Lat Diop envoyé en prison : l’ancien directeur général de la Lonase sous mandat de dépôt

Ce jeudi matin, Lat Diop, ancien directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), a été déféré devant la justice par la Division des investigations criminelles (DIC). Selon des informations recueillies par Seneweb auprès de sources autorisées, Lat Diop a été inculpé pour plusieurs chefs d’accusation graves, notamment détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux et extorsion de fonds. À l’issue de cette procédure, il a été placé sous mandat de dépôt, et son dossier a été transféré à la chambre d’instruction.

L’affaire autour de Lat Diop, qui était autrefois une figure influente à la tête de la Lonase, a pris un tournant majeur avec cette inculpation. Le détournement de fonds publics et le blanchiment de capitaux sont des accusations qui suscitent une attention particulière, car elles touchent à la gestion des deniers publics et à la confiance des citoyens dans leurs institutions. Ces faits présumés, s’ils sont avérés, pourraient avoir des répercussions significatives sur la perception de l’administration publique.

Lat Diop a passé sa première nuit en prison, marquant un point crucial dans une enquête qui, jusqu’à présent, n’avait pas encore révélé toute son ampleur au grand public. Les autorités judiciaires sont désormais chargées d’instruire le dossier, tandis que l’opinion publique sénégalaise attend avec impatience de connaître les détails de cette affaire complexe.

Avec la mise en détention de Lat Diop, une nouvelle phase s’ouvre dans cette affaire. La chambre d’instruction, en charge du dossier, devra analyser les preuves et les témoignages afin de déterminer la culpabilité ou l’innocence de l’ancien directeur général de la Lonase. Ce processus pourrait durer plusieurs mois, compte tenu de la complexité des faits reprochés, notamment les questions liées à l’extorsion de fonds et aux opérations financières suspectes.

L’incarcération de Lat Diop intervient dans un climat politique déjà tendu au Sénégal. Bien que l’affaire soit avant tout judiciaire, elle risque de susciter des remous au sein de la sphère politique, notamment en raison des liens que Lat Diop a entretenus avec plusieurs personnalités influentes. D’autre part, la Lonase, une institution publique clé dans le financement de divers projets sociaux et économiques, pourrait également être touchée par cette affaire. La gestion de ses fonds et son image risquent d’être entachées si les accusations sont confirmées.

L’arrestation de Lat Diop marque une étape importante dans ce dossier, mais elle n’est qu’une partie de l’enquête en cours. Les prochaines semaines seront cruciales pour faire la lumière sur les faits reprochés, tandis que la défense de l’accusé devra se préparer à répondre à des accusations lourdes. Quelles que soient les conclusions de la justice, cette affaire illustre une fois de plus l’importance de la transparence et de la bonne gouvernance au sein des institutions publiques sénégalaises.

Législatives 2024 : L’ordre de passage pour le dépôt des dossiers de candidature est fixé

La Direction générale des élections (DGE) a procédé ce matin à un tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des partis et coalitions pour le dépôt des dossiers de candidature pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Ce dépôt se déroulera du samedi 28 septembre à 8 heures au dimanche 29 septembre à minuit.

Voici l’ordre de passage pour les différentes listes :

  1. Parti Rénovation et l’Émergence du Sénégal
  2. Coalition Dundu
  3. Sam Sa Kaddu
  4. Rv Natangué
  5. Parti En Avant
  6. Coalition Sénégal Kessé
  7. And Liggey Sunu Rew
  8. And Dollel Liggey Kat Yi
  9. Coalition Le Temps de la Jeunesse Dafa Diott
  10. Coalition Rond-Point
  11. Coalition Dekkal Teranga
  12. Parti Garap – ADS
  13. Parti Ensemble pour le Sénégal
  14. Coalition And Bessal Sénégal
  15. Parti Union des Groupes Patriotes
  16. Coalition Raab
  17. Samm Sa Gafa Samm Sa Euleuk
  18. Coalition Xalleu Yoon
  19. Coalition Front pour la Justice et le Développement Durable
  20. Coalition Farlu
  21. Coalition Front Defar Sa Gox
  22. Coalition Gox Yu Bess
  23. Coalition Alliance Samm Sunu Sénégal
  24. Coalition Actions
  25. Parti Démocratique Sénégalais (PDS)
  26. Bokk Dokhal Sénégal Delossi Yakaar (BDS)
  27. Coalition Front Sénégal Biñu Bokk
  28. Bess Du Ñak
  29. Coalition Front Mankoo Liggeyal Sénégal
  30. Coalition Guem Sa Rew Tekki Jotna
  31. Coalition Sopi Sénégal
  32. Grande Coalition Wallu Sénégal
  33. Coalition Pôle Alternatif 3e voie
  34. Coalition Républicaine/ Samm Sunu Rew
  35. Union Nationale pour l’Intégrité, le Travail et l’Équité
  36. Takku Wallu Sénégal
  37. Pastef
  38. Union Naatal Kaw Gui
  39. Coalition Wareef
  40. Coalition Jamm Ak Jariñ
  41. Alliance Jëf Jël
  42. Andi Nawlei
  43. Secteur Privé
  44. Coalition Pôle Alternatif Jubënti Sénégal
  45. Union Citoyenne / Bint Bi
  46. Coalition And Ci Koluté Nguir Sénégal
  47. Les Nationalistes / Jeul Liñu Moom
  48. En Marche Pour la Renaissance du Sénégal
  49. Taxawu Artisanat

Le processus de dépôt se fera selon cet ordre, garantissant un déroulement fluide et équitable pour toutes les parties engagées dans ces législatives anticipées.

Le Naufrage du Joola : 22 ans après, un deuil encore vif et un devoir de mémoire

Le 26 septembre 2002, le Sénégal vivait l’un des plus grands drames maritimes de l’histoire contemporaine : le naufrage du Joola, un ferry reliant Dakar à Ziguinchor. Deux décennies se sont écoulées, mais la douleur et les questionnements demeurent intacts, tant pour les familles des victimes que pour la société sénégalaise. Ce jour fatidique, environ 2000 personnes étaient à bord du navire, alors que sa capacité maximale était fixée à 580 passagers. Parmi les 1863 victimes officiellement recensées par l’État sénégalais, 444 étaient des enfants. Seulement 64 personnes ont survécu à cette tragédie, laissant des familles brisées et une nation en quête de réponses et de justice.

Le Joola, surchargé et mal entretenu, sombra dans les eaux de l’Atlantique au large des côtes gambiennes. En cette veille de rentrée scolaire 2002-2003, la plupart des passagers étaient des vacanciers rentrant de la région de Casamance, dont beaucoup d’enfants et d’enseignants. Ce naufrage, causé par des négligences humaines criantes, reste l’un des plus meurtriers au monde, après celui du Titanic. Deux ans après l’accession d’Abdoulaye Wade à la présidence, le drame a jeté une lumière crue sur les failles structurelles du pays en matière de sécurité et de gestion des infrastructures publiques.

Vingt-deux ans après la catastrophe, le débat autour du renflouement de l’épave du Joola reste ouvert. Pour beaucoup, notamment Boubacar Ba, président de l’Association des familles des victimes, et Nassardine Aidara, président du Comité d’initiative du Mémorial-Musée, le renflouement du bateau représente un impératif pour la justice sociale. Ils estiment que cette action symbolique permettrait de rendre un hommage digne aux victimes et de clôturer le processus de deuil pour leurs proches.

Malgré les nombreuses promesses faites par les autorités sénégalaises depuis le naufrage, le renflouement de l’épave n’a jamais été réalisé. En 2023, à défaut de cette opération attendue, l’hélice du bateau a été déposée au Musée-Mémorial du Joola, nouvellement inauguré, en guise de souvenir. Ce musée, qui a enfin ouvert ses portes cette année, est destiné à honorer la mémoire des disparus et à rappeler les leçons à tirer de cette catastrophe pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

L’ouverture du Musée-Mémorial à Ziguinchor marque un pas significatif dans le processus de mémoire nationale, offrant un espace de recueillement et de réflexion. Cependant, pour les familles des victimes, la question du renflouement reste centrale. Elles perçoivent cette démarche non seulement comme une réparation morale, mais aussi comme un acte de justice envers ceux qui ont péri sous les eaux.

Le naufrage du Joola symbolise bien plus qu’une catastrophe maritime : il incarne les dysfonctionnements d’un système où la négligence et l’irresponsabilité ont coûté la vie à près de deux mille innocents. Les familles et les survivants continuent de se battre pour que cette tragédie ne soit jamais oubliée et que les responsables de ce drame soient pleinement identifiés et jugés. En ce sens, la création du musée, bien que saluée, ne saurait suffire à apaiser les douleurs et la soif de justice.

Le naufrage du Joola reste une plaie ouverte dans la conscience collective du Sénégal, un rappel des conséquences tragiques de la négligence humaine. Si le musée inauguré en 2023 est un signe de reconnaissance pour les victimes, la revendication des familles pour le renflouement de l’épave montre que la quête de justice et de réparation est encore loin d’être achevée. Au-delà de la commémoration, il est essentiel que ce drame continue de susciter des réflexions sur la sécurité maritime, la gestion des infrastructures publiques, et la responsabilité des institutions afin qu’un tel drame ne se répète jamais.

Discours de Bassirou Diomaye Faye à l’ONU : Un appel à l’action pour le Sahel et la paix mondiale

Lors de la 79e Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a livré un message puissant sur l’état du monde, avec un accent particulier sur la crise qui ravage la région du Sahel. Dans un contexte international marqué par des défis croissants à la sécurité et au développement durable, le thème « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures » a servi de cadre à son discours, appelant à une action concertée de la communauté internationale.

Bassirou Diomaye Faye a exprimé son inquiétude face à la situation alarmante au Sahel, une région autrefois stable mais aujourd’hui dévastée par la violence des groupes terroristes. « Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur la tragédie qui se déroule dans le Sahel. Des groupes terroristes sèment la terreur, pillent et tuent des populations civiles innocentes », a-t-il déclaré avec fermeté.

Ces groupes armés, proliférant dans un vide sécuritaire, ont transformé cette vaste région en un théâtre de violence et d’insécurité quotidienne, forçant des milliers de familles à fuir leurs foyers et paralysant les efforts de développement. Face à cette situation, Faye a pointé du doigt l’inaction de la communauté internationale, notamment des Nations Unies et du Conseil de sécurité, qu’il juge trop souvent inertes face à l’aggravation de la crise.

Le président sénégalais a également mis en garde contre l’ingérence des puissances étrangères au Sahel, soulignant que leurs rivalités géopolitiques ne faisaient qu’aggraver la situation. « Nous ne pouvons pas accepter que le Sahel devienne le théâtre de rivalités de puissances étrangères », a-t-il affirmé, dénonçant l’exploitation de la crise sécuritaire par certains acteurs internationaux pour étendre leur influence, au détriment de la stabilité régionale.

Bassirou Diomaye Faye a ainsi appelé à un sursaut de responsabilité de la part des Nations Unies et de la communauté internationale, insistant sur le rôle crucial que doit jouer le Conseil de sécurité dans la protection de la paix et de la sécurité mondiales. Pour lui, la situation au Sahel illustre un défi global qui requiert des actions immédiates et coordonnées.

Dans son discours, Faye a rappelé que la paix et la sécurité de l’Afrique sont indissociables de celles du reste du monde. En effet, il estime qu’une Afrique stable et prospère est la clé pour un développement harmonieux à l’échelle planétaire. Il a appelé les dirigeants mondiaux à prendre conscience de cette interdépendance et à agir en conséquence pour résoudre les crises régionales qui, si elles sont ignorées, risquent de compromettre la paix mondiale.

En résonance avec le thème de la session, le président sénégalais a réaffirmé son engagement à travailler aux côtés des autres nations pour promouvoir un développement durable inclusif, la paix et la dignité humaine. Il a encouragé la communauté internationale à « agir ensemble », soulignant que la stabilité de l’avenir repose sur les actions prises aujourd’hui. « Le Conseil de sécurité doit remplir pleinement son rôle en tant que garant de la stabilité internationale », a-t-il conclu, réitérant son appel pour une réforme en profondeur des mécanismes internationaux de maintien de la paix.

Le discours de Bassirou Diomaye Faye à la 79e Assemblée générale des Nations Unies est un appel clair à l’action, un plaidoyer pour une réponse internationale plus forte face à la crise au Sahel et une réflexion sur l’importance d’une Afrique en paix pour un monde plus sûr. Il enjoint la communauté internationale à ne pas détourner les yeux des souffrances qui secouent cette région, mais plutôt à agir de concert pour construire un avenir plus stable et durable pour tous.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°281 – du 26/09/2024

🔴 « RESTAURATION DE LA GOUVERNANCE ET PRÉSERVATION DES ACQUIS DÉMOCRATIQUES » : « TAKKU WALLU SENEGAAL » EN MESSIE
🔴 SAISINES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL, DE LA COUR SUPRÊME ET DE LA CEDEAO : L’ATEL ATTAQUE LE DÉCRET PORTANT CONVOCATION DU CORPS ÉLECTORAL

🔴 TÊTE-À-TÊTE ENTRE DIOMAYE ET INFANTINO : LE DÉVELOPPEMENT DU FOOTBALL AU SÉNÉGAL ET EN AFRIQUE AU MENU
🔴 2e ÉDITION DU « WOMEN’S MENTORSHIP PROGRAM » : LA SÉNÉGALAISE AÏCHA DIOP, AMBASSADRICE DE L’AFRIQUE

Affaire Lat Diop : La DIC perquisitionne son domicile aux Maristes

La journée de ce mercredi 25 septembre 2024 a été marquée par un nouveau développement dans l’affaire Lat Diop. L’ancien directeur de la Lonase, actuellement au cœur d’une affaire de corruption présumée portant sur 5 milliards de FCFA, a vu son domicile aux Maristes perquisitionné par la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Lat Diop, qui passe ses nuits au commissariat du Port, a été acheminé vers 13 heures à la DIC. Aux alentours de 18 heures, les enquêteurs l’ont escorté jusqu’à son domicile pour effectuer la perquisition. L’opération s’est déroulée en sa présence, et ce n’est qu’un peu après cette heure que l’ancien directeur de la Lonase a été reconduit à la DIC.

Un élément clé manquait toutefois à cette journée d’investigations : la confrontation entre Lat Diop et Mouhamed Dieng, le patron de 1XBET Sénégal, n’a pas eu lieu. Prévue initialement pour ce mercredi, elle a été reportée en raison de l’absence de Mouhamed Dieng, qui ne se trouve pas à Dakar. Cette confrontation est pourtant attendue depuis le début des investigations, étant donné que les deux hommes sont au centre des accusations dans cette affaire de corruption de grande ampleur.

Lat Diop est soupçonné d’avoir été impliqué dans une manœuvre de corruption qui concerne une somme colossale de 5 milliards de FCFA. Les détails sur l’origine exacte de cette somme et les transactions en question demeurent flous pour l’instant, mais l’implication de grandes figures comme le directeur de la Lonase et le responsable de 1XBET Sénégal a suscité un vif intérêt public.

Alors que l’enquête se poursuit, les autorités judiciaires continuent de mettre la pression pour faire la lumière sur cette affaire. La perquisition de ce mercredi pourrait révéler des éléments clés pour l’avancée du dossier, alors que l’opinion publique attend des explications sur les faits reprochés à l’ancien directeur de la Lonase.

En attendant, la confrontation entre Lat Diop et Mouhamed Dieng reste une étape cruciale qui pourrait débloquer des informations capitales pour la suite des investigations.

Tirage au sort pour l’ordre de dépôt des candidatures : la DGE annonce la procédure pour les législatives anticipées

Dans un communiqué daté du 25 septembre 2024, la Direction générale des élections (DGE), relevant du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a convoqué les partis politiques, les coalitions de partis et les entités regroupant des personnes indépendantes légalement constituées à une séance de tirage au sort. Ce tirage se tiendra le jeudi 26 septembre 2024 à 10 heures dans les locaux de la DGE.

Cette procédure vise à déterminer l’ordre de passage pour le dépôt des dossiers de candidature en vue des élections législatives anticipées. Le dépôt des candidatures est prévu pour le samedi 28 septembre 2024 à partir de 8 heures, et ce, jusqu’au dimanche 29 septembre 2024 à minuit.

Le communiqué, signé par Biram Sène, directeur général des élections, rappelle que le tirage au sort concerne toutes les formations politiques et entités indépendantes souhaitant participer à ce scrutin. Cette étape marque un jalon important dans le processus électoral à venir, garantissant l’ordre et la transparence dans la réception des dossiers.

Le communiqué insiste sur l’importance de cette procédure pour une meilleure organisation des législatives anticipées, dont la date de convocation est fixée au 17 novembre 2024.

Convocation du corps électoral le 17 novembre : l’ATEL saisit le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO pour annuler le décret

L’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) a officiellement saisi trois juridictions majeures – le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO – pour contester le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre 2024. Cette décision vise à obtenir l’annulation du décret, jugé illégal par l’opposition.

Parmi les personnalités qui ont déposé des recours devant ces institutions figurent Oumar Sarr, Abdou Mbow, Thierno Bocoum, Khalifa Sall, Papa Djibril Fall, Aly Saleh Diop, et Modou Diagne Fada. Ces membres de l’ATEL estiment que le président de la République a outrepassé ses pouvoirs en introduisant une « dérogation » dans le processus électoral. Selon eux, le chef de l’État n’a pas le droit de modifier la loi électorale en prenant des décisions unilatérales.

Le décret en question stipule, dans son article premier, que : « Par dérogation aux dispositions de l’article LO.190 du Code électoral, les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger sont convoqués le dimanche 17 novembre 2024 pour l’élection des députés ». L’ATEL dénonce cette dérogation comme une violation flagrante du cadre légal.

Au-delà de l’aspect juridique, l’ATEL accuse également le gouvernement de manquement à la transparence et à la bonne gouvernance. Selon l’alliance, l’avis du Conseil constitutionnel sur cette question a été « gardé secrètement par le président de la République pendant plusieurs jours » avant d’être finalement publié. Ce manque de communication et de concertation est perçu par l’ATEL comme une violation des principes démocratiques fondamentaux.

Pour l’alliance, ce décret et la gestion opaque du processus sont révélateurs d’une gouvernance « injuste » et contraire aux intérêts des citoyens sénégalais. L’ATEL exige un consensus national autour du code électoral pour garantir la transparence et l’équité des élections à venir.

Estimant qu’il est impossible de continuer le processus électoral sur la base de ce qu’elle qualifie de « décret illégal », l’ATEL espère que ses recours devant le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, et la Cour de justice de la CEDEAO seront pris en compte. L’alliance mise sur une annulation du décret, afin de rétablir la légalité du processus électoral et de garantir des élections transparentes.

Ces actions interviennent dans un contexte tendu à l’approche des législatives de novembre, alors que plusieurs acteurs politiques s’inquiètent du respect des règles démocratiques dans la conduite des élections.

PAUVRETÉ, CHÔMAGE ET MANQUE D’ÉDUCATION : Le régime Diomaye-Sonko face à une atmosphère socio-économique cataclysmique

L’État du Sénégal fait à une hausse du chômage, un nombre alarmant de sans éducation ni emploi ainsi qu’une une pauvreté persistante. Une situation qui risque de mettre en difficulté les actuels tenants du pouvoir qui, dans l’opposition, promettaient monts et merveilles.

Le tandem Diomaye-Sonko se heurte à des défis qui, chaque jour, prennent des proportions inquiétantes. Le chômage, l’absence d’éducation et la pauvreté risquent d’entraver le « PROJET » du nouveau régime. Avant leur accession au pouvoir, le duo a promis des conditions de vie meilleures à la jeunesse. Mais, la réalité est toute autre. Des chiffres qui frôlent le cataclysme ont été publiés par le nouveau référentiel des politiques publiques de la Stratégie nationale de Développement (SND) 2025-2029 et l’Agence Nationale de

la Statistique et de la Démographie (ANSD).

CHÔMAGE ET ABSENCE D’ÉDUCATION

D’après la dernière nommée, le taux de chômage (élargi) a atteint 21,6 %, en hausse par rapport aux 18,6 % enregistrés à la même période en 2023. Ce qui représente une augmentation de 3 points de pourcentage. Au sens strict du BIT, il est ressorti à 5,8% au trimestre. Au compte du trimestre sous revu, le taux de chômage au sens élargi est plus élevé en milieu rural (25,0% contre 19,3% en zone urbaine). Selon le sexe, le chômage touche plus les femmes (34,0%) que les hommes (12,4%).

La situation est encore plus préoccupante chez la frange de la population dénommée « jeunes NEET », signifiant « ni emploi, ni éducation, en formation). Ceci pour dire qu’il s’agit de ces jeunes qui n’ont aucune éducation pour prétendre à l’emploi.

Dans cette étude, les NEET, au deuxième trimestre de l’année 2024, représentent 30,7% de la population âgés de 15 à 24 ans. Ce taux est plus élevé en milieu rural qu’en milieu urbain. En effet, il s’est établi à 37,6% en milieu rural contre 25,7% en milieu urbain. Selon le sexe, on note une supériorité de la proportion des NEET chez les femmes que chez les hommes, soit 39,2% contre 22,0% chez les hommes.

PAUVRETÉ GRANDISSANTE

Quant à l’incidence de la pauvreté, à en croire la SND, elle est de 37,5%. Elle demeure encore élevée, avec de fortes disparités entre Dakar (8,9%), les autres milieux urbain (29,7%) et rural (53,3%). L’accès aux besoins sociaux de base tels que l’éducation, la santé et l’emploi demeure toujours préoccupant. De plus, l’Indice de Développement humain (IDH) se situe à 0,517 en 2022, contre 0,501 en 2014. Le Sénégal occupe, ainsi, la 169e place sur 190 nations, se plaçant ainsi dans la catégorie des 25 pays à faible niveau de développement.

En matière d’éducation, le Sénégal a enregistré des performances mitigées. Le nombre moyen d’années d’études qu’un enfant peut espérer suivre jusqu’à l’âge de 18 ans est de 7,3 et la répartition inégale des établissements scolaires et universitaires persiste. A cela, s’ajoutent les abandons scolaires principalement constatés aux niveaux de l’élémentaire et du moyen secondaire.

En définitive, le duo Diomaye-Sonko fait face à une crise sociale exacerbée par un chômage élevé, un nombre alarmant de jeunes NEET et une pauvreté persistante. Ces défis compromettent ses promesses envers la jeunesse dont une grande partie, ne trouve autre alternative que de répondre à l’appel au suicide de l’Atlantique : « Barça wala Barsax » !

