Agent de l’IPRES et Complice Condamnés pour Détention de Chanvre Indien

Au tribunal de grande instance de Fatick, un agent de l’IPRES, identifié sous les initiales P. S., et son complice, I. Nd, ont été jugés en flagrant délit pour détention de chanvre indien. Cette affaire a abouti à leur condamnation à deux ans de prison ferme.

Lors de leur comparution devant la barre, P. Sarr a affirmé qu’il n’était pas un trafiquant de drogue, mais qu’il livrait la marchandise pour le compte de I. Nd. Il a déclaré avoir été piégé lors de son arrestation alors qu’il effectuait une livraison à P. D., qu’il considérait comme un proche. Selon lui, il ignorait que c’était un stratagème monté avec les forces de l’ordre pour l’appréhender. P. Sarr a également souligné qu’il travaillait à l’IPRES de Fatick et qu’il avait simplement aidé I. Nd dans ses activités sans en tirer profit.

Son complice, I. Nd, a admis avoir vendu de la drogue par le passé, mais prétendait avoir cessé cette activité en 2009. Il a expliqué qu’ils étaient un groupe de dix personnes cotisant chacune une somme pour acheter de la drogue à Joal. À son retour, il redistribuait les parts à chaque membre du groupe, gardant la sienne (125 g) pour sa consommation personnelle. I. Nd a également affirmé avoir envoyé P. S. pour livrer la part de P. D., un individu qu’il avait rencontré pour la première fois.

Cependant, ces déclarations ont été rejetées par le juge, arguant qu’elles différaient de celles fournies lors de l’enquête préliminaire. Par conséquent, les deux accusés ont été condamnés à deux ans d’emprisonnement ferme. De plus, I. Nd a été condamné à payer une amende de 420 000 FCFA.

Cette affaire souligne les conséquences sévères de la détention et du trafic de drogue, ainsi que l’importance de respecter la loi et de coopérer pleinement avec les autorités lors des enquêtes.

Rencontre entre le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens et les Représentants de la Banque Mondiale : Avancées et Perspectives de Coopération

Le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, El Malick Ndiaye, accompagné de hauts cadres de son département, a récemment accueilli une délégation de la Banque Mondiale, dirigée par Mme Keiko Miwa, Directrice Pays pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal, pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Selon un communiqué émis par le ministère, cette rencontre a été l’occasion de discuter de l’état d’avancement des grands projets routiers, ferroviaires et de transport engagés en collaboration avec la Banque Mondiale, ainsi que de ceux actuellement en cours de discussion.

Le Ministre a souligné la volonté de célérité dans la réalisation de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a notamment mis en avant le projet d’érection de 8 pôles régionaux de développement, nécessitant une mise en œuvre intégrée d’infrastructures en cohérence avec les autres secteurs de l’économie.

Dans ce contexte, le Ministre a exprimé sa confiance dans l’accompagnement de la Banque Mondiale pour la concrétisation de ce projet, au bénéfice de la population sénégalaise. Il a remis un exemplaire du projet à Mme Keiko Miwa, qui s’est engagée à promouvoir davantage la coopération avec le Sénégal.

La mission d’évaluation de la Banque Mondiale prévue à partir du 13 mai 2024 constituera une opportunité pour faire le point sur les projets en cours et envisager de nouvelles pistes de coopération, selon le ministère des infrastructures et des transports terrestres et aériens.

Cette rencontre témoigne de l’importance de la collaboration entre le Sénégal et la Banque Mondiale dans le développement des infrastructures et du secteur des transports, essentiels pour la croissance économique et le bien-être des citoyens.

Un Centre d’Appareillage Orthopédique de Pointe ouvre ses portes en Casamance, un espoir pour les Victimes de Mines

Les victimes de mines du conflit en Casamance peuvent enfin voir leur quotidien allégé grâce à l’inauguration d’un centre d’appareillage orthopédique de pointe. Le coordonnateur de l’Association des victimes de mines (ISAD-ASVM), Sarany Diatta, explique que ce centre marque une nouvelle ère où les membres de l’association n’auront plus besoin de se rendre en Guinée-Bissau pour obtenir des prothèses.

Depuis 2015, l’association a facilité le déplacement de personnes handicapées vers la Guinée-Bissau pour l’acquisition d’appareils orthopédiques. Désormais, ce centre moderne répondra aux besoins des victimes de mines de la Casamance avec des équipements de dernière génération. En outre, il offrira une prise en charge à d’autres personnes vivant avec un handicap de la région et même des pays voisins.

Le centre dispose d’outils de réadaptation physique à la pointe de la technologie, notamment des appareillages de rééducation, des prothèses et des équipements sportifs. Sa réalisation a été rendue possible grâce à la collaboration de plusieurs partenaires, dont le CRS-USAID, l’AJWS, HI, CNAMS, entre autres.

Arame Top Sène, Directrice générale de l’Action Sociale, souligne que ce centre contribuera à combler le déficit en produits et spécialistes dans le domaine de l’orthopédie et de la réadaptation fonctionnelle. Elle exprime également l’espérance que le centre pourra prendre en charge au moins 600 personnes et former au moins 10 techniciens dans le domaine de l’orthopédie et des nouvelles technologies d’assistance.

Situé à Boutoute, dans la commune de Niaguis, ce centre d’appareillage et de réadaptation physique représente un véritable espoir pour les personnes handicapées de la Casamance et au-delà. Son ouverture marque un pas en avant significatif dans la prise en charge et l’accompagnement des victimes de mines et des personnes vivant avec un handicap dans la région.

Banjul se Prépare pour le 15e Sommet de l’OCI avec l’Aide du Sénégal

La Gambie se prépare à accueillir le 15e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) les 4 et 5 mai prochains, avec le soutien logistique précieux du Sénégal. La capitale gambienne, Banjul, est actuellement en pleins préparatifs pour cet événement d’importance régionale et internationale.

Selon les informations fournies par le directeur exécutif du comité d’organisation du sommet, Yankuba Dibba, le Sénégal a offert son aéroport militaire de Yoff pour aider à résoudre le problème de manque d’espace de stationnement à l’aéroport international de Banjul. Cette initiative permettra à certains avions participants de se garer à Dakar, à Yoff, facilitant ainsi la logistique de l’événement.

M. Dibba a souligné que cette collaboration avec le Sénégal n’impacte en rien les capacités d’hébergement de la Gambie pour les participants au sommet, contrairement à certaines opinions exprimées. Il a assuré que même en accueillant jusqu’à 5 000 invités, le pays peut les loger temporairement sans difficulté.

Il a également expliqué que le principal défi concernait les places de stationnement pour les avions, l’aéroport de Banjul ne pouvant accueillir qu’un nombre limité d’aéronefs en plus des vols réguliers. Dans le cadre de cette coopération avec le Sénégal, l’utilisation de l’ancien aéroport de Yoff a été autorisée pour permettre le stationnement des avions des chefs d’État qui prévoient de rester plus longtemps.

Cette collaboration entre la Gambie et le Sénégal témoigne de la solidarité et de la coopération entre les pays de la région dans la préparation et la tenue d’événements internationaux d’une telle envergure. Le 15e Sommet de l’OCI s’annonce comme un moment clé pour discuter des défis et des opportunités auxquels sont confrontés les pays membres, tout en renforçant les liens entre les nations islamiques.

Le PDS envoie une délégation au Daaka de Médina Gounass : Entre politique et spiritualité

La 83e édition du Daaka de Médina Gounass a été marquée par la présence remarquée d’une délégation du Parti démocratique sénégalais (PDS), conduite par son Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, et comprenant le candidat Karim Wade. Cette rencontre emblématique entre politique et spiritualité a suscité un intérêt considérable et a été l’occasion de renforcer les liens entre les autorités politiques et religieuses du pays.

Composée de membres de la direction nationale ainsi que de responsables des fédérations de Vélingara, Kolda et Sédhiou, la délégation du PDS a été chaleureusement accueillie par le Khalife Thierno Ahmadou Tidiane Bâ et ses proches collaborateurs.

La visite de la délégation libérale à Médina Gounass, dans le département de Vélingara, a été bien plus qu’une simple formalité politique. Cet événement a offert un moment privilégié de recueillement et de prières, où les représentants politiques ont pu partager les salutations et les vœux du Président Abdoulaye Wade et de Karim Wade avec le Khalife et son entourage.

Le Khalife de Médina Gounass a exprimé sa satisfaction quant à la présence de la délégation, soulignant ainsi l’importance des liens historiques et culturels entre les familles sénégalaises et la communauté religieuse de Médina Gounass. Il a également saisi cette opportunité pour exprimer sa gratitude envers l’ancien président de la République Abdoulaye Wade, soulignant les relations d’amitié étroites qui existent depuis des générations.

Au-delà des considérations politiques, cette visite illustre la reconnaissance et le respect des autorités politiques envers les valeurs spirituelles et culturelles du Sénégal. Elle témoigne également de l’importance du dialogue et de la coopération entre les différents acteurs de la société sénégalaise, dans un esprit de solidarité et d’harmonie.

Cette rencontre entre le PDS et Médina Gounass restera gravée comme un exemple de la richesse et de la diversité de la culture sénégalaise, où la politique et la spiritualité se rencontrent dans un esprit de respect et de compréhension mutuelle.

Koungueul : Un voleur lynché par la population et grièvement blessé à la tête.

Ce lundi matin, à Missira Wandène, les éléments de l’Élément de Surveillance et d’Interventions (ESI) de Koungueul ont été appelés à agir suite à un incident grave. Un individu, gravement blessé à la tête et au bras, a été conduit au poste de Gendarmerie de Missirha pour identification.

Selon nos sources, cet individu faisait partie d’un groupe de quatre malfaiteurs qui se sont introduits dans un enclos de moutons. Alors que ses complices ont réussi à prendre la fuite, il a été appréhendé par la population locale et violemment agressé.

L’ESI est intervenu pour le secourir et le conduire au poste de Gendarmerie, où il a été identifié comme étant un berger de 42 ans, résidant à Ndioundia (Birkilane), marié à deux femmes et père de neuf enfants.

Cet incident souligne la tension et les risques auxquels sont confrontées les communautés rurales en matière de sécurité. Il met également en lumière la nécessité d’une intervention rapide et efficace des autorités pour assurer la sécurité des citoyens et garantir le respect de la loi.

Forfait de Matthijs de Ligt : Un coup dur pour le Bayern Munich avant le choc contre le Real Madrid

Ce mardi, les projecteurs du football mondial se tourneront vers l’Allianz Arena où le Bayern Munich affrontera le Real Madrid dans un match au sommet. Mais alors que les fans se préparent à une confrontation épique, une nouvelle bouleversante pourrait changer la donne : le forfait de Matthijs de Ligt, défenseur central clé du Bayern.

Selon les dernières informations rapportées par Bild, de Ligt ne pourra pas participer au match en raison d’une blessure au genou. Cette absence est un véritable coup dur pour l’équipe, car de Ligt est un pilier de la défense munichoise, apportant à la fois solidité et leadership sur le terrain.

Habituellement associé à Eric Dier en défense centrale, de Ligt devra être remplacé par Kim Min-Jae pour ce match crucial. Alors que les deux équipes visent à prendre l’avantage avant le match retour en Espagne, ce changement de personnel pourrait avoir un impact significatif sur le déroulement de la partie.

Les supporters du Bayern Munich retiennent leur souffle en espérant que l’équipe saura surmonter cette épreuve et relever le défi avec détermination. Avec la pression déjà palpable de ce match de l’année, l’absence de de Ligt ne fait qu’ajouter à l’incertitude et à l’excitation qui entourent cette rencontre tant attendue.

Un drame sans précédent secoue le quartier Hlm de Saint-Louis : Mort tragique lors d’une altercation lors du jeu de Simbe

Dans une nuit de lundi déjà sombre, une tragédie a frappé le quartier Hlm de Saint-Louis, plongeant ses résidents dans un état de choc et d’incrédulité. El Hadj Oumar Ndiaye, un jeune homme âgé de seulement 20 ans et originaire du Saloum, a été brutalement tué lors d’une altercation survenue pendant le jeu de Simbe, également connu sous le nom de jeu de faux lion.

L’événement, qui aurait éclaté tard dans la nuit, a bouleversé la quiétude de ce quartier paisible, plongeant ses habitants dans un profond désarroi. Ameth Dia, président du conseil du quartier Hlm, exprime un sentiment partagé de consternation et de chagrin : « Le jeu de Simbe n’était pas autorisé », a-t-il confié, soulignant le caractère non réglementé de cette activité qui a conduit à une issue tragique.

Selon les informations recueillies, l’autorisation délivrée par les autorités locales n’était pas destinée à organiser un jeu de Simbe, mais plutôt une autre activité. Cette divergence entre les attentes et la réalité a jeté une lumière crue sur les dangers potentiels de telles pratiques non autorisées.

Le jeune El Hadj Oumar Ndiaye, victime de cette altercation mortelle, est décédé des suites de ses blessures. Son corps repose encore à l’hôpital régional de Saint-Louis, où il a été transporté par les sapeurs-pompiers après le terrible incident.

L’auteur présumé de cette attaque meurtrière est actuellement en fuite, selon des sources relayées par Rts.sn visité par Senego. Cependant, les autorités locales ont lancé une enquête approfondie pour appréhender l’auteur de ce crime odieux et faire la lumière sur les circonstances exactes de cette tragédie.

En ces moments sombres, la communauté du quartier Hlm pleure la perte d’un de ses jeunes membres, rappelant ainsi l’importance cruciale de la sécurité et de la prévention des violences dans nos quartiers. Ce drame doit servir de rappel poignant de la nécessité de promouvoir des activités sûres et réglementées pour nos jeunes, afin d’éviter de telles tragédies à l’avenir.

Lutte contre l’émigration irrégulière : Interpellation de 47 candidats à la traversée clandestine

Malgré les efforts déployés par les autorités pour dissuader l’émigration irrégulière, le phénomène persiste avec vigueur. Dans la nuit du 29 au 30 avril 2024, la base navale Nord a procédé à l’interpellation de 47 individus suspectés de vouloir rejoindre clandestinement les côtes européennes.

Parmi les personnes arrêtées, on dénombre 37 Sénégalais, huit Gambiens et deux Guinéens. Ces candidats à l’émigration clandestine ont été appréhendés alors qu’ils se préparaient à prendre la mer à bord d’une pirogue. Lors de leur arrestation, les autorités ont saisi 40 bidons de 30 litres d’essence, qui ont été remis à la gendarmerie pour les suites légales.

Cette opération, menée par la base navale Nord en collaboration avec d’autres forces de sécurité, témoigne de la détermination des autorités à lutter contre ce fléau qui met en péril la vie de nombreux jeunes désespérés en quête d’une vie meilleure. Malgré les risques encourus et les multiples obstacles dressés sur leur chemin, ces candidats à l’émigration clandestine persistent dans leur volonté de rejoindre les côtes européennes, souvent au péril de leur vie.

Face à cette situation préoccupante, les autorités appellent à la sensibilisation et à la mobilisation de tous les acteurs concernés pour mettre un terme à ce phénomène. La coopération internationale et la mise en œuvre de politiques de développement durable et inclusif sont également essentielles pour offrir des perspectives d’avenir aux jeunes et les dissuader de risquer leur vie dans des traversées clandestines dangereuses.

Révélation choquante : Enquête de l’OFNAC sur la gestion de la dialyse au Sénégal

L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) a récemment publié son rapport d’enquête pour l’année 2023, mettant en lumière une affaire préoccupante de mauvaise gestion et de surfacturation dans la prise en charge de la maladie rénale chronique, plus spécifiquement dans le domaine de la dialyse au Sénégal.

Cette enquête, initiée à la suite des dénonciations du porte-parole du Mouvement des Insuffisants Rénaux du Sénégal, Hamidou Diallo, révèle des pratiques troublantes au sein des centres de dialyse du pays. Les conclusions de l’OFNAC pointent du doigt des délits de corruption passive, d’escroquerie, ainsi que des irrégularités dans la gestion des deniers publics.

Selon les déclarations de M. Diallo, relayées dans la presse dès janvier 2020, la situation des patients insuffisants rénaux au Sénégal est critique. Les ruptures de stock de kits d’hémodialyse et les difficultés d’accès aux soins sont monnaie courante. Les chiffres alarmants avancés par le plaignant mettent en lumière une crise profonde dans la gestion de cette maladie, touchant potentiellement des millions de Sénégalais.

Les révélations faites par M. Diallo mettent en cause plusieurs acteurs du secteur de la santé, notamment la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et des centres de dialyse privés. Les pratiques de surfacturation des kits de dialyse, les détournements de médicaments destinés aux patients, ainsi que la vente illicite de matériel médical, sont autant d’accusations graves qui pèsent sur ces établissements de santé.

L’enquête de l’OFNAC a permis de confirmer plusieurs des allégations avancées par M. Diallo, mettant en lumière un système complexe de fraude et de corruption au sein du secteur de la dialyse au Sénégal. Les auditions de responsables de la santé publique et du secteur privé ont permis de collecter des preuves substantielles corroborant les accusations de mauvaise gestion et d’irrégularités financières.

L’implication de plusieurs personnalités importantes du domaine médical et de la santé publique, ainsi que des révélations sur des pratiques frauduleuses de certaines structures de dialyse renforcent la gravité de cette affaire. La surfacturation des kits de dialyse, en particulier, soulève des questions sur l’accès équitable aux soins de santé pour les patients insuffisants rénaux, mettant en danger leur vie et leur bien-être.

Face à ces révélations choquantes, l’OFNAC a transmis son rapport d’enquête au procureur de la République de Dakar, appelant à des mesures urgentes pour mettre fin à ces pratiques frauduleuses et assurer une prise en charge adéquate des patients insuffisants rénaux au Sénégal. Cette affaire souligne l’importance de la transparence et de la lutte contre la corruption dans le secteur de la santé, afin de garantir l’accès universel à des soins de qualité pour tous les citoyens sénégalais.

Le journaliste Adama Sow analyse les premiers pas du gouvernement Bassirou Diomaye Faye

Dans un contexte politique où chaque action est scrutée à la loupe, l’ancien journaliste de la RTS, Adama Sow, a pris la parole pour évaluer les premières décisions du gouvernement Bassirou Diomaye Faye. Dans une publication récente, il a désigné à la fois les aspects positifs et les points de vigilance de cette nouvelle administration.

Pour Adama Sow, le point fort réside incontestablement dans la décision d’arrêter les travaux sur la corniche de Dakar. Cette mesure est perçue comme une initiative salutaire visant à s’attaquer à la prédation foncière qui a longtemps prévalu au Sénégal. Selon lui, il est crucial que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement maintiennent le cap sur ce dossier, évitant ainsi de reculer face aux pressions potentielles.

En revanche, le journaliste exprime des réserves quant au retour du président de la République dans le parti Pastef. Cette décision est critiquée pour ce qu’elle représente : le retour à des pratiques politiques jugées douteuses, telles que la construction prématurée d’un siège de parti et la mise en place de cotisations pour les nommés. Adama Sow met en garde contre les risques d’une gestion des fonds publics en contradiction avec les promesses de changement du nouveau gouvernement, soulignant la nécessité de maintenir une véritable rupture avec les pratiques du passé.

Cette réaction d’Adama Sow met en lumière les attentes et les préoccupations du public à l’égard du nouveau gouvernement, tout en soulignant l’importance d’une gouvernance transparente et responsable. Ses analyses reflètent un désir profond de voir le Sénégal progresser sur la voie du changement et de la justice sociale.

Justice : Le blogueur guinéen Djibril Agi Sylla entame les procédures d’asile au Sénégal

Bonne nouvelle pour notre compatriote guinéen, Agi Sylla, quelques jours après sa libération.

Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty international section Sénégal, a félicité les nouveaux gouvernants d’avoir libéré Agi Sylla. « Le blogueur guinéen Djibril Agi Sylla est libre et a entamé la procédure d’asile au Sénégal. Les nouvelles autorités du pays ont entendu les appels en sa faveur, dont ceux de nombreux militants et responsables de PASTEF. Le Sénégal est et reste une terre d’asile qui a accueilli tous ceux qui luttent contre l’oppression. Il a accueilli les responsables et militants de la SWAPO, de l’ANC et du PAIGC. Il a accueilli les haïtiens fuyant la dictature des Duvalier et des africains de toutes nationalités », a-t-il écrit. 

Résumé du Rapport d’Enquête n°02/2023 : Affaire Contrat SENELEC-AKILEE

Le rapport d’enquête numéro 02/2023 concerne des allégations sérieuses d’infractions financières et administratives impliquant la Société nationale d’électricité (SENELEC) et l’entreprise AKILEE. L’affaire a attiré l’attention du public et des autorités en raison de la gravité des accusations, notamment:

Escroquerie et Tentative d’Escroquerie sur les Deniers Publics: L’enquête révèle des tentatives d’escroquerie affectant directement les finances publiques. Ces actions étaient apparemment conçues pour manipuler des contrats au détriment de SENELEC et à l’avantage d’AKILEE ou d’autres entités.

Détournement de Deniers Publics et Complicité: Des fonds publics auraient été illicitement détournés dans le cadre du contrat entre SENELEC et AKILEE. Le rapport pointe du doigt non seulement les acteurs directs mais aussi ceux qui ont facilité ou couvert ces agissements.

Comptable de Fait et Complicité: Certaines personnes auraient agi en qualité de comptables de fait, gérant des fonds publics sans en avoir la charge légale, avec la complicité d’autres agents ou cadres de SENELEC et AKILEE.

Violation des Dispositions du Code des Marchés Publics: L’enquête indique que le contrat a été attribué en violation des normes légales régissant les marchés publics, ce qui soulève des questions sur la régularité des procédures de passation et d’exécution du contrat.

Fraude Fiscale: Il est également mentionné que des actes de fraude fiscale ont été commis, impliquant la sous-déclaration de revenus ou d’autres manœuvres pour échapper aux obligations fiscales légitimes.

Le rapport recommande des actions judiciaires contre les individus et les entités impliqués, ainsi que des réformes pour renforcer la transparence et la gouvernance dans la gestion des contrats publics. Des mesures correctives sont également suggérées pour récupérer les fonds perdus et prévenir de futures occurrences de telles infractions.

