Le secteur du tourisme au Sénégal, bien que crucial pour l’économie nationale, est confronté à une série de défis qui menacent déjà la saison touristique 2025. En tant que deuxième contributeur à l’économie après la pêche, le tourisme représente plus de cent mille emplois directs et joue un rôle vital dans le développement du pays. Cependant, les récentes crises et les décisions politiques impactent gravement ce secteur vital.
Les acteurs du tourisme planifient souvent un an à l’avance, et pour l’année 2025, de nombreuses agences réceptives ont déjà confirmé des voyages de touristes. Cette anticipation permet de mettre en marche toute la chaîne de valeur du tourisme, impliquant des hôtels, des transporteurs touristiques, des restaurants, des guides touristiques, des sites et édifices touristiques, ainsi que des acteurs de l’artisanat et de la culture. Tout obstacle à cette chaîne de valeur peut avoir des effets immédiats et impacter sur plusieurs années.
Malheureusement, la saison touristique 2025 est déjà compromise. Après les événements de mars 2021 et de juin 2023, le report des élections et les périodes d’incertitude politique plongent le secteur dans une profonde crise. La stabilité politique est un facteur essentiel pour le tourisme, et l’annonce de l’élection présidentielle le 15 décembre 2025, en pleine haute saison touristique, suscite des inquiétudes légitimes. Les touristes et les tours opérateurs hésitent, craignant les perturbations liées aux élections.
Cette situation compromet non seulement les emplois dans le secteur, mais également la compétitivité et la survie de toute la chaîne de valeur du tourisme. Il est donc urgent que les autorités étatiques prennent en compte la sensibilité du secteur avant de prendre des décisions importantes. Des consultations avec les acteurs du tourisme et une prise en compte du calendrier touristique pourraient contribuer à sauver ce secteur vital et à préserver l’économie du pays.
Il est crucial de reconnaître l’expertise et l’expérience des professionnels du tourisme, tels que ceux qui ont une maîtrise en tourisme et une expérience de plusieurs années dans le secteur. Leur voix doit être entendue dans les discussions et les décisions politiques qui impactent directement le tourisme et l’économie nationale.
Selon plusieurs médias, le Président de la République, Macky Sall, prépare une loi d’amnistie générale pour l’apaisement du climat socio-politique. Une nouvelle qui rend sceptique Khalifa Ababacar Sall, le leader du mouvement politique « Taxawu », qui lance des critiques à l’encontre d’Ousmane Sonko, leader du parti ex-Pastef. S’exprimant lors d’un point de presse ce lundi, Khalifa Sall a exprimé son doute quant aux intentions réelles derrière ces concertations en vue.
« Ce dont parle depuis ce matin (lundi) (l’amnistie Ndlr) relève de la spéculation. Puisque jusqu’à présent, ce n’est pas clair. Dans ce pays, malheureusement, il ne faut jamais avoir raison très tôt. Maintenant ce n’est pas seulement une question de loi d’amnistie. Il y a aussi les dessous. Nous, ça nous avait coûté un bashing pendant 3 mois, de juin à septembre. Tout le monde s’en souvient« , a déclaré Khalifa Sall.
Le candidat à la Présidentielle dit non pour le moment et appelle à l’action. «Même quand j’étais en prison, nous avions toujours été au dialogue tant que l’intérêt de la nation est en jeu. Mais dans ce contexte, on doit d’abord parler de la question du report avant toute chose. On doit combattre jusqu’à mettre à terme l’idée de report de l’élection présidentielle. Ensuite on pourra dialoguer« , a fait savoir l’ancien maire de Dakar.
La réaction de Khalifa Sall met en lumière les divergences d’opinions et les incertitudes entourant les propositions de dialogue et d’amnistie dans le contexte politique actuel au Sénégal.
La possibilité d’un dialogue entre le Président Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko, ainsi que l’éventualité d’une loi d’amnistie générale pour apaiser la situation politique, suscitent des réactions divergentes au Sénégal.
D’après les déclarations de l’architecte Pierre Goudiaby Atepa et du défenseur des droits de l’homme Alioune Tine, Macky Sall et Ousmane Sonko seraient disposés à entamer des pourparlers, ouvrant ainsi la voie à une possible amnistie pour les détenus politiques, y compris Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.
Cependant, Thierno Alassane Sall, leader de la République des Valeurs et candidat à la prochaine présidentielle, exprime une position critique sur X. Selon lui, accepter l’amnistie par le dialogue reviendrait à trahir les intérêts du Sénégal. Il estime que cela reviendrait à sauver un régime impliqué dans des transactions douteuses et des mensonges, et qu’une loi d’amnistie effacerait toutes les accusations de crimes économiques.
Par ailleurs, la situation politique reste tendue, avec l’interdiction par le préfet de la marche prévue ce mardi à Dakar par l’opposition et la société civile au sein de ‘Aar sunu Élection’, sous prétexte de menaces pour l’ordre public.
Cette marche avait pour objectif de contester la décision du Président de reporter l’élection présidentielle du 25 février 2024 au 15 décembre prochain.
Les différentes positions exprimées révèlent les tensions et les enjeux importants qui caractérisent la situation politique actuelle au Sénégal, ainsi que les divergences d’opinions quant aux moyens de résoudre la crise en cours.
Le Ministère de la Communication a rendu public, ce mardi 13 février, un communiqué annonçant la suspension temporaire des services d’internet des données mobiles. Cette décision intervient alors qu’une manifestation, organisée à l’appel de la société civile et de l’opposition, est prévue pour cet après-midi.
Cette suspension vise à prévenir toute utilisation abusive ou néfaste des réseaux sociaux et des services de communication en ligne pendant la manifestation, dans le but de garantir la sécurité publique et d’éviter toute forme de désinformation ou de manipulation en ligne.
Le Ministère de la Communication appelle à la compréhension de tous les utilisateurs concernés et assure que cette mesure est temporaire et prendra fin dès que la situation sera jugée sécurisée et stable. Les autorités encouragent les citoyens à faire preuve de responsabilité dans l’utilisation des médias sociaux et à respecter les lois en vigueur.
Cette suspension des données mobiles sur internet s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour assurer le bon déroulement des manifestations tout en préservant la paix et l’ordre publics.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter le service de communication du Ministère de la Communication.
En prévision des manifestations prévues pour ce mardi, la société d’exploitation du Train Express Régional (TER) a annoncé dans un communiqué que la fermeture des portes du TER pourrait être anticipée.
Dans ce communiqué, les responsables du TER ont déclaré : « L’arrêt de la circulation des trains et la fermeture des gares sont susceptibles d’être anticipés ce jour. Nous vous prions de prendre vos dispositions. »
Cette décision intervient alors qu’une manifestation prévue entre le rond-point Jet d’Eau et l’École Normale a été interdite, ce qui augmente le risque de tensions et de troubles dans la région.
Cette mesure vise à assurer la sécurité des passagers et à éviter toute perturbation majeure dans le fonctionnement du TER en raison des manifestations en cours. Les voyageurs sont donc invités à se tenir informés des éventuels changements horaires et à prendre leurs dispositions en conséquence.
Il est important de suivre les directives des autorités et de rester vigilant face à la situation en évolution.
La riposte du juge constitutionnel Cheikh Ndiaye a porté ses fruits. Après les accusations de corruption lancées par les députés du groupe parlementaire « Liberté, Démocratie et Changement » à l’encontre de ses collègues Cheikh Tidiane Coulibaly et lui-même, remettant en question l’invalidation de la candidature de Karim Meissa Wade, le juge concerné a contre-attaqué en saisissant le procureur de la République d’une plainte.
Selon les informations rapportées par LeQuotidien, le procureur de la République a ouvert une enquête judiciaire et a transmis le dossier au Doyen des juges d’instruction. Le journal ajoute que le ministère de la Justice a également adressé un courrier à l’Assemblée nationale pour l’informer de cette procédure en cours.
Cette démarche juridique a pour conséquence directe de mettre un terme aux travaux de la commission d’enquête parlementaire déjà établie. En effet, selon les dispositions de l’article 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une commission d’enquête parlementaire cesse ses activités dès lors qu’une enquête judiciaire est ouverte sur le sujet sur lequel elle est chargée de mener des investigations.
Cette affaire met en lumière les tensions entre les pouvoirs judiciaire et législatif, ainsi que les enjeux liés à la transparence et à l’intégrité au sein des institutions gouvernementales. Elle soulève également des questions sur la capacité des organes parlementaires à enquêter sur des affaires de corruption impliquant des membres de la magistrature, notamment au sein du Conseil Constitutionnel.
Après de nombreux renvois, le procès en diffamation opposant l’écrivain Cheikh Yérim Seck à l’ancien capitaine de la gendarmerie, Seydina Oumar Touré, sera enfin entendu aujourd’hui, mardi 13 février, au Tribunal correctionnel de Dakar.
L’affaire remonte à la publication du livre de Cheikh Yérim Seck intitulé « Macky Sall face à l’histoire », où une section est consacrée au dossier impliquant le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et l’ancienne masseuse Adji Sarr. Dans cette partie de son ouvrage, Cheikh Yérim Seck évoque le rôle de Seydina Oumar Touré dans cette affaire, ce qui a suscité la réaction du plaignant se sentant diffamé.
Selon les propos rapportés par Les Échos, Seydina Oumar Touré a déclaré : « J’ai lu avec surprise quelques extraits du nouveau livre de monsieur Cheikh Yérim Seck, dont je m’abstiens de citer le titre, notamment les pages 186 et 187, dans lesquelles il m’accuse de faits graves. Ces déclarations sont inexactes et scandaleuses et témoignent d’une étroitesse d’esprit de la part de quelqu’un qui bénéficie malheureusement d’une grande audience. » Il a ensuite annoncé son intention de saisir les juridictions compétentes pour que Cheikh Yérim Seck fournisse la preuve de ses déclarations, qu’il considère mensongères.
Ce procès met en lumière les tensions entre les acteurs médiatiques et politiques au Sénégal, ainsi que les enjeux de la liberté d’expression et de la responsabilité dans la diffusion de l’information. L’audience d’aujourd’hui sera donc un moment crucial pour la clarification des faits et pour la résolution de ce différend juridique qui a attiré l’attention de l’opinion publique.
La visite tant attendue du Président du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO, Bola Tinubu, à Dakar ce lundi, a été reportée sine die. Cette rencontre, qui devait initialement aborder les tensions politiques au Sénégal suite au report de l’élection présidentielle, a été annulée sans qu’aucune nouvelle date ne soit communiquée, selon les informations relayées par RFI.
L’annonce du report est intervenue de la présidence sénégalaise un peu plus de deux heures avant l’arrivée prévue du Président nigérian. La raison officielle de ce report reste floue, mais un responsable média du Président nigérian a déclaré que la décision avait été prise de se rencontrer à Addis-Abeba ce jeudi, lors d’une réunion préparatoire au sommet de l’Union africaine.
Ainsi, Macky Sall et Bola Tinubu devraient se retrouver en terre éthiopienne pour discuter de la crise politique qui secoue le Sénégal et qui menace également la stabilité sous-régionale, déjà fragilisée par les récents coups d’État en Guinée, au Burkina Faso, au Mali et au Niger.
Pendant ce temps, une délégation du Parlement de la CEDEAO est actuellement à Dakar pour une visite de trois jours. Elle a déjà rencontré le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ce lundi. Les prochaines étapes de leur agenda incluent des rencontres avec les chefs des groupes parlementaires, les juges du Conseil constitutionnel et le Président Macky Sall.
Ce report de la rencontre entre Bola Tinubu et Macky Sall souligne les enjeux cruciaux de la situation politique au Sénégal et son impact sur la stabilité de la région ouest-africaine. Il reste à voir comment cette nouvelle date et ce lieu neutre influenceront les discussions entre les deux dirigeants et les efforts visant à résoudre la crise politique en cours.
Dans un contexte politique tendu marqué par le report de l’élection présidentielle au Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, leader de la coalition Khalifa Président, a pris une position ferme lors d’une conférence de presse tenue le 14 février 2024. Il a exigé que le calendrier républicain soit respecté et a appelé le chef de l’État à revenir sur sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain.
Pour Khalifa Ababacar Sall, il est impératif que le Conseil Constitutionnel tranche sur le contentieux en cours, soulignant que lors d’une affaire similaire en 2016, le Conseil avait clairement indiqué au président Macky Sall qu’il ne pouvait ni prolonger ni raccourcir un mandat présidentiel. Cette référence à une précédente décision constitutionnelle vise à rappeler l’importance du respect des principes démocratiques et de l’État de droit.
Le leader politique a également exprimé sa tristesse face aux décès, arrestations et blessures survenues depuis la décision du président Macky Sall de proroger son mandat. Selon lui, il est regrettable de voir des compatriotes se battre pour le respect de l’ordre républicain et subir de telles conséquences.
La position de Khalifa Ababacar Sall met en évidence les enjeux cruciaux liés à la crise politique actuelle au Sénégal, où les tensions entre le gouvernement et l’opposition sont vives. Son appel au respect du calendrier républicain et à la prise en compte des décisions constitutionnelles antérieures reflète la volonté de préserver l’intégrité du processus démocratique et de garantir des élections libres et équitables.
Dans un climat où la stabilité politique et la légitimité des institutions sont remises en question, la voix de Khalifa Ababacar Sall résonne comme un appel à l’unité nationale et au respect des principes fondamentaux de la démocratie. Son engagement en faveur de la transparence et de la légalité dans le processus électoral mérite d’être pris en considération alors que le Sénégal cherche à surmonter les défis qui se dressent devant lui.
La décision des organisateurs de la société civile sénégalaise de reporter la marche prévue en réponse au report de l’élection présidentielle, suite à son interdiction par les autorités, soulève des questions cruciales sur l’état de la démocratie et de la liberté d’expression dans le pays. Prévue pour mardi, cette marche devait être un moyen pour de nombreux citoyens de faire entendre leur mécontentement face à la situation politique actuelle et de demander des comptes aux autorités.
La décision de reporter la marche, prise dans le souci de respecter la légalité et d’éviter toute confrontation avec les autorités, témoigne de la volonté des organisateurs de maintenir un cadre pacifique et ordonné pour l’expression de leurs revendications. Cependant, elle met également en lumière les défis auxquels est confrontée la liberté de manifestation au Sénégal, en particulier lorsque les autorités restreignent le droit des citoyens à exprimer leur opinion de manière pacifique.
L’interdiction de la marche par les autorités souligne les tensions croissantes entre les manifestants et le gouvernement, ainsi que les craintes quant à la répression potentielle des protestations. Alors que le Sénégal traverse une période de crise politique sans précédent, marquée par le report de l’élection présidentielle et les manifestations de mécontentement, la réaction des autorités à la demande légitime d’expression du peuple soulève des inquiétudes quant à l’état de la démocratie dans le pays.
Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises garantissent le respect des droits fondamentaux, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique, tout en assurant la sécurité et l’ordre public. Il est également essentiel que les acteurs politiques et la société civile s’engagent dans un dialogue ouvert et constructif pour trouver des solutions aux défis politiques et socio-économiques auxquels est confronté le pays.
En fin de compte, le report de la marche contre le report de l’élection présidentielle souligne l’importance d’un engagement continu en faveur de la démocratie, de la transparence et de la participation citoyenne au Sénégal. Il revient aux autorités et à la société civile de travailler ensemble pour surmonter les divisions et promouvoir un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.
Nous, le collectif « Les Républicains engagés », prenons l’initiative d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur la situation politique actuelle du Sénégal. Nous comptons également lancer une pétition afin d’impliquer les citoyens de tous bords sur la nécessité de trouver des solutions à la crise politique.
Ayant comme uniques objectifs de préserver la République et de consolider les acquis démocratiques de notre cher pays le Sénégal, LesRépublicains Engagés, condamnent avec la plus grande fermeté, l’attitude irresponsable d’acteurs multiples dont les actes et propos ne visent qu’à remettre en cause les fondements de notre République et ternir la belle réputation du Sénégal en matière de démocratie et d’Etat de droit.
Nous dénonçons certains de ces faits tels que :
Une presse partisane : On note un flux ininterrompu de manipulations et de désinformation tant par la presse dite traditionnelle que par les sites internet et autres vidéos d’« influenceurs » ;
Les organisations et centrales syndicales : l’appel tous azimuts à une grève générale de certains syndicats afin de paralyser l’école, l’accès aux soins sanitaires, le transport entre autres pour plomber l’activité économique nationale n’est ni responsable, ni patriotique encore moins républicain ;
Une société civile aux airs de politiciens : Cette organisation qui est censée être régulatrice devrait être à équidistance des différents acteurs de la scène politique. Hélas, elle a lamentablement échoué dans ce rôle au vu des différentes positions qu’elle a prise depuis le début de cette crise. Africa Jom Center par exemple, représenté par Monsieur Alioune TINE, ne représente pas la société civile. Nous réclamons sa dissolution ainsi que celle de tous ces pseudos organisations illégitimes.
Une proposition de loi : tout comme l’Article 80 de la Constitution protège les pouvoirs du Président de la République, nous proposons l’adoption d’une loi –par voie référendaire ou autre- pour la protection de nos guides religieux, régulateurs et socle de notre stabilité sociale tant admirée.
Une certaine organisation religieuse illégitime: Nous assistons de plus en plus à l’apparition d’individus qui se réclament d’appartenance religieuse et confrérique qui véhiculent des messages et appels pour désacraliser nos chefs religieux traditionnels ;
Une diaspora et des acteurs politiques irresponsables : les appels et discours va-t-en-guerre adressés à la population en générale et à la jeunesse en particulier émanent d’une partie de la diaspora mais aussi de certains acteurs politiques dictés soit par des intérêts inavoués, soit par une inconscience hilarante. Nous condamnons ce populisme qui n’honore en rien ces différents acteurs ;
Financement terroriste : Comme tous les pays producteurs de gaz, de pétrole et autres ressources naturelles riches, le Sénégal n’échappe pas à la convoitise d’individus et d’organisations terroristes dont le but est de se servir royalement de nos richesses, au détriment de notre pays. Nous notons également une implication massive de la presse étrangère, notamment française, dont le traitement de l’information semble tendancieux ;
Situer les responsabilités : Les dossiers d’ Ousmane SONKO, de Bassirou Diomaye FAYE et d’autres mis en cause doivent être évacués. Aucune négociation ne saurait être tolérée au vu de la gravité des charges. Cette république doit rester debout. Le traitement de ce dossier doit servir d’exemple afin qu’aucune situation similaire ne se représente.
Nous renouvelons notre entière confiance au Président de la république et lui témoignons notre engagement à ses côtés.
Sénégalais d’ici et d’ailleurs, mobilisons-nous, mettons de côté nos intérêts et autres considérations partisanes pour sauver ce pays que nous avons en commun, notre cher SUNUGAL.
Une nouvelle manifestation politique à Dakar se voit stoppée dans son élan alors que le mouvement Aar Sunu Élection avait prévu une marche silencieuse entre le Rond-point Jet d’eau et l’École Normale Supérieure. Cette initiative, prévue pour demain mardi après-midi, a été interdite par le Préfet de Dakar.
Le Préfet Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye a justifié cette interdiction par les risques potentiels de troubles à l’ordre public et d’entrave à la libre circulation des personnes et des biens.
Le chef de l’exécutif départemental de Dakar a clairement instruit les forces de l’ordre à faire respecter strictement cette mesure. Cette décision intervient alors que l’opposition et la société civile, unies, avaient annoncé cette marche comme un moyen de protester contre le report de l’élection présidentielle.
Cette interdiction soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression et de manifestation dans le contexte politique actuel du Sénégal. Elle risque également d’attiser les tensions déjà vives entre le gouvernement et ses opposants, alors que le pays traverse une période de turbulences politiques et sociales.
La décision du Préfet de Dakar marque un nouveau chapitre dans le dialogue politique tendu qui règne actuellement au Sénégal, et souligne la nécessité d’un dialogue constructif et inclusif pour résoudre les différends et garantir la stabilité du pays.
