Ousmane Sonko dénonce une collusion entre la classe politique, la presse et la société civile lors d’un meeting à Guédiawaye

Lors d’un meeting organisé par le parti Pastef à Guédiawaye, Ousmane Sonko a une nouvelle fois pris la parole pour critiquer vigoureusement ce qu’il appelle le « système » qu’il s’engage à combattre. Le leader des Patriotes n’a pas mâché ses mots en s’en prenant à une classe politique qu’il qualifie de corrompue, mais également à une partie de la presse et de la société civile sénégalaise.

Face à une foule de partisans, Sonko a rappelé aux militants de son parti que le « système » qu’ils combattent n’est pas encore mort. « Ce que je veux rappeler aux Patriotes, c’est que nous faisons face à un système qui n’est pas encore mort », a-t-il déclaré, dénonçant ainsi l’élite politique qui, selon lui, continue de perpétuer des pratiques qu’il juge répréhensibles. Sonko estime que cette classe politique s’appuie sur une partie de la presse et de la société civile, qu’il accuse d’être corrompues et manipulatrices.

Le leader de Pastef n’a pas épargné une frange de la société civile, qu’il décrit comme étant active seulement pendant les périodes électorales. Il accuse ces acteurs de profiter de la situation pour obtenir des financements étrangers, tout en manipulant l’opinion publique. « Les partenaires de la société civile qui sont à l’étranger profitent de la période électorale pour se frotter les mains », a-t-il affirmé. Selon Sonko, certains membres de la société civile n’hésitent pas à se rendre au Palais de la République pour remplir leurs poches, une pratique qu’il promet de faire cesser.

Dans son discours, Ousmane Sonko a également dénoncé ce qu’il appelle la dilapidation des fonds publics par les élites politiques et leurs alliés dans la société civile. Il a averti que sous sa direction, de telles pratiques ne seraient plus tolérées. « Nous n’allons plus permettre que l’argent du contribuable soit gaspillé », a-t-il martelé devant ses partisans, appelant à une gestion plus transparente et responsable des ressources de l’État.

Le meeting de Guédiawaye a rassemblé une foule importante de militants de Pastef, venus écouter les déclarations du leader du parti. Ce rassemblement montre que malgré les difficultés rencontrées par Ousmane Sonko, notamment ses démêlés judiciaires et les interdictions de manifester, il conserve une base militante solide et mobilisée. Pour ses partisans, Sonko incarne l’espoir d’un changement profond dans le paysage politique sénégalais.

Ce discours s’inscrit dans une stratégie de campagne offensive, où Sonko tente de galvaniser ses militants en pointant du doigt des pratiques qu’il dénonce depuis longtemps. En s’attaquant à la classe politique traditionnelle, aux médias qu’il juge complaisants, et à une société civile qu’il accuse de connivence, Ousmane Sonko se positionne une fois de plus comme le principal opposant au pouvoir en place et au « système » qu’il promet de démanteler.

L’avenir dira si cette rhétorique suffira à maintenir l’engouement de ses partisans et à convaincre une frange plus large de l’électorat sénégalais. Pour l’heure, il semble résolu à continuer son combat contre ce qu’il considère être une oligarchie ancrée dans le paysage politique du Sénégal.

Kaolack – Société : Sérigne Momar Sokhna et une banque locale financent plus de 43 femmes issues de 3 groupements à hauteur de 7.200.000 FCFA

Les femmes vivant dans les zones rurales jouent un rôle clé dans la production alimentaire, la génération de revenus ainsi que dans le développement économique, tant local que national. Sérigne Momar Sokhna, acteur du développement, l’a bien compris. En partenariat avec une banque locale, il s’est engagé à réduire les difficultés auxquelles les femmes du monde rural sont confrontées.

« L’égalité des genres et l’autonomisation des femmes sont essentielles pour lutter contre la pauvreté et la faim, et pour atténuer les effets des changements climatiques. Depuis quelque temps, nous travaillons avec notre partenaire dans les zones rurales, notamment dans le village de Thiamène Bambara, dans la commune de Latmingué, pour améliorer l’accès des femmes à l’éducation de leurs enfants, à des formations et à des activités génératrices de revenus, entre autres. À Thiamène Bambara, nous avons financé 3 groupements de 43 femmes, dirigés par Barka Cissokho », a expliqué Sérigne Momar Sokhna ce samedi, lors de la cérémonie de remise de financement.

Les femmes du monde rural font face à divers obstacles, notamment l’accès à l’éducation, la poursuite des études, l’accès aux opportunités d’emploi, à la propriété foncière et aux autres ressources productives, telles que le financement sous toutes ses formes. En raison de cet accès difficile et inégal, les femmes rurales sont souvent confinées à des activités modestes et à faible rendement, opérant majoritairement dans l’économie informelle, a rappelé M. Sokhna.

Un acte vivement salué par les bénéficiaires. Selon la présidente, Barka Cissokho, Sérigne Momar Sokhna a toujours été au chevet des femmes de la zone rurale pour les aider à devenir autonomes.

Pour Sérigne Momar Sokhna, cette stratégie vise à renforcer l’accès des femmes aux financements et à promouvoir leurs droits ainsi que leur rôle en tant qu’actrices du développement, a-t-il conclu.

Bougane Guèye Déclare Préférer le Vol au Mensonge, un Drame pour la Politique Sénégalaise

Dans une déclaration récente, Bougane Guèye a choisi le vol comme préférence par rapport au mensonge, suscitant des critiques sévères concernant ses ambitions politiques.

Bougane GUÈYE, dans sa nouvelle vocation qui est de s’attaquer au Président Ousmane SONKO, a fait une déclaration dans laquelle il a avoué préférer le vol au mensonge. Tout le monde sait que le vol et le mensonge sont des contre-valeurs qui sont proscrites et rejetées par toutes les sociétés humaines partout dans le monde. Mais lui a jeté son dévolu sur l’un (le vol) tout en réservant l’autre à Ousmane SONKO.

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Le vol sous toutes ses formes n’est admis nulle part dans le monde. Pour quelqu’un qui aspire à devenir président de la République, préférer le vol, c’est faire l’apologie de la kleptomanie. Avec Bougane comme président, ce serait la continuation de la cleptomanie qui a été le mode de gestion des ressources de notre pays pendant 12 ans. La meilleure preuve, c’est qu’après le départ de Macky Sall, il a laissé près d’une centaine de rapports des corps de contrôle qui sont au tribunal pour jugement.

Avec Bougane, ce serait le retour au régime de la kleptocratie que les sénégalais ont combattu avec vigueur et jeté à la poubelle de l’histoire. Le régime de Macky n’a pas sa place dans le riche palmarès historique du Sénégal
Pour ce qui concerne le mensonge.

Bougane a attaqué Ousmane SONKO de menteur en faisant allusion au verdict dans l’affaire de diffamation dans laquelle, Mame Mbaye Niang l’avait accusé de l’avoir diffamé. C’est à la suite de ce verdict qu’Ousmane avait été éliminé de la liste des candidats à la présidentielle de 2024.

C’est comme s’il se réjouissait de l’élimination d’Ousmane SONKO de la présidentielle de 2024. Oui mais, Ousmane SONKO est devenu premier ministre à la suite de cette élection. Une des preuves du mensonge judiciaire.

L’AFFAIRE MAME MBAYE NIANG
Le procès relatif à cette affaire requiert un certain nombre de remarques :
-La toute première remarque sur cette affaire est que le procès avait été mené aux pas de charges : le but, c’était de le boucler avant l’élection de 2024 pour éliminer Ousmane SONKO. Ils avaient réussi in extremis, comme au marathon à faire retirer sa candidature. Comme ils l’avaient fait avec Karim Wade et Khalifa Sall.
-L’implication par substitution du parquet à Mame Mbaye Niang, en faisant appel à la place de Mame Mbaye Niang.

L’objet de la plainte du plaignant portait sur l’existence et le statut du rapport. La partie civile, avec le soutien du parquet avait chargé SONKO de recel de rapport, de faux et usage de faux.
-Par rapport à d’autres cas de diffamation de même nature qui dorment toujours dans les bureaux des magistrats. Il y’a le cas de diffamation Madiambal Diagne et le juge Teliko, qui n’a pas encore connu son épilogue.

Il y’a le cas de Ba Diakhaté qui a passé tout son temps a insulté la famille d’Ousmane SONKO durant tout le règne de Macky Sall. Jamais il n’avait été inquiété. Pour la première fois que le procureur a enfin daigné l’arrêter, il été tout simplement condamné à une peine légère avec une somme dérisoire et il n’a pas perdu ses droits comme ils l’avaient fait avec SONKO. La peine infligée à SONKO : c’est la première fois que l’on condamne quelqu’un à une peine aussi lourde pour diffamation : 200 millions plus perte de ses droits politiques.

Au finish, Ousmane SONKO a été éliminé.
Ousmane SONKO, lors de sa rencontre avec la jeunesse au Grand Théâtre, a informé qu’il avait déjà ce rapport sur son bureau. Cette déclaration d’Ousmane SONKO est une manière pour faire comprendre que ce rapport a bel et bien existé, malgré tout ce qui a été dit pour le condamner.

Cette déclaration concerne également Amadou BA, le ministre qui avait commandité l’inspection du PRODAC, avec bien l’intention de faire la lumière sur cette affaire. Il avait reconnu l’existence de ce rapport. Mais il n’a pas eu le courage de prendre ses responsabilités quand l’affaire avait été portée devant la justice. Il n’avait pas eu le courage de dire la vérité alors que c’est lui-même qui avait demandé le contrôle.

