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Les chauffeurs de taxis du Sénégal en grève : dénonciation des “War Gaindé” et de l’insécurité dans le secteur

Le Syndicat démocratique des chauffeurs de taxis du Sénégal (SDCTS) a annoncé une manifestation dans les rues de Dakar le 22 janvier prochain. Cette mobilisation vise à dénoncer les pratiques qu’ils qualifient de “transports irréguliers”, à l’instar des motos-taxis communément appelés « War Gaindé », mais aussi à alerter sur l’insécurité croissante dans le secteur du transport.

Modou Ndiaye, secrétaire général du SDCTS, a exprimé son mécontentement face à la prolifération des motos-taxis, souvent perçues comme un moyen de transport non réglementé. Lors d’une intervention sur la RFM, il a rappelé que le Premier ministre a récemment émis une circulaire concernant l’immatriculation et les permis de conduire pour les motos. Toutefois, ces mesures, bien qu’encourageantes, ne suffisent pas selon lui :

« Ces motos ne sont pas encore habilitées à faire du transport de personnes. Elles doivent se limiter aux livraisons et laisser le transport urbain et interurbain aux acteurs agréés », a-t-il martelé.

Le responsable syndical a également fustigé l’absence de casques et d’assurances pour ces conducteurs de deux-roues, pointant un danger pour les passagers et les usagers de la route.

Les “War Gaindé” et “Allos Dakar” dans le viseur

Modou Ndiaye ne s’est pas limité aux motos-taxis, dénonçant également les plateformes de covoiturage telles que « Allos Dakar » et les services informels de transport.

« Déjà, le nom “War Gaindé” fait peur. Ils ont accaparé le transport », s’est-il indigné, accusant ces modes de transport de réduire les opportunités des chauffeurs de taxis traditionnels tout en créant un climat d’insécurité.

Le secrétaire général a exhorté les autorités à agir avec fermeté pour réguler non seulement les motos, mais également les services numériques et autres alternatives jugées illégales.

Cette manifestation se veut un appel fort aux nouvelles autorités pour qu’elles prennent leurs responsabilités face à une situation qui, selon les chauffeurs de taxis, menace leur survie économique et la sécurité des usagers.

« Il ne faut pas faire dans la demi-mesure. Les deux-roues, les applications, les ‘Allos Dakar’ et les ‘War Gaindé’ doivent être strictement encadrés », a conclu Modou Ndiaye.

Le 22 janvier, les rues de Dakar seront ainsi le théâtre d’une mobilisation qui, selon les chauffeurs, vise non seulement à défendre leurs droits, mais aussi à réclamer une meilleure organisation du secteur des transports au Sénégal.


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