Lors d’une conférence de presse tenue cet après-midi, Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal et candidat à l’élection présidentielle, a réitéré sa position ferme face au dialogue proposé par le président Macky Sall. Pour lui, tant que l’intérêt national est en jeu, il ne prendra pas part à ce dialogue. Cette déclaration vient s’ajouter à une série d’événements politiques tendus qui secouent actuellement le pays.
Khalifa Sall a clairement exprimé son désaccord avec l’idée de reporter l’élection présidentielle prévue initialement pour le 25 février 2024. Il a souligné l’importance de maintenir cette date pour assurer la stabilité démocratique et la légitimité du processus électoral. Pour lui, tout report pourrait compromettre l’intégrité du processus électoral et menacer les fondements de la démocratie au Sénégal.
En outre, Khalifa Sall a appelé le conseil constitutionnel à jouer son rôle en toute impartialité. Il a rappelé la décision prise par cette institution en 2016, refusant à Macky Sall la possibilité de proroger ou de raccourcir son mandat présidentiel. Selon lui, le conseil constitutionnel doit rester fidèle à ses principes et garantir la constitutionnalité des lois, sans céder à aucune pression politique.
Par ailleurs, Khalifa Sall a réfuté les accusations concernant une supposée visite nocturne au Palais présidentiel. Il a affirmé que toute rencontre avec Macky Sall se fera en plein jour et sera rendue publique, soulignant ainsi son engagement en faveur de la transparence et de l’ouverture dans le processus politique.
En conclusion, Khalifa Sall a réaffirmé son engagement envers le peuple sénégalais et son désir de voir une élection transparente et inclusive se dérouler dans le pays. Son refus de participer au dialogue initié par le président actuel témoigne de sa volonté de défendre les intérêts du peuple, tout en respectant les principes démocratiques et constitutionnels du Sénégal.
Visite à Dakar reportée pour Bola Tinubu : le chef de l’organisation ouest-africaine Cédéao et président du Nigeria devait rencontrer au Sénégal le président Macky Sall, alors que la situation reste crispée dans le pays après l’annonce du report de la Présidentielle. Pas de nouvelle date de visite fixée à ce stade, selon une source a la présidence du Sénégal.
Au Sénégal, la visite du chef de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et président du Nigeria, Bola Tinubu, prévue ce 12 février 2024 a été reportée sans qu’une nouvelle date n’ait été fixée, selon une source à la présidence sénégalaise.
Le chef de la Cédéao devait rencontrer le président Macky Sall ce lundi après-midi, alors que la situation est toujours très crispée au Sénégal, depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février au 15 décembre.
La semaine dernière, la Cédéao a appelé le Sénégal à « rétablir urgemment le calendrier électoral ». Et, depuis vendredi, trois jeunes sont morts, tués au cours de manifestations contre ce report.
Par ailleurs, la mission d’observation électorale de l’Union européenne annonce le retour de ses 32 observateurs longue durée « au vu de l’incertitude du calendrier électoral ». La mission qui se dit également inquiète que la décision de reporter le scrutin présidentiel puisse constituer « une rupture avec la longue tradition de démocratie du Sénégal ».
Dans le cadre du Plan national d’aménagement et développement territorial (Pnadt) horizon 2035, le Sénégal s’engage résolument dans une politique de développement territorial ambitieuse. Sous la direction éclairée de Mamadou Djigo, Directeur de l’Aménagement du Territoire, cette initiative vise à structurer l’espace sénégalais de manière optimale et à valoriser durablement toutes ses ressources.
Mamadou Djigo incarne la vision et la stratégie visant à exploiter pleinement les ressources territoriales du Sénégal. Sa politique repose sur une structuration optimale de l’espace et une valorisation durable de toutes les ressources disponibles dans le pays. Dans cette perspective, il expose avec clarté et engagement le Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources (PAVART).
Le PAVART représente une feuille de route ambitieuse pour le développement territorial du Sénégal. Son objectif principal est de promouvoir un développement équilibré et inclusif en tirant parti des spécificités de chaque territoire. Pour y parvenir, le programme met l’accent sur plusieurs axes stratégiques clés.
Tout d’abord, le PAVART vise à renforcer les capacités locales en matière de gestion et d’exploitation des ressources naturelles, culturelles et humaines. Cela passe par la mise en place de politiques et de stratégies adaptées à chaque région, favorisant ainsi une utilisation durable et responsable des richesses du pays.
Ensuite, le programme s’attache à promouvoir une gouvernance territoriale participative et transparente. En impliquant les acteurs locaux dans le processus décisionnel et en encourageant la prise de responsabilité au niveau régional, le PAVART favorise une gestion plus efficace et démocratique des affaires publiques.
Par ailleurs, le PAVART encourage la promotion de l’innovation et de la technologie comme moteurs de développement territorial. En investissant dans la recherche et le développement, ainsi que dans les secteurs émergents de l’économie, le programme stimule la croissance économique et crée des opportunités d’emploi pour les populations locales.
En résumé, le Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources (PAVART) représente une initiative cruciale dans la quête du Sénégal pour un développement durable et équitable. Sous la direction éclairée de Mamadou Djigo, ce programme promet de transformer positivement le paysage socio-économique du pays, en offrant des perspectives d’avenir prometteuses pour toutes les régions du Sénégal.
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, le Pr. Ismaïla Madior Fall, a déclaré partager une « compréhension commune de la situation » au Sénégal avec son homologue français, Stéphane Séjourné. Cette affirmation intervient dans un contexte de crise politique au Sénégal, déclenchée par le report du scrutin présidentiel prévu pour le 25 février 2024.
Dans une entrevue accordée à la « Tribune » et rapportée par l’AFP, le Pr. Ismaïla Madior Fall a indiqué s’être entretenu avec son homologue français et avoir abouti à cette compréhension partagée de la situation. Le ministre français des Affaires étrangères avait précédemment appelé à la tenue d’élections « le plus rapidement possible », en conformité avec la Constitution.
Le constitutionnaliste sénégalais a souligné l’importance de la stabilité du Sénégal dans une région marquée par les coups d’État militaires et la propagation du terrorisme. Il a notamment noté que le Sénégal est perçu comme un « joyau démocratique exceptionnel en Afrique » pour les Français.
Cependant, le report de l’élection présidentielle a suscité des inquiétudes au sein de l’opposition sénégalaise, qui y voit une manœuvre pour éviter une défaite électorale ou pour maintenir le président Macky Sall au pouvoir. Le président Sall a démenti ces accusations.
La manifestation de 2 000 personnes à Paris, dont de nombreux Sénégalais, contre le président Macky Sall et la répression des manifestations au Sénégal, a également été évoquée.
Concernant les potentiels risques d’ingérence russe au Sénégal, le ministre Ismaïla Madior Fall a indiqué ne pas avoir de preuves tangibles, mais a souligné la fragilité politique des institutions sénégalaises et les menaces sécuritaires régionales.
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères a conclu en exprimant la conscience du Sénégal de vivre dans une région sujette à de multiples défis sécuritaires et politiques.
La sélection du Sénégal a bouclé sa préparation du Mondial (Émirats arabes unis, 15-25 février) par une victoire. Les Lions ont battu (4-1) les Seychelles en amical, samedi. D’après Walf Quotidien, qui donne l’information, Mamadou Sylla, le gardien Al Seyni Ndiaye, Amar Samb et Seydina Issa Sène sont les buteurs côté sénégalais.
Les hommes de Mamadou Diallo, le sélectionneur national, retrouvent ainsi le sourire quelques jours après leur défaite (2-3) contre l’Italie, pour leur premier match amical sur la dernière ligne droite de la Coupe du monde.
Le Sénégal entrera dans la compétition vendredi. Il affrontera la Biélorussie pour le compte de la première journée du groupe C. Le Japon et la Colombie sont ses deux autres adversaires au premier tour.
Dans une déclaration conjointe relayée par Senego, les anciens Présidents du Sénégal, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ont exprimé leur position concernant la crise politique actuelle dans le pays, notamment le report de l’élection présidentielle. Leur déclaration met en lumière leur appréciation du report de cette élection et leur appel à un dialogue national pour résoudre la crise.
Les deux anciens chefs d’État ont indiqué avoir eu des échanges téléphoniques avec le Président actuel, Macky Sall, au cours desquels ce dernier leur a réaffirmé son engagement à ne pas briguer un troisième mandat et à quitter le pouvoir après l’élection présidentielle, conformément à ses déclarations antérieures faites devant la Nation.
Abdoulaye Wade et Abdou Diouf ont exprimé leur soutien au report de l’élection présidentielle et ont appelé le Président Macky Sall à organiser rapidement un dialogue national. Ils ont souligné l’importance de ce dialogue pour préserver la stabilité du pays et parvenir à une large réconciliation nationale, dans le respect de la Constitution et de l’État de droit.
Les anciens présidents ont lancé un appel à tous les dirigeants politiques, tant du pouvoir que de l’opposition, ainsi qu’aux responsables de la société civile, les invitant à participer à des discussions franches et loyales. Ils ont souligné l’importance de garantir des élections présidentielles transparentes, inclusives et incontestables, prévues pour le 15 décembre 2024.
Enfin, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont rappelé à tous les acteurs politiques leur devoir de faire en sorte que le Sénégal demeure un modèle de démocratie pour l’Afrique. Ils ont souligné que l’histoire jugera leurs actions, les incitant ainsi à œuvrer pour le bien-être et la stabilité du pays.
Cette déclaration conjointe des anciens présidents souligne l’importance du dialogue et de la réconciliation nationale dans la résolution des tensions politiques au Sénégal, et met en exergue l’engagement continu des anciens dirigeants envers la démocratie et l’État de droit.
Le report de l’élection présidentielle au Sénégal, annoncé le 3 février dernier, continue de susciter des inquiétudes et des interrogations, notamment au sein de la communauté française établie dans le pays. Dans ce contexte, Karim Ben Cheikh, député de la 9ème circonscription des Français établis hors de France, a adressé une lettre à la diplomatie française, appelant à une clarification de la position de la France sur cette question cruciale.
Dans sa lettre, le député exprime son observation selon laquelle des autorités sénégalaises se réfèrent désormais dans la presse nationale française au soutien de la France quant au calendrier de l’élection et aux intentions politiques exprimées par elles. Cette affirmation est jugée préoccupante, car elle semble en contradiction avec la déclaration du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, qui a appelé le gouvernement sénégalais à organiser l’élection présidentielle dans les plus brefs délais, conformément à la constitution du pays.
Le député souligne que cette position ambiguë pourrait compromettre la crédibilité de la France en tant que défenseur des principes démocratiques et de l’état de droit. Il met en avant les enjeux importants liés à l’avenir démocratique du Sénégal, ainsi que la sécurité des ressortissants français résidant dans le pays.
Dans le contexte de cette incertitude politique et des appels internationaux pour le respect de l’ordre constitutionnel au Sénégal, le député Ben Cheikh exhorte la diplomatie française à clarifier une nouvelle fois sa position, afin de dissiper tout malentendu et de préserver l’intégrité des valeurs démocratiques et des droits fondamentaux dans la région.
Cette lettre met en lumière les tensions et les défis auxquels est confrontée la communauté internationale face à la crise politique au Sénégal, soulignant l’importance d’une diplomatie transparente et cohérente pour favoriser la stabilité et le respect des principes démocratiques dans le pays.
Au Sénégal, l’espoir d’une détente politique émerge alors que des médiateurs, dont l’éminent architecte Pierre Goudiaby Atépa, s’activent pour rapprocher les positions entre le président Macky Sall et le leader de Pastef, Ousmane Sonko. Au cœur de ces efforts de médiation se trouve un acteur inattendu : Marème Faye Sall, l’épouse du chef de l’État.
Dans ce contexte, Marème Faye Sall émerge comme une figure centrale dans la recherche d’une solution. Son implication est mise en avant par Atépa et d’autres acteurs, soulignant son rôle crucial dans le processus de rapprochement des positions.
Cette évolution pourrait conduire à la libération prochaine de détenus politiques, dont des figures emblématiques comme Ousmane Sonko et Diomaye Faye, selon Alioune Tine d’AfricaJom Center, un autre médiateur impliqué dans les pourparlers. Des discussions sur un projet de loi d’amnistie, notamment pour des événements survenus en mars 2021 et juin 2023, sont également en cours.
Le climat social dans la fonction publique sénégalaise s’est tendu ces derniers jours, alors que le Collectif interministériel des agents de l’Administration exprime son mécontentement face à ce qu’il perçoit comme un manque de considération de la part du gouvernement.
Lors de leur rencontre avec le Premier ministre le mardi 6 février 2024, les membres du collectif ont exprimé leur déception quant à l’absence de prise en compte de leurs préoccupations. Dans un communiqué, ils dénoncent notamment les propos du ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, qui aurait minimisé leurs revendications lors d’une récente intervention télévisée.
Les agents de l’Administration soulignent que l’indemnité de logement, dont bénéficient la majorité des fonctionnaires, ne doit pas être assimilée à l’indemnité spéciale complémentaire, comme l’a laissé entendre le ministre des Finances. Ils rappellent que près de 157 000 agents disposent déjà d’une indemnité de logement, en plus d’autres compensations, et estiment qu’ils méritent une juste reconnaissance de la part du gouvernement.
Face à cette situation, le collectif exige que le ministre des Finances réalise une évaluation de toutes les augmentations salariales opérées par l’État dans un délai de quinze jours. Ils réclament également des ajustements salariaux conformes à leurs attentes, en fonction des différentes hiérarchies et des augmentations prévues.
Les agents de l’Administration rappellent que leur revendication n’est pas une augmentation de salaire, mais une réparation de l’iniquité salariale et de l’injustice pour les 18 000 travailleurs qui restent. Ils soulignent avoir privilégié le dialogue et les rencontres avec les autorités, mais devant l’absence de réponses satisfaisantes, ils menacent désormais de recourir à la grève si leurs revendications ne sont pas prises en compte.
Cette escalade dans les tensions sociales souligne les défis auxquels est confronté le gouvernement sénégalais pour répondre aux attentes légitimes de ses fonctionnaires et maintenir la stabilité sociale dans le pays.
Ce matin, à Kaolack, des centaines d’élèves des lycées et collèges ont envahi les rues pour protester contre l’arrestation de leurs camarades ainsi que d’un professeur d’anglais lors des récentes manifestations. Le lycée technique El Hadj Abdoulaye Niass a été le point de départ de cette mobilisation, où les élèves ont également incité leurs pairs des autres écoles publiques de la commune à se joindre à eux.
Cependant, l’intervention rapide et massive des forces de police a conduit à de nombreuses arrestations parmi les manifestants. Les autorités locales ont rappelé que des affrontements avaient déjà eu lieu à Kaolack lors de la journée du vendredi précédent.
Cette nouvelle manifestation témoigne de la persistance des tensions et des frustrations au sein de la jeunesse, face à ce qu’ils perçoivent comme une répression injuste de la part des autorités. Les élèves expriment leur solidarité envers leurs camarades arrêtés et exigent leur libération immédiate.
Ces événements soulignent également la nécessité d’un dialogue ouvert et inclusif entre toutes les parties prenantes afin de trouver des solutions durables aux problèmes sous-jacents et de restaurer la confiance dans le système éducatif et les institutions gouvernementales.
La situation à Kaolack reste tendue, et il est impératif que toutes les parties fassent preuve de retenue et recherchent des moyens pacifiques de résoudre les différends pour éviter toute escalade de la violence et protéger la sécurité et le bien-être des citoyens, en particulier des jeunes.
Suite au report controversé de l’élection présidentielle au Sénégal, le Parti Socialiste (PS) a tenu une session exceptionnelle de son Secrétariat Exécutif National (SEN) le mardi 6 février 2024. Cette réunion a été l’occasion pour le parti de prendre acte de la décision prise par le président Sall, soutenue par l’Assemblée nationale, et d’exprimer son ouverture au dialogue inclusif initié par le chef de l’État.
Le report de l’élection a été accompagné de manifestations violentes à travers le pays, ayant entraîné la perte de trois vies humaines et de nombreux blessés. Face à cette situation délicate, le PS a appelé à la retenue et à la sérénité de tous les acteurs politiques, soulignant l’importance de préserver la paix civile pour le bien-être du pays.
Dans un communiqué officiel, le SEN du PS a déclaré : « Nous prenons acte du report de l’élection présidentielle et exprimons notre ouverture au dialogue inclusif lancé par le chef de l’État. Nous sommes prêts à aborder toutes les préoccupations politiques et à remédier aux dysfonctionnements constatés pour garantir une résolution efficace des problèmes auxquels notre nation est confrontée ».
Le Parti Socialiste a également réaffirmé son engagement au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, exhortant ses militants et ses responsables à maintenir une dynamique constructive pour assurer la stabilité politique et institutionnelle du pays.
Cette déclaration du PS marque un pas vers la résolution des tensions politiques actuelles et souligne l’importance du dialogue et de la collaboration entre toutes les parties prenantes pour surmonter les défis auxquels le Sénégal est confronté.
Lors d’une conférence de presse de la coalition « Diomaye Président », Habib Sy a tenu des propos jugés peu courtois à l’égard d’Amadou Bâ, le qualifiant de « poulet de chair politique » et remettant en question sa légitimité en tant qu’homme politique.
Selon Habib Sy, Amadou Bâ ne serait pas à sa place sur le champ politique, étant plus habitué aux « salons feutrés » et aux « lambris dorés » qu’à la réalité du terrain. Il a également déclaré que l’ancien ministre ne connaissait pas le Sénégal et ses réalités, allant jusqu’à douter de sa familiarité avec des plats locaux comme le thiéré. Habib Sy a en outre dépeint Amadou Bâ comme un « petit bourgeois » déconnecté des conditions de vie des citoyens ordinaires.
Le décès tragique de Landing Camara, survenu lors des récentes manifestations à Ziguinchor, a plongé sa famille dans un profond désarroi. À seulement 19 ans, Landing a été victime d’une balle perdue, ajoutant une touche d’amertume à un événement déjà douloureux.
Pour la famille de Landing, cette perte est plus qu’une simple tragédie. Landing jouait un rôle crucial dans la vie de sa mère muette en tant qu’interprète, ajoutant une dimension supplémentaire à la détresse ressentie par ses proches.
Face à cette situation, la famille de Landing n’appelle pas seulement à la compassion, mais réclame également justice. Le porte-parole de la famille, Daouda Diédhiou, a exprimé leur détermination à voir les responsables de cet acte criminel traduits en justice.
Dans une déclaration émouvante relayée par les médias locaux, la famille de Landing demande une enquête rapide et transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort. Ils appellent également à ce que les coupables soient tenus responsables de leurs actes, soulignant l’importance de lutter contre l’impunité.
« Nous ne resterons pas silencieux face à cette injustice », a déclaré le porte-parole de la famille. « Nous demandons que les autorités prennent des mesures immédiates pour que la vérité soit révélée et que ceux qui ont pris la vie de Landing soient traduits en justice. »
La famille de Landing Camara a également annoncé son intention de rencontrer des représentants légaux dès aujourd’hui pour comprendre les prochaines étapes du processus judiciaire et pour s’assurer que la quête de justice pour Landing avance de manière efficace.
Cette tragédie rappelle la fragilité de la vie et souligne l’importance cruciale de garantir que chaque individu, peu importe son âge ou son statut, soit protégé et que justice soit rendue en cas de violence injustifiée.
Une annonce importante émanant du Chef de l’État sénégalais, Macky Sall, suscite l’attention. Selon les informations relayées par le journal Le Quotidien, le Président a donné instruction au gouvernement de préparer un projet de loi d’amnistie pour les événements ayant conduit aux émeutes de mars 2021 et de juin 2023. Cette initiative vise également à permettre la libération de nombreuses personnes actuellement détenues dans les prisons du pays.
Le projet de loi devrait être soumis au Conseil des ministres dès mercredi prochain, marquant ainsi le premier pas vers une politique de décrispation dans un climat politique tendu. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts pour instaurer un dialogue national, comme annoncé par le président.
Selon les sources, Macky Sall avait déjà évoqué cette idée lors du Conseil des ministres du mercredi 7 février dernier. Cependant, plusieurs membres du gouvernement ont exprimé le besoin de clarifications supplémentaires, entraînant ainsi un report du projet afin de prendre le temps nécessaire pour expliquer les motivations de cette démarche à l’ensemble des acteurs concernés.
