Oustaz Omar Sall condamné à six mois de prison avec sursis pour injures publiques

Dans le verdict rendu ce vendredi 8 décembre 2023 par le Tribunal des flagrants délits, Oustaz Omar Sall a été condamné à une peine de six mois de prison avec sursis. La décision des juges s’appuie sur la reconnaissance de sa culpabilité pour les faits d’injures publiques.

Le prévenu a cependant été relaxé du délit d’incitation à la haine, soulignant une nuance dans les charges qui pesaient contre lui.

Par ailleurs, le tribunal a déclaré irrecevable la constitution de partie civile de l’association de disciples tidianes, à l’origine de la procédure judiciaire. Cette décision pourrait influencer la manière dont l’affaire a été traitée et le déroulement du procès.

Cette condamnation à une peine de prison avec sursis marque la conclusion d’un chapitre dans l’affaire Oustaz Omar Sall. Nous continuerons de suivre de près les développements éventuels de cette affaire et de fournir des mises à jour au besoin.

Un an d’emprisonnement pour Fadilou Keïta, cadre de Pastef dissous, après avoir exprimé son inquiétude sur le sort d’un proche

Arrêté le 7 décembre 2022, Fadilou Keïta, cadre du parti Pastef dissous au Sénégal, a passé une année en prison à la prison de Rebeuss le 7 décembre 2023. Il avait été interpellé pour avoir partagé ses inquiétudes sur le sort de quelqu’un qu’il considérait comme un frère. Sa condamnation a suscité des réactions et des appels à sa libération, soulignant les préoccupations concernant la répression des manifestations et le respect des droits civils au Sénégal. Fadilou Keïta est également le fils de l’ancienne présidente de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), Nafy Ngom Keita.

Accident Mortel à Thiès : Un car ‘Ndiaga Ndiaye’ heurte une moto Jakarta, causant la mort d’un élève et du conducteur de la moto

L’accident tragique s’est produit à Thiès, impliquant un car de type « Ndiaga Ndiaye » qui aurait heurté violemment une moto Jakarta, conduite par un chauffeur transportant un élève à l’école. Le drame a eu lieu à l’intersection du stade Maniang Soumaré, en face du magasin Auchan, sur l’avenue de Caen. Selon les témoignages, le conducteur de la moto et l’élève ont été gravement blessés lors de la collision, et l’élève est décédé sur place après avoir été traîné par le véhicule sur une certaine distance. Le conducteur de la moto a également perdu la vie à l’hôpital. Le conducteur du « Ndiaga Ndiaye » aurait pris la fuite après l’accident, et des témoins ont noté que le véhicule roulait à une vitesse élevée.

Faible mobilisation en France: le « Paris » manqué de Amadou Ba

Amadou Ba a été glacialement accueilli hier matin à Paris, à sa descente d’avion. A rebours, lorsqu’il foula le sol français au mois de novembre dernier, Macky Sall a eu droit à un accueil chaleureux. Ce qui prédispose à la suspicion légitime, quant à des manœuvres de sabotage pour amener à réserver peu d’intérêt au séjour tricolore du candidat de Benno bokk yakaar…

Cliquez pour Lire Gratuitement !!! Le Dakarois Quotidien N°051 – du 08/12/23

Rencontre entre Amadou Ba et Élisabeth Borne à Paris : retour sur les points clés

Le Premier Ministre sénégalais, Amadou Ba, et la Première Ministre française, Élisabeth Borne, ont tenu des entretiens fructueux à Paris le 7 décembre 2023 dans le cadre du suivi de la 5e édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais. Cette rencontre a été l’occasion de discuter de la feuille de route issue du dernier séminaire, avec l’objectif de renforcer la coopération entre les deux nations.

Dynamisme de la Coopération :

Les deux parties ont souligné le niveau stratégique de leur coopération et ont envisagé des perspectives prometteuses dans les domaines économique, sécuritaire, et sportif, notamment en vue des Jeux Olympiques de 2024 à Paris et des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 à Dakar.

Bilan Positif Bilatéral :

Les chefs de gouvernement ont salué la qualité et le dynamisme de la coopération entre les deux pays, soulignant la volonté constante des Chefs d’État de consolider les relations multiséculaires d’amitié et de fraternité entre les peuples sénégalais et français.

Coopération Financière :

Plusieurs mécanismes, tels que l’Agence Française de Développement (AFD), soutiennent la coopération. Des financements importants ont été accordés à divers projets dans des secteurs prioritaires, dont l’agriculture, l’hydraulique, la santé, l’énergie, l’éducation, le sport, l’habitat, et les infrastructures.

Investissements dans les Infrastructures : Amadou Ba a mis en avant la mise en œuvre de la deuxième phase du Train Express Régional (TER), un projet d’infrastructures structurantes crucial pour le Sénégal.

Coopération dans l’Éducation :

La rétrocession du terrain de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) au Campus franco-sénégalais (CFS) a été un sujet de satisfaction. Les objectifs de développement et de diversification des formations dans le but de répondre aux besoins économiques et d’accroître l’employabilité des jeunes ont été soulignés.

Souveraineté Alimentaire :

La stratégie de souveraineté alimentaire du Sénégal a été abordée, avec un financement de l’AFD visant à accompagner sa mise en œuvre.

Préparation des JOJ 2026 :

Les préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 à Dakar ont été salués, avec un financement de l’AFD à hauteur de 15 millions d’euros pour soutenir la coopération sportive.

Stratégies Prospectives :

Les deux Chefs de Gouvernement ont souligné l’importance de s’accorder sur des stratégies prospectives, en particulier pour la migration légale, la migration de la main-d’œuvre, et les programmes d’échanges.

Cette rencontre au sommet a permis de consolider les liens entre le Sénégal et la France, jetant les bases d’une coopération renforcée dans divers domaines cruciaux pour le développement des deux nations. Les résultats concrets des discussions devraient se traduire par des avancées significatives dans les mois à venir.

Lionel Mandeix photographe de Macky Sall est décédé : Le président exprime sa consternation

La triste nouvelle du décès de Lionel Mandeix, photographe officiel du Président de la République Macky Sall, a suscité une profonde consternation au sein de la présidence. Le Président Sall a exprimé sa peine face à cette perte inattendue.

Dans un communiqué émis suite à l’annonce du décès, le président a partagé son chagrin : « J’ai appris avec consternation, le décès de M. Lionel Mandeix, photographe officiel à la Présidence de la République. Je rends un hommage particulier à un grand professionnel de l’image, passionné et serviable. Mes condoléances émues à sa famille et au personnel de la Présidence de la République. Paix à son âme ! »

Lionel Mandeix, en tant que photographe officiel, a capturé de nombreux moments significatifs de la présidence de Macky Sall, immortalisant des événements historiques et des moments clés du mandat présidentiel. Sa passion pour son métier et son dévouement ont été salués par le Président lui-même.

La disparition de ce talentueux professionnel de l’image est ressentie non seulement comme une perte au sein de la présidence, mais aussi dans le domaine de la photographie où il a laissé une empreinte indélébile.