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°280 – du 25/09/2024

🔴 PAUVRETÉ, ABSENCE D’ÉDUCATION ET CHÔMAGE : CE COCKTAIL TOXIQUE QUI RISQUE DE FAIRE MAL AU RÉGIME
🔴 ACCUSÉ D’AVOIR FAIT SORTIR 2750 KG D’OR DU TERRITOIRE SUR ORDRE DE MACKY SALL : ABDOULAYE SYLLA PORTE PLAINTE POUR FAUX ET USAGE DE FAUX DANS DES DOCUMENTS ADMINISTRATIFS

🔴 LIGA – BLESSURE : SABALY ABSENT DES TERRAINS POUR UN LONG MOMENT
🔴 PROBLÈMES AVEC LA JUSTICE : LES DURS MOTS DE BAYE NDIAYE À POKOLA ET ADA FASS

Audition de l’ex-SG de la Lonase Mamadou Gueye : Un nouvel acte dans l’enquête sur Lat Diop

Mamadou Gueye, ancien secrétaire général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), a été convoqué et auditionné par la Division des Investigations Criminelles (DIC) ce mois de septembre. Cette audition intervient peu après son remplacement par Seydou Mboup, officiellement nommé à ce poste le 13 septembre 2024.

Si les motifs précis de la convocation n’ont pas été rendus publics, de nombreux observateurs estiment qu’elle serait liée à l’enquête en cours concernant Lat Diop, ancien directeur général de la Lonase. Ce dernier est actuellement sous investigation pour des accusations de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux. Depuis son placement en garde à vue, Lat Diop a été soumis à de multiples interrogations sur la gestion de son patrimoine ainsi que sur des transactions financières suspectes.

L’audition de Mamadou Gueye pourrait apporter des éclaircissements supplémentaires dans ce dossier complexe qui secoue l’institution. Récemment, le nom de Lat Diop a également été mentionné dans le cadre de la confrontation manquée avec Mouhamed Dieng, un ancien administrateur de 1XBet Sénégal, qui aurait accusé Lat Diop de recevoir des pots-de-vin à hauteur de 7 milliards F CFA.

Alors que l’enquête continue, l’audition de l’ex-secrétaire général de la Lonase marque une nouvelle étape dans la recherche de la vérité autour de la gestion des fonds publics au sein de cette institution. Les prochaines semaines pourraient révéler d’autres développements clés dans cette affaire qui alimente les débats au Sénégal.

Le dossier, maintenant entre les mains du doyen des juges Abdoul Aziz Diallo, avance à grands pas, et le public reste dans l’attente des conclusions de cette enquête judiciaire.

Lancement officiel du programme « Sénégal 2050 Agenda National de Transformation » prévu le 7 octobre 2024

Le Sénégal amorce un tournant décisif dans son développement avec le lancement officiel du programme « Sénégal 2050 Agenda National de Transformation ». Cette cérémonie, prévue pour le lundi 7 octobre 2024, reflète une nouvelle étape dans la vision du Président Bassirou Diomaye Faye de bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère.

Ce plan stratégique, destiné à transformer durablement l’économie sénégalaise, vise à répondre aux défis contemporains tout en plaçant l’inclusion et le développement durable au centre des priorités. Le programme Sénégal 2050 est conçu pour être un guide sur les trente prochaines années, et s’inscrit dans une dynamique de croissance équitable et de renforcement des infrastructures économiques et sociales.

L’élaboration de ce référentiel s’est faite sous l’impulsion du Chef de l’État, dans une optique d’harmonisation des efforts publics et privés pour une transformation structurelle de l’économie. À travers ce programme, le Sénégal espère positionner ses secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et la digitalisation en moteurs de croissance durable.

L’événement sera suivi de près par les médias, la société civile et les citoyens, témoignant de l’engagement du gouvernement à œuvrer pour le bien-être collectif dans une démarche de transparence et de responsabilité. Ce lancement marque un jalon important dans la feuille de route politique et économique du Sénégal, avec l’ambition d’ancrer le pays dans une trajectoire de développement solide, tout en garantissant des opportunités pour les générations futures.

Rapatriement de 192 Sénégalais bloqués en Libye : Un geste fort du gouvernement sénégalais

Le gouvernement sénégalais, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), procédera au rapatriement de 192 jeunes Sénégalais en situation irrégulière à Tripoli, en Libye. Ce vol spécial est prévu pour le jeudi 26 septembre 2024, à 16h30, avec une arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.

Cette opération, orchestrée par le secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur, Amadou Chérif Diouf, est le fruit de plusieurs mois d’efforts diplomatiques. Lors d’une récente visite à Tripoli, M. Diouf a rencontré plus de 150 Sénégalais bloqués en Libye, après avoir été témoins des dures réalités auxquelles ils faisaient face. Il a exprimé son inquiétude devant l’absence d’une mission sénégalaise de délivrance de passeports dans ce pays depuis plusieurs années.

Pour répondre à cette urgence, une mission spéciale d’établissement de passeports a été organisée par le gouvernement sénégalais. Ce geste vise à permettre aux jeunes Sénégalais, désireux de retourner dans leur pays, d’obtenir les documents nécessaires pour leur rapatriement.

Lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), Amadou Chérif Diouf a souligné que le rapatriement était une priorité pour l’État, témoignant de la volonté des autorités sénégalaises de protéger et d’assister leurs concitoyens vivant à l’étranger. « Nous devons faire face à ces problèmes et les résoudre de manière durable », a déclaré le secrétaire d’État.

Cette initiative s’inscrit dans une série d’actions menées par le gouvernement pour répondre aux besoins des Sénégalais de la diaspora, notamment ceux en situation de détresse à l’étranger. Les autorités sénégalaises entendent renforcer leur soutien à cette communauté, en favorisant leur retour dans des conditions sécurisées, tout en leur offrant la possibilité de réintégrer la société sénégalaise dans de meilleures conditions.

Le rapatriement de ces jeunes constitue une réponse humanitaire face à la crise migratoire qui touche de nombreux Sénégalais en quête d’un avenir meilleur hors des frontières. Cette opération souligne également l’importance d’une coopération internationale et le rôle crucial de l’OIM dans l’accompagnement des migrants en situation irrégulière.

Ce geste du gouvernement sénégalais, sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye, reflète la priorité accordée à la protection de ses citoyens, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières nationales. Une fois de retour au Sénégal, ces jeunes bénéficieront d’un programme d’accompagnement pour faciliter leur réinsertion sociale et économique.

En conclusion, ce rapatriement symbolise l’engagement du Sénégal à apporter une réponse humaine et pragmatique aux défis migratoires, tout en continuant à renforcer les liens entre le pays et sa diaspora.

APRÈS LAT DIOP, DOURA BALDÉ, MAME BOYE DIAO ET FARBA NGOM DANS LE VISEUR : Vers une répression politique ?

La situation politique au Sénégal prend un tournant préoccupant alors que la machine judiciaire se mobilise contre des figures clés de l’ancien régime de Macky Sall. Après l’arrestation de Lat Diop et de plusieurs hauts fonctionnaires du ministère des Finances et du Budget, l’attention se concentre désormais sur Doura Baldé, Mame Boye Diao et Farba Ngom. Selon une source du Dakarois Quotidien, le régime actuel chercherait à les emprisonner en s’appuyant sur des accusations liées à leur patrimoine foncier, n’ayant pas réussi à établir des éléments incriminants sur le plan financier, insiste notre informateur.

Cette stratégie semble être une manœuvre délibérée pour affaiblir des adversaires politiques qui pourraient représenter une menace lors des prochaines élections législatives. En effet, Doura Baldé, Mame Boye Diao, Lat Diop et Farba Ngom sont des personnalités influentes dans leurs fiefs respectifs et leur popularité pourrait leur permettre de contester le pouvoir en place avec succès.

Actuellement, les auditions à la Division des investigations criminelles (Dic) se multiplient.
Un climat de peur s’installe avec l’interdiction de sortie du territoire pour les proches de Macky Sall. Ce, sans aucune décision judiciaire préalable. Cette situation a suscité des inquiétudes au sein de la société civile, qui craint une dérive autoritaire. Des figures comme Birahim Seck ont ouvertement dénoncé ces pratiques, mettant en lumière une possible instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Pour rappel, Waly Diouf Bodian, responsable de Pastef et directeur général du Port Autonome de Dakar, déclarait publiquement en mai 2024: « on ne peut pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires qu’on laisse circuler librement ».
C’est pourquoi il est important de se poser la question suivante : est-ce une reddition des comptes ou un règlement de comptes ?


La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°279 – du 24/09/2024

🔴 REDDITION DES COMPTES OU RÈGLEMENT DE COMPTES ? : LES PROCHAINS DANS LE VISEUR : DOURA BALDÉ, MAME BOYE DIAO ET FARBA NGOM
🔴 CHERTÉ DE L’ÉLECTRICITÉ DUE AU « RECRUTEMENT SAUVAGE » : LE SUTELEC S’INSURGE CONTRE MOUSTAPHA SARRÉ

🔴 « SI MA SITUATION NE SE DÉCANTE PAS, J’ARRÊTE MA CARRIÈRE » : FAUTE DE CONTRAT, ALIOUNE SÈYE 2 MENACE D’ALLER EN RETRAITE
🔴 AUGUSTIN SENGHOR EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DE LA FSF : « C’EST L’UNITÉ QUI NOUS A PERMIS DE FORGER NOS SUCCÈS »

Lat Diop en garde à vue à la DIC : Interrogé sur son patrimoine toute l’après-midi

L’ancien Directeur Général de la Lonase et ancien ministre des Sports, Lat Diop, est toujours en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Selon des informations obtenues, il a été longuement interrogé cet après-midi par les enquêteurs au sujet de son patrimoine et de ses biens.

Lat Diop a dû répondre à une série de questions liées à la gestion de son patrimoine, dans le cadre d’une enquête qui suscite un grand intérêt public. Les interrogatoires, qui ont duré plusieurs heures, ont pris fin récemment, selon des sources proches du dossier. Cependant, son séjour en détention se poursuit, et il passera une nouvelle nuit au commissariat du Port avant d’être reconduit à la DIC demain matin pour la suite des investigations.

Cette garde à vue intervient dans un contexte où plusieurs figures publiques sont scrutées de près par les autorités judiciaires, en lien avec la gestion de fonds publics et de leur patrimoine. Les détails exacts des accusations ou soupçons qui pèsent sur Lat Diop ne sont pas encore officiellement communiqués. Toutefois, cette affaire est suivie de près par les observateurs politiques, qui attendent avec impatience les conclusions des enquêtes.

Lat Diop, connu pour son rôle à la tête de la Lonase et son passage au ministère des Sports, traverse actuellement une période difficile sur le plan judiciaire, alors que les autorités continuent de faire la lumière sur ses activités passées.

Tragédie au large de Dakar : Trente corps découverts dans une pirogue à la dérive

Le dimanche 22 septembre 2024, un drame terrible s’est déroulé au large de Dakar. La Marine nationale sénégalaise a découvert une pirogue en perdition, à environ 70 kilomètres des côtes, contenant trente corps sans vie. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), cette découverte macabre fait suite à une alerte reçue en début de soirée.

Le patrouilleur CAYOR, rapidement déployé, a pu retrouver l’embarcation abandonnée. Après l’avoir sécurisée, il l’a remorquée vers la rade extérieure du port de Dakar. L’embarcation est arrivée lundi matin à 6h00, et des équipes médicales, les sapeurs-pompiers ainsi que les services d’hygiène ont immédiatement été dépêchés sur place pour tenter de récupérer et identifier les corps.

Cependant, les conditions difficiles posées par l’état de décomposition avancée des victimes rendent les opérations extrêmement complexes. À ce jour, l’origine de l’embarcation demeure inconnue, et les autorités mènent des investigations pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie.

Ce nouvel incident met une fois de plus en lumière les dangers tragiques de l’émigration clandestine par voie maritime, un phénomène qui continue de causer d’innombrables pertes humaines malgré les efforts des autorités pour le combattre.

Émigration clandestine : 70 morts en deux semaines, une tragédie nationale et des familles brisées

Le Sénégal est une nouvelle fois frappé par une série de tragédies liées à l’émigration clandestine, qui a coûté la vie à 70 personnes en l’espace de deux semaines. Le dimanche 8 septembre 2024 restera gravé dans les mémoires comme un jour noir. Ce jour-là, la marine nationale a rapporté le naufrage d’une pirogue au large de Mbour, entraînant la mort de 40 personnes. Cet événement tragique n’est que la première d’une série de pertes humaines qui ont secoué la nation et attiré l’attention sur l’ampleur de ce phénomène.

La pirogue, surchargée de jeunes hommes désespérés en quête d’un avenir meilleur, a sombré au large de Mbour, une ville portuaire souvent utilisée comme point de départ pour les routes migratoires illégales vers l’Europe. Ces hommes, fuyant le chômage, la pauvreté et le manque de perspectives, avaient placé leurs espoirs dans une traversée périlleuse, avec l’objectif de rejoindre l’Europe par des chemins maritimes hautement risqués.

Les secours n’ont pu que constater les dégâts : 40 corps repêchés, des familles plongées dans le deuil et une communauté entière sous le choc. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est immédiatement rendu sur les lieux pour s’informer et réconforter les familles touchées. Lors d’une déclaration solennelle, il a annoncé une intensification de la lutte contre les réseaux de trafiquants d’êtres humains. « Je voudrais dire que la traque sans répit contre ces vendeurs d’illusion, ces vendeurs de la mort va s’intensifier dès à présent », a-t-il déclaré, avant de rappeler que les forces de sécurité sont déjà à pied d’œuvre avec l’opération « Djokko », qui a permis de déjouer un projet migratoire impliquant 690 jeunes il y a quelques jours.

Le président Faye a également appelé à une mobilisation nationale pour dénoncer les filières clandestines, ajoutant que « la population doit être active dans cette lutte en informant les autorités de toute activité suspecte liée à l’émigration clandestine ». Cette déclaration vise à sensibiliser les Sénégalais sur l’importance d’une action collective pour endiguer ce fléau qui décime la jeunesse.

À peine le pays commençait-il à absorber le choc du naufrage de Mbour qu’une nouvelle tragédie a frappé. Ce lundi 23 septembre, la marine nationale a découvert une pirogue à la dérive, avec à son bord 30 corps en état de décomposition avancée. Le communiqué du ministère des Forces armées précise que l’état des corps rend les opérations de récupération, d’identification et de transfert extrêmement délicates. Ces 30 personnes avaient sans doute tenté de traverser la mer en direction de l’Espagne, mais la mer a eu raison de leurs espoirs.

Le Sénégal est confronté à une répétition de ces drames, et chaque nouvelle découverte plonge le pays dans un deuil renouvelé. Les tragédies de l’émigration clandestine sont devenues trop fréquentes. Malgré les efforts du gouvernement pour sensibiliser et endiguer le phénomène, des milliers de jeunes continuent de risquer leur vie chaque année, persuadés que l’Europe leur offrira les opportunités qu’ils ne trouvent pas chez eux.

Derrière chaque naufrage se cachent des histoires humaines poignantes : des jeunes hommes, parfois très jeunes, prêts à tout sacrifier pour offrir un avenir à leurs familles. Ils empruntent des routes maritimes périlleuses, souvent à bord de pirogues non équipées pour de longues traversées. Ces pirogues sont organisées par des réseaux de passeurs sans scrupules, qui exploitent le désespoir des populations vulnérables.

Pour beaucoup de ces jeunes, l’émigration clandestine apparaît comme une solution ultime face à la précarité et aux conditions de vie difficiles dans leur pays. Le chômage endémique, le manque d’opportunités professionnelles, et le mirage d’une vie meilleure en Europe alimentent cette dynamique mortelle. Pourtant, peu d’entre eux réalisent les dangers auxquels ils s’exposent avant d’embarquer. Ceux qui survivent aux naufrages sont souvent confrontés à des conditions déplorables dans les camps de détention en Libye, ou sont interceptés par les garde-côtes européens, et renvoyés dans des centres de rétention avant d’être rapatriés.

Face à ces tragédies, l’État sénégalais s’efforce d’intensifier ses efforts pour contrer l’émigration clandestine. L’opération « Djokko », menée conjointement par la gendarmerie, la police et l’armée, en est un exemple récent. Selon les autorités, cette opération, qui s’est déroulée sur plus d’un mois, a permis d’arrêter des trafiquants et d’empêcher plusieurs tentatives de départs clandestins. Mais malgré ces succès ponctuels, la situation reste critique.

Le président Bassirou Diomaye Faye a promis de renforcer les mesures de répression contre les passeurs et d’intensifier les patrouilles maritimes pour empêcher les départs des pirogues. Cependant, il a également souligné l’importance d’agir en amont, en offrant des alternatives économiques aux jeunes qui se tournent vers l’émigration clandestine. « Nous devons nous attaquer aux racines du problème, et cela passe par la création d’opportunités pour notre jeunesse, ici même au Sénégal », a-t-il déclaré. Des projets de développement local, des initiatives pour encourager l’entrepreneuriat chez les jeunes, et des programmes de formation professionnelle sont en cours, mais leur impact reste limité pour le moment.

Le défi de l’émigration clandestine ne peut être relevé par le Sénégal seul. C’est une problématique régionale qui concerne plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi que l’Europe, destination finale de nombreux migrants. Les partenaires internationaux du Sénégal, notamment l’Union européenne, jouent un rôle crucial en soutenant les efforts pour lutter contre les trafics et offrir des alternatives aux candidats à l’émigration.

Cependant, les experts en migration rappellent que la solution passe aussi par une meilleure régulation des flux migratoires légaux. Pour beaucoup de jeunes Africains, la fermeture des voies d’immigration régulières pousse à tenter le tout pour le tout, même au prix de leur vie. Le renforcement des échanges et des collaborations entre les pays d’origine et de destination est essentiel pour trouver une issue à ce problème complexe.

Alors que le Sénégal pleure ses enfants perdus en mer, l’heure est à la réflexion sur les moyens d’empêcher que ces tragédies ne se reproduisent. La solution ne réside pas uniquement dans la répression des passeurs ou dans les campagnes de sensibilisation, mais aussi dans un changement profond des perspectives offertes à la jeunesse. Il est nécessaire de créer un environnement où chaque jeune peut espérer trouver un avenir sans avoir à risquer sa vie pour traverser les océans.

Ces morts successives doivent servir d’électrochoc pour que toute la société sénégalaise prenne conscience de l’ampleur de la situation. Des initiatives concrètes, à l’échelle nationale comme internationale, sont indispensables pour freiner cette hémorragie humaine. En attendant, les familles des victimes continuent de pleurer leurs proches, tandis que la mer, silencieuse et implacable, garde les secrets de ceux qui n’ont pas survécu.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°278 – du 23/09/2024

🔴 AGITATIONS AUTOUR DES LÉGISLATIVES : GUERRE FROIDE SALL-BA, ACTE II
🔴 AFFAIRE LAT DIOP : MOHAMED DIENG EN VOIE D’ÊTRE CONVOQUÉ POUR CONFRONTATION

🔴 COUPE CAF – APRÈS SA LARGE VICTOIRE SUR LE RC D’ABIDJAN (3-0) : JARAAF REJOINT LA PHASE DE GROUPES
🔴 TOURNOI UFOA-A U20 / DEMI-FINALE : LE SÉNÉGAL SE MESURE À LA GUINÉE

Affaire de corruption : Lat Diop en garde à vue, Mohamed Dieng de 1XBET pourrait être convoqué pour confrontation

L’affaire de corruption présumée impliquant Lat Diop, ancien directeur de la LONASE, prend une tournure intrigante et complexe. Placé en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), Lat Diop est accusé d’avoir reçu la somme de 5 milliards de francs CFA de la part de Mouhamed Dieng, le patron de 1XBET Sénégal. Cette accusation soulève de nombreuses questions sur les circonstances entourant cette affaire et les motivations qui l’animent.

Selon des informations diffusées par DakarActu, l’avocat de Lat Diop a évoqué la possibilité d’une confrontation entre son client et Mouhamed Dieng. Cependant, la situation se complique car ce dernier se trouve actuellement hors du territoire national, ce qui rend la mise en place de cette confrontation délicate.

L’avocat a souligné l’importance cruciale de cette confrontation pour établir la vérité dans cette affaire. « Cela ressemble plus à de la délation qu’à autre chose, et il est impératif que les enquêteurs organisent cette confrontation dans les meilleurs délais pour permettre aux deux parties de s’expliquer », a-t-il déclaré.

Les implications de cette affaire sont considérables. Lat Diop, qui a occupé des postes clés dans le gouvernement, pourrait voir sa réputation ternie par ces accusations. De son côté, Mouhamed Dieng, qui a été le premier à faire ces déclarations, risque également d’être soumis à un examen minutieux, notamment en ce qui concerne ses motivations et ses actions.

La DIC, face à ces enjeux, se retrouve dans une situation délicate. Elle doit non seulement examiner les preuves présentées par les deux parties, mais aussi garantir que le processus reste équitable et transparent. La nécessité d’une confrontation pourrait également soulever des questions sur la coopération internationale, étant donné que Dieng se trouve à l’étranger.

Les avocats de Lat Diop espèrent que cette confrontation pourra se faire rapidement afin de clarifier les accusations et de déterminer si elles reposent sur des bases solides ou s’il s’agit d’une tentative de règlement de comptes. La suite des événements dans cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique et économique du Sénégal, alors que la lutte contre la corruption est un enjeu crucial pour le pays.

Dans un contexte où la reddition des comptes est de plus en plus mise en avant, cette affaire illustre les tensions existantes au sein de l’appareil d’État et les difficultés à naviguer entre justice et politique. Les jours à venir s’annoncent décisifs pour les protagonistes de cette affaire, ainsi que pour la perception du public vis-à-vis de la lutte contre la corruption au Sénégal.

New York : Le Président Bassirou Diomaye Faye participe au Sommet de l’avenir lors de la 79e Assemblée Générale de l’ONU

Le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a assisté ce dimanche à New York à la cérémonie d’ouverture du Sommet de l’Avenir, un événement de haut niveau organisé en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies.

Ce sommet a rassemblé des chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé. Ensemble, ils ont débattu des défis mondiaux pressants et des stratégies à adopter pour bâtir un monde plus durable, inclusif et résilient.

La présence du Président Faye souligne l’engagement du Sénégal à renforcer la coopération internationale et à œuvrer pour un avenir plus juste, durable et prospère pour tous. Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à répondre aux enjeux contemporains et à favoriser des solutions collectives aux problèmes qui touchent l’humanité.

Législatives anticipées : Pastef trace sa voie et invite les alliés à intégrer sa liste

Le Parti Pastef, lors d’une réunion tenue avec les membres de la coalition Diomaye Président, a officiellement annoncé sa décision de présenter sa propre liste pour les législatives anticipées. Cette décision stratégique intervient après plusieurs réflexions internes au sein du parti, qui a voulu renforcer son unité et éviter les dissensions potentielles observées lors de précédentes collaborations parlementaires avec Taxawu et Wallu.

