La FAO Alerte : La Lucilie Bouchère menace les animaux et les humains au Sénégal

Les agriculteurs et les vétérinaires du Sénégal n’avaient jamais rien vu de tel. La lucilie bouchère a infesté le pays, provoquant une myiase, une invasion parasitaire des plaies par des larves. Tous les mammifères, y compris les humains, peuvent être touchés. Il n’est donc pas surprenant que la soudaineté et la gravité de l’infestation causée par la lucilie bouchère aient déclenché un signal d’alarme.

« Le caractère inédit et violent des cas a été l’élément déclencheur » qui a poussé le pays à demander une mission de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), d’après Frédéric Poudevigne, vétérinaire principal à la FAO et membre de l’équipe du Centre de gestion des urgences chargée de la mission.

La lucilie bouchère dépose ses œufs sur les plaies d’animaux ou d’êtres humains vivants. Au Sénégal, des milliers d’animaux ont été infestés durant la saison des pluies, entre juillet et décembre 2023. Certains ont été traités avec des larvicides ou des remèdes plus artisanaux, tandis que d’autres ont été si gravement atteints qu’ils n’ont pas survécu. Le temps passé à inspecter les bêtes et le coût des consultations et des produits vétérinaires ont accru l’impact de l’infestation sur les moyens de subsistance des agriculteurs.

Dans le cadre de leur mission commune, la FAO, le Centre mixte FAO/Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et les autorités sénégalaises ont visité sept des quatorze départements du pays, recueillant près de 2 000 signalements de cas auprès d’agriculteurs et de vétérinaires. Seuls 16 cas avaient été portés à la connaissance des autorités chargées de la santé animale jusqu’alors. Bien que la lucilie bouchère puisse infecter les êtres humains, aucun cas confirmé n’a été détecté au Sénégal.

En plus d’aider le pays à planifier sa réponse, l’une des tâches principales des experts consistait à déterminer le type de lucilie responsable de l’épidémie, puisque cela aurait des répercussions majeures sur la riposte et la façon d’aborder les futures épidémies.

Un diagnostic préliminaire de deux échantillons envoyés au laboratoire vétérinaire national de Dakar incriminait la lucilie bouchère du Nouveau Monde (Cochlyomyia hominivorax). Il se serait agi du premier cas d’introduction d’une espèce invasive et hautement agressive d’Amérique en Afrique subsaharienne.

Au début des années 1990, une grave épidémie de lucilie bouchère du Nouveau Monde a été stoppée en Lybie en moins de trois ans, grâce à un programme d’urgence piloté par la FAO et l’AIEA. La réponse s’appuyait principalement sur la technique de l’insecte stérile (TIS), qui a montré son efficacité. La TIS consiste à élever des insectes en captivité et à les exposer à un rayonnement gamma lorsqu’ils sont à l’état de pupe afin de les stériliser. Les mouches stériles sont ensuite dispersées. Leur accouplement avec des mouches sauvages fertiles ne produisant pas de nymphes, cela concourt à réduire et, in fine, à éradiquer la population parasitaire.

Confirmant les tests ADN excluant la présence de la lucilie bouchère du Nouveau Monde, la mission du Sénégal a analysé les échantillons disponibles, avec le concours d’un expert principal de l’AIEA, et mis en évidence la responsabilité de la lucilie bouchère de l’Ancien Monde (Chrysomya bezziana).

La lucilie bouchère de l’Ancien Monde est endémique dans une grande partie du continent africain, ce qui signifie que son impact écologique est bien inférieur à celui d’une espèce invasive. Malheureusement, il n’est pas possible d’utiliser la TIS pour éradiquer la lucilie bouchère de l’Ancien Monde. Les autorités doivent donc recourir à des mesures préventives, comme l’utilisation d’insecticides et de larvicides.

L’apparition soudaine de la lucilie bouchère au Sénégal reste un mystère, étant donné qu’aucun cas n’avait été signalé dans le pays depuis plus de 60 ans. De plus, aussi mystérieusement qu’elle était apparue, la vague de myiases imputable à la lucilie bouchère a reflué au Sénégal en janvier 2024, à la fin de la saison des pluies. Cependant, on ne peut exclure la possibilité d’une recrudescence de cas à l’arrivée de la prochaine saison des pluies. L’humidité pourrait faire réapparaître les mouches enfouies dans le sol, une fois leur cycle de développement achevé et après être restées en état de dormance au stade de pupe.

Consciente de ce risque et en l’absence de données probantes sur l’évolution de l’infestation, l’équipe « Une seule santé » de la FAO s’est longuement entretenue avec des agriculteurs, des vétérinaires et des membres du personnel hospitalier. À la lumière de ces évaluations de terrain, ainsi que des analyses de laboratoire et des données recueillies, les experts ont formulé une série de recommandations visant à atténuer l’impact d’une éventuelle récurrence.

Ces recommandations prévoient notamment des mesures au niveau national visant à renforcer la surveillance des importations de cheptel en provenance de pays où la lucilie bouchère est endémique, à mettre le meilleur traitement à la disposition de tous et à constituer des stocks, si nécessaire, à sensibiliser les populations, y compris les agriculteurs, les vétérinaires et les agents de santé publique à la nécessité d’un diagnostic et, le cas échéant, d’un traitement systématiques de la lucilie bouchère chez les animaux et les humains.

Heureusement, les professionnels de terrain, les vétérinaires et les agriculteurs disposent d’un réseau national de messagerie efficace qui permet de surveiller et de signaler de manière précoce les cas d’épidémie. La plateforme officielle « Une seule santé » du Sénégal, sous supervision présidentielle, permet aux divers acteurs concernés de rester en contact et de coordonner les échanges entre les secteurs de la santé animale et de la santé publique.

Le Sénégal fait partie des pays où le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières de la FAO aide depuis longtemps à la gestion des situations d’urgence en matière de santé animale, et serait en mesure d’apporter son concours à la gestion des échantillons provenant d’animaux touchés, si nécessaire.

Comme le résume Frédéric Poudevigne, « ce n’est pas aussi dramatique qu’une maladie infectieuse, mais en l’absence de TIS, tout est question de prévention et de communication ».

La mission FAO/AIEA a montré qu’il était extrêmement important d’intervenir rapidement et de faire en sorte que les échantillons soient envoyés immédiatement aux laboratoires aux fins de leur analyse. De telles mesures permettront au Sénégal de mieux faire face à une future infestation de lucilie bouchère et seront certainement porteuses d’enseignements pour les autres pays susceptibles d’être confrontés à une situation similaire.

Hydrogène vert : Nouakchott, futur hub

Dans la nouvelle géopolitique mondiale pour les énergies propres ou peu émettrice de gaz à effet de serre, la Mauritanie avance un pion décisif avec un code dédié exclusivement à l’hydrogène vert et au contenu local, c’est le seul pays en Afrique au Sud du Sahara qui anticipe les tendances lourdes dans les énergie du futur et propres comme l’hydrogène qui a vraiment le vent en poupe.  

Avec cette législation proactive la Mauritanie se positionne déjà comme un pionnier dans le domaine des carburants du futur avec l’hydrogène vert dont le pays à un potentiel énorme et illimité, c’est pourquoi d’ailleurs les intention d’investissement commencent déjà avec le britannique Chariot Limited et Total Energies qui lancent  déjà l’étude de faisabilité pour  co-développer le projet Nour de production à grande échelle d’hydrogène à destination de l’Europe. Puis  c’est autour du groupe allemand Conjuncta qui annonce également son intention d’investir 32 milliards d’euros dans un projet d’hydrogène vert à travers un  accord conjoint  avec le  groupe énergétique émirati Abu Dhabi Future Energy Company (Masdar) et le fournisseur d’énergie égyptien Infinity.

Avec son gaz offshore et onshore estime’ à plus de 3500 milliards de m3  et maintenant les  gisements d’hydrogène,   la Mauritanie est un futur eldorado énergétique qui va bouleverser la carte énergétique de tout le continent si les intentions d’investissement sur le gaz et l’hydrogène se matérialisent.

L’hydrogène dans sa forme primaire existe partout, c’est un vecteur constitue’ des éléments les plus simples et les plus abondants de la planète et du système solaire : il représente presque 90 % de la masse visible de l’univers, principalement sous sa forme gazeuse, cependant certains pays comme la Mauritanie et le mali ont la particularité’ d’en avoir sous des caractéristiques physiques et chimiques faciles à exploiter dans l’état actuel de la recherche – développement.

C’est l’hydrogène vert et blanc. Et l’avenir de la transformation économique du monde – compétitivité industrielle – dans un contexte de transition énergétique dépend du positionnement des puissances du monde face à cette source propre d’énergie d’où la course effrénée vers  des pays comme la Mauritanie.

l’hydrogène représentera 20 % de la demande énergétique mondiale d’ici 2050, ce qui signifie une multiplication par huit de la taille du marché mondial de l’hydrogène. L’Agence internationale de l’énergie estime que l’hydrogène couvrira 10 % de la demande énergétique mondiale d’ici 2050, ce qui représenterait une multiplication par trois par rapport aux niveaux actuels. L’Union européenne quand à elle  estime que les investissements cumulés dans l’hydrogène pourraient atteindre 180 à 470 milliards d’euros d’ici 2050 et la Chine s’attend à ce que l’hydrogène représente 10 % de sa part énergétique d’ici 2050

Le Sénégal devrait à l’instar de son  voisin accélérer son marketing institutionnel pour capter les investissements dans l’hydrogène vert et pour se faire, notre pays devrait avant la Côte d’Ivoire concevoir un code de l’hydrogène cohérent et attractif. En effet dans la course pour les futures formes d’énergie propres, le sur – place n’est plus possible.  

Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructure et  Politique Énergie

Jeux Olympiques 2024 : Mbagnick Ndiaye, triple champion d’Afrique, s’incline en huitièmes de finale

Pour ses débuts aux Jeux Olympiques 2024, le judoka sénégalais Mbagnick Ndiaye, triple champion d’Afrique de judo, a fait forte impression en se qualifiant pour les huitièmes de finale dans la catégorie des +100 kg.

Lors du premier tour, Mbagnick Ndiaye a dominé son adversaire bissau-guinéen Bubacar Mané, démontrant sa maîtrise et son expérience sur le tatami. Sa victoire a été un moment de fierté pour le Sénégal, affirmant sa position parmi les meilleurs judokas africains.

Cependant, le parcours olympique de Ndiaye a pris fin en huitièmes de finale. Il a été battu par ippon par le Géorgien Guram Tushishvili, un concurrent redoutable et ancien champion du monde dans la catégorie des poids lourds. La défaite face à Tushishvili souligne la compétitivité et le niveau élevé des combats aux Jeux Olympiques.

Malgré cette élimination prématurée, la performance de Mbagnick Ndiaye reste remarquable. Sa participation et sa qualification pour les huitièmes de finale montrent son potentiel et son avenir prometteur dans le judo international. Le Sénégal peut être fier de son champion, qui continuera sans doute à briller sur les tatamis du monde entier.

Mbagnick Ndiaye repart de Paris avec de précieux enseignements et une expérience olympique enrichissante, prêt à relever de nouveaux défis et à viser encore plus haut dans sa carrière sportive.

En résumé, bien que la quête olympique de Mbagnick Ndiaye se soit arrêtée en huitièmes de finale, sa performance aux Jeux Olympiques 2024 reste un accomplissement significatif pour le judo sénégalais et africain.

Mansour Elimane Kane annonce son départ du poste d’Ambassadeur des États-Unis

Mansour Elimane Kane, l’actuel Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal aux États-Unis, a annoncé son départ imminent de ses fonctions. Dans une lettre adressée à l’ensemble du personnel, il a précisé que sa mission prendra fin le 31 août 2024.

« Je voudrais faire part à l’ensemble du personnel que ma mission aux Etats-Unis d’Amérique en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal prendra fin le 31 août 2024 », a-t-il écrit.

Kane a exprimé sa gratitude et ses remerciements pour les cinq années passées ensemble, soulignant les bons moments et les succès partagés. « Je voudrais saisir cette occasion pour vous manifester mes sentiments de reconnaissance et de profonde gratitude pour les bons moments passés ensemble, au cours de ces presque 5 ans de collaboration. Soyez sincèrement remerciés d’avoir contribué à rendre mon séjour si agréable et si fructueux. Je suis très heureux des multiples succès que nous avons remportés ensemble, qu’il serait impossible de citer dans le registre étroit d’une note d’adieux et de remerciements », a-t-il déclaré.

Ancien fonctionnaire de la Banque mondiale, Mansour Elimane Kane avait été nommé ambassadeur du Sénégal aux États-Unis en remplacement de M. Momar Diop, qui avait été appelé à d’autres fonctions.

Cette annonce marque la fin d’une période de service diplomatique notable et laisse présager une nouvelle phase dans la carrière de M. Kane, ainsi que des changements potentiels dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et les États-Unis.

Nouvelle tournure dans l’affaire Emedia : Plainte pour abus de biens sociaux

L’affaire au sein du groupe Emedia prend une nouvelle dimension suite à la plainte d’Abdoulaye Sylla, l’un des actionnaires du groupe, contre ses associés pour « abus de biens sociaux ». Cette plainte a été confiée à la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, comme le révèle le journal Libération dans son édition du vendredi 2 août.

Abdoulaye Sylla, patron de la société Easy Holding SA, accuse les dirigeants du groupe de presse Emedia, Mamoudou Ibra Kane, ancien directeur général, et son successeur Alassane Samba Diop, d’avoir utilisé des manœuvres frauduleuses pour s’enrichir personnellement. Parmi les accusations, Sylla dénonce des « opérations nébuleuses » qui auraient conduit à la création d’un compte courant de plus de 800 millions de FCFA au profit d’E-Media Rédacteurs, une société dont Kane et Diop seraient propriétaires aux côtés de Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye.

Selon Sylla, cette situation a été rendue possible grâce à la complicité et la négligence du commissaire aux comptes, le cabinet Garego. Il reproche à ce dernier de ne pas avoir rempli ses obligations légales en informant les actionnaires et en convoquant une Assemblée générale pour discuter de cette situation.

En réponse à ces accusations, Mamoudou Ibra Kane a vivement réagi, accusant Abdoulaye Sylla et ses nouveaux alliés de vouloir liquider le groupe Emedia. « Abus de confiance, dites-vous ? Archi-faux !!! », a répliqué Kane, ajoutant que le projet de Sylla ne passerait pas.

L’affaire promet de continuer à faire des vagues au sein du groupe Emedia, avec des accusations graves de part et d’autre. La suite des investigations par la Sûreté urbaine de Dakar sera déterminante pour faire la lumière sur ces accusations et leurs implications pour l’avenir du groupe de presse.

Khalifa Sall persiste dans l’opposition : vers une nouvelle coalition politique

Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal, demeure fermement ancré dans l’opposition, travaillant activement à la formation d’une coalition politique en vue des prochaines élections législatives. Lors de la Présidentielle du 24 mars dernier, Sall n’a pas réussi à s’imposer, mais cela n’a pas entamé sa détermination. Le 20 juillet dernier, il a présidé une réunion cruciale avec les membres de sa formation politique pour discuter des stratégies à venir, rapporte le journal Les Échos.

Durant ce conclave, plusieurs participants ont pris la parole pour analyser les raisons de la défaite. Ils ont pointé du doigt un manque de moyens, des problèmes de communication et ont critiqué Sall pour ses discussions avec le Parti socialiste. En réponse, Khalifa Sall a admis être en pourparlers avec le Parti socialiste depuis 2022, tout en soulignant que ce dernier dialogue actuellement avec diverses entités politiques. Il a ainsi minimisé les inquiétudes, affirmant qu’il ne voyait pas de problème fondamental à ces discussions.

En prévision des échéances électorales futures, notamment les Législatives, Khalifa Sall a exprimé son intention d’élargir le cercle des discussions. Il prévoit d’engager des pourparlers avec divers partis, mouvements d’opposition, acteurs de la société civile et autres composantes de la nation pour bâtir une large coalition.

Malgré les suggestions de certains de ses militants de se rapprocher du tandem Diomaye-Sonko, Khalifa Sall a rejeté cette option, affirmant sa volonté de maintenir le cap de l’opposition. Les Échos rapportent que cette position a été clairement exprimée lors de la réunion du 20 juillet, renforçant ainsi sa détermination à œuvrer pour une alternative politique solide en vue des prochaines législatives.

Youssou Ndour : Une vision de solidarité pour le développement du Sénégal

Lors d’une interview accordée à l’Observateur, Youssou Ndour, célèbre chanteur sénégalais et ancien candidat à la présidence, a partagé ses réflexions sur les clés du développement pour le Sénégal et l’Afrique. Animé par un réalisme inspirant, il a exposé ses idées sur l’importance de la solidarité et du partage pour le progrès.

Pour Youssou Ndour, le développement de l’Afrique ne peut se réaliser sans un esprit de solidarité profondément ancré dans les communautés. Il rejette l’idée des hommes providentiels, insistant sur la nécessité d’une vision partagée par la population. « Un leader doit avoir une vision partagée et soutenue par la population pour que le développement soit atteignable. Sans cohésion, point d’amélioration », a-t-il affirmé avec conviction.

Illustrant ses propos, il a rappelé les paroles de sa chanson « Sama Dom » (Mon cher Enfant) : « Si 10 personnes creusent un puits et que 10 personnes s’emploient à le recouvrir, malgré tous les efforts possibles, il ne peut y avoir que de la poussière, mais point de puits. » Par cette métaphore, Youssou Ndour souligne que les efforts collectifs doivent être harmonisés et dirigés vers un objectif commun pour être fructueux.

Honoré par l’université Yale aux États-Unis en 2011 et lauréat du prestigieux prix Polar Music en 2013, l’artiste met également en avant l’importance de l’amour et du respect mutuel. « Il faut avoir de la considération pour l’être humain et la nature. Nos diversités doivent servir comme des richesses et pas comme une arme de division », a-t-il martelé.

Sa vision pour le Sénégal repose sur la valorisation des diversités culturelles et la promotion de l’unité nationale. Youssou Ndour croit fermement que la considération et le respect pour chaque individu, ainsi que pour l’environnement, sont essentiels pour construire une société harmonieuse et prospère.

À travers ses mots et ses actions, Youssou Ndour continue d’inspirer, prônant une Afrique solidaire et unie, où chaque citoyen contribue au développement collectif. Son message est clair : c’est par l’unité et la coopération que le Sénégal, et l’Afrique en général, pourront atteindre un véritable progrès durable.

El Hadj Tidiane Ndiaye, nouveau directeur général d’AIR SÉNÉGAL, promet de nouveaux horizons

La compagnie nationale d’AIR SÉNÉGAL amorce une nouvelle ère avec la nomination d’El Hadj Tidiane Ndiaye au poste de Directeur Général, succédant à Alioune Badara Fall. Cette décision a été officialisée lors de la réunion du conseil d’administration tenue hier. El Hadj Tidiane Ndiaye, promoteur du Groupe IRIS GSA SENEGAL, a exprimé sa gratitude et sa détermination face aux défis à venir.

« Nous tenons d’abord à remercier le président de la République, son Premier ministre et le ministre des transports aériens pour la confiance. Nous savons que rien n’est impossible. L’Union fait la force, par conséquent, avec le soutien de tout le monde, nous parviendrons à redonner à la compagnie cette allure attendue par le peuple sénégalais », a déclaré le nouveau directeur à Dakaractu lors de ses premiers mots en fonction.

Avec une expérience avérée dans le secteur, El Hadj Tidiane Ndiaye est conscient du travail colossal qui l’attend. Il appelle à un dialogue juste et inclusif entre tous les acteurs pour atteindre les objectifs fixés. « Nous sommes la compagnie nationale. Nos nouvelles autorités ont une vision claire pour la compagnie et nous nous tâcherons de la matérialiser sous leurs instructions au bénéfice de tous les usagers. Mais je tiens également à rappeler que nous serons ouverts pour une communication plus large et une collaboration inclusive qui est la base de toute réussite », a-t-il ajouté.

Cette nouvelle nomination marque un tournant pour AIR SÉNÉGAL, qui aspire à renforcer sa position sur le marché et à répondre aux attentes des usagers sénégalais. Avec la promesse d’une direction inclusive et transparente, El Hadj Tidiane Ndiaye se montre déterminé à propulser la compagnie vers de nouveaux horizons.

Bras de fer juridique : la Société Générale remporte une manche contre Moustapha Tall

Le conflit juridique entre la Société Générale (ex-SGBS) et l’importateur de riz Moustapha Tall connaît un nouveau rebondissement. La banque a remporté une victoire significative devant le tribunal de commerce. Selon les informations rapportées par Les Échos, le tribunal a statué en faveur de la Société Générale, condamnant Moustapha Tall et sa société à payer une indemnité colossale.

Le tribunal de commerce, siégeant en audience publique de la première chambre, a rendu un verdict qui impose à Moustapha Tall et à la société Moustapha Tall SA de verser la somme de 1.080.022.632 francs CFA. Cette indemnité couvre une période de 104 mois, avec un montant mensuel de 10.384.833 francs CFA.

Cette décision marque une étape importante dans le différend qui oppose la banque à l’importateur de riz. Les motifs précis de cette condamnation n’ont pas été détaillés dans les rapports, mais il semble que le conflit soit lié à des obligations contractuelles non respectées par Moustapha Tall et sa société.

Ce jugement est une manche gagnée par la Société Générale dans une bataille juridique qui s’annonce encore longue et complexe. Moustapha Tall et sa société ont la possibilité de faire appel de cette décision, ce qui pourrait prolonger le contentieux.

Les enjeux financiers sont considérables pour les deux parties. Pour la Société Générale, cette victoire est une reconnaissance de la validité de ses revendications. Pour Moustapha Tall, le montant de l’indemnité représente une charge financière très lourde, susceptible d’affecter sérieusement ses activités commerciales.

Cette affaire retient l’attention des milieux économiques et juridiques en raison des montants en jeu et de la notoriété des protagonistes. La suite du litige pourrait avoir des répercussions importantes sur le secteur bancaire et commercial au Sénégal.

En attendant, la décision du tribunal de commerce renforce la position de la Société Générale dans ce bras de fer juridique et met une pression accrue sur Moustapha Tall et sa société. La réponse de ces derniers, et éventuellement le recours à des voies d’appel, seront déterminants pour l’issue finale de ce conflit.

1 386,9 MILLIARDS F CFA DE DETTES DANS LE PARAPUBLIC : Les entreprises sénégalaises endettées jusqu’au cou

En 2023, la dette parapublique est passée à 386, 9 milliards F CFA contre 1278 milliards F CFA en 2022, soit une augmentation de 8%. Parmi les sociétés endettées figurent Petrosen, Sogepa, Senelec, Air Sénégal, le Port autonome de Dakar et la Société africaine de raffinage (Sar).

La question de l’endettement des entreprises parapubliques sénégalaises suscite une préoccupation grandissante. Selon les données disponibles à la fin du mois de septembre 2023, la dette totale des entreprises parapubliques s’élève à 1 386,9 milliards de F CFA. En tenant compte de cet endettement, la dette publique totale du pays atteint désormais 15 184,7 milliards de FCFA. Cette situation contrastante devient encore plus significative lorsque l’on considère que la dette de l’Administration centrale, isolée, était de 13 797, 8 milliards de F CFA.

Les entreprises parapubliques les plus endettées illustrent bien cette problématique. En tête de liste, on retrouve Petrosen, la société nationale pétrolière, avec une dette colossale de 590,4 milliards de F CFA. Cette dette élevée s’explique principalement par les lourds investissements nécessaires pour acquérir des participations et financer des projets d’exploitation pétrolière et gazière. Vient ensuite la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa), avec une dette de 315,2 milliards de F CFA. Cette situation est probablement liée aux projets de construction des sphères ministérielles à Diamniadio, réalisés par des entreprises privées pour le compte de l’État. En troisième position, on trouve la Senelec, la société nationale d’électricité, qui affiche une dette de 147,4 milliards de F CFA. Cette situation témoigne des défis financiers rencontrés par l’entreprise dans le cadre de ses activités et de ses investissements nécessaires pour maintenir et développer l’infrastructure électrique du pays. Air Sénégal, la compagnie aérienne nationale, suit de près avec une dette de 104,1 milliards de FCFA, illustrant les difficultés financières auxquelles elle est confrontée dans un secteur aérien particulièrement compétitif et exigeant.

Le Port autonome de Dakar (Pad) et la Société africaine de raffinage (Sar) complètent le tableau des entreprises les plus endettées, avec des dettes respectives de 50 milliards et 45,7 milliards de F CFA. Ces niveaux d’endettement reflètent les besoins financiers pour le développement et la gestion des infrastructures portuaires et de raffinage, essentiels pour l’économie sénégalaise.

Parmi les autres entreprises parapubliques, on note la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) avec une dette de 40,9 milliards de F CFA, le Fonds d’entretien routier autonome (Fera) avec 25,4 milliards de FCFA, et l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) avec 17,4 milliards de F CFA. Le Fonds pour l’habitat social (Fhs) affiche une dette de 11 milliards de F CFA. Ces entreprises, bien que moins endettées que les principales, représentent néanmoins une part significative de la dette globale du secteur parapublic.

En outre, plusieurs entreprises présentent des niveaux d’endettement inférieurs à 10 milliards de FCFA. La Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) enregistre une dette de 8,8 milliards de FCFA, le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) 8,1 milliards de F CFA, et la Société des travaux publics (Sogip) 5,4 milliards de FCFA. Les sociétés de construction Sicap et Sn-Hlm affichent des dettes respectives de 4,2 milliards et 2,6 milliards de F CFA, tandis que la Sonacos a une dette de 3,5 milliards de F CFA.

Le Dakarois

SUSPENSION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES POUR TROIS MOIS : Le duo Diomaye-Sonko cible onze sites

Dans le cadre de la lutte contre les conflits fonciers, l’État sénégalais a décidé de suspendre toutes les opérations foncières dans onze zones spécifiques du pays pour une période de trois mois à compter du 29 juillet 2024. Cette décision a été annoncée dans une note de la Direction Générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS), parvenue au Dakarois Quotidien.

Le communiqué, signé par le Colonel Amadou Moustapha Ba, précise que « toutes les constructions, à l’exception de celles initiées par l’État, sont suspendues pour trois mois dans les zones suivantes ». Cette initiative vise à apaiser les tensions liées aux conflits fonciers et à permettre une meilleure régulation du marché des terres.

Les zones concernées par cette suspension sont :

  • Lotissement BOA
  • Lotissement Hangar Pèlerins
  • Lotissement Recasement 2-Aéroport Dakar
  • Lotissement EGBOS sur la VDN à Dakar
  • Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2
  • Site de Batterie à Yoff
  • Site de Terme Sud Ouakam
  • Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor sur le TF 11 651/R
  • Pôle Urbain de Déni sur le TF 14 337/R
  • Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO
  • Lotissement de Ndiobene Gandiol sur le TF 138 à Saint-Louis

Le Dakarois

COMMUNE DE TIVAOUANE PEULH : Ibrahima Cissokho dénonce une gestion chaotique de la mairie

Le mouvement « Mon pays, mon avenir » crache du venin sur la gestion du maire de Tivaouane Peulh à qui il reproche d’une gestion calamiteuse de LA mairie. En outre, le Président de ce mouvement se dit en phase avec les nouvelles autorités dans leurs nouvelles politiques publiques. Il se dit prêt à travailler avec elles au cas où les deux parties auraient la même vision des choses.