En faisant cette révélation, SONKO voulait montrer à l’opinion publique que le procès dit Mame Mbaye Niang est un procès mensonger, fabriqué par le parquet pour l’empêcher de se présenter. Au total, Ousmane SONKO a été victime de toutes sortes de mensonges de la part du régime de Macky Sall, dont les plus célèbres sont l’affaire Adji SARR et l’affaire Mame Mbaye Niang.
Le fait pour Ousmane SONKO de devenir PM et la présence du rapport dans son bureau montrent qu’il s’agit d’un gros mensonge d’État.

L’AFFAIRE ADJI SARR
Elle a mis le pays à feu et à sang et elle s’était soldée par un acquittement : c’est un dossier mensonger qui avait quitté la gendarmerie sans preuves de viol ni de menaces de viol mais le procureur de la République et le juge d’instruction l’avaient fait parvenir à la chambre criminelle. Sachant en âme et conscience qu’il n’y a rien dedans. Quand le juge a reçu et ouvert le dossier, il n’y a trouvé qu’un tissu de mensonges. Il ne pouvait alors qu’acquitter Ousmane SONKO.
*
Où est Adji SARR ? Ils l’ont exilée.
Mame Mbaye Niang aurait également quitté le pays.
L’accusation de terrorisme, Ousmane et Diomaye : ils sont arrivés à la tête du pays, malgré les moyens importants qu’ils avaient mis en œuvre pour les en empêcher.
Dans l’affaire Adji Sarr, si SONKO avait violé Adji Sarr, le capitaine Touré allait l’arrêter et dans ce cas, aucun citoyen n’aurait protesté parce que dans ce cas, ils auraient toutes les preuves irréfutables du viol.

Si Ousmane SONKO et DIOMAYE étaient réellement des terroristes, ce sont les forces nationales de défense et de sécurité qui les auraient arrêtés parce que dans ce cas, ce sont elles qui auraient les preuves, dans la mesure où ce sont elles qui veillent sur notre sécurité de façon inlassable et permanente.

Ousmane SONKO et DIOMAYE doivent leur salut au patriotisme des forces nationales de défense et de sécurité qui avaient refusé de se mêler de ces affaires parce que n’ayant pas de preuves. Ces affaires sont des fabrications des politiciens pour se débarrasser des opposants et qui avaient été couverts par par une pincée de magistrats sur quelques 500 que compte la magistrature.

Ce sont ces mensonges qui sont à l’origine de la mort de près d’une centaine de personnes. Peut-être même plus. Le mensonge tout court n’est pas bon. Et si ce sont les autorités chargées de la destinée du pays qui s’adonnent à ces contre-valeurs, cela peut aboutir à la tragédie. C’est la situation que nous avons vécue sous le régime de Macky Sall.

Au total, Bougane GUÈYE, en cherchant à discréditer SONKO, lui a au contraire rendu un grand service, en se tirant en même temps une balle, quand il donne sa lettre de noblesse au vol qui a ruiné l’économie de notre pays.

Par Honorable député Dr Ismaila Diallo

Thierno Alassane Sall: Pour une Gouvernance Fondée sur le Respect Constitutionnel

Le député Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs, s’est récemment exprimé au sujet des récentes controverses entourant la déclaration de politique générale du Premier Ministre. Critiquant ses collègues de la coalition Yewwi Askan Wi pour avoir, selon lui, contourné la Constitution, Sall a souligné l’importance de respecter scrupuleusement les préceptes constitutionnels.

En particulier, il a mis en lumière l’article 55 de la Constitution sénégalaise qui stipule que le Premier Ministre doit présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale après sa nomination. Pour Sall, ce principe fondamental ne doit pas être enfreint, même sous prétexte de règlement intérieur parlementaire.

Sall a vigoureusement défendu la nécessité pour le nouveau régime de se reconstruire sur des bases solides, en rétablissant la primauté de la Constitution et en renforçant les institutions affaiblies. Il a souligné que cette démarche ne nécessite pas de ressources financières particulières, mais plutôt un engagement résolu à respecter l’héritage démocratique du pays.

En conclusion, Thierno Alassane Sall a appelé à une gouvernance où l’histoire et les principes démocratiques guident toutes les actions gouvernementales, rejetant fermement tout compromis qui pourrait compromettre ces valeurs fondamentales.

Cette déclaration marque une contribution importante au débat public sur la gouvernance constitutionnelle et démocratique au Sénégal, positionnant Thierno Alassane Sall comme un défenseur éminent de l’état de droit et de la transparence institutionnelle.

Tension et division au Barreau de Dakar : L’élection du futur bâtonnier sous haute pression

L’élection imminente du nouveau bâtonnier au Barreau de Dakar, prévue pour le 25 juillet prochain, est devenue le théâtre d’une profonde division parmi les avocats. Selon les informations rapportées par le journal Libération, une ambiance électrique règne au sein de la communauté juridique, exacerbée par des controverses entourant les candidatures acceptées et rejetées lors d’une récente réunion du conseil de l’Ordre.

Deux avocats, Mes Samba Bitèye et Aly Fall, ont été jugés admissibles pour participer à l’élection, alors que leurs collègues, Me Ousseynou Fall et l’ancien bâtonnier Me Mbaye Guèye, ont été disqualifiés. Me Ousseynou Fall a été exclu pour forclusion, tandis que Me Mbaye Guèye se voit confronté aux dispositions strictes concernant le caractère non renouvelable du mandat de bâtonnier, tel que stipulé par l’article 11 du Règlement n°5/CM/UEMOA.

Cependant, la décision de Me Mbaye Guèye de contester cette disqualification témoigne d’une opposition farouche. Libération rapporte que Me Guèye, soutenu par plusieurs avocats, accuse ouvertement l’actuel bâtonnier, Me Mamadou Seck, de manœuvres politiques visant à l’écarter de la course à sa propre succession. Cette accusation n’est pas nouvelle, Me Guèye ayant déjà alerté les membres de la Conférence des barreaux de l’espace UEMOA sur un prétendu complot ourdi contre lui.

La situation s’est intensifiée ces dernières semaines, la tension atteignant son paroxysme à mesure que l’élection approche. L’issue de ce conflit intra-barreau reste incertaine, alimentant des spéculations sur l’impact potentiel sur la cohésion et l’image du Barreau de Dakar.

Dans cette atmosphère de division et de suspicion, l’élection du futur bâtonnier pourrait non seulement redéfinir les dynamiques de pouvoir au sein de l’institution, mais aussi influencer le paysage juridique sénégalais dans les années à venir.

Ouverture des Assises des Entreprises : Baïdy Agne Appelle à un Secteur Plus Fort et Plus Productif

Ce matin, sous la présidence du ministre de l’économie, du plan et de la coopération, Abdourahmane Sarr, ont débuté les assises de l’entreprise édition 2024. L’événement a été marqué par la remise de Labels honorant les entreprises exemplaires dans divers domaines tels que la gouvernance, l’éthique, l’environnement, le développement durable et l’engagement communautaire. Le thème retenu cette année, « le partenariat public-privé et contenu local », a été au cœur des discours d’ouverture.

Baïdy Agne, président du conseil national du patronat (CNP), a souligné les défis auxquels sont confrontées les entreprises sénégalaises : investir, créer des emplois durables et renforcer la protection sociale. Il a salué l’élan patriotique et citoyen instauré par la récente élection présidentielle, affirmant que le Sénégal entre dans une nouvelle ère de justice sociale et de cohésion propice au développement des entreprises.

« Pour aimer le Sénégal, il faut investir au Sénégal », a déclaré Baïdy Agne, soulignant le rôle crucial des entreprises comme contributeurs fiscaux et moteurs de croissance économique. Il a plaidé pour un renforcement du partenariat entre le secteur privé et l’État, appelant à préserver les acquis tout en adaptant les entreprises aux exigences croissantes du marché local.

Les discussions lors de ces assises mettront en lumière les moyens de renforcer le secteur privé national tout en favorisant une coopération internationale bénéfique. Baïdy Agne a insisté sur l’équité et la nécessité d’un cadre réglementaire clair pour réduire les litiges et encourager un environnement d’affaires sain pour tous les acteurs.

En conclusion, Baïdy Agne a exhorté les entreprises à comprendre leurs responsabilités tout en appelant l’État à soutenir activement leur croissance. Ces assises promettent ainsi de catalyser de nouveaux paradigmes pour un secteur privé sénégalais plus fort et plus productif.

[Note : Cet article est une synthèse des propos de Baïdy Agne lors de la cérémonie d’ouverture des Assises des Entreprises édition 2024, centrée sur les thèmes du partenariat public-privé, du contenu local et du développement économique durable au Sénégal.]

Renforcer l’économie sénégalaise à travers la valorisation des ressources locales

Aujourd’hui, lors du Conseil National de la Consommation présidé par le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Guèye Diop a réaffirmé l’engagement du gouvernement sénégalais en faveur de la promotion du consommer local et du développement des champions industriels nationaux.

Dans le cadre du projet ambitieux « Pour un Sénégal souverain, juste et prospère », le Ministère de l’Industrie et du Commerce envisage de renforcer le tissu industriel du pays en valorisant la transformation des produits locaux. Cette initiative vise à stimuler une industrialisation structurée et durable, en exploitant pleinement les richesses des huit grands pôles de développement économique en cours de création.

Les agropoles joueront un rôle clé en tant qu’incubateurs d’entreprises, offrant des installations et des services de soutien aux chaînes de valeur de l’agro-industrie. Cette approche vise à promouvoir une agriculture commerciale robuste et à renforcer la compétitivité des entreprises sénégalaises sur les marchés nationaux et internationaux.

