Pratiques frauduleuses : La Banque africaine de développement exclut une entreprise sénégalaise

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, le 9 décembre 2024, l’exclusion de la Compagnie Sénégalaise de Travaux Publics (CSTP) pour une durée de 12 mois, en raison de pratiques frauduleuses détectées lors d’un appel d’offres. Cette exclusion prendra effet à partir du 10 décembre 2024 et interdit à l’entreprise de participer à tous les projets financés par la Banque pendant cette période.

L’affaire découle d’un appel d’offres relatif au développement du Parc des technologies numériques au Sénégal, un projet ambitieux visant à faire du pays un leader régional dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). L’objectif du projet est de bâtir une infrastructure technologique de classe mondiale, comprenant notamment un centre de données, un incubateur pour entreprises TIC, un centre de recherche, et des bureaux administratifs.
Le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la BAD a découvert que la CSTP avait présenté des certificats d’achèvement falsifiés pour des travaux qu’elle prétendait avoir réalisés. Ces documents, soumis pour renforcer l’éligibilité de son offre, ont été reconnus comme étant faux après des investigations approfondies.
Pendant la durée de l’exclusion, la CSTP ne pourra pas soumissionner ou participer à des projets financés par la Banque africaine de développement. En outre, l’entreprise est tenue de coopérer pleinement avec les enquêtes menées par le Bureau de l’intégrité de la BAD ainsi qu’avec les autorités judiciaires et réglementaires des pays membres de l’institution.
À l’issue de cette période d’exclusion, la CSTP devra démontrer sa conformité aux normes éthiques et de transparence fixées par la Banque. Cela inclut la mise en place d’un programme interne de conformité à l’intégrité, condition essentielle pour pouvoir à nouveau collaborer avec la BAD.
Le Parc des technologies numériques représente une initiative stratégique pour le développement socio-économique du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest. Ce projet est conçu pour attirer des investissements étrangers dans les TIC, stimuler l’innovation technologique et créer des milliers d’emplois dans le secteur numérique.
Cependant, cette affaire met en lumière les défis auxquels font face les grands projets financés par des institutions internationales, notamment en matière de transparence et d’éthique. Le Sénégal devra veiller à renforcer les mécanismes de contrôle pour garantir que les objectifs de tels projets ne soient pas compromis par des irrégularités.

Barthélémy Dias accuse la BIP de violences ayant entraîné un décès

Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, n’a pas mâché ses mots lors de ses récentes déclarations, accusant la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) de violences à l’encontre des membres de la sécurité de la coalition « Sam sa Kaddu ». Ces actes, selon lui, ont conduit au décès tragique de Bassirou Diop, agent de sécurité, à Saint-Louis, quelques jours après avoir été détenu.

Lors d’une conférence de presse, Barthélémy Dias a dénoncé ce qu’il considère comme une tentative délibérée de saboter sa campagne électorale à Dakar. « Sur 41 convois, un seul a été arrêté, et c’était le nôtre. L’objectif était clair : empêcher Barth de battre campagne à Dakar », a-t-il affirmé. Selon le maire, les instructions données aux forces de sécurité visaient spécifiquement son arrestation et celle de son équipe.

Dias a également souligné que les forces de la BIP auraient ouvert le feu sur les membres de la sécurité de sa coalition, causant plusieurs blessures graves. Il affirme que ces actes de violence sont bien documentés et qu’il dispose de preuves qu’il entend soumettre à la justice. « Le procureur de la République est saisi, car les preuves sont là », a-t-il martelé avec insistance.

Bassirou Diop, un agent de sécurité affilié à la coalition « Sam sa Kaddu », aurait succombé à ses blessures après sa détention à Saint-Louis. Barthélémy Dias considère cet événement comme une conséquence directe des actions de la BIP. Il a également réfuté les allégations selon lesquelles son convoi utilisait une ambulance à des fins autres que médicales, précisant qu’elle servait exclusivement à des urgences de santé.

Le maire de Dakar appelle les autorités judiciaires à agir face à ce qu’il qualifie de dérives graves. Ces accusations surviennent dans un contexte de tension politique grandissante à Dakar, alors que la campagne électorale bat son plein.

L’affaire, désormais entre les mains du procureur, promet d’alimenter les débats politiques et judiciaires dans les jours à venir, tandis que les partisans de Barthélémy Dias réclament justice pour Bassirou Diop.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°342 – du 09/12/2024

🔴 SITUATION ÉCONOMIQUE DIFFICILE DU SÉNÉGAL : KARIM EN MESSIE ?
🔴 RADIATION DE BARTH’ DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : BOUGANE MET LE « SON » DU « K.O. » AU RÉGIME

🔴 TOURNOI DE LUTTE À TROIS : MODOU LÔ REFUSE LE DÉFI DE BALLA GAYE 2 ET EUMEU SÈNE
🔴 CAN HANDBALL / APRÈS LEUR REVERS EN FINALE : LES « LIONNES » ENCOURAGÉES PAR LE PRÉSIDENT DIOMAYE

Bachar al-Assad et sa famille réfugiés à Moscou après l’effondrement du régime syrien

Le président syrien Bachar al-Assad et les membres de sa famille se trouvent actuellement à Moscou, selon des informations diffusées dimanche par les agences de presse russes TASS et Ria Novosti. Cette décision intervient dans un contexte de bouleversements majeurs en Syrie, marqués par la chute du régime d’Assad à la suite d’une offensive éclair menée par des groupes rebelles, incluant des factions islamistes radicales.

Selon des sources au Kremlin citées par les médias russes, la Russie a offert l’asile à Bachar al-Assad et à sa famille « sur la base de considérations humanitaires ». Ce geste souligne le rôle central de Moscou dans le soutien au régime syrien depuis le début de la guerre civile en 2011. Avec l’Iran, la Russie a été un allié clé de Damas, fournissant une assistance militaire et diplomatique qui a permis au régime de résister pendant plus d’une décennie.

La chute du régime syrien a été précipitée par une offensive coordonnée de groupes rebelles, qui ont pris le contrôle de plusieurs régions stratégiques en quelques jours. Cette avancée rapide a mis fin à un équilibre fragile, exposant les limites des capacités militaires du régime malgré le soutien étranger.

Des rapports non confirmés suggèrent que des négociations auraient eu lieu pour faciliter la sortie d’Assad et de ses proches, afin d’éviter une escalade humanitaire et militaire supplémentaire.

L’arrivée d’Assad à Moscou pourrait avoir des répercussions significatives sur la scène internationale. La Russie, en offrant un refuge au dirigeant syrien, réaffirme son influence dans la région tout en se positionnant comme un acteur incontournable dans la gestion de l’après-Assad.

Cependant, cette décision risque de provoquer des tensions avec d’autres puissances, notamment les États-Unis et certains pays européens, qui ont longtemps réclamé le départ d’Assad comme préalable à une résolution politique en Syrie.

La chute du régime syrien ouvre une période d’incertitude pour l’avenir du pays, déjà ravagé par plus de 13 ans de guerre. Les groupes rebelles, souvent divisés, devront faire face à la question du pouvoir et de la reconstruction. De leur côté, les puissances internationales pourraient intensifier leurs efforts pour stabiliser la région, bien que les intérêts divergents risquent de compliquer tout consensus.

Trump annonce vouloir expulser tous les immigrés en situation irrégulière aux États-Unis

Lors d’une interview diffusée dimanche sur NBC News, l’ancien président américain et candidat à la prochaine élection présidentielle, Donald Trump, a affirmé qu’il souhaitait expulser l’ensemble des immigrés en situation irrégulière des États-Unis s’il était réélu.

Interrogé sur son projet, Trump a confirmé son ambition en déclarant : « Je pense que nous devons le faire, et c’est dur, c’est une chose très compliquée à faire. » Cette déclaration marque un durcissement de son discours sur l’immigration, un thème clé de ses précédentes campagnes présidentielles.

L’expulsion massive d’immigrés en situation irrégulière est un projet qui suscite de vives critiques. Selon des estimations, environ 11 millions de personnes vivraient aux États-Unis sans statut légal. La mise en œuvre d’une telle politique nécessiterait des ressources considérables, notamment pour identifier, arrêter et expulser ces individus.

Des organisations de défense des droits humains dénoncent une vision jugée inhumaine et irréaliste. « Ces personnes contribuent à l’économie américaine et sont souvent installées depuis des décennies. Les expulser serait un acte cruel qui pourrait déchirer des familles et déstabiliser des communautés entières », a déclaré un porte-parole de l’American Civil Liberties Union (ACLU).

Donald Trump a déjà fait de la lutte contre l’immigration illégale un pilier de sa campagne en 2016, avec la promesse emblématique de construire un mur à la frontière avec le Mexique. Cette nouvelle proposition pourrait séduire son électorat conservateur, pour qui la sécurisation des frontières reste une priorité.

Cependant, ce discours pourrait aussi éloigner une partie des électeurs modérés, qui jugent cette approche trop extrême. Les démocrates, pour leur part, dénoncent une tactique visant à attiser la peur et à diviser le pays.

Outre les enjeux politiques, les défis logistiques et juridiques rendent ce projet difficilement réalisable. Les expulsions de masse pourraient se heurter à des obstacles constitutionnels, notamment en ce qui concerne les droits des individus présents sur le sol américain.

Cette annonce intervient alors que la campagne présidentielle de 2024 bat son plein, avec des enjeux qui dépassent largement la question de l’immigration. Pour Trump, cette déclaration semble destinée à galvaniser sa base électorale, tout en relançant les débats sur une question qui divise profondément les États-Unis.

Bassirou Diomaye Faye au Forum de Doha : une vision ambitieuse pour le Sénégal et l’Afrique

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a marqué la clôture de son séjour à Doha en participant ce dimanche au prestigieux Forum de Doha. Dans son intervention, il a livré un message fort et inspirant, mettant en lumière sa vision d’un Sénégal et d’une Afrique résilients, ambitieux, et ouverts sur le monde.

Sur la scène du Forum, le chef de l’État a souligné le rôle central des jeunes dans la construction de l’avenir du Sénégal et de l’Afrique. « Malgré les défis auxquels nous sommes confrontés, nous devons écrire l’avenir avec ambition et détermination », a-t-il déclaré. Bassirou Diomaye Faye a également insisté sur l’importance d’une approche décomplexée face aux problématiques globales, plaçant la jeunesse au cœur des solutions innovantes et durables.

La cellule de communication de la présidence, via un post sur la plateforme X (anciennement Twitter), a salué cette prise de parole, mettant en avant l’image d’un leader visionnaire et engagé.

Avant son passage au Qatar, le président sénégalais avait entamé son déplacement le 4 décembre dernier par une visite aux Émirats arabes unis. Ce voyage s’inscrit dans une dynamique de renforcement des partenariats stratégiques entre le Sénégal et ces nations du Golfe, dans des domaines variés tels que l’économie, les infrastructures, et la technologie.

Ce déplacement a permis de consolider la position du Sénégal sur la scène internationale, tout en attirant des opportunités d’investissement favorables au développement national.

Le chef de l’État devrait regagner Dakar au plus tard ce lundi 9 décembre 2024. Son retour sera scruté de près, notamment alors que des enjeux majeurs attendent son gouvernement, allant des questions de gouvernance économique aux préparatifs pour les grandes échéances politiques et sociales à venir.

Par cette intervention au Forum de Doha, Bassirou Diomaye Faye continue de façonner l’image d’un Sénégal tourné vers l’avenir, porté par une jeunesse ambitieuse et des partenariats internationaux solides.

Audience entre Bassirou Diomaye Faye et Karim Wade : un signal politique fort dans un contexte sénégalais en mutation

Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, en visite officielle au Qatar, a surpris l’opinion publique en annonçant une rencontre avec Karim Wade, ancien ministre et figure influente de la scène politique sénégalaise. Cette audience, révélée par le chef de l’État lui-même sur ses réseaux sociaux, a immédiatement suscité de nombreuses réactions et interrogations quant à ses implications.

Dans une déclaration publique, le président Bassirou Diomaye Faye a indiqué que les discussions avec Karim Wade avaient porté sur « la situation politique, économique et sociale » du Sénégal. Bien que peu d’éléments concrets n’aient filtré, il a décrit ces échanges comme étant « constructifs », laissant entrevoir une possible évolution dans les rapports politiques au sein du pays.

Cette rencontre interpelle dans un contexte national marqué par des tensions sociales et des recompositions politiques. Elle alimente également les spéculations sur un éventuel rapprochement entre le pouvoir actuel et certains opposants de poids, à l’instar de Karim Wade, longtemps exilé et toujours influent auprès de certains segments de l’électorat sénégalais.

Cette audience s’inscrit dans un paysage politique sénégalais en pleine ébullition. Alors que les échéances électorales se profilent, les alliances se forment et se déforment, et les stratégies des principaux acteurs politiques s’affinent. Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, reste une figure emblématique malgré les controverses qui ont marqué sa carrière. Son retour dans l’arène politique est perçu par beaucoup comme une tentative de réaffirmer son influence.

Pour Bassirou Diomaye Faye, ce geste pourrait être interprété comme une volonté d’apaisement ou de dialogue avec les acteurs politiques majeurs, y compris ceux issus de l’opposition. Cela pourrait également refléter une stratégie visant à renforcer sa position face à des défis politiques internes et à répondre aux aspirations d’une population en quête de stabilité et de réformes.

Cette rencontre avec Karim Wade pourrait être perçue comme un signal d’ouverture envoyé à l’opposition sénégalaise. Toutefois, sans détails précis sur le contenu des échanges ou sur les décisions éventuelles qui pourraient en découler, il est difficile d’en évaluer l’impact concret. Les observateurs restent prudents, soulignant que cet entretien pourrait autant relever d’un geste symbolique que d’une véritable démarche politique.

Alors que les Sénégalais scrutent chaque mouvement de leurs leaders politiques, cette audience entre Bassirou Diomaye Faye et Karim Wade ne manquera pas de marquer les esprits. Elle laisse entrevoir des recompositions possibles, tout en soulignant les défis majeurs auxquels le Sénégal fait face, notamment en matière de gouvernance, de dialogue national et de développement économique.

Dans l’attente de précisions ou d’actes concrets qui pourraient découler de cette rencontre, une question demeure : cette initiative marquera-t-elle un tournant dans la scène politique sénégalaise, ou restera-t-elle un simple épisode dans un contexte en constante évolution ?

Radiation de Barthélémy Dias : l’ATEL dénonce une « série de forfaitures » du pouvoir Pastef

Dans un communiqué virulent, l’Alliance pour la Transparence, l’Équité et les Libertés (ATEL) a exprimé son indignation face à la radiation de Barthélémy Dias de l’Assemblée nationale. Pour cette coalition, qui regroupe divers partis et organisations, cette décision s’inscrit dans une logique qu’elle qualifie de « politiquement illégitime et moralement intolérable », menée par ce qu’elle appelle le « pouvoir Sonko-Diomaye ».

L’ATEL pointe du doigt une incohérence flagrante dans la gestion politique actuelle. Selon l’organisation, le gouvernement, qui avait validé la légalité de la candidature de Barthélémy Dias pour les dernières élections législatives, choisit aujourd’hui de le radier de son poste de député. L’ATEL affirme que cette décision ne repose sur aucun élément nouveau, si ce n’est la nécessité de protéger, selon eux, « une autre candidature jugée illégale, celle de Ousmane Sonko ».

Cette radiation serait le dernier épisode d’un processus électoral émaillé de manœuvres douteuses. L’ATEL évoque notamment la « rétention des décisions du Conseil constitutionnel », la répression ciblée des violences électorales, et les arrestations arbitraires de journalistes et d’opposants politiques.

Dans son communiqué, l’ATEL dresse un réquisitoire sévère contre le gouvernement dirigé par le parti Pastef, l’accusant d’avoir trahi ses engagements. « Incapable de tenir ses promesses démagogiques, le pouvoir Pastef ne peut ni ne veut gouverner que dans la répression et la violation systématique des libertés individuelles et collectives », peut-on lire.

Pour l’ATEL, cette répression se manifeste non seulement par la radiation de Barthélémy Dias, mais aussi par une stratégie plus large visant à museler l’opposition et à limiter les libertés démocratiques, notamment la liberté d’expression.

Face à cette situation, les membres de l’ATEL ont décidé de renforcer leur engagement en transformant leur organisation en Alliance pour la Transparence, l’Équité et les Libertés. Cette nouvelle structure ambitionne d’organiser des mobilisations à grande échelle pour défendre les libertés fondamentales et résister à ce qu’elle considère comme une dérive autoritaire du pouvoir en place.

L’ATEL se donne pour mission de fédérer toutes les forces démocratiques du pays afin de préserver les acquis démocratiques et garantir un espace politique où les droits des citoyens, notamment la liberté d’expression, seront pleinement respectés.

Pour l’heure, la réaction du gouvernement Pastef à ces accusations reste attendue, mais l’intensification de la contestation par l’ATEL promet de maintenir la pression sur le pouvoir.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°341 – du 07/12/2024

🔴 DÉMISSION DE DÉTHIÉ, RETOUR DE PAPE DJIBRIL : UN « FALL » EN CACHE UN AUTRE
🔴 « LE SAES DÉGAGE TOUTES RESPONSABILITÉS DE TOUT CE QUI POURRAIT ADVENIR DE L’ANNÉE ACADÉMIQUE » : CÉLESTIN FAYE HAUSSE LE TON

🔴 CAN FÉMININE DE HANDBALL / QUALIFIÉ EN FINALE : LE SÉNÉGAL À L’ASSAUT DE L’ANGOLA
🔴 AFRICA WOMEN’S BASKETBALL / 1ère VICTOIRE DE L’ASC VILLE DE DAKAR : MOUSTAPHA GAYE AUX ANGES

Vents forts et risque d’inondations : l’Anacim place Dakar et la Grande Côte en alerte rouge

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a émis une alerte rouge pour la journée du samedi 7 décembre 2024. Entre 5 h et 15 h, des vents violents de secteur nord-est, atteignant ou dépassant les 40 km/h, sont attendus sur la Grande Côte et à Dakar. Ces conditions climatiques extrêmes s’accompagnent d’un risque élevé d’inondations côtières, causées par des débordements de l’eau de mer.

Dans son communiqué, l’Anacim appelle à une vigilance absolue face à ces phénomènes d’intensité exceptionnelle, soulignant leur potentiel à provoquer des accidents en mer et des dégâts sur les infrastructures côtières. Les autorités recommandent à la population de rester informée de l’évolution de la situation et de suivre rigoureusement les consignes de sécurité.

La population des zones concernées, notamment les habitants des côtes, est appelée à la prudence. Il est conseillé d’éviter les déplacements près des plages, de sécuriser les équipements extérieurs exposés au vent et de reporter toute activité nautique ou maritime pendant la durée de l’alerte. Les pêcheurs et marins, particulièrement concernés, sont invités à reporter leurs sorties en mer.

Cette alerte rouge, rare dans les prévisions de l’Anacim, témoigne de la gravité de la situation attendue. Les autorités locales sont mobilisées pour prévenir les éventuels impacts de ces vents violents et des inondations. Des mesures d’urgence pourraient être prises en fonction de l’évolution des conditions climatiques.

Les habitants de Dakar et des zones côtières doivent rester attentifs aux annonces officielles et se préparer à d’éventuelles perturbations, notamment dans les transports ou les services publics. L’Anacim continuera de fournir des mises à jour en temps réel afin de garantir la sécurité de la population face à ces conditions météorologiques exceptionnelles.

Radiation de Barthélemy Dias : une décision du Bureau de l’Assemblée nationale du Sénégal

Le Bureau de l’Assemblée nationale du Sénégal, présidé par El Malick Ndiaye, a officiellement acté, ce jeudi, la radiation du député Barthélemy Toye Dias, élu sous la bannière de la coalition Samm Sa Kaddù. Cette décision intervient en application des dispositions du dernier alinéa de l’article 61 de la Constitution sénégalaise et de l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

La radiation de Barthélemy Dias a été engagée à la suite d’une demande formelle du ministre de la Justice, qui a adressé une lettre au Bureau de l’Assemblée nationale. Selon le président de l’Assemblée, cette démarche a été soigneusement étudiée lors de la réunion du Bureau, avant de conduire à cette décision.

L’article 61 de la Constitution précise les conditions dans lesquelles un député peut perdre son mandat, notamment en cas d’incompatibilités ou de condamnations judiciaires définitives. De son côté, l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale offre des précisions sur les modalités d’application de ces mesures, notamment dans ses dispositions finales.

Cette radiation risque de susciter des débats au sein de l’opinion publique et dans les cercles politiques. Barthélemy Dias, connu pour son franc-parler et ses positions critiques, est une figure emblématique de l’opposition sénégalaise. Cette décision pourrait ainsi être perçue comme une manœuvre politique par ses partisans, tandis que ses détracteurs pourraient y voir une application stricte des lois en vigueur.

La radiation de Barthélemy Dias ouvre la voie à des interrogations sur la suite de son engagement politique et sur les implications de cette décision pour la coalition Samm Sa Kaddù. De son côté, l’Assemblée nationale devra probablement se préparer à des contestations, voire des recours, sur la légitimité de cette décision.

Ce développement souligne une fois de plus les tensions politiques au Sénégal, où l’équilibre entre pouvoir et opposition reste un enjeu majeur.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°340 – du 06/12/2024

🔴 DÉFIS CLIMATIQUES AU SÉNÉGAL : UNE ÉPÉE DE DAMOCLÈS SUR L’ÉCONOMIE
🔴 COLÈRE DES MONITEURS VOLONTAIRES ET AGENTS LICENCIÉS DU MARCHÉ DE MÉDINA BAYE : KAOLACK SUR DES BRAISES

🔴 APPEL SUITE À LA CONFIRMATION DE LA VICTOIRE DE MODOU LÔ PAR LE CNG : LE CAMP DE SITEU NE DÉMORD PAS
🔴 AFRICA WOMEN’S BASKET LEAGUE / FORFAIT DU NIGERIA CUSTOMS : LA JEANNE D’ARC REPÊCHÉE

Saisie de 8 tonnes de produits impropres à Vélingara : un coup de filet pour la santé publique

Le service départemental d’hygiène de Vélingara a frappé un grand coup en saisissant huit tonnes de produits impropres à la consommation dans les commerces de la commune et des localités environnantes. Sous la direction de l’adjudant Pathé Baldé, chef de la brigade départementale d’hygiène, cette opération vise à préserver la santé des populations en éliminant des produits périmés ou non conformes du circuit de consommation.

Un engagement pour la santé publique
Contacté par téléphone, l’adjudant Pathé Baldé a expliqué que cette saisie s’inscrit dans une démarche proactive de prévention. « Notre souci demeure la prévention de la santé des populations avec des opérations de contrôle dans les boutiques », a-t-il déclaré. Selon lui, certains commerçants s’accrochent à des pratiques anciennes et illégales qu’il a fermement décidé d’éradiquer.

Sanctions et sensibilisation
Lorsque des infractions sont constatées, les commerçants fautifs sont convoqués et sanctionnés. « Si un commerçant est fautif, il paie en fonction de l’infraction. Nous délivrons un reçu pour payer directement au trésor », a précisé l’adjudant. Ces sanctions financières s’accompagnent d’une sensibilisation sur les dangers que représentent les produits impropres pour la santé des consommateurs.