Le mouvement « Mon pays, mon avenir » a dénoncé la gestion chaotique du maire Papis Diop de la commune de Tivaouane Peulh. Son Président Ibrahima Cissokho en veut pour preuve, le manque d’infrastructures de base, de plateaux médicaux de qualité et d’absence de la maison de la femme. Par ailleurs, il se dit en phase avec la vision de la coalition Diomaye Président. En tant que membre de la conférence des leaders de « Jub Jubbel Jubbenti », Ibrahima Cissokho a tenu à expliquer que le pouvoir est sur la bonne voie du respect de ses promesses électorales. En guise d’exemple, il a évoqué la diminution des prix des denrées de première consommation, la régulation du domaine foncier, la révision de certains contrats pétroliers etc. Mr Cissokho est d’avis que cent (100) jours ne suffisent pas pour apporter les solutions attendues des sénégalais face à l’ampleur des dégâts que le régime a trouvés sur place. A l’en croire, la bonne intention est certes là, mais y remédier efficacement nécessite la prise en compte de certains paramètres. A ses yeux, il est impératif de reconnaître les dures réalités du pouvoir pour mieux décliner une vraie ambition par rapport à l’emploi des jeunes.Par ailleurs, Ibrahima Cissokho considère que la rupture dans la démarche politique ne signifie pas rompre avec les partenaires bilatéraux traditionnels du Sénégal. Car, d’après lui, les nouvelles autorités doivent se rendre partout où il est possible de défendre les intérêts supérieurs de la nation. « La position du mouvement « Mon pays, mon avenir » est que le Sénégal doit rompre avec toute politique de compromis héritée dès le lendemain des indépendances. Notre politique doit aller dans le sens de la libération définitive des masses populaires » a indiqué Ibrahima Cissokho. Il a rappelé que son ambition politique est de construire un Sénégal nouveau avec comme objectif, développer le pays de la Téranga. « Oui, nous sommes prêts à travailler avec les nouvelles autorités au cas où nos aspirations seraient les mêmes » a-t-il avancé. Ibrahima Cissokho a enfin invité les jeunes à être de vrais patriotes. « Être patriote, c’est d’abord payer le prix du sacrifice, en reconnaissant que le développement c’est d’abord à l’échelle locale et au niveau national. Cette prise de conscience doit être inculquée dans les écoles et même à l’université. C’est une nouvelle structuration du tissu de la jeunesse qu’il faut engager. Ce qui suppose une qualification de la jeunesse dans tous les corps de métier. La preuve, la majeure partie des candidats à l’émigration est constituée de jeunes en manque de qualification professionnelle.


Ibrahima FALL

CAMPAGNE AGRICOLE À ZIGUINCHOR : Le DG de la SONACOS dénonce la présence des opérateurs chinois

Elhadj Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, a dénoncé ce jeudi la présence d’opérateurs chinois dans la campagne agricole de Ziguinchor, soulignant leur impact négatif sur l’économie locale. Lors d’une visite de travail dans la région, il a également présenté un plan stratégique pour relancer et optimiser la production de l’usine de Sonacos à Ziguinchor.

El Hadji Ndane Diagne a exprimé ses préoccupations concernant l’implication des opérateurs chinois dans la campagne agricole locale. Selon lui, ces opérateurs ne créent pas d’emplois locaux et exportent la production sans ajouter de valeur. « Il est inadmissible et inacceptable qu’un pays finance et subventionne une production et que cette production se retrouve exportée sans valeur ajoutée ni création d’emplois. Ces Chinois ne créent aucun emploi dans ce pays, » a-t-il déclaré. « Ils transfèrent les subventions de l’État que nous avons déjà mises dans ce secteur. Aujourd’hui, l’État du Sénégal a relevé le niveau de subvention de 100 à 120 milliards de francs CFA, ce qui n’a jamais été fait auparavant, mais où va cette valeur l’État ne devrait pas accepter ça. »
Le directeur général a indiqué qu’il bénéficie du soutien des ministres de l’Industrie, du Commerce et de l’Agriculture. « Le ministre de l’industrie que j’ai rencontré il y a trois jours à Kaolack m’a bien confirmé qu’il me recevra pour parler de ces difficultés et de ces problèmes, » a-t-il affirmé. Ce soutien est crucial pour trouver des solutions aux défis auxquels la Sonacos est confrontée. « Nous avons aussi l’accompagnement total et le soutien absolu du ministre de l’Agriculture. »
El Hadji Ndane Diagne a élaboré un plan stratégique visant à relancer et moderniser la Sonacos. Ce plan, approuvé par le conseil d’administration le 24 juillet dernier, met l’accent sur le retour aux sources de la société, en couvrant toute la chaîne de valeur de la production, de l’agriculture à l’industrie et à la commercialisation. « La Sonacos est la seule société au Sénégal qui est sur toute la chaîne de valeur de production, » a-t-il souligné. « Cela fait de notre société un leader non seulement dans son domaine, mais en termes d’impact dans le pays. Nous avons un impact dans le monde agricole, industriel et commercial. »
Malgré l’âge avancé des machines de l’usine de Ziguinchor, construite en 1932, El Hadji Ndane Diagne reste optimiste quant à leur productivité. Il envisage une modernisation progressive du parc industriel, tout en maintenant une rentabilité accrue des machines. « Si on a des machines qui sont vieilles et qui sont productives, pourquoi pas, » a-t-il déclaré. « Cela ne nous a pas empêché de nous projeter sur un avenir mieux construit autour d’une réfection, mais aussi autour d’un renouvellement du parc industriel. Ce renouvellement du parc industriel se fera de façon progressive en considérant aussi non seulement les capacités que nous avons, mais le plus important pour nous, c’est la modernisation vers de nouvelles technologies et une réduction des coûts. »
El Hadji Ndane Diagne a également mentionné que l’usine a la capacité de triturer jusqu’à 300 000 tonnes de graines coques, ce qui démontre son potentiel opérationnel malgré son ancienneté. « Aujourd’hui, de dehors, ça peut sembler très vieux, mais à l’intérieur, ce sont des machines qui peuvent faire le boulot, » a-t-il ajouté.
L’usine de Ziguinchor emploie environ 7 000 personnes en période normale, ce qui en fait un acteur économique majeur dans la région. La relance de la production et la modernisation de l’usine devraient contribuer à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des habitants de Ziguinchor.
En conclusion, El Hadji Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, s’engage à surmonter les défis posés par la présence d’opérateurs chinois et à revitaliser la production de l’usine de Ziguinchor grâce à un plan stratégique bien élaboré et au soutien des autorités gouvernementales. Cette démarche vise à assurer une croissance durable et à renforcer l’impact économique de la Sonacos sur la région de Ziguinchor. Le directeur général a réitéré son engagement envers la modernisation de l’usine et l’amélioration de la rentabilité, tout en insistant sur la nécessité de protéger les intérêts nationaux contre la concurrence déloyale des opérateurs étrangers. Avec une vision claire et un soutien gouvernemental solide, Sonacos S.A est bien positionnée pour jouer un rôle clé dans le développement économique et industriel du Sénégal.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Kaolack : Lancement de la deuxième phase de la campagne de prévention du paludisme saisonnière pour les enfants

Ce vendredi marque le début de la deuxième phase de la campagne de prévention du paludisme saisonnier (CPS) à Kaolack. Cette initiative vise à protéger les enfants âgés de trois mois à cinq ans contre le paludisme, une maladie endémique qui profite des conditions climatiques favorables à son développement. La campagne, dirigée par Seydina Alioune Kébé, coordonnateur du programme paludisme dans le district sanitaire de Kaolack, se déroulera jusqu’au lundi 5 août.
Selon Seydina Alioune Kébé, la nouvelle phase de la CPS concerne un total de 83 419 enfants.

La campagne est divisée en deux groupes d’âge spécifiques :
Enfants de 3 à 11 mois : 7 889 enfants
Enfants de 1 à 5 ans : 41 565 enfants


La campagne de cette année intervient dans un contexte où l’environnement et le climat de Kaolack sont particulièrement propices à la propagation du paludisme. La première phase de cette campagne s’est tenue en juillet dans 21 postes de santé du district. Cette deuxième phase, qui commence aujourd’hui, s’étendra à l’ensemble des postes de santé du district sanitaire, incluant le centre de santé de Kaznack.
Le paludisme est une maladie transmise par les moustiques et représente une menace significative pour la santé publique, surtout chez les jeunes enfants dont le système immunitaire est encore en développement. La prévention du paludisme saisonnier est cruciale pour réduire l’incidence de la maladie pendant les périodes de forte transmission.


Le Programme national de lutte contre le paludisme supervise la campagne pour assurer une couverture efficace et garantir que les médicaments préventifs soient administrés correctement. La campagne vise à protéger les enfants vulnérables et à diminuer le nombre de cas de paludisme dans la région.
Seydina Alioune Kébé a souligné que le climat de Kaolack, qui favorise la reproduction des moustiques, rend cette campagne particulièrement importante. Il a également exprimé sa gratitude envers les équipes de santé et les partenaires impliqués dans la mise en œuvre de la CPS, en soulignant l’importance de leur contribution pour atteindre les objectifs de santé publique.


La campagne de prévention du paludisme saisonnier est une mesure essentielle dans la lutte contre cette maladie endémique. Avec le démarrage de cette deuxième phase, les autorités sanitaires de Kaolack espèrent renforcer la protection des enfants contre le paludisme et améliorer les conditions de santé dans le district. Les résultats de cette campagne seront cruciaux pour évaluer son efficacité et planifier les futures interventions dans la lutte contre le paludisme.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

COOPÉRATION SÉNÉGALO-RUSSE : Le maire de Thiès scelle un partenariat sur 5 ans avec le gouverneur de Sébastopol

Le 31 juillet 2024, la ville de Thiès au Sénégal et Sébastopol en Russie ont signé un partenariat historique sous la direction du maire Babacar Diop et du gouverneur Mikhaïl Razvojaev. Cet accord, qui vise à renforcer les liens commerciaux, culturels et humanitaires entre les deux villes, marque un nouveau chapitre de coopération internationale, mettant en lumière la vision de Babacar Diop pour une collaboration basée sur le respect mutuel et les bénéfices réciproques.

La signature de cet accord marque un tournant historique dans les relations internationales entre Thiès et Sébastopol. Lors de la cérémonie, Babacar Diop a souligné l’importance de cette collaboration, affirmant que Thiès, avec sa position stratégique et son essor économique, aspire à une coopération fondée sur le respect mutuel et les avantages réciproques, rompant ainsi avec les modèles néocoloniaux du passé.
L’accord signé repose sur plusieurs principes clés :

Égalité et bénéfices mutuels : Les deux parties s’engagent à développer leurs relations dans un esprit d’amitié et de confiance, basées sur des principes d’égalité et de partenariat bénéfique pour tous.
Coopération économique et commerciale : L’accord vise à renforcer la coopération économique et commerciale, facilitant ainsi le développement des activités entrepreneuriales et la production de biens compétitifs.
Échanges culturels et éducatifs : L’un des axes majeurs de cet accord est l’encouragement des échanges culturels, éducatifs, et sportifs. Cela inclut des échanges de productions théâtrales, des expositions artistiques, et des délégations sportives, favorisant ainsi une meilleure compréhension mutuelle et un enrichissement culturel.
Projets communautaires et environnementaux : Les deux villes ont convenu de collaborer sur des projets communs dans les domaines de la protection de l’environnement, de l’éducation, et de la politique de la jeunesse, entre autres.

Cet accord est valable pour une période initiale de cinq ans, avec une possibilité de renouvellement automatique, démontrant ainsi l’engagement à long terme des deux villes envers cette coopération. Ce partenariat ne se limite pas aux relations diplomatiques, mais vise à créer des opportunités concrètes pour les citoyens de Thiès et de Sébastopol, améliorant leur qualité de vie et renforçant les liens entre leurs communautés.
En conclusion, le partenariat entre Thiès et Sébastopol marque le début d’une collaboration prometteuse et novatrice, basée sur des valeurs de respect mutuel, d’égalité, et de bénéfice réciproque. Ce modèle de coopération pourrait bien inspirer d’autres villes à travers le monde à embrasser des relations internationales plus équilibrées et justes.

Ligue 1 sénégalaise : Amara Traoré prochain coach du Casa Sports ?

Amara Traoré, l’ancien entraîneur des Lions, pourrait bientôt prendre les rênes de Casa Sports, une équipe phare de la Ligue 1 sénégalaise. Selon les informations rapportées par Dsports, les négociations entre les deux parties sont en phase finale et un accord semble imminent.

Amara Traoré est reconnu pour sa passion et son engagement envers le football. « Amara Traoré a toujours aimé entraîner. C’est ce qu’il adore le plus : être sur le terrain, préparer les matchs, être au contact des joueurs, parler tactique, c’est sa passion », a déclaré un proche de l’ancien entraîneur des Lions. Cette déclaration souligne l’enthousiasme de Traoré à l’idée de reprendre un rôle actif sur le terrain.
Bien que le poste d’entraîneur principal soit le plus probable, les discussions pourraient également aboutir à une autre fonction au sein du club. « Un poste de Directeur sportif aussi lui irait à merveille. Les discussions peuvent aussi porter là-dessus », ajoute la même source. Cela montre que Casa Sports envisage de tirer parti de l’expérience et de la polyvalence de Traoré pour renforcer ses structures techniques et administratives.
L’arrivée d’Amara Traoré pourrait représenter un tournant majeur pour Casa Sports. Avec son expérience, notamment en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, il apporterait une expertise précieuse. Sous sa direction, l’équipe pourrait bénéficier d’une nouvelle dynamique, tant au niveau des stratégies de jeu que de la gestion des talents.
Alors que les négociations se poursuivent, les supporters de Casa Sports attendent avec impatience l’officialisation de cet accord potentiel. L’intégration d’Amara Traoré pourrait non seulement renforcer l’équipe sur le plan technique mais aussi redonner un nouvel élan au club. En attendant une annonce officielle, l’excitation monte autour de ce qui pourrait être un nouveau chapitre prometteur pour Casa Sports et Amara Traoré.

JO PARIS 2024 : Mbagnick Ndiaye, Yves Bourhis et Saly Sarr en lice aujourd’hui

Trois athlètes sénégalais, Mbagnick Ndiaye (judo), Yves Bourhis (kayak cross contre la montre) et Saly Sarr (triple saut), seront en lice ce vendredi pour tenter de décrocher une médaille aux Jeux olympiques de Paris 2024.

Mbagnick Ndiaye (Judo)

Horaire : Vendredi à 10 heures (8 heures à Dakar)
Lieu : Arèna Champs de Mars
Épreuve : Mbagnick Ndiaye affrontera le Bissau-guinéen Bubacar Mané en 16e de finale dans la catégorie des plus de 100 kg.

Mbagnick Ndiaye, le porte-drapeau du Sénégal lors des JO de 2021, espère surpasser sa performance de Tokyo, où il avait été éliminé par le Russe Tamerlan Bashaev, alors numéro 1 de la catégorie des plus de 100 kg. Triple champion d’Afrique, Ndiaye est bien conscient des défis à relever. Son adversaire, Bubacar Mané, n’est pas un inconnu pour lui. Mané, qui a récemment acquis la nationalité bissau-guinéenne, a auparavant remporté quatre médailles continentales en défendant les couleurs du Sénégal. Leur confrontation s’annonce intense, avec Ndiaye déterminé à franchir le premier tour et à progresser dans la compétition.

Yves Bourhis (Kayak Cross Contre la Montre)

Horaire : Vendredi à 16h40 (14h40 à Dakar)
Lieu : Station à Vaires-sur-Marne
Épreuve : Kayak cross contre la montre

Yves Bourhis, après deux échecs au canoë slalom et au kayak slalom, revient en force pour s’aligner sur le kayak cross contre la montre. Lundi, lors de la finale de canoë slalom, il avait initialement terminé 12e avec un chrono de 95.78 avant d’être pénalisé de 50 secondes, ce qui l’a relégué à la dernière place. Mardi, il n’a pas réussi à passer les préliminaires du kayak slalom, se classant 22e sur 24 concurrents. Bourhis espère maintenant tourner la page de ces déceptions et se concentrer sur cette nouvelle épreuve pour viser une médaille. Sa détermination et son esprit de compétition seront ses atouts majeurs dans cette course contre la montre.

Saly Sarr (Triple Saut)

Horaire : Vendredi à 18h15
Lieu : Stade de France
Épreuve : Triple saut

Saly Sarr, en athlétisme, est la première des trois athlètes sénégalais à ouvrir la voie dans cette discipline. Spécialiste du triple saut, elle participe pour la première fois aux Jeux olympiques. À 21 ans, Sarr est déjà championne d’Afrique en titre du triple saut et espère améliorer son record personnel de 14,18 m. Elle voit ces Jeux comme une opportunité pour continuer son apprentissage à un niveau de compétition extrêmement élevé. Sa jeunesse et son potentiel laissent entrevoir de belles performances, et elle est déterminée à représenter fièrement le Sénégal sur cette scène internationale.

Ces trois athlètes représentent non seulement leurs propres aspirations personnelles, mais aussi les espoirs de tout un pays. Leur participation aux JO de Paris 2024 est l’aboutissement de nombreuses années de préparation, de sacrifices et de persévérance. Chaque athlète, à travers sa discipline, met en avant les valeurs de résilience et de détermination propres au peuple sénégalais.
Mbagnick Ndiaye, avec son expérience et son palmarès impressionnant, incarne l’espoir d’une médaille en judo. Yves Bourhis, malgré ses récentes contre-performances, est déterminé à rebondir et à montrer son véritable potentiel dans le kayak cross contre la montre. Saly Sarr, jeune et prometteuse, apporte un souffle de renouveau et d’ambition dans le domaine de l’athlétisme.
Les performances de ces athlètes aux Jeux olympiques ont un impact significatif sur le Sénégal. Elles inspirent la jeunesse, renforcent la fierté nationale et mettent en lumière le talent et le potentiel des sportifs sénégalais sur la scène mondiale. En suivant et en soutenant leurs athlètes, les Sénégalais vivent des moments de communion et d’émotion, partageant les victoires et les défaites avec passion.
Le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) joue également un rôle crucial en offrant un soutien logistique et moral à ces athlètes, garantissant qu’ils disposent des meilleures conditions possibles pour concourir. Le gouvernement sénégalais, à travers diverses initiatives, a aussi renforcé son engagement à promouvoir le sport et à soutenir ses athlètes.
En conclusion, les épreuves de vendredi s’annoncent passionnantes pour les Sénégalais, avec Mbagnick Ndiaye, Yves Bourhis et Saly Sarr prêts à tout donner pour décrocher une médaille aux Jeux olympiques de Paris 2024. Leur détermination, leur talent et leur esprit de compétition sont des sources d’inspiration pour tous, et nous leur souhaitons le meilleur pour ces compétitions.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°239 – du 02/08/2024

🔴 1386,9 MILLIARDS F CFA DE PASSIF EN SEPTEMBRE 2023 : LE PARAPUBLIC CROULE SOUS LES DETTES
🔴 SUSPENSION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES POUR 3 MOIS : 11 SITES VISÉS PAR LA DSCOS

🔴 JO PARIS 2024 : MBAGNICK NDIAYE, YVES BOURHIS ET SALY SARR EN LICE AUJOURD’HUI
🔴 LIGUE 1 SÉNÉGALAISE : AMARA TRAORÉ PROCHAIN COACH DU CASA SPORTS ?

Limogeage de Cheikh Dieng : retour sur une décision controversée

Le limogeage de Cheikh Dieng de son poste de directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) après seulement trois mois de service a suscité de nombreuses réactions et alimenté les débats. Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer cette décision du président Bassirou Diomaye, notamment par le journaliste Babacar Touré qui a révélé quatre manquements majeurs rapportés par les services de renseignement au Chef de l’État concernant la gestion de Cheikh Dieng.

Le premier manquement concerne l’acceptation par Cheikh Dieng d’un véhicule 4×4 Land Cruiser d’une valeur de 80 millions FCFA offert par une entreprise soumissionnaire aux marchés de travaux de l’ONAS. Non seulement Dieng a accepté ce cadeau, mais il a également muté le véhicule à son nom. Lorsque son ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, a pris connaissance de cette situation, il a ordonné à Dieng de rendre le véhicule en raison d’un évident conflit d’intérêts. Plutôt que de suivre cette instruction, Dieng a revendu le véhicule à l’entreprise qui le lui avait offert et a empoché l’argent.

Le deuxième manquement concerne la création par Cheikh Dieng d’une Brigade d’intervention rapide pour les inondations et autres urgences, avec le recrutement de nouveaux travailleurs. Cependant, le processus de recrutement à l’ONAS exige l’information et l’accord du Conseil d’administration, ce qui n’a pas été le cas pour ces recrutements. Cette démarche unilatérale a provoqué des tensions entre Dieng et son ministre de tutelle.

Enfin, un autre problème soulevé est la nomination du directeur administratif et financier (DAF) de l’ONAS, qui est un parent de Cheikh Dieng. Cette nomination constitue un autre cas de conflit d’intérêts et a contribué à la décision de son limogeage.

Le limogeage de Cheikh Dieng a déclenché une vive polémique, les critiques pointant du doigt des pratiques de gestion controversées et des conflits d’intérêts au sein de l’ONAS. Les partisans de Dieng, quant à eux, peuvent estimer que cette décision est hâtive et mérite une enquête approfondie. Quoi qu’il en soit, cette affaire met en lumière les défis de gouvernance et d’éthique auxquels sont confrontées les institutions publiques au Sénégal.

La suite de cette affaire et ses répercussions sur la gestion de l’ONAS seront à suivre de près, avec l’espoir que des mesures correctives seront mises en place pour assurer une administration transparente et équitable.

Décès de Ismaïl Haniyeh

Les condoléances de la Coalition Nationale de
Soutien à la Cause Palestinienne au Sénégal au peuple palestinien

La Coalition Nationale de
Soutien à la Cause Palestinienne au Sénégal se joint à la communauté internationale pour présenter ses condoléances suite au décès de Dr Ismail Haniyeh, leader politique du Mouvement de la résistance islamique palestinienne, lors d’une attaque perpétrée à Téhéran.

« Nous avons appris, avec un profond chagrin et une grande tristesse, la nouvelle du martyre du commandant militant Ismaïl Haniyeh », lit-on dans un communiqué du Bureau exécutif de la Coalition Nationale de
Soutien à la Cause Palestinienne.
« En ces moments
de la douleur de la séparation », nom de tout le peuple sénégalais, les membres de la coalition
« présentent leurs condoléances les plus sincères à la famille du noble martyr, au courageux
peuple palestinien, ainsi qu’à la direction et à tous les membres du Mouvement de
Résistance Islamique (Hamas) ».

La coalition Sénégalaise de soutien au peuple palestinien n’a pas manqué de s’indigner par rapport aux conditions dans lesquelles Haniyeh a été tué: « nous condamnons, avec les termes les plus forts, cette lâche agression qui confirme la bassesse des sionistes et souligne qu’il n’y a pas d’autre solution avec eux que la lutte sainte au nom de Dieu et de les repousser avec force », ajoute le document.

« En ce moment historique, où les combattants à Gaza et dans toute la terre bénie
mènent la bataille de la libération et brisent l’épine de l’ennemi, nous renouvelons notre soutien et notre solidarité au Mouvement de Résistance Islamique et au peuple palestinien dans la noble lutte qu’ils mènent pour libérer la terre et les lieux saints », précise le Bureau exécutif qui implore « le Tout-Puissant, Celui dont La Grandeur est infinie, de
couvrir de Sa Vaste Miséricorde son serviteur Ismaïl Haniyeh et les martyrs de la cause
en général, et de leur accorder à leur famille une patience sincère et un réconfort
parfait ».
« Certes, nous sommes à Dieu, et c’est vers Lui que nous retournons », rappelle le document signé Bureau Exécutif de la Coalition Nationale de Soutien à la Cause Palestinienne au Sénégal.

Aly Saleh

Le Sénégal se lance dans la conquête spatiale avec le lancement imminent de son premier satellite

Le Directeur général de l’Agence sénégalaise d’étude spatiale (ASES), Maram Kaïré, a annoncé ce mercredi le lancement imminent du premier satellite fabriqué au Sénégal. Cette déclaration a été faite lors d’un exposé organisé par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) sur le thème « La conquête de l’espace : enjeux, défis et perspectives au Sénégal ».

Ce projet ambitieux, dont le coût est estimé à 650 millions de francs CFA, est piloté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. « Nous pensions que les satellites coûtaient très cher et qu’ils n’étaient pas accessibles aux pays africains, mais grâce à la miniaturisation, on arrive à faire des satellites à des coûts beaucoup plus réduits », a expliqué Maram Kaïré.

Créée le 29 mars 2023, l’ASES vise à faire du Sénégal une nation dotée d’une industrie spatiale développée, avec des ressources humaines et des infrastructures de qualité. Parmi les missions de l’agence figure le développement des ressources humaines et le renforcement des compétences dans le secteur spatial. « Nous avons commencé à étudier la question avec des partenaires, notamment des universités internationales, qui nous proposent aujourd’hui une série de formations, des Masters en sciences et technologies spatiales, et nous n’avons pas hésité à les mettre en contact avec les écoles polytechniques et les universités sénégalaises », a-t-il indiqué.

Le renforcement du dispositif spatial existant, qui a beaucoup évolué au Sénégal, est également une priorité. « Nous voulons que ces établissements, en discussion avec les partenaires, puissent initialiser dès la prochaine rentrée la mise en place de ces Masters », a ajouté Maram Kaïré.

Un élément fondamental dans le domaine de la technologie spatiale est la mise en place d’infrastructures au sol. À cet égard, Maram Kaïré a annoncé des plans pour la construction d’un centre d’assemblage, d’intégration et de test de micro-satellites en collaboration avec des partenaires. « Ce centre permettra aux jeunes de travailler dans le développement d’une industrie spatiale sénégalaise, avec pour objectif la fabrication locale de pièces pour concevoir des micro-satellites, des cartes électroniques, des pièces de rechange, entre autres », a-t-il précisé.

Si ce défi est relevé, le Sénégal pourrait devenir un leader dans le domaine spatial en Afrique de l’Ouest dans les cinq prochaines années. Les satellites, qui offrent une vue d’ensemble de la planète, sont utilisés dans divers domaines tels que les télécommunications, le positionnement GPS, l’observation météorologique et les applications militaires.

Le Sénégal se prépare ainsi à franchir une nouvelle étape dans la conquête de l’espace, ouvrant des perspectives inédites pour son développement scientifique et technologique.

Amara Diouf : Le conflit éclate entre son Père et génération foot

La tension monte entre Amara Diouf, jeune prodige du football sénégalais, et son club Génération Foot (GF). Amara Diouf, âgé de 15 ans, a récemment subi une opération chirurgicale au genou en Espagne pour réparer une blessure aux ligaments croisés. Cette intervention est venue en réponse à des douleurs persistantes aggravées par des infiltrations administrées alors qu’il jouait pour GF, selon les déclarations de son père, Serigne Ady Diouf.

Ady Diouf a confirmé dans une interview à Dsports que son fils a été opéré des ligaments croisés après avoir joué sous infiltration, une pratique qu’il a vivement critiquée. « On lui faisait des piqûres pour aspirer le liquide dans le genou afin qu’il puisse jouer. C’est vraiment inhumain, » a-t-il dénoncé. Il a expliqué que cette situation a été découverte lorsque Amara, en Espagne pour rejoindre son père, a consulté un médecin qui a diagnostiqué la blessure.

Le père du joueur a aussi révélé la source du conflit avec GF : un mandat exclusif signé avec une agence espagnole pour gérer la carrière d’Amara. Il refuse catégoriquement que GF impose un agent à son fils. « Jamais je n’accepterai que Génération Foot trouve un agent à mon fils. Ils savent qu’ils ne pourront pas me rouler dans la farine, » a-t-il affirmé.

Ady Diouf a relaté un échange tendu avec Mady Touré, président de GF, qui a demandé le retour d’Amara au Sénégal malgré sa blessure. En réponse, Ady Diouf a refusé et a mentionné des menaces de plainte et de destruction du passeport diplomatique du jeune joueur. « Il a tenté de convaincre Amara en vain, le gosse lui a répondu qu’il se rangeait derrière moi, » a-t-il ajouté.

En plus de la gestion de la carrière d’Amara, l’agence espagnole a également pris en charge les frais médicaux de Serigne Ady Diouf, qui lutte contre un cancer de l’estomac. « Ils m’ont dit que ce n’est pas pour gérer les affaires d’Amara, mais qu’ils peuvent patienter jusqu’à la maturité du joueur pour qu’on puisse négocier, » a précisé Ady Diouf, justifiant son choix par le manque de soutien de GF face à sa maladie.