« Le Sénégal dispose de richesses considérables dans des secteurs tels que le maraîchage, la pêche, le tourisme, l’artisanat ainsi que les ressources pétrolières, gazières et minières », a souligné le ministre. Il a appelé à un engagement accru des citoyens et des partenaires pour concrétiser l’ambition commune de faire progresser le pays vers la souveraineté économique et le développement durable.

Cette stratégie intégrée vise à créer des opportunités significatives pour les petites et moyennes entreprises locales, favorisant ainsi la croissance économique inclusive et la création d’emplois. En exploitant pleinement ces ressources, le gouvernement sénégalais aspire à construire une économie résiliente et prospère, ancrée dans la transformation locale et la promotion de l’entrepreneuriat national.

En conclusion, la vision du gouvernement sénégalais pour une industrialisation durable et pérenne repose sur la valorisation des richesses nationales et le développement de secteurs stratégiques, garantissant ainsi un avenir économique prometteur pour tous les Sénégalais.

Réduction des prix des denrées alimentaires : Une baisse insuffisante selon Thierno Bocoum

Le président du mouvement AGIR, Thierno Bocoum, a réagi à l’annonce du gouvernement sénégalais concernant la réduction des prix des denrées de première nécessité. Bien qu’il reconnaisse l’importance de toute baisse de prix, même minime, il souligne que des réductions non accompagnées de mesures étatiques peuvent entraîner spéculation et hausse des prix.

Bocoum a rappelé l’exemple de novembre 2022, lorsque le président Macky Sall avait annoncé 11 baisses de prix lors du Conseil national spécial de la Consommation, conduisant à une baisse du prix du riz brisé ordinaire à 325 FCFA le kilogramme. Malgré la réduction annoncée récemment de 40 FCFA par les autorités actuelles, le prix reste plus élevé qu’il y a un an, s’élevant à 410 FCFA. Il souligne également que les prix peuvent être majorés dans certaines régions en raison de frais de transport supplémentaires, rendant les denrées encore plus coûteuses dans ces régions.

Pour Bocoum, les autorités doivent agir rapidement en mettant en place des réformes structurelles pour augmenter l’offre alimentaire de manière significative et endogène, en se concentrant sur la mobilisation des ressources pour soutenir ces réformes.

Il insiste sur la nécessité de supprimer les caisses noires et les structures inutiles, afin de réduire le train de vie de l’État et de créer des ressources supplémentaires pour mettre en place des politiques structurelles visant une baisse durable des prix des denrées alimentaires.

Bocoum salue également la suppression de la parafiscalité sur le ciment, tout en rappelant que des actions plus audacieuses sont nécessaires pour atteindre une réelle baisse des prix des denrées de première nécessité.

Premier pas vers l’exploitation des Ressources Naturelles : Ousmane Sonko reçoit le premier échantillon de pétrole de Sangomar

Ce jour restera gravé dans l’histoire du Sénégal. Le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a reçu des mains du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, le premier échantillon de pétrole extrait du champ de Sangomar. Cet événement symbolique marque le début d’une nouvelle ère pour l’exploitation des ressources naturelles du pays.

En recevant cet échantillon, Ousmane Sonko a souligné qu’il s’agit d’un petit pas sur le long chemin qui reste à parcourir. Il a réitéré l’engagement de son gouvernement à faire en sorte que les ressources naturelles du Sénégal profitent équitablement à tous les citoyens.

« Notre satisfaction ne sera complète que lorsque toutes les ressources du Sénégal seront équitablement profitables au peuple sénégalais, » a déclaré le Premier Ministre.

Le Premier Ministre a rappelé l’article 25-1 de la Constitution sénégalaise, qui stipule que « Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. » Cet article est la boussole qui guide les actions du gouvernement en matière d’exploitation des ressources naturelles.

Ousmane Sonko a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à respecter cette disposition constitutionnelle et à travailler sans relâche pour que les richesses naturelles du Sénégal soient une bénédiction pour tous ses citoyens. « Nous nous y sommes engagés, nous y travaillons et nous le ferons, » a-t-il affirmé avec conviction.

La réception de cet échantillon de pétrole n’est que le début. Le gouvernement sénégalais est déterminé à transformer cette ressource naturelle en une source de prospérité pour tous. Des politiques transparentes et équitables seront mises en place pour s’assurer que les bénéfices de l’exploitation pétrolière améliorent réellement les conditions de vie des Sénégalais.

En avant pour un Sénégal prospère et équitable, où chaque citoyen pourra bénéficier des richesses de son pays.

Le Sénégal reçoit les premières gouttes de pétrole de Sangomar

Dans une cérémonie solennelle au palais présidentiel, le chef de l’État sénégalais a reçu l’échantillon inaugural du pétrole extrait du gisement de Sangomar. Cette étape marque l’entrée du Sénégal dans le club des nations productrices de pétrole, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives économiques pour le pays.

Lors du conseil des ministres, en présence de tous les membres du gouvernement, le ministre des Énergies et du Pétrole, Birame Souleye Diop, a remis symboliquement cet échantillon au président. Cette occasion a été saisie par le chef de l’État pour réaffirmer son engagement en faveur d’une gestion transparente et équitable des ressources naturelles du pays.

Dans un discours empreint de vision et de responsabilité, le président a exprimé ses félicitations au gouvernement, au peuple sénégalais et à la compagnie Woodside Energy, partenaire dans ce projet. Il a également formulé des vœux sincères pour que cette nouvelle ressource contribue à la prospérité, à la paix et à l’unité nationale du Sénégal.

Cette étape marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal, qui devra maintenant s’atteler à gérer avec prévoyance et équité les revenus tirés de cette précieuse ressource, dans l’intérêt de tous ses citoyens.

Les comptes du groupe Walfadjri bloqués par l’État pour non-paiement d’impôts : Pas d’avance Tabaski pour le personnel

Les tensions entre les autorités fiscales et les entreprises de presse continuent de s’intensifier, avec cette fois-ci le groupe Walfadjri dans le viseur de l’État. Les comptes bancaires du groupe ont été gelés pour défaut de paiement d’impôts, privant ainsi le personnel de l’entreprise de la traditionnelle avance Tabaski pour cette année.

Dans une note adressée au personnel, le Président Directeur Général, Cheikh Niass, a annoncé que la direction ne serait pas en mesure d’allouer l’avance Tabaski aux employés, en raison du blocage des comptes bancaires par les nouvelles autorités. Cette décision fait suite à un Avis à tiers détenteur émis pour des impôts non réglés sur la période 2016-2018.

L’avocat du groupe a souligné que cette action de l’État ciblait la gestion passée de Sidy Lamine Niass, ancien dirigeant du groupe décédé, sans fournir de détails supplémentaires sur les raisons exactes de ces impayés.

Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre les entreprises de presse et l’État en matière fiscale, soulevant des préoccupations quant à l’impact sur la liberté de la presse et le fonctionnement des médias dans le pays.

« Sénégal : Engagement ferme pour la réunification de la CEDEAO, annonce le général Birame Diop »

Le général Birame Diop, ministre des Forces armées du Sénégal, a récemment annoncé l’engagement ferme du pays en faveur de la réunification des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Cette déclaration a été faite lors de la cérémonie d’ouverture de la célébration du 49e anniversaire de la Cedeao, où le général Diop a représenté son homologue des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine.

Dans son discours, le général Diop a souligné que le Sénégal considère la réunification de la Cedeao comme une priorité, tout en mettant en avant la nécessité de garantir une paix durable dans la sous-région. Selon lui, cette stabilité est cruciale pour parachever l’intégration régionale.

Cette position s’inscrit dans la politique extérieure définie par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui accorde une importance particulière à l’intégration continentale. Le changement de dénomination du ministère des Affaires étrangères ainsi que les tournées effectuées par le président dans la sous-région témoignent de la volonté du Sénégal de parvenir à la réunification des pays membres de la Cedeao.

Le général Diop a également salué les réalisations de la Cedeao depuis sa création, soulignant les progrès significatifs et les réformes entreprises, notamment dans le domaine de la prévention des conflits.

La commémoration du 49e anniversaire de la Cedeao sous le thème « La Cedeao à l’aube de son cinquantenaire » offre une opportunité de réfléchir aux défis sécuritaires et aux perspectives de cette institution communautaire. Le Sénégal, à travers l’annonce du général Diop, réaffirme son engagement envers l’unité et l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Gabrielle Kane, présidente de l’APROFEV, réagit face à un mandat d’arrêt

Gabrielle Kane, éminente féministe et présidente de l’Association d’appui et de protection des femmes victimes de violation de leurs droits (APROFEV), se retrouve sous le coup d’un mandat d’arrêt. Cette annonce a secoué les réseaux sociaux, mais la réaction de Kane ne s’est pas fait attendre.

Sur ses plateformes en ligne, l’ancienne protectrice d’Adji Sarr a réagi avec une déclaration forte : « Si la prison est la récompense de mes combats de femme, de mère, j’irai donc avec une immense fierté pour ce que j’ai fait. Je ne regrette rien et mille fois, je recommencerai! ». Ces mots reflètent la détermination et le courage dont Kane fait preuve face à cette situation délicate.

La jeune dame fait l’objet de plusieurs plaintes, mais son engagement envers la cause des femmes reste inébranlable. Son attitude face à cette épreuve souligne son engagement sans faille envers la lutte pour les droits des femmes, et son message résonne comme un appel à la persévérance et à la résilience dans la quête de justice et d’égalité.