Pastef estime que cette initiative vise à éviter tout risque de divergence au sein de ses futurs députés, qui pourraient être tentés de rejoindre l’opposition ou de défendre des positions contraires aux principes du parti. Dans cette optique, tout élu sous la bannière Pastef sera tenu de respecter les directives du parti, au risque de subir une procédure de destitution en cas de manquement.

Afin de maximiser ses chances, Pastef a lancé un appel à ses alliés au sein de la coalition Diomaye Président pour intégrer son dispositif. Certains partis ont immédiatement accepté de rejoindre Pastef dans cette démarche, tandis que d’autres ont demandé à consulter leurs bases avant de donner une réponse définitive. Bien que la coalition Diomaye Président reste en place, chaque formation politique devra faire un choix entre suivre Pastef ou poursuivre son propre chemin pour ces élections cruciales.

L’enjeu pour Pastef est clair : affirmer son leadership et assurer la fidélité de ses élus dans un contexte politique particulièrement mouvant en vue des législatives anticipées.

Législatives anticipées : une coalition en préparation entre l’APR et le PDS

Les tractations politiques s’accélèrent à l’approche des législatives anticipées. Selon des informations obtenues par Ledakarois.sn, l’Alliance pour la République (APR) et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) sont en pourparlers pour la formation d’une coalition.

Les deux partis, traditionnellement opposés, seraient en train de travailler sur un schéma commun pour affronter les élections prévues en novembre. Une réunion cruciale est prévue cet après-midi au siège du PDS, où les représentants des deux formations politiques devraient tenter de finaliser cet accord stratégique.

Si cette coalition venait à se concrétiser, elle marquerait un tournant majeur dans le paysage politique sénégalais, regroupant deux des plus grandes forces du pays. D’ici quelques heures, les deux partis devraient officialiser ou non ces discussions, donnant ainsi une indication claire de la direction qu’ils souhaitent emprunter pour ces élections décisives.

Blocage des privilèges : Macky Sall dénonce la persécution de ses proches par le Gouvernement Sonko-Diomaye

Macky Sall, ancien président de la République, a récemment exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme des actions de persécution à son encontre et celle de ses collaborateurs. Lors d’un entretien téléphonique avec l’ex-député Abdou Mbow, Macky Sall a confié que ses privilèges, en tant qu’ancien chef d’État, ont été bloqués par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Selon le leader de l’Alliance pour la République (APR), il n’a reçu aucun des avantages normalement accordés à un ancien président, une situation qu’il qualifie d’injuste et de politiquement motivée. « Mes militants et mes responsables sont persécutés par le nouveau gouvernement. En tant qu’ancien président de la République, je n’ai reçu aucun privilège. Ce qui prouve que je n’ai jamais comploté avec les nouveaux tenants du pouvoir », a-t-il déclaré.

Ces accusations interviennent dans un contexte de reddition des comptes, un processus mis en place par le gouvernement Sonko-Diomaye, visant plusieurs personnalités de l’ancien régime. Cette initiative, qui a déjà vu plusieurs proches de Macky Sall interrogés par les autorités, est perçue par ce dernier comme une manœuvre politique visant à affaiblir son parti.

Les tensions entre l’ancien président et le gouvernement en place ne cessent de s’intensifier, alors que Macky Sall continue de dénoncer ce qu’il appelle une persécution orchestrée contre lui et ses anciens collaborateurs. Ce blocage des privilèges s’ajoute à une longue liste de contentieux entre les deux camps, renforçant un climat politique déjà très polarisé.

Affaire Lat Diop et 1Xbet : 5 Milliards de Corruption Supposée, l’Ex-DG de la LONASE en Garde à Vue

La reddition des comptes se poursuit à grande vitesse, et la Division des Investigations Criminelles (DIC) est au centre de nouvelles révélations. Ce samedi 21 septembre 2024, l’ancien ministre des Sports et ex-directeur général de la LONASE, Lat Diop, a été entendu par les enquêteurs pendant plus de 10 heures. Au cœur de cette affaire, une accusation de corruption portée contre lui par Mouhamed Dieng, patron de 1Xbet Sénégal.

Selon des informations exclusives, Mouhamed Dieng aurait dénoncé Lat Diop, affirmant lui avoir remis la somme colossale de 5 milliards de francs CFA, échelonnée en plusieurs versements. Ces fonds auraient servi à Lat Diop pour acquérir divers biens immobiliers, notamment une maison à Grenoble, en France. Ces graves accusations ont conduit à l’interpellation de l’ancien directeur de la LONASE, qui se retrouve en garde à vue à la DIC, poursuivi pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux.

Lat Diop, de son côté, nie en bloc les accusations et parle de « pure délation ». Son avocat, indigné, a également exprimé son scepticisme face à la procédure : « Comment se fait-il que celui qui déclare avoir corrompu soit libre, tandis que celui qu’il accuse est placé en garde à vue ? »

L’affaire continue de secouer le paysage politique et économique, alors que le pool judiciaire financier, fraîchement mis en place, poursuit sa croisade contre la corruption. L’enquête est en cours, et les autorités promettent de faire la lumière sur cette affaire de grande envergure.

Les prochains jours seront déterminants, avec des révélations attendues sur les détails de cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans la gestion de la reddition des comptes au Sénégal.

Le Conseil National du Laïcat au Premier Ministre : « L’Église ne cèdera pas aux menaces »

Le Conseil National du Laïcat (CNL) a répondu avec fermeté à la réunion interministérielle du 19 septembre 2024, présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko, sur la préparation de la rentrée scolaire 2024-2025. Dans un communiqué signé par le Dr Philippe Abraham Birane Tine, le CNL a vivement critiqué les menaces perçues à l’encontre de l’enseignement privé catholique, affirmant que « l’Église ne connaît pas la peur ».

Le CNL appelle le chef du gouvernement à plus de respect et de considération envers l’Église, rappelant que son engagement dans l’éducation est fondé sur les valeurs évangéliques et la Constitution sénégalaise. « Les menaces sont inopérantes », a souligné le Conseil, indiquant que l’Église poursuivra sa mission éducative malgré les pressions.

L’Église catholique, par le biais du CNL, a réaffirmé sa fidélité à la Vérité, la Justice et la Paix, et a précisé qu’elle n’abandonnerait pas ses principes fondamentaux, même face aux tensions croissantes entre l’État et l’enseignement privé. Le communiqué insiste sur l’importance de l’enseignement catholique dans le paysage éducatif sénégalais, et sur sa volonté de continuer à jouer un rôle républicain, tout en défendant ses valeurs propres.

Cette déclaration forte du CNL intervient dans un contexte tendu, où les relations entre l’État et les institutions religieuses sont marquées par des divergences sur l’organisation de l’éducation. L’Église catholique, à travers cette intervention, montre sa détermination à ne pas céder aux menaces et à maintenir son rôle dans la formation des jeunes au Sénégal.

Processus électoral : L’ATEL quitte les discussions et exige l’annulation des décrets

Un incident majeur a marqué la rencontre organisée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, avec les partis politiques sénégalais, ce vendredi. Alors que l’objectif de la réunion était de discuter du processus électoral en vue des élections législatives anticipées, l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL), par la voix de son porte-parole Oumar Sarr, a quitté la table des négociations.

L’ATEL a exprimé son désaccord dès le début de la rencontre, reprochant au gouvernement d’avoir pris des décrets pour organiser les élections sans concertation avec les acteurs politiques. « Vous avez pris des décrets pour organiser les élections sans concertation », a lancé Oumar Sarr, ajoutant qu’il s’agit d’une première dans le processus électoral sénégalais. Selon lui, les discussions ont toujours précédé la prise de décisions majeures dans l’organisation des élections, et non l’inverse.

Sarr a ainsi exigé l’annulation des décrets avant toute discussion approfondie, soulignant que certaines « questions préjudicielles » devaient être abordées au préalable. « Nous voulons savoir si la discussion que nous comptons mener avec vous nous amènera à reporter les décrets déjà pris pour élargir les échanges et trouver ensemble des consensus », a-t-il insisté.

Face à cette demande, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a réaffirmé l’importance du dialogue. « M. Sarr, ce qui nous amène ici, c’est la discussion que nous voulons mener avec les acteurs sur tout le processus », a-t-il expliqué, tout en promettant que les préoccupations de l’ATEL seraient prises en compte.

Cependant, cette réponse n’a pas satisfait les membres de l’ATEL, qui ont décidé de quitter la salle, abandonnant ainsi le processus de discussion. Selon l’ATEL, la tenue de cette rencontre sans annulation des décrets aurait entaché la légitimité du dialogue et du processus électoral à venir.

Malgré ce départ, la réunion s’est poursuivie avec les autres partis et coalitions politiques. Jean-Baptiste Tine a assuré que les échanges se poursuivraient afin de parvenir à des conclusions qui seront transmises au président de la République. Toutefois, l’absence de l’ATEL, une coalition importante dans le processus, pourrait compliquer les efforts pour un dialogue inclusif et un consensus autour des modalités des prochaines élections.

Cet incident survient dans un climat politique tendu, marqué par des divergences profondes entre les principaux acteurs sur la manière de conduire les élections législatives anticipées. Les décrets évoqués par l’ATEL, pris sans consultation préalable, semblent avoir ravivé les craintes de certains partis politiques quant à la transparence et l’équité du processus électoral.

L’exigence de l’ATEL pour l’annulation des décrets pose ainsi la question de l’ouverture réelle du dialogue et de la capacité du gouvernement à créer un climat de confiance avec l’ensemble des parties prenantes avant ces élections cruciales.

Le départ de l’ATEL pourrait être un obstacle majeur à la réussite des discussions, d’autant plus que cette coalition représente une voix importante dans le paysage politique sénégalais. La question reste maintenant de savoir si le gouvernement acceptera de revenir sur les décrets déjà pris, ou si le processus électoral continuera malgré l’absence d’un consensus avec certains acteurs clés.

La situation reste donc incertaine, et l’issue des prochaines étapes de dialogue dépendra largement de la volonté des parties de renouer les discussions dans un cadre transparent et inclusif. Le risque de blocage n’est pas à exclure, à moins qu’un compromis ne soit trouvé dans les jours à venir.

Nouveau drame évité en haute mer : une centaine de candidats à l’émigration clandestine frôlent la mort au large de Mbour

Un nouveau naufrage a été évité de justesse au large des côtes de Mbour, plongeant une centaine de candidats à l’émigration clandestine dans une situation critique. Alors que la mémoire collective porte encore les stigmates du drame survenu le 8 septembre dernier, où la pirogue du capitaine Cheikh Sall avait chaviré, entraînant la mort de 39 personnes et de nombreuses disparitions, la mer a failli encore être le théâtre d’une nouvelle tragédie.

Le scénario commence par l’embarquement de près de 100 candidats à destination de l’Espagne, à bord d’une pirogue dirigée par Abdou Karim Sarr, accompagné de son frère Abdou Sarr. Après avoir collecté des sommes variant entre 300 000 et 500 000 FCFA par passager, les deux frères ont pris la mer en pleine nuit. Mais très vite, la situation se dégrade.

Selon des témoins, après avoir parcouru quelques kilomètres en mer, des passagers découvrent que certains clandestins n’ont pas payé leur place. Une altercation éclate alors, transformant l’embarcation en un véritable champ de bataille. Les mouvements brusques de la pirogue surchargée entraînent une dangereuse inclinaison de celle-ci, menaçant de la faire chavirer.

L’eau commence à s’infiltrer à bord, semant la panique parmi les passagers. Malgré la gravité de la situation, Abdou Karim Sarr insiste pour poursuivre la traversée, tandis que sa pirogue cède progressivement face aux vagues. C’est alors que Moustapha Ba, un ami du capitaine qui avait été invité à bord sans payer, prend les commandes dans un geste héroïque. Contre toute attente, il réussit à ramener l’embarcation jusqu’au Quai de pêche de Mbour, sauvant ainsi de nombreuses vies.

Cependant, une fois sur la terre ferme, la tension ne retombe pas. Les passagers exigent le remboursement de leurs frais de transport, ce que le frère aîné du capitaine, Abdou Sarr, refuse catégoriquement. Les forces de l’ordre, alertées par la situation, interviennent et procèdent à l’arrestation des deux frères ainsi que de Moustapha Ba.

Déférés devant le Tribunal de grande instance de Mbour, Abdou Sarr a tenté de rejeter toute responsabilité, pointant son frère Abdou Karim comme l’unique instigateur de cette dangereuse traversée. Le procureur de la République, lui, a demandé l’application stricte de la loi. Le verdict est attendu pour le mardi 24 septembre 2024.

Ce nouveau drame évité de peu relance le débat sur la gestion des migrations clandestines et la vulnérabilité des jeunes désespérés face aux dangers de la mer.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°277 – du 21 ET 22/09/2024

🔴 CHERTÉ DU COÛT TOTAL DES EMPRUNTS : HAUSSE DE 0,08% DU PRIX DU CRÉDIT BANCAIRE AU SÉNÉGAL
🔴 INONDATIONS À TOUBA – CRÉATION DE LA CELLULE D’ASSISTANCE « JUNATUN LIMAN NAZAMAHU » : SERIGNE MOUNTAKHA DILIGENTE LUI-MÊME LES SECOURS

🔴 PROLONGATION DU CONTRAT D’ALIOU CISSÉ : LE MINISTÈRE DES SPORTS IGNORE LA REQUÊTE D’AUGUSTIN SENGHOR ET CIE

Reddition des comptes : Lat Diop convoqué demain à la DIC

Lat Diop, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, est convoqué à la Délégation de l’Inspection générale d’État (DIC). Bien que nous n’ayons pas d’informations précises sur les motifs de cette convocation, elle soulève des doutes concernant la reddition des comptes de ses activités.

La reddition des comptes est un principe fondamental de la bonne gouvernance, surtout dans un contexte où les citoyens attendent des élus et des responsables publics une transparence totale dans la gestion des deniers publics. Les interrogations autour de la convocation de Lat Diop alimentent des préoccupations quant à l’intégrité des processus financiers dans notre pays.

En attendant d’en savoir plus sur les raisons de cette convocation, la situation met en lumière l’importance d’une reddition de comptes claire et accessible, afin de rassurer la population sur la gestion de ses ressources. Le suivi de cette affaire sera crucial pour comprendre comment les autorités comptables traiteront ce dossier et quelles implications cela pourrait avoir sur l’ensemble des acteurs politiques concernés.

Ledakarois Quotidien continuera à suivre cette affaire de près et à fournir des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Reddition des comptes : cinq dossiers transmis à la DIC, les premières auditions démarrent

Le Pool judiciaire financier (PJF), installé le mardi dernier, a déjà pris des mesures concrètes en transmettant cinq dossiers à la Division des investigations criminelles (DIC). Selon des informations rapportées par L’Observateur, ces dossiers concernent des hommes d’affaires et d’anciens responsables de l’ancien régime. Les auditions ont débuté ce vendredi 20 septembre.

Le premier à être entendu est un homme d’affaires sénégalais, convoqué dès 9 heures dans les locaux de la Brigade des affaires financières de la DIC, située au Tribunal de grande instance de Dakar. Ce dernier devra répondre aux questions des enquêteurs sur des lingots d’or extraits des mines de Sabadola et d’autres sites miniers du Sud-Est du Sénégal. Des documents découverts au ministère des Mines indiquent des transactions avec des sociétés impliquées dans l’exportation d’or raffiné en Suisse, renforçant les suspicions de malversations.

Ces auditions marquent le début d’une série d’enquêtes liées à la gestion des affaires publiques et des ressources naturelles sous l’ancien régime, dans le cadre de la reddition des comptes.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°276 – du 20/09/2024

🔴 APPEL À DES LÉGISLATIVES TRANSPARENTES : L’ATEL AUX AGUETS
🔴 22 ANS APRÈS LE DRAME : LE COMITÉ D’INITIATIVE POUR L’ÉRECTION DU MÉMORIAL-MUSÉE « LE JOOLA » RÉCLAME LE RENFLOUEMENT DE L’ÉPAVE

🔴 RAPPORT FINANCIER 2023 DE LA FSF : BAISSE DE 5,4 MILLIARDS F CFA DU CHIFFRE D’AFFAIRES
🔴 ARRESTATION D’ADA FASS : « ON A TOUT FAIT POUR LE RESPONSABILISER MAIS IL CONTINUE DE FILER UN MAUVAIS COTON », REGRETTE SON COACH

Saisies importantes par les Douanes : Des médicaments d’une valeur de 455 millions CFA saisis en haute mer

Le mardi 17 septembre 2024, la Brigade maritime des Douanes de Mbour a mené une opération décisive en haute mer, interceptant une pirogue chargée de médicaments d’une contrevaleur de 455 millions de francs CFA. Les médicaments saisis incluent des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des antipyrétiques et des aphrodisiaques, tous conditionnés dans plusieurs cartons. L’opération a permis l’arrestation de quatre individus impliqués dans le transport de cette cargaison.

226 kg de faux médicaments saisis à Birkelane

Le mercredi 18 septembre 2024, la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine a immobilisé une berline Peugeot 504 entre Mbéné Mamour et Loumène, dans le département de Birkilane. Cette opération a révélé une cargaison de faux médicaments, principalement des cartons de DYCLOSA 50, pesant au total 226 kg. La valeur estimée de cette saisie est d’environ 80 millions de francs CFA.

Saisie de médicaments d’une valeur de 21 millions CFA à Kidira

Le mercredi 4 septembre 2024, la Brigade commerciale des Douanes de Kidira a découvert une quantité importante de médicaments et de produits vétérinaires dans une cabane de fortune près de Sinthiou Diohé, non loin de Kidira. La contrevaleur totale des médicaments saisis est estimée à 21 millions de francs CFA. Cette action s’inscrit dans une surveillance renforcée visant à lutter contre le trafic de faux médicaments.

64 millions de francs CFA trouvés sous les vêtements d’un passager

Le dimanche 15 septembre 2024, lors d’un contrôle de véhicules à Koumpentoum, les agents de la Brigade mobile des Douanes ont découvert une importante somme d’argent dissimulée sous les vêtements d’un passager. Cette somme, totalisant 64 612 368 francs CFA, se compose de 86 305 euros et de 8 millions de francs CFA. L’individu, ainsi qu’un accompagnant, tous deux étrangers, ont été arrêtés. L’enquête est en cours.

L’Administration des Douanes réaffirme son engagement à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes.

La Division de la Communication et des Relations publiques

Rentrée des classes 2024-2025 : le 3 octobre pour les enseignants et le 7 pour les élèves

La rentrée des classes pour l’année scolaire 2024-2025 au Sénégal est fixée au 3 octobre pour le personnel enseignant, et au 7 octobre pour les élèves, selon une annonce officielle faite ce jeudi.

Lors d’une réunion préparatoire présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko, le conseiller technique au ministère de l’Éducation nationale, Médoune Thiam, a précisé que cette rentrée concernera 4 120 409 élèves et 106 689 enseignants. Parmi ces apprenants, 2 340 219 sont inscrits au niveau primaire, 852 269 au moyen secondaire, et 377 197 au secondaire général.

Les effectifs sont répartis dans 21 448 établissements scolaires à travers le pays, a-t-il ajouté. La réunion a également vu la participation des ministres en charge de l’Éducation, des Collectivités territoriales, de l’Assainissement, de la Formation professionnelle, ainsi que de la Jeunesse et des Sports.

Ndiassane : Le Président Diomaye Faye annonce l’élévation de la Direction des Affaires religieuses en Délégation

Ce jeudi 19 septembre, lors de sa traditionnelle visite en prélude au Mawlid Al Naby, prévu pour le 22 septembre, à Ndiassane, la capitale spirituelle de la Qadiriyya, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a annoncé une réforme importante : l’élévation prochaine de la Direction des Affaires religieuses en Délégation. Cette annonce a été faite au Khalife général de Ndiassane, Shérif Cheikh Bouh Sidy Moctar Kounta.

Le chef de l’État a souligné l’importance de formaliser les relations entre l’État et les foyers religieux du Sénégal, rappelant leur rôle essentiel dans la société sénégalaise. Le Président a également mentionné la future tournée de Dr Djim Dramé, nouveau directeur des Affaires religieuses, au sein des foyers religieux, avec l’objectif d’établir un dialogue et un accompagnement renforcés.

Lors de sa visite, le Président était accompagné de plusieurs hauts responsables, dont son Directeur de Cabinet, Mary Teuw Niane, et les ministres de l’Intérieur et de la Famille. Après une entrevue avec le Khalife général, Diomaye Faye a abordé plusieurs questions cruciales pour le développement de Ndiassane, notamment l’assainissement, l’agriculture et l’éducation.

Il a également appelé à une vigilance accrue sur la sécurité routière à l’approche du Gamou, exhortant les chauffeurs à redoubler d’attention pour éviter les accidents.

Le Khalife de Ndiassane a, quant à lui, exprimé plusieurs préoccupations, notamment le manque d’infrastructures dans la ville, soulignant que Ndiassane mérite un meilleur soutien en termes d’équipements, notamment pour son centre de santé.

Escroquerie sur les deniers publics : ce que l’on sait de l’affaire de malversation au ministère de la santé

L’affaire de présumée malversation au sein du ministère de la santé fait la une des médias après la mise en cause de Mamadou Fawzi Dione, directeur administratif et financier de l’Agence de la réglementation pharmaceutique (Arp). Celui-ci est accusé de détournement de fonds publics, un montant initialement estimé à 19 millions F CFA, une somme qui pourrait s’élever à près de 200 millions F CFA selon les dernières informations.

Tout a commencé lors de la passation de service de l’ancien Directeur de la Santé, Bernabé Gningue, où des inspecteurs avaient identifié des irrégularités dans sa gestion. Ils avaient constaté un trou de 19 millions F CFA et demandé des explications à ce sujet. M. Gningue a alors accusé son directeur administratif et financier, Mamadou Fawzi Dione, de falsification de documents, en affirmant que les signatures sur ces derniers avaient été imitées.

Face à ces accusations, une plainte a été déposée devant le procureur de la République de Dakar par Bernabé Gningue, incitant le parquet à ouvrir une enquête menée par la Sûreté urbaine (Su) de Dakar. Interrogé par les enquêteurs, Mamadou Fawzi Dione a contesté les faits, affirmant que son directeur général était pleinement conscient des transactions et qu’il avait même apposé sa contre-signature pour autoriser le décaissement des fonds. Dione a également expliqué que l’argent en question était destiné à financer une activité pour le personnel de la Santé.

Hier, une confrontation a eu lieu entre les deux protagonistes, mais chacun a maintenu sa version des faits. En conséquence, Mamadou Fawzi Dione a été placé en garde à vue, accusé d’escroquerie sur les deniers publics ainsi que de faux et usage de faux. La Sûreté urbaine a, dans le cadre de ses investigations, demandé des informations supplémentaires à la banque Crédit du Sénégal pour éclaircir certains points.