Malgré ces tensions, Ady Diouf a assuré qu’Amara rejoindra GF une fois rétabli, en dépit des « faits inhumains » subis. Le club est accusé d’avoir mis en péril la santé de l’un de ses talents les plus prometteurs, ce qui soulève des questions sur la gestion et la protection des jeunes athlètes au sein de l’institution.

Le cas d’Amara Diouf met en lumière des pratiques préoccupantes dans le football sénégalais et pose des questions sur les responsabilités des clubs envers leurs jeunes joueurs. La situation exige une attention particulière des autorités sportives pour garantir la protection et le bien-être des athlètes.

Salaire du Président Bassirou Diomaye : clarifications sur une controverse

Dans le Journal officiel, il a récemment été publié que le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye perçoit un salaire de 4 859.302 F CFA. Cette information a suscité de vives polémiques, avec certains affirmant que son prédécesseur, le Président Macky Sall, percevait un salaire plus élevé.

Face à ces allégations, Charles Émile Ciss, ex-directeur des soldes, a tenu à rétablir la vérité. Interrogé sur cette question, M. Ciss a déclaré : « Je dois urgemment rétablir la vérité. Cette information n’est pas fondée, l’ancien Président Macky Sall et le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye perçoivent le même salaire. Il n’y a ni hausse, ni baisse. »

M. Ciss a insisté sur l’importance de rétablir la vérité pour maintenir l’unité et la cohésion sociale du Sénégal. « Il urge de rétablir l’âme du Sénégal autour de la vérité et des questions essentielles, le développement et la cohésion sociale », a-t-il ajouté.

Cette clarification vise à apaiser les tensions et à recentrer le débat sur des sujets plus cruciaux pour le développement du pays.

Ismaïla Sarr quitte l’Olympique de Marseille pour Crystal Palace

L’ailier sénégalais Ismaïla Sarr a quitté l’Olympique de Marseille pour s’engager avec le club anglais de Crystal Palace. Son transfert, estimé à environ 15 millions d’euros, a été officiellement annoncé par le club anglais ce jeudi.

Après avoir fait ses adieux à l’OM sur les réseaux sociaux quelques instants après sa présentation, Sarr avait auparavant passé sa visite médicale à Londres mardi dernier. Cette nouvelle aventure marque son retour en Premier League, où il avait déjà évolué sous les couleurs de Watford.

Une expérience marseillaise en demi-teinte

L’international sénégalais, qui compte 64 sélections et 13 buts avec son équipe nationale, n’aura pas réussi à marquer de manière significative les supporters marseillais. En 35 matchs toutes compétitions confondues, Sarr a inscrit 5 buts et délivré 6 passes décisives. Un bilan mitigé qui ne reflète pas totalement son potentiel et ses capacités techniques.

Une nouvelle opportunité en Premier League

À Crystal Palace, Ismaïla Sarr retrouvera un championnat qu’il connaît bien et où il pourra mettre à profit son expérience et son talent pour aider son nouveau club à atteindre ses objectifs. Les Eagles, actuellement en quête de renforts offensifs, comptent sur lui pour dynamiser leur attaque et apporter de la créativité sur les ailes.

Sarr s’est exprimé sur ce nouveau défi : « Je suis très heureux de rejoindre Crystal Palace. C’est une nouvelle étape importante dans ma carrière et je suis impatient de commencer à travailler avec mes nouveaux coéquipiers. J’espère pouvoir contribuer au succès du club et donner le meilleur de moi-même sur le terrain. »

Les réactions des supporters

Si certains supporters marseillais regrettent son départ, d’autres estiment que ce transfert pourrait être bénéfique pour les deux parties. Pour l’OM, c’est l’occasion de réinvestir les fonds du transfert dans de nouveaux talents, tandis que pour Sarr, c’est l’opportunité de relancer sa carrière dans un environnement différent.

L’avenir nous dira si ce transfert sera couronné de succès, mais une chose est certaine : Ismaïla Sarr est déterminé à prouver sa valeur en Premier League et à écrire un nouveau chapitre brillant de sa carrière à Crystal Palace.

Kaolack : Tamsir Ousmane Thiam et compagnons mettent en garde contre un collectif qui veut diaboliser la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE)

Les membres de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE) ont pris la parole ce mercredi pour dénoncer et clarifier les accusations portées par un collectif qu’ils considèrent comme malintentionné. Tamsir Ousmane Thiam, membre du Conseil d’Administration de la section de Kaolack, accompagné de ses camarades, a apporté des précisions importantes et s’est inscrit en faux contre les allégations avancées par ce collectif.

« Très chers mutualistes, des déclarations absurdes et fausses sont en train d’être élaborées pour porter à l’attention du public des pratiques malsaines au niveau de la MSAE. En effet, nous venons d’apprendre la naissance d’un collectif imaginaire dirigé par des manipulateurs, des fraudeurs et des personnes au passé douteux, dont l’objectif est de nuire, » a dénoncé Tamsir Ousmane Thiam.

Il a ajouté que, au lieu de soutenir la politique expansive de la MSAE, qui inclut les agences du Sine Saloum, du Baol Sud, et des guichets, ce collectif cherche à manipuler l’opinion nationale et internationale. Thiam a mis en avant les récentes avancées de la MSAE, telles que la mise à disposition d’un siège national à Dakar et l’élaboration d’un plan stratégique de développement, visant à assurer l’essor de la structure.

« Malheureusement, des malintentionnés occupent certaines tribunes pour essayer de nous dénigrer, simplement parce que leurs fraudes ont été mises au jour, et que le bureau exécutif applique légalement et légitimement la politique définie par les administrateurs, » a-t-il poursuivi. Il a également souligné les améliorations apportées au système de gestion de la MSAE, notamment la modernisation via une plateforme destinée à assurer un suivi rigoureux des consommations et à lutter contre toute forme de fraude.

Tous ces efforts, selon Thiam, sont mis en place par le bureau exécutif pour garantir que les bénéficiaires soient dans des conditions optimales. Il a appelé les détracteurs à garder le silence, précisant que certains d’entre eux avaient perdu leur statut de membre, tandis que d’autres étaient provisoirement suspendus pour des manquements graves.

Leur seule alternative, selon lui, consiste à tenter de déstabiliser la MSAE dans le but d’empêcher ses membres d’atteindre leurs objectifs et d’obtenir les résultats escomptés.

Président Diomaye Faye mobilise l’inspection générale d’État pour un audit de grande envergure

Le Président Diomaye Faye a récemment lancé une initiative de grande envergure en mobilisant l’Inspection générale d’État (IGE) pour auditer plus de 70 directions, agences et fonds publics. Cette opération a pour objectif de traquer d’éventuelles irrégularités de gestion et d’identifier leurs auteurs.

Selon l’édition de ce jeudi du journal Le Témoin, les missions d’audit devraient être bouclées dans les prochains jours. Les rapports de l’IGE viendront s’ajouter à ceux de la Cour des comptes et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC).

Une fois complétés, tous ces rapports seront transmis au procureur de la République. Toutefois, ce ne sera pas l’actuel chef du parquet, Abdou Karim Diop, qui en sera le destinataire, mais son successeur. Le journal précise que les autorités attendent la prochaine réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour nommer de nouveaux chefs de juridiction et de parquet, moment où les rapports des corps de contrôle seront transmis à la justice.

Le Témoin va plus loin en annonçant l’imminence de convocations et d’arrestations de dignitaires de l’ancien régime. Il affirme que certains dossiers renferment des crimes financiers flagrants, si bien que le juge d’instruction n’aura même pas besoin d’ouvrir une information judiciaire.

Dans cette perspective, le ministère de la Justice a prévu un budget pour la rénovation de certaines cellules des prisons de Rebeuss et du Cap Manuel, afin de les préparer à accueillir de nouveaux détenus. Cette mesure semble logique, étant donné que l’Administration pénitentiaire s’attend à devoir gérer des détenus d’un statut particulier.

Cette initiative marque une étape significative dans la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques de gestion publique, signalant une volonté ferme de la part du Président Faye de rétablir l’intégrité et la transparence au sein des institutions publiques du pays.

Suspension des opérations foncières à Dakar : mesures gouvernementales en vigueur

Le gouvernement sénégalais a récemment pris une décision importante concernant la gestion des terres dans plusieurs zones de Dakar. À partir du 29 juillet 2024, toutes les opérations foncières, à l’exception des projets initiés par l’État, sont suspendues pour une période de trois mois. Cette décision a été annoncée par la direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol.

Le communiqué officiel précise que cette suspension concerne les zones suivantes :

  1. Lotissement BOA
  2. Lotissement Hangar Pélerins
  3. Lotissement Recasement 2 – Aéroport Dakar
  4. Lotissement EGBOS sur la VDN & Dakar
  5. Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2
  6. Site de Batterie à Yoff
  7. Site de Terme Sud Ouakam
  8. Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor sur le TF 11 651/R
  9. Pôle Urbain de Déni sur le TF 14 337/R
  10. Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO
  11. Lotissement de Ndiobêne Gandiol sur le TF138 à Saint-Louis

Cette mesure vise à réguler et à surveiller de manière plus stricte l’utilisation des terres dans ces zones stratégiques, en réponse à divers enjeux fonciers. Les projets de construction en cours qui ne sont pas initiés par l’État devront être temporairement arrêtés.

Le gouvernement sénégalais réaffirme son engagement à assurer une gestion efficace et transparente des ressources foncières. Cette suspension permet également de réaliser des évaluations approfondies des projets existants et de s’assurer qu’ils sont conformes aux normes et réglementations en vigueur.

Les autorités locales sont appelées à veiller à la mise en œuvre de cette décision et à informer les acteurs concernés des implications de cette suspension. Les parties prenantes et les citoyens sont invités à respecter ces mesures pour contribuer à une gestion harmonieuse et durable des terres au Sénégal.

En conclusion, cette suspension temporaire des opérations foncières est une étape cruciale pour renforcer la gouvernance foncière et garantir un développement urbain cohérent à Dakar et dans ses environs. Les mois à venir seront déterminants pour observer l’impact de cette décision sur les dynamiques foncières de la région.

Commandant Mame Rokhaya Lo : Une pionnière de la gendarmerie Sénégalaise

Le lundi 29 juillet 2024 marque une étape importante pour la Gendarmerie sénégalaise et pour toutes les femmes sénégalaises et africaines. Le Commandant Mame Rokhaya Lo a été promue Commandant de la Légion de Gendarmerie de l’Air et des Transports aériens. Cette nomination, qui coïncide avec la Journée Internationale de la Femme Africaine célébrée la veille, est une reconnaissance de son parcours exceptionnel et de son leadership inspirant.

En 2021, le Commandant Lo avait dirigé la 2e Force de l’unité de la police (FPU) composée de 135 militaires, dont 21 femmes, déployée en République Démocratique du Congo (RDC). À cette époque, elle fut désignée commandant de cette unité pour servir la MONUSCO, une première historique pour les forces armées sénégalaises depuis 1960. Sous sa direction, la FPU a joué un rôle crucial dans la protection des civils, la promotion des droits humains et la consolidation de la paix dans un contexte de conflit armé.

Commandant Mame Rokhaya Lo est une figure emblématique de la gendarmerie sénégalaise. Elle possède un Master 2 en Genre et consolidation de la paix, ainsi qu’un Master 2 en Administration et gestion des affaires. Sa passion pour l’intégration du genre dans les politiques de sécurité l’a amenée à être chargée de la planification des actions pour une prise en compte du genre au sein de la Gendarmerie sénégalaise, en tant que chef de la division Genre.

Elle est également formée comme pilote d’avion ULM, officier de police judiciaire et formateur pour la petite enfance. Ses multiples compétences et son dévouement lui ont valu plusieurs distinctions, dont le Prix Général Lamine Cissé pour les femmes, la paix et la sécurité. Elle figure également dans le palmarès des 50 jeunes qui font bouger le Sénégal.

Commandant Mame Rokhaya Lo a marqué l’histoire en devenant la première femme pilote des forces armées sénégalaises et chef de la section aérienne de la gendarmerie nationale. Sa promotion à la tête de la Légion de Gendarmerie de l’Air et des Transports aériens est une reconnaissance de son parcours exceptionnel et de son engagement pour la cause des femmes et de la paix.

Nous lui souhaitons plein succès dans cette nouvelle mission et espérons qu’elle continuera à inspirer de nombreuses générations de femmes à poursuivre leurs rêves et à s’impliquer dans des rôles de leadership au sein des forces armées et au-delà.

Limogeage de Cheikh Dieng : Trois mois à la tête de l’ONAS et une gestion controversée

Nommé en avril dernier, Cheikh Dieng n’aura passé que trois mois à la direction de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) avant d’être relevé de ses fonctions. Il est remplacé par Séni Diène, ingénieur hydrogéologue. L’annonce du Conseil des ministres, présidé par Diomaye Faye, a surpris ce mercredi 31 juillet et a déclenché des spéculations sur les raisons de ce limogeage soudain.

Selon le journal L’AS, la raison principale du départ de Cheikh Dieng serait sa gestion qualifiée de « clanique » de l’ONAS. Il est reproché à Dieng d’avoir recruté des proches, des militants, et des habitants de son quartier, Djiddah Thiaroye Kao, au sein de l’office, certains sans compétences nécessaires pour les postes occupés. De plus, sa relation tendue avec le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, aurait aggravé sa situation.

Le quotidien révèle également que Cheikh Dieng avait initialement refusé le poste de directeur général de l’ONAS, préoccupé par l’état « désastreux » laissé par son prédécesseur, Mamour Diallo. Il a finalement accepté, ordonnant un audit pour évaluer la situation de l’office. Les résultats de cet audit n’ont pas encore été publiés au moment de son limogeage.

Par ailleurs, le journal Source A rapporte que Dieng était sur le terrain à Touba pour ouvrir une antenne régionale de l’ONAS et effectuer des inspections lorsque la décision de son limogeage a été rendue publique. Ses proches confirment qu’il était encore actif et engagé dans ses fonctions jusqu’au dernier moment.

Ce limogeage rapide et inattendu soulève des questions sur les dynamiques internes et les défis de gestion au sein de l’ONAS. Le nouvel occupant du poste, Séni Diène, hérite désormais de ces défis et devra naviguer dans un contexte marqué par des tensions et des attentes élevées.

Voyage : Le président Diomaye a quitté Dakar pour Nouakchott (Mauritanie) afin d’assister à la cérémonie d’investiture du président réélu de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Arrestations en Italie : deux sénégalais interpellés pour trafic de drogue

La police italienne a procédé à l’arrestation de deux ressortissants sénégalais dans le cadre de deux opérations distinctes liées au trafic de drogues.

Avant-hier, un Sénégalais de 45 ans a été arrêté à la suite d’une perquisition effectuée à son domicile, motivée par une dénonciation. Lors de cette perquisition, la police a saisi plus de 30 comprimés de MDMA (Ecstasy) et du haschisch. Les comprimés de MDMA, identifiés comme des Blue Punisher par leur forme et leur logo distinctifs, sont reconnus comme étant parmi les drogues de synthèse les plus puissantes au monde. Le suspect, désormais assigné à résidence, est à la disposition du parquet et doit comparaître en audience aujourd’hui.

Dans une autre opération, un compatriote sénégalais a été appréhendé en possession d’environ un kilo d’héroïne à son domicile. La police locale, après une surveillance de sa maison, a observé le suspect vendre des doses à deux hommes, eux-mêmes arrêtés peu après. Le présumé dealer a été interpellé sur la Piazza Santa Fede et conduit au siège de la police routière. Lors de la fouille, les agents ont trouvé 36 doses de cocaïne et 520 euros en espèces sur lui. Une perquisition de son domicile a permis de découvrir plus d’un kilo d’héroïne, 46,34 grammes de cocaïne, ainsi que plus de 7000 euros en espèces, dont 5000 cachés dans une chaussette, et du matériel d’emballage de drogues.

Ces arrestations soulignent l’efficacité des forces de l’ordre italiennes dans la lutte contre le trafic de drogues et l’implication des autorités locales dans le démantèlement des réseaux de distribution de substances illicites. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’étendue de ces activités criminelles et les éventuels complices impliqués.

Apparition de la fièvre du Nil occidental à Kaffrine, Sénégal

La fièvre du Nil occidental a récemment été détectée dans le district sanitaire de Kaffrine, au Sénégal, selon un rapport publié dans L’Observateur par le Dr Mbaye Thiam, directeur régional de la santé. Cette zoonose, qui est une maladie infectieuse transmise de l’animal à l’homme, a été identifiée pour la première fois le 9 juillet grâce au dispositif national de surveillance épidémiologique. Le vecteur de cette maladie est le moustique du genre culex, connu pour être porteur de divers pathogènes importants.

Premier Cas et Symptômes

Le premier cas de fièvre du Nil occidental dans cette région a été diagnostiqué chez une jeune fille de 18 ans. Grâce à une prise en charge rapide, elle ne présente aucune séquelle et n’a pas transmis la maladie à son entourage. La fièvre du Nil occidental est souvent asymptomatique dans 80% des cas. Toutefois, lorsque les symptômes se manifestent, ils peuvent inclure de la fièvre, des maux de tête, une fatigue intense (asthénie), des nausées, des vomissements et des éruptions cutanées. Les personnes âgées ou immunodéprimées peuvent cependant présenter des complications plus sévères.

Absence de Traitement Spécifique

Actuellement, il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique pour la fièvre du Nil occidental. Malgré la nature vectorielle de sa transmission, la maladie n’est généralement pas mortelle, comme l’a souligné le Dr Mbaye Thiam.

Mesures de Prévention

Pour prévenir la propagation de la maladie, Dr Thiam a encouragé la population à rester calme mais vigilante. Il recommande de consulter un médecin en cas de signes suspects et d’utiliser des moustiquaires imprégnées pour se protéger des piqûres de moustiques.

En conclusion, bien que la fièvre du Nil occidental soit majoritairement asymptomatique et non mortelle, la vigilance et la prévention restent essentielles pour contrôler la propagation de cette zoonose.

Licenciement de Oumar Bâ : La CSTS se Mobilise pour la Défense des Droits Syndicaux

Le climat social au sein de la SEN’EAU est actuellement marqué par une vive tension suite au licenciement de Oumar Bâ, Secrétaire Général du Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Eau du Sénégal (SATES). Cette décision, prise par le conseil de discipline de l’entreprise lors de sa séance du 23 juillet 2024, a déclenché une réaction immédiate et vigoureuse de la Convergence Syndicale des Travailleurs de Senelec (CSTS), composée des syndicats SUTELEC, SUDETEN, SYNTES et SYCAS.

Dans une note de soutien publiée récemment, les syndicats de la CSTS exigent l’arrêt immédiat de ce qu’ils qualifient d’acharnement contre leur camarade Oumar Bâ. Ils dénoncent fermement la démarche de la direction de SEN’EAU qui, selon eux, cherche à obtenir de l’inspection du travail l’autorisation de licenciement du Secrétaire Général du SATES sur la base de motifs fallacieux.

Les syndicalistes considèrent cette action comme une tentative flagrante de museler les représentants du personnel légalement élus et une entrave à l’exercice des droits syndicaux. « La CSTS dénonce cet abus qu’elle assimile à une tentative de musellement des représentants du personnel légalement élus et une entrave à l’exercice du droit syndical. Elle affirme toute sa solidarité au Camarade SG du SATES et aux travailleurs de SEN’EAU qui, au regard de l’article 10, alinéa 3 de la Convention Collective Nationale Inter Professionnelle (CCNI), condamnent cette violation flagrante des libertés syndicales, par leur direction générale », peut-on lire dans la note.

Les travailleurs de la SEN’EAU, soutenus par la CSTS, demandent également un audit de la gestion de leur direction générale, mettant en lumière une perte cumulée de quinze (15) milliards de FCFA sur trois ans. Ils estiment que cette transparence est essentielle pour rétablir la confiance au sein de l’entreprise et répondre aux inquiétudes légitimes des employés.

Cette mobilisation syndicale souligne l’importance de la protection des droits des travailleurs et de leurs représentants dans le maintien d’un climat social serein et équitable. La CSTS reste déterminée à poursuivre son combat pour la justice et la défense des libertés syndicales, réaffirmant ainsi son engagement envers tous les travailleurs de SEN’EAU.

Ziguinchor : Les membres du Collectif des Mécontents de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État dénoncent une gestion nébuluse

Face à la presse ce mercredi 31 juillet 2024, le collectif des agents de l’État de Ziguinchor, mécontents de la mutuelle de santé, a dénoncé avec détermination ce qu’ils appellent un « crime financier ». Ils se disent déterminés à mener le combat pour obtenir gain de cause.

Adama Diouf, fonctionnaire de l’État et membre du collectif, a expliqué que le rapport d’audit réalisé entre 2016 et 2020 contient des preuves accablantes de mauvaise gestion. « Le rapport que j’ai ici est un rapport d’audit qui a été fait de 2016 à 2020, et des plaintes ont été déposées sur la table du procureur de la République depuis 2020. Nous avons des personnes très averties dans la mutuelle qui ont de bonnes informations et qui ont tenté d’alerter les autorités, notamment l’ancien ministre Samba Diobène Ka, qui avait promis de régler le problème, mais qui n’a finalement rien fait. »
Le rapport révèle des dépenses non justifiées pour des montants colossaux : 135 362 500 FCFA en 2018, 395 206 913 FCFA en 2019, et 249 682 000 FCFA en 2020, soit un total de 780 261 413 FCFA de dépenses non justifiées sur cette période. Adama Diouf accuse les responsables de la mutuelle de « grands bandits financiers » et exprime son indignation face à l’inaction des autorités.
Le collectif critique également les récentes déclarations des dirigeants de la mutuelle, qui ont admis des difficultés de paiement et une activité limitée à seulement 16 des 45 départements. Selon Diouf, les dirigeants tentent de faire croire à l’opinion publique que les problèmes sont dus à des fraudes locales, alors qu’ils seraient eux-mêmes responsables de la situation. « Le MSAE compte 50 000 adhérents fonctionnaires, avec une cotisation mensuelle de 4 000 FCFA par membre, soit 200 millions par mois et 2,4 milliards par an. Pourtant, les membres ne peuvent pas se soigner ni obtenir des médicaments. »
Diouf cite également des cas d’intelligence, comme l’achat de trois hectares à Djibélor pour 300 millions FCFA sans constatation d’huissier en 2017, et la construction d’un bâtiment à deux étages à Liberté Extension pour près de 500 millions FCFA.
Félicien Ndiaye, un autre membre du collectif, évoque les souffrances quotidiennes des agents de l’État et de leurs familles. « Nous n’allons pas quitter cette mutuelle parce qu’elle est mal gérée. Nous allons nous battre pour obtenir justice. Nous envisageons des marches départementales et régionales, et nous irons jusqu’à Dakar si nécessaire. Nous comptons rencontrer les syndicats et les centrales syndicales pour faire de cette affaire une cause nationale. »
Oulimata Sané, agent de l’État et membre du collectif, déplore la situation qui perdure depuis trop longtemps. « Le président de la mutuelle, Babacar Ngom, est un magistrat, mais il n’applique pas la loi. Il a pris le contrôle de la mutuelle avec son groupe, au détriment des membres. Nous payons nos cotisations, mais nous ne bénéficions plus des prestations. »
Le collectif souligne que des points de presse similaires se tiennent simultanément dans différentes localités du pays, montrant l’ampleur du mécontentement.

AS – Le Dakarois, Ziguinchor

TRAVAUX DE L’ESPLANADE À MÉDINA BAYE : Contentieux sur 800 millions F CFA entre l’Agence des grands travaux de la Faydatidianiya et Ansaroud-Dîne

Les « Jeunes Espoirs de Médina Baye », dirigés par Cheikh Macky Seck, petit-fils de Baye Niass, ont exprimé leur mécontentement concernant la gestion et la communication autour du projet de construction de l’esplanade de la grande mosquée. Selon eux, l’Agence des Grands Travaux de la Faydha Tidianya (AGTFT) a manqué de transparence et d’efficacité, ce qui suscite de vives critiques.

Cheikh Macky Seck a dénoncé la manière dont l’AGTFT a critiqué publiquement la Jamhiyatu Ansaarud Dîne, l’entité reconnue par le fondateur de la ville sainte Baye Niass. Lors d’une émission diffusée sur la radio Al Fayda, l’AGTFT a affirmé que cette structure n’était pas compétente pour gérer des événements comme le Mawlid, ce qui a provoqué l’indignation des « Jeunes Espoirs de Médina Baye ».
De plus, Macky Seck a remis en question les déclarations financières de l’AGTFT, contestant notamment les 800 millions de francs CFA déclarés investis dans le chantier. Il a précisé que l’agence avait affirmé que les fondations seules avaient coûté plus de 500 millions de francs CFA, ce qu’il conteste fermement. « Nous les avons entendus dire à la radio que les fondations seulement ont coûté plus de 500 millions de francs CFA. Cette somme, nous la contestons car elle est loin de refléter la vérité des investissements effectués dans ce chantier », a-t-il expliqué.
Selon Cheikh Macky Seck, l’AGTFT a montré son incompétence et son manque de transparence dans la gestion de ce projet. Il a souligné que l’agence avait assuré devant le président Macky Sall qu’elle pourrait terminer les travaux avec 300 millions de francs CFA. Malgré la remise de cette somme et les contributions supplémentaires des disciples de Baye Niass, les travaux ne sont toujours pas achevés. « Cette agence a montré son incompétence et son opacité dans ce chantier. Il est impensable de lui redonner la gestion de la grande mosquée de Médina Baye », a-t-il déclaré.
Cheikh Macky Seck a rappelé les projets réussis par d’autres promoteurs, tels que le poste de santé de Médina Baye et le mausolée de Mame El Hadj Abdoulaye Niass de Léona, qui ont été achevés et livrés dans les délais. Ces exemples illustrent, selon lui, la différence de gestion et d’efficacité entre ces promoteurs et l’AGTFT. « Ceux qui ont prolongé un chantier de 8 mois en 2 ans et transformé un budget initial de 300 millions de francs CFA en gouffre de milliards ne pourront pas assurer de futurs travaux d’envergure », a-t-il mis en garde.
Cheikh Macky Seck a conseillé aux guides religieux de la cité sainte de ne pas confier la grande mosquée à l’AGTFT. Il a également appelé le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à lancer un nouveau programme de modernisation pour Médina Baye, notamment en vue du Maouloud et des problèmes récurrents d’eau dans la cité. « Le Maouloud va bientôt arriver, et nous connaissons tous les problèmes d’eau de la cité. Nous les appelons à plus de considération pour la ville de Baye Niass car toute sa jeunesse s’était mobilisée pour leur donner une large victoire lors de la présidentielle », a conclu Cheikh Macky Seck.
En somme, les « Jeunes Espoirs de Médina Baye » demandent une gestion plus transparente et compétente des projets de construction dans leur ville sainte, tout en appelant les autorités à intervenir pour assurer le bon déroulement des travaux et répondre aux besoins urgents de la communauté.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

OFFICE NATIONAL DE L’ASSAINISSEMENT DU SÉNÉGAL : Dr Cheikh Dieng a-t-il été limogé pour incompétence ?

Le Conseil des ministres d’hier, mercredi, a été marqué par une décision, somme toute, inattendue. Le limogeage du Dr Cheikh Dieng de son poste de Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) a surpris plus d’un, trois mois à peine après sa nomination. Cependant, ce changement à la tête de l’ONAS semble découler d’une série d’erreurs dans la communication et la gestion qui ont entaché la performance du désormais ex-DG.

Le Dr Cheikh Dieng, ayant remplacé Mamour Diallo à l’ONAS, n’a pas su convaincre le duo Diomaye-Sonko. Une vidéo devenue virale sur TikTok a mis en lumière ses difficultés à trouver ses marques. Dans cette vidéo largement diffusée, le Premier ministre Ousmane Sonko interrogeait le Dr Dieng sur le coût d’un projet majeur piloté par l’ONAS. Après une petite hésitation, le Dr Dieng a fourni un chiffre erroné. Ce n’est que lorsque le chef de Gouvernement s’est tourné vers un employé de l’ONAS que la véritable estimation a été révélée par celui-ci.

Ce manquement à fournir des informations précises a sans doute joué un rôle clé dans la décision de son éviction. En effet, la capacité à gérer et à communiquer efficacement des informations est essentielle pour le bon fonctionnement d’une telle institution.

