, nos compatriotes avaient choisi la rupture. Ce qu’ils récoltent aujourd’hui est une trahison de cette espérance, un retour aux calculs politiques que notre peuple a rejetés et combattus avec courage et détermination. On a envie de dire « Tout ça pour ça » ! Le vote d’une loi d’orientation budgétaire n’aurait de sens que s’il est adossé aux orientations d’une déclaration de politique générale. La suppression des fonds spéciaux de la présidence sonnerait plus fort comme signal de rationalisation du train de vie de l’État, en lieu et place de la dissolution du CESE et du HCCT, qui ne présente aucune urgence, surtout en l’absence d’une majorité parlementaire sécurisée. Les arguments évoqués pour la dissolution de l’Assemblée nationale voleraient beaucoup plus haut, si son Excellence Monsieur le Président de la République s’était contenté de prendre ses responsabilités constitutionnelles sans verser dans le dilatoire et les calculs politiciens. En choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif. Ce qui s’est produit aujourd’hui est un signal d’alarme. Le moment est venu de dire “Non” à la dérive autoritaire en gestation. Les Sénégalais sont mis devant leurs responsabilités. La démocratie, pour être équilibrée et juste, doit être en mesure de s’autoréguler. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent. Il nous incombe de barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger nos institutions en imposant la COHABITATION au régime actuel. Le 17 novembre 2024, il ne s’agira pas simplement d’une élection. Il s’agira de l’avenir de notre démocratie. Il s’agira de dire que nous, citoyens sénégalais, refusons des pratiques qui mettent en péril nos acquis républicains. Mobilisons-nous pour un Sénégal où le pouvoir n’est plus un monopole, mais une responsabilité partagée, contrôlée et équilibrée ! Nous avons besoin de solutions concrètes, pas de manœuvres politiques. Le Président évoque la souveraineté du peuple. Oui, la souveraineté appartient au peuple et elle ne doit pas être instrumentalisée pour justifier des calculs politiques. Face à cette situation, nous, l’Alternative pour la Relève Citoyenne, tenons à réaffirmer notre détermination inébranlable à porter la voix du peuple à l’Assemblée nationale. L’État n’est pas un terrain de jeux, et il devient urgent de constituer une Alternative Responsable face à ce gouvernement, et ceci dans l’intérêt unique du Peuple sénégalais.

Affaire Cheikh Oumar Diagne : le préfet de Dakar interdit la manifestation prévue aujourd’hui

Le préfet de Dakar, via son adjoint, a pris la décision d’interdire la manifestation prévue par Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses camarades ce vendredi après la prière à la mosquée Massalikoul Jinane, située à Colobane. Cette interdiction a été motivée par des risques potentiels de troubles à l’ordre public, ainsi que des perturbations de la libre circulation des personnes et des biens, selon les informations relayées par ledakarois.sn.

La marche visait à dénoncer les propos polémiques tenus par le ministre conseiller Cheikh Oumar Diagne, qui auraient offensé plusieurs figures religieuses sénégalaises de renom, notamment Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy. Ces déclarations ont provoqué une vive indignation parmi les adeptes des confréries religieuses au Sénégal, déclenchant une série de réactions, dont celle de Modou Mbacké Bara Dolly et de ses soutiens.
Les propos du ministre, jugés irrespectueux à l’encontre de ces figures spirituelles emblématiques du pays, ont suscité des appels à la mobilisation. Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, en particulier, s’est illustré comme l’un des principaux meneurs de cette contestation, dénonçant ce qu’il considère comme une atteinte à l’honneur des chefs religieux du Sénégal. Il avait dès lors annoncé une marche pour exprimer publiquement son désaccord.
Ce n’est pas la première fois que les autorités de Dakar décident d’interdire une manifestation en lien avec cette affaire. Déjà, le 6 septembre dernier, une tentative de mobilisation avait été bloquée par les forces de l’ordre. Face à ce nouvel obstacle, Modou Mbacké Bara Dolly avait déclaré être prêt à tout pour mener à bien la marche prévue, allant jusqu’à affirmer qu’il était disposé, avec ses partisans, à sacrifier leur vie pour défendre l’honneur de Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy.
« Nous sommes prêts à y laisser nos vies s’il le faut, mais nous marcherons pour défendre nos guides spirituels », avait-il déclaré en réponse à la première interdiction. Cette posture, qui témoigne d’une détermination farouche, a contribué à alimenter les tensions autour de cette affaire.
L’interdiction de cette nouvelle manifestation repose sur des raisons sécuritaires. Le préfet de Dakar a évoqué la possibilité de troubles à l’ordre public, ainsi qu’un risque d’entrave à la circulation des personnes et des biens, dans un contexte déjà tendu. La mosquée Massalikoul Jinane, où devait débuter la marche, est un lieu hautement symbolique et très fréquenté, particulièrement lors des prières du vendredi. Les autorités redoutaient donc des débordements pouvant affecter la quiétude des fidèles et des habitants de la zone.
Cette décision a été accueillie avec scepticisme par les partisans de Modou Mbacké Bara Dolly, qui voient dans cette interdiction une forme de censure visant à étouffer la contestation populaire. Ils estiment que cette démarche légitime vise à défendre l’honneur des guides religieux, et que leur marche ne devait en aucun cas être perçue comme une menace à l’ordre public.
L’affaire Cheikh Oumar Diagne est rapidement devenue un sujet de discorde entre les autorités et une partie de la population, en particulier les disciples des principales confréries du pays. Dans un pays où la religion occupe une place prépondérante, les chefs religieux bénéficient d’une grande influence et d’un respect inébranlable. Toute parole ou acte jugé offensant à leur égard est généralement mal perçu, et peut provoquer des réactions vives.
Modou Mbacké Bara Dolly et ses alliés espèrent toujours que leurs revendications seront entendues et que justice sera faite. De leur côté, les autorités continuent de maintenir leur position, en mettant en avant la nécessité de préserver la paix sociale et d’éviter toute forme de violence.
L’interdiction de la manifestation prévue aujourd’hui ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu dans cette affaire sensible. Tandis que Modou Mbacké Bara Dolly et ses partisans promettent de continuer la lutte pour obtenir réparation, les autorités semblent vouloir privilégier la stabilité et l’ordre public face à une situation de plus en plus tendue.