Cette affaire met en lumière des défis significatifs dans la gestion des entreprises publiques et la protection des deniers publics contre les abus. Elle appelle à une vigilance accrue, à des contrôles plus stricts et à une responsabilité renforcée pour tous les acteurs impliqués dans la gestion des ressources publiques. La réaction des autorités à ce rapport sera cruciale pour restaurer la confiance du public dans les institutions étatiques et le marché des marchés publics.

Arrêt des constructions sur la corniche : Une décision salutaire pour l’accès à la plage

L’annonce de l’arrêt des travaux sur la corniche par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye a suscité des réactions positives, notamment celle du journaliste Mamoudou Ibra Kane. Cette décision, relayée en premier lieu par l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, est saluée comme une mesure nécessaire pour garantir le droit d’accès des Sénégalais à la plage.

Même en tant que soutien d’Amadou Ba et membre de l’opposition sénégalaise, Mamoudou Ibra Kane approuve fermement cette initiative des nouveaux dirigeants. Selon lui, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ne doivent pas hésiter à agir de manière déterminée dans ce dossier, afin de mettre un terme à la spéculation immobilière qui prive les citoyens de leur droit fondamental d’accès à la mer.

« J’approuve la décision du gouvernement d’arrêter les constructions sur le littoral. Une mesure salutaire tant la spéculation avait pris les allures d’un tong-tong et fini par priver les Sénégalais d’un droit essentiel : l’accès à la mer. Ne pas reculer! », écrit-il sur X.

Cette réaction souligne l’importance de protéger les espaces côtiers du pays et de veiller à ce qu’ils restent accessibles à tous. La préservation de ces zones naturelles est non seulement cruciale pour l’environnement, mais aussi pour le bien-être et la qualité de vie des communautés locales.

Nouvelle ministre des Sports du Sénégal : Khady Diène Gaye transfère son cabinet à la Cité Gorgui

À peine deux semaines après son installation, la première femme ministre des Sports du Sénégal, Khady Diène Gaye, a déjà déménagé son cabinet de l’immeuble de la Zone B vers la Cité Gorgui. Selon les informations rapportées par Le Quotidien, cette décision a été prise pour installer son Cabinet dans les locaux du Département de la Jeunesse, anciennement dirigé par l’ancien ministre Pape Malick Ndour.

Khady Diène Gaye a été nommée à la tête du ministère des Sports, succédant à Mame Mbaye Niang. Ce qui rend sa nomination particulière, c’est le cumul de ce département avec ceux de la Jeunesse et de la Culture, où le ministre sortant Aliou Sow lui a passé le témoin.

Ce déménagement semble refléter une volonté de regrouper les départements sous la tutelle de Khady Diène Gaye dans un même lieu, facilitant ainsi la coordination et la gestion des affaires liées à la jeunesse, au sport et à la culture.

Naufrage au large des îles Canaries : 9 survivants secourus après le chavirage d’un bateau

Hier matin, le Salvamento Marítimo Salvamar Adhara est intervenu à l’endroit où l’hélicoptère Helimer 206 du Salvamento Marítimo avait secouru neuf survivants d’un naufrage au large des îles Canaries. Selon les informations de Gaceta Del Meridiano, aucun des 51 corps des occupants du bateau n’a été retrouvé dans l’épave du cayuco ou dans les environs. Les survivants ont réussi à se maintenir à flot en grimpant sur l’épave du bateau naufragé.

Les secours ont constaté qu’il n’était pas possible de remorquer le bateau naufragé, qui est resté à moitié coulé dans la zone. Le pétrolier Beskidy, en provenance du Brésil et se dirigeant vers Carthagène, a repéré le bateau à environ 60 milles d’El Hierro (110 kilomètres) et a immédiatement alerté les services d’urgence.

Les neuf survivants, tous d’origine subsaharienne et majeurs, ont été transférés à l’aéroport de Los Cangrejos, à El Hierro, dans la municipalité de Valverd, après avoir été secourus. Ils ont ensuite été débarqués sur l’île de Virgen de los Reyes de El Hierro, où ils ont été admis à l’hôpital pour recevoir des soins médicaux.

Selon les autorités sanitaires et les services d’urgence, le bateau transportait initialement 60 personnes, toutes des hommes majeurs, qui avaient quitté le port de Mbour au Sénégal il y a neuf jours. Le naufrage s’est produit au septième jour de leur traversée, il y a deux jours. Les survivants ont déclaré qu’il n’y avait ni femmes ni enfants à bord de l’embarcation.

Cette tragédie souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent la périlleuse traversée de l’Atlantique dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe.

Les producteurs de maïs de l’est du Sénégal s’engagent pour la souveraineté alimentaire

Dans un contexte où la sécurité alimentaire est une préoccupation mondiale croissante, les producteurs de maïs de la région de l’est du Sénégal font entendre leur voix et expriment leur détermination à contribuer à la souveraineté alimentaire du pays. Sous la direction de Pape Banda Dièye, président du collège national et maire de Tamba, ces agriculteurs s’engagent à surmonter les défis actuels pour assurer une production céréalière abondante et de qualité.

La région de l’est du Sénégal, riche en ressources en eau et en terres fertiles, offre un potentiel agricole important. Les producteurs de maïs de cette région croient en leur capacité à jouer un rôle clé dans la réalisation des objectifs nationaux de production céréalière. Avec une ambition affichée de produire à eux seuls les 350 000 tonnes de céréales projetées par les autorités, ces agriculteurs montrent leur engagement envers le développement agricole et la sécurité alimentaire du pays.

Malgré les défis rencontrés, tels que les problèmes phytosanitaires et les contraintes d’équipement, les producteurs de maïs de l’est du Sénégal ont enregistré des succès notables. Le bilan positif de l’année précédente, marqué par une production de 144 000 tonnes de maïs, témoigne de leur résilience et de leur capacité à surmonter les obstacles. Cependant, pour continuer sur cette lancée et réaliser pleinement leur potentiel, ces agriculteurs appellent à un soutien accru des autorités et des parties prenantes concernées.

Le Drdr, représenté par M. Bâ, souligne la nécessité d’investir dans les infrastructures agricoles et d’augmenter la disponibilité des intrants agricoles. Un réseau de distribution efficace des semences est essentiel pour répondre aux besoins des producteurs et garantir des récoltes abondantes. Avec un accès amélioré aux semences de qualité et aux équipements agricoles appropriés, les agriculteurs de la région pourront optimiser leur production et contribuer de manière significative à la sécurité alimentaire nationale.

L’engagement des producteurs de maïs de l’est du Sénégal en faveur de la souveraineté alimentaire illustre leur engagement envers le développement durable et la prospérité de leur communauté. En collaborant étroitement avec les autorités et les parties prenantes concernées, ces agriculteurs sont déterminés à exploiter pleinement le potentiel agricole de la région pour assurer un approvisionnement alimentaire sûr et durable pour l’ensemble du pays.

Affaire d’avortement clandestin à Pikine-Guédiawaye : Un animateur condamné, un suspect en cavale

Le quartier Hamo 4 à Pikine-Guédiawaye est sous le choc après une affaire d’avortement clandestin qui a conduit à des arrestations lors des funérailles de la nommée F.F. Les éléments de la police locale ont interpellé plusieurs personnes, dont le copain de la défunte, J. L. Mendy, connu sous le nom de Loulou.

L’animateur, malgré ses protestations d’innocence, a été reconnu coupable de complicité d’avortement clandestin et condamné à une peine d’un an de prison, dont trois mois ferme, selon les informations rapportées par L’Observateur. Cependant, un individu nommé Aziz est actuellement en fuite, faisant l’objet de recherches par les autorités.

L’affaire a révélé que F.F. entretenait des relations avec les deux hommes avant de tomber enceinte. Alors qu’elle approchait de sa 16e semaine de grossesse et réalisant qu’elle ne pouvait plus cacher son état à sa mère, elle a partagé son secret avec Loulou, qui lui a promis son soutien.

Lorsque la jeune fille a commencé à éprouver des saignements au cours de la deuxième semaine d’avril, l’animateur l’a conduite chez un infirmier. Ce dernier a découvert que la jeune fille avait pris des comprimés abortifs et lui a prescrit un traitement pour arrêter les saignements, en recommandant à son copain de l’emmener au centre de santé le plus proche.

Cependant, F.F., désireuse de protéger son secret, a refusé et est retournée chez elle. Malheureusement, elle a perdu la vie dans des circonstances non élucidées.

Cette tragédie met en lumière les risques et les conséquences graves des avortements clandestins et souligne l’importance d’un accès sûr et légal à des services de santé reproductive pour toutes les femmes.

Constructions illégales au Sénégal : Examiner chaque cas individuellement

La récente mise en place d’un Comité Ad Hoc chargé d’examiner les dossiers de constructions susceptibles de bénéficier d’une dérogation aux mesures de suspension des procédures domaniales et foncières souligne la volonté des autorités de concilier la rigueur de l’application des règles avec la protection des droits légitimes des particuliers.

Cette approche marque un tournant significatif dans la gestion des constructions illégales, en permettant un examen minutieux de chaque cas, tenant compte des circonstances spécifiques, plutôt que d’appliquer une décision uniforme à toutes les situations. En adoptant cette approche individualisée, les autorités s’efforcent de garantir une justice équitable pour tous les concernés.

La transparence du processus est renforcée par le fait que tous les actes administratifs en cours d’approbation seront automatiquement soumis au Comité Ad Hoc. Cette mesure rassure les parties prenantes quant à l’équité et à l’impartialité de l’examen de leurs dossiers.

Par ailleurs, il est important de noter que les instructions concernant les dossiers domaniaux dans les autres localités et zones non couvertes par la suspension des procédures continueront d’être traitées conformément aux textes et procédures en vigueur. Cette approche vise à assurer une cohérence et une stabilité dans la gestion foncière à travers le pays.

En somme, cette nouvelle approche représente un compromis sage entre la nécessité de réglementer le secteur foncier et la protection des droits des individus. Elle témoigne de la volonté des autorités de trouver des solutions équilibrées et justes pour résoudre les défis liés aux constructions illégales tout en respectant les droits légitimes des citoyens.

ENQUÊTE OUVERTE SUR LA CRISE: EL MALICK NDIAYE DÉBARQUE « EN COLOMBO » À DDD

Le récent mouvement de grève orchestré par les travailleurs de la société nationale de transport urbain et interurbain, Dakar Dem Dikk (DDD), a secoué le secteur des transports au Sénégal. Accusant leur directeur général, Ousmane Sylla, de favoritisme dans les promotions du personnel, les travailleurs ont immobilisé l’ensemble des bus de la compagnie, entraînant une perturbation significative des services.

Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a pris la situation en main et s’est rendu au siège de DDD pour évaluer la crise. Après avoir entendu les plaintes des travailleurs, il a promis d’ouvrir une enquête approfondie pour démêler les causes profondes de la grève et déterminer les problèmes soulevés.
Le directeur général de DDD, Ousmane Sylla, a réfuté les accusations de partialité dans les promotions, invoquant les défis inhérents à la gestion des ressources humaines. Il a également annoncé qu’avant chaque nomination, des tests sont organisés au préalable ; des mesures visant à évaluer les compétences des nouveaux promus, dans un effort d’impartialité au sein de l’entreprise.
Le ministre de tutelle, de son côté, a tenté de calmer les travailleurs en soulignant que les problèmes soulevés chez DDD ne sont pas un cas isolé, mais plutôt répandus dans plusieurs secteurs publics et parapublics. Il s’est engagé à résoudre les problèmes spécifiques rencontrés par DDD et a exhorté les travailleurs à reprendre leurs activités pour éviter de perturber davantage les citoyens.
Un geste qui a, pour le moment, suffit à calmer les ardeurs qui prenaient des proportions incontrôlables la situation avec le récent acte de vandalisme. En effet, tel le relatait l’édition du Dakarois Quotidien de ce lundi, dix (10) bus de la compagnie ont été gravement endommagés au dépôt de Ouakam, dimanche dernier.
La direction de DDD a fermement condamné ces actes de sabotage dans un communiqué officiel, promettant d’ouvrir une enquête approfondie pour identifier et traduire en justice les responsables de ces actes répréhensibles.
L’engagement du ministre à résoudre ces problèmes est un premier pas garantissant la continuité des services essentiels de transport pour les citoyens qui ont beaucoup souffert de ce mouvement d’humeur.

LEDAKAROIS

La Foire Internationale de l’Agriculture au Sénégal introduit des innovations et un salon international en Mai 2024

La 24ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) se tiendra du 4 au 26 mai 2024 au Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (Cices). Cette année, l’événement sera marqué par plusieurs innovations, dont la création d’un Salon international de l’agriculture et des ressources animales (Siara) du 14 au 18 mai.

Lors d’une conférence de presse, le directeur général de la Fiara, Pape Abdou Fall, a dévoilé les principaux axes de cette édition, mettant en avant le thème « le défi de la Souveraineté Alimentaire face au changement climatique ». Ce choix vise à susciter des discussions constructives sur le rôle crucial des producteurs dans le développement rural, ainsi que sur les solutions à apporter pour faire face aux défis environnementaux.

L’introduction du Siara constitue une réponse à une demande croissante des participants occidentaux, qui avaient auparavant exprimé des réserves concernant la longueur de l’événement. En concentrant les activités sur une période plus courte, ce salon international permettra des échanges plus dynamiques et efficaces, favorisant notamment la conclusion rapide de contrats et partenariats.

Cette nouvelle formule de la Fiara s’inscrit dans une volonté d’adaptation aux besoins et aux attentes des acteurs du secteur agricole, tout en renforçant son attractivité à l’échelle nationale et internationale. Elle offre également une plateforme propice au partage d’expériences, à la promotion des innovations agricoles et à la recherche de solutions concrètes pour relever les défis alimentaires et environnementaux auxquels fait face le Sénégal et l’Afrique dans son ensemble.

24ème édition de la FIARA 2024 : Papa Abdou Fall dévoile les innovations avec plus de 1000 exposants

La 24ème édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA), qui se tiendra du 4 au 26 mai 2024, s’annonce comme un événement clé pour les acteurs du secteur agricole et agroalimentaire. Organisée sous l’égide de Papa Abdou Fall, cette foire internationale vise à relever les défis de la souveraineté alimentaire dans un contexte de changement climatique. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse tenue le 29 avril 2024 au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).

Avec la participation confirmée de plusieurs pays tels que la France, l’Italie, et la Belgique, la FIARA se positionne comme une plateforme d’échange et de collaboration entre producteurs, investisseurs et organisations de développement rural. « Cette année, nous attendons plus de 1000 exposants, incluant des participants de pays de la sous-région comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger, » a précisé Papa Abdou Fall.

Pour cette édition, la direction de la FIARA a mis l’accent sur l’innovation avec la création du Salon international de l’Agriculture et des Ressources animales du Sénégal (SIARA). Ce salon, prévu du 14 au 18 mai, est conçu spécialement pour attirer des hommes d’affaires internationaux et leur permettre d’interagir efficacement avec les acteurs locaux. « Nous avons créé le SIARA pour répondre spécifiquement aux besoins des participants internationaux, leur offrant une fenêtre de 3 à 4 jours pour établir des contacts, échanger et conclure des affaires rapidement, » a expliqué Fall.

Le ministre de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Dr Mabouba Diagne, a assuré son soutien total à la bonne organisation de la FIARA. L’engagement du ministère se manifeste par une présence significative, occupant plus de 1000 mètres carrés pour exposer ses directions, projets et structures.

La FIARA ne se limite pas seulement à une exposition agricole ; elle envisage de devenir un moment de convivialité et de partage entre les différents secteurs allant de la culture à la transformation, en passant par les industriels et les banques. « C’est une opportunité pour les paysans de commercialiser leurs produits avant la saison des pluies et de préparer le terrain pour les futurs cycles agricoles, » a souligné Papa Abdou Fall.

La 24ème édition de la FIARA s’annonce comme un carrefour incontournable pour tous les acteurs désireux de contribuer à l’avenir de l’agriculture et à la sécurité alimentaire, en intégrant les innovations nécessaires pour faire face aux défis climatiques et économiques actuels.

Atelier de lancement du projet Agri-accelerateur 2.0 : 40 projet d’investissement octroient aux jeunes donc 40% pour les jeunes femmes…

Dans une initiative conjointe entre la FAO au Sénégal et l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), le projet Agri-accelerateur 2.0 a été officiellement lancé ce 29 avril 2024 à Dakar. L’événement, qui s’est déroulé à l’hôtel Novotel, a vu la participation de divers ministères, d’institutions gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que de nombreux jeunes entrepreneurs.

Le projet Agri-accelerateur 2.0 vise à appuyer l’autonomisation des jeunes entrepreneurs agricoles, en les aidant à développer des projets d’investissement responsable. Cela inclut une attention particulière pour les jeunes femmes, qui représentent 40% des bénéficiaires du programme. Au total, 40 projets bénéficieront de cet appui, dans le cadre d’un effort plus large pour stimuler le développement durable au Sénégal.

Les crises récentes, telles que la COVID-19 et le conflit Russie-Ukraine, ont mis en évidence les défis du système alimentaire, augmentant l’insécurité alimentaire et affectant l’économie. L’Agri-accelerateur 2.0 entend renforcer et mettre à l’échelle des projets d’investissement responsables qui répondent à ces défis, en ciblant spécifiquement les petites et moyennes entreprises agricoles.

L’atelier a introduit les participants à l’approche de l’investissement agricole responsable (IRA) qui sera adoptée par l’agri-accélérateur 2.0. Le programme prévoit des sessions de renforcement des capacités, un accompagnement en mode coaching et des incitations matérielles pour les projets les plus prometteurs. De plus, le projet comprendra la formation de 50 accompagnateurs et conseillers en entrepreneuriat pour assurer un suivi efficace et personnalisé.

L’événement a bénéficié du soutien de l’ambassade de France et de l’Allemagne, reflétant l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et le soutien à l’entrepreneuriat jeunesse. Le projet est également en ligne avec les priorités nationales du Sénégal de promouvoir des secteurs à haute capacité d’exportation et d’inclusion sociale.

Le Dr. Mbaye Jean Marie Diouf de l’ADEPME et Dr. Sarr de la FAO ont tous deux souligné l’importance de ce projet pour l’avenir de l’agriculture sénégalaise et la nécessité de soutenir les jeunes entrepreneurs. Ils ont exprimé leur optimisme quant à la capacité du projet à générer des impacts socio-économiques positifs, tant pour les entrepreneurs individuels que pour la communauté dans son ensemble.

L’Agri-accelerateur 2.0 s’annonce comme un catalyseur potentiel pour le renforcement de l’économie agricole au Sénégal. Il ouvre la voie à des collaborations futures qui pourraient transformer le paysage entrepreneurial du secteur agricole, en faisant des jeunes et des femmes les agents de la transformation rurale durable du Sénégal.

Consultations publiques au Sénégal pour une loi sur les données de santé

Le Sénégal fait un pas significatif vers la protection des données de santé avec l’organisation de consultations publiques pour l’élaboration d’une loi régulant ces informations sensibles. L’initiative, menée conjointement par Enda Santé et Transform Health Sénégal, vise à recueillir des avis et des contributions pour renforcer le cadre juridique entourant la gestion des données personnelles de santé.

Lancées le 7 avril dernier, ces consultations marquent une étape importante dans la volonté du Sénégal de s’adapter aux défis posés par la numérisation croissante du secteur de la santé. Pape Djibril Ndoye, directeur adjoint chez Enda Santé, a souligné l’absence actuelle d’une loi nationale régissant les données sanitaires comme un obstacle à surmonter. Cependant, il a également souligné les efforts déployés pour combler cette lacune et créer un cadre réglementaire robuste.

La proposition de loi sur les données de santé vise à établir des normes claires pour la collecte, le stockage, le traitement et la protection des données de santé des citoyens sénégalais. Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer la confidentialité et la sécurité des informations médicales des individus, tout en facilitant leur utilisation à des fins médicales et de recherche.

Nnenna Nwakanma, assistante technique chez Transform Health pour les pays africains, a souligné l’importance de cette loi non seulement pour le Sénégal, mais aussi pour d’autres pays où la santé est une priorité. Elle a encouragé les pays intéressés à s’inspirer de cette initiative pour élaborer leurs propres lois sur la protection des données de santé.

Les consultations publiques offrent une plateforme d’échange ouverte à toutes les parties prenantes, y compris les professionnels de la santé, les experts juridiques, les représentants de la société civile et les citoyens. Cette approche inclusive permettra de garantir que la future loi reflète les besoins et les réalités du Sénégal en matière de gestion des données de santé.

En fin de compte, cette initiative témoigne de l’engagement du Sénégal à promouvoir la transparence, la protection des données personnelles et le respect des droits des individus dans le domaine de la santé numérique.

GTA : Sénégal et Mauritanie demandent un audit sur les dépenses du projet gazier

Les gouvernements du Sénégal et de la Mauritanie ont conjointement lancé un audit du projet gazier Grande Tortue Ahmeyim (GTA) afin d’élucider un surcoût inexplicable sur les dépenses engagées pour la mise en place de la plateforme. Cette décision fait suite à la découverte de dépenses excessives de la part de la compagnie BP, chargée de la gestion du gaz.

Hamada Bacar, chargé de communication au Comité national mauritanien de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), a confirmé cette démarche lors d’une cérémonie de dissémination du rapport 2022 de l’ITIE. Selon M. Bacar, les deux pays ont identifié des anomalies financières du côté de BP, justifiant ainsi la nécessité d’un audit approfondi.

Cette initiative intervient dans le cadre des efforts visant à assurer la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources naturelles, en particulier dans le secteur gazier. L’objectif de l’audit est de clarifier les dépenses engagées par la compagnie BP et d’évaluer si ces dépenses sont justifiées et conformes aux accords contractuels.

La collaboration entre le Sénégal et la Mauritanie dans ce processus démontre leur engagement commun à garantir une gestion responsable des ressources gazières partagées. Les résultats de cet audit fourniront des informations cruciales pour éclairer les décisions futures concernant le projet GTA et contribueront à renforcer la confiance des parties prenantes dans la gestion des ressources gazières de la région.