Une vigilance accrue dans une zone transfrontalière
Situé à la croisée des chemins entre la Gambie, la Guinée-Bissau et la Guinée-Conakry, Vélingara est une zone stratégique où circulent de nombreux produits. Pour l’adjudant Pathé Baldé, cette position géographique exige une vigilance renforcée afin de contrer l’introduction et la distribution de marchandises dangereuses pour la santé publique.

Cette action coup de poing illustre la détermination des autorités locales à protéger les populations des risques sanitaires. Elle rappelle également l’importance d’un commerce responsable et conforme aux normes en vigueur. Les consommateurs, quant à eux, sont invités à redoubler de vigilance en vérifiant systématiquement les dates de péremption et la qualité des produits qu’ils achètent.

Renforcement des liens entre le Sénégal et les Émirats arabes unis : Une coopération tournée vers l’avenir

Abou Dhabi a été le théâtre d’une rencontre marquante ce jeudi entre Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, et Son Altesse Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, Président des Émirats arabes unis. Ce rendez-vous diplomatique a mis en lumière la volonté des deux nations de bâtir un partenariat stratégique renforcé et durable.

Lors de cet entretien, les deux leaders ont réaffirmé leur engagement à développer les relations bilatérales en s’appuyant sur des domaines stratégiques tels que l’énergie, le numérique, l’éducation et l’agriculture. Ces secteurs, jugés prioritaires, représentent des leviers essentiels pour relever les défis mondiaux et favoriser le développement socio-économique.

Le Président Faye et Sheikh Mohamed bin Zayed ont convenu de lancer des initiatives ambitieuses pour répondre aux enjeux majeurs de leurs pays respectifs. Parmi les objectifs identifiés figurent :

  • La transition énergétique durable : promouvoir des projets communs axés sur les énergies renouvelables afin de réduire l’empreinte carbone et d’assurer une production énergétique stable et écologique.
  • L’innovation et la transformation numérique : intensifier la connectivité et introduire des technologies de pointe pour moderniser les infrastructures numériques.
  • L’éducation et la formation des jeunes : établir des programmes de coopération pour développer les compétences et préparer une jeunesse compétitive à l’échelle mondiale.
  • La sécurité alimentaire et l’agriculture : favoriser le partage de savoir-faire et la mise en œuvre de technologies agricoles pour garantir une production durable et améliorer la sécurité alimentaire.

Cette rencontre augure une ère nouvelle pour les relations entre le Sénégal et les Émirats arabes unis. En unissant leurs forces, les deux pays visent non seulement à répondre aux besoins de leurs populations respectives, mais aussi à devenir des modèles de coopération Sud-Sud.

« Le Sénégal et les Émirats partagent une ambition commune : construire des partenariats innovants et durables pour relever ensemble les défis mondiaux », a déclaré le Président Faye à l’issue de l’entretien.

Avec des échanges qui s’intensifient, ce partenariat stratégique ouvre la voie à de nouvelles opportunités économiques et diplomatiques pour les deux nations. Les projets annoncés reflètent une volonté commune d’investir dans l’avenir, tout en respectant les priorités nationales et internationales en matière de développement durable.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°339 – du 05/12/2024

🔴 AVEC UNE ARDOISE DE PRÈS DE 25 MILLE MILLIARDS F CFA : LE SÉNÉGAL CHAMPION D’AFRIQUE DE LA DETTE
🔴 72 HEURES DE GRÈVE DES AGENTS : LE SECTEUR DE LA SANTÉ SOUS PERFUSION

🔴 HANDBALL FÉMININ / QUALIFICATIONS EN DEMI-FINALES DE LA CAN ET AU MONDIAL : D’UNE PIERRE DEUX COUPS !
🔴 DÉCÈS DE L’ANCIEN SÉLECTIONNEUR DE L’ÉQUIPE NATIONALE DE LUTTE : DIOMAYE REND HOMMAGE À UNE LÉGENDE

Saisie record de cocaïne à Koungheul : Les douanes sénégalaises démantèlent un réseau international

Les douanes sénégalaises ont réalisé un coup de filet majeur ce dimanche sur l’axe Koungheul-Kaffrine. Les agents de la brigade mobile de Koungheul, subdivision de Kaffrine, ont intercepté un véhicule transportant une cargaison de 210 plaquettes de cocaïne, d’une valeur estimée à 18,8 milliards de francs CFA. Cette saisie marque un tournant dans la lutte contre les réseaux de trafic international de drogue.

L’interception a eu lieu lors d’un contrôle routinier. Le véhicule suspect, un pick-up L200 mono cabine, en provenance du Mali, transportait deux moutons, un détail qui a éveillé les soupçons des douaniers en poste. En examinant le véhicule de plus près, les agents ont remarqué une anomalie au niveau de la carrosserie, notamment une déformation sur la masse de charge. Après un contrôle approfondi, une cachette aménagée entre le châssis et la benne a révélé les 210 plaquettes de drogue soigneusement dissimulées.

Le conducteur, identifié comme S. Sangaré, un Malien né en 1989, a été immédiatement interpellé. Lors de son interrogatoire, il a déclaré ignorer la nature de la cargaison, affirmant qu’il avait simplement été rémunéré à hauteur de 75 000 francs CFA pour transporter le véhicule jusqu’au garage malien du Port de Dakar. Cependant, cette défense n’a pas convaincu les enquêteurs, qui soupçonnent son implication dans un réseau organisé.

L’enquête, menée par le Pool judiciaire financier, a mis en lumière un réseau criminel transfrontalier, avec des ramifications au Mali, point de départ de la cargaison, et au Sénégal, utilisé comme zone de transit. Cette saisie, l’une des plus importantes enregistrées récemment, témoigne de l’intensification des efforts des autorités sénégalaises pour lutter contre le trafic de drogue, un fléau qui menace la stabilité de la région.

Cette opération illustre le rôle crucial des douanes dans la protection des frontières sénégalaises et la lutte contre les trafics illicites. Elle démontre également l’importance de la coopération entre les forces de sécurité des pays de la sous-région pour démanteler les réseaux criminels internationaux.

En attendant les conclusions de l’enquête, cette saisie record envoie un message clair : le Sénégal reste déterminé à protéger son territoire contre toutes les formes de criminalité organisée.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°338 – du 04/12/2024

🔴 AVIS DE L’ASEP SUR LA PUBLICATION DES « MÉDIAS PROVISOIREMENT RECONNUS » : DU « BANDITISME D’ÉTAT » !
🔴 ESPAGNE – RÉGULARISATION DE 900 000 IMMIGRÉS EN TROIS ANS : QUID DES SÉNÉGALAIS ?

🔴 MONDIAL TEQBALL – FAUTE DE MOYENS FINANCIERS : LE SÉNÉGAL DÉCLARE FORFAIT
🔴 NOUVELLE MARQUE DE BALLON OBLIGATOIRE : LA LSFP PRÉVOIT UNE AMENDE POUR NON-UNIFORMISATION

Liste des médias conformes : le CDEPS fustige une décision unilatérale du ministère de la Communication

Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a vivement réagi ce mardi 3 décembre 2024, à la publication par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, d’une liste des médias jugés conformes au Code de la presse. Lors d’un point de presse organisé à la Maison de la Presse, le président du CDEPS, Mamoudou Ibra Kane, a dénoncé une décision unilatérale qui risque de fragiliser davantage un secteur déjà éprouvé.

Selon Mamoudou Ibra Kane, cette publication va à l’encontre des objectifs du Code de la presse, adopté en 2017 après des années de concertations. « Cette liste, publiée de manière unilatérale, va à l’encontre de l’objectif initial du Code, qui était de structurer et de professionnaliser notre secteur, pas de créer des divisions artificielles », a-t-il déclaré.

La liste, présentée comme un outil pour distinguer les médias conformes aux dispositions du Code de la presse, est perçue par les acteurs du secteur comme un acte arbitraire, susceptible d’exclure certains médias critiques ou fragiles économiquement.

La publication de cette liste intervient dans un contexte où les médias sénégalais font face à des difficultés croissantes :

Pressions politiques : Plusieurs médias dénoncent des entraves à leur liberté d’expression, avec des accusations de favoritisme ou de sanctions à l’encontre des voix critiques envers les autorités.

Crise économique : Le secteur de la presse traverse une période difficile, marquée par des baisses de revenus publicitaires et un manque de soutien structurel de la part de l’État.

Absence de concertation : Le CDEPS reproche au ministère de n’avoir pas consulté les acteurs concernés avant la publication de cette liste, ce qui nuit à la crédibilité de la démarche.

Pour le CDEPS, cette décision unilatérale pourrait marginaliser certains médias, exacerbant les divisions dans un secteur qui aurait besoin d’unité pour faire face à ses nombreux défis. « Plutôt que de nous diviser, le Code de la presse devait être un levier pour renforcer notre professionnalisme et notre indépendance », a rappelé Mamoudou Ibra Kane.

Dans sa déclaration, le CDEPS a appelé à une révision de cette démarche, en invitant les autorités à ouvrir un dialogue inclusif avec l’ensemble des acteurs du secteur. L’objectif, selon le Conseil, est de garantir que les décisions prises respectent l’esprit et la lettre du Code de la presse, tout en préservant la diversité et la liberté des médias au Sénégal.

Pour l’instant, le ministère de la Communication n’a pas encore répondu officiellement aux critiques formulées par le CDEPS. Cependant, cette crise remet sur la table le débat sur le rôle de l’État dans la régulation du secteur médiatique. Entre la nécessité d’encadrement et les accusations de contrôle politique, les autorités devront trouver un équilibre pour apaiser les tensions et redonner confiance aux professionnels des médias.

Alors que le secteur médiatique est au cœur d’une période de transition, cette controverse pourrait être une opportunité pour redéfinir, de manière collective et transparente, les contours d’une presse forte et véritablement libre au Sénégal. Le CDEPS reste mobilisé, affirmant que la défense de la liberté d’expression et du pluralisme médiatique demeure une priorité absolue.

Maïmouna Ndour Faye s’insurge contre la publication de la liste provisoire des médias : « Nous allons attaquer cette décision pour abus de pouvoir »

Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) a organisé, ce mardi, un point de presse pour dénoncer la récente publication de la liste provisoire des médias jugés conformes au Code de la presse par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. Parmi les grands absents de cette liste, figure la 7TV, dirigée par Maïmouna Ndour Faye. La journaliste et patronne de chaîne n’a pas mâché ses mots pour exprimer son indignation face à cette décision qu’elle juge arbitraire.

Maïmouna Ndour Faye a fait part de son amertume tout en affirmant qu’elle n’était pas surprise par cette manœuvre qu’elle qualifie de politique. « Je ne suis pas surprise. Nous allons attaquer cette décision pour abus de pouvoir », a-t-elle déclaré avec détermination. Selon elle, cette exclusion s’inscrit dans une logique de « sélection » orchestrée par l’actuel régime pour museler certaines voix dans l’espace médiatique.

« Ce n’est pas seulement une question de liste, c’est une bataille pour la démocratie et la liberté de la presse. Nous ne céderons pas. C’est notre métier, notre passion, et nous nous battrons pour la préserver », a-t-elle ajouté, appelant les acteurs des médias à rester vigilants face à ce qu’elle considère comme une menace pour la liberté de la presse.

La directrice de la 7TV a particulièrement ciblé le ministre de la Communication, Alioune Sall, qu’elle accuse d’être à la manœuvre derrière cette décision. Elle n’a pas manqué de rappeler l’ironie de la situation, soulignant que « le nouveau régime a profité des médias pour faire entendre sa voix lorsqu’il était dans l’opposition ». Selon elle, il est incohérent que ces mêmes autorités, une fois au pouvoir, tentent d’écarter certains médias en invoquant des critères d’application du Code de la presse.

Le CDEPS, par la voix de ses membres, dont Maïmouna Ndour Faye, a condamné fermement la publication de cette liste provisoire, estimant qu’elle viole les principes fondamentaux de la liberté d’expression et du pluralisme des médias. « Cette décision menace l’équilibre de notre démocratie et l’indépendance des médias. Nous appelons tous les acteurs du secteur à se mobiliser pour défendre notre espace médiatique », a déclaré un représentant du CDEPS.

La publication de cette liste provisoire intervient dans un contexte où les relations entre le gouvernement et certains médias sont déjà tendues. Le ministère de la Communication a affirmé que cette démarche s’inscrit dans une volonté de régulariser le secteur, en appliquant rigoureusement le Code de la presse adopté en 2017. Cependant, pour les médias exclus, comme la 7TV, cette initiative est perçue comme une tentative de marginalisation des voix critiques.

Pour Maïmouna Ndour Faye, la lutte ne fait que commencer. « C’est un abus de pouvoir flagrant, mais nous ne nous laisserons pas faire. Cette bataille, c’est celle de tous les journalistes, de tous les Sénégalais qui croient en une presse libre et indépendante », a-t-elle martelé.

Crise dans le paysage médiatique sénégalais : Maimouna Ndour Faye dénonce une tentative de « liquidation » de la presse privée

Une vive polémique secoue le secteur médiatique sénégalais depuis la publication, ce mardi, par le ministère de la Communication et du Numérique, d’une liste provisoire des médias conformes aux dispositions du Code de la Presse. Sur les 535 organes de presse recensés, seuls 112 ont été déclarés en règle par l’État. Cette décision a suscité une vague de réactions, notamment celle de Maimouna Ndour Faye, directrice générale du groupe 3M Universel (7TV, Az Actu), dont les médias figurent parmi ceux jugés non conformes.

S’adressant à la presse, Maimouna Ndour Faye a exprimé sa colère face à ce qu’elle qualifie de manœuvre visant à affaiblir la presse privée. “Ce n’est pas au ministre de décider de la légalité ou non d’un média”, a-t-elle affirmé. Selon elle, cette initiative du gouvernement est une continuation de mesures destinées à restreindre les médias critiques envers le pouvoir. « Le régime a commencé par suspendre les contrats de convention, nous avons résisté. Cette fois, encore, nous allons mener le combat », a-t-elle ajouté.

Pour la journaliste, cette décision marque une tentative de museler les voix indépendantes en excluant certains organes de presse des avantages publics, notamment des subventions et des partenariats. Elle considère cela comme une atteinte grave à la liberté de la presse et promet de résister à toute tentative visant à restreindre leurs activités.

Le ministre de la Communication, Alioune Sall, a précisé que la liste publiée reste provisoire et que les médias non reconnus disposent de 72 heures pour se conformer au Code de la Presse. Passé ce délai, ceux qui ne seront pas en règle ne bénéficieront plus de subventions ni de marchés publics. Parmi les 112 médias validés, on compte 54 presses en ligne, 10 télévisions, 14 journaux, 14 chaînes de radio, 11 radios communautaires et 6 Web TV.

Cette initiative soulève plusieurs interrogations au sein du paysage médiatique sénégalais. De nombreux acteurs dénoncent un processus opaque dans l’établissement de cette liste, craignant une instrumentalisation politique du Code de la Presse. Pour certains, l’objectif pourrait être de consolider un contrôle sur les médias, en favorisant ceux qui sont jugés plus proches du régime au pouvoir.

Cette affaire relance le débat sur la liberté et l’indépendance de la presse au Sénégal. Le Code de la Presse, adopté en 2017, visait à structurer et professionnaliser le secteur, mais sa mise en œuvre semble aujourd’hui contestée.

Alors que la période de régularisation s’achève dans quelques jours, tous les regards se tournent vers les autorités et les organisations professionnelles de la presse pour trouver une issue à cette crise. Entre défense des intérêts publics et liberté d’expression, l’équilibre s’annonce difficile à trouver.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°337 – du 03/12/2024

🔴 EL MALICK NDIAYE, FIDÈLE AU PM, AU PERCHOIR – EXPANSION DE L’EMPIRE SONKO : UN COUTEAU À DOUBLE TRANCHANT
🔴 DIPLOMATIE / ENTRETIEN DU GÉNÉRAL OLIGUI NGUÉMA AVEC DIOMAYE FAYE : DAKAR ET LIBREVILLE SUR LA MÊME FRÉQUENCE

🔴 RECOURS DE SITEU AU CNG : MODOU LÔ RESTE INDÉTRÔNABLE !
🔴 56 MORTS DANS UN MOUVEMENT DE FOULE : UN MATCH DE FOOT VIRE AU DRAME EN GUINÉE

El Malick Ndiaye élu président de l’Assemblée nationale du Sénégal

Le Sénégal a un nouveau président de l’Assemblée nationale. Ce dimanche, El Malick Ndiaye, candidat du groupe parlementaire Pastef, a été élu à ce poste clé avec une majorité confortable de 134 voix sur 163 votants. Cette élection marque une étape importante dans la vie politique sénégalaise, notamment dans le contexte de l’évolution des rapports de force au sein de l’hémicycle.

Lors du scrutin, 22 députés ont voté contre la candidature de M. Ndiaye, tandis que 7 se sont abstenus. Ces chiffres témoignent d’une opposition fragmentée et d’une dynamique favorable à Pastef, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, dont le groupe parlementaire semble avoir consolidé sa position dominante au sein de l’Assemblée.

À peine élu, El Malick Ndiaye a été officiellement installé dans ses fonctions. Il a ensuite suspendu la séance pour 15 minutes, un geste qui pourrait symboliser une volonté de marquer une pause stratégique avant de reprendre les travaux parlementaires.

L’élection d’El Malick Ndiaye intervient dans un contexte politique tendu, où les débats autour de la gouvernance, des réformes institutionnelles et des tensions sociopolitiques sont au cœur de l’actualité. Sa présidence sera scrutée de près, tant par ses partisans que par ses détracteurs, alors que le Sénégal s’approche de nouvelles échéances électorales.

Ousmane Sonko choisit la Primature et renonce à l’Assemblée nationale

Le Premier ministre et leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, a confirmé qu’il ne siégera pas à l’Assemblée nationale nouvellement élue. Lors d’une intervention sur la RTS1, il a annoncé sa démission de son poste de député pour se consacrer pleinement à ses fonctions à la Primature.

« Je suis venu soumettre ma démission de mes fonctions de député. Nous avons engagé plusieurs projets au sein de la Primature, et je dois être pleinement opérationnel auprès du Président de la République », a déclaré Sonko. Il a également profité de l’occasion pour transmettre des consignes stratégiques aux députés de son parti, Pastef.

Cette décision met fin aux spéculations qui voyaient Ousmane Sonko accéder à la présidence de l’Assemblée nationale après la victoire de son parti aux législatives. Certains observateurs, dont le professeur Maurice Soudieck Dione, estimaient que le choix de Sonko de rester chef du gouvernement était stratégique pour éviter tout conflit institutionnel : « Le Président Bassirou Diomaye Faye doit continuer à diriger l’exécutif, permettant ainsi une séparation claire des pouvoirs. »

Cette annonce renforce le rôle central d’Ousmane Sonko dans la mise en œuvre des politiques gouvernementales et dans la coordination des projets prioritaires du régime en place.

Amadou Bâ : “Aucune loi d’amnistie ne pourra empêcher la justice de poursuivre les auteurs de crimes de masse”

Amadou Bâ, député du parti Pastef, s’est exprimé avec véhémence contre toute tentative de protéger les responsables des violences survenues sous le régime de Macky Sall. Selon lui, ces actes ne sauraient être couverts ni par une loi d’amnistie, ni par une quelconque immunité.

Dans une réponse directe à l’ex-ministre de la Justice Aïssata Tall Sall, qui évoquait récemment une loi d’amnistie, Amadou Bâ a rappelé que ces crimes pourraient être qualifiés de “crimes intangibles”, en référence aux définitions établies par le Statut de Rome sur la Cour pénale internationale (CPI). “Ces crimes ne peuvent être protégés par une loi d’amnistie, d’amnésie ou d’immunité”, a-t-il déclaré avec fermeté.

Le député nouvellement élu a demandé à ce que les faits soient établis à travers :

• Les rapports d’autopsie ou leur absence concernant les 80 manifestants non armés qui auraient été exécutés de manière coordonnée avec des moyens de répression d’État.

• Les preuves du refus d’enquêtes de la part des autorités judiciaires et politiques, incluant le Procureur, le ministre de la Justice et le Président de la République.

• Les enterrements précipités, qui, selon lui, visaient à dissimuler la vérité aux familles des victimes.

• La démonstration que les victimes – morts, blessés, emprisonnés ou exilés – étaient systématiquement traquées sur l’ensemble du territoire et appartenaient toutes à un même parti politique, Pastef.

Amadou Bâ insiste sur le fait que ces crimes relèvent d’une “répression d’État planifiée” et qu’aucune tentative législative ne pourra faire obstacle à la justice.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°335 – du 29/11/2024

🔴 FERMETURE DES BASES MILITAIRES FRANÇAISES AU SÉNÉGAL : DÉCISION DE DAKAR OU DE PARIS ?
🔴 PRIX DU KILOGRAMME D’ARACHIDE FIXÉ À 305 F CFA : LA HAUSSE EST « IMPERCEPTIBLE », SELON LES PRODUCTEURS

🔴 ASC DES AIGLES DE LA MÉDINA : DESSOUS DE LA DÉMISSION DU COACH PÉPITO
🔴 SENSATION D’INACHEVÉ DU COMBAT MODOU LÔ VS SITEU : PAPA SOW PROPOSE UN « REMAKE »

Ouverture de la session plénière fixée au 02 décembre 2024

Dans un communiqué officiel publié ce jeudi 28 novembre 2024, la Présidence de la République a annoncé la tenue de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale nouvellement élue. Cette décision fait suite à la proclamation des résultats définitifs des élections législatives du 17 novembre 2024 par le Conseil Constitutionnel.

Le Président de la République a signé le décret n°2024-3290 fixant l’ouverture de cette session plénière au lundi 02 décembre 2024.

Cette convocation marque une étape importante dans le renouvellement des institutions législatives, conformément aux exigences constitutionnelles.

Le communiqué a été signé par le Ministre-Conseiller et Porte-parole de la Présidence, Ousseynou Ly.

Moustapha Diakhaté condamné à deux mois de prison ferme

L’ancien député Moustapha Diakhaté a été reconnu coupable par le tribunal des flagrants délits de Dakar pour insultes proférées via un système informatique et pour des propos contraires aux bonnes mœurs.

À l’issue du procès, le tribunal l’a condamné à une peine de deux mois de prison ferme. Cette décision judiciaire met en lumière les sanctions prévues par la loi pour les abus liés à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.

Un meurtre et des décès tragiques secouent la Mac de Mbour : les détenus en grève de la faim

La Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Mbour est en proie à une crise sans précédent. Depuis mardi dernier, les détenus de la prison, notamment ceux de la « Cité Malaw », observent une grève de la faim pour dénoncer leurs conditions de détention et la gestion des conflits internes, suite à une série d’événements tragiques.

Le quotidien L’Observateur révèle dans son édition du 28 novembre deux drames survenus en l’espace de quelques jours. Le premier concerne la mort d’un détenu âgé, Élimane Sarr, incarcéré à la chambre 13. Souffrant de douleurs intenses aux pieds, il a été évacué à l’hôpital Thierno Mouhamadou Mansour Barro, mais n’a pas survécu.