Dissolution de l’assemblée nationale : la réaction du Dr Malick Diop

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé ce jeudi 12 septembre la dissolution de l’Assemblée nationale. En réaction, l’ancien député Dr Malick Diop a exprimé sa gratitude envers le peuple sénégalais pour la confiance placée en lui durant son mandat. Tout en saluant son parcours au service de la nation, il a réaffirmé son engagement inébranlable envers le Sénégal en appelant à un avenir de paix et de prospérité.

L’intégralité de sa déclaration :

Je m’adresse à vous aujourd’hui avec un profond sentiment de gratitude alors que se clôture ma mission à l’Assemblée Nationale. Ces années ont été marquées par un engagement total, guidé par une volonté sincère de servir le peuple sénégalais avec intégrité, loyauté et détermination. J’ai toujours œuvré pour porter vos préoccupations, vos espoirs et vos aspirations, avec la conviction profonde de travailler pour le bien de notre nation.

Chaque décision que j’ai prise, chaque bataille que j’ai menée à vos côtés, je l’ai faite avec honnêteté et en gardant à l’esprit ce devoir sacré de défendre les intérêts de notre pays. Aujourd’hui, je suis quitte avec ma conscience, car j’ai donné tout ce que je pouvais pour être à la hauteur de la confiance que vous m’avez accordée.

«  La satisfaction du devoir noblement accompli , la paix de la conscience ! »
Je tiens à remercier chacun d’entre vous. Votre soutien, vos critiques, et votre foi en notre avenir commun m’ont permis de toujours aller de l’avant. Ce n’est pas une fin, mais un nouveau départ. Mon amour pour le Sénégal reste intact et mon engagement pour son avenir est plus fort que jamais.

Je resterai à vos côtés, au service de ce grand pays que nous aimons tant. Que Dieu bénisse le Sénégal et nous guide vers un avenir de paix et de prospérité. Merci infiniment, dieureudieuf !

Vive le SÉNÉGAL ???????? !
Vive la République !

Dr Malick DIOP

Dissolution de l’Assemblée nationale : Yoro Dia dénonce le non-respect de la parole donnée

L’Assemblée nationale a été dissoute, et les réactions ne cessent d’affluer. Parmi les voix critiques, celle de l’ancien ministre et politologue Yoro Dia se distingue. Selon lui, le Président Bassirou Diomaye Faye a manqué à la parole donnée en annonçant, malgré des promesses, la dissolution de l’Assemblée sans que le Premier ministre Ousmane Sonko ait fait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) prévue pour le 13 septembre.

« On laisse Sonko violer impunément la Constitution en ne faisant pas sa DPG », a fustigé Yoro Dia, soulignant que cela s’est fait avec la « complicité » du Président, qui semble, selon lui, s’être transformé en « bouclier » pour protéger le Premier ministre.

Yoro Dia a poursuivi en critiquant la manière dont le Président a géré cette situation, affirmant que la dissolution de l’Assemblée nationale représente un sacrifice de la « sacralité de la parole présidentielle » au profit des « petits combats » de ce qu’il appelle. le « guide suprême », en référence à Sonko.

La dissolution de l’Assemblée et l’absence de DPG de Sonko continuent d’alimenter le débat public, soulevant des questions sur le respect des institutions et des promesses politiques dans le pays.

Reddition des comptes : un ancien ministre de Macky Sall rembourse une somme importante pour éviter des poursuites judiciaires

Dans le cadre de la campagne de reddition des comptes initiée par le nouveau régime, un ancien ministre du gouvernement de Macky Sall a accepté de rembourser une importante somme d’argent pour échapper à des poursuites judiciaires. Selon le journal Le Témoin , cet ancien

Cette décision intervient après que plusieurs corps de contrôle tels que la Cour des comptes, l’Inspection générale d’État (IGE), l’Inspection générale des finances (IGF), l’OFNAC, et la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) ont transmis leurs rapports au procureur de la République. Ces documents font état de détournements présumés commis par des personnalités de l’ancien régime.

Dans le cadre de cette opération de « traque des biens mal acquis », le procureur a mandaté la Division des enquêtes criminelles (DIC) et la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane pour démarrer les enquêtes. Les auditions devraient bientôt commencer afin de faire la lumière sur les accusations portées contre plusieurs dignitaires de l’ancien régime.

