Kaolack/Ralliement : Baba Ndiaye, président de l’ASD, quitte l’APR et rejoint le PASTEF – Un soutien de taille pour Ousmane Sonko

Un vent de changement souffle dans la sphère politique sénégalaise, en particulier à Kaolack. Baba Ndiaye, figure influente et président de l’Alliance Solidaire pour le Développement (ASD), a annoncé ce dimanche 3 novembre son départ de l’Alliance pour la République (APR) pour rallier le PASTEF, le parti d’Ousmane Sonko. Cette décision a été officialisée lors d’une déclaration à son domicile, situé dans le quartier Abattoirs Ndangane, en présence de nombreux militants, sympathisants et autres invités.

Dans une ambiance solennelle, Baba Ndiaye a expliqué son choix comme étant motivé par la volonté de s’engager dans un projet politique en adéquation avec ses valeurs et ses ambitions pour le Sénégal. Il a souligné :

« Nous avons décidé de prendre nos responsabilités avec toutes nos structures, nos militants et sympathisants. Les défenseurs et combattants du développement territorial ont pris une décision historique dans le cheminement de notre parcours politique. Le Sénégal est un pays démocratique qui a traversé plusieurs générations, de Léopold Sédar Senghor à Abdou Diouf, puis Abdoulaye Wade, Macky Sall, et aujourd’hui, c’est l’heure de l’alternance générationnelle. Cette alternance a permis à de jeunes Sénégalais, libérés une semaine avant les élections présidentielles, de remporter largement ces élections dès le premier tour, » a déclaré Baba Ndiaye.

Il a ajouté que « le peuple souverain a choisi de porter son soutien au duo Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. »Dans le cadre du programme « Sénégal 2050, » qui vise à positionner le pays sur la voie d’une gouvernance exemplaire et de la lutte contre la corruption tout en promouvant le capital humain et le développement des filières locales, Baba Ndiaye voit une feuille de route capable de garantir la souveraineté alimentaire du pays.

« Depuis des années, face au contexte international, nous avons constaté une augmentation des prix due aux difficultés mondiales et à la dépendance de nos ressources achetées à l’extérieur. Par conséquent, si les prix augmentent à l’international, cela se répercute inévitablement sur notre économie. Si nous voulons combattre cette inflation, nous devons suivre un programme de promotion des filières locales pour assurer notre souveraineté alimentaire et éviter d’acheter notre nourriture à l’extérieur, » a précisé M. Ndiaye.

Il a poursuivi en affirmant : « Nous devons œuvrer chacun dans nos domaines de compétence pour que tous sachent que ce pays nous appartient. »

Après des échanges durant deux mois, M. Ndiaye et l’ASD ont décidé de soutenir le PASTEF et de faire appel à leurs militants, sympathisants, familles et amis, de Kaolack à Dakar et jusqu’au Djolof, afin de garantir une majorité écrasante à l’Assemblée nationale. Selon lui, cette majorité permettra au PASTEF de mettre en œuvre son programme « Sénégal 2050 »et, après cinq ans, de mesurer ses impacts sur le pays.

« Notre démocratie doit être consolidée, renforcée et développée pour atteindre la souveraineté alimentaire, » a conclu le président de l’ASD, Baba Ndiaye.

Visite du Président de la République à Kaolack : Aly Tounkara souligne la portée symbolique.

Le Coordinateur National du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax Sa Réw a magnifié la visite du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à Kaolack ce mercredi 11 septembre. Pour lui, cette venue est un signe fort de considération envers les populations de Kaolack.

« Nous, leaders de la région de Kaolack, tenons à exprimer notre profonde gratitude pour la visite que vous avez accordée aujourd’hui à la communauté Saloum-Saloum, et plus particulièrement aux chefs religieux de notre localité, en cette semaine de préparation du Gamou. Votre présence marque un signe fort de considération et de soutien à notre communauté, et elle renforce notre détermination à collaborer activement à la réussite des affaires de l’État », a déclaré M. Aly Tounkara, membre de la Conférence des Leaders de la Coalition Diomaye Président.

Le Coordinateur National du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax Sa Réw a également tenu à remercier les populations de Kaolack pour l’accueil chaleureux qu’elles ont réservé à la délégation présidentielle. « Ce moment a été une nouvelle preuve de l’attachement de nos concitoyens à votre vision et à votre leadership. Nous saluons, par ailleurs, la Présidente Aïda Mbodji pour son engagement constant envers la Coalition, en parfaite harmonie avec les orientations que vous avez fixées. Son dévouement et son attachement à la cause commune sont des atouts précieux pour notre région et pour l’ensemble de notre Nation », a-t-il souligné.

Le natif de Kaolack a conclu en renouvelant son ferme engagement aux côtés du Président de la République pour le développement et la prospérité de notre cher pays, le Sénégal. Pour rappel, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu à Médina Baye, à Léona Niassène et à Léona Kanène pour effectuer une visite auprès des dignitaires religieux de la ville du centre.

Tragédie à Mbour : Le chavirement de la pirogue suscite émoi et avertissement du Président Bassirou Diomaye Faye

Le chavirement tragique d’une pirogue à Mbour continue de plonger la petite côte dans la douleur et le désarroi. Ce mercredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est déplacé sur les lieux pour compatir avec les familles des victimes et exprimer sa consternation face à la gravité de la situation. Selon ses propres termes, cet événement est une véritable tragédie, et il se dit profondément affecté par la récurrence des corps repêchés depuis le drame.

« Je suis peiné en me rendant compte que depuis le chavirement de la pirogue, des corps n’arrêtent pas de sortir des eaux. C’est un drame qui ne dit pas son nom. Je suis attristé, peiné de voir ces familles vivre ce drame », a-t-il déclaré, la voix empreinte d’émotion. Il a également dénoncé l’implication de certains individus dans ce qu’il qualifie de « business » de l’immigration clandestine. « Nous traquerons tous les responsables et ils vont répondre de leurs actes », a-t-il averti avec fermeté.

Ce drame, révélateur des conséquences tragiques de l’émigration clandestine, a poussé le président à adresser un message clair aux parents et aux jeunes. Il reconnaît les difficultés socio-économiques auxquelles certaines familles sont confrontées, mais invite à ne pas céder à la tentation de l’émigration par voie maritime.

« Il faut encourager les jeunes et les inviter à être plus patients. Cela ne sert à rien de leur mettre la pression. Il faut leur donner de bonnes pistes de réussite », a-t-il souligné. Le chef de l’État a tenu à rappeler que des initiatives gouvernementales sont en cours pour offrir aux jeunes des alternatives viables, notamment en mettant en place des mécanismes pour leur permettre de subvenir à leurs besoins.

Dans son discours adressé à la jeunesse, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’importance de la patience, de la persévérance et du travail dans la quête de la réussite. Il a exhorté les jeunes à éviter la voie maritime, une option qu’il a qualifiée de périlleuse et pleine de risques.

En conclusion, face à cette tragédie, le président de la République appelle à la raison et à l’action collective pour prévenir de nouveaux drames et protéger la jeunesse du pays des dangers de l’immigration clandestine.

Renforcement du partenariat Franco-Sénégalais : Entretien entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron

Aujourd’hui, lors du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales à Paris, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, a rencontré le Président de la République française, Emmanuel Macron. Cette rencontre historique du 20 juin 2024 marque un premier pas vers une collaboration renforcée entre les deux nations.

Les discussions entre les deux chefs d’État ont été empreintes d’un esprit de coopération et de respect mutuel, fondés sur des valeurs démocratiques partagées. Ils ont exprimé une volonté commune de dynamiser le partenariat franco-sénégalais, afin de servir au mieux les intérêts réciproques de leurs peuples respectifs.

Au cœur de leurs échanges, figuraient les défis communs à relever pour renforcer la souveraineté du Sénégal, notamment à travers des projets structurants dans des domaines cruciaux tels que la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l’agriculture. Cette volonté se traduit par un engagement conjoint à intensifier les initiatives déjà existantes et à explorer de nouvelles avenues de coopération.

Les deux dirigeants ont également souligné leur satisfaction quant à la qualité actuelle du partenariat bilatéral et ont exprimé leur détermination à la renforcer davantage dans les années à venir.

Cette rencontre marque ainsi un tournant significatif dans les relations entre la France et le Sénégal, basées sur une vision commune de progrès, de développement durable et de coopération mutuellement bénéfique.

Aïd-Al-Kabiir à Ndiaganiao : Le retour du président Bassirou Diomaye Faye dans sa terre natale

Après avoir dirigé la prière de l’Aïd-Al-Kabiir à la Grande Mosquée de Dakar, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a effectué un retour émouvant dans sa terre natale de Ndiaganiao. Cette célébration sacrée de l’Aïd-Al-Kabiir a offert à Son Excellence l’occasion tant attendue de rendre visite à sa famille et à ses proches, qui l’ont vu grandir dans ce bastion de fraternité et de cohésion sociale.

À Ndiaganiao, précisément à Ndiandiaye, les images captivantes ont immortalisé le chef de l’État partageant des moments chaleureux et intimes avec ses proches lors de cette fête joyeuse. Pour Bassirou Diomaye Faye, cette visite revêt une signification profonde, marquant un retour aux racines qui ont façonné son parcours et renforçant les liens précieux qui l’unissent à sa communauté d’origine.

La présence du président dans cette région emblématique a été saluée avec enthousiasme par les résidents locaux, témoignant de l’affection et du respect mutuel entre le leader national et les habitants de Ndiaganiao. Ce retour à Ndiandiaye restera gravé comme un témoignage vivant de l’importance de la famille, de la tradition et du lien indéfectible entre le président et la terre qui l’a vu naître.

En cette période de célébration et de réunion familiale, Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé son engagement envers le développement inclusif et le bien-être de toutes les communautés sénégalaises, inspiré par les valeurs de solidarité et de compassion qui caractérisent son engagement politique.

À mesure que le président continue de diriger le pays vers un avenir prometteur, son retour à Ndiaganiao représente un rappel puissant de l’importance de rester connecté à ses racines et à la communauté qui a façonné son chemin vers la plus haute fonction de l’État.

Dialogue national sur la réforme de la Justice : Les 17 propositions du Forum du justiciable à Bassirou Diomaye Faye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la tenue d’un dialogue national le 28 mai prochain sur le thème prioritaire de la réforme et la modernisation de la justice. En contribution à cette initiative, le Forum du justiciable a formulé 17 propositions couvrant divers aspects de la justice, notamment les magistrats du siège, le parquet et le Conseil supérieur de la magistrature.

Sur les magistrats du siège :

  • Encadrer le principe d’inamovibilité en définissant l’intérim et les justifications du recours à la nécessité de service.
  • Nommer les juges d’instruction par décret plutôt que par arrêté du ministre de la Justice.

Sur le parquet :

  • Subordonner l’affectation des magistrats du parquet à l’avis conforme du Conseil supérieur de la Magistrature ou à sa propre nomination.
  • Limiter le pouvoir d’injonction du Garde des Sceaux à l’élaboration de circulaires générales pour la politique pénale.
  • Établir une loi limitant les instructions du ministre de la Justice aux magistrats du parquet à des directives générales, sans implication dans les affaires individuelles.
  • Interdire explicitement les ordres de non-poursuites.

Sur le Conseil supérieur de la Magistrature :

  • Maintenir la présence symbolique de l’exécutif au sein du conseil tout en attribuant le pouvoir de proposition des nominations des magistrats aux membres du Conseil plutôt qu’au ministre de la Justice.
  • Instaurer un système transparent de publication des postes vacants et de nomination basée sur des critères objectifs.
  • Supprimer la consultation à domicile prévue par la loi.
  • Réduire à deux les membres de droit : le Premier Président de la Cour Suprême et le Procureur général.
  • Inclure des personnalités extérieures au Conseil supérieur de la Magistrature pour leur expertise et neutralité.

Sur les longues détentions préventives :

  • Instaurer un juge de la détention et des libertés pour statuer sur la mise en détention provisoire et les demandes de mise en liberté.
  • Recruter davantage de magistrats et fournir des moyens financiers et matériels aux cabinets d’instruction.
  • Limiter la durée de la détention provisoire en matière criminelle à deux ans.
  • Favoriser le contrôle judiciaire pour les personnes présentant des garanties de représentation en justice.
  • Assurer l’autonomie budgétaire des juridictions.

Le bureau exécutif

Visite officielle du Président rwandais Paul Kagame au Sénégal

Le président de la République du Rwanda, Son Excellence Paul Kagame, a entamé une visite de travail au Sénégal ce samedi. Accueilli avec tous les honneurs militaires à son arrivée à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff, le président Kagame a été chaleureusement reçu par son homologue sénégalais, le Président Bassirou Diomaye Faye.

Cette visite, d’une durée de 48 heures, revêt une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Rwanda et le Sénégal. Au cours de son séjour, le Président Kagame tiendra des entretiens avec le Chef de l’État sénégalais, axés sur les moyens de consolider les liens d’amitié fraternelle et de coopération conviviale entre les deux nations.

Cette rencontre diplomatique revêt une signification spéciale, démontrant l’engagement des deux pays à promouvoir la coopération et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans divers domaines, tels que l’économie, la culture, l’éducation et bien d’autres.

Le Sénégal et le Rwanda partagent des valeurs communes de démocratie, de développement durable et de promotion de la paix en Afrique. Cette visite illustre ainsi la volonté des deux pays de consolider leur collaboration dans le but de contribuer à la stabilité et à la prospérité de la région et du continent dans son ensemble.

Condamnation pour Corruption : L’ancienne Directrice de Cabinet du Président Malgache écope de trois ans et demi de prison

Romy Andrianarisoa, ancienne directrice de cabinet du président malgache Andry Rajoelina, a été condamnée à trois ans et demi de prison par la justice britannique pour corruption. Cette condamnation fait suite à son implication dans une affaire de demande de pots-de-vin à une compagnie minière, qui l’a piégée à Londres lors d’une opération menée par l’agence britannique de lutte contre la criminalité.

Andrianarisoa, âgée de 47 ans, a été reconnue coupable en février par un tribunal britannique pour avoir sollicité des pots-de-vin en échange d’attribution de licences d’exploitation au groupe minier britannique Gemfields. Des enregistrements rendus publics par la National Crime Agency (NCA) montrent Andrianarisoa négociant des pots-de-vin et vantant son influence sur le président Rajoelina.

Après son arrestation en août à Londres, Andrianarisoa a été relevée de ses fonctions par la présidence malgache, bien que cette dernière n’ait pas commenté publiquement l’affaire après le jugement.

Cette affaire, qui a éclaté à quelques mois de l’élection présidentielle à Madagascar, a mis en lumière les défis persistants de la corruption dans le pays. Madagascar est classé à la 142e position sur 180 dans le classement de la perception de la corruption de Transparency International.

La justice britannique a également condamné Philippe Tabuteau, associé d’Andrianarisoa, à 27 mois de prison pour son rôle dans l’affaire. Les deux accusés avaient tenté d’obtenir un pot-de-vin du groupe Gemfields, propriétaire de la société Oriental Mining à Madagascar depuis 2008.

Cette condamnation souligne l’engagement des autorités britanniques à lutter contre la corruption transnationale et met en évidence les défis auxquels sont confrontés les pays comme Madagascar dans la lutte contre ce fléau.

Le Président de la République reçoit les acteurs du BTP pour discuter de l’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar

La semaine dernière, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accordé une audience aux acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) afin de discuter de l’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar. Cette rencontre intervient dans un contexte où la suspension des travaux a suscité des interrogations et des préoccupations au sein de la communauté des entrepreneurs et des citoyens.

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, le Pr Daouda Ngom, a été interpellé sur cette rencontre lors de l’atelier de partage des nouvelles dispositions issues du décret n°2022-2295 du 28 décembre 2022 portant code des marchés publics et du nouveau cadre harmonisé des finances publiques (budget programme), tenu ce mardi 7 mai. Il a répondu : « Je ne peux ni confirmer ni infirmer des décisions qui ont été prises. Je n’ai pas cette information».

Cependant, une source du journal « Le Quotidien » a indiqué que les travaux pourraient reprendre dès ce jeudi. Cette annonce laisse entrevoir une possible résolution des problèmes ayant conduit à l’arrêt des chantiers, bien que les détails des discussions entre le Président et les acteurs du BTP n’aient pas été rendus publics.

L’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar est un sujet d’importance pour le développement urbain de la capitale sénégalaise, et sa reprise éventuelle sera surveillée de près par les autorités, les entrepreneurs, et la population locale. Les décisions prises lors de la rencontre entre le Président et les acteurs du BTP auront probablement un impact significatif sur l’avenir de ces projets d’infrastructure cruciaux pour la ville et ses habitants.

Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye réaffirme son engagement envers les droits humains lors d’une audience avec Amnesty International

Le vendredi 3 mai 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu en audience Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, en compagnie de représentants de l’organisation au Sénégal et en Afrique. Cette rencontre, rapportée par Seydi Gassama, directeur exécutif de la section Amnesty International au Sénégal, a été l’occasion pour le président Faye de réaffirmer son engagement envers la protection des droits humains et la bonne gouvernance économique et financière.

Lors de cette audience, le président Faye a exprimé sa détermination à prendre des initiatives concrètes visant à renforcer la protection des droits humains sur le territoire sénégalais. Il a également souligné l’importance de la promotion de la paix et des droits humains tant au niveau régional qu’international.

Parmi les sujets abordés lors de cette rencontre, le chef de l’État a manifesté ses préoccupations concernant la situation à Gaza, dénonçant les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire qui y ont lieu. Cette prise de position démontre l’engagement du gouvernement sénégalais envers la défense des droits fondamentaux, tant au niveau national qu’international.

Cette audience témoigne de la volonté du président Faye de collaborer avec des organisations internationales telles qu’Amnesty International pour promouvoir une culture des droits humains et de la bonne gouvernance, contribuant ainsi à renforcer l’état de droit et la démocratie au Sénégal.

Thierno Bocoum interpelle le président sur diverses questions politiques et institutionnelles

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République sénégalaise, Bassirou Diomaye Faye, Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR, exprime ses préoccupations et ses attentes concernant plusieurs aspects de la gouvernance actuelle. Dans ce texte détaillé, il soulève des points cruciaux allant de la politique de reddition des comptes à la transparence dans les nominations, en passant par la justice et la gestion foncière.

Bocoum commence par saluer l’arrivée au pouvoir du président et rappelle son engagement en faveur d’une rupture systémique et d’une politique de transparence. Cependant, il souligne également la nécessité de surveiller de près les actions du gouvernement pour garantir le respect des promesses faites aux citoyens.

Le leader d’AGIR insiste sur la mise en place d’une politique de reddition des comptes transparente et efficace, exigeant que les rapports des organes de contrôle soient transmis au procureur de la République sans délai. Il demande également la déclassification des rapports de l’IGE pour une plus grande transparence.

Sur le plan judiciaire, Bocoum demande que toute la lumière soit faite sur les accusations de corruption portées par Karim Wade contre des juges du Conseil constitutionnel, ainsi que sur les conditions de son départ du Sénégal pour le Qatar.

En ce qui concerne les nominations, il critique le non-respect des promesses de recourir à des appels à candidatures pour les postes de directeurs généraux, soulignant l’importance de mettre la compétence et le mérite au cœur de la politique de nomination.

La gestion foncière est également abordée, avec des préoccupations quant à l’équité et à la transparence dans ce domaine crucial, ainsi que des questions concernant la déclaration de patrimoine du président, jugée incomplète.

Bocoum appelle le président à prendre en compte ses remarques et à agir en faveur d’une gouvernance plus transparente et équitable, respectueuse des engagements pris envers le peuple sénégalais.