Cette initiative, si elle est mise en œuvre, pourrait marquer une étape importante vers la réconciliation nationale et la résolution des tensions politiques qui ont secoué le pays lors des événements précités. Elle soulève également des questions sur le processus d’amnistie et sur les mesures nécessaires pour garantir la justice et la stabilité sociale dans le pays.
La situation reste tendue entre Linguère et Dahra après les récentes manifestations contre le report de la présidentielle, qui ont entraîné l’arrestation d’environ quarante personnes. Ces manifestants, dont une enseignante qui allaite son bébé, devraient être présentés devant le parquet ce lundi, avec des charges qui pèsent lourdement contre eux.
Les autorités les accusent de participation à une manifestation non autorisée, ayant conduit à des affrontements avec les forces de l’ordre et causant des dommages matériels ainsi que des blessures à des particuliers. Ces accusations sont jugées « assez sérieuses » par le représentant d’Amnesty International à Dahra Djolof, Aly Ndiaye.
Les manifestants interpellés ont été placés en garde à vue, répartis entre le commissariat de Linguère et la brigade de gendarmerie de Dahra Djolof. Parmi eux se trouvent une dizaine d’enseignants, dont une professeure du lycée de Linguère, anciennement le CEM Alboury Ndiaye, qui est également une mère allaitante.
Ces arrestations ont provoqué la colère des syndicats d’enseignants locaux, membres du collectif « Aar sunu élection », qui conteste vigoureusement le report de la présidentielle. En signe de protestation, ces syndicats ont décidé de bloquer le secteur éducatif en entamant dès ce lundi un mouvement d’humeur de trois jours, comprenant une grève, un débrayage et une Assemblée générale.
Cette situation souligne les tensions persistantes autour du processus électoral au Sénégal et met en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui choisissent de manifester leur désaccord de manière pacifique.
Trois jeunes ont tragiquement perdu la vie lors des manifestations contre le report de la présidentielle. Parmi eux, Alpha Yéro Tounkara, dont l’histoire révèle un parcours brillant et prometteur, brutalement interrompu dans des circonstances tragiques. Voici cinq faits marquants à connaître sur cet étudiant de l’Université Gaston Berger (UGB) :
Une tragique nouvelle : Alpha Yéro Tounkara a perdu la vie lors des manifestations à Saint-Louis. L’annonce de son décès a plongé sa famille dans un profond désarroi, provoquant des crises de panique parmi ses proches.
Un parcours exceptionnel : Brillant élève, Alpha Yéro Tounkara avait un parcours scolaire remarquable, jamais redoublé et toujours en tête de classe. Son ambition et ses capacités laissaient entrevoir un futur prometteur au service de son pays.
Une opportunité interrompue : Bénéficiaire d’une bourse allemande du projet « Sen résilience », Alpha Yéro Tounkara n’a malheureusement pas pu profiter de cette opportunité, ayant tragiquement perdu la vie le jour même où il a reçu le montant de la bourse.
Un engagement religieux : En plus de ses succès académiques, Alpha Yéro Tounkara était également un pilier de sa communauté religieuse. Muezzin de la grande mosquée de Ndindifélo, il était respecté pour sa dévotion et sa maîtrise du Coran malgré son jeune âge.
Un héritage regretté : Sa mort laisse un vide immense dans sa famille et sa communauté, d’autant plus que sa mère était déjà en veuvage après avoir perdu son deuxième mari récemment. Alpha Yéro Tounkara laisse derrière lui un héritage de succès académiques et de dévotion religieuse qui sera longtemps honoré dans sa ville natale.
Cette tragédie soulève des questions sur la sécurité des manifestants et rappelle le lourd tribut que peuvent payer ceux qui expriment leur désaccord dans le cadre de manifestations politiques.
Un accident mortel s’est produit, dimanche 11 février vers douze heures, sur la route Dahra-Touba à l’entrée de la commune de Sagatta .
Un véhicule 4×4 de marque Mitsubishi en provenance de Dahra s’est renversé en faisant des tonneaux avant de percuter un poteau électrique loin de la chaussée.
Le bilan fait état de deux morts et deux blessés graves. S. Gueye et M. Thiam ont perdu la vie sur le coup. Informés, les gendarmes et les sapeurs-pompiers de Dahra se sont transportés sur les lieux de l’accident.
Après constat, les deux corps sans vie et les deux blessés ont été acheminés au centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra.
Les organisateurs de la rencontre annuelle, par la voix de Serigne Omar Seck, ont loué les réalisations du Chef de l’État Macky Sall, en particulier la prise en charge de la couverture santé des Daara à travers le projet Waqf CMU-Daara. Pour rappel, ledit projet, exécuté par la HAW en collaboration avec l’ANACMU et la FNEACS, a visé 100 000 Ndongo Daara, 10 000 familles de Serigne Daara et 700 Ndeyou Daara en 2023. Le DG de la Haute Autorité du Waqf, Racine Ba, recevant le trophée, a souligné la pertinence des politiques publiques à l’endroit des couches vulnérables. Elles traduisent, selon Monsieur Ba, la vision d’équité et d’inclusion du Chef de l’État pour « Un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous ». Il a, en outre, rappelé que lors de la Journée nationale des Daara du 16 décembre 2023, le Président de la République a décidé de renforcer le capital du Waqf public monétaire à hauteur de 2 milliards par an, afin d’assurer la pérennité du programme de couverture santé dans les Daara et de permettre à cet instrument d’étendre son impact à d’autres programmes sociaux.
Les autorités locales et le Maire de Boulal ont exprimé leur satisfaction aux organisateurs de l’événement et au sous-préfet. Ils ont également exprimé leur gratitude pour les infrastructures réalisées dans les communes de Ndiossy et Boulal, sous le magistère de Macky Sall, telles que l’éclairage public et les routes.
Cette reconnaissance accordée à la Haute Autorité du Waqf souligne l’importance des efforts déployés par le gouvernement sénégalais pour améliorer les conditions de vie des communautés religieuses, en particulier celles des Daara, et témoigne de l’engagement en faveur de l’inclusion sociale et de la justice dans le pays.
La Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) a annoncé aujourd’hui un événement majeur dans le secteur énergétique du pays : l’arrivée de l’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) sur le champ pétrolier de Sangomar. Cette étape marque un tournant crucial dans le développement de l’industrie pétrolière sénégalaise et ouvre la voie à une nouvelle ère de prospérité économique.
L’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement, baptisée Léopold Sédar Senghor, a parcouru des milliers de kilomètres depuis Singapour avant d’atteindre les eaux sénégalaises, après un voyage à travers les océans Pacifique et Atlantique. Avec une longueur impressionnante de 372 mètres et une largeur de 58 mètres, cette unité est équipée d’une capacité de stockage de 1 300 000 barils, témoignant de sa puissance et de son importance dans le processus d’extraction pétrolière.
Selon les informations fournies par Petrosen, le FPSO Léopold Sédar Senghor sera amarré dans le champ Sangomar, à une profondeur d’eau d’environ 780 mètres. Une fois opérationnel, ce navire aura la capacité de produire entre 100 000 et 125 000 barils de pétrole brut par jour, contribuant ainsi de manière significative à l’essor de l’industrie pétrolière sénégalaise.
Cette avancée représente non seulement une opportunité économique pour le Sénégal, mais aussi un défi pour le pays en termes de gestion responsable des ressources naturelles et de développement durable. Alors que le pays se prépare à devenir un producteur de pétrole, il est crucial que les autorités s’engagent à mettre en place des politiques et des réglementations efficaces pour assurer que les bénéfices de cette industrie profitent à toute la population et contribuent au développement socio-économique du pays.
L’arrivée du FPSO Léopold Sédar Senghor marque ainsi le début d’une nouvelle ère dans l’histoire énergétique du Sénégal, où les ressources pétrolières seront exploitées de manière responsable et équitable pour le bien-être de tous les citoyens. Cette étape représente également un symbole de l’engagement du Sénégal à tirer parti de ses ressources naturelles pour promouvoir la croissance économique et le développement durable dans le pays.
Dans une opération de sauvetage héroïque, la Marine nationale du Sénégal a porté secours à 85 personnes à bord d’une pirogue en détresse, naviguant au sud de Dakar. Les migrants, considérés comme des candidats à l’émigration irrégulière, ont été secourus alors qu’ils étaient à la dérive, à environ 100 kilomètres au sud de la capitale sénégalaise.
L’intervention salvatrice a été menée par la vedette Lac Retba de la Marine nationale, qui a ramené les migrants en sécurité à la Base navale de Dakar le 11 février 2024. Selon les informations fournies par une source militaire, cette opération a permis d’éviter une tragédie en mer et a démontré l’engagement de la Marine nationale en matière de sauvetage en mer.
Cette opération rappelle la réalité dangereuse à laquelle sont confrontés de nombreux migrants qui entreprennent des voyages périlleux à la recherche de meilleures opportunités. La mer reste un passage fréquemment utilisé par ceux qui cherchent à émigrer vers d’autres pays, malgré les risques élevés et les conditions précaires auxquels ils sont exposés.
La promptitude et l’efficacité de la Marine nationale dans cette opération soulignent l’importance cruciale des efforts de surveillance et de sauvetage en mer pour prévenir les pertes de vies humaines et lutter contre le trafic d’êtres humains. En sauvant ces 85 migrants, la Marine nationale a une fois de plus démontré son rôle vital dans la protection des vies en mer et dans la promotion de la sécurité maritime dans la région.
Alors que le Sénégal continue de faire face aux défis de l’émigration irrégulière, il est essentiel que les autorités renforcent les mesures visant à dissuader ces traversées dangereuses tout en offrant des alternatives sûres et légales pour ceux qui cherchent à migrer. En outre, une coopération régionale et internationale continue est nécessaire pour aborder les causes profondes de l’émigration irrégulière et promouvoir des solutions durables pour tous les acteurs concernés.
L’ancien président Donald Trump a récemment ravivé le débat sur l’OTAN en remettant en question l’engagement des alliés européens dans l’alliance militaire. Ses déclarations ont suscité des réactions mitigées, mais elles ont aussi mis en lumière la nécessité pour l’Europe de renforcer sa défense collective. Alors que certains estiment que ces commentaires ne font que servir les intérêts de Vladimir Poutine, d’autres voient en eux un appel à l’action pour une Europe de la défense plus autonome.
Trump a longtemps critiqué les pays membres de l’OTAN pour ne pas contribuer équitablement aux dépenses militaires, mettant en doute l’engagement américain envers la sécurité de ceux qui n’atteignent pas les objectifs financiers fixés. Cette pression a incité de nombreux pays européens à augmenter leurs budgets de défense, une tendance qui s’est accélérée après l’annexion de la Crimée par la Russie.
L’Europe a déjà commencé à renforcer sa défense collective, avec des initiatives telles que des achats communs d’équipement militaire et des projets de coopération industrielle. Cependant, la route vers une véritable autonomie stratégique reste longue et semée d’obstacles, notamment en ce qui concerne la coordination politique entre les pays membres.
Les récents commentaires de Trump soulèvent la question de savoir si l’Europe serait prête à assumer seule sa sécurité en l’absence d’un engagement américain ferme. Certains experts mettent en garde contre le risque de fractures au sein de l’Union européenne sur cette question, avec des divergences d’opinion sur la nécessité d’un réarmement et d’une politique de défense plus agressive.
Dans l’ensemble, les propos de Trump pourraient servir de catalyseur pour une discussion plus approfondie sur l’avenir de la défense européenne et la nécessité pour l’Europe de prendre en main sa propre sécurité. Cependant, cela exigera un effort concerté et des compromis politiques pour surmonter les divisions et mettre en place une véritable politique de défense commune.
C’est avec un profond respect pour la fonction que vous occupez et un sentiment de préoccupation grandissante pour notre cher Sénégal que nous prenons la plume aujourd’hui. En tant que citoyens qui jadis faisaient partie de ceux qui magnifiaient une grande partie de votre bilan, nous nous trouvons aujourd’hui préoccupés par la tournure actuelle des événements dans notre pays.
La question du report des élections a éveillé une inquiétude majeure non seulement parmi ceux qui, à un moment donné, ont pu douter de votre direction, mais également parmi ceux qui ont longtemps soutenu vos initiatives, et qui craignent aujourd’hui que les fondements de notre démocratie ne soient compromis. Il est essentiel de se rappeler que la solidité de notre nation repose sur son engagement indéfectible envers des principes démocratiques qui doivent se placer bien au-dessus des ambitions de chacun, y compris les nôtres en tant que dirigeants.
Il est indéniable que l’écrasante majorité des Sénégalais s’oppose à ce report, une opposition qui reflète une volonté collective de voir notre gouvernance caractérisée par la transparence, la responsabilité, et par-dessus tout, le respect des processus démocratiques que nous nous sommes donnés.
Nous vous écrivons, Monsieur le Président, pour vous implorer d’écouter cette voix du peuple. Nous sommes à un moment critique où nous devons affirmer notre engagement envers des principes qui transcendent les désirs individuels. Les acteurs politiques jouent certes un rôle crucial dans notre société, mais ils ne représentent qu’une partie de la richesse et de la diversité de notre nation. En fin de compte, c’est la volonté collective du peuple sénégalais qui doit orienter notre avenir.
La décision que vous avez prise par le passé de renoncer à un troisième mandat a été largement saluée comme un acte de respect envers les principes démocratiques de notre pays. De la même manière, ce report des élections est aujourd’hui contesté par tous, car il semble aller à l’encontre de cet engagement envers la démocratie.
Nous sommes à une jonction décisive de notre histoire. Les décisions prises aujourd’hui détermineront l’avenir de notre nation. Avec le plus grand respect, nous vous demandons de prioriser l’intérêt supérieur de la nation et le bien-être de ses citoyens au-dessus de toute autre considération.
Avec espoir et respect,
Aboubakr Khalifa Kebe Forum Citoyen pour l’Émergence khalifamakhtar@gmail.com
La Coordination de l’APR (Alliance Pour la République) de Grand Yoff a tenu un point de presse pour évoquer la situation politique du pays. Face aux journalistes les responsables (Cheikh Bakhoum, Mamadou Sidibé, Sokhna Nata Samb Mbacké, Moussa Sané, Nourou Niang, Ibou Koné et autres) ont d’abord renouvelé leur confiance au chef de l’Etat, Son Excellence Macky Sall suite à sa décision de reporter la Présidentielle prévue initialement le 25 février 2024.
« Le report est l’initiative de l’opposition et non du Président de la République. En effet, le groupe parlementaire Wallu, composé principalement du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) a fait une proposition de loi à l’Assemblée pour demander le report de l’élection présidentielle car ils considèrent qu’ils ont été lésés au niveau du Conseil Constitutionnel », a précisé d’emblée le responsable de la coalition Benno Bokk Yaakar à Grand Yoff et non moins Directeur général de Sénégal Numérique, Cheikh Bakhoum.
Selon lui, le report de cette présidentielle ne peut être imputé au Président de la République mais plutôt à une certaine opposition qui en a fait la demande.
En sus de cette précision, les responsables ont rappelé qu’en mai dernier le chef de l’Etat a appelé à un dialogue politique pour aller à une élection de manière consensuelle avec moins de contestations possibles. Cependant tel n’a pas été le cas avec presque une cinquantaine de candidats considérant être spoliés et qui ont saisi le gardien de la constitution. A cela, s’ajoute cette supposée affaire de corruption au Conseil Constitutionnel…, voilà autant d’éléments qui expliquent le report, soutiennent-ils. « Aujourd’hui le Président a demandé à ce que tous les acteurs de notre vie politique et de la société civile puissent venir autour d’une table pour échanger afin d’aboutir à un consensus » ont-t-ils ajouté.
Cheikh Bakhoum et ses camarades ont enfin appelé à l’apaisement. « Nous appelons les acteurs politiques à faire preuve de responsabilité vis-à-vis de la situation et qu’ensemble nous puissions préserver l’intérêt commun, c’est-à-dire la stabilité du pays.
Enfin, ils Ils ont réitéré leur soutien et leur engagement aux côtés de son Excellence le Président de la République Macky Sall pour, disent-ils, « le renforcement du processus électoral et démocratique ».
Dans une finale électrique, la Côte d’Ivoire, soutenue par son public, a trouvé la force de revenir au score et de battre le Nigeria (2-1). Les Éléphants, revenus de très loin, sont champions d’Afrique pour la troisième fois après 1992 et 2015.
Cela ne pouvait que finir comme ça ! Dans la folie, l’hystérie collective, le quasi irrationnel. Après nous avoir habitués à des scénarios de dingue, la Côte d’Ivoire a décroché sa troisième étoile dans un style qui fait sa marque de fabrique dans cette CAN. Revenir de nulle part pour tout casser ! Avec l’appui de 60 000 voix qui n’ont jamais cessé de pousser, même quand le Nigeria s’est retrouvé en tête après la première période. Les Éléphants ont renversé les Super Eagles et c’était loin d’être évident, enfin, il y a longtemps que rien n’est plus évident ni logique avec cette Côte d’Ivoire dans cette CAN.
Car rarement, pour ne pas dire jamais, la Côte d’Ivoire n’avait parue aussi sûre d’elle dans cette CAN. Elle a affiché une maîtrise et une sérénité dans ce début de match qui démontraient qu’elle avait beaucoup progressé et appris depuis son match de poule perdu (0-1) face aux Super Eagles.
Le coup du marteau d’Ekong
La Côte d’Ivoire a ainsi dominé la première période sans être dangereuse, sauf sur cette première grosse occasion de la part d’Adingra bien lancé dans la profondeur. Le jeune attaquant voit sa frappe du gauche, trouver les gants de Nwabali (34e). Les corners se multiplient pour les Oranges, mais pas les situations dangereuses, au moment où les Super Eagles sont en retard sur presque toutes les actions. La Côte d’Ivoire est bien entrée dans sa finale. Le Nigeria est étouffé, Osimhen a du mal à être trouvé et affiche sa nervosité en s’accrochant avec le défenseur Evan Ndicka qu’il a déjà croisé sur les pelouses de la Serie A en Italie. Même le sélectionneur nigérian, José Peseiro, habituellement serein prend un carton jaune pour contestation.
Le Nigeria est contenu, mais c’est à ce moment qu’il frappe sous la forme d’un coup de tête de William Paul Troost-Ekong qui ouvrait le score sur corner (38e). Un « coup du marteau » que personne n’avait vu venir. Le hold up parfait pour des Nigérians qui se sont longtemps contentés de bien rester en place et de ne pas laisser des espaces à leurs adversaires.
Haller ce héros…
Mais il était dit que cette Côte d’Ivoire n’allait rien lâcher, surtout pas cette Coupe qu’elle a bien accueillie chez elle. Et après de multiples occasions par Gradel (50e), Seri (59e), Franck Kessié trouve l’ouverture sur une reprise de la tête sur corner (63e). La Côte d’Ivoire, qui n’avait jamais marqué lors de ses quatre finales de CAN, effaçait une « anomalie » avec cette équipe pas comme les autres.
Les hommes d’Emerse Faé vont accentuer la pression pour marquer le second but et c’est logiquement Haller qui fait de nouveau craquer la défense nigériane après un très bon travail d’Adingra (81e). Dans une ambiance indescriptible, portée par la fureur populaire, le match bascule.
La Côte d’Ivoire est devant. Définitivement, car elle ne lâchera pas l’affaire, portée par 60 000 voix et 27 millions de supporters à travers le pays. Les hommes de José Peseiro tenteront bien de revenir, mais il était dit que la Coupe allait rester à la maison.
La « plus belle CAN de l’histoire » a accouché d’un beau vainqueur et d’un sélectionneur faiseur de miracle, en la personne d’Emerse Faé. Il aura récupéré une équipe en ruines pour la porter au plus haut sommet du football africain. Grâce à lui, les Ivoiriens, s’ils s’endorment, se réveilleront ce lundi avec trois étoiles dans les yeux.
Ousmane Sonko est en discussion avec le président Macky Sall, selon certaines indiscrétions. Devant le « « Jury du Dimanche », Guy Marius Sagna a précisé que « le président Macky Sall cherche depuis des semaines la bénédiction du président Ousmane Sonko, actuellement arbitrairement, injustement incarcéré, pour reporter l’élection présidentielle. Je l’ai dit, je l’ai écrit ».