L’enquête se poursuit et d’autres développements sont attendus afin de déterminer l’ampleur exacte des fonds détournés et les responsabilités de chacun dans cette affaire qui secoue le ministère de la santé.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°275 – du 19/09/2024

🔴 BOUGANE GUEYE DANY DÉPOSE TROIS PLAINTES DEVANT LE POOL JUDICIAIRE FINANCIER : ONAS, ASER, ET EUROBONDS EN LIGNE DE MIRE
🔴 LA COALITION JUBANTI SE LANCE : UNE VISION POUR REVITALISER LE SÉNÉGAL

🔴 JUSTICE : LE LUTTEUR ADA FASS BÉNÉFICIE D’UN RETOUR DE PARQUET
🔴 NÉCROLOGIE : IDRISSA GANA GUEYE EN DEUIL SUITE AU DÉCÈS DE SON PÈRE

Exclusivité : Jérôme Bandiaky alias Sniper arrêté par la DIC

Selon des informations exclusives obtenues par DakarActu et relayées par Ledakarois.sn, Jérôme Bandiaky, connu sous le pseudonyme de Sniper, a été arrêté ce mercredi soir par la Division des Investigations Criminelles (DIC). L’arrestation, survenue aux environs de 22 heures, a eu lieu à son domicile situé en centre-ville, près du siège de La Poste.

L’intervention des forces de sécurité a été décrite comme mouvementée, et il est rapporté que plusieurs affaires personnelles de Bandiaky ont été saisies lors de l’opération. Jérôme Bandiaky, surnommé « Sniper », était également connu pour être le chef des « marrons du feu », les éléments de sécurité associés à l’APR. Il était fréquemment cité dans le cadre de l’affaire de la disparition mystérieuse de Fulbert Sambou et Didier Badji, affaire ayant suscité une controverse liée à un projet de loi d’amnistie en février 2024.

Pour l’instant, les raisons précises de son arrestation n’ont pas été divulguées. Ledakarois.sn, en collaboration avec DakarActu, continue de suivre cette affaire de près et fournira de nouvelles informations dès qu’elles seront disponibles.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 18 Septembre 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE :
•       Monsieur Djim DRAME, Maitre de recherches titulaire à l’IFAN est nommé Directeur des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe. 
 
AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET :
•       Monsieur Mouhamadou Bamba SIBY, Inspecteur des Impôts et Domaines de classe exceptionnelle est nommé Président de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), en remplacement de Madame Ramatoulaye Gadio AGNE.
AU TITRE DU MINISTRE DE LA JUSTICE :
•       Madame Aïssé Gassama TALL, Magistrat, matricule de solde n°516 916/ D, est nommée Directeur général de la Protection judiciaire et sociale au Ministère de la Justice, poste vacant ;
 
•       Monsieur Souleymane TELIKO, Magistrat, matricule de solde n°516 912/Z, est nommé Directeur général du Centre de Formation judiciaire (CFJ) au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Mademba GUEYE, appelé à d’autres
fonctions ;
 
•       Monsieur Mor NDIAYE, Magistrat, matricule de solde n°616 170/Q, est nommé Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC) au Ministère de la Justice en remplacement de Monsieur Malick LAMOTTE, appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Ibrahima TINE, Ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur des Constructions des Palais de Justice et autres édifices au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Mohamed WANE.
 
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE :
•       Madame Marième Pouye ANNE, Administrateur civil, matricule de solde n°696 392/G, précédemment adjoint au Gouverneur de la Région de Kolda, chargé des Affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Guinguinéo, région de Kaolack, poste vacant ;
 
•       Monsieur Cheikh SAMB, Administrateur civil principal, matricule de solde n°616
300/H, est nommé Secrétaire général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité, en remplacement de Monsieur Babacar BA, appelé à d’autres fonctions.

Législatives anticipées 2024 : le corps électoral convoqué pour le 17 novembre

Le président de la République a officiellement publié le décret convoquant les électeurs sénégalais, tant sur le territoire national qu’à l’étranger, pour l’élection des députés le dimanche 17 novembre 2024. Le scrutin, qui se tiendra de 8 heures à 18 heures, pourra être prolongé dans certaines circonscriptions, selon des arrêtés locaux. À l’étranger, les ambassades et consulats pourront également ajuster les horaires en fonction des conditions locales, afin de faciliter la participation électorale.

Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.

Serigne Mountakha Mbacké mobilise 200 millions de francs CFA pour soutenir les sinistrés des inondations de Touba

Dans un geste de solidarité remarquable, le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a alloué une somme de 200 millions de francs CFA pour venir en aide aux victimes des récentes inondations qui ont frappé la ville sainte de Touba. L’annonce a été faite par son porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, qui a exprimé la profonde compassion du Khalife envers les sinistrés.

Ce soutien financier constitue une réponse immédiate aux besoins urgents des populations touchées. Cependant, au-delà de cette enveloppe généreuse, Serigne Mountakha Mbacké a pris une initiative encore plus ambitieuse : la construction gratuite de maisons pour les sinistrés. Ce projet vise à offrir des solutions durables aux familles qui ont perdu leurs habitations à cause des fortes précipitations.

Dans son message, le Khalife a également invité toutes les bonnes volontés à se joindre à cet effort collectif de solidarité. Il a encouragé les disciples et toutes les personnes de bonne foi à renforcer l’entraide et la solidarité, valeurs fondamentales de la communauté mouride, afin de soulager les souffrances des victimes.

Ces inondations, qui ont causé d’importants dégâts matériels à Touba, ont profondément affecté la population, en particulier dans les quartiers les plus vulnérables. En réponse, la communauté religieuse, sous la direction du Khalife, se mobilise pour apporter une aide immédiate et significative, illustrant ainsi l’esprit de fraternité et de responsabilité partagée qui caractérise la ville sainte.

Avec cet engagement, Serigne Mountakha Mbacké démontre, une fois de plus, son dévouement à la cause sociale et son rôle de leader spirituel et moral au service des populations. Cette initiative contribuera non seulement à alléger les souffrances immédiates des sinistrés, mais aussi à restaurer leur dignité et leur sécurité.

Sénégal : Les chiffres préoccupants de l’émigration irrégulière en 2024 – 4 198 migrants interpellés

L’émigration clandestine reste une problématique majeure au Sénégal, avec des chiffres alarmants pour l’année 2024. Selon le capitaine de vaisseau Djibril Diawara, 4 198 migrants ont été interceptés par la Marine nationale, répartis sur 29 pirogues au cours de cette année. Ce phénomène persiste malgré les efforts incessants des autorités pour freiner cette vague.

En comparaison avec l’année 2023, où 9 131 personnes avaient été appréhendées sur un total de 82 pirogues, les chiffres de 2024 montrent une diminution. Cependant, cette baisse reste relative, car des milliers de personnes continuent de tenter de rejoindre l’Europe via des routes maritimes extrêmement dangereuses.

Pendant le Magal, l’un des événements religieux les plus importants du Sénégal, la Marine nationale a intensifié ses efforts dans le cadre de l’opération Jokko. Durant cette période, 690 migrants ont été arrêtés, dont 21 organisateurs, notamment des convoyeurs. L’opération Jokko vise à renforcer la sécurité maritime et à prévenir les départs massifs vers l’Europe, une tendance qui s’amplifie souvent pendant les périodes de grande affluence.

Le capitaine Djibril Diawara a souligné que la Marine nationale reste mobilisée de jour comme de nuit pour endiguer le flux des migrants clandestins. Grâce à une surveillance accrue des côtes sénégalaises et à des interventions rapides, plusieurs tentatives de départ ont été empêchées.

Cependant, la lutte contre l’émigration clandestine demeure un défi colossal pour les autorités sénégalaises. Malgré les risques évidents pour leur vie, de nombreux jeunes continuent de choisir cette voie désespérée, fuyant la précarité économique et le manque d’opportunités dans leur pays.

Les statistiques de l’émigration irrégulière au Sénégal rappellent l’urgence d’une réponse multidimensionnelle, alliant sécurité, développement économique et sensibilisation.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°274 – du 18/09/2024

🔴 ÉMIGRATION CLANDESTINE AU SÉNÉGAL : 4 198 MIGRANTS INTERCEPTÉS EN 2024
🔴 TOUBA : DEUX INDIVIDUS PÉRISSENT DANS LES INONDATIONS

🔴 ALTERCATION VIOLENTE DANS UN BAR : LE LUTTEUR ADA FASS ARRÊTÉ
🔴 AL-NASSR : SADIO MANÉ REND HOMMAGE À LUÍS CASTRO APRÈS SON DÉPART

Installation officielle des magistrats du Pool judiciaire financier : une étape clé dans la lutte contre la corruption

Le mardi 17 septembre 2024, le Pool judiciaire financier (PJF) a été officiellement inauguré à Dakar lors d’une cérémonie marquante présidée par Ousmane Diagne, ministre de la Justice. Cette installation a réuni des hauts responsables judiciaires et a souligné l’engagement du Sénégal envers une plus grande transparence et responsabilité dans la gestion des finances publiques. Ce moment marque une avancée importante dans la lutte contre la corruption dans le pays.

img

La création du PJF, décidée par le président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil supérieur de la magistrature du 9 août dernier, remplace l’ancienne Cour de répression de l’enrichissement illicite. Le PJF est constitué de magistrats et de personnel technique et est chargé principalement d’enquêter sur les irrégularités financières au sein des institutions publiques ainsi que de juger les cas de détournement de fonds.

Le PJF est temporairement hébergé dans les bureaux du tribunal de Pikine-Guédiawaye, en attendant la mise en place de ses propres infrastructures.

Voici la liste des magistrats récemment installés au sein du PJF, répartis selon leurs fonctions et juridictions :

Membres du Parquet près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • El Hadji Alioune Abdoulaye SYLLA : Procureur de la République financier
  • Ablaye DIOUF : Procureur de la République financier adjoint
  • Ibrahima FAYE : Substitut du Procureur de la République financier
  • Harouna SOW : Substitut du Procureur de la République financier

Membres du Collège des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • Idrissa DIARRA : Président du Collège des Juges d’instruction financier
  • Massaer SARR : Juge d’instruction financier
  • Babacar DIOP : Juge d’instruction financier
  • Mouhamadou Ndéné NDIR : Juge d’instruction financier
  • Moustapha FALL : Juge d’instruction financier
  • Nelly Secko DIENG : Juge d’instruction financier

Membres de la Chambre de jugement financière au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • Papa Mohamed DIOP : Président de la Chambre de jugement financière
  • Mamadou Yakham KEITA : Membre
  • Mor LO : Membre
  • Ousseynou SY : Membre
  • Ngor DIOP : Membre
  • Aissétou KANTE FAYE : Membre

Membres de la Chambre d’accusation financière de la Cour d’Appel de Dakar :

  • Mamady DIANE : Président de la Chambre d’Accusation financière
  • Alioune SALL : Membre
  • Tahir KA : Membre
  • Abdoul Aziz BARO : Membre
  • Samba NDIAYE : Membre
  • Adji Mame Bousso GUEYE : Membre

Membres de la Chambre des appels financiers de la Cour d’Appel de Dakar :

  • Anta NDIAYE DIOP : Président à la Chambre des appels financiers
  • Mamadou DIALLO : Membre
  • Thierno NIANG : Membre
  • Fatou Binetou CISSOKHO : Membre
  • Fall Babacar SY : Membre

L’inauguration du PJF représente un tournant décisif dans la gestion des finances publiques au Sénégal. Cette nouvelle institution est conçue pour assurer une gestion plus rigoureuse et transparente des fonds publics, en renforçant les mécanismes de contrôle et en intensifiant la lutte contre les pratiques de corruption. L’ensemble des acteurs concernés est désormais mobilisé pour faire face aux défis posés par la corruption et garantir que les fonds publics soient utilisés de manière appropriée et efficiente.

Attaque jihadiste à Bamako : un tournant inquiétant dans la lutte contre le terrorisme

Mardi matin, la capitale malienne Bamako a été le théâtre d’une attaque jihadiste coordonnée, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Cette attaque, qui visait l’aéroport militaire ainsi qu’une école de gendarmerie, marque un moment de grande inquiétude pour la sécurité dans la capitale, épargnée ces dernières années par la violence jihadiste. Voici ce que l’on sait sur cette opération sans précédent.

Il était environ 5 heures du matin lorsque les habitants de Bamako ont été réveillés par des tirs nourris et des explosions. Selon le GSIM, deux cibles principales ont été visées : l’aéroport militaire de Bamako et l’école de gendarmerie, toutes deux situées à quelques kilomètres l’une de l’autre. Les échanges de tirs ont duré plusieurs heures, plongeant les quartiers environnants dans la terreur.

Le général Oumar Diarra, chef d’état-major des armées, a évoqué des « tentatives d’infiltration » au niveau de l’école de gendarmerie mais a gardé le silence sur les attaques contre l’aéroport. L’armée malienne, dans un communiqué, a affirmé que la situation était « sous contrôle » et que l’attaque avait été déjouée, bien que des combats aient continué dans l’après-midi près de l’aéroport.

Les informations sur le bilan humain et matériel restent rares, comme c’est souvent le cas dans les opérations militaires au Mali. Le GSIM, dans sa revendication, a déclaré avoir causé « d’énormes pertes humaines et matérielles », notamment la destruction de plusieurs avions militaires. Un responsable aéroportuaire, sous couvert d’anonymat, a rapporté la destruction de six appareils et de rampes de lancement de drones. Il a également fait état de « morts » sans toutefois préciser le nombre exact de victimes.

De leur côté, les autorités maliennes se sont montrées prudentes, ne communiquant pas de chiffres précis sur les pertes humaines. Toutefois, des images diffusées sur la télévision d’État ont montré une vingtaine de prisonniers, les mains attachées et les yeux bandés, présentés comme des jihadistes capturés lors de l’opération. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont également montré des corps calcinés, renforçant l’hypothèse de lourdes pertes humaines.

Cette attaque constitue un événement majeur, car Bamako, malgré la guerre qui ravage une grande partie du nord et du centre du pays, avait été relativement épargnée par les violences jihadistes depuis 2016. Les attentats meurtriers de cette période, notamment celui contre l’hôtel Radisson Blu, avaient marqué la dernière grande offensive jihadiste dans la capitale.

Cependant, le GSIM, l’un des principaux groupes jihadistes opérant au Mali, semble avoir étendu son emprise, désormais capable de frapper au cœur même de la capitale. Ce groupe mène depuis des années une lutte acharnée pour le contrôle du territoire malien, imposant sa vision rigoriste de l’islam et consolidant ses intérêts économiques, notamment à travers des prélèvements sur les routes commerciales.

L’expansion de l’influence du GSIM vers le sud, en direction de Bamako, est préoccupante. Malgré les efforts renforcés de l’armée malienne et l’intervention des mercenaires russes du groupe Wagner, la menace jihadiste persiste et semble même s’aggraver.

La junte militaire, qui a pris le pouvoir en 2020 avec pour priorité le rétablissement de la sécurité, se trouve aujourd’hui confrontée à une nouvelle démonstration de force des groupes jihadistes. Depuis son arrivée, la junte a rompu avec la France et les alliés européens, en se tournant vers la Russie, notamment en s’appuyant sur les services des forces paramilitaires de Wagner.

Si les autorités maliennes ont souvent annoncé des victoires significatives contre les groupes armés terroristes, cette attaque vient remettre en question l’efficacité de leur stratégie. Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, avait pourtant assuré récemment que l’armée avait « affaibli considérablement les groupes terroristes » grâce à une alliance stratégique avec le Burkina Faso et le Niger.

Le raid jihadiste de mardi survient d’ailleurs au lendemain du premier anniversaire de l’Alliance des États du Sahel, une coopération militaire entre les trois pays visant à lutter contre le terrorisme. Ce timing laisse à penser que l’attaque du GSIM pourrait être une réponse symbolique, montrant que, malgré les opérations militaires conjointes, les jihadistes conservent leur capacité à frapper fort, même au cœur de la capitale malienne.

Alors que certaines régions du Mali, comme le nord et le centre, continuent d’être secouées par des attaques régulières, l’attaque de Bamako pourrait marquer une nouvelle phase dans l’insécurité qui touche le pays. La capacité du GSIM à lancer une attaque aussi audacieuse dans la capitale montre que, malgré les efforts militaires, les groupes jihadistes conservent un pouvoir d’action important.

Les semaines à venir seront décisives pour évaluer l’ampleur des répercussions de cette attaque sur la politique sécuritaire du Mali. L’efficacité de la junte et de ses alliés, notamment le groupe Wagner, dans la gestion de cette nouvelle menace sera scrutée de près, tant par la communauté internationale que par la population malienne elle-même, qui vit sous la pression constante de l’insécurité.

Cette attaque marque donc un tournant inquiétant dans la guerre contre le jihadisme au Mali, mettant en lumière les fragilités persistantes du pays face à cette menace en constante évolution.

Deux morts dans les inondations : Cheikh Tidiane Dièye attendu à Touba

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr. Cheikh Tidiane Dièye, est attendu à Touba dans les prochaines heures pour évaluer les dégâts causés par les récentes inondations. Accompagné du Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), le ministre se rendra dans la capitale du mouridisme afin de s’enquérir de la situation, selon une source autorisée relayée par Ledakarois.sn.

Pour rappel, les fortes précipitations qui se sont abattues sur la ville ont causé la mort de deux personnes. Ces inondations ont provoqué des dégâts matériels considérables, accentuant la vulnérabilité des infrastructures de la cité religieuse face aux aléas climatiques.

Touba : Le Ministre de l’Hydraulique en visite d’urgence suite aux inondations

Touba, la capitale du mouridisme, s’apprête à accueillir dans les prochaines heures une visite importante du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Diéye. Selon des informations obtenues par Seneweb de sources autorisées, le ministre sera accompagné du Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour évaluer l’ampleur des dégâts causés par les inondations qui frappent actuellement la ville sainte.

Cette visite fait suite aux fortes précipitations qui ont durement touché Touba ces derniers jours, entraînant des pertes en vies humaines. Deux personnes ont en effet perdu la vie dans la cité religieuse à cause des intempéries, exacerbant ainsi la situation déjà critique due à l’accumulation des eaux pluviales dans plusieurs quartiers de la ville.

Les autorités entendent prendre des mesures d’urgence pour venir en aide aux populations affectées. Le ministre Diéye et son équipe évalueront les infrastructures d’assainissement et la gestion des eaux pluviales, tout en prenant en compte les besoins en renforcement des dispositifs existants. Cette visite d’évaluation pourrait également mener à la mise en place de nouveaux programmes d’urgence pour atténuer les effets des inondations dans la région.

Les populations de Touba, qui ont été durement éprouvées par ces inondations récurrentes, espèrent des solutions durables et une meilleure gestion des eaux afin de prévenir des catastrophes similaires à l’avenir.

Les inondations restent un défi majeur dans plusieurs régions du Sénégal, et particulièrement à Touba, une ville à forte densité de population où la gestion des eaux est souvent rendue difficile par l’absence d’infrastructures adéquates. Les dernières pluies ont mis en lumière les lacunes du système d’assainissement de la ville, provoquant des perturbations dans la circulation et des dégâts matériels importants.

Le gouvernement est de plus en plus sous pression pour accélérer la mise en œuvre de projets d’assainissement durable, notamment dans les zones à risque comme Touba. Cette visite du Ministre de l’Hydraulique est donc perçue comme une étape cruciale pour l’évaluation des mesures à prendre pour soulager les populations et éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent.

En attendant, les habitants de la ville sainte demeurent vigilants, en espérant des actions rapides et concrètes de la part des autorités compétentes.

Mimi Touré sous le feu des critiques : Un avenir politique en déclin selon Mouhamadou Lamine Massaly

Mouhamadou Lamine Massaly, Président de l’Union pour une Nouvelle République (UNR), s’est exprimé avec virulence contre Aminata Touré, dénonçant ce qu’il considère comme une trahison et un manque de cohérence dans son parcours politique. Dans une déclaration cinglante, Massaly a critiqué l’ancienne Première ministre, l’accusant d’avoir perdu sa combativité et de s’être éloignée des préoccupations réelles du peuple sénégalais.

Selon Massaly, Mimi Touré, autrefois figure forte et tenace au sein du parti au pouvoir, est aujourd’hui méconnaissable. Il fustige son alignement avec la coalition Diomaye Président, qualifiant cette alliance de tentative désespérée de retrouver une place dans l’échiquier politique sénégalais. « Tu n’es plus cette femme politique énergique », lance-t-il, ajoutant que son ralliement n’a fait qu’affaiblir son image publique et ses soutiens populaires.
Massaly, qui ne mâche pas ses mots, voit dans ce virage une forme de reniement de ses principes passés. Touré, selon lui, s’était autrefois positionnée contre l’opposition incarnée par Ousmane Sonko, et aujourd’hui, elle semble défendre des causes qu’elle critiquait auparavant. Il n’hésite pas à la qualifier de « félonie », accusant Touré de tenter de réécrire son propre passé politique, un choix qu’il estime voué à l’échec.
Massaly ne s’arrête pas là, reprochant à Mimi Touré ses récentes déclarations visant Macky Sall, le précédent président du Sénégal. Il juge « honteux » qu’elle puisse maintenant l’accuser de manipuler la situation politique à distance. Pour lui, ces déclarations sont des tentatives de diabolisation d’un homme qu’elle a servi loyalement pendant des années. « Vous comme nous, nous sommes tous responsables et comptables de la gestion du président Macky Sall », rappelle-t-il, soulignant que ses critiques actuelles sont davantage motivées par une amertume personnelle liée à son échec lors de l’élection à la présidence de l’Assemblée nationale.
Pour Massaly, l’avenir politique d’Aminata Touré est sombre. Il insiste sur le fait que sa base militante s’est réduite et qu’elle ne bénéficie plus du soutien populaire qui l’a autrefois propulsée au sommet. « En politique, tu as un passé sans avenir », assène-t-il, prédisant que son engagement actuel au sein de la « Diomayerie » ne suffira pas à la sauver. À ses yeux, les Sénégalais attendent des réponses concrètes à des problèmes urgents, comme le chômage et la crise économique, et il reproche à Touré de ne plus être connectée à ces réalités.
Mouhamadou Lamine Massaly conclut sa diatribe en adressant un avertissement à Touré en vue des élections législatives du 17 novembre. Il prévient que les Sénégalais ne se laisseront pas tromper par ce qu’il considère comme des tentatives vaines de redorer son blason politique. « Les élections législatives du 17 novembre nous départageront », affirme-t-il, soulignant que donner une majorité à l’Assemblée nationale à ceux qu’il accuse de ne pas être à la hauteur des attentes du peuple serait un désastre pour le pays.
Le dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°273 – du 17/09/2024

🔴 MASSALY SUR LA SORTIE DE L’EX-PREMIER MINISTRE DE MACKY : « MIMI TOURÉ, QUELLE HONTE ! »
🔴 SERIGNE MOUSTAPHA SY MET EN GARDE OUSMANE SONKO : « PERSONNE NE ME FERA CHANTER »

🔴 U20 : UFOA-A / SÉNÉGAL S’IMPOSE 2-0 FACE AU MALI
🔴 FSKDA : LES DÉNONCIATEURS DE DÉTOURNEMENTS ACCUSENT MUSELLEMENT

Grave accident à Dalla Ngabou : 5 morts et 37 blessés dans une collision entre un bus et une voiture

Un accident tragique s’est produit ce lundi matin à Dalla Ngabou, près de Digane, impliquant un bus et une voiture. La violente collision a causé la mort de cinq personnes sur le coup, tandis que 37 autres ont été blessées.