Le Président Bassirou Diomaye Faye se Rend au 15e Sommet de l’OCI à Banjul

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est envolé ce samedi pour Banjul, à la suite de sa visite officielle du samedi 20 avril. À l’invitation du Président gambien, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce matin pour participer au 15e Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), prévu les 4 et 5 mai 2024, à Banjul.

Cette conférence internationale d’envergure réunira plusieurs Chefs d’État et de Gouvernement du monde islamique afin de discuter des enjeux et défis auxquels fait face l’Oummah islamique. Sous le thème « Renforcer l’unité et la solidarité à travers le dialogue pour le développement durable », le sommet vise à encourager un dialogue constructif entre les nations musulmanes pour promouvoir le développement durable et la coopération dans divers domaines.

La participation du Président Bassirou Diomaye Faye à cet événement important témoigne de l’engagement du Sénégal envers la coopération internationale et son rôle actif dans la promotion de la paix, de la solidarité et du développement dans la communauté musulmane mondiale.

Le sommet de l’OCI offre une plateforme précieuse pour des discussions stratégiques et des initiatives visant à renforcer les liens entre les pays membres et à aborder les défis communs auxquels ils sont confrontés. Le Sénégal, en tant que membre actif de l’OCI, contribuera sans aucun doute de manière constructive aux délibérations et aux décisions prises lors de cette importante réunion internationale.

Le Président Bassirou Diomaye Faye : Un Appel à l’Humilité et à l’Engagement envers les Citoyens

Après avoir prêté serment au CICAD le 2 avril, le nouveau Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a tenu des discussions cruciales avec ses camarades du parti Pastef au palais de la République. Lors de cette rencontre, le député de Pastef, Abass Fall, a partagé les réflexions et les priorités évoquées par le Président, offrant ainsi un aperçu des valeurs et des engagements de son administration.

L’un des moments clés de cette réunion a été lorsque le Président Faye, alors assis sur la chaise présidentielle, a exprimé son étonnement en ces termes : « Il y a 15 jours, si quelqu’un m’avait dit que je serais assis sur cette chaise, je ne l’aurais pas cru. Cela démontre qu’il faut croire en Dieu. » Cette remarque poignante illustre son humilité et sa reconnaissance envers la responsabilité qui lui incombe désormais.

Abass Fall a également souligné l’importance des comportements des membres du parti envers les citoyens, un rappel essentiel de l’engagement envers la transparence, la dignité et le respect dans les interactions avec le peuple.

En ce qui concerne les priorités du nouveau gouvernement, le Président Faye a mis l’accent sur la justice en tant que fondement d’une société juste et équitable. Il a souligné la nécessité pour tous les citoyens d’avoir un accès égal et transparent à la justice, mettant en avant l’importance de la transparence, de l’efficacité et de l’équité dans les procédures judiciaires.

De plus, le Président Faye a rappelé l’importance de rester fidèle aux sacrifices consentis pour atteindre cette position, appelant à une humilité constante et à un engagement sans faille envers les besoins et les préoccupations des citoyens.

Cette réunion entre le Président Faye et les membres de Pastef souligne un changement de ton et une vision axée sur le service et l’intégrité, offrant ainsi un aperçu de ce que les Sénégalais peuvent attendre de leur nouveau leader et de son équipe.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Poursuit la Lutte Contre les Irregularités Foncières et le Blanchiment d’Argent

Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye entreprend une action décisive contre la gestion foncière douteuse héritée du régime précédent, selon des informations rapportées par WalfQuotidien. Les irrégularités découvertes jusqu’à présent ne seraient que la partie visible de l’iceberg, révélant ainsi des ramifications profondes dans le blanchiment d’argent, notamment provenant du trafic de drogue.

Les fonds en question, évalués à environ 200 milliards de francs CFA selon l’économiste Abou Kane, sont soupçonnés d’avoir été investis dans l’immobilier. Ces estimations se basent sur les résultats de l’Institut d’études de sécurité, qui soulignent une alarmante convergence entre le trafic de drogue et le secteur immobilier au Sénégal.

Selon le professeur Kane, depuis 2021, le Sénégal est sous la surveillance étroite du Groupe d’action financière (GAFI), étant placé sur la liste grise. Cette classification met en lumière les lacunes dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et soulève des préoccupations quant à l’origine licite des fonds investis dans l’immobilier.

Le constat est alarmant : plus de 120 agences immobilières auraient été créées au Sénégal au cours de la dernière décennie par des trafiquants de drogue, révèle l’Institut d’études de sécurité. Cette tendance inquiétante, combinée au fait que 96% des investissements immobiliers étaient douteux depuis 2013 et que 30% des biens criminels saisis étaient des propriétés immobilières, souligne l’urgence d’agir.

Pour Kane, il est impératif de prendre des mesures immédiates pour empêcher le Sénégal de figurer sur la liste noire des pays à haut risque en matière de blanchiment d’argent. Cette lutte contre le blanchiment d’argent et les irrégularités foncières s’annonce comme une priorité cruciale pour l’administration du Président Faye dans sa quête pour restaurer la transparence et l’intégrité dans la gestion des ressources du pays.

Rencontre cruciale entre l’Union des magistrats du Sénégal et le Ministre de la Justice sur l’abrogation des décrets de l’ancien Président

Une réunion d’une importance capitale est prévue au ministère de la Justice, mardi prochain, réunissant l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) et le Garde des Sceaux, Ousmane Diagne. L’objet de cette rencontre sera l’abrogation des décrets émis par l’ancien Président Macky Sall, notamment ceux issus du dernier Conseil supérieur de la magistrature, parmi lesquels la nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême.

L’information, rapportée par le journal L’AS, révèle que l’UMS avait déjà saisi le ministre de la Justice lorsque des rumeurs ont circulé sur la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye d’annuler les dernières décisions prises par son prédécesseur dans le domaine de la justice. Le journal souligne qu’au sein de l’UMS, il existe des réserves concernant cette initiative du nouveau chef de l’État.

Une question demeure cependant : qui prendra la responsabilité d’attaquer les décrets en question ? L’AS souligne que les magistrats estiment que c’est à l’UMS de mener ce combat au nom des concernés, tandis que l’Union considère que c’est aux intéressés eux-mêmes d’initier les démarches nécessaires pour rétablir leurs droits.

Cette réunion promet d’être un moment décisif dans le paysage judiciaire sénégalais, car elle pourrait définir la trajectoire des relations entre l’UMS et le nouveau gouvernement, tout en clarifiant les prochaines étapes à suivre concernant l’abrogation des décrets contestés.

Le Président sud-coréen envoie une mission à Dakar pour inviter le Président sénégalais au prochain sommet Corée-Afrique

Le Président de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a pris une initiative diplomatique importante en envoyant une mission à Dakar le mercredi 1er mai. Cette mission, dirigée par la vice-ministre des Affaires étrangères, Kang Insun, a pour objectif de remettre une invitation officielle au Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour participer au prochain sommet Corée-Afrique, prévu début juin sous le thème « Le futur que nous voulons bâtir ».

Cette révélation a été faite par l’ambassadeur du Sénégal en Corée du Sud, Abdou Salam Diallo, dans une interview accordée au quotidien Le Soleil. L’ambassadeur exprime son souhait que le nouveau chef de l’État sénégalais réponde favorablement à cette invitation, soulignant l’importance de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays.

Abdou Salam Diallo insiste sur le fait que la Corée du Sud présente de nombreux avantages pour le Sénégal, notamment en matière de développement, de technologie et de financement de projets. Il souligne également l’estime particulière que la Corée du Sud porte au Sénégal et la volonté de renforcer la coopération entre les deux pays.

La visite de cette mission sud-coréenne à Dakar illustre l’importance accordée par la Corée du Sud à ses relations avec les pays africains, ainsi que sa volonté de jouer un rôle actif dans le développement du continent. Elle offre également une opportunité précieuse au Sénégal de renforcer sa coopération avec un partenaire économique et technologique majeur dans un large éventail de domaines.

Papa Mada Ndour nommé Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye, a procédé à la nomination de Papa Mada Ndour au poste de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République. Cette décision a été officialisée à travers le décret n° 2024-992, daté du 30 avril 2024.

Selon les termes du décret, Monsieur Papa Mada Ndour prend ainsi les fonctions de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République. Cette nomination intervient dans un contexte où le chef de l’État cherche à renforcer son équipe de gouvernance et à mettre en place une administration efficace pour répondre aux défis du pays.

Le rôle de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République est d’une importance capitale, car il est chargé de coordonner les activités du cabinet présidentiel et de veiller à ce que les directives du président soient mises en œuvre de manière efficace et efficiente. Papa Mada Ndour aura donc la responsabilité de faciliter le fonctionnement du bureau du président et d’assurer une communication fluide entre le chef de l’État et les différentes institutions gouvernementales.

Cette nomination suscite l’attention de nombreux observateurs politiques et citoyens, qui seront attentifs aux actions et aux initiatives que le nouveau Ministre, Chef de Cabinet, entreprendra pour soutenir le président dans la réalisation de son programme et de ses priorités pour le pays.

Le décret officielisant la nomination de Papa Mada Ndour témoigne de la volonté du président Bassirou Diomaye de mettre en place une équipe gouvernementale solide et compétente pour relever les défis socio-économiques du Sénégal.

Le président Bassirou Diomaye Faye abroge les décrets pris par son prédécesseur

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment pris une décision marquante en abrogeant les décrets émis par l’ancien président Macky Sall à la suite de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature, tenue le 29 mars 2024. Cette annonce, relayée par la presse, témoigne d’un virage significatif dans le paysage politique et juridique du pays.

Les décrets pris par Macky Sall lors de cette réunion ont certainement suscité des débats et des interrogations au sein de la société sénégalaise. L’abrogation de ces décrets par le président Bassirou Diomaye Faye dénote une volonté de réévaluer les décisions prises précédemment et peut-être d’introduire de nouvelles orientations en matière de gouvernance et de justice.

Cette action souligne l’autorité du nouveau président et son engagement envers les principes démocratiques et l’État de droit. Elle pourrait également traduire une volonté de réformer le système judiciaire afin d’assurer son efficacité, son impartialité et sa transparence.

Il est crucial de suivre de près les développements futurs liés à cette abrogation et d’observer comment elle influencera le fonctionnement de la magistrature et l’administration de la justice au Sénégal. Cette décision pourrait avoir des répercussions significatives sur l’équilibre des pouvoirs et la protection des droits des citoyens dans le pays.

En attendant, l’attention se tourne vers les prochaines étapes que le président Bassirou Diomaye Faye entreprendra pour consolider et améliorer le système judiciaire sénégalais dans le cadre de son mandat présidentiel.

Gabon : Les Résultats du Dialogue National Inclusif Présentés au Président de Transition

Le général Brice Oligui Nguema, président de transition au Gabon depuis huit mois après le renversement d’Ali Bongo, a récemment reçu les conclusions d’un Dialogue National Inclusif (DNI) qui s’est tenu pendant un mois à Libreville. Cette consultation nationale, à laquelle ont participé 680 représentants de divers secteurs de la société gabonaise, avait pour objectif de préparer le retour des civils au pouvoir par des élections prévues en 2025.

Près de mille propositions ont été soumises lors de ce DNI, parmi lesquelles figurent des recommandations controversées telles que la suspension temporaire de tous les partis politiques légalement reconnus, y compris le Parti Démocratique Gabonais (PDG) d’Ali Bongo. Les participants ont également suggéré la mise en place d’un régime présidentiel de séparation rigide des pouvoirs exécutif et législatif, ainsi que des mesures visant à garantir l’intangibilité de certaines dispositions de la future Constitution, telles que la limitation du mandat présidentiel à deux fois sept ans.

Ces propositions, saluées par les partisans du général Oligui, visent à rompre avec les pratiques politiques du passé et à prévenir toute manipulation des institutions à des fins personnelles. Elles sont perçues comme une tentative de mettre fin à 55 ans de « dynastie Bongo » marquée par une concentration du pouvoir au sein de la famille présidentielle et une gestion critiquée des ressources du pays.

Cependant, certaines voix s’élèvent pour critiquer la composition du DNI et la nature non contraignante de ses recommandations. Malgré cela, le général Oligui semble bénéficier d’un fort soutien populaire et politique pour mener à bien la transition vers des élections démocratiques en 2025.

Les propositions du DNI seront examinées par le pouvoir militaire et pourraient servir de base à la rédaction d’une nouvelle Constitution et à l’élaboration de lois et décrets visant à consolider la transition démocratique au Gabon.

Le Président sénégalais en visite en Guinée Bissau pour renforcer les liens bilatéraux

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, entame ce mardi 30 avril 2024 une visite de travail et d’amitié en Guinée Bissau. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre le Sénégal et ses voisins. Elle témoigne également de l’importance de l’axe Dakar-Bissau dans les priorités diplomatiques du Président Bassirou Diomaye Faye.

Cette démarche s’aligne sur les premiers voyages du Chef de l’État en Mauritanie et en Gambie, soulignant ainsi l’engagement du Sénégal en faveur de la coopération régionale et de l’intégration sous-régionale en Afrique de l’Ouest.

Selon une note du Bureau d’Information Gouvernementale (BIG), la Guinée Bissau est un partenaire stratégique pour le Sénégal. En effet, les échanges commerciaux entre les deux pays sont significatifs, avec des exportations sénégalaises vers la Guinée Bissau estimées à 108 257 tonnes en 2022, représentant une valeur de 55,201 milliards de francs CFA (NACE 2022). Cette performance économique témoigne d’une amélioration de +33,5% par rapport à l’année précédente.

Cette visite présidentielle revêt ainsi une importance particulière pour consolider les relations économiques, politiques et culturelles entre les deux nations. Elle permettra également d’explorer de nouvelles opportunités de coopération et de renforcer les échanges bilatéraux dans divers domaines d’intérêt commun.

Le Président Bassirou Diomaye Faye s’engage à œuvrer pour le développement et le renforcement de la coopération régionale, dans un esprit de solidarité et de fraternité entre les peuples de la sous-région ouest-africaine.

Vers des poursuites contre l’ancien Président Macky Sall : Le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko prêt à agir ?

Des tensions politiques s’intensifient au Sénégal alors que des signaux émergent laissant entendre que le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko envisage des poursuites contre l’ancien Président Macky Sall. Ces développements surviennent suite aux déclarations fracassantes de l’avocat Me Ciré Clédor Ly, connu pour ses prises de position tranchées.

Dans une tribune intitulée «Cri du cœur», largement médiatisée, Me Ly a pointé du doigt plusieurs actions entreprises par l’ancien président à la fin de son mandat, les qualifiant de hautement répréhensibles et méritant une mise en accusation pour haute trahison. Parmi ces actions figurent notamment l’attribution controversée de la concession des chantiers navals de Dakar à une société turque, ainsi que des nominations jugées discutables à des postes clés.

Le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko, qui a récemment abrogé des décrets pris par l’ancien gouvernement, envoie ainsi un signal fort quant à sa volonté de s’attaquer aux actes jugés contraires à la bonne gouvernance et aux intérêts nationaux. Cette position pourrait laisser présager des poursuites judiciaires à l’encontre de Macky Sall dans un proche avenir.

La question des poursuites contre l’ancien président divise l’opinion publique sénégalaise. Certains voient dans ces actions une volonté légitime de lutter contre la corruption et de restaurer l’intégrité du système politique, tandis que d’autres craignent une polarisation accrue de la scène politique et des tensions sociales.

En attendant, Macky Sall, actuellement résident au Maroc où il assume le rôle d’envoyé spécial du Pacte de Paris, pourrait se retrouver au centre d’une tempête politique et judiciaire qui pourrait avoir des répercussions majeures sur l’avenir politique du Sénégal. Les prochains jours pourraient ainsi être déterminants pour l’évolution de cette affaire.

Le Président de la Transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, refuse de négocier avec les terroristes malgré les pressions internationales

Face aux recommandations de négociations, le capitaine Traoré affirme la volonté de son pays de ne pas compromettre sa dignité

Depuis son accession au pouvoir par des moyens controversés, le président de la transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, se trouve confronté à des défis complexes, notamment la lutte contre le terrorisme qui sévit dans la région. Cependant, malgré les pressions internationales et les conseils de certains pays du Sud en faveur de négociations avec les groupes terroristes, Traoré a fermement rejeté cette approche lors d’une récente entrevue accordée à la presse burkinabé.

Des émissaires de pays voisins ont en effet conseillé au président de la transition de chercher la voie de la négociation avec les terroristes pour garantir la paix. Cette suggestion a été catégoriquement rejetée par Traoré, qui a déclaré : « On préfère mourir dans la dignité que de négocier les conditions de notre esclavage ». Ces propos reflètent la détermination du Burkina Faso à ne pas compromettre ses valeurs et sa souveraineté face aux menaces terroristes.

Traoré a également tenté d’expliquer son point de vue au président nigérien Bazoum, mais ses émissaires n’ont pas été bien reçus. Malgré leurs efforts, ils n’ont pas réussi à lui faire un compte rendu, qualifiant cette tentative de dialogue d’échec.

Cette position ferme du président de la transition burkinabé témoigne de sa détermination à combattre le terrorisme sans compromis sur les principes fondamentaux de la nation. Elle souligne également la volonté du Burkina Faso de rechercher des solutions internes à ses problèmes, plutôt que de se plier aux pressions extérieures qui pourraient compromettre sa sécurité et sa souveraineté.

Cependant, cette fermeté soulève également des questions sur les défis auxquels le Burkina Faso est confronté dans sa lutte contre le terrorisme et la capacité de la communauté internationale à apporter un soutien efficace à un pays confronté à une menace aussi grave.

Le président Bassirou Diomaye Faye appelle à une plus grande efficacité gouvernementale lors d’un séminaire ministériel

Samedi dernier, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a présidé un séminaire gouvernemental axé sur l’importance des fonctions confiées aux ministres et secrétaires généraux. Dans son discours d’ouverture, le chef de l’État a rappelé aux ministres les piliers fondamentaux de leur mission, exprimant ainsi sa volonté de voir une plus grande efficacité dans l’action gouvernementale.

Le président Faye a souligné que les attentes du peuple sénégalais sont élevées et que le gouvernement s’est engagé à apporter une rupture significative, en initiant une transformation systémique en profondeur. Cette transformation, selon lui, doit débuter par une réforme de la méthode de travail au sein de l’exécutif et, plus spécifiquement, du gouvernement.

À cet égard, le président a exprimé son attente à l’égard du séminaire gouvernemental, visant à doter le nouveau régime des connaissances et des outils nécessaires pour piloter efficacement les départements ministériels qui leur ont été confiés. Il a insisté sur l’importance de diriger, de gérer et de manager avec efficacité et efficience, soulignant l’importance cruciale de la compétence et de la disponibilité dans l’exercice des fonctions gouvernementales.

Les ministres ont également été rappelés aux principes fondamentaux de l’honneur, de la disponibilité, de l’humilité et de la compétence. Ces valeurs, selon le président, sont essentielles pour assurer le succès de la mission gouvernementale et répondre aux attentes du peuple sénégalais.

Ce séminaire ministériel marque ainsi une étape importante dans les efforts du gouvernement pour améliorer son efficacité et répondre aux défis actuels auxquels le pays est confronté. En rappelant ces principes fondamentaux, le président Faye affiche sa détermination à promouvoir une gouvernance responsable et efficace au Sénégal.

Le président sénégalais appelle à une transformation profonde dans la méthode de travail gouvernementale

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a ouvert samedi un séminaire gouvernemental à Dakar, affirmant que la rupture et la transformation systémique promises aux populations sénégalaises devaient commencer par une réforme de la méthode de travail au sein de l’exécutif.