Macky Sall a cherché à entrer en contact avec Ousmane Sonko depuis des semaines, selon lui. « Il cherche à avoir la bénédiction de Ousmane Sonko pour reporter l’élection présidentielle. La vérité, c’est cela et ce ne sont pas les coulisses qui le disent, c’est moi-même qui le répète », insiste-t-il.
Dans ces conditions, le Pastef peut-il être attendu au dialogue proposé par le président Sall ? Guy Marius Sagna est catégorique : « On ne peut s’attendre qu’à une seule chose, une défense intransigeante de notre Constitution. Rien ni personne ne nous fera détourner de notre vision que le président Macky Sall est devenu un putschiste constitutionnel et qu’on ne laissera pas un seul jour de plus après le 2 avril, 2024 ».
Sur les heurts qui ont fait trois morts, Guy Marius souligne que Macky Sall a délivré un permis de tuer aux forces de l’ordre.
« Quand des gens sont assassinés il y a deux ans, au mois de juin passé, il y a trois ans, il y a quatre ans, il y a cinq ans, et qu’il n’y a eu aucune enquête, ou s’il y a enquête, il n’y a aucune sanction, il n’y a aucune procédure judiciaire, ça signifie tout simplement qu’à chaque fois que c’est arrivé, c’est un permis de tuer à ses agents », dit-il. Il poursuit dans sa dénonciation et affirme que depuis 2011, lumière n’a pas été faite sur tous les cas de décès, et que c’est fait à dessein.
« L’objectif c’est que le président Macky Sall, ayant besoin des forces de défense et de sécurité contre son peuple, parce qu’il était conscient de ce qu’il allait faire, ne pouvait pas démobiliser ou démotiver ses agents des forces de défense et de sécurité en les amenant dans les procédures judiciaires et en les sanctionnant », dit-il.
Il s’agit selon lui, de leur dire vous pouvez tout faire, vous avez la licence de casser du journaliste, d’assassiner des manifestants. Il ne faut surtout pas sanctionner des policiers, des gendarmes qui ont assassiné des manifestants ».
Selon un média nigérian, le Président du Nigéria, Bola Tinubu, est attendu à Dakar dans les prochains jours pour une mission de médiation au nom de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette annonce survient dans un contexte de tensions politiques au Sénégal suite au report de l’élection présidentielle.
La CEDEAO, en tant qu’organisation régionale, a un intérêt particulier dans le maintien de la stabilité politique et de la démocratie dans ses États membres. Dans ce contexte, la médiation de Bola Tinubu est perçue comme une tentative de désamorcer les tensions et de faciliter un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes au Sénégal.
Le choix de Tinubu pour cette mission de médiation souligne l’importance accordée par la CEDEAO à l’expérience et à la crédibilité des acteurs régionaux dans la résolution des conflits politiques. En tant que figure politique influente au Nigéria et dans la région ouest-africaine, Tinubu est bien placé pour faciliter des discussions fructueuses et promouvoir des solutions consensuelles.
La médiation de Tinubu intervient à un moment critique où le Sénégal cherche à surmonter les défis liés à la transparence électorale et à la stabilité politique. Son rôle sera crucial dans la recherche d’un compromis acceptable par toutes les parties et dans la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance dans la région ouest-africaine.
Alors que le Sénégal se prépare à accueillir Tinubu pour cette mission de médiation, les attentes sont élevées quant à son impact sur la situation politique du pays. Sa visite offre une lueur d’espoir pour un dénouement pacifique et une résolution constructive des tensions, dans le respect des principes démocratiques et des valeurs de la CEDEAO.
Dans une finale électrique, la Côte d’Ivoire, soutenue par son public, a trouvé la force de revenir au score et de battre le Nigeria (2-1). Les Éléphants, revenus de très loin, sont champions d’Afrique pour la troisième fois après 1992 et 2015.
Cela ne pouvait que finir comme ça ! Dans la folie, l’hystérie collective, le quasi irrationnel. Après nous avoir habitué à des scénarios de dingue, la Côte d’Ivoire a décroché sa troisième étoile dans un style qui fait sa marque de fabrique dans cette CAN. Revenir de nulle part pour tout casser ! Avec l’appui de 60 000 voix qui n’ont jamais cessé de pousser, même quand le Nigeria s’est retrouvé en tête après la première période. Les Éléphants ont renversé les Super Eagles et c’était loin d’être évident, enfin, il y a longtemps que rien n’est plus évident ni logique avec cette Côte d’Ivoire dans cette CAN.
Car rarement, pour ne pas dire jamais, la Côte d’Ivoire n’avait parue aussi sûre d’elle dans cette CAN. Elle a affiché une maîtrise et une sérénité dans ce début de match qui démontraient qu’elle avait beaucoup progressé et appris depuis son match de poule perdu (0-1) face aux Super Eagles.
Le coup du marteau d’Ekong
La Côte d’Ivoire a ainsi dominé la première période sans être dangereuse, sauf sur cette première grosse occasion de la part d’Adingra bien lancé dans la profondeur. Le jeune attaquant voit sa frappe du gauche, trouver les gants de Nwabali (34e). Les corners se multiplient pour les Oranges, mais pas les situations dangereuses, au moment où les Super Eagles sont en retard sur presque toutes les actions. La Côte d’Ivoire est bien entrée dans sa finale. Le Nigeria est étouffé, Osimhen a du mal à être trouvé et affiche sa nervosité en s’accrochant avec le défenseur Evan Ndicka qu’il a déjà croisé sur les pelouses de la Serie A en Italie. Même le sélectionneur nigérian, José Peseiro, habituellement serein prend un carton jaune pour contestation.
Le Nigeria est contenu, mais c’est à ce moment qu’il frappe sous la forme d’un coup de tête de William Paul Troost-Ekong qui ouvrait le score sur corner (38e). Un « coup du marteau » que personne n’avait vu venir. Le hold up parfait pour des Nigérians qui se sont longtemps contentés de bien rester en place et de ne pas laisser des espaces à leurs adversaires.
Haller ce héros…
Mais il était dit que cette Côte d’Ivoire n’allait rien lâcher, surtout pas cette Coupe qu’elle a bien accueilli chez elle. Et après de multiples occasions par Gradel (50e), Seri (59e), Franck Kessié trouve l’ouverture sur une reprise de la tête sur corner (63e). La Côte d’Ivoire, qui n’avait jamais marqué lors de ses quatre finales de CAN, effaçait une « anomalie » avec cette équipe pas comme les autres.
Les hommes d’Emerse Faé vont accentuer la pression pour marquer le second but et c’est logiquement Haller qui fait de nouveau craquer la défense nigériane après un très bon travail d’Adingra (81e). Dans une ambiance indescriptible, portée par la fureur populaire, le match bascule.
La Côte d’Ivoire est devant. Définitivement, car elle ne lâchera pas l’affaire, portée par 60 000 voix et 27 millions de supporters à travers le pays. Les hommes de José Peseiro tenteront bien de revenir, mais il était dit que la Coupe allait rester à la maison.
La « plus belle CAN de l’histoire » a accouché d’un beau vainqueur et d’un sélectionneur faiseur de miracle, en la personne d’Emerse Faé. Il aura récupéré une équipe en ruines pour la porter au plus haut sommet du football africain. Grâce à lui, les Ivoiriens, s’ils s’endorment, se réveilleront ce lundi avec trois étoiles dans les yeux.
Dans un contexte politique et social tendu marqué par le report de l’élection présidentielle et les manifestations qui ont conduit à des pertes en vies humaines, l’Afrikajom Center, par le biais d’un communiqué, a exprimé ses sérieuses préoccupations et formulé des recommandations pour une sortie de crise pacifique.
Depuis mars 2021, le Sénégal fait face à une crise politique et constitutionnelle sans précédent, caractérisée par des violences, une défiance envers les institutions publiques, et une radicalisation croissante des acteurs politiques. Cette crise a entraîné de nombreuses pertes humaines, des blessés, des arrestations massives, ainsi que des dégâts matériels considérables.
Dans ce contexte, l’Afrikajom Center condamne fermement les violences policières et les saccages de biens publics et privés. L’organisation exprime également ses condoléances aux familles des victimes et exige le respect des normes de l’État de droit, de la démocratie et des droits fondamentaux, y compris le droit à la manifestation pacifique et à la liberté d’expression.
Par ailleurs, l’Afrikajom Center demande la libération de tous les détenus politiques et la restitution de la licence de Walf TV, une chaîne de télévision sénégalaise.
Dans une optique de résolution de la crise, l’Afrikajom Center recommande à toutes les parties prenantes de faire preuve de responsabilité et de retenue, afin d’éviter une détérioration de la situation qui pourrait plonger le pays dans le chaos. L’organisation appelle à des mesures concertées pour apaiser les tensions et sortir le pays de l’impasse politique actuelle.
Enfin, l’Afrikajom Center encourage la création de conditions politiques propices à une résolution rapide et consensuelle de la crise, dans le but de rétablir la stabilité et l’unité nationale au Sénégal.
Le Grand Serigne de Dakar a pris la parole sur la scène politique sénégalaise, marquée par le report de l’élection présidentielle et les manifestations qui ont entraîné la perte de trois vies.
Dans le cadre de la 144e édition de l’Appel de Seydina Limamou Lahi, le Grand Serigne a adressé un message clair aux acteurs politiques, les exhortant à reconsidérer leurs positions et à œuvrer pour la préservation de la paix sociale. Il a souligné la nécessité d’éviter toute action susceptible de mettre en péril la stabilité du pays.
Dans cette optique, le Grand Serigne a mené des démarches auprès des autorités religieuses, de personnalités politiques et du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), considéré comme l’un des principaux acteurs de la situation actuelle. Il a également rencontré le Président de la République dans le but de favoriser le dialogue et la recherche de solutions consensuelles aux défis auxquels le pays est confronté.
Le Grand Serigne a tenu à rappeler que le Sénégal appartient à tous ses citoyens et ne doit pas être l’enjeu de conflits partisans. Sa démarche vise à encourager un climat de dialogue et de coopération entre toutes les parties prenantes, dans l’intérêt supérieur de la nation.
Les détails de sa rencontre avec le PDS, ainsi que ses échanges avec d’autres personnalités politiques et religieuses, témoignent de son engagement en faveur de la stabilité et de l’unité du Sénégal.
En cette période délicate, les déclarations du Grand Serigne de Dakar rappellent l’importance de la médiation et de la concertation pour surmonter les défis politiques et sociaux auxquels le pays est confronté.
Un acte de violence choquant secoue la paisible ville de Cap Skirring alors que Binta Fall, gérante d’un salon de coiffure respectée, a été retrouvée égorgée chez elle hier, samedi. Selon des sources rapportées par Seneweb, cette tragédie serait le résultat d’une affaire de jalousie impliquant son ex-petit ami.
La thèse d’un crime passionnel est fortement envisagée par les autorités locales, étant donné les circonstances entourant le décès de Binta Fall. Selon nos informations, Binta entretenait une relation amoureuse avec le suspect présumé, mais des désaccords ont commencé à surgir au sein du couple. Face à cette situation, Binta aurait décidé de rompre et de se lancer dans une nouvelle relation avec un étranger, ce qui aurait exacerbé la jalousie de son ex-petit ami.
Le drame s’est déroulé lorsque l’ex-copain de Binta aurait fait irruption chez elle, avant de commettre l’acte atroce de l’égorger. Il aurait ensuite tenté de maquiller le crime en annonçant la découverte du corps sans vie, mais ses efforts ont été rapidement démasqués.
La gendarmerie est intervenue rapidement et a procédé à l’arrestation du suspect, qui est actuellement en garde à vue dans les locaux de la Section de recherches de Ziguinchor. L’enquête est en cours pour faire la lumière sur cette affaire tragique et rendre justice à Binta Fall.
Cet événement souligne une fois de plus la nécessité de lutter contre la violence domestique et de sensibiliser sur les dangers des relations toxiques. Nos pensées vont à la famille et aux proches de Binta Fall en cette période difficile.
Depuis le début des violentes manifestations contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal le 9 février dernier, une question cruciale se pose : où sont passés les leaders politiques qui ont pourtant appelé à la mobilisation ?
Guy Marius Sagna, député à l’Assemblée nationale et membre du mouvement Frapp, a pris la parole devant le jury du dimanche pour apporter des éclaircissements sur cette question brûlante, tout en lançant des vérités qui ne laissent personne indifférent.
Il a tout d’abord souligné son propre engagement personnel dans la résistance à chaque appel à la mobilisation du peuple sénégalais. Puis, il a mis en avant le caractère collectif de la lutte contre ce qu’il qualifie de « coup d’État constitutionnel », insistant sur le fait que cette désobéissance civile ne devrait pas dépendre des leaders politiques, mais être portée par l’ensemble des citoyens sénégalais.
Sagna a également pointé du doigt l’attitude différenciée des citoyens sénégalais et des leaders politiques face à la crise, dénonçant à la fois les lâches qui restent passifs et les déterminés qui se mobilisent. Il rejette ainsi l’idée selon laquelle les attentes de la population devraient reposer uniquement sur les épaules des leaders politiques.
En outre, il a souligné que certains de ces leaders étaient présents à la Cour suprême pour déposer un recours contre le report de l’élection présidentielle, indiquant qu’ils avaient protesté à leur manière contre cette décision. Il exprime également son optimisme quant à une éventuelle décision favorable de la Cour constitutionnelle, soulignant que l’Assemblée nationale n’a pas le pouvoir de reporter une élection présidentielle ni de prolonger le mandat du président de la République.
Les remarques de Guy Marius Sagna soulèvent des questions importantes sur le rôle des leaders politiques dans les mouvements de contestation, ainsi que sur la responsabilité collective des citoyens dans la défense de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. Alors que les manifestations se poursuivent et que les tensions politiques demeurent vives, ces débats continueront probablement à occuper une place centrale dans le paysage politique sénégalais.
La décision du président sénégalais Macky Sall de reporter l’élection présidentielle continue de susciter des réactions internationales, avec des voix critiques qui dénoncent ce qu’ils considèrent comme un acte autoritaire sans précédent dans l’histoire du pays.
En France, le groupe parlementaire « LFI-NUPES » a exprimé sa solidarité avec le peuple sénégalais, décrivant le report électoral comme le point culminant d’une tendance autoritaire qui sévit depuis un certain temps. Selon ces députés, cette décision est l’aboutissement d’une dérive autoritaire régulièrement dénoncée par la population sénégalaise et les oppositions politiques, notamment depuis l’emprisonnement du principal représentant de l’opposition.
Dans un post sur les réseaux sociaux, le député français Arnaud Le Gall a souligné que cette décision constitue le sommet d’une dérive autoritaire de longue date. Il rappelle avoir dénoncé cette tendance dès janvier 2023, lorsqu’un accord de coopération judiciaire et d’extradition avec le Sénégal a été ratifié par l’Assemblée nationale française, sur proposition des partisans du président Emmanuel Macron.
Le député LFI-NUPES du Val d’Oise affirme que La France Insoumise s’était opposée à ce texte. Il insiste sur le fait que, un an plus tard, le report de l’élection présidentielle par Macky Sall semble confirmer leurs préoccupations initiales. Il critique également les atermoiements diplomatiques du président Macron, soulignant que la France n’a pas encore tiré les leçons de son intervention au Sahel.
Ces commentaires soulignent la préoccupation croissante au niveau international concernant la situation politique au Sénégal et mettent en lumière les tensions entre les gouvernements français et sénégalais. Alors que la France continue de jouer un rôle majeur dans la région du Sahel, ces critiques soulignent l’importance de maintenir des normes démocratiques et de respecter les droits de l’homme dans toutes les interactions politiques internationales.
L’annonce récente du report de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue pour le 25 février, jusqu’au 15 décembre prochain, a suscité de vives réactions au sein de la population et de la classe politique. Étienne Smith, spécialiste renommé de l’histoire politique sénégalaise et maître de conférences à Science Po Bordeaux, a apporté un éclairage précieux sur les motifs réels derrière cette décision controversée du président Macky Sall.
Dans une analyse approfondie publiée sur les pages de « Jeune Afrique », Étienne Smith a dévoilé que les motivations profondes du report électoral sont liées à une volonté de favoriser une configuration similaire à celle de l’élection présidentielle de 2019. Cette configuration, caractérisée par la présence restreinte de seulement cinq candidats triés sur le volet, serait préférée par le camp présidentiel. En effet, le trop grand nombre de candidats en lice suscitait des inquiétudes quant à un émiettement des voix, potentiellement préjudiciable à Amadou Ba, un proche du président Sall.
Étienne Smith, qui est membre du laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM), souligne toutefois une dissonance frappante entre le discours officiel du président Macky Sall et les faits observés sur le terrain. Alors que le chef de l’État évoque la volonté de garantir une élection plus « inclusive » par le report de la date, Smith met en lumière le caractère « orwellien » de cette affirmation. Selon lui, le discours officiel semble déconnecté de la réalité, en tentant de présenter le report comme une mesure visant à accroître l’inclusivité du processus électoral, alors que les motivations réelles semblent être politiquement motivées.
Cette révélation de Smith met en lumière les enjeux complexes qui entourent le processus électoral au Sénégal et soulève des questions importantes sur la transparence et l’intégrité des pratiques politiques dans le pays. Alors que le débat sur le report de l’élection présidentielle continue de faire rage, les citoyens sénégalais demeurent en attente de réponses claires et de mesures concrètes pour assurer un processus électoral juste et démocratique.
La récente décision du président sénégalais Macky Sall d’abroger le décret de convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 a soulevé des questions sur le rôle et la compétence du Conseil Constitutionnel dans ce contexte. Cette action a été précédée par une décision similaire prise par la majorité de l’Assemblée nationale pour reporter l’élection, mettant ainsi en lumière les limites claires de la compétence du Conseil Constitutionnel dans de telles affaires.
La décision du Conseil Constitutionnel dans l’affaire 3-C-2005 du 18 janvier 2006, où il a statué sur la prorogation du mandat des députés, fournit un éclairage précieux sur ce sujet. Dans cette décision, le Conseil a clairement énoncé que sa compétence est strictement délimitée par la Constitution et la loi organique sur le Conseil Constitutionnel. Il a souligné que le Conseil ne peut intervenir que dans les cas expressément prévus par ces textes, et qu’il ne peut pas statuer sur des questions de révision constitutionnelle.
Cette jurisprudence est cruciale pour comprendre pourquoi le Conseil Constitutionnel ne peut pas annuler la décision présidentielle d’abrogation du décret de convocation électorale. En effet, cette décision relève du pouvoir discrétionnaire du président, qui agit dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles. Par conséquent, le Conseil Constitutionnel ne dispose pas de la compétence nécessaire pour interférer dans ce processus.
Il est important de souligner que le respect des compétences et des limites de chaque institution est essentiel pour garantir le bon fonctionnement de l’État de droit et le respect des principes démocratiques. Dans le cas du report de l’élection présidentielle au Sénégal, il est crucial que les acteurs politiques et la société civile reconnaissent et respectent les compétences du président et du Conseil Constitutionnel, tout en travaillant ensemble pour trouver des solutions qui préservent l’intégrité du processus électoral et renforcent la démocratie.
La décision du président Macky Sall d’abroger le décret de convocation électorale met en lumière les limites de la compétence du Conseil Constitutionnel dans les affaires de ce type. Cette situation souligne l’importance de clarifier les rôles et responsabilités de chaque institution pour assurer une gouvernance démocratique transparente et efficace.
L’Afrique du Sud a décroché la médaille de bronze lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2024, après une rencontre acharnée contre la République Démocratique du Congo (RDC). Malgré une RDC entreprenante, les Bafana Bafana ont su résister et finalement l’emporter aux tirs au but (0-0, 6-5 t.a.b), avec une performance remarquable de Ronwen Williams dans les cages.
Dans un match caractérisé par un rythme modéré mais des occasions présentes des deux côtés, les Sud-Africains ont finalement eu le dernier mot, même si la joie mesurée à la fin témoigne de la difficulté de cette petite finale. Les Léopards de la RDC, de leur côté, ont manqué de concrétiser leurs occasions, notamment à travers Silas Katompa, qui a été très actif mais malheureux devant le but.