Le second drame, plus choquant, est le meurtre de Mbaye Niang, tué par son codétenu Babacar Hann. Selon les témoignages recueillis, une bagarre avait éclaté entre les deux détenus dans la chambre 17. Les gardes, au lieu de les séparer, ont pris la décision controversée de les placer ensemble dans une cellule d’isolement. Dans la nuit du samedi au dimanche, Babacar Hann aurait attaqué Mbaye Niang, le frappant violemment avant de l’étrangler. Malgré une intervention rapide des gardes et une évacuation à l’hôpital, Mbaye Niang a succombé à ses blessures quelques jours plus tard.

Ces drames ont mis en lumière les conditions précaires de la Mac de Mbour. La chambre 16, réservée aux détenus malades, prévue pour 50 pensionnaires, en accueille 84 selon les sources du journal. Ce mois-ci, deux détenus français y ont également trouvé la mort.

Les détenus reprochent à l’administration carcérale sa gestion inadéquate des situations de conflit et des urgences médicales. La mort d’Élimane Sarr et le meurtre de Mbaye Niang ont exacerbé leur colère, les poussant à une grève de la faim pour exiger des mesures immédiates.

Ces événements tragiques relancent le débat sur les conditions de détention dans les prisons sénégalaises. Surpopulation, gestion approximative des conflits, manque de soins médicaux adaptés : les défis sont nombreux. Les détenus de la Mac de Mbour espèrent que leur mouvement attirera l’attention des autorités pour un changement urgent et durable.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°334 – du 28/11/2024

🔴 TENTATIVE D’EXTERMINATION DES MEDIAS : L’HÉRÉSIE DU MONSTRE !

🔴 SOIRÉE DE LIGUE DES CHAMPIONS : LIVERPOOL NOIE LE RÉAL MADRID – BENFICA L’EMPORTE SUR MONACO
🔴 CÔTE D’IVOIRE – COUPE CAF : JARAAF PERD LE NORD FACE À L’ASEC MIMOSAS

Élections législatives : le Conseil constitutionnel valide les résultats provisoires

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a confirmé, ce mercredi 27 novembre 2024, les résultats des élections législatives anticipées tenues le 17 novembre. Cette validation fait suite à une délibération officielle dirigée par le président de la juridiction, Mouhamed Badio Camara, lors d’une séance organisée à Dakar.

En avalisant les résultats proclamés précédemment par la Cour d’appel de Dakar, le Conseil constitutionnel a mis fin à toute éventuelle contestation des chiffres issus des bureaux de vote. Ces résultats confirment la victoire écrasante de la coalition Pastef, dirigée par Ousmane Sonko, qui a obtenu une majorité écrasante avec 130 sièges sur les 165 que compte l’Assemblée nationale.

Conformément à l’article 3 de la décision rendue publique, le détail des résultats définitifs, décomposé bureau de vote par bureau de vote, sera publié dans le Journal officiel de la République du Sénégal. Ce document fournira une transparence totale sur le processus électoral, garantissant ainsi la crédibilité et l’intégrité des élections.

Le Conseil constitutionnel, dans son rôle de garant de la régularité des scrutins, a également tenu à rappeler que le processus s’est déroulé dans un climat globalement apaisé. Aucune contestation majeure n’a été soumise devant la juridiction, ce qui témoigne de la maturité politique des différents acteurs impliqués.

Cette étape cruciale pave la voie à l’installation de la 15e législature, prévue dans les prochains jours. Les députés élus auront la tâche importante de représenter les aspirations des Sénégalais, dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux majeurs.

Rufisque : Réunion d’urgence face à une dotation jugée insuffisante de la Contribution Économique Locale

Le Bureau municipal de la ville de Rufisque a tenu une réunion d’urgence ce mardi 26 novembre 2024 à l’hôtel de ville, à la demande du maire. La rencontre a été convoquée suite à la publication de l’arrêté portant répartition de la Contribution Économique Locale (CEL/VA), qui alloue à la ville un montant qualifié de dérisoire : 17 231 396 francs CFA pour l’exercice 2023.

Lors de cette réunion, les membres du Bureau municipal ont examiné en profondeur les enjeux et les implications de cette répartition jugée inadéquate. Selon le communiqué publié à l’issue de cette session, la décision soulève de sérieuses inquiétudes quant à sa capacité à répondre aux besoins financiers de la ville, mettant ainsi en péril son fonctionnement et ses projets.

Le Bureau municipal a donné carte blanche au maire de Rufisque pour engager des discussions avec les autorités étatiques compétentes. L’objectif de ces démarches est double :

Informer sur les graves conséquences financières de la répartition actuelle.

Trouver des solutions urgentes et appropriées pour corriger cette situation.

    En parallèle, il a été décidé de convoquer une réunion élargie du Conseil municipal, incluant des représentants des différentes couches de la population. Cette rencontre vise à partager les détails de la décision gouvernementale, ses implications pour la ville et les actions à envisager pour préserver l’avenir de Rufisque.

    La dotation actuelle de la CEL/VA, qui constitue une part essentielle des ressources financières locales, est jugée largement insuffisante pour couvrir les besoins de fonctionnement et de développement de la ville. Le communiqué de la Cellule de Communication de la Ville de Rufisque met en garde contre les « terribles implications financières » de cette décision, soulignant les menaces qu’elle fait peser sur la « survie de la ville ».

    Le maire de Rufisque est désormais au cœur des négociations pour obtenir des mesures correctives urgentes, et la mobilisation des élus locaux et des citoyens est attendue dans les prochains jours pour soutenir les démarches entreprises.

    Sénégal : Huit arrestations dans une escroquerie en ligne de 3,7 milliards FCFA

    Dans le cadre de l’opération « Serengeti », une initiative internationale de lutte contre la cybercriminalité, Interpol, en collaboration avec la police nationale sénégalaise, a procédé à l’arrestation de huit individus au Sénégal. Parmi eux figurent cinq ressortissants chinois impliqués dans une escroquerie en ligne de type Ponzi d’un montant colossal de 3,7 milliards FCFA.

    Cette opération, qui s’est déroulée du 2 septembre au 31 octobre 2024 dans 19 pays africains, visait des réseaux criminels spécialisés dans les délits financiers en ligne. Le secrétaire général d’Interpol, Valdecy Urquiza, a décrit ces activités comme étant de plus en plus sophistiquées et préoccupantes. Il a expliqué que les infractions identifiées incluaient des systèmes de marketing à paliers multiples et des fraudes à la carte de crédit à grande échelle.

    Dans le cadre de l’opération « Serengeti », Interpol a recensé 35 000 victimes à travers le monde, avec des pertes financières estimées à 193 millions de dollars américains, soit environ 153,4 millions de livres sterling. Cette réussite, selon Urquiza, a été possible grâce à la coopération entre les forces de l’ordre locales et les partenaires du secteur privé, tels que les fournisseurs d’accès à Internet.

    L’arrestation de ces criminels au Sénégal témoigne de la montée en puissance de la cybercriminalité en Afrique et de l’importance des efforts coordonnés pour lutter contre ce fléau. Cette opération internationale souligne également l’urgence de renforcer les capacités de prévention et de répression des délits numériques à l’échelle mondiale.

    Les suspects interpellés sont actuellement en détention et pourraient faire face à des charges graves, dans le cadre des efforts pour traduire en justice les auteurs de ces infractions qui affectent des milliers de victimes à travers le monde.

    Tribunal de Dakar : Samuel Sarr renvoyé au parquet après son déferrement

    Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie sous la présidence d’Abdoulaye Wade, a été déféré ce mardi matin devant le procureur par la Section de Recherches (SR) de Colobane. Cependant, son dossier a fait l’objet d’un retour de parquet, selon des sources judiciaires, reportant ainsi son face-à-face avec le procureur à une date ultérieure, probablement ce mercredi.

    L’ancien ministre a été interpellé vendredi dernier à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass par la police de l’air et des frontières. Cette arrestation fait suite à une interdiction de sortie du territoire émise à son encontre par les gendarmes de la SR de Dakar.

    Samuel Sarr est cité dans une affaire de présumé détournement de fonds, bien que les détails exacts des accusations portées contre lui restent encore à clarifier. Il est actuellement assisté par son avocat, Me Baboucar Cissé, qui assure sa défense dans cette procédure.

    Ce développement judiciaire intervient alors que les autorités poursuivent leurs investigations sur les allégations portées contre l’ancien ministre. Plus d’informations devraient être révélées lors de sa prochaine comparution devant le procureur.

    VIH/Sida au Sénégal : 41 000 personnes touchées, des défis régionaux marqués et des efforts à intensifier

    Le Sénégal reste confronté à une lutte complexe contre le VIH/Sida, avec environ 41 000 personnes vivant actuellement avec le virus. Ce chiffre, qui inclut les anciens et nouveaux cas, témoigne de la persistance de l’épidémie malgré des efforts soutenus au fil des années. Dr Safiatou Thiam, secrétaire générale du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), a récemment partagé ces données et dressé un tableau des défis, notamment régionaux, qui entravent encore la progression vers l’élimination de la maladie.

    Chaque année, environ 1 000 nouvelles infections sont enregistrées dans le pays. Ces cas proviennent principalement de la transmission mère-enfant et des comportements à risque, notamment parmi les jeunes. Dr Thiam précise que cette tranche d’âge reste particulièrement vulnérable en raison de la méconnaissance des moyens de prévention, de la faible utilisation des préservatifs, et parfois d’une sensibilisation insuffisante sur les dangers du VIH/Sida.

    Les régions de Dakar et Thiès, du fait de leur forte densité de population, enregistrent naturellement un grand nombre de cas. Cependant, Kolda est la région la plus préoccupante après ces deux pôles, en raison de sa proximité avec la Guinée-Bissau. Ce pays voisin est l’un des plus touchés par le VIH en Afrique de l’Ouest, et les échanges transfrontaliers intensifient le risque de transmission dans cette région.

    Ziguinchor est également une zone critique, son enclavement et les impacts du conflit armé rendant difficile le déploiement des services de santé. Le manque d’accès aux structures de prévention et de traitement accroît la vulnérabilité des populations locales. D’autres régions comme Tambacounda, qui est un carrefour pour les voyageurs, ou encore Kédougou, où l’activité minière attire des travailleurs de diverses nationalités, affichent également des taux de risque élevés. Kaffrine, avec son rôle de plaque tournante, et Mbour, influencée par le tourisme, s’ajoutent à cette liste des zones vulnérables.

    Ces défis spécifiques à chaque région reflètent une réalité complexe. À Kolda, les déplacements fréquents entre le Sénégal et la Guinée-Bissau exposent davantage la population locale. À Ziguinchor, les effets prolongés du conflit armé ont réduit les infrastructures de santé nécessaires à une prévention efficace et à une prise en charge rapide des nouveaux cas. À Kédougou, les interactions dans les camps miniers, souvent marquées par un manque de sensibilisation et des comportements à risque, renforcent la propagation du virus.

    Malgré ces défis, les progrès dans la lutte contre le VIH/Sida ne sont pas inexistants. Aucun décès lié à la maladie n’a été signalé depuis 2022, signe que les traitements antirétroviraux et les efforts de sensibilisation produisent des effets positifs. Cependant, les zones enclavées et les régions à risques élevés nécessitent des interventions spécifiques et une attention accrue.

    Dr Safiatou Thiam insiste sur la nécessité de renforcer les programmes d’éducation, en particulier pour les jeunes, afin de les sensibiliser à l’importance de la prévention. Elle plaide également pour une approche transfrontalière, notamment dans des régions comme Kolda, afin de réduire l’impact des échanges avec des pays voisins à forte prévalence.

    Un autre point crucial est l’amélioration de l’accès aux services de santé dans les zones reculées et enclavées comme Ziguinchor ou Kédougou. Les infrastructures de prévention et de traitement doivent être renforcées pour permettre un dépistage rapide et un traitement efficace.

    La lutte contre le VIH/Sida au Sénégal reste une priorité nationale, mais elle requiert une approche intégrée, adaptée aux particularités de chaque région. Les efforts conjugués du gouvernement, des organisations locales et des partenaires internationaux seront essentiels pour réduire les nouvelles infections et assurer un soutien aux personnes vivant avec le VIH. En s’attaquant aux causes structurelles et en intensifiant les campagnes de sensibilisation, le Sénégal peut espérer inverser la tendance et progresser vers l’élimination de cette maladie.

    DÉGRADATION DU CLIMAT DES AFFAIRES : La commission conjointe Sénégalo-américaine pour une stratégie de redynamisation

    En réponse à la dégradation du climat des affaires au Sénégal, une commission mixte sénégalo-américaine s’est réunie à Washington pour définir une stratégie de relance économique.

    En août 2024, le climat des affaires au Sénégal a enregistré une dégradation notable, selon les résultats de l’enquête d’opinion menée par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). L’indicateur synthétique, basé sur les soldes d’opinion des chefs d’entreprise, a chuté de 5,2 points par rapport au mois précédent, s’établissant à 90,9. Une situation inquiétante due au pessimisme grandissant au sein des industriels, des entrepreneurs des secteurs du BTP et des prestataires de services. En comparaison annuelle, cet indicateur a perdu 5,4 points, soulignant une tendance défavorable persistante.
    Les principaux facteurs de cette dégradation concernent la faible demande, le recouvrement difficile des créances, l’approvisionnement en matières premières complexe et la fiscalité. Ces problèmes sont particulièrement marqués dans le sous-secteur industriel, où l’opinion des acteurs économiques s’est détériorée, notamment en ce qui concerne la production, les commandes et les perspectives de croissance. Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, la situation est similaire, avec des préoccupations majeures liées à la concurrence déloyale, à l’accès difficile au crédit et au foncier, ainsi qu’à des problèmes de corruption et de fraude.
    Face à cette conjoncture économique difficile, une initiative importante a été prise pour redynamiser l’économie sénégalaise : la tenue d’une commission mixte sénégalo-américaine à Washington, vendredi dernier. Cette rencontre a été l’occasion de discussions approfondies sur l’amélioration du climat des affaires, ainsi que sur des secteurs clés pour l’avenir économique du Sénégal, tels que l’agriculture, l’économie bleue et la technologie. Ces thématiques sont devenues des priorités partagées entre les deux nations, désireuses de mettre en place une stratégie de développement économique durable et d’innovation.

    ORIENTATIONS

    L’initiative a été présidée par Kurt Campbell, secrétaire d’État adjoint des États-Unis, et Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères du Sénégal, et a réuni des délégations multisectorielles des deux pays. Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis à Dakar, les deux parties ont convenu que des réformes économiques substantielles, soutenues par un secteur privé fort et compétitif, étaient essentielles pour stimuler la croissance au Sénégal.
    L’importance de la transparence et de la bonne gestion des finances publiques a été soulignée par les États-Unis, qui ont exprimé leurs félicitations pour les progrès réalisés par le gouvernement sénégalais dans ce domaine. Les discussions ont également permis d’explorer des opportunités pour renforcer la coopération dans le secteur agricole, un pilier de l’économie sénégalaise, ainsi que la mise en place d’une économie bleue durable, visant à valoriser les ressources maritimes tout en préservant l’environnement.
    Les technologies ont également occupé une place centrale dans les échanges, avec l’objectif de moderniser les infrastructures numériques du Sénégal et d’encourager l’innovation. En effet, le développement de partenariats technologiques a été identifié comme un levier stratégique pour soutenir la croissance et la compétitivité du pays.
    À l’issue de cette réunion, un accord a été conclu pour poursuivre les initiatives discutées via des canaux diplomatiques, avec une prochaine réunion de la commission mixte prévue au Sénégal. Ce rendez-vous témoignera de l’engagement continu des deux pays à travailler ensemble pour renforcer les relations bilatérales et soutenir le développement économique du Sénégal.
    Le gouvernement sénégalais a réaffirmé son engagement à mener des réformes rigoureuses dans la gestion des finances publiques et à collaborer avec des institutions internationales telles que le FMI pour assurer la stabilité économique du pays. Les États-Unis, de leur côté, ont exprimé leur volonté de soutenir ces efforts à travers une expertise technique accrue et une assistance via des agences comme USAID et la Millennium Challenge Corporation.
    Cette commission conjointe marque un tournant pour le Sénégal, qui cherche à inverser la tendance négative actuelle et à bâtir les bases d’une économie plus résiliente et prospère.


    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°332 – du 26/11/2024

    🔴 DÉGRADATION DU CLIMAT DES AFFAIRES AU SÉNÉGAL : L’ALLIANCE DAKAR-WASHINGTON POUR INVERSER LA TENDANCE
    🔴 RAPPORT OLT DU CONTEXTE POST-SCRUTIN : « [PAS] DE CONTESTATION DES RÉSULTATS PROVISOIRES », SELON LE FC

    🔴 JEUX AFRICAINS MILITAIRES – TAEKWONDO : LE SÉNÉGAL AJOUTE 2 MÉDAILLES AU BUTIN
    🔴 COUPE D’AFRIQUE DE JUDO DAKAR 2024 : LE SÉNÉGAL EN TÊTE DU CLASSEMENT GÉNÉRAL

    Affaire Samuel Sarr : détention restrictive et conditions difficiles dénoncées

    L’ancien ministre de l’Énergie, Samuel Sarr, actuellement en garde à vue à la Section des recherches de Colobane, fait face à des conditions de détention jugées difficiles, selon des informations rapportées par Leral. Arrêté dans le cadre d’un différend judiciaire l’opposant à Moustapha Ndiaye, actionnaire et ancien président du Conseil d’administration de West African Energy, il est privé de visites, sauf celles de ses avocats.

    Selon une source proche de Samuel Sarr, les membres de sa famille se sont vu refuser tout accès à lui depuis son interpellation, ce qui suscite des critiques. Cette situation est perçue comme une atteinte à ses droits, d’autant que la source rappelle son parcours au service de la Nation, et estime qu’il devrait bénéficier d’un traitement respectueux de sa dignité.

    Outre le différend lié à une transaction de 2 milliards de francs CFA dénoncée par Moustapha Ndiaye, Samuel Sarr a lui-même déposé une plainte contre ce dernier. Cependant, cette plainte, selon ses proches, n’a pas été instruite par les enquêteurs pour des raisons inexpliquées, alimentant des interrogations sur l’équité de la procédure.

    La détention de Samuel Sarr dans ces conditions difficiles relance le débat sur le respect des droits des personnes en garde à vue au Sénégal. Ses proches et ses soutiens appellent à ce qu’il soit traité avec équité et dans le respect des normes en vigueur, tout en espérant une évolution rapide de la situation.

    Saisie record de cocaïne à Koungheul : 235 kg interceptés par les Douanes sénégalaises

    Les Douanes sénégalaises ont réalisé une importante saisie de drogue ce dimanche 24 novembre 2024, dans la localité de Koungheul, dans la région de Kaffrine. Une cargaison de 235 kilogrammes de cocaïne pure, répartie en 210 plaquettes, a été interceptée par les agents de la Brigade mobile de Koungheul, appartenant à la Région douanière du Centre.

    Cette opération, menée à 10 heures du matin, s’est déroulée dans le cadre d’un ciblage d’un véhicule de type pick-up, en provenance d’un pays limitrophe. Lors d’un contrôle minutieux, les agents ont découvert une cachette aménagée entre le châssis et la benne du véhicule, où la drogue était dissimulée. Le conducteur, de nationalité étrangère, a été arrêté et remis aux autorités compétentes.

    Les tests effectués sur la drogue, à l’aide de kits de détection spécialisés, ont été confirmés par le Laboratoire national de la Police technique et scientifique. La valeur estimée de cette cargaison sur le marché illicite s’élève à 18,8 milliards de francs CFA.

    Cette saisie s’inscrit dans une série d’opérations similaires effectuées par les Douanes sénégalaises cette année. Entre mars et novembre 2024, un total impressionnant de 2114 kilogrammes de cocaïne a été intercepté sur le corridor Dakar-Kidira, représentant une valeur marchande de plus de 169 milliards de francs CFA.

    L’Administration des Douanes a réaffirmé sa volonté de lutter contre la criminalité transnationale organisée, en particulier le trafic international de drogues, qui constitue une menace majeure pour la sécurité nationale et régionale. Ces succès témoignent de la vigilance et de l’engagement des forces douanières sénégalaises dans cette lutte.

    Affaire « Amir Abo » : des révélations troublantes sur l’homme d’affaires sénégalais

    Abo Mbacké, connu sous le pseudonyme « Amir Abo », a été placé sous mandat de dépôt pour des accusations d’escroquerie et de blanchiment de capitaux. Cette affaire, qui continue de faire grand bruit, met en lumière des éléments intrigants découverts par la Division des investigations criminelles (Dic).

    Selon le quotidien Libération, l’homme d’affaires est en possession d’un passeport diplomatique sénégalais numéroté 21PD14881, délivré le 14 mars dernier, soit peu avant l’élection présidentielle. Lors d’une perquisition à son domicile situé à Sicap Foire, les enquêteurs ont également saisi des autocollants portant la mention : « His Excellency Amir Abo / Special Adviser to MBS ». Ces initiales renverraient au prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed Ben Salmane. Malgré ces découvertes, Abo Mbacké nie avoir prétendu être un conseiller du dirigeant saoudien.

    En parallèle, l’homme d’affaires fait face à trois plaintes distinctes. Une certaine M. D. Tall lui réclame 100 millions de FCFA, tandis que l’architecte Pierre Goudiaby Atépa accuse Amir Abo d’un impayé de 400 millions de FCFA. Le groupe audiovisuel Gélongal, de son côté, l’accuse d’avoir commandé un projet de film sans honorer ses engagements.

    Les investigations se poursuivent pour faire la lumière sur ces accusations et sur l’origine des fonds impliqués. Les plaignants attendent des réponses et des actions de la justice dans cette affaire complexe et riche en rebondissements.

    Affaire Samuel Sarr : le directeur de la Senelec auditionné, l’enquête se poursuit

    Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie et actuel directeur général de West African Energy (WAE), est placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane depuis vendredi dernier. Son arrestation, survenue à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) alors qu’il rentrait de Dubaï, est liée à une plainte déposée par l’homme d’affaires Moustapha Ndiaye, président du Conseil d’administration de WAE. Ce dernier accuse Samuel Sarr d’abus de biens sociaux, pointant une transaction de 2 milliards de francs CFA jugée suspecte.

    Dans le cadre des investigations, Papa Toby Gaye, directeur général de la Senelec, a été auditionné par les enquêteurs pour fournir des renseignements en tant que représentant de la société. La Senelec détient en effet 15 % des parts de WAE, ce qui en fait un actionnaire stratégique du projet de centrale électrique.

    Cette affaire n’est pas récente. La plainte de Moustapha Ndiaye remonte à plusieurs mois, et Samuel Sarr avait déjà été entendu par les enquêteurs à deux reprises avant son interpellation. Le 14 novembre, accompagné de son avocat Me Baboucar Cissé, il avait nié les accusations portées contre lui et promis de fournir des preuves de son innocence.

    Le lendemain, l’ancien ministre était de retour à la Section de recherches avec les documents en question, espérant lever les soupçons. Cependant, les enquêteurs ont décidé d’approfondir leurs investigations, et Samuel Sarr a été à nouveau convoqué vendredi dernier, jour où il a été placé en garde à vue.