Les sapeurs-pompiers de Touba sont intervenus rapidement pour secourir les blessés et évacuer les victimes vers les hôpitaux les plus proches. La gendarmerie a sécurisé la zone, facilitant ainsi l’intervention des secours. Les circonstances de l’accident restent encore floues, mais une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de cette tragédie.

Aminata Touré : « La reddition des comptes doit être faite le plus tôt possible »

Aminata Touré, présidente de la coalition Mimi 2024 et haut représentant du président de la République, a réitéré l’importance de la reddition des comptes face à la presse. Insistant sur l’urgence d’un processus transparent, elle a défendu l’idée qu’il ne s’agit nullement d’une « chasse aux sorcières », mais d’une « chasse aux Adou Kalpé », un terme désignant ceux épinglés dans les rapports de mauvaise gestion, notamment en lien avec les fonds alloués à la gestion de la crise de la COVID-19.

Dans son intervention, l’ancienne Première ministre a fermement déclaré que « le dossier de la COVID doit être tiré au clair ». Elle a rappelé que des centaines de millions de francs CFA, destinés à soutenir la population sénégalaise durant la pandémie, sont au cœur de cette affaire, et qu’il est impératif que ceux responsables rendent des comptes. « Le procureur doit accélérer la cadence… », a-t-elle ajouté, soulignant la nécessité d’une justice rapide et efficace pour restaurer la confiance des citoyens.

Cette sortie médiatique s’inscrit dans un contexte politique tendu, où la question de la transparence et de la gestion des fonds publics est devenue un enjeu majeur. Aminata Touré, figure influente de la coalition Diomaye Président, semble bien déterminée à placer ce dossier en tête de l’agenda politique national, mettant ainsi une pression accrue sur les autorités judiciaires.

Il est à rappeler que la gestion des fonds liés à la COVID-19 a suscité de vifs débats au Sénégal, des voix s’élevant pour dénoncer des malversations supposées dans la répartition de l’aide destinée aux plus démunis. Le discours de Touré vient alors renforcer les attentes citoyennes autour de ce dossier sensible, appelant à une plus grande rigueur et transparence dans la gouvernance publique.

Tivaouane : Serigne Babacar Sy Mansour exprime sa profonde préoccupation face au drame de l’immigration clandestine

Face au drame de l’immigration clandestine, qui a récemment coûté la vie à 39 personnes lors du chavirement d’une pirogue à Sally (Mbour), Serigne Babacar Sy Mansour, Khalife général des Tidianes, a exprimé sa vive inquiétude. Le phénomène « Barça wala Barzak » (Barcelone ou le tombeau) continue de prendre de l’ampleur, avec de nombreux jeunes Sénégalais tentant la traversée périlleuse de l’océan pour rejoindre l’Espagne.

Lors de la cérémonie officielle de la 122e édition du Mawlid, célébrant la naissance du prophète Mohamed (PSL), Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a relayé un message du président Bassirou Diomaye Faye. Il a demandé au Khalife de prier pour le pays et pour sa jeunesse, considérée comme une force essentielle dans le développement du Sénégal.

Serigne Pape Mokhtar Kébé, dans son message au nom du Khalife, a souligné l’importance pour les autorités de faire de la jeunesse une priorité, face à sa désorientation croissante. Le Khalife a également appelé les autres chefs religieux, les autorités coutumières, les parents et les imams à se réunir pour trouver des solutions à cette crise qui touche la jeunesse.

Serigne Babacar Sy Mansour a exhorté les jeunes Sénégalais à la patience et à ne pas succomber au rêve illusoire de l’Eldorado européen. Il les encourage à rester et à contribuer à la construction d’un Sénégal prospère, rappelant que « Rome ne s’est pas faite en un jour ».

Météo : L’alerte de Cheikh Tidiane Dièye aux pèlerins

Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a lancé un message d’alerte ce 15 septembre, à l’occasion de la célébration du Mawlid. Dans une publication sur sa page Facebook, il a exhorté les pèlerins présents dans les cités religieuses à prendre leurs précautions face aux risques d’orages annoncés par les services météorologiques.

Voici son message :

« Alerte météo

La météo annonce des risques d’orages et d’averses accompagnés de vents pouvant intéresser certaines régions, y compris Tivaouane et d’autres cités religieuses où le Gamou est organisé. Je vous prie d’en tenir compte lors de vos déplacements et de prendre les dispositions idoines pour votre sécurité et celle de vos proches.

Bon Gamou à tous et qu’Allah exauce nos prières en cette journée de Grâces et de Bénédictions. »

Mbour : Les candidats à l’émigration ne se découragent pas, plus de 20 personnes encore interpellées

Malgré le récent drame au large de Mbour, où de nombreuses vies ont été perdues, les tentatives d’émigration clandestine persistent. Ce samedi, 27 nouvelles personnes ont été interpellées dans le quartier de Falokh, alors qu’elles s’apprêtaient à prendre la mer.

Parmi elles, on compte 20 Gambiens et 7 Sénégalais originaires des régions de Kolda, Tambacounda et Sédhiou. Cet incident rappelle les risques liés à l’émigration clandestine, malgré les efforts des autorités pour endiguer le phénomène.

Italie : Six ans de prison requis contre Salvini pour avoir refusé de laisser accoster des migrants

Les procureurs italiens ont requis samedi une peine de six ans de prison contre Matteo Salvini, vice-Premier ministre d’extrême droite, pour avoir empêché 147 migrants de débarquer en Italie en 2019. Salvini est jugé pour privation de liberté et abus de pouvoir après avoir maintenu les migrants en mer pendant des semaines à bord d’un navire de l’organisation caritative Open Arms.

Le procès, commencé en octobre 2021, touche à sa fin, avec un verdict attendu le mois prochain. Salvini, ancien ministre de l’Intérieur, a défendu son action, affirmant qu’il protégeait les frontières de l’Italie. Il a également reçu le soutien de Marine Le Pen, cheffe de l’extrême droite en France, dénonçant un « harcèlement judiciaire ».

Le procureur Geri Ferrara a souligné l’importance de privilégier les droits de l’Homme sur la souveraineté de l’État dans les démocraties. Salvini avait mis en œuvre la politique des « ports fermés » en 2019, refusant l’entrée aux navires humanitaires.

Inauguration de la Grande Mosquée de Tivaouane : Ousmane Sonko invite les acteurs de l’État à s’inspirer de la gestion exemplaire des ressources par les communautés religieuses

Le samedi 14 septembre 2024 restera une date mémorable pour la communauté tidjane et l’ensemble du Sénégal. La Grande Mosquée de Tivaouane, après quatre ans de travaux, a été officiellement remise au Khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour, lors d’une cérémonie en grande pompe. Cet événement intervient à la veille du Gamou, la commémoration de la naissance du Prophète Muhammad (PSL), attirant des milliers de fidèles.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, présent en tant qu’invité d’honneur, a salué la gestion des ressources par la communauté religieuse de Tivaouane, exhortant les acteurs de l’État à cet exemple pour la gestion des projets publics à suivre. Il a exprimé son admiration pour cet édifice, symbole de foi, d’unité véritable et de dévotion.

La mosquée, désormais étendue sur 24 000 m², peut accueillir jusqu’à 39 000 fidèles. L’esplanade, d’une superficie de 12 830 m², offre 10 000 m² pour la prière. De plus, des infrastructures modernes, telles que des blocs sanitaires, ont été ajoutées, reflétant la volonté de moderniser tout en préservant l’héritage spirituel de cet espace sacré.

L’histoire de la Grande Mosquée de Tivaouane remonte à 1904, année de sa construction par El Hadji Malick Sy. Son fils, Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh, avait déjà entrepris une première grande extension en 1979. En 2019, Serigne Babacar Sy Mansour avait annoncé la relance des travaux pour agrandir davantage la mosquée, un projet confié à l’Association Jama-Atoun Nour Assouniya. .

Cet édifice représente bien plus qu’un simple lieu de culte. Il incarne l’histoire de la communauté tidjane, un symbole de transmission spirituelle et de solidarité. Grâce à cette modernisation, la Grande Mosquée de Tivaouane est désormais prête à accueillir les générations futures, perpétuant la tradition de foi qui unit cette communauté.

Gamou International Médina Baye 2024 : Une journée de solidarité avec le peuple palestinien

La célébration du Gamou International à Médina Baye a pris une dimension particulière en 2024 avec l’organisation d’une journée de solidarité en faveur du peuple palestinien, ce samedi 14 septembre. Sur l’esplanade de la grande mosquée, un impressionnant rassemblement de fidèles, de représentants religieux et de délégations lieux du monde entier s’est tenu pour manifester leur soutien à la Palestine.

L’événement a été rehaussé par la présence de l’ambassadeur de Palestine au Sénégal, Dr Nasser Jadallah, accompagné de neuf délégations étrangères. Cette rencontre symbolique a permis de rappeler les liens profonds qui unissent la communauté de Médina Baye et le peuple palestinien, fondé sur des valeurs spirituelles et historiques.

Cheikh Mahi Ibrahim Niass, Khalife de Médina Baye, a réaffirmé l’engagement indéfectible de la communauté à soutenir la Palestine dans sa lutte pour la liberté et la justice. Il a rappelé que l’islam prône la fraternité et la solidarité entre les peuples, et que Médina Baye a toujours été à l’avant-garde du soutien aux causes islamiques, notamment la cause palestinienne.

Les délégations étrangères présentes ont exprimé leur gratitude pour le soutien de la communauté sénégalaise à la Palestine. Des prières ont été formulées pour la paix mondiale et pour une solution juste et durable en Palestine, symbolisant un lien spirituel fort entre les deux peuples.

Cet événement, inscrit dans le cadre du Gamou International de Médina Baye, a permis de combiner la commémoration de la naissance du Prophète Muhammad (PSL) avec un engagement humanitaire en faveur des opprimés. Cette journée de solidarité a montré que les valeurs de l’islam sont indissociables de la défense des justices sociales et des peuples marginalisés.

Éducation et formation: Le ministre Moustapha Guirassy chamboule les inspections

Le ministre de l’Education nationale Moustapha Guirassy a procédé à un vaste chamboulement dans les rangs des inspecteurs de l’Éducation et de la Formation ( IEF) du Sénégal. Seneweb vous livre la liste des nominations.

 » Article premier. Papa Amadou SIDIBE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511390/K, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bambey, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Gossas, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Oumar KANE, appelé à d’autres fonctions.

Article 2.
 Monsieur Bira Gaye Diongue DIAGNE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514136/D, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Goudiry, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Louga, en remplacement de Monsieur Serigre Bamba SECK, appelé à d’autres fonctions. 

Article 3. Monsieur Cheikhou SIDIBE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513207/B, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bounkiling, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès Département, poste vacant, 

Article 4. Monsieur Malick SOW, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 510491/H, précédemment Inspecte de l’Education et de la Formation de Koumpentoum, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaolack Département, poste vacant. 

Article 5. Monsieur Issa NDIOR, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515959/D, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 1, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tivaouane, en remplacement de Monsieur Amadou DIA, appelé a d’autres fonctions. 

Article 6. Monsieur Made FAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 512047/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 2, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Foundiougne, poste vacant. 

Article 7. Monsieur Doudou FOFANA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511503/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaffrine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guinguinéo, poste vacant. 

Article 8. Monsieur Mamadou Alioune DIALLO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 600077/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Linguère, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès Ville, poste vacant. 

Article 9. Madame Ndèye Amelie Mbor SECK, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515890/3, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kébémer, est nommée Inspecteu, de l’Education et de la Formation des Almadies, en remplacement de Madame Oumy Marie BEYE, appelée à d’autres fonctions. 

Article 10. Monsieur Abdoulaye Oumar KANE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 601013/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Gossas, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Mbacké, en remplacement de Monsieur Ndiaga BA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 11. Monsieur Thierno Haby BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515784/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dakar Plateau, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Keur Massar, en remplacement de Madame Dioule Ka Ndiaye SY, appelée à d’autres fonctions. 

Article 12. Monsieur Jean Jacques CIADHIOU, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514061/M, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diofior, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 2, en remplacement de Monsieur Made FAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 13. Monsieur Déthioukh SAMBA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515773/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Velingara, est nomme Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiaroye, en remplacement de Monsieur Bathie GAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 14. 
Monsieur Ndiaga BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513076/H, précédemment Inspecteur de l’Education et de la ormation de Mbacké, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kébémer, en remplacement de Madame Ndèye Amélie Mbor SECK, appelée à d’autres fonctions. 

Article 15. Monsieur Serigne Bamba SECK, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 603944/Z, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Louga, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diofior, en remplacement de Monsieur Jean Jacques DIADHIOU, appelé à d’autres fonctions. 

Article 16. Monsieur Amadou DIA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517502/D, précedemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tivaouane, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation Kaolack Commune, en remplacement de Monsieur Souleymane DIOP, appelé à d’autres fonctions. 

Article 17.
 Monsieur Souleymane DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515826/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaolack commune, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Sangalkam, en remplacement de Madame Fatoumata DIALLO, appelée à d’autres fonctions. 

Article 18. Monsieur Mamada SOW, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514341/H, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Nioro, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guédiawaye, en remplacement de Monsieur Yaya COLY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 19. Madame Fatoumata DIALLO, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515724/Z, précédemment Inspectrice de l’Education et de la Formation de Sangalkam, est nommée Inspectrice de l’Education et de la Formation de Dakar-Plateau, en remplacement de Thierno Haby BA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 20. Madame Diouley Ndiaye SY, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513147/C, précédemment Inspectrice de l’Education et de la Formation de Keur Massar, est nommée Inspectrice de l’Education et de la Formation de Rufisque Commune, poste vacant. 

Article 21. Monsieur Yaya COLY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 508255/K, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guédiawaye, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation des Parcelles Assainies, poste vacant. 

Article 22.
 Monsieur Mouhamadou Bamba MBAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517930/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saraya, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kédougou, en remplacement de Monsieur Mamadou BARRY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 23.
 Monsieur Mamadou BARRY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 607535/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kédougou, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Linguère en remplacement de Monsieur Mamadou Alioune DIALLO, appelé à d’autres fonctions. 

Article 24. Monsieur Mor GUEYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518832/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de MATAM, est nommée Inspecteur de l’Education et de la Formation de Pikine, poste vacant. 

Article 25. Monsieur Mamour CISSE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515795/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Podor, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Nioro, en remplacement de Mamadou SOW, appelé à d’autres fonctions. 

Article 26. Madam Sophie MAR, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 516027/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dagana, est nommée Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bambey, en remplacement de Amadou SIDIBE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 27. Monsieur Bathie GAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 600102/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiaroye, est nommé Inspecteur de Education et de la Formation de Kaffrine, en remplacement de Monsieur Doudou FOFANA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 28. – Monsieur Mikaila DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518688/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tambacounda, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diourbel, en remplacement de Monsieur Yancouba MASSALY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 29.
 Monsieur Yancouba MASSALY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517526/B, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diourbel, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 1, en remplacement de Monsieur Issa NDIOR, appelé à d’autres fonctions. 

Article 30. Monsieur Magatte DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518812/C, en service « spection de l’Education et de la Formation de Pikine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Vélingara, en remplacement de Monsieur Déthioukh SAMBA appelé à d’autres fonctions. 

Article 31. Monsieur Fallou SENE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513200/E, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Mbour 2, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dagana, en remplacement de Madame Sophie MAR, appelée à d’autres fonctions. 

Article 32. Monsieur Gora Faye NDIAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513097/I, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Thiès Ville, est nommé Inspecteur l’Education et de la Formation de Bounkiling, en remplacement de Monsieur Cheikhou SIDIBE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 33. Monsieur Alioune Kane SECK, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517775/F, précédemment Directeur du Centre régional de Formation des Personnels de l’Education de Kaffrine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tambacounda, en remplacemer de Monsieur Mikaila DIOP, appelé à d’autres fonctions. 

Article 34. Monsieur Bakary CISSOKHO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 620627/G, précédemment Secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Kédougou, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saraya, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Bamba MBAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 35. Monsieur El Hadji Abcoul Aziz FALL, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511776/A, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Guinguinéo, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Koumpentoum, en remplacement de Monsieur Malick SOW, appelé à d’autres fonctions 

Article 36. Monsieur Idrissa BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 519036/3, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Louga, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Podor, en remplacement de Monsieur Mamour CISSE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 37. Monsieur Hamath DIALLO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 601170/M, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Saint-Louis commune, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Goudiry, en remplacement de Monsieur Bira Gaye Diongue DIAGNE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 38.
 Le présent arrêté sera enregistré, communiqué et publié partout où besoin sera » lit-on dans une note dont Seneweb détient une copie.

Insécurité croissante à Dakar : Une nouvelle attaque à Keur Ndiaye Lo

L’insécurité à Dakar et ses environs ne cesse de croître, suscitant de plus en plus de préoccupations. Dans la nuit du 13 au 14 septembre 2024, un point de transfert d’argent situé à Keur Ndiaye Lo, dans le département de Rufisque, a été la cible d’une bande de voleurs. Selon les informations rapportées par Dakar Actu, les malfaiteurs ont réussi à s’enfuir avec un butin estimé à environ vingt millions de francs CFA.

Cet incident survient dans un contexte où de nombreux habitants et commerçants de la région expriment leur inquiétude face à la recrudescence des actes criminels. Le mode opératoire de cette bande de malfaiteurs, apparemment bien organisée, illustre une fois de plus la montée en puissance des violences liées aux vols armés dans la région.

Ce n’est pas la première fois que de tels actes de violence frappent Dakar. Il y a quelques semaines, un autre vol spectaculaire avait eu lieu aux Hlm, un quartier populaire de la capitale. En plein jour, un commerçant qui venait de retirer une somme de six millions de francs CFA dans une banque s’était fait attaquer par un groupe de criminels. Ces derniers l’avaient violemment dépossédé de son argent avant de prendre la fuite, sans être inquiétés.

Ces incidents, de plus en plus fréquents, jettent une lumière crue sur la question de la sécurité dans la capitale sénégalaise. Les autorités locales sont vivement interpellées pour renforcer la protection des citoyens et mettre en place des stratégies efficaces pour enrayer ce fléau qui gangrène la ville.

Les victimes, quant à elles, réclament justice et appellent à une meilleure prise en charge de la sécurité par les forces de l’ordre. Le climat de peur et d’incertitude grandit, et beaucoup craignent que la situation ne se détériore davantage si des mesures fermes ne sont pas prises rapidement.

En attendant, la population reste sur ses gardes, espérant que les autorités puissent enfin juguler cette insécurité galopante qui menace la tranquillité quotidienne de Dakar et ses environs.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°272 – du 14 au 16/09/2024

🔴 RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE : LE SÉNÉGAL SUR UNE PENTE DANGEREUSE
🔴 RELATIONS INTER-CONFRÉRIQUES AU SÉNÉGAL : EL HADJI ABDOUL AZIZ SY, L’ÉRUDIT AIMÉ DE TOUS
🔴 ENSEIGNEMENTS INTARISSABLES DE BAYE NIASS : L’IMAM DE LA FAYDA SUR LES TRACES DU PROPHÈTE (PSL)

🔴 Coupe CAF : Jaraaf décroche un nul contre RC Abidjan
🔴 Mercato : Famara Diédhiou de retour au Clermont Foot pour deux ans

Le FMI met en garde contre les perspectives économiques du Sénégal : des réformes urgentes nécessaires

Le Fonds monétaire international (FMI) a tiré la sonnette d’alarme concernant l’économie du Sénégal. Dans un rapport publié après une mission de suivi, l’institution a mis en évidence un ralentissement économique au premier semestre 2024, avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel limitée à 2,3 % au premier trimestre. Face à ces perspectives économiques jugées « difficiles », le FMI exhorte le gouvernement sénégalais à prendre des mesures fortes pour redresser la situation, notamment à travers une réforme de la politique des subventions énergétiques.

Le FMI a observé une baisse d’activité dans plusieurs secteurs majeurs de l’économie sénégalaise, notamment le secteur minier, l’agro-industrie et la construction. Ces difficultés ont contribué au ralentissement général de l’économie, malgré une inflation en baisse à 2,2 % en moyenne durant les six premiers mois de l’année, aidée par la diminution des prix internationaux des matières premières.

Cependant, cette baisse de l’inflation n’a pas suffi à compenser les pressions sur le budget public. Le déficit budgétaire du pays s’est creusé sous l’effet de dépenses élevées, notamment liées aux subventions énergétiques coûteuses, ainsi qu’aux paiements d’intérêts sur la dette publique. Le recours à des emprunts commerciaux externes à court terme a également été souligné comme une source de préoccupation par le FMI.

Le chef de mission du FMI au Sénégal, Edward Gemayel, a souligné l’urgence de mettre en place des réformes budgétaires pour stabiliser les finances publiques. Parmi les mesures proposées, le FMI recommande la suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées, qui pèsent lourdement sur le budget de l’État. La rationalisation des exonérations fiscales fait également partie des priorités pour améliorer la situation budgétaire.

Ces réformes sont jugées essentielles pour que le Sénégal puisse respecter les objectifs de déficit imposés par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et maintenir la dette publique sur une trajectoire descendante. Les discussions entre le FMI et les autorités sénégalaises, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ont porté sur la poursuite des réformes dans le cadre du programme économique soutenu par le Fonds.

Le Sénégal bénéficie déjà d’un appui important du FMI, avec un programme soutenu par un financement de 1,5 milliard de dollars (environ 887,4 milliards de francs CFA) dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit (MEC). En parallèle, le pays bénéficie également d’un soutien financier à hauteur de 320 millions de dollars (environ 189,3 milliards de francs CFA) dans le cadre du programme de résilience et de durabilité. Ces fonds visent à soutenir la stabilité économique du pays face aux défis actuels.

Malgré ce soutien financier, le FMI reste préoccupé par les perspectives économiques du Sénégal pour la suite de l’année 2024. Le ralentissement de la croissance observé pourrait se poursuivre, compromettant ainsi les objectifs de développement à long terme du pays.

Les autorités sénégalaises, conscientes de l’enjeu, ont réaffirmé leur engagement à prendre des « mesures vigoureuses » pour redresser les finances publiques. Le FMI, pour sa part, maintient un certain optimisme quant à l’impact des réformes proposées, tout en insistant sur l’importance d’une mise en œuvre rapide et coordonnée pour éviter une détérioration économique plus grave.