Lors de l’ouverture du séminaire, en présence du Premier ministre, Ousmane Sonko, et de son équipe, le président a souligné l’importance de répondre aux attentes élevées des citoyens en matière de gouvernance. Il a insisté sur la nécessité de promouvoir l’efficience et l’efficacité dans la gestion des affaires gouvernementales, en mettant l’accent sur l’honneur de servir et la dévotion au service public.

Le chef de l’État a appelé les ministres à exercer pleinement leurs responsabilités et à garantir le succès de leur mission en assurant un bon partage d’informations et une compréhension mutuelle avec leurs collaborateurs. Il a également souligné l’importance de l’humilité, de la réserve et de la solidarité au sein du gouvernement, tout en insistant sur le besoin de compétence et de dévouement dans l’exécution des tâches gouvernementales.

Ce séminaire gouvernemental, qui se tient sur deux jours, vise à fournir aux membres du gouvernement les connaissances et les outils nécessaires pour piloter efficacement leurs départements ministériels. Il s’inscrit dans la volonté du président de voir le gouvernement œuvrer dans l’efficacité et de répondre aux défis actuels auxquels le pays est confronté.

En mettant l’accent sur la nécessité d’une transformation profonde dans la méthode de travail gouvernementale, le président sénégalais affiche sa détermination à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour répondre aux aspirations du peuple sénégalais et promouvoir le progrès et le développement dans le pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Effectue sa Prière du Vendredi à la Grande Mosquée Omarienne

En ce 26 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accompli son devoir religieux en effectuant sa prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne. Cette visite démontre l’importance accordée par le chef de l’État à sa pratique religieuse et à son engagement envers la communauté musulmane du pays.

Après avoir participé à la prière du vendredi, le Président Faye a eu l’opportunité de converser brièvement avec l’Imam de la Mosquée, Thierno Seydou Nourou Tall. Ce moment d’échange illustre le respect et la considération du président pour les leaders religieux et les lieux de culte du pays.

La Grande Mosquée Omarienne est un symbole de spiritualité et de rassemblement pour la communauté musulmane, et la présence du président à cet endroit sacré renforce les liens entre la présidence et la population religieuse du pays.

Cette visite reflète également l’engagement du président à maintenir des relations étroites avec toutes les composantes de la société, dans le respect de la diversité religieuse et culturelle qui caractérise le pays. En tant que leader de la nation, le Président Bassirou Diomaye Faye montre ainsi son attachement aux valeurs de tolérance, d’unité et de dialogue interreligieux.

Accident Mortel près de Koungheul : Le Président Bassirou Diomaye Faye Exprime sa Solidarité

Une tragédie a frappé la région de Koungheul avec l’accident de la route entre Yamong et Mbadianène, sur la RN1, causant la perte de 14 vies. Le président Bassirou Diomaye Faye a réagi avec une profonde tristesse face à cette terrible nouvelle, exprimant sa solidarité et ses condoléances aux familles endeuillées et aux proches des victimes.

Dans un message partagé sur les médias sociaux, le président a témoigné sa compassion envers les victimes de cet accident et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a également appelé à la mobilisation de tous les services concernés pour fournir un soutien et une assistance appropriés aux personnes affectées par cette tragédie.

Soulignant l’importance de la sécurité routière, le président a exhorté tous les acteurs du transport routier à faire preuve de prudence et à respecter scrupuleusement le code de la route. Il a également donné des instructions claires aux services de l’État pour veiller au respect des normes techniques des véhicules et des règles de sécurité routière, soulignant ainsi son engagement envers la prévention des accidents de la route.

Cet accident, qui a endeuillé la région de Koungheul, met en évidence la nécessité de mesures plus strictes en matière de sécurité routière et de sensibilisation accrue à l’importance de la prudence sur les routes. Le président Bassirou Diomaye Faye, par son message de solidarité et d’action, témoigne de son engagement envers la protection et le bien-être de tous les citoyens du pays.

Le Président appelle à renforcer la réconciliation nationale

Le Président de la République du Sénégal a exprimé son engagement envers le renforcement de la réconciliation nationale lors d’une récente allocution. Il a souligné que la réconciliation nationale est une priorité pour assurer la cohésion et la stabilité du pays, et a insisté sur la nécessité d’apporter justice et réparation aux victimes des événements survenus entre janvier 2021 et février 2024.

Dans cette optique, le Chef de l’État a donné des instructions au Premier Ministre pour la mise en place d’une commission d’indemnisation des victimes de ces événements. Cette commission sera chargée d’examiner les cas des familles endeuillées et des blessés, et de proposer des mesures d’indemnisation appropriées.

Le Président a souligné l’importance de reconnaître et de répondre aux souffrances des victimes, ainsi que de leur accorder une réparation juste et équitable. Il a également insisté sur la nécessité de faire la lumière sur les événements survenus pendant cette période et d’assurer que les responsabilités soient établies de manière transparente et impartiale.

Cette initiative du Président témoigne de son engagement à promouvoir la réconciliation nationale et à garantir que les droits et la dignité de toutes les personnes touchées par les événements passés soient respectés et protégés. En mettant en place une commission d’indemnisation, le gouvernement vise à reconnaître et à répondre aux besoins des victimes, tout en favorisant un processus de guérison et de réconciliation pour l’ensemble de la nation.

Le Président insiste sur la réforme de la concurrence et l’emploi des jeunes

Lors d’une réunion récente, le Président de la République du Sénégal a souligné l’importance des réformes visant à améliorer la concurrence dans divers secteurs d’activité, tout en veillant à la protection des droits des consommateurs. Il a donné des instructions au Premier Ministre pour intensifier ces réformes afin de promouvoir un environnement commercial équitable et dynamique.

Le Chef de l’État a également mis l’accent sur l’importance de la formation professionnelle et technique ainsi que sur l’emploi des jeunes, les considérant comme des priorités nationales. Il a souligné la nécessité pour le gouvernement de prendre des mesures appropriées pour mutualiser et optimiser les ressources et les interventions de toutes les structures publiques impliquées dans la promotion de la formation professionnelle, de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes.

Ces instructions reflètent l’engagement du gouvernement à créer un environnement propice à l’emploi des jeunes et à leur offrir des opportunités de développement professionnel. En renforçant la formation professionnelle et en encourageant l’entreprenariat, le gouvernement vise à stimuler l’activité économique, à favoriser l’innovation et à réduire le chômage des jeunes.

Par ailleurs, le Président a insisté sur la nécessité de garantir la préservation des droits des consommateurs dans un contexte où la concurrence est encouragée. Cela implique la mise en place de mécanismes efficaces de surveillance et de régulation pour prévenir les pratiques anticoncurrentielles et garantir la qualité et la sécurité des produits et services offerts sur le marché.

En mettant l’accent sur ces domaines clés, le gouvernement cherche à promouvoir une croissance économique inclusive et durable, tout en répondant aux besoins essentiels de la population, en particulier des jeunes. Ces efforts contribueront à renforcer la compétitivité de l’économie sénégalaise et à améliorer le bien-être des citoyens à long terme.

Remaniement Ministériel au Sénégal : Le Président Bassirou Diomaye Faye Trace une Nouvelle Trajectoire

Le paysage politique sénégalais subit des transformations majeures avec l’annonce d’un remaniement ministériel initié par le président Bassirou Diomaye Faye. Ce remaniement marque une rupture nette avec certains cadres de l’ère Macky Sall et implique des changements significatifs dans la composition du gouvernement.

Parmi les modifications les plus remarquables, on note l’éviction de Oumar Demba Bâ, ex-ministre-conseiller diplomatique et collaborateur de l’ancien président Macky Sall. Il est remplacé par Sonar Ngom, ancien secrétaire général au ministère des Affaires étrangères. Ce changement illustre la volonté du président Faye de constituer une équipe gouvernementale qui reflète sa propre vision et ses priorités politiques.

Ce remaniement intervient dans un contexte où le président Faye semble chercher à s’entourer d’une nouvelle équipe, renforçant ainsi sa gouvernance et réalignant les forces politiques autour de sa direction. Ces ajustements visent à répondre aux aspirations de renouvellement et à établir une confiance renouvelée au sein du gouvernement sénégalais.

Il est à noter que ce remaniement ministériel pourrait avoir des implications importantes sur la politique intérieure et extérieure du Sénégal, ainsi que sur la dynamique politique dans le pays. Les observateurs seront attentifs à la manière dont ces changements influenceront la gouvernance et les politiques publiques à l’avenir, alors que le président Faye cherche à imprimer sa marque sur la direction du pays.

Le président iranien Ebrahim Raïssi en visite au Pakistan pour renforcer les liens bilatéraux

Le président iranien Ebrahim Raïssi a entamé ce lundi sa première visite officielle au Pakistan, dans le but de renforcer les liens entre les deux voisins après une brève flambée de tensions en janvier 2024. Accompagné par plusieurs ministres et des hommes d’affaires, Raïssi prévoit des rencontres avec le président et le Premier ministre pakistanais, ainsi que des visites à Lahore et Karachi.

Les relations entre Téhéran et Islamabad avaient été tendues en janvier, lorsque l’Iran avait mené une attaque contre un groupe « terroriste » sur le sol pakistanais, suivi par une riposte du Pakistan ciblant des « caches terroristes » en Iran. Après quelques jours de tensions, les deux pays avaient finalement annoncé le retour à la normale de leurs relations.

Cette visite survient dans un contexte où une vingtaine de membres des forces de l’ordre iraniennes ont été récemment tués dans le sud-est, près de la frontière avec le Pakistan et l’Afghanistan, par un groupe djihadiste basé au Pakistan, selon les autorités iraniennes.

Malgré ces défis sécuritaires, le Pakistan a réaffirmé son engagement envers la coopération avec l’Iran, notamment en annonçant la reprise d’un important projet de construction d’un gazoduc pour la fourniture de gaz iranien au Pakistan, en dépit de l’opposition des États-Unis.

La visite de Raïssi revêt une importance particulière pour consolider les liens économiques et stratégiques entre les deux pays, tout en renforçant la coopération dans la lutte contre le terrorisme et en promouvant la stabilité régionale dans la région.

Le soutien des néo au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et à son Premier ministre Ousmane Sonko

Les néo-soutiens du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko partagent leur vision en matière de reddition des comptes, de transparence et d’intégration des arabisants dans la gestion des affaires publiques au Sénégal. Selon Cheikh Ibrahima Diallo, secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD), cette action ne doit pas être perçue comme une chasse aux sorcières, mais plutôt comme une démarche normale dans l’exercice du pouvoir.

Selon M. Diallo, le diagnostic des problèmes tels que la corruption et le détournement des fonds publics est crucial pour tout nouveau gouvernement. Il estime que cette démarche répond aux attentes des citoyens sénégalais qui ont massivement voté pour le candidat de la rupture lors de l’élection présidentielle. Reconnaître ces problèmes et les exposer publiquement est, selon lui, une bonne pédagogie pour sensibiliser les gestionnaires des fonds publics.

Quant aux critiques émanant de politiciens tels que Moustapha Diakhaté, M. Diallo les considère comme une quête de reconnaissance politique. Il minimise leurs critiques en soulignant que les temps ont changé et que ces politiciens ne bénéficieront plus de la même reconnaissance politique qu’auparavant.

En ce qui concerne l’intégration des arabisants dans la gestion des affaires publiques, M. Diallo se montre particulièrement satisfait de l’initiative du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il estime qu’il s’agit d’une démarche historique qui reconnaît l’importance de la langue arabe dans la société sénégalaise. Selon lui, cette décision permettra d’exploiter une importante réserve de ressources humaines pour le développement inclusif du pays.

En résumé, les néo-soutiens du président et du Premier ministre saluent les mesures prises en matière de reddition des comptes et d’intégration des arabisants, tout en rejetant les critiques politiques qui les entourent. Selon eux, ces actions contribuent à répondre aux attentes du peuple sénégalais et à promouvoir un développement inclusif du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Entame une Visite Diplomatique en Gambie

Le président Bassirou Diomaye Faye, fraîchement élu à la tête du Sénégal le 24 mars dernier, a amorcé son premier déplacement officiel à l’étranger en se rendant en Gambie. Son arrivée à l’aéroport international de Banjul a été marquée par un accueil solennel de la part de son homologue gambien, Adama Barrow.

Vêtu sobrement d’un costume noir, le président Faye a été accueilli avec les honneurs militaires, symbolisant l’importance de cette visite pour les deux nations voisines. Les discussions ont débuté par un entretien informel au salon d’honneur de l’aéroport, suivi d’un tête-à-tête au State House, la résidence officielle du président gambien. Un déjeuner entre les deux dirigeants était également au programme, offrant l’occasion de discuter des enjeux bilatéraux et régionaux.

Au-delà des rencontres officielles, le président Faye a prévu de rencontrer la communauté sénégalaise établie en Gambie, une communauté estimée à entre 400 000 et 500 000 membres. Cette rencontre témoigne de l’importance des liens historiques, culturels et humains qui unissent les deux peuples.

Cette visite revêt une signification particulière dans le contexte de la consolidation des relations entre le Sénégal et la Gambie. Les deux pays partagent une histoire commune, marquée notamment par leur appartenance passée à la Confédération de la Sénégambie (1982-1989). Ils sont également liés par des intérêts communs dans divers domaines tels que la défense, la sécurité, le commerce, le tourisme et l’environnement.

Sur le plan économique, la Gambie occupe une place importante dans les échanges commerciaux du Sénégal, étant l’un de ses principaux clients dans la zone CEDEAO. En 2022, les exportations sénégalaises vers la Gambie ont été estimées à 110,7 milliards de francs CFA, soulignant ainsi l’importance des relations économiques entre les deux pays.

Cette visite marque le début d’une nouvelle ère de coopération et de partenariat entre le Sénégal et la Gambie sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Elle témoigne de la volonté du nouveau président sénégalais de renforcer les liens de bon voisinage et de coopération avec les pays voisins, dans le but de promouvoir la stabilité et le développement régional.

Renforcement des Liens entre le Sénégal et la Gambie : Visite Diplomatique du Président Bassirou Diomaye Faye à Banjul

La diplomatie entre le Sénégal et la Gambie prend un nouveau tournant avec la visite imminente du Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, à Banjul ce samedi. Cette rencontre, prévue après la visite du président sénégalais en Mauritanie la veille, s’inscrit dans une volonté commune de renforcer les liens historiques et économiques entre les deux États voisins.

La coopération entre le Sénégal et la Gambie a connu une dynamique croissante, illustrée par les échanges commerciaux florissants en 2023. Les exportations sénégalaises vers la Gambie ont atteint plus de 112 milliards de FCFA, représentant près de 9% des exportations vers la zone CEDEAO. Cette forte activité commerciale témoigne de la vitalité des relations économiques entre les deux pays, avec des importations également équilibrées avoisinant les 4,5 milliards de FCFA.

La visite du Président Faye revêt une importance particulière dans la consolidation de cette coopération bilatérale. Les discussions prévues avec les autorités gambiennes porteront sur l’intensification des échanges dans des secteurs clés tels que le gaz, le commerce et la pêche. Ces secteurs présentent un potentiel de croissance significatif et offrent des opportunités de développement mutuellement bénéfiques pour les deux nations.

La rencontre entre les présidents sénégalais et gambien témoigne de l’engagement des deux États à consolider leur partenariat stratégique. Elle offre également une occasion précieuse de renforcer les fondations d’une coopération politique, économique et culturelle solide, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour le développement régional.

Au-delà des enjeux économiques, cette visite diplomatique souligne l’importance des liens historiques et humains qui unissent le Sénégal et la Gambie. Elle incarne la volonté commune des deux peuples de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité dans la région ouest-africaine.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Banjul marque ainsi une étape significative dans le renforcement des relations entre le Sénégal et la Gambie, et ouvre la voie à un avenir de coopération mutuellement bénéfique pour les deux nations.

Renforcement de la gouvernance : Le président annonce la création de nouvelles entités à la présidence

Le président de la République a récemment annoncé la mise en place de deux nouvelles entités au sein de la présidence, dans le but de renforcer le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Le Bureau d’Intelligence et de Prospective Économique (BIPE) ainsi que le Bureau de Suivi-Évaluation des Projets et Programmes auront pour mission de superviser l’exécution des directives présidentielles.

Ces nouvelles structures traduisent la volonté du gouvernement de mettre en place des mécanismes efficaces pour évaluer l’impact des politiques publiques et assurer une gestion optimale des projets et programmes gouvernementaux.

De plus, le Premier ministre, Ousmane Sonko, assisté des ministres concernés, a été chargé de présenter un rapport détaillé d’ici fin avril 2024 sur l’état actuel des différents ministères. Ce rapport comprendra des analyses approfondies ainsi que des propositions visant à améliorer la gestion sectorielle, administrative, budgétaire et financière.

Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement à promouvoir une gouvernance transparente et efficace, tout en répondant aux besoins et aux attentes des citoyens. En renforçant les capacités de suivi et d’évaluation, le gouvernement vise à garantir une utilisation efficiente des ressources publiques et à assurer la réalisation des objectifs fixés.

Par ailleurs, le chef de l’État a souligné l’importance pour le gouvernement de respecter les procédures de validation nécessaires pour les orientations politiques et les stratégies de communication gouvernementale. Cette démarche vise à renforcer la cohérence et la légitimité des actions gouvernementales, tout en favorisant un dialogue ouvert et constructif avec la population.

En mettant en place ces nouvelles entités et en renforçant les mécanismes de suivi et d’évaluation, le gouvernement démontre son engagement en faveur d’une gouvernance responsable et orientée vers les résultats, dans le but de répondre aux défis et aux aspirations du pays.

Le Président du Sénégal renforce les liens avec la Mauritanie

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment entrepris une visite de travail à Nouakchott, en Mauritanie, où il a rencontré son homologue, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Cette rencontre revêt une importance particulière dans le contexte du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays voisins. Les discussions entre les deux dirigeants ont porté sur une gamme de sujets d’intérêt commun, notamment la coopération économique, la sécurité régionale et les questions transfrontalières.

La visite du Président Faye en Mauritanie témoigne de l’engagement continu du Sénégal à cultiver des liens étroits avec ses voisins et à promouvoir la stabilité et le développement dans la région ouest-africaine.

À l’issue de sa visite, le Président Faye est retourné à Dakar en début de soirée, où il a été chaleureusement accueilli par le Premier ministre, Ousmane Sonko, ainsi que par les autorités militaires et civiles. Cette réception témoigne de l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la diplomatie régionale et à la consolidation des relations avec ses partenaires stratégiques.

Cette visite constitue donc une étape significative dans le renforcement des liens historiques et fraternelles entre le Sénégal et la Mauritanie, et ouvre la voie à une coopération renforcée dans divers domaines au bénéfice des deux peuples.

Premier déplacement international du président Bassirou Diomaye Faye

Le président Bassirou Diomaye Faye effectuera son premier déplacement à l’international ce jeudi 18 avril, marquant ainsi le début d’une série de rencontres diplomatiques cruciales pour le Sénégal. Son programme chargé comprendra des entretiens bilatéraux avec des dignitaires étrangers et des réunions élargies visant à renforcer les relations et la coopération entre les nations.

Tout d’abord, le président Bassirou Diomaye Faye rencontrera en tête-à-tête son homologue, le président Mohamed Ould Ghazouani. Cette rencontre sera suivie d’une réunion élargie impliquant les membres des deux délégations, où des discussions approfondies sur des sujets d’intérêt commun auront lieu.

La délégation sénégalaise accompagnant le chef de l’État comprendra une sélection de ministres, dans un souci de sobriété et d’efficacité. La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Mme Yassine Fall, le ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, M. El Malick Ndiaye, ainsi que la ministre des Pêches et de l’Économie Maritime, Mme Fatou Diouf, auront l’honneur de représenter le Sénégal lors de ces échanges diplomatiques importants.