Malgré une apparence plus en jambes, les Congolais ont été confrontés aux difficultés imposées par la chaleur et l’humidité du stade Félix-Houphouet Boigny d’Abidjan. Du côté sud-africain, Teboho Mokoena a brillé au milieu de terrain, orchestrant la plupart des offensives de son équipe.
Le dénouement du match s’est joué aux tirs au but, où l’Afrique du Sud a fait preuve de sang-froid, tandis que Williams s’est illustré en arrêtant le tir décisif de Chancel Mbemba pour offrir la victoire à son équipe. Cette médaille de bronze permet à l’Afrique du Sud de retrouver le podium de la CAN, 24 ans après sa dernière médaille de bronze en 2000.
Ce parcours inattendu des Bafana Bafana témoigne de leur détermination et de leur capacité à rivaliser avec les meilleures équipes du continent, malgré les attentes initiales.
Dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, Mamadou Djigo, Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), s’est exprimé lors d’un entretien exclusif accordé à la 7tv ce vendredi 09 Février. Avec un discours empreint de sagesse et de responsabilité, Djigo a lancé un appel pressant à la sérénité et au dialogue pour assurer l’avenir du Sénégal.
Au cœur de son intervention, Djigo a plaidé en faveur du respect envers le président Macky Sall, soulignant les réalisations et les efforts entrepris sous son mandat. Il a invité les citoyens sénégalais à reconnaître le travail accompli par le président et à lui accorder le respect qu’il mérite.
Pourtant, l’appel de Djigo va au-delà de la simple reconnaissance personnelle. Il met en lumière l’importance cruciale d’un dialogue constructif et inclusif pour apaiser les tensions politiques et sociales qui secouent actuellement le pays. Djigo insiste sur la nécessité pour toutes les parties prenantes de s’asseoir autour de la table et de trouver des solutions concertées pour l’avenir du Sénégal.
Dans un monde où les enjeux géopolitiques sont de plus en plus complexes, Djigo souligne les défis auxquels le Sénégal est confronté, notamment en raison de ses ressources en pétrole et en gaz. Il met en garde contre les intérêts extérieurs qui pourraient chercher à déstabiliser le pays pour servir leurs propres agendas. Face à cette réalité, Djigo appelle à l’unité nationale et à la solidarité pour protéger les intérêts du Sénégal.
Le Directeur Général de l’ANAT rappelle également les succès obtenus par le président Macky Sall dans la résolution de la crise casamançaise et dans l’élimination des bases rebelles en Gambie et en Guinée Bissau. Ces réalisations, selon Djigo, sont le fruit d’une vision politique claire et d’une action déterminée pour garantir la sécurité et la stabilité du pays.
Quant à la décision de reporter les élections présidentielles, Djigo la qualifie de décalage nécessaire pour permettre un processus électoral transparent et équitable. Il souligne l’importance de prendre le temps nécessaire pour parvenir à un consensus politique durable qui reflète les aspirations de tous les citoyens sénégalais.
Mamadou Djigo lance un appel poignant au calme et à la sérénité, exhortant chacun à placer l’intérêt supérieur du Sénégal au-dessus de toute considération partisane. Il rappelle que dans un monde en proie à l’instabilité et à l’incertitude, la solidarité nationale et le dialogue sont les clés pour assurer un avenir pacifique et prospère pour le Sénégal.
Une nouvelle déchirante vient de frapper Ziguinchor : Landing Diedhiou, le jeune homme touché à la tête par une balle lors des récentes manifestations, a succombé à ses blessures. Les informations tragiques ont été confirmées par des sources médicales, approchées par le reporter du site ledakarois.sn.
Landing Diedhiou était élève au Lycée Djinabo, et sa perte est profondément ressentie par la communauté locale et au-delà. Sa disparition souligne tragiquement les conséquences humaines des troubles civils et la nécessité de solutions pacifiques aux conflits.
En cette période de deuil, nos pensées vont à la famille et aux proches de Landing Diedhiou. Puissent-ils trouver du réconfort et du soutien dans cette période difficile.
Des manifestations agitées ont secoué la ville de Ziguinchor, aboutissant à une série de blessures par balles, selon des rapports provenant de sources locales, y compris ledakarois.sn . Au total, huit personnes ont été touchées par des balles lors des affrontements, avec deux cas signalés comme étant très graves.
Parmi les blessés figure Landing Camara, un jeune homme touché à la tête par une balle. Actuellement, il est en soins intensifs en réanimation, luttant pour sa vie.
La gravité de la situation met en lumière l’urgence d’une intervention médicale rapide et efficace pour tous les blessés. Les autorités sanitaires locales ont mobilisé leurs ressources pour fournir des soins spécialisés à ceux qui en ont besoin.
Cependant, ces événements soulignent également la nécessité d’une action immédiate pour apaiser les tensions et prévenir de nouveaux actes de violence. La sécurité des citoyens doit rester une priorité absolue pour les autorités locales, qui doivent redoubler d’efforts pour ramener le calme dans la région.
Nous continuons de surveiller de près la situation à Ziguinchor et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.
Ce samedi, Ziguinchor a été le théâtre de manifestations agitées, mais jusqu’à présent, aucun décès n’a été confirmé malgré plusieurs blessés par balles. Parmi les blessés, on compte le jeune Landing Diédhiou, dont la photo circule, montrant une blessure à la tête.
Les manifestations ont été marquées par des tensions et des affrontements, mais les autorités n’ont pas encore confirmé de pertes de vie. Cependant, plusieurs personnes ont été admises aux urgences pour recevoir des soins médicaux après avoir été touchées par des balles.
La situation reste tendue à Ziguinchor, et il est crucial que les autorités prennent des mesures pour prévenir toute escalade de la violence. Il est également impératif de fournir une assistance médicale adéquate à tous les blessés et de garantir la sécurité de tous les citoyens.
Nous suivrons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.
Dans un communiqué la coalition Diomaye2024 dénonce la répression des manifestations qui se sont tenues vendredi 9 février, avec deux morts à la clé. Elle condamne également “la brutalité des forces de sécurité qui ont exercé des violences inouïes contre des femmes, des hommes; entravé l’exercice du métier de certains journalistes”. Voici l’intégralité du communiqué.
Nous exprimons notre reconnaissance envers le Peuple sénégalais qui s’est levé hier à travers tout le pays pour faire face à la tentative de COUP D’ÉTAT CONSTITUTIONNEL du Président Macky Sall, qui est maintenant isolé de la communauté internationale. Cette lutte sera maintenue jusqu’à la tenue de l’élection présidentielle à la date du 25 février 2024, conformément à la Constitution du Sénégal et aux lois et règlements en vigueur.
Par ailleurs, nous nous inclinons devant la mémoire de Alpha Yero TOUNKARA âgé de 22 ans, étudiant en 2ème année de licence à l’UGB et de Modou Gueye, âgé de 23 ans résidant à Guinaw Rail sud, martyrs, tombés sur le champ d’honneur ce 09 février 2024 en défendant leur patrie.
Nous dénonçons la brutalité des forces de sécurité qui ont exercé des violences inouïes contre des femmes, des hommes; entravé l’exercice du métier de certains journalistes etc. Nous exigeons la libération de toutes les personnes arrêtées dans le cadre de cette manifestation pacifique.
Nous tenons comme principal responsable de cette situation catastrophique Macky Sall qui compte se maintenir coûte que coûte au pouvoir alors que son mandat se termine le 2 avril 2024, date à laquelle il ne sera plus Président du Sénégal.
Nous saluons les eorts de toutes les forces vives et démocratiques de la Nation(société civile, acteurs politiques) afin de faire barrage au coup d’Etat constitutionnel orchestré par le Président Macky Sall et appelons toutes les forces vives de la nation à se joindre à cette dynamique patriotique.
Nous réitérons notre appel au Peuple Sénégalais à rester mobilisé pour le respect du calendrier électoral notamment la tenue de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Des affrontements violents ont éclaté à Dahra le vendredi 9 février dernier, en réaction au report de la présidentielle prévue pour février 2024. La gendarmerie a procédé à l’arrestation de 24 manifestants, parmi lesquels se trouvent 4 enseignants, tous affiliés à l’ex Parti Pastef. Les protestataires réclamaient le respect du calendrier électoral et ont exprimé leur mécontentement en bloquant la circulation dans les principales artères de la ville et en incendiant des pneus.
Les individus interpellés font face à des poursuites pour participation à une manifestation non autorisée, conformément à la loi en vigueur. La réaction des forces de l’ordre a été ferme face à ces actes de trouble à l’ordre public.
Depuis le déroulement des événements, la devanture de la gendarmerie est assaillie par les parents et les proches des manifestants arrêtés. Selon nos informations, parmi les personnes détenues, six femmes sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Dahra.
Ces arrestations et les tensions persistantes soulignent les profondes divisions et les frustrations qui règnent dans certaines parties du pays à l’approche de l’élection présidentielle. Les autorités sont appelées à gérer la situation avec prudence et à garantir le respect des droits de tous les citoyens, tout en maintenant l’ordre et la sécurité dans la région.
Depuis l’annonce du report des élections présidentielles du 25 février 2024 par le président de la République Macky Sall le 3 février dernier, les réactions fusent de toutes parts au Sénégal. Au milieu de ce débat houleux, l’inspecteur de l’enseignement, Cheikh Ndiaye, également responsable politique Apr à Grand Yoff, a pris la parole pour exprimer son soutien à la décision présidentielle et dénoncer les réactions jugées excessives de certains acteurs politiques et de la société civile.
Une décision nécessaire pour garantir un processus électoral crédible
Selon Cheikh Ndiaye, le report des élections présidentielles est une décision nécessaire pour garantir un processus électoral crédible, transparent et inclusif. Il affirme que le président Macky Sall a agi dans l’intérêt supérieur du pays en prenant cette décision, et il appelle tous les acteurs politiques à soutenir cette démarche pour le bien de la nation.
« L’organisation d’élections transparentes et équitables est essentielle pour la démocratie sénégalaise », déclare Ndiaye. « Le report de la présidentielle permettra de résoudre les problèmes et les tensions actuelles afin d’assurer un scrutin libre et juste. »
Critiques envers les réactions de certains acteurs politiques
L’inspecteur Ndiaye a également critiqué certaines réactions de membres de son propre parti, l’Apr, ainsi que de l’opposition. Il a notamment mentionné le cas d’Abdou Latif Coulibaly, ex-Secrétaire Général du gouvernement, qui a démissionné de son poste après 12 ans de compagnonnage avec le président Sall. Selon Ndiaye, les déclarations de Coulibaly sur sa « liberté retrouvée » sont déconcertantes et dénotent d’un manque de reconnaissance envers le président et ses réalisations.
« La loyauté envers nos dirigeants est essentielle pour assurer la stabilité politique et sociale du pays », affirme Ndiaye. « Les critiques injustifiées de certains membres de notre parti ne font que semer la division et l’instabilité. »
Dénonciation des contradictions et des revirements politiques
Par ailleurs, l’inspecteur de l’enseignement a critiqué le comportement de certains candidats recalés par le Conseil Constitutionnel, qui ont demandé à être rétablis dans leurs droits après avoir été exclus du processus électoral. Il dénonce également les déclarations contradictoires de certains politiciens et membres de la société civile, qui semblent changer d’avis selon leurs intérêts politiques du moment.
« Nous avons besoin de leaders politiques forts et cohérents, capables de défendre les intérêts du peuple sénégalais », déclare Ndiaye. « Les revirements politiques et les calculs opportunistes ne font que saper la confiance du public dans notre système politique. »
Appel à la sagesse et à la responsabilité
Concernant les accusations de corruption visant certains membres du Conseil Constitutionnel, Ndiaye estime que ces allégations justifient le report des élections présidentielles afin de permettre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Cheikh Ndiaye appelle à la sagesse et à la responsabilité de tous les acteurs politiques et de la société civile. Il soutient la décision du président Macky Sall et encourage un dialogue constructif pour résoudre les problèmes et assurer la tenue d’élections transparentes et équitables le 15 décembre 2024. Pour Ndiaye, l’intérêt du Sénégal doit primer sur toute considération partisane, et il exhorte chacun à agir dans l’intérêt de la nation plutôt que pour des intérêts personnels ou politiques.
Le président sénégalais, Macky Sall, a adressé un avertissement sans équivoque aux acteurs politiques du pays lors d’une récente allocution publique. Sa déclaration, chargée de gravité, a souligné les dangers potentiels de l’instabilité politique pour le Sénégal, mettant en garde contre les conséquences de l’agitation politique sur la réputation et la stabilité du pays.
Les manifestations qui ont secoué Dakar ce vendredi 9 février ont laissé une marque tragique avec le décès de Modou Guèye, un jeune homme dans la vingtaine. Grièvement blessé par une balle lors des rassemblements contre le report de l’élection présidentielle à Colobane, il a été transporté d’urgence à l’hôpital Principal de Dakar, où il a finalement succombé à ses blessures aux environs de 7 heures du matin, ce samedi.
Le certificat de genre de mort délivré confirme le caractère accidentel du décès de Modou Guèye, précisant qu’il a subi un traumatisme thoraco-abdominal par arme à feu, avec l’éclatement du foie, entraînant un choc hémorragique réfractaire malgré les efforts médicaux déployés.
Le Médecin Colonel Khalifa Ababacar Wade, en charge à l’hôpital Principal de Dakar, a officiellement enregistré le décès à 7h45, concluant à une mort accidentelle par arme à feu. Modou Guèye devient ainsi la deuxième victime des troubles du vendredi 9 février, rejoignant Alpha Yéro Tounkara, étudiant de l’UGB, dans ce tragique bilan.
Une enquête est actuellement en cours pour éclaircir les circonstances exactes de ces décès, alors que la tension reste palpable dans la capitale sénégalaise. Les familles endeuillées ainsi que toute la nation sont en deuil, confrontées à la violence qui a éclaté lors des manifestations politiques.
Pendant que beaucoup de responsables de la mouvance présidentielle se terrent dans leurs bureaux climatisés, laissant seul le Président Macky Sall subir des attaques venues de l’opposition et de la communauté internationale, Victorine Ndèye a pris son courage à deux mains pour défendre le chef de l’État, suite au report de la présidentielle. Maire de Niaguis, la ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire crie haut et fort que le locataire du Palais a pris sa décision pour l’intérêt du Sénégal et que certains responsables de l’opposition voulaient que les joutes électorales soient reportées.
Que pensez-vous du report de la présidentielle ?
Il convient d’abord de contextualiser le décalage intervenu, qui est une initiative du groupe parlementaire Wallu. Suite à une saisine du Chef de l’État concernant un projet de loi visant à reporter la date de l’élection présidentielle, le Président Macky Sall a abrogé le décret convoquant le corps électoral le dimanche 25 février 2024. Le lundi, la loi fixant la date de l’élection au 15 décembre 2024 a été adoptée par la majorité, ce que je qualifierais de glissement du calendrier électoral plutôt que de report. Nous devons reconnaître la responsabilité du Président Macky Sall envers la République, les pouvoirs consacrés et le respect des règles démocratiques. Malgré les précédentes propositions de report émanant d’acteurs politiques, il n’a jamais pris la décision de reporter l’élection présidentielle. Dans ce cas, il s’agit d’une initiative du groupe parlementaire Wallu, adoptée à la majorité des députés. Aussi il faut avoir le courage de le dire, nous avons été confrontés à la découverte de la bi-nationalité d’une candidature qui fait l’objet d’une procédure judiciaire et des soupçons sont portés sur d’autres candidats retenus, dans ce contexte nous avions tous les ingrédients pour discréditer le processus électoral et aller vers une élection très contestable et qui sera contestée.
Que dites-vous à l’opposition en ce qui concerne l’appel au dialogue du président Macky Sall ?
L’opposition dispose d’un cadre d’expression, tel que souhaité par le Chef de l’État, Son Excellence Macky Sall. Je les encourage à participer au dialogue afin d’éviter tout retour à un cycle de violence. Notre pays a une tradition de dialogue qui en fait une vitrine démocratique, et aucun d’entre nous ne doit sacrifier ces acquis pour des intérêts personnels. L’essentiel est la mobilisation de toute la classe politique pour garantir une élection libre et transparente, afin d’éviter toute contestation pré ou post-électorale, une issue qui semblait se dessiner si l’élection avait lieu le 25 février 2024, avec toute la suspicion qui a entouré l’exclusion d’un candidat et le filtre à travers le parrainage. Il est bon de préciser que dans cette opposition, nous comptons certains qui avaient prôné le report et même un candidat retenu l’avait clairement défendu. Mais vous savez, l’opposition nous a habitués à la girouette.
Y a-t-il actuellement fissure du bloc de BBY ?
En tant que membre du gouvernement qui compte les différentes composantes de notre coalition, je peux affirmer qu’il n’y a pas de fissure au sein de la majorité présidentielle, comme en témoigne la présence de tous les ministres au conseil de ce mercredi. Le Benno Bokk Yakaar est solidaire de son chef et se prépare à la victoire de son candidat.
Quelle est votre réaction à propos des déclarations de Zahra Iyane Thiam et aux démissions d’Abdou Latif Coulibaly et d’Eva Marie Coll Seck ?
Ils ont exprimé leurs opinions et en ont assumé les conséquences. Cependant, je pense qu’ils auraient pu exprimer leurs préoccupations en interne sans rompre la loyauté qui devrait nous caractériser dans notre engagement envers le Chef de l’État, Son Excellence Macky Sall. Le Président Macky Sall est un homme ouvert et attentif, dès lors je ne peux comprendre certains comportements que rien ne peut justifier.
Votre candidat Amadou Ba peut-il gagner la prochaine élection présidentielle ?
Nous sommes confiants quant aux chances du premier ministre Amadou Ba de remporter l’élection présidentielle dès le premier tour. Il bénéficie d’un bilan solide, celui de Son Excellence le Président Macky Sall, d’une vision claire, et du soutien d’une véritable machine électorale, la coalition Benno Bokk Yakaar.
Cela fait deux ans que vous êtes à la tête de la commune de Niaguis, pouvez-vous nous parler de votre bilan ?
Nous honorons notre contrat de mandature avec les populations en réalisant un projet à échéance soumis à leur appréciation le 23 janvier 2022. Deux ans plus tard, nous avons coché toutes les cases pour 2022 et 2023. Mieux, nous avons doublé notre budget qui a atteint le milliard en 2024, lancé des projets structurants, mis en place une administration municipale efficace, et alloué 54% de nos ressources au capital humain par des investissements dans l’éducation, la santé, et l’assistance aux personnes vulnérables. Par ailleurs, nous avons pu nous départir des problèmes liés au foncier bien que quelques individus mal intentionnés alimentent encore des débats sur le foncier dans la presse, nous traitons ces problèmes de manière inclusive, en dialoguant avec les populations et les autorités administratives. Je suis convaincue que le dialogue, dans toutes les situations, est la clé pour prévenir les crises, comme vous pouvez le constater.
On voit des appels à manifester, malgré l’appel au dialogue du président. Que dites-vous par rapport à ça ?
Je l’ai dit tantôt, c’est de la responsabilité des auteurs des appels à manifester de choisir la voie dans laquelle ils comptent adresser ce qu’ils considèrent comme des points de divergences. Nous avons connu un cycle de violence suite à des appels à manifester avec un bus brûlé qui a coûté la vie à de pauvres innocents, des fabriques de cocktail molotov découverts, des biens privés et publics saccagés, des personnes arrêtés et des morts. Je ne pense pas que c’est vers cela que nous voulons conduire les gens. Alors il faut plus de responsabilités dans nos propos et savoir que devant toute tentative de déstabilisation de notre pays, l’État fera face et prendra ses responsabilités pour assurer la protection des biens et des personnes.
Le porte-parole du khalife des Layènes, Serigne Mouhamadou Lamine Laye, a lancé un appel aux membres de la confrérie, les incitant à ne pas se joindre aux manifestations contre le report de l’élection présidentielle. S’adressant aux fidèles présents lors du pèlerinage annuel de la communauté, il a souligné que ces appels à la contestation étaient à l’origine des violences observées ces derniers temps.
