Baba Diaw, le grand homme d’affaires sénégalais, à tiré sa révérence (Par Majib Sène)

En décidant de consacrer une chronique à celui qu’on appelle « ITOC » à cause de ses activités dans le secteur des hydrocarbures, j’ai voulu lui rendre un hommage à la mesure de ses capacités. Ce thiéssois bon teint, grand intellectuel de surcroît, n’en demeure pas moins un vénérable ardo qui n’est lui-même que quand il est dans sa ferme, entouré de ses vaches laitières qui font sa fierté. Peu de sénégalais savent que Abdoulaye Diaw est un intellectuel d’une rare espèce pour avoir fréquenté les bancs du très célèbre Lycée Louis Le Grand à l’instar de son aîné feu Habib Thiam, ancien Premier Ministre du Président Abdou Diouf. Originaire d’une modeste famille qui manquait presque de tout, Dieu lui a donné, dans sa jeunesse estudiantine, une intelligence hors du commun à tel point que partout à l’école, il est premier surtout en mathématiques. Ce privilège qui n’est réservé qu’aux êtres doués, ne lui a jamais fait défaut raison pour laquelle il ne cesse d’accumuler des succès. Refusant la facilité, il a retroussé les manches pour travailler dur à l’instar des bâtisseurs d’empires. Ingénieur diplômé de l’École Centrale de Lille, puis ingénieur de l’Institut Français du Pétrole, il rentre au bercail et se met à la disposition de son pays. Intelligent, travailleur acharné, engagement et détermination sans faille, il a servi son pays d’appartenance dans toute la mesure de ses capacités. Son surnom ITOC résulte de sa cohabitation avec le pétrole, ce liquide précieux qu’il connaît à merveille pour l’avoir étudié en profondeur au point d’en être un exceptionnel manipulateur.

Loin d’être un perroquet, encore moins un tonneau d’autant plus vide que sonore, il mène une vie tranquille conformément à son éducation de base, mais également à sa formation scientifique. Malgré une situation sociale proche de la stabilité, l’homme déteste le m’as-tu-vu et préfère la sobriété dans ses actes et dans son comportement dans la société. Beaucoup de sénégalais ignorent que cet homme d’affaires est un brillant intellectuel bardé de diplômes, parce qu’il ne se comporte pas comme un paon, cet oiseau le plus vaniteux d’entre tous. Parler en temps opportun, agir avec méthode et discernement et ne faire que ce qui est utile, tel pourrait être catalogué cet homme aux élans féconds. Jadis adulé par le Président Senghor en raison de sa grande intelligence, ami du Président Abdou Diouf en raison de ses immenses capacités managériales, bien considéré et respecté par le Président Abdoulaye Wade et conseiller privilégié du Président Macky Sall qui a la même formation que lui, voilà Baba Diaw ITOC.

Il fait partie des meilleurs fils du Sénégal compte tenu de son engagement patriotique, de son ancrage permanent dans les valeurs et vertus d’un peuple toujours debout, jamais couché. Il peut être offert en exemple à la jeunesse d’aujourd’hui hélas trop souvent pressée pour atteindre les sommets de la gloire. Le Sénégal tel qu’il est aujourd’hui, porte l’empreinte indélébile de nos braves devanciers qui nous ont balisé les chemins incontournables qui mènent vers la réussite. Notre marche résolue vers les terres promises de l’émergence, doit être l’affaire de toutes et de tous car c’est dans ce pays que Dieu a tracé notre destin commun. Vivement que d’autres Baba Diaw émergent dans notre cher Sénégal, terre d’échanges et de rencontres, et carrefour de germination des plus belles fraternités.

Hélas, c’est ce matin du mercredi du 3 juillet 2024, au moment où les trombes d’eau annonçant le prochain hivernage tombaient sur une partie de Dakar, que l’annonce a été faite du rappel à Allah SWT, de ce grand homme aux élans féconds. La mort sème partout le désarroi et la désolation. Celle du riche et celle du pauvre, celle du saint et du mécréant, elles ont toutes la même signification parce que marquant la fin de la vie sur terre. À sa famille éplorée, à ses amis et à tous ceux qui l’ont connu et aimé, nous présentons nos condoléances attristées et prions pour le repos de son âme dans les splendides jardins de Firdawsi.

Amine.

Majib Sène

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 03 Juillet 2014

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre de la Présidence :

•       Monsieur Lansana Gagny SAKHO, titulaire d’un doctorat en Business Administration, est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX), en remplacement de Monsieur Abdou FALL ;


•       Monsieur Fall MBAYE, titulaire d’un doctorat en Génie électronique, est nommé Directeur Général de l’Institut National du Pétrole et du Gaz (INPG), en remplacement de Monsieur Aguibou BA.




Au titre de la Primature :

•       Le Colonel Amadou Ousmane BA de la Gendarmerie nationale, précédemment Directeur du Contrôle, des Etudes et de la Législation au Ministère des Forces Armées, est nommé Directeur général de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol, en remplacement du Colonel Papa Saboury NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

Au titre du Ministère de l’Intérieur :

•       Monsieur Abdoul Wahabou SALL, Contrôleur général de Police, est nommé Directeur général Adjoint de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Modou DIAGNE, appelé à d’autres fonctions.

Au titre du Ministère de la Justice :

•       Monsieur Aliou NDIAYE, titulaire d’un master professionnel en sciences de gestion, matricule de solde n° 602 214/C, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Abdoulaye SY, appelé à d’autres fonctions.

Au titre du Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens :

•       Monsieur Pape Abdourahmane DABO, Ingénieur des Travaux Publics est nommé Président du Conseil d’Administration de la société AIBD SA, en remplacement de Monsieur Abdoulaye TIMBO.

•       Monsieur, Atoumane SY, Spécialiste Sécurité Routière et titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies (D.E.A) en Géographie et Aménagement du territoire, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Sécurité Routière (ANASER), en remplacement de Cheikh Oumar GAYE.

•       Monsieur Ibrahima SALL, Ingénieur Géotechnicien – Expert Routier, est nommé Directeur Général de la Société Autoroutes du Sénégal (ADS), en remplacement de Monsieur Aubain SAGNA, appelé à d’autres fonctions.

Au titre du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique :

•       Le Colonel Ibrahima GUEYE, conservateur des parcs nationaux, est nommé Directeur des Parcs nationaux, en remplacement de Monsieur Bocar Thiam admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

•       Monsieur Aliou NDIAYE, professeur assimilé en biotechnologie végétale, est nommé Directeur exécutif de l’autorité nationale de Biosécurité, en remplacement de Monsieur Ousseynou KASSE, appelé à d’autres fonctions ;

Le Colonel Lamine KANE, conservateur des parcs nationaux, est nommé Secrétaire permanent de l’Autorité nationale de Biosécurité, poste vacant ;

•       Monsieur Modou Fall GUEYE, titulaire d’un doctorat en biologie végétale est nommé Directeur du Centre d’Education et de Formation environnementales, en remplacement de monsieur Gora NIANG, appelé à d’autres fonctions.

Au titre du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation :

•       Monsieur Serigne Mbacké LO, Ingénieur informaticien est nommé Directeur du
Centre Régional des Œuvres universitaires sociales de Thiès, en remplacement de Monsieur Cheikh SALL ;

•       Monsieur Jean Birane Gning, maître de conférence titulaire, est nommé Directeur du Centre Régional des Œuvres universitaires sociales du Sine Saloum, en remplacement de Monsieur Ousseynou Diop ;

•       Madame Fama Dieng, juriste spécialiste en logistique et management portuaire, est nommée Directeur du Centre Régional des Œuvres universitaires sociales de Diamniadio, en remplacement de Moussa Hamady SARR;

•       Monsieur Salif Baldé, titulaire d’un doctorat en sciences de l’Education, est nommé Directeur du Centre régional des Œuvres universitaires sociales de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur Sana MANE.

Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce :

•       Monsieur Momar Talla GUEYE, Directeur de recherches CAMES, précédemment Directeur de la Recherche et du Développement de l’Institut de Technologie Alimentaire, est nommé Directeur de l’Institut de Technologie Alimentaire, en remplacement de Mamadou Amadou SECK, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités :

•       Madame Assiah DIOP, titulaire d’un Diplôme d’Ingénieur en Industrialisation spécialiste en Financement de l’Entreprenariat, est nommée Directeur général du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité, en remplacement de Monsieur Mousse Bar Faye ;

•       Madame Fatoumata Bintou DIEDHIOU, titulaire d’un Master 2 en management de Projets, est nommée Directeur de l’Equité Sociale en remplacement de Madame Fatou DIAGNE ;

•       Monsieur Ely Paul BIAGUI, précédemment directeur régional du pôle sud du Développement communautaire, est nommé Directeur du Développement Communautaire, en remplacement de Monsieur Khadim SYLLA ;

Madame Saye CISSÉ, titulaire d’un Master 2 en Biogéographie, est nommée Directeur de l’Equité Territoriale en remplacement de Monsieur Abiboulaye LO ;

•       Madame Fatou BA, titulaire d’un Master 2 en Droit Ingénierie financière et fiscalité, est nommée Directeur de Promotion des droits et de la Protection des Enfants en remplacement de Monsieur Ibrahima GUEYE ;

•       Madame Nancy NDOUR titulaire d’un doctorat en Sociologie de l’éducation, est nommée Directeur de l’Autonomisation Économique des Femmes, poste vacant ;

•       Monsieur Edmond KAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°
624 555/C, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Famille et des Solidarités. 


Au titre du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires :

•       Monsieur Baye NIASS, Ingénieur de conception en BTP, option Ponts et
Chaussées, est nommé Directeur général de l’’Agence de Construction des Bâtiments et Édifices Publics, en remplacement de monsieur Hamady DIENG ;

•       Monsieur Serigne Cheikh BAKHOUM, Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, matricule de solde n° 659 489/E, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;

•       Madame Sophie DIONE, expert environnementaliste, est nommée directeur du Projet de Promotion de la Gestion Intégrée et de l’Economie des Déchets Solides (PROMOGED), en remplacement de Monsieur Cheikhou Oumar GAYE ;

Au titre du Ministère de la Santé et de l’Action sociale :

•       Monsieur Ousmane CISSE, titulaire d’un doctorat en médecine, est nommé Directeur général de la santé, en remplacement du docteur Barnabé GNING ;

•       Monsieur Seydou DIALLO, titulaire d’un doctorat en pharmacie, est nommé
Directeur général de la SEN-Pharmacie nationale d’approvisionnement (SENPNA), en remplacement du docteur Fatou Faye Ndiaye DEME ;

•       Madame Fatou Bara NDIONE, ingénieure biomédicale, matricule de solde n°613.850/E, est nommée Directeur des infrastructures, des Équipements et de la
Maintenance au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, en remplacement de Monsieur Amad DIOUF ;

Monsieur Malick DIALLO, titulaire d’un doctorat en gestion des ressources humaines, est nommé Directeur des ressources humaines au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, en remplacement de Awa Fall DIAGNE.


Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage :

•       Monsieur Mamadou Lamine DIOUF, Economiste, matricule de solde n° 610
992/C, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage. 

Au titre du Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire :

•       Monsieur Abdou Diaw, titulaire d’un doctorat en finance islamique, est nommé coordonnateur national du Programme de Développement de la Microfinance Islamique, en remplacement de Madame Aminata DIAO. 

Communique du conseil des ministres du Mercredi 03 Juillet 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 03 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur la deuxième édition de la Journée nationale de mobilisation sociale « SETAL SUNU REW » prévue le samedi 06 juillet 2024. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer le succès de cette seconde journée d’engagement citoyen pour l’amélioration de notre cadre de vie en veillant à l’implication des collectivités territoriales, des forces vives de la Nation et de toutes les parties prenantes, publiques comme privées.
 
Evoquant la question de l’accompagnement du secteur informel et de la modernisation de l’urbanisme commercial, le Chef de l’Etat a rappelé que le secteur informel occupe une frange importante de la population du Sénégal. Il a demandé au Gouvernement d’accorder une attention particulière à la transformation de ce secteur et à l’appui des acteurs concernés, à travers les différents mécanismes et instruments d’encadrement et de financement de l’Etat et de ses démembrements.
 
Dans cet esprit, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’accélérer la restructuration du Programme de Modernisation et de Gestion des marchés (PROMOGEM), structure majeure d’accompagnement de la transformation du secteur informel et de l’urbanisme commercial au Sénégal. Il a souligné l’impératif de nouer un partenariat solide et permanent entre l’Etat, les collectivités territoriales et le secteur privé, national en particulier, pour assurer une mise en œuvre concertée des programmes d’amélioration du cadre de vie des populations à travers notamment :
 
–               le respect des règles d’urbanisme, de construction et d’habitat ; 
–               l’organisation concertée de la propreté des espaces publics ; 
–               l’aménagement adéquat et la sécurisation optimale des marchés et des espaces publics et commerciaux dans les différentes communes, à la satisfaction des populations et des acteurs de la vie économique et sociale. 
Le Chef de l’Etat est ensuite revenu sur la nouvelle politique ferroviaire du Sénégal qui devra améliorer la mobilité urbaine et interurbaine ainsi que les systèmes de transport des voyageurs et des marchandises dans la sécurité. Il a insisté sur le renouveau de la gouvernance des transports terrestres avec la relance et le développement du transport ferroviaire qui demeurent une priorité au regard des défis d’aménagement du territoire et de l’accélération de l’urbanisation du pays notés ces dernières années.
Le Président de la République a invité le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens à veiller, avant tout, à la préservation du domaine ferroviaire et de ses emprises. Il a également demandé au ministre de préparer, sous la supervision du Premier Ministre, un schéma national de développement ferroviaire avec la planification des investissements relatifs à l’entretien et à la modernisation du réseau par la réalisation de nouvelles voies, infrastructures et gares ferroviaires incluant un mode de financement pertinent du secteur.
Le Chef de l’Etat a souligné dans la même lancée, l’urgence d’évaluer les activités, les projets et les financements des Chemins de Fer du Sénégal (CFS), de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express régional (SENTER) et des Grands Trains du Sénégal (GTS-SA).
Le Président de la République a, en outre, mis l’accent sur la nécessité de procéder à un pilotage cohérent et renforcé du Train Express régional (TER) dont la gouvernance intégrée appelle une coordination systématique au niveau interministériel. A ce titre, il a demandé au Premier Ministre de veiller avec le Ministre en charge des Transports terrestres, à la consolidation des activités de l’APIX, de la SENTER et de la SETER, compte tenu, d’une part, des enjeux techniques et financiers du TER et, d’autre part, du développement continu de la plateforme de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).  
Enfin, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de présider un Comité stratégique du ferroviaire, un cadre institutionnel innovant de supervision, de coordination et de suivi de la mise en œuvre de la nouvelle politique ferroviaire du Sénégal.
Dans sa communication, le Premier Ministre a engagé les Ministres et notamment le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement à veiller à la prise en charge satisfaisante de l’agenda législatif et réglementaire comprenant, à date, l’élaboration de 83 projets de lois, 294 projets de décrets et 110 projets d’arrêtés. Il a rappelé la nouvelle doctrine en la matière consistant à fixer comme préalable à l’examen d’un projet de loi en Conseil des ministres, l’élaboration des projets de décrets et d’arrêtés d’application. À cet effet, il a invité les ministres à assurer le bon fonctionnement des services juridiques dans les ministères, en veillant à leur renforcement en ressources humaines et en équipements. 
Abordant le suivi des directives de Monsieur le Président de la Républiques issues des réunions du Conseil des Ministres et celles ressortant des Conseils et réunions interministériels qu’il a eu à présider, le Premier Ministre a demandé aux Ministres de veiller scrupuleusement à l’usage optimal, par leurs collaborateurs concernés, de l’application mise à leur disposition par la Primature. Cet outil permettra de renforcer la culture d’évaluation des performances par le biais de reportings trimestriels implantés qui seront soumis à Monsieur le Président de la République. 
Évoquant spécifiquement la directive présidentielle relative au renforcement de la gouvernance des archives et des documents administratifs, le Premier Ministre a exhorté les ministres à veiller à la mise en place d’un dispositif d’archivage des activités par leurs services et agents. 
Il a invité le Ministre chargé de la Fonction publique, en rapport avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, à finaliser, dans les plus brefs délais, le projet d’arrêté relatif à la mise en place de l’équipe pluridisciplinaire chargée de la révision du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA).
 Par ailleurs, le Premier Ministre a engagé le Ministre chargé de l’Energie à entreprendre les démarches nécessaires en vue de l’accélération des projets en cours en matière d’électrification rurale et de renforcement des mesures d’accès facilité des ménages à l’énergie solaire. Il a également insisté sur les modalités de réalisation, dans les meilleurs délais, d’un pipeline de gaz de Saint-Louis à Dakar tiré de l’exploitation du gisement de Grand Tortue Ahmeyim  (GTA). S’agissant de la gestion de la période de chaleur, caractérisée par des pics de consommation d’électricité, il a souligné la nécessité de veiller à l’approvisionnement conséquent du réseau. 
En vue de la réoccupation progressive des locaux du building administratif « Mamadou DIA » dans les meilleurs délais, le Premier Ministre a fait part des développements intervenus dans la gestion du contrat de remise en état de cet édifice.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur l’initiative des Autoroutes de l’Eau ;
•       Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait une communication sur les conditions d’accès à la dialyse ;
•       Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur le Forum de GAVI tenu le 20 juin 2024 à Paris. 

Sandiara : Tensions politiques après l’élection municipale

La commune de Sandiara est le théâtre de vives tensions politiques à la suite de l’élection municipale du 1er juillet 2024, marquée par des conflits entre l’ancienne et la nouvelle administration municipale.

Après la démission du Dr Serigne Gueye Diop, précédent maire devenu ministre de l’industrie et du commerce, son intérim a été assuré par Aliou Gning, son premier adjoint. Cependant, le transfert de pouvoir s’est avéré tumultueux, l’ancien maire refusant initialement de céder les clés de son bureau au nouvel élu, Aliou Gning, invoquant la nature intérimaire de sa gestion.

Nakhla Tine, conseiller municipal et président de la Commission urbanisme et habitat, a rapporté que cette situation a nécessité l’intervention d’un huissier pour débloquer la situation. Malgré cette intervention, le bureau de l’ancien maire reste fermé jusqu’à ce jour.

L’élection a vu la victoire sans appel d’Aliou Gning, qui a remporté 40 voix contre seulement 14 pour son adversaire direct, Mouhamed Faye, soutenu par Serigne Gueye Diop. Cette défaite marque un tournant significatif pour le ministre, connu pour sa longue carrière politique aux côtés du président Macky Sall.

En parallèle, des développements juridiques compliquent encore davantage la situation pour l’ancien maire et son camp. Des allégations de spéculation foncière ont conduit à une plainte devant le tribunal de grande instance de Mbour contre le candidat soutenu par Serigne Gueye Diop.

Cette séquence politique agitée laisse entrevoir des jours incertains pour Serigne Gueye Diop et ses partisans, alors que la commune de Sandiara attend les répercussions à venir de cette élection mouvementée.

Tragédie en mer près de Ndiago : Chavirement d’une pirogue de migrants fait une trentaine de victimes

Dans la nuit du lundi 1er juillet 2024, une terrible tragédie s’est déroulée au large de Ndiago, une commune située dans le département de Keur Macéne, région de Trarza en Mauritanie. Une pirogue en provenance de Mbour, transportant environ une centaine de migrants en quête d’une vie meilleure, a chaviré.

Selon des informations exclusives obtenues par Dakaractu, parmi les passagers se trouvaient des ressortissants guinéens et gambiens. Malheureusement, l’accident a entraîné la perte d’au moins une trentaine de vies humaines, selon des premières estimations. Une source hospitalière a confirmé à ce stade que 14 décès sont officiellement confirmés, incluant tragiquement 9 femmes parmi les victimes.

Les opérations de sauvetage et de secours sont en cours, mobilisant les autorités locales et les équipes de secours mauritaniennes. Cette tragédie met en lumière une fois de plus les risques extrêmes que prennent les migrants lors de leurs voyages périlleux à travers l’océan, souvent dans des embarcations surchargées et non sécurisées.

Les détails exacts sur les circonstances du chavirement et les conditions à bord de la pirogue restent à clarifier, mais il est évident que cette catastrophe aura des répercussions dévastatrices pour de nombreuses familles et communautés concernées. Les autorités locales et internationales sont appelées à intensifier leurs efforts pour prévenir de telles tragédies à l’avenir et à fournir un soutien adéquat aux survivants et aux familles endeuillées.

Nous continuerons de suivre de près cette situation et de fournir des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Polémique sur les déguerpissements : le ministre de l’Intérieur répond au maire de Colobane

Une vive controverse entoure la circulaire qui a conduit à une série de déguerpissements dans les marchés sénégalais. Le maire de Colobane, Abdoul Aziz Paye, a pointé du doigt le ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine. Celui-ci a réagi en rejetant toute responsabilité, soulignant les distinctions entre les pouvoirs déconcentrés et décentralisés.

Le général Jean Baptiste Tine a répondu avec ironie aux accusations du maire de Colobane. « C’est la première fois que je vois un maire qui n’est pas destinataire d’une circulaire qui dit que c’est le ministre de l’Intérieur qui m’a chargé de le faire », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par Bes Bi. Il a insisté sur le fait que le ministère de l’Intérieur ne donne pas de directives aux maires, mais que les pouvoirs sont déconcentrés et décentralisés.

Le ministre a précisé que sa circulaire était destinée aux autorités administratives et non aux maires. Il a cité l’exemple de Rufisque, où les déguerpissements se sont déroulés sans problème majeur grâce à un bon encadrement. En revanche, il a pointé du doigt des problèmes spécifiques à Colobane, suggérant que les autorités locales ont peut-être mal géré la situation.

Jean Baptiste Tine a laissé entendre que les difficultés rencontrées à Colobane pourraient être dues à des problèmes de gestion locaux. « Je pense que vous avez d’autres problèmes à Colobane, et tout le monde s’est engouffré dedans. Et, ce n’est pas très bien », a-t-il ajouté, critiquant implicitement la gestion du maire Abdoul Aziz Paye.

Cette polémique met en lumière les tensions entre les autorités locales et centrales au Sénégal. Le ministre de l’Intérieur appelle à une meilleure gestion et coordination des actions pour éviter de tels conflits à l’avenir. Les déguerpissements dans les marchés restent un sujet délicat nécessitant une approche concertée et bien encadrée pour minimiser les impacts sur les populations concernées.

Délivrance de casier judiciaire à domicile : Les précisions du ministère de la Justice

Dakar, 30 juin 2024 – Depuis quelques jours, un site internet propose la délivrance de casier judiciaire à domicile en moins de 48 heures, moyennant le paiement d’une certaine somme. Face à ces informations, le ministère de la Justice a tenu à apporter des clarifications importantes à travers un communiqué officiel.

Le ministère de la Justice a fermement indiqué qu’il n’est nullement associé à cette initiative. Il a rappelé que la délivrance du casier judiciaire est un processus légalement encadré et que seules les structures officielles du ministère sont habilitées à intervenir dans cette procédure.

Le communiqué souligne que la délivrance du casier judiciaire est strictement réglementée. Aucune autre structure, en dehors des services du ministère de la Justice, n’a l’autorisation de délivrer ces documents à l’heure actuelle. Toute tentative de contournement de cette réglementation est considérée comme illégale.

Le service de communication du ministère de la Justice a également précisé qu’il se réserve le droit d’engager toute action appropriée contre ces agissements. Cela inclut des poursuites judiciaires contre les individus ou entités impliqués dans cette fraude. Le ministère veille à la protection des citoyens contre de telles pratiques et assure que des mesures seront prises pour mettre fin à ces initiatives illégales.

Le ministère de la Justice rappelle aux citoyens que la délivrance de casier judiciaire doit se faire uniquement à travers les canaux officiels. Toute autre offre de service, notamment celles proposant une délivrance à domicile contre rémunération, doit être considérée avec méfiance. Le ministère invite la population à rester vigilante et à signaler toute activité suspecte liée à la délivrance de documents officiels.

Mercato: Ilimane Ndiaye retrouve Gana Gueye a Everton

Ce mercredi le club anglais d’Everton a annoncé sur les réseaux la venue de l’attaquant sénégalais de 24 ans Ilimane Ndiaye qui s’est engagé avec le club anglais pour les 5 prochaines années.

Un an après sa signature a l’Olympique de Marseille, l’attaquant des lions retourne en Angleterre un an après son départ de Sheffield United. L’arrivé d’Ilimane Ndiaye a Marseille suscité beaucoup d’espoirs au sein du club phocéen. Mais une saison décevante pour le l’attaquant sénégalais qui n’a inscrit que quatre (4) but et trois (3) passes décisives en 46 matchs toutes compétitions confondues.Ndiaye n’a pas briller avec l’Olympique de Marseille, mais a réalisé son rêve d’enfance de jouer sous la pelouse du vélodrome. Les détails du transferts ne sont pas connus, mais plusieurs des médias sportifs affirme que le club anglais a déboursé une somme de 20 millions d’euros pour s’attacher les service de l’attaquant de 24ans.
Ilimane retrouve son compatriote idrissa Gana gueye qui a joué un rôle important dans sa venue dans le MerseySide. Ilimane a déjà fait ses adieux aux marseillais.