Pour remplacer le Dr Cheikh Dieng, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, nommé Séni Diène à la tête de l’ONAS.

Le Dakarois

DIZAINE DE NOMINATIONS : Chamboulement dans les rangs de la Police nationale

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé de nouvelles affectations lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 31 juillet 2024. Le chef de l’État a procédé à une série de nominations importantes au sein du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Diomaye Faye a procédé à la promotion de dix (10) hauts fonctionnaires de la Police nationale à de nouveaux postes. Il s’agit des nominations suivantes :

Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde 606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;

Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;

Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°238 – du 01/08/2024

🔴 Dr CHEIKH DIENG DÉFENESTRÉ 3 MOIS À PEINE APRÈS SA NOMINATION : UNE ERREUR DE CASTING ?
🔴 DIZAINE DE NOMINATIONS : VASTE JEU DE CHAISES MUSICALES DANS LA POLICE

🔴 RAPPORT ACCABLANT CONTRE LE SG DE LA CAF : MOSENGO-OMBA VERS UNE SUSPENSION IMMINENTE
🔴 BASKET – TRANSFERTS : Youssoupha Fall rejoint le FC Barcelone pour un an

Recrudescence des accidents: Une introspection est une nécessité pour tous(Par Aly Saleh)

Les routes sénégalaises continuent de décimer les populations.
Il ne se passe pas de semaine sans que des vies humaines ne soient sacrifiées sur le foyer de l’insouciance, de l’indiscipline et du laxisme.
Actuellement, ce qui hante le sommeil des usagers de la route, c’est la recrudescence des accidents de la circulation, dont le pourcentage très élevé, dépasse toutes les estimations et s’accroit de plus en plus.
Et malheureusement au rythme de ce que l’on voit, la route est en passe de devenir le mal qui tue le plus au Sénégal.
Tellement les accidents sont banalisés de nos jours qu’ils sont assimilés à de simples faits divers. C’est inadmissible ce qui se passe sur nos routes.

Certains évoquent un pays accidentogéne mais tout cela relève du comportement indécent de la plupart des automobilistes. L’heure doit être aux solutions car on a trop disserté sur la question sans avancer. C’est pourquoi la revue du code la route est devenu un impératif.
L’accent devrait être mis sur la formation des usagers de la route et particulièrement sur la valeur de l’utilisation des véhicules.
De nos jours, la majeur partie des conducteurs n’ont plus de connaissance de la conduite et encore moins du code de la route.
Il urge de prendre des sanctions sévères pour éradiquer les accidents en ramenant les automobiles à l’orthodoxie. Le laxisme a trop duré dans ce pays et on laisse faire.

Et puis, où est passé le projet d’instauration du permis à points qu’on espèrait tant, même si c’est de la pure utopie, pourrait apporter de grandioses changements sur le comportement de certains conducteurs?

Plusieurs solutions sont préconisées par les nouvelles autorités pour lutter contre les accidents de la circulation. La mise en place d’un nouveau code de la route et son application pourront, peut-être, résoudre l’épineuse équation des accidents de la circulation. Mais le passage obligatoire par une auto-école pourrait aussi être un gage pour amener les gens à la formation afin d’être sur la route en toute sécurité et sûreté.
Un conducteur modèle qui va appliquer le code de la route, c’est de cela dont le pays a besoin.
Car tout se caractérise par une indiscipline notoire et une insoucience sans borne qui sont souvent à l’origine des comportements irresponsables que l’on voit sur la route.
Soit le conducteur est en communication, le téléphone collé à l’oreille, soit il communique par WhatsApp à travers des messages audio ou écrit.
Trop c’est trop! L’Etat a l’obligation de sévir.
Le gouvernement de Sonko annonce une réunion interministérielle sur la question. Reste à espérer que les mesures qui seront adoptées ne soient pas comme celles déjà prises par les gouvernements qui se sont succédé et qui sont restées encore dans les tiroirs.

Nombreux sont ceux qui continuent de brandir et de fustiger une certaine corruption sur la route, l’obtention du permis de conduire et du certificat d’aptitude technique mais juste leur dire que la responsabilité est partagée. Car il ne peut y avoir de corrompu sans corrupteur et finalement cela gangrène tout le système. Le moment est donc venu pour tous de faire une introspection et d’être dans une dynamique de bonne foi et de probité.

Pour la route, à méditer sur la pensée du philosophe Spinoza: « Il faut suspendre la tête des coupables sur un bâton, la trainer dans la rue, pour que les candidats au meurtre y voient leur avenir et reculent ».
Ce ne sont que de telles sanctions musclées qui pourront rétablir l’ordre public.

Aly Saleh Journaliste/ Chroniqueur

Pour le respect des prix des produits de première nécessité (Par Souleymane sene)

L’élaboration d’une bonne maitrise des prix soutenue par une politique de communication efficace n’assure pas à coup sûr un succès de satisfaction chez le consommateur.
Tous ses efforts resteront vains s’il n’y a pas une disponibilité produite, des prix maitrisés et une communication parfaitement organisée et correctement structurée pour atteindre les objectifs visés.
Les commerçants constituent un lien privilégié entre l’état et la population jouant un rôle indispensable dans le succès de l’approvisionnement du marché en produits de premiére nécéssite . Ils doivent donc être dans les meilleures dispositions commerciales possibles afin de contribuer efficacement aux objectifs de commercialisation, de distribution et de maintien des prix .
Ainsi donc l’état devra gérer avec soin et doigtée toutes les phases de régulation avec ce segment très important.
Je ne pense pas qu’il soit pertinent que le ministre, comme cela a été dit, envoie sur le terrain des agents afin de contraindre les commerçants ( Boutiquiers) qui ne sont, souvent pas les propriétaires. Cela risque d’empirer les choses. À mon humble avis, je pense qu’il faudrait gérer cette situation avec doigté et tact en les convoquant, par exemple, à un dernier tour de table qui permettrait de mieux cerner le problème. Surtout les grossistes.
La majeure partie des ceux qui interviennent dans la distribution et la commercialisation des produits de première nécessité sont nos cousins peuls, mes #Mathioundos avec une excellente organisation. Ils ont fait un travail remarquable avec Orange ( Distribution de cartes etc…..) sans parler de Tigo actuel Free et Expresso.
Dans L’agro-alimentaire, également, ils occupent une place de choix et contrôlent toute la chaîne.
Si cela ne se fait pas, nous risquons d’assister à la raréfaction voire même à la rupture pré programmée dans la distribution de certains produits de première nécessité dans le retail. Ce qui, forcément, va impacter les populations et provoquer une situation de panique. Il faudrait, à ce propos, comprendre que les boutiquiers travaillent en toute solidarité et disposent de ce qu’on appelle « un réseau solidaire » constitué d’un ensemble de points de ventes relais appartement souvent à un seul grossiste. Cela leur permet, donc, de facilement dispatcher les produits selon leur convenance et donc, de zapper les zones de forte demande afin de provoquer une situation de crise. Pour un rien, un boutiquier peut envoyer un produit, le sucre par exemple, dans une zone souvent « incontrôlable » afin de l’écouler à prix d’or. Bien sûr, on le rétorquera que les populations vont le dénoncer. Mais, souvent, cela ne se passe pas réellement comme tel dans la mesure où ces mêmes populations sont dans une situation d’extrême urgence et ne pensent qu’à satisfaire leurs besoins. Au mieux, elles dénonceront la situation aux premières heures mais elles vont vite se résigner à acheter au prix fixé par certains boutiquiers, ce qui voudra dire le risque pour l’Etat de les laisser à la merci des commerçants.
Pour régler ce problème, il faudrait nécessairement, et c’est mon humble avis, passer par les grossistes pour influer sur le prix au retail qui permettrait de mieux maitriser globalement les prix.
Si on y prend pas garde, les prix de tous les produits de consommation de masse qui avaient subis une baisse vont revenir à leurs prix initiaux jusqu’à connaître même une hausse . Le secteur énergétique n’y échappera pas .
Quand on fait le constat dans le retail, les détaillants délaissent de plus en plus les produits à très faible rentabilité et arrêtent même de les commercialiser malgré la forte demande ( Le sucre par exemple ) prétextant que les 1/2 gros et gros n’ont pas baissé les prix .
Cette situation mal maîtrisée des prix plafond fixé par l’état risque de plonger les consommateurs dans le désarroi et va les pousser à accepter malgré eux les nouveaux prix imposés juste pour satisfaire leurs besoins surtout concernant les produits dits importés ( Oignon, pomme de terre ,huile etc…)
La majeure partie des importateurs grossistes stockent leurs produits et sont à l’écoute des opportunités surtout conflictuelles ( état- Commerçants) pour influer sur la situation des prix du marché , ce que la direction du commerce intérieur ne peut maîtriser ou les obliger à quoique ce soit . Leur excuse c’est la hausse des prix à l’international ce qui fait qu’ils refuseront catégoriquement de vendre à perte. Certains vont user de stratagème pour brandir un stock déjà acheté juste pour continuer d’écouler leurs produits aux prix déjà fixé sur lesquels ils tirent profit. Cette situation comme déjà dit, va créer un semblant de rupture de certains produits et risque même de d’engendrer une certaine panique chez les consommateurs qui vont devoir s’approvisionner à de grandes quantités ce qui va pousser les commerçants à ajuster une légère hausse par produits que le consommateur ne pourrait refuser.
L’essentiel est de disposer du produit.
Pour espérer trouver des solutions afin de régler en définitive ce probléme, Il faut redéfinir à mon avis le rôle du marché d’intérêt général. Cet instrument peut aider à réguler mais aussi à servir de filtre de tous les intrus de la chaîne de commercialisation et de distribution des produits de forte consommation appelés produits de consommation de masse .Le marché peut aider à contourner les grossistes qui souvent parasitent le système , faudra penser à installer des point de stockage temporaires dans les marchés comme Castor, Thiaroyte etc ….pour éviter le surstockage des produits mais aussi leur pourrissement dans les zones de forte production qui ne disposent pas d’unité de stockage mais aussi créer une fluidité sur leur commercialisation en installant des points de vente relai pour le retail partout hors des marché souvent ciblés par les populations ce qui évitera de donner à certains véreux de jouer sur les prix.

Souleymane Jules Sene, spécialiste de la vente, du marketing opérationnel et de la distribution
Contact : 77 565 55 67
Email : souleymaane.sene@gmail.com
Responsable du développement commercial à Agro Business Sénégal

Séance Académique de l’ANSTS : L’Industrialisation au Sénégal avec une Projection de 26 Milliards de Dollars à l’Horizon 2029

Lors d’un atelier au Radisson, ce mercredi 31 juillet 2024, l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS) a organisé une séance académique marquante dans le cadre de son programme d’activités pour l’année 2024. Cette rencontre a été l’occasion pour le Directeur Général de l’Agence Sénégalaise des Études Spatiales (ASES) et son équipe de présenter leur institution, ses visions et ses missions. Selon lui, l’installation d’un satellite est essentielle pour l’industrialisation du pays.

L’ANSTS continue d’être un pilier essentiel pour l’évolution scientifique du Sénégal, en conseillant le gouvernement et en contribuant à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques nationales en matière de science, technologie et innovation. Conçue comme une société savante sous le patronage du Président de la République, elle a pour mission de conseiller et d’assister les autorités nationales dans les domaines de la science et de l’enseignement supérieur. Elle œuvre également à la cohésion et à l’efficacité de l’écosystème scientifique national et sensibilise le public à l’importance de la science, de la technologie et de l’innovation dans le développement et le bien-être social.

Le Directeur Général de l’ASES, M. Cairé, a déclaré : « ASES a pour mission d’aider les entreprises dans le domaine des ressources humaines et de développer nos compétences en matière de questions spatiales. Dès le démarrage de notre activité, nous avons commencé à étudier la question avec des partenaires et des universités internationales qui nous proposent aujourd’hui une série de formations en masters dans les sciences et technologies spatiales. Nous avons mis ces partenaires en contact avec les universités sénégalaises. Nous travaillons pour que ces établissements puissent initier la mise en place de ces masters dès les prochaines rentrées. Nous ne faisons pas de formation directement, mais nous renforçons les compétences existantes en les mettant en rapport avec les meilleures universités du monde. Déjà, l’Université du Sine Saloum a mis en place un Master en géométrie spatiale. Le développement spatial nécessite des ressources humaines compétentes ainsi que des infrastructures, et nous travaillons activement sur ces deux aspects urgents. »

Depuis sa création, l’ANSTS a été un acteur clé dans la promotion de la culture scientifique, l’innovation et la prise de décisions fondées sur des données probantes. Ses contributions notables incluent la résolution de problèmes liés aux inondations, à la menace acridienne, à la réhabilitation des sols salins, et à la promotion de l’enseignement des sciences et des technologies. L’Académie a également développé un vaste réseau de partenariats régionaux et internationaux, aidant plusieurs pays voisins à créer leurs propres académies nationales des sciences et des technologies.

Les objectifs stratégiques de l’ANSTS pour cette période incluent : la reconnaissance et la récompense de l’excellence scientifique au Sénégal ; le soutien aux jeunes scientifiques et aux groupes de recherche pour encourager la prochaine génération ; la contribution aux objectifs de développement nationaux et régionaux ; le renforcement des liens entre la science et la société ; la promotion de la coopération nationale, régionale et internationale en matière d’éducation et de recherche.

Selon M. Cairé, « Aujourd’hui, nous parlons d’industries spatiales et d’économie spatiale pour le continent africain, un domaine existant depuis longtemps avec des pays comme l’Afrique du Sud et le Nigeria ayant leurs propres satellites depuis des années. Le Sénégal a commencé à mettre en place son espace spatial il y a tout juste un an. Il est encore tôt pour parler d’industries, mais notre feuille de route pour les dix prochaines années inclut la priorité de faire du Sénégal une nation spatiale avec une industrie au cœur de nos efforts. Nous travaillons à développer un écosystème de start-ups innovantes et à mettre en place les infrastructures nécessaires au sol. Nous avons entamé avec nos partenaires la construction d’un centre d’assemblage et de test de micro-satellites, ce qui permettra de fabriquer localement les composants nécessaires, comme les cartes électroniques et les pièces de rechange. En développant cette industrie, nous espérons contribuer significativement à l’économie du pays. Les projections en Afrique parlent de 26 milliards de dollars d’économie dans le secteur spatial. Si nous réalisons ce travail, le Sénégal pourrait, dans les cinq prochaines années, devenir un leader en Afrique de l’Ouest et développer rapidement son industrie spatiale. »

Dr. Cheikh Dieng limogé de l’ONAS : une décision inattendue

Dans un retournement de situation surprenant, Dr. Cheikh Dieng, qui avait été nommé en avril dernier à la tête de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), a été démis de ses fonctions par le Président de la République. Cette décision, annoncée ce mercredi lors du Conseil des ministres, marque la fin prématurée de son mandat qui n’aura duré que trois mois.

Dr. Cheikh Dieng avait pris les rênes de l’ONAS suite à la nomination du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, remplaçant ainsi Mamour Diallo. Cette première nomination faisait partie d’une série de changements opérés dans les hautes sphères de l’administration publique sénégalaise. Cependant, le mandat de Dr. Dieng à la tête de l’ONAS s’est brusquement arrêté, laissant place à de nouvelles interrogations sur les raisons de ce changement rapide.

Selon le communiqué officiel du Conseil des ministres, « Monsieur Séni DIENE, Ingénieur hydrogéologue, est nommé Directeur Général de l’ONAS, en remplacement de Monsieur Cheikh DIENG ». Cette nomination introduit un nouveau visage à la direction de l’ONAS, avec M. Séni Diene, dont l’expertise en hydrogéologie est mise en avant.

L’ONAS joue un rôle crucial dans la gestion de l’assainissement au Sénégal, une mission d’importance vitale pour la santé publique et le développement durable du pays. La transition rapide entre les directeurs généraux suscite des questions quant à la continuité et la stabilité des projets en cours. Il est essentiel que le nouvellement nommé Séni Diene puisse rapidement s’approprier les dossiers et assurer la poursuite des objectifs de l’ONAS.

La nouvelle du limogeage de Dr. Cheikh Dieng a rapidement fait le tour des médias et des réseaux sociaux, où les réactions sont partagées entre surprise et spéculations. Beaucoup s’interrogent sur les raisons profondes de ce changement soudain. Des observateurs politiques et des spécialistes de la gestion publique espèrent obtenir des éclaircissements sur cette décision lors des prochains jours.

Le limogeage de Dr. Cheikh Dieng de la tête de l’ONAS après seulement trois mois en poste soulève de nombreuses questions et met en lumière les défis de la gestion des institutions publiques au Sénégal. Avec l’arrivée de Séni Diene, l’ONAS doit maintenant se concentrer sur la continuité et l’efficacité de ses missions pour répondre aux besoins essentiels d’assainissement du pays.

Conseil Interministériel sur la Sécurité Routière : Le Gouvernement Passe à l’Action

Lors du dernier conseil des ministres, le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, a annoncé la tenue, la semaine prochaine, d’un conseil interministériel dédié à la sécurité routière. Cette initiative vise à aborder sérieusement la problématique des accidents de la route et à mettre en œuvre des mesures efficaces pour y remédier.

Cette réunion s’inscrit dans un contexte préoccupant où les accidents de la circulation continuent de faire de nombreuses victimes. Le récent accident survenu sur la route de Kébémer, qui a causé la mort de 12 personnes et fait plusieurs blessés, a particulièrement choqué l’opinion publique et souligné l’urgence d’une action gouvernementale renforcée.

Le Premier ministre a pris la parole pour souligner que les facteurs contribuant à ces accidents sont identifiables et contrôlables. Il a insisté sur le fait qu’une approche bien documentée et rigoureuse permettra de mieux comprendre et de maîtriser ces éléments. Le gouvernement entend donc travailler de manière coordonnée et proactive pour mettre fin à ce laxisme qui ne dit pas son nom et assurer une meilleure sécurité sur les routes.

Ce conseil interministériel sera l’occasion pour les différents ministères de collaborer et de proposer des solutions concrètes. Les discussions porteront notamment sur l’amélioration des infrastructures routières, le renforcement des contrôles de sécurité, la sensibilisation des usagers de la route, et l’application stricte des lois en vigueur.

En outre, le gouvernement prévoit de consulter des experts en sécurité routière et de s’inspirer des meilleures pratiques internationales pour élaborer une stratégie globale et efficace.

En attendant cette réunion cruciale, les autorités appellent les usagers de la route à faire preuve de prudence et de responsabilité. La lutte contre l’insécurité routière est une priorité nationale qui nécessite l’engagement de tous.

Ce conseil interministériel sur la sécurité routière représente un pas important vers la réduction des accidents de la route et l’amélioration de la sécurité pour tous les citoyens. Le gouvernement, sous la direction d’Ousmane Sonko, est déterminé à prendre les mesures nécessaires pour protéger la vie de ses concitoyens et garantir des déplacements plus sûrs sur l’ensemble du territoire.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 31 Juillet 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :
 
•       Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; 
 
•       Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde :606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 
•       Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde : 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;
 
•       Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de
Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde
614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ; 
 
•       Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;
 
•       Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
 
Au titre du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement :
 
•       Monsieur Séni DIENE, Ingénieur hydrogéologue, est nommé Directeur Général de l’ONAS, en remplacement de Monsieur Cheikh DIENG.

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 31 Juillet 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 31 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes des accidents de la circulation survenus ces derniers jours au Sénégal. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés qui doivent bénéficier comme les familles attristées du soutien de l’Etat. 
 
Face à la recrudescence constatée des accidents de la route, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, une réunion interministérielle restreinte d’évaluation des mesures de prévention et de sécurité routières en perspective des prochains évènements religieux : Grand Magal de Touba, Maouloud, etc.
 
Le Président de la République est revenu sur la cérémonie de remise de prix aux lauréats du Concours général qu’il a présidée le mardi 30 juillet 2024, placée cette année sous le thème : « Enjeux, défis et perspectives pour une Ecole au service de la Souveraineté nationale ». Il a félicité les lauréates et lauréats, élèves de nos différents lycées et établissements scolaires, pour les résultats remarquables obtenus à l’issue de ce concours prestigieux qui entretient l’excellence de notre système éducatif. 
 
Le Chef de l’Etat a félicité le Ministre de l’Education nationale et toute la communauté éducative pour la parfaite organisation de la cérémonie de cette année qui marque un tournant majeur dans la refondation de l’Ecole. Il a appelé à un consensus académique et social consolidé pour que le Gouvernement et les acteurs de l’Ecole puissent promouvoir et faciliter l’accès de tous à une éducation de qualité en adéquation avec les besoins du marché du travail.
 
        S’appuyant sur les données démographiques officielles issues du 5ème Recensement général de la Population et de l’Habitat, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et du Plan, d’accélérer l’actualisation convergente des lettres de politique sectorielle en matière d’éducation et de formation. Cette revue prospective, indispensable et urgente permettra d’améliorer la gouvernance et les performances du système éducatif national en termes de résultats scolaires, d’efficacité, d’efficience, de qualité et de carrière des agents mais également de rationaliser ses mécanismes de financement endogènes. Dans cette perspective, il a rappelé au Premier Ministre et aux Ministres concernés, la nécessité d’une maitrise stratégique des projets de construction et d’équipement scolaires dans des localités bien ciblées ainsi que des recrutements d’enseignants dans les différentes matières afin de promouvoir un Sénégal juste dans la répartition de l’offre éducative.
 
Sur le même chapitre, le Chef de l’Etat a indiqué l’importance de la montée en puissance de la digitalisation du système éducatif, des disciplines scientifiques et technologiques ainsi que de la formation professionnelle adaptée pour renforcer la qualité et la valorisation du capital humain national sur le marché du travail. Il a rappelé que notre souveraineté repose notamment sur le renforcement de l’éducation civique, le développement de nos langues nationales, la connaissance véritable de notre histoire et de nos valeurs de civilisation ainsi que la valorisation de notre culture dans le système éducatif. 
 
Le Président de la République a demandé dans le même esprit au Ministre de l’Education nationale de relancer, avec tous les acteurs impliqués, les politiques d’alphabétisation et de promotion de nos langues nationales codifiées à travers une organisation réformée de la semaine nationale de l’Alphabétisation et de l’Ecole de base qui devrait évoluer vers un mois dédié. Enfin, il a indiqué au Ministre de l’Education nationale l’impératif de renforcer, avec toutes les parties prenantes, l’éducation religieuse dans le système scolaire et d’accentuer la mise en œuvre du programme de modernisation des Daaras. 
 
Evoquant la question de la préservation de nos massifs forestiers et l’amélioration de la conservation de nos sites naturels, le Chef de l’Etat a tenu à saluer la décision du Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO, réuni le 24 juillet 2024 à New Dehli, de retirer le Parc national du Niokolo-Koba de la liste du patrimoine mondial en péril. Il a félicité le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, l’Ambassadeur du Sénégal auprès de l’UNESCO, les agents des Eaux et Forêts, des parcs nationaux, les Forces de Défense et de Sécurité pour le travail remarquable accompli pour préserver le patrimoine naturel du Sénégal. 
 
Le Président de la République a demandé, à cet égard, au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Environnement et des Finances de veiller au renforcement de l’organisation et des moyens des Services nationaux de gestion des Parcs nationaux et des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols. Il a invité le Ministre de l’Environnement à faire un rapport exhaustif sur le classement des forêts, des parcs, réserves naturelles et aires marines protégées sur l’étendue du territoire national. Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’une étude approfondie sur les perspectives de gouvernance du littoral au regard des occupations anarchiques révélées par les rapports déjà disponibles.
 
 Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Environnement de présenter les perspectives de développement des activités de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille verte dans le contexte de la célébration de la Journée nationale de l’Arbre prévue les 3 et 4 août 2024. 
 
Abordant la question de l’amélioration de la surveillance des lieux de privation de liberté, le Président de la République s’est félicité du rapport de l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté qu’il a reçu le vendredi 19 juillet 2024 au Palais, une première dans les annales de la République. Il l’a félicité pour la richesse du document et la pertinence des recommandations formulées. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Justice d’exploiter les informations, enseignements et recommandations dudit rapport en vue de leur application adéquate. 
 
Au regard des violences exceptionnelles relevées ces dernières années au Sénégal, le
Chef de l’Etat a rappelé l’urgence d’accentuer l’application de mesures de prévention et de lutte contre la torture et de veiller à l’amélioration continue de la situation carcérale. Il a indiqué à ce sujet au Ministre de la Justice de veiller à l’accélération du programme de modernisation de l’administration pénitentiaire en termes d’infrastructures à édifier et /ou à réhabiliter, de personnels à former et à recruter, et de préparation à la réinsertion sociale des détenus.
 
 Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la
Justice d’engager l’actualisation du cadre législatif et réglementaire, notamment la loi n° 200913 du 02 mars 2009, instituant l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté pour tenir compte de certaines recommandations des Assises de la Justice. La réforme indiquée devra notamment améliorer les dotations budgétaires allouées à l’Observateur et assurer son ancrage institutionnel à la Primature. 
 
Au chapitre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur sa participation au Sommet sur « Sport et Développement durable » ainsi qu’à la cérémonie d’ouverture des 33ème Jeux Olympiques à Paris. Le Président de la République a aussi fait part des audiences qu’il a accordées à Paris au Président du CIO, Monsieur Thomas BACH et au Président de la République de Singapour, Monsieur Tharman SHANMUGARATNAM.
 
          À l’entame de sa communication, le Premier Ministre a adressé ses vives félicitations à Monsieur le Président de la République pour la profondeur du message délivré à la communauté internationale en général, celle sportive en particulier, lors de son discours prononcé au Sommet sur le sport et le développement durable, tenu à Paris le jeudi 25 juillet
2024. Il a exprimé la fierté ressentie notamment par le Sénégal et l’Afrique, relativement au langage de vérité martelé pour un changement des règles du jeu d’un ordre mondial historiquement dépassé. 
 
       Abordant les thèmes de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la préoccupation majeure liée à la recrudescence des accidents de la route. Il a informé le Conseil de l’organisation, la semaine prochaine, d’une réunion du Comité interministériel sur la sécurité routière. Elle sera consacrée, d’une part, à l’évaluation de l’état de mise en œuvre des mesures maintes fois arrêtées à chaque succession d’accidents meurtriers et, d’autre part, aux résolutions fermes à prendre pour mettre un terme au laxisme noté en la matière, alors que les facteurs à l’origine de ces accidents sont suffisamment documentés et maîtrisables. 
 
       Le Premier Ministre a, ensuite, rendu compte au Conseil de l’évaluation de l’état d’exécution des plans d’actions d’urgence pour le trimestre avril-juin 2024 marqué par le démarrage de la quasi-totalité des actions et la finalisation de certaines d’entre-elles. Il a invité les Ministres à assurer un suivi rapproché de la planification des actions à finaliser au cours du troisième trimestre et à prendre les dispositions appropriées en vue de la levée des contraintes rencontrées, notamment sur le plan budgétaire. 
        Dans ce sillage, le Premier Ministre a évoqué le calendrier des Conseils et Réunions interministériels prévus aux mois d’août et de septembre 2024. Outre la réunion portant sur l’évaluation de la préparation de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse au Sénégal en 2026, ces rencontres seront respectivement consacrées à la sécurité routière, aux infrastructures maritimes et portuaires, à l’approvisionnement en eau potable, à la problématique de l’état civil, à la coupe du bois et à la déforestation, à la facilitation de l’accès au logement social, au retour des déplacés de Casamance ainsi qu’au Plan de relance de la Compagnie Air Sénégal. 
 
       Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé la nécessité de garantir, à travers une communication gouvernementale cohérente, une information crédible en direction des citoyens afin de vulgariser les politiques définies par le Président de la République, d’expliciter les décisions mises en œuvre par le Gouvernement sur les dossiers majeurs de la vie nationale et d’assurer la mobilisation citoyenne autour des défis de développement. 
 
