Alioune Tine : « On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien »

Après deux mois d’exercice du pouvoir, la rupture ‘’systémique’’ criée sur tous les toits reste un effet d’annonce. Dérogeant à la règle des 100 jours, au cours d’une table ronde sur le bilan de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 organisée ce jeudi par l’Association sénégalaise de droit constitutionnel (Asdc), Alioune Tine s’interroge sur les premiers actes posés par le nouveau régime. Selon lui, le système est en train de phagocyter l’antisystème, car, estime-t-il, « on a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastéfien ».La figure de proue de la société civile sénégalaise a également mis en garde, au cours de cette rencontre, contre une dualité, source de tension au sommet de l’État, entre Bassirou Dionaye Faye, qui a une « dette politique » sur les épaules et son Premier ministre Ousmane Sonko, qui a « une surcharge de légitimité ». Le fondateur d’Afrikajom Center, dont le rôle a été décisif dans la résolution de la crise politico-électorale de février-mars 2024, a dressé le bilan de ce processus électoral qui a failli plonger le Sénégal dans l’abîme.  

Seneweb publie in extenso la réflexion-bilan dressée par Alioune Tine sur cette séquence assez récente de l’histoire politico-électorale du Sénégal (les intertitres sont de la rédaction).


Stratégie foireuse de conservation du pouvoir

« Aujourd’hui, on va s’intéresser à la stratégie de Macky Sall de conserver le pouvoir puis de proroger le mandat. Il a plus ou moins rejeté Amadou Ba qui est le candidat de la mouvance présidentielle. Mais aussi, le candidat légitime de l’opposition (Ousmane Sonko) n’a pas été sur la ligne de départ. La question de la succession et de la conservation du pouvoir doit être analysée. On n’a pas l’habitude de travailler sur le pouvoir et sur les mutations de ce qu’on appelle la démocratie représentative qui est à bout de souffle et en fin de cycle un peu partout dans le monde ».

« En Europe par exemple, on assiste à la montée de l’extrême droite et des mouvements antidémocratiques. Ici, chez nous en Afrique, ce sont les coups d’État militaires. Nous au Sénégal, notre démocratie elle est de l’ordre de l’imprévisible, du miracle. Quand j’entends dire la décision historique du Conseil Constitutionnel du 15 février 2024. Alors qu’il ne s’agit que d’une décision normale qui a été surinterprétée, miraculeuse. Tout cela montre que nous sommes dans des mutations. Et en même temps, la contradiction qu’il y a avec ce besoin énorme de changement. C’est cela que nous allons essayer d’analyser rapidement ».

Les dangers de l’hyperprésidentialisme

« En réalité tous les dysfonctionnements que nous avons vus sont délibérés, provoqués et sont des atteintes à la démocratie comme régime politique et à la démocratie électorale. C’est là où il faut mettre le doigt sur la toute-puissance de l’hyperprésidentialisme. En réalité, l’état de droit est né du caractère impersonnel de la loi face au pouvoir personnel des monarques. Parce que l’État de droit est né au 16e siècle bien avant la démocratie. Sans parler effectivement du caractère tout à fait équivoque du mot démocratie : gouvernement représentatif, État représentatif…mais la démocratie c’est au tirage au sort ».

« Garder le pouvoir, prolonger le pouvoir. Par le 3e mandat, Macky Sall a voulu garder le pouvoir, en abolissant toute possibilité de dauphin dans son entourage. Mais avec l’échec de ce projet du 3e mandat du fait de la résistance organisée, il a essayé d’avoir la prolongation du mandat. Par rapport à l’ampleur des dysfonctionnements, il y a eu l’organisation de la résistance. C’est à ce moment qu’on peut dire qu’on assiste à l’émergence d’une société démocratique avec un peuple vigilant, un peuple véto ».

« Je ne suis pas d’accord avec l’invalidation de la candidature de Sonko et Karim Wade »

« À ce niveau l’expérience des luttes sociales et politiques antérieures (1968, 1988, 1993, le 23 juin 2011), la sédimentation de ces expériences a joué un rôle. Au Sénégal on n’a jamais eu une organisation des différents segments de la société. Les pétitions qui sont sorties, cette formation discursive a servi de levier aux différents mouvements sociaux : Jammi Rewmi, le F24, Aar Sunu élection qui est venue à un moment clé marqué par le report de l’élection présidentielle. La mobilisation des candidats retenus a été décisive aussi ».

« S’il y a un paramètre qui a échappé à Macky Sall et qui a tout chamboulé, c’est : Bassirou Diomaye Faye. La validation de la candidature de Diomaye a été un moment de déstabilisation du régime. C’est à ce moment que beaucoup de choses se sont passées avec le report, les accusations du Pds contre les juges du Conseil Constitutionnel. Je voudrais également dire au passage que je ne suis pas d’accord avec le Conseil Constitutionnel sur l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko et la candidature de Karim Wade. Parce qu’au moment où ils délibéraient, Karim avait déjà renoncé à sa nationalité française ».

Surcharge de légitimité vs dette politique/Sonko vs Diomaye

« Maintenant par rapport à tout cela, qu’est-ce qui nous arrive ? C’est cela qu’il faut revoir. L’inversion qu’il y a au niveau de la hiérarchie du parti au pouvoir (le Pastef) fait que nous avons quelqu’un qui a une surcharge de légitimité (Ousmane Sonko, Ndlr) qui devient le Premier ministre. Cela va décentrer le pouvoir totalement et on y assiste. Cela va créer de nouvelles tensions qu’il faut prévenir dès maintenant. De l’autre côté, on a la dette politique de Diomaye (le président de la République). Une dette extrêmement forte qui est un poids sur ses épaules à l’heure actuelle. C’est cela qui crée de la tension au sommet du pouvoir ».

« Pour en venir à l’idéal d’un gouvernement démocratique qui est notre plus grand défi, il nous faut un État neutre, impartial pour que le critère de la transparence et de l’égalité des citoyens puisse être respecté. De mon point de vue, après avoir assisté à ce qu’on peut appeler un État agressif, nous n’avons pas l’impression d’avoir tourné la page de l’État-partisan. On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien. Le défi c’est de voir comment on peut traverser cette nouvelle mutation de la démocratie, et ne pas réduire notre démocratie à une démocratie électorale. Et ne pas réduire la légitimité à une seule légitimité de ceux qui sont élus. Il y a de nouvelles légitimités qui émergent, qui sont fortes ».  

avec Seneweb

Sénégal 1-1 RD Congo : Les Lions tenus en échec

Résumé du Match

Le Sénégal et la RD Congo se sont affrontés ce soir dans un match crucial de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les deux équipes, favorites du Groupe B, n’ont pas réussi à se départager, laissant ainsi la tête du groupe au Soudan.

Buteurs

Sénégal :

  • Ismaila Sarr (45′)

RD Congo :

  • Fiston Mayele (86′)

Déroulement du Match

Le Sénégal a pris l’avantage juste avant la mi-temps grâce à un but d’Ismaila Sarr, capitalisant sur une phase offensive bien construite. Malgré plusieurs occasions de creuser l’écart, les Lions de la Teranga n’ont pas su concrétiser leurs actions.

La RD Congo, déterminée à revenir dans le match, a montré une meilleure performance en seconde période. Leur persévérance a payé à la 86ème minute lorsque Fiston Mayele a égalisé, surprenant la défense sénégalaise.

Contexte du Groupe B

Avec ce match nul, le Sénégal et la RD Congo partagent les points, ce qui profite au Soudan. En effet, le Soudan a remporté une victoire convaincante 2-0 contre la Mauritanie, prenant ainsi la tête du groupe.

Classement du Groupe B

  1. Soudan – 6 points
  2. Sénégal – 4 points
  3. RD Congo – 4 points
  4. Mauritanie – 0 point

Prochains Défis

Le Sénégal et la RD Congo devront redoubler d’efforts lors des prochains matchs pour espérer reprendre la tête du groupe et sécuriser leur qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les performances à venir seront cruciales pour déterminer laquelle de ces nations parviendra à se qualifier directement.

Ce match nul laisse les deux équipes dans l’incertitude et promet des affrontements passionnants dans les prochaines étapes des qualifications.

750 millions de dollars levés sur les marchés internationaux : Le ministère des Finances détaille l’opération

L’État du Sénégal a récemment réussi une émission d’eurobonds d’une valeur de 750 millions de dollars avec succès. Dans un communiqué diffusé par le ministère des Finances et du Budget et reçu par ledakarois, les modalités de cette opération ont été expliquées en détail. Voici le communiqué dans son intégralité :

Dans le cadre de la couverture des besoins de financement des opérations de la loi de finances de l’année 2024, l’État du Sénégal a mandaté JP Morgan Londres pour mobiliser, selon sa stratégie de gestion de la dette, des ressources d’un montant initial de 500 millions de dollars US. Le lundi 6 juin 2024, des obligations de l’État du Sénégal ont été lancées en placement privé auprès d’investisseurs sur les marchés internationaux de capitaux. Ces titres, émis en dollars US, portent un taux nominal d’intérêt de 7,75% l’an, avec une maturité de 7 ans.

Dans le but d’optimiser davantage le service de la dette, ces titres ont également été convertis en euros, à un taux moyen de 6,47%. Suite à l’engouement observé après leur lancement, une tranche additionnelle de 250 millions de dollars US a été émise le mardi 4 juin 2024. Le succès de la transaction, attesté par une forte adhésion des investisseurs ciblés, témoigne de leur soutien continu aux initiatives de financement des politiques publiques de l’État du Sénégal, ainsi que de leur confiance renouvelée en sa qualité de signature.

Ce placement privé d’obligations auprès d’investisseurs internationaux représente une première pour l’État du Sénégal. Il s’inscrit dans le cadre de sa politique de diversification des instruments de financement, de l’élargissement de la base des investisseurs et de la gestion active de la dette, conforme à sa stratégie de dette à moyen terme.

Le succès de cette opération innovante est démontré par son exécution rapide, le montant des ressources mobilisées, la qualité des investisseurs impliqués et les conditions financières obtenues. Cette transaction offre une alternative au marché domestique, et les résultats obtenus renforcent la position de l’État du Sénégal en tant qu’émetteur de référence, en raison de la qualité et de la crédibilité de sa politique économique.

Fiscalité des entreprises de presse : Madiambal Diagne appelle l’État à soutenir la presse Sénégalaise

Le journaliste Madiambal Diagne, dont les comptes bancaires de son groupe de presse ont été saisis, revient à la charge en dénonçant les « taxations aveugles » de l’inspection des impôts et domaines. Il propose des mesures pour alléger la charge fiscale pesant sur les entreprises de presse et garantir leur survie.

« Il faut qu’on soit réaliste. À l’époque, en tant que directeur du Cedps, j’avais proposé qu’on arrête la fiscalité et l’aide à la presse parce que ce n’est pas nécessaire et ça cause des problèmes. Il faut payer la dette des travailleurs à l’Ipres. Dès leur retraite, leurs cotisations seront à jour. Cette fiscalité est fictive et aucune entreprise de presse ne peut payer. L’État doit aider la presse comme il l’a fait avec le secteur du tourisme », a déclaré Madiambal Diagne.

Le patron d’Avenir Communication souligne : « Je suis d’accord qu’on paye les fiscalités, mais il faut que la somme soit réduite. La rentabilité d’une boîte de presse n’est pas la même qu’une entreprise productrice de ciment, de téléphonie ou d’électricité. Les secteurs ne sont pas les mêmes, les réalités non plus ».

Selon Diagne, une trentaine d’entreprises de presse sont concernées. « Toutes les entreprises de presse trouvent de l’argent ailleurs. Aucune entreprise de presse au Sénégal n’est à jour de sa fiscalité », insiste-t-il.

Sur la Tfm, le journaliste a révélé que « sur les 40 milliards F CFA de dettes fiscales des entreprises de presse que le Président Macky Sall avait décidé d’effacer, les 33 milliards sont dus par la RTS, le Soleil et l’APS ».

Il souligne également que la fiscalité actuelle des entreprises de presse n’est pas viable, plaidant pour une fiscalité allégée. « L’État a réduit les taxes des secteurs d’activité qu’il veut promouvoir. Pourquoi ne pas faire la même chose pour la presse ? C’est faisable. L’aide à la presse ne peut pas couvrir la dette fiscale », a-t-il précisé.

Ces déclarations mettent en lumière les défis financiers auxquels sont confrontées les entreprises de presse au Sénégal et la nécessité d’une intervention de l’État pour assurer la survie de ce secteur crucial pour la démocratie et l’information publique.

Section de Recherches : Adama Faye libre, son frère paie 105 Millions F CFA

Adama Faye, le frère de Marième Faye Sall et beau-frère du Président Macky Sall, est désormais libre. Selon les informations de Seneweb, c’est son frère Ibou Faye qui a payé les 105 millions F CFA nécessaires à sa libération, moins de 24 heures après son placement en garde à vue.

Adama Faye avait été arrêté et placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière. Il est accusé d’avoir perçu une somme d’argent importante de la part d’un homme d’affaires pour la vente d’un terrain, sans toutefois finaliser la transaction. Cette arrestation avait suscité de nombreuses réactions, étant donné la proximité d’Adama Faye avec le Président de la République.

Le paiement rapide de la caution par Ibou Faye a permis à Adama Faye de retrouver la liberté en attendant la suite de la procédure judiciaire. Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’immobilier et aux transactions foncières, souvent sources de litiges au Sénégal.

Il reste à voir comment la justice sénégalaise traitera ce dossier et quelles en seront les répercussions pour les protagonistes impliqués.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°194 – du 06/06/2024

🔴 DEUX MOIS APRÈS SON ÉLECTION : DIOMAYE ADOPTE ENFIN LE DÉCRET PORTANT RÉPARTITION DES SERVICES DE L’ÉTAT
🔴 NOMINATIONS DE TÊTES « INCONNUES » : LE DUO DIOMAYE-SONKO CONTINUE À PROMOUVOIR LA « FRAÎCHEUR POLITIQUE »

🔴 Aliou Cissé : « Il faut tourner la page de la CAN et battre la RDC »
🔴 Retournement de situation : La CAF dément le report de la CAN 2025 et suspend sa décision à une réunion

Réorganisation administrative : Le Chef de l’État déploie un nouveau Décret structurant les services de la République

Le Président de la République a récemment promulgué le décret n° 2024-940, qui institue une nouvelle répartition des services de l’État ainsi que le contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères.

Cette initiative marque une étape cruciale dans l’amélioration de la gouvernance et de l’efficacité administrative en définissant clairement les domaines de compétences et les prérogatives de chaque entité au sommet de l’État.

Principaux Aspects du Décret n° 2024-940

Le décret prévoit une réorganisation des services de l’État, répartis entre la Présidence de la République, la Primature et divers ministères. Cette redistribution a pour objectif de garantir une gestion plus cohérente et efficace des ressources et des responsabilités administratives.

Le contrôle des établissements publics sera désormais spécifiquement attribué aux ministères concernés, renforçant ainsi la supervision et la responsabilisation dans la gestion de ces entités. Les établissements publics listés dans le décret relèveront de la supervision directe des ministères désignés.

Les sociétés nationales et celles à participation publique seront également sous la surveillance de la Présidence de la République et des ministères respectifs. Cette mesure vise à accroître la transparence et la responsabilité dans la gestion de ces entreprises, contribuant ainsi à une gouvernance plus rigoureuse.

Objectifs de la Réorganisation

En clarifiant les rôles et les responsabilités, cette réorganisation a pour but de réduire les chevauchements et d’améliorer la prise de décision au sein de l’administration publique.

Une répartition plus structurée des services et des contrôles permettra une utilisation plus efficiente des ressources de l’État, favorisant ainsi une meilleure performance administrative.

La supervision renforcée des établissements publics et des sociétés à participation publique est destinée à accroître la transparence et à prévenir les malversations, assurant ainsi une gestion plus éthique et responsable.

Le Président de la République a également donné des instructions spécifiques au Premier Ministre et au Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, pour veiller à la mise en œuvre de ce décret. Ce dernier sera publié au Journal officiel, garantissant ainsi sa légalité et son application effective.

Cette réorganisation administrative marque une avancée significative dans l’amélioration de la gestion des entités étatiques, reflétant l’engagement du gouvernement envers une gouvernance plus efficace et transparente. Elle vise à renforcer la structure administrative du pays, améliorant ainsi les services publics pour les citoyens.

Les nominations en Conseil des Ministres du Mercredi 05 Juin 2024

Le Président de la République a procédé aux nominations suivantes :

Monsieur Matar SENE, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, est nommé Délégué général à la Protection sociale et à la Solidarité nationale en remplacement de Madame Aminata SOW.

Madame Amsatou Sow SIDIBE, professeure agrégée des Facultés de droit de classe exceptionnelle, est nommée Présidente du Comité sénégalais des Droits de l’homme, en remplacement de Maître Papa SENE.

Monsieur Papa Toby GAYE, ingénieur électronicien, précédemment Secrétaire général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), est nommé Directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), en remplacement de Monsieur Papa Mademba BITEYE.

Monsieur Alioune GUEYE, expert-comptable, est nommé Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Holding SA), en remplacement de Monsieur Adama DIALLO.

Monsieur Mouhamadou DIOP, ingénieur polytechnicien des ponts et chaussées, est nommé Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Trading and Services SA), en remplacement de Monsieur El hadj Manar SALL.

Monsieur Jean Michel SENE, ingénieur électronicien et énergéticien spécialisé en instrumentation nucléaire, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), en remplacement de Monsieur Baba DIALLO.

Madame Mame Coumba NDIAYE, ingénieur statisticienne et économiste de l’énergie, est nommée Directrice générale de l’Agence pour l’Economie et la Maitrise d’Energie (AEME), en remplacement de Monsieur Saër DIOP.

Monsieur Mor BAKHOUM, maître de conférence assimilé en droit de la concurrence, est nommé Secrétaire technique du Conseil national de Suivi du Contenu Local au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Monsieur Amadou GUEYE, ingénieur automobile, est nommé Directeur général de l’Agence de Promotion des sites industriels (APROSI), en remplacement de Monsieur Momath BA.

Madame Aïssatou DIALLO, ingénieur agro-industrielle, est nommée Coordonnatrice du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal, en remplacement de Monsieur Djily LO.

Monsieur Justin CORREA, titulaire d’un Master 2 en Comptabilité et Finances, est nommé Directeur du Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES), en remplacement de Monsieur Salihou KEITA.

Madame Rougui Aladji SOW, titulaire d’un Master en Audit et Contrôle de gestion, est nommée Coordonnatrice nationale du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), en remplacement de Madame Yaye Fatou DIAGNE.

Monsieur Sambou BIAGUI, titulaire d’un Diplôme d’Études supérieures spécialisées en Communication évènementielle et Planification stratégique, est nommé Directeur général de la Maison de la presse « Babacar TOURE », en remplacement de Monsieur Bara NDIAYE.

Madame Ndeye Fatou NDIAYE, ingénieur en Électronique et en Systèmes de Communication, est nommée Coordonnatrice de l’Unité de Coordination et de Gestion du Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT), en remplacement de Monsieur Modou Mamoune NGOM.

Monsieur Aliou FALL, titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies en lettres modernes, est nommé Directeur de l’Alphabétisation et des Langues nationales, en remplacement de Madame Ndèye Name DIOUF.

Monsieur Abdoulaye NDIAYE, Docteur en droit, juriste-conseil, spécialisé en passation des marchés, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Monsieur Aboubakry BOCOUM, Inspecteur du Trésor, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

Monsieur Al Hassane DIOP, Économiste, spécialiste en Gestion des Entreprises et de projets, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

Ces nominations reflètent les efforts continus du gouvernement pour optimiser la gestion des ressources humaines et renforcer les institutions nationales en plaçant des personnes qualifiées à des postes stratégiques.

Section de Recherches : Adama Faye, beau-frère de Macky Sall, placé en garde à vue

Le beau-frère du président Macky Sall, Adama Faye, a été placé en garde à vue à la section de recherches de Colobane. Cette arrestation fait suite à des accusations d’escroquerie foncière qui pèsent sur le frère de l’ex-première dame, Marieme Faye Sall.

Selon les informations disponibles, Adama Faye est impliqué dans une affaire complexe de transactions immobilières suspectes. Les autorités ont ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances et la nature des infractions présumées. La section de recherches, connue pour ses investigations approfondies, mène actuellement les interrogatoires et les vérifications nécessaires pour rassembler les preuves et établir les responsabilités.

L’affaire a suscité une grande attention médiatique, étant donné le lien familial d’Adama Faye avec le président Macky Sall. Des questions sont posées sur l’ampleur de l’escroquerie alléguée et sur les implications potentielles pour les autres membres de la famille et les associés proches.

La garde à vue d’Adama Faye pourrait durer plusieurs jours, durant lesquels les enquêteurs chercheront à obtenir des informations détaillées sur les transactions foncières en question. Cette arrestation intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises affichent une volonté accrue de lutter contre la corruption et les malversations dans divers secteurs, y compris l’immobilier.

Des développements supplémentaires sont attendus alors que l’enquête progresse. Nous continuerons de suivre cette affaire de près et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

RÉCEPTION DE L’UNITÉ FLOTTANTE DE GTA : Le Sénégal et la Mauritanie attendent 2,3 millions de tonnes de GNL

La phase 1 du projet GTA (Grand Tortue Ahmeyim) devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL (Gaz Naturel Liquéfié) par an, pendant plus de 20 ans, d’après un communiqué de BP Sénégal parcouru par le Dakarois. Il s’agit du premier développement gazier dans ce nouveau bassin au large des côtes sénégalo- mauritaniennes. Le FPSO devrait traiter plus de 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour. Il éliminera l’eau, les condensats et les impuretés du gaz avant de le transférer par gazoduc vers le navire de gaz naturel liquéfié flottant (FLNG) à la plate-forme du Hub, à environ 10 km des côtes. Dans le navire FLNG, le gaz sera refroidi.

Avec des puits situés à des profondeurs d’eau allant jusqu’à 2850 m, la phase 1 du projet GTA dispose de l’infrastructure sous-marine la plus profonde d’Afrique. Cet investissement de plusieurs milliards de dollars s’est vu accorder le statut de Projet national d’importance stratégique par les présidents de la Mauritanie et du Sénégal.

Le FPSO accueillera jusqu’à 140 personnes en fonctionnement normal. D’une superficie équivalente à deux terrains de football et d’une hauteur de 10 étages, le FPSO est constitué de plus de 81 000 tonnes d’acier, de 37 000 m de bobines de tuyaux et de 1,52 million de mètres de câbles. Il a également fait l’objet de plus de 330 000 inspections.

