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sur Telegram 👉🏾👉🏾👉🏾 https://t.me/ledakaroisagency Le Dakarois Quotidien N°046 – du 01/12/23
🔴A la 1/Caution pour la présidentielle: La Cdc rejette le chèque de Ousmane Sonko !
L’autoroute à péage est confrontée à un bouchon terrible au niveau de Diass allant dans le sens Thiès Dakar. Et pour cause un camion s’est renversé occasionnant cet embouteillage monstre. Plus de détails à venir…
La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), après l’avoir accepté dans un premier temps, a finalement retourné au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, Ayib Daffé le chèque de 30 millions de F CFA qu’il a déposé ce 30 novembre à titre de caution.
Contacté par Source A, le directeur général de la CDC, Cheikh Issa Sall confirme que le « mandataire avait déposé un chèque auprès du guichet. » Il s’empresse, toutefois, d’ajouter : « Il y a un dispositif derrière le guichet qui regarde le dépôt, qui l’analyse. »
C’est après cette vérification, affirme le magistrat de formation, « que ce dispositif a vu que le dépôt concernait Ousmane Sonko en personne. »
« On a une liste venant du ministère de l’Intérieur qui nous indique tous les candidats à la candidature qui ont retiré des fiches de parrainage. Comme il (Sonko) ne figure pas sur cette liste là, nous avons jugé nécessaire de lui retourner le chèque », indique-t-il.
« Pour l’attestation, qui fait partie du dossier de candidature, on a 48 heures pour la signer », souligne-t-il. Mais, il insiste sur le fait que la première étape consiste à « vérifier si le candidat figure sur la liste des candidats à la candidature qui ont retiré leurs fiches de parrainage ».
Un braquage suivi d’une fusillade a été perpétré mercredi en plein jour dans un magasin situé à proximité du stade Iba Mar Diop de la Médina. L’auteur du tir qui a blessé un policier lors du vol a été appréhendé. Ce dernier identifié sous le nom de Ousmane Ben Afane Ndiaye est un caïd redoutable. Multirécidiviste, il avait été déféré, courant 2020, suite à une série de cambriolages qui portent sa signature.
D’après L’Observateur, il a fait des confessions détonantes lors de son audition, avouant avoir « expressément acheter l’arme à feu pour les besoins de ce braquage et autres éventuels forfaits similaires. »
Face aux enquêteurs, le mis en cause a été, toutefois, peu loquace sur son acolyte en fuite, ainsi que le mode opératoire mis en place pour dépouiller la victime de 4 millions de francs Cfa. L’enquête se poursuit pour savoir si les malfrats connaissaient leur victime et s’ils l’avaient pris en filature le jour du braquage.
Ainsi, indique le journal, les commissaire Sankharé et ses hommes de la Sûreté urbaine (Su) vont entendre leur collègue blessé par balle, souligne L’Obs.
À moins de 3 mois de la présidentielle, des candidats commencent déjà à déposer leur caution . Quels candidats se verront rembourser leurs 30 millions de francs Cfa au terme du processus ? Quels sont ceux qui risquent de perdre leur caution ?
Après les parrainages, les candidats déclarés à la présidentiel de 2024 commencent petit à petit à aller déposer leur caution. Karim Wade, Thierno Alassane Sall, Cheikh Bamba Dièye ou encore Anta Babacar Ngom, ont annoncé le dépôt des 30 millions de francs Cfa à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Quels candidats risquent de perdre leur caution ?
En effet, c’est le code électoral qui organise le cautionnement des candidats. En son article L122, le texte dispose que Les candidats sont astreints au dépôt d’un cautionnement, qui doit être versé à la Caisse des Dépôts et Consignations, et dont le montant est fixé par arrêté du Ministre chargé des élections après avis des partis politiques légalement constitués. Ainsi, l’article L.122 du code électoral dispose qu’ «en cas d’irrecevabilité d’une candidature, le cautionnement est remboursé quinze jours après la publication définitive de la liste des candidats.» Donc les candidatures qui n’auront pas passé l’étape du Conseil constitutionnel vont pouvoir récupérer leurs 30 millions de francs Cfa.