Mamadou Ibra Kane sonne l’alarme sur la gouvernance et l’économie nationale

Dans une déclaration percutante, Mamadou Ibra Kane, président du mouvement politique « Demain C’est Maintenant », a vivement interpellé le Chef de l’État Bassirou Faye sur l’état critique de la gouvernance institutionnelle au Sénégal. Après trois mois de mandat, Kane affirme que le pays « est au bord de l’ingouvernabilité » en raison de blocages persistants à l’Assemblée nationale. Il critique particulièrement l’inaction du président face à un bras de fer entre le Premier ministre et la majorité parlementaire, bloquant ainsi le fonctionnement régulier des institutions.

« Le verre est plutôt à moitié vide », déplore Kane, soulignant une gestion politique qui ne répond pas aux attentes de la population. Il exhorte le président à agir immédiatement, rappelant que la fonction présidentielle est essentielle pour assurer la stabilité et l’efficacité des institutions démocratiques.

Par ailleurs, Mamadou Ibra Kane exprime de vives inquiétudes concernant l’économie nationale, pointant du doigt la crise qui frappe des entreprises emblématiques comme SEDIMA, un pilier de la filière avicole au Sénégal. « Notre pays risque de perdre le contrôle de la filière avicole », alerte-t-il, dénonçant un manque de soutien du gouvernement à des entreprises cruciales pour la souveraineté alimentaire du pays.

La situation économique préoccupante et les dysfonctionnements institutionnels font de Mamadou Ibra Kane un critique acerbe du gouvernement actuel, exhortant les autorités à prendre des mesures urgentes pour inverser la tendance avant que la crise ne s’aggrave davantage.

Aliou Sall quitte l’APR pour explorer de nouvelles alliances politiques avec Amadou Ba et Aminata Mbengue Ndiaye

Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye et frère du président sénégalais Macky Sall, a récemment annoncé son départ de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal. Lors d’une intervention sur la Rfm, il a confirmé sa décision de faire une pause politique et de se distancer de l’APR. Toutefois, il a également révélé avoir entamé des discussions avec des figures clés du Parti socialiste, notamment l’ancien Premier ministre Amadou Ba et Aminata Mbengue Ndiaye.

« Je ne suis plus militant de l’APR. Je suis en train d’observer, même si je discute beaucoup avec des acteurs politiques. J’ai eu à mener des discussions très approfondies avec, par exemple, le Parti socialiste, je l’ai fait aussi avec notre ancien candidat à la Présidentielle Amadou Ba. Mais à ce jour, mon option est encore de continuer à observer parce que je crois que compte tenu de ce qu’on a traversé en 2021 et en 2023, il est nécessaire de marquer une pause, surtout de réfléchir sur la façon de faire la politique, » a déclaré Aliou Sall.

Cette décision intervient après des années de service au sein de l’APR et à un moment où il estime crucial de prendre du recul après les événements politiques récents. Aliou Sall a également commenté avec humour l’affaire controversée des « 400 000 » qui l’avait précédemment impliqué, affirmant qu’il avait tourné la page et pardonné à ses détracteurs.

En parallèle de ses discussions politiques, Aliou Sall continue d’exercer en tant qu’administrateur à l’Université africaine des sciences et technologies, marquant ainsi une transition notable dans sa carrière politique.

Cette évolution souligne les changements en cours au sein du paysage politique sénégalais, alors que les acteurs clés comme Aliou Sall cherchent de nouvelles alliances et orientations pour l’avenir.

Ibrahima Lissa Faye: Pas de recrutement à la RTS – journaliste réagit

Répondant à une récente rumeur, Ibrahima Lissa Faye, actuel Directeur de Publication de Pressafrik Group, a formellement démenti toute intention de rejoindre la Radiodiffusion télévision du Sénégal (RTS) en tant que nouvelle recrue. Cette information avait été avancée par le journal Le Public dans son article intitulé « Bazar à la RTS ».

Dans une réaction sur les réseaux sociaux, M. Faye a affirmé sa satisfaction au sein de Pressafrik Group et a qualifié les spéculations de « affabulations ». Il a précisé: « Je suis très bien à Pressafrik Group. Je n’ai aucune visée ailleurs. »

Le journal Le Public avait rapporté que le Directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, envisageait le recrutement de plusieurs journalistes, incluant Ibrahima Lissa Faye. Cependant, ces allégations ont été fermement réfutées par l’intéressé lui-même.

L’annonce de ce potentiel recrutement avait suscité diverses réactions parmi les observateurs des médias au Sénégal. Néanmoins, la clarification apportée par M. Faye semble mettre un terme à cette spéculation concernant son éventuelle transition vers la RTS.

À l’heure actuelle, Ibrahima Lissa Faye continue donc d’exercer ses fonctions au sein de Pressafrik Group, une position qu’il affirme apprécier et où il se sent parfaitement épanoui professionnellement.

En conclusion, les informations initiales sur le recrutement de M. Faye à la RTS se sont avérées infondées selon sa propre déclaration, mettant ainsi fin aux discussions sur ce sujet dans le paysage médiatique sénégalais.

Ilimane Ndiaye rejoint Everton : Nouvelle aventure en Premier League

Le jeune attaquant sénégalais, Ilimane Ndiaye, a officiellement fait ses débuts avec Everton après avoir signé un contrat de 5 ans avec le club anglais. Cette annonce intervient après une période mitigée à l’Olympique de Marseille, où Ndiaye cherche maintenant à relancer sa carrière prometteuse.

À 23 ans, Ndiaye est souvent comparé au légendaire Lionel Messi, surnommé affectueusement le « Messi sénégalais ». Sa montée en puissance a commencé à Sheffield United, contribuant à leur promotion en Premier League lors de la saison 2022/2023. Maintenant à Everton, il aspire à briller dans l’un des championnats les plus compétitifs au monde.

La Premier League est réputée pour sa rigueur et son niveau de jeu élevé, offrant à Ndiaye une plateforme idéale pour se développer et s’affirmer parmi les meilleurs. Pour les supporters d’Everton, l’arrivée de ce jeune talent prometteur suscite beaucoup d’enthousiasme et d’espoir pour l’avenir du club.

Cette nouvelle étape dans la carrière d’Ilimane Ndiaye représente non seulement une opportunité de progression personnelle, mais également un défi excitant à relever. Les attentes sont grandes pour voir comment il s’adaptera et prospérera dans son nouveau rôle au sein de l’équipe des Toffees.

Décès de l’homme d’affaires Abdoulaye Diao, fondateur de International Trade Oil and Shipping

Nous avons le regret d’annoncer le décès d’Abdoulaye Diao, plus connu sous le nom de Baba Diao Itoc, survenu ce mercredi 3 juillet 2024 à la suite d’une longue maladie. Homme d’affaires émérite et fondateur de la société International Trade Oil and Shipping, il laisse derrière lui un héritage remarquable dans le monde des affaires.

Abdoulaye Diao sera inhumé à Thiès demain, jeudi 4 juillet. En cette période de deuil, la rédaction de ledakarois adresse ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

100 jours au pouvoir : « Diomaye Président » se prépare à faire le bilan

À l’approche du marqueur symbolique des 100 jours depuis son accession à la présidence à l’issue des élections du 24 mars dernier, la coalition « Diomaye Président » se mobilise activement pour célébrer cette étape significative de son mandat.

Selon les informations relayées par Les Échos, les préparatifs avancent à grands pas. Le journal rapporte que les différents groupes de travail spécialement constitués à cet effet ont presque achevé leurs missions préparatoires. Ces groupes sont essentiels pour coordonner les divers aspects logistiques, médiatiques et protocolaires nécessaires à une célébration réussie de cette période charnière.

Une communication officielle sur cet événement est attendue dans les prochains jours, anticipant ainsi une mise en lumière des réalisations et des initiatives entreprises par l’administration depuis son installation au pouvoir. Cette annonce promet de fournir une rétrospective détaillée des actions entreprises, ainsi qu’un aperçu des projets à venir sous la direction de « Diomaye Président ».

La commémoration des 100 premiers jours d’un mandat présidentiel est souvent considérée comme un moment crucial pour évaluer les premiers pas d’une nouvelle administration et pour définir les orientations futures. C’est également une occasion de rendre compte à la population des progrès réalisés et des défis encore à relever dans la mise en œuvre des engagements électoraux.

La préparation méticuleuse de cet événement par la coalition au pouvoir témoigne de son engagement à maintenir une transparence et une communication ouvertes avec ses citoyens, tout en soulignant l’importance de marquer les jalons importants dans la gouvernance démocratique du pays.

À mesure que les derniers détails sont finalisés, l’attente monte pour cette communication annoncée, qui promet d’offrir un panorama complet des réalisations et des ambitions futures de « Diomaye Président » pour le pays et ses citoyens.

Le Témoin: Entretien avec Dr Arona Coumba Ndoffène Diouf sur la gouvernance de Macky Sall

Dans une interview exclusive avec le journal Le Témoin, Dr Arona Coumba Ndoffène Diouf, ancien conseiller du Président Macky Sall, exprime des critiques sévères envers son ancien mentor et la direction actuelle du pays. Selon lui, ne pas poursuivre Macky Sall pour ses actions serait considéré comme de la haute trahison. Il souligne que le pays a été laissé divisé et surendetté par l’administration précédente.

Dr Diouf pointe du doigt un écart significatif de 14 000 milliards de FCFA entre la dette contractée et les investissements réalisés sous le règne de Macky Sall, exigeant des justifications transparentes de la part du Président actuel.

En ce qui concerne les perspectives politiques, Dr Diouf reconnaît la volonté du duo Sonko-Diomaye, mais il évoque également des zones d’ombre qui méritent attention. Il exprime des préoccupations quant à la fréquence des voyages présidentiels, suggérant que Macky Sall pourrait dépasser les records de ses prédécesseurs en ce domaine.

La récente déclaration de politique générale, sujet de controverses, divise également les opinions. Dr Diouf se range du côté de Sonko, soutenant que le Premier Ministre ne devrait pas présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale, une position qui reflète les tensions politiques actuelles.

En conclusion, Dr Arona Coumba Ndoffène Diouf offre une critique incisive et un regard aiguisé sur les développements politiques récents, alimentant le débat sur la gouvernance et l’avenir politique du Sénégal.

Quatre prévenus placés sous mandat de dépôt suite aux manifestations à Ndane : Jugement prévu le 10 Juillet

A la suite des récents troubles survenus au village de Ndane, quatre individus ont été déférés au tribunal de Thiès et placés sous mandat de dépôt. Les accusés, identifiés comme Dame S., Talla D., Mamadou B. et Gora B., font face à des charges de participation à une manifestation non autorisée et de destruction de biens appartenant à autrui.

Les événements ont été déclenchés par un groupe de protestataires, qualifiés de frondeurs, qui ont endommagé les infrastructures d’une usine locale en exigeant sa délocalisation. Cette action a conduit à leur arrestation et à leur comparution devant les autorités judiciaires.

Selon des informations relayées par Dakaractu Thiès, les habitants prévoient de se réunir prochainement pour organiser la défense des accusés et envisager de nouvelles actions.

Le procès des quatre prévenus est programmé pour le 10 Juillet, où leur sort sera décidé par la justice suite aux accusations portées à leur encontre.

Réforme à la RTS : Les mesures de Pape Alé Niang sous le feu des critiques

La Radiotélévision nationale du Sénégal (RTS) traverse une période agitée suite aux récentes décisions de son directeur général, Pape Alé Niang.

La Radiotélévision nationale du Sénégal (RTS) est au cœur d’une controverse après la suspension de privilèges et l’ajustement des conditions salariales, sous la direction récente de Pape Alé Niang. Cette décision, motivée par une volonté de rationalisation des dépenses, a suscité des réactions vives parmi le personnel.

Dès son arrivée à la tête de la RTS, Pape Alé Niang a initié des mesures pour optimiser les ressources de l’institution. Cela inclut la suspension de 253 lignes budgétaires jugées non essentielles, telles que les allocations de véhicules, carburant et téléphones. Ces actions visent à assurer une gestion financière plus stricte et efficace.

Une autre décision controversée concerne les ajustements salariaux basés sur un accord signé juste avant son mandat, accord qui aurait un impact financier significatif. Pape Alé Niang a choisi de suspendre cet accord en attendant la garantie de son soutien budgétaire, critiquant le manque de couverture financière pour son application effective.

Répondant aux critiques potentielles et anticipant des tensions internes, le directeur général a affirmé sa détermination à assumer pleinement ses responsabilités. Il a également promis des efforts pour rétablir la confiance du public en renforçant la diversité et la qualité des programmes de la RTS, conformément aux principes de liberté et de responsabilité éditoriale.

Cette série de mesures a jeté une lumière crue sur les défis financiers et administratifs auxquels est confrontée la RTS sous sa nouvelle direction, suscitant un débat animé au sein de l’institution et parmi les observateurs extérieurs.

Pape Alé Niang se positionne comme un gestionnaire déterminé à moderniser et stabiliser la RTS, tout en faisant face aux inévitables résistances et critiques inhérentes à de telles réformes structurelles.

Sabodala Gold Opérations : Recommandations du Ministère des mines pour une coopération harmonieuse

Le directeur de cabinet du ministre des Mines a présidé la présentation du rapport annuel 2023 de Sabodala Gold Opérations, soulignant l’importance cruciale d’une collaboration efficace entre toutes les parties prenantes. Cette rencontre, qui a réuni l’administration de la société, la présidente du HCDS, ainsi que les autorités locales, a été marquée par des recommandations clés pour l’avenir de l’exploitation minière dans la région.

Dans son allocution, le directeur de cabinet a encouragé les entreprises minières à adopter une approche généreuse envers les populations locales. Il a particulièrement insisté sur la nécessité d’établir des relations positives avec les orpailleurs, mettant en garde contre l’instauration d’un climat conflictuel préjudiciable à une cohabitation harmonieuse.

Meïssa Diakhaté, quant à elle, a rappelé l’impératif de préserver l’environnement dans toutes les activités minières. Elle a également évoqué la mise en place de bourses d’excellence visant à préparer les futures générations de cadres.

Un point fort de la réunion fut l’appel du ministère des Mines pour une implication accrue de la société civile dans les prochains rapports annuels. Le directeur de cabinet a exprimé le souhait d’écouter attentivement les perspectives des populations locales et des élus pour enrichir les futures discussions.

Cette présentation du rapport annuel 2023 de Sabodala Gold Opérations marque ainsi une étape importante vers une gestion plus inclusive et durable des ressources minières, tout en renforçant les liens entre l’industrie minière, les communautés locales et les autorités régionales.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°214 – du 03/07/2024

🔴 SECTEURS AGRICOLE ET MINIER AU SÉNÉGAL : LA BOAD DÉCAISSE 32 MILLIARDS DE FRANCS CFA
🔴 THIERNO BOCOUM : « SONKO, HORS DE L’ASSEMBLÉE POUR SA DPG, N’EST PLUS PREMIER MINISTRE »

🔴 EN ROUTE VERS PARIS : CHEIKH TIDIANE DIOUF PRÊT POUR L’OLYMPISME

Ousmane Sonko rencontre les commerçants de Colobane : « Nous ne tolérerons plus l’anarchie »

48 heures après sa descente à Colobane, le Premier ministre Ousmane Sonko a reçu ce mardi les commerçants et riverains de cette zone pour discuter des récentes mesures de désencombrement et répondre à leurs préoccupations. Cette rencontre intervient dans un contexte de tensions suite aux actions entreprises par le gouvernement pour rétablir l’ordre dans les espaces publics encombrés.

Lors de cette rencontre, Ousmane Sonko a commencé par rappeler les objectifs que le nouveau régime s’est fixés : « Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été élu par une écrasante majorité des Sénégalais. Il est venu avec un programme bien ficelé et axé sur le triptyque : « Jub Jubël Jubënti ». Il ne doit pas y avoir de discrimination dans ce que nous apportons pour nos mandants. » Il a souligné l’importance de mettre en œuvre les politiques promises aux citoyens de manière équitable et rigoureuse.
Les commerçants et riverains de Colobane ont profité de cette rencontre pour exprimer leurs frustrations et leurs craintes concernant les mesures de désencombrement qui ont perturbé leurs activités économiques. Beaucoup d’entre eux ont subi des pertes financières importantes en raison de ces actions. Sonko, conscient de ces impacts, a écouté attentivement les plaintes et a promis de prendre en compte les préoccupations des citoyens.
« On ne doit pas se faire justice soi-même. Cela ne favorise que l’anarchie. On ne pourra pas l’accepter. Il faut constater, alerter et laisser aux autorités compétentes le soin d’intervenir », a déclaré le Premier ministre, insistant sur la nécessité de respecter les procédures légales pour toute revendication. Il a averti que le gouvernement ne céderait pas aux pressions ou aux menaces, affirmant que : « Nous sommes un gouvernement qui ne subit ni pression, ni chantage. Nous sommes à la tête du pays, mais nous avons ce rôle qui consiste aussi à rappeler aux gens les respects des règles établies. Il le faut parfois et avec fermeté. Nous avons pendant longtemps assisté à ce rapport de chantage et de menaces. Ce que nous aurons à faire pour le pays, nous le ferons et avec rigueur pour avoir les résultats attendus. »
Le Premier ministre a également précisé que des instructions claires avaient été données pour assurer le bon déroulement des opérations de désencombrement. « Nous n’allons plus accepter que les routes goudronnées soient bloquées. Ce n’est pas toléré. Au niveau des écoles, des hôpitaux, il est inadmissible que des gens se mettent à les encombrer », a-t-il affirmé. Il a exhorté les riverains et commerçants à faire preuve de tolérance et à coopérer avec les autorités pour que les mesures mises en place soient bénéfiques pour tous.
En conclusion, Sonko a invité toutes les populations à faire preuve de patience et de tolérance pour permettre au gouvernement de mener à bien son programme de réformes. « Nous invitons toutes les populations à faire preuve de patience et de tolérance pour que le travail que nous avons entamé soit achevé au bénéfice de tous », a-t-il ajouté.
Cette rencontre importante a également vu la participation de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Gueye Diop, ainsi que le ministre de la Microfinance. Leur présence souligne l’engagement du gouvernement à travailler de concert avec les différentes parties prenantes pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les citoyens.
En résumé, cette rencontre entre le Premier ministre et les commerçants de Colobane marque un pas important dans le dialogue entre le gouvernement et les acteurs économiques locaux. Ousmane Sonko a réitéré l’engagement de son administration à mener des actions fermes et justes pour le bien-être de tous les Sénégalais, tout en appelant à la coopération et à la compréhension de tous pour surmonter les défis actuels.

Audience avec le Ministre des Pêches : Dr Fatou Diouf appelle à la fédération des Organisations Faitières

Le Ministre des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, Dr. Fatou Diouf, a tenu une audience ce 2 juillet 2024 avec les acteurs de la pêche industrielle. Cette rencontre de prise de contact a été l’occasion pour ces acteurs de soulever les défis auxquels le secteur est confronté et de proposer des solutions.

Parmi les problématiques évoquées, le repos biologique a été un sujet central, avec des demandes pour réévaluer sa périodicité et sa durée d’observation. Les participants ont également soulevé des questions sur les arraisonnements, la fiabilité des statistiques, les infractions dans les zones de pêche, les difficultés spécifiques des rougettiers, la cherté du gasoil et de l’électricité, ainsi que les lenteurs administratives dans la délivrance des licences de pêche.

Dr. Fatou Diouf a insisté sur l’importance du Code de la marine marchande, actuellement en révision pour mieux définir les responsabilités du Sénégal en tant qu’État du pavillon. Elle a assuré les acteurs de la convocation régulière des commissions d’arraisonnement pour traiter plus rapidement les dossiers d’infraction. Concernant le repos biologique, elle a demandé à la Direction des Pêches Maritimes (DPM) de lui fournir des propositions basées sur l’avis scientifique du Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT).

Le Ministre a particulièrement souligné la nécessité pour les organisations faitières de se fédérer. Selon elle, cette fédération permettra à l’administration d’avoir un interlocuteur légitime et représentatif, facilitant ainsi une approche participative et inclusive pour le bien-être du secteur.

Enfin, Dr. Diouf a annoncé que des audiences seront prochainement organisées avec les différentes organisations et acteurs sans affiliation, afin de discuter de leurs préoccupations spécifiques.

Les acteurs présents ont exprimé leur volonté de collaborer et de concentrer leurs efforts sur les questions d’intérêt commun, tout en soutenant les objectifs du Ministère pour relancer le secteur des pêches.

Dahra djoloff : Tristesse après le décès d’une élève de 17 ans des suites d’une crise cardiaque

La communauté scolaire du département de Linguère est plongée dans le deuil suite au décès soudain de Kiné Diaw, une jeune fille de 17 ans. Élève en classe de seconde au lycée Docteur Daouda Sow de Dahra Djoloff, Kiné Diaw a tragiquement perdu la vie à la suite d’un arrêt cardiaque survenu lundi dernier.

Selon les témoignages recueillis, la victime a été prise de malaise vers 17 heures dans un jardin près de son domicile au quartier Ngueth. Malgré l’intervention rapide des secours et du médecin du centre de santé de Dahra, Kiné Diaw n’a malheureusement pas pu être sauvée.

La nouvelle de son décès a profondément attristé ses camarades de classe, ses enseignants ainsi que l’ensemble de la communauté éducative. Ce mardi matin, une cérémonie d’inhumation émotive s’est tenue à Dahra Djoloff en présence de nombreux proches et amis de la famille.

En cette période difficile, les pensées et les prières accompagnent la famille de Kiné Diaw ainsi que tous ceux qui ont eu le privilège de la connaître.

Réformes syndicales et Immigration au centre des préoccupations : Le Ministre du Travail met en garde les entreprises contre les pratiques illégales

Le Ministre du Travail et des Relations avec les Institutions, Yankhoba Diémé, a lancé une série de visites nationales dans les entreprises, débutant par l’hypermarché Exclusive à Dakar. Lors de cette inspection, plusieurs irrégularités ont été relevées, suscitant des actions immédiates de la part du ministère.

L’une des principales lacunes constatées était l’absence de représentation syndicale parmi le personnel. Le Ministre a ordonné à la direction d’organiser des élections pour la désignation de représentants syndicaux, fixées au 6 juillet prochain. Cette mesure vise à renforcer les droits des travailleurs et à garantir une représentation équitable au sein de l’entreprise.

Un autre point de préoccupation majeur a été le recrutement de travailleurs étrangers. Yankhoba Diémé a donné un ultimatum de 10 jours à la direction pour fournir les dossiers de près de quarante employés étrangers, afin de vérifier leur conformité aux régulations en vigueur. La direction s’est engagée à coopérer pleinement avec cette exigence.

En outre, le ministère a exigé la régularisation rapide d’autres employés, au-delà des cinquante déjà mis en règle depuis le début des inspections du travail. Un délai de six jours a été donné à cet effet, soulignant la détermination du gouvernement à faire respecter les normes du travail et à protéger les droits des travailleurs.

Cette initiative marque une étape significative dans les efforts du gouvernement pour assurer la conformité aux lois du travail et promouvoir des conditions de travail équitables à travers le pays. Le Ministre a clairement indiqué que les entreprises devront se conformer strictement à ces directives pour éviter des sanctions potentielles et contribuer à un environnement de travail plus juste et plus sûr pour tous.

Mouvement de protestation à la RTS : Conflit ouvert entre employés et direction

Aujourd’hui, une tension palpable règne au sein de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) alors que les employés expriment leur mécontentement face aux récentes décisions prises par le directeur général nouvellement nommé, Pape Alé Niang.

Ce mardi, des agents de la RTS ont fait entendre leur voix de manière symbolique en arborant des brassards rouges lors d’un sit-in à l’intérieur des locaux. Leur protestation vise principalement la suspension d’un décret offrant des avantages financiers, décision justifiée par le directeur général par l’absence de couverture budgétaire adéquate pour supporter ces coûts supplémentaires. Cette mesure, selon lui, est cruciale pour stabiliser les dépenses de l’entreprise.

Cependant, les employés contestent vigoureusement cette décision. Ils affirment que la suppression du fonds commun, la réduction des lignes téléphoniques et les ajustements salariaux ont un impact direct sur leur bien-être financier et professionnel. Le Syndicat national des professionnels de l’audiovisuel public (SYNPAP) a exprimé son soutien total aux travailleurs, promettant d’explorer toutes les voies légales pour contester les mesures de la direction.

Dans une lettre ouverte poignante adressée à Pape Alé Niang, les employés rejettent catégoriquement les justifications de la direction et remettent en question la validité des actions entreprises. Ils menacent même d’une grève imminente si aucun compromis n’est atteint dans les prochains jours.

En réponse, le directeur général a affirmé qu’il maintiendrait ses décisions jusqu’à ce que leur faisabilité financière soit assurée, soulignant sa volonté de prendre ses responsabilités pour le bien-être à long terme de l’entreprise.

Cette situation tendue à la RTS montre des signes d’escalade, avec des perspectives incertaines quant à une résolution rapide du conflit. Les prochains jours pourraient être déterminants pour l’avenir des relations entre la direction et les employés de cette institution médiatique nationale.

MAIRIE DE SANDIARA : Aliou Gning de BBY remplace Dr Serigne Diop

Après plus de deux mois sans maire, la commune de Sandiara a un nouveau maire. Il s’agit de Aliou Gning, responsable de l’Apr et de Benno Bokk Yaakaar (BBY), qui était jusque-là 1er adjoint de la commune de Sandiara. Il assurait l’intérim en remplacement du maire démissionnaire, Dr Serigne Guèye Diop nommé ministre dans le nouveau gouvernement de Ousmane Sonko. L’élection du nouveau maire a eu lieu à Sandiara et il est arrivé en tête avec 40 voix sur les 55 votants devant Mouhamed Faye, membre du parti Pastef et proche du maire démissionnaire, 14 voix, et Khadim Tine, responsable de l’Apr, 1 voix.
Aliou Gning qui a tendu la main à son prédécesseur, Dr Serigne Diop et aux autorités administratives, compte associer les populations dans tout ce qu’il fera.

