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Lutte antidrogue : la police frappe un grand coup contre les trafiquants

Depuis quelques semaines, les forces de l’ordre sénégalaises ont intensifié la lutte contre le trafic de drogue à travers le pays. De Dakar aux confins du territoire, une série d’opérations d’envergure a permis de mettre la main sur d’importantes quantités de stupéfiants et de démanteler plusieurs réseaux actifs. Les trafiquants sont traqués sans relâche, et les saisies de drogues se multiplient, envoyant un message clair aux criminels.

Parmi les plus grosses prises de cette opération coup de poing figure l’arrestation d’Assane Bill, un trafiquant notoire bien connu des services de police. Son nom est associé à plusieurs affaires de drogue, et ses allers-retours en prison ne l’ont jamais vraiment dissuadé de reprendre son business.

En novembre 2024, il avait été arrêté à Ngor en possession de 100 grammes de haschich, 2,5 grammes de cocaïne et 10 doses de skunk. Après une brève incarcération, il avait choisi de relocaliser son trafic à Mbacké, pensant échapper à la surveillance des forces de l’ordre. Mais la traque ne s’est jamais arrêtée. Le 20 mars dernier, les policiers l’ont de nouveau interpellé, cette fois avec 18 grammes de cocaïne et deux galettes de crack. Son dossier, désormais entre les mains de la justice, pourrait cette fois-ci sceller son sort.

L’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a poursuivi sa traque avec une vigilance accrue. À Dieuppeul, un dealer a été mis hors d’état de nuire avec 42 pierres de crack, une quantité non négligeable sur le marché noir.

Plus à l’est, dans le village de Sékoto, près de Saraya, deux Maliens tentant d’approvisionner un réseau local ont été arrêtés avec 2 paquets de kush, 400 comprimés de tramadol et 5 cornets de chanvre. Ces arrestations témoignent d’une stratégie d’expansion des trafiquants qui tentent d’essaimer leurs activités en dehors des grandes villes.

Les quartiers populaires de la capitale sont des places fortes du trafic de chanvre indien. Face à cette réalité, les forces de l’ordre ont multiplié les descentes à Pikine, Thiaroye, Keur Massar et Maristes.

Le 20 mars dernier, la plus grosse prise a été réalisée avec 81 kg de chanvre saisis lors d’une opération coup de filet. Deux jours plus tard, à Keur Massar, cinq trafiquants ont été arrêtés alors qu’ils utilisaient un véhicule de transport en commun pour dissimuler leur cargaison.

Loin de la capitale, la répression s’est également intensifiée. Dans la forêt de Porokhane, à Kaolack, 85 kg de chanvre en provenance de Casamance ont été interceptés. À Thiès, 105 kg de drogue ont été saisis entre Joal, Nianing, Mballing et Diamniadio. Même les zones reculées ne sont pas épargnées : à Fatick, 7 kg de chanvre et 140 grammes de haschich ont été confisqués à deux individus tentant de prendre la fuite à moto.

Ces saisies massives et les multiples arrestations montrent que la guerre contre la drogue ne faiblit pas au Sénégal. En seulement neuf jours, les forces de l’ordre ont réalisé des coups de filet stratégiques qui ont porté un coup sévère aux réseaux de trafic.

Comme le souligne L’Observateur, cette offensive policière est un signal fort envoyé aux trafiquants : désormais, ils devront redoubler de prudence, car les forces de sécurité ont bien l’intention de poursuivre cette traque impitoyable. Pour les autorités, l’objectif est clair : frapper fort et dur afin d’éradiquer ces circuits clandestins qui gangrènent la jeunesse sénégalaise.


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