En exprimant ses condoléances à la famille de Lionel Mandeix et au personnel de la Présidence, Macky Sall reconnaît la contribution exceptionnelle du photographe à la documentation visuelle de son mandat. La mention d’une « paix à son âme » souligne le respect et l’appréciation profonde du président pour le défunt.

La communauté politique et artistique pleure la perte de Lionel Mandeix, rappelant ainsi l’impact significatif qu’il a eu en tant que témoin visuel de l’histoire présidentielle.

Affaire du Supposé Financement Occulte de Sonko : Le Sénégal en ébullition, des preuves attendues

Le Sénégal se trouve au cœur d’une tourmente politique alors que des allégations de financement occulte visant Ousmane Sonko secouent la scène politique. L’affaire, initiée par les déclarations du député Matar Diop, prend une dimension complexe, soulignant les enjeux politiques cruciaux à l’approche des élections. Cette analyse approfondie tentera de démêler les fils de cette intrigue politique.

Cliquez pour Lire Gratuitement !!! Le Dakarois Quotidien N°050 – du 07/12/23

Les nominations du Conseil des ministres du 6 décembre 2023

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.


AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES


Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique à l’Inspection de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur.
Monsieur Malick SARR, Spécialiste en Finances publiques et en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Ousmane NGOM appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Aziz FALL, Expert en Management, est nommé Coordonnateur de la Direction générale de la Coopération, des Financements extérieurs, du Développement du Secteur privé et des Partenariats au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, poste vacant.
Monsieur Ousmane NGOM, Spécialiste en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Modou Bara NDIAYE appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Pape Cheikh GUEYE, Titulaire d’un Master 2 en Finances et Gestion Publiques, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Monsieur Mamadou GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
Madame Aissatou Liwane DOGUE, Administrateur civil, est nommée Secrétaire général de l’Agence nationale de l’Etat civil.
Fait à Dakar, le 06 décembre 2023 Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement Abdou Karim FOFANA
Monsieur Magaye DIOP, Professeur assimilé à l’Ecole supérieure polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, précédemment Coordonnateur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, est nommé Directeur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles.
Monsieur Ibrahima GUEYE, Titulaire d’une maitrise en lettres, est nommé Directeur de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants, au Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, poste vacant.

Supposé financement occulte de Sonko – Bamba Ndiaye : « Le presque aveu de Tine… »

Le Vice président du parti des libéraux et démocrates (PLD) a donné son avis sur le supposé financement occulte de Sonko qui proviendrait du Qatar. Bamba Ndiaye interpelle ainsi Alioune Tine.

« Le scandale international de l’argent qatari destiné à brûler le Sénégal ne pouvait laisser mon ami Tine indifférent, en tant que défenseur ‘civil’ de l’accusé ‘Nitu Safara’. J’attendais donc sa réaction« , a-t-il soutenu.

D’après Bamba Ndiaye, « Tine s’est senti obligé malheureusement de tenter de noyer le thiof. Selon lui, il faut ‘examiner la question de façon générale’. C’est-à-dire ? ‘Il faut une enquête sur la transparence du financement des partis et des élections’… »

« Autrement dit, pas d’enquête précise sur les milliards de ‘Nitu Safara’ et le financement du terrorisme que notre pays a subi pendant deux ans. Ce refus de la vérité est presque un aveu… Vivement une enquête sérieuse et des sanctions à la hauteur du crime« , conclut-il.

Senego

Italie : plus de 15 000 Sénégalais travaillent dans les champs agricoles

Sur les 362 000 étrangers travaillant dans les campagnes italiennes, 16 229 sont sénégalais.

D’après le site « lavocediasti » repris par Vox populi concernant l’analyse du « Dossier statistique de l’immigration », ces Sénégalais constituent la 5e communauté étrangère dans les champs italiens.

La communauté la plus présente est roumaine avec 78 214 employés. Elle est suivie par celle indienne, forte de 39 021 travailleurs agricoles. Au nombre de 38 051, les Marocains sont troisièmes.

Les 35 474 Albanais sont quatrièmes. Après les Sénégalais, les Pakistanais occupent la 6e place avec 15 095 membres, suivis des Tunisiens, qui sont 11 071, et des 11 894 Nigérians.

Seneweb

Sonko et ses présumés « créanciers » : mythe ou réalité ?

–     Le gouvernement tenu de donner suite aux révélations de Matar Diop, Yérim Seck et Madiambal Diagne

Madiambal Diagne presse Birahim Seck et Cie de réagir aux révélations du député Matar Diop, concernant Ousmane Sonko. Toutefois, compte tenu de la gravité des allégations, c’est le gouvernement qui est tenu d’éclaircir la lanterne des Sénégalais, sous peine d’être à son tour accusé d’instrumentaliser le terrorisme dans une démarche de diversion.

En mars 2021, l’alors ministre de l’Intérieur, Félix Antoine Diome, indexait, sans les nommer, des « forces occultes », consécutivement aux manifestations violentes et sans précédent liées à l’affaire Adji Sarr-Sonko.  

En 2022, la terminologie évolue et l’on parle de « forces spéciales ».

A lire Gratuitement !!!
sur Telegram Le Dakarois Quotidien N°049 – du 06/12/23
🔴Sonko et ses présumés « créanciers » : Mythe ou réalité ? / Le gouvernement tenu de donner suite aux révélations de Matar Diop, Yérim Seck et Madiambal Diagne

Dernière minute : La date de l’audience spéciale sur la radiation de Sonko des fichiers électorales fixée

Après la décision de la Cour suprême qui a cassé et annulé la décision du juge Sabassy Faye concernant la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales, la date de l’audience spéciale visant à examiner la requête aux fins d’annulation de sa radiation est fixée.

L’audience spéciale prévue pour examiner la requête aux fins d’annulation d’une mesure de radiation des listes électorales de Monsieur Ousmane SONKO est fixée au mardi 12 décembre 2023 à 08 heures 30 minutes à la salle 4 du Palais de justice Lat Dior, lit-on dans un communiqué rendu public.

Pour contester sa radiation des listes électorales suite à la décision du juge qui l’a condamné dans l’affaire Sweet beauté l’opposant à l’ex-masseuse Adji Sarr, Ousmane Sonko a reçu un revers judiciaire le 17 novembre dernier.

En effet, la Cour suprême, saisie par l’agent judiciaire de l’Etat d’un recours, a cassé le jugement du tribunal de Ziguinchor qui remettait l’opposant, emprisonné pour plusieurs chefs d’inculpation, dans la course à l’élection présidentielle du 25 février 2024, estimant que l’affaire allait être rejugée devant le tribunal hors classe de Dakar.

La requête en procédure accélérée du rabat d’arrêt introduite par ses conseils a également été rejetée par la juridiction suprême .

Senenews

Saisie de 3 tonnes de cocaïne : le fils d’un chef d’État dans le coup

L’enquête sur cette prouesse de la marine nationale livre ses premiers secrets. Les conclusions de l’Ocrtis, reprises par L’Observateur dans son édition de ce mardi, peuvent être résumées en cinq points.