Cette démarche marque une étape importante dans la volonté des autorités actuelles de renforcer la transparence et la redevabilité des responsables publics, en veillant à ce que les fonds détournés soient restitués à l’État et que les auteurs soient poursuivis.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°271 – du 13/09/2024

🔴 DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE APRÈS UNE FAUSSE ANNONCE SUR LA DPG : LE « WAX WAXET » DE DIOMAYE
🔴 INCIDENT DE HANN : DAKAR SANS ÉLECTRICITÉ PENDANT DES HEURES

🔴 Afrobasket U18 – Demi-finale : Le Sénégal face au Mali pour une place en finale

Gestion Financière : Le Président Bassirou Diomaye Faye Dévoile les Scandales de l’Ancienne Administration

Dans un discours marquant, le nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exposé une situation alarmante concernant la gestion financière du pays. Fraîchement installé à la tête de l’État, il a dénoncé ce qu’il qualifie de « gestion financière désastreuse » sous l’ancienne administration, en dévoilant les résultats préliminaires d’un audit sévère, mené en conformité avec la loi sur la transparence dans la gestion des finances publiques.

L’audit révèle une situation inquiétante. Selon les premières conclusions, la gestion publique précédente a été marquée par des dérives graves, avec des chiffres qui témoignent d’une situation hors de contrôle. Une augmentation incontrôlée de la masse salariale, une explosion de la dette publique et de ses intérêts, ainsi qu’une gestion chaotique des subventions sont au cœur des reproches du Président Faye.

Le chef de l’État a décrit ces dérapages comme des « manipulations volontaires et cachées », qui ont entraîné une explosion de la dette et fragilisé l’économie nationale. En outre, il a dénoncé l’utilisation abusive des ressources extérieures, ce qui, selon lui, a gravement entamé la crédibilité financière du pays auprès des partenaires internationaux.

Fidèle à ses engagements de campagne, le Président Faye a promis une transparence totale dans la gestion des affaires publiques. Il a annoncé que son gouvernement s’engage à mener une revue exhaustive des révélations contenues dans le rapport d’audit, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers du pays.

Une fois validé par la Cour des comptes, ce rapport sera rendu public, permettant ainsi aux citoyens de prendre la pleine mesure de l’ampleur des dérives financières. Le Président a réitéré son engagement à sanctionner sévèrement les responsables de cette gestion catastrophique, en rappelant que les pratiques passées ne resteront pas impunies.

Le discours du Président Faye symbolise le début d’une nouvelle ère, où la transparence et la responsabilité seront les principes directeurs de la gouvernance économique du pays. Les premières mesures annoncées visent à remettre sur pied une économie lourdement fragilisée, et à restaurer la confiance des citoyens ainsi que des partenaires internationaux.

Cette réforme profonde de la gestion des finances publiques sera cruciale pour redresser la situation économique du pays. Le Président a affirmé que chaque décision prise dans les mois à venir sera déterminante pour le futur de la nation, promettant une rigueur sans faille dans la gestion des affaires publiques.

BBY dénonce la dissolution de l’Assemblée nationale et appelle à la mobilisation contre une dérive autoritaire.

Ce jeudi 12 septembre 2024, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a prononcé la dissolution de l’assemblée nationale. Le groupe BBY prend acte de cette décision qui met fin au mandat des députés de la 14eme législature. Le groupe parlementaire BBY exprime sa reconnaissance au peuple sénégalais qui, en 2022, lui avait fait confiance en lui conférant une majorité à l’Assemblée nationale. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale en pleine session extraordinaire qu’il a lui-même convoquée et a la veille de la déclaration de politique générale dont il a lui-même fixé la date, le Président de la République vient de commettre un parjure, exécutant en cela, et de manière cynique, les instructions de son Premier ministre.

Bloquer l’initiative de la motion de censure déposée par la majorité en usant de manière pernicieuse des dispositions de la Constitution l’habilitant à convoquer une session extraordinaire, avec un ordre du jour surchargé à dessein, fixer une date pour la déclaration de politique générale différente de celle proposée par la Conférence des Présidents et prononcer la dissolution la veille, relèvent simplement de l’indignité républicaine et de la petite politique.

Ces deux hommes, à la tête de notre pays s’amusent de nos institutions pour satisfaire leurs besoins politiques urgents, qui semblent être la dissimulation de leurs incapacités à résoudre les problèmes des Sénégalais et de conduire les politiques propres à les faire sortir du marasme dans lequel leur politique les a plongés.

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a décidé d’appeler les sénégalais à dénoncer avec la dernière énergie, ces agissements d’une autre époque de ce régime qui veut en finir avec la démocratie et installer une dictature.

Nous appelons tous les hommes et femmes de notre pays, qui sont épris de justice et de liberté, à faire bloc pour ne pas donner à ces incapables la possibilité d’installer un Royaume au Sénégal et d’y dérouler un agenda aux conséquences néfastes pour nos concitoyens, notamment en se mobilisant pour les faire battre à plate couture aux prochaines élections législatives qui seront l’occasion de renvoyer ces stagiaires sans parole et sans respect pour les Sénégalais, à leurs chères études. Ainsi que le disait jean de la fontaine « La ruse la mieux ourdie peut nuire à son inventeur et souvent la perfidie retourne sur son auteur »

Fait à Dakar, le 12 septembre 2024

Abdou MBOW

Président du Groupe

parlementaire BBY Tire

Dissolution de l’Assemblée nationale : Élections législatives fixées au 17 novembre 2024

Ce jeudi 12 septembre 2024, le président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale dans le cadre de son discours officiel. S’appuyant sur l’article 87 de la Constitution, le chef de l’État a pris cette décision après avoir consulté les autorités compétentes, notamment le Conseil constitutionnel, le Premier ministre, ainsi que le président de l’Assemblée nationale.