« Je serais le maire de tous les habitants de Sandiara. J’ai l’habitude de le dire: »celui qui veut aller vite part seul, par contre celui qui veut aller très loin, va avec une équipe. Au-delà des conseillers et des employers municipaux, je voudrais aussi lancer un appel, donc tendre la maire aux autorités administratives d’abord, en premier lieu le sous-préfet qui représente ici le chef de l’Etat et à toute son équipe. Je lance aussi un appel à M. Le ministre Serigne Guèye Diop à qui nous souhaitons plein succès pour ses nouvelles fonctions mais à qui nous tendons la main. Il a été le maire de Sandiara où il a fait beaucoup de choses. J’ai été son adjoint pendant dix ans. Je suis là pour continuer le travail qui a été fait et bien entendu pour apporter les changements nécessaires parce qu’il faut le rappeler, il n’y a aucune œuvre humaine qui est parfaite. Donc le populations seront associées à tout ce que nous ferons. J’ai l’habitude de le dire aussi, tout ce qui se fait pour moi, sans moi, c’est contre moi’, a indiqué le nouveau édile de la ville de Sandiara, Aliou Gning.

Aly Saleh

MAISON DE LA PRESSE BABACAR TOURÉ : Sambou Biagui prend fonction

La maison de la presse Babacar Touré a un nouveau patron. Il s’agit du journaliste Sambou Biagui qui remplace à ce poste Bara Ndiaye qui aura dirigé l’institution pendant plus de dix ans.
Ce dernier, dans son speech, à l’occasion de la cérémonie de passation de service, a confondu en remerciements et félicité son successeur à la tête de la maison Babacar Touré. Une occasion pour le maire de Méwane de laisser sous-entendre une demande au nouveau Directeur général de garder le personnel qu’il avait lui même recruté et mis en place à l’exception du comptable nommé par décret. À la fin de son discours, l’ancien journaliste, Bara Ndiaye, a automatiquement quitté le présidium indiquant qu’il avait un vol à prendre. Ce dernier a quitté les lieux avec le personnel de la maison de la presse comme s’ils s’étaient tous passés le mot. Ce qui a mis l’assistance composée, en grande partie, d’hommes et de femmes des médias, dans l’inconfort total.
Pour tous, l’élégance républicaine, la courtoisie et la descence voudraient que le prédécesseur de Biagui reste dans la salle avec son ancien personnel pour écouter les allocations intéressantes qui ont suivi.

Au chapitre des allocutions, parents, amis, membres de Pastef et joirnalistes dont Abdoulaye Mbow qui, au nom de l’APRES, a demandé au nouveau patron de la Maison de la presse Babacar Touré de transformer la Maison de la presse en une entité de réflexion à tous les niveaux afin que la presse nationale puisse retrouver ses lettres de noblesse.

« Sambou Biagui, nous avons foi en lui et nous lui demandons solennellement de transformer cette maison de la presse en une entité de réflexion à toutes les échelles afin que la presse nationale puisse retrouver ses lettres de noblesse. Actuellement, on ne sait plus qui est qui ou qui fait quoi dans la presse et cette Maison de la presse peut service de tribune pour aider les jeunes confréres à toujours mieux comprendre les enjeux du métier de journaliste. Biagui, restez et demeurez élégant puisque depuis quelques années que vous êtes le président de l’Association de la presse pour l’entraide et la solidarité (APRES) et lorsque nous portions l’organisation sur les fonds baptismaux, c’était une manière pour les journalistes que nous sommes de nous entraider, de pouvoir contribuer véritablement au développement professionnel des journalistes et techniciens puisque Abdoulaye Faye, Aly Saleh, Fatou Sy et tant d’autres ont participé à octroyer des Parcelles de terrain aux hommes et femmes des médias que nous sommes, c’est vraiment salutaire. Donc, c’est ce monsieur élégant, courageux, engagé qui devient aujourd’hui le directeur général de la Maison de presse », a souligné Abdoulaye Mbow.

Dans son discours prononcé en l’absence de son prédécesseur, le nouveau patron de la Maison de la presse Babacar Touré a remercié le chef de l’Etat pour le choix porté sur sa personne: « ce jour est d’une importance capitale pour nous journalistes, techniciens et professionnels des médias, je voudrais rendre un vibrant hommage à son excellence M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye président de la République du Sénégal, au premier ministre, au ministre de la communication et à tous les membres du gouvernement pour le choix porté sur ma modeste personne. Chers confréres, chers conseurs, cette nomination est la vôtre, cette maison est aussi la vôtre.
J’adresse mes félicitations et mes encouragements à Bara Ndiaye et à tout le personnel de la maison de presse sans distinction aucune pour le travail remarquable abattu avec dévouement pour que cette structure soit ce qu’elle est aujourd’hui. Je suis conscient des responsabilités qui m’incombent et des défis qui se dessent devant nous. Aussi, je suis convaincu qu’avec l’engagement de chacun d’entre vous, nous saurons relever les défis. J’invite tous les journalistes et professionnels des médias nationaux comme étrangers et les étudiants en journalisme à s’approprier cette espace », a indiqué le nouveau directeur général de la maison de la presse.

Le président de l’APRES a aussi dit son engagement à faire de cet édifice dédié à la presse sénégalaise, « une ruche bourdonnante d’activités et d’inventions, avec des idées novatrices ».
Selon lui, il s’agira de mettre en place « un cadre d’échanges mensuel pour raffermir les liens et offrir aux futurs reporters, un cadre de renforcement de capacités (radio, télévision, presse écrite et en ligne) et dans tous les supports de communication où des experts animeront des panels de haut niveau ».

Aly Saleh

64 Candidats exclus du Bac à Kaolack pour avoir amené leur téléphone portable au centre d’examen

Ce mardi matin, une décision radicale a été prise au nouveau Lycée de Sing-Sing à Kaolack : 64 candidats ont été disqualifiés de l’examen du Baccalauréat pour avoir enfreint la règle stricte interdisant l’apport de téléphones portables au centre d’examen. Ces exclusions ont été confirmées par Amath Ndiaye, Enseignant chercheur à l’Université de Dakar et président du Jury 1506, supervisant 418 candidats dans ce centre.

Selon les dires de M. Ndiaye, plusieurs candidats ont été surpris avec des téléphones dans leurs sacs pendant la session d’examen. Conformément aux directives de l’Office du Bac et du ministère de l’Éducation, même la présence de téléphones portables éteints est strictement prohibée dans les centres d’examen. Cela a conduit à la confiscation de 77 téléphones au cours de cette première journée d’épreuves.

Les candidats concernés par cette mesure disciplinaire seront envoyés à l’Office du Bac pour traitement. Cette décision souligne l’importance des règles strictes régissant les examens nationaux, visant à garantir l’équité et l’intégrité du processus d’évaluation académique.

Les autorités ont rappelé que la violation de ces règles peut entraîner des conséquences sévères, affectant non seulement la participation des candidats, mais aussi la réputation et la validité des résultats du Baccalauréat.

Kaolack / Bac 2024 : L’Inspection d’Académie a enregistré 11 725 candidats, dont 6 414 filles.

Les autorités administratives, éducatives, syndicalistes et parents d’élèves ont effectué une visite des centres d’examen du Baccalauréat 2024 ce mardi. « À l’instar des autres académies du Sénégal, nous avons entamé ce matin la visite de plusieurs centres d’examen des épreuves du Baccalauréat général 2024. Cette tournée a été dirigée par le préfet du département sur ordre du gouverneur de région. Après cette visite, nous sommes très satisfaits. Nous sommes heureux de constater que toutes les mesures et instructions relatives à l’organisation du Bac ont été respectées », a souligné Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack.

Concernant le dispositif de surveillance actuel du Baccalauréat, qui inclut la nomination de surveillants et de coordinateurs de surveillance, ils assurent l’interface entre les présidents de jury et le chef de centre. Il y a également trois surveillants par salle, avec un surveillant responsable par salle ajouté par M. Goudiaby. « Un autre point clé est d’insister auprès des candidats sur le respect des consignes données par les préfets lors des CDD et lors du CRD, notamment concernant l’interdiction des téléphones portables dans les centres d’examen. Dans l’académie de Kaolack, nous avons 38 centres dont 10 sont des centres secondaires. Nous avons pu accueillir 11 725 candidats, dont 6 414 filles. En ce qui concerne les séries, la série L domine largement avec un total de 10 151 candidats, soit 86,76 % de l’effectif global. La série S2 compte 1 546 candidats, représentant 13,18 %, et la série S1 est minoritaire avec seulement 28 candidats », a rappelé Siaka Goudiaby.

Pour le Lycée Mixte Sénégalais de Banjul, qui accueille 17 nationalités africaines, européennes et asiatiques, il existe également un centre secondaire où les épreuves ont été acheminées depuis le week-end dernier. Le corps enseignant est déjà sur place pour la correction qui se fera à Karang, dans l’IA de Fatick. Les résultats seront ensuite transmis à l’IA de Kaolack. L’ambassadeur du Sénégal en Gambie prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer une bonne organisation des examens du Baccalauréat », a conclu Siaka Goudiaby, inspecteur d’académie de Kaolack.

Objectif ambitieux pour le Baccalauréat 2024 au Sénégal : Entre 80,000 et 90,000 admis visés, selon le ministre de l’enseignement supérieur

Le ministre sénégalais de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Abdourahmane Diouf, a exprimé aujourd’hui des ambitions élevées pour le Baccalauréat 2024. Lors de sa visite matinale dans divers centres d’examen à Dakar et sa banlieue, il a déclaré que le gouvernement espérait voir entre 80,000 et 90,000 candidats réussir l’examen cette année. Cette prévision représente un taux de réussite de plus de 52%, un objectif ambitieux mais réalisable selon le ministre.

« Nous espérons pouvoir faire mieux cette année », a déclaré le ministre Diouf, soulignant que la réussite des élèves ne devrait pas être un indicateur de la qualité de l’enseignement. Il a exprimé sa conviction que lorsque l’enseignement est bien dispensé par des enseignants éminents, les élèves moyens devraient être en mesure de réussir le Baccalauréat.

Le ministre a également critiqué l’idée que seulement 50% de réussite au Baccalauréat soit une performance satisfaisante. Selon lui, un tel résultat ne reflète pas nécessairement l’efficacité de l’enseignement. « L’échec n’est pas un bon indicateur de la qualité de l’éducation », a-t-il ajouté.

En conclusion, Abdourahmane Diouf a encouragé les établissements scolaires et les professeurs à redoubler d’efforts pour atteindre cet objectif ambitieux et à améliorer continuellement les standards éducatifs au Sénégal.

Les États-Unis annoncent une nouvelle aide militaire à l’Ukraine de 2,3 milliards d’euros

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a révélé mardi dernier un soutien militaire renforcé à l’Ukraine, avec une aide financière atteignant 2,3 milliards de dollars. Cette initiative comprend des équipements essentiels tels que des systèmes de défense anti-aérienne avancés et des armes antichar, dans le but de renforcer les capacités défensives de l’Ukraine face à la menace croissante dans la région.

L’annonce a été faite lors d’une rencontre au Pentagone entre M. Austin et son homologue ukrainien, Roustem Oumerov. Le ministre américain a souligné l’importance de ce soutien pour garantir la sécurité de l’Ukraine et renforcer sa résilience face aux défis sécuritaires actuels.

Cette nouvelle tranche d’aide sécuritaire reflète l’engagement continu des États-Unis envers l’Ukraine, dans un contexte de tensions persistantes en Europe de l’Est. Les mesures incluront non seulement des équipements militaires cruciaux, mais aussi un appui stratégique pour renforcer la préparation et la capacité de réponse de l’Ukraine face à toute menace émergente.

L’aide américaine témoigne d’un soutien international significatif en faveur de l’Ukraine, qui continue de faire face à des défis géopolitiques complexes. Cette initiative marque une étape importante dans la coopération bilatérale entre les deux nations, soulignant l’engagement des États-Unis à défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans un climat de sécurité européenne en évolution constante.

Vol lors d’une tontine à Touba : Une dame et son complice déférés devant le parquet

À Touba, un récent incident a secoué la communauté de Mbacké Barry à Ndindy, où une somme de 1,1 million de francs CFA destinée à une tontine pour le Magal a été dérobée. Les protagonistes principaux de cette affaire sont S. Ndiaye et son complice, accusés d’association de malfaiteurs et de vol en réunion avec usage de moyen de locomotion.

L’histoire remonte au moment où les femmes du quartier avaient organisé une tontine sous la gestion d’A. Ngom, qui conservait le coffre-fort chez elle depuis quatre ans. Profitant de l’absence de cette dernière, S. Ndiaye et ses complices ont exécuté leur plan, arrivant sur les lieux à moto.

Lors de l’incident, la mise en cause a trouvé la belle-mère d’A. Ngom à son domicile. Usant de ruses, elle a permis à ses complices, Abdou K. et un autre individu actuellement en fuite, de s’emparer du coffre-fort contenant la somme volée.

L’intervention rapide des gendarmes de la brigade de proximité de Ndindy a conduit à l’arrestation de S. Ndiaye et d’un de ses complices. Lors de leur interrogatoire, ils ont avoué les faits, bien que l’argent ait déjà été partagé entre eux.

À ce stade, l’enquête se poursuit pour retrouver le troisième complice toujours en cavale. En attendant, S. Ndiaye et son acolyte ont été présentés devant le parquet de Diourbel pour répondre de leurs actes.

Cette affaire rappelle l’importance de la vigilance et de la sécurité dans la gestion des fonds communautaires, surtout en période de célébrations religieuses où les économies collectives sont souvent mises en jeu.

Tensions Politiques au Sénégal : Thierno Bocoum critique le Premier Ministre Ousmane

Les récentes déclarations du Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, ont suscité une vive réaction de la part de Thierno Bocoum, ancien député et président de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir). Lors d’un point de presse à Dakar, Bocoum a exprimé sa préoccupation quant aux actions de l’exécutif envers le législatif.

La polémique a commencé après que le Premier Ministre Sonko ait publié sur sa page Facebook officielle une mise en garde aux membres de l’Assemblée Nationale. Il a affirmé que si l’assemblée n’adoptait pas sa déclaration de politique générale d’ici le 15 juillet, il la présenterait devant une assemblée populaire constituée du peuple sénégalais souverain.

Pour Bocoum, cette déclaration est jugée « extrêmement grave », car elle constitue selon lui une tentative de l’exécutif de dicter ses termes au pouvoir législatif, indépendant en théorie. Il a souligné qu’aucun membre de l’exécutif ne devrait imposer d’ultimatum aux députés élus par le peuple.

La déclaration de politique générale (DPG) est un événement crucial dans le calendrier parlementaire, où le Premier Ministre expose sa vision et ses plans pour le pays, sujet à l’approbation ou au rejet par l’Assemblée Nationale. Les délais imposés par Sonko pour l’adoption de sa DPG ont intensifié les tensions politiques déjà existantes au Sénégal.

Cette controverse survient dans un contexte de mécontentement croissant face aux défis économiques et sociaux persistants, exacerbés par la pandémie de COVID-19. Les réactions publiques et médiatiques aux déclarations de Sonko reflètent une profonde division quant à la manière dont les institutions démocratiques devraient fonctionner dans le pays.

À mesure que la date limite fixée par le Premier Ministre approche, l’attention se concentre sur les prochains développements au sein de l’Assemblée Nationale et sur la manière dont les différents acteurs politiques et citoyens réagiront à cette impasse potentielle.

la confrontation entre l’exécutif et le législatif au Sénégal met en lumière les défis persistants de gouvernance démocratique dans le pays, rappelant l’importance de l’indépendance des pouvoirs et du respect des procédures parlementaires pour préserver la stabilité politique et sociale.

Crise à la RTS : Révocation d’accord et tensions syndicales

La République du Sénégal est en ébullition à la suite de la révocation de l’accord d’entreprise par Pape Alé Niang, le nouveau directeur général de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS). Signé sous l’administration de l’ancien patron, Racine Talla, cet accord prévoyait plusieurs avantages substantiels pour certaines catégories de personnel, ce qui a suscité une vive réaction du Syndicat des professionnels de l’audiovisuel public (Synpap).

L’accord annulé octroyait des primes mensuelles significatives, notamment une « indemnité de fonction » variant de 350 000 F CFA pour les directeurs à 100 000 F CFA pour les chefs d’unité. Une autre prime mensuelle, dite « de responsabilité », distribuait une enveloppe de 850 000 F CFA pour les directeurs, et divers montants pour les autres catégories de cadres.

En outre, l’accord instaurait un fonds commun équivalent à 5% du chiffre d’affaires annuel, limité à une distribution maximale de 200 millions de F CFA.

La révocation de cet accord a provoqué une réaction rapide du Synpap, qui a convoqué une Assemblée générale pour discuter de la « situation de crise à la RTS ». Ce bras de fer entre Pape Alé Niang et le syndicat annonce des jours incertains pour la chaîne publique sénégalaise, avec des implications potentielles sur la stabilité interne et la gouvernance de l’entreprise.

Le dénouement de cette situation reste à déterminer, alors que les tensions montent au sein de l’équipe dirigeante et du personnel de la RTS.

(Source: Adapté de Libération)

OCCUPATION D’UN IMMEUBLE EN RUINE PAR LE COUPLE FRANÇAIS DERAMBURE : Les héritiers réclament à Dakar Interim Sénégal leur bien

Depuis le décès du sieur B. Faye en février 2014, ses héritiers, dont sa veuve et ses quinze (15) enfants, se battent pour récupérer un immeuble à Dakar, loué à l’entreprise DIS qui refuse de le restituer pour sa démolition du fait qu’il est délabré.

L’immeuble en question, un héritage familial, est actuellement loué par Dakar Interim Sénégal (DIS), une agence de sécurité dirigée par Éric et Catherine Derambure. Depuis 1997, ces derniers exploitent cet espace, malgré des plaintes répétées des propriétaires auprès de lasous-préfecture, de la préfecture et du ministère del’Urbanisme pour demander la démolition du bâtiment.

Les propriétaires tentent, en effet, depuis des années de lefaire, mais les Derambure refusent de quitter les lieux,probablement à cause du loyer dérisoire de 450 000 francsCFA par mois. Selon un des héritiers, c’est parce que le couple français est protégé par de hauts placés.

L’état de l’immeuble est alarmant, comme l’ont confirmé des rapports d’experts récents. Des fissures généralisées, une dégradation avancée des structures porteuses, et même des risques d’effondrement concernent plusieurs parties du bâtiment, notamment les façades, les planchers et la toiture. Malgré ces dangers évidents, les locatairesactuels se contentent de réparations temporaires pour masquer les défauts. 

Outre les défis structurels, le conflit est exacerbé par des problèmes financiers et juridiques. Les Derambure réclament une somme substantielle de 200 millions de francs CFA pour quitter les lieux.

Les autres déboires de la srtucture DIS

La situation des Derambure est aggravée par le fait que leur entreprise DIS est en redressement judiciaire depuis 2017, accumulant des dettes massives envers diverses institutions publiques. Ils doivent :

• 1,6 milliard de francs CFA à l’IPRES (Institution dePrévoyance Retraite du Sénégal)

• 2,025 milliards de francs CFA aux Impôts et Domaines

• 1,141 milliard de francs CFA à la Caisse de sécurité sociale.

En outre, d’après les témoignages recueillis sur certainsemployés qui ont préféré garder l’anonymat, les employés deDIS travaillent dans des conditions déplorables, sous lamenace constante de perdre leur emploi. Le directeur desopérations, est perçu comme un complice. Le bâtimentoccupé par DIS à Point E est vétuste, en ruine, et menace des’effondrer à tout moment, exposant les employés à undanger mortel. Or, le maintien des employés dans unbâtiment dangereux viole les normes de sécurité et de santéau travail. L’article L. 301 du Code du travail oblige lesemployeurs à garantir la sécurité et la santé des travailleurssur leur lieu de travail.

 

Face à cette impasse, les héritiers de B. Faye préparent une conférence de presse et ont lancé des appels pressants aux autorités sénégalaises. Ils demandent une intervention rapide pour évacuer DIS, garantir la sécurité des travailleurs et permettre la récupération de leur propriété. D’ailleurs, la justice s’occupe de l’affaire qui doit être mise en délibéré ce 8 juillet. 

Le Dakarois 

 

Sanction disciplinaire : Ada Fass suspendu pour un an par le CNG de la lutte sénégalaise

Ada Fass, récemment victorieux contre Gouy Gui, se trouve maintenant confronté à une sérieuse épreuve après avoir été suspendu pour une durée d’un an par le Comité national de gestion (CNG) de la lutte au Sénégal. Cette décision fait suite à une réunion du bureau de l’instance, où le lutteur a été au centre des discussions.

Le motif principal de cette sanction est le temps excessif que Ada Fass a pris pour sa préparation mystique avant le combat contre Gouy Gui, dépassant apparemment une heure. Cette pratique est considérée comme contraire aux règlements et aux normes de la lutte sénégalaise, ce qui a conduit à une décision disciplinaire rigoureuse de la part du CNG.

Selon les informations rapportées par le quotidien Les Echos, cette suspension pourrait également être suivie de sanctions financières supplémentaires pour Ada Fass. Cette situation marque un sérieux revers pour le lutteur, dont la carrière et les perspectives à court terme dans l’arène sont maintenant sérieusement compromises.

Les réactions à cette décision au sein de la communauté des amateurs de lutte au Sénégal sont attendues, alors que Ada Fass fait face à une période difficile dans sa carrière sportive.

Bassirou Diomaye Faye encourage les candidats du Bac 2024 : « Le futur de notre nation repose entre vos mains »

Aujourd’hui marque le début des épreuves du baccalauréat au Sénégal, une étape cruciale pour près de 160 000 jeunes aspirant à ce diplôme emblématique. À cette occasion, le président de la république, Bassirou Diomaye Faye, a adressé un message d’encouragement poignant aux candidats.

Sur le réseau social X, le président Faye a exprimé sa confiance en ces jeunes, écrivant : « À tous les élèves du Sénégal qui passent le baccalauréat aujourd’hui, je vous souhaite bonne chance ! Soyez confiants, persévérants et donnez le meilleur de vous-mêmes. Le futur de notre nation repose entre vos mains. »

Ce geste souligne l’importance que le gouvernement accorde à l’éducation et à l’avenir des jeunes générations. Avec 159 487 candidats répartis dans 499 jurys et 486 centres d’examen à travers le pays, cette édition du bac revêt une importance particulière pour l’accès à l’enseignement supérieur.

Le baccalauréat représente bien plus qu’un simple diplôme ; il incarne une étape cruciale dans la vie de chaque étudiant, ouvrant la voie à de nombreuses opportunités académiques et professionnelles. Les encouragements du président Faye visent à inspirer confiance et détermination chez les candidats face à ce défi académique.

Alors que les épreuves débutent aujourd’hui, le Sénégal tout entier se joint à Bassirou Diomaye Faye pour souhaiter bonne chance à tous les candidats. Que chacun puisse donner le meilleur de lui-même et faire honneur à ses efforts dans cette quête de réussite académique et personnelle.

Défaite pour le groupe Summa dans son conflit avec l’administration fiscale Sénégalaise

Le groupe Summa a subi un revers significatif dans sa bataille juridique contre l’administration fiscale du Sénégal. Selon les informations rapportées par le quotidien Libération ce mardi, les tentatives des filiales Summa Turizm et Summa Construction Sénégal Sarl d’obtenir des mesures provisoires en référé ont été infructueuses.

Les deux entités du groupe Summa avaient initié des procédures en référé pour suspendre les actions fiscales en cours. Cependant, le 28 juillet, le juge des référés a statué en faveur de la poursuite immédiate des poursuites fiscales contre Summa Turizm, sans la possibilité d’un nouveau référé. Quant à Summa Construction Sénégal Sarl, sa requête a été jugée irrecevable.

Le litige découle d’un contrôle fiscal effectué sur Summa Construction Sénégal Sarl, une société turque ayant dirigé plusieurs projets d’envergure au Sénégal, notamment la construction de l’AIBD, du CICAD, du stade Me Abdoulaye Wade, de Dakar Aréna et du parc d’exposition. À la suite de ce contrôle, l’administration fiscale a identifié plusieurs irrégularités fiscales et a procédé à un redressement fiscal de l’ordre de 4 milliards de FCFA.

Summa Construction Sénégal Sarl a affirmé que les infractions présumées concernaient en réalité Summa Turizm Sénégal, une autre entité au sein du groupe. Cependant, l’administration fiscale a rejeté cette défense, affirmant sa détermination à recouvrer les montants réclamés.

Cette décision marque un développement significatif dans le conflit en cours entre le groupe Summa et l’administration fiscale sénégalaise, mettant en lumière les enjeux complexes entourant la conformité fiscale des entreprises opérant dans le pays.

Soutien de l’APR à Bah Diakhaté : Appel à la libération d’un détenu politique

Une délégation de hauts responsables de l’Alliance pour la République (APR), dirigée par l’ancien ministre des Forces Armées El Hadji Oumar Youm, s’est rendue aujourd’hui chez la famille de Bah Diakhaté, actuellement détenu. Cette visite, marquée par la présence du Président du Groupe Parlementaire BBY Abdou Mbow, des maires Abdoulaye Thimbo et Pape Ndong, ainsi que de la députée Aïda Sougou, visait à exprimer un soutien solidaire à la famille de l’activiste.