ARRIVÉE DU NAVIRE FPSO AU LARGE DE LA MAURITANIE ET DU SÉNÉGAL CE MARDI

L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), un composant clé du développement du GNL de la phase 1 du Grand Tortue Ahmeyim (GTA), est arrivé à son emplacement définitif, au large de la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal hier, mardi.

Le navire FPSO a été amarré dans la même journée à 40 km des côtes, à une profondeur d’eau de 120 m. Il sera exploité par BP pour le compte des partenaires du projet : BP, Kosmos Energy, PETROSEN et SMH. Le projet permettra de produire du gaz à partir de réservoirs situés en eau profonde, à environ 120 km des côtes, grâce à un système sous-marin.

Après l’achèvement de sa construction au chantier naval COSCO Qidong Shipyard (Chine), le navire a parcouru plus de 12 000 miles nautiques jusqu’au site GTA.

La Dakaroise

Kaolack : L’Association des Albinos réfute les allégations dedétournement contre son président

Depuis plusieurs jours, l’Association nationale des albinos du Sénégal (ANAS) section Kaolack est au cœur d’une controverse suite à des allégations de détournement de fonds visant son président, Mouhamed Bamba Diop. Cette affaire a suscité une vive réaction au sein de la communauté des albinos ainsi que dans l’opinion publique, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal.

Les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop sont graves. Elles incluent des allégations de mauvaise gestion des finances de l’association, de corruption et de détournement d’un chèque de 33 millions de francs CFA. Ces accusations, si elles étaient avérées, pourraient compromettre la crédibilité de l’ANAS Kaolack et nuire à sa capacité à défendre les droits des albinos et à répondre à leurs besoins.
Dans une réponse rapide aux allégations, la présidente régionale de l’ANAS Kaolack, Ndèye Diaw, a vigoureusement nié les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop. Elle a affirmé que celui-ci n’avait jamais détourné de fonds de l’association et n’avait jamais utilisé les ressources de l’ANAS à des fins personnelles. Elle a également souligné les efforts de Bamba Diop pour améliorer les conditions de vie des albinos au Sénégal, notamment en travaillant à la création d’un centre offrant des soins médicaux et un soutien éducatif aux personnes vivant avec l’albinisme.

Cette affaire a eu des répercussions importantes au sein de la communauté des albinos et au-delà. Elle a suscité un débat public sur la transparence et la responsabilité au sein des organisations non gouvernementales et des associations caritatives. De nombreux membres de la communauté albino se sont mobilisés pour défendre l’intégrité de l’ANAS Kaolack et soutenir son président, tandis que d’autres ont exprimé leur préoccupation quant à la gestion des ressources de l’association.

Face à cette crise, les autorités sénégalaises ont été appelées à enquêter sur les allégations de détournement de fonds et à garantir que la vérité soit établie. De même, la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme ont été invitées à surveiller de près la situation et à faire pression pour que justice soit rendue. Enfin, les membres de l’ANAS Kaolack et de la communauté albino dans son ensemble ont été encouragés à rester unis et à continuer à lutter pour leurs droits et leur dignité.
En conclusion, le scandale financier présumé impliquant l’ANAS Kaolack a mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal et a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des organisations caritatives. Espérons que cette affaire aboutira à des réformes positives et renforcera l’engagement en faveur des droits et du bien-être des albinos dans tout le pays.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

PROPOSITIONS DES ASSISES DE LA JUSTICE : Les « Acteurs de la Justice » demandent l’intégration de l’Administration pénitentiaire aux services de renseignements 

Au terme des Assises de la Justice ouvertes le 28 mai dernier par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la restitution des travaux a été effectuée ce mardi. L’une des deux sous-commissions mises en place, celles des « Acteurs de la Justice » a proposé une réforme profonde de l’Administration pénitentiaire vu que depuis de nombreuses années, celle-ci réclame l’adoption plusieurs dispositions d’ordre légal et règlementaire. En effet le statut de son personnel tarde à être clarifié même si une de leurs vieilles doléances a été récemment satisfaite par le chef de l’État avec la nomination de l’inspecteur Aliou Ciss, le premier membre de la corporation qui arrive à la tête de l’Administration pénitentiaire.

À cet effet, la sous-commission recommande l’élaboration d’un Code pénitentiaire ; l’adoption du projet de loi portant statut du personnel et ses décrets d’application ; l’adoption et la signature des textes réglementaires d’application sur la création de la Direction générale de l’Administration pénitentiaire, ainsi que les arrêtés subconséquents.

Pour ce qui est des procédures d’exécution et d’aménagement des sanctions pénale, le rattachement et la coordination du centre de surveillance électronique, des décrets sont attendus. Il est également convenu que l’administration pénitentaire fasse l’objet de son intégration au Conseil national de sécurité et à la Communauté du renseignement.

Pour une meilleure efficacité, il est également retenu que l’administration péntentaire dispose d’un plan de modernisation, de construction de complexes pénitenciaire, que la poursuite du programme de modernisation de la justice en ce qui concerne le camp pénal de Sebikotane soit effective.

Le relèvement de l’indemnité journalière, l’équipement des infirmeries, la construction d’unités hospitalières sécurisées, la mise à disposition de médecins et de spécialistes des questions psychiatrique sont également une très forte recommandation. Telle est l’économie du rapport de synthèse des travaux de la Commission « Réformes ».

La Dakaroise

Madiambal Diagne Dévoile les détails de son redressement fiscal

Invité sur le plateau d' »Infos Matin » de la TFM, le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a fourni des éclaircissements sur le redressement fiscal touchant son groupe de presse, Avenir Communication. Lors de son intervention, Diagne a souligné les lacunes dans le processus de contrôle effectué par les inspecteurs des impôts, mettant en lumière des pratiques qu’il juge inappropriées et politiquement motivées.

Diagne a révélé que l’État avait émis un Avis à Tiers Détenteur (ATT) à l’encontre de son groupe, ordonnant à sa banque de remettre 91 millions F CFA au fisc. « Les inspecteurs des impôts et domaines n’ont pas mis les pieds au groupe Avenir Communication pour vérifier les taxes depuis 2009. Ils viennent du jour au lendemain pour réclamer une somme sans faire de contrôle », a-t-il affirmé, dénonçant une procédure qu’il estime bâclée et injuste. Ce n’est pas la première fois que les comptes de son groupe sont gelés, selon Diagne.

Pour résoudre ce conflit fiscal, Madiambal Diagne a fait appel à Wally Diouf Bodian, le directeur du Port autonome de Dakar. Diagne a raconté comment, en novembre dernier, une saisie de 13 millions F CFA sur le compte bancaire de son groupe avait été effectuée sans avertissement. « Je ne l’avais pas dit, parce que je ne voulais pas qu’on dise que l’ancien régime me protège. Pour régler le problème, j’ai appelé Wally Diouf Bodian », a-t-il expliqué. Bodian a joué un rôle crucial en trouvant une solution rapide à cette saisie.

Diagne n’a pas mâché ses mots en accusant les autorités fiscales d’être influencées politiquement, particulièrement par le parti Pastef. « Chaque fois qu’on écrit un article défavorable au parti Pastef, ils envoient les inspecteurs des impôts et domaines », a-t-il dénoncé. Cette affirmation souligne une politisation préoccupante de l’administration fiscale, selon le journaliste, qui préfère gérer directement ses affaires fiscales plutôt que de solliciter une intervention politique.

En conclusion, Madiambal Diagne a lancé un appel à une plus grande transparence et à une dépolitisation de l’administration fiscale au Sénégal. Il souhaite que les contrôles fiscaux soient menés de manière équitable et régulière, sans interférence politique. Le journaliste continue de plaider pour une presse libre et indépendante, capable de critiquer sans crainte de représailles fiscales.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°193 – du 05/06/2024

🔴 PRODUCTION DE GAZ NATUREL LIQUÉFIÉ DE GTA / PHASE 1 SUR 20 ANS : LE SÉNÉGAL ET LA MAURITANIE ATTENDENT PLUS DE 2 MILLIONS DE TONNES
🔴 RÉFORMES DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE : VERS SON INTÉGRATION AUX SERVICES DE RENSEIGNEMENT ?

🔴 Coupe du Sénégal : Le Jaraaf de Dakar en demi-finale après une victoire convaincante
🔴 Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 : Abdou Diallo, Premier ambassadeur officiel

Saisies répétées de Cocaïne au Sénégal : Un phénomène alarmant

Les douanes sénégalaises ont intensifié leurs efforts pour contrer le trafic de drogue, interceptant plusieurs cargaisons de cocaïne et procédant à de multiples arrestations ces derniers jours. Ces saisies répétées soulignent la gravité de la situation et l’importance de renforcer les mesures de sécurité.

Lundi dernier, les autorités ont saisi 33 kg de cocaïne, d’une valeur de 2,7 milliards de francs CFA, cachés dans des compartiments spécialement aménagés d’un véhicule de type Mercedes immatriculé à l’étranger. L’opération a eu lieu dans un village du centre du pays, mettant en lumière la complexité des méthodes employées par les trafiquants.

Quelques jours auparavant, le 1er juin, une autre cargaison de 30 kg de cocaïne, estimée à 2,4 milliards de francs CFA, a été interceptée dans un village voisin de la Gambie. La drogue était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière d’un véhicule en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal. Lors de cette opération, un chauffeur et son passager ont été arrêtés.

Ces récentes saisies s’ajoutent à une série d’interceptions de cocaïne au cours des derniers mois. En avril, les douanes avaient annoncé la saisie d’une tonne de cocaïne dans l’est du pays, près de la frontière avec le Mali. En 2022, 300 kg de cocaïne avaient été découverts dans un camion frigorifique en provenance du Mali. En novembre 2023, près de trois tonnes de cocaïne avaient été saisies sur un navire arraisonné dans les eaux internationales au large du Sénégal.

Le Sénégal, situé à proximité de la Guinée, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et du Mali, est entouré de pays connus comme des zones de transit pour les drogues en provenance d’Amérique latine à destination de l’Europe. Selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’Afrique de l’Ouest est devenue une région de forte consommation de drogues ces dernières années.

Ces saisies répétées de cocaïne mettent en évidence la nécessité pour le Sénégal de renforcer ses efforts de lutte contre le trafic de drogue. La collaboration internationale et l’augmentation des ressources pour les forces de l’ordre seront cruciales pour faire face à ce défi croissant et pour assurer la sécurité et la stabilité de la région.

Assises de la Justice : Vers des réformes profondes malgré des désaccords

Les travaux du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice, clôturés ce 4 juin, ont mis en lumière des consensus importants ainsi que des points de divergence parmi les participants. Présidé par le professeur Babacar Guèye, facilitateur général des assises de la justice, ce dialogue a rassemblé diverses couches de la population pour formuler un rapport de synthèse de 300 pages.

Consensus sur des Réformes Clés

1. Réduction des Pouvoirs du Procureur : L’un des principaux points d’accord a été la réduction des pouvoirs jugés excessifs du procureur de la République. Les participants ont recommandé l’instauration d’un juge des libertés et de la détention, ainsi qu’un juge d’aménagement des peines.

2. Création d’une Cour Constitutionnelle : Une autre proposition phare a été la mise en place d’une Cour Constitutionnelle en remplacement du Conseil Constitutionnel actuel. Cette nouvelle cour, à la composition diversifiée, vise à moderniser l’instance et répondre aux besoins actuels de la justice.

3. Réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) : Il a été suggéré que le CSM soit composé majoritairement de magistrats en activité et que des appels à candidatures soient lancés pour certains postes. L’ouverture du CSM à d’autres corps, notamment universitaires, a également été discutée, bien que ce point n’ait pas fait l’unanimité.

Points de Divergence

Un point de désaccord majeur a été le retrait du président de la République de la présidence du CSM. Bien que la majorité des participants aient souhaité cette réforme, un consensus n’a pas été atteint.

Autres Recommandations

1. Renforcement des Effectifs : Le déficit de magistrats, d’avocats et de greffiers a été au centre des préoccupations. Un plan ambitieux de recrutement a été recommandé pour pallier ce manque et améliorer la performance et la résilience de la justice.

2. Révision des Codes : La révision des codes existants, notamment le code pénal et le code de procédures pénale, a été fortement recommandée.

3. Réforme de l’Administration Pénitentiaire : Les conditions de détention des détenus et l’accompagnement des acteurs du secteur pénitentiaire doivent être profondément revus.

4. Digitalisation Judiciaire : La digitalisation de la justice pour simplifier les procédures et les services de l’état civil a été mise en avant, ainsi que la réforme de la carte judiciaire et l’amélioration de la communication par la traduction des langues nationales.

Participation et Perceptions

La plateforme Jubbanti a enregistré la visite de 34 988 Sénégalais, dont 5 492 ont activement contribué avec des propositions. Parmi ces participants, 75 % ont exprimé une faible confiance dans la justice, et seulement 1 372 ont déclaré avoir confiance en elle. Par ailleurs, 64 % se sont dits insatisfaits des services rendus par la justice.

En somme, les Assises de la Justice ont permis de formuler des recommandations cruciales pour la réforme et la modernisation de la justice sénégalaise, malgré certains désaccords persistants. Ces travaux témoignent d’un effort collectif pour créer un système judiciaire plus équitable et efficace.

REDRESSEMENT FISCAL D’AVENIR COMMUNICATION : Le fisc charcute 91 millions de francs CFA au groupe de Madiambal Diagne

Après la convocation suivi de la libération du Directeur de publication du journal Le Quotidien par la Section de Recherches, le groupeAvenir Communication, dirigé par le célèbre journaliste Madiambal Diagne, est encore une fois confronté  à une situation des plus sérieuses. Avenir communication se retrouve dans une situation trouble avec le blocage de ses comptes bancaires par l’administration fiscale, ce lundi. Une taxation d’office pour les années 2020 et 2021, s’élevant à quatre-vingt-onze (91) millions de francs CFA, est à l’origine de cette mesure aux conséquences potentiellement néfastes pour l’entreprise et son personnel.

La Rédaction du Dakarois Quotidien a tenté de joindre le patron du groupe, Madiambal Diagne, en vain, afin de lui demander ses impressions et les stratégies envisagées pour surmonter cette épreuvefinancière. Mais, un proche du magnat de la presse a signifié, sans plus de détails, qu’aujourd’hui Le Quotidien est la bête à abattre car il dérange de par la haute portée des informations qu’il relaie.

L’avenir du groupe Avenir Communication reste incertain, laissantplaner des doutes sur sa capacité à rebondir face à cette situationdifficile. En effet, selon l’entreprise, l’impact de cette mesure administrative pourrait être significatif pour le groupe de presse connu pour ses publications influentes dans le paysage médiatique sénégalais. Les responsables n’ont pas encore détaillé les plans de réponse ou les mesures à prendre pour surmonter cette épreuvefinancière.

La saisie des comptes risque de perturber gravement les opérations quotidiennes et le bon fonctionnement de la structure, mettant ainsi en péril la gestion courante de l’entreprise. En effet, cette décision administrative aura un impact significatif sur le groupe de presse.

La Dakaroise

CONTRÔLE ROUTIER : La Police et la Gendarmerie récoltent plus de 90 millions F CFA d’amendes forfaitaires

Le « Jub, Jubal, Jubanti » préconisé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a commencé à porter ses fruits. Cette politique de tolérance zéro sur tous les secteurs, a montré des résultats concrets dans la sécurité routière avec une hausse relevée dans l’état d’encaissement des amendes forfaitaires de la Police et de la Gendarmerie.

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en plus de réagir rapidement aux problèmes sur les routes, comme le rond-point de Gadaye, les sanctions sont désormais appliquées immédiatement. Le mois dernier, deux chauffeurs et leurs apprentis ont été arrêtés pour conduite imprudente, et leurs permis ont été retirés. Aujourd’hui, la commission de retrait a suspendu temporairement les permis de conduire des chauffeurs impliqués dans un accident à Diamniadio. De plus, les véhicules concernés ont vu leur carte grise temporairement bloquée.

Les ministres des Transports, El Malick Ndiaye et de l’Intérieur, le général Jean-Baptiste Tine, sont pleinement investis dans la sécurité routière. Depuis leur arrivée, le nombre de contraventions n’a cessé d’évoluer – voir tableau -. Les sanctions financières pour réprimer les infractions routières ont rapporté plus de quatre-vingt-dix (90) millions de francs CFA le mois dernier. Cette augmentation significative est due aux 17 815 contraventions dressées par la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale, générant ainsi une recette de quatre-vingt-onze millions huit cent quatre-vingt-sept mille (91 887 000) F CFA. La Police a généré soixante millions huit cent quatre-vingt-quatorze mille (60 894 000) F CFA et la Gendarmerie, vingt-quatre millions trois cent quatre-vingt-quatre mille (24 384 000). Cette performance reflète la volonté des nouvelles autorités de sanctionner sévèrement tout comportement dangereux sur les routes.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°192 – du 04/06/2024

🔴 LE FISC CHARCUTE 91 MILLIONS F CFA À AVENIR COMMUNICATION : VEUT-ON FAIRE TAIRE MADIAMBAL ?
🔴 LES PREMIERS FRUITS DU JUB, JUBAL, JUBANTI : LES FDS RÉCOLTENT PLUS DE 90 MILLIONS F CFA D’AMENDES FORFAITAI
RES

🔴 Éliminatoires Mondial 2026 : Sadio Mané forfait contre la RDC et la Mauritanie
🔴 Transfert historique : Kylian Mbappé rejoint le Real Madrid

Nouvelle saisie de cocaïne au Centre : Les Douanes intensifient la lutte contre les trafics criminels

Les efforts de l’Administration des Douanes pour lutter contre la criminalité transnationale organisée continuent de produire des résultats significatifs. À peine 48 heures après une importante saisie de cocaïne à Keur-Ayip, dans le département de Nioro, région de Kaolack, une autre opération fructueuse a eu lieu dans la région de Fatick.

Ce lundi 3 juin 2024, aux alentours de 11 heures, la Brigade mobile des Douanes de Fatick a intercepté un véhicule suspect à Ngouloul, près de Gandiaye. À bord de ce véhicule de type Mercedes, portant une plaque d’immatriculation étrangère, se trouvaient trente-trois (33) kilogrammes de cocaïne, habilement dissimulés dans des cachettes aménagées.

Trois individus ont été arrêtés au cours de cette opération. La valeur totale de la drogue saisie est estimée à environ deux milliards sept cents millions (2.700.000.000) de francs CFA. Cette saisie illustre la vigilance et l’efficacité des forces douanières dans leur combat contre le trafic de stupéfiants, un fléau aux conséquences désastreuses pour la santé publique et l’économie nationale.

Depuis le début de l’année, l’Administration des Douanes a mis en place plusieurs opérations de ciblage et d’investigation pour démanteler les réseaux de trafiquants opérant sur les grands corridors du pays. Ces actions concertées montrent la détermination des autorités à éradiquer le trafic de drogue et à protéger les citoyens des dangers associés.

La Division de la Communication et des Relations publiques de l’Administration des Douanes réaffirme son engagement à poursuivre cette lutte sans relâche et appelle la population à continuer de collaborer avec les unités douanières. Ensemble, ces efforts contribuent à renforcer la sécurité et la stabilité du Sénégal face aux menaces posées par la criminalité transfrontalière organisée.

Conseil Supérieur de la Magistrature : L’UMS Conditionne la présence du Chef de l’État et du Premier ministre

L’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) a soumis une série de propositions au ministre de la Justice lors des Assises de la Justice, qui se tiennent depuis le 28 mai 2024 au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad). Parmi les sujets abordés figure la question de la présence du Chef de l’État et du Premier ministre au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Dans une note publique, l’UMS a exprimé son soutien à la présence continue de ces deux autorités au sein du CSM, mais avec des réserves. Cette position dépendra de la décision officielle du Président de la République concernant sa participation à ce conseil.

Les magistrats considèrent que la présence du Chef de l’État au CSM est bénéfique, car elle favorise un cadre permanent d’échanges entre l’exécutif et le pouvoir judiciaire, crucial pour la transparence et l’assainissement des relations entre ces deux branches du gouvernement.

L’UMS propose de transformer le CSM en un organe délibérant plutôt que consultatif pour renforcer son rôle et son autonomie. Elle suggère également d’instaurer des dates fixes pour les réunions du CSM, avec une réunion avant le début des vacances judiciaires pour une gestion plus structurée.

Pour garantir l’indépendance des juges, l’UMS recommande que les juges d’instruction soient nommés par le CSM. D’autres propositions incluent :

Harmoniser l’âge de la retraite à 68 ans pour tous les magistrats.

Allouer 3% du budget national à la justice pour améliorer les ressources et les infrastructures du système judiciaire, conformément aux objectifs de l’UEMOA.

Doter le CSM de son propre siège, d’un budget de fonctionnement, et d’un secrétariat pour renforcer son indépendance.

Permettre aux autorités judiciaires et à l’OFNAC de saisir directement la Cour des comptes pour sanctionner les fautes de gestion.

Les Assises de la Justice, visant à apporter des réformes substantielles au système judiciaire sénégalais, se concluront ce mardi 4 juin. Les propositions de l’UMS seront examinées dans le cadre de ces discussions, qui marquent une étape importante vers l’amélioration de l’indépendance et de l’efficacité de la justice au Sénégal.

Dernière minutes:Bah Diakhaté et Imam Ndao condamné

L’étau se resserre contre l’activiste Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao.

En effet, les deux mis en cause ont été condamnés à trois mois de prison ferme par le juge.

selon les informations, ils devront également payer chacun une amende de 100 000 FCFA. Leurs avocats ont décidé d’interjeter appel.

Ils ont été reconnus coupables du délit de “diffusion de fausses nouvelles” par le juge.

PARTICIPATION CITOYENNE AU « SET SETAL » : Un bilan peu élogieux

Ce samedi 1er juin dernier, dans plusieurs localités du pays, s’est tenue la journée de la citoyenneté dans le domaine de l’assainissement intitulée « Setal Suñu Réew ». Une initiative lancée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cependant, malgré cet appel à l’action, l’engagement citoyen espéré n’a pas été pleinement atteint. Massamba Thiam – non d’emprunt -, marchand ambulant à  Keur Massar, a exprimé ouvertement son désaccord avec cette initiative. Pour lui, les préoccupations quotidiennes, comme la cherté de la vie, prennent le dessus sur le balayage des rues. Il a également critiqué les actions gouvernementales, notamment le déguerpissement des marchands ambulants, qu’il perçoit comme une menace pour leur subsistance et un manquement aux promesses électorales. « Je ne suis pas muni d’un balai et je demande aux Sénégalais d’en faire autant. Je veux que les autorités sachent que le fait de déguerpir les marchands ambulants a été une mauvaise idée. Elles risquent de transformer d’honnêtes gens en délinquants ou agresseurs. Que l’État nous laisse travailler. Nous sommes pauvres et nous avons mieux à faire que de balayer la rue. Même à Paris, sous la Tour Eiffel, il y a des marchands ambulants », peste-t-il,

En revanche, Fatou Sène, une étudiante de l’UCAD, a soutenu fermement l’initiative, soulignant son importance pour maintenir un environnement propre, surtout avant la saison des pluies. Elle a appelé à la pérennisation de cette action citoyenne, insistant sur son impact positif à long terme.