Dans son allocution, il a précisé les circonstances de cette dissolution ainsi que la date retenue pour la tenue des prochaines élections législatives. « En vertu du pouvoir que confère l’article 87 et après avoir consulté le Conseil constitutionnel sur la bonne date, le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024 », a déclaré le président.

Cette décision marque une étape importante dans la vie politique du pays, ouvrant la voie à une nouvelle campagne électorale. La dissolution de l’Assemblée nationale est un outil constitutionnel permettant de convoquer des élections anticipées en cas de blocage institutionnel ou de crise politique, et peut ainsi redistribuer les cartes au sein du paysage politique national.

Les partis politiques s’activent d’ores et déjà pour préparer leurs listes et lancer leur campagne dans un contexte qui promet d’être décisif pour l’avenir du pays. Ces élections, prévues pour le 17 novembre 2024, seront cruciales pour déterminer la nouvelle composition de l’Assemblée et, potentiellement, l’orientation politique du gouvernement à venir.

Les prochains jours devraient voir s’intensifier les annonces de candidatures, les alliances entre partis et les stratégies de campagne. Tous les regards sont désormais tournés vers ces élections législatives qui s’annoncent comme un moment clé dans l’histoire politique récente du pays.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Bassirou Diomaye Faye franchit le pas

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a officiellement annoncé, ce jeudi 12 septembre 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale par décret présidentiel. Cette décision survient exactement deux ans après l’installation des députés et marque un tournant important dans la vie politique sénégalaise.

La possibilité d’une dissolution de l’Assemblée était dans l’air depuis l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême. Elle avait été clairement évoquée par le Premier ministre Ousmane Sonko, après le rejet du projet de loi portant sur la révision constitutionnelle qui visait à dissoudre des institutions telles que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (Cese).

Le 4 septembre dernier, Ousmane Sonko, lors d’une allocution, avait d’ailleurs affirmé : « Je puis vous assurer qu’il n’y aura pas de motion de censure d’ici au 12 septembre. Et que le 12, s’il plaît à Dieu, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale ».

Ce décret met ainsi fin au mandat actuel des parlementaires et ouvre la voie à une nouvelle élection législative dans les prochains mois. Les prochaines semaines seront cruciales pour la recomposition du paysage politique sénégalais.

Exploit des Lionceaux : Le Sénégal élimine l’Égypte et se qualifie pour les demi-finales

Les Lionceaux du basket sénégalais viennent de signer une victoire historique en éliminant le champion d’Afrique en titre, l’Égypte, avec un score final de 68 à 61. Cette victoire, obtenue dans un match à haute intensité, démontre une montée en puissance de l’équipe sénégalaise sous la direction de leur coach Parfait Adjivon.

Dès le début de la rencontre, les Lionceaux ont pris le contrôle, remportant le premier quart-temps sur le score de 19 à 16. Les Sénégalais ont ensuite maintenu leur rythme et sont allés à la pause avec une avance de quatre points (32-28), mettant déjà la pression sur leurs adversaires égyptiens.

Dans le troisième quart-temps, le Sénégal, emmené par un Cheikh Biteye en feu avec 23 points à son actif, a su garder son avance (47-43). Biteye, omniprésent sur le terrain, a été le fer de lance de l’offensive sénégalaise, rendant la tâche extrêmement difficile pour les Égyptiens.

Le dernier quart-temps a confirmé la solidité des Lionceaux. Grâce aux performances exceptionnelles de Codé Mbengue (10 points), d’Ousseynou Sambe (12 points) et de Tidiane D’Almeida (8 points), le Sénégal a fini en force. Imperturbables dans les moments décisifs, les Lionceaux ont résisté à la pression pour l’emporter 68 à 61 et signer ainsi un des plus beaux exploits du tournoi.

Cette victoire éclatante contre l’Égypte, championne d’Afrique en titre, fait du Sénégal un sérieux prétendant au titre. La qualification en demi-finale marque une nouvelle étape dans le parcours remarquable des Lionceaux dans ce tournoi. Ils confirment ainsi leur montée en puissance et suscitent de grands espoirs chez les supporters sénégalais pour la suite de la compétition.

Parfait Adjivon et ses protégés n’ont désormais qu’un objectif : décrocher le titre et marquer l’histoire du basket sénégalais.

Nomination imminente d’un Directeur des Affaires Religieuses : Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane

Lors de son déplacement ce jeudi dans la cité religieuse de Tivaouane, à l’occasion des préparatifs du Gamou, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé une nouvelle importante. S’exprimant devant le Khalife Général des Tidianes, le chef de l’État a révélé la prochaine nomination d’un Directeur des Affaires Religieuses, une position stratégique qui aura pour mission de coordonner les relations entre l’État et les différentes communautés religieuses du Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance de ce choix délicat en insistant sur les critères qu’il a lui-même définis pour sélectionner la personne qui occupera cette fonction. « Depuis l’annonce de la direction des affaires religieuses, je faisais le casting pour trouver quelqu’un qui est apolitique », a déclaré le président. Le futur directeur devra se distinguer non seulement par ses compétences et sa connaissance approfondie des pratiques religieuses au Sénégal, mais aussi par sa capacité à collaborer avec l’ensemble des chefs religieux, indépendamment de leur obédience.