1. Identités des suspects

Dix personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête qui a suivi la saisie de 2975 tonnes de cocaïne par la marine nationale. Il s’agit du Sénégalais Mamadou Bathia, des Bissau-Guinéens Joaquim Lopes Dos Reis Simoes et Alcali Gomies, du Portugo-Capverdien Domingos Da Costa, du Colombien Rogelio Valiencia Vergara et des Nigérians Innocent Onyejekwe, Elijah Udo Esetang, Godstime Ugnorugbo, Amacchi Leo Nkwocha et Ezekiel Tumbiri. Ces derniers constituaient l’équipage du «Ville d’Abidjan», le navire à bord duquel la drogue a été trouvée la nuit du dimanche 26 au lundi 27 novembre, à 150 kilomètres au sud de Dakar.  

2. Lourdes charges  

Les dix personnes arrêtées à bord du navire qui transportait les trois tonnes de cocaïne saisies par la marine nationale, ont été présentées au procureur lundi dernier, mais elles ont fait l’objet d’un retour de parquet. Elles sont poursuivies pour association de malfaiteurs, détention aux fins de trafic international de drogue par vecteur maritime en groupe criminel organisé, blanchiment de capitaux, aide ou assistance dans une entreprise de trafic international et faux et usage de faux.

3. Itinéraire de la cocaïne

Les trois tonnes de cocaïne saisie par la Marine étaient stockées dans «Ville d’Abidjan». Ce navire, immatriculé à Sao Tomé-et-Principe, a quitté l’Île du Prince, à Bissau, le 11 novembre. Six jours plus tard, il rejoint en haute mer un yacht en provenance de Salvador et transportant la cargaison de drogue dure. Après le transbordement de la marchandise, cap sur Dakar. À 150 kilomètres de la destination, le bateau est intercepté par la marine nationale, qui met la main sur la drogue et les dix membres d’équipage.

4. Fils de…

Les trois tonnes de cocaïne saisies par la marine nationale sur un bateau en provenance de Bissau devaient être livrées en Gambie. Un nommé Jack Holland, recruteur présumé de certains membres de l’équipage du navire, devait récupérer 10% de la marchandise. Parmi les propriétaires de la drogue, l’enquête cite le fils du chef d’État d’un pays ouest-africain et un Hollandais. Les identités de ces derniers n’ont pas été révélées.     

5. Téléphones satellitaires

Après l’interception du bateau contenant trois tonnes de cocaïne, les enquêteurs ont fouillé le navire. L’opération a permis de mettre la main sur 18 téléphones, dont 2 satellitaires, 1 GPS, 2 ordinateurs portables ainsi que de l’argent en franc CFA (160 500), en naira (100), en euro (450) et en dobra (450, monnaie de Sao Tomé-et-Principe).  

Senenews

Ziguinchor, le marché Saint Maurs a pris feu.

C’est ce mardi 5 décembre 2023, aux environs de six heures du matin que les populations habitant aux alentours du marché on constaté une fumée sortir du marché.


Madoumbé Seck pdt régional de lUnacois de Ziguinchor, « C’est tôt le matin qu’on m’a informé qu’une partie du marché a pris feu, ce qui fait mal. Les sapeurs informé, ont pris d’assaut le marché central, ils ont fait travail remarquable. Mais ce qui a rendu difficile leur intervention c’est que le marché est exigus et les entrées sont quasiment bloquées, ils ont du mal a pénétrer à l’intérieur du marché. Les populations ont été d’un grand apport pour l’extinction du feu d’ailleurs il était les premiers sur place. Pour le moment l’on ne pas faire le bilan des destruction, mais des biens sont partis en feu. Tout de même l’on peut réjouir du fait que les sapeurs pompiers ont pu maîtriser le feu et la majeure partie est restée intacte. »

Pour rappel le marché Saint Maurs de Ziguinchor avait entièrement brûlé en le 05 mars 1995.

Le Dakarois Ziguinchor

Le Dakarois

Macky Sall – « Nous avons des ennemis communs “Le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent”

Le Sénégal accueille, du 3 au 5 décembre, le Sommet Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean (RENEWPAC) 2023. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Macky Sall, a prononcé un discours dans lequel il a livré un message fort.
En abordant la préservation du régime démocratique, il estime que celle-ci repose sur le partage du pouvoir, favorisant ainsi la stabilisation des institutions et la pacification de l’espace politique. « Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et à la stabilité des États », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a lancé un appel à tous les États africains pour qu’ils fassent preuve de solidarité, afin de lutter contre cette doctrine. « C’est le prix à payer pour que vivent les idéaux qui nous rassemblent. J’y reste, pour ma part, engagé », a conclu Macky Sall.

Le Dakarois Quotidien N°048 – du 05/12/23

🔴Macky Sall – « Nous avons des ennemis communs : Le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent”

Coupe d’Afrique des nations Côte d’Ivoire 2024: Il faudra 1.600.000 FCFA par journaliste pour une bonne couverture médiatique !

L’Association nationale de la presse sportive (ANPS) a animé une conférence de presse pour dévoiler les modalités de couverture de la CAN 2023, ce lundi, à la Maison de la Presse Babacar Touré. À l’occasion, le président de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), Abdoulaye Thiam a dévoilé les conditions nécessaires pour une bonne couverture médiatique de la Coupe d’Afrique des nations prévue du 13 janvier au 11 février 2024.

L’ANPS a effectué deux missions de prospection en octobre (tirage au sort) et novembre dernier. Ces déplacements ont permis de se faire une idée sur les conditions d’hébergement. C’est ainsi qu’on a trouvé un réceptif d’une capacité d’accueil de 90 personnes, dénommé Molomé, à Yamoussoukro. Il offre toutes les commodités pour un bon séjour. Pour sécuriser l’hôtel, l’ANPS a déjà versé 60%, c’est-à-dire 27 millions. Les journalistes devront verser une caution avant de rejoindre l’hôtel. L’ANPS a fixé les conditions suivantes pour tout journaliste désireux de loger dans la « Maison de la Presse » : – Accréditation approuvée par la CAF – Engagement de l’organe de presse de prendre en charge les frais de l’envoyé spécial – Versement de la caution de 750 000 couvrant l’hébergement du 1er tour (11 -23 janvier). La caution doit être versée au plus tard le 5 janvier 2024 (délai de rigueur)

Toutefois, il faut noter qu’il faut la somme de 1.600.000 francs pour assurer tout l’hébergement durant toute la compétition (11 janvier – 11 février). Ce montant ne prend pas en compte le transport et la restauration (durant toute la CAN). Les nuitées sont fixées comme suit : standards (45 000), supérieures (65 000 francs), familles (75 000), mini suites (100 000) et suites (130 000). En plus, l’ANPS a trouvé un accord avec Air Sénégal International pour une offre spéciale de 300 000 francs. L’Association devrait juste soumettre la liste des concernés pour un départ groupé. Rappelons que l’ANPS n’a pas pour vocation de se substituer aux organes de presse. Elle offre des facilitations aux journalistes pour une meilleure couverture. 

[EXCLUSIF] Keur Massar: 2 milliards FCFA en faux billets saisis, deux hommes arrêtés

La Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar vient de réaliser un nouveau grand coup de filet dans la banlieue dakaroise. Selon des informations exclusives de Seneweb, les éléments de cette unité ont procédé à la saisie de billets noirs d’une contre-valeur de 2 milliards francs cfa. Un ressortissant gambien et un sénégalais ont été arrêtés hier dimanche. Détails !