Toutefois, le constat général qui a été effectué est que la mobilisation citoyenne n’a pas été à la hauteur des attentes. Beaucoup de  rues sont restées jonchées de déchets même après cette journée symbolique. À Colobane, par exemple, il n’y avait pas d’ailleurs de nombreux civils qui ont répondu présents à l’appel du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko. Dans cette localité, ce sont plutôt les gendarmes qui ont massivement participé au « set setal ». Ceci est peut-être dû à une priorité différente accordée par les Sénégalais aux enjeux socio-économiques immédiats, tels que l’inflation quasi généralisée des prix des produits de première nécessité, surtout à l’approche de la Tabaski.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°191 – du 03/06/2024

🔴 PARTICIPATION CITOYENNE AU « SET SETAL » : Un bilan peu élogieux
🔴 SAISIE DE 30 KG DE COCAÏNE : LES DOUANES INTRAITABLES AVEC LES NARCOTRAFIQUANTS
🔴 RENCONTRES SECRÈTES À THIÈS : AMADOU BA AGIT EN MARGOUILLAT

🔴 Ligue des Champions : Le Real Madrid sacré pour la quinzième fois
🔴 Coupe du Roi d’Arabie saoudite : Koulibaly remporte le trophée devant Sadio Mané

Rencontres discrètes : Amadou Bâ accueille des responsables politiques de Thiès

Depuis son retour au Sénégal, Amadou Bâ, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2024, poursuit son travail de manière discrète mais stratégique. Des sources fiables de Dakaractu Thiès révèlent qu’il a récemment accueilli en audience plusieurs personnalités politiques influentes de la région de Thiès, une démarche qui pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du pays.

Amadou Bâ, connu pour son engagement politique et sa capacité à mobiliser les masses, a choisi une approche différente depuis son retour. Plutôt que de s’engager dans des apparitions publiques bruyantes ou des discours médiatisés, il a opté pour des rencontres plus intimes et stratégiques avec des acteurs clés de la politique locale. Cette méthode, bien que discrète, semble être une étape cruciale dans sa stratégie de reconstruction et de renforcement de ses alliances politiques.

Lorsqu’ils ont été contactés par le bureau de Dakaractu Thiès, certains de ces responsables ont confirmé la tenue de ces audiences. Cependant, ils ont choisi de rester réservés quant aux détails des discussions. « Oui, je confirme », a indiqué un influent homme politique ayant participé à la rencontre. « Notre tête-à-tête avec Amadou Bâ s’est déroulé dans un cadre privé », a-t-il ajouté, refusant d’en dire plus.

Depuis l’ascension du nouveau régime dirigé par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le paysage politique de Thiès, autrefois animé et agité, est devenu étonnamment calme. Les différents QG politiques de la ville et du département semblent être en mode veille. De nombreux leaders politiques ont choisi de se retirer temporairement, préférant éviter les sollicitations incessantes de leurs militants de base et les feux de la rampe médiatique.

Cette accalmie pourrait être interprétée comme une phase de réorganisation et de recalibrage pour de nombreux acteurs politiques, y compris Amadou Bâ. En se concentrant sur des rencontres privées et des discussions stratégiques, il pourrait chercher à renforcer ses bases, à redéfinir ses alliances et à élaborer de nouvelles stratégies pour les futures échéances électorales.

Les actions d’Amadou Bâ, bien que menées dans l’ombre, laissent entrevoir des préparatifs en coulisse pour de futurs mouvements politiques. Ses rencontres avec les responsables politiques de Thiès pourraient signaler une tentative de consolidation des forces et de préparation pour un retour en force sur la scène politique nationale. La nature privée de ces audiences suggère des discussions profondes et stratégiques, visant à aligner les intérêts et à définir des plans d’action communs.

Thiès, une région clé dans la dynamique politique sénégalaise, a toujours joué un rôle crucial dans les élections nationales. Les leaders politiques locaux, ayant une influence significative sur les électeurs, sont des partenaires essentiels pour toute stratégie politique sérieuse. Amadou Bâ, en reconnaissant cette réalité, semble vouloir s’assurer le soutien de ces acteurs locaux pour renforcer sa position et ses chances dans les futures batailles politiques.

La démarche discrète mais calculée d’Amadou Bâ montre qu’il reste un acteur important sur la scène politique sénégalaise, malgré son échec à la présidentielle de 2024. Ses rencontres avec les responsables politiques de Thiès pourraient bien être le prélude à des mouvements stratégiques plus larges, visant à redéfinir le paysage politique et à préparer une éventuelle résurgence. Dans ce contexte de calme apparent, les manœuvres en coulisse d’Amadou Bâ pourraient jouer un rôle déterminant dans les mois et années à venir.

Saisie de 30 kg de Cocaïne à Keur-Ayip par les Douanes Sénégalaises

Les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, dans la Subdivision de Kaolack, Région douanière du Centre, ont réalisé une importante saisie de drogue ce samedi 1er juin 2024. Lors de cette opération, 30 kilogrammes de cocaïne ont été découverts à bord d’un véhicule de type Hyundai Santa Fe immatriculé à l’étranger. La drogue était habilement dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule.

Le véhicule, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, a été soumis à un contrôle au scanner portatif. Cet outil, acquis dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), a permis de détecter la drogue malgré le stratagème ingénieux employé par les trafiquants pour éviter la détection. La valeur totale de la cocaïne saisie est estimée à deux milliards quatre cents millions (2.400.000.000) de francs CFA.

Les convoyeurs, à savoir le chauffeur et son accompagnant, ont été arrêtés et la procédure judiciaire suit son cours. Par ailleurs, dans la même opération, les agents ont saisi trois fusils de fabrication artisanale à Boumbény, près de la frontière avec la Gambie.

Cette saisie n’est pas un incident isolé. Récemment, la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip avait déjà saisi 13 kg de cocaïne. En matière de lutte contre le trafic de chanvre indien, sur les 300 kg saisis entre janvier et fin mai 2024 par la Subdivision de Kaolack, 105 kg ont été saisis par cette même brigade.

L’Administration des Douanes du Sénégal réaffirme son engagement dans la lutte contre le trafic illicite sous toutes ses formes. Elle appelle également les populations à collaborer avec les unités douanières dans leurs opérations de ciblage et d’investigation, menées depuis le début de l’année 2024, pour contrer les réseaux criminels opérant sur les grands corridors.

Ousmane Sonko et la presse, une relation d’amour-haine !

Il n’y a aucun doute : entre la presse et le Premier ministre Ousmane Sonko, c’est du « je t’aime, moi non plus ». La polémique autour de la dette fiscale de certains groupes de presse, en dépit de la mesure ou promesse faite par le président sortant Macky Sall de l’effacer, et la convocation de deux journalistes pour des informations relayées dans l’affaire relative à l’affectation du Général Souleymane Kandé à New Delhi, en ont rajouté une couche. Et le Rubicon semble franchi quand Ousmane Sonko, dans une déclaration, en perspective de la journée du nettoiement de ce 1er juin, a encore lancé des piques à l’endroit des professionnels des médias. Il estime ainsi qu’il n’a « pas à rendre compte ni aux journalistes, ni aux politiques », mais seulement au peuple, oubliant sûrement que les acteurs de la presse et les membres de la classe politique font partie intégrante du peuple. 

Conséquence, cette nouvelle pique est prise par beaucoup de professionnels de l’information comme l’ouverture (ou la reprise ?) des hostilités entre le patron de Pastef et la presse nationale. Paradoxe. 

Car Ousmane Sonko, tout comme l’essentiel des hommes politiques sénégalais, s’est dès le début, entouré de journalistes qui s’occupent de sa communication. Les nouvelles nominations en disent long ! Il a donc très tôt compris que pour réussir dans sa carrière politique, la presse constitue le principal levier sur lequel il devait s’appuyer. D’ailleurs, combien de fois a-t-on entendu des citoyens dire que le leader de Pastef a été créé de toute pièce par la presse, ou encore qu’il est le ‘’chouchou‘’ des journalistes qualifiés quelquefois de ‘’disciples’’ de Sonko ?

Ce n’est pas un hasard si Ousmane Sonko est devenu l’homme politique sénégalais le plus médiatisé. Et cette « proximité » avec l’ex-pensionnaire du Cap Manuel a poussé des responsables du défunt régime à accuser, à tort ou à raison, la presse de « rouler » pour l’ancien inspecteur des impôts et domaines. Celui-ci, visiblement allergique aux informations en sa défaveur, n’a jamais raté l’occasion pour critiquer sévèrement « une certaine presse » qu’il taxe de « corrompue ».

Aussi, rappelons-le, dans ses nombreuses sorties, l’opposant d’alors a de très rares fois daigné accorder une seule seconde aux nombreux journalistes qui s’attendaient, à chaque fois, des questions-réponses. Face aux critiques, il aimait rappeler que son message passe avec « la magie » des réseaux sociaux, faisant croire à beaucoup de ses sympathisants qu’ils peuvent se passer des médias classiques.

Au-delà des paroles, pas mal d’actes pris par Ousmane Sonko lui-même ont conforté cette sorte de relation d’amour-haine entre l’actuel chef du gouvernement et les médias sénégalais. 

En juin 2022, le leader du Pastef s’est fendu d’une série de tweets pour sévèrement critiquer le traitement médiatique de certains dossiers par la presse nationale. Ousmane Sonko dénonçait ainsi le fait qu’elle ne s’intéressait pas assez, à ses yeux, à des sujets d’intérêt public. Il va même jusqu’à reprocher à certains organes de presse de se comporter comme la sinistre Radio des Mille Collines. « Est-ce trop que de demander à la presse sénégalaise de relever le niveau du débat au lieu de diffuser haine et attaque contre la vie privée, etc ? ».

Une question qui n’a pas d’ailleurs laissé de marbre le directeur général du groupe Emedia Invest. En guise de réponse, Mamoudou Ibra Kane l’a invité à se joindre à lui dans sa traditionnelle messe dominicale, le Jury du dimanche. Pas de réponse !

Quatre années plus tôt, soit en juin 2018, il a encore tiré à boulets rouges sur la « presse [qui] s’est employée à un traitement minimal, sinon nul », de l’accord gazier entre le Sénégal et la Mauritanie, qu’il considérait comme un important tournant de notre pays et ses impacts sur nos intérêts stratégiques actuels et futurs.

Pour beaucoup de ses ouailles, si, aujourd’hui, Ousmane Sonko a obtenu cette aura politique, c’est grâce aux réseaux sociaux. De l’autre côté, pas mal de journalistes regrettent le fait qu’à chaque fois, ce sont eux-mêmes, qui traitent et diffusent les sorties de l’ancien député. Même si, ce dernier répète, à chaque fois, n’avoir « aucun problème avec la presse ».

La presse, va-t-elle vivre ce qu’elle a vécu sous Macky Sall ? En tout cas, même si le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a rendu un hommage appuyé aux professionnels des médias à l’occasion de la journée du 3 mai dernier, la dernière sortie de Dame Mbodj, proche du tandem Diomaye-Sonko, laisse présager des relations tendues. L’enseignant-syndicaliste et directeur général de la société Sogip Sa a, sur un ton menaçant, souligné que le régime allait « fermer les groupes de presse qui donneront des informations qu’ils ne devront pas donner ». Un discours va-t-en guerre qui risque d’empirer les rapports entre l’Exécutif et le quatrième pouvoir.

Quoi qu’il en soit, feu, le Cardinal Hyacinthe Thiandoum affirmait que « la liberté d’informer juste et vrai, accordée au journaliste dans l’exercice de son métier, constitue le rempart ultime de la citadelle de toutes les libertés. Si on y porte atteinte, on s’achemine tout droit vers la dictature et le terrorisme ».

Les médias dont le rôle premier est d’éduquer les populations, de véhiculer des informations et de former une opinion, sont et demeurent indispensables dans une démocratie comme la nôtre. La presse contribue à forger des centres d’intérêt communs, construire des réflexes identitaires, voire des sentiments de solidarité, ne serait-ce qu’en couvrant pour l’ensemble des citoyens d’un pays la même actualité politique.

Opposants, ils sont pratiquement tous bons, mais chaque régime avec ses propres appréhensions à l’égard de ce secteur si important. Pire, au-delà de l’inexistence d’un cadre juridique viable pour encadrer la profession, le journaliste a toujours été la cible de ceux-là qui, pourtant, sont censés le protéger dans des circonstances pareilles. C’est devenu une tradition au Sénégal : la presse est indésirable, lors des manifestations populaires. Pourtant, c’est elle qui « porte » dignement les revendications des autres. C’est la voix des sans voix. Elle est sollicitée, partout, à n’importe quelle heure. Elle « fabrique » même de futurs présidents de la République. Comme elle sait en « détruire », me répondrait-on. C’est selon le bord politique.

Mais chez nous, c’est cette même presse qui est fortement critiquée, vilipendée, matée, traquée, bâillonnée, accusée, et souvent gratuitement. Elle a donc bon dos. 

Première Journée de Set-setal : Le Président Faye encourage la continuité de l’engagement citoyen

Comme annoncé lors du dernier Conseil des ministres, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a participé ce samedi 1er juin 2024, à la journée nationale d’investissement humain dédiée à l’assainissement. Cette initiative vise à renforcer la participation des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’État dans les opérations préparatoires à l’hivernage.

Le Président Faye a exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour leur engagement dans la lutte contre l’insalubrité. « Mes cher(e)s compatriotes, c’est avec une grande fierté que je m’adresse à vous au terme de cette première journée consacrée à l’initiative ‘Setal Sunu Réew’. Je tiens à remercier les populations pour leur participation active et enthousiaste. Votre mobilisation massive et votre engagement exemplaire ont fait de cette journée un succès retentissant », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a ajouté : « Votre dévouement à cette cause commune a démontré, une fois de plus, notre capacité à nous unir pour le bien de notre nation. J’adresse également mes vives félicitations au Premier Ministre, au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, à l’ensemble du Gouvernement, à l’administration territoriale, à l’armée sénégalaise, ainsi qu’à tous les démembrements de l’État qui ont contribué de manière significative à la réussite de cette journée ».

Il a conclu en encourageant à poursuivre cet engagement citoyen : « Continuons à garder intact cet engagement citoyen et faisons de l’initiative ‘Setal Sunu Reew’ une activité ancrée dans nos habitudes, le premier samedi de chaque mois. Ensemble, bâtissons un Sénégal uni, solidaire, propre et prospère. Que Dieu bénisse le Sénégal ».

Le Premier Ministre annonce des « Mesures Strictes » contre les constructions sur les zones d’évacuation d’eaux pluviales

Le Premier ministre Oumane Sonko a pris une position ferme contre les constructions illégales lors de sa récente déclaration à Sangalkam, Rufisque. Lors du lancement de la journée nationale de nettoiement dans cette commune, Sonko a annoncé que les constructions sur des zones d’évacuation d’eaux pluviales ne seront plus tolérées. Il a également affirmé que des mesures seront prises pour identifier les responsables des habitations déjà érigées sur ces zones interdites.

« Nous sommes ici pour deux raisons principales : il y a tout d’abord le problème d’assainissement ordinaire dans les quartiers légalement établis mais mal équipés en termes de canalisation, ce qui crée des difficultés pour les habitants », a déclaré M. Sonko.

Le Premier ministre a souligné qu’il existe également des constructions sur des zones non aedificandi, désignées comme des zones inconstructibles ou des lieux d’évacuation des eaux pluviales. Il a critiqué l’absence de contrôle lors de la délivrance des autorisations de construction dans de telles zones, pointant du doigt la responsabilité de l’État.

« Nous mettrons fin à cette pratique », a déclaré Sonko avec détermination. « Les autorisations de construire ne seront plus délivrées dans de telles circonstances. »

Le Premier ministre a insisté sur le rôle de l’État dans la gestion de ces problèmes, affirmant que les mesures nécessaires seront prises pour y remédier. Il a souligné que l’administration possède les codes de l’urbanisme et des domaines, ainsi que les plans directeurs d’urbanisme, et il a déclaré qu’il est inacceptable que des autorisations de construire soient accordées dans de telles zones.

Le Chef du gouvernement a annoncé des plans concrets pour résoudre ces problèmes, y compris la création d’un bassin de rétention pour recueillir les eaux pluviales et la mise en œuvre de mesures pour réutiliser cette eau à des fins agricoles.

« Ceci est le premier pas vers la résolution de ces problèmes », a-t-il déclaré. « Nous allons non seulement assainir notre environnement, mais aussi mettre fin à certaines pratiques en tenant les responsables pour responsables à tous les niveaux. »

En participant symboliquement au nettoyage de la zone et en plantant un arbre, M. Sonko a affirmé son engagement envers la préservation de l’environnement.

Cette déclaration intervient dans le cadre de la journée nationale de nettoiement initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance accordée à la gestion environnementale et à la lutte contre les constructions illégales dans le pays.

Première Journée de Set-setal : Moussa Balla Fofana réitère l’ambition de l’État de mettre en place des unités de recyclage des déchets

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Balla Fofana, a réitéré, samedi à Diourbel, l’ambition de l’État sénégalais de mettre en place des unités de recyclage des déchets pour éradiquer les dépotoirs sauvages dans les quartiers.

“Comme vous le savez, l’ambition des autorités, ce n’est pas d’avoir des dépotoirs sauvages dans nos quartiers, mais plutôt de traiter ces déchets. Il y aura par endroits des déchets provisoirement, mais l’objectif est de traiter tous ces déchets à partir d’unités de recyclage,” a-t-il déclaré.

Moussa Balla Fofana s’est entretenu avec des journalistes lors de la journée nationale de nettoiement, lancée dans la région de Diourbel, en présence des autorités administratives, des chefs de service, et des associations communautaires.

“Avec ces déchets, on peut faire du combustible solide, du pavage mais aussi du compostage pour les producteurs agricoles,” a-t-il ajouté, indiquant que “les travaux de ces unités de recyclage de millions de tonnes de déchets vont bientôt démarrer, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP).”

Il a pris l’engagement de transformer le dépotoir de « Khourou Nganiane » situé au quartier Keur Goumag de Diourbel, pour en faire un endroit adapté aux besoins des populations.

“Cette journée a une importance capitale, et nous espérons que les Sénégalais vont continuer de se lever le premier samedi de chaque mois et s’occuper du cadre de vie afin que leur environnement reflète notre état d’esprit,” a-t-il souhaité.

Saluant la mobilisation des populations à l’appel du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, il a invité ces dernières à s’approprier ce concept et à prendre soin de leur environnement.

Moussa Balla Fofana a appelé les collectivités territoriales à sensibiliser davantage les populations sur les comportements à adopter pour améliorer leur cadre de vie.

Thiaroye Gare : Lancement de la Première Journée Nationale de Nettoiement par Bassirou Diomaye Faye

Ce samedi matin, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a inauguré la première édition de la journée nationale de nettoiement (set-setal) à Thiaroye Gare, dans la banlieue de Dakar. Cet événement marque le début d’une initiative majeure dans le cadre de la gestion et de la lutte contre les inondations de l’hivernage 2024.

Une Mobilisation Massive

Peu après 10 heures, Bassirou Diomaye Faye est arrivé sur le site, situé à proximité de l’hôpital de Pikine et du camp militaire de Thiaroye, où la cérémonie officielle de lancement se déroule. Armés de pelles, râteaux et brouettes, de nombreux agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), des membres d’associations communautaires de base, des jeunes, des femmes, ainsi que des élus territoriaux et représentants de l’administration territoriale, se sont mobilisés dès les premières heures pour répondre à l’appel du chef de l’État.

Présence des Structures Publiques

La journée a également vu la participation active de plusieurs structures publiques telles que le Service national de l’hygiène, l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), le Cadre de vie et de l’hygiène publique, entre autres. Ces équipes sont venues prêter main-forte aux efforts de nettoyage et de sensibilisation de la communauté locale.

Objectifs et Importance de l’Initiative

Cette première édition de la journée nationale de nettoiement est centrée sur la question des inondations, un problème récurrent durant la saison des pluies au Sénégal. L’initiative vise à encourager la communauté à s’approprier cette journée et à participer activement, aux côtés des structures de l’État, à la gestion et à la prévention des inondations.

« Nous devons travailler ensemble pour faire en sorte que notre environnement soit propre et sûr, surtout à l’approche de la saison des pluies », a déclaré Bassirou Diomaye Faye. « Cette journée nationale de nettoiement est une occasion pour chacun de nous de contribuer à un avenir plus sain et plus résilient pour notre pays ».

Vers une Appropriation Communautaire

En lançant cette initiative, le gouvernement espère non seulement améliorer les conditions sanitaires et environnementales, mais aussi renforcer la cohésion sociale en encourageant les citoyens à s’impliquer activement dans la gestion des défis environnementaux. La participation des différentes couches de la société, des jeunes aux personnes âgées, en passant par les élus et les professionnels, montre l’importance accordée à cette journée d’investissement humain.

Le lancement de la première journée nationale de nettoiement à Thiaroye Gare par le Président Bassirou Diomaye Faye marque un tournant dans les efforts du Sénégal pour lutter contre les inondations et améliorer les conditions de vie de ses citoyens. Cette initiative, axée sur la participation communautaire et la coopération entre les structures de l’État et les citoyens, est un pas important vers une gestion plus efficace et durable des problèmes environnementaux.

Ensemble, les Sénégalais montrent qu’ils sont prêts à prendre en main l’avenir de leur pays, un acte à la fois.

Hommage aux SOLDATS de Leral. net : Trois Ans Déjà

Le 31 mai 2021, la tragédie frappait de plein fouet la communauté journalistique sénégalaise. En mission pour couvrir la tournée économique du Président Macky Sall, trois journalistes de Leral.net ont péri dans un accident de la route. À hauteur du parc Niokolokoba, leur véhicule a fait une embardée en tentant d’éviter un camion malien. Ce jour-là, Abou Mamadou Sy, Yoro Mamadou Dia, et Ousmane N’diaye ont perdu la vie, laissant derrière eux un vide incommensurable.

Abou Mamadou Sy : Un journaliste passionné et
rigoureux

Abou Mamadou Sy était un journaliste chevronné, respecté et admiré par ses pairs.

Âgé de seulement 35 ans, il incarnait la promesse d’un avenir brillant dans le journalisme sénégalais. Abou était connu pour sa jovialité et son attachement aux valeurs morales, inculquées par ses parents dès son plus jeune âge. Très pratiquant, il ne manquait jamais une prière, même en plein travail, n’hésitant pas à interrompre ses activités professionnelles pour accomplir ses devoirs religieux.