Le Sénégal, face à des défis économiques croissants, doit rapidement s’engager dans une série de réformes structurelles pour stabiliser ses finances publiques. Le soutien du FMI et la mise en œuvre des recommandations proposées seront déterminants pour assurer une relance économique durable et maîtriser les pressions budgétaires à court terme. Les mois à venir seront cruciaux pour déterminer si le pays parvient à redresser la barre ou si les perspectives économiques se détérioreront davantage.

Législatives du 17 novembre : le Conseil constitutionnel tranche sur la question des parrainages

Suite à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale ce jeudi 12 septembre, le président Bassirou Diomaye Faye a fixé la date des législatives anticipées au 17 novembre prochain. Contrairement aux scrutins habituels, ces élections ne seront pas soumises à la règle des parrainages, a décidé le Conseil constitutionnel, selon une information relayée par Les Échos.

Le journal indique que cette décision a été prise « sur demande du président de la République ». Les sept membres du Conseil constitutionnel auraient justifié leur décision en invoquant la supériorité de la Constitution sur le Code électoral dans le cadre d’élections anticipées. Les Échos rapporte ainsi que : « Si c’étaient des élections prévues à une date définie à l’avance, le Code électoral se serait appliqué. Mais dans le cas d’élections anticipées, c’est la Constitution qui prime. »

Par conséquent, les candidats aux 165 sièges de députés ne seront pas contraints de passer par l’étape des parrainages, souvent perçue comme un filtre rigoureux ayant freiné les ambitions de nombreux candidats par le passé. Toutefois, cette absence de parrainage pourrait raviver un débat de longue date : celui de la multiplication des candidatures, un phénomène que le système de parrainage avait justement contribué à contenir lors des précédentes élections.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°271 – du 13/09/2024

🔴 DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE APRÈS UNE FAUSSE ANNONCE SUR LA DPG : LE « WAX WAXET » DE DIOMAYE
🔴 INCIDENT DE HANN : DAKAR SANS ÉLECTRICITÉ PENDANT DES HEURES

🔴 Afrobasket U18 – Demi-finale : Le Sénégal face au Mali pour une place en finale

BBY dénonce la dissolution de l’Assemblée nationale et appelle à la mobilisation contre une dérive autoritaire.

Ce jeudi 12 septembre 2024, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a prononcé la dissolution de l’assemblée nationale. Le groupe BBY prend acte de cette décision qui met fin au mandat des députés de la 14eme législature. Le groupe parlementaire BBY exprime sa reconnaissance au peuple sénégalais qui, en 2022, lui avait fait confiance en lui conférant une majorité à l’Assemblée nationale. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale en pleine session extraordinaire qu’il a lui-même convoquée et a la veille de la déclaration de politique générale dont il a lui-même fixé la date, le Président de la République vient de commettre un parjure, exécutant en cela, et de manière cynique, les instructions de son Premier ministre.

Bloquer l’initiative de la motion de censure déposée par la majorité en usant de manière pernicieuse des dispositions de la Constitution l’habilitant à convoquer une session extraordinaire, avec un ordre du jour surchargé à dessein, fixer une date pour la déclaration de politique générale différente de celle proposée par la Conférence des Présidents et prononcer la dissolution la veille, relèvent simplement de l’indignité républicaine et de la petite politique.

Ces deux hommes, à la tête de notre pays s’amusent de nos institutions pour satisfaire leurs besoins politiques urgents, qui semblent être la dissimulation de leurs incapacités à résoudre les problèmes des Sénégalais et de conduire les politiques propres à les faire sortir du marasme dans lequel leur politique les a plongés.

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a décidé d’appeler les sénégalais à dénoncer avec la dernière énergie, ces agissements d’une autre époque de ce régime qui veut en finir avec la démocratie et installer une dictature.

Nous appelons tous les hommes et femmes de notre pays, qui sont épris de justice et de liberté, à faire bloc pour ne pas donner à ces incapables la possibilité d’installer un Royaume au Sénégal et d’y dérouler un agenda aux conséquences néfastes pour nos concitoyens, notamment en se mobilisant pour les faire battre à plate couture aux prochaines élections législatives qui seront l’occasion de renvoyer ces stagiaires sans parole et sans respect pour les Sénégalais, à leurs chères études. Ainsi que le disait jean de la fontaine « La ruse la mieux ourdie peut nuire à son inventeur et souvent la perfidie retourne sur son auteur »

Fait à Dakar, le 12 septembre 2024

Abdou MBOW

Président du Groupe

parlementaire BBY Tire

Dissolution de l’Assemblée nationale : Bassirou Diomaye Faye franchit le pas

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a officiellement annoncé, ce jeudi 12 septembre 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale par décret présidentiel. Cette décision survient exactement deux ans après l’installation des députés et marque un tournant important dans la vie politique sénégalaise.

La possibilité d’une dissolution de l’Assemblée était dans l’air depuis l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême. Elle avait été clairement évoquée par le Premier ministre Ousmane Sonko, après le rejet du projet de loi portant sur la révision constitutionnelle qui visait à dissoudre des institutions telles que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (Cese).

Le 4 septembre dernier, Ousmane Sonko, lors d’une allocution, avait d’ailleurs affirmé : « Je puis vous assurer qu’il n’y aura pas de motion de censure d’ici au 12 septembre. Et que le 12, s’il plaît à Dieu, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale ».

Ce décret met ainsi fin au mandat actuel des parlementaires et ouvre la voie à une nouvelle élection législative dans les prochains mois. Les prochaines semaines seront cruciales pour la recomposition du paysage politique sénégalais.

KAOLACK / CRÉATION D’UNE AUTORITÉ CHARGÉE DU CULTE : Diomaye éteint le feu allumé par Cheikh Oumar Diagne

À quelques jours du Maouloud, célébration de la naissance du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui), le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué son passage à Médina Baye par un discours fort en soutien à la liberté de culte. En présence du Khalif général de la Faytatidianiya, Cheikh Mahi Ibrahim Niass, il a affirmé sa détermination à maintenir un équilibre respectueux entre l’État et les foyers religieux. Un discours qui vient dissiper les tensions provoquées par les récentes déclarations de Cheikh Oumar Diagne envers les écrits de guides spirituels.

Le chef de l’Etat, père de la Nation, a précisé : « nous allons accomplir et assumer pleinement notre responsabilité envers les foyers religieux. La laïcité ne signifie pas que le gouvernement doit se détacher des institutions religieuses. La liberté de culte, garantie par la Constitution, doit être respectée et promue. » Il a, par ailleurs, réaffirmé son engagement à soutenir les guides religieux et a appelé à la prière pour la paix et la stabilité du pays, considérant les foyers religieux comme essentiels au vivre-ensemble.

Poursuivant son itinéraire, le président de la République s’est rendu à Léona Niassène, où il a été chaleureusement accueilli par le Khalife général, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Lors de cette visite, il a souligné l’importance des leaders religieux dans la préservation de la cohésion sociale et a annoncé la création d’un poste de Directeur des Affaires Religieuses. Cette nouvelle fonction vise à renforcer les relations entre l’État et les foyers religieux, facilitant ainsi une collaboration plus étroite et efficace.

Cette annonce marque un engagement clair du président Diomaye Faye à intégrer les perspectives religieuses dans la gouvernance et à favoriser un dialogue constructif avec les leaders spirituels, consolidant ainsi l’harmonie nationale et le respect mutuel.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°270 – du 12/09/2024

🔴 AVEC UN TRÉSOR ESTIMÉ À PLUS DE 50 TONNES DANS LE PROJET AURIFÈRE DE DOUTA : LE SÉNÉGAL SUR LA VOIE DES TITANS DE L’OR
🔴 KAOLACK / APRÈS L’OURAGAN CHEIKH OUMAR DIAGNE : DIOMAYE RAMÈNE LA SÉRÉNITÉ

🔴 LSFP / AFFLUENCE DE LA SAISON 2024 / 2025 : PRESQUE 200 000 SPECTATEURS EN L1

Présentation de condoléances à Mbour : Le Pdt Faye promet une « traque sans répit »

Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye était hier à Mbour Tefess pour compatir avec les familles des victimes, suite au chavirement, dimanche dernier, d’une embarcation de fortune avec à son bord des centaines de candidats à la migration irrégulière, faisant au moins une quarantaine de morts.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en fin d’après-midi à Mbour, où il a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances à la nation entière. Lors de sa visite, il s’est rendu à Tama Lodge, la plage où sont déposés les corps des victimes. « C’est avec une immense tristesse que je suis ici aujourd’hui », a déclaré le président Faye qui a annoncé que l’État allait intensifier sa lutte contre les réseaux de migration clandestine. Il a promis une « traque sans répit » des convoyeurs de migrants, affirmant que « le gouvernement continuera de traquer ces vendeurs d’illusions ». Cette annonce survient en réponse à la tragédie et reflète la détermination de l’État à combattre le phénomène de l’émigration irrégulière.

Le président Faye a souligné que le gouvernement assume entièrement la responsabilité d’apporter des solutions appropriées aux problèmes liés aux migrations clandestines.

« Il est de notre responsabilité d’apporter des solutions idoines et nous allons assumer entièrement cette responsabilité », a-t-il conclu.

La tragédie a plongé plusieurs quartiers de Mbour dans un profond deuil. Un drame au large de Mbour, qui a atteint une ampleur tragique avec le repêchage de 39 corps depuis le naufrage d’une pirogue transportant des migrants le dimanche 8 septembre 2024. Alors que les opérations de sauvetage, orchestrées par la Marine nationale sénégalaise avec l’aide d’un avion de patrouille maritime espagnol, ont permis de retrouver quatre rescapés, un nombre indéterminé de passagers demeure porté disparu. Trois jours après cette tragédie, le Président Bassirou Diomaye Faye, en visite à Mbour, a exprimé une immense tristesse et a promis une « traque sans répit » des réseaux de migration clandestine, tout en affirmant que le gouvernement sénégalais « assumera entièrement la responsabilité » de cette crise.

A. Saleh

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE : Le 13 septembre, si proche et pourtant…si loin

Il semble de plus en plus probable que le Premier ministre, Ousmane Sonko, ne présentera pas sa Déclaration de politique générale (DPG) comme prévu le 13 septembre. Cette perspective émerge du communiqué publié suite au Conseil des ministres de ce mardi, où le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, abordant les liens entre l’Exécutif et le Législatif, a évoqué la notion de « continuité de l’Etat » et ce, « en toute circonstance ». D’où la nécessité, selon lui, de « consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable ». Cette déclaration met en exergue une préoccupation grandissante quant à la stabilité institutionnelle, qui semble suggérer que le Gouvernement pourrait envisager une dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre, avant que le budget de l’État ne soit voté. D’après NdiagaSylla, expert en démocratie, élections et gouvernance, organiser des élections législatives anticipées au plus tôt, à savoir à la mi-novembre, pourrait être une solution envisagée pour permettre l’installation rapide d’une nouvelle Assemblée nationale et assurer l’adoption du budget d’ici décembre 2024. Cette proposition pourrait intensifier les divergences entre l’opposition et le pouvoir vu que la Constitution impose la tenue d’élections anticipées dans les 90 jours suivant une dissolution de l’Assemblée alors que le code électoral prévoit jusqu’à 150 jours pour la collecte des parrainages. Pour régler ce problème lié au timing, la société civile appelle les partis politiques à négocier un consensus pour réduire le nombre de jours de collecte de parrainages et le nombre de parrains requis.

Autre élément qui montre que la tenue de la DPG serait un miracle : le chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à«poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations ». Il en ressort que le « PROJET » n’est pas encore finalisé et est encore en cours d’élaboration. Ce qui pourrait expliquer le report ou l’annulation de l’exercice initialement prévu.

Ces développements laissent planer une incertitude quant à la présentation de la Déclaration de politique générale par Ousmane Sonko et suggèrent que le Gouvernement pourrait seconcentrer sur des ajustements institutionnels importants, incluant potentiellement des élections législatives anticipées pour garantir la stabilité et la continuité de l’État.

Dans un autre registre, le président a souligné l’urgence de se préparer aux défis futurs, notamment en matière de sécurité, d’emploi, de jeunesse, de gestion des finances publiques, et d’exploitation transparente des ressources pétrolières et gazières. « Préparer l’avenir face aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières » est donc une priorité pour l’administration actuelle.

Par ailleurs, le communiqué du Conseil des ministres rappelle que le chef de l’Etat accorde une importance au respect des prérogatives constitutionnelles et des compétences de chaque institution.

Diomaye Faye a, à cet effet, affirmé que « la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations ». 

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°269 – du 11/09/2024

🔴 NON TENUE DE LA DPG : LE CIEL SE DÉGRISE…
LES DOUTES SUR UN « PROJET » SE CONCRÉTISENT
🔴 CHAVIREMENT DE LA PIROGUE À MBOUR : LE FRÈRE DE CHEIKH ISSA SALL ENDOSSE TOUT

🔴 ÉLIMINATOIRES CAN 2025 : LE BURKINA FASO ARRACHE LES RÊNES DES MAINS DU SÉNÉGAL DANS LE GROUPE L

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 10 SEPTEMBRE 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.

Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.

Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.

Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.

Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.

Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.

L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.

Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.

Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.

Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.

Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.

S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.

Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.

Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

• Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;

• Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;

• Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Le Ministre de la Formation professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Interpellation de 37 candidats à l’émigration irrégulière à Mboro : 15 Guinéens parmi les personnes arrêtées

Alors que les autorités sénégalaises continuent de renforcer les mesures de lutte contre l’émigration irrégulière, une nouvelle tentative a été déjouée ce matin du 10 septembre 2024. La brigade territoriale de Mboro, soutenue par l’Équipe de Surveillance et d’Intervention (ESI) de Tivaouane, a intercepté 37 personnes sur le point de quitter clandestinement le territoire sénégalais.

Parmi ces 37 candidats à l’émigration irrégulière, on dénombre cinq femmes et deux enfants. Le groupe est composé de 16 Sénégalais, 15 Guinéens, un Ivoirien, un Bissau-Guinéen et quatre Gambiens. Tous ont été interpellés dans le quartier Serigne Mansour de Mboro, selon les informations fournies par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom) de la gendarmerie nationale.

Cet incident intervient quelques jours après le tragique chavirement d’une pirogue au large de Mbour, qui a relancé le débat sur les dangers de l’émigration clandestine. Malgré les nombreux efforts des autorités pour prévenir ces départs périlleux, l’attrait de l’Europe via les routes maritimes reste fort pour de nombreux jeunes, souvent au péril de leur vie.

La gendarmerie, dans sa stratégie de sécurisation et de surveillance, multiplie les patrouilles et les opérations pour démanteler les réseaux d’émigration clandestine. Ces interpellations sont le fruit d’une vigilance accrue, renforçant la détermination des forces de l’ordre à freiner ces flux migratoires irréguliers.

Les personnes appréhendées seront remises aux autorités compétentes pour la suite de la procédure. Quant aux enfants et femmes, des mesures spéciales seront prises pour garantir leur sécurité et leur prise en charge.

Ce nouveau coup de filet rappelle l’importance de la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination afin de combattre ce phénomène.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°268 – du 10/09/2024

🔴 RUPTURE AVEC L’APR ET CRÉATION D’UNE FORMATION POLITIQUE : AMADOU BA OSE ENFIN !
🔴 SOMMET CHINE-AFRIQUE (FOCAC) / INDUSTRIE PÉTROLIÈRE AU SÉNÉGAL : UNE DEUXIÈME UNITÉ DE RAFFINAGE EN VUE

🔴 QUALIFICATIONS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI (1-1) : PENALTY SALVATEUR D’ISMAÏLA SARR

Amadou Ba appelle à l’action face aux défis socioéconomiques du Sénégal : « L’heure est venue d’agir »

Amadou Ba, ancien Premier ministre du Sénégal et ex-candidat à la présidentielle pour la coalition Benno Bokk Yaakaar, a lancé un vibrant appel à l’action ce lundi 9 septembre 2024, lors du lancement officiel de son nouveau parti politique. Face aux multiples défis économiques et sociaux qui frappent le pays, Amadou Ba a insisté sur l’urgence d’une réponse à la hauteur des attentes des Sénégalais.

Lors de son discours, Amadou Ba n’a pas manqué de dresser un tableau sombre des réalités actuelles. « Le Sénégal traverse une période de grandes attentes, de défis économiques et sociaux innombrables », a-t-il déclaré. Ces difficultés, qui affectent une large partie de la population, sont exacerbées par la crise économique mondiale, conséquence de la pandémie de Covid-19 et des répercussions du conflit russo-ukrainien. Le chômage, surtout parmi les jeunes, l’accès limité à l’éducation et aux soins de santé, ainsi que l’aggravation des inégalités, sont autant de problèmes que l’ancien Premier ministre a soulignés avec gravité.

Amadou Ba a mis en garde contre l’immobilisme. « L’heure est venue d’agir », a-t-il affirmé, tout en précisant qu’il ne s’agit pas d’agir dans la précipitation, mais avec « discernement, méthode et détermination ».

Face à l’ampleur des défis, Amadou Ba prône des réformes profondes, capables de répondre non seulement aux urgences immédiates, mais aussi de poser les bases d’un développement durable. Pour lui, la gestion des problèmes du Sénégal ne doit pas se faire par des mesures superficielles ou temporaires, mais par des réformes de fond. « Il ne s’agit pas de panser les plaies, mais de réformer en profondeur », a-t-il ajouté, tout en appelant à « mobiliser tous les moyens nécessaires » pour apporter des solutions concrètes et durables.

Le lancement de son nouveau parti s’inscrit dans cette démarche. Amadou Ba a tenu à préciser que cette formation ne sera pas « un parti de plus » dans l’échiquier politique, mais une véritable « plateforme de dialogue et de solutions » au service des citoyens. Son objectif est clair : placer les préoccupations des Sénégalais au cœur de son projet politique.

L’ancien Premier ministre a réaffirmé son engagement à « apporter des réponses urgentes, concrètes et réalistes » aux problèmes de la population, tout en promettant de travailler avec toutes les forces vives de la nation pour construire un avenir meilleur pour le Sénégal.

Amadou Ba a également évoqué la responsabilité des autorités en place dans la gestion des crises actuelles. « Notre responsabilité est grande, au regard de ces drames », a-t-il déclaré, en soulignant que l’action politique doit se traduire par des actes concrets et non de simples discours.

Avec ce nouveau parti et son engagement à réformer en profondeur, Amadou Ba semble se positionner comme l’une des figures de proue d’un nouveau projet politique pour le Sénégal, prêt à relever les défis socioéconomiques majeurs auxquels le pays est confronté.

Pôle emploi : une somme de 600 millions de fcfa décaissée sans destinataire identifié

Une situation intrigante plane sur le Pôle emploi sénégalais après que plus de 600 millions de FCfa ont été décaissés sans que le destinataire de ces fonds soit identifié. Cette révélation a été faite par le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Dieme, en réponse à une interpellation du député Moussa Diakhaté, membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), concernant les arriérés de salaire des agents du Pôle emploi.

Selon le ministre, le premier trimestre de l’année 2024 a vu un décaissement de 2,5 milliards de FCfa correspondant aux allocations de cette période. Cependant, une somme de 601 millions FCfa, décaissée en mars 2024, reste sans explication quant à son destinataire ou son utilisation.

« Malheureusement, à notre grande surprise, au mois de mars, un montant de 601 millions FCfa a été décaissé et jusqu’à présent, on ne sait à quoi il est destiné, ni à qui il a été viré, ni qui a perçu ces fonds », a déclaré Yankhoba Dieme, en précisant que cette anomalie a été signalée lors de la passation de services, sous la supervision de l’Inspection générale d’État (IGE).

Cette situation soulève des questions sur la gestion des fonds publics et appelle à des clarifications pour déterminer le destinataire de cette somme importante.

206 migrants débarquent aux Îles Canaries en 48 heures

Au cours des 48 dernières heures, quatre pirogues transportant un total de 206 migrants sont arrivées aux Îles Canaries. Les passagers, principalement d’origine subsaharienne, se composent de femmes, d’hommes et de mineurs, avec des informations préliminaires indiquant que leur état de santé est globalement bon.

La première embarcation a accosté à Lanzarote samedi dernier, transportant 58 personnes. Les trois autres pirogues ont débarqué dimanche : la deuxième à Fuerteventura avec 83 migrants, la troisième à Gran Canaria avec 53 personnes, et la quatrième à La Gomera avec 12 occupants.

Le Salvamento Marítimo, service de sauvetage maritime, a précisé que le premier navire a été secouru par le Salvamar Urania et a été transféré au port d’Arrecife à Lanzarote. Le deuxième bateau a été secouru par le Salvamar Izar et est arrivé à Gran Tarajal à Fuerteventura. Le troisième a été débarqué à Arguineguín, Gran Canaria, tandis que la quatrième pirogue est arrivée par ses propres moyens au quai de San Sebastián de La Gomera.

Cette arrivée massive souligne la persistance des migrations maritimes vers les îles Canaries et le rôle crucial des opérations de sauvetage pour assurer la sécurité des migrants.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°267 – du 09/09/2024

🔴 CHRONICITÉ DE L’ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE DES JEUNES : KOROMACK CONCOCTE UNE POTION MAGIQUE
🔴 TENUE DE LA DPG : UNE ÉNIGME NON RÉSOLUE

🔴 CONFÉRENCE DE PRESSE D’AVANT-MATCH CONTRE LE BURUNDI : ALIOU CISSÉ PERSISTE SUR SON « 3-5-2 » MALGRÉ LA VAGUE DE CRITIQUES
🔴 RÉHABILITATION DU STADE ALINE SITOÉ DIATTA : LE CASA SPORTS RETROUVE SON JOYAU EN OCTOBRE

Adresse à la Nation : Sonko dévoile les grandes lignes du discours du président Diomaye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’adressera bientôt aux Sénégalais après son retour de Chine, où il a participé au Sommet Chine-Afrique. Son Premier ministre, Ousmane Sonko, a donné un aperçu de ce discours lors du lancement de la 4e édition de la journée nationale « Sétal Sunu Rew ».

Selon Ousmane Sonko, le président Diomaye Faye mettra l’accent sur l’état du pays tel que son gouvernement l’a trouvé en prenant les rênes du pouvoir. « Le président va s’adresser à la Nation et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner des explications détaillées », a déclaré le Premier ministre.

Ce discours marquera le début d’une nouvelle étape pour le Sénégal, divisée en trois phases : redressement, décollage, et stabilisation. Il s’agira de remettre le pays sur les rails après une évaluation approfondie de la situation actuelle.

Sur le plan politique, le climat est tendu depuis le départ du président en Chine, avec un bras de fer entre l’Exécutif et le Législatif. Les tensions entre le pouvoir et l’opposition s’intensifient autour de plusieurs dossiers, notamment la motion de censure, la convocation d’une troisième session parlementaire, et le calendrier de la Déclaration de politique générale (DPG).