Il convient de souligner que le président Bassirou Diomaye Faye maintient sa ligne de conduite axée sur la sobriété et la modestie lors de ses déplacements officiels. Cette approche témoigne de son engagement envers une gestion responsable des ressources publiques et une représentation efficace des intérêts nationaux sur la scène internationale.

Cette première visite à l’étranger revêt une importance particulière pour le président Bassirou Diomaye Faye et marque le début d’une nouvelle ère de coopération et de partenariat entre le Sénégal et ses partenaires internationaux.

Pour toute information complémentaire sur le programme et les résultats de ce déplacement, veuillez contacter le bureau de communication de la présidence.

Le président sénégalais ordonne un examen approfondi des infrastructures maritimes et portuaires

La récente alerte du Collectif des sous-traitants de la société Dakarnave semble avoir trouvé écho auprès du gouvernement sénégalais. Alors que le contrat entre cette société et l’État arrive à échéance, les sous-traitants avaient soulevé des préoccupations quant à une éventuelle cession du chantier naval à une autre entreprise, en violation des règles de passation de marchés publics.

Dans le cadre du Conseil des ministres tenu ce mercredi 17 avril, le chef de l’État a pris la décision d’exiger du ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires un rapport détaillé sur le dossier de la concession des chantiers navals de Dakarnave. Ce rapport devra notamment inclure une évaluation des activités de Dakarnave et les mesures prises par l’État avant la fin de la concession prévue en juin 2024.

En outre, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé son intérêt pour le projet de construction du port multifonction de Ndayane en partenariat avec DPWorld. Il souhaite obtenir des informations supplémentaires sur l’avancement de ce projet stratégique.

Par ailleurs, le chef de l’État a donné des instructions claires au ministre responsable du secteur maritime et portuaire pour qu’une revue exhaustive de tous les projets et contrats dans ce domaine soit effectuée. Cette démarche vise à assurer la transparence et l’efficacité dans la gestion des infrastructures maritimes et portuaires du pays.

Pour concrétiser cette volonté, le président a ordonné la tenue d’un Conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires. Cette réunion permettra d’aborder les enjeux clés du secteur et de définir les actions prioritaires à entreprendre pour garantir un développement durable et compétitif des infrastructures maritimes du Sénégal.

Cette initiative témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer une gestion transparente et efficace des infrastructures maritimes et portuaires du pays, tout en veillant à la protection des intérêts des travailleurs et des acteurs locaux de ce secteur stratégique.

Le président Bassirou Diomaye Faye annonce une journée nationale de dialogue sur la réforme de la justice

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la réforme judiciaire. Annoncée lors de son discours à la Nation le 3 avril, la veille de la fête de l’indépendance, cette initiative prendra forme lors d’une « journée du dialogue national » prévue pour le 28 mai prochain.

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 17 avril, le président Faye a chargé le Premier ministre de prendre toutes les mesures nécessaires pour l’organisation de cet événement d’envergure. La journée du dialogue national aura pour thème central « La réforme et la modernisation de la justice ».

Cette initiative marque un pas significatif vers la concrétisation des ambitions de réforme judiciaire du président Faye, mettant l’accent sur la modernisation du système judiciaire sénégalais. En encourageant le dialogue et la participation de divers acteurs de la société, cette journée offre une plateforme pour discuter des défis actuels du système judiciaire et explorer des solutions innovantes pour l’améliorer.

Le choix de placer la réforme de la justice au cœur de cette journée nationale de dialogue témoigne de l’importance que le président Faye accorde à cette question cruciale pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal. En mobilisant les ressources et les expertises nécessaires, le gouvernement vise à instaurer un système judiciaire plus efficace, transparent et accessible pour tous les citoyens.

Cette journée du dialogue national offre une opportunité précieuse pour les citoyens, les représentants de la société civile, les professionnels du droit et les responsables politiques de contribuer activement au processus de réforme de la justice et de participer à la construction d’un Sénégal plus juste et équitable.

Macky Sall, ancien président du Sénégal, entame son rôle d’envoyé spécial pour le Pacte de Paris

Après avoir cédé le pouvoir à son successeur, Bassirou Diomaye Faye, le président sortant du Sénégal, Macky Sall, se lance dans une nouvelle mission en tant qu’envoyé spécial pour le Pacte de Paris pour les Peuples et les Planètes (4P). Cette initiative vise à promouvoir les objectifs de développement durable et à sensibiliser sur les enjeux environnementaux à l’échelle mondiale.

Sall a récemment rencontré des hauts responsables internationaux pour discuter de son rôle et des efforts à entreprendre dans le cadre du 4P. Après un entretien avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le mardi 16 avril 2024, Sall s’est rendu à Washington où il a eu des discussions fructueuses avec le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), M. Mathias Corman, le mercredi 17 avril.

Dans ses déclarations, Macky Sall a souligné l’importance du soutien de l’OCDE au secrétariat du Pacte de Paris et a exprimé sa reconnaissance envers M. Corman pour son engagement envers cette cause. Cette rencontre marque le début d’une série d’actions que Sall entreprendra dans le cadre de son nouveau rôle, visant à mobiliser les acteurs internationaux pour lutter contre le changement climatique et promouvoir un développement durable.

Le choix du Maroc comme lieu de résidence pour Sall et sa famille après son départ de la présidence souligne l’engagement continu de l’ancien chef d’État envers les questions environnementales et son désir de contribuer activement à la réalisation des objectifs du Pacte de Paris.

Alors que Sall entame ce nouveau chapitre de sa carrière politique, son implication dans le Pacte de Paris offre une occasion précieuse de renforcer la coopération internationale et de catalyser des actions concrètes pour protéger notre planète et améliorer la vie des populations à travers le monde.

Conseil des ministres : Un décision importante du président Diomaye Faye .

le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye,  a annoncé mercredi la création, à la présidence de la République, d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe, a appris le journal  » le Dakarois .sn de source officielle.

Le chef de l’Etat en a fait l’annonce, mercredi, lors du conseil des ministres.

Selon le communiqué sanctionnant cette réunion hebdomadaire du gouvernement, cette direction est composée du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe.

Le président sénégalais entame sa première visite officielle en Mauritanie pour renforcer les relations bilatérales

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, se rendra en Mauritanie pour sa première visite officielle à l’étranger depuis son investiture. Cette visite, prévue pour le jeudi 18 avril 2024, marque une volonté du nouveau chef de l’État de consolider les liens historiques entre le Sénégal et ses voisins, en particulier la Mauritanie. L’objectif est de passer en revue la coopération entre les deux pays, qui s’étend à divers secteurs tels que la pêche, l’exploitation des hydrocarbures, l’agriculture et les échanges commerciaux.

Le secteur de la pêche occupe une place centrale dans la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie. Un accord de pêche a été signé, autorisant notamment 500 pirogues de sennes tournantes à pêcher dans les eaux mauritaniennes, ce qui témoigne de l’importance de cette activité pour les deux nations. Par ailleurs, des protocoles d’accord ont été établis pour faciliter l’activité des pêcheurs et garantir la satisfaction des demandes nationales en matière de produits de la mer.

Dans le domaine de l’agriculture, un protocole d’accord a été signé pour renforcer la collaboration entre les services chargés de la lutte contre les ennemis des cultures transfrontaliers. De plus, la coopération dans le domaine de l’élevage, notamment pour l’approvisionnement du Sénégal en moutons pour la fête de la Tabaski, constitue un autre aspect important des échanges entre les deux pays.

L’un des sujets principaux de discussion sera l’accord d’exploitation du gisement de gaz du Grand Tortue Ahmeyin (GTA), situé à cheval sur la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. Malgré des retards, ce projet revêt une importance stratégique pour les deux pays. Le président Faye a exprimé son engagement à réexaminer tous les contrats d’exploitation des ressources pétrogazières du Sénégal, soulignant ainsi l’importance accordée à la transparence et à la responsabilité dans ce domaine.

En outre, les discussions porteront sur d’autres aspects de la coopération bilatérale, notamment l’interconnexion électrique entre les deux pays, la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, ainsi que la coopération douanière et militaire.

Cette visite constitue une étape importante dans le renforcement des relations entre le Sénégal et la Mauritanie et témoigne de l’engagement des deux pays à promouvoir la coopération et le développement mutuel dans divers domaines.

Le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent pour aborder les priorités nationales

Après le premier Conseil des ministres de contact tenu récemment, le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent à nouveau ce mercredi au Palais pour poursuivre leur agenda chargé. Déjà familiarisés avec les dossiers après la passation de service, les ministres s’apprêtent à former leur cabinet et à se mettre au travail pour concrétiser le Projet de transformation systémique du Sénégal.

Parmi les urgences identifiées, la réduction du coût de la vie occupe une place prépondérante. Les Sénégalais attendent avec impatience des mesures concrètes pour alléger le fardeau financier qui pèse sur les ménages. La simple rumeur de la diminution du prix de la baguette de pain, devenue virale sur les réseaux sociaux, témoigne de l’ampleur de cette attente.

La lutte contre la cherté de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages sont au cœur du deuxième axe majeur des priorités gouvernementales, parmi cinq axes stratégiques. Le premier axe met l’accent sur la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et des femmes. Le troisième axe est consacré à la modernisation de la justice, à la protection des droits humains, à la gouvernance, à la transparence, à la reddition des comptes et à l’amélioration du système démocratique et électoral.

Le quatrième axe vise à garantir la souveraineté économique, la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires. Enfin, le cinquième axe se concentre sur la consolidation de l’unité nationale, des solidarités, ainsi que sur le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.

Cette réunion ministérielle revêt une importance capitale dans la réalisation des objectifs fixés par le nouveau gouvernement. Les attentes sont grandes, mais avec un engagement ferme et une volonté politique, le Sénégal peut surmonter les défis et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Le Président Bassirou Diomaye Faye entame son mandat avec un voyage officiel en Mauritanie

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a amorcé son mandat présidentiel en effectuant son premier voyage officiel en Mauritanie. Cette visite revêt une importance significative, soulignant l’engagement du président à renforcer les relations bilatérales entre les deux nations voisines.

Élu à la suite de l’élection présidentielle du 24 mars dernier et installé dans ses fonctions le 2 avril, Bassirou Diomaye Faye s’est rapidement engagé dans la diplomatie régionale en choisissant la Mauritanie comme destination inaugurale de son mandat présidentiel. Cette démarche témoigne de sa volonté de consolider les liens historiques et stratégiques entre le Sénégal et la Mauritanie.

Pendant ce temps, sur le plan intérieur, le président Faye et le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ont tenu des discussions cruciales sur la collaboration essentielle entre les branches exécutive et législative du gouvernement. Avec le nouveau régime confronté à une minorité au Parlement, cette coopération est vitale pour surmonter les obstacles et faire progresser les réformes promises pendant la campagne électorale.

Parmi les réformes envisagées figurent un projet de loi de finance rectificatif et la possible suppression de certaines institutions. Cependant, pour que ces mesures soient adoptées, le soutien des députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) est impératif afin d’éviter tout blocage parlementaire. La nécessité d’obtenir les votes des trois cinquièmes des 165 députés, soit 99 parlementaires, souligne l’importance du dialogue et de la coopération politique dans cette nouvelle ère gouvernementale.

Dans les mois à venir, le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, devra présenter sa Déclaration de politique générale (DPG), un moment crucial qui pourrait déterminer la trajectoire politique du gouvernement. Les députés de la coalition BBY auront alors la possibilité de déposer une motion de censure, ce qui pourrait potentiellement entraîner la chute du gouvernement et influencer considérablement le paysage politique sénégalais.

Ainsi, entre diplomatie régionale et enjeux politiques intérieurs, le début du mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye est marqué par des défis importants et des opportunités pour façonner l’avenir du Sénégal tant sur la scène internationale que sur le plan domestique.

Le Président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye en Visite en Gambie et à Nouakchott

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, prévoit une série de visites diplomatiques importantes dans la région. Après sa visite officielle à Nouakchott prévue pour le 17 avril, il se rendra en Gambie le 20 avril.

Selon le site gambien Kerrfatou, le nouveau président sénégalais effectuera une visite officielle en Gambie le 20 avril. Les détails précis de son programme et des rencontres prévues n’ont pas encore été divulgués, mais cette visite souligne l’importance des relations bilatérales entre le Sénégal et la Gambie.

Outre ces visites bilatérales, le Président Faye est également attendu au prochain sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), qui se tiendra le 4 mai 2024. La participation du président sénégalais à cet événement international met en lumière l’engagement du Sénégal dans les questions régionales et internationales, notamment celles liées à la coopération et à la solidarité islamiques.

La série de visites du Président Faye dans la région témoigne de la volonté du Sénégal de renforcer ses liens diplomatiques et de jouer un rôle actif sur la scène régionale et internationale. Ces déplacements seront l’occasion pour le président de discuter des questions régionales, de renforcer les partenariats existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération.

Le Président Diomaye Faye Prépare un Livre Inspiré de sa Détention

Selon Babacar Ndiaye, président des jeunes de Pastef/Pikine, le Président Diomaye Faye est en train de rédiger un livre basé sur ses notes, ses lectures et ses réflexions pendant sa détention à la prison de Cap Manuel. Ce livre, qui devrait être disponible pour les Sénégalais dans les plus brefs délais, offre un aperçu des pensées et des préparations du président actuel concernant la gouvernance du pays.

Durant ses onze mois de détention, Diomaye Faye aurait consacré une grande partie de son temps à la lecture et à l’écriture. Sa chambre est décrite comme une véritable bibliothèque, où il recevait en moyenne cinq livres par jour, en plus de ceux qu’il commandait lui-même.

Dès sa désignation comme candidat de Pastef, après l’éviction d’Ousmane Sonko par la justice, Diomaye Faye aurait commencé à planifier sa gouvernance. Il a étudié en profondeur le fonctionnement de l’État, les réformes nécessaires et les différents aspects de la gouvernance. Babacar Ndiaye révèle que le président a écrit sur divers sujets, tels que la campagne électorale, la composition du gouvernement et les différents ministères.

Selon Babacar Ndiaye, les actions du gouvernement actuel sont en grande partie le résultat de la préparation et des réflexions de Diomaye Faye pendant sa détention. « Beaucoup de choses que les Sénégalais verront, avaient été préparées depuis la prison », affirme-t-il.

La révélation de Babacar Ndiaye met en lumière l’importance de la réflexion et de la préparation dans la gouvernance d’un pays. Il souligne également la détermination et l’engagement de Diomaye Faye à servir le Sénégal, même dans des circonstances difficiles. Il sera intéressant de voir comment les idées et les réflexions du président influenceront l’avenir du pays et seront reçues par les Sénégalais à travers la publication de ce livre.

L’économiste Kako Nubukpo conseille le nouveau président sénégalais de se concentrer sur l’économie

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye, et son gouvernement, qui ont pris leurs fonctions récemment, ont reçu des conseils précieux de la part de l’économiste togolais et commissaire à l’UEMOA, Kako Nubukpo. Selon lui, le président devrait prioritairement se concentrer sur la question économique pour répondre aux attentes de la jeunesse sénégalaise, qui constitue une part importante de son électorat.

Kako Nubukpo a souligné deux dimensions principales sur lesquelles le président devrait se concentrer. La première concerne la demande de souveraineté de la jeunesse, qui met en lumière la question de la souveraineté monétaire et économique. La deuxième dimension est le chômage massif des jeunes au Sénégal. Il est crucial de trouver des solutions pour offrir des opportunités d’emploi à cette jeunesse diplômée.

Pour aborder ces défis, l’économiste a proposé plusieurs pistes de solutions. Il suggère d’élargir l’espace fiscal pour augmenter les marges de manœuvre budgétaires et élargir l’espace monétaire. Il critique également la politique monétaire actuelle de la zone franc, qui se concentre principalement sur la lutte contre l’inflation, sans chercher activement à stimuler la création d’activités économiques.

Kako Nubukpo encourage le gouvernement du président Diomaye à adopter une approche centrée sur la création d’activités économiques pour répondre aux aspirations de prospérité de la jeunesse sénégalaise. Il insiste sur l’importance de mettre en place des politiques économiques qui favorisent la croissance et l’emploi, plutôt que de se limiter à la stabilité des prix.

Ces conseils de Kako Nubukpo mettent en évidence l’importance pour le nouveau gouvernement sénégalais de prendre des mesures audacieuses et ciblées en matière économique pour répondre aux attentes et aux besoins de la jeunesse du pays.

Le Khalife de Thiénaba Encourage le Nouveau Président du Sénégal à Réussir

Lors de la prière de l’Aïd El Fitr, le Khalife général de Thiénaba, Baye Serigne Assane Seck, a adressé des paroles d’encouragement et de soutien au nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a souligné l’importance de la paix et de la prospérité pour le Sénégal, et a exprimé sa confiance envers le nouveau chef de l’État.

Le Khalife a déclaré que les chefs religieux n’ont aucune animosité envers le président Faye, mais prient plutôt pour son succès à la tête du pays. Il a souligné leur engagement à soutenir le président et l’a encouragé à surpasser son prédécesseur en accomplissant davantage pour le bien-être de la nation.

De manière spécifique, le Khalife a invité le président Faye à rendre visite aux khalifes généraux du pays, un geste de courtoisie et de respect envers les leaders religieux. De plus, il a exhorté le gouvernement à éviter la vengeance et à se concentrer sur le travail au service de l’intérêt national, plutôt que d’adopter une approche de « la loi du talion » ou de représailles.

Ces paroles du Khalife de Thiénaba mettent en avant l’importance de la collaboration entre le gouvernement et les chefs religieux, ainsi que l’accent mis sur la paix, la tolérance et le progrès pour le Sénégal. Elles soulignent également l’engagement des autorités religieuses à soutenir les dirigeants du pays dans la poursuite du bien-être et du développement de la nation.

Le Président Turc Erdogan Présente ses Condoléances au Chef du Hamas Ismail Haniyeh après la Perte de ses Fils

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé ses condoléances au chef du Hamas, Ismail Haniyeh, suite à la perte tragique de ses trois fils lors d’une attaque survenue dans la bande de Gaza. L’attaque a été revendiquée par les autorités israéliennes.

Lors d’une conversation téléphonique entre les deux dirigeants, Erdogan a offert ses sincères condoléances à Haniyeh, lui exprimant sa solidarité dans cette période de deuil. Le président turc a également tenu à souligner que les actions d’Israël seront soumises à une responsabilité légale pour les crimes contre l’humanité qu’il aurait commis, selon un communiqué publié par la présidence turque sur les réseaux sociaux.

Cette déclaration marque une réaffirmation de la position turque en faveur des Palestiniens et de leur cause. Erdogan a souvent critiqué les actions d’Israël dans la région et a plaidé en faveur d’une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien.

L’attaque qui a coûté la vie aux fils de Haniyeh a suscité une vague d’indignation dans le monde entier et a ravivé les tensions déjà vives entre Israël et les Palestiniens. Cette tragédie souligne une fois de plus la nécessité d’une résolution pacifique et durable du conflit, ainsi que la protection des civils innocents pris au milieu de la violence.

Alors que la communauté internationale appelle à la désescalade et à la reprise du dialogue entre les parties, les gestes de solidarité tels que celui du président Erdogan sont cruciaux pour renforcer les liens entre les nations et promouvoir la paix dans la région du Moyen-Orient.

Le Président Bassirou Diomaye Faye adresse ses vœux de Korité à la Oumah Islamique

À l’approche de la fête de Korité, qui marque la fin du mois béni de Ramadan, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a adressé ses vœux les plus sincères à la Oumah Islamique. Lors du conseil des ministres de ce mardi 09 avril 2024, le Président a saisi cette occasion solennelle pour transmettre ses salutations les plus cordiales à la communauté musulmane du Sénégal et à la Oumah Islamique dans son ensemble.