Si jamais la candidature est retenue, cette caution lui est remboursée dans les quinze jours qui suivent la proclamation définitive des résultats s’il obtient au moins 5% de suffrages exprimés. En donc, en deçà de cette barre le cautionnement est perdu.
Suite au rejet de la caution de Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et des consignations (Cdc), la réaction du juriste Ngouda Mboup, proche de Ousmane Sonko, ne s’est pas fait attendre. Selon lui, la CDC n’a pas respecté la constitution et le code électoral.
« La Caisse des dépôts et consignations doit respecter la Constitution et le Code électoral. Seul le Conseil constitutionnel est habilité à vérifier la recevabilité et la validité des pièces et mentions qui composent le dossier de déclaration de candidature. La caisse des dépôts et consignations ne peut outrepasser ses compétences pour s’arroger les compétences du Conseil constitutionnel. Rien n’est plus dangereux que la confusion des pouvoirs ! Ousmane SONKO est discriminé, persécuté, ses droits constitutionnels confisqués et piétinés » martèle t’il.
Il y a quelques jours, des personnalités politiques, à l’image de l’opposant Boubacar Kamara, et de l’ambassadeur à l’UNESCO Souleymane Jules Diop ont émis l’idée d’un report du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024 pour, avancent-ils, des raisons de sécurité.
Ces derniers peuvent déchanter, car le chef de l’État Macky Sall semble aller dans le sens du maintien de la date retenue.
En effet, le projet de décret portant convocation du corps électoral pour cette élection présidentielle a été adopté, hier mercredi, en Conseil des ministres. Ce qui veut dire qu’il va incessamment signer ledit décret. «Je pense qu’au regard de la situation politico-sociale, il y a plus urgent pour le Sénégal qu’une élection. Ce qu’il faut, c’est de travailler à faire revenir le calme dans le pays. C’est pourquoi j’ai pensé que dans ces conditions, il n’est pas raisonnable d’exclure le report consensuel de l’élection présidentielle. Si nous sommes justes et nous regardons la réalité en face, on comprend que dans ces conditions, il n’est pas possible d’aller vers une élection présidentielle sans qu’il y ait des problèmes dans le pays. Et il faut éviter au pays d’entrer dans une spirale négative de laquelle il sera très difficile de sortir. Ma conviction est que le Sénégal n’est pas prêt (…) », avait déclaré le leader du Parti pour la construction et la solidarité (Pcs)/Jengu Tabax, dans une courte vidéo largement partagée sur la toile.
Pour sa part, le délégué permanent du Sénégal auprès de l’UNESCO estime que ce « report » est inévitable « Je pense que pour le bien de ce pays, pour connaître de nouvelles avancées, le faire ne serait pas une mauvaise chose, mais ce serait une première (…) Il (le président) ne veut pas être le premier sénégalais à reporter une élection présidentielle. Il ne veut pas qu’on lui dise encore que vous aviez donné votre parole et vous êtes en train de vous renier. Mais le Sénégal le vaut, le bien du Sénégal le vaut. Je salue le courage de Boubacar Kamara qui a eu le courage de poser le débat sur la table. Je pense qu’à quelques mois de la Présidentielle, nous ne sommes pas prêts. Nous risquons de connaître des convulsions, des contestations, des difficultés, des mouvements de rue qui risquent de compromettre pour longtemps la sécurité de ce pays et peut-être sa défense », avait-il fait savoir dans l’émission « Grand Jury » sur la RFM.
L’empire de Jean-Claude Mimran refuse de mourir. Le fait que Diagna Ndiaye, à travers Madiambal Diagne, adoube Amadou Ba, prédispose à redouter à une persistance des tares du passé.
Diagna Ndiaye, préfacier du bouquin publié aux Editions du Quotidien. «Amadou Ba, la dernière marche». Ainsi le journaliste Madiambal Diagne assume sa dangereuse connivence avec un homme d’affaires craint et dont le nom est associé à la famille du richissime Jean-Claude Mimran, le patron de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css).