Par ailleurs, le président Diomaye Faye a procédé, depuis la Chine, au limogeage des présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), un geste qui a ajouté à l’instabilité politique.

Les récentes déclarations du Premier ministre annonçant des poursuites contre des figures de l’ancien régime ont égaleme

Matam, futur poumon économique : Ousmane Sonko dévoile la nouvelle stratégie d’exploitation du phosphate

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, samedi, une ambition forte pour la région de Matam, qui pourrait devenir un centre économique majeur du Sénégal. Lors du lancement de la 4ème édition de la Journée nationale « Sétal Sunu Réew » au marché central de Matam, il a dévoilé un plan ambitieux visant à exploiter et transformer localement le phosphate de Ndendory, une ressource précieuse pour le développement de la région.

Ousmane Sonko a clairement exprimé son opposition à l’exportation brute de ce phosphate, considéré comme l’un des plus qualitatifs au niveau mondial. « Matam doit devenir un poumon économique grâce à une meilleure exploitation et transformation locale du phosphate en engrais phosphatés. Cela permettra non seulement d’améliorer les rendements agricoles, mais aussi de freiner l’exode rural », a-t-il souligné. L’objectif est de créer une chaîne de valeur complète, de l’extraction à la production et la distribution d’engrais, avec une participation active des communautés locales.

Ce projet ambitieux vise à rompre avec la dépendance vis-à-vis des multinationales et à renforcer l’autosuffisance agricole du Sénégal. Une délégation sénégalaise, dirigée par le ministre de l’Industrie, s’est rendue au Maroc pour étudier les techniques de production d’engrais phosphatés, dans l’espoir d’importer cette expertise au Sénégal. Le pays envisage également d’exporter une partie du phosphate, créant ainsi de nouvelles sources de devises.

Au-delà de ces projets économiques, le Premier ministre a participé aux activités de nettoiement à la gare routière de Ourossogui avant de lancer officiellement la Journée nationale « Sétal Sunu Réew ». Placée sous le thème « Engagement citoyen de la jeunesse pour un Sénégal propre », cette édition a été marquée par des campagnes de sensibilisation sur les premiers secours, en collaboration avec la Croix-Rouge sénégalaise.

Accompagné de plusieurs ministres, dont Cheikh Tidiane Dièye (Hydraulique et Assainissement), Khady Diène Gaye (Jeunesse) et Ibrahima Sy (Santé), Ousmane Sonko a assisté à une démonstration des techniques de premiers secours sur les berges du fleuve Sénégal. Ce volet de la journée vise à sensibiliser les jeunes à l’importance de la prévention des accidents et à renforcer leur engagement citoyen.

Sadio Mané et Aliou Cissé : la fin de la polémique ?

La polémique a pris une ampleur considérable sur les réseaux sociaux après le match nul entre le Sénégal et le Burkina Faso (1-1) lors de la première journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Une vidéo montrant Sadio Mané, l’attaquant vedette des Lions, visiblement frustré alors qu’Aliou Cissé, le sélectionneur, lui donnait des consignes, a fait le tour de la toile, suscitant des spéculations sur de possibles tensions au sein de l’équipe nationale.

Les images capturées sur le terrain ont immédiatement alimenté les discussions. Certains y ont vu le signe d’un désaccord profond entre Sadio Mané et Aliou Cissé, mettant en doute la cohésion du groupe dirigé par le sélectionneur depuis plusieurs années. Alors que l’équipe sénégalaise venait de concéder un but en toute fin de match, un résultat perçu comme décevant par de nombreux supporters, ce prétendu « accrochage » semblait être la goutte d’eau pour ceux qui remettent en cause les méthodes d’Aliou Cissé.

Face à l’ampleur prise par cette affaire, Sadio Mané n’a pas tardé à réagir pour calmer les esprits. Sur ses réseaux sociaux, l’attaquant de Al-Nassr a publié une photo de lui aux côtés de son sélectionneur, avec des émoticones de cœur et de mains se saluant. Par ce geste symbolique, Mané a clairement voulu montrer qu’il n’y avait aucun conflit entre lui et Cissé, et qu’ils sont toujours unis pour le bien de l’équipe.

Le post de Sadio Mané semble viser à désamorcer les rumeurs et les spéculations sur une supposée cassure au sein du groupe sénégalais. La photo, accompagnée de symboles forts de solidarité et d’entente, cherche à illustrer que la cohésion règne toujours dans la tanière des Lions de la Teranga. Il apparaît donc que les gestes d’humeur de Mané sur le terrain étaient simplement une manifestation de frustration après le match nul, et non un signe de désaccord avec son entraîneur.

Mais cette intervention de la star sénégalaise suffira-t-elle à apaiser les critiques croissantes contre Aliou Cissé ?

Le sélectionneur des Lions de la Teranga traverse une période délicate. Malgré son palmarès impressionnant, avec notamment une victoire en Coupe d’Afrique des Nations en 2022, Cissé fait face à une pression grandissante. Les récents résultats de l’équipe, jugés en deçà des attentes, ont amplifié les critiques. Le nul contre le Burkina Faso a été perçu par une partie des supporters comme une contre-performance, surtout dans un contexte où le Sénégal est considéré comme l’une des meilleures équipes du continent.

La réponse de Sadio Mané sur les réseaux sociaux pourrait calmer les spéculations à court terme, mais elle ne masque pas les défis auxquels est confronté Aliou Cissé. Le manque de dynamisme, les difficultés à concrétiser les occasions, et le manque de cohésion observés lors du match contre le Burkina Faso montrent que l’équipe a besoin d’une redynamisation.

Le match à venir contre le Burundi sera crucial pour les Lions. Cissé devra prouver qu’il peut encore tirer le meilleur de cette équipe talentueuse et maintenir l’unité du groupe, malgré les attentes élevées et la pression populaire.

Pour l’instant, le message de Sadio Mané montre que l’entente entre les cadres de l’équipe et le sélectionneur reste intacte. Mais les prochaines performances de l’équipe détermineront si cette unité pourra se maintenir face aux défis à venir, tant sur le terrain que dans l’opinion publique.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°266 – du 07 et 08/09/2024

🔴 DPG FIXÉE AU 13 SEPTEMBRE : LE BINÔME SUPRÊME ENTRETIENT-IL UN FAUX SUSPENSE ?
🔴 PRESSION FISCALE, NON RESPECT DES ENGAGEMENTS DE L’ÉTAT ENVERS LES BOULANGERS : VERS DES LENDEMAINS SANS PAIN

🔴 1ÈRE JOURNÉE QUALIFICATIONS CAN 2025 : LE SÉNÉGAL TENU EN ÉCHEC À DOMICILE PAR LE BURKINA FASO

Diomaye Faye fixe au 13 septembre la date de la DPG d’Ousmane Sonko

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé que la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier Ministre, Ousmane Sonko, se tiendra le 13 septembre prochain. Cette décision a été communiquée dans une lettre adressée au Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, selon le ministre du Travail, Yankhoba Diémé, qui a informé l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Initialement, les députés avaient programmé la DPG d’Ousmane Sonko pour le 11 septembre, une journée avant le 12 septembre, date à laquelle le Président envisagerait de dissoudre l’Assemblée nationale. Cette programmation a suscité des critiques de la part des partisans de Sonko, qui ont déclaré que la date du 11 septembre ne respectait pas le règlement intérieur. En effet, ce règlement exige que les députés soient avertis 8 jours avant la tenue de la DPG.

En fixant la DPG au 13 septembre, Bassirou Diomaye Faye répond aux exigences du règlement intérieur et apaise les inquiétudes des partisans de Sonko. Ce changement permet également d’éviter toute confrontation immédiate avec la possible dissolution de l’Assemblée nationale prévue le lendemain, le 12 septembre.

La fixation de la date de la DPG intervient dans un contexte politique tendu, où les relations entre le Président de la République et l’Assemblée nationale sont particulièrement scrutées. La DPG est un moment clé où le Premier Ministre présente son programme et ses priorités au Parlement, influençant ainsi la dynamique politique du pays.

face à la tempête médiatique : Cheikh Oumar Diagne réagit à la polémique

Cheikh Oumar Diagne, ministre conseiller et directeur des Moyens généraux à la présidence, est au centre d’une polémique après des propos jugés offensants envers les communautés religieuses. Suite à ces déclarations, une plainte a été déposée contre lui, accompagnée d’une pétition demandant sa démission.

Dans un communiqué publié ce vendredi 6 septembre 2024, Cheikh Oumar Diagne a défendu le slogan du régime « jub jubal jubaanti », le qualifiant de « recommandation divine ». Il a insisté sur l’importance du courage et de l’abnégation que ce slogan impose, tout en évitant de revenir sur les accusations directes portées contre lui.

Par ailleurs, Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et d’autres personnalités religieuses ont déposé une demande pour organiser une marche de protestation, prévue ce vendredi après la prière. Les tensions restent vives, et la situation continue d’évoluer.

ÉPILOGUE SUR LA DPG : Sonko craint-il de faire face aux députés de l’opposition ?

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, jiue au chat et à la souris avec les députés de l’opposition depuis sa nomination, il y a bientôt quatre mois, sur la Déclaration de politique générale (DPG). Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a fixé la date de cet exercice obligatoire pour le chef du Gouvernement au 11 septembre. Depuis lors, c’est une controvers sans fin entre le pouvoir et l’opposition.

Les récentes évolutions politiques au Sénégal ont suscité une série de controverses entre l’Assemblée nationale et l’Exécutif, mettant en lumière les tensions croissantes entre le Premier ministre Ousmane Sonko et les députés de l’opposition. Le débat s’est intensifié avec la fixation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) au 11 septembre, une décision qui a déclenché des critiques acerbes et des accusations de manœuvres politiques.

La polémique a éclaté lorsque le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a annoncé que la majorité parlementaire envisageait de déposer une motion de censure contre le gouvernement de Sonko. En réponse, Sonko a tenté de calmer les esprits en affirmant : « Les Sénégalais peuvent être rassurés, il n’y aura pas de motion de censure. » Toutefois, la situation s’est compliquée lorsque l’Assemblée nationale a convoqué une réunion pour le 11 septembre afin de débattre de la DPG ainsi que de trois autres projets de loi. Selon le décret soumis, la DPG figure en quatrième position sur l’agenda. Cette décision a immédiatement été critiquée par l’opposition.

ACCUSATIONS DE VIOLATION DU DROIT

Dès l’annonce de la date, Ayip Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), a dénoncé ce qu’il considère comme une violation de l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cet article stipule que « la déclaration de politique générale doit intervenir au plus tard trois mois après l’entrée en fonction du gouvernement. L’Assemblée doit être informée huit jours au moins avant la date retenue. » Or, la convocation de la DPG le 11 septembre a été annoncée le 5 septembre, ne laissant pas un délai de huit jours complet. Ayib Daffé a relevé que la décision de fixer la DPG à cette date constitue une violation flagrante du règlement intérieur. Abass Fall, également député, a appuyé cette critique en affirmant sur la RTS1 : « Ce n’est pas à l’Assemblée nationale de dire au Premier ministre de venir faire sa déclaration de politique générale. C’est le Gouvernement qui fixe la date, tout en informant l’Assemblée huit jours à l’avance. » Il a ajouté que Sonko ne se présenterait pas le 11 septembre en raison de cette violation. Son collègue Amadou Ba a renforcé cette position, qualifiant la situation d’« illégalité » et accusant Benno Bok Yaakaar de défier la constitution avec cette convocation tardive.

« UNE FUITE EN AVANT », SELON L’OPPOSITION

En réponse, Abdou Mbow, président du groupe BBY, a critiqué ce qu’il perçoit comme une tentative d’évitement de la part de Sonko. Selon Mbow, le Premier ministre utilise l’article 97 comme un prétexte pour éviter la DPG. Il a déclaré : « Le constat est clair : Ousmane Sonko n’est pas prêt pour présenter sa DPG. Il s’abrite derrière l’article 97 du règlement intérieur pour justifier son refus. » Mbow a également précisé que l’article 97 concerne les situations où l’exécutif fixe la date de la DPG, mais dans le cas présent, la session est convoquée en session extraordinaire par le Président de la République. Il a rappelé les dispositions de l’article 19, qui confèrent à la conférence des présidents la prérogative d’organiser les travaux de l’Assemblée. Mouhamadou Lamine Massaly a également dénoncé ce qu’il considère comme une « fuite en avant » de Sonko, qui, selon lui, craint une motion de censure susceptible de provoquer la démission de son gouvernement. Massaly a suggéré que cette lenteur à présenter la feuille de route du gouvernement reflète une peur politique de faire face à la majorité parlementaire.

APPEL À L’URGENCE

En parallèle, Théodore Monteil a exprimé un point de vue pragmatique. Il a précisé que l’Assemblée nationale devrait se concentrer sur l’urgence de la situation. Dans un post sur Facebook, l’ancien parlementaire a noté : « L’Assemblée nationale ne peut recevoir aucune injonction de l’exécutif, et seule la conférence des présidents peut déterminer son agenda. » Il a invité à examiner les articles 19, 43, 60 et 73 du règlement intérieur pour clarifier les règles concernant la DPG. M. Monteil a insisté sur le fait que si l’on accepte d’examiner des textes urgents, on devrait également permettre la tenue de la DPG afin de passer aux questions de plus grande importance.

En définitive, la date fixée pour la DPG du Premier ministre Ousmane Sonko, le 11 septembre, continue de susciter des débats intenses. Les arguments juridiques et politiques s’opposent. Les prochaines semaines seront déterminantes pour résoudre ces controverses et définir l’avenir politique de Sonko et de son gouvernement, de surcroît avec les prochaines élections législatives qui s’annoncent.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°265 – du 06/09/2024

🔴 REFUS DE SOUMISSION À LA DPG : PAR EFFROI OU PAR SOUCI DE LÉGALITÉ ?
🔴 ÎLES DU SALOUM / ÉMIGRATION CLANDESTINE : L’ARMÉE ANÉANTIT L’ESPOIR DE 62 CANDIDATS

🔴 CONFÉRENCE DE PRESSE D’AVANT-MATCH : « LES BURKINABÈ SONT DIFFICILES À MANŒUVRER », DIXIT ALIOU CISSÉ
🔴 AMA BALDÉ VS REUG REUG ET BOY NIANG 2 VS REUG REUG : AL BOURAKH EVENTS DRIBBLE ENCORE LA CONCURRENCE


Ouverture officielle du 4e Sommet du FOCAC à Pékin : Une coopération sino-africaine renforcée sous le signe de la modernisation

Ce jeudi 5 septembre a marqué le lancement officiel du 4e Sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) à Pékin, un événement co-présidé par la Chine et le Sénégal. Ce sommet, qui se déroulera jusqu’au 6 septembre, porte sur le thème : « Se donner la main pour avancer la modernisation et construire une communauté sino-africaine de haut niveau avec un avenir commun ».

Présent à Pékin depuis le 2 septembre dans le cadre d’une visite d’État, le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a profité de son discours d’ouverture pour exprimer sa gratitude au Président chinois Xi Jinping et au peuple chinois pour l’hospitalité chaleureuse dont il a été l’objet. Dans son allocution, il a mis en lumière l’importance du FOCAC en tant que plateforme innovante pour le renforcement des relations sino-africaines depuis sa création en 2000.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a salué la vitalité du FOCAC, qui, depuis plus de deux décennies, a permis de construire des partenariats stratégiques entre la Chine et les pays africains. Le forum a favorisé des échanges fructueux et a permis de concrétiser de nombreux projets, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’agriculture, de la formation et de la santé. Il a tenu à souligner que ces initiatives, menées dans le cadre du FOCAC, sont des exemples concrets de la coopération efficace entre la Chine et l’Afrique.

En outre, le Chef de l’État sénégalais a reconnu l’importance cruciale du forum pour le développement du continent africain, tout en soulignant les défis à venir, tels que l’accélération de la modernisation et la réduction des inégalités économiques. Il a insisté sur la nécessité de continuer à renforcer la coopération sino-africaine, tout en adoptant une approche qui tient compte des aspirations communes et des réalités spécifiques des différents partenaires.

Au cours de son intervention, Bassirou Diomaye Faye a également exprimé sa satisfaction quant aux résultats concrets de cette coopération. Il a notamment mis en avant les progrès réalisés dans les domaines des infrastructures et de l’agriculture, qui ont transformé des millions de vies sur le continent africain. Il a aussi salué les efforts conjoints dans les secteurs de la formation et de la santé, qui ont permis aux pays africains de renforcer leurs capacités humaines et techniques, essentiels pour leur développement durable.

Enfin, dans un esprit de continuité et de solidarité, le Président sénégalais a adressé ses félicitations au Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, pour sa future prise de fonction en tant que co-président africain du FOCAC. Il a exprimé ses vœux de succès pour cette nouvelle étape dans la conduite de ce partenariat stratégique, en espérant que cette coopération continuera de se renforcer et de s’épanouir au bénéfice des populations africaines et chinoises.

Alors que le 4e Sommet du FOCAC se poursuit, il apparaît clairement que cette plateforme de coopération reste un vecteur incontournable pour la modernisation et la transformation des relations sino-africaines. Les engagements pris lors de ce sommet devraient contribuer à forger une communauté de destin entre la Chine et l’Afrique, guidée par des principes de solidarité, de développement mutuel et de prospérité partagée.

Assemblée nationale : Ousmane Sonko face à la représentation nationale le 11 septembre 2024

L’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale du Sénégal a marqué un tournant décisif dans la vie politique du pays. Après plusieurs débats houleux entre la majorité parlementaire et les députés de l’opposition, notamment ceux de la coalition Yewwi Askan Wi, la conférence des présidents a enfin retenu la date du mercredi 11 septembre 2024 à 10h pour la présentation du Premier ministre, Ousmane Sonko, devant la représentation nationale.

Cette session s’annonce cruciale, non seulement en raison du contexte politique tendu, mais également à cause des réformes et projets de lois en discussion. Le président de la République a soumis à l’Assemblée un ensemble de textes législatifs, lesquels seront débattus dans les jours à venir. Ces propositions couvrent des domaines stratégiques comme l’économie, la sécurité et la gouvernance, des thèmes chers au président Macky Sall, en quête de renforcement de son agenda politique.

Cependant, le point focal de cette session extraordinaire reste la comparution du Premier ministre Ousmane Sonko. Depuis sa nomination controversée à ce poste, Sonko fait face à une résistance sans précédent de la part de l’opposition et de certains membres de la société civile, exacerbée par des tensions politiques liées à ses procès en cours et son passé militant. Son passage devant les députés le 11 septembre sera non seulement une occasion pour lui de défendre les priorités de son gouvernement, mais aussi de répondre aux nombreuses critiques qui entourent sa gestion des affaires publiques.

Le climat tendu entre la majorité et les députés de Yewwi Askan Wi laisse présager des échanges intenses lors de cette séance. La coalition d’opposition, qui a maintes fois contesté la légitimité des actions du gouvernement, pourrait utiliser cette plateforme pour mettre en avant ses propres griefs et mettre en difficulté le Premier ministre. La majorité, quant à elle, compte sur cette session pour réaffirmer son soutien indéfectible à Sonko et au président Macky Sall.

La session du 11 septembre est donc très attendue, tant par la classe politique que par les citoyens sénégalais. Tous les regards seront tournés vers l’Assemblée nationale pour suivre de près ce moment clé de la vie politique du Sénégal, qui pourrait influencer la direction que prendra le pays dans les prochains mois.

Le rendez-vous du 11 septembre marquera un tournant pour le gouvernement de Ousmane Sonko, qui devra convaincre non seulement les parlementaires, mais aussi l’opinion publique de la viabilité de ses réformes et de sa gestion des affaires publiques. Dans un climat de tensions politiques et de divisions profondes, cette session extraordinaire de l’Assemblée nationale promet d’être un moment de vérité pour l’avenir politique du Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°264 – du 05/09/2024

🔴 VISÉ PAR UNE MOTION DE CENSURE : SONKO REBAT LES CARTES
🔴 « FAUTE DE VISION, LE POUVOIR OPTE POUR LA DIVISION » : LE TOHU-BOHU INSTITUTIONNEL EST INTENTIONNEL, SELON TAS

🔴 PREMIÈRE SÉNÉGALAISE À JOUER EN LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE : HAPSATOU MALADO DIALLO LAISSE SON EMPREINTE DANS L’HISTOIRE
🔴 SA RETRAITE ANNONCÉE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX : BOMBARDIER DÉMENT LA RUMEUR

Révocations au HCCT et au CESE : Bassirou Diomaye Faye met fin aux fonctions de Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye (Document)

Le 4 septembre 2024, le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a signé deux décrets importants mettant fin aux fonctions de hauts responsables des institutions sénégalaises. Madame Aminata Mbengue Ndiaye a été déchue de son poste de Présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), tandis que Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo a également été révoqué de ses fonctions de Président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).

Cette décision marque une étape notable dans la réorganisation des instances consultatives du pays. Les décrets n’ont pas précisé les motifs de ces changements, laissant place à diverses spéculations sur les raisons politiques ou administratives derrière ces décisions. Ces révocations interviennent à un moment crucial, alors que le pays se prépare à aborder de nouveaux défis économiques, sociaux et environnementaux.

Les institutions concernées jouent un rôle essentiel dans le processus décisionnel au Sénégal, en offrant des recommandations et des conseils sur des questions majeures. Le départ de ces deux figures de proue pourrait entraîner des ajustements importants dans la dynamique de ces conseils et potentiellement influencer les orientations politiques et stratégiques à venir.

Le président Faye devra désormais nommer de nouveaux responsables pour ces postes clés, et la nomination de ces remplaçants sera scrutée de près par les observateurs politiques et la société civile. Les prochaines semaines devraient apporter davantage de précisions sur les nouveaux titulaires et leurs éventuelles priorités pour ces institutions cruciales.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko annonce le lancement imminent de la traque pour la reddition des comptes

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé ce mercredi le lancement imminent d’une vaste campagne de reddition des comptes. S’adressant au personnel de la primature, Sonko a précisé que cette initiative, qui devrait débuter cette semaine, répond à une demande croissante du peuple sénégalais pour une gestion transparente des deniers publics.

« Les gens ne peuvent pas se permettre, à coups de milliards, sur le foncier, sur les marchés publics, les marchés placés secret défense, sur les concessions et j’en passe… amasser des milliards et en sortir indemnes », a déclaré le Premier ministre. Cette déclaration intervient dans un contexte où des soupçons de détournement de fonds publics pèsent sur plusieurs figures de l’administration et du secteur privé.

Ousmane Sonko a également souligné que des mesures conservatoires ont déjà été prises pour empêcher les personnes concernées de quitter le pays, afin de garantir que les fonds mal acquis soient restitués au peuple sénégalais. « Nous avons pris toutes les dispositions pour que cet argent puisse revenir au peuple », a-t-il affirmé avec détermination.