Abou était également un fervent défenseur de la déontologie et de l’éthique journalistique.

À la rédaction de Leral.net, il était réputé pour sa rigueur et son professionnalisme. Ses collègues se souviennent de lui comme d’un mentor, toujours prêt à partager ses connaissances et à guider les jeunes journalistes sur le chemin de l’excellence.

Son décès a laissé un vide immense, non seulement au sein de sa famille, mais aussi dans le cœur de ceux qui ont eu le privilège de travailler avec lui.

Yoro Mamadou Diallo : Un technicien d’exception

Yoro Mamadou Diallo, technicien de son état, était un véritable passionné de son métier. À 32 ans, il était déjà une référence dans le domaine technique, reconnu pour son professionnalisme et son dévouement. Yoro aimait repousser ses limites, cherchant toujours à se surpasser pour offrir le meilleur de lui-même. Ses collègues louaient son courage et son engagement, qualités qui faisaient de lui un partenaire de terrain très apprécié.


En dehors de sa carrière, Yoro nourrissait des projets personnels, dont celui de se marier à la fin de sa mission. Malheureusement, le destin en a décidé autrement. Sa disparition a été un choc pour ses proches, qui se souviennent de lui comme d’un homme dévoué, plein de vie et toujours prêt à aider les autres. Son professionnalisme et sa passion pour son métier resteront gravés dans les mémoires de ceux qui ont eu la chance de le connaître.

Ousmane N’diaye : Le chauffeur prudent et dévoué

Ousmane N’diaye, âgé de 40 ans, était le chauffeur du véhicule accidenté. Il était connu pour sa prudence exemplaire au volant et son sens aigu des responsabilités. Ousmane aimait rappeler à ses collègues les dangers de la route et l’importance de la prudence. Sa vigilance était telle qu’il ne roulait jamais à vive allure, préférant la sécurité à la rapidité.


Ses collègues se souviennent de lui comme d’un homme pétri de talent, dévoué à son travail et à sa famille. Ousmane était toujours soucieux de la sécurité de ses passagers, faisant tout pour éviter les accidents. Sa disparition a été une perte immense pour sa famille, ses amis et ses collègues, qui pleurent encore aujourd’hui son absence.

Un héritage inoubliable

Abou, Yoro et Ousmane partageaient des qualités communes : le professionnalisme, la sociabilité, la bravoure et l’amour de leur métier.

Leur disparition a laissé un vide immense dans leurs familles, leurs cercles d’amis et la communauté journalistique sénégalaise. Depuis ce tragique accident, leurs proches continuent de pleurer leur absence, tandis que leurs collègues cherchent à perpétuer leur héritage.


En mémoire de ces trois vaillants soldats de l’information, Leral.net et la communauté journalistique du Sénégal ont redoublé d’efforts pour promouvoir la sécurité routière et le professionnalisme dans le métier. Des initiatives de sensibilisation sont régulièrement organisées pour rappeler les dangers de la route et l’importance de la prudence, tant pour les journalistes que pour tous les usagers de la route.


De plus, des programmes de formation continue en déontologie et éthique journalistique ont été mis en place, inspirés par l’exemple d’Abou Mamadou Sy. Ces initiatives visent à honorer la mémoire de ces trois hommes en poursuivant leur travail avec le même engagement et la même passion.

Reposez en Paix, Chers Soldats
LEDAKAROIS

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°190 – du 01 ET 02/06/2024

🔴 Hommage aux soldats de Leral.net : Trois ans déjà
🔴 Modernisation des Cités Religieuses : Président Diomaye Faye élargit le programme

🔴 Tournoi féminin UFOA A U20 : le Sénégal conserve son titre
🔴 Coupe du Sénégal et le Championnat : La FSF dévoile les nouveaux trophées officiels

Bignona : Le Président Diomaye Faye rend hommage à El Hadji Ousmane Fansou Bodian lors du Gamou

À l’occasion du Gamou de Bignona, le président Bassirou Diomaye Faye a rendu une visite significative au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, marquant une étape importante dans la reconnaissance et le soutien aux foyers religieux de la Casamance.

Arrivé à Bignona dans l’après-midi, le chef de l’État a participé à la prière du vendredi avec l’imam Fansou Bodian, une première pour un président sénégalais à cet événement religieux annuel initié depuis 1990. Après la prière, les deux hommes se sont entretenus en tête-à-tête au domicile de l’imam, avant de se joindre à une conférence publique en présence de personnalités religieuses, d’autorités locales et de fidèles.

Le président Faye a profité de cette rencontre pour renouveler ses amitiés à El Hadji Ousmane Fansou Bodian et magnifier son engagement dans la promotion de la solidarité et de la paix en Casamance. Il a également exprimé sa volonté d’intégrer Bignona dans le programme d’accompagnement de l’État envers les foyers religieux, soulignant ainsi l’importance de soutenir les initiatives locales qui favorisent la cohésion sociale et le développement spirituel.

Très satisfait de cette visite, le khalif a prié pour un Sénégal de paix et de prospérité, remerciant le président Faye pour son engagement et son soutien continu.

Le Gamou de Bignona attire chaque année des milliers de pèlerins du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la sous-région, témoignant de son importance spirituelle et culturelle. La visite du président Faye souligne l’engagement du gouvernement à honorer et à soutenir ces rassemblements religieux, renforçant ainsi les liens entre l’État et les communautés locales.

El Hadji Ousmane Fansou Bodian, né en 1942 à Diégoune, est une figure respectée de la région, jouant un rôle central dans la vie spirituelle de Bignona en tant qu’imam ratib de la grande mosquée. Sa contribution à la promotion de la paix et de la solidarité en Casamance est largement reconnue, et le soutien du président Faye vient renforcer cette mission essentielle.

Pape Moussa Traoré, Dirpub de « La Tribune », Libéré par la Section de Recherches

Pape Moussa Traoré, le directeur de publication du journal « La Tribune », a été libéré ce vendredi après une seconde audition à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Initialement convoqué et placé en garde à vue jeudi, Traoré a été de nouveau entendu par les enquêteurs avant d’être relâché.

Cette convocation, ainsi que celle de Mohamed Guèye, directeur de publication du journal « Le Quotidien », est liée à la nomination controversée du général Souleymane Kandé. Kandé aurait exprimé des réserves quant à sa mutation au poste d’attaché militaire à New Delhi, en Inde, suscitant de vives réactions et une couverture médiatique intense.

L’arrestation de Pape Moussa Traoré a provoqué une levée de boucliers parmi les professionnels des médias. Les organisations de presse ont dénoncé ces interpellations, estimant qu’elles constituent une atteinte à la liberté de la presse. De nombreux journalistes et soutiens ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme des tentatives de museler la presse sénégalaise.

Madiambal Diagne, patron du Groupe Avenir Communication, a écourté son voyage à l’étranger pour apporter son soutien à Mohamed Guèye et à l’ensemble de la rédaction du « Quotidien ». « Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de défendre les droits des journalistes.

Ces événements interviennent dans un climat de tension pour les médias au Sénégal, où les journalistes font face à des pressions croissantes. Les récents développements autour de la nomination du général Kandé ont exacerbé cette situation, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les professionnels de l’information dans leur quête de transparence et de vérité.

La libération de Pape Moussa Traoré est un soulagement pour ses collègues et pour les défenseurs de la liberté de la presse. Toutefois, les appels à la vigilance et à la protection des droits des journalistes continuent de résonner fortement, alors que le pays navigue entre la nécessité de maintenir l’ordre et celle de garantir une presse libre et indépendante.

Nouvelle interdiction de manifestation sous le mandat du Président Bassirou Diomaye Faye

Sous le nouveau président Bassirou Diomaye Faye, les restrictions sur les manifestations se multiplient, rappelant les mesures controversées prises sous l’administration précédente de Macky Sall. Cette semaine, le rassemblement prévu du collectif « Aar Sunu Gaal » a été interdit par le Préfet du département de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye.

L’interdiction fait suite à celle du rassemblement des chauffeurs de taxi sur la Vdn, qui a eu lieu il y a quelques jours. Dans son arrêté, le Préfet a invoqué des « menaces de troubles à l’ordre public » et des « risques d’infiltration par des personnes malintentionnées » pour justifier sa décision.

Cette série d’interdictions soulève des inquiétudes quant à la liberté de rassemblement et d’expression sous l’administration en place. Les observateurs craignent que ces restrictions ne limitent la capacité des citoyens à exprimer leurs opinions et à exercer leurs droits démocratiques fondamentaux.

La réaction du public et des organisations de défense des droits de l’homme est attendue, alors que le débat sur les limites de l’autorité étatique et le respect des libertés civiles continue de faire rage dans le pays.

Scène dramatique au tribunal : Doro Gaye victime d’un malaise lors d’une audience mouvementée

L’affaire Doro Gaye, qui a récemment défrayé la chronique judiciaire, a connu un rebondissement spectaculaire lors de sa dernière audience au tribunal du 3e cabinet. Accusé d’escroquerie foncière par Zakiloulahi Sow, le PDG de la société Cim-Translog Suarl espérait trouver un terrain d’entente avec la partie civile.

Selon nos informations, un accord avait été trouvé entre les deux parties, prévoyant le versement d’une avance de 300 millions de francs CFA, avec le reste devant être réglé d’ici le mois de juillet. Cependant, le juge en charge du dossier a opposé un refus catégorique à cet arrangement, évoquant des éléments nouveaux compliquant la situation.

Le refus du juge a plongé Doro Gaye dans un profond désarroi. Au cours de l’audience, il a subitement fait un malaise, nécessitant l’intervention d’un médecin pour le stabiliser. Heureusement, son état de santé s’est amélioré depuis lors.

Alors que les spéculations vont bon train quant à la tournure que prendra cette affaire, il est à noter que Doro Gaye pourrait de nouveau comparaître devant le juge du 3e cabinet dès ce lundi, en vue d’une possible inculpation.

Cette affaire, qui mêle des intérêts financiers conséquents et des enjeux judiciaires complexes, continue d’alimenter les conversations dans les cercles judiciaires et au-delà. Nous suivrons de près son évolution pour vous tenir informés des développements à venir.

Visite Présidentielle à Cap-Skiring : SEM Bassirou Diomaye Faye accueilli avec honneurs

Les images de l’arrivée du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à l’aéroport de Cap-Skiring témoignent de l’accueil chaleureux et des honneurs qui lui ont été rendus par les autorités civiles et militaires de la région.

Après son arrivée, le Président se rendra à Bignona pour une visite de courtoisie au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, qui célèbre aujourd’hui son Gamou annuel. Cette visite s’inscrit dans une tradition de respect et de reconnaissance envers les figures religieuses influentes du pays.

ARRESTATIONS DE DIRECTEURS DE PUBLICATION : LA PRESSE S’ÉRIGE EN BOUCLIER

L’affectation du Général Kandé en Inde a suscité une vive polémique après la publication d’un article sur le site d’information Afrique Confidentielle, exploité par de nombreux quotidiens. Cette affaire a conduit à l’interpellation de Pape Moussa Touré, Directeur de Publication du quotidien TRIBUNE, cueilli par la Gendarmerie ce matin pour être entendu à la section de recherches.

Cette arrestation a provoqué une vive réaction au sein de la communauté journalistique. Ibrahima Lissa Faye a exprimé son indignation sur sa page Facebook, rappelant l’importance de la liberté de la presse. Il a écrit :


« ATTENTION ATTENTION ATTENTION. Nous pensions avoir dépassé ce stade. Ousmane SONKO, vous ne nous aviez pas promis ça. La liberté de la presse est sacrée. Personne, ni une autorité, ni un État ne peut la brider. La CAP surveille et ne tardera pas à réagir. »

Pape Moussa Touré a été relâché tard dans la nuit, mais il devra revenir ce vendredi pour la suite de son audition. Dans la même dynamique, un autre journaliste, Mouhamed Gueye, Directeur de Publication du journal LE QUOTIDIEN, a également été convoqué par la section de recherches ce vendredi matin. Cette convocation a suscité la réaction de Madiambal Diagne, qui a apporté son soutien à Gueye et à la rédaction du Quotidien. Depuis l’étranger, Diagne a déclaré :

« Depuis l’étranger où je me trouve, j’apporte mon soutien à Mohamed Gueye et à toute la rédaction du Quotidien. Je renouvelle ma confiance à mon Dirpub. Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes. Sans doute qu’on n’aurait pas besoin de choper M. Gueye seul! »

Ces interpellations remettent sur le devant de la scène le débat sur la liberté de la presse au Sénégal. De nombreux observateurs et professionnels des médias s’inquiètent de ces actions, perçues comme des tentatives de restriction de la liberté d’expression et d’information. Ils appellent à une vigilance accrue et à une défense rigoureuse des droits des journalistes.

La situation reste tendue, et l’issue de ces convocations sera scrutée de près par les défenseurs de la liberté de la presse et les observateurs de la scène politique sénégalaise.


Mouhamadou Cissé

Intégration du Sénégal à l’AES : La Réponse Ferme de Bassirou Diomaye Faye

Lors de sa visite officielle au Mali ce jeudi 30 mai, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a clarifié la position de son pays concernant une éventuelle adhésion à l’Alliance des États du Sahel (AES), également connue sous le nom de Liptako-Gourma. Accueilli par son homologue malien, Assimi Goïta, les deux chefs d’État se sont rendus au palais de Koulouba pour des discussions approfondies. À l’issue de cette rencontre, Bassirou Diomaye Faye a répondu aux questions des journalistes, abordant notamment la possibilité d’une intégration du Sénégal à l’initiative sahélienne.

« Cela n’est pas à l’ordre du jour », a affirmé le chef de l’État sénégalais. « Comme je vous l’ai dit, je ne désespère pas de voir la CEDEAO repartir sur de nouvelles bases qui nous éviteraient la situation que nous traversons aujourd’hui. Tant que nous sommes dans cet élan, je considère qu’il nous faut travailler au sein de la CEDEAO avec les différentes parties prenantes pour voir comment réconcilier les positions. Mais le Sénégal n’est pas à l’étude pour rejoindre un ensemble quel qu’il soit ».

Pour rappel, l’Alliance des États du Sahel (AES) est un pacte de défense mutuelle conclu entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso le 16 septembre 2023. Cet accord a été signé à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger, événement contre lequel la CEDEAO avait menacé d’intervenir militairement.

La déclaration de Bassirou Diomaye Faye souligne l’engagement du Sénégal à maintenir son implication au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le président sénégalais a réitéré sa conviction que la CEDEAO peut encore jouer un rôle crucial en tant qu’organisation régionale, capable de surmonter les défis actuels et de promouvoir la stabilité et la coopération dans la région.

En précisant que l’adhésion à l’AES « n’est pas à l’ordre du jour », Bassirou Diomaye Faye marque une position de prudence et de fidélité aux principes de la CEDEAO. Cette position reflète également une volonté de travailler à la réconciliation des positions au sein de cette organisation, plutôt que de chercher des alternatives qui pourraient fragmenter davantage la coopération régionale.

La visite de Bassirou Diomaye Faye au Mali et ses déclarations concernant l’AES témoignent de la complexité des relations régionales en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal, sous la direction de son président, semble déterminé à jouer un rôle constructif au sein de la CEDEAO, tout en restant ouvert aux dialogues et aux initiatives qui peuvent renforcer la paix et la sécurité dans la région.

ledakarois.sn

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°189 – du 31/05/2024

🔴 ARRESTATIONS DE DIRECTEURS DE PUBLICATION : LA PRESSE S’ÉRIGE EN BOUCLIER
🔴 Coopération Bilatérale : Le Sénégal attendu de recevoir 100 Milliards de FCFA avant fin 2024

🔴 Primes des Lions : La Ministre des Sports propose de changer la règle
🔴 Foot-Cameroun : Samuel Eto’o présente ses excuses et maintient Marc Brys

URGENT – Après une longue absence sur les réseaux sociaux : Ousmane Sonko réapparaît avec un discours percutant

Ousmane Sonko, leader politique influent au Sénégal, a fait son grand retour sur les réseaux sociaux après une période de silence prolongée. Dans un discours percutant, il a abordé des sujets brûlants et livré ses perspectives sur l’actualité nationale.

Sonko, connu pour ses prises de position fortes, a touché à des thèmes variés, allant de la situation économique du pays aux récentes décisions gouvernementales. Cette réapparition suscite déjà de vives réactions parmi ses partisans et les observateurs politiques.

Nous vous tiendrons informés des développements ultérieurs et des retombées de cette intervention.

ERRATUM : Le Dakarois Quotidien a eu à reprendre une information dans la bonne…

Le Dakarois Quotidien a eu à reprendre une information dans la bonne foi qu’elle émane d’un média de confiance comme Confidentiel Afrique. Mais à sa grande surprise, l’organe a vu qu’il a lui aussi été victime de manipulations. Nous nous en excusons face à nos lecteurs et aux autorités concernées.
Par contre, il s’agit bien du site d’information Afrique Confidentielle différent de Confidentiel Afrique qui est l’auteur de l’information en question.

In extenso, la note du Directeur de Confidentiel Afrique, Chérif Aïdara.

Communiqué

Un post d’un article est attribué à Confidentiel Afrique. Je précise à l’endroit de tous les lecteurs que Confidentiel Afrique que je dirige avec mon équipe rédactionnelle, n’a jamais réalisé ou publié sur son site Web un article qui évoque la nomination du Général Kandé à New Dehli. Beaucoup de fidèles lecteurs et de collègues m’interpellent depuis 20h sur ce sujet. Une publication qui se respecte doit avoir un ours précis avec les noms de l’équipe de journalistes et le lieu du siège avec la signature des auteurs. CONFIDENTIEL AFRIQUE qui fait 13 millions de lecteurs est connu pour sa notoriété, sa crédibilité et son influence dans le champ médiatique sénégalais et panafricain.

Hausse du prix du riz : Réfutation des allégations par le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar

Ces derniers jours, des murmures inquiétants sur une augmentation du prix du riz au Sénégal ont suscité des préoccupations parmi les consommateurs. Cependant, le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar, Amadou Touba Niane, est intervenu pour démystifier ces rumeurs et apporter des clarifications importantes.

Dans une interview accordée à Sud Quotidien, Amadou Touba Niane a catégoriquement nié toute hausse significative du prix du riz. Selon lui, le coût d’une tonne de riz brisé non parfumé varie actuellement entre 360 000 et 370 000 FCFA. Cette fourchette de prix représente même une légère baisse par rapport aux 380 000 FCFA enregistrés le mois précédent.

Les affirmations de Niane sont étayées par Moustapha Tall, un importateur de riz, qui a corroboré l’absence d’augmentation des prix malgré la rareté de certaines variétés sur le marché local. Tall attribue cette rareté au retard dans le paiement d’une subvention de 25 000 FCFA par tonne aux importateurs. Ce retard dissuade les importateurs d’accroître leurs stocks en raison des charges supplémentaires qu’il engendre.

Ainsi, les déclarations du Chef du Service Régional du Commerce de Dakar et de l’importateur de riz réfutent les allégations selon lesquelles les grossistes auraient augmenté les prix du riz. Leurs explications rassurent les consommateurs quant à une éventuelle augmentation généralisée des prix de cette denrée alimentaire essentielle au Sénégal.

Les révélations choc sur la gestion de l’Ex-DG de la Sonacos : Un griot payé 1,5 Million par mois

Ndane Diagne a pris les rênes de la Sonacos en remplacement de Kibily Touré. Le nouveau directeur général, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de gestion, hérite d’une entreprise confrontée à de graves difficultés financières. C’est du moins l’affirmation des membres du Collectif des délégués du personnel, qui se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mercredi 29 mai.

Les représentants des travailleurs, relayés par le journal L’AS, ont accusé l’ex-directeur général Kibily Touré d’avoir empiré la situation de l’entreprise par des embauches coûteuses et injustifiées. « La Sonacos traverse des moments très difficiles et malgré ces difficultés, le directeur général sortant, Kibily Touré, s’est permis de faire des embauches avec des sursalaires sans commune mesure, allant de 300 000 à 900 000 francs CFA pour son cabinet composé de huit membres. Ces membres sont essentiellement des proches et même son griot personnel », a déclaré le secrétaire général de la section Louga du Collectif.

Le secrétaire général a en outre révélé que le griot de Kibily Touré bénéficiait de per diem s’élevant à 1,5 million de francs CFA par mois, une somme exorbitante qui a contribué à gonfler la masse salariale de l’entreprise déjà en difficulté.

Face à cette situation, les travailleurs de la Sonacos exhortent le nouveau directeur général Ndane Diagne à poursuivre le programme déjà établi pour relancer les activités dans toutes les usines de la société. Ils espèrent que ces efforts permettront de remettre la Sonacos sur les rails et de surmonter les défis financiers actuels.

Cette révélation soulève des questions sur la gestion passée de l’entreprise et met en lumière la nécessité d’une gouvernance plus rigoureuse et transparente. Les travailleurs attendent de leur nouveau directeur qu’il prenne des mesures décisives pour éviter de tels abus à l’avenir et pour assurer une gestion saine des ressources de l’entreprise.

L’espoir est que sous la direction de Ndane Diagne, la Sonacos puisse se redresser et redevenir une entreprise prospère, au service de l’économie nationale et des intérêts de ses employés.

Tragédie au CEM de Bambilor : Un élève perd la vie après une bagarre

Une tragédie a frappé le CEM de Bambilor, où un élève de la classe de 4ème C a perdu la vie à la suite d’une bagarre survenue mardi dernier. Selon les informations disponibles, le jeune F. D, touché à la tête lors de l’altercation, est malheureusement décédé ce matin après avoir été plongé dans le coma depuis son évacuation à l’hôpital.

Cette terrible nouvelle a plongé l’établissement scolaire dans l’émoi et la consternation, menant à la suspension des cours jusqu’à nouvel ordre par les autorités éducatives locales. Les élèves, les enseignants et les parents sont profondément bouleversés par cet événement tragique.

La gendarmerie a rapidement réagi en arrêtant l’auteur présumé de cet acte, afin de mener une enquête approfondie sur les circonstances de cette altercation fatale. Les autorités ont également appelé à la retenue et à la vigilance, soulignant l’importance de la résolution pacifique des conflits au sein de la communauté éducative.

Cette perte inimaginable rappelle l’urgence de promouvoir un climat de sécurité et de respect au sein des écoles, où les élèves devraient se sentir protégés et soutenus dans leur parcours d’apprentissage. En ces moments difficiles, la communauté éducative de Bambilor se serre les coudes pour soutenir la famille endeuillée et chercher des réponses à cette tragédie.

Visite du Président Bassirou Diomaye Faye en Afrique de l’Ouest : Bamako et Ouagadougou au Programme

Dans le cadre de la poursuite de ses visites dans les pays de la sous-région ouest-africaine, le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce jeudi 30 mai 2024 pour se rendre à Bamako et à Ouagadougou.