La CSA dénonce la convocation du SG du SATES par le Conseil de discipline de SEN’EAU

Le secrétariat exécutif permanent de la Confédération Syndicale Africaine (CSA) a vivement réagi à la convocation de Oumar BA, Secrétaire général du Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Eau du Sénégal (SATES/SEN’EAU), par le Conseil de discipline de l’entreprise SEN’EAU.

Dans un communiqué officiel, la CSA a qualifié cette convocation de tentative d’intimidation visant à restreindre le droit syndical et à museler la voix des travailleurs qui ne font que revendiquer leurs droits légitimes et de meilleures conditions de travail.

Le secrétaire général de la CSA, actuellement à Genève pour une conférence du Bureau International du Travail (BIT), a fermement condamné cette mesure arbitraire, dénonçant son objectif sous-jacent de démanteler le SATES/SEN’EAU. Il a souligné que le camarade Oumar Ba n’a fait que remplir son devoir syndical en défendant les droits et intérêts des travailleurs.

La CSA exprime sa solidarité envers les membres du SATES/SEN’EAU et son engagement à lutter à leurs côtés pour le respect de leurs droits et de leur dignité. Elle exige ainsi l’annulation de toute sanction issue du Conseil de discipline et le respect du droit à l’activité syndicale.

En réponse à cette situation, la CSA appelle la Direction de SEN’EAU à entamer des négociations avec le SATES/SEN’EAU afin de trouver des solutions appropriées pour préserver un climat de travail sain et respectueux des droits des travailleurs.

Conflit salarial entre un employé sénégalais et des employeurs chinois : les dessous de l’affaire révélés

L’affaire qui a récemment éclaté, impliquant un chauffeur sénégalais et ses employeurs chinois, met en lumière les tensions autour du paiement des salaires et des conditions de travail dans certaines entreprises. Tout a commencé lorsque l’employé, Ibrahima Fall, a refusé de signer son bulletin de salaire après avoir constaté des déductions injustifiées. Cela a déclenché une série de confrontations, aboutissant à une mise à pied prolongée et finalement à un conflit ouvert.

Fall affirme avoir été injustement sanctionné pour des dommages causés au véhicule par un autre chauffeur, mais il a refusé de se plier aux demandes de son employeur chinois de signer le bulletin de salaire sans explication claire sur les déductions. Il a plutôt demandé une justification écrite pour régler le différend par le biais des autorités compétentes.

Lorsque les employeurs chinois ont tenté de confisquer son salaire, Fall a résisté, ce qui a conduit à une altercation physique, capturée dans des vidéos virales qui ont choqué l’opinion publique. L’intervention des autorités a finalement permis à Fall de récupérer son salaire et de reprendre son travail, après que l’Inspection du Travail ait tranché en sa faveur.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés de nombreux travailleurs, en particulier dans le contexte des entreprises internationales où les barrières linguistiques et culturelles peuvent compliquer les relations employeur-employé. Elle souligne également l’importance d’une réglementation stricte pour protéger les droits des travailleurs et résoudre les conflits de manière équitable.

Grève de 48 heures à l’UGB : Les travailleurs exigent des solutions concrètes à leurs revendications

Le Syndicat des Travailleurs des Établissements Scolaires et Universitaires (STESU) Section UGB Rectorat a déclenché une grève de 48 heures renouvelables pour faire entendre leurs revendications au sein de l’Université Gaston Berger (UGB).

Cette mobilisation vise à exiger une rencontre avec le Recteur afin de poursuivre les négociations sur les 19 points revendicatifs soulevés par le syndicat. Parmi ces points, les conditions de travail précaires des techniciens de laboratoires de la ferme agricole de l’université sont particulièrement mis en avant. Malgré des débuts de solutions, les travailleurs déplorent un manque de suivi et d’engagement de la part des autorités universitaires, qui ont promis des rencontres mais n’ont pas tenu leurs engagements.

Amath Diallo, secrétaire général du syndicat, souligne le manque de respect manifesté par le Recteur envers les partenaires sociaux, et insiste sur la nécessité d’une rencontre pour résoudre les problèmes une fois pour toutes.

La grève a également entraîné des retards dans le versement des salaires des travailleurs vacataires, mettant en lumière l’impact direct de ce mouvement sur la communauté universitaire.

Malgré un récent engagement du vice-recteur à examiner les revendications, les syndicalistes maintiennent leur demande de rencontre avec le Recteur pour trouver des solutions concrètes à leurs préoccupations.

Moundiaye Cissé rappelle à Ousmane Sonko l’inévitabilité des critiques de la presse

Dans une déclaration récente, Moundiaye Cissé, président de l’ONG 3D, a adressé un message de rappel au Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, concernant les critiques de la presse. Soulignant que Sonko ne devrait pas s’attendre à un traitement de faveur, Cissé a rappelé que les dirigeants précédents, tels que Diouf, Wade et Macky Sall, n’ont pas été épargnés par les médias.

Lors d’une conférence récente devant les jeunes du Pastef, Sonko a ouvertement attaqué la presse, une attitude qui a suscité des réactions négatives de la part de divers acteurs de la société civile, dont Moundiaye Cissé. Selon lui, la critique médiatique est une constante dans la vie politique sénégalaise, et Sonko doit apprendre à composer avec elle.

Cissé a souligné l’importance pour Sonko de se concentrer sur les solutions aux problèmes auxquels sont confrontés les Sénégalais, au lieu de chercher à intimider la presse. Il a également encouragé Sonko à faire preuve de retenue et de sérénité dans ses interactions avec les médias, soulignant que les menaces ne sont pas une méthode efficace pour changer la posture de la presse.

En fin de compte, Cissé a exhorté Sonko à adopter une approche de dépassement et à se concentrer sur les besoins réels de la population sénégalaise, soulignant que c’est là que réside sa véritable chance de faire une différence en tant que leader politique.

Papa Malick Ndour critique sévèrement le nouveau régime : « Apportez des solutions conformément à vos promesses ! »

Depuis le discours du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la conférence organisée par la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS-Pastef) au Grand Théâtre de Dakar, les réactions fusent de toutes parts. Parmi les critiques les plus virulentes, celle de Papa Malick Ndour, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entreprenariat sous Macky Sall, se démarque par son ton incisif et ses piques à peine voilées contre les nouveaux dirigeants du pays.

Sur sa page Facebook, Papa Malick Ndour commence par déplorer la crise d’autorité qui sévit selon lui, lorsque la plus haute institution est reléguée à un simple rôle de représentation et de figuration, allant même jusqu’à être affublée d’un surnom peu flatteur, « Serigne Ngoudou ». Cette critique implicite vise directement le gouvernement actuel.

Il poursuit en taclant le président, qualifié ironiquement de « Guillaume II », pour son rôle peu enviable de Secrétaire d’État auprès de « Bismarck », une allusion à une relation de subordination et à un manque d’indépendance politique. Papa Malick Ndour dénonce également l’éloignement des préoccupations réelles du peuple, symbolisé par la demande simple de « la diminution du prix du pain, de l’huile et de la farine », face aux actions jugées provocatrices et menaçantes du gouvernement.

Le ton monte lorsque l’ancien coordonnateur du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) interpelle directement « Bismarck », en lui rappelant son pouvoir et son devoir d’apporter des solutions en accord avec les promesses faites lors de la campagne électorale. Une exigence de responsabilité politique et d’action concrète qui se veut un appel à la réalité et à l’efficacité gouvernementale.

En conclusion, Papa Malick Ndour réaffirme l’importance de l’autorité assumée, non déléguée, pour le bon fonctionnement de l’État, tout en laissant entendre qu’il ne se laissera pas intimider par les critiques de l’opposition et qu’il continuera à exprimer ses opinions dans le respect de la démocratie et de la république.

Cet article reflète les préoccupations et les critiques émises par Papa Malick Ndour à l’égard du nouveau régime, mettant en lumière un climat politique tendu et des attentes fortes de la part de la population sénégalaise.

Mamoudou Ibra Kane Appelle à l’Action Face au Premier Ministre: ‘Arrêtons-le à Temps Avant qu’il ne soit Trop Tard!’

Dans une déclaration sans précédent, Mamoudou Ibra Kane, célèbre journaliste et commentateur politique, a lancé un appel vibrant à la mobilisation contre le Premier Ministre actuel. Avec des mots chargés de passion et d’urgence, Kane a averti que l’avenir du pays était en jeu et qu’il était impératif d’agir rapidement pour éviter des conséquences désastreuses.

« Soyons clairs : nous sommes face à une menace sérieuse pour la démocratie et le bien-être de notre nation », a déclaré Kane lors d’une conférence de presse hier soir. « Le Premier Ministre agit de manière autoritaire et préjudiciable à nos institutions et à nos valeurs fondamentales. Nous devons le stopper maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. »

Kane a cité une série de décisions récentes prises par le Premier Ministre, qu’il a qualifiées de « dangereuses pour la stabilité et la prospérité du pays ». Parmi ces décisions figurent des mesures répressives contre la liberté d’expression, des politiques économiques favorisant les élites au détriment des plus vulnérables, et une gestion désastreuse de la crise sanitaire en cours.

« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés pendant que notre démocratie est sapée et que notre peuple souffre », a déclaré Kane avec passion. « Il est temps de nous lever, de parler haut et fort, et d’exiger des changements. Nous devons tenir nos dirigeants responsables de leurs actes. »

L’appel de Kane à l’action a été largement salué par d’autres leaders d’opinion, des militants politiques et des citoyens engagés. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #StopPremierMinistre est devenu viral, attirant l’attention sur la nécessité d’une action collective.