Pendant longtemps, des théories du complot ont cherché à établir des connexions entre le fondateur du Groupe Avenir Communication et Mimran.
On se rappelle que Madiambal Diagne était dans le rôle du licteur lorsque Abdoul Mbaye était éjecté de la Primature. Pour souvenir, la mise à l’écart de Abdoul Mbaye était consécutive à son bras de fer avec Mamadou Diagna Diagne. Les deux hommes, qui faisaient partie de l’entourage de premier cercle du boss de la Css, sont les protagonistes d’un duel à mort, qui dure depuis plusieurs années déjà. Les cancans qui minaient son quotidien de célébrité reprochaient au leader du parti ACT de léser le groupe de Jean-Claude Mimran à des fins de règlements de comptes.
C’est dans ce contexte que le thuriféraire attitré du Premier ministre Amadou Ba signait, en 2013, une tribune intitulée « Abdoul Mbaye, pour combien de temps encore ? », comme s’il demandait au président Macky Sall de limoger l’alors chef du gouvernement. Volant au secours de Diagna Ndiaye, Madiambal écrivit : « Le Président Macky Sall voudrait garder aussi longtemps que possible son Premier ministre Abdoul Mbaye, jusqu’à rester sourd à tous les nombreux avis négatifs émis à l’encontre de ce dernier. Le chef de l’Etat, submergé par la presque unanimité qui se dégageait contre Abdoul Mbaye, se serait ému, il y a quelques mois, en confiant à un de ses visiteurs que «jamais quelqu’un ne lui a parlé de son Premier ministre en bien». Qu’à cela ne tienne ! Macky Sall lui garde encore sa confiance, comme qui dirait, «Abdoul Mbaye contre tous !».
Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Mamadou Diagna Ndiaye est bien introduit dans le « Macky » et l’on n’entend plus Jean-Claude Mimran, qui menaçait de fermer son entreprise et de faire supprimer des emplois, se plaindre.
En d’autres termes, toutes les faveurs que les régimes précédents ont faites au patron de la Compagnie sucrière sénégalaise restent inchangées. Et l’on devine que ce n’est pas Amadou Ba devenu chef d’Etat qui va mettre fin à cette situation.
Le Dakarois Quotidien
La FIFA a dévoilé son classement mondial, ce jeudi. Après avoir battu le Brésil dans le cadre des éliminatoires pour la prochaine Coupe du monde, l’Argentine conserve son leadership. Ce sera le dernier avant la CAN et le Sénégal reste 2eme en Afrique toujours derrière le Maroc. Sur le plan comptable les Lions ont laissé quelques points en route…
À l’image du Maroc (13e mondial) qui le devance au classement africain, le Sénégal est plus ou moins resté constant. En effet, les Lions n’ont pas vraiment tiré profit des deux journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Avec une victoire face au Soudan du Sud (4-0) et un match nul (0-0) face au Togo, les hommes d’Aliou Cissé ont perdu 6,5 points d’après les calculs de la FIFA (1600.82 en octobre, contre 1594.31 points au mois de novembre.)
Contrairement au statu quo des Sénégalais, la Tunisie, l’Egypte et l’Algérie ont réduit l’écart avec les Lions de la Teranga et ceux de l’Atlas. Les tunisiens restent à la 3e place africaine, de même que les algériens (4e). Les Pharaons égyptiens complètent le top 5 africain. Le Nigeria, sixième africain, perd deux places dans le classement mondial en reculant de la 40e à la 42e place. La Côte d’Ivoire, pays hôte de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations 2023 (13 janvier-11 février 2024), gagne une place au niveau africain en quittant le neuvième rang pour le huitième.
Concernant le classement mondial, notons qu’il y a un changement sur le trio de tête. L’Argentine et la France sont toujours devant, mais le Brésil a été devancé par l’Angleterre. Le Brésil est à la 5e place derrière la Belgique. C’est la dernière mise à jour de la FIFA avant la Coupe d’Afrique des nations. Le prochain classement est attendu le 21 décembre.