      Enfin, le Premier Ministre a porté à la connaissance du Conseil la signature, suite aux instructions de Monsieur le Président de la République, de l’arrêté portant création, organisation et fonctionnement du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye. L’arrêté portant désignation des membres du Comité, dont des personnes-ressources sénégalaises, africaines et étrangères, sera publié au cours de la présente semaine.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
 
•       Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait le point sur les opérations de contrôle, de production et d’enlèvement du pétrole brut de Sangomar ; 
 
•       Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait le point sur la préparation de la Journée nationale de l’Arbre prévue les 3 et 4 août 2024 ;
 
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
 
•       Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait le point sur les propositions d’assistance du Gouvernement aux ex-détenus et autres victimes de la période préélectorale.

Crise au sein de l’Alliance pour la République (APR) après la perte du pouvoir

L’Alliance pour la République (APR), le parti de l’ancien président Macky Sall, traverse une période de turbulences après sa défaite électorale le 24 mars 2024. La crise se manifeste par une vague de démissions significatives, soulignant une désaffection croissante au sein de la formation politique.

Doudou Ka, ex-ministre de l’Économie et Coordinateur du programme « Yoonu Yokuté », a officiellement quitté l’APR. Membre du parti depuis 2009, son départ marque un coup dur pour l’organisation, d’autant plus qu’il survient une semaine après celui d’Aliou Sall, frère de l’ancien président. Aliou Sall, ancien ministre des Transports aériens, avait annoncé le 9 juillet son intention de se retirer de la politique pour se concentrer sur le développement de sa société de conseil, créée en avril 2024. Ce départ a été précédé d’une demande de Macky Sall à retarder l’annonce officielle.

L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne, a également confirmé son départ de l’APR, accentuant la crise au sein du parti. Ces démissions successives révèlent des tensions internes et un désengagement croissant parmi les figures importantes de l’APR, laissant présager des défis importants pour le parti dans les mois à venir.

Kaffrine : Une jeune fille de 18 ans diagnostiquée avec la fièvre du nil occidental

Un cas de fièvre du Nil occidental a été identifié chez une jeune fille de 18 ans à Kaffrine, selon une circulaire du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage relayée par Dakaractu. La maladie, également connue sous le nom de Nile West fever, est habituellement transmise par les piqûres de moustiques du genre Culex.

La fièvre du Nil occidental est une zoonose, ce qui signifie qu’elle peut être transmise entre les animaux et les humains. Le virus est principalement transmis par les piqûres de moustiques infectés. Les chevaux sont particulièrement sensibles à ce virus, et une infection peut entraîner une fièvre, une encéphalomyélite et une paralysie des membres postérieurs.

La patiente a été prise en charge par le district sanitaire de Kaffrine. La circulaire ministérielle précise également que les oiseaux migrateurs jouent généralement le rôle de réservoirs du virus. En réponse à ce cas, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a recommandé un renforcement de la surveillance épidémiologique.

Le ministère a également appelé à une sensibilisation accrue des éleveurs sur les risques liés aux piqûres de moustiques et a insisté sur l’importance de la destruction des larves de moustiques pour prévenir la propagation de la maladie. Cette démarche vise à limiter l’impact de la fièvre du Nil occidental sur la population et le bétail, tout en assurant une meilleure gestion de la santé publique et animale.

En somme, ce cas de fièvre du Nil occidental à Kaffrine souligne la nécessité d’une vigilance continue et d’une coopération entre les autorités sanitaires et les communautés locales pour prévenir et contrôler cette maladie transmise par les moustiques.

Kaffrine : Une fille âgée de 18 ans atteinte de la fièvre du nil occidental

Mort d’Ismaïl Haniyeh : Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU mercredi

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion d’urgence mercredi après-midi en réponse à une demande de l’Iran, à la suite de la mort du leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Celui-ci a été tué mercredi lors d’une frappe à Téhéran, a indiqué la présidence russe de l’organe. La demande de l’Iran pour cette réunion, programmée à 22 heures, a été soutenue par la Russie, l’Algérie et la Chine, a précisé un porte-parole.

L’Iran a exhorté le Conseil de sécurité « à prendre des mesures immédiates pour garantir que des comptes soient rendus pour ces violations du droit international, y compris la possibilité d’imposer des sanctions et d’autres mesures pour empêcher de nouvelles agressions ».

Cette réunion d’urgence intervient dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, où les actions militaires et les réponses diplomatiques sont scrutées par la communauté internationale. Le décès d’Ismaïl Haniyeh, une figure centrale du Hamas, a exacerbé les relations déjà tendues entre l’Iran et les forces opposées, augmentant les risques de nouvelles escalades dans la région.

Cheikh Yérim Seck fait son retour littéraire avec une nouvelle œuvre

Après un long silence, Cheikh Yérim Seck, journaliste et écrivain bien connu, revient sur la scène médiatique avec un nouveau livre. Seck, qui était en France pour des charges professionnelles d’enseignement, a annoncé la sortie prochaine de son ouvrage sur un thème totalement inattendu. Cette nouvelle publication promet de défrayer la chronique, à l’instar de ses œuvres précédentes.

Seck sera l’invité exclusif de Pape Ngagne Ndiaye ce mercredi soir sur la Tfm, dans l’émission « Faram Facce ». Lors de cette interview, il dévoilera les contours de ce livre mystérieux, qui suscite déjà une grande curiosité. Ses admirateurs et les amateurs de littérature politique se souviennent encore du tollé provoqué par son livre « Macky Sall face à l’Histoire ». Ce brûlot avait non seulement fait couler beaucoup d’encre mais était aussi devenu le livre le plus vendu de l’histoire de la littérature politique au Sénégal.

La nouvelle publication de Seck, dont les détails restent encore confidentiels, est attendue avec impatience. La rencontre avec Pape Ngagne Ndiaye est l’occasion pour l’auteur de partager ses réflexions et les motivations derrière son œuvre, et pour le public de découvrir en avant-première les sujets brûlants abordés dans ce livre.

Avec son style incisif et son regard critique sur la scène politique sénégalaise, Cheikh Yérim Seck ne manquera pas de susciter des débats passionnés et de captiver l’attention de ses lecteurs. Restez à l’écoute de « Faram Facce » pour une soirée riche en révélations et en analyses percutantes.

Réponse de Bougane Gueye Dany aux propos du Premier Ministre sur les réseaux sociaux

Le président du mouvement Geum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, n’a pas tardé à réagir aux déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko concernant les dérives des réseaux sociaux. Dans une prise de parole énergique, Bougane Gueye Dany a défendu la jeunesse sénégalaise, affirmant que celle-ci n’est pas « mal éduquée » mais qu’elle agit comme des « anticorps » face aux promesses non tenues des gouvernants.

Le Premier ministre, lors de la célébration de la fête de l’excellence, avait déclaré que l’État du Sénégal resterait intransigeant face aux abus sur les réseaux sociaux. Cette position stricte visait à encadrer les discours et les comportements en ligne qui, selon lui, pouvaient nuire à la cohésion sociale et à l’ordre public.

Bougane Gueye Dany a néanmoins souligné que la réaction des jeunes sur les réseaux sociaux reflète un sentiment de frustration et de déception face aux autorités. « Cette jeunesse sénégalaise qui s’exprime sur les réseaux sociaux est loin d’être mal éduquée. C’est juste des anticorps contre les gouvernants qui ne tiennent pas leurs promesses », a-t-il affirmé.

Cette divergence de vues entre les deux leaders met en lumière le débat actuel au Sénégal sur la liberté d’expression et la régulation des contenus en ligne. Tandis que le gouvernement prône un contrôle strict pour éviter les dérives, certains acteurs de la société civile, comme Bougane Gueye Dany, plaident pour une reconnaissance des critiques comme un signe de vitalité démocratique.

Le dialogue semble nécessaire pour concilier ces positions et trouver un équilibre entre liberté d’expression et responsabilité en ligne, tout en tenant compte des attentes et des frustrations de la jeunesse sénégalaise.

Lourd endettement des entreprises parapubliques au Sénégal : un enjeu économique majeur

Le secteur parapublic sénégalais est confronté à un défi financier considérable. Selon les dernières données de la Direction de la dette publique, la dette des entreprises parapubliques atteignait 1 389,6 milliards de FCFA à la fin septembre 2023. Ce chiffre, combiné à la dette de l’Administration centrale, porte la dette publique totale du pays à 15 184,7 milliards de FCFA, comparé aux 13 772,9 milliards de FCFA sans l’inclusion des entreprises parapubliques.

La Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa) suit avec une dette de 315,2 milliards de FCFA. Cette dette peut s’expliquer par les investissements dans les sphères ministérielles de Diamniadio, des infrastructures construites par des entreprises privées pour le compte de l’État.

Parmi les entités parapubliques les plus endettées, Petrosen occupe la première place avec une dette colossale de 590,4 milliards de FCFA. Cette situation est principalement due aux investissements nécessaires pour l’acquisition de participations et le financement des projets d’exploitation de pétrole et de gaz.

Senelec, la société nationale d’électricité, se place en troisième position avec une dette de 147,4 milliards de FCFA. Elle est suivie par Air Sénégal, dont la dette s’élève à 104,1 milliards de FCFA.

En dessous de la barre des 100 milliards de FCFA, on trouve le Port autonome de Dakar (PAD) avec 50 milliards de FCFA, la Société africaine de raffinage (SAR) avec 45,7 milliards de FCFA, et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) avec 40,9 milliards de FCFA. Le Fonds d’entretien routier autonome (FERA) affiche une dette de 25,4 milliards de FCFA, tandis que l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et le Fonds pour l’habitat social (FHS) ont des dettes respectives de 17,4 milliards de FCFA et 11 milliards de FCFA.

Certaines entreprises, bien que toujours endettées, affichent des montants inférieurs à 10 milliards de FCFA. C’est le cas de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) avec 8,8 milliards de FCFA, le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) avec 8,1 milliards de FCFA, et la Société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP) avec 5,4 milliards de FCFA. Les sociétés de construction, Sicap et SN-HLM, ont respectivement des dettes de 4,2 milliards de FCFA et 2,6 milliards de FCFA, tandis que la Sonacos affiche une dette de 3,5 milliards de FCFA.

La gestion de cette dette colossale pose un défi majeur pour le gouvernement sénégalais. La nécessité de réformer et de mieux gérer les finances des entreprises parapubliques devient urgente pour éviter que cette situation n’entrave davantage la croissance économique du pays. La transparence dans la gestion des fonds et une politique rigoureuse de réduction de la dette seront cruciales pour assurer la stabilité financière du Sénégal à long terme.

La situation actuelle appelle à une réflexion profonde et à des mesures audacieuses pour redresser la barre et garantir une gestion plus saine et durable des finances publiques et parapubliques.

Rapatriement des Jeunes Sénégalais de Dakhla : Un Retour Progressif

Le processus de rapatriement des jeunes Sénégalais candidats à l’émigration irrégulière, qui séjournaient à Dakhla depuis le 14 juin 2024, a commencé hier, marquant une étape cruciale dans les efforts du gouvernement pour ramener ses citoyens en toute sécurité.

Un premier groupe de neuf Sénégalais, comprenant trois femmes, a quitté le Maroc à bord d’un vol régulier de la Royal Air Maroc. Arrivés à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) vers 1h du matin, ces rapatriés ont été accueillis par les autorités sénégalaises et les organisations humanitaires.

Ce premier retour marque le début d’une série de rapatriements planifiés pour les prochains jours. Selon le journal Libération, un deuxième groupe de 40 Sénégalais est prévu pour quitter le Maroc le 6 août 2024. Cependant, il reste encore environ une centaine de compatriotes à Dakhla, qui attendent de rentrer au Sénégal.

Le gouvernement sénégalais, en collaboration avec les autorités marocaines et diverses organisations non gouvernementales, travaille sans relâche pour assurer le retour en toute sécurité de ces jeunes. Ces derniers avaient entrepris le périlleux voyage dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe, mais ont été interceptés et détenus dans des conditions précaires à Dakhla.

Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à soutenir ces jeunes à leur retour, en leur offrant un accompagnement psychologique et des opportunités de réintégration socio-économique. Divers programmes d’aide sont en place pour faciliter leur réintégration et les dissuader de tenter à nouveau l’émigration irrégulière.

Le ministre des Affaires étrangères a déclaré : « Notre priorité est de ramener tous nos citoyens en sécurité et de leur offrir les moyens de reconstruire leur vie ici, au Sénégal. Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires internationaux pour garantir leur bien-être. »

Ce rapatriement est un rappel poignant des dangers de l’émigration irrégulière et de la nécessité de solutions durables pour offrir des opportunités aux jeunes Sénégalais dans leur propre pays. Les efforts continus pour sensibiliser la population sur les risques et pour améliorer les conditions de vie au Sénégal sont cruciaux pour prévenir de telles situations à l’avenir.

Les comptes du groupe de presse Walfadjri de nouveau saisis : une situation financière délicate

Les comptes bancaires du groupe de presse Walfadjri ont une fois de plus été saisis, plongeant l’entreprise dans une situation financière complexe. Alors qu’elle se préparait à verser les salaires de ses employés, la direction a découvert que les comptes étaient bloqués en raison d’un Avis à Tiers Détenteur (ATD). Cette mesure fait suite à une créance fiscale datant de 2016, dont une partie avait pourtant déjà été remboursée.

Le PDG de Walfadjri, Cheikh Niasse, avait précédemment informé ses employés que la traditionnelle avance de Tabaski ne pourrait être versée, en raison du blocage des comptes bancaires. Il avait alors précisé que cette situation découlait de la gestion de son défunt père, Sidy Lamine Niasse, et que l’État se tournait contre lui pour recouvrer les dettes fiscales.

Face à cette crise, la direction de Walfadjri avait annoncé avoir versé un acompte sur la somme due aux services fiscaux. En outre, elle s’était engagée à respecter un moratoire de paiement, selon un échéancier établi d’un commun accord avec les autorités fiscales.

Cette nouvelle saisie des comptes fragilise davantage le groupe de presse, mettant en péril les salaires des employés et la stabilité financière de l’entreprise. La situation nécessite une solution rapide et concertée pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation économique du groupe et assurer la continuité de ses activités.

Souleymane Jules Diop quitte ses fonctions d’ambassadeur à l’Unesco après un mandat marquant

Souleymane Jules Diop, ambassadeur délégué permanent du Sénégal à l’Unesco, a annoncé la fin de son mandat à l’occasion de la clôture de la 46e session du Comité du Patrimoine mondial, tenue à New Delhi.

Dans un message émouvant partagé sur les réseaux sociaux, Diop a exprimé sa gratitude et sa fierté pour les réalisations accomplies durant ses cinq années de service. « J’ai annoncé ce matin aux membres du Comité du Patrimoine mondial, qu’en même temps que se termine la rencontre inspirante de New Delhi, prennent fin mes fonctions d’ambassadeur délégué permanent à l’Unesco, après cinq années d’un engagement sans limite au service de mon pays », a-t-il déclaré.

Au cours de son mandat, Souleymane Jules Diop a joué un rôle crucial dans la promotion et la préservation du patrimoine culturel sénégalais. Parmi les moments marquants, il a notamment souligné l’inscription du ‘Ceebu Jen’, le plat national sénégalais, sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité. Cette reconnaissance internationale du ‘Ceebu Jen’ est un hommage à la richesse culinaire et culturelle du Sénégal.

De plus, Diop a réussi à faire retirer le parc national du Niokolo-Koba de la liste du Patrimoine en péril, après 17 années de présence sur cette liste. « Je suis fier d’avoir fait entrer le ‘Ceebu Jen’, plat national du Sénégal, sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité et d’avoir, avant mon départ, sorti le Niokolo de la liste du Patrimoine en péril, après 17 années sur cette liste », a-t-il souligné.

Sous son leadership, le Sénégal a également été réélu au Conseil exécutif de l’Unesco et élu au Comité du Patrimoine mondial. Ces accomplissements témoignent de l’engagement et du dévouement de Diop à promouvoir la culture et le patrimoine sénégalais sur la scène internationale.

Diop a révélé qu’il demandait depuis deux ans à être déchargé de ses fonctions à Paris pour relever de nouveaux défis professionnels. Son départ marque la fin d’une époque pour la délégation sénégalaise à l’Unesco, mais son héritage et ses réalisations continueront d’inspirer les futures générations.

Appel à l’Action : La société civile pousse le Président Bassirou Diomaye Faye à respecter ses engagements

Les organisations rappellent au Président Faye ses promesses de bonne gouvernance et de réformes institutionnelles

Plus de trois mois après l’arrivée au pouvoir du Président Bassirou Diomaye Faye, les membres de la société civile, regroupés au sein du collectif des Mouvements engagés pour l’application des conclusions des Assises Nationales (AN 2008/2009) et de la Commission Nationale des Réformes des Institutions (CNRI/2013), se manifestent pour rappeler au nouveau chef de l’État les engagements pris lors de sa campagne. En effet, le collectif insiste sur la nécessité de mettre en œuvre le Pacte de bonne gouvernance démocratique, un contrat social basé sur les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la CNRI.

Ce mardi 30 juillet, lors d’une conférence de presse, Mamadou Ndoye, porte-parole du collectif, a souligné l’importance pour le gouvernement de démontrer un respect inébranlable des engagements pris par le candidat Diomaye durant sa campagne électorale. « La première différence, par rapport à ce que le peuple a observé jusqu’ici, doit être de montrer qu’elles respectent les engagements auxquels elles ont librement souscrits à travers le candidat Diomaye vis-à-vis du Pacte, mais aussi de Ousmane Sonko qui a signé la charte des Assises nationales, » a déclaré Ndoye.

Le collectif a également fait part de ses efforts pour engager un dialogue direct avec le Président Faye. Une lettre de félicitations accompagnée d’une demande d’audience a été envoyée au nouveau chef de l’État le 25 mars 2024, suivie d’une relance le 19 avril 2024. Cependant, à ce jour, aucune réponse n’a été reçue.

Les organisations de la société civile maintiennent la pression pour que le gouvernement actuel se distingue de ses prédécesseurs par une réelle application des principes de bonne gouvernance et de réforme institutionnelle. Le collectif réaffirme que ces réformes sont cruciales pour le développement démocratique du Sénégal et attend du Président Faye qu’il honore ses promesses électorales.

Avec cette démarche, le collectif espère mobiliser davantage l’opinion publique et les forces vives de la nation pour soutenir la mise en œuvre des réformes nécessaires, conformément aux aspirations exprimées par le peuple sénégalais lors des Assises nationales et dans le cadre de la CNRI. La société civile demeure vigilante et déterminée à jouer son rôle de gardien de la démocratie et de la transparence gouvernementale.

Crise au sein de E-Media Invest : Abdoulaye Sylla porte plainte contre Mamadou Ibra Kane et Alassane Samba Diop pour abus de biens sociaux

Le groupe de presse E-Media Invest traverse une période tumultueuse, marquée par des tensions accrues entre ses actionnaires. Selon le journal Source A, dans son édition du mercredi 31 juillet, Abdoulaye Sylla, l’un des associés, a déposé une plainte auprès du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar.

Le plaignant, Abdoulaye Sylla, dénonce plusieurs irrégularités dans la gestion du groupe, visant directement Mamadou Ibra Kane, ancien directeur général, et son successeur Alassane Samba Diop. Les accusations portent principalement sur des faits d’« abus de biens sociaux ». Sylla critique la poursuite des activités du groupe malgré une perte significative de plus de la moitié du capital social, une violation flagrante de l’article 111 de l’acte uniforme sur le droit comptable pour absence d’inventaire et de rapports financiers annuels, et des accusations de banqueroute conformément à l’article 228 alinéa 4, 213 alinéa 5 pour non-tenue de la comptabilité.

Interrogé par Source A, Alassane Samba Diop, actuel directeur général, a rejeté ces accusations en déclarant : « Que celui qui nous accuse prouve que nous avons abusé de biens sociaux. » Mamadou Ibra Kane n’a pas pu être contacté, souligne le journal.

Le patron de Ecotra, également repris par Source A, exprime son indignation face à la gestion du top management du groupe. Il critique notamment le fait que l’état de cessation de paiement de la société n’ait pas été déclaré dans le délai de trois mois prescrit. Au lieu de cela, les comptes n’ont pas été présentés à l’approbation de l’Assemblée générale des associés, dissimulant ainsi la véritable situation financière de la société. Cette dissimulation aurait conduit à une perte cumulée de près de 4 milliards de francs CFA, dont environ 2 milliards au détriment du requérant.

Les accusations vont plus loin. Abdoulaye Sylla reproche également aux dirigeants de presse d’avoir utilisé des stratagèmes pour s’enrichir personnellement. Il pointe du doigt des opérations financières opaques, notamment la création d’un compte courant de plus de 800 millions de francs CFA au profit de E-Media Rédacteurs, dont les bénéficiaires seraient Mamadou Ibra Kane, Alassane Samba Diop, Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye.

La situation semble s’aggraver, laissant présager de nouvelles révélations et tensions au sein du groupe de presse. Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir de E-Media Invest et la clarification des accusations portées.

Touba : Le Khalife général des mourides lance un appel urgent face à la montée de la nappe phréatique

Le nouveau régime est mis à l’épreuve par une problématique environnementale urgente à Touba. Le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bass Abdou Khadre, a exprimé la préoccupation croissante concernant la montée de la nappe phréatique dans la ville. Lors de la réunion du Comité d’organisation, tenue ce mardi en préparation du Magal prévu le 24 août prochain, et en présence du ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine, il a fermement demandé des solutions immédiates.

« La nappe continue de monter. Le Khalife général [Serigne Mountakha Mbacké] a décaissé près de 100 millions de francs CFA pour trouver une solution à la montée de la nappe qui envahit la place où se tient la cérémonie officielle », a déclaré Serigne Bass Abdou Khadre. Il a souligné que la situation actuelle constitue une véritable « bombe écologique », ajoutant que des études récentes ont révélé que le niveau de l’eau sous la grande mosquée de Touba est à seulement un mètre de profondeur.

Serigne Bass Abdou Khadre a également critiqué les précédents gouvernements pour leur manque d’investissement adéquat à Touba. « Les régimes successifs ont fait des progrès, mais c’est minime par rapport aux besoins de la ville. Par exemple, [l’ancien régime] a investi, en 12 ans, près de 2 000 milliards à Dakar, tandis qu’à Touba, l’investissement n’a pas dépassé 115 milliards », a-t-il déploré.

En réponse, le ministre de l’Intérieur, général Jean Baptiste Tine, a assuré que toutes les dispositions nécessaires seront prises pour que le Magal se déroule dans « les meilleures conditions ». Cet engagement gouvernemental est crucial pour rassurer les habitants de Touba et les pèlerins attendus lors de cet événement religieux majeur.

La montée de la nappe phréatique à Touba nécessite une intervention urgente et coordonnée pour éviter une catastrophe écologique et pour garantir la sécurité et le bien-être des habitants et des visiteurs. Le Khalife général des mourides et son porte-parole ont clairement exprimé la gravité de la situation et l’urgence d’une action gouvernementale substantielle.

RECONVERSION DU GAZ EN ÉLECTRICITÉ : Un processus qui ne garantit pas à lui-seul l’autosuffisance en énergie

Le Sénégal, avec ses nouvelles réserves de gaz, compte sur cette ressource pour résoudre ses problèmes énergétiques. Cependant, une étude met en avant plusieurs défis et devra faire déchanter tous ceux qui avaient cru que le gaz allait résoudre la totalité des problèmes liés à l’électricité. En effet, selon les experts, le gaz est juste un complément aux énergies renouvelables. De plus, sa reconversion en électricité est un lourd chantier extrêmement coûteux.

Après les importantes découvertes de gaz, de nombreux Sénégalais sont aujourd’hui convaincus que l’exploitation domestique du gaz permettra de résoudre les problèmes énergétiques du pays. Même si le gaz a un rôle important à jouer et contribuera directement à la hausse de la production d’électricité, l’envergure des projets de conversion du gaz en électricité et leur interaction avec les plans relatifs aux énergies renouvelables auront des conséquences déterminantes sur la capacité du Gouvernement à atteindre ses objectifs en matière d’énergie et de développement durable.

A cet effet, le Sénégal a commandé une étude menée en collaboration avec l’USAID et le Natural Resource Governance Institute sur ses ambitions de conversion du gaz en électricité. À l’issue de cette expertise, six défis doivent être relevés par le Sénégal.

CHALLENGES

● La suffisance de l’approvisionnement domestique en gaz pour un large plan de conversion du gaz en électricité

Bien que le Sénégal puisse tirer profit de la production d’électricité à partir ses ressources gazières, les autorités devraient examiner attentivement l’envergure de ces ambitions et à leur compatibilité avec les plans d’énergie renouvelable du pays : il s’agit en effet d’un moment décisif pour les objectifs du gouvernement, tant en matière d’énergie que de développement durable.

● Le financement

 Les récents plans visant à développer une capacité de conversion du gaz en électricité de plus de 3 gigawatts (GW) d’ici 2050 pourraient rencontrer des obstacles. Le Sénégal pourrait ne pas être en mesure d’extraire suffisamment de gaz pour alimenter ses centrales électriques, et pourrait également avoir des difficultés à mobiliser les fonds nécessaires (au moins 2,2 milliards de dollars américains, environ 1341 milliards F CFA) pour construire les infrastructures indispensables.

● Le rôle des énergies renouvelables

Un mix énergétique plus équilibré, avec une plus grande part accordée aux énergies renouvelables en complément du gaz, offrirait au Sénégal une voie plus sûre, mais nécessiterait une stratégie cohérente à long terme, ainsi que le soutien international.

● Le partenariat de développement durable

Suite à sa participation à un Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP), le Sénégal a revu ses objectifs d’énergie renouvelable à la hausse, envisageant une capacité d’environ 1 GW à moyen terme (d’ici 2030). Pour aider le pays à atteindre ces objectifs, ses partenaires de développement doivent fournir à temps le soutien financier et technique promis.

● Le mix énergétique

Si  le Sénégal s’en tient exclusivement aux plans déjà publiés, le gaz représentera 75 % de la capacité installée à long terme. En l’absence d’un plan à long terme pour les énergies renouvelables, le pays risque de s’enliser dans une production d’électricité principalement axée sur le gaz, compromettant non seulement l’effet catalyseur escompté du JETP, mais empêchant aussi le gouvernement d’exploiter pleinement le potentiel solaire et éolien du pays.

● Gestion transparente et inclusive

Une approche plus transparente et inclusive aidera le gouvernement sénégalais à affiner et à mettre en oeuvre ses plans énergétiques , à gérer les attentes des citoyens et à renforcer la confiance du public, mais aussi à accroître sa crédibilité auprès des investisseurs.

RECOMMANDATIONS

Il résulte de cette analyse que le Gouvernement risque de ne pas atteindre ses objectifs s’il poursuit une expansion aussi importante de la capacité de conversion du gaz en électricité tel qu’envisagée dans les plans récents, et sous-estime le rôle que pourraient jouer les énergies renouvelables dans le futur mix énergétique du pays. Selon les experts ayant mené l’étude, gaz devrait être considéré comme un complément aux énergies renouvelables et, si possible, n’être utilisé que pour répondre aux « pics » de demande. À cette fin, le Gouvernement devra non seulement faire des choix judicieux pour les technologies de ses centrales à gaz, mais aussi négocier adéquatement les prix du gaz et les contrats d’exploitation des centrales

Ce processus est très coûteux c’est pourquoi les partenaires internationaux du Sénégal doivent tenir leurs engagements à court terme, notamment en réduisant les coûts de financement encore trop élevés, et en acceptant d’investir dans des projets jugés risqués et difficiles à financer. En effet, d’après les estimations, les 346 MW de capacité supplémentaire en énergies renouvelables requis pour atteindre 999 MW en 2030 pourraient coûter jusqu’à 920 millions de dollars, c’est-à-dire pas moins de 560 milliards de francs CFA. Et encore, ce calcul exclut les améliorations du réseau, les systèmes de flexibilité et la capacité de stockage d’énergie.

Parallèlement, le duo Diomaye-Sonko doit créer un environnement plus favorable aux investissements dans la conversion du gaz en électricité et dans les énergies renouvelables.

Par ailleurs, pour des besoins d’efficacité et de transparence, le Gouvernement devrait aussi distribuer plus clairement les responsabilités entre les différentes institutions, et clarifier les processus et procédures à suivre pour prendre des décisions réglementaires clés.