« Nous avons le pouvoir de changer les choses, mais nous devons agir ensemble, avec détermination et persévérance », a conclu Kane. « Ne laissons pas la peur ou l’apathie nous paralyser. L’avenir de notre pays est entre nos mains, et nous devons agir maintenant pour le sauver. »

Ousmane Sonko : entre la phobie des médias et les défis du pouvoir

Dans un récent discours, Ousmane Sonko a affiché un côté peu connu de sa personnalité en s’en prenant vivement à la presse sénégalaise. Cette attitude soulève des questions sur sa relation avec les médias et sa gestion du pouvoir depuis son accession à la fonction de Premier ministre.

Depuis ses débuts en politique, Sonko a préféré les plateformes digitales aux conférences de presse traditionnelles, suscitant des interrogations sur sa volonté de transparence et de dialogue avec les médias.

Pourtant, la presse sénégalaise a souvent été confrontée à des pressions et des représailles pour son travail critique envers le gouvernement, ce qui soulève des inquiétudes quant à la récente attaque de Sonko contre les médias.

En outre, alors que les Sénégalais font face à des défis économiques et sociaux, Sonko promet des solutions rapides mais semble minimiser la complexité des problèmes auxquels le pays est confronté.

Cet article souligne la tension entre la phobie des médias d’Ousmane Sonko et les attentes du peuple sénégalais vis-à-vis de son leadership, mettant en lumière les défis auxquels il est confronté en tant que Premier ministre

Le Député Ayib Daffé annonce les details du projet de politique national du Sénégal

Lors de son récent passage à l’émission « Grand Jury » sur la RFM, le député de Pastef, Ayib Daffé, a offert des éclaircissements cruciaux sur le projet de politique nationale en cours de développement par le gouvernement sénégalais. Cette intervention a mis en lumière l’importance de cette initiative dans le paysage politique et économique actuel du Sénégal.

Le projet, initialement présenté aux Sénégalais peu avant l’élection présidentielle par le ministre actuel de l’Environnement, Daouda Ngom, a depuis fait l’objet d’une attention soutenue de la part du gouvernement. Ayib Daffé a souligné l’urgence de remplacer le Plan Sénégal Émergent (PSE) par un nouveau cadre politique et économique, démontrant ainsi une volonté de renouvellement et de progression.

Une comparaison intéressante a été établie par le député entre le processus actuel et celui du régime précédent, soulignant qu’il avait fallu deux ans pour élaborer le projet Sénégal Émergent. Cette réflexion met en évidence la rigueur et l’engagement nécessaires pour aboutir à un plan national cohérent et viable.

En ce qui concerne la mise en œuvre du nouveau projet, Ayib Daffé a annoncé un calendrier ambitieux, avec un début prévu dès septembre 2024. Ce projet sera intégré dans le cadre législatif existant, notamment à travers la loi d’orientation relative au système national de planification. Cette démarche garantit une approche structurée et réglementée pour assurer le succès et la durabilité du projet.

Le député a également souligné l’implication active du gouvernement dans l’élaboration d’un plan d’action gouvernemental cohérent avec les objectifs du nouveau projet. Cette synchronisation entre les différentes sphères du gouvernement est essentielle pour garantir une mise en œuvre efficace et harmonieuse.

Enfin, Ayib Daffé a conclu en rappelant l’essence même du projet : une vision pour un Sénégal souverain et prospère. Avec ses cinq axes stratégiques et quinze orientations, ce projet aspire à façonner un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais, en mettant l’accent sur le développement économique et social du pays.

En résumé, l’intervention du député Ayib Daffé a permis de jeter un éclairage précieux sur le projet de politique nationale du Sénégal, soulignant son importance stratégique et les étapes à venir pour sa mise en œuvre réussie.

Vacance de pouvoir : Le commissaire Keita reproche à Sonko d’être le « président de la République »

Selon l’ex-Commissaire de Police Cheikhna Keita, le Premier Ministre Ousmane Sonko s’arroge les pouvoirs du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Invité devant le jury du dimanche relayé par iRadio, l’ancien Commissaire et son mouvement « Sauvons le Sénégal » croient dur comme fer qu’il y a bel et bien une vacance du pouvoir, dès lors que le Premier ministre s’est emparé des pouvoirs du Président élu par les Sénégalais.

« L’empiètement du PM sur les pouvoirs du Président de la République ne fait l’objet d’aucun doute », selon l’ancien Commissaire de Police en retraite, qui ajoute que si les ambassadeurs remettent leurs lettres de créances au PM au lieu du Président de la République, cela signifie que le pouvoir s’est incliné.

Pour étayer leur position, lui et son mouvement ont déposé une requête auprès du Conseil constitutionnel, une lettre de « Renseignements aux fins de constater la démission tacite et la vacance du pouvoir du président de la République Bassirou Diomaye Faye au profit de son Premier ministre. »

Les ferrailleurs du Sénégal interpellent les nouvelles autorités sur l’avenir du secteur métallurgique

Le patronat des ferrailleurs du Sénégal a récemment organisé un point de presse pour mettre en lumière les défis et les opportunités qui se présentent dans le secteur métallurgique du pays. Leur principale préoccupation réside dans la formalisation accrue de ce secteur vital pour l’économie nationale.

Le porte-parole des ferrailleurs a souligné l’importance de la démarche initiée par le gouvernement précédent pour développer le tissu industriel sénégalais. En mettant en place des dépôts agréés, ces travailleurs cherchent à réguler le secteur de la ferraille et à nationaliser les revenus qui en découlent.

« Nous avons constaté un désordre dans le secteur de la ferraille. En créant des dépôts agréés, nous souhaitons mieux encadrer ce domaine et favoriser le développement de l’industrie métallurgique nationale », a expliqué le porte-parole.

Un aspect crucial de leur demande aux nouvelles autorités est de concentrer l’octroi des licences vers les industries nationales et les dépôts agréés plutôt que de les accorder à des sociétés étrangères. Les ferrailleurs estiment que les nationaux possèdent les compétences nécessaires pour transformer ces matières premières localement, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois.

De plus, les membres du patronat ont invité les autorités à visiter leurs installations pour constater l’efficacité de leurs réalisations dans les dépôts. Ils ont également souligné le rôle moteur de leur organisation dans les exportations de fonte, provenant des industries métallurgiques établies au Sénégal.

Cette interpellation des ferrailleurs met en lumière l’importance de soutenir et de développer l’industrie métallurgique nationale, afin de promouvoir une croissance économique durable et inclusive au Sénégal.

Adama Faye, le beau-frère du Président sénégalais, échappe à la prison une fois de plus

Adama Faye, le beau-frère du Président sortant du Sénégal, Macky Sall, a été libéré jeudi après que son frère Ibou Faye ait payé une caution de 105 millions F CFA pour garantir sa sortie de prison. Moins de 24 heures après son placement en garde à vue dans une affaire d’escroquerie foncière, il a été convoqué à nouveau à la Section de recherches (SR) pour une autre affaire dès le lendemain.

Selon Les Échos, Adama Faye était convoqué pour répondre à des accusations concernant la vente d’un terrain dont le véritable propriétaire était remis en question par l’acheteur. Face aux enquêteurs, il aurait présenté des preuves pour défendre sa position et écarter les accusations de malversations.

Malgré sa libération, Adama Faye reste sous la menace d’éventuelles nouvelles plaintes, comme le souligne le journal. La situation soulève des questions sur la transparence et l’intégrité dans les transactions foncières impliquant des personnalités influentes.

Nomination de Sambou Biagui comme Directeur de la Maison de la Presse : L’APPEL se réjouit et exprime ses vœux de succès

Dans un communiqué officiel, l’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL/Sénégal) a chaleureusement salué la nomination du journaliste Sambou Biagui au poste de Directeur de la Maison de la Presse, succédant ainsi à Babacar Touré. Cette décision, annoncée lors du dernier Conseil des ministres, a été accueillie avec satisfaction par l’APPEL qui a exprimé ses félicitations les plus sincères à Monsieur Biagui.

Membre actif et dévoué de l’APPEL, Sambou Biagui est reconnu pour son engagement en faveur de la cohésion et de l’entraide au sein de la profession journalistique. Les membres de l’association demeurent convaincus que sa nomination apportera une nouvelle dynamique à la Maison de la Presse, favorisant ainsi le renforcement des liens entre professionnels de l’information.

L’APPEL a exprimé ses attentes quant à la transformation de la Maison de la Presse en un lieu de rencontre privilégié, propice au travail collaboratif et à la réalisation de projets ambitieux bénéfiques pour l’ensemble des acteurs du secteur. En collaborant étroitement avec les associations de presse membres de la Coordination des Associations de Presse, Sambou Biagui est appelé à jouer un rôle clé dans cette évolution.

En conclusion, l’APPEL réaffirme ses vœux de plein succès et de réussite à Sambou Biagui dans ses nouvelles fonctions. Les éditeurs de la presse en ligne se tiennent disponibles pour l’accompagner dans la réalisation de ses objectifs, contribuant ainsi à l’épanouissement continu du secteur de l’information au Sénégal.

Les interrogations de l’ancien Premier Ministre Abdoul Mbaye sur la cession des terrains bâtis de l’État

La question brûlante du foncier au Sénégal, récemment portée sur le devant de la scène par le tandem Diomaye-Sonko, suscite également l’intérêt et les interrogations de l’ancien Premier Ministre Abdoul Mbaye. Ce dernier soulève des préoccupations quant aux « cessions de terrains bâtis de l’État au centre de Dakar à des privés », mettant en lumière des possibles entorses à la loi.

Dans un contexte où les vérifications sur le bradage du foncier sont au cœur des préoccupations nationales, Abdoul Mbaye exhorte à examiner de près les transactions ayant conduit à la cession de terrains bâtis de l’État sans l’autorisation préalable de l’Assemblée nationale, une procédure requise par la loi. Il questionne ainsi l’éventuel recours à des stratagèmes pour contourner la loi et s’interroge sur les motivations derrière de telles actions.