    Selon les informations rapportées par L’Observateur, Samuel Sarr devrait être auditionné à nouveau ce lundi 25 novembre. Cette affaire soulève des interrogations sur la gestion des fonds au sein de WAE et les relations entre ses actionnaires, en particulier entre Samuel Sarr et Moustapha Ndiaye.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°331 – du 25/11/2024

    🔴 WAE – GARDE À VUE POUR DÉTOURNEMENT PRÉSUMÉ DE 8 MILLIARDS F CFA : L’AVOCAT DE SAMUEL SARR NIE EN BLOC
    🔴 BAKEL – 37 CAS DE FEUX DE BROUSSE EN DEUX MOIS : PLUS DE 4 500 HA PARTENT EN FUMÉE !

    🔴 VICTOIRE CONTRE SITEU PAR DÉCISION ARBITRALE : MODOU LÔ SAUVE SON TRÔNE
    🔴 PRÉPARATIFS AFROBASKET / « SI ON NE FAIT PAS LE MINIMUM, JE NE VAIS PLUS DIRIGER CETTE ÉQUIPE » : LE COUP DE GUEULE DU COACH DES « LIONS »

    TOMBEUR DE SITEU PAR DÉCISION ARBITRALE : Modou Lô reste sur le trône !

    Dans une ambiance électrique au stade du « Roi des Arènes », Modou Lô, alias « Kharagne Lô », a conservé son titre de « Roi des Arènes » ce dimanche, mais pas de la manière attendue par les amateurs de lutte.
    Après un combat marqué par une intense confrontation physique et tactique, c’est finalement une décision arbitrale qui a scellé l’issue du duel. Siteu, surnommé « Tarkinda », a reçu plus d’avertissements que son adversaire, permettant ainsi à Modou Lô de rester au sommet de la lutte sénégalaise.
    Le combat, qui avait suscité un immense engouement, n’a cependant pas livré la conclusion spectaculaire espérée. Les deux lutteurs ont rivalisé de prudence et de stratégie, évitant les erreurs fatales. Les avertissements infligés à Siteu par l’arbitre ont finalement pesé lourdement dans la balance, au grand dam du camp du « Tarkinda ».
    Après l’annonce du verdict, Siteu a vivement contesté la décision arbitrale et annoncé son intention de déposer un recours auprès du Comité National de Gestion (CNG) de lutte. « Je n’accepte pas ce verdict. Je n’ai pas perdu ce combat. Ma victoire m’a été volée, et je vais me battre pour que justice soit faite », a-t-il affirmé avec détermination.
    Si la décision arbitrale met fin officiellement au combat, elle laisse derrière elle un goût d’inachevé. Le public, qui espérait un dénouement spectaculaire par une chute, reste sur sa faim.


    Le Dakarois

    Affaire des 8 milliards de WAE : Samuel Sarr au cœur d’un scandale financier

    Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie sous le régime de Me Abdoulaye Wade et ex-directeur général de la SENELEC, se trouve au centre d’une affaire judiciaire liée à des irrégularités financières présumées dans la gestion de la société West Africa Énergie (WAE). Il a été interpellé à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) à son retour d’un voyage à Dubaï, puis remis à la Section de Recherches (SR) de la Gendarmerie nationale.

    Selon des informations obtenues par Dakaractu, cette interpellation découle d’un audit commandité par certains actionnaires de WAE. Parmi eux figurent des personnalités influentes telles qu’Abdoulaye Dia (de Senico), Moustapha Ndiaye, Khadim Ba (banquier), et Arona Dia, ainsi que la SENELEC. Ces derniers avaient sollicité le cabinet Mazars pour examiner la gestion financière de la société.

    L’audit a révélé un trou de 8 milliards de FCFA, suscitant des suspicions sur l’utilisation des fonds de la société. Suite à ces découvertes, une plainte a été déposée par certains actionnaires, mais le dossier est resté au point mort pendant près d’un an. Ce n’est que récemment, sur instruction du procureur, que l’enquête a repris avec une intensité renouvelée.

    Pour sa défense, Samuel Sarr affirme que les fonds en question, déposés sur le compte de WAE par la société Ndar Énergies, lui appartiennent légitimement. Il soutient que cet argent représente le paiement de services rendus à Ndar Énergies dans le cadre d’un contrat de prestation.

    Malgré ces explications, les accusations de mauvaise gestion et de détournement continuent de planer sur lui, d’autant que plusieurs actionnaires s’opposent à sa version des faits. Toutefois, Sarr bénéficie du soutien de deux autres actionnaires de WAE, ce qui divise le groupe de propriétaires.

    L’affaire concerne la centrale électrique du Cap des Bûches, un projet clé pour WAE. La société, qui réunit des investisseurs privés et publics, est au cœur d’un différend sur la transparence de ses finances. Les allers-retours des parties concernées entre la SR et le procureur ont abouti à un mandat d’arrêt émis contre Samuel Sarr, justifiant son interpellation dès son arrivée au Sénégal.

    L’affaire, qui mêle figures influentes et enjeux financiers considérables, soulève des questions sur la gouvernance des entreprises dans le secteur énergétique sénégalais. Les prochaines étapes de l’enquête devraient permettre d’apporter plus de lumière sur les responsabilités dans cette affaire complexe.

    Un scandale qui promet de retenir l’attention des médias et de l’opinion publique.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°330 – du 23 ET 24/11/2024

    🔴 DIPLOMATIE – « ENTRETIEN TRÈS RICHE ET CORDIAL AVEC POUTINE » : DIOMAYE PARLE RUSSE !
    🔴 SCANDALE PRÉSUMÉ DE L’« ASER-GATE » : JEAN MICHEL SENE LIVRE SA PART DE VERITE

    🔴 DÉCÈS DE L’ANCIEN CAPITAINE DU SÉNÉGAL : LA CAF SALUE LA MÉMOIRE DE LOUIS CAMARA
    🔴 ÉLIMINATOIRES AFROBASKET 2025 – VICTOIRE CONTRE LE RWANDA : LE SÉNÉGAL DÉMARRE FORT !

    SCANDALE PRÉSUMÉ DE L’« ASER-GATE » / RÉVÉLATIONS DES AVOCATS D’AEE POWER SÉNÉGAL : 30 milliards F CFA « volatisés » du compte d’avance du projet d’électrification de 1 740 villages

    Le dossier « ASER-GATE » n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Au cours de l’audience de la Cour suprême portant plainte de l’Aser contre l’Arcop, ce jeudi, les avocats d’AEE POWER SÉNÉGAL ont lâché une bombe. Selon des informations exclusives du Dakarois Quotidien, des milliards de francs CFA du compte destiné à l’exécution du projet d’électrification de 1740 villages seraient introuvables.
    En effet, sur un compte d’avance de 56 millions d’euros (presque 37 milliards F CFA destiné au projet), plus de 30 milliards (46 millions d’euros) ont disparu, comme par magie, à en croire les conseils de Saidou Kane, administrateur d’AEE POWER SÉNÉGAL. En réalité, seulement environ 6 milliards F CFA (10 millions d’euros) ont été utilisés dans le cadre du projet. Le reste de l’argent se serait envolé !
    Le Procureur, conscient des répercussions sociales de cette situation, a encouragé les parties à entamer des négociations pour lever les blocages et permettre la poursuite du projet. Il s’agit, d’après le Parquet, de garantir que les populations des zones rurales concernées ne soient pas davantage lésées.
    D’ailleurs, d’après une source du Dakarois Quotidien, des discussions seraient en cours pour trouver un terrain d’entente entre l’ASER, AEE Power Sénégal et AEE POWER EPC. Cette démarche pourrait permettre de relancer un projet dont la suspension prolonge la souffrance des populations rurales en attente d’électrification.


    PLAINTE CONTRE L’ARCOP PORTANT SUSPENSION DU MARCHÉ D’ÉLECTRIFICATION DE 1 740 VILLAGES : La Cour suprême « électrocute » l’Aser

    La Cour suprême a rejeté, ce jeudi, la requête de l’ASER (l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale) visant à suspendre une décision de l’ARCOP (Autorité de Régulation de la Commande Publique) qui bloque un projet d’électrification de 1 740 villages dans plusieurs régions du Sénégal. Au-delà des enjeux juridiques, cette affaire soulève des interrogations sur une disparition présumée de plusieurs milliards de francs CFA du compte destiné à l’exécution de ce projet.

    À l’issue d’une audience ce jeudi, la Cour suprême a débouté l’ASER dans le scandale présumé dénommé « ASER-GATE », selon des informations exclusives du Dakarois Quotidien.
    La requête de l’ASER visait à annuler une décision de l’ARCOP suspendant le projet d’électrification de mille sept cent quarante (1 740) villages dans les régions de Kaffrine, Saint-Louis, Kédougou, Louga et Tambacounda. Ce projet, vital à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales, reste donc bloqué, laissant planer de lourdes incertitudes.
    La Cour suprême, statuant en audience des Référés, a, en la forme, jugé irrecevable l’exception soulevée par l’ASER et recevable l’intervention volontaire de la société AEE Power Sénégal, acteur clé dans la mise en œuvre du projet. Au fond, elle a rejeté la requête de l’ASER tendant à suspendre l’exécution de la décision N°107/2024ARCOP/CRP/DEF de l’ARCOP du 02 octobre 2024. Ce qui maintient la suspension du projet.

    PLAIDOIRIES

    L’Agent Judiciaire de l’État, Bouna Diakhaté, magistrat de profession, qui représentait l’ASER lors du procès, a avancé que le contrat liant AEE POWER SÉNÉGAL et AEE POWER EPC est de la sous-traitance. Par conséquent, il a affirmé que la société sénégalaise n’a aucun intérêt à se constituer.
    Mais, le Premier Avocat Général a relevé qu’il s’agit d’un contrat tripartite entre ces acteurs : l’ASER, AEE Power Sénégal et AEE Power EPC. Ainsi, a-t-il été exhorté à l’ASER à donner suite aux interpellations de l’ARCOP plutôt que d’initier des procédures.
    D’autre part, le Parquet a admis, au même titre que le Juge des Référés, la compétence de l’ARCOP et le caractère inadéquat, voire inopérant, des dispositions légales invoquées par l’ASER.
    Quant au juge, il a pris acte de la décision de la banque SANTANDER qui, en tout état de cause, a choisi de suspendre le financement objet du marché.
    En ce qui concerne les avocats d’AEE POWER SÉNEGAL, ils ont soulevé que le partenariat en l’espèce confère 60 % des parts à l’entreprise sénégalaise, contre 40 % à son homologue espagnole. Ce qui, selon eux, a conduit à un contrat de co-traitance et non de sous-traitance tel souligné par l’Agent judiciaire de l’État. En effet, d’après les conseils de Saidou Kane, administrateur d’AEE POWER SÉNÉGAL, la législation sénégalaise ne parle plus de sous-traitance lorsque la partie initiatrice du projet dispose de plus de 40% des parts mais de co-traitance.

    Penda Thiam

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°329 – du 22/11/2024

    🔴 PLAINTE CONTRE L’ARCOP PORTANT SUSPENSION DU MARCHÉ D’ÉLECTRIFICATION DE 1 740 VILLAGES : LA COUR SUPRÊME « ÉLECTROCUTE » L’ASER
    🔴 PROCLAMATION OFFICIELLE DES RÉSULTATS PROVISOIRES / AVEC SES 130 SIÈGES : « PASTEF » ASSOMME UNE OPPOSITION FRACTURÉE

    🔴 CINQUIÈME ÉDITION DE LA BAL : LE SÉNÉGAL PARMI LES HÔTES
    🔴 LIGUE 1 / VICTOIRE SUR OSLO FA : JARAAF PREND LES RÊNES

    Législatives 2024 : Résultats provisoires, Pastef domine largement avec 130 sièges

    Les résultats provisoires des élections législatives du 17 novembre 2024 ont été proclamés ce jeudi par la Commission nationale de recensement des votes, dirigée par le magistrat Abdoulaye Ba, président de la cour d’appel de Dakar. Ces résultats confirment une victoire écrasante du Pastef, qui décroche 130 sièges à l’Assemblée nationale, soit 78,79 % des voix.

    Répartition des sièges par coalition

    1. Pastef : 130 sièges (78,79 % des voix)

    2. Takku Wallu Sénégal : 16 sièges

    3. Jam Ak Jariñ : 7 sièges

    4. Sàm Sa Kàddu : 3 sièges (notamment Barthélémy Dias, Anta Babacar Ngom et Cheikh Tidiane Youm)

    5. And Nawlé : 1 siège à Gossas

    6. Sénégal Kessé : 1 siège (proportionnelle)

    7. Les Nationalistes “Jël linu moom” : 1 siège

    8. And Bessal Sénégal : 1 siège

    Autres coalitions ayant obtenu un siège

    • Coalition Farlu : 1 député (0,78 %)

    • Coalition Sopi Sénégal : 1 député (0,63 %)

    • And Ci Koolute Ngir Sénégal (AKS) : 1 député (0,59 %)

    La victoire du Pastef, avec une majorité absolue, confirme son poids dominant dans l’échiquier politique sénégalais et laisse présager une forte influence au sein de l’Assemblée nationale. La coalition Takku Wallu Sénégal, en deuxième position, reste loin derrière avec seulement 16 sièges, tandis que les autres coalitions se partagent les sièges restants dans un paysage politique fragmenté.

    La proclamation des résultats définitifs est attendue dans les prochains jours, après d’éventuels recours auprès du Conseil constitutionnel. En attendant, le Pastef semble prêt à imposer son programme avec une majorité écrasante, marquant un tournant dans l’histoire politique du Sénégal.

    Finalisation du projet de loi de finances 2025, campagne agricole et vision 2050 : le Président fixe les priorités

    Au lendemain des élections législatives marquées par une victoire écrasante de la coalition Pastef dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé ce mercredi un Conseil des ministres axé sur les urgences nationales. Cette réunion a permis de dresser une feuille de route claire pour le gouvernement, avec un accent particulier sur la finalisation du projet de loi de finances 2025, la relance de la campagne agricole et la mise en œuvre progressive de la vision Sénégal 2050.

    Le Président a ouvert le Conseil en félicitant les autorités administratives, politiques et techniques pour leur gestion réussie des élections législatives. Il a adressé ses félicitations à Ousmane Sonko, saluant son leadership et son rôle déterminant dans l’obtention de la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Cette victoire, a-t-il affirmé, doit être le point de départ d’une action gouvernementale renforcée et efficace, répondant aux attentes des citoyens sénégalais.

    Cependant, le Chef de l’État a rapidement recentré les débats sur les défis urgents qui attendent le gouvernement. Il a rappelé son attachement à une transformation systémique et cohérente du Sénégal, à travers la mise en œuvre de la vision Sénégal 2050. Cette ambition repose sur plusieurs piliers, notamment le développement économique, la justice sociale et l’amélioration des conditions de vie des populations.

    Le Président a insisté sur la nécessité de finaliser rapidement le projet de loi de finances pour l’année 2025. Ce document, essentiel pour le fonctionnement de l’État et la mise en œuvre des politiques publiques, doit refléter les priorités du gouvernement et répondre aux besoins des populations. Il a demandé au Premier ministre, ainsi qu’aux ministres de l’Économie, du Plan et des Finances, d’accélérer les travaux afin que le projet puisse être présenté en Conseil des ministres dans les délais les plus brefs.

    Ce budget devra non seulement répondre aux urgences sociales et économiques du pays, mais également anticiper les défis à venir, notamment dans les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’éducation, la santé et les infrastructures.

    Le secteur agricole, pilier de l’économie sénégalaise, a également occupé une place centrale dans les discussions. Le Chef de l’État a exhorté le gouvernement à prendre des mesures concrètes pour garantir la protection des producteurs agricoles. Il a notamment insisté sur la fixation d’un prix juste pour le kilogramme d’arachide, principal produit agricole du pays.

    Au-delà de la simple commercialisation, le Président a mis en avant l’importance de moderniser l’industrie nationale de transformation. Il a demandé aux ministres de l’Agriculture et de l’Industrie, en collaboration avec les opérateurs économiques et les industriels, de définir une stratégie commune pour sécuriser les revenus des producteurs et renforcer les capacités de transformation locale.

    Pour structurer ces initiatives, un Conseil interministériel dédié à la campagne de commercialisation agricole sera organisé dans les prochains jours. Ce cadre permettra de coordonner les actions entre les différents acteurs du secteur et de garantir une gestion optimale de la campagne.

    La vision Sénégal 2050, projet phare du Président Bassirou Diomaye Faye, reste au cœur des priorités. Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité d’une transformation systémique qui passe par plusieurs axes :

    • Lutte contre la cherté de la vie : Il s’agit d’assurer une baisse significative des coûts des produits de première nécessité, tout en augmentant le pouvoir d’achat des ménages.
    • Emploi et jeunesse : La création d’opportunités pour les jeunes, à travers des programmes d’employabilité et de développement des compétences, est un impératif.
    • Territorialisation du développement : Les régions doivent devenir des pôles d’innovation et de dynamisme économique, avec un accent particulier sur les secteurs porteurs comme l’agriculture, le tourisme, les mines et les hydrocarbures.
    • New Deal technologique : Le Président a appelé à un investissement accru dans les nouvelles technologies, afin de faire du Sénégal un leader dans la transformation numérique en Afrique.

    Le Chef de l’État a conclu en saluant les efforts du gouvernement, malgré une année marquée par de nombreux défis, dont deux scrutins nationaux majeurs. Il a appelé à une mobilisation renforcée de tous les acteurs, pour traduire en actions concrètes les aspirations du peuple sénégalais.

    Ce Conseil des ministres marque un tournant, avec une feuille de route ambitieuse, mais réaliste. Entre la finalisation du budget, la relance de l’agriculture et la mise en œuvre de la vision 2050, le gouvernement est désormais face à ses responsabilités, avec un seul objectif : faire du Sénégal un modèle de résilience et de prospérité en Afrique.

    Législatives : Bassirou Diomaye Faye adresse des félicitations au Pastef et aux organisateurs du scrutin

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a félicité Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, suite à la large victoire de ce dernier lors des élections législatives anticipées de dimanche dernier. Dans un communiqué publié ce mercredi 20 novembre, le chef de l’État a exprimé son admiration pour l’engagement personnel de Sonko et son leadership, qui ont permis à son parti d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

    Le communiqué du Conseil des ministres a souligné la reconnaissance du président envers Ousmane Sonko pour la performance remarquable de son mouvement, qui a dominé les élections. « Le chef de l’État a adressé ses chaleureuses félicitations à monsieur Ousmane Sonko, Premier ministre et président de Pastef, pour son engagement personnel et son leadership, qui ont permis au parti qu’il dirige d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale », a indiqué le communiqué.

    Outre Pastef, Bassirou Diomaye Faye a également salué les efforts des institutions et des autorités responsables de l’organisation des élections. Le président a exprimé sa gratitude envers les ministres, les autorités administratives, ainsi que les forces de défense et de sécurité qui ont assuré le bon déroulement du scrutin.

    Il a particulièrement mis en avant le rôle crucial de la Direction générale des élections, la Commission électorale nationale autonome (CENA), ainsi que les missions diplomatiques et consulaires du Sénégal pour leur rôle dans l’organisation professionnelle et transparente des élections, tant au niveau national qu’à l’étranger. Le président a aussi salué la mobilisation et la maturité démocratique du peuple sénégalais, qui a voté dans le calme et la sérénité.

    « Le président de la République a félicité le peuple sénégalais pour sa mobilisation et sa maturité démocratique, lors de l’élection des députés de la 15e législature, qui s’est tenue dans le calme et la sérénité », a précisé le communiqué.

    Avec la victoire de Pastef, qui détient désormais une majorité absolue, le parti de Sonko se trouve en position de force au sein de la nouvelle législature. Le communiqué indique que les résultats provisoires, publiés par les commissions départementales de recensement des votes, confirment cette domination. Pastef disposera désormais d’une forte influence pour faire avancer ses réformes et adopter les lois nécessaires à la gestion du pays.

    Quelque 7,3 millions de Sénégalais étaient appelés à voter pour élire 165 députés, dont 15 représentant les citoyens vivant à l’étranger. Quarante et une listes de partis ou coalitions de partis ont participé au scrutin.

    Les résultats définitifs devraient être publiés d’ici vendredi 22 novembre par la Commission nationale de recensement des votes.

    Grâce à cette majorité, Pastef aura une capacité accrue pour orienter les politiques nationales, faire passer des lois et proposer des réformes. Le parti de Sonko a donc désormais les cartes en main pour renforcer sa vision du développement du pays, tout en consolidant son pouvoir au sein de l’Assemblée nationale.

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    Le fisc débloque les comptes bancaires des entreprises de presse : un soulagement pour le secteur

    Les entreprises de presse sénégalaises respirent enfin après des semaines de tension financière. Abdoulaye Diagne, Directeur général des Impôts et Domaines (DGID), a ordonné le déblocage de leurs comptes bancaires, une mesure saluée comme une bouffée d’oxygène pour le secteur.

    Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), a annoncé cette décision dans un communiqué. Selon lui, le DGID a donné des instructions claires à ses services pour lever les blocages qui affectaient ces entreprises.

    « Les comptes des entreprises de presse ont été débloqués selon les instructions qu’il a données à ses services », a déclaré Mamadou Ibra Kane. Il a invité les entreprises concernées à se rapprocher de leurs centres fiscaux pour obtenir les documents de mainlevée nécessaires à la régularisation.

    Pour garantir un suivi rigoureux, le président du CDEPS a demandé aux entreprises de lui signaler tout cas non résolu. Il a également assuré que le DGID reste disponible pour finaliser les éventuelles situations pendantes.

    Cette mesure intervient dans un contexte où plusieurs entreprises de presse peinent à honorer leurs engagements fiscaux, aggravant ainsi leur situation économique déjà fragilisée par une baisse des revenus publicitaires et les effets de la crise économique globale.

    Le déblocage des comptes pourrait permettre aux entreprises concernées de reprendre leurs activités normales, notamment le paiement des salaires, la production de contenu, et l’investissement dans leurs opérations.

    Cette initiative pourrait marquer un tournant dans les relations entre l’administration fiscale et le secteur de la presse. Le CDEPS espère que ce geste sera le début d’un dialogue plus approfondi pour trouver des solutions durables aux problèmes fiscaux et financiers des entreprises médiatiques, un pilier essentiel pour la liberté d’expression et la démocratie au Sénégal.

    Thiès : Incendie dévastateur au marché central, une trentaine de cantines ravagées

    Un incendie d’une violence inouïe a éclaté ce matin aux environs de 5 heures au marché central de Thiès, plus précisément dans le secteur connu sous le nom de Petersen Roukkou Disquette. Le sinistre a réduit en cendres une trentaine de cantines, causant des pertes matérielles estimées à plus d’une centaine de millions de francs CFA selon les premières estimations des commerçants touchés.

    Les propriétaires des cantines détruites ont été pris de court par cet incendie, qui s’est rapidement propagé en raison de la promiscuité des installations et des branchements électriques anarchiques. « Nous avons tout perdu, nos marchandises, nos investissements, et nous sommes maintenant livrés à nous-mêmes », a confié l’un des commerçants désemparés.

    Certains d’entre eux s’interrogent sur leur avenir, tandis que d’autres appellent les autorités locales à intervenir rapidement pour apporter un soutien financier et logistique.