En outre, accroître le consensus et la confiance du public renforcera la crédibilité de la planification à long terme, ainsi que la stabilité du cadre réglementaire. Étant donné les attentes élevées du public concernant l’impact transformateur des plans de conversion de gaz en électricité, une sensibilisation accrue du public aux différentes opportunités, risques et compromis pourrait modifier le discours dominant et les perceptions afin de permettre au niveau régime en place d’adapter la stratégie énergétique de manière appropriée.

Le Dakarois

Le Premier Ministre Ousmane Sonko défend le port du voile dans les établissements scolaires

Le Premier ministre Ousmane Sonko a pris une position ferme contre l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires. Lors de la cérémonie de remise des prix aux meilleurs élèves du Concours général 2024, Sonko a déclaré : « On n’acceptera plus l’interdiction du voile dans les établissements scolaires ».

Pour le Premier ministre, cette interdiction est « inacceptable, peu importe l’école concernée ». Il a insisté sur le fait que refuser l’accès à une personne en raison de son voile est une pratique injuste et discriminatoire. « La responsabilité de garantir l’égalité des chances revient à tous, en mettant chaque enfant sur un pied d’égalité », a-t-il ajouté, soulignant l’importance de l’inclusion et du respect des diversités religieuses et culturelles dans le système éducatif.

Cette déclaration intervient dans un contexte de débat intense sur la laïcité et la liberté religieuse dans les établissements scolaires du pays. Ousmane Sonko, connu pour ses positions tranchées et son engagement pour les droits civiques, a réitéré son soutien aux élèves portant le voile, affirmant que leur éducation ne devait pas être compromise par des restrictions vestimentaires.

Les propos du Premier ministre ont été accueillis avec des réactions mitigées. Certains voient en lui un défenseur des libertés individuelles et de l’égalité, tandis que d’autres estiment que la laïcité des établissements scolaires doit être préservée sans concessions.

Néanmoins, Sonko a clairement exprimé sa détermination à voir cette interdiction levée, promettant de travailler avec les autorités éducatives pour assurer un environnement scolaire inclusif et équitable pour tous les élèves, indépendamment de leurs croyances religieuses.

Il reste à voir comment cette prise de position influencera les politiques scolaires à l’avenir et quelles mesures seront mises en place pour garantir le respect des droits de chaque élève.

Le Premier Ministre dénonce les dérives médiatiques lors de la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024

Ce mardi, au Grand Théâtre, le Premier Ministre a profité de la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024 pour aborder un sujet sensible : les dérives des médias. Sans porter de gants, il a fermement dénoncé les pratiques de certains médias locaux qu’il accuse de passer leur temps à inventer des histoires et à insulter d’honnêtes citoyens.

Le Premier Ministre a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme une déviation dangereuse du rôle des médias. « Plusieurs médias de la place passent tout leur temps à inventer et insulter d’honnêtes citoyens au niveau de certains plateaux », a-t-il déclaré.

Cette prise de position intervient dans un contexte où la prolifération des fausses informations et des discours haineux dans les médias est de plus en plus préoccupante. Le Premier Ministre a averti qu’il sera intransigeant face à ce phénomène, soulignant la nécessité de préserver l’intégrité et la crédibilité du paysage médiatique national.

Il a appelé les professionnels de l’information à faire preuve de responsabilité et d’éthique dans l’exercice de leur métier. « La liberté de la presse est un pilier de notre démocratie, mais elle ne doit pas être utilisée pour bafouer la dignité des individus », a-t-il martelé.

La cérémonie, marquée par la remise des distinctions aux lauréats du Concours général, a également été l’occasion pour le Premier Ministre de rappeler l’importance de l’excellence académique et de l’engagement citoyen. Toutefois, son discours sur les médias a largement retenu l’attention et suscité de vives réactions.

Il reste à voir quelles mesures concrètes seront mises en place pour encadrer les dérives médiatiques dénoncées, mais le message du Premier Ministre est clair : le respect de la vérité et des personnes doit primer dans les médias.

Interdiction du voile en milieu scolaire : Ousmane Sonko s’exprime avec fermeté

En septembre 2019, un débat intense avait secoué le Sénégal suite à la décision de l’institution Sainte-Jeanne-d’Arc à Dakar d’interdire le port du voile islamique dans son établissement. Cette mesure avait conduit à l’exclusion de plusieurs lycéennes et avait suscité un vif tollé. Face à la controverse, l’établissement avait finalement révisé sa décision.

Lors de la cérémonie du concours général 2024 qui s’est tenue au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Coumba Rose, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris position sur ce sujet sensible. Sonko a affirmé : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile. »

Le Premier ministre a exprimé sa détermination à garantir le respect des droits des élèves en milieu scolaire, en particulier pour les jeunes filles portant le voile. « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée », a-t-il averti.

En outre, Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’éducation religieuse au Sénégal et a affirmé que le gouvernement s’engageait à promouvoir cet enseignement. Il a également précisé que des mesures seront mises en place pour orienter professionnellement les élèves et les étudiants, assurant ainsi une éducation équilibrée et respectueuse des valeurs culturelles et religieuses du pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°237 – du 31/07/2024

🔴 SONKO MET EN GARDE LES ÉCOLES INTERDISANT LE PORT DU VOILE : « CE NE SERA PLUS TOLÉRÉ ! »
🔴 CONVERSION DU GAZ EN ÉLECTRICITÉ : SIX DÉFIS À RELEVER PAR LE SÉNÉGAL

🔴 MERCATO : ISMAÏLA SARR SIGNE À CRYSTAL PALACE
🔴 LAMINE CAMARA EXPRIME SON ENTHOUSIASME POUR L’AS MONACO : « UN CLUB QUI A ACCUEILLI DES LÉGENDES »

Emigration clandestine : La Marine Nationale Sénégalaise arraisonne une pirogue avec 111 personnes au large de Dakar

Le 29 juillet 2024, la Marine nationale sénégalaise a réussi une opération importante dans sa lutte contre l’émigration clandestine. Selon une publication sur le compte Facebook de la Marine nationale, une pirogue transportant 111 personnes a été arraisonnée au large de Dakar.

L’intervention a eu lieu à environ 140 kilomètres de la côte dakaroise, lorsqu’une unité de la Marine, le PHM NIANI, a intercepté la pirogue en question. Les passagers étaient répartis comme suit : 62 Sénégalais, 22 Gambians et 20 Guinéens.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts continus des autorités sénégalaises pour contrôler les flux migratoires illégaux et garantir la sécurité en mer. La marine a souligné l’importance de telles actions pour contrer les dangers associés aux traversées périlleuses souvent entreprises par des migrants en quête d’une vie meilleure.
Les autorités ont également rappelé que ces interventions visent non seulement à prévenir les risques auxquels sont confrontés les migrants, mais aussi à lutter contre les réseaux de passeurs qui exploitent la détresse des personnes cherchant à fuir des conditions de vie difficiles.
La Marine nationale a exprimé sa détermination à poursuivre ses efforts pour assurer la sécurité maritime et soutenir les initiatives nationales et internationales visant à gérer les migrations de manière humaine et efficace. Cette interception s’ajoute à une série d’actions visant à renforcer le contrôle des frontières et à protéger les vies humaines en mer.

Thierno Alassane Sall et le projet des cliniques mobiles : Une réflexion sur la réforme de la santé au Sénégal

Lors de la dernière campagne présidentielle, Thierno Alassane Sall, leader de la République des valeurs, avait présenté un ambitieux programme visant à transformer significativement le quotidien des Sénégalais. En mettant l’accent sur des projets réalistes et réalisables, Sall aspirait à révolutionner divers aspects de la vie sénégalaise, notamment la production, la santé et l’éducation.

Un des éléments centraux de son programme était de positionner le Sénégal comme la clinique de l’Afrique de l’Ouest. Sall mettait en avant la nécessité de mettre en place des cliniques mobiles dotées d’une plateforme digitale pour offrir une gamme étendue de services, opérées par un personnel militaire. Ce projet visait à améliorer l’accès aux soins dans les zones reculées, où les infrastructures médicales sont souvent insuffisantes.

Pour financer ce projet ambitieux, Sall proposait la vente de l’avion présidentiel, arguant que le président du Sénégal ne devrait pas avoir plus de privilèges qu’un roi du Maroc, qui n’utilisait pas un avion privé. Selon lui, cet argent pourrait être réinvesti dans le secteur de la santé pour des initiatives de prévention et de traitement des pathologies courantes telles que le diabète, l’hypertension, le glaucome, ainsi que divers cancers touchant principalement les femmes.

Sall cite l’exemple de Cuba, dont la politique de santé est axée sur la prévention et l’encadrement des populations, comme un modèle à suivre. Il souligne que, tout comme le Burkina Faso, qui a mis en place des cliniques mobiles en période de crise, le Sénégal dispose des ressources nécessaires pour mener à bien ce projet. Il appelle ainsi les autorités actuelles à adopter cette approche pour améliorer la couverture sanitaire et répondre efficacement aux besoins des Sénégalais, notamment dans les zones rurales.

En conclusion, Thierno Alassane Sall invite à une réflexion sérieuse sur la politique de santé au Sénégal et exhorte les décideurs à concrétiser ces idées pour un avenir où chaque Sénégalais pourrait bénéficier d’un accès optimal aux soins médicaux.

Ziguinchor : Sensibilisation à l’accès des personnes malvoyantes et non-voyantes aux opportunités du numérique

« Nous avons formé au niveau de Ziguinchor 5600 jeunes, dont 100 filles à Nyassia, à l’utilisation de l’outil informatique. L’objectif de ST-Foundation est de former à Ziguinchor plus de 50 000 personnes… »

Dixit Sidi Ameth Kouka, point focal de ST-Foundation Microelectronics à Ziguinchor. Il l’a fait savoir hier, lundi 29 juillet 2024, à la salle de réunion du conseil départemental de Ziguinchor, lors de ladite journée. C’était en présence du directeur de l’action sociale Seydou Nourou Thiam, d’Aliou Sakho, représentant la mairie de Ziguinchor, de la présidente du comité de lutte contre les violences faites aux femmes, d’ISMEA et des partenaires d’INEFJA. Ceux-ci ont permis d’installer quatre centres à Ziguinchor : un à l’école Badara Diallo, qui prend en charge les malvoyants, un au niveau de l’association DECLIC pour les personnes qui travaillent dans la société civile, un autre à Niassya pour les filles des zones isolées, et récemment, un autre centre a été implanté au niveau de la mairie de Boutoupa-Camaracounda.

« Aujourd’hui, nous avons formé au niveau de Ziguinchor 5600 jeunes à l’utilisation de l’outil informatique. À Nyassia, nous avons déjà formé 100 jeunes filles qui savent utiliser l’outil informatique, la cybercriminalité et le codage. L’objectif de ST-Foundation est de former à Ziguinchor plus de 50 000 personnes afin qu’elles puissent utiliser l’outil informatique. Notre cible principale est les jeunes, surtout des localités inaccessibles, mais aussi les personnes en situation de handicap. Même les professionnels sont concernés, car pour le codage et la cybercriminalité, des centres sont ouverts pour accompagner notamment les journalistes et les professionnels. Cette journée de sensibilisation et d’interpellation des autorités vise à promouvoir l’accès au numérique pour les personnes malvoyantes et non-voyantes », a déclaré Sidi Ameth Kouka.

Cela permettra, selon lui, à ces personnes de participer au développement de leurs localités. « Nous sommes à 50% de nos objectifs, car comme je l’ai dit, notre objectif est de former 50 000 jeunes dans la région de Casamance. Nous avons récemment signé une convention avec les navétanes. Durant cette période hivernale, avec la ligue de foot de Ziguinchor et l’ONG Right To Play, nous voulons former 5000 jeunes à l’utilisation de l’outil informatique et au codage », a-t-il rassuré.

Seydou Nourou Thiam, directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, s’est réjoui de ce projet. « Nous venons de lancer la cérémonie d’un projet numérique avec la Fondation ST-Microelectronics, qui vient renforcer les dispositifs de l’État sénégalais en matière d’éducation inclusive. Aujourd’hui, ce projet renforce les dispositifs existants et nous sommes très contents des résultats obtenus. Cette année, nous avons eu deux candidats au BFEM qui ont tous réussi. Au baccalauréat, trois ont été au second tour et une seule a été admise. Donc, Ziguinchor se réjouit de ce projet », a-t-il indiqué.

Il estime maintenant qu’il faut sensibiliser les parents, les autorités étatiques et territoriales, les maires, les conseils départementaux et tous les acteurs, comme les inspecteurs d’académie et de l’éducation, ainsi que la société civile. « L’éducation est une compétence transférée, mais les parents doivent aussi être sensibilisés au fait que le handicap ne doit plus être un frein. Au contraire, il doit être un pilier permettant aux enfants de bénéficier d’une éducation comme leurs pairs et de réussir pour participer au développement de ce pays. Nous sommes vraiment satisfaits de la venue de ce projet de la Fondation ST-Microelectronics, qui renforce le dispositif dans la région de Ziguinchor ».

Pour Michel Nassarline Ndéckine, élève déficient visuel au CEMT Amilcar Cabral, ce projet est d’une grande importance. « Aujourd’hui, on parle d’inclusion dans tous les domaines, surtout le numérique. Nous, les déficients visuels, si nous avons la possibilité de manipuler les outils informatiques, ce sera un véritable avantage. Au 21e siècle, les analphabètes sont ceux qui ne savent pas manipuler l’ordinateur. Nous refusons d’être ces analphabètes. Ce n’est pas parce que nous ne pouvons pas manipuler l’ordinateur, mais parce que nous n’avons pas la possibilité. Si cette possibilité se présente, nous allons la saisir avec beaucoup d’intérêt », s’est-il réjoui.

Souleymane Guèye, coordonnateur régional de Sensorial-Handicap-Corporation (SHC-INEFJA), un projet qui s’occupe des enfants malvoyants et non-voyants en partenariat avec STM pour la formation en TIC à Ziguinchor, a déclaré : « Il s’agit de permettre aux enfants handicapés visuels d’utiliser les TIC. Nous sommes dans un monde de digitalisation. Ces enfants, une fois qu’ils décrochent le baccalauréat, perdent souvent une année en Europe car ils ne savaient pas utiliser l’outil informatique. Cette formation leur permet de continuer leurs études en France sans problème. Cette année, une fille a décroché son baccalauréat et cette formation l’aidera à poursuivre directement ses études en Europe. Nous avons aussi deux jeunes qui ont réussi d’office au BFEM. Ils fréquentaient souvent la salle informatique et les recherches qu’ils y faisaient leur ont permis d’avoir un bon niveau et de réussir au premier tour au BFEM. Ce projet est à saluer ».

Pour l’état des lieux, il a déclaré : « Actuellement, nous avons 45 enfants déficients visuels répartis au lycée Djignabo, au CEMT Amilcar Cabral, à l’école Ataba Tabar et à l’école Badara Diallo. Tous ces enfants fréquentent régulièrement la salle informatique installée à l’INEFJA de Ziguinchor, selon le programme du formateur. Aujourd’hui, sans l’accès à l’informatique, ils seraient presque des analphabètes. Moi-même, j’ai été formé en informatique par une personne non-voyante. Les enfants qui ont le bac et qui vont en France sont encadrés par un de leurs amis aveugles sur Campus France jusqu’à l’obtention de la préinscription et l’indication de l’université où ils doivent continuer leurs études. Donc, ce n’est plus un mystère ni un secret : les enfants déficients visuels utilisent l’informatique et sont en avance par rapport aux autres ».

Aliou Sakho, adjoint au maire de Ziguinchor, a félicité les organisateurs. « Nous sommes à l’heure de l’inclusion. Initier les malvoyants et non-voyants à l’informatique, c’est aller au-delà de l’éducation inclusive. L’inclusion va donc vers le numérique et c’est à saluer. Cela signifie que nous avons fait des pas de géants. Nous ne pouvons que nous en féliciter ».

Selon Sada Kane, technicien ingénieur informaticien, le choix de Ziguinchor s’explique par le fait que cette région a une population élevée de non-voyants par rapport aux autres régions, selon les données officielles de l’ANSD.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Lutte contre la traite des enfants et des femmes/Sénégal : Mody Ndiaye et son équipe mènent une guerre sans état d’âme dans la sous-région pour éradiquer ce fléau…

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains célébrée ce mardi 30 juillet 2024 à l’hôtel Radisson, le secrétaire permanent de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP), Mody Ndiaye, a déclaré mener une guerre sans état d’âme contre la traite des enfants au Sénégal et dans la sous-région. « Plusieurs facteurs essentiels caractérisent et amplifient le phénomène de la traite des enfants au Sénégal. C’est pourquoi il est urgent de mener une guerre sans état d’âme contre ces pratiques… » a-t-il déclaré.

Cette manifestation a été célébrée sur le thème : « Ne laissons aucun enfant de côté dans la lutte contre la traite des personnes », en présence d’un représentant du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ainsi que des ambassadeurs du Nigéria et de la Suisse au Sénégal. Selon lui, la lutte contre la traite des enfants, phénomène qu’il qualifie de désastre, justifie une mobilisation générale et coordonnée des services publics et nationaux comme la police, la justice et les forces vives de la nation en général.

Il ajoute que la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes a mis en place plusieurs plans d’action s’articulant autour de quatre priorités, dont la prévention, l’information, la sensibilisation des utilisateurs, la protection des victimes et la poursuite avec le renforcement des capacités. « La traite des personnes est considérée comme la troisième activité illégale dans plusieurs pays en termes de profits. L’efficacité de la lutte contre la traite nécessite, au regard de sa compétitivité, la maîtrise de ses différentes dimensions juridiques, judiciaires, économiques et psychosociales… » a précisé le secrétaire permanent de la cellule, Mody Ndiaye.

Selon le représentant régional de l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDUC), Amado De Andrés, au cours de cette même période, plus de 217 victimes, dont 27 mineures, ont été retirées d’une situation de traite. « On a vu, au cours des 18 derniers mois, au niveau du Sénégal surtout, 15 condamnations de personnes soupçonnées de traite… », a-t-il révélé, en ajoutant que plus de 474 acteurs de la justice pénale ont été formés dans ce cadre.

Il termine en disant que 19 comités de vigilance communautaires ont été formés pour identifier et orienter les victimes de la traite des personnes. « Une mission est en cours visant à évaluer les liens et l’impact du travail de l’ONUDUC sur les pays de la région en ce qui concerne la lutte contre la traite… » a-t-il conclu.

Célébration de la journée de l’excellence au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose

La journée de l’excellence a été célébrée en grande pompe au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, en présence du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre. Cet événement a été l’occasion de récompenser les lauréats pour leurs efforts remarquables dans le domaine de l’éducation.

Dans son discours, le Président Faye a réaffirmé son engagement à diversifier les formations afin de rendre l’éducation plus inclusive et de qualité. Il a souligné que l’éducation des enfants et des jeunes en situation de handicap est une priorité nationale. « Il est de notre devoir de construire de nouveaux instituts spécialisés et de renforcer le système des assistants de vie scolaire, tout en mettant aux normes toutes les infrastructures », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a également exprimé sa volonté d’intégrer les langues nationales dans le système éducatif. « Mettre l’école au service de la souveraineté nationale, c’est aussi poursuivre l’intégration des langues nationales dans notre système éducatif. Les expérimentations en cours dans le cadre du modèle harmonisé de l’éducation bilingue au Sénégal seront capitalisées en vue de mettre ces langues au cœur du dispositif d’enseignement », a-t-il annoncé.

En outre, le Président Faye a souligné l’importance d’évaluer le système éducatif pour aligner les programmes avec les réalités actuelles, les enjeux et les besoins de l’économie nationale. Il a indiqué avoir instruit de renforcer le rôle et la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Éducation et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences et de l’Éducation, de la Formation et du Sport, ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs, pour une amélioration continue de la qualité des enseignants.

Parrainée par le professeur Mamadou Sangaré, la cérémonie a été marquée par un appel du Président aux lauréats à s’inspirer de son parcours exemplaire. « Vous devez, comme lui, persévérer dans le culte de l’effort et de l’excellence pour être respecté parmi les meilleurs. Vous vous êtes distingués parmi tous les élèves du Sénégal et je tiens à vous féliciter chaleureusement. Vous faites ma fierté personnelle », a-t-il souligné.

Enfin, le Président Faye a exhorté les lauréats à cultiver l’esprit patriotique, rappelant que la nation place beaucoup d’espoir en eux pour continuer à rayonner. « Le flambeau est entre vos mains et nous sommes conscients que votre éducation n’a pas de prix. Car, seule une éducation de notre jeunesse nous garantit un Sénégal souverain, juste et prospère dans une Afrique en progrès. Ensemble, continuons d’investir et de nous investir dans l’éducation pour un Sénégal meilleur. Vive le Sénégal, vive l’Afrique », a-t-il conclu.

La Journée de l’Excellence 2024 a ainsi été un moment fort de reconnaissance et de célébration des talents et des efforts déployés dans le domaine de l’éducation au Sénégal.

Ahmadou Bachir Touré : Un parcours d’excellence au concours général 2024

Ahmadou Bachir Touré, élève de 18 ans, a marqué l’édition 2024 du Concours Général en remportant le premier prix en Histoire et le premier prix en Géographie. Ces distinctions lui ont valu d’être reconnu comme le meilleur lauréat de Terminale de cette année.

Ahmadou, élève en Série S1 au prestigieux Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de Saint Louis, a démontré une régularité et une excellence académiques impressionnantes tout au long de son parcours scolaire. Il a reçu ses prix des mains du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en plus de nombreux lots offerts par les partenaires du Concours général.

Ahmadou Bachir a rejoint le Prytanée Militaire en 2017 après avoir brillamment réussi le concours d’entrée très sélectif. Inspiré par l’exemple d’un de ses cousins, il a été encouragé à poursuivre cet objectif dès la classe de CM2 qu’il a effectuée au collège Notre Dame du Liban de Castor, où il a complété tout son cycle élémentaire. Son adaptation à la vie militaire a été facilitée par la présence de ce cousin durant ses deux premières années.

Du collège jusqu’à la terminale, Ahmadou a maintenu des moyennes semestrielles remarquables, variant entre 16 et 17 sur 20. Ses matières favorites, les mathématiques et l’histoire, ont été au cœur de ses succès académiques. En classe de seconde, ses excellentes notes en histoire, géographie et mathématiques ont rendu son orientation difficile, mais le conseil de classe a finalement opté pour la série S1.

Le parcours d’Ahmadou Bachir Touré est un modèle d’engagement et de persévérance. Son succès au Concours Général 2024 illustre non seulement ses capacités intellectuelles exceptionnelles mais aussi la qualité de l’enseignement dispensé au Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de Saint Louis. Ses réussites futures sont à surveiller de près, car il représente une véritable promesse pour l’avenir académique et professionnel du Sénégal.

Cérémonie de Remise des Prix du Concours Général 2024 : Le Président Bassirou Diomaye Faye annonce un programme de recrutement d’enseignants

Le Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose a accueilli aujourd’hui la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024, présidée par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Dans son discours, le chef de l’État a félicité les lauréats pour leur excellence et a remercié les partenaires pour leur soutien indéfectible.

Le Président Diomaye a également saisi cette occasion pour annoncer une nouvelle de taille qui réjouira les acteurs du secteur éducatif : un programme de recrutement spécial d’enseignants prévu à l’horizon 2030. Cette initiative vise à combler le déficit d’enseignants et à éliminer les classes multigrades, problématiques récurrentes du système éducatif sénégalais.

Le thème de cette édition, « Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraineté nationale », a été qualifié de particulièrement pertinent par le Président. Selon lui, ce thème ouvre la voie à une réflexion profonde sur le système éducatif sénégalais, notamment à travers le développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles.

Cette cérémonie a été marquée par la présence de plusieurs personnalités de l’éducation, des lauréats et de leurs familles, ainsi que de nombreux partenaires de l’éducation nationale. La mise en avant de l’excellence académique et les perspectives de réformes annoncées par le Président Diomaye témoignent de l’engagement du gouvernement à améliorer le système éducatif pour le rendre plus inclusif et en phase avec les réalités nationales.

La perspective de ce programme de recrutement d’enseignants est accueillie avec enthousiasme, car il répond à un besoin crucial pour l’avenir de l’éducation au Sénégal. En renforçant le corps enseignant, le gouvernement espère offrir une éducation de qualité à tous les élèves, dans des conditions d’apprentissage optimales.

Le développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles, évoqués par le Président, sont perçus comme des leviers importants pour moderniser et rendre plus accessible le système éducatif. Ces mesures devraient permettre aux élèves de mieux s’approprier les contenus pédagogiques et de favoriser une éducation en adéquation avec les enjeux contemporains et culturels du pays.

Ainsi, la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024 s’est conclue sur une note d’optimisme et d’espoir pour l’avenir de l’éducation au Sénégal, avec des réformes ambitieuses en vue pour bâtir une école véritablement au service de la souveraineté nationale.

Amara Diouf, la pépite Sénégalaise au cœur d’un tourbillon judiciaire

Le jeune talent Amara Diouf, étoile montante de Génération Foot, est désormais au centre d’une controverse qui secoue l’académie sénégalaise. Ayant récemment confié la gestion de sa carrière à l’agence DODICI Sports Management International, basée en Uruguay, Diouf se retrouve en plein cœur d’une bataille juridique.

En 2023, Amara Diouf s’est imposé comme l’un des jeunes joueurs les plus prometteurs de sa génération. Avec Génération Foot, il a brillé dans des tournois internationaux contre des académies prestigieuses telles que le Real Madrid, le Borussia Dortmund et l’Ajax Amsterdam. En sélection nationale, il a été l’un des piliers de l’équipe sénégalaise lors de la CAN U17 au Maroc, terminant champion et meilleur joueur de la compétition. À seulement 15 ans, il a également fait ses débuts avec les Lions A du Sénégal, établissant un record de précocité.

Grâce à ses performances impressionnantes, Diouf est devenu la cible de nombreux agents. L’agence DODICI Sports Management International, représentée par Alberto Simonian, a réussi à convaincre Diouf et ses parents de signer un contrat de gestion exclusif de cinq ans, allant du 30 novembre 2022 au 30 novembre 2027. Cependant, ce contrat va à l’encontre des réglementations de la FIFA, qui limitent la durée des contrats de gestion à deux ans.

Le document, consulté par dsports.sn, porte les signatures et empreintes digitales de Diouf et de ses parents. Il stipule que l’agence a un mandat exclusif et irrévocable pour gérer tous les aspects de la carrière de Diouf, y compris les contrats de transfert, de publicité, et tout autre contrat économique.

La direction de Génération Foot, dirigée par Mady Touré, n’a pas tardé à réagir. Touré a confirmé que le club a assigné en justice l’agence DODICI Sports Management International, arguant que Diouf est toujours sous contrat avec eux. « Depuis ses 8 ans, on l’entretient et on le met dans de bonnes conditions de performance. Nous n’allons pas nous laisser faire », a déclaré Touré.

Malgré les tentatives de contact, Serigne Ady Diouf, le père d’Amara Diouf, actuellement en Espagne, n’a pas pu être joint pour commenter la situation.

En plus des complications juridiques, Amara Diouf fait face à un autre défi majeur. Le jeune joueur a récemment subi une opération du genou à Barcelone pour une blessure aux ligaments croisés, ce qui l’éloignera des terrains pendant neuf mois. Cette opération, prise en charge par son agent, a été effectuée sans que Génération Foot n’en soit informée.

L’avenir d’Amara Diouf est actuellement dans une phase de grande incertitude. Entre la bataille juridique opposant son académie et son nouvel agent, et sa convalescence suite à une grave blessure, la jeune pépite sénégalaise devra surmonter de nombreux obstacles avant de pouvoir retrouver le chemin des terrains.

Ameth Suzanne Camara présenté au procureur pour offense au chef de l’état

Ameth Suzanne Camara, responsable de l’Alliance pour la République (APR), a été arrêté pour « offense au chef de l’État » et « actes de nature à jeter le discrédit sur une institution ». Sa comparution devant le procureur de la République, accompagnée de son avocat Me Fadel Diack, a mené à une première décision de retour de parquet. Toutefois, le procureur a choisi de criminaliser l’affaire en lançant une information judiciaire, et a demandé l’émission d’un mandat de dépôt à l’encontre de M. Camara.