Il est à rappeler que cette remise en question intervient alors que le chef de l’État Bassirou Diomaye et son Premier Ministre Ousmane ont pris la décision d’arrêter les travaux dans certaines localités, mettant en place une commission ad hoc chargée d’examiner certains titres fonciers.

Face à ces interrogations légitimes, il est impératif de faire toute la lumière sur ces transactions foncières afin d’assurer la transparence et de préserver l’intégrité des institutions et des ressources nationales.

Suspension des passeports diplomatiques : Le coup de balai du PM chez les privilégiés

Le gouvernement a pris une décision radicale concernant plus de 130 passeports diplomatiques, menaçant de les suspendre suite à un rapport de vérification des Affaires étrangères. Sous l’impulsion du Premier ministre, Ousmane Sonko, plusieurs détenteurs de ces passeports pourraient perdre leurs privilèges de voyage.

Selon des sources proches du dossier, l’Ambassadeur Boubacar Sow a dirigé une enquête rigoureuse sur la délivrance des passeports diplomatiques entre février et mars 2024. Son rapport, présenté au ministre des Affaires étrangères, Yassine Fall, puis au Premier ministre, a révélé des incohérences dans la liste des bénéficiaires.

Des personnalités de divers secteurs, notamment des hommes d’affaires, des guides religieux, des commerçants et des transitaires, sont touchées par cette mesure, selon les informations obtenues. Des noms de personnalités publiques ont également été cités dans le rapport.

La liste des passeports susceptibles d’être suspendus devrait être transmise à la Police des frontières pour une application immédiate de la décision. Cette initiative marque une volonté forte du gouvernement de lutter contre les abus et les privilèges injustifiés dans l’octroi des passeports diplomatiques.

Cette affaire souligne l’importance d’une gestion transparente et équitable des ressources publiques, ainsi que la nécessité pour les autorités de veiller à ce que les privilèges accordés soient justifiés et légitimes. L’évolution de cette situation sera suivie de près par le public et les médias.

mystère derrière le « balai » de Diomaye pendant la campagne électorale : révélations de Sonko

Après des semaines de spéculations, le Premier ministre a enfin levé le voile sur le mystère entourant le balai que le président de la République, candidat à l’époque, Bassirou Diomaye Faye, arborait lors de la campagne électorale. Ce geste, qui a intrigué de nombreux observateurs, avait une signification profonde et un passé peu connu, comme l’a révélé Ousmane Sonko, président du parti Pastef.

Selon Sonko, le balai avait été remis à Diomaye par un vieil homme après un meeting de campagne à Bignona, aux petites heures du matin. Ce vieil homme représentait les populations du village de Diégoune, qui avaient prié pour Diomaye et lui avaient remis le balai avec un message symbolique : celui de nettoyer le palais, le Sénégal et toute l’Afrique.

Mais le symbolisme ne s’arrête pas là. Sonko explique que ce balai représente également un appel à l’action dans le domaine de la gouvernance et de la justice. Il incite à utiliser le balai pour se débarrasser de tout ce qui entrave le développement du pays, symbolisant ainsi un engagement pour un changement radical et un renouveau politique.

Ce récit met en lumière l’importance des symboles dans la politique sénégalaise et souligne le désir de changement et de progrès exprimé par les électeurs lors des élections. Le « balai » de Diomaye devient ainsi bien plus qu’un simple objet, mais un symbole puissant de transformation et d’espoir pour l’avenir du pays.

SET-SETAL NATIONAL : LANCEMENT À THIAROYE PAR LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE DIAKHAR FAYE

La journée nationale de Set-Setal a été lancée ce samedi 1er juin à Thiaroye sous l’égide du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette initiative vise à mobiliser les citoyens pour une journée dédiée à l’assainissement, au nettoyage et à la prévention des inondations.

Le Chef de l’État a proclamé le 1er juin comme journée Set-Setal, appelant les citoyens à participer activement à cette campagne nationale. Cette journée d’action collective a pour objectif de renforcer l’implication des populations locales, des communes, des forces de défense et des services de l’État dans la lutte contre les déchets et les inondations, en prévision de la saison des pluies.

Dans le cadre de cette initiative, le Président Faye a annoncé sa participation, aux côtés de l’ensemble du gouvernement, à des activités visant à investir dans le capital humain pour améliorer l’assainissement. Cette démarche vise à sensibiliser et à mobiliser tous les acteurs concernés afin de garantir un environnement sain et résilient face aux défis climatiques.

L’événement de lancement à Thiaroye marque le début d’une série d’actions à travers le pays, démontrant l’engagement du gouvernement envers la promotion de la propreté et de la santé publique. Cette journée nationale de Set-Setal est une occasion de rappeler l’importance de la collaboration communautaire et de l’action collective pour construire un avenir durable pour tous.

Nouvelle interdiction de manifestation sous le mandat du Président Bassirou Diomaye Faye

Sous le nouveau président Bassirou Diomaye Faye, les restrictions sur les manifestations se multiplient, rappelant les mesures controversées prises sous l’administration précédente de Macky Sall. Cette semaine, le rassemblement prévu du collectif « Aar Sunu Gaal » a été interdit par le Préfet du département de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye.

L’interdiction fait suite à celle du rassemblement des chauffeurs de taxi sur la Vdn, qui a eu lieu il y a quelques jours. Dans son arrêté, le Préfet a invoqué des « menaces de troubles à l’ordre public » et des « risques d’infiltration par des personnes malintentionnées » pour justifier sa décision.

Cette série d’interdictions soulève des inquiétudes quant à la liberté de rassemblement et d’expression sous l’administration en place. Les observateurs craignent que ces restrictions ne limitent la capacité des citoyens à exprimer leurs opinions et à exercer leurs droits démocratiques fondamentaux.

La réaction du public et des organisations de défense des droits de l’homme est attendue, alors que le débat sur les limites de l’autorité étatique et le respect des libertés civiles continue de faire rage dans le pays.

Le Président de la République se joint à la Prière du Vendredi à Bignona

Le Président de la République a participé à la prière du vendredi dans la ville de Bignona, démontrant ainsi son engagement envers la communauté religieuse et sa volonté de se connecter avec les citoyens à travers le pays.

Accompagné de membres de son gouvernement, le Président a été chaleureusement accueilli par les fidèles alors qu’il se joignait à eux dans ce moment de dévotion et de recueillement. Sa présence témoigne de son respect pour la diversité religieuse et culturelle qui caractérise le Sénégal.

Cet événement souligne également l’importance de la cohésion sociale et de l’unité nationale, alors que le Président renforce les liens avec les communautés locales à travers le pays. Sa participation à la prière du vendredi à Bignona est un exemple de son engagement à écouter et à être présent pour tous les citoyens, quel que soit leur lieu de résidence ou leurs croyances religieuses.

Le choix énigmatique de Sonko : Son absence aux Assises de la justice intrigue

L’absence remarquée du Premier ministre Ousmane Sonko à l’inauguration des Assises de la justice, qui s’est tenue mardi au CICAD, a suscité un flot d’interrogations. Selon des sources rapportées par L’AS, le leader du Pastef aurait délibérément choisi de ne pas être présent afin de ne pas éclipser le Président Bassirou Diomaye Faye.

Le journal avance que Sonko prévoit de faire son entrée mercredi pour présider les travaux des commissions. Ce choix stratégique soulève des questions sur son intention et son rôle potentiel dans cet événement majeur pour le secteur de la justice.

Le Groupe Dmedia dénonce un harcèlement de la part des autorités

Le Groupe Dmedia, dirigé par Bougane Guèye Dany, a publié une note interne dénonçant ce qu’il qualifie de harcèlement de la part des nouvelles autorités. Dans cette note, rendue publique de manière involontaire, le groupe de presse affirme être la cible d’une série de mesures coercitives, notamment un réexamen de son dossier fiscal et une inspection du travail.

Selon le communiqué, le groupe se voit contraint de faire face à une demande de paiement de plus de 2 milliards de francs CFA par les services fiscaux, sur la base d’une taxation d’office contestée devant la justice. Cette démarche intervient alors que le dossier fiscal est déjà en cours de traitement judiciaire.

De plus, une équipe de l’inspection du travail a récemment effectué une descente dans les locaux de l’entreprise, suscitant la frustration de la direction qui assure pourtant être en conformité avec les lois sociales en vigueur.

Le Groupe Dmedia affirme sa volonté de défendre ses droits par tous les moyens légaux disponibles et insiste sur sa contribution positive à l’économie et à la société sénégalaise. Cette situation soulève des questions quant à l’indépendance des médias et à la liberté d’expression dans le pays.

L’État sénégalais s’engage pour la sécurité foncière des paysans

Le Forum National du CRAFS sur le foncier, présidé par le secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, Alpha Ba, a réuni 200 décideurs, universitaires, acteurs du secteur privé et de la société civile pour discuter de la gouvernance foncière et de la souveraineté alimentaire du Sénégal.

Alpha Ba souligne l’importance cruciale de sécuriser le foncier pour les paysans, compte tenu du rôle central des exploitations familiales qui représentent 90% de la production agricole du pays. Le gouvernement s’engage à travailler en collaboration avec les organisations pour actualiser le document de politique foncière et œuvrer vers une réforme foncière transparente et durable.

De plus, un conseil d’orientation agro-pastoral entre le président et les organisations paysannes, éleveurs et pêcheurs est prévu, dans le but d’examiner les orientations de l’État et de répondre aux doléances des acteurs du secteur.