Cette annonce fait écho à l’attention particulière que porte l’État sénégalais aux foyers religieux, dans un pays où la foi et la spiritualité jouent un rôle central dans la vie publique et privée. En confiant cette mission à une personne qualifiée, Bassirou Diomaye Faye espère renforcer le dialogue entre l’État et les diverses communautés religieuses, tout en préservant l’harmonie sociale.

Le Président a conclu son discours en exprimant son optimisme quant à cette nomination prochaine, soulignant que le nouvel interlocuteur des autorités religieuses serait à même de fédérer l’ensemble des acteurs du paysage religieux sénégalais. Il a ajouté que cette collaboration accrue permettra de renforcer les liens de confiance entre l’État et les différents foyers religieux du pays.

Cette initiative témoigne d’une volonté de mieux encadrer les questions religieuses au Sénégal, tout en respectant la diversité des croyances et des pratiques spirituelles qui caractérisent le pays.

Le président Bassirou Diomaye Faye dénonce l’émigration irrégulière lors de sa visite à Tivaouane

Ce jeudi matin, lors de sa visite à Tivaouane, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a tenu un discours fort sur la question de l’émigration irrégulière, un fléau qui continue de faire des ravages parmi la jeunesse sénégalaise. Reçu par le Khalif général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, le chef de l’État n’a pas mâché ses mots en dénonçant les dangers et les conséquences dramatiques de cette pratique.

« La religion n’accepte pas le suicide. Et au regard du nombre de victimes, il semble que les jeunes se suicident dans cette affaire d’émigration irrégulière », a-t-il déclaré, en référence aux nombreux jeunes qui périssent en mer, dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Ces propos traduisent une inquiétude profonde du président face à une situation qui prend de plus en plus d’ampleur.

Il a également appelé à la patience et à une approche réfléchie pour faire face à ce phénomène. « La situation ne saurait se résoudre du tac au tac. Mais nous avons espoir que tout ira pour le mieux », a-t-il ajouté, marquant ainsi son optimisme quant aux efforts à venir pour endiguer cette tragédie.

Bassirou Diomaye Faye a conclu son discours en sollicitant l’aide des guides religieux, tels que le Khalif général des Tidianes, pour transmettre un message de sensibilisation aux jeunes. « Nous avons besoin que, par le biais de votre crédibilité, nos messages passent à l’endroit des citoyens », a-t-il insisté. Cette déclaration souligne l’importance du rôle des autorités religieuses dans la lutte contre l’émigration irrégulière, un problème autant social que spirituel.

Cette visite à Tivaouane s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État pour mobiliser tous les acteurs de la société dans la prévention de ce drame humain, qui continue de toucher de nombreuses familles sénégalaises.

Adresse à la Nation du Président Bassirou Diomaye Faye : Enjeux et Contexte

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à s’adresser à la Nation ce jeudi à 20 heures, un discours attendu et diffusé sur les ondes de la RTS. Cette allocution intervient à un moment crucial pour le Sénégal, marquée par des décisions politiques majeures et un climat socio-politique tendu.

C’est le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui avait annoncé cette intervention lors d’une rencontre à la Primature, pendant que le président était en déplacement en Chine. « Il est important que les Sénégalais comprennent ce qui se passe », avait-il déclaré, faisant allusion à une « reddition », un terme qui a soulevé plusieurs spéculations dans l’opinion publique. Cette anticipation du discours traduit l’importance des sujets à aborder par le chef de l’État.

L’allocution présidentielle se tient dans un cadre politique particulier, dominé par la déclaration de politique générale du gouvernement et les spéculations sur une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. En effet, cette dissolution est légalement possible à compter du 12 septembre, avec l’approbation préalable du Conseil constitutionnel et du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, déjà accordée.

Le discours de ce jeudi pourrait clarifier plusieurs points d’interrogation qui pèsent sur la scène politique sénégalaise. Les citoyens attendent des réponses sur la gestion de l’État, les tensions politiques internes, et les réformes envisagées. La question de la dissolution de l’Assemblée reste particulièrement sensible, car elle pourrait entraîner des élections législatives anticipées, un scénario qui pourrait bouleverser les équilibres politiques actuels.

En somme, l’adresse à la Nation de Bassirou Diomaye Faye s’annonce déterminante pour l’avenir politique du pays. Les Sénégalais seront à l’écoute pour comprendre les intentions du Président et les perspectives qu’il envisage pour l’avenir du Sénégal.

Naufrage à Mbour : le Parti Rewmi réagit et présente ses condoléances

Le Sénégal est une nouvelle fois endeuillé par un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage tragique d’une pirogue à Mbour qui a causé la mort de plusieurs dizaines de personnes. Face à cette tragédie, le parti Rewmi, dirigé par Idrissa Seck, a exprimé sa profonde consternation dans un communiqué officiel.

« Le Sénégal vient de vivre encore une fois un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage d’une pirogue à Mbour qui a fait des dizaines de victimes. Ce drame est la dernière d’une longue série d’accidents sur les routes et de naufrages d’embarcations de fortune voulant rallier l’Europe », peut-on lire dans le communiqué.

Le président Idrissa Seck et l’ensemble du parti Rewmi ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes, tout en implorant la clémence divine. « Nous présentons nos condoléances à toutes les familles éplorées et implorons Allah d’accorder aux défunts sa miséricorde et son pardon », a déclaré le parti.