Bah Diakhaté, qualifié de détenu politique, a été au centre des discussions lors de cette rencontre. La délégation de l’APR a fait part de son engagement pour obtenir la libération inconditionnelle de Bah Diakhaté, soulignant l’importance de respecter les droits et la dignité des citoyens.

La famille de Bah Diakhaté, présente lors de cette visite, a témoigné de sa gratitude envers le président Macky Sall et les membres de l’APR pour leur soutien continu dans cette épreuve difficile. Ils ont également réaffirmé leur détermination à obtenir justice pour leur fils, un engagement soutenu par la solidarité affichée par la délégation aujourd’hui.

L’appel à la libération de Bah Diakhaté résonne ainsi comme une demande de justice et de respect des droits humains fondamentaux, soulignant l’importance de l’unité et du soutien familial dans de telles circonstances.

Adama Gaye plaide pour la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale

Le journaliste sénégalais Adama Gaye a récemment suscité la controverse en appelant à la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale. Dans un post publié mardi, Gaye a exprimé son désir de voir le peuple souverain choisir de nouveaux représentants dignes de leurs fonctions de députés.

« Dissoudre, oui, dissoudre, sans trembler ! Je suis partisan de la dissolution le plus rapidement possible de l’Assemblée nationale pour que le peuple souverain se choisisse des mandataires ayant la dignité de la charge de député.e.s », a-t-il affirmé.

Gaye a critiqué la procrastination autour de cette décision, rejetant les arguments constitutionnels et juridiques qu’il juge être des obstacles artificiels. Il a insisté sur la nécessité de suivre la volonté et la vision des citoyens pour faire avancer la nation.

Il a également souligné des motifs spécifiques derrière son appel à la dissolution, incluant une critique acerbe des membres actuels de l’Assemblée, déplorant notamment la présence de figures politiques qu’il juge néfastes pour le pays.

La prise de position d’Adama Gaye a suscité des réactions diverses dans le paysage politique sénégalais, certains soutenant son appel pour des réformes urgentes, tandis que d’autres expriment des réserves face à une dissolution qui pourrait aggraver les tensions politiques.

Pour l’instant, l’avenir de l’Assemblée nationale reste incertain, avec des débats probables à venir sur la faisabilité et les conséquences d’une dissolution immédiate.

Succès et défis du pèlerinage à la Mecque 2024 : Un bilan complet

Le ministère des transports aériens, en collaboration avec le ministère des Affaires Étrangères, a récemment dressé un bilan positif du pèlerinage à la Mecque de cette année. Malgré quelques incidents, notamment des retards de vols à l’aller et au retour, l’événement a été globalement couronné de succès.

Sur les 10,617 pèlerins sénégalais ayant pris part au Hajj, le ministère a enregistré 11 décès, dont 5 n’étaient pas encadrés par la Délégation Générale au Pèlerinage (DGP). De plus, deux pèlerins ont été hospitalisés et une disparition a été signalée, soulignant les défis logistiques et sanitaires inhérents à cet événement majeur.

Malgré ces obstacles, le ministère des transports aériens a rapporté que 29 vols retour ont été opérés par Air Sénégal et Flynas, avec un taux de réalisation des vols à 100%. Toutefois, la compagnie Air Sénégal a fait face à un taux de retard de 6%, ce qui a affecté une partie des retours des pèlerins.

Une réduction significative de la durée de séjour des pèlerins en Arabie Saoudite, réduite de 5 jours par rapport aux années précédentes, a été observée. Cette mesure a permis aux pèlerins de gagner du temps et de minimiser leurs dépenses, contribuant ainsi à une meilleure gestion des ressources.

À la lumière de ces résultats, le ministère envisage d’appliquer un dispositif similaire en collaboration avec le CINPEC pour le pèlerinage catholique prévu du 24 août au 15 septembre 2024. Cette initiative vise à garantir une organisation efficace et sécurisée pour tous les participants.

En conclusion, malgré les défis rencontrés, le pèlerinage à la Mecque 2024 a été marqué par des efforts concertés pour assurer le bien-être et la sécurité des pèlerins sénégalais, tout en visant à améliorer continuellement les processus logistiques et sanitaires pour les futures éditions.

Décès de Serigne Abdoulaye Diouf Lambaye : Un pilier de la communauté Mouride s’en est allé

La communauté mouride et plus particulièrement la localité de Lambaye sont plongées dans le deuil suite au décès de Serigne Abdoulaye Diouf Lambaye, survenu hier à Dakar. Homme de foi et gardien des enseignements de Serigne Touba et de Mame Cheikh Ibrahima Fall, il laisse derrière lui un héritage spirituel profondément ancré dans la tradition mouride.

Serigne Abdoulaye Diouf Lambaye était reconnu pour son dévouement et son attachement indéfectible à la voie tracée par Serigne Touba, ainsi que pour sa bienveillance envers les fidèles et la communauté. Son engagement exemplaire et sa sagesse ont marqué ceux qui l’ont côtoyé tout au long de sa vie dédiée au service de Dieu et de ses semblables.

Sa disparition laisse un vide immense au sein de la famille religieuse de Lambaye, où il occupait une place centrale en tant que khalife de Serigne Thierno Diouf Lambaye. Sa succession à la tête de cette illustre famille reviendra désormais à Serigne Diouf Lambaye, dans le respect des traditions et des valeurs chères à leur lignée.

Les funérailles de Serigne Abdoulaye Diouf Lambaye auront lieu ce mardi 02 juillet 2024 à Bakhiya, où il sera inhumé selon les rites funéraires mourides. En cette douloureuse circonstance, groupe ledakarois présente ses sincères condoléances à la communauté mouride, éprouvée par la perte de cet éminent guide spirituel et défenseur des valeurs de paix et d’unité.

À travers sa vie exemplaire et son engagement inébranlable, Serigne Abdoulaye Diouf Lambaye laisse un héritage précieux qui continuera d’inspirer et de guider les générations futures dans la voie de la foi, de la tolérance et de la fraternité. Que son âme repose en paix.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°213 – du 02/07/2024

🔴 RISQUE D’EFFONDREMENT DE L’IMMEUBLE OCCUPÉ PAR DAKAR INTERIM SÉNÉGAL : LE PUISSANT COUPLE FRANÇAIS DERAMBURE REFUSE DE VIDER LES LIEUX
🔴 DIMINUTION DES SALAIRES ET RETRAITS DE CERTAINS AVANTAGES À LA RTS : MAMA MOUSSA NIANG CONVOQUE UNE AG AUJOURD’HUI

🔴 APRÈS LA FINALE DE L’EURO 2016 : LE PORTUGAL OFFRE À LA FRANCE UNE REVANCHE AUX 1/4 DE CETTE ANNÉE

Baccalauréat 2024 : 159.487 Candidats en lice

Les candidats au baccalauréat 2024 au Sénégal débuteront leurs épreuves ce mardi 2 juillet 2024. En tout, 159.487 élèves sont inscrits pour passer cette étape cruciale de leur parcours scolaire. Cet examen représente un jalon important dans la vie des étudiants, marquant la fin de l’enseignement secondaire et ouvrant les portes de l’enseignement supérieur.

Pour encadrer cet important événement, un vaste dispositif a été mis en place. Environ 696 jurys, 10.008 examinateurs et 11.392 surveillants seront mobilisés à travers 486 centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire. Ce déploiement logistique témoigne de l’importance du baccalauréat dans le système éducatif sénégalais.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, effectuera une visite dans plusieurs centres d’examen à Dakar dès la matinée du premier jour des épreuves. Cette visite a pour but de superviser le bon déroulement des examens et d’apporter son soutien aux candidats ainsi qu’au personnel encadrant. « Nous tenons à nous assurer que tout se passe dans les meilleures conditions possibles pour nos élèves, » a déclaré le ministre.

L’organisation de cet examen mobilise des ressources humaines et matérielles considérables. Les centres d’examen ont été préparés pour accueillir les candidats dans des conditions optimales, respectant les normes de sécurité et de confidentialité requises. Les surveillants et examinateurs ont été formés pour garantir l’équité et la transparence des épreuves.

Le baccalauréat reste une étape décisive pour les étudiants sénégalais. Il s’agit non seulement d’un rite de passage, mais aussi d’une qualification essentielle pour accéder à l’enseignement supérieur et au marché du travail. Les résultats de ces examens détermineront les futures orientations académiques et professionnelles des candidats.

De nombreux candidats expriment à la fois stress et espoir à l’approche de ces épreuves. Fatou Ndiaye, élève en terminale S, confie : « C’est une période très stressante, mais je me suis bien préparée. J’espère réussir pour pouvoir poursuivre mes études en médecine. » De son côté, Mamadou Diop, élève en terminale L, déclare : « Le bac est une étape cruciale. Je veux réussir pour réaliser mon rêve de devenir avocat. »

Le baccalauréat 2024 est donc non seulement une étape cruciale pour les étudiants, mais aussi un moment de grande importance pour l’ensemble du système éducatif sénégalais. La mobilisation des autorités, des enseignants, des parents et des étudiants montre l’engagement de toute la nation dans la réussite de cet examen.

Les résultats du baccalauréat détermineront les futures orientations académiques et professionnelles des jeunes Sénégalais, influençant ainsi le développement socio-économique du pays. En attendant les résultats, tous les regards sont tournés vers les centres d’examen où des milliers de candidats s’apprêtent à écrire une nouvelle page de leur vie.

Crise Politique au Sénégal : Débat sur la Gouvernance et les Institutions

Le climat politique au Sénégal s’est intensifié avec les récentes déclarations du député Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs (RV), critiquant sévèrement le Premier ministre Ousmane Sonko. Accusant ce dernier de privilégier une gouvernance par la rue au détriment des institutions établies, Sall a souligné les risques d’un tel comportement dans un pays confronté à de multiples crises.

Lors d’une récente intervention, Sall a déploré le choix de Sonko de mobiliser le soutien populaire à travers des manifestations au marché Colobane, plutôt que de chercher un consensus parlementaire à l’Assemblée nationale. Cette stratégie, selon lui, fragilise la stabilité politique et institutionnelle du Sénégal, déjà mise à mal par une polarisation croissante.

« Gouverner par la rue contre les institutions est un exercice périlleux dans un pays aux mille urgences », a averti Thierno Alassane Sall, exprimant sa préoccupation face à la théâtralisation de la politique sénégalaise. Pour lui, cette approche risque d’exacerber les tensions sociales et politiques, compromettant ainsi les efforts pour surmonter les défis nationaux.

Sall, qui a récemment été candidat à la présidentielle sans succès, a invité le Premier ministre à engager un dialogue constructif à l’Assemblée nationale pour trouver des solutions aux préoccupations urgentes des Sénégalais. Cette démarche vise à rétablir la primauté des institutions démocratiques et à canaliser les aspirations populaires de manière légale et structurée.

Alors que le Sénégal cherche à sortir d’une période de turbulences politiques, les critiques de Thierno Alassane Sall soulèvent des questions cruciales sur la gouvernance et l’équilibre entre la légitimité populaire et institutionnelle. Le débat promet de continuer à animer la scène politique, mettant en lumière les défis persistants de la démocratie et de la gouvernance au Sénégal.

En attendant, l’avenir politique du pays semble suspendu à la résolution de cette impasse entre gouvernement, opposition et institutions, avec des implications potentielles importantes pour la stabilité et le développement national.

Situation précaire des assistants infirmiers : l’ANAIDES interpelle la tutelle.

Lors de son assemblée générale ordinaire ce samedi à Kaolack, l’Association des Assistants Infirmiers Diplômés d’État du Sénégal (ANAIDES) a élu un nouveau bureau et en a profité pour appeler le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko à accorder davantage d’attention à leur situation.

« De 1998 à 2000, l’État du Sénégal avait mis en place un programme appelé le Programme Intégré de Développement de la Santé, visant à combler le déficit en personnel infirmier dans les structures sanitaires du pays », a rappelé M. Ousseynou Kama, nouveau président de l’ANAIDES.

Selon M. Kama, à cette époque, seule l’École Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS) ainsi que quelques écoles privées formaient le personnel infirmier. « Le programme prévoyait la création de 230 nouveaux postes de santé, mais il a été constaté que 70 d’entre eux étaient déjà fermés faute d’infirmiers. C’est à cette période que l’État a cherché une solution pour combler ce déficit », a-t-il poursuivi.

« Mais le personnel infirmier formé en urgence dans les Centres Régionaux de Formation en Santé (CRFS) ne suivait pas le même cursus que celui de l’ENDSS. Ces derniers, appelés Assistants Infirmiers, suivaient une formation de deux ans contrairement aux trois ans des Infirmiers d’État », a précisé M. Ousseynou Kama, président de l’ANAIDES.

L’association dénonce le blocage du concours professionnel qui permettrait aux assistants infirmiers de rejoindre le corps des infirmiers d’État après 4 ans de travail dans la fonction publique. « Le recrutement n’est pas régulier, et concerne seulement 10 personnes au niveau national parmi des milliers de candidats. Seulement 5 postes sont alloués aux sages-femmes et 5 autres aux infirmiers d’État, avec une formation de 3 ans au lieu des 2 ans initialement prévus », a dénoncé M. Kama.

Pour résoudre définitivement le problème des assistants infirmiers diplômés d’État, l’association nationale a esquissé des pistes de solution. « La seule alternative est de suspendre le recrutement des assistants infirmiers afin de réduire les effectifs existants par une formation diplômante et une intégration dans la fonction publique. En effet, beaucoup de nos collègues sont au chômage ou sont exploités comme des esclaves dans les établissements hospitaliers publics et privés », a conclu Ousseynou Kama.

Rappelons que cette assemblée générale ordinaire de l’ANAIDES était la deuxième du genre. Fondée en avril 2018, l’association a tenu sa première assemblée la même année.

Nicolas Jackson : Un avenir incertain à Chelsea

Rien n’est encore joué, mais une nouvelle pourrait inquiéter les fans de Nicolas Jackson. Selon The Sun, relayé par L’Observateur, l’attaquant sénégalais pourrait être utilisé comme monnaie d’échange par Chelsea dans le cadre de leurs démarches pour recruter le Suédois Alexander Isak. Le prix de vente d’Isak est fixé à 100 millions de livres sterling (près de 80 milliards de F CFA) par son club, Newcastle.

«Compte tenu des frais exigés, il est peu probable qu’un accord soit conclu sans qu’aucun joueur ne change de direction – et Jackson a été suggéré», rapporte le tabloïd britannique.

La même source ajoute que «Jackson a été considéré comme une figure importante pour l’avenir à Chelsea, mais pourrait devoir être sacrifié si un accord pour Isak devenait possible.» Arrivé de Villarreal il y a un an, l’international sénégalais, qui compte 14 sélections, est sous contrat avec Chelsea jusqu’en 2031. Il a signé 17 buts et 6 passes décisives la saison dernière, toutes compétitions confondues.

Les spéculations autour de ce potentiel échange soulèvent des questions sur l’avenir de Jackson à Stamford Bridge et sur les stratégies de recrutement de Chelsea pour renforcer leur attaque.

La paralysie du parlement sénégalais : « Le Benno Bokk Yakaar est victime de son passé », selon Cheikh Ibrahima Diallo.

L’Assemblée nationale du Sénégal a annulé le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) du gouvernement, dirigée par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba. Le Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et ses collègues ont justifié cet acte comme une réponse à la déclaration du Premier ministre. Pour un ancien membre du Benno Bokk Yaakar, Cheikh Ibrahima Diallo, les élus se sont eux-mêmes piégés.

« L’histoire retiendra que parmi les 12 présidents que l’Assemblée nationale du Sénégal a connus, c’est sous le magistère d’Amadou Mame Diop que la dignité de notre chambre législative a été la plus ébranlée. En deux ans de présidence, l’actuel président de l’Assemblée nationale a battu tous les records : falsification du règlement intérieur en 2022, complot contre des juges constitutionnels, tentative de report de l’élection présidentielle, et maquillage des crimes contre des citoyens sénégalais par l’adoption d’une loi d’amnistie concernant des faits non enquêtés », a énuméré le secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD).

Selon le chef des « Justiciers », sous la direction d’Amadou Mame Diop, le bureau de l’Assemblée nationale s’est illustré de la pire des manières en annulant le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) sur la base d’un prétexte fallacieux des menaces émanant du Premier ministre. « Les souverainistes de la classe politique sénégalaise, paralysée par leur passé, veulent dicter au Premier ministre Ousmane Sonko la marche à suivre. Leur méthode de fonctionnement du parlement et de ses lois est obsolète alors que le chef du gouvernement aspire à un parlement qui répond aux aspirations du peuple », a conclu M. Diallo.

Proposition de Modification du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale : Une Initiative Cruciale pour l’Adaptation aux Nouvelles Réalités Politiques

Une récente proposition de modification du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale du Sénégal, initiée par l’honorable député Cheikh Abdou Mbacké, marque un pas significatif vers l’adaptation nécessaire face aux récentes évolutions constitutionnelles. Cette initiative, déposée le 1er juillet, répond à l’urgence d’intégrer les implications de la restauration du poste de Premier ministre dans le cadre législatif.

Depuis la réforme constitutionnelle de décembre 2021, qui a rétabli le rôle prépondérant du Premier ministre, l’Assemblée Nationale se trouve confrontée à de nouveaux défis institutionnels. Pour pallier ces lacunes, la proposition de loi de M. Mbacké introduit des amendements stratégiques visant à renforcer la supervision parlementaire et à restaurer la crédibilité démocratique de l’Assemblée.

L’un des points saillants de cette initiative est l’instauration d’un mécanisme permettant au Premier ministre de présenter une déclaration de politique générale devant l’Assemblée Nationale, suivi d’un débat pouvant aboutir à un vote de confiance. De plus, des dispositifs tels que la question de confiance et la motion de censure sont renforcés pour assurer une gouvernance robuste et transparente.

Bara Dolli, fervent défenseur de cette modernisation parlementaire, souligne l’importance cruciale de cette initiative pour combler les failles historiques et assurer une gouvernance alignée sur les normes démocratiques contemporaines. Selon lui, cette proposition est essentielle pour consolider le rôle de l’Assemblée Nationale en tant que garante des procédures législatives et du contrôle parlementaire.

En réponse aux préoccupations exprimées lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, la proposition de M. Mbacké offre un cadre amélioré pour la gouvernance parlementaire, visant à renforcer la transparence et l’efficacité des politiques publiques.

Enfin, cette démarche ambitieuse, bien que nécessitant un large soutien parlementaire et potentiellement celui du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, représente un jalon crucial vers une adaptation nécessaire des pratiques parlementaires aux réalités contemporaines du Sénégal.

En conclusion, la proposition de modification du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale par M. Mbacké est perçue comme une étape essentielle pour moderniser et renforcer le fonctionnement démocratique de l’institution parlementaire sénégalaise.

Remise du rapport des assises de la Justice au Président de la République

Le rapport final des assises nationales de la Justice sera officiellement remis au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ce jeudi. Cette annonce a été faite lundi à Dakar par le professeur Babacar Guèye, facilitateur de cette concertation citoyenne qui s’est tenue du 28 mai au 4 juin derniers au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

Le professeur Babacar Guèye a révélé cette information lors de la cérémonie d’ouverture de la table ronde nationale d’évaluation du processus électoral au Sénégal, notamment de la présidentielle du 24 mars dernier. Il répondait à une question posée par Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, concernant la date de dépôt du rapport final des assises de la Justice, organisées dans le cadre de la quatrième édition du Dialogue national.

“Nous comptons beaucoup sur ce rapport dont la mise en œuvre des conclusions pourrait améliorer le fonctionnement de la justice,” a souligné M. Cissé.

Pour rappel, le professeur Babacar Guèye a été désigné facilitateur des assises de la Justice par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Ces assises ont pour objectif de proposer des réformes visant à améliorer le système judiciaire sénégalais, en prenant en compte les attentes et les préoccupations des citoyens.

La remise de ce rapport marque une étape importante dans le processus de réforme de la justice au Sénégal, avec l’espoir que les recommandations formulées seront prises en compte pour renforcer l’équité et l’efficacité du système judiciaire.

Section de recherches : Le journaliste Babacar Touré convoqué

Le patron du groupe de presse Kewelo, Babacar Touré, a annoncé qu’il est convoqué demain mardi à la Section de recherches (SR) de Colobane.

« … J’informe l’opinion que je suis convoqué demain par la Section de recherches. J’ai donné la parole à des gens qui ont été escroqués par Marie Lo », informe M. Touré.

La convocation du journaliste d’investigation est liée à l’affaire de la fille du chanteur Ismaila Lo, qui a été arrêtée dans une affaire d’escroquerie.

Maître Dior Diagne a été citée dans le dossier par le biais de l’organe de presse de M. Touré. Elle aurait déposé une plainte pour laver son honneur. C’est dans ce cadre que Babacar Touré de Kewelo a été convoqué demain par les gendarmes de Colobane.

Crise à la RTS : Réunion Cruciale Prévue Demain

Le personnel de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) est convoqué à une assemblée générale d’informations cruciale le mardi 02 juillet 2024. Cette réunion intervient dans un contexte tendu, marqué par plusieurs décisions controversées prises par la Direction Générale :

  1. Situation de crise à la RTS : Des défis financiers importants sont mentionnés, nécessitant des ajustements drastiques.
  2. Mesures impopulaires de la Direction Générale : La baisse des salaires et la suppression des fonds communs sont des sujets de préoccupation majeurs pour le personnel.
  3. Licenciement des contractuels : Une mesure qui pourrait affecter de nombreux employés.
  4. Suspension de l’accord d’entreprise : Signé récemment, cet accord était destiné à apporter des avantages financiers après les récentes élections présidentielles, mais il est maintenant remis en question en raison de ses implications financières.
  5. Baisse des primes de prestation : Réductions significatives des primes jusqu’à 100 mille Francs.

La décision de suspendre l’application de l’accord d’entreprise, annoncée par le directeur Pape Allé Niang, soulève des inquiétudes parmi le personnel, qui cherche des réponses quant à l’avenir de leurs conditions de travail et de leurs rémunérations.

La réunion de demain sera cruciale pour discuter de ces questions et pour que le personnel exprime ses préoccupations face à ces développements récents à la RTS.

Les Bleus se qualifient en quart de finale de l’Euro 2024 après une victoire laborieuse sur la Belgique

Ce jeudi 1er juillet, l’équipe de France de football a assuré sa place en quart de finale de l’Euro 2024 en battant une équipe belge résistante. Malgré un match peu spectaculaire en termes d’occasions de but, les Français ont réussi à s’imposer grâce à un but chanceux marqué à la 85e minute par Randal Kolo Muani, dont le tir a été dévié par un défenseur belge.

Le match a débuté avec une intensité palpable des deux côtés, mais les deux équipes ont eu du mal à se créer des occasions nettes. Les Bleus ont progressivement pris l’ascendant en seconde période, poussant la défense belge à ses limites. C’est finalement sur une action imprévue que la France a trouvé l’ouverture, Muani bénéficiant d’un ricochet malheureux pour les Belges.

Avec cette victoire, la France se tourne désormais vers les quarts de finale où elle affrontera soit le Portugal, soit la Slovénie. Une éventuelle confrontation avec le Portugal serait particulièrement attendue, promettant un choc de titans entre deux des meilleures équipes du continent. Cette perspective rappelle également l’imminente confrontation entre l’Allemagne et l’Espagne, soulignant l’intensité de la compétition à ce stade avancé de l’Euro 2024.

Les supporters français retiennent leur souffle en attendant de savoir qui sera le prochain adversaire des Bleus. Avec leur détermination et leur capacité à saisir les opportunités, l’équipe dirigée par Didier Deschamps se prépare à défier toutes les prévisions pour avancer encore plus loin dans ce tournoi européen passionnant.

Ngoné Ndour Réélue Présidente du Conseil d’Administration de la SODAV avec 33 Voix

Ce lundi 1er juillet 2024, dans les locaux de la Société Sénégalaise du Droit d’Auteur et Droits Voisins (SODAV), s’est déroulée l’élection du Président du Conseil d’Administration (PCA). Cette élection faisait suite à une Assemblée Générale ordinaire où douze nouveaux membres ont intégré le conseil, portant à 36 le nombre total de membres, avec 34 présents et 2 votant par procuration.

Deux candidats étaient en lice pour le poste très convoité de PCA : Ngoné Ndour, déjà en poste et Djiby Guissé, artiste respecté. Après un dépouillement supervisé par un jury, Ngoné Ndour a été réélue pour la troisième fois consécutive avec une majorité écrasante de 33 voix, contre seulement 3 pour son adversaire, Djiby Guissé.

Dans une déclaration après sa réélection, Ngoné Ndour a exprimé sa gratitude pour la confiance renouvelée en sa personne et a souligné l’importance des défis à venir pour la SODAV : « Ce qui est important pour nous, ce sont les missions qui nous attendent. On a beaucoup de choses à faire, beaucoup de choses à corriger parce que nul n’est parfait. On a beaucoup de challenges à relever. » Elle a également mentionné des projets clés tels que la rémunération de la copie privée, le déplafonnement de l’agrément de la SODAV et les modifications du statut de l’entreprise.

La PCA réélue a félicité son adversaire, Djiby Guissé, pour sa participation démocratique et a remercié le directeur général Aly Bathily ainsi que tous les employés de la SODAV pour leur soutien et leur professionnalisme. « Je pense que c’est la continuité que les gens ont choisie. Merci beaucoup et je ne vous décevrai pas », a-t-elle conclu.