Mme Ndiouck de l’Alliance Nationale Femmes et Foncier du Sénégal a plaidé pour un accès sécurisé des femmes à la terre, soulignant leur rôle crucial dans le développement agricole. Malgré les droits restreints et provisoires des femmes sur le foncier, des organisations non gouvernementales cherchent à apporter des solutions pour renforcer leur accès à la terre et soutenir leurs activités agricoles et rurales.

Tivaouane Peulh: Tensions autour d’un litige foncier à la quasi-paroisse l’Enfant Jésus-de-Prague

La quasi-paroisse l’Enfant Jésus-de-Prague à Tivaouane Peulh est le théâtre d’un conflit foncier bouillant opposant les fidèles catholiques à un promoteur revendiquant une partie du site. Acquis en 1999 par l’Archidiocèse de Dakar, le terrain a été objet de délibération de la communauté rurale de Sangalkam dès 2001.

Dimanche dernier, après la messe, des centaines de fidèles, arborant brassards et foulards rouges, ont investi le site pour exprimer leur indignation et exiger une décision de justice définitive sur la propriété du terrain. Maurice Diouf, porte-parole des plaignants, a rappelé un premier conflit avec la famille Maguette NIASSE depuis 2017, toujours en suspens malgré les tentatives de médiation.

Un deuxième conflit a éclaté 15 ans plus tard, impliquant des promoteurs immobiliers comme Modou Makhfousse SYLLA et Mamadou NDIAYE, perturbant régulièrement les offices du Dimanche. Les fidèles ont résisté à la tentation de répondre par la force, mais dénoncent désormais des agressions répétées.

En exprimant leur préoccupation pour la paix sociale, les fidèles ont remercié l’État du Sénégal pour la reprise des travaux de l’église d’APIX tout en attirant son attention sur le terrain contigu devant abriter le presbytère, revendiqué par un promoteur immobilier pour y ériger un centre commercial.

Les plaignants ont également sollicité un terrain pour les lieux de culte du secteur des Saints Innocents de Niaga, où les offices se tiennent dans une maison prêtée par un fidèle. Malgré des démarches auprès des autorités locales depuis plus de cinq ans, aucune action concrète n’a été entreprise jusqu’à présent, laissant les fidèles dans l’expectative.

Perturbations dans la distribution d’eau à Dakar et sa banlieue : Réparation en cours »

Des perturbations dans la distribution d’eau potable ont été annoncées à Dakar et sa banlieue, ainsi que dans d’autres localités, en raison d’une fuite sur la conduite principale de l’ALG1, située à hauteur du village de Yamane à Louga. La Sen’eau a confirmé ces informations via un communiqué, précisant que les régions affectées comprennent Louga, Tivaouane, Thiès, Rufisque, Dakar et ses environs.

Des équipes d’intervention de La Sen’eau sont actuellement mobilisées sur le terrain pour réparer la fuite, et il est prévu que la situation revienne progressivement à la normale d’ici la fin des travaux, programmée pour ce soir. Pour soulager les zones les plus touchées, un dispositif de camions citernes sera mis en place.

Les habitants des zones concernées sont invités à faire preuve de patience pendant cette période et à prendre des mesures préventives pour gérer leurs besoins en eau. La Sen’eau s’engage à fournir des mises à jour régulières sur la situation et à travailler diligemment pour rétablir pleinement la distribution d’eau potable dans les zones touchées.

La 38ème édition du Mariage Collectif des Layennes : Une Tradition Respectueuse et Symbolique

Chaque année, à l’approche de la fête du mouton, la communauté Layène se prépare avec enthousiasme pour célébrer le Mariage Collectif, un événement empreint de tradition et de valeurs. Cette année, la 38ème édition de cette cérémonie aura lieu le samedi 08 juin 2024 à Malika, sous l’égide du Dahira Ansarou Lahi.

Contrairement à certaines idées préconçues, le Mariage Collectif n’est ni un mariage arrangé ni un mariage forcé. Au contraire, il repose sur le consentement mutuel des futurs époux, l’accord des parents et la présence des tuteurs, garantissant ainsi le respect des préceptes religieux et des valeurs communautaires.

Une des particularités de cet événement est la fixation d’une dot symbolique, établie cette année à 10 000 francs, permettant à un grand nombre de fidèles de concrétiser leur engagement dans le cadre de cette cérémonie collective. Cette somme symbolique souligne l’importance de l’union et de la solidarité au sein de la communauté Layène.

Le Mariage Collectif des Layennes représente bien plus qu’une simple cérémonie : il incarne la pérennité des traditions, le respect des valeurs religieuses et le renforcement des liens au sein de la communauté.

Appel à la Prudence dans l’Organisation des Assises de la Justice

Monsieur le Président Diomaye,

Je me permets de vous adresser cette lettre afin d’exprimer quelques préoccupations concernant les prochaines assises de la justice prévues pour le mardi 28 mai.

Tout d’abord, je souhaite souligner l’importance de gagner du temps en évitant de nous égarer dans des débats stériles et des distractions politiques. L’affaire récente impliquant Bah Diakhaté illustre bien le fait que ce sont les hommes politiques qui ont souvent des problèmes avec la justice, plutôt que l’inverse. Les réactions changeantes des acteurs politiques selon leur positionnement par rapport au pouvoir en sont une preuve flagrante.

En ce qui concerne le procès de Bah Diakhaté, il semble inapproprié de poursuivre quelqu’un pour un délit lorsque la personne supposée offensée n’a pas porté plainte. De telles actions risquent de miner la confiance du public dans le système judiciaire.

Quant aux assises de la justice, je vous encourage vivement à éviter de réinventer la roue en revisitant le rapport du Comité de Concertation sur la Modernisation de la Justice de 2018. Ce rapport, élaboré sous le magistère de Souleymane Teliko, regorge de recommandations précieuses qu’il serait judicieux d’appliquer pour une justice réconciliée avec les citoyens.

Enfin, je vous exhorte à ne pas transformer ces assises en une diversion politique visant à détourner l’attention des véritables problèmes et urgences auxquels notre pays est confronté. Il est crucial de rester concentré sur les véritables questions et de ne pas perdre de vue l’objectif principal : une justice équitable et accessible pour tous.

Je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.

« Visite de la SOMISEN à Kédougou : Engagement Ministériel pour un Développement Intégré »

Le Directeur Général de la SOMISEN, accompagné d’une délégation ministérielle, a effectué une visite remarquée à Kédougou, explorant les sites de Falémé et Sansamba. Accompagné des Ministres des Mines, du Travail, de l’Environnement, de l’Éducation et des Forces Armées, cette initiative témoigne de l’importance accordée au développement socio-économique de la région. Cette visite souligne l’engagement collectif en faveur de la valorisation des ressources minières dans le respect des normes environnementales et du bien-être des travailleurs. Les discussions et les rencontres sur le terrain ont permis d’échanger sur les défis et les opportunités liés à ces projets, avec un accent particulier sur l’éducation et la sécurité des populations locales. Cette initiative marque une étape cruciale dans la consolidation des partenariats entre le gouvernement, les acteurs économiques et les communautés locales pour un développement durable et équitable.

Ousmane Sonko visite la FIARA 2024 au CICES : Un engagement envers l’agriculture sénégalaise

Ousmane Sonko, premier ministre sénégalais, a récemment marqué sa présence à la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA) 2024, organisée au Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (CICES) à Dakar. Sa visite a été l’occasion d’un échange fructueux avec les exposants, les agriculteurs et les éleveurs locaux.

Écoutant attentivement leurs préoccupations et leurs besoins, Sonko a exprimé son engagement envers le secteur agricole sénégalais. Cette foire, qui réunit chaque année des professionnels de l’agriculture, de l’élevage et des ressources halieutiques, revêt une importance capitale pour le développement économique et social du pays.

Sonko a souligné l’importance de soutenir et de promouvoir les initiatives locales, tout en appelant à des politiques publiques plus inclusives pour renforcer le secteur agricole et améliorer les conditions de vie des agriculteurs et des éleveurs. Sa présence à la FIARA 2024 témoigne de son engagement envers une agriculture durable et prospère au Sénégal.

Cette visite de Sonko au CICES lors de la FIARA 2024 illustre sa volonté de comprendre les défis auxquels sont confrontés les acteurs du secteur agricole et son désir de contribuer activement à leur résolution.

Débat sur l’arrestation de Bah Diakhaté : Mamoudou Ibra Kane soulève des questions de cohérence et d’équité

Le leader du mouvement « Demain c’est maintenant », Mamoudou Ibra Kane, a récemment exprimé des préoccupations quant à la cohérence des actions judiciaires entreprises par les autorités sénégalaises. Dans une déclaration poignante, Kane a souligné une apparente incohérence dans l’arrestation de Bah Diakhaté, activiste de premier plan, et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tout en laissant libre Ousmane Tounkara malgré ses aveux circonstanciés.

Selon Kane, cette disparité dans le traitement judiciaire soulève des questions d’équité et d’impartialité. Il a qualifié cette situation d' »injuste », tout en condamnant fermement « les insultes et la violence sous toutes ses formes, d’où qu’elles viennent ».

En parallèle, Mamoudou Ibra Kane a appelé à une élévation du niveau du débat politique, en mettant l’accent sur les questions prioritaires et essentielles pour la population. Dans un post sur les réseaux sociaux, il a salué les mesures prises par le gouvernement en matière de baisse des prix des engrais et des semences, tout en soulignant l’importance de veiller à la qualité des graines.