En plus de ce message de compassion, Rewmi a exhorté le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour éviter que de telles catastrophes ne se répètent. Le parti a appelé à des actions tant conjoncturelles que structurelles pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine. Il a également insisté sur l’importance de l’assistance aux familles des victimes et sur la nécessité de déterminer les responsabilités dans ce drame.

Le naufrage de Mbour relance le débat sur l’urgence de trouver des solutions efficaces pour prévenir ces tragédies qui endeuillent régulièrement le Sénégal, et sur la nécessité d’offrir aux jeunes des alternatives viables pour un avenir meilleur dans leur propre pays.

Un chauffeur de taxi arrêté pour vol après une agression à Dakar

Les éléments de la Sûreté urbaine de Dakar ont présenté aujourd’hui au procureur de la République le taximan Diégane Dione, accusé de complicité dans une violente agression perpétrée la semaine dernière contre le commerçant Oumar Diaw. Cet incident, survenu aux HLM de Dakar, a suscité une vive émotion après la diffusion des images sur les réseaux sociaux. Dione, témoin de l’agression, aurait profité de la situation pour s’enfuir avec une partie de l’argent tombée du sac de la victime.

L’agression s’est déroulée en plein jour. Oumar Diaw, suivi par des assaillants après un retrait d’argent à la banque, a été attaqué par six hommes à moto. Ils l’ont aspergé de gaz neutralisant avant de le dépouiller de son sac à dos contenant une somme de 6 millions de francs CFA, deux chéquiers et des effets personnels. Les agresseurs, identifiés comme W. Sow, Nd. Sagna, B. B. Ndaw, L. Fall et P. Mouha, sont activement recherchés par les forces de l’ordre. Un sixième individu reste encore à identifier.

Diégane Dione, 43 ans, domicilié à la Patte d’Oie, a affirmé avoir ramassé une liasse de billets de 1.000 000 francs CFA tombée du sac lors de l’agression. Il a d’abord prétendu avoir remis cet argent à une tierce personne en vue de le rendre à la victime. Cependant, confronté aux preuves vidéo issues des caméras de surveillance, il a été forcé d’avouer avoir gardé l’argent pour lui. Une somme de 990 000 francs CFA a été retrouvée dans son véhicule lors de la perquisition et restituée au commerçant.

L’enquête a révélé que les agresseurs, armés de couteaux et de substances toxiques, suivaient la victime depuis sa sortie d’une banque au rond-point EMG. Les caméras de surveillance montrent qu’ils avaient planifié leur acte avec minutie, surveillant de près chaque mouvement de la victime avant de passer à l’attaque.

Diégane Dione a été inculpé pour association de malfaiteurs et vol commis en réunion avec violence. En attendant d’éventuelles poursuites judiciaires, les agresseurs demeurent en cavale, alors que les autorités poursuivent activement leurs recherches pour les appréhender.

KAOLACK / CRÉATION D’UNE AUTORITÉ CHARGÉE DU CULTE : Diomaye éteint le feu allumé par Cheikh Oumar Diagne

À quelques jours du Maouloud, célébration de la naissance du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui), le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué son passage à Médina Baye par un discours fort en soutien à la liberté de culte. En présence du Khalif général de la Faytatidianiya, Cheikh Mahi Ibrahim Niass, il a affirmé sa détermination à maintenir un équilibre respectueux entre l’État et les foyers religieux. Un discours qui vient dissiper les tensions provoquées par les récentes déclarations de Cheikh Oumar Diagne envers les écrits de guides spirituels.

Le chef de l’Etat, père de la Nation, a précisé : « nous allons accomplir et assumer pleinement notre responsabilité envers les foyers religieux. La laïcité ne signifie pas que le gouvernement doit se détacher des institutions religieuses. La liberté de culte, garantie par la Constitution, doit être respectée et promue. » Il a, par ailleurs, réaffirmé son engagement à soutenir les guides religieux et a appelé à la prière pour la paix et la stabilité du pays, considérant les foyers religieux comme essentiels au vivre-ensemble.

Poursuivant son itinéraire, le président de la République s’est rendu à Léona Niassène, où il a été chaleureusement accueilli par le Khalife général, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Lors de cette visite, il a souligné l’importance des leaders religieux dans la préservation de la cohésion sociale et a annoncé la création d’un poste de Directeur des Affaires Religieuses. Cette nouvelle fonction vise à renforcer les relations entre l’État et les foyers religieux, facilitant ainsi une collaboration plus étroite et efficace.

Cette annonce marque un engagement clair du président Diomaye Faye à intégrer les perspectives religieuses dans la gouvernance et à favoriser un dialogue constructif avec les leaders spirituels, consolidant ainsi l’harmonie nationale et le respect mutuel.

La Dakaroise

Amadou Bâ exprime sa profonde compassion suite à la tragédie survenue au large de Mbour

L’ancien Premier ministre, Amadou Bâ, a récemment réagi aux événements tragiques qui se sont produits près des côtes de Mbour. Dans un contexte de deuil et de chagrin national, il a exprimé sa vive émotion et sa douleur face à ces drames qui ont secoué le pays.

« Je suis particulièrement meurtri par le naufrage de l’embarcation à hauteur de Mbour et les circonstances tragiques de l’accident de la circulation à Ndangalma », a-t-il déclaré. Ces deux incidents, qui ont endeuillé des familles et la nation entière, ont suscité une vague de compassion et de solidarité à travers le pays. Amadou Bâ a tenu à saluer les efforts des éléments de la marine nationale ainsi que de toutes les personnes impliquées dans les opérations de secours, espérant que les disparus seront retrouvés en vie.