    Les sapeurs-pompiers de Thiès sont arrivés sur les lieux dès les premières alertes. Malgré leur diligence, l’opération de maîtrise des flammes a été compliquée par l’enchevêtrement des cantines et les obstacles créés par les installations électriques non conformes. Ces conditions ont retardé les opérations, permettant aux flammes de causer des dégâts considérables avant d’être totalement éteintes.

    Selon les premières constatations, un court-circuit électrique serait à l’origine de cet incendie. Une enquête a été ouverte pour confirmer cette hypothèse et déterminer les éventuelles responsabilités.

    Ce nouvel incident relance le débat sur la sécurité des marchés au Sénégal, où les incendies, souvent causés par des branchements électriques défectueux ou anarchiques, sont devenus un fléau récurrent. Les commerçants réclament des mesures concrètes pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

    « Nous demandons une réorganisation complète du marché, avec des installations électriques conformes et des voies d’accès dégagées pour permettre aux secours d’intervenir rapidement en cas de sinistre », a plaidé un leader des commerçants du marché central.

    Alors que les victimes comptent leurs pertes et tentent de se relever, cet incendie rappelle l’urgence d’un renforcement des normes de sécurité dans les marchés sénégalais. Les autorités locales et nationales sont désormais attendues pour apporter des solutions durables et un soutien aux sinistrés de ce drame.

    Matam : Les sinistrés des crues attendent toujours les 8 milliards promis par le gouvernement

    À Matam, les sinistrés des récentes crues vivent encore dans une grande précarité, attendant désespérément les 8 milliards de francs CFA promis par le gouvernement pour leur venir en aide. Alors que les eaux du fleuve Sénégal ont retrouvé leur niveau habituel, des milliers de familles continuent de subir les conséquences dévastatrices de cette catastrophe naturelle, sans moyens suffisants pour reconstruire leur vie.

    Yaya Ndiaye, président de l’association Dande Mayo Émergent, a exprimé son indignation face à cette situation lors d’une intervention sur la RFM. « En dehors de quelques sacs de riz et bouteilles d’huile distribués en urgence, les 8 milliards annoncés par les autorités pour soutenir les sinistrés restent introuvables. C’est une promesse qui n’a été que du vent », a-t-il dénoncé.

    Les crues ont détruit des périmètres rizicoles, endommagé des habitations et coupé des routes, laissant de nombreuses familles sans abri. « Ces populations dorment toujours à la belle étoile, sans aide concrète pour reconstruire leurs vies. C’est désolant de voir que rien n’a été fait pour soulager leur souffrance », a ajouté Yaya Ndiaye.

    En plus des pertes agricoles massives, les infrastructures locales ont été gravement touchées, compliquant davantage la reprise des activités. Les sinistrés espéraient que les fonds promis permettraient de financer des mesures comme la reconstruction des habitations, la réhabilitation des périmètres agricoles et la réparation des infrastructures endommagées.

    Cependant, des mois après l’annonce des 8 milliards, aucune trace de ce financement n’a été constatée sur le terrain. La population se sent abandonnée et demande des actions concrètes pour répondre à leurs besoins urgents.

    Les sinistrés et les organisations locales appellent le gouvernement à honorer ses engagements et à accélérer la mise en œuvre des mesures promises. « Nous avons besoin d’actes, pas de discours », martèle un habitant de la zone sinistrée.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°327 – du 20/11/2024

    🔴 NOTE D’ANALYSE TRIMESTRIELLE DE L’ANSD : AUGMENTATION DES PRIX À LA CONSOMMATION DE 1%
    🔴 COP29 EN AZERBAÏDJAN – FONDS SPÉCIAL SUR LES
    PERTES ET PRÉJUDICES : LE SÉNÉGAL MILITE POUR LE RENFORCEMENT DE LA DOTATION

    🔴 QUALIFS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI : PAPE THIAW CLÔT L’INTÉRIM EN APOTHÉOSE !

    Éliminatoires CAN 2025 : Le Sénégal conclut en beauté face au Burundi

    Déjà qualifiés et premiers de leur groupe, les Lions du Sénégal ont conclu leur campagne des éliminatoires avec brio en s’imposant 2-0 contre le Burundi au Stade Abdoulaye Wade, ce mardi.

    Habib Diarra a été le héros du match, inscrivant un doublé (35’, 50’), ses premiers buts en sélection nationale.

    Avec cette victoire, l’équipe dirigée par Pape Thiaw termine invaincue dans le groupe L, totalisant 16 points et consolidant sa position en tant que favorite pour la CAN 2025 au Maroc.

    MARCHÉ DE L’UMOA – LEVÉE DE FONDS INFÉRIEURE AUX ATTENTES : Le Sénégal en route de perdre son statut de pays « business friendly » ?

    Le vendredi 15 novembre 2024, l’État du Sénégal, en partenariat avec UMOA-Titres, a procédé à une émission de Bons et Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT) via une adjudication ciblée. Cette opération visait à mobiliser 130 milliards FCFA pour répondre aux besoins de financement public. Cependant, l’opération n’a permis de lever que 91,78 milliards FCFA, soit une baisse de 30 % par rapport à l’objectif initial.
    Cette adjudication, réservée aux spécialistes en valeurs du Trésor (SVT), portait sur trois maturités différentes : 28 jours, 364 jours et 3 ans. En dépit d’une offre globale de 133,78 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 102,91 %, seulement 68,61 % de cette somme ont été retenus, en raison des exigences des investisseurs qui réclamaient des rendements plus attractifs.
    Dans le détail, les Bons du Trésor à 28 jours ont permis de mobiliser 51,66 milliards FCFA à un taux moyen pondéré de 6,72 %, tandis que ceux à 364 jours ont rapporté 38,64 milliards FCFA avec un rendement moyen de 7,43 %. L’Obligation Assimilable du Trésor à 3 ans a, quant à elle, généré 1,48 milliard FCFA avec un rendement moyen de 7,89 %.
    Les rendements proposés lors de cette opération étaient inférieurs à ceux des précédentes émissions, reflétant une gestion stricte de la dette publique dans un contexte de demandes accrues des investisseurs pour des rendements plus élevés. Cette stratégie témoigne de la volonté de l’État sénégalais de maintenir un équilibre entre ses besoins de financement et des conditions d’emprunt favorables.
    L’adjudication ciblée, qui exclut les investisseurs non agréés par les SVT, illustre le rôle clé des intermédiaires dans la gestion des opérations de levée de fonds. Cette performance en demi-teinte marque une étape importante dans les efforts du Sénégal pour optimiser sa stratégie d’endettement public.

    Législatives anticipées au Sénégal : Pastef largement en tête, en attendant les résultats officiels

    Les élections législatives anticipées du 17 novembre dernier ont marqué un tournant dans le paysage politique sénégalais. Alors que la Commission nationale de recensement des votes entame demain, 20 novembre, à 10 heures, à la salle 4 du palais de justice de Dakar, le dépouillement officiel des résultats, les premières tendances indiquent une victoire éclatante du parti Pastef dirigé par Ousmane Sonko.

    Selon les projections issues des urnes et rapportées par le journal Le Témoin, Pastef aurait remporté une majorité écrasante, raflant 41 des 46 départements du Sénégal. Cela se traduirait par une majorité parlementaire estimée à 131 députés, confirmant l’élan populaire derrière le parti.

    Cette victoire, si elle est confirmée, marquera une nouvelle phase dans la politique sénégalaise, avec une nette prise de pouvoir par un parti d’opposition, autrefois marginalisé.

    Derrière Pastef, la coalition Takku Wallu, menée par l’ancien président Macky Sall, se positionne en deuxième place avec seulement 16 députés. Une performance décevante pour l’ancien chef d’État, qui peine visiblement à mobiliser un électorat autrefois acquis à sa cause.

    En troisième position, la liste Jamm ak Njariñ de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, quant à elle, ne décroche que sept sièges. Ce score, bien que modeste, souligne la fragmentation de l’opposition face à la montée en puissance de Pastef.

    La Commission nationale de recensement des votes, présidée par des magistrats, a pour mission de compiler les données des commissions départementales et de proclamer officiellement les résultats. Ces travaux détermineront la répartition définitive des sièges à l’Assemblée nationale et valideront les tendances observées depuis dimanche.

    Cette élection législative anticipée pourrait redessiner le paysage institutionnel du Sénégal. Une majorité absolue pour Pastef offrirait à Ousmane Sonko une latitude politique considérable, notamment dans l’adoption de lois et la conduite des réformes. Cependant, cette montée en puissance suscite également des interrogations sur la gestion de l’après-victoire et sur la capacité de Pastef à maintenir une cohésion nationale dans un contexte parfois tendu.

    Le Sénégal retient son souffle dans l’attente des résultats officiels, qui pourraient sceller un tournant historique dans la gouvernance du pays.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°326 – du 19/11/2024

    🔴 MARCHÉ FINANCIER DE L’UMOA – NON ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE MOBILISATION : DAKAR EN PERTE D’ATTRACTIVITÉ ?
    🔴 POUR PRÉVENIR UNE DUALITÉ AU SOMMET : DES EXPERTS SUGGÈRENT À SONKO DE CHOISIR LA PRÉSIDENCE DU PARLEMENT

    🔴 SÉNÉGAL VS BURUNDI – DERNIER MATCH POUR CONVAINCRE AVANT LA SÉLECTION D’UN COACH : PAPE THIAW JOUE LA DER
    🔴 COMBAT ROYAL CONTRE MODOU LÔ – OPEN PRESS À DIONWAR : SITEU PROMET D’APPORTER LA COURONNE

    Élections législatives 2024 : le Forum Civil livre son bilan et ses recommandations

    Le Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International, a présenté son bilan des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. À travers un document détaillé, l’organisation a partagé ses observations sur le déroulement du scrutin, soulignant ses aspects positifs tout en formulant des recommandations pour consolider le processus démocratique sénégalais.

    Dans le cadre de son Programme Redevabilité électorale, financé par Open Society Foundations, le Forum Civil a déployé une mission d’observation électorale basée sur trois piliers :

    1. Monitoring de la violence et observation à long terme : 46 observateurs ont été mobilisés pour surveiller les éventuels incidents avant et après le scrutin.
    2. Observation à court terme : le jour du vote, 280 observateurs ont été répartis dans tout le pays.
    3. Coordination centrale : un quartier général électoral, dirigé par Birahim Seck et des experts électoraux, a supervisé l’ensemble des opérations.

    Un site web dédié aux élections a également été lancé, permettant un accès transparent aux rapports et résultats produits tout au long du processus.

    Observations principales

    Ouverture des bureaux de vote

    • 78 % des bureaux ont ouvert à l’heure, tandis que 22 % ont connu des retards dus à des absences de membres, des lacunes en matériel électoral ou des problèmes organisationnels.
    • La présence féminine dans les bureaux de vote reste notable : 14 % des présidents de bureau et 41 % des assesseurs étaient des femmes.
    • 98 % des bureaux étaient accessibles, et l’urne a été vérifiée comme vide dans 99 % des cas avant le début du vote.

    Déroulement du scrutin

    • Les procédures ont été respectées dans une majorité écrasante des bureaux observés.
    • Le secret du vote a été garanti dans 99 % des bureaux grâce à un bon aménagement des isoloirs.
    • La sécurité a été assurée dans 99 % des centres de vote, reflétant une organisation maîtrisée malgré quelques défis logistiques.

    Clôture et dépouillement

    • Les procédures de dépouillement ont été respectées dans presque tous les bureaux, avec des incidents mineurs signalés dans seulement 2 % des cas.
    • La présence des scrutateurs a varié : 45 % des bureaux ont compté quatre scrutateurs, mais dans 35 %, moins de quatre étaient présents.

    Recommandations du Forum Civil

    Pour renforcer la transparence et la paix postélectorale, l’organisation propose :

    À l’État

    • Assurer le respect des prochaines étapes du processus électoral, conformément au cadre légal.

    Aux acteurs politiques

    • Utiliser les voies de recours légales en cas de contestation.
    • Éviter tout recours à la violence et bannir les discours de haine.
    • Impliquer davantage les femmes dans les instances décisionnelles.

    Aux médias

    • Maintenir une couverture éthique et s’abstenir de propager des discours haineux ou des fausses informations.

    Aux citoyens

    • Respecter l’ordre public et s’abstenir de comportements susceptibles de troubler la sérénité nationale.

    Le Forum Civil a salué la maturité politique du peuple sénégalais, qui a permis la tenue d’un scrutin calme et transparent. Il a également félicité l’administration électorale pour son efficacité malgré le caractère anticipé des élections. Toutefois, des actes de violence isolés ont été regrettés, rappelant les défis sécuritaires auxquels le pays fait face.

    Élections législatives 2024 : Macky Sall félicite le Pastef et salue la maturité démocratique du Sénégal

    L’ancien président de la République, Macky Sall, a tenu à adresser un message de félicitations à la coalition Pastef pour sa victoire aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Dans une déclaration empreinte de respect pour le choix du peuple, le leader de la coalition Takku Wallu Sénégal a également salué la vitalité démocratique et républicaine du Sénégal.

    « Le peuple souverain s’est clairement exprimé, confirmant une fois de plus sa maturité politique, son attachement aux valeurs républicaines et à la démocratie, socles de notre cohésion sociale et de notre vivre-ensemble », a déclaré Macky Sall. Avec dignité, il a reconnu le succès de ses adversaires tout en remerciant les électeurs qui ont soutenu sa liste.

    « Je voudrais dans le même élan remercier tous mes compatriotes sans exclusive, hommes, femmes, jeunes des villes, du monde rural et de la diaspora, et exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui ont bien voulu porter leurs suffrages sur la liste que j’ai eu l’honneur de diriger », a-t-il ajouté.

    Macky Sall a également rappelé l’importance du respect des institutions et du choix populaire comme fondements de la cohésion nationale. Reconnaissant dans le peuple sénégalais « un grand peuple, une grande nation », il a encouragé la nouvelle majorité à travailler pour le bien commun et à répondre aux attentes élevées des citoyens.

    Bien que désormais dans l’opposition, Macky Sall a laissé entendre que son rôle et celui de sa coalition ne s’arrêteraient pas à ce scrutin. Ils se positionnent comme des acteurs engagés pour la défense des intérêts du Sénégal et la préservation de sa démocratie, tout en souhaitant le succès à la nouvelle majorité parlementaire.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°325 – du 18/11/2024

    🔴 VICTOIRE À LA PRÉSIDENTIELLE ET AUX LÉGISLATIVES : LA CONFIRMATION !
    🔴 LÉGISLATIVES 2024 – RAPPORT DE CLÔTURE DU FORUM CIVIL : PRÉSENCE MINIMALE DES MANDATAIRES LORS DU DÉPOUILLEMENT

    🔴 PROCÈS CONTRE TFC ET GFC POUR RUPTURE ABUSIVE DE CONTRAT : EL HADJI MBAYE BADJI EMPOCHE 14 MILLIONS F CFA
    🔴 BOXE – MIKE TYSON APRÈS SON RETOUR RATÉ : « [ CETTE] DÉFAITE A UN GOÛT DE VICTOIRE »

    Législatives 2024 : Pastef domine largement dans les résultats provisoires

    Les résultats des élections législatives de 2024 continuent de tomber au fur et à mesure du dépouillement des votes, et la coalition Pastef semble bien partie pour obtenir une large majorité. Selon les premières tendances qui émergent des résultats affichés, Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, arrive en tête dans une grande majorité des centres de vote à travers le Sénégal, consolidant sa position de force politique dans le pays.

    Dans plusieurs régions stratégiques, le parti semble avoir largement devancé ses concurrents. Des villes comme Ziguinchor, Touba, Diourbel, Saint-Louis, Sédhiou, Mbour et Linguère figurent parmi les zones où Pastef a remporté une victoire nette. Les résultats préliminaires indiquent également que la coalition a enregistré un fort soutien dans la diaspora, où le taux de participation semble avoir été élevé malgré les obstacles logistiques.

    Une victoire marquante a été obtenue par Ousmane Sonko lui-même, qui a remporté son bureau de vote à Ziguinchor, une zone traditionnellement contestée par l’opposition. Le leader de Pastef a ainsi confirmé son enracinement profond dans le sud du pays, affirmant sa position de leader d’opinion auprès des électeurs sénégalais.

    Cependant, Pastef a également infligé des défaites notables à des figures emblématiques de l’opposition. Barthélémy Dias, maire de Dakar et tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, ainsi qu’Amadou Ba, deuxième à la présidentielle de 2024 et ancien Premier ministre, ont été battus dans leurs propres bureaux de vote. Ces résultats témoignent de la dynamique ascendante du parti de Sonko, qui semble avoir su mobiliser une large base électorale au-delà de ses bastions traditionnels.

    L’un des points marquants de cette élection a été la participation des électeurs, qui semble avoir été moins élevée que lors de la présidentielle de mars 2024 (61,3%). Pourtant, elle est restée comparable à celle des législatives de 2022 (46,6%), ce qui montre une mobilisation générale encore solide, bien que moins forte qu’en mars dernier. Cette participation moyenne pourrait être expliquée par la nature des élections législatives, qui suscitent généralement un intérêt moindre comparé à la présidentielle.

    Malgré la sérénité globale du scrutin, la coalition Takku Wallu Sénégal, dirigée par l’ex-président Macky Sall, a vivement contesté les résultats. Dans un communiqué, elle a dénoncé ce qu’elle appelle une « fraude massive » orchestrée par Pastef pour influencer les résultats. Cette accusation de fraude n’est pas nouvelle dans le contexte politique sénégalais, mais elle vient raviver les tensions entre les deux grandes forces politiques du pays.

    D’autres acteurs politiques et organisations de la société civile ont salué le bon déroulement global de l’élection et l’absence d’incidents significatifs. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a souligné la bonne organisation de ce scrutin, malgré les accusations de fraude.

    Les projections des résultats définitifs devraient être disponibles dans les heures à venir, avec une analyse plus précise des tendances et de la composition du futur Parlement sénégalais. Toutefois, il semble que Pastef soit bien en position pour obtenir une large majorité à l’Assemblée nationale et ainsi pouvoir poursuivre son agenda politique de rupture et de justice sociale, un programme qui a fait sa popularité lors des élections précédentes.

    Avec une dynamique de plus en plus forte au sein de l’opposition, les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour le paysage politique sénégalais, où les débats sur la gouvernance, les réformes et l’avenir démocratique du pays devraient s’intensifier.

    COMMUNIQUÉ : la Coalition Takku Wallu Sénégal dénonce les innombrables irrégularités de nature à entacher la sincérité du vote au Sénégal et dans la diaspora.

    A quelques heures de la clôture du scrutin pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, la Coalition Takku Wallu Sénégal dénonce avec la dernière énergie les innombrables irrégularités de nature à entacher la sincérité du vote au Sénégal et dans la diaspora.

    La coalition Takku Wallu Sénégal exprime  sa vive préoccupation par apport à la mascarade et au sabotage du scrutin a Touba et environs. Les bulletins de vote et les listes de ses représentants et mandataires de bureaux de votes ont fait l’objet de rétention de la part des autorités administratives.

    A Mbour jusqu’à 13h 30 près de 2000 électeurs ne savaient pas où voter ! Des bourrages d’urnes sont signalés à ZIGUINCHOR ! A Kadam – Beinteigner – Toglou dans la commune de Diass, des irrégularités manifestes nous ont été signalées  au bureau 2 et la qualité de l’encre indélébile pose problème !

    A Paris des vidéos démontrent les travers constatés dans l’organisation du vote.

    Par conséquent , la Coalition Takku Wallu Sénégal tient le Ministre de l’intérieur, le Général Jean Baptiste Tine pour responsable de cette mascarade indigne de notre grande démocratie, reconnue comme majeure de par le monde. Monsieur le Ministre de l’intérieur votre responsabilité qu’il vous faudrait bien mesurer est d’organiser un scrutin régulier et  transparent et non de faire gagner votre camp. Le Sénégal a dépassé ce type de pratique d’un autre âge au regard de notre trajectoire démocratique.

    La Coalition Takku Wallu Sénégal interpelle également la Cena chargée de la supervision des opérations électorales en plus  de ses prérogatives propres. Son silence et son inaction devant une telle forfaiture et un tel sabotage pourraient être compris comme une complicité passive ou un choix délibérément  partisan.

    En tout état de cause, la Coalition Takku Wallu Sénégal prend à témoin, l’opinion nationale et internationale devant cette fraude massive organisée par le  PASTEF avec la complicité active de l’administration

    La coalition Takku Wallu  Sénégal compte ainsi saisir ses conseillers juridiques pour l’annulation pure et simple du vote à Touba, où manifestement la sincérité du vote a été fortement entachée d’irrégularités

    La Coalition Takku Wallu Sénégal appelle les démocrates et républicains à s’opposer avec détermination à toute stratégie de sabotage et de confiscation du suffrage des citoyens sénégalais.

    Fait à Dakar, le 17 novembre 2024

    Sénégal – Élections législatives du 17 novembre 2024 : suivez les dernières informations du déroulement des votes

    Sénégal – Élections législatives du 17 novembre 2024 : suivez les dernières informations du déroulement des votes

    • Tragique accident sur la route de Mbour : quatre jeunes de Mbounka Bambara perdent la vie

    • Guédiawaye en deuil : Aïssata Sankharé, dernière des collégiennes noyées, retrouvée sans vie

    • Guinguinéo : Une commerçante retrouvée morte dans d’effroyables circonstances à la gare ferroviaire abandonnée

    • Mansour Faye face à la justice : l’ancien ministre nie toute culpabilité dans la gestion du fonds anti-Covid

    Élections législatives au Sénégal : 104 observateurs de la CEDEAO et de l’UA déployés pour garantir la transparence

    Les Commissions de la CEDEAO et de l’Union Africaine ont annoncé l’arrivée au Sénégal de leur Mission conjointe d’Observation Électorale, composée de 104 observateurs de court terme issus de 20 États membres africains. Cette mission est déployée dans le cadre des élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024.

    La mission conjointe, arrivée les 12 et 13 novembre, a pour mandat d’observer les derniers jours de la campagne électorale, les opérations de vote le jour du scrutin, et les procédures de clôture et de dépouillement des voix. Ce travail s’effectuera de manière indépendante, objective et impartiale, conformément aux standards internationaux et au cadre légal sénégalais.

    La délégation est conduite par des figures expérimentées : SEM Francis Alex Tsega, ancien ambassadeur du Ghana près le Royaume d’Espagne, pour la CEDEAO, et SEM Calixte Aristide Mbari, chef de la Division de la Démocratie, des Élections et du Constitutionnalisme de l’Union Africaine, pour l’UA.

    Les observateurs incluent des représentants d’Organes de Gestion des Élections (OGE), des organisations de la société civile, des universitaires et des experts électoraux. Leur objectif est de garantir la transparence du scrutin et de formuler, si nécessaire, des recommandations pour renforcer le processus électoral sénégalais.

    La mission prévoit de collaborer avec les acteurs locaux et internationaux du processus électoral pour collecter des informations et partager ses observations. Une déclaration préliminaire sur le déroulement des élections sera présentée le 19 novembre 2024, suivie d’un rapport final détaillé qui sera accessible aux parties prenantes sénégalaises.