La 144e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye a débuté à Cambérène, à Dakar, sous le thème « L’unicité, socle de la stabilité sociale et politique ». Serigne Mouhamadou Lamine Laye a rappelé l’engagement de Seydina Limamou Laye en faveur de la paix, de la tolérance et du respect des autorités.
En appelant les autorités à agir avec responsabilité et compassion envers les Sénégalais, le guide des Layènes insiste sur l’importance pour l’État de garantir la protection de tous ses citoyens, conformément aux principes de la laïcité, de la démocratie et de l’égalité devant la loi énoncés dans la Constitution sénégalaise.
Seydina Issa Laye, président du comité d’organisation du pèlerinage, a également exhorté les citoyens à éviter les divisions basées sur des considérations religieuses ou confrériques, soulignant que la protection des Sénégalais relève de la responsabilité de l’État.
« Les procès bruissent et les condamnations fusent.
C’est un déferlement accusatoire sans précédent qui s’abat sur le Sénégal depuis le vote par l’Assemblée nationale du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février2024. L’image du pays est atteinte.
Le Chef de l’État est lourdement soupçonné, à tort, de vouloir faire passer de manière détournée, inconstitutionnelle et inconditionnelle, une prolongation de son mandat.
Alors faut-il se taire face à cette vague d’outrances sans nuance qui s’abat sur notre Nation ? Faut-il se dérober face à la foule et aux tyrannies intellectuelles et médiatiques ?
Non et non.
Notre responsabilité individuelle est de défendre le Sénégal et ses institutions en tête desquelles le Président de la République. Cela revient aujourd’hui immanquablement à s’exposer aux attaques de ses opposants politiques et médiatiques. Mais heureusement que les Sénégalais ont encorela chance de vivre dans une terre de liberté où aucun citoyen n’a besoin de se cacher pour dire ses opinions.
Et c’est justement au nom de l’honneur de cette démocratie, de cette République et de cet État de droit, que le Président Macky Sall a pris la parole, pour dire aux Sénégalais, toutes les conséquences qu’il tire d’une crise institutionnelle inéditeet qui constitue une menace pour l’intégrité de l’élection présidentielle, pierre angulaire de notre système démocratique.
Déjà que certains dysfonctionnements liés au parrainage avaient fragilisé le processus électoral poussant même une partie de l’opposition à réclamer le report du scrutin, les accusations de corruption présumée du juge suprême des élections, la validation du dossier d’un candidat qui ne jouit pas de ses droits civils et politiques puisque régulièrement mis sous mandat de dépôt (en violation flagrante de l’esprit des articles 28 et 8 alinéa 2 de la Constitution), et sur qui pèsent, parmi tant d’autres charges, celles d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot contre l’autorité de l’État, auront fini depulvériser les fondements de l’intégrité et de la sincérité du processus électoral, deux bornes infranchissables pour tout État de droit.
Pour ravager encore un peu plus le processus électoral en obscurcissant son tableau déjà bien sombre, s’y ajoutent lavalidation de la candidature d’une binationale en violation de l’article 28 de la Constitution et le rejet de celle d’un autre candidat et qui avait déjà renoncé à sa seconde nationalité.
Parce que le Sénégal n’est pas condamné à élire un candidat suspecté de corruption ou à élire un candidat régulièrement mis sous mandat de dépôt pour atteinte à la sûreté de l’État ou à élire un candidat binational, le report des élections était devenu un impératif démocratique catégorique.
Le Président de la République pouvait choisir de ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, ne rien faire.
Face à cette situation de crise et de devoir de vérité, le Président Macky Sall a décidé de les résoudre pour éviter à son successeur un malaise institutionnel permanent et pour rester dans l’exigence démocratique qui est constitutive de l’exception sénégalaise avec un président élu à la régulière et qui est l’incarnation des ambitions collectives et constructives de tout un peuple.
L’honneur de la démocratie sénégalaise est de rechercher la VÉRITÉ sur cette affaire de corruption présumée et de consolider le système de sélection et de contrôle des candidatures à l’élection présidentielle. C’est un immense défi lancé à notre jeune système démocratique qui a été percuté de plein fouet. Le droit de vote et le droit de candidature sont au cœur du fonctionnement de tout système démocratique. Il n’était dans l’intérêt de personne d’aller à cette élection cruciale avec des règles manifestement biaisées.
Le Président Macky Sall est le garant de la Constitution. Il est l’ultime paratonnerre républicain contre les forces tectoniques de déstabilisation de nos institutions.
Sans présumer des conclusions de l’enquête parlementaire etpour prévenir toute crise institutionnelle, le Président de la République dans sa volonté de renouer le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation a lancé un appel pour ensembletrouver les voies et moyens pour sortir de cette crise politique et institutionnelle.
Pour sauver l’Honneur de notre démocratie, c’est le moment de trouver les convergences nécessaires pour éviter le face à face entre forces politiques et nous prémunir des conflitsinstitutionnels et de la défiance des Sénégalais vis-à-vis de l’État.
Le Président de la République, garant de la cohésion nationale, est le trait d’union pour amorcer la construction d’un socle républicain commun solide, pour faire émerger un sursaut national. Notre cohésion nationale, loin d’être l’union politique, est un des symboles forts de notre identité nationale.Alors, majorité et opposition doivent se retrouver pour défendre l’essentiel qui est la sauvegarde du modèledémocratique de notre République.
Il est urgent de dessiner dès aujourd’hui les contours de l’après-crise. Nous ne sortirons de cette tourmente institutionnelle qu’avec un esprit de dépassement en faveur de la signature de grands accords.
Il sera dès lors impératif d’inclure dans le dialogue national un consensus sur la durée effective de la transition, sur l’autorité politique qui doit la présider et sur les améliorations à apporter au processus électoral, notamment la sélection et le contrôle des candidatures.
L’heure est à la réconciliation et à l’unité nationale. L’histoire de notre démocratie ne doit pas s’écrire dans la passion et la manipulation.
Dans les épreuves décisives, chacun a le devoir de s’élever à la hauteur que requièrent les circonstances exceptionnelles que notre pays traverse. Le Président de la République Macky Salldoit continuer à porter son costume d’assureur de la bonne marche de la démocratie.
Mais au-delà du Chef de l’État, ce qui est en jeu, c’est le prix de la responsabilité individuelle de chaque acteur dans la thérapie républicaine dont le Sénégal a tant besoin.
Je prendrai les miennes le moment venu.
Au nom de l’honneur de la République.
Au nom de l’honneur de la Démocratie. »
Doudou Ka
Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération
Président de la Convergence des démocrates pour la Sauvegarde de la République (S24)
Ce samedi, les rues habituellement animées de Kolda étaient plutôt calmes, alors que les écoles de la commune étaient fermées. La raison ? Une manifestation orchestrée par les élèves en réponse au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février.
Dès les premières heures de la matinée, les élèves des collèges et lycées du secteur public ont délaissé les bancs de l’école pour exprimer leur mécontentement. Les écoles privées n’ont pas été épargnées, les élèves ayant également délogé leurs camarades de ces établissements.
Cette action a eu pour conséquence la paralysie totale des activités éducatives dans la commune de Kolda. Les professeurs étaient présents, prêts à enseigner, mais leurs salles de classe restaient étrangement vides.
Cette manifestation survient dans un contexte tendu, marqué par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre lors de la journée précédente. Les élèves semblent déterminés à faire entendre leur voix et à exprimer leur frustration face au report de l’élection présidentielle.
La population de Kolda observe avec attention l’évolution de cette situation, alors que les tensions politiques continuent de peser sur la région.
Le Khalife général de Médina Baye, accompagné d’une délégation importante, a récemment mis le cap sur Abuja pour prendre part au gamou dédié à Cheikh Al Islam Baye, programmé pour le 10 février 2024. L’arrivée remarquée du Khalife s’est effectuée à bord d’un jet privé, en compagnie du Ministre en charge des Grands Travaux, Baye Ciss. Comme chaque année, cet événement religieux majeur devrait rassembler des millions de fidèles au stade de la ville d’Abuja.
Le programme du Khalife comprend une série de visites au grand stade qui accueillera le gamou, ainsi que des rencontres prévues avec les chefs religieux Moukhadams de Baye Niass, le Président de la République et d’autres dignitaires nigérians. Parmi les points forts de cet agenda figure également le projet de modernisation de la cité de Mawlana Cheikh Al Islam Baye, plus connue sous le nom de Médina Baye, qui occupera une place centrale dans les discussions.
Cette célébration revêt une importance particulière pour la communauté religieuse et pour Médina Baye, qui continue de jouer un rôle essentiel dans la diffusion de l’Islam et dans la promotion des valeurs de paix et de fraternité au sein de la société. Le Gamou de Cheikh Al Islam Baye est donc l’occasion pour les fidèles de se rassembler, de célébrer leur foi et de renforcer les liens qui les unissent autour des enseignements de leur guide spirituel.
Le gouvernement sénégalais a récemment annoncé une augmentation notable de 12 milliards de francs CFA dans le montant des salaires versés aux travailleurs du secteur public pour le mois de janvier. Cette augmentation, attribuée à la mise en œuvre d’accords conclus entre le gouvernement et les syndicats de travailleurs, a été remarquée par le Trésor public, selon le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.
La masse salariale totale pour l’année 2022 est estimée à 1 346,2 milliards de francs CFA, un montant que le ministre a déclaré ne pas pouvoir être dépassé. Cette augmentation des salaires versés par l’État met en lumière une tendance à la hausse constante au fil des années, avec une croissance significative depuis 2012. En effet, les salaires versés par l’État sont désormais 3,15 fois plus élevés qu’il y a dix ans, passant de 428 milliards de francs CFA à 1 346,2 milliards de francs CFA.
Parallèlement à cette annonce, les représentants syndicaux ont saisi l’occasion pour rappeler au gouvernement la situation des travailleurs d’entreprises désormais disparues, telles que la SIAS, la SOTRAC et AMA Sénégal. Ils ont appelé l’État à régler les arriérés de salaires dus à ces travailleurs, une demande à laquelle le ministre Ba a répondu en affirmant que l’État ne doit plus rien à ces entreprises. Il a cependant promis d’examiner attentivement les préoccupations exprimées par les syndicats.
Cette augmentation des salaires versés par l’État soulève des questions sur la soutenabilité des finances publiques et la nécessité de contrôler les dépenses gouvernementales. Elle met également en lumière l’importance des négociations entre le gouvernement et les travailleurs pour garantir des conditions de travail équitables et répondre aux besoins des employés du secteur public.
L’Association des anciens étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) a vivement réagi au décès tragique de l’étudiant Alpha Yero Tounkara lors des récentes manifestations sur le campus. Dans un communiqué officiel, l’association a exprimé ses plus sincères condoléances à la famille du défunt, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté estudiantine et au peuple sénégalais.
Dans leur déclaration, les anciens étudiants de l’UGB ont fermement condamné la violence policière qui a entraîné la mort d’Alpha Yero Tounkara. Ils ont exigé que des mesures appropriées et des sanctions sévères soient prises à l’encontre des responsables de cet acte qualifié d’« odieux ». Pour eux, l’université doit demeurer un lieu de savoir et d’éducation, non un théâtre de violence et de répression.
Dans un contexte de tension politique et sociale, l’association a appelé à la solidarité nationale et a exhorté les autorités à respecter les droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit à la liberté d’expression. Ils ont également souligné l’importance du respect strict du calendrier électoral, conforme aux dispositions de la Constitution du Sénégal.
Cette prise de position de l’Association des anciens de l’UGB reflète l’indignation et la préoccupation croissante face à la situation actuelle au sein de l’université et dans le pays. Elle appelle à une réponse urgente et appropriée pour garantir la justice et la sécurité de tous les étudiants et citoyens sénégalais.
Dans un entretien accordé à Associated Press, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a réitéré son appel au dialogue pour surmonter la crise politique qui sévit dans le pays depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.
Macky Sall a souligné l’importance de travailler pour l’apaisement et de créer des conditions favorables à la paix, en appelant à des discussions inclusives avant la tenue des élections. Cette déclaration fait écho à son discours précédent du 3 février, dans lequel il avait également appelé à la concertation pour trouver une issue à la crise.
Par ailleurs, le président sénégalais a lancé un appel à la communauté internationale, lui demandant de faire preuve de retenue et de compréhension alors que le pays traverse une période difficile. Il a souligné l’importance de la prudence pendant les périodes de fragilité, insistant sur la nécessité pour le Sénégal de naviguer cette transition électorale avec lucidité et tranquillité afin de continuer à avancer.
Ces déclarations de Macky Sall mettent en lumière son engagement en faveur du dialogue et de la stabilité politique dans le pays, tout en appelant à un soutien prudent de la part de la communauté internationale pour assurer une transition électorale pacifique et démocratique.
Les récentes manifestations à Mbour ont laissé des traces profondes de destruction et de désolation, avec la station Shell près du rond-point du regretté Mamadou Diop comme l’un des principaux symboles des dégâts infligés.
Les rues de la ville portent encore les stigmates des violences, avec des débris jonchant les routes jusqu’au croisement Kaolack. Des pierres, des pneus et des troncs d’arbre rappellent les affrontements qui ont secoué la région.
La station Shell, déjà victime de saccages lors de manifestations antérieures, a subi de nouveaux ravages. Le garage mécanique a été pillé, les produits d’entretien volés et les pompes de vente de gasoil laissées à terre. Les travailleurs, confrontés à la perspective de chômage technique, craignent pour leur emploi alors que le propriétaire envisage sérieusement la fermeture définitive de la station.
Une employée témoigne du désarroi général : « Nous nous demandons même si nous allons reprendre notre travail. Le propriétaire se demande s’il ne va pas fermer définitivement la station. Nous sommes nombreux à gagner notre vie grâce à cette station, mais actuellement le patron est à bout de force. Ils ont tout emporté. »
L’ampleur des dégâts suscite l’étonnement parmi les passants, témoignant de l’indignation et de l’incompréhension face à cette violence gratuite. La situation est d’autant plus préoccupante que des arrestations ont eu lieu, dont celle du coordonnateur de l’ex-Pastef, à Mbour 8, signalant une intensification de la répression policière dans la région.
Ces événements soulignent l’urgence de trouver des solutions pacifiques et concertées pour résoudre les tensions politiques et sociales qui secouent le pays, et pour restaurer la paix et la stabilité dans les communautés touchées.
Les manifestations contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal ont pris une tournure tragique avec la mort de Modou Guèye, un jeune résidant de Pikine Guinaw rails sud, touché par balle lors des heurts à Colobane.
Modou Guèye a été atteint par une balle réelle lors des affrontements et a été rapidement évacué à l’hôpital Principal de Dakar. Malheureusement, malgré les efforts déployés par les équipes médicales, il a succombé à ses blessures.
Cette nouvelle victime vient s’ajouter à la liste des personnes décédées lors des manifestations contre le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Les violences ont éclaté vendredi à Dakar et dans plusieurs autres villes du pays, causant plusieurs pertes en vies humaines.
Cette tragédie souligne l’urgence de trouver une solution pacifique et concertée pour résoudre la crise politique qui secoue le pays et éviter de nouvelles pertes humaines. Nous suivrons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.
La coordination des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) exprime sa solidarité envers leurs camarades de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, suite au décès tragique de Alpha Yéro Tounkara dans cette institution, le vendredi 9 février.
Dans un communiqué, les étudiants de Ziguinchor condamnent fermement ce qu’ils qualifient d' »acte ignoble ». La perte d’un camarade étudiant a profondément choqué la communauté universitaire de Ziguinchor, qui se joint à la mobilisation nationale pour demander justice et transparence concernant les circonstances de cette tragédie.
Afin de rendre hommage à la mémoire de leur camarade décédé et de protester contre cette violence, la coordination des étudiants de l’UASZ a décidé de décréter « 24 heures de journée morte » ce samedi. Dans le communiqué signé par la coordonnatrice de la CE-UASZ, Adèle Diatta, les étudiants sont appelés à boycotter toutes les activités pédagogiques et à ne pas participer à des activités festives pendant cette journée.
Cette décision vise à exprimer la profonde tristesse et l’indignation des étudiants de Ziguinchor face à cette perte tragique, tout en soulignant leur solidarité avec leurs camarades de l’UGB et leur demande de justice pour Alpha Yéro Tounkara.
Cette mobilisation témoigne de la solidarité et de l’unité au sein de la communauté estudiantine sénégalaise, qui réclame des mesures concrètes pour assurer la sécurité et le bien-être des étudiants sur les campus universitaires à travers le pays.
Les récentes déclarations de François Louceny Fall, ancien Premier ministre de la Guinée, ont suscité une vive inquiétude dans la région après qu’il ait comparé le président sénégalais Macky Sall à l’ancien dirigeant gambien Yahya Jammeh.
Dans une déclaration relayée par « Médiaguinée », François Louceny Fall exprime sa préoccupation face au report de l’élection présidentielle au Sénégal, un sujet qui attire l’attention de toute la sous-région. Il met en garde contre les similitudes entre la situation actuelle au Sénégal et celle vécue en Gambie il y a quelques années, suggérant que Macky Sall pourrait rencontrer une fin similaire à celle de Yahya Jammeh s’il persiste dans sa démarche.
L’ancien Premier ministre guinéen souligne l’importance de la réaction unanime de la communauté internationale, représentée notamment par la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union Européenne et d’autres partenaires bilatéraux, face à la crise politique au Sénégal. Il estime que ces pressions devraient inciter les autorités sénégalaises à respecter la démocratie et les principes constitutionnels du pays.
François Louceny Fall appelle également Macky Sall à renoncer à toute tentative de prolonger son mandat au-delà de la date constitutionnelle de fin de mandat, soulignant que cela serait préjudiciable à la stabilité politique et à l’image démocratique du Sénégal, qui est considéré comme un modèle pour de nombreux pays africains.
Enfin, l’ancien Premier ministre guinéen recommande l’envoi immédiat d’une délégation de haut niveau de la CEDEAO, dirigée par le président en exercice de l’organisation, pour trouver une solution pacifique et consensuelle à la crise politique qui secoue le Sénégal.
Ces déclarations mettent en lumière les tensions croissantes dans la région et soulignent l’importance de trouver une issue rapide et pacifique à la crise politique au Sénégal pour préserver la stabilité et la démocratie dans la sous-région ouest-africaine.
Le ministère de l’Intérieur a réfuté toute implication des forces de l’ordre dans le décès de Alpha Yéro Tounkara à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, survenu lors des manifestations contre le report de l’élection présidentielle.
Dans un communiqué publié ce 10 février, le ministère a déclaré : « Les Forces de défense et de sécurité ne sont pas intervenues dans le Campus universitaire où le décès est survenu pour y maintenir l’ordre. »
Cette déclaration intervient après que le Procureur de la République ait annoncé hier l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de la mort de l’étudiant.
L’affirmation du ministère de l’Intérieur soulève des questions quant aux circonstances exactes du décès de Alpha Yéro Tounkara et alimente les spéculations sur les événements qui ont conduit à cette tragédie.
Alors que les autorités tentent de faire la lumière sur cet incident, la famille de la victime et la communauté estudiantine attendent des réponses et des mesures pour garantir la sécurité sur les campus universitaires et pour éviter de tels drames à l’avenir.
Le président sénégalais, Macky Sall, a brisé le silence dans une interview accordée au média américain Associated Press (AP).
Dans cette entrevue, réalisée vendredi, le président Sall a justifié sa décision de reporter l’élection présidentielle, alors que des manifestations ont éclaté à travers le pays, causant même un décès à Saint-Louis.
C’était sa première interview depuis l’annonce du report. Macky Sall a rejeté les accusations selon lesquelles cette décision était anticonstitutionnelle et aurait créé une crise constitutionnelle. Il a expliqué que le pays avait besoin de plus de temps pour résoudre les controverses liées à la disqualification de certains candidats et à un conflit entre les pouvoirs judiciaire et législatif.