Kaolack Politique / Rp de feu Sérigne Mamoune Niassa a une nouvelle patronne ,Yousra Mamoune Niass nommée première servitrice du parti

Le parti politique Rassemblement du peuple (RP) de feu Sérigne Mamoune Niasse n’avait plus de serviteur depuis le rappel à Dieu de ce dernier de sérigne Mansour Niasse .Maintenant c’est chose faite depuis ce week-end passé. Yousra Mamoune Niass est la nouvelle servitrice du parti Rassemblement du peuple (RP). Elle a été élue par les représentants de 7 régions sur 8, présents à la rencontre. Déclinant ses ambitions, elle a soutenu qu’elle compte travailler d’arrache-pied pour la redynamisation, la massification et la modernisation du parti.


  » Nous nous m’engageons donc à être constamment au service exclusif du parti. Sa redynamisation, sa massification et sa modernisation seront nos axes prioritaires afin de mieux préparer les prochaines échéances électorales. Nous invitons également tout le monde à être unie, solidaire et motivé dans un esprit de respect, d’écoute et De tolérance  » a-t-elle soutenu.


Yousra Mamoune Niass dit mesurer à sa juste valeur les lourdes responsabilités qui pèsent sur ses épaules. Elle n’a pas manqué de rappeler à toutes et à tous que les bases fondatrices de leur parti en sa devise axée sur la solidarité, le développement et la prospérité  » seront notre sacerdoce afin de hisser le parti au rang des meilleures organisations politiques de notre chère nation, le Sénégal  . « Nous en avons les moyens et les capacités. Pour preuve, notre participation aux élections législatives de 2007 avec 73 083 voix, soit 4,25 %, nous avez permis d’obtenir deux sièges à l’Assemblée nationale. Et vu la tendance actuelle des derniers résultats à l’élection présidentielle, sauf le parti au pouvoir, toutes les autres organisations politiques doivent se faire peau neuve au sein de leurs bases et instances ou seront obligées de disparaitre  « a-t-elle expliqué.


Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

Bassirou Diomaye Diakhar Faye intensifie la lutte contre les accidents routiers à Yamong, Sénégal

L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) a exprimé une vive réprobation suite à l’attaque survenue contre un journaliste de Wiwsport lors du match de football entre l’As Pikine et le Jaraaf, le dimanche 28 avril 2024. L’incident s’est produit au stade Alassane Djigo, immédiatement condamné par l’ANPS comme un acte ‘barbare’ perpétré par des pseudo-supporters.

L’ANPS a souligné que ce n’était pas une première, mentionnant d’autres agressions similaires dans le passé. Dans un communiqué envoyé aux médias, l’association a sollicité l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, leurs demandant d’assurer la sécurité des journalistes et de mettre en œuvre des mesures pour prévenir de telles violences à l’avenir.

Cette attaque contre le journaliste de Wiwsport soulève de sérieuses préoccupations quant à la sécurité des professionnels des médias lors des événements sportifs. L’ANPS a rappelé que les journalistes sportifs jouent un rôle essentiel dans la couverture des événements sportifs et dans la diffusion d’informations auprès du public. Par conséquent, il est impératif de garantir un environnement sûr et respectueux pour leur permettre d’exercer leur profession en toute sécurité.

L’association a également souligné l’importance de la responsabilité des autorités sportives dans la protection des journalistes. En appelant à l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, l’ANPS demande des mesures concrètes pour assurer la sécurité des journalistes lors des matchs de football et d’autres événements sportifs à l’avenir.

En fin de compte, cette attaque souligne la nécessité d’une action immédiate pour mettre un terme à la violence contre les journalistes sportifs et pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. L’ANPS continuera de surveiller de près la situation et de plaider en faveur de mesures visant à assurer la sécurité et le bien-être de tous les membres de la presse sportive au Sénégal.

Éducation / Examens : Les Acteurs Du Système Éducatif De Kaolack À Pied D’œuvres Pour Un Bon Déroulement Des Examens

  » Nous venons de terminer un Comité Régional de Développement (CRD) consacré à la tenue des examens scolaires 2024. Un CRD convoqué par le gouverneur de la région en présence de toutes les autorités déconcentrées , les élus territoriaux, les IEF et autres partenaires du système éducatif » a dit Siaka Goudiaby. Pour l’inspecteur d’académie, les échanges ont porté sur la programmation générale des examens, sur les données statistiques relatives aux examens et sur les dispositions pratiques liées à l’organisation correcte de ces examens.
Par rapport à la programmation générale de ces examens le patron des enseignants de la région de Kaolack précise que les examens scolaires démarrent le 13 mai dans un seul centre par le Bac technique ( STEG). 259 candidats sont attendus.
Le CFEE et de l’entrée en 6ème auront lieu du 20 et 21 juin 2024 suivi du Baccalauréat de l’enseignement général le 2 juillet et le 8 juillet ce sera autour du BFEM.
Au chapitre des statistiques, pour le CFEE l’académie dispose de 146 centres qui vont accueillir un nombre de 20.127 candidats pour le BFEM il y a 99 centres qui vont abriteront 102 jury pour un total de 12.974 candidats. Quant au Baccalauréat de l’enseignement général un nombre de 28 centres principaux et 10 centres secondaires sont dénombrés devant abriter 28 jury pour un effectif global attendu est de 11.725 candidats. Au niveau organisationnel toutes les dispositions pratiques appropriées relatives à la bonne organisation de ces examens et concours ont été passées au peigne fin. Elles devront être démultipliées dans chaque IEF.

Tattaguine / Fatick- Autoroute A PEAGE: Une solution proposée au collectif pour la défense desintérêts de l’axe Ndiosmone – Fimela- Palmarin – Djifère

Les choses bougent sur le tronçon de l’autoroute à péage Mbour – Fatick– Kaolack surtout à hauteur du village de Khondiogne où les populations dénoncent la situation qui prévale dans cette zone et qui est causée par l’ autoroute à péage . D’ailleurs, un collectif mis sur pied pour défendre leurs intérêts ( collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone – Palmarin- Djifère, qui semble avoir gain de cause dans leur combat réclamant un passage à niveau et un accès sur l’autoroute Mbour – Fatick– kaolack.

En effet, dans une note parvenue à la rédaction,il est mentionné qu’une réunion tripartite entre le collectif et les responsables des travaux de l’ autoroute à péage ainsi que le Sous – Préfet de l’arrondissement de Tattaguine s’ est tenue le mercredi 24 Avril 2024 sur le site , informe le document. Il ressort des discussions des pistes de solutions pour un dénouement heureux de la situation. Une bretelle allongée jouxtant l’ autoroute à péage à partir de Thiadiaye jusqu’à la route de l’ axe Ndiosmone – Palmarin – Djifère à hauteur de Médina Dokh a été proposée aux responsables du dit collectif. Le collectif a rappelé aux autorités qu’il tient toujours à ses doléances et va s’ouvrir à ses membres pour recueillir leurs avis.
Finalement le collectif a rejeté la proposition des responsables des travaux de l’ autoroute à péage en prenant quelques décisions après une analyse minutieusement de la proposition du responsable de l’Agéroute comme alternative à leur doléances. Les membres du dit collectif ne sont pas du tout satisfaits et ont décidé de maintenir leur position. Ils estiment que faire une sortie et une entrée de l’autoroute à péage à partir de Médina Dokh serait plus judicieux que de faire une bretelle allongée de 6 km à partir de Thiadiaye. Toutefois, les membres du collectif ont magnifié la démarche du Sous- Préfet de l’arrondissement de Tattaguine qui a organisé cette réunion tripartite entre le collectif et le responsable des travaux de l’ autoroute à péage et lui-même , tenue le mercredi 24 Avril 2024.
Cependant, les membres du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone – Fimela -Palmarin – Djifère réitèrent leur demande à savoir une entrée et une sortie sur l’autoroute à péage à partir de Médina Dokh et l’élévation du canal érigé sur la piste de production que le projet considère comme un canal d’évacuation d’eau.


Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 30 Avril et 01 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°165 – du 39/04/ ET 01/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°165 – du 39/04/ ET 01/05/2024

Le Dakarois Quotidien N°165 – du 39/04/ ET 01/05/2024 – AFFAIRE L’OPPOSANT À LA BIMAO ET TRANCHÉE PAR LE TRIBUNAL DU COMMERCE DE DAKAR : BOUGANE SOMMÉ DE PAYER PLUS DE 700 MILLIONS

🔴 AFFAIRE L’OPPOSANT À LA BIMAO ET TRANCHÉE PAR LE TRIBUNAL DU COMMERCE DE DAKAR : BOUGANE SOMMÉ DE PAYER PLUS DE 700 MILLIONS
🔴 ENQUÊTE OUVERTE SUR LA CRISE : EL MALICK NDIAYE DÉBARQUE « EN COLOMBO » À DDD

Affaire de trafic d’enfant au Sénégal : Un couple d’homosexuels français arrêté

Une affaire de trafic d’enfant au Sénégal a récemment été mise au grand jour par la Division nationale de lutte contre le trafic des migrants et pratiques assimilées (DNLT). Un couple d’homosexuels français, désirant adopter un enfant, a été arrêté alors qu’ils tentaient de déclarer frauduleusement un enfant acheté pour la somme de 9 millions de francs CFA.

L’histoire commence avec K. Pedron, un ressortissant français homosexuel, et son partenaire F. Outkhatou, qui ont exprimé le désir d’adopter un enfant. À cette fin, ils se sont tournés vers une compatriote bien informée sur le Sénégal, Évelyne Fosset, qui les a mis en contact avec un intermédiaire sénégalais, P. M. Guèye. Ce dernier aurait réussi à leur trouver un enfant ainsi que les documents d’état civil nécessaires.

Cependant, les plans du couple ont été déjoués lorsque les autorités de la DNLT ont appris qu’ils se trouvaient au consulat général de France à Dakar pour déclarer l’enfant. Une descente inopinée a permis d’arrêter K. Pedron, deux Sénégalais et une femme, qui portait l’enfant dans ses bras.

Interrogée, la femme, M. A. Ndour, a révélé qu’elle avait été recrutée par P. M. Guèye pour se faire passer pour la mère de l’enfant et faciliter sa déclaration auprès des autorités consulaires. Cependant, elle a nié tout lien avec K. Pedron et a avoué avoir été dupée en croyant qu’elle pourrait voyager en Europe en échange de ses services.

K. Pedron, quant à lui, a admis son homosexualité et a déclaré qu’après avoir versé 15 000 euros à P. M. Guèye, ce dernier leur aurait fourni l’enfant ainsi que les actes d’état civil nécessaires. Malheureusement pour le couple, leur tentative de déclaration a été interrompue par l’intervention des autorités.

Suite à l’enquête, la mère biologique de l’enfant, A. Boiro, ainsi qu’une autre personne impliquée, A. Thiam, ont également été arrêtées à Mbour. L’enfant a été confié à l’AEMO de Dakar sur instruction du procureur de la République.

Au final, K. Pedron, M. A. Ndour, P. M. Guèye, A. Thiam et A. Boiro ont tous été déférés au parquet pour divers chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, escroquerie, recel d’un enfant et traite de personnes. Cette affaire soulève des questions importantes sur la protection des enfants et la lutte contre le trafic d’êtres humains au Sénégal.

Les travailleurs du secteur primaire expriment leurs préoccupations à l’approche de la Fête du Travail

Alors que la célébration de la Fête internationale du Travail approche à grands pas, l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire se prépare à mettre en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés ses membres. En vue de cette journée symbolique, prévue pour le mercredi 1er mai 2024, les syndicalistes ont l’intention de présenter leurs doléances lors d’une rencontre avec le chef de l’État.

C’est au palais présidentiel que se tiendra cette importante réunion, où les représentants syndicaux soumettront leurs préoccupations au plus haut niveau de l’État. L’objectif est clair : obtenir des solutions concrètes et durables pour répondre aux besoins des travailleurs du secteur primaire.

Parmi les points inscrits sur les cahiers de doléances des centrales syndicales, plusieurs revendications émergent. L’Intersyndicale insiste notamment sur le respect du protocole d’accord signé avec le gouvernement du Sénégal en décembre 2022, visant à la mise en place des fonds communs du secteur primaire. Cette mesure est perçue comme essentielle pour améliorer les conditions de travail et assurer une rémunération juste pour les travailleurs.

Parallèlement, d’autres demandes sont également formulées, telles que l’attribution d’une indemnité de logement, l’harmonisation de l’indemnité particulière, le reversement des contractuels dans la Fonction publique, ainsi que l’amélioration des conditions de travail à Diamniadio et au niveau des services déconcentrés.

Pour l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire, cette rencontre avec le chef de l’État représente une occasion cruciale de faire entendre la voix des travailleurs et de promouvoir leurs intérêts. En cette période de célébration du travail, les syndicalistes espèrent obtenir des engagements concrets en faveur d’une meilleure qualité de vie et de travail pour tous les travailleurs du secteur primaire.

Un officier d’état civil condamné pour faux à Thiès : un signal fort contre la fraude documentaire

Dans une décision sans équivoque, le tribunal d’instance de Thiès a rendu son verdict dans une affaire de fraude documentaire impliquant un officier d’état civil et un agent municipal. S. Faye, officier d’état civil à la mairie de Thiès-Est et actuel chef du service d’état civil de la mairie de Thiès, a été condamné à un an d’emprisonnement, dont six mois ferme, pour faux. Son complice, un agent municipal de la commune de Thiès-Nord, a écopé de trois mois d’emprisonnement, dont un ferme, pour complicité de faux.

L’affaire a éclaté lorsque la police de Tivaouane a arrêté un jeune étranger tentant de se procurer des documents sénégalais falsifiés pour voyager aux États-Unis via le Nicaragua. L’étranger avait en sa possession un faux extrait de naissance délivré par S. Faye. Cette tentative d’usage de faux a valu au jeune étranger une condamnation à trois mois d’emprisonnement avec sursis.

Cette condamnation marque un tournant dans la lutte contre la fraude documentaire à Thiès et envoie un signal fort quant à la responsabilité des fonctionnaires de l’état civil dans la délivrance de documents officiels. Les problèmes d’état civil, tant au niveau local que national, sont une préoccupation majeure et peuvent causer des préjudices importants aux citoyens.

Cette affaire met en lumière l’importance de renforcer les contrôles et les mécanismes de vérification au niveau de l’état civil pour prévenir et sanctionner toute tentative de fraude documentaire. La décision du tribunal souligne également l’engagement des autorités judiciaires à garantir l’intégrité des documents officiels et à punir sévèrement ceux qui cherchent à les falsifier.

Cette condamnation envoie un message clair : la fraude documentaire ne sera pas tolérée et ceux qui enfreignent la loi seront tenus responsables de leurs actes.

Nouvelles Procédures Douanières au Sénégal : La Déclaration Préalable d’Importation (DPI) devient obligatoire à partir du 1er mai 2024

Dans le cadre de ses efforts continus pour moderniser ses procédures et sécuriser les recettes douanières, la Direction générale des Douanes du Sénégal a annoncé l’entrée en vigueur obligatoire de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI) à partir du 1er mai 2024. Cette mesure concerne toute importation de marchandises d’une valeur FOB (Free on board) supérieure ou égale à 500 000 FCFA, ainsi que tout conteneur personnalisé, quelle que soit sa valeur.

La DPI, qui constitue une avancée majeure dans la modernisation douanière du pays, vise à garantir un traitement équitable des opérateurs économiques et à sécuriser les recettes douanières conformément aux normes internationales. Elle ne s’accompagne d’aucun frais supplémentaire et renforce l’efficacité du système douanier, le rendant plus transparent et plus efficient.

Cette mesure intervient après une période transitoire au cours de laquelle l’Administration des Douanes a pris en charge la gestion de la DPI, permettant à l’État de réaliser des économies substantielles et aux opérateurs économiques de réduire leurs coûts à l’importation.

La DPI offre plusieurs avantages aux acteurs de la chaîne logistique internationale, notamment une garantie de traitement équitable, une disponibilité anticipée des informations et statistiques, une lutte renforcée contre la fraude commerciale et une transparence accrue dans la gestion des formalités de dédouanement.

Il convient de noter que certains types d’importations, tels que les objets personnels, les privilèges diplomatiques, les opérations à caractère social et les véhicules d’occasion, sont exclus de cette nouvelle procédure.

En conclusion, la généralisation de la DPI marque une étape importante dans la modernisation et la sécurisation des procédures douanières au Sénégal. L’Administration des Douanes s’engage à œuvrer pour une protection optimale de l’économie nationale et remercie les acteurs du commerce international pour leur adhésion à cette mesure.

Pour plus d’informations, veuillez contacter la Division de la Communication et des Relations Publiques de la Direction Générale des Douanes.

Division de la Communication et des Relations Publiques

Renforcement de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire au Sénégal : Les Priorités du Ministre Alioune Dione

Le Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione, a récemment pris ses fonctions avec pour objectif principal de dynamiser ces secteurs clés de l’économie sénégalaise. Après 26 jours à la tête de son département, il a identifié des priorités urgentes et défini des orientations stratégiques pour les mois à venir.

L’une des priorités majeures du Ministre Dione est la rationalisation des ressources disponibles dans ces secteurs. Il cherche à maximiser l’efficacité des investissements et à garantir que les fonds alloués à la microfinance et à l’économie sociale et solidaire soient utilisés de manière optimale pour soutenir le développement économique et social du pays.

Une autre priorité est l’harmonisation des interventions dans ces domaines. Le Ministre vise à créer une synergie entre les différentes initiatives de microfinance et d’économie sociale et solidaire afin d’optimiser leur impact et d’éviter les duplications inutiles. Cela implique également d’assurer une coordination efficace entre les différentes parties prenantes, y compris les institutions gouvernementales, les organisations de la société civile et le secteur privé.

En outre, le Ministre Dione entend mettre en œuvre des mesures visant à renforcer la souveraineté économique du Sénégal, à promouvoir le développement endogène et à renforcer l’unité nationale et les solidarités. Il souhaite que la microfinance et l’économie sociale et solidaire contribuent de manière significative à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté, en particulier dans les régions les plus défavorisées du pays.

Pour atteindre ces objectifs ambitieux, le Ministre Dione envisage de relier étroitement la microfinance à l’économie sociale et solidaire, afin de créer un écosystème favorable à la croissance économique inclusive et durable. Il s’agit d’une approche holistique qui reconnaît le rôle crucial que ces secteurs peuvent jouer dans la transformation socio-économique du Sénégal.

En résumé, le Ministre Alioune Dione s’est engagé à faire de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire des leviers essentiels du développement national. Ses priorités consistent à rationaliser les ressources, à harmoniser les interventions et à promouvoir une approche intégrée et inclusive pour renforcer la souveraineté économique et promouvoir le bien-être social à travers tout le pays.

Le Président sénégalais en visite en Guinée Bissau pour renforcer les liens bilatéraux

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, entame ce mardi 30 avril 2024 une visite de travail et d’amitié en Guinée Bissau. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre le Sénégal et ses voisins. Elle témoigne également de l’importance de l’axe Dakar-Bissau dans les priorités diplomatiques du Président Bassirou Diomaye Faye.

Cette démarche s’aligne sur les premiers voyages du Chef de l’État en Mauritanie et en Gambie, soulignant ainsi l’engagement du Sénégal en faveur de la coopération régionale et de l’intégration sous-régionale en Afrique de l’Ouest.

Selon une note du Bureau d’Information Gouvernementale (BIG), la Guinée Bissau est un partenaire stratégique pour le Sénégal. En effet, les échanges commerciaux entre les deux pays sont significatifs, avec des exportations sénégalaises vers la Guinée Bissau estimées à 108 257 tonnes en 2022, représentant une valeur de 55,201 milliards de francs CFA (NACE 2022). Cette performance économique témoigne d’une amélioration de +33,5% par rapport à l’année précédente.

Cette visite présidentielle revêt ainsi une importance particulière pour consolider les relations économiques, politiques et culturelles entre les deux nations. Elle permettra également d’explorer de nouvelles opportunités de coopération et de renforcer les échanges bilatéraux dans divers domaines d’intérêt commun.

Le Président Bassirou Diomaye Faye s’engage à œuvrer pour le développement et le renforcement de la coopération régionale, dans un esprit de solidarité et de fraternité entre les peuples de la sous-région ouest-africaine.

Tensions à Dakar Dem Dikk : Grève en réaction aux décisions du Directeur Général

Ce lundi matin, l’atmosphère est tendue chez Dakar Dem Dikk, l’entreprise de transport public de la capitale sénégalaise, où les employés ont entamé une grève pour exprimer leur mécontentement face aux récentes nominations internes. Cette action syndicale fait suite à des changements annoncés par le directeur général, Ousmane Sylla, qui a suscité des controverses parmi le personnel.

Selon le directeur général, ces ajustements organisationnels étaient nécessaires pour maintenir l’efficacité et l’excellence opérationnelle. « Lorsque le chef de division a pris sa retraite, son adjoint l’a remplacé, ce qui a entraîné un effet domino nécessitant la nomination d’un nouveau chef d’atelier à Thiaroye. Nous avons aussi promu un employé ayant plus de dix ans d’expérience chez nous à un autre poste de chef d’atelier », explique Ousmane Sylla lors d’une communication téléphonique. Il précise que ces décisions ne sont pas influencées par des motivations politiques mais par la compétence et les performances des individus concernés.

Le directeur général a également souligné les améliorations significatives réalisées sous sa direction, notamment une augmentation de 45% des recettes et une réduction de 25% des charges. « Il est essentiel de reconnaître les progrès réalisés chez Dakar Dem Dikk, qui sont le résultat d’une gestion rigoureuse et d’un management interne efficace », ajoute-t-il.

Malgré ces arguments, les travailleurs restent sceptiques et insistent sur le fait que le mouvement de grève est justifié. Ils accusent la direction de prendre des décisions unilatérales sans consultation adéquate, ce qui, selon eux, nuit à l’harmonie et à la transparence au sein de l’entreprise.

La grève a perturbé le service de transport, avec un impact direct sur des milliers d’usagers qui dépendent quotidiennement des bus de Dakar Dem Dikk pour leurs déplacements. Le directeur général a assuré que les services reprendront normalement dès mardi et que les pertes occasionnées par la grève seront compensées progressivement.

