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« Un état civil pour chacun » : Des pays de l’Afrique francophone partagent leurs expériences sur les défis

Le premier symposium international des pays de l’Afrique francophone sur les défis de l’état civil s’est ouvert ce lundi 11 décembre 2023, à Dakar, au Sénégal. Organisé par le Sénégal, cet événement international, qui se tiendra trois jours durant (du 11 au 13 décembre), est une initiative de l’Agence nationale de l’Etat Civil (ANEC) du Ministère en charge des Collectivités territoriales du Sénégal. Il s’inscrit dans le cadre du suivi des instructions du Président de la République du Sénégal, Macky Sall de faire de l’état civil un secteur moderne, fiable, sécurisé et vecteur de développement. La cérémonie d’ouverture officielle des travaux a été co-présidée par M. Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires et Mme Harmonie Koutsivitis, cheffe de section politique à la délégation de l’UE au Sénégal, par ailleurs, représentante de Son Excellence M. Jean Marc Pisani, ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal.

Objectif : « mettre en place un centre de réflexion pour un accompagnement entre pairs »
Cette première édition du symposium dont le thème est « Les défis d’un état civil pour chacun » se tient avec le concours de l’Union européenne. Elle s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal (PARSIEC). Ce projet, dénommé « NEKKAL », est financé par la commission européenne et piloté par l’Agence nationale de l’état civil.
Ce thème entre en droite ligne avec les recommandations internationales, sous-régionales et nationales de rendre chaque personne visible. L’objectif est d’identifier et de partager les défis et enjeux, les meilleures expériences et pratiques enregistrées sur le financement de l’état civil, la centralisation et la protection des données personnelles, l’accès universel et l’offre de services aux populations. A termes, il s’agit de mettre en place un centre de réflexion pour un accompagnement entre pairs afin d’améliorer particulièrement l’enregistrement des faits d’état civil et l’établissement des statistiques d’état civil des pays d’Afrique francophone.
Ainsi, pendant trois jours, des Directeurs généraux et nationaux de l’état civil de l’Afrique francophone et des délégations internationales composées de hauts fonctionnaires et d’experts du secteur, aborderont trois grandes thématiques, à savoir : le financement de l’état civil, des collectivités territoriales à l’Etat central ; la centralisation et la protection des données personnelles ; et enfin, un accès universel et l’offre de services aux populations.

Malgré les efforts, des défis subsistent encore
Les pays d’Afrique francophone sont, dans leur ensemble, confrontés à de nombreux défis en matière d’enregistrement des faits d’état civil (naissances, mariages et décès). Ces difficultés constituent un véritable frein à leur développement durable et inclusif. C’est pour cette raison que la plupart de ces Etats, notamment le Sénégal, se sont engagés, avec l’appui de partenaires techniques et financiers, dans un processus d’élaboration de stratégies nationales ayant pour objectif la modernisation des systèmes d’information avec une dynamique de centralisation unique des données d’état civil, l’adaptation des cadres législatif et réglementaires aux dynamiques en constante évolution et le respect des principes d’universalité et d’inclusivité alors qu’une grande partie des populations restent malheureusement exclue des systèmes d’état civil.   
Malgré les résultats déjà enregistrés, des défis subsistent et concernent principalement le financement pérenne des systèmes d’état civil, leur sécurisation, la protection des données d’état civil et l’accès des populations à l’état civil. En marge de ces défis communs, il existe aussi des bonnes pratiques et expériences qu’il convient de valoriser et de partager afin de renforcer les capacités des Etats et réduire les écarts entre pays africains en matière d’enregistrement des faits d’état civil et de modernisation des systèmes d’état civil.


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