Celui qui a lancé récemment l’initiative « La nouvelle responsabilité » a également adressé un message de soutien aux survivants et aux blessés de ces incidents. Il leur a souhaité un prompt rétablissement, tout en adressant ses plus sincères condoléances aux familles des victimes ainsi qu’à toute la nation.

Arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle, Amadou Bâ incarne aujourd’hui une figure de compassion et de responsabilité face aux défis et drames qui secouent le pays. Ces événements tragiques soulignent une fois de plus l’importance d’une solidarité nationale forte pour soutenir les familles endeuillées et les survivants en quête de réconfort.

Visite du Président de la République à Kaolack : Aly Tounkara souligne la portée symbolique.

Le Coordinateur National du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax Sa Réw a magnifié la visite du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à Kaolack ce mercredi 11 septembre. Pour lui, cette venue est un signe fort de considération envers les populations de Kaolack.

« Nous, leaders de la région de Kaolack, tenons à exprimer notre profonde gratitude pour la visite que vous avez accordée aujourd’hui à la communauté Saloum-Saloum, et plus particulièrement aux chefs religieux de notre localité, en cette semaine de préparation du Gamou. Votre présence marque un signe fort de considération et de soutien à notre communauté, et elle renforce notre détermination à collaborer activement à la réussite des affaires de l’État », a déclaré M. Aly Tounkara, membre de la Conférence des Leaders de la Coalition Diomaye Président.

Le Coordinateur National du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax Sa Réw a également tenu à remercier les populations de Kaolack pour l’accueil chaleureux qu’elles ont réservé à la délégation présidentielle. « Ce moment a été une nouvelle preuve de l’attachement de nos concitoyens à votre vision et à votre leadership. Nous saluons, par ailleurs, la Présidente Aïda Mbodji pour son engagement constant envers la Coalition, en parfaite harmonie avec les orientations que vous avez fixées. Son dévouement et son attachement à la cause commune sont des atouts précieux pour notre région et pour l’ensemble de notre Nation », a-t-il souligné.

Le natif de Kaolack a conclu en renouvelant son ferme engagement aux côtés du Président de la République pour le développement et la prospérité de notre cher pays, le Sénégal. Pour rappel, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu à Médina Baye, à Léona Niassène et à Léona Kanène pour effectuer une visite auprès des dignitaires religieux de la ville du centre.

Présentation de condoléances à Mbour : Le Pdt Faye promet une « traque sans répit »

Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye était hier à Mbour Tefess pour compatir avec les familles des victimes, suite au chavirement, dimanche dernier, d’une embarcation de fortune avec à son bord des centaines de candidats à la migration irrégulière, faisant au moins une quarantaine de morts.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en fin d’après-midi à Mbour, où il a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances à la nation entière. Lors de sa visite, il s’est rendu à Tama Lodge, la plage où sont déposés les corps des victimes. « C’est avec une immense tristesse que je suis ici aujourd’hui », a déclaré le président Faye qui a annoncé que l’État allait intensifier sa lutte contre les réseaux de migration clandestine. Il a promis une « traque sans répit » des convoyeurs de migrants, affirmant que « le gouvernement continuera de traquer ces vendeurs d’illusions ». Cette annonce survient en réponse à la tragédie et reflète la détermination de l’État à combattre le phénomène de l’émigration irrégulière.

Le président Faye a souligné que le gouvernement assume entièrement la responsabilité d’apporter des solutions appropriées aux problèmes liés aux migrations clandestines.

« Il est de notre responsabilité d’apporter des solutions idoines et nous allons assumer entièrement cette responsabilité », a-t-il conclu.

La tragédie a plongé plusieurs quartiers de Mbour dans un profond deuil. Un drame au large de Mbour, qui a atteint une ampleur tragique avec le repêchage de 39 corps depuis le naufrage d’une pirogue transportant des migrants le dimanche 8 septembre 2024. Alors que les opérations de sauvetage, orchestrées par la Marine nationale sénégalaise avec l’aide d’un avion de patrouille maritime espagnol, ont permis de retrouver quatre rescapés, un nombre indéterminé de passagers demeure porté disparu. Trois jours après cette tragédie, le Président Bassirou Diomaye Faye, en visite à Mbour, a exprimé une immense tristesse et a promis une « traque sans répit » des réseaux de migration clandestine, tout en affirmant que le gouvernement sénégalais « assumera entièrement la responsabilité » de cette crise.

A. Saleh

Le Maire de Dakar Barthelemy Dias en visite chez Thierno Madani Tall à l’occasion du Gamou 2024

En prélude à la célébration du Gamou, prévue le dimanche 15 octobre 2024, Barthelemy Dias, maire de Dakar, a rendu visite à Thierno Madani Tall, Khalife de la famille Omarienne. Accompagné d’une délégation officielle, le maire s’est rendu à la Médina pour exprimer ses vœux et recueillir les bénédictions du Khalife, dans une atmosphère marquée par des échanges empreints de spiritualité.