Cette situation met en lumière les défis de la gestion des ressources humaines dans les entreprises publiques, où le dialogue entre la direction et les employés est crucial pour maintenir la paix sociale et la productivité. Les prochains jours seront déterminants pour voir si les deux parties peuvent trouver un terrain d’entente et restaurer la normalité des opérations, tout en abordant les griefs exprimés par le personnel.

La Ville de Dakar passe les églises et mosquées de Dakar au solaire : un grand pas vers la décarbonisation

Dans le cadre de sa politique ambitieuse de décarbonisation des bâtiments publics municipaux, la Ville de Dakar entreprend une transformation majeure vers l’énergie solaire photovoltaïque. Cette initiative vise à renforcer l’approvisionnement et la sécurité énergétique tout en réduisant les coûts énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre.

Répondant à l’appel de cette vision écologique et économique, le Maire de Dakar M.Barthelemy DIAS a visité le chantier en cours de l’installation du système photovoltaïque de la cathédrale de Dakar. Ce projet marque le début d’une série de transformations prévues pour les édifices publics emblématiques de la ville, incluant les établissements scolaires, les infrastructures sportives telles que la piscine olympique, les hôpitaux, les centres socioculturels et les édifices religieux.

L’initiative a déjà pris son envol avec le traitement des mosquées Parcelles Unité 13 et Dieuppeul, l’église de la grande Cathédrale et le bâtiment communal. Bientôt, d’autres monuments emblématiques rejoindront ce mouvement, notamment la grande mosquée de Dakar, la grande mosquée de Massalikul Jinane, la Mosquée omarienne et le Mausolée de Cambérène.

Cette transition vers l’énergie solaire marque un tournant significatif dans la lutte contre le changement climatique et témoigne de l’engagement de la Ville de Dakar envers un avenir durable et économe en énergie. En adoptant cette approche novatrice, Dakar se positionne comme un leader régional dans la transition vers les énergies renouvelables, inspirant d’autres villes à suivre cet exemple audacieux pour un monde plus vert et plus propre.

Perturbations dans les transports à Dakar : Dakar Dem Dikk suspend plusieurs lignes

Ce lundi 29 avril, les usagers des transports en commun à Dakar ont été confrontés à des difficultés majeures, alors que plusieurs lignes de la société Dakar Dem Dikk (DDD) ont été suspendues. Cette perturbation fait suite à une grève spontanée déclenchée par certains syndicalistes de l’entreprise, laissant les passagers dans l’incertitude et l’inconfort.

La situation s’est encore aggravée hier dimanche, avec des actes de vandalisme signalés au dépôt de Ouakam. Des individus non identifiés ont saccagé plusieurs bus, dont les nouveaux modèles Iveco, causant ainsi des dommages considérables. Dans un communiqué, les responsables de Dakar Dem Dikk ont vivement condamné ces actes de sabotage et ont promis de faire toute la lumière sur cet incident.

Face à cette situation difficile, Dakar Dem Dikk présente ses excuses aux usagers pour les désagréments occasionnés. La société s’engage à travailler activement pour rétablir le service de transport dans les plus brefs délais. Les équipes de maintenance et de sécurité sont mobilisées pour remettre en état les bus endommagés et assurer la sécurité des passagers lors de leurs déplacements.

En attendant un retour à la normale, les usagers sont invités à faire preuve de compréhension et de patience. Dakar Dem Dikk reste à l’écoute de ses clients et met tout en œuvre pour garantir un service fiable et sécurisé.

Arrêt des travaux du programme de 100 000 logements à Diass : Une décision motivée par des conflits fonciers

Les travaux du programme de 100 000 logements situé dans la Commune de Diass ont été interrompus sur ordre du Gouverneur de la région de Thiès, informé des agissements notés et des menaces à l’ordre public. Cette décision fait suite à des tensions et des oppositions rencontrées lors de l’exécution du projet.

Le chef de division régionale de l’urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, Jules Bernard Cabo, a pris cette mesure en se référant à l’arrêté N°024204 du 04 juillet 2023, émis par le ministre de l’Urbanisme du Logement et de l’Hygiène Publique. Cet arrêté autorisait le projet de lotissement dans la zone de Diass, sous réserve du droit des tiers.

Cependant, lors de l’exécution des travaux de lotissement, la société dénommée « Quality vegetable Senegal » ainsi que les populations exploitant la zone se sont opposées à la réalisation du projet. Cette opposition a conduit à des tensions et à des menaces potentielles à l’ordre public, ce qui a conduit les autorités à prendre la décision d’arrêter temporairement les activités du programme de logements.

Dans un communiqué adressé au représentant de la SCI de la Nouvelle ville, Tidiane Diawa, le Chef de Division a annoncé cette suspension des travaux, en attendant de trouver des solutions pour régler le conflit foncier. Cette mesure vise à prévenir toute escalade des tensions et à permettre aux autorités compétentes de trouver une issue pacifique et équitable au différend.

Il est essentiel de résoudre les conflits fonciers de manière transparente et conforme à la loi, tout en garantissant les droits des différentes parties concernées. La suspension temporaire des travaux témoigne de la volonté des autorités de préserver la sécurité et la stabilité dans la région, tout en cherchant des solutions durables pour permettre la poursuite du projet de logement dans le respect des lois et des droits des citoyens.

Grève Surprise chez Dakar Dem Dikk : Des Accusations et une Réponse

Ce lundi matin, une grève soudaine a paralysé les opérations de la société de transport public Dakar Dem Dikk, surprenant nombre d’usagers. Les travailleurs ont suspendu l’ensemble des bus, exprimant leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une gestion partisane de la part du directeur général. La décision de promouvoir certains agents serait au cœur des tensions.

Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, est intervenu rapidement pour désamorcer la situation. Il s’est rendu au dépôt de Ouakam afin d’échanger directement avec les grévistes. Cependant, les reproches à l’égard du directeur général, Ousmane Sylla, persistent. Ce dernier se défend vigoureusement contre les accusations de partialité et de malversations.

Sylla explique que les décisions de promotion étaient nécessaires pour pallier les départs à la retraite et les besoins de renforcement du personnel. Il affirme avoir pris ces mesures après mûre réflexion, dans l’intérêt de l’efficacité opérationnelle de l’entreprise. De plus, il souligne les améliorations significatives réalisées sous sa direction, telles qu’une augmentation de 45 % des recettes et une réduction des charges de 25 %.

Par ailleurs, le directeur général annonce avoir entrepris une réduction du nombre de personnel, qu’il jugeait excessif. Selon lui, cette démarche s’inscrit dans une stratégie d’excellence opérationnelle visant à redresser la société, qui se trouvait dans une situation de quasi-faillite à son arrivée.

Sylla se montre confiant quant aux résultats positifs à venir de l’entreprise, affirmant que Dakar Dem Dikk devrait enregistrer pour la première fois depuis 2014 un résultat net positif. Il encourage même la réalisation d’un audit pour mettre en lumière les actions positives entreprises sous sa direction, tout en reconnaissant les domaines où des améliorations sont encore nécessaires.

Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les entreprises publiques au Sénégal, tout en soulignant l’importance cruciale d’une gestion transparente et équitable pour assurer leur succès à long terme.

Un Accident de Bus à Castors Fait une Victime

Un drame a secoué la ville de Castors ce lundi lorsqu’un bus de la ligne 32 reliant Guédiawaye à Sam s’est renversé près du rond-point EMG. L’accident a malheureusement coûté la vie à une personne âgée, selon les informations rapportées par Seneweb.

Les circonstances exactes de l’accident demeurent encore floues, mais les premiers rapports indiquent que le bus Tata a fait une embardée, entraînant des conséquences tragiques. Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement sur les lieux pour porter secours aux blessés et gérer la situation.

Cet incident rappelle cruellement l’importance cruciale de la sécurité routière et soulève des questions sur les mesures de prévention des accidents dans la région. Alors que les autorités locales et les services d’urgence s’efforcent de fournir une assistance aux victimes et à leurs proches, il est essentiel de redoubler d’efforts pour garantir la sûreté des trajets quotidiens des citoyens.

Nous suivrons de près l’évolution de cette tragédie et continuerons à informer notre communauté sur les développements à venir.

Arrêt des constructions sur les corniches de Dakar : Une mesure conservatoire annoncée par les autorités

L’architecte Pierre Goudiaby Atepa a récemment révélé lors de son passage à l’émission « Point de vue » sur la Rts que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement ont ordonné l’arrêt de toutes les constructions sur le littoral et les corniches de Dakar. Cette décision a été confirmée par la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos), un corps de la gendarmerie nationale.

Selon le colonel Sabouri Ndiaye, directeur de la Dscos, cette mesure a été prise sur instruction des nouvelles autorités pour permettre un examen approfondi de tous les travaux en cours sur les corniches et la bande des filaos. Il a précisé que cette décision est une mesure conservatoire visant à évaluer la légalité des constructions et à vérifier les documents relatifs à leur autorisation.

Tous les travaux situés sur la corniche-Ouest, la corniche-Est et la bande des filaos sont concernés par cet arrêt. Le colonel Ndiaye a détaillé que la corniche-Ouest s’étend du Cap Manuel à la plage de Diamalaye, tandis que la corniche-Est va du Cap Manuel à la plage le long de la route de Rufisque, en passant par des sites emblématiques comme l’ambassade de France et le palais présidentiel.

Cette initiative soulève des questions sur le devenir des constructions illégales dans cette zone, considérée comme un bien public. En effet, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, avait déjà prévenu les promoteurs lors d’une vidéo datant de mi-juin 2020, dénonçant l’exploitation excessive du littoral par la construction d’immeubles, d’hôtels et de villas de luxe. Sonko avait promis que, une fois au pouvoir, toutes ces constructions illégales seraient détruites sans intervention ni négociation.

Cette décision s’inscrit donc dans une volonté de rétablir l’accès du public aux plages et de mettre fin à l’exploitation abusive du littoral sénégalais.

Rencontre entre Ousmane Sonko et Abdoulaye Diop : Débat sur la souveraineté monétaire et la croissance économique

Lors d’une récente rencontre entre le Premier ministre Ousmane Sonko et Abdoulaye Diop, président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la question de la souveraineté monétaire a été au cœur des discussions, notamment en ce qui concerne le franc CFA.

Ousmane Sonko a initié un débat sur la destination de la croissance économique au sein de l’UEMOA, remettant en question à qui profite réellement cette croissance. Il a souligné que le fondement de son programme, qui lui a valu d’être élu par les Sénégalais, tourne autour de la souveraineté et de l’appropriation correcte de tous les atouts du pays. Le Premier ministre a également insisté sur la nécessité d’une réflexion approfondie pour que les richesses produites bénéficient véritablement aux populations.

Les propos de Sonko ont suscité un sourire chez Abdoulaye Diop, qui a confirmé lors de son intervention que la rencontre avait mis en lumière une forte volonté de répondre aux besoins des populations. Il a souligné l’importance d’une croissance économique plus forte, mais surtout d’une croissance qui a un impact significatif sur les populations.

Cette rencontre entre le Premier ministre et le président de la Commission de l’UEMOA souligne l’importance du débat sur la souveraineté monétaire et la nécessité de s’assurer que la croissance économique profite réellement à tous les citoyens de la région.

Accident de camion à Malika-Plage : Embouteillage monstre sur la VDN3

Un accident de la route majeur s’est produit à hauteur de Malika-Plage, sur la Voie de Dégagement Nord (VDN3), entraînant un embouteillage massif qui paralyse la circulation. Un camion s’est renversé, causant des dégâts matériels importants et laissant un jeune homme gravement blessé.

Selon les témoins présents sur les lieux, l’accident a été spectaculaire, avec le camion renversé sur la chaussée et des débris éparpillés sur la route. Les premiers secours sont rapidement intervenus, avec la présence des sapeurs-pompiers et des forces de police pour sécuriser la zone et prendre en charge les victimes.

Le jeune homme blessé dans l’accident a été pris en charge par les secours et transporté d’urgence vers un établissement hospitalier pour recevoir les soins nécessaires. Les autorités sur place travaillent activement pour dégager la route et rétablir la circulation, mais à l’heure actuelle, l’embouteillage persiste, perturbant la vie quotidienne des usagers de la route dans la région.

Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence au volant et de la vigilance sur les routes, en particulier sur des voies à forte circulation comme la VDN3. Les autorités encouragent les automobilistes à faire preuve de patience et à suivre les consignes de sécurité émises par les forces de l’ordre sur place.

Nous continuerons de suivre l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Sanctions de la commission bancaire de l’UMOA : Trois banques épinglées, dont deux au Sénégal

Lors de sa session du 22 mars dernier, le Collège de supervision de la commission bancaire de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) a pris des mesures disciplinaires à l’encontre de trois banques opérant dans la zone. Deux de ces institutions sont basées au Sénégal, tandis que la troisième est établie au Togo.

Cependant, les noms des banques sanctionnées n’ont pas été divulgués, conformément à la tradition de l’organe disciplinaire monétaire de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Les fautes reprochées ainsi que la nature des sanctions infligées ont toutefois été rendues publiques après que les dirigeants concernés ont été entendus.

Selon les informations rapportées par L’Observateur dans son édition de ce lundi, la première banque établie au Sénégal sanctionnée a été blâmée pour « des manquements et des infractions aux textes légaux et règlementaires applicables aux établissements de crédit ». Ces infractions portent notamment sur des faiblesses en matière de gouvernance, de gestion des risques, de situation financière et prudentielle, ainsi que sur le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. En plus du blâme, cette banque devra s’acquitter d’une amende de 300 millions de francs CFA.

La deuxième banque sénégalaise rappelée à l’ordre devra également payer une amende de 151 millions de francs CFA, en plus du blâme reçu. Les infractions qui lui sont reprochées concernent principalement des manquements dans le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Quant à la troisième institution de crédit épinglée, basée au Togo, elle a été blâmée et condamnée à payer une amende de 300 millions de francs CFA pour non-respect des exigences des autorités monétaires et de contrôle visant le renforcement des fonds propres. Ces mesures visent à mettre l’établissement en conformité avec les normes prudentielles à fin juin 2022.

Les 55e journées d’Ahmadou Mbaye Maodo honorées à Tivaouane le 11 mai 2024

La ville de Tivaouane s’apprête à célébrer les 55e journées commémoratives d’Ahmadou Mbaye Maodo, en hommage à son rappel à Dieu. Cet événement, qui se tiendra le 11 mai 2024, sera béni sous la guidance de Serigne Babacar Sy Mansour, Khalife général des Tidianes, et de Serigne Maodo Sy Dabakh, ainsi que de toute la famille de Seydi Hadj Malick Sy RTA.

El Hadj Mansour Mbaye, président des communicateurs traditionnels et fils d’Ahmadou Mbaye Maodo, organise chaque 1er mai une cérémonie de prières en l’honneur de son défunt père, qui a dédié sa vie au service du vénéré Seydil Hadj Malick Sy. Cette année, la cérémonie religieuse a été exceptionnellement déplacée au 11 mai suivant.

La ville de Tivaouane, considérée comme le cœur de la Tidiania, sera le point de convergence de toutes les confréries du Sénégal, sous l’égide bienveillante du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

Ces journées seront placées sous le haut patronage du Président de l’Assemblée nationale et verront la participation de personnalités éminentes telles que la marraine Adjaratou Ndèla Wade, la présidente du Haut conseil des collectivités locales, Aminata Mbengue Ndiaye, et le président du Cese, Abdoulaye Daouda Diallo.

Cet événement revêt une importance particulière dans la sphère religieuse et culturelle du Sénégal, témoignant du respect et de la reconnaissance envers Ahmadou Mbaye Maodo et son dévouement à la cause de Seydi Hadj Malick Sy.

CONFLIT DE LEADERSHIP AU PDS : Kéba Kanté, Saliou Dieng et l’après-Karim Wade

Au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), les tensions s’intensifient autour de la question de la succession de Karim Meïssa Wade, écarté de la dernière élection présidentielle. À l’approche du cinquantième anniversaire du parti, prévu le 11 mai à Thiès, les regards convergent vers deux figures montantes : Saliou Dieng et Kéba Kanté. Le premier, bien qu’allié de longue date de Karim Wade, est critiqué pour son autoritarisme et d’autres griefs. En revanche, le deuxième, alors que récemment arrivé dans les rangs du parti, est salué pour son engagement et sa proximité avec les militants.

Un vent de rébellion continue de troubler la quiétude qui régnait dans les rangs du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). La discipline de la formation politique est davantage menacée par l’éviction de leur leader, Karim Meïssa Wade, de la dernière élection présidentielle par le Conseil constitutionnel du fait de sa nationalité française. En perte de vitesse flagrante depuis ce « coup d’État institutionnel », tel le décrivait la coalition Karim24, le parti du pape du « Sopi », le président de la République, Me Abdoulaye Wade, peine à retrouver ses repères. Les militants ne savent plus où donner la tête ; le pater, en âge très avancé, ne peut plus assumer la présidence du parti alors que le filius, exilé au Qatar depuis 2016, n’a plus remis les pieds au Sénégal, la « Terre-Père ».

C’est dans ce contexte semé de doute que des libéraux regroupés dans une structure dénommée «  Sauvons le PDS », ont décidé d’organiser le 11 mai, coïncidant au cinquantenaire de leur parti, une grande rencontre à Thiès afin de désigner un leader qui devra prendre les rênes. Selon une source qui s’est confiée au Dakarois Quotidien, deux profils émergent : Saliou Dieng (député) et Kéba Kanté.

Le premier nommé, chargé de missions de Karim Wade, n’est pourtant pas dans les cœurs de la plupart des libéraux qui ne cessent de réclamer sa tête. Ceux-ci le dépeignent comme un dictateur, décidant de droit de vie ou de mort sur tout le monde.

En 2023, lors du renouvellement des instances du PDS, une bonne frange de ses camarades de parti ont fustigé son modus operandi. « Nous ne reconnaissons plus Saliou Dieng comme administrateur des structures du parti. Nous allons dans les jours à venir organiser une manifestation de destitution de Saliou Dieng devant le domicile de notre frère secrétaire général Abdoulaye Wade pour dire à notre candidat Karim Wade que son homme de confiance n’est pas l’homme qu’il faut à la tête des structures du parti. Nous ferons face à Saliou Dieng qui nous a trouvés dans ce parti», avertissait Ndiaga Diaw, responsable politique à Thiès, en octobre de la même année.

Après cet épisode, la dernière accusation qui a pesé sur M. Dieng, pendant la Présidentielle passée, est bien ses accointances présumées avec l’alors candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba. Le porte-parole de la fédération Pds-Guédiawaye avançait, dès lors : « les prémices du futur projet de  Saliou Dieng montrent qu’il veut disloquer et désarticuler le Parti
démocratique sénégalais pour que le parti ne puisse pas gagner l’élection présidentielle de 2024 ». « Le Parti démocratique sénégalais n’est pas un parti politique pour Saliou Dieng mais un bureau d’études. Dans ce bureau d’études, il veut gagner des galons pour pouvoir récolter beaucoup d’argent et après, mener son futur projet que nous ne connaissons pas encore », a ensuite martelé Ngouda Dione.

Pour ces quelques raisons énoncées par des libéraux, encore que la liste n’est pas exhaustive, Saliou Dieng n’est pas l’homme de la situation, a assuré la source du Dakarois Quotidien. Celle-ci affirme voir plus d’engagement de la part de Kéba Kanté même si celui-ci n’a rejoint la barque libérale qu’en novembre 2023. L’enfant de Fatick est dépeint par ses frères de parti comme quelqu’un de « très sociable, qui ne ferme ses portes à personne ». À en croire la même source, qui n’a pas hésité à nous donner des exemples prouvant sa proximité avec les militants, au décès d’une fervente militante du PDS, réputée être proche de Saliou Dieng, Kéba s’est rendu dès les premiers instants à Touba, contrairement à Saliou.

En outre, Kéba Kanté, qui prépare d’ailleurs une tournée nationale pour bientôt, est défini par ses camarades comme un jeune humble, qui a un avenir très prometteur. Avec son réseau étendu, il saura porter, très haut, l’étendard de la formation politique afin que celle-ci renaisse, tel le sphinx de ses cendres, pour aller vers un futur encore plus majestueux et glorieux que son passé.

En tout état de cause, le 11 mai prochain est une date décisive pour le PDS. Une des questions qui seront éventuellement soulevées est celle de la direction du parti. Ceci crée dès à présent cette dualité au sein de la formation politique. Dans ce contexte, la position de Kéba Kanté revêt une importance particulière, étant proche des militants et susceptible d’influencer leur soutien. Ceux-ci attendent avec impatience le discours de Kéba Kanté qui est une figure clé du parti. Chacun d’eux est curieux d’être édifié par rapport au ton de son intervention.

Alors que le PDS fait face à des défis internes et externes, il est capital de se demander si Kéba Kanté va continuer à s’aligner à la discipline de parti ou si, au contraire, galvanisé par ses camarades de « Sauvons le PDS », il choisira de saper la hiérarchie au sein de la formation libérale ?

LA DAKAROISE

Crise au Parti Démocratique Sénégalais : Sérigne Momar Sokhna mobilise contre sa destitution et menace de bouleverser la structure du parti à Kaolack

Dans la région de Kaolack, une tempête politique se lève au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) suite à la destitution controversée de Sérigne Momar Sokhna, ancien président de la fédération rurale de Latmingué. Sokhna, qui a été évincé de son poste à la suite de son soutien public à Amadou Ba de la coalition BBY lors des présidentielles de mars 2024, s’élève contre ce qu’il considère comme une manœuvre politique destinée à le marginaliser.

L’ancien président de la fédération rurale ne cache pas son mécontentement face à la décision prise par le PDS, affirmant que cette action est le résultat d’un « complot politique » orchestré par ses adversaires au sein du parti qui n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale durant les élections. « C’est une injustice flagrante qui ne repose sur aucune base solide. On m’accuse de déstabiliser le parti, alors que j’ai toujours œuvré pour son expansion et sa consolidation, notamment dans le Saloum, » explique Sokhna lors d’une entrevue.