Dans un communiqué officiel, le Président a exprimé ses félicitations et ses meilleurs vœux à l’ensemble des croyants, priant pour un Sénégal de paix, de solidarité, de prospérité et de progrès. En cette période de célébration religieuse, il a souligné l’importance des valeurs de solidarité, d’amour et de fraternité véhiculées par le mois sacré de Ramadan.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a rappelé l’importance de l’unité et de la tolérance religieuse dans la construction d’une nation forte et résiliente. Il a exhorté les citoyens à renforcer les liens de fraternité et à œuvrer ensemble pour un avenir meilleur, où règnent la paix, la justice et la prospérité pour tous.

En cette journée sacrée, le Président a réaffirmé son engagement à servir tous les citoyens du Sénégal, quelle que soit leur appartenance religieuse, et à travailler inlassablement pour promouvoir le bien-être et le développement du pays.

Entretien avec Ndèye Astou Ndiaye : Regards sur les débuts du nouveau président et les défis à venir

Ndèye Astou Ndiaye, Maîtresse de conférences à l’UCAD et docteure en Science politique, partage son analyse des premiers pas du nouveau Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que des enjeux auxquels son gouvernement sera confronté. Dans une interview accordée à Seneweb, elle évoque également la représentativité des femmes dans le nouveau gouvernement.

Des Débuts Prometteurs

Selon Ndèye Astou Ndiaye, il est encore trop tôt pour évaluer pleinement le nouveau régime politique. Cependant, elle reconnaît des signes de rupture, notamment dans le discours du président, qui prône un changement systémique et une reddition des comptes. Elle souligne également la volonté affichée de faire la lumière sur des affaires sensibles, ce qui témoigne d’une certaine détermination à instaurer la justice et la transparence.

Concernant la nomination de Ousmane Sonko comme Premier ministre, Ndèye Astou Ndiaye estime que ce choix marque une différence par rapport aux duos politiques du passé, tels que Senghor et Dia. Elle souligne que Sonko et Faye partagent une vision commune de changement et une amitié de longue date, ce qui pourrait renforcer leur collaboration.

Un Gouvernement en Phase avec les Aspirations du Peuple ?

Interrogée sur la composition du nouveau gouvernement, Ndèye Astou Ndiaye reconnaît que le nombre de ministres (25) est suffisant mais déplore le faible nombre de femmes nommées. Elle estime que la représentativité des femmes aurait pu être mieux prise en compte pour refléter les aspirations exprimées par le peuple lors des élections.

Défis à Venir et Perspectives

Parmi les défis à relever, Ndèye Astou Ndiaye mentionne notamment la mise en œuvre du projet de changement promis par la coalition au pouvoir, ainsi que la nécessité de réformer l’éducation et de promouvoir le civisme. Elle estime également qu’une dissolution de l’Assemblée nationale en septembre 2024 pourrait être envisagée pour permettre à l’électorat de juger des résultats du nouveau gouvernement.

Réflexions sur le Ministère de la Femme

En ce qui concerne le ministère de la Femme, Ndèye Astou Ndiaye exprime des réserves quant à sa pertinence, soulignant que ce ministère ne valorise pas les femmes et peut être perçu comme politisé. Elle propose plutôt de privilégier la recherche et les échanges autour des droits des femmes, ainsi que la révision du code de la famille.

En conclusion, Ndèye Astou Ndiaye appelle à la vigilance et à la participation citoyenne pour garantir que les promesses de changement soient effectivement mises en œuvre et que les aspirations du peuple sénégalais soient pleinement prises en compte par le nouveau gouvernement.

Le maire de Tassette adresse ses félicitations au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le Docteur Mamadou Thiaw, maire de Tassette, a tenu à exprimer ses sincères félicitations à Bassirou Diomaye Diakhar Faye suite à son élection à la présidence de la République du Sénégal. Dans un message adressé à l’occasion de la fête de l’indépendance, le maire a souligné l’importance historique de cette élection pour le pays, annonçant une nouvelle ère de progrès, d’unité et d’espoir.

M. Thiaw a salué la confiance que le peuple sénégalais a placée en Bassirou Diomaye Diakhar Faye, témoignant ainsi de sa foi en sa vision et en sa capacité à guider le pays vers un avenir prometteur. Il a également loué l’engagement du nouveau président en faveur de la démocratie, de la justice sociale, de l’équité territoriale et du développement endogène.

Le maire de Tassette a exprimé son soutien total au Président Faye dans les défis à venir, affirmant sa conviction que celui-ci dirigera le pays avec intégrité, compassion et détermination. Il a particulièrement salué les réformes institutionnelles annoncées par le président et s’est dit confiant dans sa capacité à inspirer la nation et à mener des transformations bénéfiques pour tous les Sénégalais.

Enfin, M. Thiaw a félicité Ousmane Sonko pour sa nomination au poste de Premier ministre et a remercié les habitants de Tassette pour leur soutien constant. Il a également annoncé des consultations à venir au sein de la commune pour ajuster la gestion locale aux orientations du nouveau gouvernement.

Le message du maire de Tassette témoigne de l’enthousiasme et du soutien de la population locale envers le nouveau président et son gouvernement, ainsi que de leur engagement à contribuer au développement et à la prospérité du Sénégal sous son leadership.

Thierno Bocoum salue l’annulation des décrets de Macky Sall par le nouveau président sénégalais

Thierno Bocoum, leader du parti AGIR au Sénégal, a exprimé son soutien à la décision prise par le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, d’annuler les décrets signés par son prédécesseur, Macky Sall, juste avant son départ. Ces décrets, qui comprenaient des nominations à la Cour Suprême, ont été rapidement abrogés après l’entrée en fonction de Diomaye Faye.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Thierno Bocoum a qualifié cette décision d’encourageante et de témoignage d’un engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité dans le processus décisionnel du gouvernement. Cette action est perçue comme un signal fort de l’engagement du nouveau président à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques du pays.

En saluant l’annulation des décrets de Macky Sall, Thierno Bocoum a également appelé à l’abrogation de la loi d’amnistie, une législation controversée adoptée par le gouvernement précédent. Cette loi, critiquée par l’opposition et la société civile, est perçue comme une tentative de protéger les membres du gouvernement sortant de toute poursuite judiciaire pour des actes commis pendant leur mandat.

La position de Thierno Bocoum met en lumière l’importance de promouvoir la justice, la transparence et la responsabilité dans la gouvernance démocratique du Sénégal. Il appelle à une approche équitable et impartiale dans le traitement des affaires politiques et juridiques, soulignant la nécessité de renforcer les institutions démocratiques pour garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

CEDEAO : Le président Tinubu soutient une réforme majeure

Lors de la prestation de serment des nouveaux membres de la 6e législature du Parlement de la CEDEAO, qui s’est déroulée hier jeudi 4 avril à Abuja, le président nigérian Bola Tinubu a exprimé son soutien à une réforme visant à impliquer davantage la population dans les processus de prise de décision de la communauté.

Dans son discours, le président en exercice de la CEDEAO a souligné l’importance d’impliquer les représentants élus des citoyens dans les décisions communautaires. Il a noté que ces représentants, en tant que membres des parlements nationaux, jouent un rôle crucial dans la promotion des objectifs de développement régional et dans l’harmonisation des lois et réglementations entre les États membres.

Bola Tinubu a exprimé son intérêt pour une proposition de réforme visant à renforcer le rôle des parlementaires de la CEDEAO, en particulier en soutenant les élections directes au Parlement de la CEDEAO. Il a affirmé que le Nigeria était prêt à soutenir cette initiative et à examiner de près les propositions à cet égard.

Actuellement, les parlementaires siégeant au Parlement communautaire sont désignés par les députés locaux. La réforme proposée vise à renforcer la légitimité démocratique de ces représentants en leur donnant un mandat direct de la population.

Cette annonce marque un pas significatif vers une gouvernance plus démocratique et inclusive au sein de la CEDEAO, reflétant l’engagement des dirigeants de la région envers une intégration régionale plus étroite et un développement durable.

Accusations de Corruption : Le Président de la CAF, Patrice Motsepe, dans la Tourmente

Une controverse secoue actuellement le monde du football sud-africain, avec des supporters du club Orlando Pirates criant au scandale et accusant le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, de corruption. Ces accusations font suite à des incidents lors de matches du championnat local (PSL), où l’arbitrage a été vivement critiqué pour sa partialité présumée.

Les supporters des Orlando Pirates, connus sous le nom de « Bucaneers », se sont montrés particulièrement indignés, accusant ouvertement Patrice Motsepe d’avoir influencé les arbitres en faveur de son ancien club, les Mamelodi Sundowns, au détriment des Pirates. Sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, certains fans ont déclaré : « Motsepe a payé les arbitres pour voler les Orlando Pirates. But clair et penalty refusé. Motsepe et son argent ont ruiné le football sud-africain. »

Cette situation met en lumière la tension croissante entre les clubs rivaux et la suspicion entourant l’intégrité du processus d’arbitrage. Patrice Motsepe, en tant qu’ancien président des Mamelodi Sundowns et actuel président de la CAF, est au cœur de ces accusations, ajoutant une dimension supplémentaire à la polémique.

Il convient de souligner que de telles allégations de corruption doivent être examinées avec sérieux et impartialité afin de déterminer leur véracité. Cependant, elles soulignent également l’importance cruciale de la transparence et de l’intégrité dans le monde du football. La confiance des supporters dans l’équité des compétitions est essentielle pour préserver l’intégrité du sport et assurer son avenir prospère.

À l’heure actuelle, il reste à voir comment ces accusations seront traitées et si des mesures seront prises pour restaurer la confiance des supporters dans l’intégrité du football sud-africain. En attendant, cette affaire met en évidence les défis persistants auxquels est confronté le football en matière de lutte contre la corruption et de préservation de sa réputation.

Indépendance Sénégal : Lansana G. Sakho salue le Message Porteur d’Espoir du Président Diomaye Faye

Dans un récent éditorial, Lansana G. Sakho exprime son optimisme quant à l’avenir du Sénégal, porté par le message rassurant et prometteur du Président Diomaye Faye. Pour lui, ce message incarne l’espoir et la perspective d’un avenir radieux et paisible pour le pays. Il en appelle à l’ensemble des citoyens à devenir des acteurs de ce changement, si nécessaire pour le Sénégal.

Sakho souligne l’importance des valeurs telles que le travail, la discipline et le respect du bien public, affirmant qu’elles sont cruciales pour le progrès de toute nation. Il insiste sur le rôle essentiel du chef de l’État à incarner ces valeurs, un rôle que, selon lui, le Président Diomaye Faye remplit avec conviction.

Malgré les défis auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’emploi et de coût de la vie, Sakho reconnaît que les solutions seront souvent de nature structurelle et nécessiteront du temps pour se concrétiser. De plus, il souligne les contraintes budgétaires liées à un taux d’endettement élevé, limitant ainsi les marges de manœuvre du gouvernement.

Cependant, Sakho appelle à l’unité et à l’engagement de tous les citoyens envers le Président Diomaye Faye, soulignant que le changement ne peut être réalisé par lui seul. Il insiste sur la nécessité de produire des résultats tangibles afin d’éviter le découragement de la population à l’égard de ses dirigeants.

Sakho reconnaît l’impatience des Sénégalais tout en soulignant qu’il est nécessaire d’accepter que certaines transformations nécessitent du temps. Il appelle à un effort collectif de sensibilisation et d’éducation pour mobiliser l’ensemble de la population vers les objectifs communs de progrès et de développement.

En cette fête de l’indépendance, Sakho adresse ses vœux à tous les compatriotes sénégalais, exprimant son espoir dans un avenir meilleur pour le pays.

Tchad : Polémique autour de la campagne anticipée du président de transition

La présence précoce des affiches du président de transition et candidat Mahamat Idriss Deby sur les routes principales de Ndjamena et dans d’autres villes du Tchad a déclenché une polémique. Cette campagne anticipée est critiquée par l’opposition qui souligne son illégalité, étant donné que la période électorale officielle est fixée du 14 avril au 4 mai.

Brice Mbaïmon Guedmbaye, un opposant politique et candidat à la présidentielle, a ouvertement critiqué l’Agence nationale des élections (Ange), l’accusant de partialité pour n’avoir pas réagi à la présence des affiches de Mahamat Idriss Deby. Il déclare : « Depuis que le président pose des affiches, l’Ange n’a pas levé le petit doigt pour l’arrêter, … on est en train d’être confirmés dans nos convictions que l’ANGE a une posture partisane. »

En réponse aux accusations, l’Ange a demandé le retrait de toute promotion électorale sur l’ensemble du territoire. Cependant, l’opposition reproche à l’Ange de ne pas nommer explicitement les affiches de Deby dans sa directive, dénonçant un manque de clarté. L’Ange a également évoqué des sanctions pour les contrevenants à ces directives.

Cette controverse souligne les tensions politiques croissantes au Tchad à l’approche des élections, mettant en lumière les préoccupations concernant la transparence et l’équité du processus électoral.

Voici l’intégralité du discours du Président Bassirou Diomaye Faye

Mes chers compatriotes,
Demain, 4 avril 2024, nous célébrons le 64e anniversaire de l’indépendance de notre pays.
A toutes et à tous, j’adresse mes chaleureuses félicitations.
Je rends hommage à chacune et chacun de vous pour votre attachement aux vertuscardinales de paix et de démocratie qui fondent notre vécu quotidien.
Les changements significatifs que nous venons de vivre de façon paisible, témoignent, unefois de plus, de la maturité de notre peuple, de la vitalité de notre démocratie et de la force de nosinstitutions. Nous devons tous être fiers de cette belle performance.
Cette année encore, par la grâce divine, notre fête nationale se déroule sous le signe de lacommunion spirituelle, avec la semaine sainte pascale qui vient de conclure le carême et le mois deramadan qui tire à sa fin.
Compte tenu des circonstances, en lieu et place du défilé traditionnel, je présiderai demainau Palais de la République une cérémonie de levée des couleurs, sobre et symbolique.Ce soir, alors que nous célébrons notre liberté retrouvée, mes pensées vont à nos vaillantsrésistants, héros célèbres ou méconnus, qui, se donnant corps et âme, ont défié l’odieux systèmecolonial et sa prétendue mission civilisatrice, pour défendre la liberté de notre peuple et ses valeurs deculture et de civilisation.
Je voudrais également saluer avec respect et affection nos anciens combattants, qui ontsacrifié leur jeunesse loin de leurs familles, au prix de leur vie et de leur liberté.Je rends un vibrant hommage à mes prédécesseurs, les présidents Senghor, Diouf, Wade etSall, qui, chacun, a apporté sa pierre à l’œuvre de construction nationale. C’est sur la base de ce legs queje veux poursuivre avec vous notre quête collective du Sénégal de nos rêves.
Mes chers compatriotes,
La fête nationale met à l’honneur nos Forces de défense et de sécurité.
A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, qui avez choisi le métier risqué desarmes, je réaffirme la reconnaissance de la Nation. Je vous exprime ma fierté, mon soutien et monentière confiance dans vos missions au service de la patrie, de la paix en Afrique et dans le monde.Je salue la mémoire de nos Jambaars tombés au champ d’honneur et souhaite promptrétablissement aux blessés. L’Etat restera toujours solidaire de leurs familles, avec soin et compassion.
Le thème de cette édition, Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale, nousinterpelle par son actualité et sa pertinence. Il nous rappelle qu’au-delà du cérémonial, la fête nationaleest surtout l’occasion d’une introspection individuelle et collective sur notre commun vouloir de viecommune.
Nos Forces de défense et de sécurité, sous le concept Armée-Nation, symbolisant la diversitéet la cohésion de leurs composantes socio-culturelles, nous offrent un bel exemple de ce que doit êtrele vivre ensemble sénégalais.
En tant que Chef suprême des armées, et garant de l’unité nationale, je suis déterminé àpréserver notre vivre ensemble hérité de nos ancêtres ; parce que nous n’avons qu’une seule patrie : leSénégal, notre abri commun, que nous aimons tous, qui ne commence pas par nous, et ne finit pas avecnous.
Dans cet esprit, mon rôle, et je compte l’assumer pleinement, est de tendre la main à touteset à tous, pour rassembler, rassurer, apaiser et réconcilier, afin de conforter la paix, la sécurité et lastabilité indispensables au développement économique et social de notre cher pays. De l’est à l’ouest,du nord au sud, je souhaite que notre cher Sénégal reste uni et indivisible, en paix et en harmonie avecnotre devise nationale : Un Peuple-Un But-Une Foi. Nous le devons à nous-mêmes. Nous le devons ànos enfants. Nous le devons aux générations futures.
C’est pourquoi notre vibrante jeunesse, cœur battant de la nation, restera au centre de mespréoccupations.
Chers jeunes du Sénégal, je fais miens vos rêves, vos aspirations, et vos ambitions légitimesde réussir pour être utiles à vous-mêmes, à vos familles, vos communautés et votre pays.L’éducation, la formation aux métiers, l’emploi, l’entreprenariat des jeunes et des femmesrestent des défis majeurs à relever. J’en ferai une priorité élevée des politiques publiques, enconcertation avec le secteur privé. Nous devons, à cet effet, revisiter les mécanismes existants, lesaméliorer et les rationaliser afin qu’ils répondent mieux aux besoins d’emploi et autres activitésgénératrices de revenus pour les jeunes.
Pour encourager la création d’emplois, je compte m’appuyer sur un secteur privé fort parceque soutenu par l’ETAT. Sur la base de nos besoins prioritaires, nous travaillerons ensemble pourendogénéiser notre économie. Bien entendu, le secteur privé international aura son plein rôle à tenir.Les Sénégalais sont braves mais ils sont fatigués et attendent de nous des solutions contre lavie chère. La question du coût de la vie me préoccupe particulièrement et retient toute mon attention.
Dans les jours à venir, des mesures fortes seront prises dans ce sens, après les concertationsque j’entreprendrai avec les acteurs concernés.
Mes chers compatriotes,
De l’indépendance à nos jours, notre système politico institutionnel et judiciaire a vécu biendes péripéties, les unes plus heureuses que les autres.
Soixante-quatre ans après, le moment me semble venu de tirer les leçons de nos réussiteset de nos échecs pour une gouvernance publique plus moderne, plus républicaine et plus respectueusedes droits humains.
C’est pourquoi, après avoir démissionné de mon poste de secrétaire général de PASTEF-LesPatriotes, pour ainsi me mettre au-dessus de la mêlée, je convoquerai de larges concertations avec laclasse politique et la société civile sur :
Ø La réforme du système électorale notamment ;ü Le remplacement de la CENA par une Commission électorale nationale indépendante(CENI) avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives ;ü La rationalisation du nombre de partis politiques, ainsi que leur financement ;ü L’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationaled’identité
Par ailleurs, pour redorer le blason de la justice, lui redonner le prix qu’elle mérite et laréconcilier avec le peuple au nom duquel elle est rendue, j’entends organiser des assises regroupant lesprofessions du métier (magistrats, avocats, huissiers, greffiers et autres auxiliaires de justice), lesprofesseurs d’université et les citoyens pour identifier des pistes de solution aux problèmes de la justice.
Dans la quête d’un Sénégal meilleur au bénéfice de tous, j’entends instaurer unegouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte.En outre, j’engagerai sans tarder une politique hardie de bonne gouvernance économiqueet financière par :Ø La lutte sans répit contre la corruption ;Ø La répression pénale de la fraude fiscale et des flux financiers illicites ;Ø La protection des lanceurs d’alertes ;Ø La lutte contre le détournement de deniers publics et le blanchiment d’argent ;
Ø L’amnistie des prête-noms et leur intéressement sous condition d’auto dénonciation ;Ø La publication des rapports de l’IGE, de la Cour des comptes et de l’OFNAC.
De même, l’exploitation de nos ressources naturelles, qui, selon la constitution,appartiennent au peuple, retiendra particulièrement l’attention de mon gouvernement.
Ainsi, en plus de la mise en ligne déjà effective des contrats miniers, pétroliers et gaziers, surle site de l’ITIE Sénégal, je ferai procéder à la divulgation de la propriété effective des entreprisesextractives, conformément à la Norme ITIE, à l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier et à uneprotection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national.
Au demeurant, je voudrais dire à tous nos partenaires privés qu’ils sont les bienvenus auxSénégal.
Conformément aux lois et règlements en vigueur, les droits de l’investisseur seront toujoursprotégés, de même que les intérêts de l’Etat et des populations.
A nos pays amis et partenaires, je voudrais assurer que le Sénégal reste un pays ouvert etaccueillant pour tous.
Nous veillerons, sans cesse, à maintenir et raffermir les relations de bon voisinage et desolidarité agissante au sein de nos organisations communautaires, notamment la CEDEAO et l’UEMOA.Héritiers de l’idéal panafricaniste de Cheikh Anta Diop et de Léopold Sédar Senghor, un despères fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine, nous demeurons fermement engagés dans laconstruction de l’intégration africaine et la réalisation des objectifs de la Zone de libre-échangecontinentale africaine.
Nos partenaires étrangers de tous horizons sont d’égale dignité pour nous. A tous, nousdevons respect et considération. Et de tous nous demandons respect et considération.Nous resterons engagés pour une gouvernance mondiale plus juste et plus inclusive, dans lerespect de l’égale dignité des valeurs de cultures et de civilisations.
Mes chers compatriotes,
La fête nationale, symbole de notre souveraineté, nous rappelle que nous sommes seuls faceà notre destin, et que personne ne fera à notre place ce que nous ne sommes pas disposés à faire pournous-mêmes.
Nous avons la responsabilité historique de conforter notre souveraineté en rompant leschaines de la dépendance économique par le culte permanent du travail et du résultat.
Dans cet esprit, l’Administration doit agir à tous les niveaux de façon plus accueillante et plusefficace pour les usagers du service public. Nous devons bannir de nos pratiques les procédures etformalités indues qui altèrent l’efficacité de l’Etat.
Dans cet objectif, nous entendons investir massivement dans la digitalisation des services etdes procédures administratives.
De même, il y a urgence à gagner notre souveraineté alimentaire en investissant plus etmieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, les trois mamelles nourricières de notre pays.
Je tiens particulièrement à ce que les subventions substantielles dépensées chaque annéedans la campagne agricole bénéficient aux véritables producteurs et non à des acteurs intermédiaires.
En définitive, mes chers compatriotes, l’indépendance que nous célébrons demain est certesun évènement festif, mais aussi et surtout un test de résilience et de grandeur pour la nation.
Notre mérite et notre honneur, c’est de réussir l’épreuve, en affichant une confiance résolueen nous-mêmes, pour vaincre nos peurs et nos doutes, surmonter les obstacles devant nous, etpoursuivre ensemble notre marche solidaire vers notre destin commun, main dans la main, épaulecontre épaule.
C’est à cela que je vous invite, dans la communion des cœurs et des esprits.Vive le Sénégal, en paix et en sécurité, uni, libre et prospère !Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.