De son côté, Djiby Guissé a salué la victoire de Ngoné Ndour en affirmant : « J’ai essayé de faire mon devoir par rapport à mon avenir, par rapport à mon environnement culturel et je sais que j’ai la capacité de changer. Maintenant, c’est un travail, il n’y a pas deux clans. Ce qui compte, c’est l’amélioration des conditions des acteurs culturels. C’est ma sœur et elle restera toujours ma sœur. »

L’élection de Ngoné Ndour pour un troisième mandat consécutif à la tête de la SODAV marque un nouveau chapitre dans la gestion des droits d’auteur et droits voisins au Sénégal, promettant une continuité dans les efforts pour soutenir et protéger les artistes et créateurs culturels du pays.

Mauritanie : Réélection de Ghazouani au Milieu de Contestations et de Défis

Le président sortant de la Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a été réélu pour un second mandat dès le premier tour des élections présidentielles avec 56,12% des voix, selon les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Cette victoire confirme sa position à la tête de ce pays stratégique de l’Afrique du Nord, situé à la frontière du Sahel.

Des partisans enthousiastes se sont rassemblés à Nouakchott pour célébrer la réélection de Ghazouani, saluant ce qu’ils considèrent comme une garantie de stabilité et de continuité dans un contexte régional marqué par l’instabilité due au jihadisme et aux coups d’État.

Contexte électoral et réactions :

L’élection a été marquée par la participation de plusieurs candidats, dont l’opposant Biram Dah Abeid, connu pour son combat contre l’esclavage persistant en Mauritanie. Abeid, arrivé deuxième avec 22,10% des voix, a contesté les résultats, dénonçant des « fraudes massives ». Cette contestation a conduit à des tensions et à des manifestations sporadiques à Nouakchott, malgré les appels à la paix lancés par Abeid.

Le gouvernement mauritanien, par l’intermédiaire du ministre de l’Intérieur, a averti contre toute forme de perturbation de l’ordre public, soulignant son engagement à maintenir la tranquillité nationale.

Défis et priorités pour le second mandat :

Ghazouani, ancien militaire élu pour la première fois en 2019, a placé la jeunesse et l’aide aux plus démunis au cœur de son programme. Avec une population où plus de 70% ont moins de 35 ans, il s’agit d’un enjeu crucial pour le pays, confronté à une émigration croissante des jeunes en quête de meilleures opportunités à l’étranger.

Sur le plan économique, la Mauritanie prévoit une croissance moyenne de 4,9% pour la période 2024-2026, soutenue par le début de la production de gaz prévu au second semestre 2024. La gestion de l’inflation, qui devrait diminuer à 2,5% en 2024, reste également un objectif prioritaire.

Stabilité régionale et perspectives internationales :

La réélection de Ghazouani intervient dans un contexte de relative stabilité sécuritaire en Mauritanie, le pays n’ayant pas subi d’attaque jihadiste majeure depuis 2011. Cette stabilité est cruciale alors que les pays voisins, comme le Mali, font face à des défis sécuritaires accrus.

En conclusion, alors que les résultats électoraux doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel, la réélection de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani souligne la volonté des Mauritaniens de poursuivre sur la voie de la stabilité et du développement économique. Les défis à venir incluront la consolidation des acquis économiques et sociaux ainsi que la gestion des tensions politiques internes.

La communauté internationale, observatrice attentive, attendra de voir comment le président réélu répondra aux défis nationaux et régionaux au cours de son second mandat.

AVENIR DU DUO DIOMAYE-SONKO : LES SALTIGUÉS PRÉDISENT UNE FIN TRAGIQUE

Ce dimanche à Sandiara, les Saltigués du Djeguem ont une fois de plus convoqué leurs pouvoirs divinatoires lors de la cérémonie annuelle de « Xoy ». Parmi les révélations notables de cette année, les devins sérères ont prédit un avenir semé de défis et de précautions pour le Sénégal.

Les devins ont évoqué des tensions potentielles entre le tandem politique constitué de Bassirou Diomaye Diakhar Faye et Ousmane Sonko. Ils recommandent des offrandes spécifiques pour apaiser les énergies et favoriser la stabilité politique du pays. Notamment, ils ont prescrit le sacrifice de deux bœufs blancs en l’honneur de Mama Ngedj, une divinité locale.

En ce qui concerne la sécurité routière, les Saltigués ont mis en garde les conducteurs de motos et de taxis sur le tronçon Sandiara-Ndiaganiao, prédisant une augmentation des accidents. Ils ont également prédit un hivernage particulièrement abondant, conseillant aux agriculteurs de récolter rapidement avant l’arrivée des pluies intenses.

Dans un geste de solidarité communautaire, les devins ont appelé chaque père de famille à donner un kilogramme de sucre en aumône pendant l’hivernage. Cette pratique vise à renforcer les liens sociaux et à promouvoir l’entraide au sein de la société sénégalaise.

Malgré les défis prévus, les Saltigués ont assuré que le Sénégal connaîtra une période de paix et de calme dans les années à venir. Leur optimisme reflète leur confiance dans la capacité du pays à surmonter les obstacles grâce à la vigilance et à la prévoyance.

En conclusion, la cérémonie de divination « Xoy » des Saltigués du Djeguem a une fois de plus captivé l’attention, offrant des insights précieux sur l’avenir du Sénégal et appelant à la préparation et à la résilience face aux défis à venir.

Le Magal de Touba 2024 : Une célébration de paix et d’unité au Sénégal

Lors du CRD du Grand Magal de Touba 2024, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole du Khalife Général des Mourides, a souligné l’importance cruciale de cet événement religieux pour la stabilité et l’harmonie au Sénégal. Il a affirmé que le Magal joue un rôle essentiel dans la promotion d’une paix durable dans le pays.

Le Magal de Touba, commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, est non seulement une manifestation de dévotion religieuse mais aussi un rassemblement national. Selon Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, cette célébration unit toutes les composantes de la société sénégalaise dans un même élan de ferveur et de fraternité. Il a souligné que même des non-disciples de Cheikh Ahmadou Bamba et des non-musulmans participent à cet événement spirituel majeur, témoignant de son caractère inclusif et de son impact transcendant les frontières religieuses.

Le CRD du Grand Magal s’est déroulé sous la supervision du gouverneur de la région de Diourbel, en présence de nombreux membres du comité d’organisation du 18 Safar. Cette rencontre a permis de mettre en lumière l’organisation impeccable de l’événement et son importance sociale et religieuse pour le Sénégal.

Le Magal de Touba ne se limite pas à une simple célébration religieuse, mais il est aussi un moment de réflexion collective sur les valeurs d’unité, de tolérance et de coexistence pacifique. En tant que symbole de la spiritualité et de la diversité sénégalaise, il continue de jouer un rôle central dans le maintien de la paix et de la solidarité nationale.

En conclusion, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre a appelé à reconnaître pleinement l’impact positif du Magal sur la société sénégalaise, affirmant que son influence va bien au-delà des frontières religieuses pour englober tous les citoyens dans une quête commune de paix et de prospérité.

Cette déclaration souligne une fois de plus que le Magal de Touba reste une force unificatrice et un pilier de la paix au Sénégal, unissant les cœurs et les esprits dans un esprit de communion et de respect mutuel.

Deux jeunes perdent la vie dans une tragique course de motos à Tivaouane

La ville de Tivaouane est endeuillée après un terrible accident qui a coûté la vie à deux jeunes âgés entre 16 et 18 ans, survenu dans la nuit du samedi au dimanche dernier.

Les victimes ont trouvé la mort lors d’une course de motos tragique à l’entrée de Tivaouane. Selon un témoin oculaire, le premier jeune est tombé de sa moto, provoquant ainsi une chaîne d’événements fatals. Le second, roulant à grande vitesse, a perdu le contrôle et heurté violemment la moto du premier, aggravant encore la situation.

Les corps des victimes ont été transportés à la morgue de l’hôpital de Tivaouane, avant d’être remis à leurs familles pour les funérailles.

Il est à rappeler que l’entrée de Tivaouane est un endroit particulièrement dangereux pour les courses de motos, notamment celles impliquant des motos Jakarta. Les jeunes de la région ont l’habitude de converger vers ces zones tard le soir les week-ends pour des activités de ce genre, malgré les risques encourus.

Cet accident tragique soulève une fois de plus la nécessité de renforcer la sécurité routière dans cette région et de sensibiliser la jeunesse aux dangers des courses de motos non réglementées.

Nouveau Secrétaire Général au Conseil Supérieur de la Magistrature : Mamadou Diop nommé par le Président Diomaye

Un récent décret signé par le président Bassirou Diomaye Faye a marqué un changement notable au sein du secrétariat du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Le magistrat Mamadou Diop a été désigné pour occuper le poste de secrétaire général, succédant ainsi à Alioune Ndiaye, appelé à d’autres responsabilités.

Mamadou Diop apporte une vaste expérience à cette fonction, ayant déjà servi en tant que secrétaire général au ministère de la Justice. Sa nomination, effective à partir du 27 juin selon le décret présidentiel, le voit cumuler ces deux rôles stratégiques.

Cette décision reflète l’engagement du président Diomaye Faye à renforcer l’administration judiciaire et à maintenir l’efficacité du CSM. Les ministres de la Justice, des Finances et du Budget sont chargés de veiller à l’exécution de cette nomination, soulignant ainsi l’importance accordée à cette transition au sein de l’appareil judiciaire national.

Le Conseil Supérieur de la Magistrature joue un rôle crucial dans la supervision et la gestion des magistrats au Sénégal, garantissant ainsi l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire. La nomination de Mamadou Diop s’inscrit dans cette volonté de maintenir des normes élevées de professionnalisme et de transparence au sein de l’institution.

Cette nouvelle étape marque un tournant significatif pour le CSM, sous la direction éclairée du président Diomaye Faye, promettant une gestion dynamique et une gouvernance judiciaire robuste pour les années à venir.

Tensions Politiques au Sénégal : Conflit Entre Autorités Locales et Gouvernement Central

Une récente série de déguerpissements orchestrés par les autorités locales sénégalaises a ravivé les tensions politiques, mettant en lumière des divisions profondes au sein de la coalition au pouvoir. Le Premier ministre s’est retrouvé au centre de la controverse, suscitant des critiques acerbes de la part des partisans du maire de Grand-Yoff, Madiop Diop, affilié à Khalifa Sall.

L’incident a débuté avec une déclaration incisive de Madiop Diop, soulignant que le Premier ministre semblait ignoré des directives antérieures concernant les déguerpissements. Ces derniers, initiés conformément à la circulaire ministérielle du 7 mai 2024, visaient à désencombrer les voies publiques de commerces non autorisés. Le maire a réagi suite à un commentaire de Ousmane Sonko sur les réseaux sociaux, accusant le gouvernement de mener des opérations sans consultation adéquate avec les autorités locales.

La visite annoncée du Premier ministre à Colobane le 30 juin, lieu d’une des opérations de déguerpissement controversées, a alimenté les critiques. En déclarant ne pas être informé des actions locales, le gouvernement a intensifié les tensions avec les administrations municipales, déjà sensibles à l’ingérence perçue de la part du gouvernement central.

Madiop Diop n’a pas mâché ses mots, accusant les nouvelles autorités de chercher à discréditer les maires locaux, en particulier ceux affiliés à des groupes politiques indépendants comme Taxawu Sénégal. Il a souligné que les premières opérations de déguerpissement avaient eu lieu dans des municipalités sous leur contrôle, insinuant une manœuvre politique pour affaiblir leurs adversaires.

Cette série de rebondissements révèle des fissures significatives au sein de la coalition au pouvoir, exacerbées par des rivalités politiques préexistantes. Alors que le gouvernement cherche à consolider son soutien et à renforcer son contrôle sur les municipalités, les tensions entre les autorités locales et le pouvoir central pourraient continuer à influencer la dynamique politique du Sénégal dans les mois à venir.

Scandale Foncier à Mbour 4 : Révélations Choc de Ousmane Sonko

Lors d’une visite officielle à Anse Bernard, le Premier Ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a mis au jour un réseau de corruption foncière d’une ampleur ahurissante à Mbour 4. Il a déclaré que plus de 70 000 parcelles ont été illégalement récupérées des mains de fonctionnaires de l’État et de politiciens influents.

Ce scandale, selon M. Sonko, dépasse l’entendement avec des pratiques de « dispatching illégal foncier » qui ont proliféré dans la région. Les parcelles récupérées sont le résultat de lotissements clandestins orchestrés sans respect pour les procédures légales et administratives en vigueur.

Le Premier Ministre a souligné que des directives strictes émanant du chef de l’État ont été immédiatement mises en œuvre pour mettre un terme à ces pratiques illégales. Aucune négociation ne sera tolérée dans cette affaire, a-t-il affirmé.

Ce développement soulève de sérieuses préoccupations quant à la gestion transparente des ressources foncières au Sénégal et met en lumière l’ampleur de la corruption qui gangrène certains secteurs du gouvernement et de la politique locale.

Les autorités s’engagent à enquêter rigoureusement sur ces allégations et à prendre des mesures fermes contre tous ceux impliqués dans ces opérations frauduleuses. La lutte contre la corruption foncière reste une priorité essentielle pour restaurer la confiance du public et assurer une gestion équitable et responsable des ressources nationales.

Cette affaire met en lumière l’importance cruciale de la transparence et de la bonne gouvernance dans la gestion des terres au Sénégal, un aspect fondamental pour le développement durable et l’équité sociale à long terme.

Tensions et espoirs à Colobane : la visite d’Ousmane Sonko suscite débat et réflexion

Le quartier de Colobane à Dakar a été le théâtre d’une mobilisation impressionnante ce dimanche 30 juin, attirant une foule considérable venue écouter Ousmane Sonko, leader du mouvement Pastef. Cette visite survient dans le sillage d’une opération de désencombrement controversée, récemment menée dans cette zone historique de la capitale sénégalaise.

Depuis son véhicule, Sonko s’est adressé à ses partisans, affirmant n’avoir été informé de l’opération qu’au dernier moment, malgré une circulaire ministérielle datant du 7 mai. « Le président de la République m’a contacté avant-hier pour m’informer qu’il entendait parler de déguerpissements depuis plusieurs jours. Je lui ai répondu que je l’avais appris par la presse », a-t-il déclaré, soulignant une communication lacunaire entre les autorités et les parties concernées.

Les critiques de Sonko ne se sont pas limitées à la gestion de l’information. Il a exprimé des préoccupations quant aux conditions dans lesquelles les commerçants ont été contraints de quitter leurs lieux de travail. « L’occupation désordonnée est à déplorer, mais il est tout aussi regrettable de constater l’absence de mesures d’accompagnement », a-t-il martelé, appelant à un soutien adéquat pour les personnes affectées.

Face à la frustration palpable parmi les commerçants délogés, Sonko a appelé à la patience et à la compréhension : « Vous savez que tout le monde ne peut pas obtenir une place à Sandaga ou dans un autre marché. Il faut faire preuve de compréhension le temps que des solutions soient trouvées ».

En réponse à cette situation tendue, le gouvernement a annoncé une initiative de concertation. Le Premier ministre a déclaré : « Le président de la République réunira tous les acteurs concernés, y compris vous, les marchands, les municipalités, ainsi que les riverains, pour trouver une issue qui soit avantageuse pour chacun ». Cette démarche vise à restaurer l’équilibre dans un quartier emblématique en proie à des tensions grandissantes.

Le défi qui attend le gouvernement est de parvenir à concilier les intérêts divergents des commerçants déplacés, des autorités locales et des riverains, tout en assurant une gestion urbaine responsable et inclusive. Dans cette quête d’harmonisation, l’avenir de Colobane dépendra de la capacité à trouver des solutions durables et équitables pour toutes les parties prenantes.

La visite d’Ousmane Sonko et les réactions qu’elle a suscitées illustrent non seulement les défis urbains contemporains à Dakar, mais aussi la volonté de résoudre ces problèmes de manière transparente et concertée.

La dette sénégalaise sous scrutateur : Analyse des propos de Doudou Wade

L’ancien président du groupe parlementaire libéral, Doudou Wade, a exprimé des inquiétudes concernant la croissance rapide de la dette du Sénégal, atteignant un record de 1.150 milliards de francs CFA prévus pour octobre. Dans une récente interview à la Rts, Wade a souligné que cette augmentation est sans précédent dans l’histoire du pays, critiquant la gestion actuelle comme difficile et exigeant une approche sérieuse des problèmes urgents. Alors que le pays se concentre sur la gestion de cette dette croissante, Wade a averti contre la complaisance et l’importance de résoudre les problèmes laissés par les précédents régimes.

Réforme en profondeur à la RTS : Pape Alé Niang dévoile des pratiques controversées

Dans le cadre d’une récente inspection à la RTS, Pape Alé Niang, le nouveau directeur général, a révélé plusieurs anomalies financières et administratives qui secouent la chaîne publique. Selon un rapport exclusif du journal Libération, chaque 30 juin, les employés se partagent une enveloppe annuelle de 200 millions de francs CFA, désignée sous le nom de « fonds communs ». Cette pratique, similaire à celle des régies financières, fait l’objet d’un examen minutieux dans le contexte de la nouvelle gouvernance post-électorale.

En plus de ces révélations, Pape Alé Niang a déjà pris des mesures drastiques, incluant le blocage d’un accord salarial controversé signé juste avant le changement de régime, qui aurait augmenté les salaires des travailleurs de près de 80 %. Cette décision a été prise en attente des directives du Président Bassirou Diomaye Faye concernant un décret signé par l’ancien président Macky Sall, portant sur un nouveau mode de financement de la RTS, mais qui n’avait pas encore été mis en œuvre légalement.

Par ailleurs, une mission de l’Inspection Générale d’État est prévue à la RTS pour examiner de près les pratiques et les finances de la chaîne. Actuellement, un audit est également en cours par un cabinet externe pour évaluer la situation financière et administrative dans son ensemble.

Enfin, Pape Alé Niang a entrepris des actions pour rectifier d’autres irrégularités notables, telles que la suspension de plus de 200 lignes téléphoniques attribuées de manière inappropriée, notamment à des retraités, ainsi que la récupération de véhicules affectés « de manière illégale ».

Cette série de réformes et d’investigations vise à restaurer la transparence et l’efficacité au sein de la RTS, alignant ainsi la chaîne publique sur les standards de bonne gouvernance promus par le nouveau régime.

DÉTERMINATION SANS FAILLE DU PRÉFET DE RUFISQUE : Abdou Khadir Diop compte mener à bout les opérations de déguerpissement

Dans une interview exclusive accordée au Dakarois Quotidien, le préfet de Rufisque, Abdou Khadir Diop, a exprimé sa détermination à mener à bien les opérations de déguerpissement. Ces actions visent à réorganiser l’espace urbain en régulant les occupations illégales pour restaurer l’ordre et la sécurité publique.

Depuis quand êtesvous préfet de Rufisque ?

J’ai été installé le 16 novembre 2023. Je suis né a Rufisque, plus précisément à Diokoul Kaw. J’ai même au football ici.

Veuillez-nous parler des opérations de désencombrement que vous avez initiés.

Nous avons fait un diagnostic après notre installation, faisant  le tour du département. Nous avons fait un nombre de constats. Le premier que nous avons fait, c’est l’encombrement qui freine la mobilité.

Or, si les voix sont occupées de façon anarchique, il n’y aura pas de mobilité. Cela peut impacter négativement sur l’économie. Ce n’est pas parce que nous voulons déguerpir que nous l’avons fait. C’est plutôt pour le bien-être de la population et pour le développement de la ville. Le cadre de vie joue un rôle très important dans la vie des populations.

Le développement durable repose sur trois (3) axes : cadre de vie, économie et social. Donc, pour régler définitivement les difficultés liés au développement durable, il faut agir sur ces trois axes là.

J’ai ainsi organisé une réunion avec tous les acteurs (les collectivités territoriales, les communautés) pour leur demander d’améliorer ensemble notre cadre de vie. Et je les ai laissés discuter entre eux pendant des mois. C’est la raison pour laquelle il n’y a pas eu de querelles. Nous avons privilégié la communication et la sensibilisation.

J’étais tout le temps sur le terrain car moi je travaille comme ça. J’ai divisé mon emploi du temps en trois parties – le bureau, pour signer les courriers ; le terrain, pour discuter avec les acteurs,et les audiences pour recueillir l’avis des populations -. Quand j’ai fini d’avoir tous les éléments qui me font comprendre la difficulté que vivent les habitants de Rufisque j’ai pris la décision de mener des opérations de désencombrement.

Donc, si on comprend bien, c’est cette réunion avec les acteurs qui a mené au succès ces opérations ?

Oui car c’était de longues concertations. Pour la situation du « daral » (foire au bétail), je suis allé là-bas pour discuter avec eux. Et je leur ai proposé de le moderniser. Et tous les acteurs étaient d’accord pour ma proposition. On a fait construire le mur et tout le monde a participé à cette construction. Toutes les entreprises ont participé à la construction du mur. Ce sont même les maçons de Rufisque qui ont fait le travail et on l’a construit en l’espace de cinq (5) jours.

Cette réorganisation était un succès car il n’y a pas eu de vol de bétail cette année et ils ont gagné beaucoup d’argent par rapport aux années précédentes. J’ai fait pareil pour le marché central.

Cette réorganisation a touché toutes les communes du département ou c’est seulement quelques communes ?

Ce qu’on est entrain de faire concerne toutes les communes. Le département compte trois arrondissements : arrondissement de Rufisque (Rufisque Est, Rufisque Ouest et Rufisque Nord), arrondissement de Sangalkam (Sangalkam, Sébikotane et Tivaouane Peulh), arrondissement de Bambylor (Sébikotane, Yenne et Diamniadio).

J’ai ainsi parlé avec tous les sous-préfets pour harmoniser le travail.

Le sous-préfet de Sangalkam a fait une large opération pour libérer la route de Niague car si on libère cette route on agit sur le tourisme car c’est la Route qui mene vers Lac Rose. On agit aussi sur l’artisanat car il y a beaucoup d’artisans là-bas.

Le sous-préfet de Diamniadio a pris lui aussi un arrêté pour démarrer le travail. C’est comme ça qu’on a agit.

Nous avons des collectivités très engagées même si elles n’ont pas beaucoup de moyen. Parfois, il suffit juste qu’il y ait quelqu’un pour leur donner un coup de pouce pour qu’elles puissent réaliser beaucoup de choses.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées depuis le début de l’opération ?

Des problèmes de moyens logistiques. Si l’on veut avoir des pelles mécaniques, des camions ainsi que de camions-plateaux, c’est couteux. Il faut avoir le soutien de l’Etat et des collectivités territoriales. Mais, depuis qu’on a démarré, ce sont des hommes de bonnes volontés et certaines sociétés comme la Sococim, Layousse, entre autres, qui nous viennent en aide. Ces personnes nous fournissent des camions, des pelles mécaniques, etc.

Nous avons saisi des services de l’Etat mais jusqu’à présent, il n’y a pas eu de réaction venant d’eux alors que moi je n’attends pas. Je fais ce que j’ai à faire et le reste vient après car pour moi je dois réussir ma mission.

Est-ce que l’opération de désencombrement a touché les marchants ambulants qui occupent les grandes artères et avez-vous prévu des sites de recasement ?

Nous avons pris un arrêté pour interdire les rassemblements sur les boulevards car ces rassemblements étaient la cause des embouteillages et beaucoup d’accidents.

Avant de prendre cette décision, nous avons réfléchi à une alternative.

Dans le marché, il y a un grand espace non occupé car les marchands voulaient tout le temps mettre leurs marchandises sur la route. Nous leur avons demandé d’aller dans le marché.

Aux alentours de l’école Ibra Seck, c’était pareil. Toutes les rues étaient occupées de sorte que même les élèves n’avaient plus accès à l’école.

Cela à installer une situation d’insécurité.

Même l’accès au centre commercial était bloqué.

Nous avons ainsi organisé une grande opération pour dégager la rue. D’ailleurs, il  y en a même qui sont actuellement dans le centre commercial.

Avez-vous pris des mesures pour le suivi ?

Moi, je suis là pour gérer l’ordre public. Je dois veiller à la tranquillité et à la sécurité de la population. Tant que je suis à la tête de cette préfecture, j’assumerai ma mission.

Pour le suivi, j’ai mis en place un comité départemental de suivi des opérations de désencombrement qui regroupe tous les acteurs.

Le comité doit se rénir ce mardi. Et dans ce comité, il y a des sous-comités qui regroupent les conseils de quartiers.

On a même lancé un challenge pour les fleuristes, les décorateurs et chacun a fait sa proposition. Certains proposent de faire les pavés pendant que les fleuriste s’engagent à décorer les espaces libérés.

Ça c’est un engagement citoyen et ils sont bien engagés aux côtés de la brigade dénommée Unité mobile de désencombrement constituée de policiers, gendarmes et agents des services d’hygiène, du Cadastre, des services techniques des collectivités territoriales et de l’urbanisme, etc.

Avez-vous donné des sommations aux occupants avant l’opération de désencombrement ?

Je vous avez dit que j’ai fait une large concertation de plusieurs mois avec les acteurs.

J’ai fait ensuite des sommations et le sous-préfet les a distribuées.

Au-delà de ces sommations, j’ai fait des circulaires, des communiqués.

Même les imams dans leurs sermons ont lu le communiqué pour sensibiliser la population.

Mon adjoint a même pris les lettres et la circulaire pour faire le tour du département afin de parler avec les acteurs et de les sensibiliser.