Le chef de l’État a nié toute intention de s’accrocher au pouvoir : « Je ne cherche absolument rien sauf à laisser un pays en paix et en stabilité », a-t-il déclaré. « Je suis complètement prêt à passer le relais. J’ai toujours été programmé pour cela. »
« Je ne veux pas laisser derrière moi un pays qui plongera immédiatement dans de grandes difficultés », a-t-il souligné. « Je vais travailler pour l’apaisement, pour des conditions qui permettront au pays d’être paisible… Tenons tous des discussions inclusives avant d’aller aux élections », a-t-il ajouté.
Le parlement sénégalais a voté lundi une loi fixant une nouvelle date d’élection, au plus tard le 15 décembre, lors d’une séance chaotique.
Le Conseil Constitutionnel devrait rendre son verdict dans environ une semaine pour savoir s’il approuve cette décision du parlement. Cependant, Macky Sall n’a pas voulu s’engager sur sa réaction en cas de rejet du report par la cour.
« Il est trop tôt pour moi de considérer cette perspective… Quand la décision sera prise, je pourrai dire ce que je ferai », a-t-il déclaré.
Macky Sall a également appelé la communauté internationale à faire preuve de retenue et de compréhension alors que le Sénégal traverse une période difficile.
« Pendant les périodes de fragilité, nous devons être prudents… Le pays doit naviguer cette étape de transition électorale avec une lucidité et tranquillité complètes, afin que le pays continue d’avancer », a-t-il observé.
Lors d’une cérémonie tenue à Abidjan ce vendredi 09 février 2024, en marge de la Coupe d’Afrique des Nations, Souleymane Ndiaye, Directeur Général de la SAPCO (Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal), a été honoré par le Prix d’Excellence pour la Promotion de l’Investissement Touristique en Afrique.
Cette distinction, décernée par le FAST (Forum Africain Sport et Tourisme), vient saluer l’engagement remarquable de Souleymane Ndiaye en faveur du développement du secteur touristique en Afrique. Sa vision stratégique et son leadership ont permis de mettre en œuvre des initiatives novatrices visant à promouvoir le potentiel touristique du Sénégal et à attirer les investissements dans ce domaine crucial pour l’économie nationale.
Dans son allocution de remerciement, Souleymane Ndiaye a exprimé sa profonde gratitude envers ses collaborateurs de la SAPCO pour leur dévouement et leur travail acharné. Il a également salué le soutien constant du Président de la République du Sénégal, Son Excellence Macky Sall, dans la réalisation des projets touristiques ambitieux.
Parmi les réalisations majeures sous la direction de Souleymane Ndiaye, on peut citer la construction du plus grand centre ophtalmologique d’Afrique de l’Ouest à Saly, destiné à promouvoir le tourisme médical au Sénégal et à offrir des soins de qualité aux patients atteints de maladies oculaires complexes.
De plus, la SAPCO a investi dans l’équipement et l’entretien des infrastructures touristiques, notamment en acquérant des équipements pour le nettoyage des plages et des chaussées, ainsi que des véhicules spécialisés pour la préservation de l’environnement côtier.
Souleymane Ndiaye a également soutenu la promotion du tourisme de découverte en encourageant des projets innovants tels que la construction d’une oasis dans le désert de Diogo, comprenant une piscine monumentale entourée de palmiers, visant à attirer les touristes en quête d’expériences uniques et authentiques.
Cette reconnaissance internationale témoigne du rôle essentiel de Souleymane Ndiaye dans la promotion du tourisme en Afrique et de son engagement envers l’excellence et l’innovation dans ce domaine stratégique pour le développement économique et social du continent.
Ce samedi, la communauté Layène célèbre le 144e anniversaire de l’appel de Seydina Limamou Laye Al Mahdi. Pour marquer cet événement historique, une cérémonie d’ouverture se déroulera à Cambérène, et vous pouvez la suivre en direct sur Senego TV.
L’appel de Seydina Limamou Laye Al Mahdi, figure emblématique de la communauté Layène, revêt une importance particulière pour ses fidèles. Cet événement commémore un moment crucial de l’histoire de la communauté et est célébré avec une grande ferveur et dévotion.
La cérémonie d’ouverture promet d’être un événement riche en spiritualité, en chants religieux et en discours inspirants. Les fidèles se rassembleront pour rendre hommage à Seydina Limamou Laye Al Mahdi et pour renouveler leur engagement envers les enseignements et les valeurs de leur guide spirituel.
Senego TV offre à un large public l’opportunité de participer virtuellement à cette célébration significative en diffusant en direct la cérémonie d’ouverture. Que vous soyez membre de la communauté Layène ou simplement intéressé par la richesse de sa culture et de sa tradition, cette retransmission en direct vous permettra de vivre pleinement l’esprit de cet événement mémorable.
Rassemblez-vous avec la communauté Layène et les fidèles du monde entier pour célébrer l’héritage et la spiritualité de Seydina Limamou Laye Al Mahdi. Ne manquez pas cette occasion unique de vous immerger dans une expérience culturelle et religieuse captivante. Rendez-vous sur Senego TV pour suivre en direct la cérémonie d’ouverture à Cambérène.
Suite au décès tragique d’un étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis lors de manifestations sur le campus, le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance local a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire. Cette enquête a été confiée à la Section de Recherches (SR) de la ville tricentenaire, chargée de faire la lumière sur les circonstances exactes de ce décès.
Dans un communiqué officiel, le procureur a déclaré : « Le 09 février 2024, suite à des manifestations sur le campus de l’UGB, le décès d’un étudiant du nom d’Alpha Yéro Tounkara, âgé de 22 ans, en L2 de l’Ufr LSH a été malheureusement déploré. Une enquête est ouverte et confiée à la Section de Recherches qui s’est transportée à l’hôpital régional pour plus amples informations. Les investigations et une réquisition à personne qualifiée aux fins d’autopsie vont permettre de déterminer les circonstances et les causes exactes du décès. »
Cette déclaration témoigne de la volonté des autorités judiciaires de faire toute la lumière sur cet incident tragique. Les enquêteurs de la SR travailleront en collaboration avec les autorités médicales pour obtenir des informations précises sur les circonstances et les causes du décès de l’étudiant.
Le procureur de la République a également exprimé ses condoléances à la famille du défunt ainsi qu’à l’ensemble de la communauté estudiantine et universitaire de l’UGB.
Cette enquête vise à apporter des réponses aux questions entourant ce drame et à garantir que justice soit rendue pour Alpha Yéro Tounkara et sa famille.
L’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) condamne fermement les violences exercées par des forces de l’ordre contre des journalistes lors de la manifestation, ce vendredi à Dakar, contre le report de l’élection présidentielle. Voici le communiqué.
« L’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) a vécu en direct sur les différentes chaînes de télévision en ligne des scènes de violences inouïes contre des journalistes. Nous avons été tous témoins d’une sauvagerie gratuite de la part de forces de défense et de sécurité à l’endroit de confrères, de consœurs et de cameramen et qui a occasionné des destructions de matériels professionnels.
Une jeune dame sans défense a été brutalisée avant d’être interpellée comme une malpropre puis jetée dans la fourgonnette de la Police. La journaliste de Seneweb, Absatou Hann, est traumatisée et est actuellement internée à l’hôpital pour des soins. Un reporter de Dakar Buzz a été sévèrement blessé, tandis que les équipes de Leral ainsi que PressAfrik ont été agressées, copieusement insultées en direct. Pour celle de Leral, une partie de son matériel a été détruite lors de cette agression.
Le clou a été l’interpellation très musclée du journaliste Mor Amar, par ailleurs secrétaire général de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (Cjrs). Il a été poursuivi et roué de coups alors qu’il se déplaçait en groupe avec ses confrères sur le théâtre d’opérations. Mais ce n’est pas tout. Puisque, jusqu’à hier, tard dans la soirée, Satv.sn, la web tv du quotidien Source A, est sans nouvelle de son réalisateur. Moussa Diallo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été cueilli dans son véhicule de reportage floqué du logo de Satv.sn, alors qu’il était en compagnie de la journaliste Saly Diouf. Certes, il a beau expliqué aux forces de défense et de sécurité qu’il faisait partie de l’équipe chargée de couvrir les manifestations, mais il a été arrêté, aux alentours de l’ENA, et jeté dans la fourgonnette.
Les Éditeurs de la Presse en Ligne condamnent fermement cette furie des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sur les reporters. La brutalité et la récurrence de leurs agressions lors de la manifestation interdite de AarsunuElection nous font croire qu’elles ont, peut-être, reçu un mot d’ordre dans ce sens. L’APPEL tient à faire savoir aux responsables des FDS et au Gouvernement que nous avons toutes les images de ces différentes agressions.
Nous comptons, à cet effet, les utiliser pour mener toute action utile au niveau national comme international avec les autres Organisations sœurs de la Coordination des Associations de Presse (CAP) ou des autres secteurs, mais aussi avec nos partenaires traditionnels. Egalement, elle se réserve le droit de saisir la justice pour que de tels actes ignobles contre les équipes des médias sur le terrain ne se produisent plus.
Les Éditeurs de la presse en ligne appellent tous les acteurs, journalistes, techniciens des médias à se mobiliser davantage. Il s’agira de réclamer, avec insistance, la restitution de la licence de Walf, mais surtout d’exiger que les Fds n’agressent plus de journalistes ou techniciens des médias. Tout en souhaitant un prompt rétablissement à tous les journalistes, techniciens et acteurs des médias blessés et kidnappés, l’APPEL invite les Organisations professionnelles des médias à porter le combat, afin d’éviter que l’irréparable ne se produise un jour sur le terrain. »
L’organisation internationale Reporters Sans Frontières (RSF) a vivement condamné les actes de violence perpétrés contre des journalistes lors des récentes manifestations à la Place de la Nation à Dakar. Parmi les victimes de ces brutalités policières figurent Mor Amar du journal L’Enquête et Absa Hane de Seneweb, ainsi que trois autres reporters.
Ces journalistes, qui couvraient les événements liés aux manifestations contre le report de l’élection présidentielle, ont été pris pour cible par les forces de l’ordre alors qu’ils exerçaient leur métier de manière pacifique. RSF a dénoncé ce qu’elle qualifie de « ciblage délibéré des journalistes » et a exprimé sa profonde préoccupation face à cette atteinte à la liberté de la presse.
Dans un communiqué publié sur leur site officiel, RSF a appelé les autorités sénégalaises à garantir la sécurité et l’intégrité physique des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions. L’organisation a également demandé une enquête transparente et approfondie sur les violences policières afin que les responsables de ces actes soient traduits en justice.
Cette condamnation de RSF met en lumière les risques croissants auxquels sont confrontés les journalistes au Sénégal, en particulier lorsqu’ils couvrent des événements sensibles tels que les manifestations politiques. La liberté de la presse et le droit à l’information sont des piliers essentiels de toute société démocratique, et il est impératif que les autorités sénégalaises respectent et protègent ces droits fondamentaux.
La communauté estudiantine de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) est plongée dans la consternation suite au décès tragique de l’étudiant Alpha Yoro Tounkara, survenu lors des récentes manifestations contre le report de l’élection présidentielle. En réponse à cet événement tragique, la Conférence des Amicales d’Etudiants (CAE), principal organe de représentation des étudiants de l’UIDT, a exprimé son indignation et sa colère.
La CAE a publié un communiqué dénonçant fermement le décès de l’étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et a décrété 72 heures de cessation de toutes les activités pédagogiques à partir du samedi 10 février à 08h00. Cette période de deuil permettra à la communauté universitaire de rendre hommage à la mémoire de leur camarade disparu.
Ibrahima Guèye, président de la CAE, a exprimé ses condoléances à la famille de la victime ainsi qu’à l’ensemble de la communauté universitaire de l’UGB. Il a appelé les étudiants de l’UIDT à respecter le mot d’ordre de la CAE et à observer cette période de deuil en mémoire de leur camarade décédé.
Cette décision de la CAE reflète le profond chagrin et la solidarité ressentis par les étudiants de l’UIDT face à la perte tragique de l’un des leurs. En cette période de deuil, la communauté universitaire se rassemble pour honorer la mémoire d’Alpha Yoro Tounkara et exprimer sa solidarité envers sa famille et ses proches.
Dans un contexte de tension politique marqué par des manifestations contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal, une lueur de reconnaissance a éclairé la scène avec la remise d’un certificat de reconnaissance au président Macky Sall. Cette distinction, décernée par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), célèbre l’engagement du chef de l’État en faveur de la promotion de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
La rencontre entre le président sénégalais et une délégation du CAMES a été l’occasion pour cette institution africaine de saluer les efforts soutenus du Président Macky Sall en matière d’accompagnement et de soutien au domaine de l’enseignement supérieur. Le certificat de reconnaissance exprime ainsi la satisfaction et les remerciements du CAMES pour l’engagement continu du chef de l’État envers ces secteurs vitaux pour le développement du pays.
Le Pr. Souleymane Konaté, Secrétaire général du CAMES, a souligné l’importance de cette reconnaissance, notant qu’il s’agissait d’une première pour l’institution. Cette démarche témoigne de la reconnaissance des efforts déployés par le président Macky Sall pour promouvoir l’éducation et la recherche au Sénégal et dans la région africaine.
En réponse, le président Macky Sall a réaffirmé sa détermination à poursuivre les efforts visant à soutenir et à promouvoir les missions du CAMES. Malgré le contexte politique tendu, cette reconnaissance souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à l’éducation et à la recherche comme moteurs essentiels du développement du pays.
Au milieu des troubles politiques, cette initiative met en lumière l’importance de maintenir le cap sur le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche en tant que piliers fondamentaux de la croissance et du progrès du Sénégal.
Les rues de Dakar ont été le théâtre de manifestations violentes ce vendredi, alors que des citoyens exprimaient leur colère contre le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février. Dans ce contexte tendu, plusieurs incidents de vandalisme et d’incendie ont été signalés, touchant même des biens privés.
Parmi les victimes de ces violences se trouve la voiture du directeur général du journal « L’Évidence », Papa Samba Sène. Son véhicule, un 4×4 de marque Hyundai, a été délibérément incendié par les manifestants en colère, sur l’avenue Bourguiba. Les flammes ont rapidement dévoré le véhicule, le réduisant à un tas de débris carbonisés.
Cet acte de vandalisme, qui a également touché deux autres véhicules dans la même zone, a créé un embouteillage massif, aggravant encore la tension dans la capitale sénégalaise. Ces événements illustrent l’ampleur de la frustration et de la colère ressentie par de nombreux citoyens face à la situation politique actuelle et aux décisions contestées des autorités.
Les manifestations violentes et les actes de vandalisme comme celui-ci soulignent l’urgence d’un dialogue national et d’une résolution pacifique des différends pour éviter une escalade des tensions et des violences dans le pays. La stabilité et la sécurité de tous les citoyens doivent être des priorités absolues dans cette période critique pour le Sénégal.
La violence policière n’a pas épargné nos confrères du groupe Leral Media. Dans un communiqué, ils dénoncent une « lâche agression » qu’ils ont subie de la part des éléments de la police aux alentours de la place de la Nation. « Nos reporters déployés sur le terrain pour la couverture des manifestations qui ont éclaté dans beaucoup de quartiers de Dakar ont été empêchés de faire leur travail par la police nationale. Malgré les signes distinctifs de leur appartenance à la presse sénégalaise (gilet de presse et carte nationale de presse en exergue) un élément de la police nationale s’est employé à arracher le micro de notre cameraman avant de couper le fil, sans aucune forme de procès. La forfaiture ne suffisant pas, le même policier, en rebroussant chemin, a tout bonnement dégoupillé une grenade lacrymogène pour la balancer en direction des reporters, à moins de 5 m de lui. Les images étayant ces faits sont disponibles et envoyées à la Direction de la communication de la police et à qui de droit », lit-on dans le communiqué du directeur de l’information du groupe Leral et directeur de Leral FM.
Après avoir attiré l’attention des grands clubs européens grâce à ses performances remarquables, Lamine Camara aurait pris sa décision quant à son avenir. Le jeune talent sénégalais, élu meilleur espoir africain par la CAF, aurait été approché par des géants du football comme la Juventus de Turin, Chelsea et le Bétis Séville, selon des sources proches du joueur.
Malgré l’intérêt manifesté par ces clubs prestigieux, Lamine Camara aurait décidé de rester en France pour le moment. Actuellement sous contrat avec le FC Metz, le joueur préférerait poursuivre sa progression dans un club français plutôt que de rejoindre une équipe étrangère.
Cette décision met fin aux spéculations sur un éventuel transfert de Camara vers Chelsea ou la Juventus. Bien que les premières démarches aient été entreprises par ces clubs, le joueur a clairement indiqué sa volonté de rester fidèle à son club actuel ou de rejoindre une autre équipe de Ligue 1 pour continuer son développement.
Ainsi, pour le moment, il semble que Lamine Camara restera en France et continuera de briller sur les terrains de la Ligue 1, offrant aux supporters du FC Metz et aux amateurs de football français la chance de voir éclore l’un des jeunes talents les plus prometteurs du continent africain.
Au milieu des tensions croissantes au Sénégal, des manifestants ont exprimé leur colère en brûlant le drapeau français dans plusieurs régions du pays. Ce geste radical fait écho au mécontentement généralisé face à ce qui est perçu comme un soutien de la France au président sénégalais Macky Sall, critiqué pour son autoritarisme présumé.
Les manifestations ont été marquées par des slogans appelant au respect de la démocratie et à la dénonciation de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Sénégal. Le geste de brûler le drapeau français, symbole de la France et de ses relations avec le Sénégal, reflète l’ampleur de la frustration et du mécontentement parmi une partie de la population.
Ces manifestations interviennent dans un contexte de report controversé des élections présidentielles, perçu comme une tentative de prolonger le mandat de Macky Sall au-delà des limites constitutionnelles. Les manifestants affirment que le gouvernement actuel ne respecte pas les principes démocratiques et les droits de l’homme, alimentant ainsi un sentiment de colère et de désillusion.
Le geste de brûler le drapeau français souligne l’importance des relations entre le Sénégal et la France, ainsi que la nécessité pour les dirigeants français de prendre en compte les préoccupations du peuple sénégalais. Alors que les tensions persistent et que les manifestations se poursuivent, il est impératif de rechercher des solutions pacifiques et respectueuses pour répondre aux aspirations démocratiques du peuple sénégalais.
Le candidat de la coalition « Khalifa Président », Khalifa Sall, s’est joint à une manifestation dans les rues de Dakar le 9 février pour exprimer son opposition à la décision des autorités de reporter la date de l’élection présidentielle de 2024.
Dans ses déclarations, le leader de la plateforme Taxawu Sénégal a insisté sur la nécessité de maintenir la date prévue pour les élections présidentielles, affirmant que tout retard constitue une forfaiture. Selon Khalifa Sall, ceux qui refusent de s’opposer à une telle forfaiture deviennent complices de cette action.
Il a donc appelé les citoyens à rester vigilants et à ne pas tolérer toute violation de la constitution. Accompagné de ses partisans, Khalifa Sall a parcouru les rues de la capitale pour exprimer son désaccord et appeler à la défense de l’intégrité du processus électoral.
Birahim Seck, le coordonnateur du Forum civil, a exprimé son inquiétude face aux événements récents au Sénégal, notamment les actes de violence perpétrés contre des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions.
Dans un tweet, Birahim Seck a condamné fermement ces agressions contre l’intégrité physique des journalistes et a assuré ces derniers du soutien indéfectible du Forum civil. Il a spécifiquement mentionné Absa Hane de Seneweb, tout en exprimant sa solidarité envers tous les professionnels des médias qui ont été persécutés.
Cette déclaration du Forum civil souligne l’importance de protéger la liberté de la presse et l’intégrité des journalistes, qui jouent un rôle crucial dans la démocratie en informant le public et en rendant compte des événements d’intérêt public.
Face à la presse ce vendredi 09 février, le coordonnateur de Vision Citoyenne, Madia Diop Sané, a exprimé la profonde préoccupation de la société civile de Ziguinchor face au report des élections présidentielles prévues pour 2024. Qualifiant cette décision de « surprise désagréable pour la nation sénégalaise », il a dénoncé le fait que le président Macky Sall ait « écorné l’image de la démocratie sénégalaise ».