N’eût été la vigilance et la persévérance des gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) de Keur Massar, deux milliards francs CFA en billets noirs allaient être lavés puis écoulés sur  le marché. Les éléments de cette unité d’élite ont réussi à mettre la main sur les auteurs de ce trafic de faux billets.

Comment la BR de Keur Massar a réussi cette prouesse

Tout a commencé lorsque les hommes du Major Abdou Aziz Kandji ont été informés de l’existence d’un vaste réseau de faux-monnayeurs. Séance tenante, les gendarmes ont réussi à infiltrer cette mafia. Le cerveau, M.T, de nationalité gambienne et son compère de nationalité sénégalaise, B.C, ont voulu laver leurs billets noirs, selon des sources de Seneweb. L’agent infiltré a, alors, fixé un rendez-vous à ces faux-monnayeurs.

2 milliards francs cfa en billets noirs saisis

C’est dans ces circonstances que le duo incriminé a été arrêté hier dimanche. Les gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) ont procédé hier à Keur Massar, à la saisie de 2 milliards FCFA en billets noirs.

Le businessman M.T et le technicien en génie civil B.C placés en garde à vue

Le technicien en génie civil B.C et le ressortissant gambien M.T sont en garde à vue dans les locaux de cette unité de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar pour les besoins de l’enquête.

Macky Sall : « Nous avons des ennemis communs : le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent»

Le Sénégal accueille, du 3 au 5 décembre, le Sommet Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean (RENEWPAC) 2023. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Macky Sall, a prononcé un discours dans lequel il a livré un message fort. 
En abordant la préservation du régime démocratique, il estime que celle-ci repose sur le partage du pouvoir, favorisant ainsi la stabilisation des institutions et la pacification de l’espace politique. « Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et  à la stabilité des États », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a lancé un appel à tous les États africains pour qu’ils fassent preuve de solidarité, afin de lutter contre cette doctrine. « C’est le prix à payer pour que vivent les idéaux qui nous rassemblent. J’y reste, pour ma part, engagé », a conclu Macky Sall.

MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

Que d’élucubrations sur le retour d’exil programmé de Karim ! Mais, le plus difficile pour Wade-fils, s’il opère son come-back, sera de chercher à éclipser Idrissa Seck, mais surtout Ousmane Sonko.

On semble l’oublier, mais le Parti démocratique sénégalais, qui a de beaux de restes, a obtenu aussi bien aux locales qu’aux législatives de 2022, un score qui dépasse les 400 000 voix, là où Yewwi Askan Wi (ex-Pastef, le PUR, le Grand Parti, Taxawu Sénégal et le reste de la coalition) n’ont obtenu que 700 000 voix aux locales et il fallut l’’inter-coalition pour porter ce score à un peu plus d’un million de voix.

C’est dire que le parti fondé par Me Abdoulaye Wade demeure une identité remarquable en direction des prochaines échéances électorales.

Toutefois, à quelques encablures de la présidentielle de 2024, Karim Wade est l’absent le plus présent. Plusieurs fois entre juin 2016 (quand il s’envolait pour le Qatar) et l’élection de 2019, les cancans ont annoncé le come-back de Wade-fils, mais ce dernier brillera par son absence.

Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : le Pds a participé au dialogue et semble avoir adouci sa ligne dure contre Benno bokk yakaar.

A rebours, Ousmane Sonko, qui s’est radicalisé, fait la place étroite au parti libéral dans l’opposition et lui ravit la vedette. Mais jusqu’à  quand ?

L’emprisonnement du maire de Ziguinchor est de l’huile au coude du fondateur de la Génération du Concret qui peut opérer sa remontée et permettre à sa formation politique de reprendre sa place de chef de file l’opposition comme ce fut le cas entre 2012 et 2017.

Non seulement l’absence programmée de Ousmane Sonko pourrait brusquer l’éclatement de Pastef qui se perd de « Plan B » en « Plan C » vers l’infini, mais si jamais Sonko négocie avec le régime de Macky Sall, pour se tirer d’embarras, l’impopularité que va susciter sa démarche fera l’affaire du candidat du Parti démocratique sénégalais qui n’hésitera pas à combler le vide.

Le cas échéant, Karim Wade lui-même devra  alors composer avec la donne Idrissa Seck qui manœuvre, en tapinois, pour se poser en porte-étendard de la famille libérale.  D’où les attaques de Idy géométriquement centrées sur le fils de son ancien mentor, qu’il cherche à fragiliser.

En définitive, Karim Wade, en plus de devoir rassurer ses troupes en opérant son retour, devra chercher à éclipser Idrissa Seck et Ousmane Sonko pour reconstituer le leadership du Pds.

Dakarois Quotidien N°047 – du 04/12/23

A la Une : MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

Décret fixant la date de l’élection présidentielle : Le 25 février 2024, les Sénégalais choisiront leur 5e président

Par décret n°2023-339 du 16 février 2023, le président de la République a fixé à la date du 25 février 2024 pour la tenue de l’élection présidentielle.

« La fixation de cette date a permis la tenue d’une révision exceptionnelle des listes électorales instituée par le décret n°2023-464 du 7 mars 2023, tant sur l’étendue du territoire national qu’à l’étranger pour le vote des Sénégalais de l’extérieur. A présent que toutes les opérations de la révision des listes électorales ainsi que les actes réglementaires nécessaires à l’organisation du scrutin sont en train d’être exécutés, il convient de convoquer le corps électoral à la date ci-dessus indiquée comme le prévoit l’article L0.137 du Code électoral », lit-on dans le communiqué du projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, signé par le ministre Sidiki Kaba.

Cette convocation concerne les électeurs sénégalais vivant sur le territoire national et ceux établis à l’étranger.

Le message d’Ousmane Sonko aux personnes vivant avec un handicap

À l’occasion de la Journée internationale des personnes vivant avec un handicap, Ousmane Sonko leur a adressé un message. Le Dakarois vous livre l’intégralité de son message.