En réponse, Sokhna et ses fidèles alliés, les présidents des 27 sections qu’il a lui-même mises en place, prévoient de restructurer la dynamique politique du PDS dans la région. Ils ont annoncé une série de rencontres et de mobilisations destinées à renforcer leur influence et à contester les décisions prises par la direction centrale du parti. « Nous utiliserons tous les moyens nécessaires pour assurer que le PDS reste une force majeure à Kaolack. Nous planifions des actions de sensibilisation et des campagnes pour rallier le soutien des bases qui sont frustrées par les manipulations politiques actuelles, » a-t-il déclaré.

Cette initiative de Sokhna soulève plusieurs questions sur la cohésion et l’unité au sein du PDS, exposant des fractures qui pourraient affecter non seulement le parti au niveau régional mais aussi national. Des analystes politiques suggèrent que cette crise pourrait soit revitaliser une faction du PDS qui se sent négligée, soit conduire à une scission plus profonde qui pourrait affaiblir le parti dans des régions stratégiquement importantes telles que Kaolack.

L’affrontement entre Sokhna et la direction du PDS survient à un moment où le parti cherche à reconsolider sa position dans le paysage politique sénégalais post-électoral. Les décisions prises dans les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si le PDS peut surmonter ses divisions internes ou si celui-ci se dirige vers une période prolongée de conflits internes qui pourraient compromettre sa capacité à se présenter comme une alternative viable au gouvernement actuel.

Dans ce climat tendu, les citoyens de Kaolack et les membres du PDS attendent de voir comment les leaders du parti géreront cette crise qui pourrait redéfinir le futur politique de la région et potentiellement du Sénégal tout entier.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

ACTE DE VANDALISME AU DÉPÔT DDD DE OUAKAM :10 BUS ENDOMMAGÉS

Dakar Dem Dikk, l’entreprise de transport public bien connue de Dakar, traverse une période turbulente marquée par des nominations controversées et un incident de vandalisme qui a récemment ciblé plusieurs de ses véhicules. L’incident survenu au dépôt de Ouakam, où dix bus ont été caillassés, pourrait bien être le symptôme visible d’un malaise plus profond au sein de l’entreprise.

La controverse a débuté avec une série de nominations effectuées par le directeur général Ousmane Sylla, jugées inopportunes et suspectes par de nombreux observateurs et travailleurs de l’entreprise. Ces nominations, réalisées à la veille du changement de régime politique au Sénégal, sont perçues par certains comme une tentative de Sylla de consolider son influence et celle de ses proches avant son départ anticipé, suite à l’arrivée au pouvoir du nouveau président Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko.

Ces décisions ont provoqué une onde de choc parmi les employés de Dakar Dem Dikk, qui expriment ouvertement leur frustration et leur mécontentement. La corrélation entre ces nominations et l’acte de vandalisme n’est pas encore officiellement établie par les enquêtes en cours, mais il est plausible que la frustration des employés face à ce qu’ils considèrent comme des nominations illégitimes et népotiques ait pu contribuer à cet acte désespéré.

L’ampleur de la réaction interne soulève des questions sérieuses sur la gestion de l’entreprise et sur les pratiques de gouvernance au sein des entreprises publiques sénégalaises. Les travailleurs de Dakar Dem Dikk demandent plus de transparence et d’équité dans les processus de nomination, arguant que la stabilité et l’intégrité de l’entreprise sont compromises par des décisions prises en dépit des intérêts de l’ensemble des employés.

Ce contexte tendu constitue un défi majeur pour le nouveau gouvernement, qui doit non seulement gérer cette crise immédiate mais aussi réformer les pratiques de gouvernance au sein des entreprises publiques pour restaurer la confiance. Les prochaines actions du gouvernement seront cruciales pour déterminer s’il peut réellement instaurer une ère de transparence et de responsabilité, essentielle pour rétablir la confiance des travailleurs et du public dans les institutions étatiques.

Dans l’attente des résultats de l’enquête sur les actes de vandalisme, la communauté et les employés de Dakar Dem Dikk espèrent des réponses et des actions concrètes qui reflètent les principes de justice et de responsabilité, promis par les nouveaux leaders du pays.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Lundi 29 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°164 – du 29/04/24
Le Dakarois Quotidien N°164 – du 29/04/24

Le Dakarois Quotidien N°164 – du 29/04/24 : CINQUANTENAIRE DU PDS POUR DÉFINIR UN HÉRITIER : ATTENTE FÉBRILE DU DISCOURS DE KÉBA KANTÉ

🔴 CONFLIT DE LEADERSHIP AU PDS : Kéba Kanté, Saliou Dieng et l’après-Karim Wade
🔴 CRISE AU PDS : SERIGNE MOMAR SOKHNA RÉSISTE ET CHAUFFE LES KAOLACKOIS
🔴 CHEIKH BAMBA DIÈYE AU GOUVERNAIL : UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LE HUB AÉRIEN
🔴 ACTE DE VANDALISME AU DÉPÔT DDD DE OUAKAM : 10 BUS ENDOMMAGÉS

Urgent: Incendie ravageur au marché Sandaga de Dakar

Un incendie s’est déclaré au marché Sandaga, l’un des plus grands et des plus fréquentés de Dakar, touchant spécifiquement le secteur connu sous le nom de Roukhou Disquettes. Les flammes, visibles de loin, ont provoqué une vive inquiétude parmi les commerçants et les passants. Les causes de l’incendie restent pour l’heure inconnues, et les efforts des services de secours sont en cours pour maîtriser le sinistre.

Président Adama Barrow: « La Gambie et le Sénégal sont uniques au monde »

Lors de sa récente visite officielle à Banjul, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a été accueilli chaleureusement par son homologue gambien, Adama Barrow. Cette rencontre a mis en lumière les liens profonds et historiques unissant le Sénégal et la Gambie, deux nations partageant une multitude de traits culturels et sociaux communs.

Dans une déclaration faite à « The Point », le président Barrow a souligné la singularité de la relation entre les deux pays. « La Gambie et le Sénégal sont deux pays, mais partagent tout en commun en termes de culture, de religion et d’autres domaines. Il n’existe pas de pays au monde comme la Gambie et le Sénégal », a-t-il affirmé. Cette déclaration met en exergue l’entrelacement des destinées des deux nations voisines, illustrant une fraternité qui transcende les frontières géopolitiques.

Le président Barrow a également insisté sur la nécessité de renforcer cette coopération bilatérale, notamment dans des domaines clés tels que le commerce et la sécurité. La visite du président Faye a d’ailleurs été l’occasion de traiter de nombreuses questions bilatérales essentielles, affirmant ainsi l’engagement des deux États à travailler de concert pour le bien-être de leurs populations respectives.

La question sécuritaire, notamment la rébellion en Casamance, région frontalière avec le district de Foni Kansala en Gambie, a été abordée avec sérieux. Le président Barrow a souligné l’importance de la sécurité pour les deux nations : « S’il n’y a pas de sécurité en Gambie, il n’y aura pas de sécurité au Sénégal et vice versa ». Cette réflexion met en relief la réciprocité des enjeux sécuritaires qui lient Dakar et Banjul, rappelant que la stabilité de l’un influence directement la tranquillité de l’autre.

La visite de Bassirou Diomaye Faye à Banjul n’est pas seulement un geste diplomatique; elle est le symbole d’une fraternité indéfectible, une occasion de réaffirmer les liens étroits qui unissent Sénégalais et Gambiens. Elle ouvre également la voie à de nouvelles avenues de collaboration, essentielles pour le développement et la sécurité de la région. Les dirigeants des deux pays, en affirmant leur engagement à renforcer ces liens, montrent une voie prometteuse vers un avenir où la solidarité et la coopération mutuelle continuent de prospérer.

Décès d’Ibrahima Ndiaye, ancien Directeur Général de l’Ageroute

C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès d’Ibrahima Ndiaye, ancien directeur général de l’Agence de gestion des routes (Ageroute), survenu en France. Originaire de Saint-Louis, il a marqué le secteur du génie civil au Sénégal par son engagement et son expertise.

Ibrahima Ndiaye a suivi un parcours académique remarquable, débutant au lycée Charles de Gaulle à Saint-Louis, puis à l’École polytechnique de Thiès où il obtient son diplôme d’ingénieur de conception en génie civil. Sa carrière professionnelle débute dans un bureau d’études techniques où il gravit rapidement les échelons pour occuper des postes de responsabilité, incluant celui de chef de projet principal, directeur technique, et directeur général adjoint.

Il prend la tête de l’Agence des travaux d’intérêt public (AGETIP) avant de diriger l’Ageroute de 2005 à 2012, puis à nouveau à partir de mai 2014. Son leadership et sa vision ont contribué de manière significative à l’amélioration et à la gestion des infrastructures routières au Sénégal.

Le Groupe Ledakarois, tout comme la communauté du génie civil et les nombreux citoyens qui ont bénéficié de son travail, présente ses sincères condoléances à la famille d’Ibrahima Ndiaye, à ses amis et à ses collègues. Sa disparition laisse un grand vide dans le cœur de tous ceux qui l’ont connu et apprécié. Son héritage professionnel et humain continuera d’inspirer les générations futures.

Kaolack / Ndiédieng : Bocar Kanta Diallo ancien maire de ndiédieng repose désormais aux cimetière de dans son village natal…

Saré Bocar a été le théâtre d’un moment émouvant ce dimanche matin, lorsque Bocar Kanta Diallo, ancien maire de la commune de Ndiédieng et ex-membre du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), a été inhumé dans les cimetières de son village natal, conformément à ses dernières volontés. La cérémonie d’inhumation a réuni une multitude de personnalités issues des sphères religieuse, coutumière et politique, témoignant de l’impact profond et de l’estime générale que l’homme a suscités tout au long de sa vie.

Bocar Kanta Diallo, dont le parcours de vie s’est caractérisé par un engagement sans faille pour le bien-être de sa communauté, a laissé une empreinte indélébile tant dans l’arène politique que dans les actions sociales. Babou Dieng, un agent municipal de Ndiédieng, a rendu hommage à l’engagement philanthropique de Diallo, soulignant son dévouement dans la construction de puits et le soutien aux écoles coraniques, initiatives souvent entreprises dans la discrétion, mais dont l’impact sur la communauté est incontestable.
L’engagement de Diallo envers le développement spirituel et éducatif de sa communauté était manifeste, reflétant une vie dédiée non seulement à la gestion de la cité en tant que maire, mais également à l’épanouissement de sa communauté sur le plan social et spirituel. Son décès est une grande perte pour la commune de Ndiédieng et pour tous ceux qui ont eu la chance de côtoyer un homme aussi engagé et altruiste.
Le rassemblement impressionnant de dignitaires et de citoyens lors de ses funérailles souligne l’ampleur de sa contribution et le vide qu’il laisse derrière lui. Ces témoignages, recueillis lors de l’inhumation, peignent le portrait d’un homme qui a consacré sa vie au service des autres, un héritage qui continuera à inspirer et à guider sa communauté et au-delà.
Au-delà des cercles politiques et religieux, l’histoire et l’héritage de Bocar Kanta Diallo resteront un modèle de service communautaire et de leadership, rappelant à tous l’importance de la contribution individuelle au bien collectif. Sa mémoire continuera de vivre à travers les nombreuses vies qu’il a touchées et les initiatives qu’il a mises en place pour le développement de Ndiédieng.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

Le Président de la Transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, refuse de négocier avec les terroristes malgré les pressions internationales

Face aux recommandations de négociations, le capitaine Traoré affirme la volonté de son pays de ne pas compromettre sa dignité

Depuis son accession au pouvoir par des moyens controversés, le président de la transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, se trouve confronté à des défis complexes, notamment la lutte contre le terrorisme qui sévit dans la région. Cependant, malgré les pressions internationales et les conseils de certains pays du Sud en faveur de négociations avec les groupes terroristes, Traoré a fermement rejeté cette approche lors d’une récente entrevue accordée à la presse burkinabé.

Des émissaires de pays voisins ont en effet conseillé au président de la transition de chercher la voie de la négociation avec les terroristes pour garantir la paix. Cette suggestion a été catégoriquement rejetée par Traoré, qui a déclaré : « On préfère mourir dans la dignité que de négocier les conditions de notre esclavage ». Ces propos reflètent la détermination du Burkina Faso à ne pas compromettre ses valeurs et sa souveraineté face aux menaces terroristes.

Traoré a également tenté d’expliquer son point de vue au président nigérien Bazoum, mais ses émissaires n’ont pas été bien reçus. Malgré leurs efforts, ils n’ont pas réussi à lui faire un compte rendu, qualifiant cette tentative de dialogue d’échec.

Cette position ferme du président de la transition burkinabé témoigne de sa détermination à combattre le terrorisme sans compromis sur les principes fondamentaux de la nation. Elle souligne également la volonté du Burkina Faso de rechercher des solutions internes à ses problèmes, plutôt que de se plier aux pressions extérieures qui pourraient compromettre sa sécurité et sa souveraineté.

Cependant, cette fermeté soulève également des questions sur les défis auxquels le Burkina Faso est confronté dans sa lutte contre le terrorisme et la capacité de la communauté internationale à apporter un soutien efficace à un pays confronté à une menace aussi grave.

Préservation de la Corniche de Dakar : Un Pas Crucial Vers un Avenir Durable

Le Président Bassirou Diomaye Faye Ordonne l’Arrêt des Constructions sur le Littoral, un Signal Fort pour la Protection de l’Environnement

Dans une démarche sans précédent pour protéger la beauté naturelle et l’intégrité écologique de la corniche de Dakar, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision historique en ordonnant l’arrêt immédiat de toutes les constructions sur le littoral. Cette action, saluée par de nombreux défenseurs de l’environnement et acteurs de la société civile, marque un tournant crucial dans la lutte contre la surconstruction et la prédation foncière qui menacent la côte sénégalaise.

La corniche de Dakar, joyau naturel emblématique de la capitale sénégalaise, était devenue le théâtre d’une prolifération incontrôlée d’immeubles, d’hôtels et de villas de luxe, au détriment de son caractère authentique et de son écosystème fragile. Cette bétonisation effrénée avait suscité de vives inquiétudes parmi les citoyens et les défenseurs de l’environnement, conscients des dommages irréversibles qu’elle pouvait causer à l’environnement marin et à la biodiversité côtière.

L’architecte et fervent défenseur du littoral dakarois, Pierre Goudiaby Atepa, a exprimé sa satisfaction quant à cette décision présidentielle, soulignant son importance cruciale pour l’avenir de la région. « Il était temps d’agir pour stopper cette folie destructrice qui menaçait notre précieux littoral », a-t-il déclaré lors d’une récente émission sur la RTS.

L’arrêt des constructions sur la corniche ne signifie pas seulement la préservation d’un paysage naturel exceptionnel, mais aussi un engagement en faveur d’un développement urbain plus durable et équilibré. En mettant fin à la spéculation foncière et en priorisant les projets d’aménagement publics au bénéfice de tous, le gouvernement sénégalais envoie un message fort quant à sa détermination à protéger les ressources naturelles du pays pour les générations futures.

Cependant, il est essentiel de souligner que cet arrêt ne concerne pas les travaux d’aménagement entrepris par l’État dans le but d’embellir et de rendre accessible la corniche au grand public. Ces initiatives, axées sur le développement durable et la préservation de l’environnement, méritent d’être encouragées et soutenues par l’ensemble de la population.

L’ordonnance présidentielle visant à mettre un terme aux constructions sur la corniche de Dakar représente un pas décisif vers un avenir plus respectueux de l’environnement et de l’héritage naturel du Sénégal. C’est un signal fort qui montre que la protection de nos côtes et de nos écosystèmes marins est une priorité absolue, et que chaque action compte dans la sauvegarde de notre planète.

Incendie d’un bus de pèlerins se rendant au Daaka de Médina Gounass près de Koumpentoum : Une enquête ouverte

Dans la nuit de samedi à dimanche, un tragique incident a secoué les pèlerins se rendant au Daaka de Médina Gounass, au Sénégal. Un bus rempli de fidèles en provenance de Mauritanie a pris feu à la sortie de Koumpentoum, près de Koussanar, vers 20 heures. Heureusement, aucun blessé n’a été signalé, mais les dégâts matériels sont considérables. Le véhicule a été entièrement ravagé par les flammes, tout comme les bagages des pèlerins, réduits en cendres.

À ce stade, l’origine du feu demeure inconnue. Les autorités ont dépêché des éléments de la compagnie de gendarmerie de Tambacounda sur les lieux pour ouvrir une enquête approfondie afin de déterminer les circonstances exactes de cet incident tragique.

Cet événement survient au début de l’édition 2024 du Daaka, une retraite spirituelle qui attire des milliers de fidèles chaque année. Malgré cet incident malheureux, les pèlerins continueront probablement leur voyage vers Médina Gounass pour participer à cette célébration religieuse de dix jours.

Accident mortel à Bakel : Un conducteur de moto Jakarta fauché par un véhicule

Un tragique accident s’est produit ce samedi à Bakel, dans l’est du Sénégal, où un conducteur de moto Jakarta âgé d’une vingtaine d’années a perdu la vie après avoir été fauché par un véhicule transportant des marchandises. L’incident s’est déroulé aux environs de 13 heures à l’entrée de la gare routière de Balel, selon les informations recueillies par l’APS auprès de sources sécuritaires.

Le jeune homme a malheureusement succombé à ses blessures sur le lieu même de l’accident. La violence de la collision a été telle qu’aucune assistance médicale n’a pu le sauver.

Le conducteur du véhicule impliqué dans l’accident a été appréhendé et placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Bakel. Cette mesure a été prise pour le protéger de la colère des camarades de la victime, qui étaient visiblement bouleversés par cette perte tragique.

En réaction à la disparition de leur camarade, certains proches et membres de la communauté ont exprimé leur colère en brûlant des pneus dans certaines artères de la ville. Ces manifestations de mécontentement ont été observées dans différentes parties de Bakel, témoignant de l’émotion et de la frustration ressenties par la population locale face à cet accident évitable qui a coûté la vie à un jeune homme.

Cet événement tragique rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et la nécessité pour tous les usagers de respecter les règles de sécurité routière.

Un accident sur la route de Baïla : Trois blessés mais pas de blessures graves

Ce dimanche, un incident sur la route de Baïla, située dans le département de Bignona, a suscité l’alarme parmi les riverains. Un minicar a dérapé avant de se renverser, selon des sources sécuritaires locales. Heureusement, bien que l’accident ait été impressionnant, il n’a pas entraîné de conséquences aussi graves qu’on aurait pu le craindre.

L’accident a fait trois blessés au total. Parmi eux, deux ont été légèrement blessés, tandis qu’une personne âgée a été victime d’un traumatisme. L’intervention rapide des sapeurs-pompiers de Bignona a permis de secourir les victimes sur les lieux de l’accident. Elles ont ensuite été évacuées vers le district de santé de la commune pour y recevoir les soins nécessaires.

Cet événement rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes, ainsi que la nécessité d’améliorer la sécurité routière pour prévenir de tels incidents à l’avenir. Les autorités locales sont encouragées à intensifier leurs efforts de sensibilisation auprès des conducteurs et des passagers sur les risques potentiels sur la route. Il est également crucial de promouvoir des comportements sécuritaires et responsables pour assurer la sécurité de tous les usagers de la route.

Amnesty International alerte sur la situation des droits humains au Sénégal : Me Amadou Aly Kane appelle à la vigilance

Me Amadou Aly Kane, intervenant sur iRadio devant le « Jury du dimanche », a relayé les préoccupations soulevées par le rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde, mettant en lumière les entraves à la liberté d’expression et de réunion, les arrestations et détentions arbitraires, ainsi que le recours excessif à la force au Sénégal. Selon l’ONG, ces violations persistent, notamment avec une stagnation des droits des femmes, des filles et des enfants.

Le juriste a souligné que ces constatations sont corroborées par les événements survenus entre 2021 et février 2024, marqués par une répression accrue, des violences policières et une vague d’arrestations massives. Il a fait référence à une estimation de plus de 1 500 personnes détenues dans ce contexte, dénonçant une situation où l’État semble se trouver en conflit avec ses propres citoyens.

Cependant, Me Kane a rappelé que ces défis sont inhérents à la démocratie, caractérisée par des hauts et des bas, des flux et des reflux. Il a comparé la situation au Sénégal avec d’autres pays démocratiques, soulignant que même dans des nations comme les États-Unis, des violations des droits humains peuvent survenir, comme illustré par le cas de George Floyd.

Par ailleurs, l’avocat a exprimé ses inquiétudes quant au caractère systématique des abus et des violences perpétrés au Sénégal, dénonçant une « démocratie malade » où la liberté d’expression est réprimée et les droits fondamentaux bafoués. Il a néanmoins exprimé un certain optimisme, soulignant que les dirigeants actuels ont eux-mêmes été victimes de ces abus et devraient donc être sensibles à cette problématique.

Me Kane a appelé les autorités à tirer des leçons de ces événements passés et à œuvrer pour la consolidation de la démocratie et le respect des droits humains au Sénégal. Il a souligné l’importance d’éviter toute forme de répression et de favoriser un climat de dialogue et de respect mutuel entre le gouvernement et la société civile.

Birahime Seck du Forum civil en appelle à la préservation de la parole présidentielle et au respect des lois

Birahime Seck, coordonnateur renommé du Forum civil, a récemment pris la parole sur sa plateforme médiatique pour adresser un appel vibrant aux autorités compétentes, particulièrement à la Cour des comptes et à l’Inspection générale d’État (IGE). Son message, empreint de fermeté et de responsabilité, vise à sensibiliser sur l’importance cruciale de préserver la sacralité de la parole présidentielle et de garantir le respect strict des lois au sein de l’État sénégalais.

Dans son allocution, Birahime Seck a souligné le rôle fondamental de la parole du président de la République dans le fonctionnement démocratique du pays. Il a mis en avant l’importance de préserver l’intégrité et la crédibilité de cette parole, qui constitue un pilier essentiel de la gouvernance transparente et responsable. Le respect de la parole présidentielle, selon lui, est indispensable pour maintenir la confiance du peuple envers les institutions démocratiques.

Parallèlement, Birahime Seck a appelé les institutions de contrôle telles que la Cour des comptes et l’IGE à jouer leur rôle de gardiennes de l’intérêt public avec rigueur et impartialité. Il a insisté sur l’importance de mener des enquêtes approfondies et objectives sur toute forme de malversation ou d’irrégularité, sans aucune complaisance envers quelque partie que ce soit. Pour lui, le respect strict des lois en vigueur est un impératif absolu pour garantir l’État de droit et le bon fonctionnement des institutions démocratiques.