Madia Diop Sané a souligné que cette volte-face du président Sall est contraire à ses déclarations antérieures, où il avait affirmé qu’il était possible de reporter d’autres élections mais pas la présidentielle. Il a ajouté que cette décision avait surpris tout le monde et avait nui à l’image de la démocratie sénégalaise, qui était considérée comme un modèle pour le reste de l’Afrique.
La société civile de Ziguinchor a également exprimé son indignation face à la division croissante au sein de la société sénégalaise, appelant à restaurer l’unité et la cohésion sociale. Elle a exhorté la justice sénégalaise à libérer les détenus politiques, y compris le chef de l’opposition Ousmane Sonko et Maître Moussa Diop, afin de permettre un retour à la paix et au dialogue.
Enfin, Madia Diop Sané a appelé à des manifestations pacifiques pour dénoncer le report des élections présidentielles et réaffirmer l’importance du respect de la Constitution et de la tenue des élections à la date prévue.
La société civile de Ziguinchor a également exprimé son soutien à la presse sénégalaise, en particulier au groupe Walfadri, soulignant l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.
Cette déclaration de la société civile de Ziguinchor témoigne de la forte opposition populaire au report des élections présidentielles et de la volonté de la population de défendre les principes démocratiques et constitutionnels du pays.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao), fracturée par de multiples crises, a appelé vendredi à la « réconciliation » avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger tout en les exhortant à rester dans le bloc régional.
La Cedeao enjoint ces trois pays à « prioriser le dialogue et la réconciliation » tout en soulignant la nécessité de favoriser la voix de « la diplomatie et de l’unité face aux défis régionaux », a indiqué l’organisation dans un communiqué à l’issue d’une réunion ministérielle d’urgence convoquée jeudi à Abuja, la capitale du Nigeria.
« Le choix de ces trois pays de quitter la Cedeao n’entraînerait pas seulement des difficultés pour leurs populations, mais saperait également les efforts d’intégration régionale », a déclaré le président du Conseil de médiation et de sécurité du bloc régional, Yusuf Maitama Tuggar, avant de les enjoindre à « ne pas partir ».
L’annonce la semaine dernière du retrait burkinabè, nigérien et malien de la Cedeao, suscite l’inquiétude de centaines de milliers de ressortissants de ces pays, particuliers ou commerçants.
La Cedeao garantit en effet aux citoyens des 15 pays membres de pouvoir voyager sans visa et de s’établir dans les pays membres pour y travailler ou y résider.
Outre l’annonce de ces trois Etats où les gouvernements civils ont été renversés par des coups d’Etat militaires successifs depuis 2020 de quitter le bloc régional, la session extraordinaire de la Cedeao a été décidée après la décision du président sénégalais Macky Sall de reporter de dix mois l’élection présidentielle, mais aucune mention de cette crise ne figure dans le communiqué final de vendredi.
Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la Cedeao, a qualifié la crise sénégalaise, née du report surprise de la présidentielle du 25 février au 15 décembre, de « développement inquiétant » avant de lancer un appel à l’unité des pays membres.
Après la réunion de jeudi, le président de la Commission de la Cedeao a indiqué à l’AFP que le Conseil n’avait pas discuté de la constitutionnalité du report de la présidentielle sénégalaise.
« Nous devons déterminer la constitutionnalité ou la non constitutionnalité (de ce report) avant de prendre ou d’imposer des sanctions », a-t-il ajouté. « Cela doit être fait et nous n’en avons pas discuté », a-t-il assuré. – « malheureux » –
L’un des pouvoirs dont dispose la Cedeao est d’imposer de lourdes sanctions économiques, comme elle l’a fait à l’encontre du Mali et du Niger à la suite des récents coups d’Etat. Les experts estiment toutefois que le Sénégal est encore loin de ce stade.
L’annonce du retrait des trois pays sahéliens est « malheureux », a de son côté indiqué jeudi le président béninois Patrice Talon. « Cela m’a beaucoup peiné. J’ai parlé avec l’un des trois chefs d’’Etat concernés et je lui ai dit que ce n’était pas bien ».
« Cette décision pénalise les peuples » et « il n’y a pas de conflits entre les peuples de la Cedeao », a-t-il souligné.
Des ministres sénégalais ont assisté à la réunion de jeudi, contrairement à leurs homologues du Burkina, Mali, Niger et Guinée, suspendus de la Cedeao après des putsch.
La Cedeao avait demandé mardi au Sénégal, réputé comme un des bons élèves de l’organisation, de rétablir « de toute urgence » le calendrier de la présidentielle.
L’Union européenne, s’alignant sur la Communauté ouest-africaine, avait à son tour appelé à revenir au 25 février. Un autre allié, les Etats-Unis, a jugé illégitime le vote ajournant l’élection.
Ces partenaires du Sénégal ont exprimé leur inquiétude devant le risque de troubles, mais aussi devant le coup porté à la pratique démocratique dont le Sénégal est volontiers cité comme un exemple dans une région où se succèdent les putschs et les faits accomplis.
« Nous entendons bien ce message », a dit mercredi soir depuis le Nigeria le ministre sénégalais des Affaires étrangères Ismaïla Madior Fall à la télévision française France 24, « mais nous privilégions aujourd’hui la logique politique interne ».
La communauté universitaire de l’Université Gaston Berger (UGB) à Saint-Louis est en deuil suite au décès tragique de l’un de ses membres, Alpha Tounkara, survenu lors des récentes manifestations contre le report des élections présidentielles au Sénégal.
Alpha Tounkara, résidant du village P et occupant la chambre 110, était un étudiant engagé et apprécié au sein de l’UGB. Sa disparition soudaine a plongé ses camarades et les membres du corps professoral dans une profonde tristesse et une grande consternation.
La mort d’Alpha Tounkara est survenue dans un contexte de mobilisation étudiante contre la décision controversée de reporter les élections présidentielles, une décision qui a suscité un vif mécontentement parmi les citoyens sénégalais, y compris au sein de la communauté universitaire.
Les étudiants de l’UGB se sont joints aux manifestations pacifiques pour exprimer leur opposition au report des élections et leur engagement en faveur de la démocratie. Malheureusement, ces protestations ont été entachées par des incidents tragiques, dont la perte de la vie d’Alpha Tounkara.
La disparition d’Alpha Tounkara laisse un vide immense au sein de l’UGB. Étudiant dévoué et prometteur, il était aimé et respecté de tous. Sa mort est non seulement une perte irréparable pour sa famille et ses amis, mais aussi pour toute la communauté universitaire de l’UGB.
Alors que nous pleurons la perte d’Alpha Tounkara, nous devons également nous rappeler de lutter pour la justice et pour les idéaux démocratiques auxquels il croyait. Son décès tragique doit servir de rappel de l’importance de la liberté d’expression et du droit de manifester pacifiquement, ainsi que de la nécessité de veiller à ce que de telles tragédies ne se reproduisent plus à l’avenir.
En ces moments de deuil et de réflexion, nous exprimons nos condoléances les plus sincères à la famille, aux amis et aux camarades d’Alpha Tounkara. Nous honorons sa mémoire en continuant le combat pour la démocratie et en nous engageant à défendre les valeurs qu’il chérissait tant.
LeDakarois.sn tient à exprimer ses plus sincères condoléances à la famille, aux amis et à toute la communauté universitaire de l’UGB suite au décès tragique de l’étudiant Alpha Tounkara.
L’Union européenne (UE) condamne le report de l’élection présidentielle. Dans une déclaration rendue publique via son haut représentant ce vendredi 9 février, elle a exprimé ses préoccupations suite à la décision des autorités sénégalaises de reporter le scrutin présidentiel prévu le 25 février, qui prolongerait de facto le mandat du président Sall. «Cette décision risque d’entacher la longue tradition démocratique au Sénégal et pourrait ainsi ouvrir une période de grande incertitude pour le pays », indique l’UE. Laquelle, précise-t-elle, a déjà eu des impacts sur la stabilité et la cohésion sociale du pays. «Nous appelons les autorités du Sénégal à respecter les aspirations légitimes des citoyens et de toutes les forces vives de la nation à préserver la démocratie. Les libertés fondamentales, et notamment celles de manifester pacifiquement et de s’exprimer publiquement, sont des principes fondamentaux de l’État de droit que les autorités sénégalaises se doivent de garantir », souligne-t-elle.
«Organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible, en conformité avec la Constitution du Sénégal » De ce fait, l’UE lance un appel aux autorités à prendre les mesures nécessaires afin d’organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible, en conformité avec la Constitution du Sénégal et le Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. «Il est crucial pour la crédibilité et l’inclusivité de l’élection que toutes les parties puissent effectivement prendre part aux décisions touchant aux caractéristiques essentielles du processus électoral, dans un esprit de dialogue constructif et de transparence. Les citoyens sénégalais doivent pouvoir choisir leurs dirigeants politiques par la voie électorale dans le respect de l’État de droit et dans les délais impartis », déclare-t-elle. Tout en réaffirmant qu’il est primordial de maintenir l’image du Sénégal comme pilier de démocratie et de stabilité dans la région et sur le continent africain. En sus, elle appelle aussi l’ensemble des acteurs à régler leurs différends à travers un dialogue responsable et les voies de recours pacifiques prévues. «L’Union européenne et le Sénégal sont liés par des relations humaines, politiques et économiques étroites depuis des décennies. La longue et solide tradition démocratique du Sénégal et des valeurs partagées telles que l’aspiration au dialogue et au consensus politique, ont toujours été des éléments importants d’une coopération basée sur la confiance », a, néanmoins argué son haut représentant.
Les États-Unis ont publié un nouveau communiqué en réponse à celui de la CEDEAO, exhortant Macky Sall à rétablir le calendrier électoral suite à la crise politique découlant du report de la Présidentielle.
La CEDEAO avait encouragé la classe politique sénégalaise à prendre des mesures urgentes pour rétablir le calendrier électoral conformément à la Constitution du Sénégal. Réagissant à cela, l’ambassade américaine à Dakar a exprimé son accord avec la CEDEAO et a également demandé le rétablissement du calendrier électoral.
Dans leur communiqué, les États-Unis déclarent : « Nous soutenons la déclaration de la CEDEAO appelant le Sénégal à rétablir le calendrier électoral conformément à sa Constitution. Nous avons entendu un large éventail d’acteurs sénégalais de la politique et de la société civile qui partagent ce point de vue et nous continuons à rester en contact avec toutes les parties prenantes concernées pour réitérer notre soutien à des élections libres, équitables et dans les meilleurs délais ».
Cette nouvelle déclaration accentue la pression sur Macky Sall et son gouvernement, qui ont déjà décidé du report de l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.
Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, a exprimé sa préoccupation quant à l’évolution de la situation au Sénégal, selon son porte-parole Stéphane Dujarric, à New York, le 9 février.
Antonio Guterres suit de près la situation et appelle les acteurs nationaux à engager un dialogue constructif, à maintenir un environnement politique pacifique, à éviter tout recours à la violence et à garantir la tenue d’une élection présidentielle inclusive et transparente, conformément à la constitution sénégalaise.
Il réaffirme également l’engagement des Nations Unies à soutenir la consolidation de la démocratie et à promouvoir la paix, la stabilité et le développement au Sénégal.
La situation politique actuelle du Sénégal continue de susciter l’indignation à travers toutes les couches de la société. Aujourd’hui, c’est la ligue des imams et la plateforme Aar SUNU élections qui ont décidé de prendre position. Des centaines de fidèles, vêtus de blanc et arborant des écharpes aux couleurs du drapeau sénégalais, ont répondu à l’appel de la plateforme et de la ligue des imams pour manifester leur opposition au report des élections, lors d’un rassemblement à la mosquée de Jet d’eau.
Lors du sermon, l’imam a vivement critiqué le rôle des hommes politiques dans la gestion du pays et a appelé au refus catégorique du report des élections. Les motifs de cette mobilisation sont empreints de valeurs nobles et religieuses.
« Nous avons compris que certains acteurs politiques cherchent à se maintenir au pouvoir à tout prix. Nous ne l’accepterons pas. C’est à vous de décider du destin de notre patrie », a déclaré l’imam Dramé Ndiaye de la mosquée de Jet d’eau. Dans un contexte de tension croissante, l’imam a encouragé les citoyens à faire entendre leur voix et à défendre l’intérêt commun.
Toutefois, l’imam a également souligné l’importance du respect des engagements pris et a exprimé ses regrets quant au manque de préoccupation des politiciens pour l’intérêt général. La ligue des imams et Aar SUNU élections considèrent que le président Macky Sall a franchi une ligne rouge en annonçant le report des élections, et ils s’opposent fermement à cette décision.
L’objectif principal de cette mobilisation est d’empêcher toute tentative de maintien au pouvoir par des moyens antidémocratiques, selon les responsables de la plateforme. Face à cette situation sans précédent, Modou Diop et ses collègues restent déterminés à faire respecter le calendrier électoral et à préserver la démocratie au Sénégal.
La capitale sénégalaise, Dakar, a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants ce vendredi. La Place de la nation, autrefois un lieu emblématique de rassemblement pacifique, s’est transformée en scène de guérilla urbaine, marquant un nouveau pic de tension dans le pays.
La journée a débuté avec l’appel de l’opposition et de la société civile à un rassemblement après la prière du vendredi. Mais dès 14 heures, les forces de sécurité ont dispersé brutalement toute tentative de manifestation, utilisant des moyens de dissuasion tels que des projectiles et des barricades pour bloquer l’accès à la Place de la nation.
Les affrontements se sont ensuite propagés dans les rues avoisinantes, notamment à Colobane et dans le quartier des HLM 6 angle Mousse, où les manifestants ont tenté de défier les forces de l’ordre. Des scènes de violence ont éclaté, avec des jets de projectiles et même des incendies de véhicules.
Ces troubles surviennent dans un contexte de contestation généralisée suite à la décision controversée du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. Depuis lors, le pays est plongé dans une crise politique et sociale, avec des appels persistants à respecter le calendrier électoral initial.
Malgré les appels au dialogue du président Sall, l’opposition et de nombreux acteurs de la société civile ont rejeté cette offre, exigeant le maintien de la date prévue pour le scrutin. Dans ce climat de tension croissante, la situation reste volatile et incertaine, avec des préoccupations croissantes concernant la sécurité et la stabilité du pays.
Une manifestation prévue ce vendredi à 15 heures à la place de la Nation à Dakar suscite des tensions et des incertitudes quant à sa tenue. L’appel à manifester vise à exprimer le mécontentement contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal.
Cependant, la situation devient complexe alors que le préfet de Dakar a affirmé ne pas avoir reçu de notification officielle concernant cet événement. Cette absence de validation administrative remet en question la légalité de la manifestation et soulève des interrogations sur la possibilité de son déroulement.
Parallèlement, des informations rapportent que les forces de l’ordre ont déjà pris position et encerclé les lieux du rassemblement. Cette présence policière renforce les incertitudes quant à la réaction des autorités face à l’éventuelle tenue de la manifestation.
Dans ce contexte tendu, la population attend avec appréhension l’évolution de la situation et se prépare à des scénarios variés, allant de l’annulation de la manifestation à d’éventuels affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.
Il s’agit là d’un nouvel épisode dans le climat politique agité qui règne actuellement au Sénégal, marqué par des contestations et des tensions croissantes autour du processus électoral et des décisions prises par les autorités.
Dans un communiqué publié ce jeudi 08 février 2024, les jeunes du département de Ziguinchor regroupés sur une nouvelle dynamique autour du ministre Benoît Sambou, ont exprimé leur soutien à la décision du président de la République, Macky Sall, de reporter les élections présidentielles. Cette décision intervient suite aux contestations émanant des recalés du parrainage et aux accusations de corruption visant certains membres du Conseil constitutionnel.
Les jeunes, rassemblés autour du ministre Benoît Sambou, ont souligné la gravité des allégations de corruption, de conflit d’intérêts et d’utilisation injuste des fichiers de parrainage. Ils ont également mis en lumière la résolution votée par l’Assemblée nationale pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire afin d’éclaircir ces soupçons.
Dans leur communiqué, ils ont affirmé que la tenue des élections dans ce contexte aurait inévitablement conduit à un contentieux électoral majeur, voire à une crise comparable à celle de 1993. Par conséquent, ils ont salué la décision du président Sall comme étant démocratique et responsable.
En outre, les jeunes ont exprimé leur satisfaction quant à l’engagement renouvelé du président de ne pas briguer un nouveau mandat. Ils ont également appelé toutes les forces politiques à participer au dialogue national proposé par le chef de l’État, dans le but de consolider les acquis démocratiques et de formuler des recommandations pour des élections présidentielles fiables, apaisées et inclusives.
Cette réaction des jeunes proches de Benoît Sambou de Ziguinchor met en évidence leur engagement en faveur de la stabilité politique et de la démocratie au Sénégal, tout en reconnaissant l’importance d’un processus électoral transparent et équitable.
Suite au conseil des ministres du mercredi 7 février 2024, lors duquel le président Macky Sall a instruit le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de prendre des mesures pour pacifier l’espace public en prévision du dialogue national et de l’organisation de l’élection présidentielle, Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire de Bby, exprime son indignation face à ce qu’il considère comme « une trahison de la République ».
Dans une déclaration complète, M. Diakhaté affirme : « Cette déclaration présidentielle est en réalité une annonce de l’arrêt des poursuites judiciaires contre Ousmane Sonko et la réintégration des fascistes de l’ex Pastef dans le jeu politique. » Il accuse le président Macky Sall de chercher à amnistier les crimes commis par Ousmane Sonko et ses partisans, qualifiant leurs actions de tentatives visant à saper la démocratie en provoquant le départ anticipé d’un Chef d’État démocratiquement élu.
M. Diakhaté estime que, compte tenu des crimes commis par Sonko et ses partisans, ils ne sont plus dignes de revendiquer une place dans l’espace politique sénégalais. Il rappelle les années 2021, 2022 et 2023 comme des périodes tragiques pour le Sénégal, marquées par des pertes humaines importantes et des destructions massives de biens publics et privés, attribuées aux actions des partisans de Sonko.
Cette réaction de M. Diakhaté reflète les inquiétudes de certains secteurs de la société sénégalaise quant à la possibilité d’une amnistie ou d’une grâce pour Ousmane Sonko et ses partisans, et souligne les divisions politiques profondes qui persistent dans le pays. Le débat sur la réconciliation nationale et la responsabilité des actions passées continue de diviser l’opinion publique sénégalaise alors que le pays se prépare pour de nouveaux développements politiques cruciaux.
L’arrestation récente de Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye soulève des questions sur l’indépendance de la justice au Sénégal. Cette préoccupation a été abordée lors d’un entretien avec la ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Aissata Tall Sall, lors d’une entrevue avec « Le Figaro ». Cependant, selon la ministre, l’incarcération de Sonko ne découle pas de ses opinions politiques.
Interrogée sur ces arrestations, Aissata Tall Sall a fait référence à des événements passés, notamment l’incarcération de l’ancien président Abdoulaye Wade, soulignant que malgré cette détention, les mêmes juges ont ensuite validé sa victoire à l’élection présidentielle.
« Je tiens à dire que tous ceux qui sont incarcérés le sont, non pas parce qu’ils ont exprimé une position politique mais pour des faits de droit commun. Quant à Bassirou Diomaye Faye, il a été désigné candidat alors qu’il était déjà en détention », a déclaré Aïssata Tall Sall.
Cette affirmation met en lumière la distinction faite par la ministre entre les questions politiques et les accusations criminelles qui ont conduit à ces arrestations. Selon ses explications, les personnes incarcérées ne le sont pas en raison de leurs opinions politiques, mais plutôt en raison de leurs actes relevant du droit commun.
Cependant, ces arrestations suscitent des inquiétudes quant à la liberté d’expression et à l’équité dans le système judiciaire sénégalais. Alors que le pays se prépare pour une élection présidentielle importante, il est crucial que la justice agisse de manière impartiale et transparente pour garantir l’intégrité du processus électoral et maintenir la confiance du public dans ses institutions.
Dans cette période de tensions politiques, il est essentiel que les autorités sénégalaises veillent à ce que tous les citoyens, qu’ils soient politiciens ou non, bénéficient d’un traitement équitable devant la loi et que les principes démocratiques fondamentaux soient respectés.