Bassirou Diomaye Faye : De l’ombre à la lumière, le parcours d’un président

Bassirou Diomaye Faye, originaire de Ndiaganiao, une commune rurale située dans le département de Mbour au Sénégal, s’apprête à entrer dans l’histoire en tant que plus jeune président élu de la République du Sénégal. Son ascension fulgurante, de l’obscurité à la scène politique nationale, est un témoignage de détermination, d’intégrité et de courage.

Né dans le village de Ndiayendiaye, Bassirou a été élevé dans une famille respectée, où les valeurs d’honneur et de dignité étaient inculquées dès son plus jeune âge. Malgré ses origines modestes, il a toujours été un brillant élève, se distinguant par son sérieux et son engagement dans ses études.

La politique n’était pas initialement au programme pour Bassirou. Cependant, son engagement dans des causes sociales et son refus de l’injustice l’ont finalement conduit à rejoindre le Pastef en 2014, un parti politique promettant un changement radical. Son adhésion au parti a marqué le début d’une carrière politique remarquable.

Sa campagne électorale pour la présidence a été marquée par une détermination sans faille et un message de renouveau et d’espoir pour le peuple sénégalais. Le 24 mars, jour de son 44e anniversaire, il a remporté une victoire historique, devenant ainsi le nouveau visage de la politique sénégalaise.

La transition de Bassirou de l’ombre à la lumière n’a pas été sans défis. En tant que président, il fait face à une série de problèmes complexes, allant de la gestion économique à la sécurité nationale. Cependant, sa réputation d’intégrité et de détermination lui a valu le soutien indéfectible de nombreux Sénégalais.

En conclusion, le parcours de Bassirou Diomaye Faye illustre le pouvoir de la détermination, de l’intégrité et du courage dans la réalisation des rêves. Son élection marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal, avec l’espoir d’un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Le Forum Civil adresse des recommandations au Président Bassirou Diomaye Diakher Faye pour promouvoir la bonne gouvernance

Lors d’un séminaire tenu à Saly, le Forum Civil a émis plusieurs recommandations à l’endroit du Président Bassirou Diomaye Diakher Faye, visant à renforcer la gouvernance et à lutter contre la corruption au Sénégal. Birahim Seck, président du Forum Civil, a souligné l’importance de ces mesures lors d’une conférence de presse tenue à Mbour.

Selon M. Seck, il est essentiel que le Président Faye réalise un bilan complet de la gestion des finances publiques, conformément aux normes de transparence établies. De plus, il est recommandé de mettre en œuvre de manière stricte les réformes récentes en matière de gouvernance, notamment la loi sur la déclaration de patrimoine.

Une autre recommandation majeure concerne la pleine mise en place du pôle judiciaire financier, doté d’un parquet spécialisé, afin de lutter efficacement contre la corruption. Birahim Seck insiste sur la nécessité de doter ce pôle de ressources humaines compétentes pour garantir son efficacité.

Par ailleurs, le Forum Civil déplore le manque de transparence des institutions de contrôle telles que la Cour des Comptes, l’Inspection Générale d’État (IGE), l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) et l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ACOP). Il appelle à une plus grande reddition de comptes de la part de ces organismes afin de garantir une gestion publique transparente et responsable.

Birahim Seck souligne l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Il appelle à une action concertée de la part des autorités et de la société civile pour lutter contre la corruption et promouvoir une gouvernance saine et éthique au Sénégal.

Ziguinchor : La Coalition Diomaye Président attribue la victoire au peuple

Le comité électoral communal de la coalition Diomaye Président de Ziguinchor s’est réuni ce week-end pour exprimer sa gratitude envers le peuple sénégalais et spécialement envers les habitants de Ziguinchor qui ont choisi leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.

Selon les membres du comité, la victoire du Président Bassirou Diomaye Faye a été éclatante dans la commune de Ziguinchor, avec un soutien estimé à 77% des suffrages. Ce résultat aurait permis à Bassirou Diomaye Faye d’être élu dès le premier tour, avec plus de 54% des voix.

« Cet excellent résultat obtenu dans la commune de Ziguinchor est le fruit d’un travail acharné et sans relâche sur le terrain », a déclaré Seydou Mandiang, porte-parole du comité communal.

Le comité a également tenu à rendre hommage à Ousmane Sonko, considéré comme leur mentor, pour son rôle dans cette victoire. Selon Seydou Mandiang, c’est grâce à l’engagement et au soutien de Sonko que cette réussite a été possible.

Cette réunion témoigne de la reconnaissance de la coalition envers le peuple de Ziguinchor et de son engagement envers la démocratie et le processus électoral. Elle souligne également l’importance du travail de terrain et de la mobilisation des électeurs dans le cadre d’une campagne électorale.

Bassirou Diomaye Faye, nouveau Président du Sénégal : Une gouvernance inclusive en perspective

Le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec l’élection du président Bassirou Diomaye Faye, un leader porteur d’un projet ambitieux pour le pays. Toutefois, contrairement à une gouvernance solitaire, le nouveau chef de l’État entend rassembler les compétences de toutes les sensibilités politiques pour répondre aux défis nationaux.

Dans une déclaration récente à l’émission Point de vue sur la RTS, Birame Souleymane Diop, membre du directoire de campagne du président Faye, a souligné l’importance de cette approche inclusive. Il a affirmé que le gouvernement du président Faye cherchera à répondre aux attentes légitimes de tous les segments de la société sénégalaise, en mettant l’accent sur la restauration de la souveraineté nationale et la prospérité pour tous.

« Nous ne sommes pas venus pour construire à partir du néant. Nous sommes venus avec un programme que nous assumons et dans sa mise en œuvre, sûrement le président de la République aura l’occasion de le dire, il aura besoin de toutes les compétences de tous bords », a déclaré Birame Souleymane Diop.

Parmi les premières mesures annoncées par le président Faye dès son investiture, figurent la réduction du coût de la vie, la diminution du train de vie de l’État, ainsi que la lutte contre la corruption et les détournements de fonds. De plus, une attention particulière sera portée à la résolution urgente de la question du chômage des jeunes, un défi majeur pour le pays.

Cette approche inclusive reflète une vision de gouvernance collaborative, où les idées et les expertises de toutes les parties prenantes sont mobilisées pour relever les défis du pays. En rassemblant des compétences diverses, le président Faye espère favoriser le développement économique et social du Sénégal, tout en renforçant l’unité nationale et la démocratie.

Ainsi, avec une équipe gouvernementale représentant une diversité de perspectives et d’expertises, le président Bassirou Diomaye Faye envisage de mener le Sénégal vers un avenir prometteur, où chaque citoyen aura sa place et son rôle à jouer dans la construction d’une nation forte et prospère.

Le Président Bassirou Diomaye Faye adresse un message de Pâques à la communauté chrétienne du Sénégal

À l’occasion des célébrations de Pâques, Bassirou Diomaye Faye, le nouveau président du Sénégal, a pris l’initiative d’envoyer un message chaleureux à la communauté chrétienne du pays. Pour sa première fête de Pâques en tant que Chef de l’État, il a tenu à exprimer ses vœux les plus sincères à cette communauté importante du Sénégal.

Dans son message, le Président Faye a souligné l’importance de cette période sacrée pour les chrétiens, caractérisée par le renouveau, la résurrection et l’espoir. Il a rappelé que Pâques symbolise la victoire de la lumière sur les ténèbres et de la vie sur la mort, mettant en avant l’amour infini de Dieu pour l’humanité à travers le sacrifice et la résurrection de Jésus-Christ.

Le Président Faye a également exprimé ses vœux pour que cette fête de Pâques soit une occasion de renouvellement de la foi, de culte de l’amour et de la compassion envers les autres, ainsi que de partage de la paix et de la joie avec la communauté.

À travers son message, le Président Faye a appelé à ce que les valeurs de solidarité, de réconciliation et de pardon incarnées par Pâques inspirent les citoyens à travailler ensemble pour un Sénégal plus uni, plus juste et plus prospère. Il a souligné l’importance de construire un avenir où la tolérance, le respect mutuel et la coopération sont les piliers de la société sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a souhaité à tous les chrétiens du Sénégal et du monde entier de joyeuses Pâques, et a exprimé son espoir que cette période de célébration soit une source de bénédiction et de renouveau pour tous les citoyens sénégalais.

Cette initiative du Président Faye témoigne de sa volonté de rassembler et de célébrer la diversité religieuse du Sénégal, et marque un début prometteur pour son mandat présidentiel.

Le Président angolais félicite Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire éclatante

Le Président de la République d’Angola, João Manuel Lourenço, a adressé un message de félicitations au nouveau président élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Cette missive chaleureuse vient saluer la brillante victoire de Faye lors de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le dimanche 24 mars 2024.

Dans ce message, le Président Lourenço exprime son immense plaisir et ses vives félicitations à l’égard de Bassirou Diomaye Faye pour son élection à la plus haute fonction de l’État sénégalais. Il souligne que cette victoire confirme la justesse des idéaux de justice sociale et de patriotisme défendus par le projet politique de Faye. Cette élection témoigne également, selon le Président angolais, de la maturité politique du peuple sénégalais et de sa détermination à promouvoir une gouvernance axée sur la paix sociale et les intérêts du peuple.

Le Président Lourenço exprime sa conviction quant à l’établissement d’une nouvelle dynamique dans les relations entre l’Angola et le Sénégal, soulignant l’importance de l’affirmation de la souveraineté et de la défense des intérêts respectifs des deux pays.

En conclusion de son message, le Président de la République d’Angola adresse ses sincères félicitations à Bassirou Diomaye Faye et lui souhaite plein succès dans l’accomplissement de sa noble mission à la tête du Sénégal.

Cette lettre de félicitations illustre non seulement les relations amicales entre l’Angola et le Sénégal, mais elle souligne également l’importance de la coopération entre les nations africaines dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement sur le continent.

Bassirou Diomaye Faye, fort de ces félicitations, entame ainsi son mandat présidentiel avec le soutien et les vœux de succès de ses pairs africains.

Éditorial : Les défis du Président Faye et de sa coalition « paella »

L’enthousiasme suite à la victoire écrasante du nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est tempéré par les défis de la gestion d’une coalition aux sensibilités diverses, comparée ici à une paella. Cette métaphore culinaire met en lumière la variété des composantes de cette coalition, allant des islamistes aux anciens membres du régime précédent.

La victoire écrasante du Président Faye est principalement attribuée aux Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), bien que certains ralliements aient contribué à renforcer la crédibilité de son projet politique. Cependant, la coalition formée autour de lui est un mélange éclectique où les divergences idéologiques et les intérêts individuels sont évidents.

La question clé qui se pose maintenant est de savoir comment le Président Faye parviendra à maintenir la cohésion au sein de cette coalition hétérogène. Son engagement à ne pas se laisser influencer par les considérations de partage de pouvoir et à s’appuyer largement sur le projet de PASTEF est un signal fort. Cependant, le choix des membres de son gouvernement sera crucial pour déterminer ses orientations politiques réelles.

Malgré les défis, les premiers pas du Président Faye et son discours inaugural sont perçus comme encourageants. Sa volonté de renforcer l’intégration régionale tout en restant conscient de la nécessité de réformer et de moderniser certaines politiques nationales démontre une vision progressiste et avant-gardiste pour le Sénégal.

En résumé, la tâche qui attend le Président Faye et sa coalition « paella » est complexe, mais l’espoir réside dans leur capacité à naviguer habilement à travers les diverses sensibilités et à travailler ensemble pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

Abdoulaye Ndiaye nommé Premier Président de la Cour suprême

Abdoulaye Ndiaye, précédemment président de la Chambre administrative de la Cour suprême, a été nommé par le Président Macky Sall en tant que nouveau Premier Président de la haute juridiction. Sa nomination intervient suite au départ à la retraite de Ciré Aly Ba, précédent titulaire de ce poste.

Abdoulaye Ndiaye apporte une expertise juridique et une expérience considérable à ce rôle éminent. Avant d’occuper cette fonction, il a occupé des postes clés au sein du système judiciaire, démontrant ainsi sa compétence et son dévouement au service de la justice au Sénégal.

En tant que Premier Président de la Cour suprême, Abdoulaye Ndiaye aura la lourde responsabilité de veiller à ce que la plus haute instance judiciaire du pays fonctionne efficacement et de manière impartiale. Son leadership guidera les décisions importantes et contribuera à renforcer la confiance du public dans le système judiciaire.

Sa nomination témoigne de la reconnaissance de ses pairs et de son mérite dans le domaine juridique. On peut s’attendre à ce qu’il apporte une vision éclairée et un engagement indéfectible à la poursuite de la justice et de l’équité pour tous les citoyens sénégalais.

Bassirou Diomaye Faye Élu Président : Réaction de l’Ambassade des États-Unis au Sénégal

L’ambassade des États-Unis au Sénégal a réagi à la victoire de Bassirou Diomaye Faye lors de l’élection présidentielle, exprimant sa volonté de collaborer avec le nouveau gouvernement sénégalais.

Sur X, l’ambassade a déclaré : « Nous sommes prêts à travailler avec le nouveau gouvernement du Sénégal », soulignant ainsi leur disposition à établir une relation de coopération avec l’administration dirigée par Bassirou Diomaye Faye.

Dans leur message, les États-Unis ont félicité le président élu Faye pour sa victoire électorale, tout en saluant la participation du peuple sénégalais à un processus électoral pacifique, transparent et inclusif. Cette reconnaissance de l’engagement démocratique du Sénégal souligne l’importance accordée par les États-Unis à la stabilité et à la démocratie en Afrique de l’Ouest.

En affirmant leur disponibilité à travailler avec le nouveau gouvernement sur des priorités communes, l’ambassade des États-Unis témoigne de son engagement envers le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays. Cette coopération pourrait notamment concerner des domaines tels que la sécurité, le développement économique, la santé publique et d’autres enjeux régionaux et internationaux.

La réaction positive des États-Unis à la victoire de Bassirou Diomaye Faye souligne l’importance de la stabilité politique et de la bonne gouvernance pour les relations internationales. Alors que le Sénégal s’apprête à entamer un nouveau chapitre avec un président élu, cette volonté de collaboration internationale offre des perspectives encourageantes pour l’avenir du pays.

Présidentielle : L’équipe Municipale de Ndiaganiao Félicite le Nouveau Président

À Ndiaganiao, la population est empreinte de fierté suite à l’élection d’un de leurs concitoyens à la plus haute fonction de l’État. Dans un communiqué adressé à Seneweb, le maire, les conseillers municipaux ainsi que l’ensemble des habitants de la commune de Ndiaganiao expriment leur fierté de voir l’un des leurs accéder à la présidence de la République du Sénégal.

Le communiqué souligne que Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, élu président de la République du Sénégal le 24 mars 2024, est originaire du village de Ndiandiaye, situé dans la commune de Ndiaganiao. Cette élection est donc perçue comme un honneur pour toute la commune, qui se réjouit du parcours et de la réussite de l’un de ses fils.

Au nom de toute la communauté, le maire de Ndiaganiao adresse ses félicitations au nouveau président et lui souhaite plein succès dans sa nouvelle mission. Les habitants de la commune expriment leur volonté de soutenir Bassirou Diomaye Diakhar Faye dans ses nouvelles fonctions et l’assurent de leurs prières et de leur accompagnement tout au long de son mandat.

Cette déclaration témoigne de l’unité et de la solidarité au sein de la commune de Ndiaganiao, ainsi que de la reconnaissance de la communauté envers l’un de ses membres qui a atteint des sommets dans sa carrière politique. Alors que le nouveau président prend ses fonctions, il bénéficie du soutien et des encouragements de sa communauté d’origine, ce qui renforce le lien entre lui et les habitants de Ndiaganiao.

Relance des Bateaux-Taxis au Sénégal : Un Défi Colossal pour le Nouveau Président

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a récemment annoncé son intention de relancer un projet de transport maritime qui avait été abandonné par son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade. Ce projet, connu sous le nom de bateaux-taxis, visait à offrir une alternative aux embouteillages chroniques de Dakar en utilisant la mer comme voie de transport. Cependant, cette initiative avait précédemment échoué, engloutissant des fonds considérables sans produire de résultats tangibles.