Quand nous sommes venus beaucoup parmi eux était déjà partis. Ceux qui restaient c’étaient ceux-là qui pensaient que les choses aller se passer comme d’habitude. s

Souvent, ces sommations n’étaient pas respectées. Mes prédécesseurs avaient entrepris une démarche pareille mais cela n’a pas aboutit.  Moi je suis allé jusqu’au bout. Et je n’ai jamais eu de pression venant des autorités.

Avez-vous un message à l’endroit de la population ?

Juste leur dire que ce que nous sommes entrain de faire c’est pour leur bien-être pour que Rufisque soit un département de référence. Je les remercie car tous les habitants ont adhéré à cette cause.

Nous ne sommes pas venus pour détruire mais pour construire car nous avons beaucoup de projets pour Rufisque.

J’en profite pour lancer un appel aux autorités étatiques. Il y a beaucoup de canaux à ciel ouvert dont le travail de construction est arrêté depuis longtemps. C’est bientôt l’hivernage, il faut apporter des solutions à cela.

Nous avons des entreprises ici et de la main-d’œuvre qui peuvent terminer tous ces travaux. Donc, ce n’est plus la peine d’aller chercher des entreprises pour leur confier les travaux. Ces jeunes sont qualifiés et déterminés pour changer le visage de Rufisque. Ils ont juste besoin d’accompagnement.

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Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°212 – du 01/07/2024

🔴 LE PRÉFET DE RUFISQUE SUR LES OPÉRATIONS DE DÉGUERPISSEMENT : « TANT QUE JE SUIS À LA TÊTE DE CETTE PRÉFECTURE, J’ASSUMERAI MA MISSION »
🔴 DÉGUERPISSEMENTS – SONKO REFILE LA PATATE CHAUDE AUX COLLECTIVITÉS : LA CIRCULAIRE DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DÉMENT LE PM

🔴 VICTOIRE D’AMA BALDÉ SUR GRIS BORDEAUX PAR DÉCISION ARBITRALE : PAS DE CHUTE !

L’ ABSENCE DE CONNEXION ENTRE LE PM ET SES MINISTRES : Ousmane Sonko toujours en campagne électorale présidentielle

Monsieur le Premier Ministre, les Sénégalais ont voté, ils ont élu Bassirou Diomaye Diakhar FAYE

Apparemment votre DPG est prête mais vous ne lisez pas les rapports d’activités de vos ministres
Votre rôle est de coordonner, d’orienter et de guider toutes les prises de décision, d’engagements des ministres dans l’accomplissement des missions de service public qui leurs sont assignés.
Mais le constat est que vous êtes en déphasage avec les actions politiques de votre gouvernement sur le terrain tellement vous êtes obnubilé par le discours populiste.
La récente annonce de visite à Colobane et à Ans Bernard montre à aisance du manque de maîtrise des dossiers actuels.

Qu’est-ce qui explique ces erreurs de communication dans la coordination des actions du gouvernement ?

Comment pouvez-vous ignorer la circulaire n°003317/MINTSP/SG:sp du 07 Mai 2024 de votre Ministre de l’intérieur qui a instruit à ses services de procéder au désencombrement de la voie publique en coordination avec les collectivités territoriales?
Peut-être que vous étiez trop occupé à préparer votre anniversaire du 15 juillet et cette circulaire vous a échappé.

En outre, pour ce qui est de votre déplacement à Ans Bernard derrière le Palais de la République, si vous comptez communiquer sur une vente d’un périmètre de 3ha, cette affaire était déjà relayée par les médias sénégalais depuis 2017 et repris par les médias en 2020. Vous étiez peut-être trop pris à engager les jeunes dans le gatsa gatsa que dans le Tabakh Tabakh.

En tant que le Premier des ministres vous feriez mieux de préparer votre communication, de vous atteler aux urgences de l’heure, de prendre vos responsabilités et votre courage sur la question de la DPG et toutes autres attentes ( déclaration de patrimoine, les réformes électorales, le processus de réconciliation nationale, l’apaisement de l’espace politique, la poursuite des solutions concrètes sur la cherté de la vie…..) que d’être là à renouer avec ses pratiques populistes et de gouvernance d’éclat, de buzz, de dagasanté sans retombée significative sur le vécu des sénégalais.

Prenez de la hauteur à l’image du Président Bassirou Diomaye Faye qui démontre de plus en plus qu’il mérite notre tapis rouge.
Neanmoins, j’invite Son Excellence Monsieur le Président de la République, à beaucoup plus de FERMETÉ et de RIGUEUR sur les agissements de son PM/ Opposant qui donne l’impression de tout mettre en œuvre pour faire de ce mandat une propriété personnelle en prenant la République pour Rue-Publique avec des déballages à tout va.

PM, noubliez pas qu’on vous attend respectueusement à l’Assemblée Nationale, avec le Tapis ROUGE, pour votre DPG afin de mieux comprendre les grandes orientations du PROJET, ce projet écrit vous nous disiez par des milliers d’intellectuels d’ici et de la Diaspora

Honorablement vôtre
Marietou DIENG
DEPUTE NON INSCRIT

Musique / Album « Yaay Kan? » : Yoro Ndiaye met sur le marché un album de 12 titres en quête d’une identité musicale

Face à la presse nationale ce vendredi 29 juin 2024, sur le Rooftop du Radisson Blu, l’artiste et chanteur sénégalais Yoro Ndiaye a présenté son nouvel album de 12 titres intitulé « Yaay Kan? » (Qui es-tu?). Cet opus est une interrogation profonde de l’artiste sur sa véritable identité, un appel au retour aux valeurs africaines, aux sources, à l’amour et à la protection de l’environnement. L’album se distingue par son originalité et nous interpelle sur le vrai sens de la vie et de la solidarité.

Ce projet musical a vu la participation de plusieurs artistes renommés, notamment Didier Awadi sur le titre « Feeling », Ash the Best avec la chanson « Wax », et Tapha Diaraby sur « Gëmgëm ». Une chanson est également consacrée au thème du viol, un acte criminalisé au Sénégal, mettant en lumière les préoccupations sociales de l’artiste.

Lors de cette présentation, les journalistes ont pu assister à des témoignages d’icônes de la musique sénégalaise telles qu’Ismaïla Lo, Michael Soumah, Didier Awadi, et Tapha Diaraby, ainsi que du jeune instrumentiste Yéyé Faye, fils de Lamine Faye du Lemzo Diamono. Yoro Ndiaye a su captiver l’audience avec des mélodies et des rythmes africains variés, allant de l’Afrique centrale à l’Afrique de l’Ouest, parfois modernes et très ouverts.

« Cet album est sorti il y a un an. Vous avez vu la situation du pays, nous attendions juste que les activités reprennent leur cours normal. Nous avons passé des jours et des nuits à créer cet album, nous avons fait tout notre possible pour satisfaire tout le monde, » a déclaré Yoro Ndiaye. Il a également expliqué le choix du titre de l’album « Yaay Kan? », en mettant en avant l’importance de s’interroger sur son identité dans un monde en perpétuel changement.

Concernant l’absence notable de mbalax, Yoro Ndiaye a précisé : « Nous, les Sénégalais, avons le mbalax dans nos veines dès notre naissance. Pour créer de nouvelles choses, nous voulons apporter une nouvelle touche, toucher d’autres sensibilités. C’est pourquoi le mbalax n’est pas trop présent dans cet album. Mais le mbalax est en nous, et d’ailleurs au Sénégal, d’autres le font très bien même. »

Pour Yoro Ndiaye, cet album est une restitution de l’ensemble de ses expériences musicales, une ode à l’Afrique et à ses habitants, une invitation au voyage et à la découverte de l’intégration à travers les sonorités. Il incarne la passion et l’engagement de cet artiste qui souhaite faire rayonner la culture africaine à travers le monde.

Pour terminer, Yoro Ndiaye a annoncé des activités de promotion prévues au Sénégal et à l’étranger. « Pour faire connaître l’album à la population, nous avons prévu une tournée partout dans le monde. Nous commencerons au Canada à la fin du mois de juillet, les 27 et 28 juillet, et le 3 août 2024. Nous continuerons également la promotion de l’album au Sénégal, comme chaque vendredi, ici même au Radisson Blu, » a-t-il conclu.

Yoro Ndiaye semble prêt à partager sa vision et son message avec un public global, renforçant ainsi sa quête d’identité musicale et son engagement envers la culture africaine.

M. C. Diagne

Lutte : Ama Baldé bat Gris Bordeaux par décision médicale

Ce dimanche à l’Arène nationale, Ama Baldé et Gris Bordeaux s’affrontaient dans un combat crucial pour se remettre de leurs défaites respectives lors de leurs dernières sorties. C’est finalement Ama Baldé qui a remporté le duel par décision médicale.

Le combat n’a duré que moins de cinq minutes. Après deux minutes et trente secondes de balancement de bras et quelques échanges de coups, les deux lutteurs se sont engagés dans un corps à corps intense qui les a emmenés derrière les sacs. De retour dans l’enceinte, la bagarre a continué, mais une blessure de Gris Bordeaux a nécessité une intervention médicale.

La blessure de Gris Bordeaux a été suffisamment grave pour que les médecins demandent à l’arbitre d’arrêter le combat, attribuant ainsi la victoire à Ama Baldé. Cette décision médicale a mis fin prématurément à un combat qui promettait d’être intense et déterminant pour les deux lutteurs.

Cette victoire est particulièrement significative pour Ama Baldé, qui cherchait à se racheter après son dernier échec. Pour Gris Bordeaux, cette défaite par décision médicale est un coup dur, le contraignant à une nouvelle période de récupération et de réflexion sur la suite de sa carrière.

Les réactions des fans et des analystes de la lutte sénégalaise sont mitigées. Certains saluent la performance d’Ama Baldé et son retour en force, tandis que d’autres expriment leur déception de ne pas avoir pu assister à un combat complet. La blessure de Gris Bordeaux soulève également des questions sur les mesures de sécurité et les protocoles médicaux en vigueur dans l’arène.

Avec cette victoire, Ama Baldé renforce sa position et ouvre la voie à de nouveaux défis et combats à venir. Pour Gris Bordeaux, l’heure est à la récupération et à la stratégie pour revenir plus fort dans l’arène.

Le combat entre Ama Baldé et Gris Bordeaux restera dans les annales comme un affrontement marqué par la détermination et les imprévus, rappelant l’importance de la préparation physique et de la gestion des blessures dans le monde impitoyable de la lutte sénégalaise.

Lutte : Ada Fass écrase Gouy Gui

Le leader de l’écurie Mor Fadam, Gouy Gui, semble loin de ses jours de gloire. Deux ans après avoir mordu la poussière face à Reug Reug, Gouy Gui avait attribué sa défaite à une blessure qui l’aurait empêché de donner le meilleur de lui-même. Mais ce dimanche, lors de son retour très attendu à l’arène nationale, il a déçu une fois de plus, laissant Ada Fass dominer le combat de manière spectaculaire.

Le combat a commencé de manière insipide avec un premier round de cinq minutes où les deux lutteurs sont restés debout, pratiquement inactifs. Malgré les injonctions et les avertissements répétés de l’arbitre, aucun des deux ne prenait l’initiative, ce qui a frustré les spectateurs venus assister à un duel de titans.

Toutefois, le second round a offert un tout autre spectacle. Ada Fass, déterminé à ne pas laisser le combat se prolonger, a attaqué avec vigueur. Il a ceinturé Gouy Gui et l’a rapidement propulsé au sol, affichant une domination totale. Gouy Gui, visiblement en manque de résistance et de dynamisme, n’a opposé que peu de résistance, permettant à Ada Fass de remporter une victoire éclatante.

Cette victoire est cruciale pour Ada Fass, qui cherchait à se relancer après sa défaite contre Zarco. En s’imposant de manière aussi nette, il a montré qu’il reste un adversaire redoutable dans l’arène nationale. Pour Gouy Gui, cette défaite soulève des questions sur sa capacité à retrouver le niveau qui était le sien autrefois.

La performance d’Ada Fass face à un Gouy Gui méconnaissable marque un tournant dans la saison de lutte. Tandis que Ada Fass célèbre son retour en force, Gouy Gui devra revoir sa préparation et sa stratégie s’il veut redevenir un concurrent sérieux dans l’arène sénégalaise. Les amateurs de lutte attendent désormais de voir comment chacun se préparera pour leurs prochains défis.

Bradage foncier à Anse Bernard : Ousmane Sonko dénonce un morcellement opéré par l’ancien régime

Comme annoncé hier, le premier ministre Ousmane Sonko s’est rendu à Anse Bernard pour dénoncer ce qu’il qualifie de « fait grave » concernant le domaine public maritime (DPM). Sur place, il a révélé un morcellement du DPM réalisé par l’ancien régime en novembre 2023.


Le premier ministre a décrit la situation en montrant un tableau illustrant la répartition des terres : « Vous voyez ce tableau, c’est tout un domaine qui a été octroyé à travers un morcellement bien défini : certains ont bénéficié de 5000 m², d’autres 3000, 2000, etc. ». Il a insisté sur le fait que ce morcellement est particulièrement préoccupant pour le peuple sénégalais et sa jeunesse, qui a besoin de disposer d’une plage pour se détendre. Le domaine public maritime est, selon lui, intouchable.


Ousmane Sonko a également rappelé que les procédures pour déclassifier un domaine public maritime sont complexes, ce qui rend encore plus inadmissible l’octroi de ces terres à des privés, notamment des hôteliers, au détriment du peuple. Cette action, menée par l’ancien régime en novembre 2023, a eu lieu alors qu’il ne restait à Macky Sall, l’ancien président de la République, que quelques mois de mandat.


Cette nouvelle dénonciation par Ousmane Sonko s’ajoute à une liste de cas déjà enregistrés par la commission de contrôle mise en place par la primature. Cette commission a pour mission de faire la lumière sur les cas de bradage foncier. Ousmane Sonko a informé que les conclusions de la commission seront dévoilées dans les prochains jours, promettant ainsi de faire toute la lumière sur ces pratiques douteuses.


Le déplacement du premier ministre à Anse Bernard met en lumière un nouvel épisode du scandale foncier qui secoue le pays. Les révélations d’Ousmane Sonko et les futures conclusions de la commission de contrôle seront attentivement suivies par les citoyens, qui attendent des réponses et des mesures concrètes pour protéger le domaine public maritime et assurer la transparence dans la gestion des terres.

Lutte : Zoss Mis KO par Liss Ndiago (Video)

Ce dimanche, à l’Arène nationale, Zoss, le chef de file de l’écurie Door Doorat, a subi une défaite cuisante face à Liss Ndiago. Le vétéran de la lutte avec frappe, qui espérait se relancer après une longue série de défaites, n’a pas réussi à résister à la puissance de son adversaire.

Dès les premiers échanges, Liss Ndiago, du camp de Diamaguène, a montré sa supériorité physique et technique. C’est d’un coup dévastateur du gauche qu’il a envoyé Zoss au sol, mettant fin au combat de manière spectaculaire.

Zoss, touché par la puissance du coup, est resté inerte sur le sol pendant un bon moment, suscitant l’inquiétude des spectateurs et des officiels présents. Heureusement, après quelques minutes, il a pu se relever avec l’aide de son staff médical.

Cette défaite marque un coup dur pour Zoss, qui espérait se relancer après plusieurs revers. Son adversaire, Liss Ndiago, a démontré une fois de plus sa montée en puissance dans le milieu de la lutte sénégalaise, confirmant son statut de combattant redoutable.

Pour Zoss, cette défaite représente un nouveau défi à surmonter. Il devra travailler dur pour regagner la confiance de ses supporters et prouver qu’il a encore sa place parmi les grands noms de la lutte sénégalaise. De son côté, Liss Ndiago consolide sa position et pourrait bientôt viser des combats encore plus prestigieux.

La soirée à l’Arène nationale restera mémorable, non seulement pour la performance impressionnante de Liss Ndiago, mais aussi pour la détermination de Zoss à revenir malgré les obstacles.

Covid-19 : 147 cas positifs au variant Omicron parmi les pèlerins de retour de la Mecque

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) a annoncé, via un communiqué, que 147 cas positifs de Covid-19 ont été détectés parmi les pèlerins de retour des Lieux Saints de l’Islam. Ces cas ont été enregistrés durant la période du 21 au 27 juin 2024, lors de tests effectués à leur arrivée à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD).

Sur les 590 pèlerins testés à leur arrivée, 147 se sont révélés positifs au Covid-19. Des examens de confirmation ont identifié que ces cas sont dus à différentes souches du variant Omicron, variant déjà connu et en circulation au Sénégal depuis plusieurs mois. La majorité de ces souches sont répertoriées dans la base de données du laboratoire national de référence de la grippe et des virus respiratoires, qui assure une surveillance génomique régulière du Covid-19.

Le communiqué du MSAS souligne que les variants Omicron identifiés jusqu’à présent n’ont pas montré de sévérité clinique particulière. En effet, les infections causées par ces variants entraînent souvent des symptômes bénins.

Pour prévenir tout risque d’épidémie, le MSAS a demandé à ses services techniques de renforcer la surveillance épidémiologique, non seulement pour la Covid-19, mais aussi pour toutes les infections respiratoires. Le ministère appelle également la population à faire preuve de vigilance et de sérénité.

Face à cette situation, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale insiste sur l’importance de rester vigilant et serein. Les autorités sanitaires continueront de suivre de près l’évolution de la situation et de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé publique.

La détection de ces cas positifs parmi les pèlerins revient à souligner l’importance des mesures de contrôle et de prévention en vigueur pour contenir la propagation du virus, en particulier lors de grands rassemblements religieux ou sociaux.

Déguerpissements : La Circulaire du Ministère de l’Intérieur Contredit Ousmane Sonko

Le samedi 29 juin, le Premier ministre Ousmane Sonko a affirmé sur les réseaux sociaux avoir « constaté » avec son gouvernement « une vague subite de déguerpissements et de désencombrements entrepris par les collectivités territoriales ». Cette déclaration a laissé entendre que ces opérations n’étaient pas directement orchestrées par le gouvernement central. Cependant, une circulaire datée du 7 mai 2024, signée par le ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine, révèle que le gouvernement a bien demandé de telles initiatives, contredisant ainsi les propos du Premier ministre.

La circulaire en question, adressée aux autorités décentralisées, stipule clairement qu’elles doivent « initier des actions de désencombrement de la voie publique occupée du fait de ces activités ». En outre, elle demande de « mettre en place un cadre de suivi des actions de désencombrement entreprises » et de « veiller à la non-réoccupation des espaces libérés ». Cette directive vise à libérer les voies publiques pour améliorer la circulation des personnes et des biens, considérée comme essentielle pour l’ordre public.

Selon la circulaire, les opérations de déguerpissement sont justifiées par le constat de « phénomènes de débordement des marchés hors de leurs limites et l’occupation des ronds-points par des marchands », situation qui rendrait difficile la circulation et poserait des problèmes de sécurité et de congestion dans plusieurs zones urbaines.

La déclaration de Ousmane Sonko suggère que les opérations de déguerpissement sont des initiatives locales non commanditées par le gouvernement central. Cependant, la circulaire du ministère de l’Intérieur montre que ces actions ont été planifiées et encouragées par le gouvernement. Cette contradiction soulève des questions sur la communication et la coordination entre les différentes branches du gouvernement et les autorités locales.

Les déguerpissements ont des conséquences significatives pour les populations locales, notamment les petits commerçants et les marchands ambulants. Les autorités locales doivent donc naviguer entre la nécessité de maintenir l’ordre public et les impératifs économiques et sociaux des communautés affectées. La clarification de la responsabilité du gouvernement dans ces opérations est essentielle pour assurer une mise en œuvre équitable et efficace des politiques publiques.

La divergence entre les déclarations publiques de Ousmane Sonko et la circulaire du ministère de l’Intérieur met en lumière les défis de la coordination gouvernementale. Cette situation appelle à une meilleure communication entre le gouvernement central et les autorités locales pour garantir des actions cohérentes et transparentes dans l’intérêt de la population.

Tandem Diomaye-Sonko : Théodore Chérif Monteil liste les risques d’une dualité

Les récentes actions du Premier ministre Ousmane Sonko continuent de faire des vagues dans la sphère politique sénégalaise. Accueil controversé de Jean-Luc Mélenchon, interventions dans les domaines militaires et diplomatiques, et une tournée prévue chez des putschistes de la sous-région, ces initiatives n’ont pas manqué de susciter des réactions critiques. Pour Théodore Chérif Monteil, leader de la plateforme Alternative citoyenne Dissoo, ces actions constituent des « erreurs de débutant ». Cependant, il voit en elles des signes avant-coureurs d’une possible dualité avec le Président de la République Bassirou Diomaye Faye.

Invité de l’émission « Jury du dimanche » sur Iradio, Théodore Chérif Monteil a exprimé ses préoccupations quant aux actions de Sonko. « Accueillir Jean-Luc Mélenchon, s’impliquer dans des questions militaires et diplomatiques de manière précipitée, et annoncer une tournée chez des putschistes sont des actions inappropriées pour un chef de gouvernement », a-t-il déclaré. Pour Monteil, ces initiatives témoignent d’une certaine imprudence de la part du Premier ministre, qui pourrait compromettre la stabilité politique du pays.

Bien que Monteil ne perçoive pas encore une dualité affirmée entre le Président Diomaye Faye et le Premier ministre Sonko, il n’exclut pas cette possibilité à l’avenir. « Il faut qu’il apprenne vite et qu’il comprenne que ce n’est pas lui le Président de la République, même s’il est chef du parti, a l’aura et la sympathie des Sénégalais », a-t-il averti. Monteil insiste sur l’importance d’une collaboration harmonieuse entre les deux figures politiques pour assurer la réussite de leur mission. « S’ils veulent réussir leur mission, il faut promouvoir la réussite globale et non celle d’une seule personne », a-t-il ajouté.

Selon Monteil, Ousmane Sonko est incontestablement le choix des Sénégalais, mais il doit se rappeler que Bassirou Diomaye Faye est désormais le Président de la République. « Bassirou Diomaye Faye n’aurait jamais été élu s’il n’avait pas été choisi par Ousmane Sonko. Ce qui est clair maintenant, c’est que Bassirou Diomaye Faye est le Président de la République », a-t-il souligné. Monteil appelle donc à une compréhension et à un respect mutuel des rôles et responsabilités pour éviter toute crise de leadership.

Monteil a également exhorté les Sénégalais à faire preuve de patience et de compréhension envers le Premier ministre Sonko. « C’est la première fois qu’il occupe cette fonction et il n’a jamais été dans un gouvernement. Il va apprendre. Ce qui est important, c’est le résultat de ses actions et non la forme », a-t-il déclaré. Pour lui, il est crucial de juger Sonko sur les résultats concrets de ses actions plutôt que sur ses premiers pas hésitants dans ses nouvelles fonctions.

Cette mise en garde intervient dans un contexte de surveillance accrue des dynamiques politiques au sommet de l’État. Les Sénégalais sont particulièrement attentifs aux actions et décisions de leurs dirigeants, espérant voir une gouvernance efficace et harmonieuse. La collaboration entre le Président et le Premier ministre est cruciale pour la mise en œuvre des politiques publiques et pour répondre aux attentes des citoyens.

Les observations de Théodore Chérif Monteil mettent en lumière les défis et les enjeux de la relation entre Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Pour éviter une crise de leadership et garantir une gouvernance stable, il est impératif que les deux dirigeants travaillent de concert, respectent leurs rôles respectifs et mettent l’accent sur la réussite collective. Le chemin vers une gouvernance harmonieuse et efficace passe par une compréhension mutuelle et une collaboration sans faille entre le Président de la République et son Premier ministre.

DPG de Sonko : Flou et polémique autour autour d’une obligation constitutionnelle(Par Aly Saleh)

La Déclaration de politique générale du Premier Ministre, Ousmane Sonko, continue d’occuper l’actualité politique au Sénégal. Plusieurs voix se sont élevées, qui pour lui demander à Sonko de ne pas déroger à la règle et à la tradition républicaine, qui pour exiger sa présence devant les députés de la 14ème législature. Mais la vérité est que l’Assemblée nationale ne pourra pas hélas, modifier son Règlement intérieur avant octobre, date de l’ouverture de la prochaine session parlementaire.
Déjà le patron du gouvernement a indiqué qu’il n’écarte pas la possibilité d’utiliser d’autres canaux pour faire sa présentation citoyenne devant le Peuple.

Pour apporter sa réplique, l’un de ses prédécesseurs et non moins chef de l’opposition, Amadou Ba a fait savoir que « faire la DPG dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, devant les élus parlementaires, n’est pas seulement une obligation constitutionnelle, c’est un devoir sacré ».
Comme pour faire savoir à Sonko que la DPG doit donc être présentée dans le cadre institutionnel approprié, conformément à la Constitution et aux traditions républicaines.

Et aujourd’hui, pour une révision des textes du règlement intérieur, l’assemblée risque d’être dissoute dès septembre. Alors que rien n’est sûr que la prochaine législature sera favorable à la coalition Benno. C’est pourquoi le bon sens et la sagesse voudraient que l’actuel bureau de l’Assemblee Nationale prenne de la hauteur, en faisant fi des déclarations des uns et des autres et en ne s’attachant uniquement qu’aux principes républicains pour modifier le Réglement Interieur. C’est seulement en ce moment que le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) pourra jouer la carte de la maturité en invitant ensuite le Premier Ministre à venir faire sa DPG.