En lançant cet appel, Birahime Seck réaffirme l’engagement du Forum civil en faveur de la transparence, de la bonne gouvernance et du respect des principes démocratiques. Son message interpelle l’ensemble des acteurs politiques et institutionnels du Sénégal à faire preuve de responsabilité et d’éthique dans la gestion des affaires publiques. Il met en lumière l’importance cruciale du rôle des institutions de contrôle dans la préservation de l’intégrité et de la transparence dans la gestion des ressources publiques, et appelle à une action concertée pour renforcer la démocratie et l’État de droit dans le pays.

Pèlerinage Marial de Popenguine : Vers un Sénégal de Justice et de Paix

La 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine, prévue du 10 au 20 mai, revêt une importance particulière cette année. Sous le thème « Avec Marie, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », cet événement religieux majeur sera l’occasion pour les fidèles de se rassembler et de réfléchir sur les enjeux de la justice et de la paix dans le pays.

Choisi avant même l’issue de l’élection présidentielle, le thème de cette année reflète la préoccupation des évêques pour l’avenir du Sénégal. Il rappelle également les valeurs de patriotisme et d’unité nationale chères à tous les citoyens.

Le thème du pèlerinage s’adresse à tous les Sénégalais, chrétiens ou non, les invitant à œuvrer ensemble pour un pays où règnent la justice et la paix. Il souligne l’importance de placer les intérêts du pays au-dessus des considérations partisanes ou personnelles.

Pour l’évêque Mgr André Guèye, la paix passe par la réconciliation et la justice. Il appelle le gouvernement et tous les acteurs de la société à s’engager dans cette dynamique, soulignant que la paix véritable ne peut être construite sans une réelle justice pour tous.

Au-delà de sa dimension spirituelle, le pèlerinage marial est un moment de communion et de recueillement pour tous les fidèles. C’est l’occasion de renforcer sa relation avec Dieu et de se sentir partie intégrante de la communauté de l’Église du Sénégal.

Le message du pèlerinage interpelle chacun à changer ses comportements et à œuvrer pour un Sénégal meilleur, où règnent la justice, la paix et la solidarité. Il invite à la conversion des cœurs et à un engagement actif pour la construction d’un avenir meilleur pour tous.

La 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine s’annonce donc comme un moment de réflexion, de prière et d’engagement pour un Sénégal de justice et de paix.

Dr. Ibrahima Sy : Portrait du Nouveau Ministre de la Santé et de l’Action Sociale

Le secteur de la santé au Sénégal est confronté à de nombreux défis, notamment le manque de ressources humaines, d’infrastructures médicales et d’accessibilité aux soins pour une grande partie de la population. Dans ce contexte, le Dr. Ibrahima Sy, qui a récemment pris les rênes du ministère de la Santé et de l’Action Sociale, hérite d’un dossier crucial.

Bien que peu connu du grand public, le Dr. Ibrahima Sy possède un parcours remarquable. Il n’est pas médecin de profession, mais plutôt Maître Assistant au Département de Géographie de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar depuis 2017. Cependant, il a une solide expérience dans le domaine de la santé en tant qu’expert.

Le Dr. Sy a déjà travaillé pour le compte du ministère de la Santé, ce qui lui confère une connaissance approfondie des enjeux du secteur. Ses domaines d’expertise couvrent l’environnement, le changement climatique, l’épidémiologie spatiale, la santé publique et la santé urbaine. Il a également été chercheur associé au Département de recherche pour le développement du Centre de Surveillance Écologique (CSE) à Dakar.

Titulaire d’un doctorat en géographie de la santé de l’Université Louis Pasteur (ULP) de Strasbourg, en France, le Dr. Sy a accumulé une expérience internationale en travaillant dans des institutions renommées telles que l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (Swiss-TPH) et le Centre Suisse de Recherche Scientifique en Côte d’Ivoire (CSRS). Il a également collaboré avec des organisations internationales telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).

Son passage à l’UCAD a laissé une marque indélébile, en tant que professeur dévoué et accessible. Ses étudiants se souviennent de lui comme étant un enseignant assidu, soucieux de leur réussite. Sa modestie et sa courtoisie sont également louées par ceux qui l’ont côtoyé.

Bien qu’initialement peu connu dans le domaine politique, le Dr. Sy a rejoint le parti Pastef en 2017. Il a contribué à la rédaction de programmes politiques, notamment le programme Jotna de Ousmane Sonko sur les questions environnementales et de santé. Malgré sa timidité apparente en politique, il est décrit comme un homme loyal, serviable et dévoué à ses principes.

La nomination du Dr. Ibrahima Sy au poste de ministre de la Santé et de l’Action Sociale suscite de nombreux espoirs. Son expertise, son engagement et sa détermination à relever les défis du secteur de la santé font de lui un choix prometteur pour ce poste crucial. Son impact sur le secteur de la santé au Sénégal reste à observer, mais ses qualifications et son dévouement laissent entrevoir un avenir prometteur pour le système de santé du pays.

Kaolack/ La Coalition BBY en deuil : Bocar Kanta Diallo, ancien maire de Ndiédieng et membre du HCCT, rappelé à Dieu

C’est à Saré Bocar, l’un des hameaux de la commune de Ndiédieng (Kaolack), que l’ancien maire et membre du HCCT, Bocar Kanta Diallo, a finalement rendu l’âme ce samedi aux alentours de 17 heures, à l’âge de 70 ans. Selon nos témoins, le défunt était alité depuis un certain temps. Bocar Kanta Diallo a été pendant 10 ans successivement président de commission domaniale puis PCR. Il a été le premier maire de Ndiédieng en 2014 sous le régime du président Macky Sall, avant d’être remplacé en 2022 par le Dr Abdoul Aziz Mbodj, membre du parti PRP de Diethié Fall. Il sera inhumé ce dimanche à Saré Bocar, son village natal.

Naissance du Parti pour la Rénovation et l’Émergence du Sénégal (PRES): Oumar Top lance son initiative pour un Sénégal prospère

Dans une salle bondée de militants, militantes, et sympathisants, Oumar Top, président du Parti pour la Rénovation et l’Émergence du Sénégal (PRES), a officiellement lancé son parti politique ce samedi 27 avril 2024. Il a affirmé que son parti s’engagerait résolument à promouvoir l’éthique, la morale, la responsabilité, l’ordre, la discipline, et les valeurs fondamentales sans lesquelles aucune société ne peut prospérer. Le président Oumar Top a exprimé que son parti lutterait contre toutes formes d’injustice et de discrimination pour garantir l’égalité de tous les citoyens devant la loi.

« Après de longues heures de réflexion et de discussions internes, nous voici aux derniers actes menant à l’établissement du Parti pour la Rénovation et l’Émergence du Sénégal (PRES). Nous arrivons dans un contexte politique nouveau, suite à l’installation récente du cinquième président de la République du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son gouvernement, source d’espoir pour nos compatriotes, » a déclaré Oumar Top. Il a souligné que le PRES aspire à jouer un rôle majeur sur la scène politique sans nuire à d’autres organisations.

Il a ajouté que le PRES se positionnera comme un instrument de veille, prêt à servir inconditionnellement le peuple sénégalais et l’Afrique. « Nous prévoyons une implantation rapide et étendue dans tout le pays. Les responsables du PRES capteront les préoccupations des populations défavorisées et proposeront des solutions concrètes, » a expliqué Oumar Top.

Le parti s’efforcera également de purifier l’environnement politique et de promouvoir une culture de solidarité à travers toutes les collectivités locales. « Au-delà de la critique constructive, nous serons un creuset de propositions et d’opportunités pour les jeunes sénégalais et sénégalaises, » a précisé le président du PRES.

En abordant les enjeux locaux, il a affirmé que les militants du parti mettront en lumière les problèmes des communautés les plus isolées et rechercheront des solutions innovantes pour améliorer la vie des travailleurs et des familles.

Oumar Top a conclu en félicitant le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe pour leur élection, tout en priant pour que leur mandat apporte le changement escompté et soulage les souffrances des Sénégalais. « L’avenir du Sénégal, c’est nous, le Parti pour la Rénovation et l’Émergence du Sénégal (PRES). Ensemble, nous relèverons le défi, » a-t-il affirmé avec conviction.

Kaolack / Religion : Ziarra annuelle de Sérigne Aliou Cissé premier Khalif de Baye Niasse – La communauté musulmane se souvient de lui.

La cité religieuse de Médina Baye célèbre ce samedi 27 avril 2024 , la ziarra annuelle dédiée à Sérigne Aliou Cissé, premier Khalife de Baye Niass. Une initiative des talibés qui l’organisent chaque année pour rendre un hommage au fidèle compagnon de Cheikh Ibrahima Niass Baye qui disait que  » Seydi Aliou Cissé est le guide de mes fils et de mes talibés « 


Qui est Sérigne Aliou Cissé (1906-1982) ?
Premier khalife désigné de Cheikh Al Islam de 1975 à 1982, Sérigne Aliou Cissé est né à Diossong ( département de Foundiougne) en 1906 . Village à l’époque, Diossong fut fondé par son grand-père maternel Samba Thiané Cissé.
Cet homme aux qualités exceptionnelles d’éducateur et d’une piété irréprochable, fut un grand » Mouqadam » de la Tarikhath Tidiane. Il consacra toute sa vie à l’éducation et aux activités agricoles et pastorales de subsistance. Samba Thiané Cissé et El hadji Abdoulaye Niass étaient camarades de promotion, pour avoir fréquenté, durant une certaine période de leur cursus de formation, la même école (daara).
C’est pourquoi, des relations amicales marquées par de régulières visites de courtoisie existaient entre les deux hommes de Dieu . Homme de confiance de Baye Niass , qui disait  »  Tant que vous voyez Sérigne Aliou Cissé, sachez que je suis toujours avec vous « . Certes, entre les deux, il existait des rapports de talibé à marabout, mais force est d’admettre que, la fidélité du disciple et l’inspiration du maître n’ont jamais aliéné leurs personnalités respectives. Baye Niass vouait un grand respect à Sérigne Aliou Cissé.
De 1975 à 1982, Sérigne Aliou Cissé occupait deux fonctions : celles de Khalife de Baye Niass et imam de la grande mosquée de Médina Baye. Il fut remplacé par son fils, Imam Hassane Cissé fondateur de clinique chifa Al Askam, de l’institut islamique Africaine Américaine qui regroupe à son sein plus de 20 nationalités et la radio Alfayda fm (Imam de la Grande mosquée). Il est le père de l’actuel imam, Cheikh Tidiane Aliou Cissé, du porte parole, Cheikh Mahy Cissé etc . C’est ce Saint-homme que les talibés de Baye Niass se souviennent…

Le président Bassirou Diomaye Faye appelle à une plus grande efficacité gouvernementale lors d’un séminaire ministériel

Samedi dernier, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a présidé un séminaire gouvernemental axé sur l’importance des fonctions confiées aux ministres et secrétaires généraux. Dans son discours d’ouverture, le chef de l’État a rappelé aux ministres les piliers fondamentaux de leur mission, exprimant ainsi sa volonté de voir une plus grande efficacité dans l’action gouvernementale.

Le président Faye a souligné que les attentes du peuple sénégalais sont élevées et que le gouvernement s’est engagé à apporter une rupture significative, en initiant une transformation systémique en profondeur. Cette transformation, selon lui, doit débuter par une réforme de la méthode de travail au sein de l’exécutif et, plus spécifiquement, du gouvernement.

À cet égard, le président a exprimé son attente à l’égard du séminaire gouvernemental, visant à doter le nouveau régime des connaissances et des outils nécessaires pour piloter efficacement les départements ministériels qui leur ont été confiés. Il a insisté sur l’importance de diriger, de gérer et de manager avec efficacité et efficience, soulignant l’importance cruciale de la compétence et de la disponibilité dans l’exercice des fonctions gouvernementales.

Les ministres ont également été rappelés aux principes fondamentaux de l’honneur, de la disponibilité, de l’humilité et de la compétence. Ces valeurs, selon le président, sont essentielles pour assurer le succès de la mission gouvernementale et répondre aux attentes du peuple sénégalais.

Ce séminaire ministériel marque ainsi une étape importante dans les efforts du gouvernement pour améliorer son efficacité et répondre aux défis actuels auxquels le pays est confronté. En rappelant ces principes fondamentaux, le président Faye affiche sa détermination à promouvoir une gouvernance responsable et efficace au Sénégal.

Le président sénégalais appelle à une transformation profonde dans la méthode de travail gouvernementale

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a ouvert samedi un séminaire gouvernemental à Dakar, affirmant que la rupture et la transformation systémique promises aux populations sénégalaises devaient commencer par une réforme de la méthode de travail au sein de l’exécutif.

Lors de l’ouverture du séminaire, en présence du Premier ministre, Ousmane Sonko, et de son équipe, le président a souligné l’importance de répondre aux attentes élevées des citoyens en matière de gouvernance. Il a insisté sur la nécessité de promouvoir l’efficience et l’efficacité dans la gestion des affaires gouvernementales, en mettant l’accent sur l’honneur de servir et la dévotion au service public.

Le chef de l’État a appelé les ministres à exercer pleinement leurs responsabilités et à garantir le succès de leur mission en assurant un bon partage d’informations et une compréhension mutuelle avec leurs collaborateurs. Il a également souligné l’importance de l’humilité, de la réserve et de la solidarité au sein du gouvernement, tout en insistant sur le besoin de compétence et de dévouement dans l’exécution des tâches gouvernementales.

Ce séminaire gouvernemental, qui se tient sur deux jours, vise à fournir aux membres du gouvernement les connaissances et les outils nécessaires pour piloter efficacement leurs départements ministériels. Il s’inscrit dans la volonté du président de voir le gouvernement œuvrer dans l’efficacité et de répondre aux défis actuels auxquels le pays est confronté.

En mettant l’accent sur la nécessité d’une transformation profonde dans la méthode de travail gouvernementale, le président sénégalais affiche sa détermination à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour répondre aux aspirations du peuple sénégalais et promouvoir le progrès et le développement dans le pays.

Départs en série chez Rewmi : Mafary Ndiaye rejoint Déthié Fall

Après Daouda Ba, ancien porte-parole de Rewmi, c’est au tour de Mafary Ndiaye de quitter le parti d’Idrissa Sack. Il a annoncé sa démission et a rejoint Déthié Fall, ex-vice président de ce même parti.

Coordonnateur du parti de Idrissa Seck à Touba et haut-conseiller des collectivités territoriales, Mafary Ndiaye a expliqué son départ par des « convenances personnelles ». Dans ses propos rapportés, il exprime un certain attachement à Rewmi, reconnaissant la formation politique et humaine qu’il a reçue aux côtés d’Idrissa Seck. Il témoigne de bons moments vécus au sein du parti, évoquant des amitiés et des rencontres marquantes.

Cependant, malgré cette reconnaissance, Mafary Ndiaye a décidé de tourner la page et de poursuivre son engagement politique aux côtés de Déthié Fall. Son départ s’inscrit dans une série de départs au sein de Rewmi, illustrant peut-être des désaccords ou des divergences internes au parti.

Le ralliement de Mafary Ndiaye à Déthié Fall souligne l’évolution du paysage politique sénégalais, marqué par des mouvements et des alliances en constante évolution. Ces changements pourraient avoir des répercussions sur la dynamique politique dans la région et sur les prochaines échéances électorales.

Pour Mafary Ndiaye, ce nouveau chapitre politique avec Déthié Fall représente une nouvelle opportunité de s’engager et de contribuer au débat démocratique au Sénégal. Reste à voir quel impact ces départs auront sur l’avenir de Rewmi et sur la scène politique sénégalaise dans son ensemble.

Projet VDN3 à Tivaouane Peul / Niague : Inquiétudes autour de 477 parcelles

Les résidents de Tivaouane Peul et Niague expriment leur préoccupation alors que le projet d’extension de la Voie de Dégagement Nord 3 (VDN3) menace leurs 477 parcelles. Les travailleurs de la poste de la région appellent à l’intervention du Président Bassirou Faye pour protéger leurs propriétés et leurs moyens de subsistance.

Affaire de détournement à la Société Sénégalaise de Boissons : La saga judiciaire de Soda Thiam

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une affaire de détournement impliquant Soda Thiam, agent commercial de la Société Sénégalaise de Boissons (LSB). Accusée d’abus de confiance pour un montant de 14,5 millions de francs CFA, Thiam est confrontée à des accusations graves concernant la création de bons de commande fictifs.

Selon les détails fournis par Dakaractu, Thiam aurait créé des bons de commande sans l’approbation de ses supérieurs, alléguant avoir remis l’argent à sa supérieure hiérarchique, Oumou Khaïry Diop. Cependant, en l’absence de Diop lors de l’audience, les affirmations de Thiam ont été contestées par la présidente de la séance, qui a cité les déclarations antérieures de Diop.

Les témoignages du responsable des recouvrements de LSB, Hussein Hussein, ont également été accablants. Il a décrit un schéma où Thiam aurait détourné des fonds en créant des commandes fictives et en encaissant la marchandise pour la revendre ultérieurement. Ces accusations ont été renforcées par les doutes émis par Hussein quant aux revenus recueillis par les recouvreurs sur le terrain.

Face à ces preuves accablantes, l’avocat de la partie civile a demandé au tribunal d’attribuer à LSB une indemnisation de 13,5 millions de francs CFA, ainsi que 1 million de francs CFA pour dommages et intérêts. Le parquet a également requis l’application stricte de la loi.

En revanche, la défense a plaidé en faveur de Thiam, la présentant comme une victime de manipulation plutôt que comme une coupable intentionnelle. L’avocat de la partie civile a souligné la confiance aveugle de Thiam envers Diop, qui l’avait recrutée, et a demandé une application bienveillante de la loi pénale.

L’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 3 mai prochain, laissant planer le suspense quant à la décision finale du tribunal. Cependant, cette saga judiciaire met en lumière les enjeux complexes du monde des affaires et souligne l’importance cruciale de la transparence et de l’intégrité dans la gestion des entreprises.

Le Maire de la Mbao soutient l’éducation en offrant des équipements aux écoles élémentaires

Abdou Karim Sall, le maire de la commune de la Mbao, a récemment pris une initiative louable en offrant des photocopieuses et des imprimantes aux 13 écoles élémentaires de sa juridiction. Cette généreuse dotation répond à une demande de longue date des établissements scolaires de la région et témoigne de l’engagement de M. Sall envers l’éducation locale.

Cette action concrète confirme l’appui continu que le maire apporte aux écoles de la commune. Depuis son accession à la tête de la municipalité, M. Sall a mis en place plusieurs mesures visant à soutenir le secteur de l’éducation. En prenant en charge toutes les factures d’eau et d’électricité des écoles, ainsi que les frais d’inscription des élèves aux différents examens, il démontre sa volonté de garantir un environnement propice à l’apprentissage et au développement des jeunes.

L’initiative de fournir des équipements de bureau essentiels telles que des photocopieuses et des imprimantes contribue directement à améliorer les conditions de travail des enseignants et du personnel administratif, tout en facilitant le fonctionnement quotidien des écoles. Elle permet également de renforcer les capacités des établissements à fournir un enseignement de qualité et à répondre aux besoins éducatifs des élèves.

Cette action ne se limite pas à une simple dotation matérielle, elle reflète l’engagement profond de M. Sall envers l’éducation et le bien-être des enfants de sa commune. En investissant dans l’avenir de la jeunesse, le maire de la Mbao contribue à créer des opportunités et à ouvrir des horizons pour les générations futures.

En offrant ces équipements, M. Sall renforce le lien entre la municipalité et les écoles de la région, tout en encourageant la collaboration et le partenariat pour faire avancer l’éducation. Cette action exemplaire mérite d’être saluée et devrait servir d’inspiration pour d’autres responsables locaux souhaitant soutenir le développement éducatif dans leurs communautés.

Scandale à la RTS : Révélations sur la gestion controversée des ressources sous l’ancienne direction

Dans un récent coup de tonnerre médiatique, Habib Mbaye, journaliste émérite et délégué du personnel à la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise), a mis en lumière une série de pratiques troublantes qui ont secoué les fondements de l’institution. Les révélations, faites lors de l’émission BancPublic, ont jeté un éclairage cru sur la gestion de l’ancien directeur, Racine Talla, et ont soulevé des questions brûlantes sur la transparence et l’intégrité au sein de la chaîne nationale.

L’une des révélations les plus choquantes concerne la vente, par Racine Talla lui-même, de toutes les voitures de service de la RTS à ses directeurs. Ces ventes, effectuées à des prix bien inférieurs à leur valeur réelle, ont été dénoncées comme un détournement flagrant des ressources de l’entreprise au profit des hauts responsables. Mbaye a également souligné que cette pratique a laissé la RTS sans véhicules de service, plongeant ainsi l’institution dans une situation précaire.

Mais les révélations ne s’arrêtent pas là. Mbaye a également mis en lumière un système d’indemnités kilométriques, accordées aux directeurs pour l’entretien de leurs véhicules personnels, qui soulève des questions sérieuses. Ces indemnités, allouées de manière généreuse, semblent être un moyen de contourner les règles éthiques et financières, au détriment de la RTS et de ses employés.

Face à ces accusations accablantes, la nomination de Pape Alé Niang en tant que nouveau directeur de la RTS est perçue comme un espoir de changement et de renouveau. Mbaye et d’autres observateurs ont salué cette nomination, tout en appelant Niang à prendre des mesures décisives pour restaurer l’intégrité et la crédibilité de la chaîne.

Il est impératif que Niang réponde rapidement et efficacement à ces allégations de mauvaise gestion. La transparence et la responsabilité doivent être au cœur de sa stratégie de direction, afin de rétablir la confiance du public et de garantir que de tels scandales ne se reproduisent plus à l’avenir.

En fin de compte, ces révélations mettent en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les institutions médiatiques au Sénégal et soulignent l’importance cruciale d’une gouvernance responsable et éthique pour assurer l’intégrité du secteur de l’information.