Cette traque pour la reddition des comptes marque une étape décisive dans la lutte contre la corruption au Sénégal, et le gouvernement semble déterminé à ne laisser aucune place à l’impunité. L’annonce du Premier ministre a été perçue comme un signal fort envoyé à tous ceux qui seraient tentés de s’enrichir illégalement aux dépens de l’État.

Alors que le lancement de cette campagne est attendu avec impatience, les Sénégalais espèrent que les actions annoncées par le gouvernement se traduiront par des résultats concrets, renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions de l’État.

Ousmane Sonko se prononce sur la motion de censure : « Il n’y a pas de motion, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés »

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a réagi ce mercredi aux rumeurs concernant une motion de censure initiée par le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour faire chuter son gouvernement. Lors d’une rencontre à la Primature, Sonko a balayé d’un revers de main ces spéculations, affirmant que les parlementaires de BBY auront « autre chose à faire que d’être députés » d’ici le 12 septembre.

Le ton tranchant employé par le Premier ministre semble annoncer un événement politique imminent, peut-être la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye. Cette déclaration, lourde de sens, laisse entendre que le gouvernement prépare une réponse forte aux manœuvres de l’opposition.

Selon Sonko, la motion de censure, qui est souvent utilisée comme un outil parlementaire pour exprimer un manque de confiance envers le gouvernement en place, n’aura pas l’occasion d’être votée. Il a laissé entendre que l’opposition pourrait bientôt perdre sa plateforme législative, ce qui suggère une possible dissolution de la législature actuelle.

Si cette dissolution se concrétise, elle marquera un tournant significatif dans la crise politique que traverse le pays. Le Sénégal, réputé pour sa stabilité démocratique, pourrait alors entrer dans une nouvelle phase d’incertitude politique, alors que les acteurs politiques se préparent à de possibles élections anticipées. Le Premier ministre semble confiant dans sa capacité à surmonter cette épreuve, mais la question reste ouverte sur l’avenir immédiat de l’Assemblée nationale et sur la manière dont les différents camps politiques réagiront à cette possible dissolution.

Ce nouveau développement politique sera sans doute au centre des débats publics dans les jours à venir, alors que le Sénégal se dirige vers une semaine décisive pour son avenir institutionnel.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°263 – du 04/09/2024

🔴 PUBLICATION AU JOURNAL OFFICIEL DE LA LOI PORTANT MODIFICATION DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : LA DPG, INÉLUCTABLE !
🔴 PLUS DE 194 MILLIARDS F CFA INVESTIS DANS L’ÉCONOMIE : LA SOCIÉTÉ CIVILE RÉCLAME SA PLACE DANS L’ÉLABORATION DES POLITIQUES PUBLIQUES

🔴 AZIZ NDIAYE SE PRONONCE SUR LA PRÉSIDENCE DU CNG : « LE POSTE DOIT ÊTRE ÉLECTIF ET NON NOMINATIF « 
🔴 DIOMANSY KAMARA SUR SON « PROTÉGÉ » : « NICOLAS JACKSON DEVIENDRA UN DES PLUS GRANDS BUTEURS AFRICAINS (…) »

Assemblée Nationale : Le nouveau règlement intérieur met Ousmane Sonko sous les projecteurs

La publication officielle du nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale dans le Journal Officiel marque un tournant décisif dans le processus législatif sénégalais. Le règlement, voté par une écrasante majorité de 163 députés, est désormais entériné sous la loi organique n° 2024-12, modifiant et complétant la loi organique n° 2002-20 du 15 mai 2002, telle que modifiée, portant sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ce texte a récemment été approuvé par le Conseil constitutionnel, confirmant ainsi la régularité de la procédure d’adoption.

Cette approbation ouvre la voie à l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions, qui comprennent notamment des modifications touchant aux fonctions et aux prérogatives du Premier ministre. Le texte révisé vise à clarifier les rôles et responsabilités au sein de l’exécutif, en particulier concernant la relation entre le Premier ministre et l’Assemblée nationale.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait précédemment exprimé sa disponibilité pour présenter sa déclaration de politique générale, se retrouve désormais au cœur de l’attention. Avec la publication du règlement intérieur, toutes les conditions semblent réunies pour que Sonko puisse officiellement soumettre sa déclaration devant l’Assemblée. Cette étape est cruciale, car elle permettra non seulement de définir les grandes orientations du gouvernement, mais aussi de renforcer la coopération entre le législatif et l’exécutif.

Cependant, l’importance de cette publication dépasse la simple formalité administrative. Elle symbolise une étape clé dans la mise en place du cadre législatif nécessaire à la stabilité et au bon fonctionnement des institutions sénégalaises. Le nouveau règlement intérieur, en s’adaptant aux réalités actuelles, vise à améliorer la transparence et l’efficacité des travaux parlementaires, tout en assurant une meilleure articulation entre les différentes branches du pouvoir.

En somme, avec cette publication, la balle est désormais dans le camp du Premier ministre. Le pays attend avec intérêt la prochaine déclaration de politique générale, qui marquera un moment charnière dans la vie politique nationale. Le Premier ministre Ousmane Sonko devra donc saisir cette opportunité pour consolider son leadership et tracer une feuille de route claire pour l’avenir du Sénégal.

AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko

Air Sénégal : Le nouveau DG ferme 06 lignes déficitaires pour réduire les coûts

Air Sénégal se prépare à fermer six de ses vingt et une lignes à partir du 20 septembre, une décision stratégique prise par le nouveau directeur général, Tidiane Ndiaye, pour redresser la compagnie en difficulté. Les lignes concernées par cette fermeture sont New York (États-Unis), Barcelone (Espagne), Marseille (France), Lisbonne (Portugal), Douala (Cameroun) et Libreville (Gabon).

Selon le quotidien L’Observateur, ces six lignes étaient lourdement déficitaires, ce qui a motivé la décision de les fermer. En réduisant ces destinations, Air Sénégal espère réaliser des économies significatives, estimées à 3,4 milliards de francs CFA de charges mensuelles. En détail, New York représentait une charge de 1,45 milliard, Douala 331 millions, Libreville 391 millions, Marseille 377 millions, et Barcelone 311 millions. En prenant en compte les coûts d’assistance au sol et les dépenses liées au personnel navigant dans les pays de destination, ces économies mensuelles pourraient atteindre 3,6 milliards de francs CFA.

Bien que la fermeture de ces lignes entraînera une baisse de 21% du chiffre d’affaires de la compagnie, L’Observateur souligne que cette perte sera compensée par une réduction des charges mensuelles et une augmentation des revenus de 15% grâce au lancement de nouvelles lignes : Dakar-Ouagadougou, Bamako-Ouaga, Bamako-Abidjan et Abidjan-Cotonou.

Avec cette restructuration, Air Sénégal se recentrera sur 15 lignes, dont douze sous-régionales, deux domestiques et une intercontinentale vers Paris. Ce recentrage permettra à la compagnie de mieux se concentrer sur des routes plus rentables et d’optimiser ses opérations, tout en posant les bases d’une croissance future plus durable.

Cette décision fait partie d’un ensemble de mesures que Tidiane Ndiaye semble déterminé à mettre en œuvre pour sortir Air Sénégal de la crise. En réduisant les coûts et en se concentrant sur des lignes plus stratégiques, la compagnie espère retrouver une stabilité financière et mieux répondre aux attentes de ses clients. Le pari est risqué, mais nécessaire pour la survie à long terme de la compagnie nationale sénégalaise.

Rejet du projet de révision constitutionnelle : Le Président Faye réaffirme son engagement pour la diversité politique

Le 3 septembre 2024, le projet de dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a été rejeté par l’Assemblée nationale. Cette décision a suscité une réaction immédiate du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui a pris acte de ce vote et réaffirmé son engagement envers la diversité politique.

Selon Ousseynou Ly, ministre conseiller et porte-parole de la Présidence, le Président Faye voit dans ce rejet une illustration du nécessaire équilibre des pouvoirs et un signal d’alarme sur la nécessité de maintenir le lien entre les élus et les volontés populaires. Le Président a souligné que la diversité des opinions politiques est essentielle au bon fonctionnement du système démocratique, même au sein de sa propre majorité.

Lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, M. Faye avait présenté un Pacte Social de Gouvernance Publique, qui inclut une réorganisation institutionnelle visant à rationaliser les charges de l’État. Ce pacte visait à créer une structure gouvernementale plus efficace et économiquement viable. Toutefois, le rejet récent par les députés de la majorité met en lumière une divergence entre les engagements pris par le Président et les choix parlementaires actuels.

Malgré ce revers, le gouvernement reste déterminé à poursuivre les réformes prévues. La rationalisation des dépenses publiques demeure une priorité, et les directives présidentielles en matière de transformation de la gouvernance publique continueront d’être mises en œuvre dans le cadre du grand projet de réforme institutionnelle et économique.

Ce développement marque une étape importante dans le processus de réforme du pays et souligne la complexité des interactions entre les différents acteurs politiques. Le Président Faye a exprimé sa volonté de continuer à travailler pour une gouvernance plus efficace tout en respectant la diversité des opinions et en répondant aux aspirations du peuple.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°262 – du 03/09/2024

🔴 BENNO BOKK YAKAAR : FIN DE LA « LOVE STORY » ?
🔴 TENSIONS AU SOMMET DE LA RÉPUBLIQUE : TOME 2 DU « GATSA GATSA »

🔴 PRÉPARATIFS DES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN 2025 : 12, SUR LES 26 « LIONS » CONVOQUÉS, PRÉSENTS AU PREMIER GALOP
🔴 MERCATO – APRÈS LA BELGIQUE : YOUSSOUPHA BADJI ÉCRIT UNE NOUVELLE HISTOIRE EN DANEMARK

Rejet du Projet de Loi Constitutionnelle : L’Assemblée Nationale Bloque la Suppression du HCCT et du CESE

L’Assemblée nationale du Sénégal a fait un pas en arrière dans la réforme constitutionnelle, lundi dernier, en rejetant le projet de loi proposé par le nouveau régime. Cette loi visait à dissoudre deux institutions majeures de la République sénégalaise : le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE). Ce rejet constitue un revers notable pour le gouvernement, qui avait fait de cette réforme l’une de ses promesses phares.

Avec 83 voix contre 80, les membres du parlement affiliés à la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont échoué à obtenir l’approbation nécessaire pour cette révision constitutionnelle. Face à eux, les députés de l’opposition, principalement regroupés sous la bannière de Yewwi Askan Wi, ont résisté fermement, démontrant une opposition solide et unifiée.

Le nouveau régime, qui avait promis de rationaliser les institutions du pays en supprimant ce qu’il considérait comme des structures redondantes et coûteuses, voit son ambition freinée par ce vote. La suppression du HCCT et du CESE visait non seulement à alléger la machine administrative, mais aussi à réduire les dépenses publiques, en canalisant les ressources vers des secteurs jugés prioritaires.

Cependant, cette volonté de réforme s’est heurtée à une réalité politique complexe. Le rejet de ce projet de loi montre les limites du pouvoir exécutif face à un parlement où les équilibres politiques restent précaires. Bien que la coalition au pouvoir ait une majorité relative, celle-ci ne suffit pas toujours à faire passer des réformes aussi structurantes.

Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales, créé pour renforcer la décentralisation et favoriser le développement local, ainsi que le Conseil Économique, Social et Environnemental, destiné à fournir des avis sur les politiques publiques, sont des organes consultatifs qui jouent un rôle important dans la gouvernance du Sénégal. Leur suppression aurait entraîné une réorganisation majeure de ces fonctions, suscitant des débats sur l’efficacité et la pertinence de telles institutions dans le contexte actuel.

Les partisans de la réforme arguent que ces institutions n’ont pas produit les résultats escomptés et représentent une charge budgétaire excessive. À l’inverse, leurs détracteurs estiment que leur disparition priverait le pays d’outils essentiels à la démocratie participative et au développement harmonieux des territoires.

Le rejet de ce projet de loi est perçu comme une défaite politique pour le gouvernement, qui devra désormais revoir sa stratégie pour réaliser ses réformes. Cette situation pourrait conduire à une reconfiguration des alliances au sein de l’Assemblée nationale, où chaque voix compte dans les décisions cruciales.

Alors que le nouveau régime tente de consolider son pouvoir, cette impasse pourrait bien marquer le début d’une série de confrontations politiques sur les réformes à venir. Les Sénégalais attendent désormais de voir quelles seront les prochaines étapes de cette bataille législative, qui pourrait redéfinir l’avenir de la gouvernance dans le pays.

Benno Bokk Yakaar annonce le dépôt imminent d’une Motion de censure contre le gouvernement

Lors d’une session plénière tenue ce lundi à l’Assemblée nationale, Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a pris la parole pour annoncer une initiative politique majeure. Mbow a solennellement déclaré que son groupe parlementaire allait déposer une motion de censure contre le gouvernement dès le lendemain.

« J’annonce solennellement que nous allons déposer dès demain une motion de censure pour faire tomber le gouvernement », a-t-il affirmé devant l’assemblée, soulignant la détermination de sa coalition à provoquer un changement significatif au sommet de l’État.

Cette annonce intervient dans un contexte où l’Assemblée nationale a déjà été convoquée à plusieurs reprises pour des sessions extraordinaires, notamment pour la révision du règlement intérieur et des articles de la Constitution concernant la dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT). La motion de censure annoncée promet donc d’intensifier les débats au sein de l’hémicycle.

L’article 87, alinéa 3 de la Constitution sénégalaise stipule que l’Assemblée nationale peut provoquer la démission du gouvernement par le vote d’une motion de censure. Pour être recevable, cette motion doit être signée par au moins un dixième des membres de l’Assemblée. Le vote, quant à lui, ne peut avoir lieu que deux jours francs après le dépôt de la motion sur le bureau de l’Assemblée nationale.

Le vote de la motion de censure se déroule au scrutin public et nécessite une majorité absolue des membres de l’Assemblée pour être adopté. En cas d’adoption, le Premier ministre est tenu de remettre immédiatement la démission du gouvernement au Président de la République. Cependant, si la motion échoue, aucune nouvelle motion de censure ne peut être déposée durant la même session.

La déclaration d’Abdou Mbow laisse entrevoir des jours de tensions politiques à venir, avec la possibilité d’une recomposition gouvernementale en cas de succès de la motion de censure. Les regards sont désormais tournés vers l’Assemblée nationale, où se jouera l’avenir du gouvernement.

EXACTIONS ISRAÉLIENNES EN PALESTINE : Sonko envoie des missiles à Netanyahou

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a tenu des propos incisifs ce samedi lors d’un rassemblement de soutien à la cause palestinienne, organisé à la Grande Mosquée de Dakar. Cet événement, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes, a été marqué par des déclarations fortes du chef de gouvernement, dénonçant la gestion de la crise dans la bande de Gaza par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et appelant la communauté internationale à isoler Israël sur la scène politique mondiale.

Ousmane Sonko n’a pas mâché ses mots en s’attaquant directement à Benyamin Netanyahou, qu’il accuse d’alimenter le conflit pour des raisons purement politiques. Selon lui, « nous avons un Premier ministre israélien dont le pouvoir dépend de cette guerre, dont la survie politique dépend de cette guerre, et qui est prêt à marcher sur des milliers de cadavres pour rester Premier ministre et pour ne pas faire face à la justice de son pays. » Ces propos font écho aux critiques internationales contre Netanyahou, qui est souvent accusé de jouer de la situation de conflit pour renforcer sa position politique intérieure, alors qu’il fait face à plusieurs affaires judiciaires dans son propre pays.
Sonko a également insisté sur le fait que « ce n’est pas un conflit ordinaire, mais une extermination systématique du peuple palestinien », ajoutant que « l’injustice subie par les Palestiniens depuis 1948 est inacceptable et doit être combattue avec détermination par la communauté internationale. » Pour lui, cette guerre n’est pas seulement une question de territoire, mais un acte de barbarie qui menace la paix mondiale et les droits de l’Homme.
Le Premier ministre sénégalais a ensuite proposé une stratégie claire pour répondre à ce qu’il considère comme des crimes de guerre : l’isolement politique d’Israël. « Il faut rassembler tous ceux qui dénoncent cette injustice, travailler à une solution politique qui est une solution d’isolement de l’État d’Israël, une solution d’isolement politique », a-t-il déclaré. Cette position est une critique implicite de la communauté internationale, et plus particulièrement des pays occidentaux, qui, selon lui, valident et soutiennent tacitement les actions militaires israéliennes.
Sonko a également condamné l’inaction de nombreux pays musulmans, qu’il accuse d’être « aphones » face à la crise. Il a souligné que « depuis le début de cette crise, les actions les plus visibles en soutien aux Palestiniens ont été initiées par l’Afrique du Sud, où les musulmans sont très minoritaires, et par certains pays d’Amérique latine », dénonçant ainsi ce qu’il perçoit comme une absence de solidarité entre pays musulmans.
Les déclarations d’Ousmane Sonko s’inscrivent dans un contexte particulier pour le Sénégal, un pays à 95 % musulman et un soutien historique de la cause palestinienne. Depuis les années 1970, le Sénégal préside le Comité onusien pour les droits inaliénables du peuple palestinien, et sa diplomatie a souvent été marquée par une position claire en faveur de la solution à deux États, qui prévoit la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël.
Cependant, le Sénégal entretient également des relations diplomatiques avec Israël, l’un des premiers pays à avoir reconnu son indépendance en 1960. Cette relation complexe est souvent critiquée par les partisans les plus fervents de la cause palestinienne, qui estiment que Dakar devrait prendre des mesures plus drastiques pour manifester son soutien.
Ousmane Sonko a également profité de son discours pour critiquer les pays occidentaux, qu’il accuse de soutenir Israël au détriment des droits des Palestiniens. « Tous ceux qui nous chantent la démocratie et les droits de l’Homme sont ceux qui appuient Israël, qui l’arment », a-t-il affirmé, soulignant ainsi ce qu’il considère comme une hypocrisie flagrante dans les relations internationales.
Cette critique est renforcée par son appel à une solidarité panafricaine plus forte, dénonçant les divisions internes qui affaiblissent la voix du continent sur la scène internationale. Pour Sonko, il est crucial que les pays africains et musulmans s’unissent pour défendre les droits des Palestiniens et faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à ses opérations militaires.
Fervent défenseur du panafricanisme, Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’unité africaine dans la lutte contre l’injustice. Son discours s’inscrit dans une vision plus large de la politique internationale, où il prône une Afrique plus autonome et plus assertive sur la scène mondiale. Son soutien à la cause palestinienne est ainsi présenté non seulement comme un geste de solidarité, mais aussi comme une illustration de la capacité de l’Afrique à s’opposer à l’injustice, quel que soit l’adversaire.
Le discours d’Ousmane Sonko pourrait avoir des répercussions diplomatiques, tant au niveau régional qu’international. Sa prise de position ferme contre Israël pourrait renforcer les liens avec les pays partageant la même vision, tout en créant des tensions avec ceux qui soutiennent la politique israélienne. Sur le plan interne, cette posture pourrait également renforcer sa popularité auprès de ceux qui soutiennent la cause palestinienne, consolidant ainsi sa position politique.
Toutefois, il reste à voir comment cette rhétorique se traduira en actions concrètes, tant au niveau diplomatique que sur le terrain des relations internationales. Le Sénégal, en tant que pays modéré et traditionnellement équilibré dans sa diplomatie, devra naviguer avec prudence pour maintenir ses relations tout en défendant ses principes.

KAOLACK – LE CIMETIÈRE DE KEUR MALOUM DIAW SOUS LES EAUX : Les populations exigent sa délocalisation

À Kaolack, dans le quartier périphérique de Keur Maloum Diaw, la situation du cimetière local est devenue alarmante, voire critique, en raison des inondations récurrentes pendant la saison des pluies. Ce cimetière, qui devrait être un lieu de repos paisible pour les défunts, est devenu un véritable marécage où les eaux stagnantes envahissent les tombes, suscitant l’indignation et l’inquiétude des riverains.

La saison des pluies est toujours redoutée dans cette région du Sénégal, mais cette année, les pluies diluviennes ont exacerbé une situation déjà précaire. Les eaux de pluie, qui ruissellent entre les tombes, ont fini par éroder le sol, provoquant l’effondrement de certaines tombes et laissant des sépultures béantes. Cette situation est devenue insupportable pour les familles qui viennent se recueillir sur les tombes de leurs proches, obligées de patauger dans l’eau pour accéder aux sépultures.
Un tour dans ce cimetière après les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Kaolack ce dimanche révèle un spectacle désolant. Les tombes, pour la plupart immergées, témoignent de l’ampleur des dégâts causés par les inondations. Les riverains, résignés, décrivent une situation qui s’aggrave chaque année. « Ici, enterrer nos morts est devenu une tâche extrêmement difficile. L’eau a atteint un niveau sans précédent, et il est presque impossible de creuser une tombe sans que l’eau n’envahisse immédiatement le trou. Nous devons souvent nous battre contre l’eau pour pouvoir inhumer nos défunts. C’est une situation inacceptable », s’indigne un habitant de Keur Maloum Diaw, visiblement affecté par la situation.
Fatoumata Mané, une résidente du quartier dont la maison se situe à quelques mètres du cimetière, partage la même exaspération. « Depuis des années, nous vivons avec ce problème, et pourtant rien n’a été fait pour y remédier. Plusieurs maires se sont succédé à la tête de notre commune, mais le problème demeure. Nous pensons que la solution serait d’installer des canaux d’évacuation efficaces pour drainer ces eaux stagnantes et permettre aux familles d’enterrer leurs proches dans la dignité. Sinon, il faudra envisager sérieusement de délocaliser le cimetière vers un site plus approprié », propose-t-elle.
Face à cette situation critique, les habitants de Keur Maloum Diaw sont unanimes : le cimetière doit être délocalisé vers un site plus sec et mieux adapté. Ils interpellent les autorités locales, ainsi que les responsables de la mairie de Kaolack, pour qu’une solution durable soit trouvée. Selon eux, cette situation qui dure depuis trop longtemps nécessite une intervention urgente et des mesures concrètes.
La délocalisation du cimetière apparaît comme une option viable pour mettre fin à ces inondations récurrentes qui bafouent le respect dû aux défunts et plongent les familles dans une détresse psychologique profonde. Cependant, cela nécessite une volonté politique forte et des moyens financiers adéquats pour identifier un nouveau site, aménager les infrastructures nécessaires et transférer dignement les dépouilles vers ce nouveau lieu de repos.
En attendant une réponse des autorités, les habitants de Keur Maloum Diaw continuent de subir cette situation avec amertume, espérant qu’un jour, leurs appels à l’aide seront enfin entendus. La situation du cimetière de Keur Maloum Diaw n’est pas seulement un problème local, mais aussi un enjeu de santé publique et de respect des droits des citoyens à enterrer leurs morts dans des conditions dignes. Il est temps que des actions concrètes soient entreprises pour résoudre définitivement ce problème.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Quitter la version mobile