Déjà la posture de Ousmane Sonko, notamment son discours antisystème, et le slogan du nouveau régime « Jub, Jubal, Jubanti », pour ne citer que ces deux, sont incompatibles avec une Assemblée composée pour la plupart de « vaincus revanchards ».
Et le risque de créer des levées de bouclier et des contestations violentes par des motions de censure, des amendements ciblés et autres blocages, est bien réel.

Donc toute cette polémique autour de la DPG paraît plus comme une manœuvre politique pour piéger le patron de Pastef à l’hémicycle lorsque l’on sait que la Constitution prévoit la DPG mais sans contrainte spécifique. Déjà le délai de 90 jours a été supprimé par les parlementaires de BBY après la révision constitutionnelle de 2019. Et la suppression du poste de PM par l’ancien président, Macky Sall n’a pas été suivie d’une réactualisation du contenu. Mais dans tous les cas, Ousmane Sonko ne doit en aucun rater son rendez-vous avec l’histoire pour écrire une nouvelle page du Sénégal axée sur la transparence tant vantée sur tous les toits et tous les cieux.

Aly Saleh

Crise à Colobane : Ousmane Sonko critique l’absence de mesures d’accompagnement et prône une meilleure communication

Lors d’une intervention à Colobane, le Premier Ministre Ousmane Sonko a exprimé des préoccupations concernant les récentes opérations de déguerpissement. Il a souligné que l’État, les collectivités locales et les citoyens partagent la responsabilité de l’occupation anarchique des marchés. Cependant, il a critiqué l’absence de mesures d’accompagnement après les déguerpissements, appelant à davantage de soutien pour les personnes affectées.

Accompagné du ministre de l’urbanisme Moussa Balla Fofana et du préfet local, le Premier Ministre a insisté sur la nécessité d’une communication accrue avec les commerçants, soulignant que ces derniers doivent être intégrés dans le processus de relocalisation. Il a également appelé les marchands ambulants à coopérer en acceptant les sites alternatifs proposés, en attendant des solutions durables pour leurs activités commerciales.

La situation à Colobane continue de susciter des inquiétudes, avec des appels pour une approche plus équilibrée entre régulation urbaine et soutien social aux populations touchées.

Violences basées sur le genre : J-Gen Sénégal invite l’Etat à dédier une ligne budgétaire pour chiffrer les VBG

Après une année d’activités dans le cadre de la campagne « Compterpourtoutes » qui avait pour but d’amplifier la voix des jeunes féministes, afin d’influencer les pouvoirs publics nationaux pour l’obtention d’une ligne budgétaire disponible dédiée à la production de d’éléments probants sur les violences basées sur le genre (VBG) au Sénégal, l’Ong J-Gen Sénégal a expliqué le déroulement de l’opération qui vient d’être bouclée.

« Cette campagne se positionne comme une mobilisation d’acteurs à tous les niveaux afin de plaider auprès de l’Etat pour que l’on puisse dédier une ligne budgétaire aux violences basées sur le genre au niveau de la loi sur le finance national. Mais je pense qu’il faut préciser que la question de la disponibilité des données sur les violences basées sur le genre est une réelle problématique au Sénégal. Puisque tous les acteurs qui travaillent dans ce processus peuvent prouver cette réalité et l’Etat même sait qu’il est important d’investir dans ce domaine là. Vous le savez, lorsque vous n’avez pas de données suffisantes par rapport à une thématique, c’est difficile de pouvoir l’aborder comme il le faut et de pouvoir prétendre aux résultats escomptés. Donc, nous savons qu’il existe effectivement quelques données de référence avec l’ANSD qui fournit des informations essentielles sur les VBG dans le cadre général et il y’a aussi des études qui sont menées par des instituts de recherche universitaires et indépendants mais au-delà de cela aussi par des Ong. Donc vous comprenez que nous ne sommes pas à un niveau où nous pouvons tout simplement avoir un guichet unique de collecte ou de recueil même de données sur les violences basées sur le genre », a indiqué face à la presse, Maimouna Astou Yade, directrice executive de J-Gen Sénégal et cocoordonnatrice de la campagne « Compterpourtoute » au Sénégal, soutenue techniquement et financièrement par Equipop.
Cette rencontre avec les journalistes a permis à Mme Yade de préciser que cette campagne qui vise à amener les décideurs à accorder une plus grande importance aux données sur les violences basées sur le genre (VBG) et les violences sexuelles et sexistes (VSS) se tient également dans 7 autres pays ouest africains.

« Je précise que c’est une campagne qui se fait de la même manière dans 8 pays d’Afrique de l’ouest dont le Sénégal. On est en train de s’activer pour que nos décideurs puissent accorder une plus grande importance aux données sur les VBG et les violences sexuelles et sexistes (VSS) pour en faire une action régionale », a-t-elle souligné, avant d’inviter l’Etat à accorder une ligne budgétaire pour chiffrer les VBG: « nous voudrions que l’Etat du Sénégal puisse positionner un ministère de tutelle quelconque, peut-être particulièrement au ministère de la santé et de l’action sociale ou au ministère de la famille et de solidarité, une ligne budgétaire qui permettra de financer ces études là. Et on voudrait que cela puisse apparaître dans la loi de finance, que cela soit vraiment réglementaire et l’on sache que effectivement on peut dire que l’Etat du Sénégal a dégagé un certain budget pour l’accessibilité des données ».

Aly Saleh

Oumar Sow critique vivement Ousmane Sonko pour son refus de présenter sa Déclaration de Politique Générale à l’Assemblée nationale

Dans un message directement adressé au Premier ministre, Oumar Sow, ancien ministre Conseiller, a exprimé de vives critiques à l’encontre d’Ousmane Sonko concernant son choix de ne pas présenter sa Déclaration de Politique Générale (DPG) devant l’Assemblée nationale. Oumar Sow a souligné l’importance fondamentale de cette obligation constitutionnelle et a mis en garde contre les possibles répercussions sur la stabilité démocratique et institutionnelle du Sénégal. Il enjoint le Premier ministre à respecter ses responsabilités et à témoigner du respect dû aux institutions de la République.

Voici l’intégralité de sa publication !

«A Monsieur le Premier Ministre, Ousmane Sonko

Il est regrettable de constater votre refus de vous soumettre à une obligation constitutionnelle aussi fondamentale que la présentation de votre Déclaration de Politique Générale (DPG) devant l’Assemblée nationale. La Constitution du Sénégal, en tant que loi suprême, est au-dessus de tout texte régissant notre Assemblée nationale. Ignorer cette obligation, c’est bafouer les principes mêmes de notre République.

Votre posture actuelle soulève de sérieuses inquiétudes quant à votre compréhension du rôle de Premier ministre dans notre régime présidentiel. Vous n’êtes pas au-dessus des lois ni des institutions. Votre devoir est de travailler en harmonie avec elles, et non de défier l’ordre établi.

Le refus de présenter votre DPG devant l’Assemblée nationale est un acte grave qui pourrait précipiter une crise institutionnelle. Cette attitude, loin d’être constructive, risque de fragiliser notre démocratie et de semer le désordre. Il est impératif que vous respectiez les engagements et les devoirs de votre fonction.

Il est crucial de comprendre que le Sénégal est une démocratie respectueuse de la séparation des pouvoirs. Vos actions doivent refléter cette réalité. Présenter votre DPG devant l’Assemblée nationale est non seulement une obligation légale, mais aussi un acte de transparence et de respect envers les représentants du peuple sénégalais.

Arrêtez votre « gatsa gatsa » à vos combats politiques.

Monsieur le Premier Ministre, le Sénégal mérite un leadership qui honore ses institutions et qui travaille pour le bien commun. Reconsidérez votre position et montrez à nos concitoyens que vous êtes un homme d’État digne de cette grande nation.

Respectueusement.
Oumar SOW »

Tensions en Asie : La Corée du Nord met en garde contre les exercices militaires conjoints

Le dimanche 30 juin, la Corée du Nord a vivement critiqué les récents exercices militaires entre la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis, les qualifiant de « version asiatique de l’OTAN » et a averti des « conséquences fatales » qui pourraient en découler.

Les exercices de trois jours, nommés « Freedom Edge », se sont concentrés sur les missiles balistiques, la défense aérienne, la guerre sous-marine et la cyberdéfense et se sont terminés le samedi 29 juin.

L’année dernière, lors d’un sommet trilatéral, les dirigeants des États-Unis, de la Corée du Sud et du Japon ont décidé d’organiser ces exercices annuels pour montrer leur unité face aux menaces de la Corée du Nord, qui possède des armes nucléaires, ainsi que face à l’influence croissante de la Chine dans la région.

Dans un communiqué diffusé dimanche par l’agence KCNA, le ministère des Affaires étrangères nord-coréen a déclaré : « Nous dénonçons fermement (…) les provocations militaires contre la Corée du Nord. » Il a également averti que les relations entre les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud ressemblent de plus en plus à une « version asiatique de l’OTAN » et a mis en garde contre des « conséquences fatales ». Pyongyang a affirmé qu’il ne tolérerait pas les actions visant à renforcer un bloc militaire dirigé par les États-Unis et leurs alliés.

Ces exercices ont vu le déploiement du porte-avions américain à propulsion nucléaire USS Theodore Roosevelt, du destroyer lance-missiles japonais JS Atago et de l’avion de chasse sud-coréen KF-16. Pour Pyongyang, de tels exercices combinés représentent des répétitions en vue d’une éventuelle invasion.

La situation reste tendue en Asie, avec des échanges de critiques et de mises en garde entre la Corée du Nord et ses voisins, ainsi qu’avec les États-Unis, dans un contexte où les tensions géopolitiques sont exacerbées par les ambitions nucléaires de Pyongyang et les dynamiques de puissance régionale.

Révélation Gouvernementale : Ousmane Sonko enquête sur les activités littorales à Dakar

Ce dimanche après-midi, le Premier Ministre Ousmane Sonko effectuera une série de visites stratégiques à Dakar, non pas pour une simple promenade, mais pour superviser de près les opérations du Jub Jubël Jubënti. « Depuis quelques jours, les collectivités territoriales ont lancé une série de déguerpissements et de désencombrements », a déclaré le gouvernement. À 15h30, à Colobane, Sonko transmettra un message urgent du président Bassirou Diomaye Faye. Ensuite, il se rendra à la plage Hanse Bernard pour révéler des découvertes troublantes dans le cadre des enquêtes sur le littoral.

Tensions en hausse : Crise institutionnelle imminente entre l’Assemblée nationale et Ousmane Sonko

Il semble que des tensions croissantes entre l’Assemblée nationale et le Premier ministre Ousmane Sonko pourraient conduire à une crise institutionnelle imminente. Le Bureau de l’Assemblée nationale a répondu fermement aux récentes déclarations du Premier ministre, qualifiées de discourtoises, en reportant le Débat d’orientation budgétaire (DOB). Cette décision souligne une détérioration des relations et pose la question de la stabilité institutionnelle à venir.

« Dans un message largement diffusé le 28 juin 2024, le Premier Ministre du Sénégal a tenu des propos relatifs à la déclaration de politique générale en indiquant notamment que sa déclaration est déjà prête pour présentation; qu’en cas de carence de l’Assemblée nationale d’ici le 15 juillet 2024, il pourrait la faire devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques, pour un débat libre et ouvert et, à coup sûr, de qualité supérieure.

Suite à ces propos d’une « extrême gravité » qui s’attaquent à l’esprit comme à la lettre de la Constitution de la République du Sénégal, le Bureau a décidé de se réunir en urgence ce samedi 29 juin 2024 marquant également la fin de la Session ordinaire unique 2023-2024.
A ce titre, le Bureau a relevé avec indignation les propos discourtois, les injonctions inacceptables, ainsi que les manquements de forme et de fond contenus dans ledit message, en violation des règles de fonctionnement des Institutions, de la séparation des pouvoirs et de l’élégance républicaine.
Il ressort de ladite réunion du Bureau les conclusions suivantes :
1. Le Bureau dénonce fermement les propos du Premier Ministre qui, en plus de leur caractère outrageant, constituent une menace réelle sur le fonctionnement normal des institutions de la République et sur la préservation des valeurs républicaines dont la défense constante a permis au Sénégal de garder la stabilité qu’on lui reconnaît.
2. Le Bureau décide de sursoir à la tenue du Débat d’Orientation budgétaire prévu ce jour 29 juin 2023 dans la mesure où le Premier Ministre, Chef du Gouvernement dont le Ministre des Finances et du Budget est membre, ne compte pas faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
3. Le Bureau invite le Président de l’Assemblée nationale à prendre toutes les initiatives nécessaires permettant de contribuer au fonctionnement des institutions dans les termes prévus par la Constitution et les lois.
4. Le Bureau en appelle au respect scrupuleux des institutions, de leur fonctionnement régulier et normal avec le sens élevé des responsabilités. »

Fait à Dakar, le 29 Juin 2024

Ousmane Sonko lance une initiative de transparence : Les ministres sommés de fournir les contrats signés

Dans une démarche audacieuse visant à renforcer la transparence et à rationaliser les dépenses publiques, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a émis une circulaire urgente à l’attention de tous les membres de son gouvernement. Cette directive, marquée comme URGENT, demande à chaque ministre de soumettre avant le 1er juillet 2024 un inventaire détaillé de tous les contrats signés au cours des trois dernières années.

Cette requête exhaustive couvre divers domaines stratégiques de l’administration publique, notamment :

  1. Contrats avec des cabinets d’expertise : Tous les accords conclus avec des cabinets fournissant des services juridiques, comptables et autres doivent être répertoriés.
  2. Recrutements de personnel : Un compte rendu des recrutements effectués durant les années 2022, 2023 et 2024, qu’il s’agisse de contrats à durée indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD), est également requis.
  3. Contrats de prestation publicitaires : Toutes les conventions liées à des services publicitaires doivent être documentées et soumises.

En outre, le Premier ministre a ordonné la suspension immédiate de toute nouvelle convention jusqu’à nouvel ordre, soulignant ainsi l’importance cruciale de cette mesure pour assurer une gestion prudente des ressources de l’État.

Les documents requis doivent être transmis de manière numérique à l’adresse spécifiée : virginie.sarr@primature.sn. Ousmane Sonko a insisté sur l’exactitude et la diligence requises dans la compilation et la présentation de ces informations, soulignant que cette initiative fait partie d’une politique plus large visant à promouvoir la bonne gouvernance et à maximiser l’efficacité des dépenses publiques.

Cette démarche s’inscrit résolument dans l’engagement du gouvernement à renforcer la transparence et la responsabilité, essentielles pour le développement durable et l’optimisation des ressources nationales.

Accident Mortel sur l’Axe Ziguinchor-Bignona : Un Conducteur de Taxi Péri

Ce samedi 29 juin 2024, un tragique accident a secoué la tranquillité du village de Teubi, situé le long de l’axe Ziguinchor-Bignona. Vers midi, une collision violente entre une voiture de marque Peugeot 406 et un 4×4 a coûté la vie à Aliou Diedhiou, conducteur de taxi résidant au quartier Tenghory transgambienne 1 de Bignona.

L’accident s’est produit à une intersection critique, provoquant la mort instantanée de M. Diedhiou et laissant deux autres individus grièvement blessés. Les blessés, dont l’état nécessite des soins intensifs, ont été transportés d’urgence à l’hôpital régional de Ziguinchor. Le corps de M. Diedhiou a également été conduit à la morgue de cet établissement hospitalier pour les procédures nécessaires.

Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais cet événement tragique rappelle la nécessité d’une vigilance constante et du respect strict du code de la route sur nos axes routiers. Les autorités locales et les forces de l’ordre sont mobilisées pour enquêter sur cet accident et assurer la sécurité des usagers de la route dans la région.

En cette période de deuil, nos pensées vont aux familles endeuillées et aux blessés, ainsi qu’à la communauté affectée par cette perte tragique.

« La Déclaration de Politique Générale au Sénégal : Une Controverse Plus Politique que Juridique, selon Ndiaga Sylla »

L’expert électoral Ndiaga Sylla a récemment abordé la controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) au Sénégal, soulignant que celle-ci revêt davantage une dimension politique que juridique. La polémique, selon lui, dépasse la simple absence de règlement intérieur de l’Assemblée nationale et est plutôt alimentée par les dynamiques de « cohabitation » difficile entre le Premier ministre et l’Assemblée actuelle.

La réticence du Premier ministre à précipiter sa DPG peut être interprétée comme une stratégie face à la configuration politique de l’Assemblée. Actuellement, la décision de dissoudre l’Assemblée nationale appartient au Président de la République, qui dispose de cette possibilité avant l’ouverture de la prochaine session, mais pas avant le 13 septembre 2024, conformément à l’Article 87, alinéa 2 de la Constitution.

Ainsi, la situation actuelle révèle non seulement des enjeux constitutionnels et politiques mais également des stratégies délibérées qui influencent la gouvernance et les relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

Le Député Marietou Dieng s’oppose à la tenue du Débat d’Orientation Budgétaire sans Déclaration de Politique Générale préalable

Le député non inscrit Marietou Dieng a exprimé sa désapprobation face à la tenue du Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) avant la présentation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) par le Premier ministre. Lors d’une déclaration faite le samedi 29 juin 2024, Dieng a souligné l’importance du parallélisme des formes, faisant écho au ministre Samba Sy, et a insisté sur la nécessité de cohérence entre les orientations budgétaires et les objectifs de gouvernance.

Dieng a également remis en question la légitimité du Règlement intérieur actuel de l’Assemblée nationale, qu’elle qualifie de « faux », et qui, selon elle, est à l’origine du blocage empêchant la venue du chef de gouvernement pour faire la DPG. Elle a interrogé sur la base légale ayant permis au Premier ministre de se présenter pour le DOB en vertu de ce règlement intérieur contesté.

Soulignant la confiance du peuple et la légitimité des députés, Marietou Dieng a affirmé que le Premier ministre et son gouvernement ne tenaient leur existence que de la volonté du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Selon elle, le Premier ministre est simplement le porte-parole du Président de la République, traduisant sa vision et les axes de sa politique gouvernementale.

Elle a également critiqué le rôle des personnalités politiques comme Mouhamed Guy Marius Sagna, Ayib Daffé, et Ousmane Sonko, qualifiant leurs actions de jeu de rôle digne d’une série télévisée.

Enfin, Dieng a exhorté ses collègues députés à ne pas permettre la tenue du DOB sans avoir reçu au préalable la déclinaison du projet gouvernemental, qui reste, selon elle, « fantôme ». En conclusion, elle a assuré que les députés étaient prêts à accueillir le Premier ministre à la date de son choix, mais a insisté sur la nécessité de suivre les procédures appropriées pour garantir la transparence et la légitimité des actions gouvernementales.

« Débat Controversé sur la DPG : Réaction d’Amadou BA, Ancien Premier Ministre du Sénégal »

La démocratie repose sur des institutions solides et des pratiques républicaines scrupuleusement respectées par tous. La Déclaration de Politique générale (DPG) du Premier Ministre, loin d’être un simple exercice de communication, constitue un moment décisif où le gouvernement s’engage, devant le peuple, à travers ses représentants élus, à suivre un cap précis selon les orientations du Président de la République.

L’article 55 de notre Constitution impose au Premier Ministre de présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale. Il est impératif de perpétuer cette tradition républicaine, gage de transparence et de responsabilité gouvernementale.

La DPG doit donc être présentée dans le cadre institutionnel approprié, conformément à notre Constitution et à nos traditions républicaines. Faire la DPG dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, devant les élus parlementaires, n’est pas seulement une obligation constitutionnelle, c’est un devoir sacré.

C’est pour cette raison qu’en tant que Premier Ministre, j’ai fait ma DPG devant l’Assemblée nationale, dans les trois mois qui ont suivi ma nomination, et fait face à la motion de censure que les députés d’un groupe parlementaire avait introduite.

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Pour éviter une crise institutionnelle susceptible de fragiliser notre démocratie, il est de notre devoir de veiller à ce que chaque étape de notre processus démocratique soit scrupuleusement respectée.

Mon vœu le plus cher, porté par mon engagement politique, est de voir notre pays progresser dans le respect de nos institutions et de nos valeurs démocratiques. Notre commune volonté à veiller sur ces principes renforcera notre démocratie et consolidera la confiance de nos concitoyens envers leurs dirigeants.

Vive la République !
Vive le Sénégal !

Amadou BA
Ancien Premier Ministre du Sénégal

Adama Gaye appelle le peuple sénégalais à rejeter les décisions « fantaisistes » de Sonko

Le journaliste sénégalais Adama Gaye a récemment fait une déclaration incisive sur les réseaux sociaux, appelant les citoyens du Sénégal à s’opposer aux décisions jugées « fantaisistes et verticales » prises par Ousmane Sonko. Gaye a particulièrement critiqué le choix de Sonko de sélectionner son propre auditoire pour sa Déclaration de Politique Générale (DPG), ainsi que le lieu pour cet événement.

En réponse à une annonce du Premier Ministre, qui a conditionné sa DPG à la réinscription de certaines dispositions relatives à son rôle dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, Sonko a soulevé que ces dispositions avaient été abrogées en 2019 après la suppression du poste de Premier Ministre, et n’avaient pas été réactualisées depuis sa restauration en 2021.

Cette polémique reflète les tensions politiques au Sénégal, où des voix divergentes s’expriment sur l’autorité et la légitimité des décisions gouvernementales. Gaye, connu pour ses prises de position tranchantes, continue d’influencer le débat public à travers ses interventions médiatiques.

Polémique sur la DPG : Pape Djibril Fall appelle à mettre fin aux querelles politiciennes

Lors de l’ouverture du débat d’orientation budgétaire, Pape Djibril Fall, président du mouvement « Les Serviteurs » et député de la 14ème législature, a vivement critiqué les querelles stériles entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier Ministre. Il a exprimé son regret face à ce qu’il qualifie de débats de « borne fontaine », appelant à un respect renforcé des institutions et à une refonte nécessaire pour restaurer leur crédibilité.

Pape Djibril Fall a vertement critiqué le climat politique actuel, déplorant l’immaturité manifestée par certains acteurs politiques dans leurs échanges. Selon lui, les Sénégalais sont las de la politique politicienne et aspirent à une gouvernance plus mature et responsable.

« Il faut une refonte de toutes les institutions qui ont été rudement éprouvées », a déclaré le député. Il a insisté sur la nécessité pour l’exécutif de consolider les institutions plutôt que de les affaiblir davantage. Ses propos interviennent dans un contexte où les débats parlementaires sont souvent parasités par des controverses partisanes qui, selon lui, détournent l’attention des véritables enjeux nationaux.

Pape Djibril Fall a appelé à une prise de conscience collective pour mettre fin aux querelles de « borne fontaine » et se concentrer sur des réformes institutionnelles sérieuses et constructives. Il a souligné que la stabilité et la crédibilité des institutions sont essentielles pour le développement harmonieux du Sénégal.

En conclusion, Pape Djibril Fall a exprimé son espoir que ses collègues politiques adoptent une approche plus mature et responsable, mettant de côté les intérêts partisans au profit du bien-être commun. Sa position reflète un appel urgent à l’unité et à la réforme institutionnelle pour répondre aux attentes légitimes de la population sénégalaise.

Tensions à l’Assemblée nationale : Ayib Daffé minimises l’annulation du débat d’Orientation Budgétaire

L’Assemblée nationale a clôturé sa session ordinaire unique 2023-2024 dans une atmosphère tendue. En réponse à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko, le bureau de la représentation nationale a décidé d’annuler le débat d’orientation budgétaire qui devait se tenir aujourd’hui. Cette décision suscite des réactions mitigées et soulève des questions sur les conséquences potentielles pour le processus budgétaire de l’année prochaine.

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Certains observateurs estiment que cette annulation constitue un précédent très grave. Sans un débat d’orientation budgétaire, le vote du budget 2025 pourrait être compromis, obligeant le Président de la République à exécuter le budget par ordonnance, ne permettant ainsi que l’exécution des dépenses essentielles. Cette situation pourrait restreindre de nombreux projets et initiatives.

Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, Ayib Daffé, minimise l’impact de cette annulation. « Par des caprices et des enfantillages, l’Assemblée nationale décide de ne pas tenir le débat d’orientation budgétaire », a-t-il déclaré, déplorant la décision. Selon lui, l’opposition, avec la complicité du président de l’Assemblée nationale, n’a fait que donner « un coup d’épée dans l’eau ».

« Qu’il y ait débat d’orientation budgétaire ou non, le gouvernement travaille. Cela n’aura aucune conséquence puisque ce sont les députés qu’on a privés de 300 minutes de temps de parole. Mais l’exercice en tant que tel n’est qu’une séance d’information qui devait permettre aux députés de donner leurs avis sur les orientations budgétaires du gouvernement », a-t-il ajouté

L’annulation de ce débat pourrait avoir des répercussions importantes. Sans orientation budgétaire, le processus de vote du budget 2025 est compromis, laissant le Président de la République avec la responsabilité de gérer les finances par ordonnance. Cette situation pourrait limiter les dépenses aux seuls secteurs essentiels, entravant ainsi de nombreux projets et initiatives.

En marge de cette cérémonie de clôture de la session, les nouveaux députés Samba Diouf et Amadou Ba ont été installés dans leurs nouvelles fonctions. Ils remplacent au sein de cet hémicycle Birame Souleye Diop et Aliou Sall, récemment nommés ministres dans le nouvel attelage gouvernemental.

