Suivez-nous

Justice

Les avocats de Doro Gaye contestent la révocation de son contrôle judiciaire

Les avocats de Doro Gaye ont déposé un recours devant la Chambre d’accusation pour annuler la révocation de son contrôle judiciaire, décidée par le juge du troisième cabinet. Cette mesure, jugée injustifiée par La Défense, intervient malgré un accord conclu en juin 2024 avec la partie civile, Zakiloulahi Sow, dans une affaire d’escroquerie foncière portant sur un montant de 1,2 milliard de FCFA.

L’affaire remonte à juin 2024, lorsque Doro Gaye avait été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour une présumée escroquerie lors de la vente de terrains situés sur le site de l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor. Face à ces accusations, un accord avait été signé entre Doro Gaye et Zakiloulahi Sow, la partie civile, réglant le litige entre eux. Cet accord avait permis à l’accusé de bénéficier d’une libération sous contrôle judiciaire.

Cependant, contre toute attente, le juge du troisième cabinet a récemment décidé de révoquer cette mesure, renvoyant Doro Gaye en détention provisoire. Une décision qui a suscité l’indignation de ses avocats.

La défense de Doro Gaye conteste fermement cette révocation, estimant qu’elle porte préjudice à leur client, notamment en l’absence de nouvelles charges ou d’éléments justifiant un retour en détention. Selon les avocats, l’accord avec Zakiloulahi Sow aurait dû sceller définitivement l’affaire et permettre à leur client de rester libre sous contrôle judiciaire, comme cela avait été initialement décidé.

Dans cette optique, les avocats ont saisi la Chambre d’accusation pour obtenir l’annulation de la décision du juge du troisième cabinet. Ils espèrent un retour à la mesure de contrôle judiciaire initialement accordée.

Cette situation relance le débat sur les critères utilisés par les magistrats pour révoquer des mesures de contrôle judiciaire. Pour certains observateurs, la décision du juge pourrait être liée à une requalification juridique des faits ou à une potentielle non-exécution de certaines clauses de l’accord conclu entre les deux parties. Mais la défense rejette catégoriquement ces hypothèses et insiste sur l’absence de toute violation des termes convenus.

La Chambre d’accusation devra trancher sur cette affaire dans les jours à venir. En attendant, la décision suscite de nombreuses réactions, certains dénonçant une instrumentalisation de la justice, tandis que d’autres rappellent la gravité des accusations initiales pesant sur Doro Gaye.


En savoir plus sur LE DAKAROIS

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Cliquez pour commenter

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité
Publicité

Facebook

BUZZ

À voir

Plus dans Justice

En savoir plus sur LE DAKAROIS

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture