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Touba : La déclaration de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr enterre définitivement le débat sur les écoles publiques en langue française

Touba, la cité religieuse emblématique du Sénégal, a une fois de plus affirmé sa position sur la question sensible du retour des écoles publiques en langue française. Lors d’une séance de récital de Coran, en préparation du grand Magal, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, porte-parole du khalife général des mourides, a tranché de manière définitive : la réouverture des écoles publiques en langue française dans la ville est irrévocable et non envisageable.

Cette prise de position s’inscrit dans la continuité des décisions du défunt khalife Serigne Saliou Mbacké, qui avait ordonné la fermeture des classes publiques en langue française à Touba. « Personne ne doit imaginer le retour d’écoles publiques en langue française à Touba. Serigne Saliou Mbacké avait ordonné la fermeture des classes. Les écoles privées sont nombreuses dans la ville, mais on ne peut y installer une école publique dans le périmètre du titre foncier. On ne revient pas sur une décision prise par un fils de Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul », a déclaré Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr avec une fermeté incontestable.

Cette déclaration vient mettre un terme aux spéculations qui persistaient depuis quelque temps autour d’un éventuel retour des écoles publiques en langue française à Touba. Elle souligne aussi la volonté des autorités religieuses de préserver la sacralité de cette cité, qui est le cœur du mouridisme au Sénégal.

Toutefois, il est important de noter que l’enseignement du français n’est pas interdit à Touba. La ville abrite de nombreuses écoles privées où le français est enseigné. Ce qui est en jeu ici, c’est la présence d’établissements publics qui, selon les autorités religieuses, pourraient compromettre l’héritage spirituel laissé par Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme.

En réaffirmant cette position, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr montre une fois de plus l’attachement profond des mourides à l’héritage de leur fondateur. Cette décision, loin d’être simplement administrative, est perçue comme une protection de l’identité et des valeurs spirituelles de la communauté. La volonté de maintenir l’interdiction sur les écoles publiques en langue française à Touba reflète un respect intransigeant des décisions prises par les descendants de Cheikh Ahmadou Bamba, marquant ainsi la continuité de la vision du mouridisme à travers les générations.

Le débat est désormais clos, et toute tentative de rouvrir la discussion semble vouée à l’échec, tant la position des autorités religieuses est ferme et claire. Touba, fidèle à elle-même, continue de tracer son chemin en gardant intactes les valeurs qui lui sont chères.


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