L’arrestation de M. Camara découle d’un mandat émis par le procureur de la République suite à des propos où il qualifiait le président de la République et son Premier ministre de « fenkat » (menteur). Lors de son audition, M. Camara n’a exprimé aucun regret et a affirmé ses propos sans présenter d’excuses, ce qui pourrait compliquer son dossier selon son avocat, Me Fadel Diack.

Après un premier retour de parquet, M. Camara a subi un second retour en attendant la désignation d’un juge d’instruction, prévue pour ce mardi. Le chef du parquet de Dakar, dans son réquisitoire introductif, a requis un mandat de dépôt et a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire. Kéwoulo rapporte que le procureur a également déposé un réquisitoire supplétif pour renforcer son action.

Ce mardi, M. Camara doit être présenté pour connaître l’identité du juge chargé de l’instruction et pour décider de son éventuelle incarcération. L’issue de cette affaire reste incertaine, mais elle met en lumière les tensions politiques et les enjeux de la liberté d’expression au Sénégal.

Matthieu Seye : Une Première Expérience Olympique Enrichissante

Le nageur sénégalais Matthieu Seye a rencontré une sortie de route prématurée lors de l’épreuve du 100 mètres nage libre ce mardi, où il a terminé 6e de sa série avec un temps de 50,84 secondes. Cette performance ne lui a pas permis de se qualifier pour les tours suivants, mettant fin à son parcours olympique plus tôt que prévu.

Malgré cette élimination dès le premier tour, cette expérience reste significative pour le jeune athlète. Participer à une compétition olympique pour la première fois représente un accomplissement majeur, et Seye a eu l’opportunité de se mesurer à l’élite mondiale de la natation. Bien que déçu de ne pas avoir pu aller plus loin dans la compétition, cette rencontre avec les meilleurs nageurs du monde lui offrira une précieuse expérience pour ses futures compétitions.

Le parcours de Matthieu Seye souligne le courage et la détermination nécessaires pour se lancer sur la scène internationale. Cette première expérience olympique pourrait bien marquer le début d’une carrière prometteuse, avec des leçons précieuses tirées pour ses prochaines performances.

Amadou Ba poursuit ses visites de courtoisie dans les foyers religieux

L’ancien Premier ministre Amadou Ba continue sa série de visites de courtoisie auprès des foyers religieux sénégalais. Après avoir été accueilli à Touba par Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des mourides, M. Ba se trouve actuellement à Tivaouane. Il y est reçu par Serigne Babacar Sy Mansour, le khalife général des tidianes.

Ces visites interviennent dans un contexte politique marqué par les récentes élections, où Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), n’a pas remporté la présidence. Malgré sa défaite, il maintient un dialogue actif avec les leaders religieux du pays, soulignant son engagement envers les valeurs et les traditions sénégalaises.

Ces rencontres témoignent de l’importance accordée par M. Ba aux relations avec les guides religieux, des acteurs influents dans le paysage politique et social du Sénégal.

Concours Général 2024 : Le Président annonce un programme de recrutement d’enseignants

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024 au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Coumba Rose. Lors de son discours, le chef de l’État a félicité les lauréats et remercié les partenaires, avant de dévoiler une initiative significative pour le secteur de l’éducation.

En effet, le président Faye a annoncé un programme spécial de recrutement d’enseignants, prévu d’ici 2030, visant à combler le déficit d’enseignants et à éliminer les classes multigrades. Cette initiative répond à une demande croissante pour une meilleure qualité d’éducation et à la nécessité d’offrir des conditions d’apprentissage optimales pour tous les élèves.

Le président Diomaye Faye a souligné la pertinence du thème de cette édition, « Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraineté nationale », qui incite à repenser en profondeur le système éducatif sénégalais. Il a notamment évoqué l’importance du développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles, afin de mieux adapter l’éducation aux réalités locales et de renforcer la souveraineté nationale.

Ce programme de recrutement et les réformes annoncées témoignent de l’engagement du gouvernement à améliorer le système éducatif et à préparer les jeunes Sénégalais à relever les défis de demain.

Dahra Djolof : Décès tragique d’un enfant de 3 ans dans un véhicule immobilisé

Un drame s’est produit hier à Dahra Djolof, dans le quartier Loumbeul, où Ibrahima Ndiaye, un enfant de trois ans, a été retrouvé mort dans un véhicule immobilisé, rapporte Dakaractu.

Selon les informations recueillies, le jeune Ibrahima avait quitté son domicile pour jouer. Vers 13h, il a ouvert la portière d’un véhicule stationné et y est entré. Malheureusement, le véhicule s’est verrouillé, bloquant toute ventilation. Enfermé pendant plusieurs heures sans oxygène, le garçon a succombé à une asphyxie.

Inquiets de sa disparition, les membres de sa famille ont entrepris de nombreuses recherches avant de découvrir son corps sans vie dans le véhicule. Alertée, la gendarmerie locale s’est rendue sur place pour constater les faits. Le corps d’Ibrahima Ndiaye a été transporté à l’hôpital de Dahra Djolof, où un certificat de genre de mort a été délivré à ses parents. Une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances exactes de ce tragique incident.

Ce drame a plongé les habitants du quartier Loumbeul dans une profonde consternation.

Mamadou Sangharé : Parrain du Concours Général 2024

Le Concours Général 2024 a l’honneur de choisir comme parrain le Professeur Mamadou Sangharé, une figure emblématique de l’éducation et des sciences au Sénégal. Ce choix témoigne de la reconnaissance de ses contributions exceptionnelles à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, et de son rôle en tant que modèle pour les meilleurs élèves des classes de Première et de Terminale.

Professeur Titulaire de Classe Exceptionnelle, Mamadou Sangharé a dédié sa carrière à l’avancement des sciences et de l’éducation. Il a occupé des postes prestigieux tels que Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques (FST) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et Directeur de l’école doctorale de mathématiques et d’informatique de la même université. Son engagement pour l’excellence académique et sa vision stratégique ont contribué à façonner l’avenir de nombreux étudiants et chercheurs.

Mamadou Sangharé est un membre fondateur de l’Institut Africain des Sciences Mathématiques (AIMS), une institution pionnière dans la promotion de l’éducation scientifique sur le continent africain. En tant que Directeur de AIMS-SENEGAL pendant quatre ans, il a joué un rôle clé dans la formation de jeunes scientifiques et dans l’établissement de partenariats internationaux pour renforcer les capacités scientifiques en Afrique.

Entre 2014 et 2016, le Professeur Sangharé a été Directeur Général de l’Enseignement Supérieur au Sénégal. À ce titre, il a servi de point focal national pour le projet des Centres d’Excellence, une initiative visant à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et à promouvoir la recherche innovante. Son leadership a été crucial dans l’élaboration de politiques éducatives et dans la mise en œuvre de programmes visant à élever les standards académiques au niveau national.

Les contributions exceptionnelles de Mamadou Sangharé à l’éducation et aux sciences ont été reconnues par de nombreuses distinctions. Il est commandeur de l’Ordre National du Mérite et Inspecteur Général de l’Éducation, des honneurs qui témoignent de son dévouement et de son impact durable sur le système éducatif sénégalais.

En tant que parrain du Concours Général 2024, le Professeur Mamadou Sangharé incarne les valeurs de rigueur, d’excellence et de dévouement. Son parcours inspirant et ses réalisations remarquables servent de modèle aux jeunes élèves, les encourageant à poursuivre des études scientifiques et à viser l’excellence académique.

Son implication en tant que parrain est un symbole fort pour les étudiants, rappelant l’importance de l’éducation et de la recherche scientifique dans le développement personnel et national. En honorant le Professeur Sangharé, le Concours Général 2024 rend hommage à une carrière exceptionnelle et encourage les jeunes générations à suivre ses traces, contribuant ainsi à un avenir prometteur pour le Sénégal et l’Afrique.

Concours Général du Sénégal 2024 : Une Célébration de l’Excellence Éducative

L’édition 2024 du Concours Général du Sénégal a mis en lumière 32 disciplines académiques, dont 17 pour les élèves de Première et 15 pour ceux de Terminale. Parmi les matières de Première, on retrouve des langues comme l’Allemand, l’Anglais, et l’Arabe, ainsi que des sciences telles que les Mathématiques, les Sciences de la Vie et de la Terre, et les Sciences physiques. Pour la Terminale, les disciplines incluent l’Électronique, la Dissertation philosophique, et les Techniques comptables, entre autres.

Cette année, le concours a enregistré une participation accrue avec 3 203 candidats, soit 149 de plus qu’en 2023. Les filles représentent 58,22% des inscrits, confirmant une participation féminine significative.

Le concours a décerné 112 distinctions : 64 prix et 48 accessits. En Première, 63 distinctions ont été attribuées, et 49 en Terminale. Les établissements publics ont dominé avec 95 distinctions contre 17 pour le privé. Les filles ont obtenu 50,98% des distinctions totales, démontrant leur performance académique remarquable.

Les lauréats de cette année, au nombre de 100, se répartissent presque équitablement entre filles (53%) et garçons (47%). En Première, 36 filles et 19 garçons ont été récompensés, tandis qu’en Terminale, 28 garçons et 17 filles ont brillé.

Les élèves des séries scientifiques ont, une fois de plus, dominé avec 69% des distinctions. Les séries techniques et littéraires ont respectivement obtenu 15% et 16% des distinctions.

La cérémonie de remise des prix, tenue le 30 juillet, a également été marquée par la présentation du premier tome du livre « La grande marche vers une société d’Excellence / Concours Général du Sénégal : 1966 – 2024 ». Cet ouvrage retrace l’histoire du concours depuis sa création en 1961 et constitue une précieuse contribution au patrimoine éducatif et culturel du Sénégal.

Cette édition du Concours Général du Sénégal réaffirme l’engagement du pays envers l’excellence académique et l’importance de célébrer les réalisations des jeunes talents.

Tragique accident entre Méckhé et Kébémer : Le SYNAES appelle à une application stricte du Code de la Route

Hier, un accident tragique survenu entre les communes de Méckhé et Kébémer a fait état de 12 morts et de plusieurs blessés. Le Syndicat national des auto-écoles du Sénégal (SYNAES) a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Dans une déclaration, le SYNAES a rappelé l’importance de l’auto-école dans le système de transport, soulignant que celle-ci constitue le premier maillon de la chaîne par la formation dispensée aux candidats à l’obtention du permis de conduire. Le syndicat a attiré l’attention du Ministère de tutelle sur la nécessité d’appliquer de manière urgente et sans délai la loi n.2022-04 du 15 avril 2022, portant Code de la Route. L’article L.17 de cette loi stipule que les candidats doivent suivre une formation didactique et pratique en conduite automobile dans une auto-école pour être aptes à conduire en toute sécurité.

Papa Malick Barry, président du bureau national du SYNAES, et ses camarades ont constaté que la plupart des candidats à l’obtention du permis dans les catégories professionnelles C, D et E, déposent directement leur dossier de candidature sans suivre une formation théorico-pratique auprès d’une auto-école agréée. Cette pratique pose un grave problème de sécurité routière, selon le syndicat.

Le SYNAES s’est dit disposé à rencontrer le Ministre de tutelle pour établir un dialogue et contribuer aux réformes prévues par le nouveau Code de la Route. Le syndicat insiste sur le fait que l’application stricte de cette loi est essentielle pour garantir la sécurité routière et éviter de tels drames à l’avenir.

La continuité d’une ligne critique : Bassirou Diomaye Faye reprend le flambeau de Macky Sall sur la scène internationale

Lors des dernières années de son mandat, Macky Sall n’a cessé de critiquer les agences de notation, les conditions d’accès au financement ainsi que la transition énergétique imposée aux pays sous-développés, et particulièrement ceux d’Afrique. Cette position semble aujourd’hui être reprise et renforcée par son successeur, Bassirou Diomaye Faye. Lors de son voyage à Paris, à l’occasion des Jeux Olympiques, le président sénégalais a livré un discours percutant, plus axé sur l’économie que sur le sport, en participant au sommet sur le sport et le développement.

Profitant de la tribune, Bassirou Diomaye Faye a dénoncé les restrictions imposées aux pays en développement. Il a pointé du doigt l’évasion fiscale, les congés fiscaux abusifs, et les flux financiers illicites qui privent les pays africains de ressources vitales pour le développement. « Je pense à l’évasion fiscale, aux congés fiscaux abusifs et aux autres flux financiers illicites qui privent nos pays de ressources vitales au financement du développement. Je pense à la question lancinante du traitement juste et équitable de la dette ainsi qu’au système de notation biaisé sur l’évaluation du risque concernant l’Afrique », a-t-il déclaré.

Le président Faye a également exprimé son désaccord sur les conditions de la transition énergétique, qu’il juge inéquitables. « Quand certains partenaires interdisent le financement à l’étranger de ressources d’énergie fossile, y compris le gaz, alors qu’ils continuent d’utiliser eux-mêmes des sources beaucoup plus polluantes comme le charbon », a-t-il affirmé, soulignant une double posture occidentale qui pénalise les pays en développement.

En résonance avec les critiques de Macky Sall, Bassirou Diomaye Faye a appelé à une réforme de l’architecture de la gouvernance économique, politique et financière mondiale. Pour lui, cette gouvernance, héritée de la seconde guerre mondiale, est dépassée par les réalités actuelles. Il a cité la formation des Brics comme une preuve de la contestation du système international, insistant sur la nécessité de le rendre plus inclusif, juste et transparent.

Bassirou Diomaye Faye suit ainsi les pas de Macky Sall, qui, durant son mandat à la tête de l’Union Africaine, avait déjà dénoncé à plusieurs reprises l’appréciation des risques sur la dette des pays africains ainsi que la transition énergétique. Sall regrettait « un système inéquitable d’évaluation du risque d’investissement en Afrique » et qualifiait les notations de « parfois très arbitraires ». Il soulignait que « 20 % des critères de notation des pays africains relèvent de facteurs plutôt subjectifs d’ordre culturel ou linguistique, sans lien avec les paramètres qui jaugent la stabilité d’une économie ».

Sur le plan énergétique, Macky Sall avait dénoncé une double posture des Occidentaux en fonction de leurs intérêts. « Le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire les financements à l’étranger de sources d’énergies fossiles, y compris le gaz, pendant que les principaux pays pollueurs continuent de faire usage de sources plus polluantes comme le charbon. (…) Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement », avait-il déclaré à Dubaï lors de la Cop 28.

Les critiques de Diomaye Faye samedi dernier résonnent donc comme une continuité des préoccupations de son prédécesseur, illustrant une ligne politique claire et une volonté de défendre les intérêts des pays africains sur la scène internationale.

Révélation des salaires des directeurs généraux et présidents de conseil de surveillance : Les détails

Après la divulgation du salaire du président de la République Bassirou Diomaye Faye, la lumière est désormais jetée sur les rémunérations des Directeurs Généraux (DG) et des Présidents de Conseil de Surveillance (PCS) des agences. Ces salaires, établis par la commission d’évaluation des agences, sont déterminés selon l’importance des agences, classées en quatre catégories distinctes.

Les agences de cette catégorie incluent des entités de premier plan telles que l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (Artp), l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie), et l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (Ageroute). Les Directeurs Généraux de ces agences perçoivent un salaire de 5 millions FCFA par mois, tandis que les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 2 millions FCFA par mois. Les membres du conseil de surveillance ne perçoivent pas de salaire fixe, mais reçoivent une indemnité de 300 000 FCFA par session.

Pour les agences de catégorie 2, telles que l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (Armp) et l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (Adepme), les Directeurs Généraux touchent un salaire de 4 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent quant à eux 1 750 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance perçoivent 250 000 FCFA par session.

Les Directeurs Généraux des agences classées en catégorie 3 sont rémunérés à hauteur de 3 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance touchent 1 500 000 FCFA mensuellement, tandis que les membres du conseil de surveillance reçoivent une indemnité de 200 000 FCFA par session.

Pour les agences de la dernière catégorie, les Directeurs Généraux perçoivent un salaire mensuel de 2 millions FCFA. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 1 250 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance sont rémunérés 150 000 FCFA par session.

La classification des agences est basée sur divers critères, incluant le budget de l’agence, son positionnement stratégique, et son effectif. En outre, les Directeurs Généraux peuvent recevoir des indemnités de performance, dont le montant ne peut toutefois dépasser 35% de leur salaire de base.

Ces informations éclairent sur les structures salariales des hauts responsables des agences, offrant une transparence sur la rémunération en fonction de la responsabilité et de l’importance stratégique des différentes entités au sein de l’administration publique.

Affaire de corruption au commissariat de Zac Mbao : 12 personnes déférées au parquet

Le commissariat de Zac Mbao est au cœur d’une affaire de corruption impliquant plusieurs membres de la brigade de recherches et des ressortissants maliens. Selon une enquête de la Division des investigations criminelles (DIC), douze personnes ont été mises à la disposition du parquet de Pikine-Guédiawaye.

L’enquête, révélée par Libération, a mis en lumière une affaire de corruption après l’arrestation de deux ressortissants maliens en possession de 650 millions de FCFA. Ces derniers ont accusé les policiers d’avoir détourné 200 millions de FCFA. Les agents mis en cause nient les accusations, mais les preuves semblent s’accumuler contre eux.

Deux vidéos de surveillance ont joué un rôle crucial dans cette enquête. Elles montrent clairement un indicateur des policiers quittant les lieux au moment de l’interpellation des Maliens. Cet indicateur, interrogé par les enquêteurs, a fourni des explications jugées incohérentes par les autorités, malgré les preuves vidéos versées au dossier.

Les deux ressortissants maliens arrêtés ont affirmé être impliqués dans le commerce de l’or. Cependant, ils n’ont pas été en mesure de fournir des preuves concrètes de leurs activités commerciales. Cette absence de preuves a renforcé les suspicions à leur égard et a complexifié davantage l’affaire.

Les policiers impliqués dans cette affaire nient fermement les accusations portées contre eux. Néanmoins, les preuves vidéos et les incohérences dans les explications de leur indicateur ont semé le doute sur leur version des faits. La DIC continue de mener une enquête approfondie pour déterminer la véracité des allégations.

Cette affaire met en lumière des dysfonctionnements graves au sein du commissariat de Zac Mbao et soulève des questions sur l’intégrité de certains membres des forces de l’ordre. Le parquet de Pikine-Guédiawaye est désormais en charge du dossier, et la justice devra faire la lumière sur cette affaire complexe. La population attend avec impatience les résultats de l’enquête et les éventuelles sanctions qui en découleront

L’enquête se poursuit, et de nouvelles révélations pourraient faire surface, modifiant potentiellement le cours de l’affaire.

Journée mondiale de lutte contre les hépatites : L’OMS encourage le Sénégal à poursuivre ses efforts

À l’occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre les Hépatites, le Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo, représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a salué les efforts du Sénégal dans la lutte contre l’hépatite et a invité l’État à persévérer dans cette voie.

Dr Yaméogo a souligné que le Sénégal mérite le soutien de toute la communauté internationale. Il a assuré que l’OMS continuera à appuyer le Sénégal dans les trois composantes clés de son programme : la prévention, le dépistage et le traitement. En matière de prévention, l’OMS s’engage à aider le Sénégal à organiser des campagnes de dépistage dans les zones les plus reculées du pays, afin d’atteindre les populations les plus éloignées et vulnérables.

Le représentant de l’OMS a également insisté sur l’importance de garantir l’égalité dans l’élimination de l’hépatite d’ici 2030. « Il faut aller là où il y a la population et partout, il y a la population qui a sa demande. Nous allons aider le Sénégal à atteindre les plus éloignés possibles, » a-t-il affirmé.

Dr Yaméogo a conclu en réitérant l’engagement de l’OMS à soutenir le Sénégal dans la disponibilité des vaccins et des traitements nécessaires, tout en appelant la communauté internationale à renforcer son soutien pour atteindre cet objectif ambitieux.

La Journée Mondiale de Lutte contre les Hépatites est une occasion de sensibiliser et de mobiliser les efforts mondiaux pour éradiquer cette maladie d’ici 2030, et le Sénégal, avec l’appui de l’OMS, est bien déterminé à jouer un rôle crucial dans cette lutte.

DÉCLARATIONS DE PATRIMOINE AU PREMIER MANDAT : La fortune de Macky plus colossale que celle de Diomaye

Depuis l’entrée en vigueur de la Constitution de 2001 au Sénégal, les déclarations de patrimoine des présidents de la République sont devenues une obligation légale, visant à garantir la transparence dans la gestion des biens publics. Cette pratique a été suivie scrupuleusement par les présidents en exercice, dont Macky Sall et son successeur, Bassirou Diomaye Faye. Cependant, une comparaison entre leurs patrimoines révèle des différences notables.

En mai 2012, Macky Sall, alors président nouvellement élu, a publié sa déclaration de patrimoine. Ce document faisait état d’une fortune estimée à plus de 1,3 milliard de FCFA, comprenant des villas et terrains au Sénégal, un appartement à Houston, des parts dans des sociétés immobilières, et divers véhicules. Cette estimation était pourtant sujette à débat ; certains affirmant que sa richesse réelle avoisinait les 8 milliards de FCFA. Une assertion que Macky Sall a toujours rejetée.

En revanche, la déclaration de patrimoine de Bassirou Diomaye Faye, rendue publique le 29 juillet 2024, présente un tableau bien différent. Le 5e président  de la République affiche un patrimoine moins important. Ses biens incluent principalement trois comptes bancaires, dont deux à la BICIS et un à UBA, pour un total d’à peu près 21 millions F CFA. En termes de biens matériels, il possède un véhicule Ford Explorer Platinum acquis en 2022 (19 000 000) F CFA, ainsi que plusieurs propriétés immobilières dont une maison à Mermoz (plus de 250 000 000 F CFA) et des terrains à Ndiaganiao, Sandiara, et Keur Moussa.

Le total estimé de ses biens immobiliers et autres avoirs s’élève à plus de  80 millions de FCFA. L’actuel chef de l’État a également mentionné des dettes, notamment un prêt de 8 millions de FCFA à la BICIS et un autre de 30 millions de FCFA à UBA, dont une partie reste à rembourser.

Le Dakarois

Sen’Eau : Les tensions entre la direction et les travailleurs s’intensifient

Les relations entre la direction de Sen’Eau et ses travailleurs sont de plus en plus tendues depuis le licenciement de Oumar Ba, secrétaire général du Syndicat Autonome des Travailleurs des Eaux du Sénégal (SATES). Cette situation a engendré une crise interne, alimentée par des accusations de musèlement et de sabotage de la part de la direction générale.

Ndiaya Diop, directeur communication et relations publiques de Sen’Eau, a tenté de clarifier la position de l’entreprise dans un entretien avec Dakaractu. Selon lui, il n’y a pas de crise interne, les troubles étant limités à des rumeurs externes. Il affirme que le travail continue normalement, avec les salaires versés à temps, les primes distribuées sans retard, les véhicules correctement approvisionnés en carburant, et les soins médicaux des employés assurés par l’IPM.

Cependant, Diop a également exprimé des critiques envers Oumar Ba, indiquant que les actions et propos de ce dernier ne correspondent pas à l’image de l’entreprise. Il souligne que les déclarations du syndicaliste sont en décalage avec la réalité au sein de Sen’Eau.

Face aux menaces de grève, Diop se montre rassurant, affirmant que le service continuera malgré tout. Il rappelle qu’une tentative de grève similaire en 2021 n’avait pas abouti.

Quant au licenciement d’Oumar Ba, Diop précise qu’aucune notification formelle n’a encore été émise. Toutefois, une demande d’explication lui a été adressée après que la commission de discipline a relevé des actes et propos jugés contraires au règlement intérieur de l’entreprise. Une demande d’autorisation de licenciement a été soumise à l’inspection générale, en attente de validation.

Cette situation délicate entre la direction de Sen’Eau et ses travailleurs illustre les défis auxquels sont confrontées les entreprises en matière de gestion des relations internes et de communication. Le futur de ces relations dépendra en grande partie des décisions prises par les autorités compétentes et de la capacité des deux parties à trouver un terrain d’entente.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°236 – du 30/07/2024

🔴 DÉCLARATION DE PATRIMOINE AU 1er MANDAT : BDF MOINS FRIQUÉ QUE MACKY
🔴 ACCIDENT MORTEL À NGAYE MÉCKHÉ : 11 MORTS ET 9 BLESSÉS DANS UNE COLLISION ENTRE UN MINICAR ET UN CAMION

🔴 MERCATO : LAMINE CAMARA PROCHE DE REJOINDRE L’AS MONACO
🔴 DUEL DE TITANS : FRANC ET AMA BALDÉ EN NÉGOCIATION POUR UN COMBAT ÉPIQUE

Émigration irrégulière : 189 candidats interpellés par la Base navale nord

La Base navale nord a mené une opération de grande envergure ce dimanche, au niveau de la Langue de Barbarie à Saint-Louis, aboutissant à l’interpellation de 189 candidats à l’émigration irrégulière. Cette intervention, effectuée par les forces armées sénégalaises, s’inscrit dans le cadre de la lutte continue contre le phénomène de l’émigration clandestine qui met en péril des milliers de vies chaque année.

Selon le communiqué de la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), l’opération a eu lieu entre 22 heures dimanche soir et 6 heures lundi matin. Cette intervention nocturne a permis d’appréhender les candidats avant qu’ils ne puissent embarquer, empêchant ainsi une potentielle tragédie en mer.

Les candidats à l’émigration irrégulière interpellés étaient majoritairement de nationalités sénégalaise et gambienne. L’attrait de l’émigration vers l’Europe reste fort malgré les dangers connus. Les conditions de voyage sur des embarcations de fortune, souvent surchargées, mettent en péril les vies de ceux qui cherchent une meilleure vie au-delà des frontières africaines.

En parallèle de cette opération terrestre, la Marine nationale a également mené une opération en haute mer. Une pirogue partie de Bargny, transportant 213 candidats à l’émigration irrégulière, a été arraisonnée à plus de 200 km au large de Saint-Louis. Les passagers comprenaient 63 Sénégalais, 44 Gambiens, 93 Guinéens et 13 Maliens. Cette interception a permis de prévenir une possible catastrophe maritime et de ramener les candidats en sécurité.

Les raisons de cette émigration sont multiples et complexes. Elles incluent la recherche de meilleures opportunités économiques, l’évasion de conditions de vie difficiles, et parfois la fuite de conflits ou de persécutions. Pour beaucoup, les promesses d’une vie meilleure en Europe sont suffisamment convaincantes pour risquer leur vie en traversant la mer sur des embarcations non sécurisées.

Les autorités sénégalaises ont intensifié leurs efforts pour prévenir l’émigration clandestine. Ces efforts incluent non seulement des opérations de sécurité pour intercepter les candidats avant qu’ils n’embarquent, mais aussi des campagnes de sensibilisation sur les dangers de l’émigration clandestine et des programmes pour améliorer les conditions de vie et offrir des opportunités économiques au sein du pays.

Ces récentes opérations démontrent l’engagement des autorités sénégalaises dans la lutte contre l’émigration clandestine. Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé que le gouvernement continuerait à renforcer les mesures de sécurité tout en collaborant avec les pays voisins pour mettre fin à ce fléau. Il a également souligné l’importance de développer des programmes socio-économiques pour dissuader les jeunes de risquer leur vie en cherchant à émigrer de manière illégale.

La lutte contre l’émigration irrégulière reste une priorité pour le Sénégal. Les récents succès des opérations de la Base navale nord et de la Marine nationale sont des étapes importantes dans cette bataille continue. Les efforts conjugués de prévention, d’intervention et de sensibilisation sont essentiels pour protéger les vies humaines et offrir des alternatives viables à ceux qui cherchent à quitter leur pays.