« Ils sont pour nous, pères ou mères, amis (es) ou compagnons, camarades ou collègues; en un mot, frères ou sœurs en humanité. À toutes ces personnes, nous voulons souhaiter une très belle célébration et à tous nos concitoyens en situation de handicap, nous voulons particulièrement dire ceci : nous savons que vous déplorez que peu de politiques s’intéressent à votre sort. Nous savons que vous êtes fort désireux de vous accomplir et de servir le Sénégal, mais que l’État vous en donne rarement la possibilité.Nous savons que vous êtes des milliers à être écartés de la voie du savoir, de nombreux diplômés à être mis à la lisière de l’emploi. Nous savons que vous attendez toujours que l’effectivité du droit à l’éducation soit garantie à tous les enfants vivant avec un handicap, notamment ceux déficients visuels comme verbo-auditifs à travers la multiplication d’instituts spécialisés dans l’enseignement par la méthode braille et le langage des signes, ainsi que l’accès à une éducation inclusive de qualité.Nous savons que vous attendez toujours, que l’article 29 de la loi d’orientation sociale relatif au recrutement de 15% de personnes vivant avec un handicap dans la Fonction publique soit effectivement appliqué, et les dossiers de candidature déposés par des diplômés handicapés à la direction de la fonction publique diligentés.
Nous savons que vous attendez toujours, que l’effectivité de la gratuité des soins pour les personnes vivant avec un handicap dans les services publics de santé prévue à l’article 8 de la loi d’orientation sociale soit enfin une réalité ; que la couverture maladie universelle (CMU) vous soit tous accordée et effectivement garantie, de même que vos familles.
Nous savons que vous attendez toujours, que la Haute Autorité chargée de la promotion et de la protection des droits des personnes vivant avec un handicap soit mise en place ; que le fonds d’appui destiné à financer et à promouvoir votre pleine participation, votre intégration et vos activités économiques soit une réalité tangible.
Nous savons que vous attendez toujours, que votre cadre de vie soit amélioré, à travers notamment la mise aux normes d’accessibilité des édifices publics, voire privés, ainsi que des moyens de transport en commun.Nous savons que vous ne comprenez toujours, que seuls 3/11 décrets d’application prévus par la loi d’orientation sociale relative à la promotion et à la protection des droits des personnes vivant avec un handicap aient été publiés en 13 ans ; que vous attendez toujours, que le président de la République publie les 8 autres décrets d’application de ladite loi, pour la pleine jouissance de vos droits.Nous savons que vous ne souhaiteriez plus compter sur le bien vouloir d’une autorité quelconque pour jouir de vos droits, mais plutôt sur un dispositif réglementaire et institutionnel cohérent qui vous garantit la pérennité de vos droits.
Parents, pères et mères de personnes vivant avec un handicap, nous savons que vous êtes nombreux à ressentir le besoin d’être soutenus, orientés et accompagnés dans l’éducation de vos enfants. Aussi êtes-vous nombreux à nourrir une inquiétude quant à l’avenir de vos enfants vivant avec un handicap et une crise de confiance en la capacité de la République à pouvoir leur donner une chance.Chers compatriotes, nous constatons avec vous, tant d’attentes de nos concitoyens vivant avec un handicap et leur famille, auxquelles le gouvernement du Sénégal doit s’honorer de répondre. Nous l’invitons à aller au-delà des simples déclarations d’intention, à inscrire la question du handicap dans ses priorités et à s’engager, devant les cibles et devant tout le peuple sénégalais, à sa prise en charge effective et durable, pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils !
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous rappelons le Gouvernement à son devoir d’éducation et de formation de tous les enfants vivant avec un handicap par des écoles publiques dont l’effectivité est garantie par la Constitution (art 21 et 22). Nous l’invitons à tenir cette promesse constitutionnelle concrétisée par la loi d’orientation sociale relative à la promotion et à la protection des droits des personnes vivant avec un handicap, notamment par la construction d’autres instituts d’éducation et de formation.
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous exhortons le Gouvernement à assurer le respect du droit des personnes vivant avec un handicap à l’emploi. Parce que l’accès à l’emploi n’est nullement une faveur faite à la personne vivant avec un handicap remplissant les conditions de formation et de qualification professionnelle requises, mais un de ses droits absolus et indispensables à sa participation active à la société.
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous invitons M. Macky Sall à aller au-delà des déclarations d’intention, et à allouer le budget nécessaire aux politiques et programmes de prise en charge du handicap, dont le programme national de réadaptation à base communautaire et le dispositif de la carte d’égalité des chances. Nous l’appelons , solennellement, devant tout le peuple sénégalais et dans l’intérêt exclusif de nos concitoyens vivant avec un handicap, à publier l’ensemble des décrets d’application de la loi d’orientation sociale. À défaut, nous les Sénégalais patriotes, nous engageons à élaborer et à publier, une fois à la tête du Sénégal, dans un délai de deux ans au maximum, l’ensemble des textes réglementaires d’application prévus par la loi d’orientation sociale.
Hommes et femmes vivant avec un handicap du Sénégal, qui refusez la fatalité, qui vous battez sans relâche avec vos organisations, souvent face à l’indifférence et l’inertie des pouvoirs publics.
Nous comprenons votre peine. Mais sachez pouvoir compter sur nous pour nourrir de belles ambitions dans votre pays. 
Nous vous voyons, nous vous entendons, nous savons que vous êtes plus que jamais debout, pour défendre vos droits, pour prendre toute votre part à la construction de notre nation, pour faire face aux défis du monde moderne. À vous tous et toutes que l’humanité honore ce 3 décembre, nous vous témoignons nos sentiments de respect et d’admiration. Nous vous manifestons notre volonté de lutter contre toutes les formes d’exclusion et de stigmatisation. Nous nous engageons, à vos côtés, pour vous permettre de prendre toute votre part au développement de notre nation.
Élever la personne vivant avec un handicap à sa juste valeur d’être humain, la considérer avec ses forces et ses faiblesses, c’est l’honorer fort justement. C’est ce que l’on doit à tout humain. 
Si nous voulons effectivement intégrer les personnes vivant avec un handicap, il nous faudra manifester une réelle volonté politique, il nous faut faire preuve d’intelligence et de vision. Si nous voulons éradiquer la mendicité demain, il nous faut éduquer aujourd’hui et donner ainsi les armes pour la récuser. Le culte de la main tendue est révolu ! 
Les personnes vivant avec un handicap nous en administrent la preuve, chaque jour un peu plus, et à chaque fois qu’une chance de lever les obstacles des idées reçues leur est offerte, à chaque fois que la nation leur donne une chance de se réaliser par l’école, par leur talent et par leur mérite. Oui, elles sont juristes, politologues, informaticiennes, économistes, professeurs, expertes en tous domaines.Nous appelons donc l’État du Sénégal à garantir l’effectivité du droit à l’éducation à tous les enfants vivant avec un handicap, et à égaliser ainsi les chances entre ses citoyens à travers une éducation de qualité pour tous.
Vous autres compatriotes ne vivant pas avec un handicap, nous vous exhortons à agir ensemble, à cultiver le vivre ensemble quelles que soient nos différences. C’est avec nos différences que nous construirons, tous ensemble, un Sénégal prospère, solidaire et ancré dans des valeurs fortes. »

A New York, un homme tue quatre membres de sa famille, blesse deux policiers avant d’être abattu

Quatre membres d’une même famille ont été tués au couteau dans la nuit de samedi à dimanche à New York par un proche, qui a ensuite blessé deux policiers sur place avant d’être abattu, ont annoncé dimanche les autorités.