    Ce déploiement massif d’observateurs témoigne de l’intérêt de la CEDEAO et de l’Union Africaine pour la stabilité et la crédibilité des élections au Sénégal. Alors que le pays s’apprête à vivre un moment clé de son histoire politique, cette mission conjointe apporte une garantie supplémentaire d’un processus démocratique respectueux des règles.

    Coalition Takku Wallu Sénégal : Message du Président d’honneur Abdoulaye Wade en prévision des élections du 17 novembre 2024

    Dans un contexte politique marqué par des enjeux cruciaux pour l’avenir du Sénégal, le Président d’honneur de la Coalition Takku Wallu Sénégal, Abdoulaye Wade, a adressé un message fort à l’ensemble des Sénégalais, des militants du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), et des membres de la coalition. Ce message, empreint d’espoir et de mobilisation, vient à un moment décisif à l’approche des élections du 17 novembre 2024.

    Lors d’une rencontre de courtoisie avec une délégation de la Coalition Takku Wallu, Abdoulaye Wade a exprimé sa satisfaction quant aux échanges fructueux qui ont eu lieu. « Ces moments d’échange me touchent profondément et réaffirment notre détermination à préserver et à défendre ensemble les valeurs et les acquis qui font la fierté de notre pays », a-t-il déclaré. Ce rendez-vous a permis de renforcer les liens au sein de la coalition et de confirmer l’engagement collectif en faveur de l’avenir du Sénégal.

    La coalition, par sa diversité et sa force, incarne un véritable esprit d’unité nationale et un engagement sincère pour l’intérêt général. Abdoulaye Wade a salué les efforts des membres pour réconcilier les Sénégalais autour de valeurs partagées telles que l’espoir, la justice et la stabilité. « Vous êtes la voix de l’espoir, de la justice et de la stabilité. Votre engagement est essentiel pour maintenir notre cohésion sociale et préserver la paix », a-t-il affirmé.

    Dans son allocution, Abdoulaye Wade a tenu à souligner l’importance de la jeunesse dans le processus politique et le développement du pays. « Je suis particulièrement fier de la place que vous accordez à la jeunesse, cette jeunesse qui est notre force et notre avenir », a-t-il insisté. En s’adressant aux étudiants, aux jeunes entrepreneurs et à l’ensemble des jeunes citoyens, il a lancé un appel vibrant : « Croyez en vos capacités, prenez part à l’action politique, car le Sénégal a besoin de vous, de votre énergie, de vos idées et de votre engagement ».

    Fidèle à son engagement pour un Sénégal stable et démocratique, Abdoulaye Wade a mis en garde contre les dérives susceptibles de menacer la démocratie du pays. Il a exhorté tous les citoyens, militants et sympathisants à se mobiliser pour soutenir la Coalition Takku Wallu lors des élections à venir. « Le Sénégal ne doit jamais sombrer dans des dérives qui mettraient en péril notre démocratie et notre stabilité. J’invite tous les Sénégalais à soutenir notre coalition pour garantir un avenir prospère », a-t-il lancé.

    À quelques jours des élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024, ce message du Président Abdoulaye Wade sonne comme un appel à la mobilisation générale. Il a insisté sur l’importance d’assurer un équilibre des pouvoirs, nécessaire pour un développement harmonieux et durable du Sénégal.

    Le message du Président Abdoulaye Wade s’est conclu par une prière pour le Sénégal, invoquant la bénédiction divine pour guider le pays sur la voie de la paix, de l’unité et du progrès. « Que Dieu bénisse le Sénégal et nous guide sur la voie de la paix, de l’unité et du progrès », a-t-il souhaité avec ferveur.

    Avec ce discours inspirant, Abdoulaye Wade réaffirme sa vision pour un Sénégal uni et prospère, et appelle tous les citoyens à prendre part activement à la construction de l’avenir du pays. La Coalition Takku Wallu Sénégal, par son engagement et sa diversité, se présente comme un acteur clé pour les échéances à venir.

    En attendant les élections du 17 novembre 2024, le Sénégal est à un tournant. Cette période électorale s’annonce cruciale pour l’avenir du pays, et chaque citoyen est invité à faire entendre sa voix pour bâtir un Sénégal plus juste et plus fort.

    ENTRE INONDATIONS DANS LE NORD-EST, DIFFICULTÉS ÉCONOMIQUES ET FAIBLE RETRAIT DES CARTES D’ÉLECTEURS : Les Sénégalais auront-ils la tête au vote ?

    Alors que les législatives anticipées se tiennent ce dimanche 17 novembre 2024, plusieurs facteurs risquent de compromettre une forte participation. Des inondations au nord et à l’est, un faible retrait des cartes d’électeurs, et une situation économique difficile pourrait constituer autant de freins pour de nombreux citoyens.

    Sur les 278 736 cartes d’électeurs disponibles, seules 16 660 ont été retirées au 8 novembre, soit un maigre taux de 5,98 %. Cela signifie que 94,02 % des cartes restent encore en attente de distribution, soit 262 076 électeurs potentiels non équipés pour voter.

    Dans certaines régions, les taux de retrait sont particulièrement inquiétants. Kaffrine enregistre le pourcentage le plus élevé avec 9,33 %, suivi de Dakar à 8,89 %, tandis que Kolda affiche un taux alarmant de 0,04 %. À Médina Yoro Foula, aucune carte n’a encore été récupérée. Même dans la capitale, où le taux de retrait atteint 31,37 % pour le département de Dakar, les efforts de sensibilisation des autorités semblent insuffisants pour inverser la tendance.

    L’IMPACT DES INONDATIONS

    Les inondations qui ont frappé les régions du Nord et de l’Est pourraient également favoriser l’abstentions aux législatives. À Saint-Louis, Podor, Dagana ou Bakel, des milliers de familles vivent toujours dans des conditions extrêmement précaires. Selon les estimations, la région de Saint-Louis compte plus de 8 000 sinistrés, dont beaucoup n’ont toujours pas d’abri stable.

    Dans des zones comme Séroum, Ouro Hamady Bagga et les villages alentours, des familles dorment à la belle étoile, sans protection contre les moustiques ou les intempéries. Ces conditions difficiles, combinées à l’absence de solutions d’hébergement, laissent penser que ces populations sinistrées auront d’autres préoccupations que le vote ce dimanche.

    UNE ÉCONOMIE EN CRISE, UN CHÔMAGE EN HAUSSE

    À ces difficultés s’ajoute la crise économique qui affecte lourdement les ménages. Selon l’Enquête nationale sur l’emploi au Sénégal (ENES), le taux de chômage (élargi) a grimpé à 21,6 % au deuxième trimestre 2024, contre 18,6 % un an plus tôt. La hausse du coût de la vie, couplée à cette montée du chômage, dissuade de nombreux électeurs, notamment ceux vivant loin des centres de vote, qui n’ont pas les moyens de se déplacer.

    Malgré ces défis, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a assuré que les écoles utilisées comme refuges pour les sinistrés ont été libérées et rendues disponibles pour servir de lieux de vote dans le Nord. Il reste à savoir si ces mesures suffiront à atténuer les effets des multiples crises qui pèsent sur les populations.

    Lors de la dernière élection présidentielle, le taux de participation était estimé à 61,30 %. Cette année, le contexte économique et social laisse craindre une baisse significative. Le Sénégal devra peut-être composer avec une abstention élevée, reflet d’une population partagée entre les contraintes du quotidien et l’exercice de son devoir citoyen.

    La Dakaroise

    À MOINS DE 48 HEURES DES LÉGISLATIVES : Badara Gadiaga attaqué par des nervis à la TFM après son discours courageux face à Boubacar Camara

    Le climat politique sénégalais, déjà tendu à l’approche des élections législatives anticipées de ce dimanche 17 novembre 2024, est de nouveau marqué par un incident inquiétant. Badara Gadiaga, chroniqueur de l’émission « Jakaarlo » diffusée sur la TFM, a été pris pour cible par des nervis à la fin de l’émission de ce vendredi.
    Joint par « Le Groupe Le Dakarois », Badara Gadiaga a raconté son agression. Selon lui, deux pick-up remplis de nervis ont fait irruption dans les locaux de la chaîne dès la fin de l’émission. “Ils sont venus directement sur le plateau pour me menacer. Ils m’ont demandé pourquoi j’ai manqué de respect à Boubacar Camara. Des personnes présentes dans les locaux m’ont permis de quitter les lieux avant qu’ils ne puissent faire quoi que ce soit”, explique le chroniqueur.
    Ces menaces interviennent après les propos que Badara Gadiaga a tenus contre Boubacar Camara, anciennement critique du Premier ministre mais désormais soutien affiché et défenseur virulent de « Pastef ». Dans l’émission, le chroniqueur a dénoncé l’attitude qu’il juge contradictoire et opportuniste de Camara. “Celui qui choisit le larbinisme, cela l’engage. J’ai choisi d’être libre”, a déclaré Gadiaga, ajoutant qu’il refuse de cautionner les actes qu’il considère comme hypocrites et indignes de la part de certains responsables politiques.
    En effet, Badara Gadiaga a critiqué Boubacar Camara pour son changement de position subit, rappelant qu’il avait précédemment accusé l’actuel Premier ministre d’« aventurier. « Comment peut-on aujourd’hui faire l’éloge de ceux que l’on traitait de tous les noms hier ? », a-t-il lancé, avant de fustiger ce qu’il appelle « des nominations acquises dans l’indignité” ».
    Ces propos semblent avoir profondément heurté les sympathisants de Boubacar Camara. À peine l’émission terminée, des hommes de main ont pris d’assaut les lieux, sommant Gadiaga de ne plus parler ainsi de leur leader.
    Badara Gadiaga, connu pour son courage, dénonce fermement cette tentative d’intimidation. « Personne ne pourra m’empêcher de donner mon avis sur des questions qui concernent le pays », a-t-il réaffirmé.
    À moins de 48 heures du scrutin, ces actes de violence risquent d’assombrir davantage une campagne déjà marquée par des polémiques, discours violents et des affrontements.


    Le Dakarois

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°324 – du 16 ET 17/11/2024

    🔴 INONDATIONS AU NORD ET À L’EST, FAIBLE RETRAIT DES CARTES D’ÉLECTEURS, PROBLÈMES ÉCONOMIQUES : MOTIFS D’ABSTENTION AUX LÉGISLATIVES ?
    🔴 PRÉTENDUE IMPLOSION DE L’INTER-COALITION DE L’OPPOSITION À DAKAR : ZAHRA IYANE THIAM DISSIPE LE BROUILLARD

    🔴 SÉNÉGAL VS BURUNDI – POUR REMPLIR LE STADE ABDOULAYE WADE : LES BILLETS À PRIX CASSÉS
    🔴 NIGÉRIA – JEUX AFRICAINS MILITAIRES : L’ASFA REÇOIT LE DRAPEAU NATIONAL

    Zahra Iyane Thiam : Une intercoalition stratégique pour l’unité de l’opposition

    Face aux défis imposés par le contexte politique sénégalais, Zahra Iyane Thiam, figure centrale de la coalition Jàmm ak Njariñ, a salué la formation d’une intercoalition historique entre son mouvement et deux autres coalitions de l’opposition, Takku Wallu Sénégal et Sàmm Sa Kaddu. Ce rapprochement stratégique a pour objectif de maximiser les chances de l’opposition dans les élections législatives anticipées, en évitant la fragmentation des voix.

    Lors d’une déclaration, Zahra Iyane Thiam a qualifié cette initiative de « décision historique et responsable », soulignant qu’elle représente une véritable alternative pour le peuple sénégalais face au régime actuel. Selon elle, cette alliance s’inscrit dans une logique de complémentarité et de convergence des forces :

    « Cette alliance stratégique, loin d’être un rapprochement contre nature, s’inscrit dans une dynamique de complémentarité et de convergence autour de l’objectif commun : garantir une victoire claire et nette de l’opposition, pour le bénéfice exclusif du peuple sénégalais. »

    Zahra Iyane Thiam a également insisté sur l’importance d’éviter l’éparpillement des voix, un risque majeur dans le système de scrutin majoritaire départemental. Ce mode de scrutin favorise les coalitions les mieux structurées et unies, rendant nécessaire une stratégie coordonnée pour l’opposition.

    « Notre union, fruit de la réflexion et du courage politique, permet de maximiser nos chances tout en donnant au peuple sénégalais une réelle opportunité de changement, dans l’unité et la cohérence. »

    La mise en place de cette intercoalition n’a pas été un long fleuve tranquille. Dans un contexte marqué par l’urgence des élections anticipées, les négociations entre les leaders des trois coalitions ont été complexes. Toutefois, grâce à une détermination commune et un sens élevé des responsabilités, les obstacles ont été surmontés.

    Bien que l’intercoalition repose sur des accords clairs dans plusieurs départements stratégiques, elle n’est pas généralisée. Dans certaines circonscriptions, chaque coalition conservera sa liste, laissant aux électeurs la liberté de choisir en fonction de leurs convictions. Cette flexibilité reflète une volonté de pragmatisme et d’écoute des attentes populaires.

    « Nous avons entendu le cri du peuple sénégalais, qui aspire à un changement profond et durable. Cette alliance est une réponse à cet appel, un témoignage de notre capacité à dépasser les clivages pour le bien de notre pays. »

    En mettant l’intérêt supérieur de la nation au-dessus des considérations partisanes, cette intercoalition se présente comme un espoir pour le Sénégal. Elle marque une nouvelle ère de coopération au sein de l’opposition et vise à offrir aux citoyens un choix clair et uni pour un avenir meilleur.

    TENTATIVES D’EXTORSION DE FONDS : Ces maîtres-chanteurs au collet des opérateurs économiques tels Tahirou Sarr

    Ces derniers temps, une nouvelle forme de chantage se développe dans le milieu des affaires, où des individus se réclamant proches des autorités utilisent la presse pour extorquer de l’argent à des opérateurs économiques. À la tête de ce cartel de racketteurs se trouve un ancien émigré sénégalais qui se présente comme un médiateur auprès des chefs d’entreprises, dans le but d’obtenir des fonds sous prétexte de régler des différends.
    Ces malfaiteurs, exploitant les tensions liées à la reddition des comptes, proposent leurs services pour « éviter la prison » ou régler des affaires juridiques, tout en jouant sur la réputation de leurs victimes. Ils n’hésitent pas à se faire passer pour des personnes influentes auprès des autorités en place, et utilisent leur fausse légitimité pour faire pression sur leurs cibles. C’est ainsi que plusieurs articles de presse ont été publiés contre des opérateurs économiques, les accusant de faits souvent non avérés et sans aucune enquête judiciaire en cours.
    L’affaire de Tahirou Sarr, par exemple, illustre bien ce phénomène. Bien qu’il ait été mentionné dans un article du L’Observateur, il n’existe aucune procédure judiciaire le concernant, et son dossier des 94 milliards a déjà fait l’objet d’une décision de justice définitive. Pourtant, certains individus continuent de tenter de profiter de la situation en manipulant les médias pour obtenir de l’argent en échange d’un soi-disant « règlement à l’amiable ».
    Depuis la création du Parquet financier, ces racketteurs semblent avoir trouvé un terrain de jeu propice pour s’impliquer dans le paysage médiatique. En envoyant des messages privés à des personnalités influentes, ils leur proposent de négocier pour éviter toute poursuite judiciaire. Cependant, ces manœuvres relèvent purement du chantage et de l’escroquerie, sans aucune base légale.
    Il est urgent que les opérateurs économiques visés par ces pratiques portent plainte pour escroquerie et fassent preuve de vigilance face à ces individus malintentionnés. Le seul moyen de stopper ce fléau est d’agir de manière collective et de refuser d’être manipulé par ceux qui cherchent à tirer profit des failles du système.


    La Dakaroise

    Dr. Mbacké condamné à 45 jours de prison : le frère de Dieynaba Ndiaye dénonce une justice à deux vitesses

    La condamnation du Dr Alioune Badara Mbacké, médecin-chef du district sanitaire de Matam, à 45 jours de prison ferme pour coups et blessures volontaires sur son ex-épouse, Dieynaba Sangharé Ndiaye, suscite un tollé. Cette décision rendue par le tribunal de Matam alimente un débat brûlant sur l’équité de la justice sénégalaise, notamment dans les affaires impliquant des violences faites aux femmes.

    Alors que le médecin-chef écope d’une peine relativement légère, ses co-prévenus Djibril Mbodj, Oumar Ly Ba, Ibrahima Sow et Mayacine Guèye ont été condamnés à deux mois avec sursis. De son côté, Dieynaba Sangharé Ndiaye, la victime présumée, a été condamnée à trois mois de prison ferme pour avoir filmé son agresseur dans une situation privée, avec une amende de 4 millions de francs CFA à payer en dommages et intérêts.

    Cette situation a provoqué l’indignation d’Amadou Issa Dit Noirot Ndiaye, frère de la victime. Il s’est insurgé contre ce qu’il considère comme une justice inéquitable.

    « Veut-on vraiment nous faire croire que c’est Dieynaba la délinquante dans cette affaire ? » a-t-il déclaré avec amertume, dénonçant une décision qui, selon lui, ignore les violences subies par sa sœur.

    Le cri d’alarme pour les femmes sénégalaises

    Dans une déclaration empreinte de colère et de désarroi, Amadou Ndiaye a évoqué l’injustice systémique qui frappe les femmes victimes de violences au Sénégal.

    « Des centaines de femmes sont battues quelque part au Sénégal et aucune n’ose parler, parce que cela ne sert à rien. La justice n’est pas là pour les protéger. »

    Il a appelé les femmes à faire preuve de courage et à poursuivre le combat contre les violences. Pour lui, le jugement prononcé envoie un message inquiétant aux victimes : leur douleur et leur combat pour obtenir justice sont minimisés.

    Amadou Ndiaye a également dénoncé la stratégie employée par le Dr Mbacké lors du procès. Selon lui, le médecin a manipulé ses employés pour qu’ils participent à l’enlèvement de Dieynaba sous prétexte qu’elle souffrait de troubles mentaux. Une tactique qu’il qualifie de « cruelle » et d’indigne.

    « Dieynaba est plus saine d’esprit que celui qui a orchestré ces violences. »

    Selon Amadou Ndiaye, cette décision de justice laisse sa sœur dans un état de profonde amertume et de désillusion.

    « Elle pourrait se sentir humiliée et abandonnée par un système censé protéger les victimes. »

    Il a souligné que ce jugement pourrait dissuader d’autres femmes de dénoncer leurs bourreaux, renforçant ainsi un cycle de violences et d’impunité.

    Un appel à la mobilisation

    Amadou Ndiaye a conclu en appelant les leaders politiques, religieux, et les défenseurs des droits humains à s’unir pour condamner ce type de décisions.

    « Le Sénégal est un pays de justice et de dignité. Nous devons nous lever pour défendre les droits des femmes et exiger que les bourreaux soient tenus responsables de leurs actes. »

    Cette affaire, emblématique des défis auxquels font face les femmes victimes de violences au Sénégal, relance le débat sur la nécessité de réformer le système judiciaire pour garantir une véritable équité entre hommes et femmes.

    Tahirou Sarr réplique à Ousmane Sonko : « Je ne laisserai personne ternir mon image »

    Dans une conférence de presse tenue hier, Tahirou Sarr, candidat de la coalition Diomaye Président, n’a pas hésité à exprimer sa frustration face aux critiques d’Ousmane Sonko et de son parti, le Pastef. Se présentant comme le défenseur des intérêts nationaux, Sarr a livré des propos virulents contre l’ancien maire de Ziguinchor, qu’il accuse de mensonges et de manipulation.

    Tahirou Sarr a réaffirmé son engagement en faveur d’un discours nationaliste, assurant qu’il ne reculera devant aucune pression. « Je ne suis intéressé que par la vérité. Mon discours n’a pas changé et ne changera jamais », a-t-il martelé devant la presse. Pour lui, la nécessité de défendre les Sénégalais face à une supposée menace étrangère est une priorité absolue.

    Il a par ailleurs renouvelé sa proposition controversée d’instaurer une carte de séjour pour les étrangers, qu’il juge essentielle pour contrôler l’immigration au Sénégal. Répondant aux accusations d’Ousmane Sonko, qui aurait critiqué cette mesure, Sarr a rétorqué : « Ceux qui prétendent que Pastef propose la carte de séjour mentent. Qu’ils montrent des preuves. Ils mentent tous, y compris Ousmane Sonko ! »

    Tahirou Sarr n’a pas mâché ses mots, accusant le Pastef de plagiat : « Ils ont copié mon programme. C’est de la lâcheté ! », a-t-il affirmé avec véhémence. Selon lui, Ousmane Sonko et son parti tentent de s’approprier des idées qu’il a formulées bien avant. Il estime également que ces tentatives de copier son programme visent à le discréditer auprès des Sénégalais : « Ils essaient de me mettre en mal avec le peuple, mais je ne céderai pas ! »

    À l’approche des élections législatives, Sarr a profité de sa prise de parole pour dénoncer des manœuvres visant à nuire à sa candidature. Il accuse Sonko d’avoir tenté de l’intimider pour l’empêcher de déposer sa liste : « Avant les élections, il m’a appelé pour exiger que je lui parle avant de déposer ma liste. Il voulait me prendre en photo pour me décrédibiliser. »

    Malgré ces tensions, Tahirou Sarr affirme rester fidèle à la coalition Diomaye Président et préfère, selon ses mots, « se battre de l’intérieur ». Il se dit convaincu que le Pastef ressent une pression intense face à une probable défaite aux législatives, ce qui expliquerait ces attaques répétées.

    Les déclarations de Tahirou Sarr risquent de susciter des réactions contrastées au sein de la classe politique et de la société civile. Alors que certains pourraient saluer sa posture nationaliste et son discours direct, d’autres pourraient y voir une escalade de la xénophobie et une rhétorique populiste destinée à attirer l’électorat le plus conservateur.

    En tout état de cause, Tahirou Sarr semble déterminé à maintenir le cap et à défendre sa vision sans compromis. La campagne électorale s’annonce donc houleuse, avec des affrontements verbaux qui ne manqueront pas d’alimenter le débat public dans les semaines à venir.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°323 – du 15/11/2024

    🔴 CHANTAGE ET EXTORSION DE FONDS SUR DES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES : DANS LES COULISSES DES MAÎTRES-CHANTEURS
    🔴 SOLUTIONS AUX DIFFICULTÉS SOCIO-ÉCONOMIQUES : BOUGANE PROPOSE LA « RECETTE SONKO » DE 2022

    🔴 DIX ANS D’INVINCIBILITÉ EN QUALIF’ DE LA CAN : LA SAGA DU « ROI LION » SE POURSUIT
    🔴 FACE-À-FACE MODOU LÔ VS SITEU : UN « KHARAGNE LÔ » SEREIN CONTRE UN « TARKINDA » EXCITÉ

    Éliminatoires CAN 2025 : Le Sénégal s’impose face au Burkina Faso et prend la tête du groupe L

    Le Sénégal a signé une victoire précieuse face au Burkina Faso en s’imposant 1-0 lors de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Ce succès permet aux Lions de la Teranga de prendre la tête du groupe L, consolidant ainsi leurs ambitions pour la phase finale qui se déroulera au Maroc.