Sécurité routière : Le Ministre des Transports annonce des mesures radicales suite à un tragique accident à Louga

Ce lundi, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, s’est rendu sur les lieux d’un grave accident de la route survenu dans la région de Louga, causant la mort de 11 personnes et faisant 8 blessés. Le ministre, profondément affecté par l’ampleur des dégâts, a promis une accélération des mesures de sécurité routière radicales pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Lors de sa visite, El Malick Ndiaye a observé de près les conséquences de la collision entre un camion et un minibus, puis s’est rendu à l’hôpital de Louga pour évaluer l’état de santé des blessés. Pointant du doigt les comportements dangereux des conducteurs, il a affirmé que « 80 % des causes des accidents relèvent du facteur humain. On ne peut pas laisser cette situation perdurer ».

Face à cette situation alarmante, le ministre a annoncé une série de mesures strictes visant à réinventer le système de transport du pays. Parmi ces mesures figurent :Un règlement mis à jour et rigoureusement appliqué pour encadrer la conduite sur les routes.Des règles plus strictes concernant l’entretien et la gestion des infrastructures routières.Pour assurer que tous les véhicules en circulation respectent les normes de sécurité.L’utilisation de la technologie pour surveiller et sanctionner les infractions en temps réel.Un système de pénalisation des conducteurs fautifs par le biais de points retirés sur leur permis de conduire.

Une sanction sévère pour les conducteurs ne respectant pas les règles de sécurité.

    El Malick Ndiaye a souligné la nécessité de ces mesures, malgré leur dureté, pour garantir la sécurité de tous sur les routes : « Il nous faut réinventer notre système de transport. Un nouveau code de la route sera mis en place et sera rigoureusement appliqué. C’est dur, mais c’est comme cela que cela va se passer ».

    En outre, le ministre a assuré que le gouvernement prendrait toutes les dispositions nécessaires pour soutenir les familles des victimes et les blessés, réaffirmant ainsi l’engagement de l’État à assumer pleinement sa mission de sécurité routière. Ces mesures visent à créer un environnement routier plus sûr et à réduire significativement le nombre d’accidents, protégeant ainsi la vie de nombreux citoyens.

    El Malick Ndiaye évalue les installations du Train Express Régional

    Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a effectué ce lundi une visite des installations du Train Express Régional (TER). Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de la tournée de prise de contact qu’il a entreprise depuis sa nomination, visait à évaluer le fonctionnement du TER et à appréhender les réalités sur le terrain.

    La visite a débuté à la gare principale de Dakar, où le ministre a eu droit à une présentation détaillée de la gare, de ses fonctionnalités, ainsi que du système de billetterie. Ensuite, à bord du TER, El Malick Ndiaye s’est rendu à la gare de Colobane, considérée comme le poumon technique du TER. Sur place, il a visité le Poste de Commandement Centralisé (PCC) du TER, le Centre des Opérations Ferroviaires (COF), et le site de Maintenance des Rames (SMR).

    Au PCC, le ministre a échangé avec les collaborateurs de Senter et de Seter, portant essentiellement sur le réseau technique du TER. « Je suis agréablement surpris par le niveau très élevé des politiques et pratiques 5S et HSE dans les installations du TER », a-t-il déclaré, saluant la qualité et les compétences du personnel de la Seter. Cependant, il n’a pas manqué de souligner son inquiétude concernant l’absence de stock de pièces critiques du matériel roulant.

    Lors de la visite du SMR, El Malick Ndiaye a demandé aux directeurs généraux de la SENTER et de la SETER de peindre rapidement les trains aux couleurs nationales, rappelant que cette initiative est déjà en cours pour les sept nouvelles rames qui doivent être livrées prochainement. « Il s’agit de ‘républicaniser’ notre TER », a-t-il ajouté. Cette requête avait déjà été adressée au directeur général de la société Dakar Dem Dikk.

    Malheureusement, la visite prévue aux gares de Rufisque et de Diamniadio a été interrompue par un tragique accident survenu le même jour sur l’axe Ndande-Ngaye, causant 11 morts et 8 blessés graves. Informé de cet accident, El Malick Ndiaye s’est immédiatement rendu à Louga et à l’hôpital de Kébémer pour apporter son soutien aux blessés.

    Cette tournée de prise de contact permet au ministre de mieux comprendre les défis et les opportunités liés aux infrastructures et aux transports, en vue d’améliorer les services offerts aux citoyens.

    Déclaration de Patrimoine du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye Publiée

    Le journal officiel du Sénégal a récemment publié la déclaration de patrimoine du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce document, déposé au Conseil Constitutionnel le 2 juillet 2024 sous le numéro 127, offre une transparence précieuse sur les avoirs et les revenus du chef de l’État.

    La déclaration inclut plusieurs pièces justificatives, notamment :

    1. Le bulletin de salaire de juin 2024 : Ce document révèle que le président perçoit un salaire mensuel de 4 859 302 francs CFA.
    2. Une attestation de revenus annuels extra salariaux : Celle-ci concerne les fonds communs et les primes d’incitation au rendement.
    3. Le relevé d’identité bancaire de plusieurs comptes :
      • Compte courant à la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Sénégal (Bicis)
      • Compte épargne à la Bicis
      • Compte à United Bank for Africa (UBA)
    4. La carte grise de son véhicule : Une Ford Explorer Platinum.
    5. Ses propriétés immobilières :
      • Un terrain bâti à Mermoz
      • Un terrain à Ndiaganiao
      • Un terrain à Sandiara
      • Un terrain à Keur Moussa

    Cette démarche s’inscrit dans un souci de transparence et de bonne gouvernance, permettant aux citoyens de mieux connaître le patrimoine de leur Président.

    Le dépôt de cette déclaration de patrimoine inclut une lettre confidentielle reçue et enregistrée le 2 juillet 2024. Ce geste répond aux exigences légales de transparence pour les hautes fonctions de l’État, visant à prévenir les conflits d’intérêts et à renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions.

    Les informations révélées montrent une diversité d’actifs détenus par le Président, incluant des liquidités sur plusieurs comptes bancaires, des biens immobiliers et un véhicule.

    Revenus et Biens du Président :

    • Salaire mensuel : 4 859 302 F CFA
    • Propriétés :
      • Terrain bâti à Mermoz
      • Terrains à Ndiaganiao, Sandiara et Keur Moussa
    • Véhicule : Ford Explorer Platinum

    En publiant cette déclaration, Bassirou Diomaye Diakhar Faye montre un engagement envers la transparence financière, renforçant ainsi son image de leader intègre et responsable.

    Cette publication a suscité des réactions variées parmi les citoyens et les observateurs politiques. Certains saluent cette initiative comme un exemple de bonne gouvernance, tandis que d’autres appellent à une surveillance continue pour s’assurer que de telles déclarations restent fidèles à la réalité et exempts de dissimulation.

    Cette déclaration marque un moment important dans l’histoire politique du Sénégal, soulignant l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Les citoyens sont désormais mieux informés sur le patrimoine de leur Président, ce qui pourrait renforcer la confiance envers les institutions de l’État.

    La publication de la déclaration de patrimoine de Bassirou Diomaye Diakhar Faye par le journal officiel du Sénégal est une étape significative vers plus de transparence et de responsabilité dans la vie publique. Cette démarche contribue à renforcer la confiance des citoyens dans leurs dirigeants et à promouvoir une culture de bonne gouvernance.

    Pour plus d’informations et des mises à jour sur ce sujet, restez connectés avec nos publications futures.

    Yves Bourhis manque de peu la médaille olympique en Canoë Slalom

    le Sénégalais Yves Bourhis a connu un revers déchirant après s’être brillamment qualifié pour la finale en canoë slalom. Alors qu’il avait réalisé le meilleur temps des quatre premiers concurrents, Bourhis a été pénalisé de 50 secondes par les juges pour avoir omis une partie du parcours. Cette pénalité l’a privé de toute chance de médaille.

    Malgré ce coup dur, la performance de Bourhis reste remarquable. Le Sénégal n’avait pas vu l’un de ses athlètes se qualifier pour une finale olympique depuis les Jeux de Beijing en 2008, où Ndiss Kaba Badji s’était classé cinquième au saut en longueur. Cette qualification en elle-même est un exploit pour le sport sénégalais, témoignant des progrès accomplis et du potentiel des athlètes du pays.

    Outre Yves Bourhis en canoë slalom, trois autres athlètes sénégalais ont déjà été éliminés de ces Jeux : Bineta Diongue en escrime, Ibrahima Diaw en tennis de table et Oumy Diop en natation. Malgré leur élimination, leur participation à ces Jeux Olympiques est une source de fierté pour le Sénégal et inspire de nombreux jeunes sportifs.

    L’échec de Bourhis à obtenir une médaille souligne la dureté et l’imprévisibilité de la compétition olympique. Cependant, sa détermination et son talent resteront gravés dans les mémoires, et il est certain qu’il reviendra encore plus fort lors des prochaines compétitions. Pour le sport sénégalais, Yves Bourhis demeure un modèle de persévérance et d’excellence.

    Salaire et déclaration de patrimoine du Président Bassirou Diomaye Faye

    Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rendu publique sa déclaration de patrimoine dans le Journal Officiel. Selon cette déclaration, M. Faye perçoit un salaire mensuel de 4 859 302 F CFA.

    Cette transparence fait suite à son élection triomphale au premier tour, qui a eu lieu le 24 mars dernier. Cette victoire marque un moment significatif dans l’histoire politique du Sénégal, illustrant le choix des citoyens pour un leadership renouvelé et une gouvernance transparente.

    M. Faye, depuis son entrée en fonction, a mis un point d’honneur à la transparence et à l’intégrité, valeurs qu’il avait fortement prônées durant sa campagne électorale. La publication de son patrimoine s’inscrit dans cette démarche de transparence, visant à renforcer la confiance entre le gouvernement et les citoyens.

    La somme de 4 859 302 F CFA perçue chaque mois par le Président reflète les responsabilités et les exigences de la plus haute fonction de l’État. Elle est également en ligne avec les pratiques internationales en matière de rémunération des dirigeants.

    Cette initiative de publication du patrimoine pourrait également encourager d’autres hauts fonctionnaires et politiciens à suivre son exemple, contribuant ainsi à une culture de transparence et de responsabilité au sein des institutions publiques du Sénégal.

    En conclusion, le Président Bassirou Diomaye Faye, par son élection et ses actions, s’efforce de mettre en place une gouvernance basée sur la transparence, l’intégrité et la responsabilité, des valeurs essentielles pour le développement et la prospérité du Sénégal.

    Validation de l’audit genre au ministère de la Fonction publique : vers une parité dans la hiérarchie A

    Ce lundi 29 juillet 2024, le ministre de la Fonction publique et de la réforme du service public, Olivier Boucal, a validé politiquement l’atelier consacré à l’audit genre de son ministère. Cette initiative marque une étape importante dans la quête de l’égalité hommes-femmes au sein de la fonction publique, en particulier dans les postes décisionnels.

    Lors de son allocution, le ministre Boucal a souligné l’objectif central de cet audit : identifier et corriger les déséquilibres de genre présents dans les structures publiques. « Cet audit est lancé pour trouver des mesures pour corriger le déséquilibre entre les hommes et les femmes dans la fonction publique et surtout dans les sphères de décision », a-t-il affirmé.

    Le ministre a également mis en avant la nécessité de former les femmes pour leur permettre d’accéder à des fonctions de responsabilité. « Elles doivent être formées pour qu’elles accèdent aux fonctions de responsabilité, car elles sont très peu à accéder à la hiérarchie A », a-t-il précisé.

    Pour concrétiser cette vision, Olivier Boucal a annoncé l’ouverture prochaine d’une académie dédiée à la formation des femmes aux postes de responsabilité. Prévue pour octobre prochain, cette académie accueillera une première cohorte de 20 femmes. Lors de la seconde phase, la formation sera élargie aux femmes des autres ministères.

    Cette initiative s’inscrit dans une volonté de promouvoir une réelle parité au sein de la fonction publique et de garantir une représentation équitable des femmes dans les sphères de décision. Le ministre Boucal espère ainsi instaurer des bases solides pour un environnement de travail plus inclusif et équitable, contribuant à une meilleure gouvernance publique.

    En conclusion, la validation de cet audit genre par le ministre Olivier Boucal constitue une avancée significative vers l’égalité des sexes dans la fonction publique. Elle promet des changements concrets et durables, renforçant le rôle des femmes dans la prise de décision et l’administration publique.

    Déclaration de Patrimoine du Président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye

    Le Journal Officiel de la République du Sénégal a publié la déclaration de patrimoine du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce document officiel, daté du 25 juillet 2024, fait état des actifs et des engagements financiers du président nouvellement élu.

    Détails de la Déclaration

    • Nom et Prénom: Bassirou Diomaye Diakhar Faye
    • Date et lieu de naissance: 25 mars 1980 à Ndiandiaye
    • Adresse: Présidence de la République, Avenue Léopold Sédar Senghor
    • Fonction actuelle: Président de la République
    • Date de prise de fonction: 2 avril 2024
    • Profession antérieure: Inspecteur des Impôts et Domaines
    • Établissement antérieur: Ministère de l’Économie et des Finances
    • Situation matrimoniale: Marié, régime de séparation de biens
    • Salaire mensuel: 4,850,302 FCFA

    Comptes Bancaires

    • BICIS (Compte courant): 14,776,405 FCFA
    • BICIS (Épargne): 7,650 FCFA
    • UBA (Compte courant): 1,457,850 FCFA

    Prêts Bancaires

    • BICIS: Montant initial de 20,000,000 FCFA, reste à payer de 15,879,456 FCFA
    • UBA: Montant initial de 30,000,000 FCFA, reste à payer de 27,379,216 FCFA

    Véhicules

    • Ford Explorer Platinum: Acquise d’occasion en 2022 pour 18,000,000 FCFA

    Propriétés Immobilières

    • Maison bâtie à Mermoz, Dakar: Valeur de 274,976,000 FCFA
    • Terrain à Ndiaganiao: 3,000,000 FCFA
    • Terrain agricole à Sandiara: 15,050,000 FCFA avec investissement de 29,000,000 FCFA
    • Terrain nu à Keur Moussa: 1,700,000 FCFA

    Cette déclaration, rendue publique conformément à l’article 37 de la Constitution, vise à assurer la transparence et à prévenir les conflits d’intérêts.

    Pour consulter le document complet, veuillez vous référer au Journal Officiel de la République du Sénégal du 25 juillet 2024(JO Patrimoine).

    RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE LA FRANCE ET LE SÉNÉGAL : Diomaye et Sonko ont-ils la même vision ?

    En juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue français, Emmanuel Macron ont affirmé leur désir de dynamiser le partenariat bilatéral entre la France et le Sénégal. Cette déclaration a eu lieu lors du Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinale à Paris, marquant la première visite de Diomaye Faye en France et en dehors du continent africain.

    Récemment, le président sénégalais s’est encore rendu en France pour assister aux Jeux Olympiques de Paris. Une visite qui a suscité des critiques, notamment de la part de Thierno Alassane Sall. Il considère ce voyage comme une forme d’ »allégeance » à l’Occident, en contradiction avec les priorités urgentes du Sénégal. Le ministre des Transports sous l’ère Macky Sall a dénoncé ce qu’il perçoit comme l’arrogance occidentale qui tente d’imposer sa « vision unilatérale des choses ». TAS a ainsi pointé du doigt les incohérences dans le traitement des crises internationales et des libertés religieuses.

    Outre ces critiques, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a intensifié ses attaques contre la France en réponse à la décision de Paris de reconnaître posthumément six tirailleurs sénégalais comme « morts pour la France », après leur exécution à Thiaroye en 1944. Sonko a contesté le fait que la France puisse définir unilatéralement les termes de cette reconnaissance et des réparations dues, affirmant que l’histoire tragique de ces tirailleurs ne devrait pas être écrite par Paris, seule.

    Cette prise de position de Sonko semble compliquer les efforts diplomatiques du président Diomaye Faye qui tente de redéfinir les relations franco-sénégalaises depuis son arrivée au pouvoir en février 2024. Bien que Diomaye ait exprimé des positions souverainistes et panafricanistes pendant la campagne électorale, il a choisi de maintenir une coopération avec la France, contrairement aux attentes de certains pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui espéraient une rupture nette.

    Sonko, de son côté, continue de privilégier des relations avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui s’opposent à la politique de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au mois de mai, la tournée qu’il avait annoncée en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger a d’ailleurs suscité la polémique. Selon le politologue Yoro Dia, cette approche est perçue comme un recul par rapport à la démarche proactive de Diomaye Faye, qui avait choisi de faire de la Mauritanie sa première destination internationale.

    En réponse à cette remarque, Ayib Daffé, membre de la formation politique de Sonko, a clarifié que cette tournée visait à renforcer les relations avec d’autres organisations politiques partageant les mêmes idéaux panafricanistes et souverainistes. Il a affirmé que cette démarche s’inscrivait dans le cadre d’une volonté de resserrer les liens avec des « partenaires » politiques alignés sur les principes de l’unité africaine.

    Le Dakarois

    Ibrahima Diaw : Un parcours Olympique marqué par la bravoure et la compétitivité

    Le pongiste sénégalais s’incline de justesse face au numéro 5 mondial après une performance remarquable

    Le pongiste sénégalais Ibrahima Diaw a livré une prestation impressionnante lors de sa rencontre avec Wong Chun-Ting, le numéro 5 mondial du tennis de table. Malgré une détermination sans faille, Diaw s’est incliné sur le score serré de 4-3 après un match haletant qui a duré jusqu’au 7e set, illustrant ainsi l’intensité et la compétitivité de ce duel olympique.

    Le match de ce lundi restera gravé dans les mémoires pour son intensité et son suspense. Ibrahima Diaw a rivalisé de manière égale avec Wong Chun-Ting, un adversaire redoutable et expérimenté. Le duel a été marqué par des échanges rapides et des coups spectaculaires, mettant en lumière le talent et la résilience du pongiste sénégalais.

    Avant ce match épique, Diaw avait déjà montré son potentiel en éliminant le Népalais Santos Shrestha au premier tour avec un score sans appel de 4-0. Cette victoire a démontré la détermination et les compétences techniques de Diaw, le propulsant comme un sérieux compétiteur dans ce tournoi olympique.

    Malgré cette défaite, la performance d’Ibrahima Diaw est une source de fierté pour le Sénégal. Son parcours olympique illustre le développement du tennis de table dans le pays et inspire de nombreux jeunes sportifs sénégalais. Diaw a porté haut les couleurs de son pays, prouvant que le Sénégal peut rivaliser avec les meilleures nations du monde dans cette discipline.

    À seulement 28 ans, Ibrahima Diaw a encore de nombreuses années devant lui pour progresser et atteindre de nouveaux sommets. Sa performance face à l’un des meilleurs joueurs du monde est un signe prometteur pour l’avenir. Diaw continuera sans doute à travailler dur et à s’entraîner pour représenter le Sénégal sur les scènes internationales à venir.

    Le parcours d’Ibrahima Diaw aux Jeux Olympiques est un exemple inspirant de courage, de détermination et de talent. Même face à des adversaires de haut calibre, Diaw a prouvé qu’il pouvait rivaliser au plus haut niveau. Nous sommes impatients de voir ce que l’avenir réserve à ce brillant pongiste sénégalais.

    Accident de la circulationa d’une rare Violence sur l’Axe Ngaye Mékhé – Kebemer : 11 Morts et plusieurs blessés

    Un tragique accident de la circulation s’est produit ce matin sur l’axe Ngaye Mékhé – Kebemer, faisant 11 morts et plusieurs blessés. La collision, d’une rare violence, a impliqué un camion et un minibus, selon des sources concordantes.

    Les premiers témoignages rapportent que le camion et le minibus se sont percutés de plein fouet, causant des dégâts considérables et des pertes humaines importantes. Les secours sont rapidement intervenus sur les lieux pour prendre en charge les blessés et sécuriser la zone de l’accident.

    Les autorités locales ont déployé des équipes médicales et des forces de l’ordre pour gérer la situation et fournir l’assistance nécessaire aux victimes. Les blessés ont été transportés vers les hôpitaux les plus proches pour recevoir les soins appropriés.

    Les causes exactes de l’accident restent pour le moment indéterminées. Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de cette tragédie. Des experts en accidentologie sont attendus sur place pour analyser les éléments matériels et recueillir les témoignages des survivants.

    Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes, en particulier sur les axes très fréquentés. Les autorités appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance et à respecter les consignes de sécurité pour éviter de telles catastrophes.

    Nos pensées vont aux familles des victimes en cette période de deuil et de souffrance.

    Plus d’informations à venir.

    Accident Mortel à Ngaye Méckhé : 11 Morts et 9 Blessés dans une Collision entre un Minicar et un Camion

    Un tragique accident de la route s’est produit ce lundi à Ngaye Méckhé, dans le département de Tivaouane. Une collision entre un minicar et un camion a entraîné la mort de 11 personnes et fait 9 blessés.

    L’accident, survenu sur la route nationale, a provoqué un lourd bilan humain. Les secours ont confirmé que 11 personnes ont perdu la vie sur le coup, tandis que 9 autres ont été blessées, certaines grièvement.

    Les premières investigations indiquent qu’une collision entre un minicar, transportant des passagers, et un camion est à l’origine de cette tragédie. Les circonstances précises de l’accident restent encore à déterminer, mais il est certain que l’impact a été particulièrement violent.

    Les blessés ont été rapidement pris en charge et transportés au centre de santé de Kébémer, où ils reçoivent les soins nécessaires. Les autorités locales et les services de secours se sont mobilisés pour apporter leur soutien aux victimes et à leurs familles.

    Les autorités locales, ainsi que les services de sécurité routière, ont exprimé leur profonde tristesse face à cet événement tragique. Des mesures supplémentaires de sécurité et des enquêtes approfondies seront menées pour comprendre les causes de cet accident et prévenir de futurs incidents similaires.

    En réaction à ce drame, les autorités rappellent l’importance de la prudence sur les routes et encouragent tous les usagers à respecter les règles de sécurité routière. Des campagnes de sensibilisation sont prévues pour renforcer la prévention des accidents de la route dans la région.

    Ce tragique accident à Ngaye Méckhé met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes et d’une meilleure infrastructure pour assurer la sécurité des usagers. Les pensées et les prières de toute la communauté accompagnent les familles des victimes en ces moments difficiles.

    BASKET – FINALE DES PLAYOFFS : L’ASC Ville de Dakar élimine le DUC et valide son ticket pour  la BAL

    La finale des playoffs s’est jouée ce samedi 27 juillet à Marius Ndiaye, où l’ASC Ville de Dakar s’est imposée devant les étudiants de la DUC avec un score de 65 à 45.
    Après les dames, c’est au tour des hommes de la VDD de briller. L’équipe s’est montrée puissante dès l’entame de la rencontre. Ce fut une journée exceptionnelle pour le club de Dakar qui a remporté les trophées chez les dames et les hommes. Les hommes de Libasse Faye ont parfaitement maîtrisé le match, dominant le DUC avec un large score de 31-20 à la mi-temps. Ville de Dakar a continué à s’imposer malgré les efforts fournis par les joueurs du Dakar Université Club. L’équipe municipale a finalement triomphé avec une vingtaine de points d’écart (65-45). C’est une belle saison pour Ville de Dakar qui a également remporté la coupe St Michel.
    Ville de Dakar succède ainsi à l’AS Douanes et devient la troisième équipe sénégalaise à se qualifier pour la Basketball Africa League (BAL). Après le DUC en 2020 et l’AS Douanes en 2022, 2023, et 2024, ils représenteront le Sénégal pour la saison 5 de la BAL.


    Nd CAMARA

    JO 2024 : Ndeye Binta Diongue et Oumy Diop éliminées, Yves Bourhis et Ibrahima Diaw en route vers les demi-finales

    Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont vu les athlètes sénégalais vivre des moments de joie et de déception au cours de la première journée de compétition.

    Ndeye Binta Diongue : Une déception amère
    Ndeye Binta Diongue, l’escrimeuse sénégalaise de 36 ans, a fait son entrée dans les Jeux Olympiques avec de grandes attentes. Cependant, son parcours a pris fin prématurément lors des 32es de finale. Opposée à l’Égyptienne Aya Hussein sur la piste du Grand Palais, Diongue a subi une défaite serrée avec un score de 6-7.
    Le combat a été intense et équilibré, avec une égalité à 6-6 lors de la première période. Diongue, connue pour son habileté et ses performances précédentes, a montré une grande détermination mais n’a pas réussi à exploiter les failles de son adversaire. La différence d’un point a suffi pour éliminer la sénégalaise. Cette élimination marque la fin de sa carrière d’escrimeuse, riche en succès, notamment avec plusieurs médailles lors des Jeux Africains et des championnats d’Afrique. Diongue se prépare désormais à se lancer dans l’enseignement de l’escrime.

    Oumy Diop : Une quatrième place décevante
    La nageuse Oumy Diop n’a pas pu se qualifier pour les finales des 100 mètres papillon, se contentant de la quatrième place lors des séries féminines. Malgré un bon effort, Diop n’a pas réussi à se hisser parmi les trois premières places nécessaires pour avancer dans la compétition. Cette performance est une déception pour la nageuse, qui espérait mieux pour représenter le Sénégal sur la scène internationale.

    Yves Bourhis : Une performance prometteuse au Canoë Slalom
    En revanche, le canoë slalom a été un domaine de succès pour le Sénégal. Yves Bourhis a fait preuve de résilience et de compétence pour se qualifier pour les demi-finales. Après avoir terminé neuvième lors des préliminaires avec un chrono de 94,68 secondes, Bourhis a montré une amélioration significative lors du deuxième tour, où il a obtenu la deuxième place avec un temps de 92,4 secondes. Sa performance laisse entrevoir des chances prometteuses pour les prochaines étapes de la compétition.

    Ibrahima Diaw : Victoire encouragement dans le Tennis de table
    Le pongiste sénégalais Ibrahima Diaw a également réalisé une belle performance en se qualifiant pour la prochaine manche du tournoi de tennis de table. Diaw a remporté sa confrontation contre le Népalais Santoo Shrestra, marquant une victoire nette avec une avance de quatre points. Cette victoire permet à Diaw de continuer son parcours dans le tournoi, apportant de l’espoir pour des succès futurs.

    Un mix de réalisations et de déceptions
    La première journée des JO 2024 a été marquée par un mélange de déceptions et de réussites pour les athlètes sénégalais. Tandis que Ndeye Binta Diongue et Oumy Diop ont connu des sorties prématurées, Yves Bourhis et Ibrahima Diaw ont démontré leur potentiel en avançant dans leurs compétitions respectives. Les performances des athlètes sénégalais continuent de captiver l’attention et d’apporter de l’espoir pour les jours à venir, alors que les Jeux Olympiques se poursuivent à Paris.


    Nd CAMARA

    BEACH SOCCER : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la CAN Égypte 2024

    L’équipe nationale de Beach Soccer du Sénégal a confirmé son statut de géant du continent en se qualifiant pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach Soccer 2024 qui se déroulera en Égypte. Les Lions de la Plage ont brillé lors des éliminatoires en infligeant une lourde défaite à la Guinée, avec un score cumulé de 14-4 sur les deux rencontres.
    Après une victoire éclatante de 9-3 lors du premier match à Conakry, les Sénégalais ont continué sur leur lancée avec une victoire convaincante de 5-1 lors du match retour disputé à Diamalaye. Le match retour a débuté sur un rythme soutenu, Mamour Diagne ouvrant le score pour le Sénégal après neuf minutes. La Guinée a égalisé grâce à un penalty de Aboubacar Sylla, mettant le score à 1-1 avant la fin du premier tiers-temps.
    Au deuxième tiers-temps, les Lions de la Plage ont pris le contrôle total du jeu. Les buts de Jean Ninou Diatta, Mamour Diagne, Assane Ba, et Raoul Mendy ont scellé la victoire avec un score final de 5-1. Malgré quelques résistances, les champions en titre ont su maintenir leur avance jusqu’au coup de sifflet final, assurant leur qualification pour la compétition continentale.
    Cette qualification pour la CAN en Égypte marque la 11e présence du Sénégal en 12 éditions du tournoi, avec un palmarès impressionnant de sept titres (2008, 2011, 2013, 2016, 2018, 2021, 2022). Les Lions de la Plage continueront ainsi de défendre leur domination dans le beach soccer africain.

    Ndeye CAMARA

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