Ces visites au Mali et au Burkina Faso s’inscrivent dans une dynamique de renforcement des liens historiques de bon voisinage, d’amitié fraternelle, de solidarité et de coopération multiforme.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°188 – du 30/05/2024

🔴 SONKO S’ARROGERAIT DES PRÉROGATIVES MILITAIRES DE DIOMAYE : LE DANGER GUETTE LES RANGS ?
🔴 Annulation de la Dette Fiscale des Médias : Précisions d’Ibrahima Lissa Faye

🔴 Transfert : Sadio Mané se rapproche d’un Club de Liga !
🔴 Altercation entre Marc Brys et Samuel Eto’o : Le technicien belge réagit

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 29 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 29 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur le lancement des Assises de la Justice et sur la Journée du Dialogue national qu’il a présidés.

Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à considérer le dialogue comme méthode de travail préventive et efficace pour asseoir la paix, la stabilité sociale et l’appropriation par les populations des politiques publiques, gage de la relance économique.

Il a réitéré, à cet égard, son engagement à œuvrer sans relâche pour un Sénégal juste et transparent, ancré dans ses valeurs séculaires et réconcilié avec ses institutions.

Le Président de la République a ainsi indiqué qu’il attache particulièrement du prix au respect de la souveraineté du peuple sénégalais qui passe par la promotion d’une justice de référence, exemplaire et irréprochable, exclusivement rendue au nom du Peuple.


Dès lors, il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Justice, de veiller avec le Facilitateur qu’il a désigné, les Présidents des commissions et sous-commissions, au bon déroulement des Assises de la Justice dont les conclusions et recommandations feront l’objet d’un examen bienveillant et pragmatique, ainsi que d’un suivi approprié par le pouvoir exécutif.

Evoquant la célébration de la Journée mondiale de l’environnement prévue le 05 juin 2024, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à vulgariser la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du PROJET.

Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique de veiller, en relation avec les Forces de Défense et de Sécurité et les services compétents de l’Etat, à la préservation et à la gestion optimale des ressources naturelles forestières et de la biodiversité.

Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a invité le Ministre en charge de l’Environnement à accorder une attention particulière à la gestion du Parc national du Niokolo-Koba. La même priorité, a-t-il fait savoir, doit être accordée à la modernisation de l’organisation et du fonctionnement de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols et de la Direction des Parcs nationaux.

Le Président de la République a demandé, en outre, au Ministre en charge de l’Environnement, de travailler avec les Ministres en charge de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Assainissement, à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement.

Il a invité, dans ce sens, le Gouvernement à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie.
A ce sujet, le Chef de l’Etat a engagé le Premier Ministre à initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquentes.

Dans le même élan, il a indiqué la nécessité pour chaque ministère, d’initier, sous la supervision du Premier Ministre, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations notamment des jeunes.

Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du Gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage.

Enfin, le Chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation axée sur un thème spécifique et pilotée par le Ministère compétent.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays.

Il a relevé que les mesures mises en œuvre par le Gouvernement n’ont pas permis à ce jour de mettre fin à ce fléau, malgré les risques d’une catastrophe environnementale et écologique.
Face à cette situation, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’organisation prochaine d’une rencontre interministérielle sur ce dossier.

Dans cette perspective, il a souligné l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques.

Il a également relevé l’importance attachée au suivi de l’activité minière dans les zones concernées. Le Premier Ministre a, par ailleurs, rappelé aux Ministres l’impérieuse nécessité de veiller au strict respect des dispositions encadrant la circulation des correspondances administratives.

Il a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de mettre en place, dans les plus brefs délais, une équipe pluridisciplinaire chargée, d’une part, de procéder à l’évaluation du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) arrivé à terme et, d’autre part, de proposer un nouveau programme articulé autour du PROJET et conforme aux enjeux de l’heure. Le Premier Ministre a aussi rappelé les diligences à mettre en œuvre dans le cadre de l’exécution des plans d’action d’urgence des départements ministériels.
Il a clos sa communication en réitérant l’importance à attacher, par les Ministres chargés des Affaires étrangères et des transports aériens, au suivi étroit de la mise en œuvre des décisions prises lors de la réunion interministérielle consacrée au prochain pèlerinage à La Mecque, en particulier concernant le transport aérien depuis Dakar.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

  • Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le point sur la situation internationale ;
  • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rendu compte de l’état de préparation de la Journée nationale de nettoiement et les actions de prévention des inondations.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Le Contrôleur général Mame Seydou NDOUR, précédemment Directeur de la Police de l’air et des frontières est nommé Directeur général de la Police nationale, en remplacement de l’Inspecteur général de Police Seydou Bocar YAGUE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Aliou CISS, Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, précédemment Directeur général adjoint de l’Administration pénitentiaire est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire en remplacement du Colonel Abdoulaye DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Khalifa Ababacar SARR, Ingénieur en géomatique et Spécialiste en gestion des déchets solides et assimilés, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion des Déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.

Abdoulaye Wade, une figure incontournable de l’histoire du Sénégal, célèbre ses 98 ans

Aujourd’hui, le 29 mai 2024, marque un jour de célébration pour le Sénégal, car c’est le 98e anniversaire de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. Né en 1926 à Kébémer, cet avocat et homme politique a laissé une empreinte indélébile sur l’histoire de son pays, avec 26 ans d’opposition et 12 ans de pouvoir (2000-2012).

Reconnu comme un brillant intellectuel et un fervent défenseur des libertés démocratiques, Abdoulaye Wade a joué un rôle majeur dans la vie politique sénégalaise. Son influence perdure même s’il est moins présent dans l’espace public, ses positions et directives continuant à marquer les esprits.

En formant plusieurs générations d’hommes politiques, y compris son successeur Macky Sall, Abdoulaye Wade a laissé un héritage politique durable. Son fils, Karim Wade, a hérité des rênes du Parti démocratique sénégalais (PDS), fondé par son père en 1974, perpétuant ainsi la tradition politique de la famille.

À l’occasion de son anniversaire, le Sénégal rend hommage à Abdoulaye Wade, une figure emblématique qui a façonné l’histoire politique du pays et dont l’influence perdure encore aujourd’hui.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°187 – du 29/05/2024

🔴 ASSISES NATIONALES POUR UNE JUSTICE ÉQUITABLE : DIOMAYE ANNONCE DES RÉFORMES RÉALISTES
🔴 ABSENCE DE SUBVENTION : LE PRIX DU RIZ NON PARFUMÉ PASSE DE 350 À 500 F CFA
🔴 ARRESTATION DE DORO GAYE : LES RÉVÉLATIONS DE L’ENQUÊTE

🔴 Sénégal vs RD Congo au Stade Abdoulaye Wade : Les prix des billets dévoilés
🔴 Amir Abdou, coach de la Mauritanie :‘’Nous pourrons être à la hauteur face au Sénégal’’

Diffamation : Bah Diakhaté à nouveau en garde à vue au commissariat du Plateau

Ce mardi 28 mai 2024, l’activiste Bah Diakhaté a été auditionné à la Division des Investigations Criminelles (DIC) avant d’être placé en garde à vue pour de nouvelles accusations de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs. Ces nouvelles charges font suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup, représentant de l’organisation And Sam Jikko Yi. Diakhaté passera la nuit au commissariat du Plateau et devrait être déféré devant le procureur de la République ce mercredi.

Cette nouvelle garde à vue s’inscrit dans une série de démêlés judiciaires pour Bah Diakhaté. La veille, il avait comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des accusations d’offense au Premier ministre et de diffusion de fausses nouvelles. Lors de cette audience, le parquet avait requis une peine de six mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 100 000 francs CFA. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré et le verdict est attendu pour le 3 juin prochain.

Ababacar Mboup, dans sa plainte, accuse Bah Diakhaté de diffuser des propos diffamatoires et contraires aux bonnes mœurs. Les détails spécifiques de ces propos n’ont pas été entièrement dévoilés, mais il est clair que la nature de ces accusations a suffi à justifier la mise en garde à vue de l’activiste. Mboup, figure de proue de l’organisation And Sam Jikko Yi, a exprimé à plusieurs reprises son mécontentement face aux actions et déclarations publiques de Diakhaté, qu’il considère comme nuisibles et infondées.

L’avocat de Bah Diakhaté, Me Amadou Sall, a fermement défendu son client en arguant que Diakhaté agit en tant que lanceur d’alerte. Selon Me Sall, son client révèle des informations d’intérêt public et devrait être protégé par la loi sur les lanceurs d’alerte récemment promulguée par le président Bassirou Diomaye Faye. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés », a déclaré Me Sall, insistant sur le rôle crucial que jouent les lanceurs d’alerte dans une démocratie.

Si Bah Diakhaté est reconnu coupable des charges de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs, il pourrait faire face à des sanctions supplémentaires en plus de celles requises lors de son procès initial. Les implications pour Diakhaté sont graves, car une condamnation pourrait non seulement entraîner une peine de prison mais aussi une atteinte à sa réputation et à son influence en tant qu’activiste.

La société civile et diverses organisations de défense des droits de l’homme suivent de près les développements autour de Bah Diakhaté. Plusieurs d’entre elles ont déjà exprimé leur inquiétude quant à ce qu’elles perçoivent comme une tentative de réduire au silence un critique vocal du gouvernement. Des manifestations pacifiques et des campagnes sur les réseaux sociaux ont été organisées pour soutenir Diakhaté et demander une plus grande transparence et équité dans les procédures judiciaires à son encontre.

Bah Diakhaté, figure emblématique de l’activisme au Sénégal, se retrouve une fois de plus au cœur d’une tempête judiciaire. Tandis qu’il passe la nuit en garde à vue au commissariat du Plateau, l’attention se tourne vers les prochains développements judiciaires. La communauté attend avec impatience le verdict de son procès initial prévu pour le 3 juin, tout en gardant un œil vigilant sur les nouvelles accusations de diffamation qui pourraient encore compliquer sa situation déjà précaire.

La Police Nationale éclaircit les accusations de corruption impliquant des Policiers et la fille de Mansour Faye

La Police nationale a tenu à rétablir la vérité suite à des informations publiées dans le quotidien « BÉS Bi-LE JOUR » et sur le site seneweb.com concernant une présumée corruption impliquant des policiers. Un communiqué officiel a été diffusé pour clarifier les faits autour de l’affaire impliquant la fille de Mansour Faye, Aïssatou Faye.

Selon le communiqué de la Police nationale, le commissariat urbain de Kébémer a reçu, le 25 avril 2024, une plainte de Mme Aïssatou Faye, affirmant avoir été victime d’une extorsion de fonds de 300 000 F CFA par des policiers le 23 avril 2024. Lors de son audition, Mme Faye a indiqué que lors d’un contrôle de routine, les agents ont découvert en sa possession une somme de 21 000 000 F CFA.

Mme Faye a déclaré que les policiers lui ont signifié qu’elle n’avait pas le droit de circuler avec un tel montant d’argent. Sous la menace d’une éventuelle poursuite pénale, les agents auraient extorqué 300 000 F CFA de la jeune femme.

Les investigations menées par le chef de service ont permis d’identifier les deux policiers impliqués, qui ont admis avoir reçu l’argent, mais ont soutenu que la somme leur avait été remise de manière gracieuse.

Face à ces accusations, la Police nationale a pris des mesures disciplinaires sévères. Les deux agents de police ont été relevés de leurs fonctions et placés en salle de discipline. La Police nationale a souligné l’importance de maintenir l’intégrité et la confiance du public envers les forces de l’ordre.

Cette affaire intervient dans un contexte de sensibilisation accrue à la corruption et aux abus de pouvoir. Les mesures prises par la Police nationale visent à renforcer la transparence et à montrer que de tels comportements ne seront pas tolérés.

Le traitement de cette affaire est suivi de près par l’opinion publique, d’autant plus que la présumée victime est la fille d’une personnalité publique, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à l’enquête et aux mesures prises.

La Police nationale réitère son engagement à faire respecter la loi et à agir avec impartialité, quel que soit le statut ou les relations des personnes impliquées.

Communiqué

Cérémonie d’ouverture des Assises de la Justice : Bassirou Diomaye Faye appelle à une refondation inclusive et participative du système judiciaire

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a inauguré ce mardi les Assises de la Justice, un événement clé de la journée du Dialogue national, au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD). Dans son discours d’ouverture, le Président Faye a mis l’accent sur la nécessité d’une approche inclusive et participative pour la refondation du système judiciaire sénégalais, tout en avertissant contre la tentation de transformer ce processus en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables.

« Notre système judiciaire a besoin d’une profonde refondation que seule une approche inclusive permettra de réussir », a déclaré le Président. « Œuvre collective, démarche participative et exercice de consensus, voilà le triptyque qui doit guider notre action », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’importance de la collaboration et de l’implication de tous les acteurs concernés.

Le Président Faye a insisté sur l’importance de ne pas transformer ces assises en un procès en inquisition : « Il ne s’agit pas d’ouvrir un procès en inquisition pour désigner un ou des coupables à jeter aux orties. » Il a appelé les participants à adopter une attitude constructive et à éviter les accusations stériles, favorisant plutôt un débat lucide et serein pour examiner en profondeur les forces et les faiblesses du système judiciaire.

Selon le Président, « il est donc question de tenir un débat lucide et serein, posé et apaisé pour ausculter notre système judiciaire, identifier ses forces et faiblesses et rechercher ensemble les solutions aptes à refonder son fonctionnement et à améliorer ses performances. » Cette approche, selon lui, est essentielle pour garantir que les réformes aboutissent à un système judiciaire plus efficace, transparent et équitable.

Les Assises de la Justice visent à rassembler divers acteurs, dont des représentants du gouvernement, des professionnels de la justice, des membres de la société civile et des citoyens, pour discuter des réformes nécessaires. Les thèmes abordés incluront le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention et la réinsertion sociale des détenus, ainsi que la prise en charge des enfants en conflit avec la loi.

Le Président Faye a également souligné l’importance de ces discussions pour la démocratie et la gouvernance du Sénégal. « En faisant le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité et un projet plébiscité par les Sénégalais, nous perpétuons une tradition bien sénégalaise d’attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie », a-t-il affirmé.

Les travaux des Assises de la Justice, qui se poursuivront jusqu’au 4 juin, devraient déboucher sur des recommandations concrètes pour la modernisation et l’amélioration du système judiciaire sénégalais, avec l’objectif de garantir une justice accessible et équitable pour tous.

Corruption présumée de Policiers : La fille de Mansour Faye arrêtée puis relâchée

L’affaire risque de faire grand bruit. Après l’arrestation du fils d’Idrissa Seck, Abdoulaye Seck, pour trafic de cocaïne présumé, une nouvelle révélation secoue le Sénégal. Selon Bés Bi, la fille du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a également été arrêtée. Contrairement à Abdoulaye Seck, Aïssatou Faye a été rapidement relâchée.

L’incident remonte à quatre semaines, lors d’une opération routinière de fouille de son véhicule. Aïssatou Faye, connue pour avoir fait l’objet d’un reportage de BBC Afrique en 2022 pour sa ferme de 50 vaches, a été interpellée par deux policiers de la circulation qui ont découvert des dizaines de millions de francs CFA dans son véhicule. Selon certaines sources, il s’agirait de 25 millions de francs CFA, bien que d’autres affirment que la somme était encore plus importante.

Face à cette situation, Aïssatou Faye aurait tenté de se tirer d’affaire en proposant une forte somme d’argent aux deux agents, qui auraient accepté l’offre. Prise de panique, elle a rapidement informé son père, l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de la situation.

Mansour Faye a ensuite contacté les autorités policières pour signaler l’incident. Les deux agents ont été suspendus et risquent la radiation, tandis que la corruptrice présumée ne fait l’objet d’aucune enquête, selon Bés Bi.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion de la corruption au sein de la police et sur l’égalité de traitement devant la loi, d’autant plus que Aïssatou Faye semble bénéficier d’une impunité en raison de ses connexions familiales. La situation est suivie de près par les observateurs, qui attendent des mesures claires et équitables de la part des autorités.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°186 – du 28/05/2024

🔴 ACCUSANT SONKO DE TROMPERIE SUR SON PATRIMOINE : BAH DIAKHATÉ BRANDIT UN ACTE DE PROPRIÉTÉ DE 100 MILLIONS F CFA
🔴 Escroquerie foncière : L’homme d’affaires Doro Gueye arrêté !

🔴 Éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : Les Lions du Sénégal prêts à affronter la RD Congo et la Mauritanie
🔴 UFOA-A – Foot féminin : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la finale

Escroquerie foncière : L’homme d’affaires Doro Gueye arrêté !

Selon Dakaractu, l’homme d’affaires Doro Gaye a été interpellé ce lundi par la Section de recherches de la gendarmerie suite à une rocambolesque affaire foncière dans laquelle il serait impliqué. Au moment où ces lignes sont écrites, il fait face aux enquêteurs pour un interrogatoire.

Nous y reviendrons

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao : Me El Hadj Diouf dénonce un « procès de la honte » pour Ousmane Sonko

Le procès de l’activiste Bah Diakhaté continue de susciter des débats animés au tribunal de Dakar. Lors de sa plaidoirie, l’avocat Me El Hadj Diouf a vivement critiqué la démarche du parquet et l’impact de cette affaire sur la figure politique d’Ousmane Sonko. « L’homosexualité fait partie des actes contre nature. Il est puni par le code pénal sénégalais. Ce procès est le procès de la honte pour Ousmane Sonko. Ça ne l’honore pas. « Lou yeungal Gal. Bah Diakhaté mo yeungal gal gui ». Dans ce pays, il y a des intouchables », a-t-il déclaré devant le juge.

Selon Me El Hadj Diouf, le parquet a commis une erreur en poursuivant injustement les prévenus. « Quand un maître des poursuites se trompe, alors c’est grave. Car c’est lui qui est le garant de la liberté. Le Premier ministre n’a aucune prérogative spéciale. Au Sénégal, nous avons un président auprès du Premier ministre. En réalité, on a voulu punir Bah Diakhaté pour qu’il se taise. Condamnez-le à 1000 ans, il va continuer à parler !», a-t-il martelé.

En ce qui concerne l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, Me El Hadj Diouf a souligné l’absence de fondement solide pour les poursuites engagées contre lui. « Imam Ndao a donné une leçon à Sonko et cette leçon dérange. Aujourd’hui, je les prends pour des victimes », a-t-il argumenté, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de museler des voix dissidentes.

Le procès, marqué par des échanges houleux et des positions tranchées, a été mis en délibéré au 3 juin 2024, suite à la demande de liberté provisoire introduite par la défense. L’affaire reste un point de friction dans le paysage politique sénégalais, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions continuent de provoquer de vives réactions.

Nouvelle plainte contre Bah Diakhaté : Le Procureur confie l’enquête à la DIC

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a saisi la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup contre Bah Diakhaté. Cette plainte, déposée le 23 mai, accuse Diakhaté de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup, ancien coordonnateur d’And Samm Jikko, a déclaré : « Actuellement, je suis dans les locaux de la DIC, sur convocation du commissaire principal Adramé Sarr, concernant la plainte déposée contre Bah Diakhaté pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Il devra apporter les preuves de ses allégations ou faire face à la rigueur de la loi. Ceux qui invoquaient l’amnistie, allez chercher autre chose. »

La plainte de Mboup repose sur une publication de Bah Diakhaté sur Facebook, datée du 2 février 2022. Diakhaté y écrivait : « De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : ‘Je reviendrai dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi’. »

Mboup affirme que ces accusations sont totalement fausses et relèvent de la diffusion de fausses nouvelles, une infraction définie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Cet article stipule que « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers » est punissable.

De plus, Mboup considère ces déclarations comme une diffamation, punissable selon l’article 258 du Code pénal, qui stipule que « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation ».

La DIC, sous la direction du commissaire principal Adramé Sarr, a entamé l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Les développements à venir seront suivis de près par ledakarois

ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »

Dans un paysage politique où les intérêts partisans et les luttes de pouvoir peuvent parfois éclipser les préoccupations véritables du peuple, une voix émerge comme un phare dans la tempête : celle du Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop. Son intervention lors de l’émission « Grand Jury » de la radio privée RFM, le dimanche 26 mai 2024, a marqué un tournant dans le débat politique sénégalais, révélant un homme déterminé à défendre les principes de gouvernance responsable et de justice sociale.

Abdoulaye Makhtar Diop n’a pas mâché ses mots envers l’ancien président Macky Sall. Accusant ce dernier d’avoir « perdu le sens de l’État », le Grand Serigne a souligné les actions pernicieuses qui ont émaillé la présidence de Sall, notamment ses tentatives de manipuler le processus électoral pour reporter l’élection présidentielle. Cette critique cinglante, bien que courageuse, reflète le profond désir de M. Diop de défendre les institutions démocratiques du Sénégal contre toute forme d’ingérence ou de manipulation politique.


Mais l’intervention d’Abdoulaye Makhtar Diop ne s’est pas limitée à la critique de l’ancien président. Elle a également comporté une mise en garde ferme envers le nouveau régime dirigé par Bassirou Diomaye Faye. L’appel pressant du Grand Serigne à une gouvernance responsable et à une approche pragmatique des affaires de l’État témoigne de sa volonté de voir le Sénégal progresser sur la voie du développement et de la prospérité pour tous ses citoyens.


Au-delà des mots, Abdoulaye Makhtar Diop a également formulé des recommandations concrètes pour améliorer la gouvernance du pays. Il a insisté sur l’importance pour le nouveau gouvernement de faire preuve de transparence et d’intégrité dans la gestion des finances publiques, mettant en lumière les scandales de corruption qui ont ébranlé la confiance du peuple sénégalais dans ses dirigeants.


Mais ce qui distingue véritablement Abdoulaye Makhtar Diop, c’est son engagement envers les plus démunis de la société. En tant que principale autorité coutumière de Dakar, le Grand Serigne a toujours été un défenseur infatigable des droits des citoyens ordinaires. Sa réclamation d’une réforme foncière urgente pour mettre fin à l’accaparement des terres par une élite privilégiée témoigne de son engagement envers la justice sociale et l’égalité des chances pour tous.


Dans un paysage politique souvent marqué par la polarisation et les intérêts partisans, Abdoulaye Makhtar Diop émerge comme une figure inspirante de la conscience politique. Sa critique courageuse et ses appels à une gouvernance responsable résonnent comme un appel à l’action pour un Sénégal plus juste, plus transparent et plus prospère pour tous ses citoyens. En cette période de défis et d’incertitudes, la voix du Grand Serigne de Dakar résonne comme un phare dans l’obscurité, guidant le peuple sénégalais vers un avenir meilleur.