Cette prise de position de Kane résonne dans un contexte où le Sénégal cherche à consolider son système judiciaire tout en répondant aux préoccupations sociales et économiques de sa population. Les appels à une justice équitable et à un débat politique de qualité reflètent une volonté croissante de transparence et de responsabilité dans la gouvernance du pays.

Service Militaire Obligatoire : Une Proposition pour l’avenir du Sénégal

Dans un contexte où l’indiscipline et les accidents de la route se multiplient de manière alarmante, la question de l’éducation civique et du sens des responsabilités au sein de la jeunesse sénégalaise se pose avec une urgence particulière. Babacar Hane, conscient de l’importance de la discipline et de l’engagement patriotique, propose une initiative audacieuse : le Service Militaire Initial.

Ce programme, destiné à tous les jeunes du pays en classe de seconde ou équivalent, vise à inculquer des valeurs essentielles telles que l’amour de la patrie et le respect des institutions. Conçu pour une durée de trois mois, entre juillet et septembre, il offrirait aux élèves une formation dispensée par les forces de défense et de sécurité dans toutes les régions du pays.

L’objectif est clair : former une jeunesse disciplinée et patriote, prête à contribuer activement à la construction et à la protection de leur pays. À l’issue de ce service, les jeunes recevraient une attestation de bonne conduite, un précieux sésame pour leur parcours académique et professionnel.

Certes, cette initiative nécessiterait des ressources importantes, mais selon Babacar Hane, la discipline n’a pas de prix. En s’inspirant de l’exemple de la Corée du Sud, où l’éducation civique a eu un impact considérable sur le développement national, le Sénégal pourrait trouver dans le Service Militaire Obligatoire une solution prometteuse pour préparer sa jeunesse à relever les défis du XXIe siècle.

Cette proposition soulève des questions importantes sur le rôle de l’État dans la formation des citoyens et sur les moyens nécessaires pour y parvenir. Alors que le débat sur le Service Militaire Obligatoire continue, une chose est certaine : l’avenir du Sénégal repose sur la capacité de sa jeunesse à embrasser des valeurs de discipline, de responsabilité et d’amour pour leur pays.

Le président du groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, a réagi aux récentes déclarations du Premier ministre, Ousmane Sonko, concernant une revue des finances publiques pour la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024. Dans une mise au point, M. Diagne a rappelé que les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois et finances pour les années 2019 à 2021 ont été établis et adoptés par l’assemblée nationale.

M. Diagne a souligné que le gouvernement a obtenu l’approbation de ces gestions, indiquant que pour l’année 2022, la loi de règlement a été établie et que le rapport d’exécution de la loi de finances pour 2022 a été déposé à l’assemblée nationale. En ce qui concerne l’année 2023, il a précisé qu’un projet de loi de règlement doit être préparé et adopté en conseil des ministres, puis transmis à la cour des comptes avant le 30 juin 2024.

Cette clarification intervient dans un contexte où le Premier ministre a annoncé une revue des finances publiques sur une période de plus de cinq ans. M. Diagne a ainsi rappelé les procédures en vigueur et le rôle de l’assemblée nationale dans l’adoption des lois de règlement et des rapports d’exécution des lois et finances.

Il convient de noter que cette mise au point de M. Diagne met en lumière l’importance de la transparence et de la rigueur dans la gestion des finances publiques, ainsi que le rôle crucial des institutions parlementaires dans ce processus.

Le Sénégal confronté à un déficit massif de logements : le gouvernement annonce un nouveau programme d’accès à la propriété

Le Sénégal est confronté à une crise majeure en matière de logement, avec un déficit estimé à 300 000 logements, selon les déclarations du Ministre Balla Moussa Fofana lors de sa récente visite au pôle de Daga Khalpa. Chaque année, ce déficit s’accroît de 22 000 logements supplémentaires, mettant en lumière l’urgence de la situation.

Face à ce défi, le gouvernement sénégalais s’engage à mettre en place un nouveau programme d’accès à la propriété. Ce programme vise à rassembler l’ensemble des acteurs autour d’une plateforme unique, fournissant des informations transparentes et avantageuses pour permettre aux Sénégalais d’accéder à la propriété dans les meilleures conditions.

Le Ministre a souligné que ce programme permettra aux citoyens de choisir le foncier, les types de promoteurs et de connaître les coûts des loyers. Les banques et les municipalités joueront un rôle crucial dans la réussite de ces initiatives, selon les propos rapportés par le journal l’Évidence.

Cette annonce témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de répondre de manière proactive à la crise du logement, en mettant en place des mesures concrètes pour faciliter l’accès à la propriété et améliorer les conditions de vie des citoyens.

Air Sénégal prévoit de renforcer sa flotte avec trois nouveaux avions d’ici la fin de 2024

La compagnie aérienne nationale du Sénégal, Air Sénégal SA, s’apprête à étendre sa flotte dans les sept prochains mois, conformément aux ambitions du nouveau gouvernement. Lors d’une visite de trois jours à Prague, en République tchèque, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye, a confirmé ces intentions.

Au cours de cette visite, des discussions ont eu lieu avec Jozef Piga, PDG d’Omnipol, sur l’avancement du projet d’acquisition de cinq avions L410NG pour Air Sénégal. Deux avions ont déjà été livrés, le troisième est prévu pour juin, et les deux derniers sont attendus d’ici la fin de l’année. Un projet à moyen terme envisage la création d’un Centre de service pour l’Afrique de l’Ouest basé à Dakar, incluant la maintenance et la formation des pilotes et techniciens, ainsi que l’implantation éventuelle, à plus long terme, d’une usine de montage d’avions.

Le ministre a également présidé plusieurs réunions stratégiques visant à renforcer la coopération entre le Sénégal et la République tchèque dans le domaine des transports. Des projets de transformation des aéroports du Sénégal ont été au centre de cette collaboration.

Par ailleurs, le ministre a rencontré son homologue tchèque pour discuter du renforcement de la coopération bilatérale, notamment dans le domaine des transports terrestres. Le Sénégal envisage de moderniser son parc automobile, son système de contrôle technique des véhicules et d’améliorer l’application du code de la route, où l’expertise tchèque serait précieuse.

Cette visite a été marquée par la volonté du gouvernement sénégalais d’étendre la coopération au secteur ferroviaire, crucial pour la croissance économique et l’intégration régionale.

La délégation sénégalaise, composée de représentants du gouvernement et de l’ambassade du Sénégal en Pologne, a souligné l’importance du partenariat entre les deux pays pour réaliser ces ambitions et assurer le développement durable du secteur des transports au Sénégal.

Prix des semences d’arachide pour la campagne agricole 2024 : Un soutien crucial pour les agriculteurs

Dans un effort continu pour soutenir le secteur agricole et assurer la sécurité alimentaire, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a récemment annoncé les nouveaux tarifs des intrants pour la campagne agricole 2024/2025. Cette annonce, publiée par le ministre Mabouba Diagne, vise à faciliter l’accès des producteurs aux semences et plants à des prix subventionnés.

Selon la circulaire du ministère, le prix de cession des semences d’arachide pour les producteurs a été fixé avec attention. Les semences écrémées seront disponibles à 225 FCFA le kg, tandis que les semences de qualité supérieure, les semences-bases, seront vendues à 325 FCFA le kg. Cette mesure vise à encourager l’utilisation de semences de qualité, essentielles pour garantir des rendements agricoles optimaux.

Pour assurer la transparence et l’équité dans la distribution des intrants, des commissions locales de supervision, de contrôle et de distribution ont été créées sous la supervision des autorités administratives. De plus, la présence des Forces de défense et de sécurité lors de toutes les opérations de mise en place et de cession de semences et de plants garantira un processus sûr et ordonné.

Cette initiative démontre l’engagement continu du gouvernement envers le secteur agricole et sa volonté de soutenir les agriculteurs locaux. En offrant des semences de qualité à des prix abordables, le gouvernement cherche à renforcer la productivité et la compétitivité du secteur agricole, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à la prospérité économique du pays.

L’activiste Bah Diakhate face au procureur

Le coordonnateur des activistes républicains, Bah Diakhaté, sera présenté au procureur ce mercredi suite à son arrestation lundi dernier. Les enquêtes menées par la division des investigations criminelles (DIC) ont conduit à des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense envers une personne détenant des prérogatives présidentielles. En parallèle, le prêcheur Cheikh Tidiane Ndao est également en garde à vue pour les mêmes chefs d’inculpation. Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et les limites légales de la critique politique dans le pays.

Affaire Keur Yeurmandé : Fin des auditions pour toutes les personnes inculpées

Les auditions dans le cadre du scandale de la pouponnière de Keur Yeurmandé ont été conclues, marquant une étape cruciale dans cette affaire. Toutes les personnes inculpées ont été entendues par le juge d’instruction, dont Ndella Madior Diouf, la principale accusée.

À la clôture des auditions, la direction de la pouponnière et ses avocats ont saisi l’occasion pour demander une libération provisoire pour Ndella Madior Diouf.

Rappelons que Ndella Madior Diouf avait été placée en détention provisoire par le Doyen des Juges, après deux renvois du parquet. Les charges retenues contre elle incluent la traite de personnes, l’exercice illégal de la profession de médecine, la privation de nourriture et de soins ayant entraîné la mort sans intention homicide, ainsi que l’obtention frauduleuse de certificats d’inhumation.

Son arrestation a été déclenchée par la diffusion de vidéos troublantes sur les réseaux sociaux, révélant les conditions de vie déplorables des enfants accueillis dans la pouponnière de Keur Yeurmandé.

L’affaire reste à suivre de près alors que les autorités judiciaires continuent leur enquête pour faire la lumière sur cette affaire qui a profondément choqué le pays.

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