Initialement lancé sous le mandat de Me Abdoulaye Wade, le projet des bateaux-taxis avait rencontré des obstacles majeurs dès le début. Malgré l’achat de plusieurs bateaux, ceux-ci n’avaient jamais été mis en service, laissant planer des doutes quant à la gestion des fonds publics et à la viabilité du projet.

Maintenant, avec Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays, l’initiative de relancer les bateaux-taxis est à nouveau sur la table. Cependant, les défis auxquels est confronté ce projet semblent considérables. Non seulement il y a des questions financières, étant donné que des milliards de francs ont déjà été dépensés sans résultat, mais il y a aussi des préoccupations logistiques importantes.

Le projet de relance des bateaux-taxis s’avère être un défi de taille, surtout si l’on considère les ressources nécessaires pour sa mise en œuvre. À titre de comparaison, le TER reliant Dakar à Diamniadio a nécessité cinq ans de travaux et a coûté 1,2 milliard d’euros, soit environ 787 milliards de francs CFA. Ces chiffres soulignent l’ampleur des investissements nécessaires pour un projet d’infrastructure de transport d’une telle envergure.

Dans ses prochaines interactions avec la presse et le public, Bassirou Diomaye Faye devra fournir des détails concrets sur la manière dont il compte surmonter les défis qui se posent. Des explications sur la planification, le financement et la gestion du projet seront essentielles pour restaurer la confiance du peuple sénégalais dans cette initiative et pour garantir son succès potentiel.

Alors que Bassirou Diomaye Faye s’engage à relever ce défi, il est clair que la relance des bateaux-taxis au Sénégal représente un enjeu crucial pour l’avenir du transport dans la région de Dakar, où les embouteillages et le surpeuplement sont des problèmes persistants. Seul l’avenir dira si cette initiative pourra finalement prendre son envol ou si elle restera une idée ambitieuse mais irréalisée.

Le Président élu Bassirou Diomaye Faye adresse un message aux partenaires du Sénégal et à l’Afrique

Dans une déclaration tenue ce lundi, le nouveau Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a évoqué sa vision pour les relations internationales du pays, lançant un appel à l’ensemble des partenaires du Sénégal et à la communauté africaine.

Consolidation de l’intégration africaine

S’adressant d’abord à ses homologues africains, le Président Faye a appelé à la consolidation des acquis obtenus dans le processus de construction de l’intégration de la CEDEAO. Il a souligné la nécessité de corriger les faiblesses et de modifier certaines méthodes, stratégies et priorités politiques pour renforcer l’unité et l’intégration politique et économique du continent. Le Président Faye s’est engagé à travailler avec détermination dans cette direction, exprimant sa volonté de promouvoir une coopération plus étroite entre les nations africaines.

Engagement envers les partenaires internationaux

En ce qui concerne les partenaires du Sénégal et la communauté internationale, le Président Faye a réaffirmé l’engagement du Sénégal à maintenir sa position de pays ami et allié fiable. Il a assuré que le Sénégal continuerait à s’engager dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive avec tous ses partenaires. Cette déclaration souligne la volonté du nouveau gouvernement de poursuivre et de renforcer les relations du Sénégal avec la communauté internationale, dans le respect des principes de souveraineté et de coopération mutuellement bénéfique.

Conclusion

La déclaration du Président Faye témoigne de son engagement en faveur d’une politique étrangère active et constructive, visant à promouvoir la paix, la stabilité et le développement tant au niveau continental qu’international. Elle marque également le début d’une nouvelle ère pour les relations du Sénégal avec ses partenaires, caractérisée par la volonté de coopération et de dialogue pour relever les défis communs et saisir les opportunités de développement.

Moussa Bocar Thiam félicite le Président Bassirou Diomaye Faye

Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication des Télécommunications et du Numérique, a rejoint la vague de félicitations envers le Président Bassirou Diomaye Faye suite à sa victoire au premier tour de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.

Dans une déclaration, Moussa Bocar Thiam a exprimé ses félicitations au Président Bassirou Diomaye Faye, suivant ainsi l’exemple du Président de la République, SEM Macky Sall, et du candidat Amadou Ba. Il a souligné la belle victoire de Bassirou Diomaye Faye et a adressé des encouragements au camarade Amadou Ba ainsi qu’à tous les autres responsables, militants et sympathisants de la grande majorité présidentielle.

Moussa Bocar Thiam a également tenu à mentionner la coordination départementale de Matam, dirigée par l’honorable député Farba Ngom, pour son rôle dans la victoire et la dynamique victorieuse de la région depuis 2009.

Cette déclaration reflète l’unité et la solidarité au sein de la coalition présidentielle et témoigne de l’engagement des acteurs politiques envers le processus démocratique au Sénégal.

Me Moussa Bocar Thiam félicite le président Bassirou Diomaye Faye

Après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, les différents leaders de la coalition Benno Book Yakaar ont unanimement reconnu la victoire de Bassirou Diomaye Faye. Parmi eux, Me Moussa Bocar Thiam, maire de Ourossogui et ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a tenu à exprimer ses félicitations au président élu.

Dans un communiqué, Me Moussa Bocar Thiam a déclaré : « A la suite du Président de la République SEM MACKY SALL et de notre candidat Amadou Ba, je félicite le Président Bassirou Diomaye Faye pour cette belle victoire au premier tour de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 ».

Il a également adressé des remerciements aux militants et sympathisants de la grande majorité présidentielle, en particulier à la coordination départementale de Matam, dirigée par l’honorable député Farba Ngom, pour leur engagement et leur dynamisme victorieux.

Me Moussa Bocar Thiam a exprimé sa gratitude envers les responsables, les militants et les sympathisants de Ourossogui et de la région de Matam, les remerciant pour leur amour indéfectible et leur engagement constant en faveur du progrès du Fouta et de son émancipation économique et sociale.

Il a également rendu hommage au président sortant, SEM MACKY SALL, pour son excellent bilan au cours des douze dernières années à la tête du pays, renouvelant ainsi toute leur reconnaissance envers son leadership.

Me Moussa Bocar Thiam a exprimé ses vœux de succès au nouveau président Bassirou Diomaye Faye, souhaitant un Sénégal prospère et paisible sous sa direction. Il a souligné que ces élections ont démontré la maturité de la démocratie sénégalaise et la solidité du pays, malgré les défis rencontrés.

Une Élection Historique : Bassirou Diomaye Faye, Nouveau Président du Sénégal

Dans une atmosphère chargée d’émotions et d’anticipation, le peuple sénégalais a accompli un acte historique le dimanche 24 mars 2024 en élisant Bassirou Diomaye Faye comme nouveau Président de la République. Cette élection marque un tournant significatif dans l’histoire politique du Sénégal à plusieurs égards.

Une Victoire à Plusieurs Niveaux

Bassirou Diomaye Faye, âgé de seulement 43 ans, devient ainsi le plus jeune président de la République depuis Abdou Diouf en 1981. Sa victoire écrasante, avec plus de 56% des suffrages, le propulse au sommet de la nation dès le premier tour, une première dans l’histoire du pays. Cette alternance dès le premier tour témoigne de la volonté du peuple sénégalais de faire entendre sa voix de manière claire et décisive.

Un Anniversaire Politique

La consécration de Bassirou Diomaye Faye intervient de manière symbolique à la veille de son anniversaire. Le nouveau Président, qui célèbre ses 44 ans le lendemain de son élection, commence ainsi un nouveau chapitre de sa vie en assumant la plus haute fonction de l’État.

Un Message d’Espoir

Cette élection marque également un message d’espoir pour l’avenir du Sénégal. En offrant une alternative politique dès le premier tour, les électeurs ont exprimé leur désir de changement et leur confiance en Bassirou Diomaye Faye pour conduire le pays vers de nouveaux horizons.

Un Engagement à Servir le Peuple

Dans un contexte marqué par des défis socio-économiques et politiques, Bassirou Diomaye Faye s’engage à œuvrer pour le bien-être et le progrès de tous les Sénégalais. Son accession à la présidence ouvre la voie à de nouvelles perspectives et à un renouveau politique dans le pays.

l’élection de Bassirou Diomaye Faye comme nouveau Président du Sénégal est un événement historique qui marque le début d’une nouvelle ère pour le pays. Avec son énergie, sa vision et son engagement envers le peuple, il est prêt à relever les défis et à conduire le Sénégal vers un avenir meilleur.

Adama Barrow, président de la Gambie, félicite Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire à l’élection présidentielle au Sénégal

Le Président gambien, Adama Barrow, a adressé ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye suite à sa victoire à l’élection présidentielle sénégalaise du 24 mars 2024. Dans un communiqué, le Chef de l’État gambien a salué la victoire de Faye et a également loué le peuple sénégalais pour le déroulement pacifique du scrutin.

Adama Barrow a exprimé sa confiance en une consolidation des relations chaleureuses entre la Gambie et le Sénégal sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Cette déclaration illustre l’importance des liens bilatéraux entre les deux pays voisins et souligne l’espoir d’une coopération renforcée à l’avenir.

La réaction positive d’Adama Barrow témoigne de l’impact régional de l’élection présidentielle au Sénégal et de la reconnaissance internationale de la victoire de Bassirou Diomaye Faye.

Barthélemy Dias critique le choix d’un président « par procuration »

Lors du dernier jour de la campagne électorale, Barthélemy Dias, maire de Dakar, a pris la parole lors du meeting de Khalifa Sall à Grand-Yoff pour exprimer son point de vue sur le processus de sélection des candidats à la présidence du Sénégal. Sans mentionner de nom, Dias a indirectement visé le leader de la coalition Diomaye Président, remettant en question le concept de choisir un président par procuration.

Dias a déclaré que les Sénégalais ne recherchent pas un président désigné par une tierce personne, suggérant ainsi son désaccord avec le choix de soutenir un candidat choisi par quelqu’un d’autre que les électeurs eux-mêmes. Il a souligné que les citoyens ne veulent pas d’un chef de quartier ou d’un président d’Association sportive et culturelle (ASC) pour les diriger, insinuant ainsi que le processus de sélection du candidat ne devrait pas être dicté par des influences extérieures.

« J’avais dit que si Khalifa Sall n’est pas candidat, je vais soutenir une personne que je ne veux pas citer. Ce dernier ne pouvant plus être candidat a choisi un de ses proches. Je leur dis que les Sénégalais ne sont pas des animaux qu’on conduit comme on veut. Nous ne cherchons pas un chef de quartier, ni un président d’ASC », a déclaré Dias.

Cette prise de parole de Dias soulève des questions sur le processus démocratique de sélection des candidats à la présidence et met en lumière l’importance pour les électeurs de pouvoir choisir leur leader sans influence extérieure. Elle met également en évidence les tensions politiques et les désaccords au sein de la classe politique sénégalaise à l’approche des élections présidentielles.

Le Président et l’héritage de la désillusion : Un regard sur l’opinion publique

Dans une tribune poignante, Ousmane Ndiaye exprime une profonde désillusion envers le Président et son mandat. À travers des mots empreints d’amertume et de regret, il souligne les attentes déçues et les promesses trahies qui ont marqué le règne présidentiel.

Dès le début, l’auteur confie avoir eu des doutes sur les capacités de leadership du Président, soulignant qu’il avait voté pour lui principalement par rejet de l’alternative plutôt que par conviction. Les espoirs de voir un véritable leader émerger ont vite été balayés par les actions du Président, notamment lorsqu’il a refusé de réduire son mandat comme promis.

L’auteur exprime également sa consternation face aux déclarations du Président concernant la détention de dossiers compromettants sur des personnalités influentes, ce qui a suscité des craintes quant à l’utilisation abusive du pouvoir.

Cependant, ce qui a finalement conduit à une profonde désillusion, c’est la décision du Président de reporter l’élection présidentielle, franchissant ainsi une ligne rouge et mettant le pays sous les feux de la rampe internationale pour de mauvaises raisons. Cet acte, qualifié de tentative de coup d’État constitutionnel, est perçu comme une trahison des principes démocratiques et des valeurs fondamentales du pays.

L’auteur reconnaît que malgré les réalisations matérielles sous le règne du Président, celles-ci seront ternies par cet épisode sombre de son héritage. Le Président restera dans les mémoires non pas pour ses réalisations, mais pour avoir tenté de s’accrocher au pouvoir au mépris de la volonté du peuple et des normes démocratiques.

En fin de compte, cette tribune résonne comme un appel à la responsabilité et à la conscience du Président, l’exhortant à respecter la volonté du peuple et à renoncer à tout acte qui pourrait compromettre la stabilité et la démocratie du pays. Elle rappelle également l’importance de la vigilance citoyenne et de la lutte constante pour la préservation des droits et des libertés fondamentaux.

Absence remarquée du Président Macky Sall à l’appel des Layènes : un signal inattendu

La non-participation du chef d’État sénégalais à un événement majeur de la confrérie Layène soulève des interrogations et des spéculations au sein de la société sénégalaise.

À chaque édition, en prélude à l’Appel de Seydina Limamou Laye, le Président Macky Sall rend visite au khalife des layènes. «Fait marquant pour cette année, le village de Yoff n’a pas vu l’ombre du président de la République», relève L’Observateur de ce lundi.

Le 144e anniversaire de l’Appel du Mahdi a été célébré ce weekend. Le journal rapporte que le gouvernement était représenté à la cérémonie officielle, ce dimanche, par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, le nouveau secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye, et le ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop.

L’Observateur relève que le maire de Dakar, Barthélémy Dias, était également de la partie.

Portrait : Macky Sall, un président de temps troubles

Le Parlement du Sénégal a entériné dans une grande confusion le projet de loi visant à repousser la présidentielle au 15 décembre 2024, un vote qui plonge mardi le pays dans l’inconnu et fait craindre une ébullition. Au pouvoir depuis 2012, le président sénégalais Macky Sall est accusé de « dérive autoritaire ».

Lui s’enorgueillit d’avoir transformé le Sénégal en douze années de présidence à force de réformes et de grands travaux. Les adversaires de Macky Sall voient en lui l’auteur du dernier coup de force en date en Afrique pour se maintenir au pouvoir. 

Au pouvoir depuis 2012

« Le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012 », disait Macky Sall en présentant le 31 décembre à 62 ans des vœux aux airs de bilan. Élu en 2012, réélu en 2019, il a maintenu pendant des mois l’incertitude sur une nouvelle candidature en 2024. Le non à un troisième mandat a été l’un des mots d’ordre de la contestation qui a ensanglanté le pays à différentes reprises depuis 2021.

En décrétant en 2023 qu’il en resterait là, même s’il maintient qu’il avait « le droit de (se) représenter », il avait apporté un soulagement. « Le 2 avril 2024, s’il plaît à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur », déclarait-il le 31 décembre en se projetant vers la fin officielle de son mandat. Depuis, la crise toujours latente a resurgi.

Le report de la présidentielle, « un coup d’État constitutionnel »

Macky Sall a annoncé samedi le report de la présidentielle au 15 décembre 2024, dans un pays qui considérait le respect du calendrier électoral comme un signe d’inviolabilité de la pratique démocratique, malmenée ou anéantie par les putschs et les faits accomplis ailleurs dans la région.

L’opposant Khalifa Sall (sans lien de parenté) a dénoncé « un coup d’État constitutionnel » qui dissimulerait le dessein d’assouvir un « rêve d’éternité », même si le président a répété son engagement à ne pas se représenter.

L’ancien compagnon de route Abdou Latif Coulibaly a dit ne pas comprendre lui-même. « Peut-être est-ce simplement que quand on exerce le pouvoir on croit que tout est possible », a-t-il déclaré à la radio française RFI après avoir démissionné du gouvernement. Il a été parmi les nombreux à rappeler les propos tenus en 2012 par Macky Sall : le président « ne peut pas prolonger son mandat, c’est impossible », même d’une journée.

Visage sévère, stature imposante

L’incompréhension est d’autant plus grande que Macky Sall faisait partie à l’époque de ceux qui ont combattu au nom de la Constitution la candidature d’Abdoulaye Wade à un troisième mandat dans un contexte déjà troublé. Macky Sall a rompu en 2008 avec celui qui avait été son mentor et dont il a été le ministre et le Premier ministre. Il avait fédéré l’opposition et avait battu M. Wade au second tour.

Dans son autobiographie Le Sénégal au cœur, Macky Sall propose deux traductions de son nom de famille : « entêté » et « qui refuse ». Le visage sévère et la stature imposante mais le propos affable, il se revendique, par sa mère, d’une lignée de guerriers qui « préfèrent mourir que de perdre la face ». Ses dernières années à la tête du pays ont été marquées par la confrontation sans merci entre le pouvoir et l’opposant anti-système Ousmane Sonko et les accès de violence auxquels elle a donné lieu.

L’ingénieur géologue de formation préfère qu’on se souvienne de lui pour ses nombreux chantiers au service du développement : nouvel aéroport, ville nouvelle de Diamniadio, parcs industriels, train express régional et autoroutes, triplement des capacités électriques…

Un interlocuteur écouté

À l’étranger, Macky Sall a été un interlocuteur écouté, en 2022-2023 en tant que président de l’Union africaine ou au sein de l’organisation ouest-africaine Cedeao. Il a été le chantre d’une réforme de la gouvernance politique et financière mondiale. Il a porté la parole d’une Afrique qui « a assez subi le fardeau de l’histoire », libre de ses choix, comme celui de continuer à investir dans les hydrocarbures quand elle ne produit que 4% des émissions polluantes, ou de réprimer l’homosexualité.

« Il ne peut y avoir de légitimité pour certains de définir et imposer à tous une seule façon de vivre, comme un prêt-à-porter civilisationnel », proclamait-il à la tribune de l’ONU en 2023. Il y disait condamner fermement « toute forme de changement anticonstitutionnel de gouvernement », face à la succession de coups d’Etat en Afrique de l’Ouest.

Accusé de remettre en cause les principes qu’il a défendus

Avec le report de la présidentielle, Macky Sall se retrouve accusé de remettre en cause les principes qu’il a défendus. L’opposition dénonce une dérive autoritaire. Elle accuse le pouvoir d’instrumentaliser la justice. Leurs ennuis judiciaires ont empêché Khalifa Sall et Karim Wade de concourir contre lui à la présidentielle de 2019. En 2024, Ousmane Sonko a connu le même sort.

Human Rights Watch écrivait récemment que, depuis trois ans, 37 personnes avaient été tuées dans des troubles sans que « personne (n’ait) eu à répondre de ces actes », et des centaines d’autres arrêtées. Ousmane Sonko le traite de « dictateur ». « Si le Sénégal était une dictature, comme certains veulent le faire croire, pensez-vous sincèrement qu’ils auraient pu passer une seule journée à m’insulter en boucle ? », répondait M. Sall en novembre dans le magazine Jeune Afrique. « Ceux qui veulent l’anarchie et le chaos pour assouvir leurs ambitions me trouveront sur leur chemin ».

Avec Europe 1 et AFP

Mouhamed Mawloud Diakhaté : Hommage au Président de la Commission numéro 1 du HCCT lors de la clôture de la première session ordinaire de 2024

La première session ordinaire de l’année 2024 au Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) s’est clôturée dans l’émotion, marquée par le décès du professeur Mouhamed Mawloud Diakhaté. Président de la Commission numéro 1 de l’institution, il a dirigé les travaux jusqu’à son décès, laissant un vide immense. La présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, a exprimé sa tristesse, soulignant que Mouhamed Mawloud Diakhaté était une « tête pensante » du HCCT et une perte immense pour le pays.