LEDAKAROIS

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°185 – du 27/05/2024

🔴 ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »
🔴 ÉVICTION DE THIÈS DU 44e CONGRÈS DE L’AIMF : Réaction ferme du Dr Babacar Diop


🔴 BAL 2024 : L’AS Douanes se qualifie pour les Quarts de Finale
🔴 Ligue 1 : Teungueth FC Sacré Champion

ÉVICTION DE THIÈS DU 44e CONGRÈS DE L’AIMF : Réaction ferme du Dr Babacar Diop

La récente exclusion de la Ville de Thiès du 44ème Congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) à Lausanne a suscité une vive réaction de la part de ses représentants. Le maire de Thiès, Babacar Diop, a vigoureusement dénoncé cette exclusion, la qualifiant d’une insulte à l’histoire et à l’héritage de la ville dans la Francophonie. Cette réaction soulève des questions essentielles sur l’équité et la représentation au sein des organisations francophones internationales.

Pour le maire Babacar Diop, la non invitation de la ville de Thiès à cet événement est ressentie comme un affront. Thiès, une ville emblématique du Sénégal, a une histoire riche et prestigieuse dans la Francophonie. Elle est notamment connue pour avoir été le lieu où le regretté Léopold Sédar Senghor, premier maire de la ville et Père fondateur de la Francophonie, a débuté son engagement politique. L’omission de Thiès de cet événement majeur a été perçue comme une négation de son importance et de sa contribution à la Francophonie.


La réaction de l’édile de la vie met en lumière des questions profondes sur le fonctionnement de l’AIMF. Cette organisation, dont l’objectif est de promouvoir la coopération entre les villes francophones, est-elle réellement inclusive ? Les critères de participation et de représentation reflètent-ils fidèlement la diversité et la richesse des villes francophones à travers le monde ?, se demande Dr Babacar Diop. Il a souligné que certaines villes sont perçues comme étant de « première classe », tandis que d’autres sont reléguées au second plan. Cette hiérarchisation des villes francophones selon des critères souvent hérités de l’époque coloniale est profondément injuste et incompatible avec les valeurs de dignité et d’égalité prônées par la Francophonie moderne.


Face à cette exclusion et à ces inégalités persistantes, Babacar Diop a appelé à une réforme urgente de l’AIMF. Il a précisé l’importance de reconnaître et de valoriser toutes les villes francophones, quel que soit leur statut ou leur taille. « Le moment est venu de repenser le fonctionnement de l’AIMF, » a-t-il déclaré avec détermination. « Si aucun changement n’est opéré, la Ville de Thiès n’hésitera pas à quitter cette organisation. »


Malgré cette exclusion et ces défis, Thiès reste déterminée à défendre ses intérêts et à promouvoir son rayonnement dans la Francophonie. Babacar Diop a affirmé qu’il ne resterait pas silencieux face à une telle injustice et qu’il continuerait à se battre pour que la voix de Thiès soit entendue et respectée. Il a également appelé à la solidarité de toutes les villes francophones qui partagent ses préoccupations et son désir de réforme.


La réaction de Thiès à son exclusion de l’AIMF met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses villes francophones dans leur quête de reconnaissance et de représentation équitables. C’est une lutte pour l’émancipation et la dignité des villes francophones, une lutte qui transcende les frontières nationales et qui incarne les valeurs fondamentales de la Francophonie. En répondant avec fermeté et détermination, Thiès ouvre la voie à un dialogue plus profond et à une action concertée pour un avenir plus juste et plus inclusif pour toutes les villes francophones.


 Le Dakarois

Correction des Copies des Examens : Moustapha Guirassy Reprécise ses Propos

L’allusion faite aux enseignants qui corrigent des copies d’élèves en temps record est loin d’être une stigmatisation du comportement de ces enseignants. Je ne faisais que partager par empathie un message d’un enseignant relatant un épisode de sa vie de correcteur qu’il avait par la suite beaucoup regretté. Et par honnêteté intellectuelle, et pour son respect pour l’élève et l’école, il avait jugé opportun de partager ce message avec le ministre de l’Education que je suis.


Il déplorait dans ce message la charge excessive de correction de copies dans des délais extrêmement courts. Sous une aussi forte pression de temps, il ne pouvait dès lors garantir la rigueur, l’équité, la justice et l’impartialité dans l’exécution de la tâche de correcteur. Il craignait fort d’avoir ainsi causé du tort à certains élèves indépendamment de sa volonté.


Pour ma part, je n’ai aucun doute sur la conscience élevée des enseignants dans l’exercice du métier dont les contraintes et les exigences sont connues et reconnues par tous. Pour être du secteur, j’ai plusieurs fois eu la preuve que les enseignants dans leur écrasante majorité remplissaient en toutes circonstances, leurs obligations professionnelles. Ces enseignants travaillent dans des conditions difficiles et s’acquittent, sans broncher, de leurs obligations professionnelles. C’est justement pour faire le plaidoyer de ces agents de l’ombre, que j’ai évoqué dans une haute instance telle que celle du Conseil interministériel présidée par le PM, cet exemple donné par un enseignant lui-même et relatant les conditions précaires dans lesquelles il se trouvait pour corriger un nombre de copies énorme en peu de temps. Cela signifie tout simplement pour le ministre que je suis, que le déficit criard d’enseignants pourrait expliquer cette situation.


Par conséquent, il ne s’agit pas d’une stigmatisation, mais plutôt d’une plaidoirie pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Une mauvaise interprétation a donc amené certains à considérer que les enseignants sont responsables de cet état de fait. Mais mon rôle est de corriger en améliorant leurs conditions de travail qui passe par l’augmentation du nombre d’enseignants et de correcteurs aux examens. La justice et l’équité passent aussi par cette amélioration des conditions de travail.


Si nous voulons changer le système, aucun sujet ne doit être tabou. Discutons de tout dans un esprit positif et constructif pour progresser.


Chers enseignants, vous êtes au cœur de l’école et de sa transformation. Je suis avec vous. Nous sommes ensemble.

Mamadou Moustapha Mamba GUIRASSY
Ministre de l’Éducation nationale

Grande Marche de Protestation à Dakar en Solidarité avec la Palestine

Des milliers de personnes se sont rassemblées aujourd’hui dans les rues de Dakar pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien face à l’agression continue qu’il subit. Initiée par la communauté palestinienne à Dakar en partenariat avec l’Africaine de Médiation, de Gestion et de Règlement de Conflits (AMGRC) et l’Ambassade de l’Etat de Palestine, cette marche pacifique vise à faire entendre la voix des citoyens palestiniens et à dénoncer le massacre perpétré à Gaza.

Sous le slogan « La Libération du peuple Palestinien », les manifestants ont convergé du rond-point de la Rts vers la porte du 3e millénaire, brandissant des banderoles et scandant des slogans appelant à la fin de l’agression israélienne et à la justice pour le peuple palestinien. Parmi les participants se trouvaient non seulement des Palestiniens résidant à Dakar, mais aussi de nombreux Sénégalais venus exprimer leur soutien et leur solidarité.

L’objectif de cette marche est de sensibiliser la communauté internationale sur la situation critique à Gaza et dans d’autres régions de la Palestine occupée, où les civils continuent de subir des pertes tragiques. Les organisateurs de l’événement appellent à une action urgente de la part des gouvernements et des organisations internationales pour mettre fin à l’agression israélienne et garantir les droits fondamentaux du peuple palestinien, y compris le droit à l’autodétermination et à un État souverain.

Alors que la marche se déroulait dans un esprit de solidarité et de détermination pacifique, elle témoigne de la volonté de la communauté internationale de ne pas rester silencieuse face aux injustices et aux violations des droits de l’homme. Les organisateurs ont exprimé leur gratitude envers tous ceux qui ont participé à l’événement et ont appelé à maintenir la pression jusqu’à ce que la justice soit rendue pour le peuple palestinien.

Cette marche historique à Dakar reflète un mouvement mondial croissant de solidarité avec la Palestine et renforce l’appel à une action immédiate pour mettre fin à l’occupation et à l’oppression. En unissant leurs voix, les manifestants ont démontré que la quête de justice et de liberté pour le peuple palestinien reste une priorité essentielle pour tous ceux qui défendent les droits de l’homme et la dignité humaine.

Visite en Guinée : Le Président Bassirou Diomaye Faye et Le Général Mamadi Doumbouya rétablissent la grande commission mixte de Coopération

Lors de sa visite officielle en Guinée, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a rencontré son homologue, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, président de la République de Guinée. Cette rencontre, marquée par des échanges approfondis, a abouti à une décision significative : le rétablissement de la Grande Commission Mixte de Coopération entre les deux pays

Au cours de leurs entretiens, les deux chefs d’État ont examiné plusieurs questions d’intérêt commun, couvrant les domaines bilatéraux, sous-régionaux, régionaux et internationaux. Ils ont exprimé leurs regrets concernant la non-tenue des sessions de la Grande Commission Mixte de Coopération depuis 2008. En réponse, ils ont décidé d’organiser la 6e session de cette commission à Conakry en novembre 2024.

Pour assurer le succès de cette initiative, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ont donné des instructions claires à leurs ministres chargés des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine. Ces derniers sont désormais responsables de prendre toutes les dispositions nécessaires pour organiser cette session historique.

Les deux présidents ont également mandaté leurs gouvernements pour établir un partenariat stratégique visant à renforcer les relations économiques et commerciales entre leurs nations. Ce partenariat stratégique comprendra la collaboration avec leurs pairs pour la réalisation de projets et programmes au sein de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

En outre, les deux dirigeants ont souligné l’importance de promouvoir les échanges d’expériences et les bonnes pratiques dans divers domaines. Ceux-ci incluent la recherche et l’exploration des ressources naturelles, la gestion du cadastre minier, la gouvernance minière, les transports, l’agriculture, l’industrie, le contenu local et la formation.

Cette visite en Guinée marque une étape cruciale dans la revitalisation des relations entre le Sénégal et la Guinée. En rétablissant la Grande Commission Mixte de Coopération, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ouvrent la voie à une collaboration renforcée et mutuellement bénéfique, tout en posant les bases pour un avenir de développement durable et de prospérité partagée pour leurs nations respectives.

Arrêt des Bus Dakar Dem Dik en Banlieue : Les Syndicalistes pointent du doigt les Autorités et menacent de paralysie

Très remontée, la coordination des syndicats de la société nationale Dakar Dem Dik a tenu une conférence de presse ce vendredi 24 mai 2024, au siège de l’Organisation générale des travailleurs du Sénégal. Ils ont vivement dénoncé l’arrêt de la circulation des bus Dakar Dem Dik en banlieue sur l’itinéraire du Bus Rapid Transit (BRT).

Marc Fodé Tendeng et ses collègues ont exprimé leur ferme opposition à cette décision, accusant le Cetus et certains décideurs au sein de la société nationale DDD de vouloir neutraliser Dakar Dem Dik au profit d’un exploitant privé. Ils menacent de paralyser le système de transport si la situation ne revient pas à la normale dans les prochains jours.

« Nous sommes dans l’ère du transport multimodal, offrant plusieurs options aux voyageurs, selon leurs capacités financières et destinations. Comment compenser le désarroi de ces milliers de Sénégalais vivant au jour le jour, incapables de prendre le BRT ? Rien ne peut justifier la suppression de ces lignes sous prétexte d’une compensation financière qui ne peut combler les préjudices financiers et sociaux, » a déclaré Marc Fodé Tendeng, porte-parole de la coordination des syndicats.

La coordination des syndicats de DDD rappelle que la politique du nouveau régime vise un Sénégal souverain, juste et prospère. Supprimer ces lignes violerait le droit d’accès au service public de milliers de Sénégalais. Conformément aux recommandations du chef de l’État, ils demandent un audit rapide du système de gestion des sociétés publiques de transport, de Dakar Dem Dik, des parcs de bus, des ressources humaines, du modèle économique et de la gouvernance globale.

Ils dénoncent également une tentative de liquidation minutieuse de la société nationale de transport, DDD, par la suppression de plusieurs de ses lignes au profit du BRT, en violation totale de la convention de concession. Ce contrat devait améliorer le service et offrir plus d’options aux voyageurs, mais a été saboté par le Cetus et certains décideurs de DDD, selon Marc Fodé Tendeng.

Pour rappel, Dakar Dem Dik traverse de réelles difficultés matérielles et financières en raison d’un management décrié par les travailleurs. Cette situation a déclenché un mouvement de grève spontané le 29 avril dernier, conduisant à l’arrêt total du transport urbain et interurbain. Le ministre des Transports s’était alors déplacé pour s’enquérir de la situation et avait pris des engagements fermes pour résoudre les contentieux. Suite à cela, le mot d’ordre de grève a été levé et le service rétabli le 30 avril 2024.

Enfin, la coordination des syndicats appelle le ministre de tutelle à veiller à l’application de ces mesures pour éviter toute forme de mouvement de grève future pouvant affecter le bon déroulement du service. « Nous interpellons solennellement le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et notre ministre de tutelle El Malick Ndiaye à ne pas laisser passer ces forfaitures, pour l’équité et la justice pour tous les Sénégalais, » a conclu Marc Fodé Tendeng.

« Burkina Faso : Prolongation de la transition adoptée lors des assises nationales pour 5 Ans »

Les Assises nationales du Burkina Faso, réunissant toutes les forces vives de la nation, ont marqué une étape décisive ce 25 mai 2024 à Ouagadougou. Au cœur des délibérations, une décision historique a été prise : prolonger la transition pour une durée de cinq ans supplémentaires, soit 60 mois. Cette initiative reflète la volonté collective de consolider les fondements démocratiques et de favoriser une transition politique stable dans le pays.

Outre cette mesure phare, plusieurs autres décisions ont émergé de ces assises. Notamment, les dirigeants actuels, à savoir le président du Faso, le président de l’Assemblée législative de la transition (ALT) et le Premier ministre, seront désormais éligibles aux élections à venir. Cette ouverture démocratique vise à garantir une transition transparente et inclusive, où chaque citoyen a voix au chapitre.

Le capitaine Ibrahim Traoré, qui assume la présidence de la transition depuis le putsch de 2022, a apposé sa signature sur la nouvelle charte de la transition, actant ainsi l’engagement des autorités en faveur de ces mesures. Cette étape marque un pas significatif vers l’établissement d’institutions stables et légitimes, enracinées dans les aspirations démocratiques du peuple burkinabé.

Cette décision audacieuse ouvre la voie à une nouvelle ère de gouvernance participative et responsable, où la voix de chaque citoyen compte et où la stabilité politique est primordiale pour assurer le développement durable et l’épanouissement de la nation.

Forum Mondial pour l’Éducation 2024 : Le Sénégal à l’honneur pour son engagement en matière d’IA et de Développement Durable

Londres a accueilli la 20e édition du Forum Mondial sur l’Éducation, le plus grand rassemblement international d’acteurs de haut niveau de l’Éducation et de la Formation. Parmi les participants, le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Moustapha Mamba Guirassy, a représenté le pays aux côtés de 120 homologues venus de 110 pays différents. Cet événement, axé sur le thème « Encourager la compréhension de l’IA, renforcer les relations humaines et la résilience, et accélérer l’action climatique », a été une opportunité unique pour le Sénégal de mettre en avant ses initiatives et sa vision éducative.

La présence de la délégation sénégalaise à ce forum témoigne de l’engagement du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, à redonner une place centrale aux politiques éducatives dans la quête de souveraineté économique, agricole, industrielle et socioculturelle du pays. « Prendre part aux rencontres internationales qui redéfinissent les politiques éducatives est nécessaire et stratégique pour notre pays », a déclaré le ministre Guirassy. Cette participation permet au Sénégal de partager sa vision d’une société éducative inclusive et efficace, visant à former une nouvelle génération de citoyens prêts à relever les défis du développement durable, des sciences, des technologies, du numérique et de l’intelligence artificielle (IA).

Le forum a été une plateforme d’échanges fructueux sur des sujets cruciaux pour l’avenir de l’éducation. Le ministre Guirassy a rencontré plusieurs personnalités influentes, dont l’envoyé spécial du Premier ministre britannique en matière d’éducation et le directeur général du British Council. Les discussions ont porté sur l’intégration de l’IA dans l’éducation, les enjeux climatiques et le développement durable. Le ministre a souligné l’importance de l’innovation et la centralité des enseignants dans le contexte de transformation systémique. « Les enseignants doivent être au cœur des défis de transformation. Ils doivent non seulement comprendre et être formés aux enjeux actuels, mais aussi savoir les transmettre », a-t-il affirmé.

En marge du forum, la délégation sénégalaise a également rencontré la délégation de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO). Lors de cette intervention, le ministre Guirassy a mis en avant la tragédie vécue par les enfants de Palestine, appelant les pays membres de l’ICESCO à adopter une résolution pour soutenir ces enfants et la Palestine.

Fidèle à ses engagements d’associer les syndicats dans ses initiatives, le ministre Guirassy avait invité le syndicat G7 à faire partie de la délégation. Monsieur Dame Mbodj a ainsi participé à cette première sortie internationale. « Ce n’est pas un engagement concerté, mais une initiative que j’ai prise librement pour faciliter le partage d’expériences et montrer que nous appartenons à un secteur commun et que nous sommes tous des acteurs essentiels », a précisé le ministre.

Le Forum Mondial pour l’Éducation 2024 a permis au Sénégal de se positionner comme un acteur clé dans les débats internationaux sur l’éducation, l’IA et le développement durable. En partageant sa vision et en nouant des partenariats stratégiques, le Sénégal réaffirme son engagement à transformer son système éducatif pour mieux répondre aux défis du futur. Cette participation marque une étape importante dans la quête d’un avenir meilleur pour l’éducation au Sénégal et au-delà.

Le Dakarois Quotidien N°184 – du 25 ET 26/05/2024

🔴 ÉNIÈME SAISIE RECORD : LES DOUANES INTERCEPTENT 264 KILOS DE COCAÏNE
🔴 FORUM MONDIAL DE L’ÉDUCATION : MOUSTAPHA GUIRASSY MISE SUR UNE POLITIQUE ÉDUCATIVE ÉMANCIPATRICE

🔴 Éliminatoires Mondial 2026 : 26 Lions prêts à rugir pour affronter la RD Congo et la Mauritanie
🔴 Judo, Mondiaux d’Abu Dhabi : Mbagnick et Monica sortis d’entrée

Saisie record de 264 kg de Cocaïne à Koumpentoum : Les Douanes Sénégalaises en État d’alerte

Les forces douanières du Sénégal intensifient leur lutte contre le trafic de drogue sur les principaux axes de transport. Une récente opération menée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum a abouti à la saisie de 264 kilogrammes de cocaïne, d’une valeur estimée à plus de 21 milliards de francs CFA.

La saisie a eu lieu tard dans la nuit du jeudi 23 mai 2024, vers 23h45, lors d’un contrôle routier ciblé. Le camion frigorifique, immatriculé à l’étranger et en provenance d’un pays voisin, a attiré l’attention des agents douaniers en raison de plusieurs éléments suspects. Après une inspection minutieuse, les agents ont découvert que la drogue était dissimulée dans une cachette aménagée sous forme de réservoir de carburant.

Les trafiquants avaient conçu un compartiment spécial pour cacher les 228 plaquettes de cocaïne. Toutefois, la vigilance et l’expertise des douaniers ont permis de déjouer ce stratagème sophistiqué.

Deux individus ont été arrêtés lors de l’opération :

  • Un ressortissant d’un pays de la sous-région.
  • Un ressortissant d’un pays nord-africain.

Ces arrestations sont cruciales pour démanteler le réseau de trafic et pour poursuivre les enquêtes sur les voies de transit utilisées par les trafiquants.

Cette saisie est la deuxième réalisée en deux mois par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum sur l’axe Tambacounda-Koumpentoum. Une précédente opération, le 31 mars 2024, avait permis de saisir 91,84 kg de cocaïne.

Les autorités douanières du Sénégal sont résolues à intensifier leurs efforts pour lutter contre le trafic de drogue et protéger le territoire. La Division de la Communication et des Relations publiques a déclaré : « Les Douanes sénégalaises sont plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes et restent mobilisées en vue de la sanctuarisation du territoire douanier. »

Cette opération témoigne de l’engagement continu des Douanes et de leur capacité à répondre efficacement aux menaces posées par les réseaux criminels. Les efforts de ciblage et d’investigation se poursuivront sans relâche pour sécuriser les frontières et assurer la stabilité du pays.

Les autorités douanières ont souligné l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue. Elles appellent également à une vigilance accrue de la part des citoyens pour signaler toute activité suspecte.

En conclusion, cette saisie record à Koumpentoum marque une victoire significative dans la guerre contre le trafic de drogue au Sénégal, mais rappelle également la nécessité d’une vigilance constante et de mesures de sécurité renforcées pour protéger la population et maintenir l’intégrité des frontières.

Dakar, le 24 mai 2024
COMMUNIQUÉ


Nouvelle saisie de cocaïne à Koumpentoum
Les opérations de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels opérant sur les grands corridors s’intensifient sur l’étendue du territoire douanier. L’une des dernières opérations en date a permis aux agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, Subdivision de Tambacounda, Région douanière du Sud-est de réaliser une nouvelle saisie de cocaïne d’un poids total de 264 kilogrammes.
La saisie a eu lieu ce jeudi 23 Mai 2024, vers 23h 45mn, lors d’un contrôle routier portant sur un camion frigorifique immatriculé à l’étranger et en provenance d’un pays voisin. Ledit camion a fait l’objet d’un ciblage sur la base d’éléments pertinents. La drogue était dissimulée dans une cachette aménagée sous forme d’un réservoir de carburant. Mais ce subterfuge n’a pas échappé à la vigilance des agents des Douanes. Ainsi, deux cent vingt-huit (228) plaquettes de cocaïne ont été découvertes dans le faux réservoir pour un poids total de 264 kilogrammes.


La contrevaleur de la drogue saisie est estimée à plus 21 milliards de francs CFA. Deux personnes dont un ressortissant d’un pays de la sous-région et un autre d’un pays nord-africain ont été arrêtées au cours de l’opération.


C’est la deuxième saisie de cocaïne effectuée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum sur l’axe Tambacounda-Koumpentoum en deux mois après celle du 31 mars 2024 portant sur 91,84 kg.
Les Douanes sénégalaises sont plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes et restent mobilisées en vue de la sanctuarisation du territoire douanier.

La Division de la Communication et des Relations publiques

Le Président sénégalais entame une mission diplomatique au Cabo Verde et en Guinée

Ce matin, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal, a pris son envol depuis Dakar pour une série de visites diplomatiques cruciales au Cabo Verde et en Guinée. Ces voyages, prévus les 24 et 25 mai 2024, sont destinés à renforcer les liens d’amitié et à promouvoir la coopération bilatérale entre le Sénégal et ses partenaires africains.