Aucune des motivations du suspect n’ont pour l’instant été établies par les enquêteurs, qui semblent privilégier à ce stade une affaire familiale.
Le drame a eu lieu dans un quartier éloigné du centre de la mégapole, Far Rockaway, où les services de police ont été appelés à l’aube dimanche par l’une des victimes, « une jeune femme disant qu’un cousin était en train de tuer des membres de sa famille », a décrit un responsable policier, le chef Jeffrey Maddrey.
Arrivés près de la résidence, deux policiers ont croisé un homme et l’ont interrogé. L’individu de 38 ans les a alors attaqués et blessés au couteau, avant qu’un des policiers ne lui tire dessus et le blesse mortellement.
Sur place, alors qu’un incendie s’était déclaré dans la résidence, la police a d’abord découvert une enfant de 11 ans grièvement blessée devant la maison, qui est décédée ensuite à l’hôpital. A l’intérieur, dans deux chambres, trois autres personnes décédées ont été retrouvées, « un enfant de 12 ans, une femme de 44 ans et un homme d’une trentaine d’années », a indiqué le chef des inspecteurs de la police de New York, Joseph Kenny.
Une autre victime âgée de 61 ans, grièvement blessée, a été hospitalisée.
Les policiers blessés ont également été hospitalisés mais leurs jours ne sont pas en danger, selon la police.
Le suspect, un habitant de l’arrondissement du Bronx, était connu de la police pour une précédente affaire de violences familiales.

Festival de Marrakech : Ramata-Toulaye Sy remporte le prix de la mise en scène pour « Banel & Adama »

La réalisatrice franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy a remporté le prix de la meilleure mise en scène pour son film « Banel & Adama », samedi soir à l’issue de la 20-ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).

L’étoile d’or du FIFM, grand prix de la manifestation, est allée à la Marocaine Asmae El Moudir pour son film « La mère de tous les mensonges ».

« Banel & Adama », tourné à Podor (nord) en langue pulaar – un choix de Ramata Toulaye Sy qui a voulu rendre hommage à cette culture – raconte une histoire d’amour impossible dont l’action se déroule au Fouta, terroir traditionnel du nord du Sénégal.

Le film, sélectionné en mai dernier au Festival international du cinéma de Cannes (France), est le premier long métrage de Ramata Toulaye Sy. Il est coproduit par le Sénégal, le Mali et la France, et a été projeté en septembre dernier à Dakar et à Donaye, village situé à 9 kilomètres de Podor, où il a été tourné.

« Banel et Adama » a été sélectionné pour représenter le Sénégal dans la catégorie long métrage international de la 96e cérémonie des Oscars prévue en mars 2024 à Los Angeles, aux Etats-Unis.

Ramata-Toulaye Sy a aussi réalisé « Astel », un court métrage primé dans plusieurs festivals, dont les Journées cinématographiques de Carthage où il a remporté le Tanit de bronze en 2022.

APS

Braquage à Touba : 3 millions FCfa emportés, un chinois atteint par balle

Des individus lourdement armés ont fait irruption dans la base de l’entreprise Henan Chine située à Touba sur la route de Darou Mousty.
Les malfaiteurs ont tiré des coups de feu pour commettre  leur forfait. Un cuisinier de nationalité chinoise a été atteint par balle. Il a été évacué à l’hôpital.

Selon des sources de Seneweb proches du dossier, les braqueurs ont emporté presque trois millions de francs CFA  lors de cette attaque à main armée perpétrée dans la nuit du vendredi à samedi vers 03h du matin. Les bandits ont occasionné des dégâts matériels dans cette base de l’entreprise Henan Chine.

Informée du braquage, la gendarmerie a effectué le constat avant d’ouvrir une enquête.

Troubles en Guinée-Bissau: le président Embaló dénonce «une tentative de coup d’État»

Le président bissau-guinéen a dénoncé samedi 2 décembre une « tentative de coup d’État » qui aura « de lourdes conséquences » après des affrontements entre l’armée et des éléments des forces de sécurité qui ont fait au moins deux morts.

« J’étais à Dubaï où j’ai pris part à la COP28. Je ne pouvais pas rentrer à cause de la tentative de coup d’État. Je tiens à vous dire que cet acte aura des conséquences graves », a déclaré à son retour à Bissau le président Umaro Sissoco Embaló à la presse. « Il y avait des indices, nous allons vous les montrer. Ce coup d’État a été préparé avant le 16 novembre (date des célébrations du 50ᵉ anniversaire des forces armées) », a-t-il poursuivi.

Les éléments de la Garde nationale ont fait irruption jeudi soir 30 novembre dans les locaux de la police judiciaire pour en extraire le ministre de l’Économie et des Finances, Souleiman Seidi, et le secrétaire d’État au Trésor public, Antonio Monteiro. Les deux membres du gouvernement étaient interrogés par la police judiciaire, sur instruction du procureur général nommé par le président, à propos d’un retrait de dix millions de dollars des caisses de l’État.

Retranchés dans une caserne du sud de la capitale Bissau, les éléments de la Garde nationale ont affronté les forces spéciales de la Garde présidentielle, dans la nuit de jeudi à vendredi, faisant au moins deux morts, selon un responsable militaire. Le calme est revenu vendredi en milieu de matinée avec l’annonce de la capture ou la reddition du commandant de la Garde nationale, le colonel Victor Tchongo.

Samedi, le dispositif sécuritaire a été allégé à Bissau, mais des militaires étaient toujours visibles autour de certains édifices stratégiques comme le palais présidentiel, la direction de la police judiciaire et certains ministères, a constaté un correspondant de l’AFP

« Le colonel Tchongo n’est pas un fou. Il a été envoyé par quelqu’un pour entrer dans les installations de la PJ exfiltrer Souleiman Seidi. L’empire des lois doit fonctionner. Le procureur général est l’avocat de l’État », a dit M. Embaló. « On n’organise pas un coup d’État contre le président de l’Assemblée nationale, encore moins contre un Premier ministre, mais contre le président de la République, commandant en chef des armées », a-t-il asséné.

Le président a annoncé qu’une commission d’enquête sera constituée lundi 4 décembre.

Certains officiers et soldats de la Garde nationale se sont dispersés à l’intérieur du pays, a indiqué samedi un communiqué de l’armée bissau-guinéenne sans préciser leur nombre. « L’état-major général des forces armées les informe par la présente qu’ils doivent rejoindre leur lieu d’affectation », poursuit-il

Grande Muraille Verte : Macky Sall souligne la contribution du Sénégal et liste les défis à l’échelle continentale

Le Président de la République Macky Sall a pris part, ce samedi 2 décembre à Dubaï, à un Panel présidentiel sur la Grande Muraille verte (GMV). Durant son discours,  le chef de l’État a listé les objectifs du Sénégal en termes de contribution à ce programme : “Nous voulons protéger 500 000 hectares de forêts, réaliser 500 000 hectares de plantations diverses et réduire à hauteur de 90% les superficies vulnérables aux feux de brousse”.
Macky Sall a rappelé qu’en 2021 le Sénégal a participé à hauteur  400 millions FCFA en appui à l’Agence panafricaine, en plus de ses cotisations statutaires.
Lors de son intervention, il a par ailleurs évoqué les initiatives à concrétiser à l’échelle continentale pour “combattre la désertification en restaurant la biodiversité dans la zone sahélo saharienne de Dakar à Djibouti sur près de 8000 km”. 
Il a, tout d’abord,  souligné la nécessité d’accélérer le “développement résilient de l’Union africaine en faisant appel aux sources de financement publics et privés”. 
Macky Sall a ensuite relevé l’importance de soutenir les  “activités agrosylvopastorales”  face à la désertification.  
Le chef de l’État a également rappelé que “l’action de mise en œuvre de la GMV nécessite d’abord une mobilisation soutenue des pouvoirs publics, des gouvernements locaux, des communautés de bases surtout en milieu rural et des organisations de la société civile engagées dans la lutte pour la préservation de l’environnement “.
Enfin, il a invité le “secteur privé à soutenir davantage la réalisation de la GMV dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entrepris

Migrants: la Tunisie, terre de transit, refuse de jouer les «garde-côtes» de l’Europe

En Tunisie, la question des migrations est centrale. C’est des villes côtières du littoral tunisien que partent désormais l’essentiel des embarcations de migrants en quête d’Europe. Des candidats au rêve européen qui déchantent en Tunisie, terre de transit.