La session a été consacrée à l’examen et à l’adoption du projet de rapport annuel de l’année 2023. La cérémonie de clôture a été marquée par des hommages appuyés à Mouhamed Mawloud Diakhaté, salué pour son intelligence, sa générosité et son engagement envers le HCCT. Les conseillers ont adopté à l’unanimité le projet de rapport annuel, comportant 100 recommandations et 8 avis, en signe de reconnaissance envers le regretté président de la Commission numéro 1. Le document sera transmis au chef de l’État. La tristesse et l’émotion ont marqué la session, et la présidente du HCCT n’a pu retenir ses larmes en évoquant la mémoire de Mouhamed Mawloud Diakhaté, décrivant un homme loyal et dévoué jusqu’à son dernier jour au service du HCCT. »

Le Président Macky Sall Encourage la Production de Vaccins en Afrique : L’Institut Pasteur de Dakar en Avant-Garde de la Souveraineté Vaccinale

Le Président Macky Sall, fervent défenseur des vaccins et médicaments fabriqués en Afrique, a récemment plaidé en faveur de la confiance accrue dans les produits pharmaceutiques du continent. Son discours a eu lieu au Rwanda, lors de l’inauguration de l’Usine BioNtech Afrique. Il a souligné l’importance de travailler ensemble pour garantir que les vaccins et autres produits biotechnologiques fabriqués en Afrique respectent les normes internationales et accèdent aux plateformes mondiales de vente et de distribution.

Le Président Sall a cité l’exemple de l’Institut Pasteur de Dakar, qui jouit d’une renommée mondiale et a contribué de manière significative à l’avancement de la médecine par ses recherches et découvertes. Il a souligné que l’institut, actif depuis 127 ans et producteur du vaccin contre la fièvre jaune depuis 86 ans, est en train de finaliser un centre de vaccination multidimensionnel à Diamniadio, dans le cadre du Plan Sénégal Emergent et de l’agenda 2063 de l’Union Africaine.

Ce centre comprendra une chaîne complète de production des vaccins à ARN messager, du remplissage aseptique au conditionnement et au stockage, ainsi qu’un pôle métiers de la bioproduction pour renforcer les compétences des ressources humaines. Le Président Sall a souligné que cet effort s’inscrit dans le cadre de la souveraineté vaccinale et vise également à attirer les jeunes vers les secteurs des biotechnologies, créateurs d’emplois et d’opportunités.

Dans une démarche proactive, l’Institut Pasteur de Dakar inaugurera en janvier un Centre africain de résilience aux épidémies. Ce centre servira de point de rencontre pour les praticiens, chercheurs et décideurs, contribuant ainsi à renforcer la préparation du continent aux crises sanitaires futures.

Le Président Sall a exprimé sa gratitude envers les partenaires techniques et financiers qui soutiennent le Sénégal dans cette entreprise, notamment l’OMS, Africa CDC, le Groupe UniverCells, l’Union Européenne, la Banque Européenne d’Investissement, l’Allemagne, la France, la Banque Africaine de Développement, la Banque Islamique de Développement, les États-Unis, la Société Financière Internationale, ainsi que les Fondations Susan Thompson Buffet, Bill et Melinda Gates, Mastercard, Elma et Open company.

Le Président a réaffirmé son soutien au partenariat de recherche en biotechnologie entre BioNtech et l’Institut Pasteur de Dakar. Il a également appelé à une collaboration active entre les producteurs, les structures nationales de régulation pharmaceutique, le secteur privé, les chaînes d’approvisionnement, les universités et les centres de recherche africains. Cette initiative vise à renforcer la capacité de l’Afrique à répondre aux défis de la santé publique et à favoriser le développement durable du continent.

Genève : Le président Macky Sall a rencontré les directeurs d’agences de l’ONU

Le président de la République Macky Sall a rencontré les directeurs d’agences de l’ONU dirigées par des Africains. Notamment le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Ngozi Okonjo-Iweala, DG de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et Gilbert Houngbo, patron de l’Organisation internationale du travail (OIT). C’était au cours d’un dîner de travail à Genève 

Le président Macky Sall honoré aux CAF Awards

le président Macky Sall a été honoré aux CAF Awards pour sa contribution au rayonnement du Sénégalais et africain. Cette distinction reconnaît probablement son engagement et son soutien continu au développement du sport, en particulier du football, dans la région et sur le continent africain.

Le fait que le trophée ait été reçu par le ministre des Sports, Lat Diop, suggère que la reconnaissance est liée aux efforts et aux réalisations dans le domaine du sport, et cela peut inclure la promotion du football, la construction d’infrastructures sportives, ou d’autres initiatives visant à renforcer le secteur sportif au Sénégal.

C’est une marque de reconnaissance importante qui souligne l’impact positif du président Macky Sall dans le domaine du sport, et cela contribue à célébrer son rôle dans le développement de l’athlétisme et du football au Sénégal et en Afrique.

La grosse promesse d’Abdoul Mbaye : ‘Si je suis élu président..

La grosse promesse d’Abdoul Mbaye, candidat investi pour la Présidentielle du 25 février, est qu’il ne fera qu’un seul mandat s’il est élu Président de la République. Il a exprimé son engagement à respecter cette promesse et a précisé que ce mandat unique serait consacré à la transition démocratique du Sénégal et à la restauration des fondamentaux économiques et financiers du pays. Cette déclaration a été faite lors de son investiture en tant que candidat et a été rapportée par Igfm.

Pourquoi doit-on élire le président Hamidou Thiaw ?

Hamidou Thiaw incarne l’exemple d’un Sénégalais engagé, doté d’une vision claire pour l’avenir de son pays. Son choix de revenir au Sénégal au lieu de poursuivre une carrière internationale démontre son attachement profond à la patrie et son désir sincère de contribuer au progrès national.

En tant qu’ingénieur doublé d’un financier, Hamidou Thiaw apporte une approche holistique et stratégique à la résolution des défis auxquels le Sénégal est confronté. Son expérience sur le plan national et international ainsi qu’à la Banque mondiale, lui confère une compréhension précieuse des mécanismes financiers, une compétence essentielle pour guider le pays vers une croissance économique durable.

Le choix de mettre l’accent sur la création d’emplois résonne particulièrement dans le contexte actuel, où le chômage demeure un enjeu majeur. Hamidou Thiaw comprend que le secteur privé national joue un rôle crucial dans le développement économique, et il s’engage à lui fournir les ressources nécessaires pour prospérer.

La vision de Hamidou Thiaw va au-delà de simples promesses électorales. C’est un appel à l’action pour rompre avec les habitudes politiques du passé. En choisissant un leader issu du secteur privé avec un palmarès de réussites, les Sénégalais ont l’opportunité de mettre en place un changement réel et significatif.

Février 2024 symbolise un moment crucial où le destin du Sénégal peut prendre une nouvelle direction. Il est impératif que les citoyens fassent un choix éclairé, optant pour une personnalité authentique et déterminée comme Hamidou Thiaw. Le vrai changement, celui qui transcende les discours politiques.

Souleymane Ba, chargé communication du parti MPR

Tête à tête avec l’Émir, rencontre avec des investisseurs : Au Qatar, Macky Sall mesure l’attractivité du Sénégal

L’article rapporte que le Président Macky Sall s’est rendu au Qatar où il a participé au Forum de Doha. Immédiatement après l’ouverture du forum, le Président Sall a eu un tête-à-tête avec l’Émir du Qatar. La fiche d’audience du Président montre que la majeure partie de son temps a été consacrée à des rencontres avec des investisseurs qataris, mettant en lumière l’attractivité du Sénégal pour l’investissement direct étranger.

Le Forum de Doha, qui se tient chaque année depuis 2003, rassemble des dirigeants étatiques, des organisations internationales, des représentants du secteur privé, de la philanthropie et de la société civile pour discuter des défis mondiaux. Le thème de la 21e édition est « Construire des futurs communs ».

Le Président Sall a développé le thème « Systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable » lors de son intervention. Il a souligné les politiques publiques au Sénégal qui favorisent la croissance et l’inclusion sociale, notamment le Plan Sénégal Émergent (PSE) avec ses investissements massifs dans la transformation structurelle de l’économie. Le Président a également mis en avant des initiatives telles que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), les Bourses de Sécurité Familiale, la Couverture Maladie Universelle (CMU), et le Programme de Développement des Entreprises et de la Formation des Jeunes (DER/FJ), en mettant particulièrement l’accent sur l’inclusion des femmes et des jeunes.

En conclusion, le Président Sall a plaidé en faveur d’une gouvernance internationale plus juste et équitable, appelant à des réformes dans les critères d’accès au crédit, les notations des agences d’évaluation, et les instances décisionnelles telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Il a également souligné la nécessité de lutter contre les pratiques fiscales abusives et d’instaurer la justice climatique.

Décès du photographe officiel du Président Macky Sall au Congo Brazzaville lors d’une visite officielle

Une triste nouvelle a frappé la présidence de la République du Sénégal avec le décès de Lionel Mandeix, le photographe attitré du Président Macky Sall. Selon des sources proches de la présidence, M. Mandeix est décédé au Congo Brazzaville, où il avait précédé le Président sénégalais pour couvrir sa visite officielle.

Lionel Mandeix, reconnu pour son talent exceptionnel, était porteur d’un pacemaker, un dispositif médical essentiel pour sa santé cardiaque, selon les informations fournies. Le président a exprimé sa consternation et son hommage à travers un message, soulignant le professionnalisme, la passion et la serviabilité du photographe.

Le Président Macky Sall a déclaré : « J’ai appris avec consternation, le décès de M. Lionel Mandeix, photographe officiel à la Présidence de la République. Je rends un hommage particulier à un grand professionnel de l’image, passionné et serviable. Mes condoléances émues à sa famille et au personnel de la Présidence de la République. Paix à son âme ! »

La disparition de M. Mandeix survient alors que le Président Sall, accompagné de son épouse Marième Faye Sall, effectue actuellement une visite officielle au Congo Brazzaville pour renforcer les liens entre les deux nations. La tristesse de cette perte inattendue ajoute une dimension émotionnelle à cette mission diplomatique.

Le Dakarois et toute son équipe présentent leurs condoléances à la présidence ainsi qu’à la famille du défunt, partageant la peine de cette perte au sein de la communauté présidentielle.

Le président de transition gabonais attendu au Cameroun pour renouer les liens

Brice Clotaire Oligui Nguema, le président de la transition gabonaise est en visite  ce mercredi 6 décembre 2023 à Yaoundé au Cameroun. Une visite attendue de longue date, depuis la prise de pouvoir de ce général au palais de la rénovation de Libreville. Brice Oligui Nguema s’était en effet déjà rendu chez tous ses homologues de la sous région, sauf à Yaoundé où il va rencontrer ce mercredi après-midi en tête-à-tête, le président Paul Biya.

L’avion de Brice Clotaire Oligui Nguema est prévu pour se poser à 11h, en fin de matinée à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen. Le nouvel fort du Gabon arrive à Yaoundé pour la première fois drapé de son manteau de président de la transition et chef de l’État gabonais, un peu plus de  trois mois après sa prise de pouvoir à Libreville.

Pourquoi tant de temps alors le général président a, dès à peine sa prestation de serment, fait le tour de la quasi-totalité des capitales de la sous région ? Une source proche du gouvernement camerounais répond que « chaque chose vient en son temps ».  Et là où certains observateurs spéculaient sur une certaine crispation des relations entre Yaoundé et Libreville depuis le coup de force du 30 août qui a mis un terme au règne des Bongo et que Yaoundé avait formellement condamné, la même source ajoute qu’il y a une longue tradition d’amitié entre les deux pays et qu’il n’y a jamais eu de rupture dans leurs relations.

À Yaoundé, Oligui Nguema aura un tête-à-tête très attendu avec le président Paul Biya, à 15h, dans l’après-midi. Comme dans les précédentes étapes de son périple en Afrique centrale, il va sans doute justifier à son hôte les motivations du coup de force qui l’a porté au pouvoir mais aussi réchauffer les liens de coopération entre les deux pays. La partie camerounaise pour sa part justifie cette rencontre au sommet par l’impératif de maintenir « un dialogue constructif » entre Yaoundé et Libreville, ainsi qu’avec tous les pays de la sous région.

En prélude à cette visite, le Haut commissaire du Gabon au Cameroun a invité la communauté gabonaise à se mobiliser et à réserver le meilleur des accueils à leur président. Brice Oligui Clotaire Oligui Nguema passera à peine quelques heures en terre camerounaise. Juste après son audience avec le président Paul Biya, le général président de la transition et chef de l’État gabonais reprendra directement le chemin retour pour Libreville.

Rfi

«J’ai servi ce pays avec amour» : «Oui PR … Mais…» Alioune Tine à Macky

 En ce moment historique de ma vie politique, à la tête de ce pays que j’ai servi avec amour.. ». C’est l’un des temps émotionnels du discours du chef de l’Etat mardi à la cérémonie d’inauguration de l’avenue Léopold Sédar Senghor et du boulevard Macky Sall, à Diamniadio. Mais Alioune Tine prend acte et lui demande de parfaire la finition.

La finition est une étape clé dans toute œuvre. Pour que la maison, une fois construite, corresponde au plan préétabli, il ne faut pas uniquement se concentrer sur les gros œuvres, il faut penser aux plus petits détails. La finition est aussi l’étape la plus longue.

Ce que semble rétorquer le président de Afrikajom Center au président de la République qui a noté, en toute conscience, avoir « servi son pays avec amour… »

« Oui Monsieur le Président Macky Sall, assurément vous avez servi ce pays avec amour et abnégation, on vous le reconnait. Améliorer par une finition qui éblouisse, restaurer la confiance, par le dialogue, renforcer le lien social et la concorde, accorder le pardon, libérer les détenus politiques », a suggéré Alioune Tine.

Le Président Sall qui a renoncé à un 3e mandat, respectant sa parole, quitte le pouvoir en mars 2024.

Senego

Guinée-Bissau: le président Embalo dissout le Parlement après la «tentative de coup d’État»

Il avait dénoncé « une tentative de coup d’État » ce samedi : le président Umaro Sissoco Embalo reprend la main à Bissau, trois jours après des affrontements qui ont semé la panique dans la capitale, dans la nuit de jeudi à vendredi 1er décembre. Ce lundi matin, le président bissau-guinéen a décidé de dissoudre le Parlement, dominé par l’opposition.

Une réunion du Conseil d’État a été convoquée au palais présidentiel, à l’initiative du président Umaro Sissoco Embalo, ce lundi matin. Parmi les membres de ce Conseil, tous les représentants des grands corps de l’État, le président de la Cour suprême, le président de l’Assemblée nationale, Domingos Simoes Pereira, et le Premier ministre Geraldo Martins, ainsi que les leaders des partis politiques.

À l’ordre du jour : la dissolution de l’Assemblée nationale, annoncée ce lundi par le président Embalo, trois jours après des événements qu’il a qualifiés de « tentative de coup d’État », qui entraîne mécaniquement une dissolution du gouvernement de cohabitation. 

Cette option était plus qu’envisagée tant il est vrai que, depuis les élections législatives de l’été dernier, la cohabitation est des plus dures et complexes entre le chef de l’État et le Parlement d’opposition victorieux au sein de la plate-forme de l’Alliance inclusive-Terra Ranka. La tentative de coup d’État de la semaine dernière, provoquée par un interrogatoire de police à l’encontre de deux ministres de cette opposition, en est l’illustration.

Dans ce qui est, actuellement, une cohabitation politique entre le président Bissau Guinéen et l’Assemblée nationale majoritairement composée d’opposants politiques, c’est un joli bras de fer constitutionnel qui se profile. 

En effet, peu de temps après l’annonce de cette dissolution, le président de l’Assemblée nationale, Domingos Simoes Pereira (le meilleur ennemi politique d’Embalo) déclarait que cette dissolution n’avait aucune légitimité. La Constitution, explique-t-il, interdit la dissolution du Parlement avant six mois d’exercice. Or, l’Assemblée actuelle n’a que trois mois d’existence. 

Un détail qui n’a pas l’air de soucier le président Embalo qui, aussitôt l’annonce faite, redistribuait les postes au sein de son gouvernement de cohabitation, Umaro Sissoco Embalo s’attribuant les portefeuilles de la Défense et de l’Intérieur tandis qu’il confie à son Premier ministre, Geraldo Martins, celui des Finances en lui renouvelant « sa confiance.». 

En effet, peu de temps après l’annonce de cette dissolution, le président de l’Assemblée nationale, Domingos Simoes Pereira (le meilleur ennemi politique d’Embalo) déclarait que cette dissolution n’avait aucune légitimité. La Constitution, explique-t-il, interdit la dissolution du Parlement avant six mois d’exercice. Or, l’Assemblée actuelle n’a que trois mois d’existence. 

Un détail qui n’a pas l’air de soucier le président Embalo qui, aussitôt l’annonce faite, redistribuait les postes au sein de son gouvernement de cohabitation, Umaro Sissoco Embalo s’attribuant les portefeuilles de la Défense et de l’Intérieur tandis qu’il confie à son Premier ministre, Geraldo Martins, celui des Finances en lui renouvelant « sa confiance.». 

Nouveau scrutin législatif

Tandis qu’ils étaient interrogés, des éléments de la Garde nationale ont fait irruption dans les locaux de la police judiciaire, jeudi soir dernier, pour les libérer. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des affrontements avec les éléments de la Garde nationale, retranchés dans une caserne du sud de la capitale Bissau, et les forces spéciales de la Garde présidentielle ont éclaté, faisant au moins deux morts.

Une ingérence des forces de sécurité intolérable pour le président Embalo, qui a donc décidé de faire table rase du paysage politique actuel en provoquant un nouveau scrutin législatif. Des élections anticipées pour tenter de ramener un peu de sérénité dans le pays et d’équilibre entre législatif et exécutif.

« La date des prochaines élections législatives sera fixée le moment opportun, conformément aux dispositions […] de la Constitution », indique ce lundi un décret présidentiel communiqué à la presse. Le président Embalo invoque la « complicité » entre la Garde nationale et « certains intérêts politiques au sein même de l’appareil d’État ».

« Après cette tentative de coup d’État menée par la Garde nationale et devant les preuves fortes de l’existence de complicités politiques, le fonctionnement normal des institutions de la République est devenu impossible. Ces faits confirment l’existence d’une grave crise politique », a-t-il ajouté.

Rfi

Le président de la Cour d’appel de Saint-Louis appelle les juges à se démarquer de « certaines pratiques »

Lors d’un atelier de renforcement des capacités pour les juges du ressort de la Cour d’appel de Saint-Louis, le président Ousmane Chimère Diouf a insisté sur l’importance de l’indépendance judiciaire dans le contexte des élections présidentielles. Il a souligné la nécessité pour les magistrats de travailler en toute impartialité et en conformité avec les lois.

En préparation aux prochaines élections présidentielles, le président de la Cour d’appel de Saint-Louis, Ousmane Chimère Diouf, a marqué une étape importante en réaffirmant lundi l’importance cruciale de l’indépendance judiciaire. S’exprimant lors de l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités, M. Diouf a insisté sur le devoir des juges de maintenir une distance avec les représentants des candidats et des partis politiques, et de « faire leur travail dans le strict respect des lois. »

Ces propos, rapportés par l’Agence de presse sénégalaise (APS), mettent en exergue la volonté de la Cour d’assurer une conduite éthique et professionnelle des magistrats dans un contexte politique souvent tendu. « Nous devons faire notre travail en nous démarquant de certaines pratiques, c’est tout ce que nous demandons aux collègues, » a déclaré M. Diouf, soulignant l’importance d’une justice équitable et transparente.

L’atelier a réuni des juges des régions administratives de Louga, Matam, et Saint-Louis. L’objectif principal était de rappeler certains principes fondamentaux et d’échanger des expériences, surtout à l’approche d’une échéance électorale majeure. Le président de la Cour d’appel a également encouragé les échanges fructueux dans les commissions, notamment celles incluant des non juristes, tout en rappelant aux magistrats la nécessité de ne pas influencer la prise de décision.

Salma

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