Le Cabo Verde et la Guinée, deux nations africaines dynamiques et influentes, jouent un rôle vital dans la région ouest-africaine et sur le continent dans son ensemble. La visite du Président Faye revêt donc une importance stratégique, tant sur le plan politique que sur le plan économique.

Au cours de ces rencontres, le Président Faye s’entretiendra avec ses homologues sur une série de questions d’intérêt mutuel, allant de la coopération économique à la sécurité régionale. Ces discussions visent à consolider les relations existantes et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans divers domaines, tels que le commerce, l’investissement et la lutte contre les défis communs tels que le changement climatique et la sécurité alimentaire.

La présence du Président Faye témoigne de l’engagement du Sénégal envers une diplomatie active et constructive, visant à promouvoir la paix, la stabilité et le développement sur le continent africain. En renforçant les liens avec le Cabo Verde et la Guinée, le Sénégal consolide sa position en tant qu’acteur clé dans la région ouest-africaine et contribue à façonner un avenir prospère pour l’Afrique dans son ensemble.

Révélations sur le financement de Bah Diakhaté : Les liens avec les anciens dignitaires mis en lumière

Dans le cadre d’une enquête récente, des transactions financières d’un total de 10 millions de Fcfa ont été découvertes sur le compte Wave de l’activiste Bah Diakhaté, marquant un tournant crucial dans la compréhension de ses sources de financement.

Les enquêteurs ont pu identifier les noms des personnes ayant effectué ces dépôts, parmi lesquels figurent Mamadou Gueye, Abdoulaye Timbo, Birame Faye, Alassane Djiba, et d’autres encore. Cette révélation a conduit les agents de la Direction des Investigations Criminelles (Dic) à établir un lien direct entre les activités de Bah Diakhaté et des dignitaires de l’ancien régime.

Ces découvertes soulèvent des questions importantes sur l’indépendance financière et la transparence des sources de financement de l’activiste. Alors que Bah Diakhaté est connu pour son engagement en faveur de la justice sociale et de la lutte contre la corruption, ces révélations mettent en lumière un aspect plus complexe de son financement, soulevant des préoccupations quant à d’éventuels conflits d’intérêts ou influences extérieures.

Les implications de cette découverte pourraient être significatives, non seulement pour Bah Diakhaté lui-même, mais aussi pour le mouvement qu’il représente. Il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la transparence et l’intégrité des activités des lanceurs d’alerte, afin de préserver la confiance du public dans leur travail.

Le Dakarois Quotidien N°183 – du 24/05/2024

🔴 LANCEMENT DE LA PLATEFORME « JUBBANTI » : DIOMAYE PROMET AUX SÉNÉGALAIS UNE « IMPARTIALITÉ » DE LA JUSTICE
🔴 JUGÉ LUNDI PROCHAIN EN FLAGRANT DÉLIT : BAH DIAKHATÉ ÉPROUVÉ PAR UNE NOUVELLE PLAINTE

Mise en ligne de la plateforme «JUBBANTI» : Le président Diomaye lance un appel aux Sénégalais

Dans le but d’accompagner le dialogue national du 28 mai prochain consacré à «La réforme et la modernisation de la justice», la présidence de la République a procédé, ce jeudi, à la mise en ligne d’une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti » ( redresser/rectifier/corriger). Un espace d’expression qui permet aux sénégalais de partager leurs expériences, préoccupations et suggestions afin de guider les réformes à opérer pour «une justice plus juste et plus humaine». Ainsi dans ce message ci-après, le chef de l’État invite les Sénégalais à se l’approprier.

Voici l’intégralité de son message.Mot du Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la mise en ligne de la plateforme citoyenne nommée « JUBBANTI ».

Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Avec une profonde conviction et un immense espoir, je vous adresse ce message pour le lancement de notre plateforme citoyenne « JUBANTI » et sa première initiative, « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon ».
Cette démarche s’inscrit dans notre engagement commun pour une justice plus transparente, efficace et accessible à toutes et à tous.
La justice est le socle de notre société, incarnant nos valeurs d’équité, d’impartialité et de protection des droits. Pour qu’elle soit pleinement réalisée, elle doit évoluer constamment, s’adapter aux besoins de la société et répondre aux attentes des citoyens.
Justement, c’est parce que la justice est rendue au nom du peuple que la plateforme « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon » est dédiée au citoyen lambda.
Plus qu’un outil de communication donc, elle apparaît comme un espace d’expression où chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais peut partager ses expériences, préoccupations et suggestions.
En participant activement, vous contribuez à façonner une justice qui reflète les aspirations de notre peuple.
Votre expérience, vos témoignages et recommandations seront essentiels pour guider les réformes à entreprendre, notamment dans le cadre du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice que nous organiserons le 28 mai 2024.
Ensemble, nous identifierons les défis, proposerons des solutions concrètes et tracerons les voies d’une justice plus juste et plus humaine.
Je vous invite à utiliser cette plateforme avec sincérité et dans un esprit constructif. Vos contributions sont indispensables pour bâtir un système judiciaire digne de notre ambition nationale, fondé sur l’équité, la transparence et la responsabilité.
Engageons-nous ensemble dans cette démarche participative et démocratique, pour que chaque voix compte et que chaque opinion soit entendue. Et, ensemble, façonnons l’avenir de notre justice et celui de notre nation.
Avec tout mon engagement pour un Sénégal souverain, uni, juste et prospère.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye
Président de la République du Sénégal

Bah Diakhaté sous le coup d’une nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles

L’activiste républicain Bah Diakhaté, déjà placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Ababacar Mboup a déposé ce jeudi une plainte contre lui, l’accusant de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup accuse Bah Diakhaté d’avoir publié des informations diffamatoires sur sa page Facebook le 2 février 2022. Dans ce post, Diakhaté aurait affirmé, en utilisant le conditionnel, qu’Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie par un proche parent à plusieurs reprises, ce qui lui aurait causé un traumatisme profond. Selon Mboup, ces déclarations sont non seulement fausses, mais aussi extrêmement préjudiciables à son honneur et à sa réputation.

Voici un extrait du post incriminé :

« De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : « Je reviendrais dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi ». »

Mboup affirme que ces propos relèvent de la diffamation et de la diffusion de fausses nouvelles, des infractions punies respectivement par les articles 258 et 255 du Code pénal sénégalais.

La diffusion de fausses nouvelles est définie comme l’acte de répandre des informations fausses ou trompeuses dans le public, et elle est punie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Quant à la diffamation, elle est définie à l’article 258 du Code pénal comme « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ».

Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tous deux placés sous mandat de dépôt pour des accusations distinctes de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République, doivent déjà faire face à un procès en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette nouvelle plainte ajoute un autre niveau de complexité à la situation juridique de Bah Diakhaté.

L’arrestation et les nouvelles accusations contre Bah Diakhaté suscitent de vives réactions parmi ses partisans et les défenseurs de la liberté d’expression, qui voient en ces procédures une tentative de répression des voix dissidentes.

L’affaire Bah Diakhaté continue de prendre de l’ampleur avec cette nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles déposée par Ababacar Mboup. Le procès à venir et les nouvelles accusations seront des tests cruciaux pour le système judiciaire sénégalais, sous les regards attentifs des observateurs nationaux et internationaux.

Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao placés sous mandat de dépôt : Jugement prévu le 27 Mai

L’activiste républicain Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Cette décision marque une étape cruciale dans les procédures judiciaires en cours contre eux. Selon les avocats des deux hommes, ils passeront leur première nuit en prison avant leur procès imminent.

Les deux hommes ont été arrêtés par la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour des accusations graves. Ils sont inculpés pour diffusion de fausses nouvelles, conformément à l’article 255 du Code pénal, ainsi que pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal.

La mise en détention des deux hommes a été ordonnée en attendant leur procès, qui se tiendra en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette procédure accélérée vise à traiter rapidement les infractions jugées manifestes et à apporter une réponse judiciaire rapide.

Les arrestations de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao s’inscrivent dans un contexte de tensions politiques et sociales. Les accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à l’égard du président de la République sont particulièrement sensibles, car elles touchent à des questions de liberté d’expression et de respect des institutions.

Ce cas soulève des questions importantes sur les limites de la liberté d’expression et la protection des institutions politiques au Sénégal. Les procédures en cours et le jugement à venir seront scrutés de près, tant par les défenseurs des droits de l’homme que par les observateurs politiques. Les décisions rendues pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et la perception de la justice au Sénégal.

Le jugement prévu le 27 mai sera un moment clé pour Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, ainsi que pour le système judiciaire sénégalais. L’issue de ce procès en flagrant délit pourrait influencer de manière significative le débat sur la liberté d’expression et la gouvernance dans le pays. Les regards seront tournés vers le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, où se jouera une partie importante de cette affaire médiatisée.

Vers une Réforme Profonde du Système Judiciaire : Le Sénégal engage le dialogue National et lance la plateforme Jubbanti

Le Sénégal se prépare à organiser la 4e édition de la Journée du Dialogue National le 28 mai 2024, axée cette année sur « La réforme et la modernisation de la justice ». Ce dialogue offre une opportunité unique d’examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais, d’identifier les améliorations nécessaires des dispositions légales et réglementaires, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions proposées. Cette initiative vise à restaurer la confiance des citoyens dans cette institution clé.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a réitéré son engagement à transformer le Sénégal en un « pays d’espérance, apaisé, avec une justice indépendante et une démocratie renforcée » lors de son discours d’investiture le 2 avril 2024. Le ministre conseiller Ousseynou Ly a souligné la nécessité d’une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte. Il a également affirmé que le dialogue national examinera les forces et faiblesses du système judiciaire et proposera des solutions concrètes pour améliorer les mécanismes institutionnels existants.

Plusieurs thématiques cruciales seront abordées lors du dialogue national pour améliorer l’efficacité et l’équité du système judiciaire. Selon Alassane Ndiaye, il est impératif de réévaluer le statut des magistrats et d’optimiser l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature pour garantir leur indépendance. La dématérialisation du service public de la justice, la gestion du temps des procès pénaux, et le renforcement du cadre juridique et institutionnel de l’Administration pénitentiaire seront également des points essentiels. La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi sera améliorée pour garantir leur protection et leur réhabilitation.

Pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs seront mis en place : des commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation, une commission scientifique chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue, et des discussions et débats ouverts sous la supervision des ministères de l’Intérieur, des Forces armées et de la Justice.

Pour accompagner ce dialogue, une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti », signifiant redresser, rectifier ou corriger, a été lancée le 23 mai 2024. Souhaitée par le Président de la République, cette plateforme permettra aux citoyens d’exprimer leurs préoccupations sur des thématiques importantes ayant des implications directes sur leur vie quotidienne.

Le dialogue vise à obtenir des résultats concrets et mesurables, notamment un régime de privation des libertés mieux encadré, une gestion plus transparente de la carrière des magistrats et des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence.

Le Dakarois Quotidien N°182 – du 23/05/2024

🔴 CONSEIL DES MINISTRES : DIOMAYE FAYE TRAQUE LES VOLEURS DE BÉTAIL
🔴 PASSATION DE SERVICE À L’ANAT : TIDIANE SIDIBÉ PLÉBISCITE SON PRÉDÉCESSEUR, MAMADOU DJIGO

Élevage : Bassirou Diomaye Faye dévoile de nouvelles directives stratégiques

Après avoir abordé les secteurs clés comme l’agriculture et la pêche, le Président de la République a mis en lumière l’importance stratégique du secteur de l’élevage pour atteindre la souveraineté alimentaire. Lors du Conseil des ministres du mercredi 22 mai, Bassirou Diomaye Faye a émis de nouvelles directives pour le développement de ce secteur vital.

Bassirou Diomaye Faye a félicité les éleveurs, les opérateurs privés, et les services de l’État pour leurs efforts constants dans l’autonomisation du Sénégal en matière de moutons, le développement du cheptel, la santé animale, et la valorisation des produits d’élevage sur les marchés nationaux et internationaux.

Le Président a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Élevage d’actualiser le Programme national de production fourragère. Il a insisté sur la nécessité de maîtriser les prix de l’aliment de bétail et de mettre en place une stratégie efficace contre les feux de brousse. Un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et des espaces de pâturage, notamment dans la zone sylvopastorale, doit être mis en œuvre sans délai.

Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance d’un recensement national régulier et d’une identification précise du cheptel. Cette démarche permettra d’optimiser l’allocation des ressources et les interventions de l’État.

Il a exhorté le Ministre des Forces armées et le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à intensifier les actions préventives conjointes contre le vol de bétail, un fléau qui affecte gravement les éleveurs.

Le Président a demandé un recensement général des infrastructures d’élevage et des équipements pastoraux réalisés par l’État. Une réflexion stratégique sur leur exploitation et entretien au profit des acteurs du secteur est également sollicitée.

En liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Ministre de l’Élevage est invité à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait, et à promouvoir la consommation des productions animales nationales. Le cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) sera révisé pour évaluer et réorienter ses dotations financières et critères d’attribution.

Le gouvernement est appelé à renforcer les ressources humaines spécialisées dans le secteur de l’élevage. Les campagnes nationales de vaccination du cheptel et les actions de promotion de la santé animale doivent se poursuivre sans relâche. La recherche en matière d’amélioration des races bovines doit également être intensifiée.

Ces directives témoignent de l’engagement du gouvernement à dynamiser le secteur de l’élevage et à garantir la sécurité alimentaire du pays. Le développement de ce secteur est crucial pour l’économie nationale et la souveraineté alimentaire du Sénégal. Les nouvelles mesures annoncées devraient permettre de relever les nombreux défis auxquels sont confrontés les acteurs de l’élevage.

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 22 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 22 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a fait part de l’importance particulière qu’il accorde au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire.
Le Chef de l’Etat a félicité les éleveurs, les opérateurs privés du secteur et les services de l’Etat pour leurs actions résolues et engagées dans l’autonomisation du Sénégal en moutons, le développement du cheptel, la santé animale et la valorisation des produits d’élevage et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge de l’Elevage de parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse. Dans le même sillage, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale.
En outre, le Président de la République a souligné la nécessité d’un recensement national régulier et d’une identification nationale précise du cheptel afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’Etat dans le secteur.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Forces armées et au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’intensifier les actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail.
Il a également fait valoir l’urgence d’un recensement général des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux réalisés par l’Etat et appelé à une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur.
Le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Elevage en liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait de notre pays et favoriser la consommation des productions animales nationales.
Dans cet esprit, il a sollicité la révision du cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement de veiller au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage et de poursuivre, sans relâche, les campagnes nationales de vaccination du cheptel, les actions de promotion de la santé animale et la recherche en matière d’amélioration des races bovines.
Evoquant l’autonomisation et la promotion économiques des femmes, le Président de la République a rappelé que le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère accorde une importance primordiale aux femmes et à leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, du développement économique et du renforcement des solidarités dans notre société.
Il a saisi l’occasion de ce Conseil, pour magnifier la contribution significative des femmes pour un Sénégal prospère dans la justice sociale.
Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes et l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie.
Dans cette dynamique, le Président de la République a invité le Gouvernement à préparer, en accord avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Enfin, au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur les visites d’amitié et de travail qu’il a effectuées au Nigéria et au Ghana respectivement les 16 et 17 mai 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre est revenu sur les priorités gouvernementales. À cet égard, il a donné aux ministres concernés des orientations en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, avec notamment les démarches à entreprendre pour la récupération de son patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières, alors que des services administratifs font recours à la location.
Il a également indiqué la nécessité d’accorder une attention urgente aux programmes de construction de logements sociaux recentrés sur les nouvelles orientations du Gouvernement et de consacrer un traitement particulier aux prêts DMC.
Le Premier Ministre a, en outre, évoqué les diligences relatives au réexamen de certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et 3 halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024.
Il a rendu compte au Conseil des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes, sur la réduction du coût de la vie pour les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet.
Le Premier Ministre a fait part des conclusions des Conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours au titre de l’année scolaire 2024.
Il a également annoncé le programme des prochaines rencontres interministérielles sur le secteur de l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires ainsi que sur la prévention et la sécurité routière. Le Premier Ministre a demandé aux ministres et secrétaires d’Etat de proposer les mesures et ajustements à envisager à l’issue de la réalisation de l’état des lieux des programmes et projets, du capital humain et des ressources budgétaires trouvés dans leurs ministères respectifs à leur prise de fonction.
Enfin, le Premier Ministre a partagé avec le Conseil les orientations qu’il compte imprimer à la relance du Service civique national.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

  • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’état d’avancement des projets pétroliers et gaziers d’une part, et d’autre part, sur l’exploitation des phosphates de Ndendory-Ouali Diala ; 
  • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la situation du programme Xeyu ndaw yi et sur l’état de construction des Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté ;
  • Le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan a fait une communication sur la préparation de la campagne de production agricole 2024.

Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao déférés sous escorte de la BIP

L’atmosphère était tendue ce matin au tribunal de grande instance hors classe de Dakar, où l’activiste républicain Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été conduits sous escorte de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP). Les deux hommes, arrêtés par la Division des investigations criminelles (DIC), ont passé la nuit dans les sous-sols du tribunal en attendant leur comparution devant le procureur.

Bah Diakhaté et Cheikh Tidiane Ndao ont été appréhendés par la DIC pour des motifs qui n’ont pas encore été officiellement communiqués. Selon des sources proches de l’enquête, les deux hommes sont accusés d’incitation à la révolte et de discours haineux, des accusations graves qui pourraient entraîner des peines sévères si elles sont confirmées.

Ce matin, sous haute sécurité, les deux hommes ont été transportés au parquet. La Brigade d’intervention polyvalente, connue pour ses interventions dans des situations à haut risque, a été mobilisée pour assurer leur sécurité et celle du public. L’escorte par la BIP souligne la sensibilité de l’affaire et le risque potentiel de troubles lors de leur transfert.

Les arrestations de Bah Diakhaté et de Cheikh Tidiane Ndao ont provoqué des réactions diverses au sein de la population sénégalaise. Diakhaté, un activiste républicain connu pour ses prises de position tranchées, et Ndao, un imam influent, sont tous deux des figures publiques ayant une large audience. Leur détention a suscité des débats passionnés sur la liberté d’expression et la responsabilité des leaders d’opinion dans un contexte politique tendu.

Le parquet devrait décider dans les prochaines heures du sort des deux hommes. Ils pourraient être inculpés et placés en détention provisoire en attendant leur procès, ou libérés sous caution en fonction des preuves présentées par les enquêteurs de la DIC. La tension reste palpable autour du tribunal, où des partisans des deux hommes se sont rassemblés pour manifester leur soutien.

Cette affaire illustre les défis actuels liés à la liberté d’expression et à la stabilité politique au Sénégal. Les autorités judiciaires se trouvent face à la délicate tâche de maintenir l’ordre public tout en respectant les droits fondamentaux des individus. Les prochains développements de ce dossier seront scrutés de près, tant par les citoyens sénégalais que par la communauté internationale, attentive à la gestion de cette crise par les institutions sénégalaises.

BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER

Boubacar Seye, chercheur et consultant en migrations internationales, a lancé un cri d’alarme mardi dernier, révélant une situation tragique impliquant plus de 150 Sénégalais pris au piège dans le désert du Niger. Les rapports font état de décès parmi ces migrants en détresse. À la tête de l’ONG Horizon Sans Frontières (HSF), Seye a exhorté les autorités sénégalaises à intervenir de toute urgence pour secourir ces personnes en danger.

Selon les informations recueillies, ces migrants, tous candidats à l’émigration clandestine, se retrouvent dans une situation critique depuis près de trois mois, éparpillés dans des zones telles qu’Assamaka, Arlide, Agadez et le Niger. Le porte-parole du groupe, M. M. Thiam, un étudiant en licence 3 à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal, a témoigné des conditions terribles auxquelles ils sont confrontés.


« Ils ont été soumis à la torture, maltraités avant d’être abandonnés en plein désert », a déclaré M. Thiam. « Nous sommes sans eau, sans nourriture, exposés à une chaleur extrême, et certains parmi nous ont perdu la vie entre la frontière algérienne et nigérienne. »


L’appel pressant de l’HSF soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être de ces migrants pris au piège dans des conditions inhumaines. Alors que la communauté internationale se mobilise pour atténuer les souffrances des migrants et trouver des solutions durables à la crise migratoire, cette situation met en lumière l’urgence d’une action concertée pour sauver des vies humaines et prévenir de nouvelles tragédies dans le désert.


Les autorités sénégalaises sont appelées à agir rapidement en collaboration avec d’autres organisations internationales pour organiser des opérations de sauvetage et fournir une assistance humanitaire indispensable à ces personnes en détresse. La mobilisation collective est essentielle pour répondre à cette crise humanitaire et garantir la protection des droits fondamentaux de tous, indépendamment de leur statut migratoire.


LEDAKAROIS

Les premiers barils de pétrole de Sangomar attendus dans les prochains jours, annonce Petrosen

Les Sénégalais peuvent espérer un avenir prometteur alors que les premières gouttes de pétrole du gisement de Sangomar, en mer au large de Dakar, sont sur le point d’être extraites. En effet, Woodside Energy, responsable de l’exploitation du site, s’apprête à amorcer la production pétrolière dans les prochains jours.

Lors du forum « Investir dans l’énergie en Afrique » à Paris, organisé par la Chambre africaine de l’énergie (AEC), Thierno Seydou Ly, directeur général d’exploration et de production de Petrosen, a révélé que le projet Sangomar avait atteint un taux d’achèvement de 97 % à la fin du mois d’avril. Il a ajouté que les premiers barils de pétrole étaient attendus dans un avenir très proche, confirmant ainsi les attentes des observateurs.

Initialement prévu pour 2023, le début de la production avait été reporté en raison de contraintes logistiques liées au navire flottant de stockage et de déchargement de la production (FPSO). Toutefois, ce retard devrait être comblé avant le 30 juin, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière sénégalaise.

Malgré ce retard, le gisement de Sangomar demeure un projet d’une importance capitale pour le Sénégal. Avec une production attendue de 100 000 barils de pétrole par jour, selon les estimations de Dakar, il promet d’apporter des retombées économiques significatives pour le pays. Détenue principalement par Woodside Energy (82 %) en partenariat avec Petrosen (18 %), cette ressource devrait jouer un rôle crucial dans le développement futur du pays, avec des investissements envisagés dans des secteurs essentiels tels que l’éducation, la santé, l’énergie et l’industrie.

Le Dakarois Quotidien N°181 – du 22/05/2024

🔴 BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER
🔴 Arrestations de Bah Diakhaté et de l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers développements de l’Enquête

Arrestations de Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers Développements de l’Enquête

L’activiste Bah Diakhaté ne sera pas déféré ce mardi au parquet. Après avoir passé la nuit dernière dans les locaux du commissariat du Plateau, il a été conduit ce matin, vers 11 heures, à la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Selon des sources proches de l’enquête, Bah Diakhaté sera présenté au procureur demain mercredi, sauf changement de programme. Il est actuellement placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal).