C’est un véritable calvaire que vivent les migrants désireux de rallier les côtes européennes depuis la Tunisie. Fuyant des guerres – comme les Soudanais par exemple – ou encore des situations économiques difficiles – comme les Ivoiriens – ils se retrouvent pour beaucoup dans une situation inextricable sur le territoire tunisien. Et c’est d’autant plus douloureux pour eux à accepter que certains ports tunisiens ne se trouvent qu’à une petite centaine de kilomètres des premières îles italiennes.

Ne souhaitant pas ou ne pouvant pas rentrer chez eux si près du but, ces migrants ne peuvent pas non plus mener d’existence apaisée en Tunisie. Car le pays ne ménage pas ses efforts pour les dissuader de rester sur le territoire national au point même de les traquer. C’est ce qui s’est passé cet été, quand des centaines de migrants ont été déportés par cars entiers dans des zones désertiques et isolées, sans eau ni vivres. L’affaire avait fait grand bruit et scandalisé à l’échelle internationale.

Depuis, la situation ne s’est pas beaucoup améliorée. Pas plus tard que le week-end dernier, des violences ont éclaté dans la région de Sfax entre migrants et forces de l’ordre tunisiennes après que celles-ci ont détruit des embarcations en fer qui avaient vocation à prendre la mer vers l’Europe. Des opérations qui ont contribué à sortir de leurs gonds des grappes de candidats au départ qui ont pris d’assaut et saccagé une camionnette de la garde nationale tunisienne. Des images qui ont amplement circulé et choqué en Tunisie, d’autant que dans la confusion, un fusil a été dérobé aux forces de l’ordre, créant des craintes de règlements de comptes sanglants.

La Tunisie, prête à accueillir un sommet sur le thème des migrations

La Tunisie a très mal pris d’être pointée du doigt par les ONG de défense des droits de l’homme et par la presse internationale cet été. Pour protester, mais aussi redorer son image, le pays a convié, la semaine dernière, des agences de presse et des journalistes étrangers à un colloque de deux jours à Tunis sur la thématique de la couverture médiatique de la migration illégale.

Au niveau politique, c’est par la voix de son Président que Tunis a martelé qu’elle ne deviendrait pas le garde-côte de l’Union Européenne. C’est ce qu’a dit en substance cette semaine encore, Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères tunisien. De passage à Barcelone pour le sommet de la Méditerranée, il en a profité pour donner une interview au quotidien espagnol El Pais dans laquelle il explique qu’aucun pays ne peut résoudre seul le problème de la migration illégale.

Tunis souhaiterait que des solutions soient trouvées à la racine, dans les pays de départ, pour endiguer les flux plutôt que d’avoir à les subir en tant que terre de transit. La Tunisie se dit prête à accueillir un sommet sur cette thématique, réunissant les pays du sud et ceux du nord.

rfi

[Document] La Cour suprême inflige un nouveau revers à Ousmane Sonko

La Cour Suprême a rejeté, ce vendredi 1 décembre, le recours déposé par les avocats de Ousmane Sonko.

Ceux-ci avaient déposé mardi dernier un rabat d’arrêt devant cette jurdidiction. Ce dépôt intervenait quelques jours seulement après la publication de l’arrêt de la Cour suprême cassant et annulant la décision du tribunal de Ziguinchor qui avait ordonné la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.

COP 28 : Macky Sall appelle à prendre les bonnes décisions

Le président sénégalais Macky Sall a appelé, vendredi, à Dubaï, la communauté internationale à prendre les bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

« Si nous voulons que cette 28ème COP ne soit pas juste une COP de plus (….), il nous faut en fin prendre les bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre », a-t-il dit lors d’un panel de haut niveau à la 28ème conférence des Nations unies sur le climat.

Il a invité à « prendre les bonnes décisions en matière de gestion des pertes et dommages, de mobilisation des ressources, de transition énergétique juste et équitable et de mobilisation des ressources financières ».

Pour Macky Sall, la communauté internationale doit faire en sorte que les financements annoncés soient disponibles et accessibles selon des procédures diligentes et transparentes.

Il a rappelé qu’au titre des engagements convenus, il y a le doublement du financement de l’adaptation tel que décidé à la COP 26 à Glasgow pour mobiliser 40 milliards de dollars d’ici 2025.

« Il y a également l’opérationnalisation effective du fonds créé à la COP 27 et dédié aux pertes et dommages associés au changement climatique », a-t-il ajouté.

Macky Sall a en outre relevé qu’avec un bilan mondial aussi faible et déficitaire, l’heure est au constat du réchauffement climatique, à l’action urgente et solidaire pour « sauver la planète, notre habitat commun ». « Ce qui fera de cette COP 28, le succès attendu par nos peuples », a-t-encore soutenu.

APS

Dette et Justice climatique : Macky Sall porte-voix de l’Afrique à la Cop28

 Le Président de la République, Macky Sall, a proposé la “réorientation des ressources prévues pour le remboursement de la dette vers le financement de l’action climatique”, ce vendredi 1 décembre à Dubaï dans le cadre de la Cop28. M. Sall s’exprimait lors d’une réunion sur le financement de l’adaptation pour l’Afrique. 

“Les pays africains s’endettent pour financer leurs projets verts, ce qui constitue une double peine pour le continent qui pollue le moins, a déclaré Macky Sall. L’Afrique ne demande pas une faveur particulière mais une approche juste et équitable de la lutte contre le réchauffement climatique”. 

“Quand nos pays sont appelés à renoncer aux schémas pollueurs que d’autres ont empruntés pendant plusieurs siècles pour mettre la planète dans son état d’urgence actuel, il est juste qu’en contrepartie, le coût de l’adaptation soit équitablement partagé”, a-t-il souligné.

Poursuivant son plaidoyer, Macky Sall a relevé que les pays africains “ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”.

Il appelle ainsi à une mobilisation effective du financement international de l’adaptation aux risques climatiques dans les pays en développement, soit 40 milliards de dollars d’ici 2025, comme convenu à la COP26 de Glasgow

“Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”, a-t-il lancé.

Nouveau livre de Madiambal : l’ombre de Mimran – Amadou Ba sera-t-il le président des lobbies ?

L’empire de Jean-Claude Mimran refuse de mourir. Le fait que Diagna Ndiaye, à travers Madiambal Diagne, adoube Amadou Ba, prédispose à redouter à une persistance des tares du passé.