    Le match a débuté sur un équilibre défensif entre les deux équipes, qui ont su se neutraliser durant la première mi-temps. À la pause, le score était toujours de 0-0, malgré quelques tentatives de part et d’autre.

    La seconde période a vu le jeu s’intensifier. Les deux formations ont montré plus d’initiative, cherchant à prendre l’avantage sans toutefois se découvrir complètement. C’est finalement Habib Diarra, le capitaine de Strasbourg, qui a offert la victoire au Sénégal en inscrivant son premier but en sélection. D’une frappe limpide, il a permis aux Lions de prendre l’avantage et de sceller leur victoire.

    Ce but crucial est intervenu dans un contexte favorable pour le Sénégal, qui se positionne désormais en tête du groupe L avant son dernier match prévu le 19 novembre à Dakar contre le Burundi. Bien que la qualification pour la phase finale soit déjà assurée pour les deux équipes, la victoire revêtait une importance particulière pour la première place du groupe.

    Médias reconnus par l’État : le bras de fer entre le ministère de la Communication et les patrons de presse

    Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) du Sénégal a récemment annoncé son intention de publier, d’ici le 30 novembre, une liste des médias reconnus officiellement par l’État. Cette décision s’inscrit dans le cadre du processus d’enregistrement des entreprises de presse, amorcé par un arrêté ministériel daté du 1er octobre dernier. Cependant, cette initiative fait l’objet de vives critiques de la part des professionnels du secteur, qui la jugent contraire à la législation en vigueur.

    Selon le communiqué du MCTN, cette démarche vise à clarifier le paysage médiatique sénégalais en établissant une liste des entreprises de presse dûment enregistrées. Le ministère assure que cette mesure permettra d’assainir le secteur et de lutter contre la prolifération des médias « informels ». Toutefois, cette annonce a suscité des réactions mitigées au sein des acteurs de la presse.

    Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), a exprimé son désaccord dans une interview accordée à L’Observateur. S’il reconnaît que l’arrêté ministériel s’appuie sur une base légale, il estime que cette initiative dépasse les prérogatives du ministère. « L’arrêté du ministre sur la partie concernant la validation des entreprises de presse est nul et de nul effet », a-t-il déclaré, dénonçant une atteinte à la liberté de la presse.

    Pour Mamadou Ibra Kane, il est illégal pour une autorité administrative de délivrer des autorisations à des entreprises de presse. « Jamais une autorité administrative ne va donner l’autorisation à une entreprise de presse d’exercer sur le territoire national. Cela ne relève pas de sa compétence », a-t-il affirmé. Selon lui, la création d’un média relève de la libre initiative des entrepreneurs, sans nécessiter de validation préalable par une structure administrative.

    Le président du CDEPS rappelle que la législation sénégalaise en matière de presse ne prévoit aucune obligation d’autorisation pour créer un média. Cette liberté est considérée comme un droit fondamental, garanti par la Constitution du Sénégal, qui protège la liberté d’expression et de la presse. En ce sens, l’initiative du ministère pourrait être perçue comme une tentative de contrôle excessif de l’État sur les médias, ce qui pourrait nuire à la diversité et à l’indépendance des voix médiatiques.

    Les déclarations de Mamadou Ibra Kane ouvrent la voie à un possible affrontement entre les autorités étatiques et les organisations professionnelles de la presse. D’ores et déjà, des voix s’élèvent pour contester la légitimité de cet arrêté, qui pourrait faire l’objet de recours juridiques.

    Cette situation intervient dans un contexte où le Sénégal, souvent considéré comme un bastion de la liberté de la presse en Afrique de l’Ouest, a vu son classement baisser dans l’indice mondial de la liberté de la presse ces dernières années. Certains observateurs craignent que cette initiative du ministère ne marque un recul supplémentaire en matière de libertés publiques.

    Le ministère, de son côté, justifie cette mesure comme une étape nécessaire pour mieux organiser le secteur des médias au Sénégal, qui connaît une prolifération de nouveaux acteurs avec l’essor du numérique. « Il est important de s’assurer que les entreprises de presse respectent les normes établies, notamment en ce qui concerne la transparence financière et le respect des lois en vigueur », a déclaré un représentant du MCTN.

    Cependant, pour les professionnels du secteur, cette régulation ne doit pas se faire au détriment des libertés fondamentales. Le CDEPS, à travers la voix de son président, appelle à une concertation plus large avec l’ensemble des parties prenantes pour définir un cadre légal respectueux des libertés tout en répondant aux défis du secteur.

    Alors que la date butoir du 30 novembre approche, le débat sur la reconnaissance officielle des médias au Sénégal est loin d’être clos. Le bras de fer entre le ministère de la Communication et les acteurs de la presse pourrait bien se déplacer sur le terrain juridique. Dans un contexte où la liberté de la presse est perçue comme un baromètre de la démocratie, ce différend met en lumière les tensions persistantes entre volonté de régulation et respect des libertés.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°322 – du 14/11/2024

    🔴 UNION DE « TAKKU WALLU SÉNÉGAL», « SAMM SA KADDU » ET « JAMM AK NJARIÑ » DANS 9 DÉPARTEMENTS : ÇA FRAPPE FORT !
    🔴 PLUS DE 55 MILLIARDS F CFA POUR LA CONSTRUCTION D’UNE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE : KOLDA SURCLASSE LE RESTE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST !

    🔴 ÉLIMINATOIRES CAN 2025 / COURSE À LA 1ère PLACE DU GROUPE L : JOUR DE VÉRITÉ POUR LE SÉNÉGAL ET LE BURKINA FASO
    🔴 ACHÈVEMENT DES TRAVAUX DE RÉHABILITATION DES STADES RÉGIONAUX : ALINE SITOÉ DIATTA, ÉLY MANEL FALL ET LAMINE GUÈYE PRÊS À L’USAGE

    Nioro plongée dans la tristesse lors de l’arrivée du corps de Mamadou Moustapha Ba

    L’arrivée du cortège funèbre transportant le corps de l’ancien ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, a plongé la ville de Nioro dans une atmosphère de profonde tristesse. Le domicile familial du défunt, où les proches et amis étaient rassemblés, a été envahi par l’émotion dès l’apparition du corbillard.

    Les femmes présentes n’ont pu contenir leur chagrin, exprimant leur douleur par des pleurs et des cris déchirants. Pour certaines, le choc a été insupportable, provoquant des évanouissements. D’autres semblaient suffoquer sous le poids de leur peine, comme frappées de convulsions incontrôlables. La scène était d’une intensité émotionnelle telle que les sapeurs-pompiers de Nioro, appelés en urgence, ont dû intervenir à plusieurs reprises pour venir en aide aux personnes en crise. Leur intervention a permis de transporter celles en détresse vers des structures médicales pour des soins d’urgence.

    Malgré cette atmosphère de deuil palpable, les proches et amis du défunt se sont réunis dans la dignité, attendant avec recueillement la levée du corps. Celle-ci est prévue à la grande mosquée de Nioro après la prière de 17 heures. La cérémonie religieuse, marquée par la présence de nombreux dignitaires et anonymes venus rendre un dernier hommage, témoigne de l’impact et de l’estime dont jouissait Moustapha Ba au sein de la communauté.

    Le corps de Mamadou Moustapha Ba a été transporté par le corbillard du Centre des Œuvres des Douanes sénégalaises, un geste symbolique qui souligne son engagement et ses services rendus à l’État tout au long de sa carrière. La vue du corbillard a suscité une vive émotion parmi la foule, marquant le début des cérémonies funéraires dans une atmosphère empreinte de solennité et de recueillement.

    Le décès de Mamadou Moustapha Ba laisse un vide immense dans le cœur de ses proches et de tous ceux qui ont eu la chance de le connaître. Sa disparition est une perte pour le pays, qui perd un homme d’État respecté et dévoué.

    Pour suivre le déroulement des funérailles et voir les images poignantes, consultez les reportages publiés par nos confrères de Le Soleil.

    Contentieux fiscal entre l’État du Sénégal et Woodside : un bras de fer autour de 40 milliards de FCFA

    Le conflit fiscal entre l’État sénégalais et Woodside Energy, opérateur du champ pétrolier de Sangomar, prend une nouvelle tournure. Le dossier a été à nouveau renvoyé, cette fois au 5 décembre, après une audience tenue le 7 novembre dernier. Au cœur de cette bataille judiciaire se trouvent des enjeux colossaux : une créance fiscale de 40,061 milliards de FCFA que le Fisc réclame à Woodside, sur fond de tensions croissantes entre les deux parties.

    L’affaire remonte à juin 2024, lorsque la Direction générale des impôts et des domaines (DGID) a adressé une notification officielle à Woodside, exigeant le paiement de cette somme importante. Face à cette demande, l’opérateur pétrolier australien a obtenu, par une ordonnance judiciaire datée du 6 septembre, un sursis de recouvrement. Cependant, cette suspension temporaire n’a pas été accordée sans contrepartie.

    Selon les informations du quotidien Libération, Woodside a dû fournir des garanties financières conséquentes, équivalentes à la totalité de la créance contestée. Ces garanties, d’un montant exact de 40,061 milliards de FCFA, ont été assurées par Citibank Sénégal via un acte de garantie autonome daté du 31 juillet 2024. Ce dépôt colossal a été confirmé par une quittance de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), émise le 1er août, assurant à l’État sénégalais une couverture totale en cas de dénouement défavorable pour Woodside.

    Avant l’obtention du sursis, le Trésor sénégalais avait pris des mesures coercitives pour récupérer les fonds. Dès le 21 juin 2024, un Avis à tiers détenteur (ATD) avait été émis par la DGID, déclenchant des saisies sur plusieurs comptes bancaires de Woodside. Ces opérations avaient permis de prélever des montants partiels, à savoir 962 millions de FCFAet 443 millions de FCFA, sur les comptes de la société chez Citibank Sénégal.

    Ces prélèvements forcés témoignent de l’intensité du bras de fer entre le Fisc sénégalais et l’opérateur pétrolier. D’un côté, l’État cherche à défendre ses intérêts financiers et à imposer une fiscalité rigoureuse sur les ressources pétrolières, tandis que de l’autre, Woodside conteste la légitimité de cette créance et revendique le respect de ses droits contractuels et légaux.

    Le report de l’audience au 5 décembre offre à Woodside une fenêtre supplémentaire pour affiner ses arguments juridiques. Ce délai est également scruté par les observateurs économiques, les acteurs du secteur énergétique, et les partenaires financiers, qui suivent de près cette affaire aux répercussions potentiellement importantes sur le climat des affaires au Sénégal.

    Au-delà du litige fiscal, cette affaire soulève des questions plus larges sur la fiscalité appliquée aux opérateurs pétroliers internationaux dans le pays. Les recettes issues de l’exploitation du champ de Sangomar sont essentielles pour le Sénégal, qui espère diversifier ses sources de revenus et booster son économie grâce à l’exploitation des hydrocarbures.

    L’issue de ce litige pourrait ainsi marquer un tournant, non seulement pour les relations entre l’État et les compagnies pétrolières, mais aussi pour la stratégie fiscale du Sénégal face aux multinationales. Quoi qu’il en soit, le dossier promet d’être âprement disputé devant le Tribunal, chaque partie restant fermement campée sur ses positions.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°321 – du 13/11/2024

    🔴 DÉCAISSEMENT SUR UN PROGRAMME DE PLUS DE 1 173 MILLIARDS F CFA : LE FMI TIENT EN HALEINE LE SÉNÉGAL
    🔴 GOUDOMP / REJET DE L’ENSEIGNEMENT DU « MANDINGUE » DANS LES ÉCOLES DE DIATTACOUNDA : LES POPULATIONS EXIGENT LE « BALANTE »

    🔴 HÔTE DE LA COUPE D’AFRIQUE DES CLUBS CHAMPIONS DE BASKET FÉMININ : L’ASC VILLE DE DAKAR EN QUÊTE DE TITRE
    🔴 LDC FÉMININE CAF : LES AIGLES DE LA MÉDINA RENTRENT BREDOUILLES DU MAROC

    Accord de pêche : L’UE suspend le renouvellement avec le Sénégal, exige des avancées dans la lutte contre la pêche illicite

    L’accord de pêche de cinq ans entre le Sénégal et l’Union européenne (UE), qui autorisait des navires européens à opérer dans les eaux sénégalaises, s’achève le 17 novembre 2024 sans perspective de renouvellement immédiat. L’UE conditionne désormais tout futur partenariat à des mesures concrètes contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), domaine où elle estime que le Sénégal doit redoubler d’efforts.

    Cette décision de l’UE repose sur son engagement de tolérance zéro vis-à-vis de la pêche INN. En mai 2024, elle a émis un avertissement en désignant le Sénégal comme un pays non coopérant dans ce domaine, signalant que plusieurs années de discussions avec les autorités sénégalaises n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés. Dans son communiqué, l’UE rappelle que cet avertissement n’est pas symbolique : il en va de la préservation des ressources marines et du respect des normes internationales.

    Le récent dialogue des 5 et 6 novembre à Bruxelles entre les deux parties marque un effort pour réviser les pratiques de gestion des ressources halieutiques du Sénégal. L’UE a réaffirmé sa volonté de collaborer avec le Sénégal pour l’aider à atteindre les standards internationaux en matière de lutte contre la pêche illicite.

    Depuis 2019, l’accord de pêche a rapporté annuellement 8,5 millions d’euros (plus de 5,5 milliards de FCFA) au Sénégal, dont 900 000 euros (environ 590 millions de FCFA) dédiés à des projets de développement du secteur de la pêche. Bien que cet apport ait soutenu divers projets, il semble insuffisant face aux défis de durabilité et de contrôle des pratiques de pêche. Les captures européennes, quant à elles, se limitaient essentiellement au thon et au merlu noir, représentant moins de 1 % des prises totales dans les eaux sénégalaises, selon le rapport de l’UE.

    Le précédent accord de pêche entre le Sénégal et l’UE, suspendu de 2006 à 2014, témoigne de la volonté des deux parties d’ajuster leur coopération aux réalités de la gestion des ressources. L’UE reste prête à apporter un soutien technique et financier au Sénégal pour renforcer les dispositifs de contrôle, à condition que des efforts tangibles soient entrepris.

    Dans l’attente de réformes, l’avenir de la pêche sénégalaise reste incertain. Le non-renouvellement de cet accord met en lumière les défis persistants du Sénégal dans la préservation de ses ressources marines et la lutte contre la pêche INN, enjeux cruciaux pour l’économie locale et pour la pérennité de ses écosystèmes.

    Programme de prêts : Le Sénégal devra attendre jusqu’en juin pour une résolution avec le FMI

    Le Sénégal ne verra pas de décaissements supplémentaires du Fonds monétaire international (FMI) avant juin 2025, selon des informations de Reuters. Un programme de prêts de 1,9 milliard de dollars, approuvé en juin 2023, est suspendu depuis qu’un audit gouvernemental a révélé une dette et un déficit plus élevés que ceux annoncés précédemment. Ce constat a déclenché une hausse des rendements des obligations sénégalaises et une dégradation de sa notation de crédit.

    L’audit, dont les conclusions attendent d’être validées par la Cour des comptes à la mi-décembre, doit encore être examiné par le FMI. « Le FMI n’examinerait pas de nouvelles demandes avant d’avoir analysé les conclusions de cet audit », précise une source proche du dossier. Cette exigence pourrait retarder toute décision jusqu’à l’été 2025, prolongeant ainsi l’attente pour un gouvernement déjà en difficulté budgétaire.

    Dakar espère obtenir un soutien financier pour alléger la pression sur ses finances, mais ce retard complique ses perspectives. Le programme initial, qui comprenait un soutien pour des dépenses climatiques à travers des facilités de crédit, avait permis de débloquer 216 millions de dollars dès l’accord et 279 millions supplémentaires fin 2023, après la validation de la première revue par le FMI.

    Violences à Saint-Louis : La police interpelle plusieurs individus et saisit des armes lors d’une manifestation politique

    Le lundi 11 novembre 2024, une manifestation politique organisée à Saint-Louis a dégénéré en violences, causant plusieurs blessés. Selon un communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale, les forces de l’ordre ont rapidement réagi pour contenir les débordements et rétablir l’ordre.

    La manifestation a été marquée par des actes de violence, entraînant des interventions musclées des forces de sécurité. Quatre individus ont été interpellés pour coups et blessures volontaires. Ils sont actuellement placés en garde à vue au commissariat central de Saint-Louis.

    Poursuivant leurs investigations, les autorités ont intercepté, vers 1h30 du matin, une caravane appartenant à une coalition de partis politiques sur la route nationale, au point kilométrique 50. L’opération a été menée par un détachement de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), appuyé par le Groupement Mobile d’Intervention (GMI). La fouille des véhicules de la caravane a permis de saisir un arsenal inquiétant : bombes asphyxiantes, bâtons télescopiques, douilles, tasers, couteaux, et lance-pierres figuraient parmi les objets saisis.

    En plus des armes découvertes, les forces de l’ordre ont interpellé 77 individus, majoritairement des gardes du corps, qui se trouvaient à bord des véhicules de la caravane. Sept véhicules ont été immobilisés, dont certains contenaient des armes blanches. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’implication de ces personnes dans les actes de violence observés.

    Face à ces événements, la Police nationale a rappelé son engagement à assurer la sécurité des personnes et des biens, en particulier dans un contexte de processus électoral sensible. Les autorités ont insisté sur la nécessité de respecter la réglementation en vigueur, surtout en cette période marquée par une intensification des activités politiques.

    La situation à Saint-Louis reste sous haute surveillance, les forces de sécurité demeurant mobilisées pour prévenir d’éventuelles escalades de violence à l’approche des élections.

    Fait à Dakar, le 12 novembre 2024

    Source : Communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale

    ATTAQUE À L’ARME BLANCHE D’UNE BOUTIQUE À SAINT-LOUIS : Barth’ et Sonko se renvoient la balle, le propriétaire du commerce brise le silence

    Les tensions politiques au Sénégal ont franchi un nouveau seuil avec les récents incidents violents survenus au marché Sor de Saint-Louis. Des commerçants ont été violemment pris pour cible par des individus armés. Selon les images de vidéosurveillance, un gérant de boutique a été grièvement blessé.
    Suite à ces attaques, le leader de « Pastef » Ousmane Sonko, a rapidement réagi en accusant la coalition « Samm Sa Kaddu », dirigée par Barthélemy Dias. Dans un message incendiaire publié sur les réseaux sociaux, Sonko a exhorté ses militants à riposter. « À tous les patriotes du pays, Barthélemy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays. Notre parti a été agressé à Dakar, Koungheul, Saint-Louis, Louga, et Mbacké… Que chacune des agressions subies par PASTEF de leur part, depuis le début de la campagne, soit proportionnellement vengée », a écrit Sonko, accompagnant son message de la photo du gérant de la boutique blessé, laissant ainsi entendre que celui-ci serait un militant de « Pastef ».
    Cependant, cette interprétation n’est apparemment pas corroborée par propriétaire de la boutique attaquée. Celui-ci a affirmé que ni lui ni ses employés ne sont affiliés à aucune formation politique. « Ils ont volé toutes nos recettes. Nous ne faisons pas de politique. Ces assaillants sont manifestement des agresseurs », a-t-il expliqué en présence de Yacine Sambe, militante de « Pastef » venue apporter son soutien.

    La riposte de Barthélemy Dias et de la coalition « Samm Sa Kaddu »

    Face aux accusations d’Ousmane Sonko, Barthélemy Dias, maire de Dakar, et figure de la coalition « Samm Sa Kaddu », a répondu fermement. À travers des propos relayés par Ngoné Diop, 10e sur la liste nationale de la coalition, Dias a déclaré : « Aucune personne ne peut arrêter ma campagne électorale. Mon engagement envers mes convictions et mes valeurs est inébranlable. J’ai entrepris ce chemin avec une vision claire, celle de représenter la voix de ceux qui croient en un avenir meilleur. »
    La coalition « Samm Sa Kaddu » a également publié une déclaration officielle, signée par la Conférence des Présidents, accusant Ousmane Sonko de créer un climat de violence et de tension. « La coalition Samm Sa Kaddu considère Ousmane Sonko responsable de tout ce qui pourrait arriver à ses membres, ses militants, ses sympathisants et ses électeurs », peut-on lire sur la note.
    Ces échanges tendus entre Sonko et Dias viennent s’ajouter à une série d’incidents violents qui ont marqué la campagne pour les élections législatives. Avec des affrontements de plus en plus fréquents, les appels à la vengeance et les accusations mutuelles pourraient rendre la situation encore plus instable.


    DIAMNIADIO : Le maire rejoint « Pastef » après un rapport accablant sur la gestion des marchés publics

    Le cabinet d’audit « Grant Thornton » a publié un rapport accablant sur la gestion des marchés publics de la commune de Diamniadio pour l’année 2021, révélant de sérieuses irrégularités dans les procédures et le respect des règles de passation de marchés. Commandité par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), ce rapport pointe un dysfonctionnement institutionnel marqué par des défauts d’organisation, un manque de transparence et des conflits d’intérêts au sein de l’équipe municipale dirigée par le maire Mamadou Moulaye Gueye.
    Les principales anomalies relevées incluent l’absence d’un organigramme précis pour la commune, un archivage inadapté des dossiers de marchés, et un cumul de fonctions susceptibles de créer des conflits d’intérêts : le maire lui-même préside la Commission des marchés tandis que la coordonnatrice de la Cellule de Passation des Marchés (CPM) est également responsable des finances et participe aux évaluations, ce qui la place en position de juge et partie.
    Le rapport signale également des retards non justifiés dans la transmission des rapports de la CPM à l’ARMP et à la Direction Centrale des Marchés Publics (DCMP), des incohérences dans les dates de réception des offres et de convocation des membres de la Commission des marchés, ainsi qu’un défaut d’application des pénalités en cas de dépassement des délais contractuels. Ces défaillances mettent en exergue un non-respect fréquent des règles établies par le Code des Marchés Publics, compromettant la transparence et l’équité des processus de passation de marchés à Diamniadio.
    La décision du maire de Diamniadio, Mamadou Moulaye Gueye, de rejoindre « Pastef » après la publication de ce rapport suscite de vives interrogations. Cette transhumance politique apparaît dans un contexte de pressions accrues et pourrait être perçue comme une tentative d’anticiper ou de contourner de probables sanctions administratives. À la lumière de ces révélations, il est légitime de se demander si ce ralliement est motivé par des convictions politiques ou par des considérations stratégiques. Ce phénomène, largement observé parmi des élus en pleine campagne électorale, interroge sur les raisons réelles de leur changement d’allégeance.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°320 – du 12/11/2024

    🔴 SAINT-LOUIS / DES COMMERÇANTS VIOLEMMENT ATTAQUÉS PAR DES INDIVIDUS : SONKO VS BARTH’ : LE « MORTAL KOMBAT »
    🔴 LE MAIRE DE DIAMNIADIO VOTE « PASTEF » APRÈS UN RAPPORT ACCABLANT DE « GRANT THORNTON » : EST-CE LE CAS POUR TOUS LES MAIRES-TRANSHUMANTS ?