Crise à l’Assemblée Nationale : Annulation de la Séance d’Orientation Budgétaire

Une tension palpable a marqué aujourd’hui l’Assemblée Nationale du Sénégal alors que la séance d’orientation budgétaire (DOB) a été annulée suite à une décision controversée du gouvernement. Le ministre des finances, Cheikh Diba, et ses collaborateurs ont quitté les lieux après que les députés eurent voté en majorité pour l’annulation de cette importante séance.

La séance, qui aurait dû permettre au gouvernement de présenter ses orientations budgétaires pour la période à venir, a été abandonnée après que le premier ministre ait refusé de se conformer à l’exigence de déclaration de politique générale. Cette décision a été fortement critiquée par le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, soulignant un manque de respect envers l’institution parlementaire.

La scène à l’Assemblée Nationale a été marquée par des débats houleux et des échanges passionnés alors que les députés ont dû procéder à la clôture de la session ordinaire unique 2023-2024 sans la présence du ministre des finances. Le ministre du travail s’est retrouvé seul avec les parlementaires pour terminer la session.

Cette situation soulève des questions sur les relations entre le gouvernement et le parlement, ainsi que sur le respect des procédures démocratiques et des responsabilités institutionnelles. L’avenir des discussions budgétaires et des engagements gouvernementaux reste incertain alors que cette impasse politique se poursuit.

Nous continuerons à suivre de près l’évolution de cette crise à l’Assemblée Nationale et ses implications pour la gouvernance et la démocratie au Sénégal.

Assemblée Nationale : Annulation du débat d’Orientation Budgétaire en réponse au Premier Ministre

Une crise institutionnelle semble se dessiner entre l’exécutif et le législatif au Sénégal. En réponse à la décision du Premier ministre Ousmane Sonko de tenir sa déclaration de politique générale (DPG) devant un jury populaire si le règlement intérieur n’était pas mis à jour, les députés de Benno Bokk Yakaar ont annulé le débat d’orientation budgétaire prévu pour le samedi 29 juin 2024.

L’annonce a été faite par le député Abdou Bara Dolly et confirmée par le vice-président Abdou Mbow. Selon eux, cette décision a été prise lors d’une réunion du bureau et de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, tenue en début de matinée. Les députés du groupe parlementaire du régime déchu ont utilisé leur majorité pour bloquer ce débat crucial pour l’exercice budgétaire 2024-2025. Cette plénière devait également marquer la clôture de la session ordinaire 2023-2024 de l’Assemblée nationale.

« Le Premier ministre Ousmane Sonko a réduit l’Assemblée nationale à sa plus simple expression. Donc le bureau de la représentation nationale a décidé souverainement de surseoir au débat d’orientation budgétaire qui devait se tenir ce jour », a affirmé Abdou Mbow.

Depuis plus d’une semaine, des tensions entourent la déclaration de politique générale du Premier ministre, prévue au plus tard trois mois après sa nomination, selon les dispositions antérieures du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cependant, ces dispositions ont été modifiées en 2019 lors de la suppression du poste de Premier ministre.

Les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi accusent que ces dispositions ont été réintégrées frauduleusement dans le règlement intérieur en 2021, lorsque la fonction de chef du gouvernement a été rétablie, sans passer par le processus normal d’adoption d’une loi organique modifiant le règlement intérieur.

Face à cette situation, le Premier ministre Ousmane Sonko a menacé, dans une lettre adressée au député Guy Marius Sagna, de faire sa DPG devant un jury populaire si la « carence » dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale persistait. Cette déclaration a mis en exergue les tensions entre les deux branches du gouvernement.

L’annulation du débat d’orientation budgétaire par les députés de Benno Bokk Yakaar risque d’aggraver les tensions entre l’exécutif et le législatif, menant potentiellement à une crise institutionnelle. Les prochaines semaines seront cruciales pour voir comment ces tensions seront résolues et quel impact elles auront sur la gouvernance du pays.

La situation actuelle met en lumière les défis liés à la gouvernance et à la coopération entre les différentes branches du gouvernement sénégalais. Les développements futurs détermineront si un compromis peut être trouvé pour assurer une gestion stable et efficace des affaires publiques.

Changement dans le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale : Mame Diarra Fam critique le manque de transparence

Lors du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée Nationale, Mame Diarra Fam, parlementaire de Pikine pour la 14ème législature, a vivement critiqué les récentes modifications apportées au règlement intérieur de l’institution. Elle a souligné avoir été parmi les premières à remarquer ces changements et à en alerter Ousmane Sonko, leader du groupe Liberté et Démocratie, ainsi que d’autres figures politiques telles que Doudou Wade et Mamadou Lamine Diallo.

« Je fus la première à découvrir que le règlement intérieur de l’assemblée nationale a été truqué », a déclaré Mame Diarra Fam. Selon elle, ces modifications, discutées mais ignorées par la majorité en place à l’époque, ont finalement eu des conséquences fâcheuses. Elle a également fait référence à l’obligation pour le Premier Ministre de venir présenter sa Déclaration de Politique Générale (DPG), soulignant que cette pratique pourrait désormais être omise.

Les révisions du règlement intérieur, dont les détails précis n’ont pas été spécifiés, ont apparemment échappé à un examen minutieux par les principaux acteurs de l’opposition. Mame Diarra Fam a exprimé son regret quant à la façon dont ces modifications ont été introduites sans un débat approprié et transparent.

En réponse à ces critiques, le gouvernement pourrait être confronté à une demande accrue de transparence et de reddition de comptes concernant les procédures parlementaires et législatives. La question de la légitimité des modifications apportées au règlement intérieur pourrait susciter un débat plus large au sein de la société civile et parmi les divers partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale.

La révélation de Mame Diarra Fam met en lumière les défis persistants en matière de gouvernance et de démocratie institutionnelle, soulevant des questions importantes sur la manière dont les règles internes sont établies et appliquées au sein du parlement sénégalais

Bassirou Diomaye Faye lance une série d’audits dans les structures publiques

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a ordonné une série d’audits dans plusieurs structures publiques du Sénégal, selon une annonce faite par le journal Libération. Ces missions de contrôle, qui couvrent une large gamme d’organismes, visent à assurer une gestion transparente et efficace des ressources publiques.

Les Structures Ciblées

L’Inspection générale d’Etat (IGE) a déjà été déployée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Les missions d’audit se poursuivront dans les structures suivantes :

  • La Poste
  • La Société africaine de raffinage (SAR)
  • La Société d’exploitation du Train express régional (SENTER)
  • Le Fonds de soutien de l’énergie (FSE)
  • La Loterie nationale sénégalaise (Lonase)

Contrôles Sous l’Ancien Régime

En plus des audits actuels, les vérificateurs vont examiner la gestion de plusieurs institutions sous l’ancien régime. Ces institutions comprennent :

  • L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • L’Office des lacs et cours d’eau (OLAC)
  • Le Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD)
  • Le Fonds d’entretien routier autonome (FERA)
  • L’Agence autonome des travaux et gestion des routes (Ageroute)

Ces audits visent à vérifier la conformité des opérations de ces institutions avec les réglementations en vigueur, à détecter toute irrégularité et à s’assurer que les fonds publics sont utilisés de manière optimale. Les résultats des audits permettront également d’identifier les points faibles dans la gestion des ressources publiques et de proposer des recommandations pour améliorer l’efficacité et la transparence.

Cette initiative de contrôle rigoureux s’inscrit dans une démarche de renforcement de la gouvernance et de la transparence au sein des institutions publiques sénégalaises. En mettant en place ces audits, le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye réaffirme son engagement à lutter contre la corruption et à promouvoir une gestion transparente des ressources publiques.

Les audits annoncés ont suscité diverses réactions. Les partisans de la transparence et de la bonne gouvernance saluent cette initiative, espérant qu’elle permettra de mettre en lumière toute mauvaise gestion et de prendre les mesures correctives nécessaires. Toutefois, certains critiques expriment des réserves quant à l’indépendance et à l’efficacité de ces contrôles, craignant qu’ils puissent être influencés par des considérations politiques.

La décision de Bassirou Diomaye Faye de lancer des audits dans plusieurs structures publiques est une étape importante vers la promotion de la transparence et de la responsabilité au sein de l’administration sénégalaise. Les résultats de ces audits seront attentivement suivis par le public et les observateurs, qui espèrent voir des actions concrètes pour corriger les éventuelles défaillances et améliorer la gestion des ressources publiques au Sénégal.

Annulation du Débat d’Orientation Budgétaire à l’Assemblée Nationale : Déclaration de Cheikh Abdou Mbacké

Le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a annoncé aujourd’hui l’annulation du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, suite à une décision prise lors de la réunion du bureau de l’Assemblée. Cette décision fait suite à une déclaration selon laquelle le Premier ministre ne reconnaît pas cette assemblée.

Selon Bara Dolly, « le Premier ministre qui doit faire sa déclaration de politique générale ne reconnaît pas cette assemblée. C’est pour cette raison que le bureau a décidé de ne pas tenir ce débat d’orientation générale que le ministre des finances doit normalement présider. »

Cette annonce marque un développement significatif dans le processus parlementaire, soulignant des tensions potentielles entre le gouvernement et l’Assemblée nationale. La décision prise par le bureau de l’Assemblée aura des répercussions sur le calendrier législatif et sur les discussions budgétaires à venir.

Restez à l’écoute pour plus de développements sur cette affaire en évolution à l’Assemblée nationale.

Vaste Programme de Contrôle après l’AIBD : Diomaye Faye Ordonne des Audits à Grande Échelle

Suite à l’initiative de contrôle à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a étendu les missions d’audit à plusieurs entités publiques clés, selon une annonce parue dans Libération. Cette démarche vise à renforcer la transparence et à assurer une gestion efficace des ressources publiques à travers divers secteurs stratégiques.

Inspection Générale d’État (IGE) mobilisée

L’Inspection Générale d’État a été dépêchée pour mener des vérifications rigoureuses à :

  • La Poste
  • La Société Africaine de Raffinage (SAR)
  • La Société d’Exploitation du Train Express Régional (SENTER)
  • Le Fonds de Soutien de l’Énergie (FSE)
  • La Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase)

Ces institutions clés seront scrutées dans le cadre d’une approche proactive visant à identifier d’éventuelles irrégularités et à garantir une utilisation optimale des fonds publics.

Un Focus sur la Gestion Antérieure

En parallèle, les vérificateurs basés à la Présidence enquêteront sur la gestion antérieure des entités telles que :

  • L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP)
  • L’Office des Lacs et Cours d’Eau (OLAC)
  • Le Conseil Exécutif des Transports Urbains Durables (CETUD)
  • Le Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA)
  • L’Agence Autonome des Travaux et Gestion des Routes (Ageroute)

Cette démarche exhaustive reflète l’engagement du gouvernement à instaurer une gouvernance transparente et responsable, en assurant une reddition de comptes stricte dans la gestion des ressources publiques.

Perspectives et Objectifs

À travers cette série d’audits, le président Faye cherche non seulement à identifier d’éventuelles lacunes dans la gestion passée, mais aussi à mettre en place des mesures correctives robustes pour améliorer la performance et l’efficacité opérationnelle des institutions visées.

En conclusion, cette initiative ambitieuse marque une étape significative vers une administration publique plus responsable et orientée vers les résultats, dans le but de répondre efficacement aux attentes des citoyens sénégalais en matière de transparence et de bonne gouvernance.

Pikine-Fass Derby : Ama Baldé et Gris Bordeaux en quête de réhabilitation

Ce dimanche 30 juin, l’arène nationale sera le théâtre d’un affrontement épique entre Ama Baldé et Gris Bordeaux. Ce combat s’inscrit dans un contexte de revanche et de réhabilitation pour les deux lutteurs qui cherchent à redorer leur blason après des périodes difficiles.

Ama Baldé, le fils de Falaye Baldé, revient sur le devant de la scène après une défaite décevante contre Modou Lô le 5 novembre 2023. Ce combat, qu’il avait espéré remporter pour devenir roi des arènes, a finalement tourné en sa défaveur, laissant ses partisans de Pikine dans le désarroi. Avec trois défaites à son actif, Ama Baldé est déterminé à se racheter en affrontant Gris Bordeaux, un adversaire redoutable bien que lui-même en quête de rédemption.
Gris Bordeaux, troisième tigre de Fass, n’a pas goûté à la victoire depuis neuf ans. Sa dernière victoire remonte à 2015, contre Tyson. Depuis, il a connu plusieurs échecs, notamment contre Balla Gaye 2 en 2021-2022. Avec un palmarès de 11 victoires et 10 défaites, Gris Bordeaux sait que ce combat contre Ama Baldé est crucial pour relancer sa carrière et l’écurie Fass.
Le combat de ce dimanche n’est pas seulement une question de victoire personnelle; il représente un enjeu majeur pour les deux camps. Ama Baldé veut continuer à prouver sa suprématie sur les lutteurs de Fass, ayant déjà battu Tapha Gueye 2, Balla Diouf et Papa Sow. De son côté, Gris Bordeaux veut stopper cette série et prouver qu’il peut encore triompher contre les meilleurs. « C’est un combat à gagner pour relancer l’écurie Fass et ma carrière. Je vais lutter avec la tête pour gagner. Il (Ama) a battu beaucoup de lutteurs de Fass, mais je vais le stopper comme je l’ai fait avec Tyson », a déclaré Gris Bordeaux.
Les deux lutteurs ont intensifié leurs préparations en vue de ce duel. Ama Baldé, lors de son open presse au stade Alassane Djigo, a exprimé sa détermination à rebondir après ses revers. Gris Bordeaux, de son côté, a communié avec ses supporters, promettant de ramener une victoire à Fass. « S’il plait à Dieu, j’obtiendrai ma quatrième victoire à Pikine. J’ai hâte d’en finir, car le combat a trop duré, presque deux ans. On l’a renvoyé à trois ou quatre reprises, car mon adversaire était à chaque fois blessé », a-t-il déclaré.
Le derby Pikine-Fass est plus qu’un simple combat de lutte; c’est un événement culturel qui attire l’attention de tout le Sénégal. Ce dimanche, l’arène nationale sera remplie de supporters passionnés, prêts à encourager leurs champions respectifs. Les deux lutteurs savent qu’ils jouent gros et que la victoire pourrait redéfinir leurs carrières et renforcer leur héritage dans le monde de la lutte sénégalaise.
Ce combat entre Ama Baldé et Gris Bordeaux est un tournant crucial pour les deux lutteurs. Chacun cherche à réaffirmer sa place dans l’arène et à écrire un nouveau chapitre de sa carrière. La tension est palpable, et l’issue du combat est incertaine, mais une chose est sûre : ce derby Pikine-Fass promet d’être un spectacle inoubliable.

VIVES RÉACTIONS APRÈS SON ANNONCE DE FAIRE LA DPG DEVANT « SON » ASSEMBLÉE : Sonko poursuivi jusqu’à son dernier retranchement

La menace du Premier ministre, Ousmane Sonko, de faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG) en dehors de l’Assemblée nationale, devant une assistance qu’il choisira lui-même, a suscité une vague de critiques. Des personnalités publiques, pour la plupart, politiques, comme Zahra Iyane, Juge Dème, Madiambal, Thierno Alassane Sall et Thierno Bocoum ont exprimé leur réticence.

Dans une lettre-réponse au député Guy Marius Sagna, le Premier ministre, a fourni des éclaircissements sur sa prochaine Déclaration de Politique Générale (DPG). Se disant prêt et impatient de s’adonner à cette tâche, le chef du Gouvernement a, toutefois, posé ses conditions. « En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure », menace-t-il.
En effet, Ousmane Sonko et ses alliés estiment que « le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale en vigueur ne tient pas compte du Premier ministre puisqu’il n’a pas été actualisé suite à la restauration du poste de Premier ministre par la loi n°2021-41 du 20 décembre 2021 portant révision de la Constitution ».
Ces allégations ont fait surgir beaucoup de personnalités publiques de leur réserve pour recadrer le Premier ministre.

« Vous ébranlez les fondements mêmes de notre démocratie » : Zahra Iyane Thiam

Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre et membre de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), a récemment exprimé de vives critiques à l’égard de la décision du Premier ministre Ousmane Sonko Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, elle affirme: « En refusant de vous soumettre à cette obligation, vous ébranlez les fondements mêmes de notre démocratie ».
Pour elle, l’urgence proclamée par le Premier ministre semble contradictoire avec son inaction actuelle. « Si tel est le cas, pourquoi ne pas respecter l’esprit de l’article 55 de la Constitution en la présentant immédiatement ? Votre impatience déclarée contraste fortement avec votre inaction », a-t-elle précisé.
En outre, Zahra Iyane Thiam a contesté l’interprétation restrictive des délais de présentation de la DPG par le Premier ministre, suggérant que cela pourrait être perçu comme une tentative de gagner du temps plutôt que de respecter les obligations constitutionnelles de transparence et de responsabilité.
Elle a également critiqué la justification selon laquelle les dispositions relatives à la DPG avaient été abrogées après la suppression du poste de Premier ministre en 2019. Elle a rappelé que depuis la restauration de ce poste en 2021, les députés de la coalition avaient eu amplement le temps de proposer une mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. « Leur passivité à cet égard et l’invocation de cet argument aujourd’hui suggèrent une volonté de contourner vos obligations plutôt qu’une véritable contrainte légale », a-t-elle affirmé.

Ce sont des « procédés dilatoires », d’après le juge Dème

Dans une déclaration écrite, le juge Déme a remis en question la sincérité des députés de la majorité présidentielle et du Premier ministre, Ousmane Sonko, envers les obligations constitutionnelles de transparence et de responsabilité gouvernementale. Il a souligné que malgré les débats juridiques entourant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, l’article 55 de la Constitution est clair : le Premier ministre est légalement tenu de présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale après sa nomination.
Thierno Hamidou Dème a exprimé sa déception face aux tentatives qu’il qualifie de « procédés dilatoires » du Premier ministre pour éviter cette obligation constitutionnelle fondamentale, mettant en péril les fondements institutionnels de la démocratie sénégalaise. Il a ajouté que l’engagement envers le respect des institutions et des règles de droit devrait être une priorité indiscutable pour toutes les parties prenantes du pays.
Le député Thierno Alassane Sall regrette que l’opinion et les politiques s’attardent sur une telle question alors que les urgences sont ailleurs tout en conseillant à Ousmane Sonko de se plier aux lois et règlements. « Le Premier ministre menace d’aller faire sa déclaration de politique générale au marché Sandaga si cela lui plaît. Plutôt que de lancer un ultimatum à l’Assemblée nationale, à qui il est tenu de par la Constitution de s’adresser, Ousmane Sonko serait mieux inspiré de se rapprocher de cette institution et de trouver une solution à cette « crise factice »», déplore-t-il.

Un « précédent dangereux », à en croire Thierno Bocoum

Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR, a exprimé une forte désapprobation sur les réseaux sociaux suite à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko. Il a mis en garde contre les implications d’une possible tenue de la Déclaration de Politique Générale (DPG) en dehors de l’Assemblée nationale. « Une DPG en dehors de l’Assemblée nationale serait un précédent dangereux et d’une atteinte grave aux institutions de la République », a-t-il considéré.

« Un coup d’État » pour Madiambal Diagne

L’administrateur du Groupe Avenir Communication et journaliste a dénoncé « un coup d’État ». Sur X, anciennement dénommé Twitter, il écrit : « Ousmane Sonko annonce son coup d’État pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire : En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure ».


La Dakaroise

Contrat de Pêche : La tutelle prolonge de 15 Jours les licences des navires battant pavillon sénégal

Le ministère des Pêches, des Infrastructures portuaires et Maritimes a annoncé une prolongation de la validité des licences de pêche pour les navires sénégalais. Dans un communiqué officiel, il a été précisé que la date de fin de validité des licences pour le premier semestre de l’année 2024, initialement fixée au 30 juin 2024, est désormais prorogée jusqu’au 14 juillet 2024. Cette décision vise à offrir un délai supplémentaire aux armateurs et consignataires pour régulariser leurs situations administratives et garantir la continuité de leurs activités.

Le ministère a souligné que cette mesure vise à assurer une gestion efficace et durable des ressources halieutiques du Sénégal. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des engagements du pays en matière de conservation et de gestion des pêches. La prolongation de 15 jours est donc perçue comme une réponse à la nécessité de réguler les activités de pêche tout en offrant aux acteurs du secteur le temps nécessaire pour se conformer aux exigences légales.
À partir du 15 juillet 2024, tout navire qui ne disposera pas d’une licence en cours de validité ne pourra plus opérer dans les eaux sous juridiction sénégalaise. Cette décision stricte reflète la volonté des autorités de renforcer le contrôle et la surveillance des activités de pêche afin de prévenir la pêche illégale et non réglementée. Les armateurs et consignataires sont ainsi invités à prendre les dispositions nécessaires pour se conformer à cette nouvelle échéance.
Les réactions à cette annonce ont été variées. Certains armateurs se sont félicités de la prolongation, y voyant une preuve de la compréhension et du soutien du ministère face aux défis administratifs auxquels ils sont confrontés. « Cette décision montre que les autorités sont à l’écoute de nos réalités et de nos besoins. Nous allons utiliser ce délai supplémentaire pour finaliser toutes les démarches nécessaires, » a déclaré M. Sène, un armateur basé à Dakar.
D’autres, cependant, ont exprimé des inquiétudes quant à la capacité du ministère à traiter toutes les demandes de renouvellement de licence dans ce délai prolongé. « Nous espérons que le ministère a mis en place les ressources nécessaires pour traiter rapidement toutes les demandes. Une interruption de nos activités aurait des conséquences désastreuses pour nos entreprises et pour les communautés qui dépendent de la pêche, » a commenté Mme. Diop, directrice d’une société de pêche.
La prolongation de la validité des licences de pêche intervient dans un contexte où le secteur de la pêche est confronté à des défis majeurs. Le Sénégal, comme de nombreux autres pays côtiers, doit gérer de manière équilibrée l’exploitation de ses ressources halieutiques pour éviter la surpêche et assurer la durabilité de ces ressources pour les générations futures. La régulation stricte des licences de pêche est un outil crucial dans cette stratégie.
Les autorités sénégalaises sont engagées dans plusieurs initiatives visant à renforcer la surveillance des eaux territoriales et à lutter contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN). La coopération avec les partenaires internationaux et les organisations de pêche régionales est également renforcée pour mieux contrôler et gérer les activités de pêche.
La prorogation de la validité des licences de pêche jusqu’au 14 juillet 2024 est donc une mesure importante pour assurer une transition en douceur vers une nouvelle période de régulation. Elle souligne également l’engagement du gouvernement sénégalais à soutenir le secteur de la pêche tout en renforçant les mécanismes de contrôle et de gestion durable des ressources marines.
Les armateurs et consignataires doivent maintenant se préparer activement à se conformer aux nouvelles échéances pour éviter toute interruption de leurs activités. Le ministère des Pêches, des Infrastructures portuaires et Maritimes continuera de suivre de près la situation et d’apporter l’assistance nécessaire pour faciliter ce processus de régularisation.
Cette décision de prolongation reflète une approche équilibrée entre la nécessité de réguler efficacement les activités de pêche et la prise en compte des réalités et des besoins des acteurs du secteur. Elle est une étape supplémentaire vers la consolidation d’une pêche durable et bien gérée au Sénégal.

Kaolack / Économie : Le Service Régional du Commerce avertit les commerçants sur le respect des prix fixés par l’État

Le conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack s’est réuni ce vendredi à la gouvernance de Kaolack pour annoncer les nouveaux prix de certains produits alimentaires. Cette réunion s’est tenue sous la présidence du gouverneur de région, Ousmane Kane.

« Nous sommes réunis en conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack afin de déterminer les prix plafonds de certains produits alimentaires, entre autres. Il s’agit de l’application de nouvelles mesures de baisse concernant le riz ordinaire, l’huile raffinée, le sucre cristallisé, la farine, le pain, et également le ciment, » a expliqué Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack.


Les travaux préparatoires ont été menés avec divers acteurs, notamment des associations de consommateurs et des associations de commerçants, pour structurer les prix en tenant compte des différentes chaînes de transport entre Dakar et Kaolack. Les prix annoncés sont les suivants :


Huile raffinée : 19 140 FCFA pour le bidon et 1 000 FCFA par litre au détail.
Riz brisé ordinaire : 19 600 FCFA pour le sac de 50 kg et 420 FCFA par kg.
Sucre cristallisé : 29 200 FCFA pour le sac et 610 FCFA par kg.
Farine type 55 : 15 530 FCFA pour le sac.
Farine améliorée : 16 030 FCFA pour le sac.
Pain : La baguette de 180 g sera vendue à 150 FCFA (contre 190 g à 150 FCFA à Dakar).


Adama Mouhamed Mbaye a précisé que des campagnes de distribution et d’affichage de ces prix seront menées durant le week-end. « Dès lundi, ces prix seront appliqués dans la région de Kaolack, » a-t-il annoncé. L’administration du commerce agit sur deux leviers : l’accompagnement, l’encadrement et le conseil d’une part, et la répression d’autre part.

« Certains commerçants ne respectent pas les interdictions et persistent dans le non-respect des prix fixés. Face à cette situation, nous avons l’obligation d’appliquer la réglementation économique en vigueur, » a-t-il souligné. Dans le cadre du contrôle, les volontaires de la consommation, les forces de défense et de sécurité, ainsi que la population, seront mobilisés pour accompagner les efforts de répression et veiller au respect des prix fixés.

Le commissaire Mbaye a également invité la population à signaler toute infraction. « Nous les invitons à la dénonciation, » a-t-il conclu lors de cette réunion tenue ce vendredi à la gouvernance de Kaolack.


Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack

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