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Justice

Scandale du terrain du Palais de justice de Pikine-Guédiawaye : Vague d’inculpations au sommet de l’ancien régime

L’affaire du terrain destiné à la construction du palais de justice de Pikine-Guédiawaye prend une tournure judiciaire spectaculaire. Plusieurs anciens hauts responsables de l’État, dont l’ex-ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall, sont désormais dans le viseur de la Haute cour de justice. D’après les révélations du quotidien Libération, l’instruction menée par la commission compétente a déjà abouti à une série d’inculpations et de placements sous bracelet électronique.

Ancien garde des Sceaux sous le régime de Macky Sall, Ismaïla Madior Fall est poursuivi pour corruption dans le cadre de ce dossier foncier controversé. La justice l’a inculpé et placé sous bracelet électronique, mesure alternative à la détention provisoire. Il est soupçonné d’avoir facilité ou couvert des pratiques illicites lors de l’attribution du terrain litigieux.

Dans la même affaire, l’entrepreneur Cheikh Guèye, impliqué dans l’exécution du projet, et Mohamed Anas El Bachir, ancien directeur des constructions au ministère de la Justice, ont également été mis sous bracelet électronique. Ces mesures confirment la gravité des soupçons pesant sur les modalités d’attribution et de gestion du terrain destiné à accueillir la future infrastructure judiciaire.

L’affaire s’élargit avec l’inculpation de quatre autres figures de l’ancien appareil étatique. Selon Libération, il s’agit de :

Mame Boye Diao, ex-directeur général des Domaines, Abdoulaye Sy, ancien directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère de la Justice, L’ancien chef du bureau des Domaines de Guédiawaye, Et l’ancien chef du bureau du Cadastre de la même localité.

Ces derniers sont tous placés sous contrôle judiciaire, avec bracelet électronique.

La commission d’instruction a par ailleurs émis un mandat d’amener à l’encontre de Mamadou Guèye, dernier directeur des Domaines sous Macky Sall, qui se trouverait actuellement à l’étranger. La Division des investigations criminelles (DIC) a été saisie pour procéder à son interpellation et organiser son retour au pays afin qu’il réponde à la justice.

Cette affaire intervient dans un contexte de lutte renforcée contre la corruption et la reddition des comptes engagée par le nouveau régime. Elle met à nu de potentielles pratiques frauduleuses au plus haut niveau de l’administration foncière et judiciaire du pays. Le traitement de ce dossier sera observé de près, tant par l’opinion publique que par les acteurs de la société civile, qui réclament une gestion rigoureuse et impartiale des affaires d’État.


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