Le Sénégal annonce l’indemnisation des victimes des troubles politiques

Le gouvernement sénégalais, sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision importante lors du Conseil des ministres du mercredi 24 avril 2024 en annonçant l’indemnisation des victimes des troubles politiques survenus entre janvier 2021 et février 2024. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour promouvoir la réconciliation nationale et assurer la justice pour toutes les parties concernées.

Le président sénégalais a souligné l’importance de garantir un traitement équitable et la justice pour les victimes de ces périodes troublées, comprenant les familles affectées et les individus blessés. Dans cette optique, une commission spécifique sera mise en place pour identifier les victimes, évaluer les dommages subis et assurer la prise en charge médicale nécessaire.

Pour assurer une mise en œuvre efficace de cette décision, le Premier Ministre supervisera personnellement le suivi du dossier et réalisera une évaluation bimensuelle avec son cabinet. Cette approche démontre l’engagement ferme du gouvernement à traiter ce dossier prioritaire de manière sérieuse et transparente.

Cette annonce témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de répondre aux préoccupations des citoyens et de promouvoir la justice sociale et la réconciliation nationale. En indemnisant les victimes des troubles politiques, le Sénégal prend une étape significative vers la guérison des blessures du passé et la construction d’un avenir plus juste et inclusif pour tous ses citoyens.

Accident de la route à Koungheul : Mamoudou Ibra Kane et le ministre des Transports réagissent

L’accident tragique survenu à l’entrée de Koungheul le jeudi 25 avril, ayant entraîné la mort de 14 personnes et causé des dizaines de blessés, a suscité une forte réaction du journaliste et homme politique Mamoudou Ibra Kane. Pour lui, cet événement douloureux met en évidence l’urgence de faire de la sécurité routière une priorité absolue pour le nouveau gouvernement.

« 14 morts. De l’étranger, je viens d’apprendre l’accident de la route non loin de Koungheul avec son lourd bilan. Mes prières pour les victimes et mes condoléances à leurs familles. Cet accident rappelle ceux de Sikilo et Sakkal. La sécurité routière, une surpriorité !!! », a-t-il exprimé.

Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, s’est également rendu sur les lieux de l’accident pour évaluer la situation. Dans la foulée, il a annoncé plusieurs mesures à venir visant à renforcer la sécurité routière, notamment la limitation de vitesse et l’interdiction de la surcharge.

Cette réaction rapide des autorités et des personnalités publiques témoigne de l’importance accordée à la sécurité routière au Sénégal et de la volonté d’agir pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

OUBLIANT UNE PROBABLE RENÉGOCIATION DES CONTRATS MINIERS : La délégation sénégalaise présente au FMI les prévisions du PSE

Lors d’une réunion à Washington avec les partenaires financiers du Sénégal, la délégation gouvernementale a été confrontée à une demande inattendue de la part du Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier a exprimé la nécessité d’une révision immédiate du budget 2024, remettant en question la durabilité des prévisions de revenus issues de l’exploitation pétrolière.

En effet, la délégation sénégalaise dirigée par Cheikh Diba, le ministre des Finances et du Budget, a demandé, entre autres choses, le rééchelonnement des dates de mise à disposition des décaissements, et la modification de critères de réalisation pour fin décembre 2023 et juin 2024 afin de tenir compte de la constitution de réserves de liquidités en 2023 et des récentes évolutions de la situation économique. En d’autres termes, le Sénégal a demandé un nouveau délai de paiement de sa dette.

Pendant sa présentation, notre pays, vantant l’évolution récente de l’économie axée sur la politique de l’ancien régime,  a mis en avant les résultats et les prévisions encourageants du Plan Sénégal Émergent (PSE) pour avoir les faveurs du FMI.

ÉVOLUTION RÉCENTE DE L’ÉCONOMIE ET PERSPECTIVES

Le bilan de la première décennie de mise en oeuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) (2014-2023) réalisé par le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération laisse apparaître des améliorations sur la plupart des indicateurs socioéconomiques au cours de la période. Le PIB par habitant a progressé de 1 397 dollars en 2014 à 1 706 dollars en 2023, la demande étant considérablement stimulée par l’émergence de la classe moyenne. Par voie de conséquence, les exportations par habitant ont doublé.

Dans ce contexte dynamique, l’activité économique a continué de croître en 2023 alors que l’inflation a fléchi. La croissance économique devrait atteindre 4,1 % en 2023 (hors hydrocarbures), malgré une conjoncture économique difficile. En 2024, les perspectives sont plus favorables grâce à l’augmentation des investissements publics, et au lancement de la production de pétrole et de gaz, prévu pour le deuxième semestre de l’année. Au cours des dix premiers mois de 2023, l’inflation s’est établie à 7,2 % en moyenne, contre 8,9 % pour la même période en 2022, ce qui tient principalement à la décélération des prix des produits alimentaires.

À fin septembre, le pays affichait de bons résultats en termes de recouvrement des recettes et une maîtrise satisfaisante des dépenses. Le total des recettes s’élevait à 2 480,5 milliards de francs CFA, soit une progression de 9,6 % par rapport à 2022 principalement attribuable aux impôts nationaux et aux droits d’importation. La mobilisation des dons a atteint un taux d’exécution de 43 %. Les dépenses ont augmenté de 6,6 % par rapport à la même période de 2022. Les autorités sont déterminées à respecter l’objectif de déficit budgétaire de 4,9 % du PIB fixé dans le programme pour 2023. Le déficit des transactions extérieures courantes a diminué de 23 % à fin juin par rapport à la même période en 2022. Cela s’explique par une forte croissance des revenus secondaires de 38 % sur la période janvier – juin 2023, ainsi que des exportations de services, qui ont progressé de 32 % par rapport à la même période en 2022.

Les autorités reconnaissent que les perspectives sont entourées de fortes incertitudes, qui trouvent particulièrement leur origine dans le contexte extérieur. Les tensions géopolitiques pourraient entraîner de nouvelles augmentations des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, et la hausse des taux d’intérêt et l’affermissement du dollar américain pourraient alourdir les coûts du service de la dette. Au niveau régional, la détérioration de la situation sécuritaire et du contexte sociopolitique pourrait également peser sur les perspectives. Au niveau intérieur, les difficultés liées aux élections présidentielles de février et le retardement du démarrage de la production de pétrole pourraient avoir des répercussions négatives sur les perspectives économiques. Dans le même temps, l’augmentation des prix du pétrole et du gaz pourrait encourager l’investissement dans le secteur des hydrocarbures et stimuler la croissance globale. Par ailleurs, la production et les exportations de pétrole et de gaz pourraient augmenter considérablement une fois que le stade de décision finale d’investissement sera atteint sur les deux grands gisements actifs d’hydrocarbures.

RÉSULTATS DU PROGRAMME

Les résultats satisfaisants obtenus dans le cadre du programme au cours de la période examinée en dépit des vents contraires provoqués par les chocs extérieurs et intérieurs qui ont rudement affecté l’économie sénégalaise depuis le début de la pandémie témoignent de l’engagement des autorités àl’égard du programme. Tous les critères de réalisation et les objectifs indicatifs fixés pour fin juin ont été respectés, à l’exception de l’objectif indicatif relatif au plafond de l’encours de la dette du secteur public. Ce dernier a été dépassé en raison du surfinancement de l’État pour couvrir les besoins d’emprunt début 2024. Les six repères structurels liés à la première revue ont été atteints, même si deux l’ont été avec du retard. Les deux mesures de réforme dans le cadre du programme appuyé par la FRD ont également été mises en oeuvre.

Les autorités réaffirment leur détermination à atteindre des objectifs du programme, ce qui est essentiel. Les acteurs politiques, parmi lesquels les membres du parlement représentant les différentes coalitions politiques, ont été sensibilisés aux objectifs du programme et à la nécessité d’inscrire le programme des réformes sur le long terme. Au cours de la mission pour la revue du programme, les autorités ont organisé des échanges entre l’équipe-pays du FMI et les membres de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, lors desquels toutes les coalitions politiques étaient représentées.

POLITIQUES ET RÉFORMES ÉCONOMIQUES POUR 2024

Le Sénégal se lance dans une série de réformes économiques ambitieuses pour l’année 2024, visant à renforcer la résilience de son économie et à promouvoir une croissance plus inclusive. Voici un résumé des principales politiques et réformes en cours :

  • Objectifs ambitieux de développement économique : les autorités sénégalaises s’engagent à construire une économie plus résiliente et inclusive, en poursuivant la mise en œuvre de réformes visant à renforcer la gouvernance et à atteindre les objectifs du Programme d’Actions Prioritaires (PAP III).
  • Politique budgétaire et gestion de la dette : le projet de loi de finances pour 2024 vise à réduire le déficit budgétaire à 3,9 % du PIB, se rapprochant ainsi du seuil de 3 % fixé par l’UEMOA. Pour y parvenir, des mesures telles que la réduction des exon érations fiscales et des subventions à l’énergie sont prévues.
  • Politique monétaire et financière : malgré des conditions financières restrictives sur le marché régional, le gouvernement sénégalais demeure déterminé à maintenir un cadre de surveillance robuste. Des initiatives dans le cadre de la finance verte sont également envisagées pour accélérer la transition vers une économie plus respectueuse de l’environnement.
  • Réformes structurelles : le Sénégal s’engage à promouvoir une croissance pérenne et inclusive, notamment en renforçant la protection sociale, en réduisant les disparités entre les genres et en atténuant les effets du changement climatique. Des mesures sont prévues pour améliorer l’accès aux services essentiels dans les zones rurales et pour favoriser l’indépendance économique des femmes.
  • Programme de réformes appuyé par la FRD : le Sénégal travaille activement à l’intégration des considérations liées au changement climatique dans sa planification économique et budgétaire. Des réformes importantes sont entreprises pour atténuer les répercussions du changement climatique, notamment dans les secteurs du transport, de l’énergie et de l’agriculture.

À travers ces données, le Sénégal a affiché une détermination forte à poursuivre son programme de réformes économiques et structurelles pour stimuler une croissance durable et inclusive, tout en faisant face aux défis liés au changement climatique et à la gestion de sa dette publique.

Cependant, cette démarche a été ternie par les incertitudes entourant les prévisions des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz.

La nouvelle administration, dirigée par le président Bassirou Diomaye Faye, a exprimé son intention de renégocier les contrats liés à l’exploitation des ressources énergétiques du pays. Cette décision a semé le doute parmi les investisseurs internationaux et a compromis les projections de revenus du gouvernement sénégalais.

Alors que le Sénégal aspire à tirer profit de ses ressources naturelles pour stimuler sa croissance économique, la volonté de renégociation des contrats suscite des inquiétudes quant à la stabilité des investissements dans le secteur énergétique. Les partenaires financiers internationaux, dont le FMI, ont exprimé leurs préoccupations quant à l’impact potentiel de ces tensions sur la santé économique du pays.

Le Sénégal se trouve à un moment charnière de son développement économique, où des décisions stratégiques concernant la gestion de ses ressources naturelles auront des répercussions majeures sur son avenir. La voie à suivre exigera un équilibre délicat entre la protection des intérêts nationaux et la promotion d’un environnement propice aux investissements étrangers.

LE DAKAROIS

Crise des étudiants africains en Turquie : Appels à l’action contre le racisme

La situation des étudiants africains inscrits à l’Université Karabük en Turquie est devenue alarmante, avec des témoignages faisant état de discrimination et de violences racistes croissantes. Aïssatou Sow, une des étudiantes sénégalaises, alerte sur les tensions grandissantes au sein de la communauté estudiantine africaine, comptant environ 5000 membres, dont 300 Sénégalais.

Selon les dires de Sow rapportés par L’Observateur, les étudiants africains vivent généralement en bonne entente avec les autochtones, mais certains incidents racistes ont commencé à émerger. Cette montée du racisme serait attribuée à la méconnaissance et à la méfiance envers les Africains, accentuées par la concentration importante de cette communauté dans la ville de Karabük.

La tension a atteint son paroxysme lors des élections municipales, lorsque le Président turc Tayyip Erdogan a prévu de visiter la région. Des habitants méfiants ont exprimé leurs préoccupations, tandis que des publications sur les réseaux sociaux ont alimenté la stigmatisation des Africains. Notamment, un post accusant un Nigérien d’avoir transmis le VIH/Sida à sa petite amie turque a déclenché des manifestations de rejet de la communauté africaine.

Depuis lors, les étudiants africains sont devenus la cible de violences verbales et physiques dans les rues, créant un climat d’insécurité et de peur parmi la communauté estudiantine.

Face à cette situation préoccupante, des appels à l’action contre le racisme et la discrimination se multiplient. Les étudiants africains demandent aux autorités turques de prendre des mesures concrètes pour assurer leur sécurité et mettre fin à la stigmatisation. De plus, une sensibilisation accrue à la diversité et à la tolérance est nécessaire pour favoriser une cohabitation pacifique entre les différentes communautés.

Il est impératif que les autorités turques prennent ces préoccupations au sérieux et agissent rapidement pour protéger les droits et la sécurité des étudiants africains en Turquie, ainsi que pour promouvoir une société plus inclusive et respectueuse de la diversité.

Le Parti Socialiste (PS) : Entre Bilan et Perspectives d’Avenir

Après la récente élection présidentielle du 24 mars, le Parti Socialiste (PS) a tenu sa première réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) pour évaluer la situation et discuter des perspectives futures, selon Les Échos.

Lors de cette réunion, les responsables socialistes ont examiné les questions relatives aux perspectives du parti, notamment son avenir au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Selon les informations rapportées, la majorité des intervenants ont exprimé l’opinion que Benno Bokk Yakaar est moribond, mais que le PS ne devrait pas être le premier parti à le quitter.

Il a été convenu de maintenir le contact avec la coalition en participant à ses activités, tout en mettant l’accent sur le renforcement du parti socialiste lui-même. À cet égard, un grand séminaire ouvert aux coordonnateurs est prévu, afin que la commission chargée d’évaluer la participation du PS à l’élection présidentielle puisse présenter ses conclusions et tracer de nouvelles perspectives pour le parti.

Un responsable, sous couvert d’anonymat, a révélé qu’il était envisagé de confier la direction du parti aux jeunes, avec le soutien des anciens, d’ici à 2029. Cette décision témoigne de la volonté du PS de rajeunir ses instances dirigeantes et de s’adapter aux évolutions de la société.

Par ailleurs, Les Échos rapporte que les retrouvailles avec l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et ses partisans sont en bonne voie. Cette démarche pourrait marquer un tournant dans la vie politique sénégalaise, en renforçant l’unité au sein de l’opposition.

En somme, le PS se trouve à un moment charnière de son histoire, entre bilan des dernières élections et réflexion sur les orientations futures. Les décisions prises lors de cette réunion pourraient façonner le paysage politique sénégalais dans les années à venir.

Sénégal : Débat sur la vente de l’avion Présidentiel pour améliorer les écoles proposée par l’Ex-premier Ministre

L’achat récent de l’Airbus A-320 Neo, baptisé ‘La Pointe Sarène’, par le Sénégal pour un montant de 58 milliards de francs CFA, suscite une vive controverse dans le pays. L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a suggéré de vendre cet avion présidentiel afin de transformer les abris provisoires en salles de classe, une proposition adressée aux nouvelles autorités dans le cadre de leurs efforts pour rationaliser les dépenses de l’État.

Abdoul Mbaye a critiqué la gestion économique actuelle, qu’il estime embellie par des chiffres irréalistes, et a proposé des mesures symboliques pour réduire le déficit budgétaire. Cependant, Mactar Dabo, Commissaire scientifique du Pastef, a argué que l’avion est un actif stratégique dont la vente pourrait ne pas résoudre les problèmes structurels de la gestion financière du pays.

Cette proposition soulève des questions fondamentales sur les priorités de dépenses du gouvernement sénégalais et sur la manière de répondre aux besoins urgents de la population, notamment en matière d’éducation. Alors que certains voient la vente de l’avion présidentiel comme une mesure pragmatique pour améliorer les infrastructures scolaires, d’autres mettent en avant la nécessité de trouver des solutions plus globales et durables pour relever les défis économiques du pays.

Ce débat met en lumière les tensions entre les impératifs budgétaires et les besoins sociaux, soulignant l’importance pour les dirigeants de prendre des décisions éclairées et équilibrées pour répondre aux attentes et aux aspirations de la population sénégalaise.

Crise de l’Eau à Guinguinéo: Les populations refusent de payer des factures jugées exorbitantes

À Guinguinéo, les tensions montent alors que les habitants dénoncent une hausse soudaine et significative des factures d’eau. Dans une conférence de presse organisée ce vendredi 26 avril 2024, un collectif d’usagers mécontents a exprimé son indignation face à des montants facturés qui, selon eux, atteignent des sommes injustifiables.

Boubacar Dieng, un porte-parole du collectif, a partagé l’exaspération des résidents: « À quelques jours de la Tabaski, Sen’Eau annonce des factures allant de 195 000 à 500 000 francs CFA, sans aucune justification ni distribution préalable des factures. Cela nous semble non seulement incorrect mais également irrespectueux. » Selon lui, plus de 700 foyers seraient impactés par ces augmentations, qu’il qualifie d’irrationnelles.

Les habitants de Guinguinéo se sont fermement opposés au paiement de ces factures, mettant en doute la légitimité de ces montants. « Nous refusons de payer tant que la lumière n’est pas faite sur cette situation. Nous exigeons un audit de Sen’Eau à Guinguinéo pour déterminer les responsabilités », insiste M. Dieng. Le collectif demande également le départ immédiat du responsable de Sen’Eau dans la localité, suspecté d’être à l’origine de ces désagréments.

Cette crise survient dans un contexte où les populations de plusieurs régions du Sénégal se plaignent régulièrement de la gestion de l’eau par les autorités et les sociétés délégataires. Les accusations de mauvaise gestion et de tarification abusive sont fréquentes, exacerbant les tensions entre les usagers et les fournisseurs.

Le collectif appelle les autorités compétentes à intervenir rapidement pour résoudre cette crise, en commençant par un audit transparent et en prenant des mesures pour ajuster les pratiques de facturation. « Notre combat est celui de la justice et de la transparence, pour tous les citoyens de Guinguinéo », conclut Boubacar Dieng.

La situation à Guinguinéo est devenue un point de focalisation pour les problèmes de gestion de l’eau au Sénégal, mettant en lumière les défis auxquels les petites communautés sont confrontées et les réponses nécessaires pour assurer une distribution équitable des ressources en eau.

L’initiative du président des États-Unis contre le paludisme (PMI) renouvelle son engagement envers le Sénégal

Depuis 2007, l’Initiative du président des États-Unis contre le paludisme (PMI) a été un partenaire essentiel dans la lutte contre le paludisme au Sénégal. En collaboration avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), la PMI a apporté une contribution significative à la réduction de l’incidence de cette maladie mortelle.

À ce jour, la contribution totale de la PMI s’élève à 238 milliards de FCFA depuis 2007, avec un déblocage supplémentaire de 14 milliards de FCFA en 2023. Cette aide financière a permis de soutenir divers programmes de prévention, de diagnostic et de traitement du paludisme à travers le Sénégal.

En cette Journée mondiale du paludisme, Alyssa Leggoe, Directrice de l’USAID au Sénégal, a réaffirmé l’engagement continu de la PMI envers le pays. Elle a souligné que malgré les progrès remarquables réalisés, la lutte contre le paludisme est loin d’être terminée.

Elle a également exprimé la volonté de la PMI de consolider les acquis des années précédentes et d’aider le Sénégal à atteindre son objectif ambitieux d’éliminer le paludisme d’ici 2030. Cette déclaration témoigne de la détermination des États-Unis à soutenir le Sénégal dans ses efforts pour combattre cette maladie endémique.

La PMI continuera à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement sénégalais et d’autres partenaires pour renforcer les initiatives de lutte contre le paludisme, assurant ainsi la santé et le bien-être de la population sénégalaise.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Samedi 27 et Dimanche 28 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°163 – du 27 et 28/04/24
Le Dakarois Quotidien N°163 – du 27 et 28/04/24

Le Dakarois Quotidien N°163 – du 27 et 28/04/24 – OUBLIANT UNE PROBABLE RENÉGOCIATION DES CONTRATS MINIERS : LE SÉNÉGAL PRÉSENTE AU FMI LES PRÉVISIONS DU PSE

🔴 OUBLIANT UNE PROBABLE RENÉGOCIATION DES CONTRATS MINIERS : LE SÉNÉGAL PRÉSENTE AU FMI LES PRÉVISIONS DU PSE
🔴 VISITES MARQUANTES : LE PRÉSIDENT AU DIOCÈSE ET À LA MOSQUÉE OMARIENNE
🔴 POLÉMIQUE AUTOUR DES NOMINATIONS À DAKAR DEM DIKK : LES PROCHES DU DG FAVORISES?

Contrats pétroliers : les jurisprudences Tchad et Niger

Niamey, NIGER le 13 avril 2024 le gouvernement nigérien annonce   avoir obtenu 400 millions de dollars de la CNPC, l’operateur chinois  au titre d’une « avance » sur ses ventes prochaines de pétrole brut extrait du sol nigérien dont la commercialisation doit débuter au mois de mai de cette année.

C’est une bouffée d’oxygène salvatrice pour la junte militaire a cours de liquidités pour payer les fonctionnaires, le Niger obtient ainsi  de meilleures conditions pour la future  commercialisation de son brut par son partenaire chinois.

Avec plus de 2 milliards de baril de brut recouvrable et plus de  6 milliards de dollars  investis par l’operateur chinois  dont 4 milliards pour développer les champs pétroliers (gisement d’Agadem) et 2,3 milliards pour la construction de l’oléoduc,  la production pétrolière du Niger va atteindre un pic de  110 000 barils par jour, dont 90 000 barils doivent être exportés. Le Niger raffine depuis 2011 quelque 20 000 barils par jour dans la phase initiale ce qui lui permet aujourd’hui de fournir des produits pétroliers au Mali.  

Avec la determination de l’homme fort du pays le Niger a pu obtenir 25% des recettes issues de son brut soit 8500 milliards de Fcfa sur 20 ans aux prix indiciaire du baril à 80 dollards US – contrat à terme – et même le Benin pays de transit du brut recevra des revenus de l’ordre de 60 milliards par année.. la révision au forceps du contrat entre le pays et la chine est  donc win  – win même avec les investissements lourds et couteux et  les longs délais dans la mise en œuvre du projet d’hydrocarbures. La junte a imposé la clause de stabilité économique et politique à l’operateur chinois et sa détermination  a permis au Niger de passer  d’un gain initial de 10% sur les revenus pétroliers   a plus de 25% des revenus et une indexation sur la partie des couts initiaux d’amortissement.