L’affaire a pris une nouvelle tournure avec l’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, qui est également gardé à vue pour les mêmes chefs d’accusation. Les agents de la DIC ont procédé à son arrestation tôt ce matin.

Les motifs de l’arrestation de l’imam Ndao incluent une offense au Chef de l’État concernant son patrimoine foncier et la diffusion de fausses nouvelles, notamment ses déclarations liant l’activité de Pastef à l’UCAD aux lobbies LGBTQ.

Ces arrestations ont déclenché une vague de réactions et de débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. L’enquête en cours et les décisions à venir du procureur seront suivies de près, alors que l’opinion publique reste en attente de plus amples informations sur cette affaire.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette enquête.

Offense au Premier ministre : L’imam Cheikh Tidiane Ndao sera présenté au procureur demain mercredi

L’affaire de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, connu pour ses prêches enflammés, prend une nouvelle tournure. Arrêté ce matin à 6 h 10 à son domicile de Castors par la Division des investigations criminelles (DIC), l’imam sera présenté au procureur de la République demain mercredi, selon des informations obtenues par Seneweb.

L’imam Cheikh Tidiane Ndao est actuellement placé en garde à vue pour des charges de diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal). Les accusations portent sur des propos graves tenus à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko, impliquant celui-ci dans des affaires d’homosexualité.

Le procureur de la République, saisi d’office de cette affaire, a ordonné l’arrestation de l’imam en raison de la gravité des accusations portées. Cette intervention rapide souligne l’importance accordée par les autorités à la protection de l’image et de l’honorabilité des personnalités exerçant des fonctions étatiques.

Cette arrestation fait suite à une série de déclarations controversées de l’imam Ndao, qui ont suscité des réactions diverses au sein de la société sénégalaise. Les accusations contre le Premier ministre Sonko ont particulièrement attiré l’attention et provoqué une réaction immédiate des autorités judiciaires.

La communauté sénégalaise et les observateurs internationaux suivent de près l’évolution de cette affaire. Le traitement judiciaire de l’imam Ndao et les décisions qui en découleront pourraient avoir des répercussions importantes sur la liberté d’expression et la gestion des accusations diffamatoires au Sénégal. En attendant sa comparution devant le procureur, l’imam reste en garde à vue, et les discussions sur les limites de la liberté d’expression et les responsabilités des leaders d’opinion continuent de faire rage.

La journée de demain sera cruciale pour déterminer la suite judiciaire de cette affaire et pourrait établir des précédents importants pour les futurs cas de diffamation et de fausses nouvelles impliquant des personnalités publiques.

Bah Diakhaté : Les détails de son audition pour diffusion de fausses nouvelles et offense au Chef de l’État

Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a été placé en garde à vue par la Division des Investigations Criminelles (DIC) après son audition. Selon les informations de Seneweb, il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l’État.

Les enquêteurs ont présenté à Bah Diakhaté deux vidéos pour l’interroger. La première vidéo date de 2022 et la seconde est un live qu’il a tenu récemment sur sa chaîne YouTube. En présence de ses avocats, Diakhaté a assumé ses propos après avoir visionné les vidéos.

1 Vidéo de 2022: Dans cette vidéo, Diakhaté affirme que Bassirou Diomaye Faye avait vendu un terrain à Cheikh Diba. Diakhaté a précisé aux enquêteurs que cette vidéo a été republiée récemment par des personnes mal intentionnées. Il a soutenu que ses propos sont véridiques, en fournissant des documents comme preuve. Diakhaté a contesté l’accusation d’offense au chef de l’État en expliquant que Bassirou Diomaye Faye n’était pas encore président de la République à l’époque des faits.

2 Vidéo Récente: Dans cette vidéo, Diakhaté s’en prend au Premier ministre Ousmane Sonko. Il a repris les propos du parlementaire français Jean Luc Mélenchon, affirmant que Sonko défend la cause des LGBT en l’invitant au Sénégal. Diakhaté a soutenu que Sonko partage les positions de Mélenchon sur la question de l’homosexualité.

    Accusations Contre le Colonel Abdourahim Kébé

    Diakhaté a également reconnu avoir tenu des propos sur le Colonel Abdourahim Kébé, affirmant que ce dernier « a fait l’objet de 45 jours d’arrêt de rigueur pour une histoire de mœurs avec des hommes ».

    Bah Diakhaté sera présenté devant le procureur de la République près du tribunal de Dakar dans les prochaines heures. Le procureur a demandé son arrestation, et Diakhaté pourrait être déféré dès que son audition sera terminée.

    Cette affaire suscite beaucoup d’attention en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. Les propos de Diakhaté et sa défense devant les enquêteurs pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et judiciaire du pays.

    Le Dakarois Quotidien N°180 – du 21/05/2024

    🔴 ARRESTATION DE BAH DIAKHATÉ : LES LOBBIES LGBT SERAIENT-ILS À L’ORIGINE ?
    🔴 Pèlerinage Marial de Popenguine : Mgr Benjamin Ndiaye invite les Gouvernants à redonner espoir à la jeunesse désorientée

    Madiambal Diagne sur l’arrestation de Bah Diakhaté : « Trop tôt pour faire des martyrs »

    Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a réagi à l’arrestation de l’activiste Bah Diakhaté, suite à des propos présumés tenus à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko. Diagne a déclaré qu’il est « trop tôt pour faire des martyrs » et a comparé la situation avec les critiques passées de Sonko envers le président de l’époque, Macky Sall.

    Dans un tweet, Madiambal Diagne a noté que Bah Diakhaté « n’a assurément pas dit le quart de ce que Ousmane Sonko disait de Macky Sall ». Cette comparaison souligne la différence de contexte entre les critiques à l’égard d’un président en exercice et celles adressées à un Premier ministre.

    Pourtant, Diagne a également souligné que « l’offense au Premier ministre n’existe pas encore dans le Code pénal sénégalais ». Cette observation met en lumière la question de la liberté d’expression et des limites légales en matière de critique politique au Sénégal.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité des débats quant à la liberté d’expression et à la répression potentielle des voix dissidentes dans le pays. Les commentaires de Madiambal Diagne offrent un éclairage sur ces questions sensibles et soulignent la nécessité d’un débat ouvert et démocratique sur la liberté d’expression au Sénégal.

    [EXCLUSIF] Plus de 310 kg de Cocaïne Saisis : Trois Français arrêtés par la Gendarmerie de Popenguine

    Un important coup de filet a été réalisé par la brigade territoriale de Popenguine, avec la saisie de plus de 310 kg de cocaïne. Cette opération a conduit à l’arrestation de trois individus de nationalité étrangère, dont une femme.

    La saisie a eu lieu dans une résidence située à Ndayane, au cours de la nuit du dimanche au lundi. Cette intervention décisive a été rendue possible grâce à l’exploitation efficace d’un renseignement obtenu par les forces de l’ordre.

    Les trois personnes arrêtées possèdent toutes une double nationalité, dont la nationalité française. Ce trio, appréhendé dans la nuit, a été immédiatement transféré à la Section de recherches de Thiès pour les besoins de l’enquête en cours.

    La Section de recherches de Thiès est désormais en charge de l’affaire. Les autorités travaillent activement pour élucider les circonstances entourant cette saisie et déterminer l’étendue des activités illicites des suspects.

    Cette saisie impressionnante de drogue dure marque une victoire significative dans la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal. Elle souligne également l’efficacité et la vigilance des forces de sécurité, particulièrement la gendarmerie de Popenguine.

    Cette opération met en lumière les efforts continus des forces de l’ordre sénégalaises pour lutter contre le trafic de drogue et protéger la sécurité publique. Les autorités restent déterminées à poursuivre leurs actions pour démanteler les réseaux de trafiquants et maintenir l’ordre dans le pays.

    Outrage au Premier Ministre : L’Activiste Bah Diakhaté arrêté par la Dic

    Bah Diakhaté, activiste bien connu et proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic). Selon des sources de Seneweb, son arrestation fait suite à des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier Ministre Ousmane Sonko, particulièrement en relation avec la question de l’homosexualité.

    Bah Diakhaté aurait tenu des propos virulents et considérés comme insultants envers le Premier Ministre Ousmane Sonko, ce qui a conduit à une réaction rapide des autorités. Les détails exacts de ces déclarations n’ont pas été rendus publics, mais il est clair qu’ils ont été jugés suffisamment graves pour justifier une intervention légale.

    Le procureur de la République, prenant la situation très au sérieux, s’est auto-saisi de l’affaire et a ordonné l’arrestation immédiate de Bah Diakhaté. Cette décision souligne la détermination des autorités à maintenir le respect des figures publiques et à sanctionner tout comportement perçu comme un outrage à l’autorité.

    Bah Diakhaté est connu pour ses liens étroits avec l’ancien régime du président Macky Sall. Son arrestation intervient dans un climat politique tendu, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions sont souvent débattues. L’incident relance le débat sur les limites de la critique politique et le rôle des activistes dans la société sénégalaise.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité des réactions diverses. Certains soutiennent la décision des autorités, affirmant que le respect des institutions est crucial pour la stabilité du pays. D’autres, cependant, voient cette arrestation comme une tentative de museler la dissidence et de limiter la liberté d’expression.

    L’affaire Bah Diakhaté met en lumière les défis auxquels est confrontée la société sénégalaise en matière de respect des institutions et de liberté d’expression. Les prochaines étapes de cette affaire seront scrutées de près par les observateurs politiques et la société civile, alors que le pays continue de naviguer dans des eaux politiques souvent turbulentes.

    [VIDEO] Acte d’indiscipline d’un camionneur : Dégâts importants au niveau du BRT

    Une nouvelle démonstration d’indiscipline routière a causé des dégâts considérables au niveau du Bus Rapid Transit (BRT) de Dakar. Un camionneur, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a commis une infraction grave en endommageant l’infrastructure dédiée au BRT.

    Fonds COVID-19 : Dix hauts responsables accusés de gestion frauduleuse envoyés au procureur

    Ce mercredi 15 mai, lors du Conseil des ministres, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a abordé l’évolution du dossier judiciaire concernant les irrégularités signalées par la Cour des comptes dans la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19. Un rapport publié à la fin de l’année 2022 avait révélé de nombreuses anomalies, conduisant le Procureur de la République, Amady Diouf, à annoncer l’ouverture d’enquêtes pour des cas présumés de « corruption et d’abus de fonction » le 6 février 2023.

    Malgré plus d’un an d’investigations, peu de progrès avaient été communiqués au public, suscitant des interrogations quant à l’état réel des procédures. L’intervention du ministre Ousmane Diagne marque une étape potentielle dans ce dossier, qui semblait jusqu’alors en stagnation. Les autorités actuelles, en charge depuis la fin de l’administration de Macky Sall, sont déterminées à faire progresser cette enquête, souvent commentée par l’opposition désormais au pouvoir.

    Liste des dix personnes dont le dossier a été envoyé au procureur de la République :

    Rokheya DIAGNE – Responsable du Laboratoire national de Santé publique (LNSP). Accusée de faute de gestion pour avoir accordé des gratuités sur des tests PCR sans y être habilitée, causant un préjudice de 4 274 004 FCFA. Elle n’a pas fourni les pièces justificatives pour une commande de 7 595 000 FCFA passée auprès de l’IRESSEF pour le traitement d’échantillons.

    Lamine DIALLO – Comptable sortant de l’établissement public de santé de niveau 1 de Kaffrine. Accusé de défaut de production des pièces justificatives pour des dépenses liées à la COVID-19 d’un montant de 45 000 000 FCFA.

    Ndiamé NDIAYE – Directeur du Fonds d’Impulsion de la Microfinance. Accusé de faute de gestion pour non-justification de l’utilisation de 11 191 532 FCFA des fonds Force Covid-19.

    Alassane DIALLO – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère des Mines et de la Géologie. Accusé de faute de gestion pour avoir payé la construction d’une unité gravimétrique non réalisée. Il a fourni des documents jugés insuffisants par la Cour des comptes.

    Ousseynou NGOM – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Santé et de l’Action sociale. Accusé de faute de gestion pour défaut de justification de dépenses de 36 147 500 FCFA, utilisant les mêmes pièces justificatives pour diverses dépenses.

    Ndèye Aminata LOUM NDIAYE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries, et Moustapha DIOP, gestionnaire du compte bancaire « fonds d’appui à la petite et moyenne entreprise » ouvert à la BOA. Accusés d’irrégularités dans le paiement de 2 500 000 000 FCFA pour des masques.

    Djiby DIAKHATE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants. Accusé de faute de gestion pour défaut de justification de 53 233 300 FCFA.

    Mouhamadou SENE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Jeunesse. Accusé de surfacturation de 41 217 580 FCFA pour du gel hydro-alcoolique.

    Madeleine Suzane LO – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises. Accusée de surfacturation de 805 000 FCFA pour du gel hydro-alcoolique.

    Aliou SOW – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement sortant du Ministère du Développement Communautaire, de l’Équité sociale et territoriale. Accusé de surfacturation de 2 749 927 498 FCFA pour du riz.

      Ces nominations témoignent de la détermination des autorités à poursuivre les responsables des irrégularités et à renforcer la transparence dans la gestion des fonds publics.

      Un sous-officier sénégalais arrêté à Thiès avec 5 kg de drogue

      Une opération de sécurisation menée par les éléments du commissariat de police de Thiès, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 mai 2024, a conduit à l’arrestation d’un sous-officier de l’armée sénégalaise en possession de 5 kg de chanvre indien. La drogue a été retrouvée à bord du véhicule du sergent-chef, actuellement en service à Dakar.

      Suite à l’exploitation de renseignements fiables, les forces de police ont intercepté le sous-officier dès son arrivée à Thiès. Le sergent-chef, dont l’identité n’a pas été révélée, a été immédiatement placé en garde à vue au commissariat central de Thiès, où une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire.

      Les autorités cherchent à déterminer l’origine de la drogue et les éventuelles complicités impliquées dans ce trafic. La détention de drogue par un membre des forces armées sénégalaises suscite une grande inquiétude, d’autant plus que cela pourrait indiquer une infiltration du trafic de stupéfiants au sein de l’institution militaire.

      Cette arrestation intervient dans un contexte de lutte intensifiée contre le trafic de drogue au Sénégal. Les autorités ont récemment multiplié les opérations de sécurisation et de répression pour endiguer ce fléau. La participation d’un militaire dans ce genre d’activités illicites pourrait porter atteinte à l’image et à la crédibilité des forces de défense et de sécurité du pays.

      L’affaire est suivie de près par les autorités compétentes et le public. Les résultats de l’enquête détermineront les suites judiciaires à donner à cette affaire, et des mesures pourraient être prises pour renforcer la discipline et la vigilance au sein des forces armées sénégalaises.

      Nomination de 24 Hauts Fonctionnaires de Défense par le Président Bassirou Diomaye Faye

      Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé 24 officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité en tant que Hauts Fonctionnaires de Défense (HFD) pour une durée de trois ans, renouvelable une fois. Ces nominations concernent tous les départements ministériels, à l’exception de celui des forces armées.

      Ces nouveaux HFD, qui jouissent du rang et des prérogatives d’un conseiller technique au sein des ministères, recevront une indemnité mensuelle de 500 000 F CFA nette d’impôt. Leur mission principale consiste à mettre en œuvre les dispositions relatives à la défense et à la sécurité, conformément à la loi 70-23 du 6 juin 1970 portant organisation générale de la défense nationale.

      Les postes de Hauts Fonctionnaires de Défense ont été réactivés le 6 mars 2023 par le président Macky Sall, mais n’ont été pourvus que le 30 novembre 2023. Sous son mandat, 33 HFD avaient été nommés, répondant à des critères stricts d’éligibilité définis par décret. Ces critères incluent :

      Être un fonctionnaire civil de la hiérarchie A ou un militaire (colonel avec trois ans de grade minimum, en activité ou à la retraite).

      Avoir au minimum quinze années d’expérience professionnelle.

      Avoir occupé pendant au moins trois ans un poste stratégique dans le domaine de la défense et de la sécurité ou avoir exercé des hautes fonctions de direction, de supervision ou de conseil dans l’Administration publique.

      Posséder les prédispositions nécessaires pour occuper cet emploi.

      Les HFD jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre des politiques de défense et de sécurité au sein des différents départements ministériels. Ils sont chargés de veiller à l’application des lois et règlements en matière de défense nationale, d’assurer la coordination entre les différents acteurs de la sécurité et de la défense, et de conseiller les ministres sur les questions stratégiques.

      La nomination de ces 24 officiers supérieurs a été saluée comme une étape importante dans le renforcement des capacités de défense et de sécurité du pays. Les nouveaux HFD sont appelés à utiliser leur expertise et leur expérience pour améliorer la sécurité nationale et contribuer à la stabilité du pays.

      Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa confiance en ces nouveaux responsables pour mener à bien leurs missions et renforcer la coopération intersectorielle en matière de défense.

      Voici la liste des 24 nouveaux hauts fonctionnaires de défense:

      Déguerpissement de la Zone Rufisque Ouest : Les Explications du Technicien

      Le déguerpissement de la zone de Rufisque Ouest suscite de nombreuses réactions et interrogations parmi les résidents et les observateurs. Pour éclairer cette situation complexe, les explications détaillées sur les raisons et les objectifs de cette opération.

      Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à la 24e Édition de la FIARA

      Ce samedi 18 mai 2024, le Président Bassirou Diomaye Faye a eu le plaisir de rencontrer les organisateurs et les exposants de la 24e édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA).

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      « La souveraineté alimentaire est une priorité et nous devons investir plus et mieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage afin d’améliorer les conditions de vie des populations, » a déclaré le Président Faye. Il a souligné l’importance de ces secteurs comme étant les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire.

      Lors de cette visite, le Président Faye a félicité les organisateurs ainsi que les exposants pour les innovations et les progrès remarquables notés cette année. Il a exprimé son admiration pour les efforts déployés afin de promouvoir des pratiques durables et innovantes dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire du pays.

      « Ces secteurs sont les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire, » a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de continuer à investir judicieusement pour renforcer ces domaines vitaux. Le Président Faye a réaffirmé son engagement à soutenir les initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations et à assurer une sécurité alimentaire durable.

      Cette édition de la FIARA a mis en lumière de nombreuses innovations et des avancées significatives, témoignant du potentiel immense du Sénégal à atteindre une autosuffisance alimentaire. Les échanges fructueux lors de cette foire ont ouvert de nouvelles perspectives pour le développement des secteurs agricoles et des ressources animales du pays.

      Pèlerinage marial de Popenguine : Le Président Bassirou D. D. Faye magnifie le vivre ensemble et sollicite des prières pour le Sénégal

      À la veille de la 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a visité Mgr Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Cette visite, marquée par un profond respect et une reconnaissance envers la communauté catholique, a permis au Président de souligner l’importance du vivre ensemble et de la diversité spirituelle au Sénégal.

      S’exprimant en prélude à cet événement religieux majeur, le Président Faye a déclaré : « Je viens ici en ma qualité de Président pour voir les conditions dans lesquelles se trouve la forte communauté qui se déplace ici pour accomplir le pèlerinage marial. Je viens aussi pour constater et apprendre avec vous tout ce qui doit être fait et tout ce qui reste à être fait pour qu’ensemble nous puissions identifier les priorités du moment et surtout voir les meilleurs délais de réalisation de ce formidable édifice. »

      Il a également souligné l’importance de la fête de la Pentecôte, une période de forte spiritualité pour les chrétiens du monde entier, marquée par des célébrations allant du Carême à la Pentecôte.

      Le Président Faye a mis en lumière la dimension interreligieuse du pèlerinage : « Le pèlerinage marial de Popenguine est un moment de célébration de la Vierge Marie, notre Dame de la Délivrance. Un moment où chrétiens comme musulmans montrent et démontrent au monde entier que la diversité spirituelle est une force. » Il a salué l’engagement de l’État aux côtés de la communauté chrétienne et des autres communautés pour renforcer cette diversité et bâtir un Sénégal uni.

      En conclusion, le Président a sollicité des prières pour un Sénégal de justice, de paix et de prospérité : « Notre Dame de la Délivrance nous offre un merveilleux exemple par les valeurs universelles qu’elle incarne dans un modèle de vertu, d’amour, de compassion et de pardon. Toutes les choses dont nous avons aujourd’hui besoin au Sénégal pour refonder notre vivre ensemble. »

      Le pèlerinage marial de Popenguine reste un moment fort de spiritualité et de solidarité, illustrant l’engagement de toute une nation à promouvoir la paix et l’unité à travers la diversité religieuse et culturelle.

      Trafic de cocaïne : le fils d’Idrissa Seck nie toute implication

      Pape Abdoulaye Seck, le fils de l’ancien Premier ministre et leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a récemment été placé en garde à vue par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Il est entendu dans le cadre de l’affaire Sylvain Bathiapara Mendy, un présumé trafiquant de drogue arrêté à Keur Ayib avec 18 kilos de cocaïne.

      Lors de son interrogatoire, Pape Abdoulaye Seck a fermement nié toute implication dans ce trafic de drogue. Il a admis connaître Sylvain Bathiapara Mendy depuis Paris, mais a précisé que leur relation était strictement commerciale. Seck a expliqué aux enquêteurs qu’il avait vendu un quad à Mendy pour la somme de 3 millions de francs CFA. C’est pour finaliser cette transaction, notamment en remettant la carte grise du véhicule, qu’il s’était rendu chez Mendy.

      L’arrestation de Pape Abdoulaye Seck a eu lieu dans des circonstances particulières. Il a été interpellé à la clinique où son épouse venait d’accoucher. Ce contexte familial difficile a ajouté une dimension humaine à cette affaire, puisque le baptême du nouveau-né a dû se dérouler en l’absence de son père.

      L’enquête se poursuit

      L’affaire, qui suscite beaucoup d’attention en raison du profil des personnes impliquées, est encore en cours d’investigation. Les autorités continuent de rassembler des preuves et de vérifier les déclarations faites par les différents suspects. La presse suit de près les développements, et le public attend des éclaircissements sur cette affaire complexe.

      En attendant, la famille Seck fait face à une période difficile, marquée par des allégations graves et un examen public intense. L’évolution de l’enquête déterminera les suites judiciaires pour Pape Abdoulaye Seck et les autres personnes impliquées.

      Le Dakarois Quotidien N°179 – du 18 au 20/05/2024

      🔴 CRIMINALISATION DE L’HOMOSEXUALITÉ : BOCOUM ET DIAKHATÉ DÉTERRE LES VIEUX PRÊCHES DE SONKO
      🔴 PELERINAGE MARIAL DE POPENGUINE : 500 millions pour assurer une bonne couverture électrique

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