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Les conducteurs de mototaxis de Touba et Mbacké expriment leur colère contre l’immatriculation de leurs engins

Les conducteurs de mototaxis, communément appelés “Jakartamen”, de Touba et de Mbacké, sont descendus massivement dans les rues pour exprimer leur mécontentement face à la décision d’imposer l’immatriculation de leurs engins. Contrairement aux manifestations violentes souvent associées à de telles protestations, les conducteurs ont opté pour une méthode pacifique. Ils ont manifesté en klaxonnant bruyamment et en scandant des slogans, notamment « Sonko, défaillant-bi », accusant ainsi le Premier ministre de les avoir trahis.

Moustapha Thiam, un conducteur de Jakarta, résume le sentiment général : « Celui que nous considérions comme un messie est en train de nous étrangler. L’État parle de gratuité, mais ce n’est pas vrai. La mutation coûte 55 000 FCFA, l’assurance 22 000 FCFA. Au total, nous devons débourser près de 100 000 FCFA. »

Ces dépenses, jugées exorbitantes par les conducteurs, ont exacerbé leur sentiment de trahison et d’abandon. Beaucoup estiment que cette mesure menace directement leur survie économique, alors qu’ils exercent déjà un métier souvent précaire.

Les manifestants considèrent cette première mobilisation comme un avertissement adressé aux autorités. « Si la décision n’est pas revue, nous reviendrons avec plus de poigne et d’envergure », ont-ils promis. Ce mouvement pourrait donc marquer le début d’une contestation plus large si des solutions acceptables ne sont pas proposées rapidement.

Face à la grogne croissante, des informations de dernière minute indiquent que l’État envisagerait de modifier ses mesures pour calmer les tensions. Aucun détail précis n’a encore été communiqué, mais cette volonté de dialogue pourrait contribuer à apaiser la colère des conducteurs de mototaxis.

En attendant, la mobilisation des “Jakartamen” de Touba et de Mbacké souligne un problème plus large : la difficulté de mettre en œuvre des réformes touchant les secteurs informels, où des milliers de personnes dépendent de leurs activités pour survivre. L’État devra faire preuve de souplesse et de créativité pour trouver un compromis qui satisfasse toutes les parties.


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