Au Tchad, le trésor public du pays  dépend fortement du secteur pétrolier qui représente 20 % du PIB national, 87 % des exportations et 43 % des recettes publiques en 2020, et bien plus aujourd’hui en 2024. Les réserves de brut du Tchad autour des champs de Doba sont de l’ordre d’un milliards de baril recouvrable comme le Sénégal en offshore. C’était  un consortium puissant autour des américains Exxon mobil et chevron qui a initialement signé  les accords avec l’état tchadien il y’ a 30 ans, la banque mondiale assure l’assistance technique et participe aux cotes du Tchad aux négociations afin d’aider le pays a mieux gérer sa nouvelle fortune surtout pour lutter contre la pauvreté chronique du pays. En même temps la BM assure via ses filiales les garanties  la mise en œuvre de l’oléoduc pour acheminer le pétrole vers le Cameroun c’est un élément – clé du schéma d’exploitation et commercialisation.

 Les investissements et la mise en production du brut tchadien sont les plus lourds, les plus couteux et les plus longs de l’histoire du pétrole en Afrique alors que 3,5 milliards de dollars entaient prévus au départ par le consortium.

Aujourd’hui âpres moult péripéties et avatars du groupement d’operateurs initiaux , le Tchad grâce à son abnégation et l’appui des partenaires techniques comme la banque mondiale gagne 15% des revenus issus de son brut malheureusement face à la production déclinante, le pays avoisine les 150 milliards de F CFA par an. Le consortium initial chevron – exxon  a cédé ses parts au semi – major britannique Savannah Energey et le gouvernement tchadien a renégocié plus de cinq fois les termes de partage des revenus du pétrole avec souvent des phases décisives  notamment l’irruption des négociants suisses.

Le Niger et le Tchad montrent bien que la renégociation du partage des revenus des hydrocarbures  pour des termes plus favorables est bien possible dans le pétrole en Afrique, c’est trivialement le cas en Angola et au Nigeria ou les relations avec les majors se font au gre des changements politiques et les operateurs pétroliers le comprennent mieux que quiconque, ils l’ont déjà modélisé dans leur business plan souvent avec la matrice de risques de toute sorte dont les risques politiques. Moins de juridisme mais juste stratégie et volonte politique surtout.

Le Sénégal s’y engagera avec dans de meilleures condition âpres un audit des couts et investissements supportés par les majors et au termes de cet audit  notre pays peut bien gagner de meilleurs termes – au moins 15%  à 20% voir plus âpres l’amortissement du first oil et first baril …  Pour qui connait l’abnégation du nouveau ministre du pétrole et la pondération du nouveau Président, le pragmatisme du Premier Ministre, la renégociation de nos hydrocarbures se dérouleront sous de meilleures auspices. Le Sénégal échappera à la malédiction du pétrole….le seul souci c’est les revenus indirects avec le contenu local.

 Evertuons nous juste d’affecter les revenus pétroliers et gaziers aux urgences socio – économiques : l’école, la sante’ et l’emploi des jeunes

Moustapha DIAKHATE  

Ex Conseiller Spécial PM

Expert en Infrastructures et Pol. Energétique

Saisie de 30 kg de Chanvre Indien : Un Coup de Filet de la Police de Zac-Mbao

Le commissariat d’arrondissement de Zac-Mbao a frappé un nouveau coup dur dans le milieu interlope en saisissant 30 kg de chanvre indien lors d’une opération nocturne. Sous la direction de la commissaire Bineta Guissé, les forces de l’ordre ont également réussi à mettre fin à la cavale du chauffeur impliqué dans cette affaire.

L’opération a débuté lorsqu’une patrouille de police a repéré un véhicule Volkswagen transportant trois individus à Keur Mbaye Fall. Alertés par la présence des forces de l’ordre, les suspects ont abandonné le véhicule dans le quartier Rue 10 et ont pris la fuite. La fouille du véhicule a révélé la présence de 30 kg de chanvre indien, selon des sources de Seneweb.

Les enquêteurs ont rapidement localisé le chauffeur du véhicule au garage clando de Keur Mbaye Fall, où il avait tenté de se dissimuler. Identifié comme O. S., alias « Baye Fall », le chauffeur a été appréhendé et interrogé sur place. Il a avoué son implication dans le transport de la drogue, prétendant avoir été sollicité par un certain Kh. pour se rendre à Keur Massar, sans connaître le contenu des trente blocs découverts dans son véhicule.

Les efforts se poursuivent pour retrouver les deux autres individus impliqués dans ce réseau de trafic de stupéfiants. Les autorités locales de Zac-Mbao restent vigilantes et déterminées à lutter contre le commerce illicite de drogue dans la région, dans le but de préserver la sécurité et la tranquillité publiques.

Enterrement des Victimes de l’Accident de Bus à Koungheul : Une Cérémonie Emouvante pour Honorer les Défunts

Dans une atmosphère empreinte de tristesse et de recueillement, les sept corps des victimes de l’accident de bus survenu récemment ont été inhumés au cimetière musulman de Koungheul. La cérémonie funéraire a eu lieu après la prière du soir, dans la grande mosquée de la localité, en présence des familles endeuillées et de nombreux proches des défunts.

La plupart des victimes étaient des ressortissants guinéens en route pour rejoindre leur pays d’origine. En raison de la distance géographique et des circonstances tragiques de l’accident, les familles et les autorités ont pris la décision émouvante de les enterrer sur place, au cimetière musulman de Koungheul.

La cérémonie mortuaire a été marquée par une forte mobilisation de la population locale, qui a tenu à rendre un dernier hommage aux victimes. Dans une démonstration de solidarité et de compassion, les habitants du Bambouck ont accompagné les défunts jusque dans leur dernière demeure, exprimant ainsi leur soutien et leur sympathie envers les familles éprouvées par cette tragédie.

Cet enterrement poignant témoigne de l’unité et de la solidarité qui règnent au sein de la communauté face à l’adversité. Il rappelle également l’importance de la compassion et du soutien mutuel dans les moments de deuil et de difficulté. Que les âmes des défunts reposent en paix, et que leurs proches trouvent réconfort et apaisement dans cette épreuve douloureuse.

[ Documents ] Dakar Dem Dikk : Polémique autour des dernières nominations des proches du DG

La société de transport en commun Dakar Dem Dikk se retrouve au cœur d’une polémique suite aux récentes nominations effectuées par son directeur général, Ousmane Sylla. Ces décisions, prises à l’approche d’un changement de régime politique au Sénégal, soulèvent des questions sur leur timing et leur légitimité.

À la veille de la prise de fonction du nouveau président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, des nominations de dernières minutes impliquant des proches du DG actuel ont été critiquées par plusieurs parties prenantes. Des sources internes à l’entreprise et des observateurs externes y voient une tentative de Sylla de placer des alliés dans des positions clés avant son remplacement imminent.

Les employés de Dakar Dem Dikk, qui ont préféré garder l’anonymat, ont exprimé leur frustration et leur inquiétude quant à l’impact de ces nominations sur l’intégrité et l’efficacité de l’entreprise. Des groupes de consommateurs et des organisations de la société civile ont demandé une transparence accrue et une révision des pratiques de nomination au sein des entreprises publiques.

Ces événements représentent un premier test significatif pour le nouveau gouvernement, qui a promis de lutter contre la corruption et d’instaurer une gestion transparente des entreprises publiques. La manière dont ils géreront cette situation pourrait définir le ton de leur mandat en termes de réformes administratives et de gouvernance d’entreprise.

La communauté attend du nouveau président et de son équipe qu’ils prennent des mesures immédiates pour examiner ces nominations et, si nécessaire, les annuler pour restaurer la confiance dans la gestion des entreprises publiques. On espère également que le gouvernement mettra en place des procédures plus strictes et transparentes pour les futures nominations afin de prévenir toute récurrence de telles controverses.

L’affaire des nominations à Dakar Dem Dikk met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises publiques sénégalaises en termes de gouvernance et de pratiques de gestion. Alors que le pays entre dans une nouvelle ère politique, les actions prises maintenant pourront soit renforcer la confiance du public dans les institutions, soit perpétuer les cycles de critiques et de méfiance. Le monde regarde de près comment le Sénégal, sous la direction de ses nouveaux leaders, naviguera à travers ces eaux agitées.

Le Nouveau Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement S’Engage à Résoudre la Pénurie d’Eau à Touba

Le nouveau ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a entrepris sa première tournée dans le département de Mbacké, marquée par une rencontre avec le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre. L’objectif de cette visite était de discuter des solutions possibles à la pénurie d’eau potable qui affecte la ville sainte de Touba.

À l’issue de la rencontre, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre a exprimé les préoccupations de la population de Touba face au manque d’eau potable et a proposé une solution provisoire consistant à effectuer un transfert d’eau à partir du lac de Bogo. Il a souligné que bien que la connexion au réseau hydraulique du lac de Guiers soit la solution idéale à long terme, elle nécessite un processus complexe et prolongé.

Le porte-parole du khalife général des mourides a également relayé les salutations et les remerciements de la ville de Touba au président de la République, au Premier ministre et au nouveau ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Il a formulé des prières pour le succès du gouvernement dans sa mission.

De son côté, Cheikh Tidiane Dièye s’est engagé à résoudre la problématique de l’eau à Touba conformément aux directives du chef de l’État. Il a affirmé que toutes les mesures nécessaires seront prises pour garantir un approvisionnement en eau adéquat lors du prochain Magal de Touba, événement majeur pour la ville.

Cette rencontre marque un premier pas vers la résolution d’un problème crucial pour la population de Touba, et témoigne de l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins essentiels des citoyens, en particulier dans les régions les plus importantes sur le plan religieux et culturel.

Nouveau ministre des Transports : Déplacement nocturne sur les lieux d’un drame routier

El Malick Ndiaye, récemment nommé ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, a effectué son premier déplacement sur le terrain dans des circonstances tragiques. Revêtu d’une tenue de terrain et coiffé d’une casquette, il s’est rendu nuitamment à Koungheul, dans la région de Kaffrine, où un accident de la route a coûté la vie à 14 personnes.

Cet accident, survenu à la suite de l’éclatement d’un pneu de bus, a été le point de départ d’une série d’événements tragiques. Quelques heures après le drame de Koungheul, quatre autres personnes ont perdu la vie dans des circonstances similaires à Thiadiaye, suivies de trois autres à Keur Souleye Thiam, près de Nioro du Rip. En moins de 24 heures, le bilan des victimes s’est alourdi pour atteindre un total de 21 décès.

Face à cette série d’accidents mortels, El Malick Ndiaye a exprimé son émotion et a appelé à des mesures plus strictes pour garantir la sécurité routière. Il a dénoncé l’irresponsabilité de certains chauffeurs et a plaidé en faveur du durcissement des sanctions contre les comportements dangereux sur la route.

Cependant, ces tragédies rappellent également l’importance de faire respecter les mesures déjà en place pour prévenir de tels accidents. Le gouvernement précédent avait pris des initiatives telles que l’interdiction des voyages nocturnes en bus et l’interdiction d’importer des pneus d’occasion. Malgré cela, les récents événements soulèvent des questions sur l’application effective de ces règles.

Le défi pour les nouvelles autorités est désormais de veiller à ce que toutes les mesures nécessaires soient mises en œuvre et respectées pour assurer la sécurité des usagers de la route. Le drame de Koungheul met en lumière la nécessité d’une action concertée pour lutter contre l’insécurité routière et éviter de nouvelles pertes tragiques.

Déjouement d’une tentative d’importation illégale de médicaments et de cannabis par voie maritime

Les agents de la brigade maritime des douanes de Joal, subdivision du littoral Sud, ont récemment mis en échec une tentative d’importation illégale de médicaments par voie maritime. Grâce à une surveillance active en mer et à un dispositif d’interception le long du rivage, une pirogue transportant une cargaison suspecte a été interceptée le 19 avril dernier près de Mbodjène, dans le département de Mbour.

La cargaison saisie se composait de 61 cartons de faux médicaments, comprenant notamment 38 cartons d’aphrodisiaques et 23 cartons de corticoïdes, utilisés pour la dépigmentation et considérés comme une source de cancers mortels. La valeur totale des médicaments saisis est estimée à 403 millions de francs CFA.

En plus des médicaments, une importante quantité de chanvre indien a également été découverte sur le littoral. Les agents de la brigade maritime des douanes de Kayar ont saisi 234 kg de cannabis conditionnés en 30 colis, ainsi qu’une quantité significative de cuisses de poulet sur la même embarcation. La valeur totale de cette saisie est estimée à près de 19 millions de francs CFA.

Ces opérations de saisie ont été menées dans le cadre des efforts de ciblage et d’investigation visant à contrer les réseaux de trafic criminel opérant sur les grands corridors et par voie maritime. La Direction de communication de la douane a souligné l’importance de ces actions dans la lutte contre le trafic illicite de marchandises, contribuant ainsi à la préservation de la santé publique et à la sécurité nationale.

Un nouveau chapitre pour le Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale : L’inclusion et la transformation sociale au cœur des priorités

Ce vendredi, le Congrès du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale s’est tenu sous le thème « Pour un syndicalisme d’inclusion et de transformation sociale dans un monde en perpétuelle évolution ». Cette rencontre a marqué l’installation officielle de Sokhna Diagne en tant que secrétaire générale de ce syndicat, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS).

Dans un discours empreint de volonté de collaboration et de service public, Sokhna Diagne a tendu la main à tous les travailleurs de l’Assemblée nationale, ainsi qu’à l’administration, dans le but d’offrir ensemble les meilleurs services possibles aux citoyens sénégalais et du monde entier.

Son programme pour améliorer le bien-être des travailleurs inclut la lutte pour l’instauration du statut de fonction publique parlementaire, le logement social, l’élargissement de la liste des médecins agréés en banlieue et dans les régions, ainsi que le renforcement des capacités par la formation continue et l’adoption d’un plan de carrière professionnelle. Elle met l’accent sur la nécessité d’une collaboration franche et respectueuse avec l’Administration dans l’intérêt exclusif des travailleurs de l’Assemblée nationale.

Son collègue secrétaire général d’un autre syndicat de l’Assemblée, Amadou Sène Niang, l’invite à travailler ensemble pour préserver les acquis fondamentaux et améliorer les conditions de travail, soulignant l’importance de l’autonomie pour garantir ces améliorations.

Lamine Fall, premier secrétaire général adjoint de la CNTS, a salué l’élection de Sokhna Diagne en tant que secrétaire générale, soulignant son rôle dans la promotion de la dimension genre au sein du syndicat. Il exprime sa confiance en sa capacité à remplir pleinement sa mission.

Ensemble, ces déclarations illustrent une volonté collective de collaboration, d’amélioration des conditions de travail et de promotion de l’inclusion au sein du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale, offrant ainsi un nouvel espoir pour un avenir meilleur pour tous ses membres.

Scandale à l’Assemblée nationale : Guy Marius Sagna dénonce une « escroquerie sur les deniers publics »

Dans une publication virulente sur sa page Facebook, le député à l’Assemblée nationale sénégalaise, Guy Marius Sagna, a soulevé des accusations graves concernant la gestion des fonds publics au sein de l’institution législative. S’appuyant sur un rapport d’enquête de l’Office nationale de lutte contre la corruption (OFNAC), Sagna déclare avoir été témoin d’une « escroquerie sur les deniers publics » à l’Assemblée nationale.

Selon Sagna, en tant que premier vice-président de la commission de comptabilité et de contrôle de l’Assemblée nationale pendant le quatrième trimestre de l’année 2022, il aurait été confronté à un blocage systématique de ladite commission, l’empêchant ainsi d’exercer ses fonctions de supervision et de contrôle des dépenses de l’institution. Malgré ses tentatives pour alerter les autorités compétentes, Sagna affirme que ses préoccupations sont restées lettre morte.

Le député va jusqu’à suggérer un lien entre le dysfonctionnement de la commission de comptabilité et de contrôle et les conclusions de l’OFNAC concernant l’escroquerie présumée. Selon lui, le blocage de la commission aurait encouragé des détournements de fonds publics au sein de l’Assemblée nationale.

Sagna plaide en faveur d’une réforme en profondeur de l’Assemblée nationale afin de garantir une gestion transparente et démocratique des ressources publiques. Il met en garde contre de potentielles révélations plus graves à l’avenir si des mesures adéquates ne sont pas prises.

Cette déclaration de Guy Marius Sagna révèle des tensions internes au sein de l’Assemblée nationale et soulève des questions sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques au Sénégal.

Réaction Critique du Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye aux Propos du Maire Ahmed Aidara

Le Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye a vivement réagi aux récentes déclarations du maire Ahmed Aidara concernant la dernière place occupée par la ville dans le classement du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN). En se classant en dernière position (19e), les habitants de Guédiawaye expriment leur mécontentement face à la gestion de leur municipalité.

Sur les ondes d’iRadio, les membres du mouvement ont critiqué les propos du maire, l’appelant à se concentrer sur les véritables défis rencontrés par la population locale plutôt que de s’engager dans des discours populistes. Ils soulignent notamment l’absence de réalisations concrètes telles que le pavage de certaines routes ou l’équipement des structures sanitaires.

Mohamadou Moustapha Diouf, porte-parole du mouvement, conteste les allégations du maire concernant l’utilisation des fonds municipaux, remettant en question le niveau d’exécution du budget annoncé. Les membres de Dioubenti Guédiawaye estiment que le maire devrait faire preuve de davantage de transparence et d’efficacité dans la gestion des ressources publiques.

Par ailleurs, le mouvement soulève des préoccupations concernant la situation des étudiants de l’université Gaston Berger résidant dans la commune, ainsi que l’état de délabrement avancé du marché Mame Diarra. Ils interpellent le maire sur ses actions concrètes pour améliorer la vie quotidienne des habitants de Guédiawaye.

Le Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye exhorte le maire Ahmed Aidara à abandonner le populisme et à se confronter à la réalité des problèmes de la ville. Ils se positionnent en tant que sentinelles de la communauté, prêts à jouer un rôle d’avant-garde dans la résolution des défis locaux et à soutenir toute initiative visant à améliorer la qualité de vie des habitants.

Alerte Météorologique : Nuages de Poussière Attendus sur l’ensemble du Territoire

Une alerte météorologique est lancée pour toute l’étendue du pays en raison de conditions météorologiques préoccupantes. Des nuages de poussière sont prévus cet après-midi du vendredi 26 avril 2024 sur la quasi-totalité du territoire national, notamment dans les régions de Dakar, Diourbel, Thiès et sur la Petite Côte.

Face à cette situation, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM) émet des recommandations spéciales pour la protection de la santé publique. Les personnes vulnérables, notamment celles souffrant de maladies respiratoires telles que l’asthme et la sinusite, sont invitées à prendre des précautions supplémentaires. L’ANACIM conseille à ces personnes de se munir de masques respiratoires pour réduire leur exposition aux particules en suspension dans l’air.

Il est essentiel de suivre les directives des autorités locales et de rester informé des mises à jour météorologiques. Les habitants sont encouragés à limiter leurs déplacements en extérieur et à prendre des mesures pour protéger leur santé et leur bien-être pendant cette période de mauvaise qualité de l’air.

Ensemble, en prenant des mesures préventives et en restant vigilants, nous pouvons minimiser les risques pour la santé liés à ces conditions météorologiques défavorables.

Inquiétudes à Nguinth Thiès : Les Travaux de Réhabilitation du Canal au Ralenti

À quelques mois de l’hivernage, les habitants du quartier Nguinth, dans la commune de Thiès-Nord, expriment leur inquiétude face aux retards observés dans les travaux de réhabilitation du canal à ciel ouvert, censé s’étendre jusqu’au pont 5.

Massamba Diop, ingénieur résidant dans la zone Nord, soulève l’alarme quant à la lenteur des travaux. « Mieux vaut prévenir que guérir », lance-t-il, notant que seulement 300 mètres de travaux ont été réalisés sur un linéaire d’environ 4 kilomètres. Cette situation suscite des préoccupations légitimes alors que l’hivernage approche à grands pas.

« Bientôt l’hivernage et cette situation risque de causer d’énormes problèmes aux populations, sans compter les problèmes de santé publique que les eaux pluviales peuvent engendrer », prévient Massamba Diop. Il appelle ainsi les autorités compétentes, dont le ministre-maire de la commune, Birame Soulèye Diop, à prendre des mesures urgentes pour accélérer les travaux et garantir la sécurité et le bien-être des habitants de Nguinth et des environs.

Cette alerte met en lumière l’importance cruciale de l’achèvement rapide des projets d’infrastructure, surtout ceux liés à la prévention des inondations, afin de protéger les communautés contre les risques liés aux intempéries. Les autorités sont donc appelées à agir rapidement pour éviter toute catastrophe potentielle et assurer la tranquillité d’esprit des résidents de Nguinth Thiès.

Khalifa Ababacar Sall Appelle à un Renforcement de la Sécurité Routière après l’Accident de Koungheul

Suite au tragique accident survenu à Koungheul, Khalifa Ababacar Sall, ancien candidat à la Présidentielle, a exprimé sa profonde tristesse et a appelé à un renforcement de la sécurité routière et au respect strict du Code de la route.

Dans un post publié sur X, Khalifa Ababacar Sall a déploré les drames qui ont coûté la vie à 17 personnes et ont laissé de nombreux autres blessés à Koungheul et à Nioro. Il a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

L’ancien candidat a souligné l’importance cruciale d’un comportement responsable sur les routes, affirmant que la vie de nos concitoyens en dépendait. Il a exhorté les autorités à renforcer la sécurité routière et les chauffeurs à respecter strictement le Code de la route.

Cette réaction de Khalifa Ababacar Sall met en lumière l’urgence d’agir pour prévenir de tels drames à l’avenir et pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route. Son appel à une prise de conscience collective et à des mesures concrètes en matière de sécurité routière est un rappel de l’importance de la responsabilité individuelle et collective dans la préservation de vies humaines sur nos routes.

Quitter la version mobile