Lors de cette rencontre, le maire de Dakar a profité de l’occasion pour présenter un projet majeur qui s’inscrit dans sa vision d’une ville moderne et respectueuse des valeurs religieuses : la solarisation de la Grande Mosquée Omarienne. Ce projet, dont le lancement est imminent, vise à équiper ce haut lieu de culte d’un système d’énergie solaire. « Ce projet incarne notre engagement à faire de Dakar une ville décarbonisée résolument tournée vers l’avenir, alliant modernité et respect de nos valeurs spirituelles », a déclaré Barthelemy Dias.

L’initiative de solarisation, en plus de son aspect écologique, reflète l’ambition de la ville de Dakar de s’inscrire dans une démarche de transition énergétique durable, tout en préservant les symboles culturels et religieux du pays. Ce projet est ainsi perçu comme une harmonie entre innovation technologique et préservation des traditions spirituelles, un modèle qui pourrait inspirer d’autres initiatives similaires à travers le pays.

La visite du maire chez Thierno Madani Tall s’inscrit dans une longue tradition de respect et de reconnaissance mutuelle entre les autorités civiles et religieuses du Sénégal. À l’approche du Gamou, cette rencontre souligne l’importance des liens entre la ville de Dakar et les grandes familles religieuses du pays, en particulier à un moment où la cohésion sociale et le développement durable sont au cœur des préoccupations.

Tragédie à Mbour : Le chavirement de la pirogue suscite émoi et avertissement du Président Bassirou Diomaye Faye

Le chavirement tragique d’une pirogue à Mbour continue de plonger la petite côte dans la douleur et le désarroi. Ce mercredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est déplacé sur les lieux pour compatir avec les familles des victimes et exprimer sa consternation face à la gravité de la situation. Selon ses propres termes, cet événement est une véritable tragédie, et il se dit profondément affecté par la récurrence des corps repêchés depuis le drame.

« Je suis peiné en me rendant compte que depuis le chavirement de la pirogue, des corps n’arrêtent pas de sortir des eaux. C’est un drame qui ne dit pas son nom. Je suis attristé, peiné de voir ces familles vivre ce drame », a-t-il déclaré, la voix empreinte d’émotion. Il a également dénoncé l’implication de certains individus dans ce qu’il qualifie de « business » de l’immigration clandestine. « Nous traquerons tous les responsables et ils vont répondre de leurs actes », a-t-il averti avec fermeté.

Ce drame, révélateur des conséquences tragiques de l’émigration clandestine, a poussé le président à adresser un message clair aux parents et aux jeunes. Il reconnaît les difficultés socio-économiques auxquelles certaines familles sont confrontées, mais invite à ne pas céder à la tentation de l’émigration par voie maritime.

« Il faut encourager les jeunes et les inviter à être plus patients. Cela ne sert à rien de leur mettre la pression. Il faut leur donner de bonnes pistes de réussite », a-t-il souligné. Le chef de l’État a tenu à rappeler que des initiatives gouvernementales sont en cours pour offrir aux jeunes des alternatives viables, notamment en mettant en place des mécanismes pour leur permettre de subvenir à leurs besoins.

Dans son discours adressé à la jeunesse, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’importance de la patience, de la persévérance et du travail dans la quête de la réussite. Il a exhorté les jeunes à éviter la voie maritime, une option qu’il a qualifiée de périlleuse et pleine de risques.

En conclusion, face à cette tragédie, le président de la République appelle à la raison et à l’action collective pour prévenir de nouveaux drames et protéger la jeunesse du pays des dangers de l’immigration clandestine.

Lutte contre l’émigration clandestine : Le gouvernement annonce la mise en place d’un numéro vert pour dénoncer les filières dangereuses

Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment annoncé des mesures importantes pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine, en particulier celle qui pousse de nombreux jeunes à braver les dangers de la mer dans l’espoir de trouver une vie meilleure à l’étranger. Selon lui, un numéro vert sera mis en place dans les prochains jours, destiné à encourager les citoyens à signaler les filières de migration illégales et les passeurs qui envoient les jeunes vers « les vagues de la mort ».

Un appel à la responsabilité citoyenne

Le président Faye a insisté sur l’importance du rôle que doit jouer la population dans cette lutte. « Les gens ne doivent pas se taire », a-t-il affirmé, soulignant que chaque silence contribue à la perte tragique de centaines de jeunes. Pour lui, ces jeunes représentent l’avenir du pays, ceux qui devraient être mobilisés pour la reconstruction nationale. « Ce sont ces jeunes-là qui constituent l’espoir », a-t-il rappelé avec force.

Renforcement des actions des forces de l’ordre

Si les forces de l’ordre continuent de mener un « travail remarquable » dans la lutte contre ce phénomène, leur efficacité, selon le président, dépendra également de la collaboration de la population. Le numéro vert, qui sera activé prochainement, permettra aux citoyens de dénoncer en toute discrétion les activités des passeurs et des réseaux de migration clandestine.

Un phénomène complexe nécessitant du temps

Le président Faye a cependant tenu à rappeler que le phénomène de l’émigration clandestine ne saurait être résolu en un claquement de doigts. Les causes profondes qui poussent les jeunes à prendre la mer, des causes souvent liées à la précarité économique, nécessitent des solutions durables. « Il faut du temps pour que des solutions qui sont mises en place opèrent et que les conséquences positives se fassent ressentir », a-t-il souligné.

Ainsi, au-delà des mesures immédiates, l’accent est mis sur la patience et la coopération collective pour combattre efficacement ce phénomène, tout en offrant aux jeunes des alternatives viables pour construire leur avenir dans leur propre pays.

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