Diagna Ndiaye, préfacier du bouquin publié aux Editions du Quotidien. «Amadou Ba, la dernière marche». Ainsi le journaliste Madiambal Diagne assume sa dangereuse connivence avec un homme d’affaires craint et dont le nom est associé à la famille du richissime Jean-Claude Mimran, le patron de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css).

Pendant longtemps, des théories du complot ont cherché à établir des connexions entre le fondateur du Groupe Avenir Communication et Mimran.

On se rappelle que Madiambal Diagne était dans le rôle du licteur lorsque Abdoul Mbaye était éjecté de la Primature. Pour souvenir, la mise à l’écart de Abdoul Mbaye était consécutive à son bras de fer avec Mamadou Diagna Diagne. Les deux hommes, qui faisaient partie de l’entourage de premier cercle du boss de la Css, sont les protagonistes d’un duel à mort, qui dure depuis plusieurs années déjà. Les cancans qui minaient son quotidien de célébrité reprochaient au leader du parti ACT de léser le groupe de Jean-Claude Mimran à des fins de règlements de comptes.

C’est dans ce contexte que le thuriféraire attitré du Premier ministre Amadou Ba signait, en 2013, une tribune intitulée « Abdoul Mbaye, pour combien de temps encore ? », comme s’il demandait au président Macky Sall de limoger l’alors chef du gouvernement. Volant au secours de Diagna Ndiaye, Madiambal écrivit : « Le Président Macky Sall voudrait garder aussi longtemps que possible son Premier ministre Abdoul Mbaye, jusqu’à rester sourd à tous les nombreux avis négatifs émis à l’encontre de ce dernier. Le chef de l’Etat, submergé par la presque unanimité qui se dégageait contre Abdoul Mbaye, se serait ému, il y a quelques mois, en confiant à un de ses visiteurs que «jamais quelqu’un ne lui a parlé de son Premier ministre en bien». Qu’à cela ne tienne ! Macky Sall lui garde encore sa confiance, comme qui dirait, «Abdoul Mbaye contre tous !».

Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Mamadou Diagna Ndiaye est bien introduit dans le « Macky » et l’on n’entend plus Jean-Claude Mimran, qui menaçait de fermer son entreprise et de faire supprimer des emplois, se plaindre.

En d’autres termes, toutes les faveurs que les régimes précédents ont faites au patron de la Compagnie sucrière sénégalaise restent inchangées. Et l’on devine que ce n’est pas Amadou Ba devenu chef d’Etat qui va mettre fin à cette situation.

Le Dakarois Quotidien

Candidature de Ousmane Sonko : La CDC renvoie à Ayib Daffé le chèque déposé en guise de caution

La Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) a finalement retourné à Ayib Daffé le chèque de 30 millions de F CFA qu’il a déposé ce 30 novembre à titre de caution du candidat, Ousmane Sonko “La CDC a retourné à M. Daffé le chèque qu’il a déposé. Après vérification, nous avons constaté que M. Sonko ne figure pas sur les listes électorales”, a fait savoir, Matar Diop, chargé de communication de la structure. 

Rappelons que Ayib Daffé, mandataire de la coalition Sonko2024, avait un peu plus tôt dans l’après -midi déposé une caution et reçu un quitus. 

Doudou Ka reçoit la Médaille d’honneur de l’Aéronautique militaire

Le ministre de l’Économie et des Finances, Doudou Ka, a reçu la Médaille d’honneur de l’Aéronautique militaire. L’ancien ministre des Transports aériens a exprimé, sur Twitter, “sa profonde gratitude au Président de la République Macky Sall” et exprimé sa fierté de cette “reconnaissance” qui  vient d’une institution qui incarne les  valeurs les plus élevées de l’idéal républicain: l’Armée nationale”.

“Mais au-delà de ma personne, cette récompense est aussi un hommage rendu à tous les serviteurs silencieux de l’industrie du transport aérien sénégalais et des services de l’économie et des finances du Sénégal”, a-t-il ajouté.

Évacuation des agents de l’ONAS en cas d’urgence : Une ambulance médicalisée mise à la disposition du personnel

Une vieille promesse a été tenue. Le Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Mamadou Mamour Diallo a remis les clés d’une ambulance médicalisée au Directeur des ressources humaines Bamba Fall. Ce dernier les a données à la responsable de l’infirmerie Leticia Kampal madame Boucal.« L’ambulance a été une vieille doléance. Toute entreprise a besoin d’une ambulance. ONAS, au regard de notre cœur de métier, nous devons en avoir. J’ai eu des échanges avec une infirmière qui me disait que ce n’est pas moins de 200 patients qui sont consultés chaque mois à Cambérène et que parfois, il y a des cas qui nécessitent des évacuations », a souligné le Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo.  
L’ambulance qui a été acquise grâce au Projet Hann Fann facilitera l’évacuation des agents en cas de besoin selon Madame Boucal, la responsable de l’infirmerie de l’entreprise. « Nous travaillons dans un milieu infectieux. Cette ambulance vient à son heure car nous avions eu à faire face aux évacuations de nos agents », a conforté Madame Boucal.

Son acquisition est la concrétisation d’une vieille doléance des organisations syndicales de l’ONAS. C’est pour cela que les délégués du personnel ont rendu à César ce qui appartient à César. « Plusieurs Directeurs Généraux se sont succédé. Mais c’est sous le Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo que cette doléance s’est concrétisée », a indiqué Seydou Tall au nom du personnel. Il n’a pas manqué de remercier le Directeur Général pour ce qu’il est en train de faire pour mettre le personnel dans des meilleures conditions de performance. 

Pierre Goudiaby Atepa va réaliser « The Lungi Bridge » en Sierra Leone

 L’architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atepa a été choisi par le gouvernement sierra-léonais pour la réalisation architecturale et la construction d’un pont dénommé « The Lungi Bridge ».
Dans un communiqué parvenu à Seneweb, il est indiqué qu’un mémorandum d’entente (MoU) est signé par la Sierra Leone, la China Road and Bridge Construction (CRBC) et le groupe Atepa.

« Le pont de Lungi, long de 8 km et d’un coût global de 1,5 milliard de dollars américains, soit un peu plus de 1 000 milliards de francs CFA, est destiné à mettre fin aux difficultés auxquelles font face les voyageurs et à améliorer la mobilité autour de l’aéroport international de Lungi. Également conceptualisé par le groupe Atepa, le nouvel aéroport international de Lungi, qui est situé sur une ancienne base aérienne britannique, de l’autre côté de l’estuaire de Freetown, servira à mettre fin à l’obligation des visiteurs qui y atterrissent à rejoindre Freetown par bateau. Le pont servira également à assurer une extension de Freetown, capitale de Sierra Leone », lit-on dans le communiqué.
China Road and Bridge Corporation est l’une des plus grandes entreprises d’ingénierie et de construction à l’échelle mondiale et est présente dans plus de 50 pays à travers l’Asie, l’Afrique, l’Europe et les Amériques. Elle est membre de Fortune 500 où elle occupe la 61e place.
Le groupe Atepa, pour sa part, a à son actif plusieurs ouvrages de renommée mondiale.  

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