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Justice

Affaire de Charlatanisme au Palais de Justice de Dakar : Un Homme Soutire 27 Millions FCFA sous Prétexte de Guérison et de Richesse

Une affaire retentissante de charlatanisme et d’escroquerie a éclaté au Palais de Justice de Dakar, mettant en lumière les pratiques frauduleuses de I. Thiam et de son complice K. Guèye. Au centre de l’affaire, C. Ndiaye, qui, préoccupé par la santé de sa femme, a été induit en erreur et a fini par perdre une somme considérable.

Les faits rapportés devant la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar détaillent comment les accusés ont exploité la vulnérabilité de C. Ndiaye, lui faisant croire en des pratiques occultes pour soigner sa femme malade. Les prévenus, I. Thiam et K. Guèye, ont usé de manipulations mentales et de prétendus rituels religieux pour convaincre leur victime, entraînant ainsi la perte de 27 millions FCFA.

L’accusé principal, I. Thiam, a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir agi dans le cadre des pratiques religieuses conformes à l’islam. Cependant, les témoignages présentés en cour, notamment celui de la sœur de la victime, ont révélé le véritable dessein des prévenus, démasquant ainsi leur stratagème frauduleux.

Le procureur, dans ses réquisitions, a souligné la gravité des faits, dénonçant une manipulation consciencieuse visant à soutirer de l’argent à la victime en jouant sur ses émotions et ses croyances. Il a requis des peines d’emprisonnement fermes à l’encontre des accusés, soulignant la matérialité des délits de charlatanisme et d’escroquerie.

La défense a tenté de minimiser la responsabilité de K. Guèye, arguant que la guérison de la femme de C. Ndiaye démontrait l’absence de complicité de charlatanisme. Cependant, les preuves présentées devant le tribunal ont réfuté cette affirmation, mettant en évidence le rôle actif des deux accusés dans l’escroquerie.

En fin de compte, I. Thiam, non assisté par un conseil, a plaidé la clémence de la juridiction en s’engageant à rembourser les 27 millions FCFA dans un délai de six mois. L’affaire met en lumière les dangers des pratiques frauduleuses et souligne l’importance de la vigilance face à de telles manipulations.


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