    🔴 MMA – TOMBEUR DE MALYKHIN : REUG REUG DÉFIE NGANNOU
    🔴 PRIMES DES CHAMPIONS DE LA CAN BEACH SOCCER ET DU TOURNOI UFOA/A U17 : LA FSF MET LA MAIN À LA POCHE

    Attaques contre Sàmm Sa Kàddu : La coalition accuse Sonko d’incitation à la violence

    La coalition Sàmm Sa Kàddu a vivement réagi aux multiples attaques dont son convoi a été victime lors de ses déplacements à travers le pays. Dans un communiqué publié le 11 novembre 2024, la coalition a pointé du doigt Ousmane Sonko, tête de liste du PASTEF, l’accusant d’avoir appelé ses militants à empêcher sa campagne, qualifiant ces déclarations d’un « appel au meurtre » destiné à perturber la campagne électorale en cours.

    Selon Sàmm Sa Kàddu, les récentes violences sont en grande partie alimentées par les propos de Sonko, qui aurait incité à des actes violents pour stopper la coalition. Le communiqué dénonce une tentative de « museler la démocratie » et d’instaurer un climat de terreur, accusant Sonko, par sa peur de la défaite, d’encourager des actions qui compromettent la paix et la sécurité de la campagne.

    La coalition a exprimé sa profonde inquiétude et a tenu Ousmane Sonko responsable de tout incident pouvant survenir à l’encontre de ses membres, militants, sympathisants ou électeurs. Sàmm Sa Kàddu a également lancé un appel au Président de la République, l’exhortant à prendre des mesures pour protéger le bon déroulement de la campagne et à faire en sorte que la violence ne devienne pas un outil politique.

    Dans le communiqué, la coalition a également appelé la communauté internationale à se pencher sur cette grave déclaration de Sonko, soulignant que la stabilité du processus électoral sénégalais est en jeu. Le message se termine par un engagement ferme à poursuivre la campagne de manière pacifique et conformément à la loi.

    Ce développement intervient dans un contexte électoral tendu où les rivalités politiques s’intensifient, et où la violence semble de plus en plus présente, menaçant d’affecter la confiance des citoyens dans le processus démocratique du pays.

    Campagne électorale sous tension : Sonko accuse Barthélémy Diaz et annonce la fin de la campagne de la coalition « Sàmm Sa Kàddu »

    À quelques jours des élections législatives, le climat politique sénégalais devient de plus en plus tendu, marqué par des violences croissantes qui ont particulièrement affecté la coalition Sàmm Sa Kàddu. Ousmane Sonko, leader de la coalition PASTEF, a vivement réagi aux attaques répétées qui ont ciblé ses militants à travers plusieurs villes, notamment à Saint-Louis. Dans une déclaration percutante, Sonko a mis en cause Barthélémy Diaz, qu’il accuse d’être l’instigateur de ces violences et de chercher à perturber la campagne de PASTEF.

    Le leader de PASTEF a déploré l’inaction des autorités face à la série d’agressions contre ses partisans et a révélé qu’il avait directement interpellé le président de la République et le ministre de l’Intérieur. Sonko a demandé aux autorités de prendre des mesures pour garantir la sécurité de ses militants et de mettre un terme à cette spirale de violence.

    Lors de sa déclaration, Sonko a également menacé que son camp ne resterait pas inactif face aux attaques, insinuant qu’une réponse violente, symbolisée par le terme « gatsa-gatsa », pourrait être envisagée pour riposter. Ce climat de violence et de rétorsion a poussé le leader de PASTEF à annoncer que la campagne de Barthélémy Diaz et de ses partisans ne devrait plus être autorisée à se poursuivre dans le pays.

    Cette escalade des tensions illustre la radicalisation du discours politique et la polarisation grandissante du débat public au Sénégal, à l’approche du jour du scrutin. Alors que la campagne prend un tournant de plus en plus conflictuel, les appels à une gestion pacifique des élections se multiplient, tout en soulignant les risques de dérive violente. Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité de protéger la démocratie et de faire en sorte que les élections se déroulent dans un climat de paix et de sécurité.

    Sécurisation de la campagne électorale : Le Ministère de l’Intérieur met en garde contre les actes de violence et de sabotage

    Le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dans un communiqué diffusé le 11 novembre 2024, a exprimé son inquiétude face à des informations faisant état de projets violents visant à perturber la campagne électorale en cours. Malgré les mesures de sécurité déjà mises en place pour garantir un climat apaisé durant cette période électorale, des menaces de sabotage contre les caravanes et les activités de certaines listes concurrentes circulent. Le Ministère a donc réagi en prenant des mesures strictes pour assurer la sécurité des opérations et prévenir toute forme de violence.

    Le communiqué rappelle l’arrêté n°026507 du 22 octobre 2024, qui interdit formellement le port d’armes de toutes catégories ainsi que de matières explosives entre le 17 octobre et le 17 décembre 2024. Cette interdiction vise à limiter tout risque de violence et à maintenir un environnement pacifique pendant les élections. Le Ministre a souligné que des instructions strictes ont été données aux forces de sécurité pour effectuer des contrôles rigoureux des cortèges et des individus considérés comme suspects. Toute personne en possession d’armes ou d’autres matériaux dangereux verra des sanctions sévères appliquées conformément à la loi.

    Dans le but de mieux organiser la sécurité des cortèges électoraux et des déplacements des partis politiques et des candidats, le Ministère de l’Intérieur a exigé que tous les partis, coalitions politiques et entités de candidats indépendants transmettent aux autorités administratives les itinéraires et horaires de leurs déplacements, au plus tard la veille de chaque déplacement. Cette mesure vise à anticiper les risques et à permettre aux forces de sécurité d’assurer un suivi et une protection adéquats.

    Le Ministère en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs politiques, les incitant à poursuivre la campagne électorale dans un cadre de paix et de sérénité. Il est essentiel que chaque acteur prenne la mesure de l’importance de la stabilité du processus électoral, qui doit se dérouler dans un climat de confiance et de respect mutuel.

    Décès de Mamadou Moustapha Ba : Son épouse Yacine Sall entendue par la DIC

    Le décès de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, continue de soulever des interrogations. Alors que son inhumation a été reportée pour permettre des investigations approfondies, une nouvelle étape dans l’enquête vient d’être franchie. Yacine Sall Ba, l’épouse du défunt, a été convoquée par la Division des investigations criminelles (DIC) où elle est actuellement entendue, selon des informations obtenues par Dakaractu.

    Cette convocation intervient dans un contexte marqué par des soupçons autour des circonstances du décès de l’ancien ministre. Les enquêteurs espèrent que l’interrogatoire de Yacine Sall Ba pourrait fournir des éléments cruciaux pour déterminer les causes réelles de la mort de Mamadou Moustapha Ba, un homme respecté pour ses contributions au secteur financier sénégalais.

    Les autorités judiciaires ont pris des mesures rigoureuses pour faire toute la lumière sur cette affaire. Depuis l’annonce du report de l’inhumation, la tension ne cesse de monter autour de cette disparition inattendue, suscitant des réactions diverses au sein de l’opinion publique. En effet, le défunt, qui avait occupé plusieurs postes de haut rang dans l’administration sénégalaise, jouissait d’une grande estime auprès de ses concitoyens, et les circonstances entourant son décès demeurent floues.

    Cette enquête en cours témoigne de la détermination des autorités à élucider les zones d’ombre. Par ailleurs, la Division des investigations criminelles pourrait élargir ses auditions aux proches et aux collaborateurs de Mamadou Moustapha Ba dans le cadre de cette procédure.

    L’issue de cette enquête est attendue avec beaucoup d’intérêt par le public, qui espère obtenir des réponses claires concernant les causes de cette perte. Les autorités judiciaires ont, de leur côté, assuré qu’aucune piste ne serait négligée, dans le but de rendre justice à l’ancien ministre et d’apporter la vérité à sa famille et à la nation entière.

    Sommet arabo-islamique extraordinaire à Riyad : Le Président Bassirou Diomaye Faye dénonce les violences à Gaza

    Le Président Bassirou Diomaye Faye a pris la parole aujourd’hui lors du Sommet arabo-islamique extraordinaire, consacré à la situation dramatique en Palestine et au Liban. Ce sommet, qui s’est tenu à Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite, a réuni de nombreux chefs d’État et dirigeants pour discuter des crises humanitaires et des violences récentes dans la région.

    Dans son discours, le Président Faye a fermement dénoncé l’escalade de la violence à Gaza, où les bombardements israéliens continuent de causer des pertes humaines massives. « Le peuple palestinien est exposé à un meurtre de masse et à une violence sans précédent. Ces actes inhumains se passent sous nos yeux et nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette injustice », a-t-il déclaré, appelant à une prise de conscience internationale face à la situation.

    Le chef de l’État sénégalais a également critiqué l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU, qu’il a accusé de perdre sa crédibilité en ne réagissant pas aux événements tragiques en cours. « Nous percevons l’inaction du Conseil de sécurité qui, par son silence, perd de sa légitimité face à ces violations flagrantes des droits humains », a-t-il ajouté.

    Les propos du Président Faye interviennent alors que la situation sur le terrain reste désastreuse. Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère palestinien de la Santé, 43 603 personnes ont perdu la vie dans la bande de Gaza depuis le début des attaques israéliennes, le 7 octobre 2023. Au Liban, le bilan des frappes s’élève à 3 200 morts, témoignant de l’intensité des affrontements dans la région.

    Le discours du président sénégalais reflète une position de plus en plus critique des pays musulmans face à l’offensive israélienne et souligne l’urgence d’une intervention internationale pour mettre fin à ces violences. Le sommet de Riyad, organisé dans un contexte d’escalade continue, vise à unir les nations arabo-islamiques pour formuler une réponse commune à cette crise.

    Dans son appel, Bassirou Diomaye Faye a exhorté les leaders mondiaux à prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux hostilités et garantir la protection des civils. « Il est de notre devoir collectif de ne pas fermer les yeux sur cette catastrophe humanitaire. L’histoire nous jugera sur notre capacité à réagir face à une telle injustice », a conclu le président.

    Ce sommet pourrait marquer un tournant dans la position des pays arabo-islamiques face au conflit israélo-palestinien, avec des appels croissants pour une action internationale renforcée. Les participants espèrent que leurs voix unies pourront faire pression sur les grandes puissances pour qu’elles jouent un rôle plus actif dans la résolution de cette crise.

    En attendant, la population civile de Gaza et du Liban continue de souffrir, dans l’attente désespérée d’une aide humanitaire et d’un cessez-le-feu durable.

    ORGANISATION DES LÉGISLATIVES 2024 : Jean-Baptiste Tine, artisan d’un dispositif rigoureux

    Le Forum civil a publié son troisième rapport d’observation à long terme (OLT) sur la campagne des élections législatives anticipées, couvrant la période du 27 octobre au 6 novembre. Le document met en avant les efforts remarquables déployés dans la gestion des préparatifs électoraux, sous la houlette de Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur. Selon le rapport, ces préparatifs sont d’une intégrité incontestable, avec des actions menées de manière transparente et rigoureuse.
    Les observateurs déployés sur le terrain à l’échelle départementale ont constaté une grande fluidité dans la communication et la diffusion des informations électorales. L’Organisation Générale des Élections (OGE), en coordination avec les services du ministère de l’Intérieur, a veillé à une large diffusion du calendrier électoral et des informations essentielles pour chaque étape du processus. Cela a été facilité par la mise à disposition de liens utiles et l’accessibilité des informations via le site du ministère de l’Intérieur et de la Direction Générale des Élections (DGE).
    Le rapport précise également que le principe fondamental de liberté de manifestation et de mobilisation des candidats a été scrupuleusement respecté.
    En outre, les autorités ont assuré la sécurisation des événements électoraux, y compris les rencontres et caravanes des partis politiques, bien que le Forum civil recommande un renforcement du dispositif sécuritaire pour garantir un climat plus serein et sécurisé tout au long de la campagne.
    Cependant, malgré ces avancées notables, le Forum civil relève un point crucial : la sensibilisation des populations sur le retrait des cartes d’électeurs et les techniques de vote reste insuffisante. Le rapport fait état d’une faible mobilisation des électeurs pour le retrait de leurs cartes, un facteur clé pour garantir une participation électorale massive. Même si les Commissions de distribution des cartes électorales fonctionnent sur l’ensemble du territoire national, le Forum civil appelle à renforcer les efforts de communication pour encourager un retrait plus large et une meilleure préparation des citoyens aux modalités de vote.
    Alors que les préparatifs montrent un bilan positif, avec un processus géré de manière transparente et sécurisée, des efforts supplémentaires sont nécessaires afin de garantir que tous les électeurs soient bien informés et prêts à participer à ces élections décisifs pour l’avenir du Sénégal.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°319 – du 11/11/2024

    🔴 RAPPORT OLT DU FORUM CIVIL SUR L’ORGANISATION DES LÉGISLATIVES 2024 : UNE ORGANISATION EMPREINTE DE RIGUEUR MILITAIRE
    🔴 CITÉ TOBAGO : LES IMPACTÉS ENTRETIENNENT L’ESPOIR D’UNE RÉPARATION

    🔴 CHAMPION DU MONDE DES POIDS LOURDS ONE CHAMPIONSHIP : REUG REUG PORTE HAUT LES COULEURS DU SÉNÉGAL
    🔴 CAN FÉMININE DE RUGBY À XVII / QUART DE FINALE : LE SÉNÉGAL LOURDEMENT DÉFAIT PAR L’AFRIQUE DU SUD (0-50)

    Affaire Moustapha Ba : Le procureur confie l’enquête à la DIC

    Dans le cadre de l’enquête sur le décès de l’ancien ministre des Finances Moustapha Ba, le procureur de la République a pris des mesures décisives en confiant l’affaire à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette unité spécialisée de la Police nationale est désormais chargée de faire la lumière sur les circonstances entourant la mort de l’ex-ministre.

    D’après des informations exclusives de Seneweb, cette décision intervient suite aux premiers résultats de l’autopsie ordonnée par le parquet. Le rapport de l’autopsie a révélé des éléments laissant penser que la mort de Moustapha Ba pourrait ne pas être de cause naturelle, ouvrant ainsi la voie à une enquête approfondie sur les circonstances du décès.

    Les enquêteurs de la DIC sont actuellement mobilisés pour collecter toutes les informations nécessaires et analyser chaque détail lié à cette affaire, qui suscite un vif intérêt au Sénégal. Le décès de Moustapha Ba, survenu le 4 novembre dernier à Paris, a rapidement soulevé des questions, conduisant le procureur à ordonner une autopsie et à déclencher cette investigation criminelle.

    Cette démarche illustre la volonté des autorités judiciaires de garantir une enquête rigoureuse et impartiale, dans le but d’établir les faits avec précision.

    Accusations de coup d’État avorté : le général Kandé porte plainte contre le caporal Fall

    Une polémique secoue l’actualité sénégalaise, suite aux récentes déclarations du caporal Fall, un chroniqueur qui, dans une vidéo devenue virale, a insinué l’existence d’un coup d’État avorté sous l’ancien régime du président Macky Sall. Fall a pointé du doigt plusieurs hauts gradés de l’armée sénégalaise, incluant le général Kandé, désormais en poste à l’ambassade du Sénégal à New Delhi, en Inde.

    Face à ces accusations graves, le général Kandé a décidé de riposter sur le plan judiciaire. Selon des informations rapportées par Seneweb, il a déposé une plainte contre le caporal Fall, contestant fermement les propos tenus à son égard et rejetant toute implication dans un prétendu complot de coup d’État.

    Les propos du caporal Fall ont suscité un vif débat dans le pays, notamment autour de la question de la responsabilité des militaires en dehors de leur rôle au sein de l’armée. Tandis que certaines voix s’inquiètent de l’impact potentiel de ces allégations sur la réputation des forces armées sénégalaises, d’autres soulignent le besoin de vigilance et de prudence dans la diffusion d’informations sensibles.

    La plainte du général Kandé marque un pas vers un traitement judiciaire de cette affaire, qui pourrait lever le voile sur les motivations derrière ces déclarations. Ce rebondissement attire l’attention sur les relations entre l’armée et la vie politique sénégalaise, un sujet souvent sensible dans un pays qui a réussi, jusqu’ici, à préserver la stabilité de ses institutions.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye en route pour Riyadh : Participation au Sommet extraordinaire de l’OCI sur la Palestine et le Liban

    Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour se rendre à Riyadh, en Arabie Saoudite, où il participera au Sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI). Ce sommet, prévu pour le 11 novembre, se concentre sur la situation en Palestine et au Liban, dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient.

    Le sommet extraordinaire de l’OCI réunira les dirigeants des pays membres afin de discuter des moyens d’apporter un soutien accru aux populations palestinienne et libanaise. Cette rencontre a pour objectif de consolider la solidarité de la Oumma islamique face aux défis humanitaires et politiques auxquels ces nations sont confrontées.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye, connu pour son engagement en faveur des causes internationales, notamment celles concernant la solidarité entre les nations musulmanes, réaffirme ainsi la position du Sénégal en faveur de la paix et de la justice dans cette région troublée.

    Le sommet se tient dans un contexte de crise prolongée, marqué par des conflits récurrents et des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Les discussions porteront sur des initiatives concrètes pour soutenir les efforts de paix, protéger les droits des Palestiniens et promouvoir la stabilité au Liban, qui fait face à des défis économiques et politiques majeurs.

    L’agenda inclura des consultations sur les moyens de coordonner les actions des pays membres de l’OCI afin de peser sur la scène internationale pour une résolution pacifique des conflits, en accord avec les résolutions des Nations Unies.

    Le déplacement du Président Faye à Riyadh souligne l’importance que le Sénégal accorde aux questions de solidarité islamique et à la défense des droits des peuples opprimés. Le Sénégal, en tant que membre influent de l’OCI, a toujours soutenu les initiatives visant à apporter une solution juste et durable aux conflits dans le monde musulman.

    En marge du sommet, le Président Faye pourrait tenir des rencontres bilatérales avec d’autres chefs d’État, dans le but de renforcer les relations diplomatiques et de discuter de questions d’intérêt commun, notamment la coopération économique et le développement durable.

    Le sommet de Riyadh constitue une opportunité pour les pays membres de l’OCI de réaffirmer leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient. La participation active du Sénégal à cet événement témoigne de son attachement aux principes de justice, de paix et de solidarité internationale.

    Décès de l’ancien ministre Moustapha Bâ : Un certificat médical confirme une mort naturelle

    Le Sénégal est en deuil suite au décès de l’ancien ministre Moustapha Bâ. L’homme politique a rendu l’âme en France après plusieurs jours de coma. Selon les informations recueillies par Dakaractu, le certificat de genre de mort, établi par un médecin français, confirme que Moustapha Bâ est décédé de causes naturelles.

    L’ancien ministre était hospitalisé en France, où il a passé plusieurs jours dans le coma avant de succomber. Le certificat médical délivré sur place a permis de lever toute ambiguïté sur les circonstances de son décès. La famille du défunt, munie de ce document officiel, a pu organiser le rapatriement du corps vers Dakar, où il sera inhumé.

    Ce décès survient alors que Moustapha Bâ avait, ces dernières années, adopté un profil plus discret après une carrière marquée par un engagement fort au sein du gouvernement sénégalais. Bien que les détails sur l’origine de son coma n’aient pas été communiqués, la confirmation d’une mort naturelle écarte toute spéculation autour des causes de sa disparition.

    Moustapha Bâ a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du gouvernement sénégalais. Reconnu pour son expertise et son engagement, il a contribué à des réformes importantes dans les secteurs qu’il a dirigés. Son décès laisse un vide au sein de la classe politique sénégalaise, où il était respecté tant pour ses compétences que pour son intégrité.

    À l’annonce de son décès, de nombreuses personnalités politiques et civiles ont exprimé leur tristesse et leurs condoléances à sa famille. Des hommages ont afflué sur les réseaux sociaux, rappelant son dévouement au service du pays et son impact sur la vie publique sénégalaise.

    Un proche collaborateur de Moustapha Bâ, sous couvert d’anonymat, a déclaré : « C’était un homme d’une grande rigueur, doté d’une vision claire pour le développement de notre nation. Son départ est une perte immense pour le Sénégal. »

    La dépouille de Moustapha Bâ est attendue à Dakar dans les prochains jours, où des funérailles nationales pourraient être organisées pour honorer sa mémoire. De nombreuses personnalités politiques et membres du gouvernement devraient être présents pour rendre un dernier hommage à cet homme qui a marqué son époque.

    Pour l’heure, la famille du défunt demande le respect de son intimité durant cette période difficile. Les détails sur les funérailles seront communiqués ultérieurement.

    Le décès de Moustapha Bâ rappelle à quel point sa contribution à la scène politique sénégalaise a été significative. Son engagement en faveur du développement et de la modernisation du pays restera gravé dans les mémoires.

    Alors que le Sénégal se prépare à lui rendre un dernier hommage, nombreux sont ceux qui se souviendront de Moustapha Bâ comme d’un homme d’État dévoué, ayant œuvré pour le bien-être de ses concitoyens.

    Autopsie ordonnée sur la dépouille de Mamadou Moustapha Ba : L’Article 66 du Code de procédure pénale en question

    La mort de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, survenue ce lundi 4 novembre 2024 à Paris, suscite des interrogations. Alors que son décès avait été attribué à une maladie, le procureur de la République a décidé d’ordonner une enquête et une autopsie, en se basant sur l’Article 66 du Code de procédure pénale.

    L’Article 66 du Code de procédure pénale donne un cadre pour les investigations en cas de découverte d’un cadavre dont la cause de décès est « inconnue ou suspecte ». Le texte précise qu’en pareil cas, l’officier de police judiciaire (OPJ) doit en aviser le procureur et se rendre sur les lieux pour procéder aux premières constatations. Si nécessaire, le procureur peut également se déplacer et s’entourer de personnes compétentes pour évaluer les circonstances du décès.

    Ce cadre légal permet d’envisager l’autopsie comme une mesure d’éclaircissement lorsqu’une mort n’est pas clairement attribuable à des causes naturelles, ou qu’elle présente des aspects inquiétants. Il donne aussi au procureur la possibilité de demander des informations complémentaires pour déterminer les raisons exactes de la mort.

    La décision du procureur d’invoquer l’Article 66 a provoqué de multiples questionnements autour des circonstances de la mort de Mamadou Moustapha Ba. Les informations initiales faisaient état d’une « courte maladie », mais l’ouverture d’une enquête et la demande d’autopsie soulèvent des interrogations :

    La cause du décès est-elle suspecte ?
    Bien que la version initiale indique une maladie, la décision du procureur laisse planer un doute. Il est possible que certaines observations aient suscité des questions, incitant les autorités à rechercher plus de clarté.

    Y a-t-il des zones d’ombre ?
    L’enquête et l’autopsie ordonnées indiquent un besoin de lever toute ambiguïté. En effet, une analyse approfondie des causes du décès pourrait apporter des réponses aux proches du défunt et à l’opinion publique.

    Le déroulement de l’enquête et les conclusions de l’autopsie fourniront des éléments de réponse sur les circonstances de ce décès. Le procureur a le pouvoir de désigner un médecin légiste pour l’autopsie, qui pourrait révéler des éléments cruciaux. En attendant, cette démarche renforce la transparence judiciaire autour de ce décès et témoigne de la volonté des autorités de clarifier les faits.

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